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Attal se rappelle à l'écologie
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<p style="text-align: center;"><img id="media-6519547" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/02/00/2721639030.JPG" alt="Attal propose une conv citoyenne climat.JPG" /></p>
Bruno Chiron
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La Rivière
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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/4201329232.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6510642" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/00/2397737505.jpg" alt="cinéma,film,documentaire,cramés,rivière,écologie,environnement,dominique marchais" /></a>Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film <em>La Rivière</em>. Il sera visible du 8 au 13 février 2024. Soirée débat le lundi 12 février à 20h30.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Entre Pyrénées et Atlantique coulent des rivières puissantes qu’on appelle les gaves. Les champs de maïs les assoiffent, les barrages bloquent la circulation du saumon. L’activité humaine bouleverse le cycle de l’eau et la biodiversité de la rivière. Des hommes et des femmes tendent leur regard curieux et amoureux vers ce monde fascinant fait de beauté et de désastre.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>La Rivière</em>, documentaire français de Dominique Marchais, 2023, 104 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?article4664" target="_blank" rel="noopener">https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?article4664</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2024/02/07/l-homme-d-argile-6481241.html" target="_blank" rel="noopener">"L’Homme d’argile"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/EtIcELoNdNI?si=3GO5CAT7Cf5Zl21w" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
lanvert
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Réaction de Greenpeace France aux manifestations des agriculteurs
tag:lanvert.hautetfort.com,2024-01-23:6481698
2024-01-23T21:19:10+01:00
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Publié le 23 janvier 2024 Alors que la mobilisation du secteur agricole se...
<p style="text-align: justify;">Publié le 23 janvier 2024</p><p style="text-align: justify;">Alors que la mobilisation du secteur agricole se poursuit depuis plusieurs jours sur tout le territoire français, Greenpeace affirme son soutien aux agriculteurs et agricultrices et rappelle que l’écologie et les normes environnementales visent à maintenir leur survie. Une réforme en profondeur de notre système agro-alimentaire est plus que jamais nécessaire et urgente.</p><p style="text-align: justify;">“<em>Nous comprenons la colère des agriculteurs<strong>,</strong> </em>explique Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne Agriculture à Greenpeace France<em>, qui est la conséquence directe des politiques agricoles et commerciales menées depuis des décennies. L’ultra-libéralisme et le système agro-industriel qui en découle les précarisent et aggravent leur dépendance aux multinationales de l’agro-industrie. Les agriculteurs ne peuvent pas vivre dignement de leur travail et craignent de disparaître : nous partageons leur indignation. L’État doit favoriser l’emploi agricole et sa digne rémunération. Nous ne voulons pas d’une agriculture sans agriculteurs.”</em></p><p style="text-align: justify;">Face à certains discours dénonçant les normes environnementales comme cause du mal-être paysan, Greenpeace tient à souligner que ces normes sont mises en place pour assurer la viabilité de notre système alimentaire et ainsi la survie des agriculteurs<strong>.</strong> Elles visent à protéger l’environnement et nos écosystèmes dont l’agriculture dépend pleinement, et à éviter l’industrialisation à outrance de nos systèmes de production, qui aboutirait à la disparition de nos agriculteurs. Nous déplorons la manipulation du débat qui éloigne les discussions des causes réelles du mal-être paysan.</p><p style="text-align: justify;"><strong>“</strong>Les mesures environnementales permettent d’assurer la pérennité et la résilience de l’agriculture sur le long terme<strong><em>, </em></strong>poursuit Sandy Olivar Calvo. <em>L’effondrement de la biodiversité ou encore l’appauvrissement considérable des sols la rendent très vulnérable face aux effets du changement climatique, dont les agriculteurs sont aujourd’hui les premières victimes. Le maintien en bon état des écosystèmes, et de notre environnement en général, est indispensable à la survie de notre agriculture et à la garantie d’un droit à une alimentation saine pour toutes et tous.</em>”</p><p style="text-align: justify;">Pour Greenpeace, le gouvernement doit entendre la contestation du monde agricole et prendre enfin ses responsabilités en protégeant les agriculteurs et l’environnement, en accompagnant la transition nécessaire de l’agriculture et en empêchant les industriels de l’agro-alimentaire de se faire des marges sur le dos des agriculteurs.</p><p style="text-align: justify;"><em>“Ce n’est ni en revoyant à la baisse les ambitions environnementales, ni en faisant la promotion du libre-échange et de l’hyper industrialisation des systèmes de production que l’on pourra sortir de la crise profonde et structurelle qui s’exprime aujourd’hui, </em>conclut Sandy Olivar Calvo. <em>Il est nécessaire de garantir des revenus décents aux agriculteurs qui nous nourrissent et de protéger les écosystèmes indispensables à leur survie.”</em></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://wwoof.imgix.net/photos/hosts/1a9a1269a1ddb9dfe115252c846e3a6b.jpg?ar=16:9&fit=crop&auto=format,enhance&q=50&w=777" alt="1a9a1269a1ddb9dfe115252c846e3a6b.jpg?ar=16:9&fit=crop&auto=format,enhance&q=50&w=777" width="606" height="341" /></p>
fredlautre
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CLIMAT : C'EST PAS GAGNÉ !!!
