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Oswald Spengler et Hiroshima
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-03-06:6431734
2023-03-06T20:09:02+01:00
2023-03-06T20:09:02+01:00
Oswald Spengler et Hiroshima Constantin von Hoffmeister...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6430515" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1381549209.jpg" alt="bombenucleaire.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Oswald Spengler et Hiroshima </strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Constantin von Hoffmeister</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://eurosiberia.substack.com/p/oswald-spengler-1</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Oswald Spengler (1880-1936) était un penseur du déclin et des renaissances. Il croyait que l'histoire était cyclique et que les civilisations étaient comme des organismes qui venaient au monde, se révélaient florissantes puis dépérissaient. Mais nous ne devons pas nous inquiéter ! Il s'agit simplement du cercle éternel de la vie projeté sur la montée et la chute des grandes nations et des empires. Son écriture est une extase poétique ; à chaque page, il évoque des images d'une telle grandeur que l'on peut littéralement voir des vues épiques d'armées sans fin de toutes les couleurs et de tous les tons défiler dans notre esprit.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Selon Spengler, l'Europe "blanche" faisait face à une révolution mondiale "colorée", et le bolchevisme était "un élément central" de cette lutte. Grâce à la victoire rouge, l'Asie reconquiert la Russie. Le nouveau centre de la politique bolchevique se déplaçait toujours plus vers l'est. Spengler interprétait le régime de Lénine et de Staline comme une sorte de tsarisme rouge, et plus tard aussi comme une forme modernisée de despotisme asiatique modelé sur Gengis Khan. Ce qui viendrait après la défaite de la Russie soviétique, Spengler n'a pas osé le prophétiser.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6430516" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/2565406906.jpg" alt="4d28d1c1737211e5e37fda9cf270cf43.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Spengler a entièrement raison lorsqu'il affirme que ce ne sont pas les individus qui comptent, mais uniquement les collectifs. Ce sont les États et les sociétés qui écrivent l'histoire et non les unités humaines individuelles et atomisées - les cosmopolites sans racines dans les villes créées et conçues par la volonté d'un peuple se sentiront toujours étrangers dans un environnement reflétant les désirs et les aspirations de la majorité. La dictature du plus haut pourcentage signifie la domination du propre sur l'autre. Alors qu'un cheval peut changer de propriétaire au cours de sa vie, le territoire attribué à un peuple peut facilement tomber entre les mains d'un autre. La géographie n'est pas sacrée et ne constitue donc pas un point de référence fixe. La race, la nation ou l'empire sont des corps et des esprits faits chair par le processus alchimique connu sous le nom de transsubstantiation - le Christ était le modèle et les activités arcanes liées à la région, connues sous le nom de traditions de mystère par les esprits ésotériques, sont des expressions de la chair consommée par la combustion de calories et transformée en énergie cinétique. L'accélérateur de particules et l'explosion d'Hiroshima deviennent ainsi les symboles ultimes de la sainte communion entre un membre d'une communauté de sang et l'hôte, également appelé la Mère ou le Berceau. Une fois livrés à eux-mêmes, les petits se frayent un chemin vers la mer à travers les dunes dangereuses, toujours à l'affût des prédateurs ailés qui pourraient plonger et les empaler avec des becs aussi tranchants que l'acier de Krupp est dur. Les éclosions se répandent le long du rivage, fondant des colonies alors qu'ils migrent toujours plus loin. Leur sang se répand d'un récif à l'autre, d'un rouge profond, symbole de la valeur de la virilité et du feu de la fertilité - marques d'une race en pleine ascension (une métaphore de fusée pour servir les prétentions futuristes).</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><em>Tempus fugit - memento mori.</em> Ce que nous ne pouvons réaliser dans la vie, nous ne le réaliserons jamais dans la mort, bien que les anciens Égyptiens puissent ne pas être d'accord. Nous traverserons la mort - pour en ressortir de l'autre côté, en clignant des yeux face à la réalité éclatante d'un nouveau départ dans une maternité blanche et stérile. Spengler a supposé que Napoléon aurait pu être journaliste dans d'autres circonstances, et peut-être le deviendra-t-il dans une incarnation future dans la Provence rurale, écrivant des articles intimes et liés à la glèbe sur les voleurs de foin et les pitreries de l'ivrogne local pour le journal du village, sentant les fleurs après le travail en se promenant dans les champs de tournesols radieux sous un soleil d'automne mourant, qui est prêt à s'étendre et à se transformer en une géante rouge, plongeant la planète bleue dans l'obscurité et le froid éternels - un corps céleste vide de vie, tournant comme un carrousel funéraire.</strong></span></p><p><em><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Merci de lire Eurosiberia ! Abonnez-vous gratuitement pour recevoir les nouveaux articles et soutenir mon travail.</strong></span></em></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><em>Constantin est sur Twitter, Telegram et Substack. </em></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><em>Suivez-le et abonnez-vous ! <br /><br />Twitter: @constantinvonh<br /><br />Telegramm: <a style="color: #999999;" href="https://t.me/eurosiberia1">https://t.me/eurosiberia1</a><br /><br />Substack: <a style="color: #999999;" href="https://eurosiberia.substack.com">https://eurosiberia.substack.com</a><br />Eurosiberia</em></strong></span></p>
lanvert
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Pour une adhésion de la France au Traité sur les armes nucléaires
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-01-21:6292462
2021-01-21T22:03:00+01:00
2021-01-21T22:03:00+01:00
Désormais, le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires rend les...
<div class="src-client-components-Article-__Article___Chapo"><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer "><p class="" style="text-align: justify;">Désormais, le Traité sur l'interdiction des armes nucléaires rend les armes nucléaires illégales. Un traité que plusieurs puissances mondiales rejettent.</p></section></div><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer "><p class="" style="text-align: justify;">Le 22 janvier 2021 restera une date historique : un traité multilatéral, le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), adopté par les deux tiers des pays membres de l’ONU en 2017, entre en vigueur et rend les armes nucléaires illégales, que ce soit leur possession, leur fabrication, ou la menace de leur utilisation, c’est-à-dire la stratégie de dissuasion nucléaire. Le TIAN comble un vide juridique et complète l’interdiction des autres armes de destruction massive, biologiques et chimiques, ainsi que de certaines armes classiques condamnées pour leur impact sur les civils. Il aura des effets même sur les pays qui le rejettent. La <a class="react-router-link" href="https://www.amnesty.fr/pays/france">France</a>, qui s’est toujours voulue le pays porteur des valeurs de respect du droit international, ne doit pas tourner le dos à ce processus de démocratie internationale et doit adhérer au TIAN.</p><p class="" style="text-align: justify;">Cet accord est le résultat de dizaines d’années d’efforts persévérants de la société civile, à travers des organisations dont de nombreuses ont été regroupées au sein de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires (ICAN), lauréate du prix Nobel de la paix 2017, et le Comité international de la Croix-Rouge, en convergence avec plusieurs Etats, dont le Saint-Siège, l’<a class="react-router-link" href="https://www.amnesty.fr/pays/afrique-du-sud">Afrique du Sud</a> (ancienne puissance nucléaire) et la <a class="react-router-link" href="https://www.amnesty.fr/pays/nouvelle-zelande">Nouvelle-Zélande</a>.</p></section><p class="" style="text-align: justify;">Les organisations, gouvernements, Eglises, syndicats qui soutiennent l’interdiction des armes nucléaires n’ont pas agi seulement par frustration à l’égard des détenteurs d’arsenaux qui n’ont pas tenu leurs engagements, pris notamment dans le cadre du Traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP). Le TIAN concrétise le rejet d’un système verrouillé par le veto de ces quelques pays et d’un système de sécurité fondé sur la capacité de perpétrer des massacres de masse de civils.</p><p class="" style="text-align: justify;">Les puissances nucléaires, dont la France, ont beau déclarer que le TIAN ne leur imposera aucune obligation, elles ne pourront plus désormais affirmer que leurs armes nucléaires sont légitimes. Elles se comportent comme si le TNP leur accordait indéfiniment un droit de possession et de recours à l’arme nucléaire, en contradiction avec l’esprit et le texte de ce traité. Ainsi tentent-elles de justifier l’injustifiable, à savoir les programmes de modernisation et de renouvellement de leurs arsenaux nucléaires, étalés encore sur plusieurs décennies à coup de centaines de milliards d’euros. Pourtant, l’article VI du TNP leur fait bien – depuis un demi-siècle – obligation de négocier en vue de « la cessation de la course aux armements nucléaires à une date rapprochée » et d’un « traité de désarmement général et complet » !</p><p class="" style="text-align: justify;">Les autorités françaises, comme celles des autres puissances nucléaires, affirment de manière contradictoire que la dissuasion nucléaire exclut tout recours à l’arme nucléaire, alors même qu’elles incluent dans leur doctrine des scénarios d’emploi de l’arme atomique (le « dernier avertissement ») et investissent dans de nouveaux types d'armes nucléaires plus « utilisables », qui abaissent dangereusement le seuil de la guerre nucléaire.</p><p class="" style="text-align: justify;">Les puissances nucléaires affirment que la seule solution réaliste vers le désarmement consiste à cheminer « étape par étape », et fixent comme objectif prioritaire la non-prolifération. En fait, toutes les mesures en discussion (interdiction des essais nucléaires ou de la production de matières fissiles militaires, réduction des arsenaux, non-emploi en premier, etc.) sont actuellement bloquées par ces mêmes puissances. De plus, en continuant d’affirmer que l’arme nucléaire est la garantie ultime de leur sécurité, elles la rendent encore plus attrayante et elles favorisent la prolifération qu’elles prétendent combattre.</p><p class="" style="text-align: justify;">Le Président de la République doit sortir de trois contradictions dans lesquelles il s’est enfermé :</p><p class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___listItem" style="text-align: justify;">il a fustigé le « désarmement unilatéral », tout en s’enorgueillissant des mesures de réduction que la France avait prises unilatéralement depuis la fin de la Guerre froide ;</p><p class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___listItem" style="text-align: justify;">il prône le multilatéralisme, tout en rejetant les aspirations d’une majorité d’Etats, dont des membres de l‘Union européenne ;</p><p class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___listItem" style="text-align: justify;">il entend inscrire la protection de l’environnement dans la Constitution alors qu’une guerre nucléaire, même limitée, serait un crime d’écocide compte tenu de ses conséquences catastrophiques sur la planète, ses habitants et les générations futures, ainsi que l’ont démontré plus de 2000 essais nucléaires dont les effets sanitaires et environnementaux se font aujourd’hui encore ressentir sur les populations concernées.</p><p class="" style="text-align: justify;">Il est donc grand temps, trois quarts de siècle après l’horreur d’Hiroshima et de Nagasaki, que la France se joigne au mouvement mondial pour l’élimination progressive et multilatérale des armes nucléaires en adhérant au TIAN. La France contribuera ainsi, comme elle l’a déjà fait pour les autres armes de destruction massive, à l’élimination de l’arme la plus destructrice inventée par l’être humain.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://static.dw.com/image/42249755_401.jpg" alt="42249755_401.jpg" width="677" height="381" /></p><p class="" style="text-align: justify;"> </p>
fredlautre
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DU 6 AOÛT AU 6 AOÛT
tag:lantidote.hautetfort.com,2020-08-06:6255941
2020-08-06T09:00:00+02:00
2020-08-06T09:00:00+02:00
Longueur : 3 mètres. Diamètre : 71 centimètres. Poids : 4.400...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6159571" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/1204914004.jpg" alt="BOMBE 1 LITTLE BOY.jpg" width="464" height="305" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Longueur : 3 mètres. Diamètre : 71 centimètres. Poids : 4.400 kilogrammes. Qui a eu l'idée saugrenue de l'appeler "Little Boy" ?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6159574" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/3664106257.jpg" alt="BOMBE 1 ENOLA GAY.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Est-ce Paul Tibbets, le pilote de l'Enola Gay ? Je ne sais pas.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6159624" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/1457419207.jpg" alt="6 août 1945,hiroshima,bombe atomique,little boy,enola gay,paul tibbets,explosions à beyrouth" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Toujours est-il que tout ça n'est pas resté sans effet,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">un certain 6 août 1945, au-dessus d'Hiroshima : 145.000 morts. Et, du moins si j'en crois l'encyclopédie en ligne, ce ne sont que 700 grammes d'uranium 235, sur les 64 kg qui sont partis en fission !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***********</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Beyrouth, août 2020. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Là, il y avait 2750 tonnes de nitrate d'ammonium.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/IDiymdp8fdc?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mais ça n'a rien à voir.</span></p>
Elle et Lui
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Voyageurs du soir
tag:briot-cohenaknin.hautetfort.com,2020-04-14:6229966
2020-04-14T18:56:00+02:00
2020-04-14T18:56:00+02:00
À l'heure où j'écris, l'épidémie Covid 19 confine plus de trois milliards...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">À l'heure où j'écris, l'épidémie Covid 19 confine plus de trois milliards d'habitants chez eux, c'est-à-dire près de la moitié de la population mondiale. Avec le sentiment que nous pouvons tous être atteints.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L'histoire fourmille d'événements dramatiques : guerres, épidémies, génocides, mouvements climatiques, explosions atomiques. Souvenons-nous des bombes larguées sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945. Le monde avait basculé. On ne parlait plus de mort individuelle, mais on entrevoyait une mort globale de l'humanité. Sera-ce le cas cette fois ?<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Écoutons Fatho Amoy, poète de Côte-d'Ivoire :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Voyageurs du soir qui suivez la rumeur</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Des vagues et l’étoile bleue des baies,</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Gardez-vous de trop songer à vos songes</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Et d’héberger pour longtemps les chagrins</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Qui saccagèrent votre vie passée.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Il est au bout de la nuit une terre tout ensemble</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Proche et lointaine que le jour naissant</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Exalte d’hirondelles et de senteurs de goyave.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Un pays à portée de cœur et de sourire</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Où le désir de vivre et le bonheur d’aimer</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Brûlent du même vert ardent que les filaos.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Craignez de le traverser à votre insu :</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Les saisons sur vos talons brouillent le paysage ;</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Mais chaque pas est la chance d’un rêve.</strong> (1)</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Il est au bout de la nuit une terre tout ensemble. Est-ce à dire alors qu'il reste un peu d'espoir et que nous verrons le bout du tunnel ? Si les poètes le disent, alors nous pouvons le croire.<span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 10pt;">(1) Fatho Amoy, <em>Avis, </em>tiré de <em>Chaque aurore est une chance</em>, Ceda, 1980.</span><span class="Apple-converted-space"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">André Cohen Aknin (AAKC)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Lettre d'un colporteur-liseur N° 7</span></span></p>
Prieto
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Voyage apostolique du Pape François en Thaïlande et au Japon [19-26 novembre 2019]
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-11-24:6192814
2019-11-24T05:15:00+01:00
2019-11-24T05:15:00+01:00
Programme détaillé Dimanche 24 novembre :...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><img id="media-6060449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/701230317.jpg" alt="logo-thailande-japon.jpg" /></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/travels/2019/outside/documents/papa-francesco-thailandia-giappone-2019.html" target="_blank" rel="noopener"><strong>Programme détaillé</strong></a></span></div><div style="text-align: center;"> </div><div style="text-align: center;"><table summary="" align="center"><tbody><tr><td><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Dimanche 24 novembre : TOKYO-NAGASAKI-HIROSHIMA-TOKYO</strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">(entre parenthèses : heure française)</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>07h20 (23h20 la veille)</strong> : Départ en avion pour Nagasaki</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>09h20 (01h20</strong>) : Arrivée à l’aéroport de Nagasaki</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>10h15 (02h15)</strong> : <strong>Message sur les armes nucléaires</strong> à l’Atomic Bomb Hypocenter Park</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Message</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Retransmission <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.ktotv.com/video/00305983/message-sur-les-armes-nucleaires-a-nagasaki" target="_blank" rel="noopener">en direct sur KTO</a></span> à 02h15 - Rediffusion à 08h05</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/JURW0y01izY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Texte intégral du message du Pape (version française) sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/pont-messages/2019/documents/papa-francesco_20191124_messaggio-arminucleari-nagasaki.html" target="_blank" rel="noopener">le site du Vatican</a></span>.</span></strong><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>10h45 (02h45)</strong> : <strong>Hommage aux martyres</strong> au Mémorial des martyres - Nishizaka Hill</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Salut – Angélus</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Retransmission <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="file:///F:/Donn%C3%A9es/Internet/Amen/au_fil_des_jours/Retransmission en direct sur KTO à 02h45 - Rediffusion à 08h25" target="_blank" rel="noopener">en direct sur KTO</a></span> à 02h45 - Rediffusion à 08h25</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/P0h06c84aKw?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Texte intégral du discours du Pape (version française) sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2019/november/documents/papa-francesco_20191124_omaggio-santimartiri-nagasaki.html" target="_blank" rel="noopener">le site du Vatican</a></span>.</span></strong><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Déjeuner à l'archevêché</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>14h00 (06h00)</strong> : <strong>Messe</strong> au stade de baseball</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Homélie</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Retransmission <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.ktotv.com/video/00305985/messe-au-stade-de-baseball-de-nagasaki" target="_blank" rel="noopener">en direct sur KTO</a></span> à 05h45 - Résumé à 09h30</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/J-GUkrF_Z5I?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Texte intégral de l'homélie du Pape (version française) sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/homilies/2019/documents/papa-francesco_20191124_messa-nagasaki-omelia.html" target="_blank" rel="noopener">le site du Vatican</a></span>.</span></strong><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>16h35 (08h35)</strong> : Départ en avion pour Hiroshima</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>17h45 (09h45)</strong> : Arrivée à l'aéroport de Hiroshima</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>18h40 (10h40)</strong> : <strong>Rencontre pour la paix</strong> au Mémorial de la Paix</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> Message</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> <strong>Retransmission <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.ktotv.com/video/00305987/rencontre-pour-la-paix-au-memorial-de-la-paix-dhiroshima" target="_blank" rel="noopener">en direct sur KTO</a></span> à 10h40</strong></span></div><div style="text-align: justify;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/FAX3IoNDmMY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Texte intégral du message du Pape (version française) sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/pont-messages/2019/documents/papa-francesco_20191124_messaggio-incontropace-hiroshima.html" target="_blank" rel="noopener">le site du Vatican</a></span>.</span></strong><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>20h25 (12h25</strong>) : Départ en avion pour Tokyo</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>21h50 (13h50)</strong> : Arrivée à l'aéroport de Tokyo-Haneda</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Fuseau horaire :</strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Tokyo : +9h UTC</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Nagasaki : +9h UTC</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Hiroshima : +9h UTC</span></div></td></tr></tbody></table></div>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Hiroshima, Nagasaki : des crimes de guerre américains les 6 et 9 août 1945
tag:lanvert.hautetfort.com,2019-08-07:6169001
2019-08-07T21:58:25+02:00
2019-08-07T21:58:25+02:00
Un article de Normand LESTER publié par " Là-bas si j’y suis " ...
<p style="text-align: justify;">Un article de Normand LESTER publié par "<strong><a href="https://la-bas.org/la-bas-magazine/textes-a-l-appui/hiroshima-nagasaki-des-crimes-de-guerre-americains"><span style="background-color: #eee;">Là-bas si j’y suis </span></a></strong>" (extraits)</p><p style="text-align: justify;">Dans sa déclaration sur la destruction d’Hiroshima par une bombe atomique le 6 août 1945, le président Truman affirme que ce sont des objectifs militaires qui ont été attaqués. Il ment. Le point de visée était le centre-ville, pas le parc industriel ou les installations militaires négligeables situées à la périphérie. Bilan : 90 000 morts.</p><p style="text-align: justify;">Sans même une pause pour évaluer les résultats de la frappe et la réaction japonaise, le 9 août, une seconde bombe atomique pulvérise Nagasaki (75 000 morts), le cœur du catholicisme nippon depuis le XVIe siècle. <br class="autobr" />Seule la vengeance explique l’utilisation de la bombe atomique contre le Japon qui était vaincu et sur le point de se rendre. Le président Truman le reconnaît lui-même : « Nous l’avons utilisée contre ceux qui nous ont attaqués sans avertissement à Pearl Harbor, contre ceux qui ont affamé, battu et exécuté des prisonniers de guerre américains et contre ceux qui ont abandonné toute prétention d’obéir aux lois internationales de la guerre. »</p><p style="text-align: justify;">Le Japon avait commis de terribles atrocités contre les populations civiles en Chine et en Corée, il avait maltraité des prisonniers de guerre et avait commencé la guerre. Mais un crime n’en justifie pas un autre. Et, à Pearl Harbor, la marine nipponne a attaqué des installations militaires et des navires de guerre américains, pas des civils.</p><p style="text-align: justify;">Ces exterminations de masse de civils japonais ne se sont pas arrêtées là. Quatorze heures après que l’empereur Hirohito eut annoncé la reddition sans condition du pays, le commandant des forces aériennes américaines du Pacifique, le général LeMay décide d’un acte de vengeance final. Le 14 août 1945, l’US Air force mène son dernier et plus important raid aérien de la guerre du Pacifique en lançant 1014 bombardiers B-29 contre des objectifs japonais, la plupart civils. Cette attaque constitue le plus grand raid aérien de l’histoire de l’humanité pour le nombre d’avions engagés, mais pas le plus meurtrier. C’est celui mené avec des bombes incendiaires contre Tokyo dans la nuit du 9 au 10 mars 1945. Les superlatifs épouvantables ne manquent pas dans cette histoire.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Le principal architecte de la guerre du Vietnam, le secrétaire à la défense Robert McNamara qui servait alors sous les ordres du général LeMay, était chargé d’analyser l’efficacité destructrice et meurtrière des bombardiers B-29 en fonction de leurs coûts d’exploitation. Soit, établir en quelque sorte leur « rendement diabolique. »</p><p style="text-align: justify;">Dans le documentaire de 2003 d’Errol Morris sur sa vie, McNamara avoue à propos de son rôle auprès de LeMay : « Nous avons brûlé à mort 100 000 civils japonais à Tokyo – hommes, femmes et enfants ; quelque 900 000 civils japonais sont morts en tout. LeMay a dit que si nous avions perdu la guerre, nous aurions tous été poursuivis comme des criminels de guerre. Et je pense qu’il a raison. Nous nous comportions comme des criminels de guerre. » Puis il pose la terrible question sur leur rôle : « Qu’est-ce qui rend cela immoral si vous perdez et non immoral si vous gagnez ? »</p><p style="text-align: justify;">(...)</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://la-bas.org/IMG/jpg/1c4b58b5-677e-4e8b-9183-6ef81badd28c_original-2.jpg?1565102599" alt="1c4b58b5-677e-4e8b-9183-6ef81badd28c_original-2.jpg?1565102599" /></p>
fredlautre
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CLIMAT : CESSER D’ESPÉRER
tag:lantidote.hautetfort.com,2018-11-01:6101362
2018-11-01T09:00:00+01:00
2018-11-01T09:00:00+01:00
Dans la série "Des nouvelles de l'état du monde" (N°67). « Ce n'est donc...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Dans la série "Des nouvelles de l'état du monde" (N°67).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">« Ce n'est donc pas parce qu'elle est une découverte de la physique — même si elle l'est aussi — que l'énergie nucléaire est le symbole de la troisième révolution industrielle, mais parce que son effet possible ou réel est de <em>nature métaphysique</em>, ce qu'on ne peut dire d'aucun autre effet antérieur ayant une cause humaine. Je qualifie de "métaphysique" et non d'"épochal" l'effet de l'énergie nucléaire parce que l'adjectif "épochal" suppose encore comme une évidence la continuation de l'histoire et l'avènement de nouvelles époques, une supposition qui ne nous est justement plus permise à nous, hommes d'aujourd'hui. <em>L'époque des changements d'époque est passée depuis 1945</em>. Nous ne vivons plus à présent une époque de transition précédant d'autres époques, mais un "délai" tout au long duquel notre être ne sera plus qu'un "<em>être-juste-encore</em>". L'obsolescence d'Ernst Bloch, qui s'est opposé au simple fait de prendre en compte l'événement Hiroshima, a consisté dans sa croyance — aboutissant presque à une forme d'indolence — selon laquelle nous continuons à vivre dans un "pas-encore", c'est-à-dire dans une "pré-histoire" précédant l'authenticité. <span style="text-decoration: underline;">Il n'a pas eu le courage de cesser d'espérer</span> [c'est moi qui souligne], ne serait-ce qu'un moment. Peu importe qu'elle se termine maintenant ou qu'elle dure encore, notre époque est et restera la <em>dernière</em>, parce que la dangereuse situation dans laquelle nous nous somme mis avec notre spectaculaire produit, qui est devenu le signe de Caïn de notre existence, ne peut plus prendre fin — si ce n'est pas l'avènement de la fin elle-même.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Cette troisième révolution est donc la dernière. »</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5908439" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/4029352304.jpg" alt="ANDERS GÜNTHER II.jpg" /></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Günther Anders, L'Obsolescence de l'homme, II, Editions Fario, 2011, p. 20-21.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Introduction : les trois révolutions industrielles, 1979.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Note : Ernst Bloch est un philosophe allemand, défenseur de la notion d'utopie, dont l'oeuvre principale est la somme intitulée Le Principe espérance. Mais Ernst Bloch n'avait pas la même grille de lecture que Günther Anders : le concept de "honte prométhéenne" (l'homme invente un objet prodigieux qui produit l'humiliation "métaphysique" de son inventeur) est totalement étranger à ce qui anime Ernst Bloch, indéfectible optimiste. Moralité : la négation du Mal conduit inexorablement à la catastrophe.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">***</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Le texte cité ci-dessus a donc été publié en 1979 (il y aura quarante ans dans pas longtemps). D'accord, la citation peut indisposer à cause de son ton vaguement prophétique. D'accord, Günther Anders fait de l'atome une quasi-transcendance qui peut aujourd'hui sembler excessive. D'accord, insouciants et heureux dans notre confort, nous laissons ronronner les centrales nucléaires comme un bon gros chat, nous chevauchons l'énergie atomique (« </span></span><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Nous faisons cuire des </span><span style="font-size: 18.6667px;">œufs</span><span style="font-size: 14pt;"> au plat sur le soleil</span></span></em> <span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">», s'exclame un témoin de Tchernobyl dans La Supplication (p.186) de Svetlana Alexievitch) et nous vivons tranquillement à proximité de ses usines de production, alors que se sont produits les "accidents" de Fukushima, Tchernobyl, Three Mile Island, Windscale, en attendant mieux. </span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"><span style="font-size: 14pt;">Mais ajoutez à l'énergie nucléaire les déforestations massives. Ajoutez le changement climatique bientôt irréversible. Ajoutez la tyrannie technique que l'économie toute-puissante fait régner sur la marche du monde. Ajoutez la pollution de l'air que nous respirons, de l'eau que nous buvons et des aliments que nous ingurgitons par des milliers de substances chimiques de synthèse incontrôlées. Alors peut-être admettrez-vous, avec Günther Anders, que notre époque est vraiment la dernière. Jamais, dans l'histoire de l'humanité, il n'y eut un tel cumul de facteurs de destruction.</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">C'est la situation produite par cette conjonction de facteurs qui FORCERA l'humanité à changer de mode de vie. Et il y aura des pleurs et des grincements de dents. Et probablement du sang.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Note : un commentateur récent (anonyme) me reproche de dire du mal des gens qui s'efforcent de "rendre le monde un peu plus <span style="text-decoration: underline;">vivable</span>" (ce sont ses mots). D'abord, je ne dis pas du mal des <span style="text-decoration: underline;">personnes</span>, mais je ne supporte plus les <span style="text-decoration: underline;">discours</span> lénifiants et consolateurs qui ne font qu'anesthésier la vigilance. Ensuite, je n'ai rien contre les bonnes intentions et les bonnes volontés, je m'insurge seulement contre l'aveuglement de ceux qui refusent de voir que le monde se rend de jour en jour plus <span style="text-decoration: underline;">invivable</span>, et que ce n'est pas le "bon cœur" des populations qui le sauvera (vous savez, le vieux refrain : « Si tous les gars du monde devenaient de bons copains et marchaient la main dans la main, le bonheur serait pour demain »). </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5911421" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/2015264919.JPG" alt="écologie,günther anders,l'obsolescence de l'homme,bombe atomique,hiroshima,nagasaki,fin du monde,éditions fario,fukushima,tchernobyl,svetlana alexievitch,la supplication alexievitch,philosophie" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Hiroshima-Nagasaki : 73 ans après, le désarmement nucléaire est toujours urgent !
tag:lanvert.hautetfort.com,2018-08-04:6070609
2018-08-04T23:27:16+02:00
2018-08-04T23:27:16+02:00
Communiqué commun Réseau "Sortir du nucléaire" / ICAN France / Abolition...
<p class="soustitre" style="text-align: justify;"><strong>Communiqué commun Réseau "Sortir du nucléaire" / ICAN France / Abolition des armes nucléaires-Maison de Vigilance</strong></p><p style="text-align: justify;">Communiqué du 3 août 2018</p><p style="text-align: justify;">Du 6 au 9 août 2018, des jeûnes-actions pour exiger le désarmement nucléaire sont organisés dans plusieurs villes de France (Paris, Dijon, Tours, Narbonne, Mont Saint-Michel, Cherbourg et Brest) et dans cinq autres pays (Allemagne, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni et Togo). Les participants se réuniront en solidarité avec les victimes des bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki et celles des essais nucléaires. Cette fois-ci, les rassemblements auront une dimension particulière, puisque le Traité d’interdiction des armes nucléaires entrera bientôt en vigueur et que ICAN, Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires, a reçu le prix Nobel de la paix pour son action.</p><p style="text-align: justify;">Alors que le Traité d’interdiction des armes nucléaires (TIAN) a fêté le premier anniversaire de son adoption par l’ONU le 7 juillet dernier, ce texte qui prévoit l’interdiction d’employer, de fabriquer, de stocker et de menacer d’utiliser des armes nucléaires enregistre déjà 59 signatures et 14 pays l’ont ratifié.</p><p style="text-align: justify;">Alors qu’un sondage paru en juillet 2018 montre qu’une large majorité de Français (67 %) est favorable à la ratification du TIAN, la France refuse de jouer le jeu du désarmement et de la démocratie nationale comme internationale. Elle rejette en bloc ce texte, pourtant adopté par 122 États, soit une majorité écrasante des membres des Nations Unies.</p><p style="text-align: justify;">Du 6 au 9 août, les quatre jours d’actions seront l’occasion d’interpeller Emmanuel Macron et de mettre les élus devant leurs responsabilités : troisième plus gros détenteur de stocks d’armes nucléaires derrière la Russie et les États-Unis, la France doit s’engager dans un processus de désarmement international.</p><p style="text-align: justify;">Le Réseau "Sortir du nucléaire" avec ICAN France et Abolition des armes nucléaires-Maison de Vigilance participent à ces rassemblements en solidarité avec les victimes des armes atomiques. Ces associations condamnent les « crimes atomiques » et demandent l’abolition totale des armes nucléaires, qui sont dangereuses, polluantes, onéreuses et antidémocratiques.</p><p style="text-align: justify;">Pour plus d’informations sur les actions prévues du 6 au 9 août, <a class="spip_out" href="http://www.sortirdunucleaire.org/Quatre-jours-d-actions-pour-le-desarmement" target="_blank" rel="noopener noreferrer">cliquez ici</a>.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/public/photos/National-International/Hiroshima-Nagasaki/CAN84_nucleaire_hiroshima_rasee.jpg" alt="CAN84_nucleaire_hiroshima_rasee.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
MCSJuan
http://tramesnomades.hautetfort.com/about.html
Superbe exposition de Tomoko Yoneda, Maison de la culture du Japon.
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2018-05-31:6056177
2018-05-31T23:57:00+02:00
2018-05-31T23:57:00+02:00
Pour cette exposition, j’ai revisité les lieux où Camus a...
<p><span style="font-size: 12pt;"><img id="media-6158204" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/3093607443.jpg" alt="tomoko yoneda,albert camus,dialogue avec albert camus,photographie,japon,ni victimes ni bourreaux,combat,idéologie,algérie,hiroshima,peur,silence,yoneda,camus" /></span></p><p> </p><p><span style="font-size: 12pt;">Pour cette exposition, j’ai revisité les lieux où Camus a vécu, ainsi que les endroits et les événements historiques qui l’ont inspiré, dialoguant avec les habitants de l'Algérie et de la France chères à l'écrivain pour mieux explorer en images la question de l’amour universel et radieux. Je me suis efforcée d’alimenter la réflexion sur la nature humaine, en répondant en photographies aux événements du passé, mais aussi aux ombres qui planent de nouveau sur l’Europe et le Japon.</span> </p><p> Tomoko Yoneda (début de son texte introductif. Suite sur le site de la <strong>Maison de la culture du Japon</strong><strong>,</strong> où on peut lire aussi une présentation de l’artiste, de sa démarche de photographe)… <a href="https://www.mcjp.fr/fr/agenda/tomoko-yoneda">https://www.mcjp.fr/fr/agenda/tomoko-yoneda</a> </p><p> </p><p><img id="media-5824631" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/01/3958356983.jpg" alt="Camus.jpg" />Superbe exposition, achevée le 2 juin. Associer les lieux d’Albert Camus, en Algérie et en France, en les reliant, à travers une démarche très consciente des questions que pose Camus, de son éthique, c’est une réussite. Les textes qui introduisent l’oeuvre de Tomoko Yoneda sont ceux d’une artiste camusienne lucide, qui veut, par le regard, lutter contre les ombres qu'elle sait menacer nos pays, ceux de Camus, mais aussi le Japon, et d’autres. Elle se réfère à « Ni victimes ni bourreaux ». Ce rappel accentue la force du message, comme la citation qu’elle fait de Camus, sur la révolte, contre ce qui manque, et parfois dans ce qui est, dans le monde. J'apprécie ce lien fait entre Camus et le Japon, lui qui avait été bien seul à protester contre l’horreur de la bombe nucléaire. </p><p>Certaines photographies sont très grandes, d’autres petites (celles-ci associées par deux).</p><p>Présence de la lumière. Soleil d’Alger… </p><p>La mer, bien sûr. Méditerranée, sur les deux rives : Marseille, ainsi. </p><p>La beauté chantée par les mots de Camus, ses repères de joie. Tipaza, aussi.</p><p>La luxuriance du Jardin d’Essai. </p><p>Mais aussi les lieux de vie : la maison du quartier populaire de Belcourt à Alger, l’hôtel de Montmartre où Camus acheva L’Étranger, la maison où il écrivit Le premier homme. </p><p>« <span style="text-decoration: underline;">Dialogue avec Albert Camus </span>», ce titre est bien adapté. Car on sent un intense échange intérieur avec l’oeuvre. On perçoit la conscience en éveil de la photographe, inquiète de la marche du monde, des pièges qui guettent, des totalitarismes toujours à l’affût, contre lesquels Camus dressait sa lucidité et la beauté de l’art, écriture et théâtre. Elle crée de la beauté, mais en choisissant des lieux porteurs et en accompagnant les photographies de textes qui en sont comme un deuxième cadre. Ce qui fait que le regard porté sur les photographies tient compte d’un hors champ conceptuel que l’artiste a disposé volontairement, subtilement. L’ombre est aussi dans le hors champ, les menaces totalitaires, la violence, la mort. Et le « je » de la photographe est dans la création, dans les questions, dans l’écoute de l’oeuvre camusienne, avec le juste recul d’un « je » qui ne se contemple pas mais dit le réel (parfois ce qui est donné à voir n’est pas banalement « beau », mais juste banal de la banalité du quotidien (la maison de Belcourt, l’hôtel de l’écriture). Réel. Le dialogue est aussi entre les temps, des lieux vus actuellement, qui ont appartenu au passé de Camus ou de son père (la bataille de la Marne). Sur le présent d’un lieu se projette la mémoire qu’on a des textes et des questionnements associés. Guerre et guerre (Mémorial des étudiants algériens). La guerre, ce meurtre collectif délégué, thème central chez Camus, même refus chez elle, habitée par l’Histoire.</p><p>Leçon d’esthétique, dans cette exposition. Il faut deux fois cadrer une photographie : cadrer par le regard qui choisit l'angle et structure, cadrer par les mots qui créent un possible hors champ, et qui ne sont pas « commentaire » mais marge offerte à la pensée. Et certaines photographies sont elles-mêmes des marges pour les autres. Comme celle de L’attente, port d’Alger. Une femme, voilée, attend. Derrière des vitres, barrées de fer. Qui est prisonnier? Elle ? (De normes rigoristes qui réduisent sa liberté de femme, et contre lesquelles d’autres femmes luttent? »). Nous ? (De peurs que des signes font naître à juste titre par le sens qu’ils véhiculent ? Ou de peurs excessives qui projettent sur des visages, autres, les ombres lues sur des masques qui cachent les corps ? Ou, comme l'analyse Camus, dans « <span style="text-decoration: underline;">Ni victimes ni bourreaux </span>», la peur de dire, qui crée les silences complices. Les vitres pourraient symboliser le silence, mur invisible, abstrait mais compact). </p><p>Dans le dossier de presse (à lire sur le site) on apprend que photographier en Algérie n'a pas été si facile pour l'artiste, constamment contrôlée, et ne pouvant obtenir d’avoir des échanges avec des étudiants. (Je me demande si c'est son intérêt pour Camus qui a dérangé un pouvoir qui ne le comprend toujours pas et qui a peur de sa liberté, contagieuse… Ou simplement la peur des regards lucides, d'où qu’ils viennent ? Pourtant son objectif était l’empathie. Répondre par l'amour aux défis du monde, morale camusienne aussi.)</p><p><span style="text-decoration: underline;">Son <strong>SITE</strong></span>… <a href="https://www.tomokoyoneda.com">https://www.tomokoyoneda.com</a> </p><p><u>Lire le</u> texte de Camus auquel elle se réfère,<span style="text-decoration: underline;"> « Ni victimes ni bourreaux », 1948, Combat.</span> Texte écrit contre le meurtre justifié idéologiquement au nom d’objectifs « futurs ». Éloge des « médiocres » que nous sommes (Camus s'intègre dans ce « nous », et médiocres que nous devons être, ceux qui n’ont pas la force de supporter l’horreur de tuer). Réflexion sur la peur présente dans le monde, dans la conscience et l'inconscient des humains.</p><p><strong><span style="text-decoration: underline;">CITATIONS</span></strong> (c’est tellement actuel que c’est troublant, la réalité de 2018…) : </p><p>« Le XVIIe siècle a été le siècle des mathématiques, le XVIIIe celui des sciences physiques, et le XIXe celui de la biologie. Notre XXe siècle est le siècle de la peur. » (…) </p><p>« Le long dialogue des hommes vient de s’arrêter. Et, bien entendu, un homme qu’on ne peut pas persuader est un homme qui fait peur. C’est ainsi qu’à côté des gens qui ne parlaient pas parce qu’ils le jugeaient inutile s’étalait et s’étale toujours une immense conspiration du silence, acceptée par ceux qui tremblent et qui se donnent de bonnes raisons pour se cacher à eux-mêmes ce tremblement, et suscitée par ceux qui ont intérêt à le faire. »</p><p>« Depuis août 1944, tout le monde parle chez nous de révolution, et toujours si sincèrement, il n’y a pas de doute là-dessus. Mais la sincérité n’est pas une vertu en soi. Il y a des sincérités si confuses qu’elles sont pires que des mensonges. Il ne s’agit pas pour nous aujourd’hui de parler le langage du cœur, mais seulement de penser clair. » (…) </p><p>« Je puis maintenant conclure. Tout ce qui me parait désirable, en ce moment, c’est qu’au milieu du monde du meurtre, on se décide à réfléchir au meurtre et à choisir. Si cela pouvait se faire, nous nous partagerions alors entre ceux qui acceptent à la rigueur d’être des meurtriers et ceux qui s’y refusent de toutes leurs forces. » </p><p><span style="text-decoration: underline;">Lecture intégrale</span>, "<strong><span style="text-decoration: underline;">Ni victimes ni bourreaux</span></strong>"pdf… <a href="https://inventin.lautre.net/livres/Camus-Ni-victimes-ni-bourreaux.pdf">https://inventin.lautre.net/livres/Camus-Ni-victimes-ni-bourreaux.pdf</a> </p><p><span style="text-decoration: underline;">Camus à Combat</span>, éditoriaux et articles, 44-47… <a href="http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-essais/A-Combat">http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio-essais/A-Combat</a> </p><p><span style="text-decoration: underline;">L’éditorial de Camus après Hiroshima</span>, extrait, suivi de textes de rares intervenants critiques… <a href="http://pm22100.net/docs/pdf/textes/121105_CAMUS_APRES_HIROSHIMA_NAGASAKI.pdf">http://pm22100.net/docs/pdf/textes/121105_CAMUS_APRES_HIROSHIMA_NAGASAKI.pdf</a> </p><p>© Marie-Claude San Juan</p>
lanvert
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Le Prix Nobel de la Paix 2017 a été remis à l'ICAN
tag:lanvert.hautetfort.com,2017-12-10:6007168
2017-12-10T23:36:00+01:00
2017-12-10T23:36:00+01:00
Le Prix Nobel de la Paix 2017 a été remis aujourd'hui à 13h00 en direct de...