tag:lantidote.hautetfort.com,2023-11-05:6468806
2023-11-05T09:00:00+01:00
2023-11-05T09:00:00+01:00
ON LE VOIT DE MIEUX EN MIEUX, LE MONDE D'APRÈS. *** Le Monde ,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 24pt;">ON LE VOIT DE MIEUX EN MIEUX, LE MONDE D'APRÈS.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 24pt;">***</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486442" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/00/2777511738.jpg" alt="DEF. 2023 06 25-26 BOCAGES DECLIN DES HAIES.jpg" width="427" height="325" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 25-26 juin 2023. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Les haies, j'ai l'impression d'en entendre parler depuis des dizaines d'années. On croit toujours que les acteurs d'un problème sont capables d'en comprendre les causes et de corriger le tir. Cet article date du mois de juin dernier, et on est obligé de constater qu'il n'en est rien. Bah, pourquoi se soucier du sort de ces petits arbres, arbustes, arbrisseaux ? Des malveillants de petite envergure les avaient sûrement installés là juste pour couper l'élan de nos gros tracteurs et autres grosses machines qui servent enfin à entrer dans les grandes dimensions de la modernité moderne et à transformer l'action de cultiver la terre en une entreprise industrielle comme n'importe quelle autre.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">*** </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486443" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/02/1713166657.jpg" alt="DEF. 2023 06 22 C'EST LE SOJA QUI DEFORESTE.jpg" width="418" height="158" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 22 juin 2023. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Là, on est évidemment en Amazonie. Le Brésil est, tout le monde le sait, complètement cinglé de vouloir faire du fric international en lieu et place de la bonne vieille canopée qui est comme une pompe (comme celle où les Dupondt sont enchaînés dans <span style="text-decoration: underline;">Le Trésor de Rackham Le Rouge</span>) qui permet aux êtres vivants de respirer, même quand ils ne sont pas Brésiliens — et même quand ils ne sont pas scaphandriers.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486444" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/244442955.jpg" alt="DEF. 2023 06 28 LA CHINE DEBOISE.jpg" width="397" height="264" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 28 juin 2023. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je ne suis pas sûr que la Chine possède sur son sol l'équivalent de la forêt amazonienne, mais c'est la même logique qui fonctionne. A la différence qu'en Chine, on pense d'abord à la nourriture des "petits Chinois" (comme on disait quand il fallait garder le "papier d'argent" des tablettes de chocolat, pour la raison, paraît-il, qu'ils mouraient de faim, les petits Chinois).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486445" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/02/4186131245.jpg" alt="DEF. 2023 06 28 ON DEFORESTE A TOUTE VITESSE.jpg" width="395" height="220" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 28 juin 2023.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486446" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/01/75929290.jpg" alt="DEF. 2023 10 24 ON DEFORESTE ENCORE PLUS VITE.jpg" width="397" height="192" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 24 octobre 2023. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Les articles de journaux se suivent, inlassablement, pour alerter le monde sur la folie qui consiste à faire disparaître les forêts. Mais qu'est-ce que c'est, "le monde" ? J'ai bien l'impression que c'est la même chose que la bien connue "communauté internationale", et même si possible en plus abstrait et inconsistant.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486447" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/00/3149583623.jpg" alt="2023 08 22 LA CLIME PROGRESSE ET POLLUE.jpg" width="400" height="218" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 22 août 2023. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Bon, là, on est en pleine canicule, et il y a des tas de gens qui souffrent tellement de la chaleur que se fabriquer une température un peu moins forte peut ressembler à une bonne action. Mais l'été dernier, quand vous passiez sur le trottoir qui longe le magasin "Picard" — angle rue du Mail / rue Chariot d'or, à la Croix-Rousse —, le vent torride que vous soufflent les machines à congeler vous obligeait quand même à vous demander si tout ça était bien raisonnable.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486448" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/1804597496.jpg" alt="2023 09 02 BATTERIES TROP PUISSANTES.jpg" width="396" height="340" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 2 septembre 2023. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Tout le monde aujourd'hui semble avoir mentalement adopté l'idée de la voiture électrique. Il faut dire que la propagande vantant les mérites de ces machines roulantes qui ne font pas l'affaire des émirs, des géants du pétrole et de mon garagiste est si tonitruante et omniprésente qu'on peut difficilement passer à travers les gouttes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Cela dit, il faudrait peut-être que tous ces convaincus s'interrogent sur les origines et les conséquences de cette soudaine mutation d'une filière industrielle jusqu'ici essentielle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Par exemple, si on raisonne en termes de consommation d'énergie (et non plus seulement de carburant), on se dit que, quoi qu'il arrive, il faudra produire de plus en plus de capacité de rouler, c'est-à-dire que la quête de puissance embarquée enflera et bouffera des quantités croissantes de matières capables d'alimenter les générateurs électriques. Certains pensent que l'on en respirera mieux. Admettons l'hypothèse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Seulement, on pourrait se dire qu'en se contentant de transférer le besoin d'énergie d'une source sur une autre, on ne fait que déplacer le problème. Le Problème ? Mais c'est la consommation d'énergie, bien sûr ! La sobriété, je vous dis !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486449" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/114565137.jpg" alt="2023 10 18 EUROPE LE REACH EST AJOURNE.jpg" width="434" height="180" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 18 octobre 2023. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Il faut d'abord savoir que R.E.A.C.H. (<strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">R</span></strong>egistration, <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong>E</strong></span>valuation, <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong>A</strong></span>utorisation des substances <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><strong>CH</strong></span>imiques), c'est le programme européen de régulation de quelque 20.000 molécules répertoriées. REACH, ça doit servir théoriquement à s'assurer de l'innocuité de chacune des substances inventées par les chimistes et, éventuellement, d'interdire les plus dangereuses. L'Europe montre une nouvelle fois qu'elle est à la pointe extrême de l'arrière-garde en matière de protection de la santé humaine et de l'environnement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Il faut dire que les promoteurs de l'industrie chimique ont en horreur tous ces écolos à la noix qui ne rêvent que de les empêcher de gagner du bon argent pour engraisser les actionnaires. Et qu'ils ne lésinent devant aucun moyen humain ou financier pour infléchir le consensus européen en direction de leurs intérêts. La santé humaine ? Vous voulez rire ! Vous vous rendez compte de la catastrophe, si les Européens parvenaient à se mettre d'accord sur leur dos ? Comme quoi ils n'ont pas complètement tort, ceux qui établissent l'équation « <em>Europe = Paralysie </em>». J'attends de pied ferme que l'équation soit démentie par un éclair de Raison qui toucherait les responsables européens. Est-ce complètement improbable ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Canard enchaîné</span> (25 octobre 2023) est plus sévère, et sans doute mieux informé de ce qui se passe dans les coulisses.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6487493" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/00/01/49732852.jpg" alt="environnement,écologie,agriculture biologique,agriculture industrielle,agro-industrie,déforestation,brésil,amazonie,déboisement,forêt amazonienne,climatisation,voiture électrique,industrie chimique,programme reach,europe,pesticides,fnsea,arnaud rousseau,journal le monde,énergies fossiles,pétrole,charbon,éneergies renouvelables" width="562" height="407" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486450" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/1922393292.jpg" alt="2023 05 06 PESTICIDES EN LIBERTE.jpg" width="374" height="185" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 6 mai 2023.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Alors là, c'est une curiosité, sur laquelle les serviteurs de l'information vraie se sont fort peu étendus. Il s'agit des consignes envoyées par l'autorité gouvernementale aux personnes chargées de contrôler la façon dont les producteurs de fruits respectent la réglementation en vigueur en matière de pesticides. Ces consignes se résumaient quasiment à l'ordre de ne pas opérer de "visite de flagrance" dans les exploitations contrevenantes. Autrement dit : les inspecteurs devaient, en cas de flagrante infraction, fermer les yeux, le nez et les oreilles, et s'abstenir d'intervenir. Fallait y penser, non ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">***</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486451" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/02/962341066.jpg" alt="2023 03 28 UN AGRO INDUSTRIEL A LA FNSEA.jpg" width="351" height="154" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 28 mars 2023.