<p style="text-align: justify;"><span class="highlight50">Le Prix Nobel de la Paix 2017 a été remis aujourd'hui à 13h00 en direct de l'hôtel de ville d'Oslo. Berit Reiss-Andersen, Présidente du Comité Nobel Norvégien, a remis le prix à Beatrice Fihn, directrice de l’ICAN, pour les <img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://www.norvege-fr.com/images/actualites/Nobel_Peace_2017.jpg" alt="Nobel_Peace_2017.jpg" width="276" height="276" />efforts de l'organisation contre les armes de destruction massive ainsi qu'à Setsuko Thurlow, une survivante d'Hiroshima. </span></p><p style="text-align: justify;"><span class="highlight50">Beatrice Fihn, directrice de l’ICAN, a déclaré que l’attribution du prix Nobel de la paix était "un grand honneur". Dans un communiqué, elle a lancé un appel aux nations pour qu’elles interdisent dès maintenant l’arme atomique : "<span class="highlight25">C’est un moment de grande tension dans le monde, alors que les déclarations enflammées pourraient tous nous conduire très facilement, inexorablement, vers une horreur sans nom. Le spectre d’un conflit nucléaire plane à nouveau largement. S’il y avait un moment pour que les nations déclarent leur opposition sans équivoque aux armes nucléaires, ce moment serait maintenant</span>."</span></p><p style="text-align: justify;">Contrairement à l'usage, les ambassadeurs des puissances nucléaires, hormis la Russie, ne participeront pas à la cérémonie Nobel qui a couronné cette année les efforts contre ces armes de destruction massive, a indiqué jeudi l'Institut Nobel.</p><p style="text-align: justify;">"Ils ont visiblement reçu l'instruction de marquer leurs réserves vis-à-vis de l'ICAN et du traité d'interdiction" des armes nucléaires, a déclaré à l'AFP le directeur de l'Institut Nobel, Olav Njølstad.</p><p style="text-align: justify;"> La Campagne internationale pour l'abolition des armes nucléaires (ICAN), une coalition d'ONG a œuvré en faveur d'un traité historique d'interdiction de l'arme atomique, signé en juillet par 122 pays.</p><p style="text-align: justify;">Sa portée reste essentiellement symbolique car les puissances nucléaires ont toutes refusé d'y adhérer.</p><p style="text-align: justify;">En recevant le prix Nobel de la paix dimanche à Oslo, Setsuko Thurlow a raconté son histoire vécue le 6 août 1945 à Hiroshima pour qu'on ne tolère plus jamais « cette folie »</p><p style="text-align: justify;">« Je n'avais que 13 ans lorsque les États-Unis ont largué la première bombe atomique sur ma ville, Hiroshima. Je me souviens encore vivement de ce matin-là. À 8 h 15, j'ai vu de la fenêtre un éclair blanc bleuté aveuglant. Je me rappelle avoir eu la sensation de flotter dans l'air, relate-t-elle. J'ai repris conscience dans le silence et les ténèbres, je me suis retrouvée coincée par le bâtiment effondré. J'ai commencé à entendre les faibles cris de mes camarades de classe : "Mère, aide-moi. Dieu, aide-moi". »</p><p style="text-align: justify;">Coincée sous des décombres, elle s’en sort grâce à l’aide d’un inconnu. «La ville que j’ai vue était indescriptible. Je n’étais qu’une lycéenne de 13 ans, et je venais de voir ma ville détruite. C’était devenu une ville morte.»</p><p style="text-align: justify;">Un étrange silence pesait sur Hiroshima, le soleil matinal d’une belle journée d’été ayant disparu dans le nuage de poussière qui enveloppait la ville. «Personne ne criait, personne ne courait. Les survivants n’en avaient pas la force physique ou mentale. Tout au plus étaient-ils capables de quémander de l’eau d’une voix à peine audible.»</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.theatlantic.com/assets/media/img/photo/2016/05/hiroshima-before-and-after-the-atom/h22_0273/main_900.jpg?1463072082" alt="main_900.jpg?1463072082" width="638" height="438" /></p><p style="text-align: center;">Le jour d'après.</p>
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Critique de Lumières d'été
tag:mirabelle-cerisier.hautetfort.com,2017-11-04:5996016
2017-11-04T19:40:10+01:00
2017-11-04T19:40:10+01:00
Vers une fiction lumineuse LUMIERES D’ÉTÉ (NATSU NO HIKARI...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-family: georgia,palatino,serif;">Vers une fiction lumineuse</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="font-family: georgia,palatino,serif;">LUMIERES D’ÉTÉ (NATSU NO HIKARI なつ の ひかり) – Jean-Gabriel Périot</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">Pour la diffusion du film en salles, Potemkine a choisi de monter un court-métrage documentaire de Jean-Gabriel Périot en première partie de sa fiction. Choix singulier, et fort intéressant quant au changement de point de vue à l’égard du Japon pour le réalisateur. Au montage radical, saccadé et poignant des photographies de <em>200 000 fantômes</em> succède la balade ensoleillée, plus calme et plus douce de <em>Lumières d'été</em>. Les uns préféreront le prélude, les autres le récit. Plutôt que l'appréciation ou pas de <em>Lumières d’été</em>, le travail à l’œuvre d’une filmographie en mouvement intrigue bien plus.</span></p><p><img src="http://mirabelle-cerisier.hautetfort.com/media/00/00/2340996733.jpg" id="media-5717122" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5717162" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mirabelle-cerisier.hautetfort.com/media/00/00/2074599450.jpg" alt="lumières d'été,jean-gabriel périot,cinéma japonais,hiroshima" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">L’auteure de ces lignes penche plus vers le prélude plutôt que vers la fiction. Car <em>200 000 fantômes</em>, réalisé en 2007, est un travail intense à partir des photographies du Dôme de Genkaku, bâti, détruit, reconstruit, emblématique de la renaissance d'après-guerre pour Hiroshima et le pays entier. Jean-Gabriel Périot, comme pour d'autres de ses créations documentaires, y manie le montage d'archives avec un sens singulier de l'émotion. Le son, combiné à la cadence des images superposées, transforme le déroulé chronologique en une succession de mouvements symphoniques avec leur caractère propre : gentillesse des premières notes, fracas de la catastrophe, silence glacial face à la destruction, magma étouffé suite au choc, éveil des nouveaux sons de la décennie à suivre... Le court-métrage nous plonge tout de suite, avec cette immédiateté paradoxale née d'un montage très sensoriel, auprès de la violence injustifiable de cet événement.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5717163" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mirabelle-cerisier.hautetfort.com/media/01/02/41570274.jpg" alt="lumières d'été,jean-gabriel périot,cinéma japonais,hiroshima" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">La mutation vers le film de récit s'accomplit en douceur. La première séquence de <em>Lumières d'été</em> se concentre sur le long témoignage, face caméra, presque sans contrechamp, d'une rescapée d'Hiroshima. Au montage historique frôlant l'expérimental succède l'entrée dans une parole intime. Une dame très âgée raconte sans interruption le souvenir de cette journée où tout a basculé, alors qu'elle n'était que lycéenne. Le renversement littéral d'une ville paisible. La scène s'impose comme un documentaire au sein du film : de fait, elle assure la jonction entre <em>200 000 fantômes</em> et <em>Lumières d'été</em>, et, à une échelle plus large, entre la partie documentaire de Périot à son entrée dans la fiction. Le raccord, à la fin du récit, sur le personnage principal, casse la dimension documentaire et fait définitivement basculer dans le champ du film.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5717164" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mirabelle-cerisier.hautetfort.com/media/02/02/55957832.png" alt="lumières d'été,jean-gabriel périot,cinéma japonais,hiroshima" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">Un réalisateur japonais vivant depuis longtemps en France, se retrouve à Hiroshima pour, suite à une commande, faire un documentaire sur la catastrophe. Malgré ses origines, Akihiro (Hiroto Ogi) débarque totalement au sein de l'histoire de son pays natif. Sa ballade avec la jeune Michiko (Akane Natsukawa) dans la ville développera sa perception... Le premier long-métrage de Jean-Gabriel Périot dégage un parfum très naïf à l’égard de la culture qu’il se propose de filmer. Le souvenir du cinéma d’Hirokazu Kore-eda et de ses dérives palpite à travers les dernières longues séquences du film – courses joyeuses dans les rues, grillades en famille recomposée, feux d’artifices intimes dans la nuit… A l’instar de <a href="http://mirabelle-cerisier.hautetfort.com/archive/2016/03/05/notre-petite-soeur-5769874.html"><em>Notre Petite Sœur</em></a>, Périot s'engage dans une vision optimiste et très chaleureuse du Japon d'aujourd'hui, voire un poil trop gentillet. La longue nuit où s'engage le réalisateur bougon – et qui va forcément lui redonner le sourire – n'est qu'une suite de séquences joyeuses, sans aspérités pouvant nuancer le tableau. La famille momentanément recomposée au cours de cette soirée donne une image idyllique dont on regrette l'absence de taches d'ombres.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5717166" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mirabelle-cerisier.hautetfort.com/media/02/00/2258744026.png" alt="lumières d'été,jean-gabriel périot,cinéma japonais,hiroshima" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">La vérité sur le personnage de Michiko est d'une évidence éclatante, dès son apparition sur le banc. Fort heureusement, le cinéaste ne se perd pas dans un suspense inutile ; au contraire il joue avec la réalité du fantôme, la sous-entend par allusions permanentes, par comportements anachroniques de la jeune femme, par soudains états de mélancolie. Michiko constitue le fil le plus intriguant du film, et est incarnée par une Akane Natsukawa tour-à-tour rayonnante et profondément triste. Le potentiel du personnage réincarné n'est cependant pas exploité sur la seconde moitié du film – celle-là même qui est noyée par la fête nocturne. La force du fantôme se perd totalement et laisse place à une séparation relativement sans émotion entre l'humain et la chimère.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5717167" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://mirabelle-cerisier.hautetfort.com/media/01/00/1787324603.JPG" alt="lumières d'été,jean-gabriel périot,cinéma japonais,hiroshima" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">Ces quelques défauts et regrets face à <em>Lumières d'été</em> sont probablement lié à l'émotion vive de Périot, qui ne manquât pas d'exprimer son attachement à l'Hiroshima d'aujourd'hui et à ses habitants. Ses souvenirs personnels surgissent, de même que l'identification évidente à ce réalisateur frustré par la capitale française et le milieu du cinéma. Dès lors, la naïveté débordante de la partie fictionnelle, en totale contraste avec l’œuvre photographique plus acerbe et alarmante, trahit une manque de distance émotionnelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino,serif; font-size: 14pt;">La frustration face à cette naïveté simpliste fut néanmoins chassée par le très beau débat qui suivit la projection du film en avant-première. Revenant sur le thème du nucléaire, Périot a rappelé l'horreur gratuite que constituait le geste d'Hiroshima et l'angoisse de voir péricliter de nouveau un tel basculement dans l'annihilation soudaine. Un manifeste anti-nucléaire dont la nécessité ne déméritait pas à être rappelé pour notre présent.</span></p>
lanvert
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Hiroshima, Nagasaki : où en est-on 72 ans après ?
tag:lanvert.hautetfort.com,2017-08-07:5969480
2017-08-07T22:11:00+02:00
2017-08-07T22:11:00+02:00
Communiqué de Greenpeace le 7 août 2017(extraits). L’ONU a...
<p style="text-align: justify;">Communiqué de Greenpeace le 7 août 2017(extraits).</p><div class="meta" style="text-align: justify;"><p><time> <em><br /></em> </time></p><p>L’ONU a adopté le mois dernier un projet de traité visant à bannir les armes nucléaires. Greenpeace se réjouit que les idées qu’elle défend depuis plus de 40 ans aient enfin fait leur chemin dans la communauté internationale. Cependant, elle condamne l’attitude du Japon et des États qui possèdent l’arme nucléaire (dont la France) : en refusant de participer aux négociations, ils ont trahi la mémoire des victimes d’Hiroshima et de Nagasaki et les espoirs des survivants.</p></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;">Septembre 1971. Les États-Unis mènent des essais nucléaires sur l’île d’Amchitka, au large de l’Alaska. Une dizaine de militants pacifistes décident de s’opposer à cette folie nucléaire. Ils affrètent un bateau et se rendent sur place. <a href="https://www.greenpeace.fr/il-y-a-45-ans-demarrait-laventure-greenpeace/">Greenpeace était née</a>.</p><p style="text-align: justify;">Près de 50 ans plus tard, en juillet 2017, les Nations unies adoptent enfin <a href="http://www.lemonde.fr/international/article/2017/07/07/l-onu-adopte-un-traite-bannissant-l-arme-atomique-boude-par-les-etats-nucleaires_5157560_3210.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">un traité visant à bannir les armes nucléaires</a>. Ce <a href="http://www.undocs.org/fr/a/conf.229/2017/L.3/Rev.1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">texte</a> interdit de mettre au point, de tester, de fabriquer, de posséder et d’utiliser des armes nucléaires, mais aussi de menacer d’en faire usage. Il sera ouvert à la ratification des États à partir du 20 septembre.</p><p style="text-align: justify;">(...)</p></section><p style="text-align: justify;"><strong>Boycott des États nucléarisés</strong></p><p style="text-align: justify;">Ce texte « méprise les réalités de l’environnement sécuritaire international », ont<a href="http://www.lemonde.fr/international/article/2017/07/08/un-traite-d-interdiction-des-armes-nucleaires-adopte-a-l-onu_5157788_3210.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> déclaré</a> dans un texte commun les États possédant l’arme atomique, dont la France. Il y a quelques mois, Emmanuel Macron rappelait son<a href="http://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/macron-en-chef-des-armees-bord-du-sous-marin-nucleaire-le-terrible-5111643" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> attachement à la dissuasion nucléaire</a>. Ce jeune président, qui prétend incarner le renouveau de la politique, va à contre-courant de l’histoire et se fait ici le défenseur d’un monde ancien et dépassé.</p><p style="text-align: justify;">Rappelons qu’entre 300 et 450 kilos de plutonium (provenant du combustible usé des centrales françaises) sont<a href="https://www.greenpeace.fr/retraitement-et-plutonium/"> transportés chaque semaine sur les routes de France</a> entre les usines de La Hague et de Marcoule pour y être « retraités », et que seuls quatre à huit kilos de plutonium suffisent pour fabriquer une bombe atomique. Que se passerait-il si ce plutonium tombait entre des mains malintentionnées ? Drôle de conception de la « dissuasion nucléaire » que celle de la France.</p><p style="text-align: justify;">L’adoption de ce traité historique représente cependant une victoire de haute lutte pour les hibakushas (terme japonais désignant les survivants des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki). Il est une reconnaissance de leur témoignage. Et l’écrasante majorité qui a voté en sa faveur (122 pays sur 192) « met au ban » la possession de ces armes et leurs détenteurs.</p><p style="text-align: justify;">Bien entendu, ce traité ne permettra pas à lui seul de faire disparaître du jour au lendemain les armes nucléaires. Cependant, il constitue une avancée historique car il reflète la prise de conscience de la communauté internationale de la nécessité de désarmer.</p><p style="text-align: justify;">En ce triste anniversaire, nous affichons notre solidarité avec les survivant-e-s de ces deux bombardements, avec toutes les autres victimes du nucléaire, de<a href="https://www.greenpeace.fr/il-y-a-30-ans-le-rainbow-warrior-deja-a-la-rescousse-des-populations/"> Rongelap</a> au<a href="https://www.greenpeace.fr/abandonnes-dans-la-poussiere/"> Niger</a> en passant par la<a href="https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/nucleaire/les-victimes-des-essais-nucleaires-en-polynesie-peinent-a-se-faire-indemniser_102683"> Polynésie</a> et l’<a href="http://www.courrierinternational.com/article/2009/06/11/a-reggane-la-vie-s-est-arretee-le-13-fevrier-1960">Algérie</a>, et avec toutes celles et tous ceux qui, dans le monde entier, militent pacifiquement et sans relâche contre le poison du nucléaire sous toutes ses formes. Greenpeace fait campagne pour la fin du nucléaire militaire et civil depuis ses débuts en 1971. Ce traité est une lueur d’espoir qui nous montre que nos combats d’aujourd’hui peuvent devenir les normes internationales de demain.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2017/08/GP01PBP_PressMedia-780x519.jpg" alt="GP01PBP_PressMedia-780x519.jpg" width="552" height="367" /></p><p style="text-align: center;">Dans le port de Cherbourg, Greenpeace manifeste contre le transport de 1,8 tonne de plutonium vers le Japon. Mars 2009. <br />© Greenpeace / Pierre Gleizes</p>
Prieto
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Angelus de ce dimanche 9 août 2015
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-08-09:5668435
2015-08-09T14:19:00+02:00
2015-08-09T14:19:00+02:00
Le Pape François est revenu sur l’Évangile de ce dimanche, où « Jésus...
<p style="text-align: center;"><iframe width="420" height="236" src="https://www.youtube.com/embed/gQmLFmdmRWQ" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Pape François est revenu sur l’Évangile de ce dimanche, où « Jésus part de l'expérience de la faim et du signe du pain pour se révéler Lui-même et inviter à croire en Lui ». « Cela nous surprend et nous fait réfléchir cette parole du Seigneur » constate le Pape, citant l’Évangile de Jean : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire, et moi, je le ressusciterai au dernier jour. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Pape explique que cette parole nous « introduit dans la dynamique de la foi qui une relation entre la personne humaine et la personne de Jésus. » Il souligne aussi qu'il ne suffit pas « de rencontrer Jésus pour croire en Lui, de lire la Bible, l’Évangile, il ne suffit pas non plus d’assister à un miracle ». Et de constater que « tant de personnes ont été au contact étroit avec Jésus et ne l'ont pas cru, au contraire, ils l'ont méprisé et condamné ». Une seule explication est possible : « Leur cœur était fermé à l'action de l'Esprit de Dieu ». Et « c'est à nous d'ouvrir notre cœur ou à le fermer ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« La foi, qui est comme une semence au plus profond du cœur, éclot quand nous nous laissons "attirer" par le Père vers Jésus ». Une fois reçu « ce don, ce cadeau », nous pouvons comprendre le sens du « Pain de vie » que Jésus nous donne. « En Jésus, dans sa "chair", c’est-à-dire dans son humanité concrète, est présent tout l'amour de Dieu qui est l'Esprit Saint. Qui se laisse attirer par cet amour va vers Jésus avec foi, et reçoit par Lui la vie éternelle ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">La Vierge de Nazareth a vécu cette expérience de manière exemplaire. Et le Pape François a invité les fidèles à apprendre de Marie la joie et la gratitude pour le don de la foi, un don qui n'est pas privé mais qui doit être partagé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a href="http://fr.radiovaticana.va/news/2015/08/09/le_pape_pr%C3%A9occup%C3%A9_par_la_violence_accrue_au_salvador/1164006" target="_blank"><span style="color: #008080;">Radio Vatican</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Hiroshima et de Nagasaki</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Prier et s’engager pour la paix, pour diffuser dans le monde une éthique de fraternité et un climat de vivre ensemble serein entre les peuples. » C’est l’invitation lancée par le Pape François après la prière de l'Angelus, à l’occasion des soixante-dix ans des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, les 6 et 9 août 1945. Il a souhaité que « de chaque terre, se lève une unique voix : non à la guerre et à la violence, et oui au dialogue et à la paix ! ». « Avec la guerre, on perd toujours ! L’unique moyen de gagner une guerre c’est de ne pas la faire ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Ce tragique événement suscite encore horreur et répulsion » a déclaré le Pape, revenant sur la tragédie vécue par les deux villes japonaises à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ce bombardement « est devenu le symbole du pouvoir destructeur démesuré de l’homme quand il fait mauvais usage des progrès de la science et de la technique, et constitue un appel pérenne à l’humanité afin qu’elle répudie pour toujours la guerre et bannisse les armes nucléaires et toute arme de destruction massive ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a href="http://fr.radiovaticana.va/news/2015/08/09/ang%C3%A9lus__appel_du_pape_pour_le_bannissement_des_armes_nucl%C3%A9aires/1164008" target="_blank"><span style="color: #008080;">Radio Vatican</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Le Salvador</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Pape François a ensuite exprimé sa « vive préoccupation » concernant le Salvador, « où les problèmes dont souffre la population à cause de la sécheresse, de la crise économique, des inégalités sociales criantes et de la violence grandissante, se sont aggravés ces derniers temps ». Le Pape encourage ainsi les Salvadoriens « à persévérer unis dans l’espérance » et les exhorte afin que « sur la terre du bienheureux Oscar Romero refleurissent la justice et la paix ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Cela fait plusieurs jours que les habitants du Salvador n’osent plus prendre les transports en commun. Les marras, ces groupes criminels à l’œuvre en Amérique latine qui ont la mainmise sur le pays, y sèment la terreur. Les guerres de territoire entre les gangs embrasent le pays qui est devenu un des plus violents d’Amérique centrale. Le record des homicides depuis la fin de la guerre civile en 1992 vient d’être battu : 635 en seulement un mois, soit une moyenne de 20 morts par jour ; Le taux des victimes est actuellement de 61 personnes pour 100 000 habitants : chauffeurs, policiers, soldats, travailleurs... personne n’est à l’abri. L’Église locale a multiplié les appels à la prière et à l’arrêt des violences.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a href="http://fr.radiovaticana.va/news/2015/08/09/le_pape_pr%C3%A9occup%C3%A9_par_la_violence_accrue_au_salvador/1164006" target="_blank"><span style="color: #008080;">Radio Vatican</span></a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>Texte intégral traduit en français à venir sur le Zenit.org.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="font-size: small;">Texte intégral original en italien sur le</span><span style="font-size: small;"><span style="color: #008080;"> <a href="http://w2.vatican.va/content/francesco/it/angelus/2015/documents/papa-francesco_angelus_20150809.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">site internet du Vatican</span></a></span>.</span></span></p>
fredlautre
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PETIT GARÇON
tag:lantidote.hautetfort.com,2015-08-06:5667042
2015-08-06T09:00:00+02:00
2015-08-06T09:00:00+02:00
PETIT GARÇON ("little boy", né un 6 août, quelque part au Japon ; un bébé...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;">PETIT GARÇON ("little boy", né un 6 août, quelque part au Japon ; un bébé magnifique de trois mètres pesant quatre tonnes quatre)</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5118115" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/1286403044.jpg" alt="BOMBE LITTLE BOY.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;">PAUL WARFIELD TIBBETS, Jr., l'accoucheur</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5118119" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/3114096715.JPG" alt="BOMBE PAUL TIBBETS.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;">ENOLA GAY, le berceau</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5118125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/2093892318.jpg" alt="BOMBE ENOLA GAY.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;">On arrose la naissance. C'est la fête.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: large;">Champagne !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5118128" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/02/1327658240.jpg" alt="BOMBE CLOUD.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
lanvert
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Il ya 70 ans, Hiroshima et Nagasaki
tag:lanvert.hautetfort.com,2015-08-04:5666571
2015-08-04T23:08:00+02:00
2015-08-04T23:08:00+02:00
Pour commémorer les 70 ans des bombardements atomiques de Hiroshima et...
<p style="text-align: justify;">Pour commémorer les 70 ans des bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki, des actions auront lieu dans plusieurs villes entre les 6 et 9 août à l’appel du Réseau "Sortir du nucléaire". Ces actions ont pour objectif d’exiger le désarmement nucléaire et de rappeler que la France bloque tout processus de désarmement international alors même que l’arme nucléaire continue de faire des victimes.</p><p style="text-align: justify;">Il y a 70 ans, le monde entrait dans l’ère atomique, avec l’explosion des deux bombes nucléaires larguées sur les villes japonaises de Hiroshima et Nagasaki causant le décès direct de 200 000 personnes, contaminant l’environnement par la radioactivité pour des décennies et provoquant des maladies mortelles pour les survivants et à leurs enfants…</p><p style="text-align: justify;">70 ans et plus de 2000 essais nucléaires plus tard, ayant délivré dans l’atmosphère des quantités invraisemblables de radioéléments, neuf pays détiennent toujours la bombe atomique et malgré la mise en place du Traité de Non-Prolifération nucléaire en 1968, ils cherchent encore à moderniser leur arsenal. Tel est le cas de la France, qui consacre chaque année environ quatre milliards d’euros au maintien de son artillerie, mais aussi à concevoir de nouvelles armes, via le programme "Simulation".</p><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>Des victimes non reconnues…</strong></p><p style="text-align: justify;">Entre 1960 et 1996, la France a réalisé 210 essais nucléaires, d’abord en Algérie puis en Polynésie. Aujourd’hui, les territoires sont contaminés, et les personnes exposées (population locale et personnel) ne sont toujours pas reconnues comme victimes et indemnisées comme telles. Le nucléaire militaire, comme le nucléaire civil, pollue au quotidien : déchets radioactifs ingérables, transports secrets et à hauts risques, rejets chimiques et radioactifs qui affectent la santé des populations environnantes.</p><p style="text-align: justify;">Les travailleurs des installations nucléaires militaires en France ne sont pas non plus épargnés : on compte entre 17 et 27 de ces installations sur le territoire, classées secret défense, où ont été répertoriés de nombreux cas de cancers et de leucémies, notamment pour les ouvriers de l’Ile-Longue (Finistère) et du Plateau d’Albion (Vaucluse)<span class="spip_note_ref"> <br /></span></p><p class="spip" style="text-align: justify;">A<strong>ctualité du désarmement</strong></p><p style="text-align: justify;">Actuellement, le désarmement nucléaire se heurte à l’opposition frontale des États nucléaires. Trois conférences internationales ont rassemblé les trois quarts des États en 2013 et 2014 pour exiger un processus de désarmement compte tenu des "conséquences humanitaires" qu’aurait une frappe nucléaire. Le projet actuel de plus de 110 États est de créer un traité d’interdiction de possession d’arme nucléaire. L’Autriche a eu un rôle phare dans cette dynamique, et la France, un rôle d’opposition très agressif…</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.lobelog.com/wp-content/uploads/Hiroshima-620x350.jpg" alt="Hiroshima-620x350.jpg" width="477" height="269" /></p><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>Du 6 au 9 août, des actions aux quatre coins de la France !</strong></p><p style="text-align: justify;">Pour exiger le désarmement de la France et l’abolition des armes nucléaires, nombreux sont ceux qui se mobiliseront, à Paris, mais aussi à Dijon, Saintes, Le Barp (Gironde), Gramat (Lot)… Jeûnes, actions militantes, culturelles et de désobéissance civile... Tous exprimeront à leur manière leur solidarité avec les victimes et leurs refus de l’arme nucléaire.</p><p style="text-align: justify;"><strong> Pour en savoir plus sur les actions organisées :</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Site de la dynamique d’actions :</strong> <a class="spip_url spip_out auto" href="http://www.sortirdunucleaire.org/70-ans-Hiroshima-Nagasaki" rel="nofollow external" target="_blank">http://www.sortirdunucleaire.org/70-ans-Hiroshima-Nagasaki</a></p><p style="text-align: justify;"><strong>Page Facebook :</strong> <a class="spip_url spip_out auto" href="https://www.facebook.com/agissons.contre.le.nucleaire.militaire" rel="nofollow external" target="_blank">https://www.facebook.com/agissons.contre.le.nucleaire.militaire</a></p><p style="text-align: justify;"><strong>Liste des actions : </strong> <a class="spip_out" href="http://www..sortirdunucleaire.org/Agenda?datetmp=2015-08-01&id_mot=209" rel="external" target="_blank">http://www..sortirdunucleaire.org/Agenda?datetmp=2015-08-01&id_mot=209</a></p><p style="text-align: justify;"><strong>Lire le dossier de presse du Jeûne-action international 2015 : </strong> <a class="spip_url spip_out auto" href="http://vigilancehiroshimanagasaki.over-blog.com/2015/08/du-6-au-9-aout-cent-jeuneurs-pour-exiger-le-desarmement-nucleaire.html" rel="nofollow external" target="_blank">http://vigilancehiroshimanagasaki.over-blog.com/2015/08/du-6-au-9-aout-cent-jeuneurs-pour-exiger-le-desarmement-nucleaire.html</a></p>
PP
http://plunkett.hautetfort.com/about.html
1945-2015, Hiroshima et Nagasaki
tag:plunkett.hautetfort.com,2015-07-28:5663747
2015-07-28T06:37:00+02:00
2015-07-28T06:37:00+02:00
6-9 août : jeûne et prière, avec Oeko-Logia...
<p style="text-align: center;"> <img id="media-5111931" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/4108883858.jpg" alt="hiroshima" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #ff0000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">6-9 août : jeûne et prière, avec Oeko-Logia</span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><a href="http://www.oeko-logia.org/"><span style="color: #ff0000;">http://www.oeko-logia.org/</span></a></span></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Hiroshima : retour sur un crime de guerre américain...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2015-07-07:5651734
2015-07-07T12:00:00+02:00
2015-07-07T12:00:00+02:00
Les éditions Tallandier viennent de rééditer dans leur collection de poche...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Tallandier viennent de rééditer dans leur collection de poche Texto le <strong><em>Journal d'Hiroshima - 6 août-30 septembre 1945</em></strong> de <strong>Michihiko Hachiya</strong>, médecin à l'hôpital de cette ville martyre. Un utile retour sur les conséquences tragiques de ce crime de guerre américain resté impuni...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5093314" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/3872518837.jpg" alt="Hiroshima.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12px;">"«<em>6 août 1945. Il était tôt. La matinée était calme, chaude et belle. […] Soudain, un puissant éclair de lumière me fit tressaillir – puis un second.</em> » Ainsi commence le journal du docteur Michihiko Hachiya. Ayant survécu à la déflagration de la première bombe atomique de l’histoire, il se rend immédiatement à l’hôpital, dont il est le directeur. Il découvre une ville dévastée, jonchée de cadavres, d’hommes et de femmes brûlés au dernier degré agonisant lentement au milieu des décombres et observe l’apparition de ces étranges symptômes que personne ne reconnaît, ce mal inconnu qui annonce toujours une fin certaine et douloureuse. Dans une langue à la fois épurée et précise qui, malgré l’horreur, ne perd rien de son élégance et de sa pudeur, il raconte, jour après jour, les deux mois qui suivirent la catastrophe. Témoignage historique incomparable, le Journal d’Hiroshima propose une plongée inédite dans l’enfer que fut cette ville martyre."</span></p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote>
Bruno Chiron
http://www.bla-bla-blog.com/about.html
Gen d'Hiroshima, gens d'Hiroshima
tag:www.bla-bla-blog.com,2014-10-11:5465876
2014-10-11T09:19:00+02:00
2014-10-11T09:19:00+02:00
Gen d'Hiroshima , chef d'œuvre de la bande dessinée, fait partie de ces...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/323680842.jpg" id="media-6287603" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>Gen d'Hiroshima</em>, chef d'œuvre de la bande dessinée, fait partie de ces livres que l'on n'oublie pas. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette série d'une dizaine de tomes, célèbre et adulée au Japon dès sa sortie en 1973, a connu une existence plus tardive en Occident ; cependant, son influence est certaine : Art Spiegelmann, l'auteur de <em>Mauss</em>, bande dessinée majeure sur la Shoah, explique dans la préface de <em>Gens d'Hiroshima</em> toute l'importance de ce manga. Un manga qui, comme son titre l'indique, aborde une autre des grandes tueries de la seconde guerre mondiale : le bombardement nucléaire d'Hiroshima.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le premier tome de cette bande dessinée autobiographique déroule sur plus de 250 pages la survie d'une modeste famille de cette région du Japon, relativement préservée jusqu'en 1945 par les bombardements. Dans ce pays en guerre où la dévotion à l'Empereur et à à la grandeur de la nation, la population souffre mais doute également. La famille de du jeune Gen survit difficilement aux privations et aux obligations martiales, d'autant plus que le père, homme courageux et au caractère bien trempé, s'avère un pacifiste convaincu. La majeure partie de ce premier volume suit les petits et les grands faits de cette famille soudée : un père se battant pour ses idées dans un Japon rigoriste et militariste, une mère enceinte et épuisée par les privations et les enfants - Gen et ses frères et sœurs. Au milieu de la petite histoire, des focus sur la grande histoire – la guerre du Pacifique et les préparatifs des bombardements nucléaires – nous rappellent qu'un terrible drame va se jouer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les vingt dernières pages de ce tome sont proprement hallucinantes. Le lecteur entre au cœur du bombardement nucléaire tel qu'il a été vécu par les victimes. L'auteur, qui a vécu lui-même cet événement (</span><span style="font-size: small;">Keiji Nakazawa, est mort d'un cancer fin 2012),</span><span style="font-size: small;"> dévoile la réalité crue des ravages de l'arme nucléaire, transformant la ville paisible d'Hiroshima en une zone digne des pires films d'horreur. Les dernières pages de ce livre n'assènent aucun message : ils giflent le lecteur en montrant la réalité crue et insoutenable de la bombe A sur des victimes prises au piège.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Terrible chef d'œuvre ! Inoubliable.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><strong>Keiji Nakazawa, <em>Gen d'Hiroshima</em>, Ed. Vertige Graphique, 2003, 274 p.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> <iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x11w3v" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x11w3v_gen-d-hiroshima_shortfilms" target="_blank" rel="noopener">Gen d'hiroshima</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/cinemasian" target="_blank" rel="noopener">cinemasian</a></em></p>
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http://pdf31.hautetfort.com/about.html
Il y a 69 ans, les « libérateurs » atomisaient Hiroshima
tag:pdf31.hautetfort.com,2014-08-08:5424561
2014-08-08T06:10:00+02:00
2014-08-08T06:10:00+02:00
Publié par Guy Jovelin
<p>Publié par Guy Jovelin</p><div class="entry"><div class="ob-section ob-section-html"><p style="text-align: center;"><img style="height: 367px; width: 550px;" src="http://www.abcdetc.com/wp-content/uploads/2010/07/1945-08-06-hiroshima.jpg" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img src="http://lescalier.files.wordpress.com/2011/03/hiroshima.jpg" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><img style="height: 284px; width: 550px;" src="http://nezumi.dumousseau.free.fr/japon/j8/hiro3384.jpg" alt="" /></p></div></div>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
69 ans après Hiroshima, le rêve d'un monde sans arme nucléaire
tag:lanvert.hautetfort.com,2014-08-06:5424022
2014-08-06T20:28:00+02:00
2014-08-06T20:28:00+02:00
Extrait de "Courrier International" "Souvenez-vous." C'est le mot...
<p><span style="font-family: arial black,avant garde;">Extrait de <span style="color: #008080;"><a href="http://www.courrierinternational.com/dessin/2014/08/06/69-ans-apres-hiroshima-le-reve-d-un-monde-sans-arme-nucleaire"><span style="color: #008080;">"Courrier International"</span></a></span></span></p><p style="text-align: justify;">"Souvenez-vous." C'est le mot d'ordre <strong><a href="http://ajw.asahi.com/article/views/editorial/AJ201408060026" target="_blank">choisi par l'éditorial de l'<em>Asahi Shimbun </em></a></strong>ce 6 août 2014, 69 ans après le largage de plusieurs bombes atomiques sur Hiroshima. "Le Japon, seule victime au monde d'attaques nucléaires, ne doit jamais cesser de répéter le mot 'souvenir' au reste de la planète", demande le quotidien japonais. Et de lancer un appel : "Nous devons bannir les armes nucléaires pour des raisons humanitaires. Nous pouvons commencer par interdire l'utilisation préventive de l'arme nucléaire, puis nous pourrons empêcher son utilisation en toutes circonstances, jusqu'à ce qu'elle soit totalement éradiquée."<br /><br />Des dizaines de milliers de personnes se sont réunies mercredi matin à Hiroshima pour commémorer le lâchage de la première bombe atomique de l'Histoire par le bombardier américain Enola Gay, le 6 août 1945. Dans cette ville de l'ouest du Japon, l'attaque a causé la mort de 140 000 personnes, soit en raison de l'explosion, soit par la suite, du fait des radiations. Le bombardement de Nagasaki, le 9 août, avait fait plus de 70 000 morts. Le Japon avait signé sa capitulation le 15 août, mettant un terme à la Seconde guerre mondiale.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.courrierinternational.com/files/imagecache/dessin_656x/2014/08/0608-Dessin.jpg" alt="0608-Dessin.jpg" width="464" height="339" /></p><p style="text-align: center;">Dessin de <a>Stephff</a></p>
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http://pdf31.hautetfort.com/about.html
A ceux qui donnent des leçons...
tag:pdf31.hautetfort.com,2014-08-06:5424016
2014-08-06T20:11:23+02:00
2014-08-06T20:11:23+02:00
Publié par Guy Jovelin Source :...
<p><span>Publié par Guy Jovelin</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://synthesenationale.hautetfort.com/media/00/01/3470996812.jpg" target="_blank"><img id="media-4650070" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://synthesenationale.hautetfort.com/media/00/01/3690698001.jpg" alt="10577052_4532936217081_5211493537895129697_n.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">Source : <a href="http://synthesenationale.hautetfort.com/">http://synthesenationale.hautetfort.com/</a></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
De Hiroshima à la Syrie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-09-17:5168781
2013-09-17T00:05:00+02:00
2013-09-17T00:05:00+02:00
De Hiroshima à la Syrie, le nom de l’ennemi dont Washington n’ose pas...
<div id="post-5349835" class="post"><div class="title"><p style="text-align: center;"><img id="media-4252200" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1120905143.jpg" alt="agent-orange-barrell.jpg" /></p><h2 style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong>De Hiroshima à la Syrie, le nom de l’ennemi dont Washington n’ose pas parler</strong></span></h2><div class="meta" style="text-align: left;"><div class="post-info"><div class="author"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Par <a title="Articles par John Pilger" href="http://www.mondialisation.ca/author/john-pilger"><span style="color: #c0c0c0;">John Pilger</span></a></span></strong></span></div></div></div></div><div class="content"><div class="postThumbnail" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.mondialisation.ca</span></strong></span></div><div id="font-variable-chapo" style="text-align: left;"><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cette fois, c’est la Syrie. La dernière fois c’était l’Irak. Obama a choisi d’accepter l’ensemble du Pentagone issu de l’ère Bush : guerres et crimes de guerre inclus.</span></strong></p></div><div id="font-variable"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Sur mon mur est affiché la première page du <em>Daily Express</em> datée du 5 Septembre 1945 avec les mots : « Ceci est un avertissement au monde entier. » Ainsi commence le témoignage rédigé par Wilfred Burchett depuis Hiroshima. C’était le scoop du siècle. Pour son voyage solitaire et périlleux en défi des autorités d’occupation américaines, Burchett fut cloué au pilori, y compris par ses collègues embarqués. Il avait averti qu’un acte prémédité d’assassinat en masse à une échelle historique venait de marquer le début d’une nouvelle ère de terreur.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A présent, presque chaque jour, les faits lui donnent raison. Le caractère intrinsèquement criminel de la bombe atomique est corroborée par les Archives nationales américaines et les décennies qui ont suivi de militarisme camouflé en démocratie. Le psychodrame Syrien en est une illustration. Et encore une fois, nous sommes pris en otage par la perspective d’un terrorisme dont la nature et l’histoire sont niées y compris par les critiques les plus progressistes. La grande vérité innommable est celle-ci : le plus grand danger pour l’humanité se trouve de l’autre côté de l’Atlantique.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La farce de John Kerry et les pirouettes de Barack Obama sont temporaires. L’accord de paix de la Russie sur les armes chimiques sera, à terme, traité avec le mépris que tous les militaristes réservent à la diplomatie. Avec al-Qaida comptant désormais parmi leurs alliés, et les auteurs du coup d’état armés par les États-Unis fermement aux commandes au Caire, les Etats-Unis ont l’intention d’écraser les derniers états indépendants du Moyen-Orient : d’abord la Syrie, ensuite l’Iran. « <em>Cette opération</em> [en Syrie ] », a déclaré en juin l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Roland Dumas, « <em>remonte à loin. Elle a été préparée , pré-conçue et planifiée.</em> »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Lorsque le public est « psychologiquement marqué », comme le journaliste Jonathan Rugman de la chaîne<em>Channel 4</em> a décrit l’écrasante hostilité du peuple britannique à une attaque contre la Syrie, la suppression de la vérité devient une urgence. Que ce soit Bachar al-Assad ou les « rebelles » qui ont utilisé des gaz dans la banlieue de Damas, il n’en demeure par moins que ce sont bien les États-Unis, et non la Syrie, qui sont les utilisateurs les plus prolifiques au monde de ces armes terribles.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En 1970, le Sénat a rapporté : « <em>Les États-Unis ont déversé sur le Viêt Nam une quantité de produits chimiques toxiques (dioxine) s’élevant à six livres par tête d’habitant.</em> » Ce fut l’opération <em>Hadès</em>, rebaptisée plus tard par un nom plus convivial, Opération <em>Ranch Hand</em> (Ouvrier Agricole) – source de ce que les médecins vietnamiens appellent un « <em>cycle de catastrophes fœtales</em> ». J’ai vu des générations entières d’enfants avec des difformités familières et monstrueuses. John Kerry, dont les propres mains ont été trempées de sang dans cette guerre, s’en souviendra. Je les ai vus en Irak aussi, où les Etats-Unis ont utilisé de l’uranium appauvri et du phosphore blanc, comme l’ont fait les Israéliens à Gaza. Pour eux, aucune “ligne rouge” n’a été tracée par Obama. Pour eux, aucune épreuve de force psychodramatique.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le débat répétitif et stérile pour savoir si “nous” devons “prendre des mesures” contre les dictateurs sélectionnés (c’est-à-dire applaudir à un nouveau massacre aérien par les États-Unis et leurs acolytes) fait partie de notre lavage de cerveau. Richard Falk, professeur émérite de droit international et rapporteur spécial de l’ONU sur la Palestine, décrit cela comme « <em>un écran moralisateur, à sens unique, légal et moral composé d’images positives, de valeurs occidentales et d’innocence soi-disant menacées, pour justifier une campagne de violence politique illimitée</em> » . Cette idée « <em>est si largement acceptée qu’elle est pratiquement inattaquable</em> ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">C’est ça le plus gros mensonge : le produit de ces « progressistes réalistes » des milieux politiques, de l’éducation et des médias anglo-américains qui se considèrent comme les gestionnaires mondiaux des crises plutôt que comme la cause de ces crises. En ôtant à l’humanité l’étude des nations et en la figeant avec un jargon qui sert les intérêts des puissances occidentales, ils désignent les états « voyous », « maléfiques », « en faillite » en vue d’une « intervention humanitaire ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Une attaque contre la Syrie ou l’Iran ou tout autre « démon » américain s’appuierait sur une variante à la mode, la « Responsabilité de Protéger », ou R2P – dont le lutrin-trotter fanatique est l’ancien ministre des Affaires étrangères australien Gareth Evans, co- président d’un “centre global” basé à New York. Evans et ses lobbyistes généreusement financés jouent un rôle de propagande vital pour exhorter la « communauté internationale » à attaquer des pays où « <em>le Conseil de sécurité rejette une proposition ou ne parvient pas à la traiter dans un délai raisonnable</em> ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Evans existe en chair et en os. On peut le voir dans mon documentaire de 1994, « <em>Death of a Nation</em> », qui a révélé l’ampleur du génocide au Timor oriental. L’homme souriant de Canberra lève son verre de champagne pour porter un toast à son homologue indonésien alors qu’ils survolent le Timor oriental dans un avion australien, après avoir signé un traité pour piller le pétrole et le gaz du pays sinistré où le tyran Suharto avait assassiné ou tué par la faim un tiers de la population.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Sous la présidence « molle » d’Obama, le militarisme a augmenté peut-être comme jamais auparavant. Sans la présence d’un seul blindé sur la pelouse de la Maison Blanche, un coup d’Etat militaire a eu lieu à Washington. En 2008, alors que ses fidèles partisans séchaient encore leurs larmes de joie, Obama a accepté la totalité du Pentagone laissé par son prédécesseur, George Bush : guerres et crimes de guerre inclus. Tandis que la Constitution est progressivement remplacée par un état policier, ceux qui ont détruit l’Irak avec choc et l’effroi, qui ont transformé l’Afghanistan en un amas de ruines et la Libye à un cauchemar hobbesien, sont toujours omniprésents dans l’administration américaine. Derrière les façades enrubannées, le nombre d’anciens soldats américains qui se suicident est supérieur à celui des soldats morts sur les champs de bataille. L’année dernière, 6500 anciens combattants se sont suicidés. Sortez encore quelques drapeaux.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’historien Norman Pollack appelle cela le « <em>fascisme progressiste</em> » (liberal-fascism) : « <em>Les marcheurs au pas de l’oie ont été remplacés par une militarisation totale de la culture, apparemment plus anodine. Et à la place du leader grandiloquent, nous avons un réformateur raté joyeusement à l’oeuvre, planifiant les assassinats et arborant en permanence un sourire.</em> » Chaque mardi, l’« humanitaire » Obama supervise personnellement un réseau terroriste mondial de drones qui « <em>écrasent comme des insectes</em> » des êtres humains et leurs proches ainsi que les sauveteurs. (*) Dans les zones de confort de l’Occident, le premier dirigeant noir surgi de la terre de l’esclavage est toujours bien dans sa peau, comme si son existence même constituait une avancée sociale, sans considération pour la trainée de sang qu’il laisse derrière lui. Cet hommage à un symbole a pratiquement détruit le mouvement anti-guerre américain – l’unique succès d’Obama.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En Grande-Bretagne, la politique de distraction par de faux images et de fausses identités politiques n’a pas tout à fait réussi. Une agitation est née, mais les gens de conscience devraient se dépêcher. Les juges à Nuremberg ont été clairs : « <em>Les citoyens ont le devoir d’enfreindre les lois nationales pour prévenir les crimes contre la paix et l’humanité.</em> » Les gens ordinaires de la Syrie, et d’innombrables autres, et même notre amour-propre, ne méritent désormais rien de moins.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">John Pilger</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="http://johnpilger.com"><span style="color: #c0c0c0;">http://johnpilger.com </span></a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Article original :</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ffcc99; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><a href="http://www.globalresearch.ca/from-hiroshima-to-syria-the-enemy-whose-name-we-dare-not-speak/5349207"><span style="color: #ffcc99;">From Hiroshima to Syria, The Enemy Whose Name We Dare Not Speak</span></a><em>, 10 septembre 2013</em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ffcc99; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><em>Traduction par VD pour <a href="http://www.legrandsoir.info/"><span style="color: #ffcc99;">Le Grand Soir</span></a> </em></span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">(*) Explications ici :</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #99cc00;"><strong>David Petraeus aurait commis des crimes beaucoup plus graves en Afghanistan</strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Alors que l’ancien directeur de la CIA, David Petraeus n’en a pas fini avec son affaire extra-conjugale, certains voudraient qu’il réponde à des crimes beaucoup plus graves.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il est prouvé que le général Petraeus, quand il commandait les forces américaines en Afghanistan, a supervisé le bombardement intentionnel de funérailles et de sauveteurs civils avec des drones, ce qui constitue un crime de guerre selon la Cour pénale internationale.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Pendant des années, le Bureau of Investigative Journalism ( TBIJ ) a fait état de l’utilisation de la technique de double frappe – une stratégie utilisée par les terroristes qui implique la frappe d’une cible à plusieurs reprises consécutives et rapprochées afin de maximiser les dégâts – et il n’y a des cas documentés que Petraeus a employé cette tactique en tant que directeur de la CIA .</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En Septembre, les écoles de droit de NYU et Standford ont publié un rapport détaillant la manière dont les double-frappes affectent la population pakistanaise, soulignant que plusieurs professeurs de droit international ont dit que « <em>les frappes intentionnelles sur les sauveteurs peuvent constituer des crimes de guerre</em>. »</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La CIA a utilisé la tactique au Pakistan et en Afghanistan en mai et juin de cette année, et le meurtre d’un travailleur de la Croix-Rouge, au Yémen, (…) est l’exemple même d’une exécution extrajudiciaire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Mais est-ce que Petraeus ira en procès pour avoir employé cette tactique ? Tout comme pour les accusations de torture supervisée par l’administration Bush, il est probable que non.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Néanmoins, le général quatre étoiles à la retraite pourrait se retrouver devant une cour martiale s’il a effectivement entamé une liaison extra-conjugale avec Paula Broadwell alors qu’il était encore en service actif dans l’armée, car l’adultère est formellement interdit en vertu du Code Militaire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">(…)</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><a href="http://www.businessinsider.com/david-petraeus-may-have-committed-much-worse-crimes-in-afghanistan-2012-11" rel="external"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.businessinsider.com/david-petraeus-may-have-committed-much-…</span></a></span></strong></p></div></div></div>
Jean-Pierre WILLEMS
http://willemsconsultants.hautetfort.com/about.html
J'y pense et puis j'oublie
tag:willemsconsultants.hautetfort.com,2013-08-21:5144755
2013-08-21T10:07:00+02:00
2013-08-21T10:07:00+02:00
Les deux évènements majeurs du XXème siècle se sont produits à l'occasion de...