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">J'aurais pu, à la réflexion, intituler ce billet : "Un faisceau de présomptions" lourdes et convergentes. Regardez l'élection de ce représentant de l'agro-industrie à la tête de la F.N.S.E.A., ce drôle de "syndicat", qui ressemble par certaines façons de faire à un "syndicat du crime". Avec un tel président, au moins, on ne risque pas de voir le lobby des entrepreneurs en agriculture errer ou dériver vers une défense de l'environnement qui ne pourrait que nuire aux affaires. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Cela fait longtemps qu'on ne parle plus de "paysans" à la F.N.S.E.A. Mais si, paysans, ça doit vous dire quelque chose. C'était dans les temps anciens, où des millions de culs-terreux faisaient tout, mais en petit, bien à l'abri de leurs champs délimités par des haies, et qui étaient incapables de voir les choses "en grand", comme font de nos jours les modernes gros bras de l'industrie agricole.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">*** </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6486452" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/00/3451383797.jpg" alt="2023 10 22-23 EUROPE RECORD EMBALLAGES.jpg" width="270" height="282" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, 22-23 octobre 2023. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Dernier maillon de la chaîne : du grand distributeur au petit consommateur. On nous a beaucoup bassiné avec « <em>achetez bio, achetez "en vrac" </em>». Résultat des courses : toujours plus de suremballages. C'est la fête aux plastiques divers et au carton ! Il va nous en falloir, des poubelles, des poubelles et encore des poubelles.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">*********</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Oui, monsieur le président, nous sommes bien face à un faisceau de présomptions lourdes et convergentes. Oui, vous les entendez comme nous, monsieur le président, les appels à lutter contre le réchauffement climatique et contre les extrêmes météorologiques qu'il a déjà commencé à provoquer. Oui, monsieur le président, vous connaissez les coupables de l'empoisonnement des sols. Tout le monde sait ce qu'il y a à savoir, bien que les rangs des dénégateurs soient de plus en plus serrés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Le malheur, monsieur le président, c'est qu'il vous semble très difficile de désigner et condamner des coupables ainsi que l'ensemble de leurs complices : tout le monde ne l'est-il pas, à un titre ou à un autre ? Ce qui est sûr, c'est que les kilomètres de discours et les kilotonnes de mots déversés quotidiennement se heurtent à une résistance dont on ne soupçonnait pas les ressources. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">On braque volontiers l'attention sur ce qui se passe de bien ici ou là, en oubliant de dire qu'il faut de sacrés instruments d'optique pour identifier comme vertueuse telle ou telle expérience. En oubliant aussi de dire que le vertueux est perdu comme une goutte d'eau dans l'océan des nuisances et qu'il faut de sacrés bons yeux pour le distinguer. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">C'en est au point que la tendance générale est à l'aggravation, comme le montrent les effets de la grande coalition des tenants du pétrole et des autres énergies fossiles (voir mon billet d'il y a quelques jours). Et comme le montrent les usages de la chimie, les déforestations, la gloutonnerie énergétique chaque jour plus incontrôlable de notre époque et la volonté de puissance des acteurs de l'agriculture industrielle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Je n'aimerais pas être à votre place, monsieur le président.</span></p>
HenriGolant
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Les renards de l'Aubrac
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2023-10-29:6468473
2023-10-29T18:55:00+01:00
2023-10-29T18:55:00+01:00
Ils font l'objet d'une exposition (visible jusqu'à mardi 31...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Ils font l'objet d'une exposition (visible jusqu'à mardi 31 octobre seulement), à la médiathèque de <a title="Saint-Amans-des-Cots" href="https://www.tourisme-aveyron.com/fr/decouvrir/villes-et-villages/saint-amans-cots/visites" target="_blank" rel="noopener">Saint-Amans-des-Cots</a>, un village situé au nord de Rodez, à environ une heure de route.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/2740724595.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6485858" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/4245022799.jpg" alt="Renard 1.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> En planquant pendant des heures et des heures, des jours, des semaines durant, un jeune photographe naturaliste aveyronnais, Théo Bonnefous, est parvenu à capturer des moments privilégiés, comme celui ci-dessus, avec ce renard des rochers roulé en boule, qui semble avoir repéré le bipède qui l'observe.