<p style="text-align: justify;">Les deux évènements majeurs du XXème siècle se sont produits à l'occasion de la seconde guerre mondiale : la Shoah et l'utilisation de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Deux évènements totalement nouveaux dans l'histoire de l'humanité. La volonté délibérée de faire disparaître, industriellement, une partie de la population de la planète, et l'utilisation d'une puissance technique dont l'homme ne maîtrise que le déchaînement mais pas les effets. Les générations qui ont été confrontées à ces évènements étaient unanimes pour considérer qu'il y avait un avant et un après, que le monde ne pouvait plus être pensé de la même manière et qu'il avait irrémédiablement basculé.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4219981" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/01/2187962465.JPG" alt="IMG_7316.JPG" width="442" height="294" /></p><p style="text-align: center;">Electricité nucléaire pour les enseignes d'Hiroshima</p><p style="text-align: justify;">Près de 70 ans plus tard, la Shoah demeure présente dans les débats, comme en témoignent, notamment, les lois dites mémorielles ou le fameux point Godwin, atteint lorsqu'il est fait référence à l'holocauste dans un sujet n'ayant aucun rapport à l'occasion d'un débat sur internet.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4220003" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/3582678007.JPG" alt="IMG_7460.JPG" width="383" height="311" /></p><p style="text-align: center;">Manifestation antinucléaire à Hiroshima</p><p style="text-align: justify;">Mais d'Hiroshima que reste-t-il aujourd'hui ? quelles conséquences concrètes tirons nous de l'utilisation de l'arme atomique et de ses ravages ? quand évoquons nous encore Hiroshima ? pas de point Godwin en la matière, puisque le débat sur le nucléaire, en France mais aussi au Japon, semble se résumer en : "Le nucléaire ou la bougie".</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4220008" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/00/1853819113.JPG" alt="IMG_7451.JPG" /></p><p style="text-align: justify;">Il est vrai que pour l'instant, tout va bien. Certes il y a Fukushima où rien n'est réglé depuis deux ans et où l'information s'écoule moins rapidement que les eaux radioactives, mais enfin, le Japon c'est loin, les tremblements de terre encore plus et les tsunamis n'en parlons pas. C'était pas de bol, voilà tout. Mais foi de polytechnicien, la probabilité d'un accident en France est nulle.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4220010" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/00/02/3409067930.JPG" alt="IMG_7405.JPG" width="435" height="174" /></p><p style="text-align: justify;">Et puis de toute façon, tout ça est sous surveillance, dormez tranquille. Hiroshima, j'y pense et puis j'oublie, il paraît que c'est la vie.</p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
JOURNAL DES VOYAGES 29
tag:lantidote.hautetfort.com,2013-08-12:5124466
2013-08-12T09:00:00+02:00
2013-08-12T09:00:00+02:00
Je suis toujours en vacances, mais … Avant de partir, je me...
<p><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Je suis toujours en vacances, mais …</span><span style="color: black; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Avant de partir, je me suis bien avancé dans mon travail, ce qui permet à ce blog de ne pas rester totalement muet : il faut penser à tous les malheureux qui ne partent pas en voyage, et qui ne peuvent pas compter sur « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA; mso-bidi-font-size: 11.0pt;">Une journée à la plage offerte aux enfants défavorisés</span></em><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"> » par le Secours Populaire.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4188332" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/00/3931609099.2.jpg" alt="0 TITRE.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Aujourd'hui, la mer cruelle, la mer dangereuse, la mer « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>toujours recommencée</em></span> ». </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4188330" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/2894877425.jpg" alt="NAUFRAGEURS LABRADOR.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">LES NAUFRAGEURS DU LABRADOR</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">La mer (éternelle, cela va de soi) est un sujet omniprésent dans l'hebdomadaire. La leçon de l'époque ? « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>Je lutte pour ma survie </em></span>».</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4206881" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/4285836245.jpg" alt="CONGRES AGRESSIFS.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">LES "ENNEMIS GROUILLANTS" CONSISTENT EN UNE MEUTE DE CONGRES GOURMANDS ET AGRESSIFS.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Nous sommes à l'abri de ce genre de message, puisque nous avons eu la Première Guerre Mondiale, la Deuxième Guerre Mondiale,</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4188296" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/1336844440.jpg" alt="PIEUVRE MONSTRE.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">les deux Bombes Atomiques (6 août 1945, "Little Boy", tombée sur Hiroshima, depuis le B29 "Enola Gay" piloté par Paul Tibbets, puis, 9 août, "Fat Man", larguée sur Nagasaki du B29 "Bockscar" piloté par le major Charles Sweeney), les camps de la mort, et d'autres réjouissances que je n'ai pas besoin de rappeler ici. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4188297" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/1350101627.jpg" alt="MECHANT REQUIN.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;">LE "MONSTRE" EN QUESTION EST CENSÉ ÊTRE UN REQUIN</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Les catastrophes, à l'époque du <span style="text-decoration: underline;">Journal des Voyages</span>, étaient encore, j'ose le dire, à l'échelle humaine.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4206129" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/1503080071.jpg" alt="PIEUVRE GEANTE.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: black; line-height: 115%; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;">Aujourd'hui, les catastrophes ont suivi l'essor magistral et monstrueux de la technique : elles sont à l'échelle inhumaine.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Front de la Contre-Subversion
http://frontdelacontre-subversion.hautetfort.com/about.html
Hiroshima, 6 août 1945 : figure de la barbarie moderne
tag:frontdelacontre-subversion.hautetfort.com,2013-08-06:5136409
2013-08-06T18:27:00+02:00
2013-08-06T18:27:00+02:00
Il y a 72 ans, les « Alliés », dignes représentant de la « civilisation »...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: large;">Il y a 72 ans, les « Alliés », dignes représentant de la « civilisation » et de la « démocratie » universelle, après avoir percé l'intimité de l'atome pour créer un objet de destruction, lancèrent la première bombe atomique qui tua 60 000 civils en quelques secondes et près de 200 000 autres victimes des effets retardés de la contamination radioactive ...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: large;"> </span><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: large;"><span style="font-family: times new roman,times;"><strong>« Une révolution scientifique »</strong> sous-titrera Le monde :</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5118677" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://frontdelacontre-subversion.hautetfort.com/media/00/01/1449086652.png" alt="hiroshima-une-rc3a9volution-scientifique-le-monde-1945-grand.png" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt;">« Les valeurs du monde libre triomphent de la barbarie »</span></strong></p><p><span style="color: #333333; font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 17px; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; display: inline ! important; float: none; background-color: #ffffff;">A travers de nombreux témoignages de survivants d'Hiroshima jamais traduits en français, vous revivrez toute l'horreur de ces journées des 6, 7, 8 et 9 août 1945, lorsque la ville fut rasée par une bombe atomique. Terrifiant.</span><br /><br /><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/4F1rrB8xw08?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #333333; font-family: times new roman,times,serif; font-size: 14pt; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 17px; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; display: inline ! important; float: none; background-color: #ffffff;">Dans ce court éditorial, Vincent Reynouard démontre tout d'abord que l'atomisation de Hiroshima était contraire à la quatrième convention de La Haye qui codifiait les lois de la guerre sur terre. Il souligne le cynisme proprement diabolique du président américain Truman qui, dans ses mémoires, prétend expliquer pourquoi le lancement de la Bombe sur Hiroshima aurait été légal. Dans une deuxième partie, Vincent Reynouard rappelle que, pendant la guerre, les Américains se prétendaient les défenseurs du droit et de la morale (chrétienne). S'appuyant sur l'oeuvre d'un moraliste éminent, J.-B. Vittrant, il explique pourquoi, contrairement à l'adage trop souvent répété : « On ne fait pas d'omelette sans caser des œufs », l'atomisation de Hiroshima violait gravement la morale chrétienne.</span></p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/eUOI37p3sW4?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-size: large;">Qui sont les criminels de guerres?</span><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5118674" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://frontdelacontre-subversion.hautetfort.com/media/00/02/2895715753.jpg" alt="l-explosion-de-deux-bombes-nucleaires-a-hiroshima-et-nagasaki-mirent-fin-a-la-seconde-guerre-mondiale-en-meme-temps-qu-elles-amenerent-l-humanite-a-un-nouvel-age-celui-du-nucleaire-dr.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> </span></p><p id="p1" style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">A lire : <em><a href="http://frontdelacontre-subversion.hautetfort.com/archive/2013/08/05/le-chemin-de-la-barbarie-jean-fabry-5135966.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le chemin de la barbarie</a></em> (</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Jean Fabry)</span></p>
MILIQUE
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YVES BOMMENEL: ”DOMMAGES COLLATERAUX”
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-07-28:5130610
2013-07-28T17:18:00+02:00
2013-07-28T17:18:00+02:00
YVES BOMMENEL "DOMMAGES COLLATERAUX" ...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/b2IvtZAuhHM" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>YVES BOMMENEL</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong> "DOMMAGES COLLATERAUX"</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>J’ai perdu mes illusions sous la cendre d’Hiroshima,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu le sens de l’humour dans les scories de Buchenwald,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu ma bonne humeur sur les marches du S-21,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu la face devant le siège de Sarajevo,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu la tête place de la Concorde,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu le Nord à Wounded Knee,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu les pédales dans les Aurès,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu mon calme pour Soweto,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu la foi en Argentine,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu connaissance à Guernica,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu mon âme au Ruanda,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu pied en Sibérie,</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>et…</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>J’ai couru à perdre haleine,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> Je me suis perdu en conjectures,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> J’ai perdu complètement mes moyens,</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong> Joué à qui perd gagne, mais c’était peine perdue :</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>L’horreur n’est qu’une perte sèche.</strong></span></p>
Ratatosk
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Die wirklichen Gründe für den amerikanischen Abwurf der Atombomben über Japan
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-10-29:4874817
2012-10-29T00:05:00+01:00
2012-10-29T00:05:00+01:00
Die wirklichen Gründe für den amerikanischen Abwurf der Atombomben über...
<h1 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>Die wirklichen Gründe für den amerikanischen Abwurf der Atombomben über Japan </strong></span></h1><h2 style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Redaktion</span></strong></h2><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Wie allen Amerikanern wurde auch mir beigebracht, dass die USA die Atombomben über Hiroshima und Nagasaki abwarfen, um den Zweiten Weltkrieg zu beenden und sowohl amerikanische wie japanische Menschenleben zu retten.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Aber die meisten führenden amerikanischen Militärs vertraten damals eine andere Auffassung.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;"><img style="margin: 10px; vertical-align: bottom;" src="http://info.kopp-verlag.de/data/image/redaktion/2012-10/Die%20wirklichen%20Grnde%20fr%20den%20amerikanischen%20Abwurf%20der%20Atombomben%20ber%20Japan/shutterstock_22266139.jpg" alt="" width="550" height="326" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Die amerikanische Untersuchungsgruppe <em>Strategic Bombing Survey</em> (<em>USSBS</em>), die im August 1945 von Präsident Truman beauftragt worden war, die Auswirkungen der Luftangriffe auf Japan zu untersuchen, kam in ihrem Bericht vom Juli 1946 zu dem Schluss:</span></strong></p><blockquote><p><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">»Auf der Grundlage einer ausführlichen Untersuchung aller Tatsachen und unter Berücksichtigung der Aussagen der überlebenden beteiligten japanischen Führer, vertritt die Untersuchungsgruppe die Auffassung, Japan hätte auch ohne den Abwurf der Atombomben, mit Sicherheit vor dem 31. Dezember 1945 und aller Wahrscheinlichkeit nach schon vor dem 1. November 1945 kapituliert. [Dies gilt auch dann,] wenn Russland nicht in den Krieg eingetreten und eine Invasion weder geplant noch angedacht worden wäre.« (<a href="http://www.trumanlibrary.org/whistlestop/study_collections/bomb/large/documents/index.php?pagenumber=50&documentdate=1946-07-01&documentid=68&studycollectionid=abomb" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;"><em>United States Strategic Bombing Survey</em>: »Japans’s Struggle to End the War«, 1. Juli 1946, Harry S. Truman Administration, <em>Elsey Papers</em>, S. 50</span></a>) </span></strong></p></blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Der spätere Präsident General Dwight Eisenhower war zum damaligen Zeitpunkt »Oberbefehlshaber der alliierten Streitkräfte« in Nordwesteuropa (»Supreme Commander of Allied Expeditionary Forces«, <em>SHAEF</em>) und für einen Großteil der amerikanischen militärischen Planungen des Zweiten Weltkriegs für Europa und Japan zuständig. Er erklärte damals: »Die Japaner waren zur Kapitulation bereit, und es war unnötig, sie noch mit diesen furchtbaren [Waffen] anzugreifen.« (<em>Newsweek</em>, 11.11.63, »Ike on Ike«.)</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0; font-size: small;">Mehr: <a href="http://info.kopp-verlag.de/drucken.html?id=10318/">http://info.kopp-verlag.de/drucken.html?id=10318/</a> </span></strong></p>
comptines
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LE FIL À RECOUDRE LES ÂMES
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2012-07-08:4747570
2012-07-08T03:32:00+02:00
2012-07-08T03:32:00+02:00
Roman de Jean-Jacques GREIF Éd. L’école des loisirs,...
<p class="MsoNormal"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="FR"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/923971316.gif" target="_blank"><img id="media-3647387" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/01/1737388806.gif" alt="japon,hiroshima,seconde guerre mondiale,racisme,nucleaire" width="130" height="199" /></a></span></strong><span style="font-size: medium;"><span lang="FR">Roman de <strong>Jean-Jacques GREIF</strong></span><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="FR"><br /></span></strong></span><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span lang="FR">Éd. L’école des loisirs, coll. Médium, avril 2012<br />231 pp. – 10,70 €</span></strong></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR">Au lendemain de l’attaque surprise menée par les Japonais contre la flotte américaine stationnée à Pearl Harbour, dans l’archipel d’Hawaï, le 7 décembre 1941, le FBI arrête de très nombreux Japonais-Américains. Puis, le président Franklin Delano Roosevelt décide, par décret, le 18 février 1942, d’éloigner des côtes californienne toute la population d’origine japonaise qui y réside. Ces personnes (au nombre de 110 000 environ), qu’elles soient citoyennes américaines ou non, sont finalement rassemblées, parquées, dans une dizaine de camps répartis à l’intérieur des terres, dans l’Ouest américain. Ce fait historique mal connu est le point de départ de ce formidable roman de Jean-Jacques Greif. </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR">Vu au travers des yeux de Kenichiro un jeune garçon de douze ans qui écrit à son enseignante, depuis le camp où, lui, sa mère et sa petite sœur, sont enfermés. Kenichiro raconte avec des mots simples (bien que dans une langue parfois un peu compliquée pour un enfant de son âge) leur condition de (sur)vie, la plongée forcée dans la culture japonaise (il lui écrit qu’il n’avait jamais vu autant de Japonais), et leur départ pour le Japon… Son père, arrêté tout de suite après Pearl Harbour, a été libéré à condition d’accepter un retour forcé au Japon pour permettre un échange de prisonnier. Là-bas, Kenichiro découvre qu’il est bel et bien américain, par ses habitudes, sa double culture, son japonais hésitant. Sur le chemin de l’école, il rencontre une petite fille, Yukiro, qui se prend d’affection pour lui et tente de l’aider à s’intégrer dans son nouvel environnement. Mais Yuriko doit partir pour rejoindre sa famille à Hiroshima. </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR">Là s’ouvre une seconde partie du roman, terrible, brutale, à la limite du soutenable. Yuriko perd tout dans l’explosion et est gravement blessée par la bombe. </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR">Pourtant, elle et Kenichiro vont encore se croiser… avec tout le romanesque que seule autorise la littérature. Mais également, comme l’histoire qui continue d’unir ces deux pays ravagés par la guerre et qui ont sut faire taire leurs haines. </span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR">Selon la formule consacrée, on ne sort pas indemne d’une telle lecture mais elle est indispensable à qui veut comprendre l’histoire d’une des plus grande folie humaine. Après cette lecture, l’atome n’est plus un mot mais une réalité : celle de Yukiro errant dans les rues dévastées d’Hiroshima, entourée de cadavres et de vivants aux allures de fantômes suppliciés. </span></p><p class="MsoNormal"><em><span lang="FR">Ariane Tapinos (juin 2012)</span></em></p>
MCSJuan
http://tramesnomades.hautetfort.com/about.html
Le Japon, un an après la catastrophe
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2012-03-16:4640556
2012-03-16T23:38:00+01:00
2012-03-16T23:38:00+01:00
La presse mêle les articles sur l’anniversaire de la catastrophe...
<p><img id="media-3491288" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/02/02/2364658507.png" alt="CERISIERS.png" /></p><p><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: medium;"><em>La presse mêle les articles sur l’anniversaire de la catastrophe nucléaire et les pages culturelles d’hommage au Japon, en relation avec le Salon du livre. Cela interfère évidemment : infos et littérature ou mangas, tout se croise. Et même quand les œuvres ne parlent pas de Fukushima directement, ou sont très antérieures, on lit et on évoque malgré soi d’autres sens, comme en déchiffrement d’une trame fatale, de 1945 à aujourd’hui.</em> Ainsi, ce haïku de <span style="text-decoration: underline;">Kobayashi Issa</span>, dit <span style="text-decoration: underline;">Issa</span> (XIXè siècle) :</span> <span style="font-size: x-large;">« En ce monde nous marchons / sur le toit de l’enfer / et regardons les fleurs »</span>. <span style="font-size: medium;">Ou, XXè siècle, celui-ci, de <span style="text-decoration: underline;">Ishihara Yakka</span> :</span> <span style="font-size: x-large;">« La mort en ce printemps / doit jouer / sur les rivages du ciel ». <span style="font-size: medium;">Ou cet autre, de <span style="text-decoration: underline;">Morita Tomoko</span> :</span> « Elle cherche et trouve / les lèvres de la plaie --- / la main de l’homme ».</span></span></p><p><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: medium; text-decoration: underline;">Un blog francophone</span> <span style="font-size: medium;">(mais avec des liens vers la presse japonaise anglophone) fait le point sur le drame nucléaire de Fukushima et ses conséquences, démonte les désinformations :</span> <a href="http://fukushima.over-blog.fr/"><span style="color: #0000ff;">http://fukushima.over-blog.fr/</span></a> </span></p><p><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Articles… « <span style="text-decoration: underline;">Des vies brisées par un mal invisible</span> », le Japon un an après, <em>Le JDD</em>, 11-03-2012 : </span><a href="http://www.lejdd.fr/International/Asie/Actualite/A-Fukushima-entre-destins-brises-et-vies-disloquees-493551/"><span style="color: #0000ff; font-family: Calibri;">http://www.lejdd.fr/International/Asie/Actualite/A-Fukushima-entre-destins-brises-et-vies-disloquees-493551/</span></a><span style="font-family: Calibri; font-size: small;"> (« La vie à Minamisoma ne tient plus qu’à un souffle. Celui du vent qui charrie au loin la poussière radioactive. » Le médecin qui se sacrifie, et les remarques sur les carences du pouvoir, la blogueuse qui perd ses dents, la mère qui apprend que sa fille est gravement atteinte, ceux qui survivent, et s’interrogent…)</span></p><p><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;">Kenzaburô Ôé</span>, prix Nobel de littérature 1994, lutte pour la fin du nucléaire. <em>Le Monde des livres</em>, <span style="text-decoration: underline;">entretien</span>, 16-03-2012, « Sommes-nous un peuple aussi facile à berner ? » : </span><a href="http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/03/15/kenzaburo-oe-sommes-nous-un-peuple-aussi-facile-a-berner_1669357_3260.html"><span style="color: #0000ff; font-family: Calibri;">http://www.lemonde.fr/livres/article/2012/03/15/kenzaburo-oe-sommes-nous-un-peuple-aussi-facile-a-berner_1669357_3260.html</span></a><span style="font-family: Calibri;"> <span style="font-size: small;">(« Car cette crise ne se réduit pas au désastre de Fukushima. Le plus désespérant pour moi est la "conspiration du silence" des compagnies d'électricité, des administrations, du gouvernement et des médias pour cacher les dangers. Depuis mars 2011 ont été dévoilés tant de mensonges - et il y en a probablement d'autres... La révélation de cette complicité des élites pour dissimuler la vérité me bouleverse. Sommes-nous un peuple aussi facile à berner ? »)</span></span></p><p><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Le Japon est l’invité du <em>Salon du livre</em> 2012. <span style="text-decoration: underline;">Littérature</span> et </span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;">C</span><span style="text-decoration: underline;">ulture manga</span>...</span></p><p><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;">Echo... Hiroshima, 1955, 10 ans après la bombe atomique. <span style="text-decoration: underline;">BD</span>, manga, <span style="text-decoration: underline;">Le pays des cerisiers</span>, de <span style="text-decoration: underline;">Fumiyo Kouno</span> : </span><a href="http://www.actuabd.com/Le-Pays-des-cerisiers-Fumiyo-Kouno-Kana"><span style="color: #0000ff; font-family: Calibri;">http://www.actuabd.com/Le-Pays-des-cerisiers-Fumiyo-Kouno-Kana</span></a><span style="font-family: Calibri;"> <span style="font-size: small;">(« Évidemment, un titre vient immédiatemment à l’esprit si l’on pense à manga et à bombe atomique, celui de <em>Gen d’Hiroshima</em>, la série de Keiji Nakazawa actuellement en cours de publication chez Vertige Graphic. Mais là où Nakazawa s’inspirait de sa vie et de celle de sa famille pour nous faire partager l’horreur de la bombe, <strong>Fumiyo Kouno</strong>, une mangaka née en 1964 à Hiroshima même, fait œuvre de fiction. »)</span></span></p>
Le déclinologue
http://dernieregerbe.hautetfort.com/about.html
RAOUL DE WARREN, /LA BÊTE DE L’APOCALYPSE/ : LE DAN BROWN FRANÇAIS DES ANNÉES 50
tag:dernieregerbe.hautetfort.com,2012-02-05:5349835
2012-02-05T10:30:00+01:00
2012-02-05T10:30:00+01:00
...
<p><!-- [if gte mso 9]><xml></style><![endif]--></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: 'Georgia','serif';"><img id="media-4525092" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/02/02/2071623783.jpg" alt="Raoul de Warren, La Bête de l'Apocalypse,l'herne" /> J’ai lu ce roman dans la réédition parue aux éditions de l’Herne en 1978. La couverture empruntée à Goya, le résumé du revers, certains jugements flatteurs faisant de ce livre « le plus grand roman occultiste de la littérature française », et jusqu’au nom de l’auteur, tout m’avait persuadé qu’il devait s’agir d’un roman ésotérique, envoûtant, classieux, explorant les dessous ténébreux de l’Histoire à la lumière d’un grand style capable de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">sorcellerie évocatoire</em>. Ceci ne fait-il pas rêver ? : « Grâce à la Confrérie des Chevaliers de l’Apocalypse, fondée en 1656, l’histoire de l’Occident n’est plus, depuis deux siècles, qu’une chasse acharnée autant que secrète d’une jeune femme qu’il s’agit d’identifier, chaque fois, à la Grande Courtisane de l’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Apocalypse</em> de Saint Jean, et de la mettre à mort rituellement au-dessus du "Grand Abîme" de la baie de Cadix, l’antique Gadès, près des Colonnes d’Hercule, où les anciens situaient la frontière du monde des vivants et des "ténèbres extérieures". [… Dans ce roman], les dernières limites de la provocation sont délibérément dépassées dès le départ, et le récit bascule sans cesse dans cet au-delà de la littérature qu’est la face noire de ce monde et de sa réalité immédiate : prendre connaissance de ce livre revient à glisser hypnotiquement dans les espaces intérieurs du Royaume des Ténèbres ». Hélas, cette présentation éditoriale est outrageusement mensongère, et on se demande si l’auteur de ces lignes publicitaires est un halluciné ou un escroc. L’éditeur n’ayant, par ailleurs, même pas poussé le sérieux jusqu’à signaler que ce livre était une réédition (son originale est de 1956, chez Robert Laffont), on penche plutôt pour la seconde hypothèse…</span><br /> <span style="font-size: small; font-family: 'Georgia','serif';">L’intrigue de ce roman est tellement complexe qu’elle décourage le résumé. Elle se passe dans l’été 1945. En gros, trois jeunes gens cherchent à comprendre ce qui s’est passé trois ans plus tôt à bord d’un navire qui a été arraisonné par un sous-marin allemand. Ils vont de surprise en surprise, et se rendent compte que ce qui n’était au départ qu’une énigme étrangère à eux, à laquelle ils s’intéressaient par désœuvrement et sympathie pour les victimes, les touche de près, au point qu’on en vient à se demander (et eux-mêmes se le demandent aussi !) non seulement s’ils n’étaient pas à bord du navire fatal, mais s’ils sont les victimes ou bien les coupables !! Le personnage-clef de cette trame obscure est un certain Robert Noir, à la fois chef de secte, cinéaste et espion, en qui le lecteur est amené à voir successivement un malade, un savant fou, un assassin, un héros de la Résistance, un manipulateur, et à nouveau un fou, tout en l’ayant entre temps identifié à l’enquêteur principal lui-même (!!) puis au valet-de-chambre de celui-ci. Tout celà est totalement abracadabrantesque, et on n’y croit pas une seconde.</span><br /> <span style="font-size: small; font-family: 'Georgia','serif';">Le livre empile tellement de données hétérogènes qu’on ne sait pas dans quel genre le placer : c'est tout à la fois un roman historique (tout tourne autour d’un épisode lié au débarquement des alliés en Afrique du Nord, et ça se termine par l’explosion d’Hirochima), un roman fantastique (ça commence comme une histoire de vampire et de possession diabolique, et p. 210-223 on s’oriente vers un cas de dédoublement d’individualité, analogue à <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Dr Jekyll et Mr Hyde</em>, qui se révèlera une fausse piste), un roman policier (toute la seconde moitié est gouvernée par l’élucidation de deux assassinats), un roman ésotérique (il est fortement question d’une société secrète qui commet plusieurs meurtres rituels, décodables par l’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Apocalypse</em> de Jean de Patmos, et qui cherche par-dessus tout à vaincre la Bête de l’Apocalypse en sacrifiant par crucifixion une femme au visage d’ange et au cœur de démon, identifiée comme la Grande Courtisane), un roman d'espionnage (les personnes à bord du bateau sont en mission secrète pour les alliés), un roman à suspense... Dans la première moitié, l’aspect ésotérique prédomine, puisque les personnages sont fortement préoccupés par le constat qu’à cinq reprises (1656, 1703, 1782, 1805, 1942), un bateau appelé <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Bête de l’Apocalypse</em> a été coulé au large de Cadix, et, semble-t-il, toujours un 21 octobre et à l’instigation d’un dénommé Blake ou Black ou Noir : on toucherait là un de ces phénomènes occultes prouvant que l’Histoire officielle n’est que l’avers d’une mystérieuse histoire secrète tissée de fils fantastiques. Mais ce décryptage de l’Histoire invisible est vite abandonné par les personnages, qui concentrent leur enquête sur les survivants du dernier naufrage. À la fin, on apprend qu’il s’agissait essentiellement d’une histoire d’espionnage, et que l’aspect ésotérique n’était que de la poudre aux yeux : Robert Noir n’avait fondé cette société secrète fantaisiste que pour servir de paravent à sa mission de renseignement, en lançant les curieux sur une fausse piste. Toutefois l’un des personnages se dit convaincu que, à l’inverse, la secte de l’Apocalypse était toute la vie de Robert Noir, dont les activités d’agent double n’ont été qu’un simple moyen d’accomplir ses desseins apocalyptiques (p. 292) ; mais elle-même étant totalement gagnée aux idées fumeuses de la secte, il est naturel qu’elle refuse de croire à la duplicité du gourou <a style="mso-footnote-id: ftn1;" title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1"><span class="MsoFootnoteReference"><span style="font-family: 'Georgia','serif';">[1]</span></span></a>. Cependant, l’annonce du bombardement d’Hirochima, sur quoi se clôt le roman, vient confirmer l’application rigoureuse des symboles de l’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Apocalypse</em> à l’époque contemporaine, donc justifier dans une certaine mesure les délires de la secte.</span><br /> <span style="font-size: small; font-family: 'Georgia','serif';">Mais pour donner à cet épilogue la portée qu’il méritait, il aurait fallu de tout autres moyens littéraires. L’aspect roman historique est nul : aucun souci de reconstituer une époque, aucune considération de la couleur temporelle, à part de très neutres et rares allusions à des déportés et des collaborateurs. À aucun moment on ne vient nous rappeler qu’on vit dans cette époque difficile que furent les lendemains de la Libération. On pourrait transposer l’intrigue cinquante ans avant ou cinquante ans après, il n’y aurait rien à changer (à part la dernière page), juste une vingtaine de mots et de dates à modifier. Ce qui m’a le plus frappé dans ce roman, c’est sa médiocrité littéraire. Il est efficace, en celà qu’on le dévore sans reprendre son souffle (j’avoue que je l’ai avalé en moins de 24 heures, ce qui ne m’arrive que rarement), mais il n’a rien de nourrissant. Il va vite, très vite, ne prend jamais le temps non seulement de donner un minimum de vraisemblance réaliste aux évènements qu’il raconte, mais aussi de planter un décor ou de peindre un personnage. Ceux-ci ne sont donc que des noms, dépourvus de la plus mince substance humaine. C’est du roman-feuilleton trépidant, découpé en courtes séquences où les dialogues prédominent largement. En fin de compte, on est là dans la narration standard du frileur à l’américaine. L’habit ne fait pas le moine, et la particule ne fait pas le styliste. Monsieur de Warren a beau être le descendant de nobles jacobites exilés en France en 1692, et un distingué historien de la noblesse française (et même un spécialiste des prétendants au trône de France), il n’en écrit pas moins comme un plébéien, ou pire : comme un yanqui. Son livre est beaucoup, beaucoup plus proche du <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Code de Vinci</em> de Dan Brown que de l’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Isis</em> de Villiers de l’Isle-Adam…</span><br /> <span style="font-size: small; font-family: 'Georgia','serif';">En plus, il ne respecte même pas cette règle élémentaire du roman policier (<a href="http://www.lejournalinutile.com/we-love-it/lire/polars/article/les-regles-du-roman-policier-de-ss">la règle n°4 de S.S. Van Dine</a>) qui prescrit de ne pas confondre les enquêteurs et les coupables. Pendant de nombreux chapitres, le lecteur suit les pas de Charles de Mordigné et son amie Solange Reynouard, épousant le point-de-vue de ces sympathiques détectives bénévoles qui cherchent à mettre la main sur Robert Noir pour lui faire rendre justice du meurtre sacrificiel de Jacqueline Sérainchamp. Or, aux deux tiers du roman, on apprend que Solange Reynouard n’est autre que Jacqueline Sérainchamp, et que Charles de Mordigné pourrait bien être Robert Noir lui-même !!! <a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a> Les personnages ont un passé pour le moins obscur… y compris à leurs propres yeux, car on apprend seulement alors qu’ils ont vécu des évènements traumatisants qui les ont rendus plus ou moins amnésiques. Dailleurs, ils ne se connaissent pas depuis si longtemps que ça, et n’ont guère de raison de se faire une confiance aussi absolue (en fait, qu’on se rassure, ils sont innocents l’un et l’autre… et même consanguins !). Le lecteur se sent complètement floué par ce revirement de l’intrigue : le narrateur a abusé de sa confiance en le trompant sur ses personnages. Voilà qui montre l’importance cruciale de la notion de point-de-vue dans une narration. Le point-de-vue interne exige une certaine loyauté. Si on veut qu’un personnage fasse des choses à l’insu du lecteur, alors il ne faut pas que ce soit par le biais de ce personnage que le lecteur découvre l’action. Pendant quelques pages, je me suis demandé s’il ne s’agissait pas d’un procédé délibéré. En effet, il y aurait un beau roman fantastique à faire (d’un fantastique très cérébral), où l’identité des personnages serait constamment brouillée : le narrateur ferait exprès de nous donner de fausses informations sur eux ; trois ou quatre fois dans le roman (pour chacun d’eux), on apprendrait que leur identité n’est pas celle qu’on avait crue, afin de créer un vertige et de suggérer un monde où rien n’est certain, pas même la personnalité des candides par qui on découvrirait ce monde. Tout serait inconnaissable, non seulement la réalité mais aussi le sujet percevant… Or ce n’est manifestement pas le dessein de R. de Warren dans <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Bête de l’Apocalypse</em>, et cette façon de trahir le lecteur, en minant la confiance qu’il accordait aux héros, paraît bien la pure maladresse d’un mauvais romancier qui se laisse griser par son goût des renversements de situation.</span><br /> <span style="font-size: small; font-family: 'Georgia','serif';">On se demande dailleurs s’il a écrit son roman à partir d’un plan minutieusement organisé, ou s’il a improvisé sa narration au fur et à mesure. Dans le premier cas, cette interrogation pourrait être flatteuse, car elle prouverait qu’il a néanmoins réussi à suggérer une certaine spontanéité. Mais pour ma part, j’aime les intrigues bien charpentées, qui donnent l’impression d’une construction nécessaire. Ici, on a une suite échevelée de bifurcations ahurissantes, qui laissent pantois… ou hilare. Dans le dernier tiers, les révélations bouleversifiantes, qui apparaissent maintenant non plus à chaque chapitre mais à chaque page, en viennent à faire sourire : non seulement on ne s’en étonne plus, mais on s’en gausse : ah, mais oui, ce pourrait être lui, le coupable ! ou elle ! ou non, cette autre, si innocente ! et pourquoi pas celui-ci, sur qui ne pèse aucun soupçon, ce qui est tellement suspect ! « Les dernières limites de la provocation sont délibérément franchies », vantait l’éditeur : oui, les limites de la bienveillance du lecteur, bafouées en effet sans scrupule. Mais cet outrage se retourne contre l’auteur, car chaque nouveau rebondissement n’est plus accueilli que par un « Ben voyons ! » goguenard. Dans la séquence finale, les principaux protagonistes sont réunis, et vont tour à tour donner leur version de l’affaire, et leur identification du coupable principal : chaque version apporte des compléments décisifs, mais réfute l’axe directeur de la précédente. J’aime cette façon de relire l’ensemble d’une intrigue à la lumière d’un projecteur particulier, qui renouvelle entièrement le sens qu’on avait cru lui attribuer jusque-là. L’inconvénient est qu'au lieu de produire un effet cumulatif, ces versions s’annulent les unes les autres, si bien que la dernière ne paraît pas définitivement supérieure aux précédentes. En outre, chaque épisode de l’intrigue semble rétrospectivement avoir été placé pour justifier l’une des lectures finales, de telle sorte qu’aucune ne donne une explication absolument satisfaisante de tout ce qui précède. Ainsi, on saisit mal pourquoi Solange Reynouard, ou plutôt Jacqueline Sérainchamp, a pu être mise à la porte par le Pr François Gordon quand elle est venue le voir, et côtoyer longuement Victor Griffard alias Robert Noir, alors que tous deux, grands maîtres successifs des Chevaliers de l’Apocalypse, avaient intérêt à la capturer pour la re-sacrifier, puisque le premier crime expiatoire avait échoué. N’accordant aucun intérêt à ses personnages, l’auteur ne s’est même pas soucié de leur faire tirer, à la fin, un bilan humain de leurs aventures : du coup, le lecteur n’est pas incité à se sentir soulagé que les "bons" paraissent innocents : est-il vraiment certain que le traître soit Robert Noir ? L’hypothèse de la culpabilité de Jacqueline Sérainchamp, ou celle de Monique Le Gall, si séduisantes pendant deux pages, sont-elles vraiment insoutenables ? et Philippe Lormel, après tout, qu’est-ce qui empêcherait de lever à son tour un voile sur son passé et de révéler qu’il a menti, qu’il était le traître à bord de <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La Bête de l’Apocalypse </em>(de mèche avec Patrick Morgan, l’agent de liaison qui apparaît à la fin), ou qu’il est Robert Noir, ou que sais-je encore ? Quand un auteur viole toute les règles de la vraisemblance, les bornes qu’il pose cessent elles-mêmes d’être crédibles : tout devient possible aux yeux du lecteur, y compris ce que la narration a défini comme impossible, puisque celle-ci s’est insolemment auto-démentie à plusieurs reprises. Il n’y a pas de limite au tout-et-n’importe-quoi : un dernier chapitre nous eût-il appris que Robert Noir était en fait l’inspecteur de police et son adjoint dans la secte le juge d’instruction, ou que l’assassiné de la rue Noirot était Charles de Mordigné dont son valet Victor aurait ensuite usurpé l’identité, que nous n’en eussions pas été plus surpris que de ce qu’on nous a raconté auparavant. </span><br /> <span style="font-size: small; font-family: 'Georgia','serif';">Le plus grave, finalement, c’est qu’une fois le roman fini, on ne saisit pas quel dessein s’est proposé l’auteur. Il est évident qu’il a une certaine fascination pour les spéculations ésotériques sur l’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Apocalypse</em>, qu’il cite souvent, notamment p. 68-69 où il ne respecte pas le fil du texte, manipulation cavalière dont il a le front de se justifier en note : « Comme dans beaucoup de prophéties, les évènements de l’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Apocalypse</em> sont présentés dans le plus grand désordre. Nous avons essayé de rétablir l’ordre logique ». De fait, tout ce qui est dit à ce sujet dans le roman converge vers le cataclysme d’Hirochima, vu comme la réalisation d’Ap 11, 13 et Ap 16,17-18. Néanmoins, le bref aperçu qu’il nous propose de la confrérie des Chevaliers de l’Apocalypse n’a rien de séduisant : une entreprise criminelle menée par des fous dangereux – en particulier Robert Noir, le traître, Edith de Voirac, la déclassée faible d’esprit, François Gordon, le professeur psychopathe –, capables de tuer sadiquement des innocents au nom de leurs élucubrations prophétiques. Alors ? Qu’est-ce que c’est que cette façon de cautionner historiquement les divagations sur l’<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Apocalypse</em> tout en les discréditant moralement ? L'auteur veut-il sérieusement nous persuader que si sa secte de dingues et de traîtres avait réussi à tuer l'aimable Solange/Jacqueline, ou bien si elle avait mieux identifié la « Grande Courtisane », les États-uniens n'auraient pas lancé une bombe atomique sur Hirochima ? Ou bien plutôt faut-il croire que R. de Warren n’ait cherché rien d’autre qu'à raconter une histoire mouvementée, en se moquant des enjeux qu’il a soulevés d’une façon purement ludique ? Après tout, ces sourires de moquerie que m’inspiraient ces rebondissements abracadabrantesques n’ont-ils pas pu être désirés par l’auteur ? J’en viens à me demander s’il ne s’agirait pas d’<em>une parodie de roman ésotérique</em>, <img id="media-4531663" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://dernieregerbe.hautetfort.com/media/01/01/4060427146.jpg" alt="raoul de warren,la bête de l'apocalypse,le cabinet noir,les belles-lettres" />dans lequel l’auteur ne chercherait qu’à nous amuser, ne prenant pas une seconde au sérieux ni son intrigue, ni ses personnages, ni les visions furieuses de l’aigle de Patmos. Et l'autre grande énigme que pose ce roman est celle-ci : pourquoi les prestigieuses éditions de l'Herne, qui publient très peu de romans et seulement d'un certain niveau (Mircea Eliade, Elizabeth Gaskell, etc), censément remarquables par « l'élégance de la forme », ont-elles inscrit à leur catalogue la série complète des récits de ce qui m'apparaît bien, à en juger par son titre le plus fameux, un médiocre feuilletoniste ? Imagine-t-on Marc Levy aux éditions de Minuit ou Paul-Loup Sulitzer chez José Corti ? Il était mieux à sa place chez Robert Laffont, son premier éditeur. La fascination pour le fantas
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LES OISEAUX DE L'ESPOIR
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2012-01-20T02:51:00+01:00
2012-01-20T02:51:00+01:00
Album de Judith LOSKE Traduit par Julie DUTEIL...