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/00/4214266546.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6485860" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/00/2277882671.jpg" alt="Renard 3.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> La quinzaine de photographies exposées montre des canidés de tout âge, du renardeau isolé (explorateur) à l'adulte en chasse, en passant par des familles et des duos. Les vues ont été prises à l'aube, en journée, au crépuscule, au printemps, à l'été, à l'automne comme en hiver.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/02/985548146.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6485862" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/02/3131413151.jpg" alt="Renard 2.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Celles et ceux qui ne pourraient se rendre à l'exposition ou qui souhaiteraient en savoir plus peuvent consulter <a title="les site" href="https://www.theobonnefous.com/" target="_blank" rel="noopener">le site</a> du photographe, ou son <a title="compte Instagram" href="https://www.instagram.com/reel/CnxMKXgsubu/" target="_blank" rel="noopener">compte Instagram</a>, qui propose aussi d'intéressantes vidéos.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> P.S.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> D'autres photographies de la faune de l'Aubrac sont visibles à la <a title="coopérative Jeune Montagne" href="https://www.jeune-montagne-aubrac.fr/" target="_blank" rel="noopener">coopérative Jeune Montagne</a>, à Laguiole. Elles ont été placées dans le couloir d'exposition, celui dans lequel figurent les panneaux retraçant l'histoire de la coopérative, celui aussi à partir duquel on peut observer (en matinée) la fabrication du fromage AOP. L'auteur des photographies est le Lozérien <a title="Francis Rouffiac" href="https://www.midilibre.fr/2021/08/18/francis-rouffiac-a-presente-son-livre-sur-laubrac-9737393.php" target="_blank" rel="noopener">Francis Rouffiac</a>, sous le pseudo de <a title="Loz Évasion" href="https://www.aubrac-photo.fr/" target="_blank" rel="noopener">Loz Évasion</a>.</span></p>
Elisabeth
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SUIS-JE ECOLO ?
tag:boulevarddesresistants.hautetfort.com,2023-09-25:6462798
2023-09-25T09:05:00+02:00
2023-09-25T09:05:00+02:00
Etre écolo, c'est être respectueux de la terre, c'est ne pas nuire à...
<p><span style="font-size: 10pt; background-color: #ccffcc;"><span style="font-size: 12pt; background-color: #ccffcc;"><em>Etre écolo, c'est être respectueux de la terre, c'est ne pas nuire à l'environnement.</em></span> </span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Mais est-ce aussi simple qu'on le dit ?</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Ce qui paraît être une bonne idée, peut être une moins bonne idée. Tout n'est pas tout noir, ni tout blanc. Par exemple :</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">remplacer sa voiture à essence par une électrique est une fausse bonne idée car la voiture électrique roule au nucléaire.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Le "zéro déchets" est une utopie mais on peut réduire ses propres déchets, par exemple en gardant ses vêtements le plus longtemps possible, en les réparant si on sait coudre, plutôt que de les jeter.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Acheter de l'occasion, donner, faire du troc, garder son matériel informatique, limiter le nombre d'objets qu'on possède, recycler, c'est positif.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Réduire sa consommation de viande est assez simple.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Boire l'eau du robinet plutôt que celle en bouteille plastique ne demande pas d'effort insurmontable (sauf si l'eau du robinet, comme celle de Montpellier, a mauvais goût).</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">En hiver, baisser le chauffage en se couvrant un peu plus.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;">Jardiner, composter, récupérer, faire du sport, lire, coudre, tricoter, fait du bien à l'environnement.</span></p><p><span style="font-size: 10pt;"><img id="media-6477326" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/media/00/00/2888210437.jpg" alt="société,écologie,science,planète,environnement,voiture électrique" /></span></p><p><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffff99;"><em>Le rôle de l'écologie c'est d'éduquer et de faire réfléchir sur nos actions qui ont un impact sur la nature, pas de forcer les gens à adopter de nouvelles habitudes.</em></span></p><p> </p><p> </p>
HenriGolant
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Abysses
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2023-06-08:6446718
2023-06-08T00:18:00+02:00
2023-06-08T00:18:00+02:00