<p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;"><strong><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/01/2920320702.gif" target="_blank"><img id="media-3319247" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/01/3513485317.gif" alt="Oiseaux de l'espoir.gif" /></a></span></strong><span style="font-size: small; color: #800000;"><span style="font-size: medium;">Album de <strong>Judith LOSKE</strong></span><br /><strong><span style="color: #cc6600;">Traduit par Julie DUTEIL</span></strong></span><br /><strong>Éd. Minedition, oct. 2011 - 14 € </strong></p><p>C’est l’histoire vraie de Sadako, une petite fille Japonaise. Chose étrange son histoire nous est contée par sa chatte.</p><p>Août 1945, bombardement d’Hiroshima, Sadako a deux ans et demi.</p><p>Dix ans plus tard, elle tombe malade. Hospitalisée, la petite fille réalise en pliage des grues de papier espérant ainsi recouvrer la santé, car au Japon les grues sont un symbole de longévité. Elles sont ensuite devenues aussi un symbole de paix.</p><p>Dans cet album priorité est donnée à l’illustration pleine page, d’un extrême raffinement dans les détails. Les couleurs sourdes et nuancées évoquent les estampes traditionnelles. Cependant, ne vous méprenez pas, le texte épuré traduit avec force au travers de la destinée de Sadako un fait historique avec toutes ses conséquences humaines et morales.</p><p>Les deux dernières doubles pages de l’album précisent le contexte temporel et culturel du récit.</p><p>Un livre d’une grande élégance et d’une grande pudeur qui permettra aux plus grands de réfléchir aux réalités du monde. Une valeur sûre à conserver précieusement dans sa bibliothèque.</p><p><em>Josuan (décembre 2011)</em></p><p>PS : L'histoire de Sadako a également donné un très beau roman, <a href="http://www.comptines.fr/spip.php?article665"><em><strong>Les Mille Oiseaux de Sadako</strong></em></a>, d'Eleanor Coerr (réédité chez Milan en septembre 2011) et un albume d'Alain Serres et Claire Franek,<a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/archive/2011/03/13/je-fais-un-oiseau-pour-la-paix-album-de-alain-serres-texte-e.html"><strong><em> Je fais un oiseau pour la paix</em></strong></a> (éd. Rue du monde, 2005).</p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: Cambria; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin;"><br /></span></em></p>
Tosi
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Ce dont il nous faut prendre conscience face à la catastrophe nucléaire actuelle
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2011-05-10T17:05:00+02:00
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font-style: normal;">enfants</span></em> de 1 <em><span style="font-family: Arial; font-style: normal;">mSv</span></em><span> </span>par an à <em><span style="font-family: Arial; font-style: normal;">20</span></em><em></em><em><span style="font-family: Arial; font-style: normal;">mSv</span></em>, mais aussi celle des victimes de Hiroshima puisqu’ils ont provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima après avoir refusé de prendre au sérieux un précédent accident (causé par le tremblement de terre de Niigata en 2007) de la manière dont les dirigeants japonais avaient refusé de prendre au sérieux l’ultimatum de Potsdam en 1945, comme l’affirme le sismologue Katsuhiko Ishibashi.<span> </span></span></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR">Il nous faut également remarquer que toutes ces victimes veulent et exigent que nous réussissions à bloquer le triomphe apparemment interminable des auteurs de l’irradiation des populations et, ce faisant, à interrompre le « progrès en tant que catastrophe (<em>Fortschritt als Katastrophe</em>) » en tirant le frein d’urgence, puisque nous voyageons tous dans le train que nous appelons l’histoire.<span> </span></span></p>
Littérature de partout
http://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.html
Erich Fried, Zukunft? / Avenir ? (traduction Chantal Tanet et Michael Hohmann)
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2011-03-21:3152989
2011-03-21T09:00:00+01:00
2011-03-21T09:00:00+01:00
Zukunft? In Hiroshima und Nagasaki schmolz der...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="color: #0000ff;"><strong><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Zukunft?</span></em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 70.9pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Garamond;" lang="DE">In Hiroshima und Nagasaki schmolz der </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 70.9pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Straßenstaub stellenweise zu einer glasigen Masse</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Die Sonne ist die Sonne</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Der Baum ist ein Baum</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Der Staub ist Staub</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Ich bin ich du bist du</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Die Sonne wird Sonne sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Der Baum wird Asche sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Der Staub wird Glas sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Ich und du werden Staub sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Die Sonne bleibt die Sonne</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Der Baum darf nicht Asche sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Der Staub soll nicht Glas sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Ich will nicht Staub sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE"> </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Du willst nicht Staub sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Wir wollen nicht Staub sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Sie wollen nicht Staub sein</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;" lang="DE">Aber was tun wir alle?</span></em></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2955782" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/00/1031116395.jpg" alt="erich fried,chantal tanet,hiroshima,nagasaki,nucléaire" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 16pt; line-height: 115%; font-family: Garamond; color: #3366ff;">Avenir ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16pt; line-height: 115%; font-family: Garamond; color: blue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 35.4pt; text-align: justify; text-indent: 35.4pt; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">À Hiroshima et Nagasaki la poussière des rues </span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt 35.4pt; text-align: justify; text-indent: 35.4pt; line-height: normal;"><em><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">a fondu par endroits en une masse informe</span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: 150%;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 150%; font-family: Garamond;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Le soleil est le soleil</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">L’arbre est un arbre</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">La poussière est poussière</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Je suis moi tu es toi</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Le soleil sera soleil</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">L’arbre sera cendre</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">La poussière sera verre</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Moi et toi serons poussière</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Le soleil reste le soleil</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">L’arbre n’a pas le droit d’être cendre</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">La poussière ne doit pas être verre</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Je ne veux pas être poussière</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Tu ne veux pas être poussière</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Nous ne voulons pas être poussière</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Ils ne veulent pas être poussière</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 0.0001pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;">Mais que faisons-nous tous ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: blue;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: Garamond; color: blue; font-weight: normal;">Erich Fried, <em>Zukunft?,</em> extrait de </span></strong><em><strong><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: Garamond; color: blue;">Es ist was es ist,</span></strong></em><strong><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: Garamond; color: blue; font-weight: normal;"> Berlin, Verlag Klaus Wagenbach, 1983 ; rééd., 2005, page 63. </span></strong><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: Garamond; color: blue;">Traduction inédite de Chantal Tanet et Michael Hohmann.</span></p><!--EndFragment--><p> </p>
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Pluie Noire | roman de Masuji Ibuse
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-20:3141612
2011-03-20T06:39:00+01:00
2011-03-20T06:39:00+01:00
Traduit du japonais par Takedo Tamura et Colette Yugué Éd....
<p><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/2837621281.gif" target="_blank"><img id="media-2947287" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/2193539872.gif" alt="pluie noire.gif" width="120" height="198" /></a><span style="color: #000080;">Traduit du japonais par Takedo Tamura et Colette Yugué</span><br /> Éd. Gallimard, coll. Folio<br /> [1966] août 2004, 382 pages - 7,80 €</strong></p><div class="bloc"><p>Au lendemain du bombardement d’Hiroshima, la famille Shizuma – Shigematsu, le père, Shigeko, la mère et Yasuko leur nièce et presque fille adoptive – s’est réfugiée dans le village de Kobatake, à une centaine de kilomètres. Tous trois ont été «atomisés» à des degrés divers, mais cinq ans après la fin de la guerre seul Shigematsu semble avoir développé la «maladie atomique». Yasuko est une belle jeune fille, qui ne parvient pas à se marier tant la défiance est forte vis-à-vis des rescapés.</p><p>Persuadé que la «pluie noire» qui s’est abattue sur l’ouest de la ville n’a pas contaminé sa nièce, Shigematsu entreprend de recopier son «Journal d’un rescapé» où il relate dans les moindres détails les événements dont il fut témoin entre le 5 et le 15 août 1945. Le journal de Shigematsu (ainsi que des extraits de ceux de Yasuko et Shigeko) constitue l’essentiel du livre. Mais cet effort du souvenir ne suffira pas à faire le bonheur de Yasuko… Ce roman remarquable est déstabilisant, tant son auteur pousse loin le parti-pris de la précision documentaire sans jamais prêter à ses protagonistes de pensées anachroniques. Le lecteur est à la fois submergé de détails (la vie quotidienne, les menus en temps de famine, la géographie du désastre, les symptômes des maladies…) et époustouflé par l’ignorance générale dans laquelle sont englués les personnages. Cinq ans après les bombardements, la «maladie atomique» a à peine un nom, quant aux traitements…</p></div><div class="stitre">Écrit véritablement à hauteur d’homme, avec un respect immense pour ses personnages, leur grandeur comme leurs faiblesses, le roman ne fournit nulle analyse historique ou politique, mais comme le dit l’éditeur, il établit <em>«la plus extraordinaire, la plus exacte des relations sur un événement dont l’atrocité devait définitivement modifier les conditions de l’emploi de la force et du recours à la guerre dans le monde»</em>. Pourtant, s’il est profondément pacifiste, c’est moins par la description «technique» de l’horreur atomique, que par ce qu’il nous dit de l’état d’esprit de ses victimes, un mélange de résignation et de courage naïf incroyable. Nulle trace de révolte, de plainte, ni même de critique ouvertement formulée. À peine, ici et là, affleure l’ambiguïté des sentiments: peu avant la capitulation japonaise, Shigematsu ose juste confier à son journal que, peut-être, il faudrait mettre fin à la guerre, mais aussitôt il se reproche de penser en défaitiste, lui qui a pourtant parcouru dix jours durant les ruines d’Hiroshima et les centaines de bûchers où l’on incinéra à ciel ouvert des corps putréfiés avant l’heure…</div><div class="bloc"><p>De cette façon, le livre est bien évidemment une condamnation sans appel de l’arme atomique, mais aussi plus largement un réquisitoire terrible contre la propagande guerrière et un régime autoritaire au point de provoquer l’autocensure des sentiments jusque dans la chair traumatisée des victimes… Indispensable et dérangeant.<strong><span style="text-decoration: underline;"><br /><br />PS</span>:</strong> Bien que publié dans une collection «adulte», l’œuvre de Masuji Ibuse, éditée pour la première fois au Japon en 1966 et constamment rééditée depuis, paraît incontournable dans une bibliographie sur ce sujet. En dépit de ses longueurs descriptives et de l’apparente neutralité avec laquelle sont décrites les souffrances des rescapés, le livre est à conseiller aux lycéens.<em></em></p></div><!-- Portfolio --><div class="signature"><em><br />Corinne Chiaradia <br /></em><span style="color: #ff9900;">(<em>Première publication de l'article: juillet 2005)</em></span></div>
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Gen d’Hiroshima | manga de Keiji Nakazawa
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-20:3151731
2011-03-20T05:30:00+01:00
2011-03-20T05:30:00+01:00
Traduit du japonais par Koshi Miyoshi et Vincent Zouzoulkovski...
<p><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/197576886.gif" target="_blank"><img id="media-2946307" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/02/00/701530580.gif" alt="Gen 1 .10 07gif.gif" width="126" height="174" /></a></strong><strong><span style="color: #333399;">Traduit du japonais par Koshi Miyoshi et Vincent Zouzoulkovski</span><br /> <span style="color: #333399;">Préface d’Art Spiegelman</span></strong><br /><strong>Éd. Vertige Graphique<br /> juin 2003, 266 pages - 15 €</strong></p><div class="bloc"><p>Le récit commence quelques mois avant le largage de la bombe, en avril 1945: Gen est le deuxième garçon d’une famille de cinq enfants. Le Japon est encore en guerre, la population doit se priver de tout afin de participer à l’effort de guerre et la famine commence à sévir à Hiroshima. La famille Nakaoka, parce que le père est un pacifiste convaincu, est rejetée par le voisinage, qualifiée de traîtresse. À l’école, dans la rue, les brimades et les violences se déchaînent contre ce qui est considéré comme une attitude anti-patriotique. <br />À la toute puissance des militaires et au fanatisme, Gen oppose sa débrouillardise digne de celle d’un Gavroche parisien. La famille survit tant bien que mal quand arrive le 6 août 1945…</p></div><div class="stitre">Ouvrage capital tant par son importance (l’ensemble de cette autobiographie compte dix volumes!) que par sa sincérité; sans concessions pour les horreurs entraînées par le bombardement, le récit de Nakazawa est de nature à hanter son lecteur.</div><div class="bloc"><p><em><strong>Gen</strong></em> constitue un témoignage incontournable sur la tragédie d’Hiroshima.</p></div><!-- Portfolio --><div class="signature"><em>Nathalie Ventax</em><em> <br /><span style="color: #ff9900;">(première publication: juillet 2005)</span></em></div>
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Notes de Hiroshima | essai de Kenzaburô Ôé
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-20:3142644
2011-03-20T04:38:00+01:00
2011-03-20T04:38:00+01:00
Traduit du japonais par Dominique Palmé Éd. Gallimard, coll. Arcades...
<p><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/00/3631667931.gif" target="_blank"><img id="media-2947303" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/00/56240589.gif" alt="Notes de Hiroshima.gif" width="120" height="189" /></a></strong><strong><span style="color: #333399;">Traduit du japonais par Dominique Palmé</span><br />Éd. Gallimard, coll. Arcades<br />[1965] septembre 1996, 230 pp. 13,72 €</strong></p><div class="bloc"><p>Prix Nobel de littérature en 1994, Kenzaburô Oé n’est encore qu’un jeune romancier de vingt-huit ans quand il entreprend en 1963 ces <em><strong>Notes de Hiroshima</strong></em>. Promis à une belle carrière (ses premiers écrits, notamment<em> <strong>Gibier d’élevage</strong></em>, ont rencontré le succès), il n’imagine pas alors à quel point ses voyages à Hiroshima seront déterminants pour son avenir et sa façon de concevoir l’écriture, le rôle de l’écrivain, la dignité humaine et la vie tout simplement. Alors qu’aujourd’hui les malheurs, les guerres et les morts se succèdent dans les médias de manière presque «anodine» (sans conséquences sur notre intimité), ce livre fait d’humilité, de compassion et d’immersion de l’écrivain dans le vécu et la parole des victimes est bouleversant.</p></div><div class="stitre">Écrits à l’origine pour un journal japonais, ces reportages sont un précieux témoignage sur la perception des bombardements atomiques et de leurs survivants (les <em>hibakusha</em>) vingt ans après. Sans écrire un documentaire (Ôé assume pleinement sa subjectivité), l’auteur délivre des informations essentielles sur les souffrances physiques et psychologiques endurées par les rescapés. Souffrances qui débutèrent dans le silence: le Code de la presse instauré en 1945 par MacArthur imposait un embargo sur la parole des victimes et jusqu’en 1952 la censure interdit toute évocation des bombardements par l’écrit, l’image ou la parole. Ceci n’étant que l’un des aspects les plus frappants d’une ségrégation (renvoi dans les marges misérables de la société) vécue et assumée dans la honte. L’ironie (?) de cette époque étant que ces mêmes victimes furent très rapidement instrumentalisées par les différents mouvements pour la paix et l’abolition des bombes A et H. Face à l’enlisement des mouvement pacifistes «officiels» et à l’indifférence feinte du gouvernement japonais, Ôé dresse un parallèle cinglant avec les batailles menées au jour le jour, à Hiroshima même, par quelques hommes et femmes d’exception, engagés aux côtés des <em>hibakusha</em> et souvent eux-mêmes irradiés. <br /><br />Cet essai, achevé en 1965, a été réédité en 1995 à l’occasion du cinquantenaire des événements. À cette occasion, Ôé y adjoignit une magnifique préface qui est toujours d’une brûlante actualité. Ce n’est évidemment pas un texte «jeunesse». Il peut néanmoins concerner (interpeller) les adolescents contemporains qui grandissent dans une société où la terreur nucléaire a été étonnamment euphémisée…</div><!-- Portfolio --><div class="signature"><em><br />Corinne Chiaradia</em><em> <br /><strong><span style="color: #ff9900;">(première publication de l'article: juillet 2005)</span></strong></em></div>
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Hiroshima, deux cerisiers et un poisson-lune | album documentaire d'Alain Serres (textes) & Zaü (ill.)
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-20:3141271
2011-03-20T02:30:00+01:00
2011-03-20T02:30:00+01:00
Éd. rue du monde, coll. Histoire d’Histoire avril 2005 - 12,20 € Le...
<div class="stitre"><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/00/489669715.gif" target="_blank"><img id="media-2947225" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/00/726121116.gif" alt="japon,hiroshima,mémoire,survie" width="120" height="163" /></a>Éd. rue du monde, coll. Histoire d’Histoire<br /> avril 2005 - 12,20 €</strong></div><p>Le principe de la collection est simple: un enfant (petit-enfant, neveu…) demande à un parent de lui raconter sa vie et ce récit, personnel, intime, fournit un éclairage sensible sur un événement de la «grande» histoire (qui est résumé en quelques vignettes documentaires, réparties au cours de l’album). Sur ce principe, Alain Serres a imaginé l’histoire de Yoko et de sa tante, Tsukiyo, toutes deux habitantes d’Hiroshima. <br /> Yoko est une jeune fille d’aujourd’hui, curieuse, éprise de vérité, tandis que la vieille Tsukiyo, rescapée du bombardement atomique, semble vivre dans un univers parallèle, dont cerisiers, grues et poissons-lunes gardent l’entrée. Le texte d’Alain Serres peut paraître déroutant, parce qu’il se construit autour du silence et des fables inventées par la vieille femme pour échapper à la laideur du monde. Détournant, inversant presque, le principe de la collection: ici ce n’est pas le témoin qui livre «sa» version de l’histoire, mais l’enfant, très bien informée par l’école, les commémorations… qui assène les «vérités» historiques, cherchant à réveiller la parole de l’aïeule. Mais Tsukiyo se referme comme une huître (<em>«nos belles huîtres d’Hiroshima»</em>) et refuse obstinément de raconter les morts, le sang, les larmes et l’origine de la «prune sèche» qui ronge sa main, soixante ans après…</p><!-- Portfolio --><div class="signature">Sans avoir recours à aucune image d’horreur (dans le texte ni dans l’illustration), cet album tout en pudeur parvient à dépasser ensemble les tabous du silence et les diktats du «devoir de mémoire». C’est suffisamment rare (et pas seulement en littérature jeunesse) pour mériter d’être souligné. Concernant Hiroshima, cela traduit aussi une vérité historique et humaine, il suffit pour s’en persuader de lire cet extrait d’une lettre qu’un médecin d’Hiroshima envoya à Kenzaburo Ôé dans les années 60: <em>«… Jusqu’à leur dernier souffle, les gens de Hiroshima n’ont qu’une envie: se taire. Ils veulent s’approprier leur vie, et leur mort. Il y a en eux le refus d’exhiber leur misère pour les besoins du mouvement antinucléaire ou de luttes politiques de ce genre, le refus d’être considérés en tout, parce qu’ils sont des hibakusha, comme des mendiants»</em> (<em><strong>Notes de Hiroshima</strong></em>, p. 20). Folle ou pas, la vieille tante de Yoko est incapable de «commémorer» le 6 août avec sa nièce, tout au plus peut-elle la guider dans le Parc de la Paix, à la recherche des fleurs de lotus, des camélias blancs et du chant du rossignol…<em> <br /><br />Corinne Chiaradia <br /><span style="color: #ff9900;">(première publication: juillet 2005)</span></em></div>
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Après moi, Hiroshima | roman de Franck Pavloff
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-20:3141532
2011-03-20T01:00:00+01:00
2011-03-20T01:00:00+01:00
Lecture accompagnée par Marianne Jaeglé [Zulma 2002] éd. Gallimard,...
<div class="stitre"><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/00/2772910903.gif" target="_blank"><img id="media-2935677" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/00/00/854947079.gif" alt="Après moi Hiroshima.gif" /></a><strong><span style="color: #333399;">Lecture accompagnée par Marianne Jaeglé</span><br /></strong>[Zulma 2002] <strong>éd. Gallimard, coll. La Bibliothèque Textes & documents</strong><br /><strong>2003, 222 pp. - 5,80 €</strong></div><div class="bloc"><p><em>«Derrière lui, le monde s’enfuit, Allemagne, Québec, Mozambique. Le métro s’arrête-t-il toujours à Belleville? Son dos plie sous le poids de ceux qui ont tissé son histoire avant de disparaître, sa mère, Pazardjik, Maria, Eva. Un legs de mille ans d’âge. Comment s’affranchir de cette mémoire gigogne? Tamiki a fait le choix contraire. Il prend la mémoire à bras le corps pour lui faire rendre gorge. Qui a raison?»</em> (p. 121). Après un premier chapitre décrivant de manière saisissante l’explosion de la bombe vécue par un adolescent japonais, ce roman touffu et labyrinthique est à la fois un polar nerveux, une quête du père et de la vérité, et une réflexion sans concession sur l’instrumentalisation de la mémoire et la ligne de démarcation entre la justice et la vengeance.</p></div><!-- Portfolio --><div class="signature">Publié intitialement chez Zulma, il a été réédité par Gallimard, enrichi d’un accompagnement pédagogique. Balayant plus de quarante ans d’histoire, plusieurs continents et de nombreux personnages, sa complexité de construction le destine à des lecteurs aguerris. <br /><br />Le personnage central (Rudie Pazardjik, héro malgré lui d’une bataille qui le dépasse) découvre peu à peu la véritable personnalité de son père décédé en Allemagne de l’Est, quelques années avant la chute du mur de Berlin. Il se trouve embarqué à son corps défendant dans les activités de ce mystérieux père (Peter Pazardjik, physicien de renom) et ses relations avec Tadashi Tamiki, survivant d’Hiroshima et fondateur d’un réseau «d’Hibakusha» (mot qui désigne au Japon les rescapés des explosions atomiques). Ce réseau, initié sur des principes humanistes, a peu à peu dévié, développant un «bras armé» qui a tout de l’organisation terroriste. Ainsi Tamiki édicte des maximes, d’abord: <em>«Retrouver les disparus, faire vivre leur mémoire, c’est notre devoir»</em>, puis il complète par <em>«La survie des générations à venir dépend de notre volonté à honorer les victimes»</em> et finalement cet «honneur» à rendre aux victimes (d’Hiroshima et de toutes les violences étatiques…) se traduit par un arrêt de mort sans procès pour leurs bourreaux, réels ou supposés… <br /><br />Bien qu’il traite peu du Japon ou des conséquences directes de la bombe, ce roman a sa place dans cette bibliographie car il ouvre la réflexion vers des perspectives à la fois contemporaines et universelles: le droit, la justice, la mémoire. Un regret toutefois: bien que j’en comprenne la nécessité littéraire, je ne peux m’empêcher d’être dérangée par l’emploi du terme <em>hibakusha</em> pour désigner des terroristes...<em> <br /><br />Corinne Chiaradia</em><em> <br /><span style="color: #ff6600;">(première publication: juillet 2005)</span></em></div>
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Je fais un oiseau pour la paix | album d'Alain Serres (texte) & Claire Franek (ill.)
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-18:3141359
2011-03-18T01:05:00+01:00
2011-03-18T01:05:00+01:00
Éd. Rue du monde mai 2005 - 12 € Livre-jeux Pour ceux et celles...
<p><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/00/2528655414.gif" target="_blank"><img id="media-2935442" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/00/4277878185.gif" alt="oiseau pour la paix.gif" /></a></strong></p><p><strong>Éd. Rue du monde<br />mai 2005 - 12 € <br />Livre-jeux</strong></p><div class="bloc"><p>Pour ceux et celles qui ne connaissent pas l’art de l’origami, voilà un livre idéal pour une petite initiation. On apprend au fil des pages à plier, replier, déplier le papier et l’on voit apparaître, c’est assez magique, la voile d’un bateau (facile), une barque, une drôle de grenouille (ça devient intéressant), la gueule d’un crocodile (c’est rigolo!), une fusée, la tête d’un loup, une fleur… Et tout ça, à condition de le faire dans l’ordre indiqué, devient une grue (l’oiseau, pas la machine, sinon ça veut dire que vous vous êtes trompés…) À chaque étape, une petite fille nous raconte les métamorphoses successives de la feuille de papier. En parallèle, des explications très bien faites, dessins à l’appui, organisent le modèle.</p></div><p>Outre que faire des origami est très amusant, faire un oiseau de paix est un moyen assez poétique de participer à son niveau aux commémorations liées à l’explosion de la première bombe atomique sur la ville d’Hiroshima. En effet, une tradition japonaise dit que si l’on parvient à plier 1000 grues de papier, son vœu le plus cher est exaucé. C’est ce que Sadako a fait lorsque, à la suite de l’explosion, elle est tombée malade. Il existe à Hiroshima un Parc pour la Paix où se trouve un monument dédié à Sadako, symbole des enfants victimes de la guerre. Rue du Monde se propose de collecter les oiseaux de paix pour les y envoyer.</p><!-- Portfolio --><div class="cadre_rose"><div class="ps"><strong><span style="text-decoration: underline;">PS</span> :</strong> Avec Nathalie, nous nous sommes complètement prises au jeu et pour ceux qui, comme nous, veulent s’essayer à d’autres modèles, nous vous conseillons: <em> <strong>Initiation à l’origami</strong></em>, de Junko Hirota (éd. Fleurus, juin 2005, 10 €) d’un niveau de difficulté un peu plus élevé mais qui propose de jolis modèles.</div></div><p class="breve"><em>Marie Buraud <br /></em><span style="color: #ff9900;"><em>(Première publication: juillet 2005)</em></span></p>
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Pika, l’éclair d’Hiroshima | album de Toshi Maruki
tag:librairiecomptines.hautetfort.com,2011-03-18:3141401
2011-03-18T00:05:00+01:00
2011-03-18T00:05:00+01:00
Traduit du japonais par Nicole Coulon Adapté par Marie Schuch...
<p><strong><a href="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/02/4175513032.gif" target="_blank"><img id="media-2935488" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://librairiecomptines.hautetfort.com/media/01/02/3106393829.gif" alt="Pika Hiroshima.gif" /></a></strong><strong><span style="color: #333399;">Traduit du japonais par Nicole Coulon</span><br /> <span style="color: #333399;">Adapté par Marie Schuch</span><br /> Première édition Syros, 1984 -</strong><strong> Nouvelle édition revue et corrigée, Actes Sud Junior, mars 2005<br /> 13,50 €</strong></p><div class="bloc"><p>C’est un jour comme les autres à Hiroshima. Un jour de guerre, mais la ville a été jusque-là épargnée par les bombardements américains qui ravagent Tokyo et Osaka. Petite Mi est en train de déjeuner avec ses parents lorsqu’à 8h15 retentit un bruit «<em>strident, assourdissant : PIKA A A A</em>» bientôt suivi d’une «<em>lumière aveuglante, effrayante, violente et blanche</em>». Ce qui suit, c’est l’horreur d’une ville en flammes, d’une mère qui tient contre son sein son enfant mort, des corps qui s’amoncellent sous la pluie noire et épaisse qui se déverse du ciel. C’est aussi, plus tard, la mort du père de Mi et de tous ceux qui n’ayant «<em>ni blessure ni brûlure se réjouissaient de vivre</em>» mais qui mourraient «<em>comme le papa de Mi, sans blessure apparente</em>».</p></div><div class="stitre"><strong> </strong>Cet album, dont le très beau texte est comme un long et déchirant poème, est servi par d’extraordinaires illustrations où se mêlent le rouge du feu, le noir des corps calcinés et le bleu dense des kimonos. Les peintures de Toshi Maruki ont presque quelque chose de naïf et c’est ce qui les rend encore plus parlantes et émouvantes. Un album indispensable pour ce qu’il dit, mais aussi pour la beauté épouvantable des tableaux de son auteur.</div><!-- Portfolio --><div class="signature"><em>Ariane Tapinos</em><em> <br /><span style="color: #ff9900;">(première publication: juillet 2005)</span></em></div>
Atelier des Idées
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65 ANS PLUS TARD
tag:www.rupture-et-metamorphose.org,2010-02-18:2615057
2010-02-18T11:51:00+01:00
2010-02-18T11:51:00+01:00
<p><img src="http://www.rupture-et-metamorphose.org/media/02/02/898953484.jpg" alt="ATT00001.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2286772" /><img src="http://www.rupture-et-metamorphose.org/media/00/00/1330946668.jpg" alt="ATT00003.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2286795" /></p> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: right"> <div style="text-align: right"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img src="http://www.rupture-et-metamorphose.org/media/02/02/42697092.jpg" alt="ATT00004.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2286814" /></div> </div> </div> </div> </div> </div> </div> </div> </div> </div> </div>
Gaëlle Mann
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HIROSHIMA: les photos jamais vues
tag:gaelle.hautetfort.com,2008-05-09:1610313
2008-05-09T19:02:02+02:00
2008-05-09T19:02:02+02:00
C e sont des photos prises au sol, de l'intérieur du désastre....
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://gaelle.hautetfort.com/media/01/00/422448459.jpg"><img src="http://gaelle.hautetfort.com/media/01/00/422448459.jpg" alt="422448459.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-1007525" name="media-1007525" /></a></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <p class="firstLine"><strong><span class="dropcap">C</span>e sont des photos prises au sol, de l'intérieur du désastre. Rien à voir avec la vision abstraite et désincarnée du champignon nucléaire. Ces images montrent l'état de la ville japonaise d'Hiroshima dans les premiers jours qui ont suivi le largage, par l'aviation américaine, de la première bombe atomique, le 6 août 1945, à 8 h 17.</strong></p> <div id="pubOAS_middle" class="banner300"> <center><script type="text/javascript"> //<![CDATA[ if (provenance_elt !=-1) {OAS_AD('x40')} else {OAS_AD('Middle')} //]]> </script>Sidérantes photos de corps flottant dans les eaux. Epouvantables images de visages tordus de souffrance. Clichés de cadavres entassés en pyramide, de corps tétanisés, adultes, vieillards et enfants, soufflés dans l'instant. Il n'y a plus ni homme ni femme. Uniquement des corps calcinés, enchevêtrés sous les gravats, ou allongés en rangs à perte de vue par les premiers sauveteurs et militaires nippons arrivés sur place, déambulant, masqués, entre les travées. On reconnaît simplement les enfants à leur petite taille.</center> </div> <p>La Hoover Institution, à l'université Stanford, en Californie, a rendu publiques <strong>dix photographies exceptionnelles</strong>, <strong>lundi 5 mai</strong>. Elles lui ont été remises, en 1998, par Robert L. Capp, un soldat qui avait participé aux forces américaines d'occupation du Japon à l'issue de la seconde guerre mondiale. <i>"En fouillant une cave près d'Hiroshima</i>, explique Sean Malloy, historien et chercheur à l'Université de Californie, à Merced, <i>Capp est tombé sur des pellicules non développées : parmi elles, il y avait ces photo</i><i>s."</i> <strong>Leur auteur, japonais, est inconnu</strong>.</p> <p>En travaillant sur un livre publié cette année, <i>Atomic Tragedy : Henry L. Stimson and the Decision to Use the Bomb Against Japan</i> (<i>La tragédie nucléaire : Henry Stimson et la décision de lancer la bombe sur le Japon</i>, Cornell University Press), M. Malloy, ancien de l'université Stanford, a été autorisé à voir ces photos. Il a ensuite pu rencontrer la famille Capp, qui lui a permis de divulguer trois photos inédites dans son ouvrage. Robert Capp, décédé entre-temps, avait fait don de la collection, en 1998, au fonds d'archives Hoover, exigeant que ces photos ne soient pas montrées avant 2008.</p> <p>En raison de la censure draconienne imposée par l'occupant américain sur tout ce qui touchait au bombardement d'Hiroshima (puis de Nagasaki, trois jours plus tard), on ignora pendant des mois l'ampleur de la tragédie dont furent victimes des populations essentiellement civiles. Les images prises par les premiers photographes nippons à s'être rendus sur place furent interdites. Les photos trouvées par M. Capp, sans doute d'un amateur, sont un témoignage de l'horreur des premiers jours qui suivirent le bombardement.</p> <p>Ce 6 août 1945, Hiroshima (350 000 habitants) s'apprête à vivre une journée de chaleur moite, écrasante, vrillée par le cri des cigales, du torride été nippon. La bombe larguée par la forteresse volante Enola Gay, qui s'est envolée à l'aube de la ville de Tinan, dans le Pacifique, explose à 580 mètres d'altitude. La ville est rasée à 90 % et 150 000 personnes périssent sur le coup ou après une longue agonie. Aux effets foudroyants fera suite la mort lente provoquée par les radiations. <i>"Rendez-nous notre humanité"</i>, lancera le poète atomisé Sankichi Toge.</p> <p>A part le reportage du journaliste australien William Burchett, <i>"No more Hiroshima"</i>, publié en septembre, on ne sait pratiquement rien, six mois plus tard, de ce qui s'est passé à Hiroshima et à Nagasaki. Avec les conséquences humaines tragiques : comment soigner ces terribles blessures, traitées comme de simples brûlures ? Comment stopper les hémorragies de corps écorchés vifs ? Le seul organisme mis en place par l'occupant fut un centre de recherches sur les effets de la bombe : il ne prodigue aucun soin, mais demande que les morts lui soient confiés pour autopsie...</p> <p><strong>L'horreur des photos pose une nouvelle fois la question : la bombe A était-elle le seul moyen de mettre fin à la guerre du Pacifique ? En 1945, le Japon était à bout de force. A Potsdam, le 26 juillet, les Etats-Unis avaient exigé sa capitulation sans condition, que Tokyo refusa. Mais la décision de larguer ses bombes sur l'Archipel avait déjà été prise, la veille, à Washington. Dans ses <i>Mémoires</i>, le général puis président des Etats-Unis, Dwight Eisenhower, écrit qu'en août 1945 <i>"le Japon était déjà battu, le recours à la bombe était inutile"</i>. A fortiori, la seconde, sur Nagasaki, qui fit 70 000 morts sur le coup. Plus que la capitulation nipponne, il s'agissait de montrer la suprématie américaine à l'URSS, qui avait entre-temps déclaré la guerre au Japon.</strong></p> <p>Depuis la divulgation de ces photos, blogueurs et internautes américains se déchirent sur le sujet. Une phrase revient souvent dans les commentaires : <i>"Les Japs n'ont eu que ce qu'ils méritaient."</i> Sur le site MetaFilter, l'internaute signant "postroad" estime que le Japon <i>"n'ayant aucune intention de capituler, comme le montre le film de Clint Eastwood</i> (Lettres d'Iwo Jima)<i>, aussi horribles soient</i> (ces photos)<i>, ces bombardements ont sauvé de nombreuses vies américaines - et aussi nippones"</i>. Pour d'autres, à l'inverse, <i>"l'Amérique masque ses crimes honteux"</i>.</p> <p>Beaucoup d'internautes se demandent aussi pourquoi ces clichés sortent aujourd'hui. Peu font confiance à la version officielle. Peut-on vraiment croire que M. Capp ait attendu cinquante-trois ans avant de montrer ces images à quiconque ? Pourquoi aurait-t-il exigé dix ans de secret supplémentaire ? M. Malloy n'a pas d'explication : <i>"C'est une supposition, mais Capp se savait proche de la fin de sa vie. Il ne voulait pas être entraîné dans les polémiques que ces photos pouvaient générer</i>. <i>"</i></p> <p><strong>Pourquoi, également, M. Capp aurait apporté ces documents à la Hoover Institution? Celle-ci est perçue comme un centre de recherches néoconservateur extrême. <u>Certains voient une volonté de <i>"pousser"</i> à une intervention américaine contre l'Iran avant que ce pays, disposant de la bombe A, puisse attaquer Israël</u>. A l'inverse, d'autres suggèrent à Hillary Clinton de <i>"bien regarder ces images avant de s'exprimer"</i>. La candidate à l'investiture démocrate à l'élection présidentielle a récemment menacé d<i>'"effacer l'Iran"</i> de la carte s'il attaquait l'Etat juif. L'internaute appelé "oneirodynia" insiste sur <i>"l'effort massif de censure tant de la part des Etats-Unis que de Tokyo après que la bombe eut été larguée. A l'été 1946, la censure américaine au Japon avait grandi au point d'occuper 6 000 personnes"</i>.</strong></p> <p>Evoquant la <i>"culture du secret"</i> qu'ils croient déceler aux Etats-Unis, nombre de commentaires établissent un rapport entre Hiroshima, les bombardements massifs au napalm des populations locales durant la guerre américaine au Vietnam et... les prisons américaines de Guantanamo et d'Abou Ghraib aujourd'hui. D'Hiroshima à l'Irak, un internaute anonyme écrit, sur le site Yahoo!, que <i>"le peuple américain ne s'intéresse jamais qu'à ses propres morts"</i>.</p> <p>Alors que le débat se développe sur Internet, la presse américaine n'a pas encore évoqué la divulgation de ces nouvelles photographies de la tragédie d'Hiroshima. Ni la presse japonaise, du reste.</p> <p><em>(Le Monde - 9 mai 2008)</em></p> </div>
Le Corbeau 78
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Taxi driver
tag:corboland78.hautetfort.com,2007-09-06:1206076
2007-09-06T13:23:53+02:00
2007-09-06T13:23:53+02:00
Une dépêche de l’AFP nous a informés que les 13 000 taxis de New York,...
<span style="font-size: 10pt; font-family: 'Comic Sans MS'">Une dépêche de l’AFP nous a informés que les 13 000 taxis de New York, les fameux taxis jaunes, s’étaient mis en grève pour 48h afin de protester contre l’obligation municipale qui stipule qu’à partir du 1<sup>er</sup> octobre ils devront tous être équipés d’un système GPS. De prime abord le motif de la grève semblait un peu exagéré, bien sûr les chauffeurs craignaient d’être localisés en permanence et de ne pouvoir se livrer à quelques activités illicites pendant leurs heures de service quand une autre information est venue de CNN et du <i>Military Times</i>. Un bombardier B-52 a récemment survolé les Etats-Unis pendant plusieurs heures avec à son bord, à tort ! Six têtes nucléaires d’une puissance largement supérieure à celle utilisée à Hiroshima. Et soudain tout s’éclaire. Les taxis ont tout de suite réalisé qu’équipés d’un système satellitaire de localisation, ils risquaient de devenir les cibles d’avions militaires lâchés dans la nature par inadvertance ! Dans ces conditions nous ne pouvons qu’être solidaires avec eux. <span> </span></span> <p> </p>
mdJapon
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S. ABE et le nucléaire militaire
tag:udfjapon.hautetfort.com,2007-08-08:1169701
2007-08-08T07:15:29+02:00
2007-08-08T07:15:29+02:00
“ Nous prendrons l'initiative auprès de la communauté...
<p align="justify"> “<font face="Arial, sans-serif"><font size="2"><i>Nous prendrons l'initiative auprès de la communauté internationale, et nous consacrerons de tout coeur, à l'éradication des armes nucléaires et à la réalisation de la paix. </i><span style="font-style: normal">» a signifié le premier ministre Shinzō Abe dans un discours prononcé lors des cérémonies commémorant le 62ème anniversaire du bombardement de Hiroshima.</span></font></font></p> <p style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" align="justify"><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">C'est la première fois depuis sa nomination que le chef du gouvernement s'exprime si clairement sur ce qu'est et sera sa politique nucléaire depuis sa nomination en septembre 2006. Par ses mots, il s'inscrit dans les pas de ses prédécesseurs qui confirmèrent la nature pacifiste et anti-nucléaire du Japon. Cette politique est symbolisée par la doctrine dite des 3 non. « Non fabrication. Non possession. Non circulation » d'armes nucléaires sur le sol nippon.</font></font></p> <p xml:lang="ja-JP" style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" align="justify" lang="ja-JP"><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">La position de Shinzō Abe, qu'il affirme tardivement, intervient après plusieurs mois d'intense débat sur le devenir de la position japonaise vis à vis des armes nucléaires. Issu des rangs nationalistes, le premier ministre était soupçonné de tendre une oreille attentive à ceux qui au Japon réclame un réexamen de la doctrine nucléaire de l'archipel.</font></font></p> <p xml:lang="ja-JP" style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" align="justify" lang="ja-JP"><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">Les soupçons se sont développés après que des membres du <i>Jimintō</i>, le parti au pouvoir, mais aussi des universitaires ou spécialistes de la défense aient demandé que soit réapprecié la position japonaise suite au test effectué par la Corée du Nord le 9 octobre 2006. Loin de le condamner, Shinzō Abe a au contraire laissé se développer dans les médias le débat.</font></font></p> <p xml:lang="ja-JP" style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" align="justify" lang="ja-JP"><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">Ceci est allé conjointement avec la volonté affichée du gouvernement de faire modifier la Constitution pacifiste japonaise, et notamment son article 9 qui interdit au Japon de faire la guerre. A cela se sont ajoutés enfin les propos de l'ancien (et premier en titre) ministre de la Défense, Fumio Kumya, qui fin juin avait suscité une polémique en semblant légitimer l'utilisation de l'arme nucléaire, au travers d'une tentative d'explication des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki. Cette polémique lui coûta son poste, et fût l'une des raisons de la défaite du <i>Jimintō</i> aux élections sénatoriales du 29 juillet.</font></font></p> <p xml:lang="ja-JP" style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" align="justify" lang="ja-JP"><font face="Arial, sans-serif"><font size="2">Ainsi, si le débat sur la modification de la constitution qui empêche toute participation du Japon sur des théâtres de guerre, n'est pas clos, en revanche la volonté de Shinzō Abe de faire en sorte que « <i>les tragédies de Hiroshima et de Nagasaki ne se renouvellent jamais en aucun lieu sur Terre </i>», referme provisoirement celui sur le nucléaire militaire japonais.</font></font></p> <p xml:lang="ja-JP" style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" align="justify" lang="ja-JP"> </p> <p xml:lang="ja-JP" style="margin-bottom: 0cm; font-style: normal" align="left" lang="ja-JP"><font face="Arial, sans-serif"><font size="2"><b>Alexandre Joly</b></font></font></p>
Houdaer
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Passé gigogne
tag:houdaer.hautetfort.com,2005-02-18:1091991
2005-02-18T14:30:00+01:00
2005-02-18T14:30:00+01:00
Trouvé à la cave un exemplaire du Monde daté de 2000 : "C'était un homme...
<span style="font-size: 14pt; line-height: 200%; font-family: Verdana">Trouvé à la cave un exemplaire du Monde daté de 2000 :</span> <p><i><span style="font-size: 14pt; line-height: 200%; font-family: Verdana">"C'était un homme gentil, généreux et prenant soin des autres", soupire la veuve de Tom Ferebee, mort 55 ans après avoir largué une bombe sur Hiroshima, vendredi 17 mars, en Floride.</span></i></p> <p> </p>