Lundi dernier, France 2 a diffusé les deux premiers épisodes...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Lundi dernier, France 2 a diffusé les deux premiers épisodes d'une mini-série internationale, <a title="l'intégralité des huit" href="https://www.france.tv/france-2/abysses/" target="_blank" rel="noopener">l'intégralité des huit</a> étant déjà disponible sur le site de France Télévisions. Ce <em>thriller</em> fantastico-écologique louche à la fois vers James Cameron (notamment par le titre) et les polars scandinaves, auxquels il s'apparente par la qualité du scénario, le soin apporté aux images et l'insertion mesurée de thématiques sociétales dans une œuvre de genre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Si l'on fait l'effort de regarder les épisodes en version originale, on entendra parler anglais, allemand, français, japonais, espagnol, norvégien, danois... On a visiblement voulu bâtir une intrigue mondiale, qui a pour cadre les océans et les territoires qui les bordent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> De nos jours, aux quatre coins du monde, des phénomènes inexpliqués se produisent. Un pêcheur est victime d'un banc de poissons. Une baleine à bosse s'en prend à un bateau de touristes, les instruments de mesure d'une station scientifique côtière se détraquent mystérieusement, un cuisinier meurt après avoir été aspergé de liquide visqueux par un homard, une nuée de crabes envahit une plage d'Afrique, des fonds marins se couvrent de <a title="vers de glace" href="https://www.nationalgeographic.fr/animaux/comment-font-les-vers-de-glace-pour-survivre-a-des-temperatures-extremes" target="_blank" rel="noopener">vers de glace</a> géants, en présence d'une étrange bactérie...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> J'ai beaucoup aimé cette mise en bouche, qui instille le mystère, sans effet tapageur, en montrant peu et suggérant beaucoup. C'est de surcroît très bien mis en images, avec quelques superbes scènes océaniques, comme celle qui montre un troupeau de baleines endormies.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/3545471834.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6452896" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/78796012.jpg" alt="cinéma,télévision,télé,actu,actualite,actualites,actualité,actualités,médias,environnement" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> En plusieurs endroits de la planète, divers scientifiques, d'abord chacun de son côté, tentent de comprendre les causes du phénomène inexpliqué auquel ils ont été mêlés. Petit à petit, ils vont s'apercevoir que des événements en apparence distincts sont en réalité tous liés et qu'un travail en commun pourrait leur permettre de trouver la clé du mystère... et, accessoirement, de sauver la planète.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Les spectateurs vont se retrouver confrontés à trois hypothèses <em>(entre lesquelles je laisserai à chacun le loisir de trancher)</em>. Soit une entité divine est derrière tout cela : source de la vie sur Terre, elle ne serait pas très satisfaite de l'action de certaines de ses créatures. Soit les tréfonds océaniques froids, perturbés par le changement climatique, abritent un (des) être(s) vivant(s) apparus avant l'être humain : évoluant jusque-là en profondeur, les menaces pesant sur leur écosystème le(s) poussent à agir. Soit le fond des océans est le refuge d'une (ou plusieurs) créature(s) extraterrestre(s), qu'elle soit installée récemment ou depuis des millénaires : l'être humain est-il devenu une concurrent nuisible, à éliminer ?</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/02/1828101432.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6452897" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/02/2088063862.jpg" alt="cinéma,télévision,télé,actu,actualite,actualites,actualité,actualités,médias,environnement" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> C'est prenant, tout étant amené avec subtilité. Ainsi, même s'il est évident qu'on a voulu faire évoluer une galerie de personnages incarnant la plus grande diversité possible ethnique, sociétale et sexuelle, la construction des personnages est suffisamment poussée pour que tout se soumette à l'enquête scientifique. Les acteurs sont très convaincants. Parmi les premiers rôles, on retrouve Cécile de France. J'ajoute que la musique est bien dosée, soulignant certains moments sans être envahissante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Même si je trouve que la conclusion de l'histoire n'est pas tout à fait au niveau des attentes que la série avait suscitées, je recommande ces huit épisodes, très au-dessus du gros de la production télévisuelle actuelle.</span></p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
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Journée mondiale de l’environnement, préoccupation majeure de Paris
tag:www.romero-blog.fr,2023-06-05:6446391
2023-06-05T22:57:00+02:00
2023-06-05T22:57:00+02:00
Aujourd'hui, c’est le cinquantenaire de la Journée mondiale de...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/432532613.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6452373" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/1152099538.jpeg" alt="IMG_4626.jpeg" /></a></p><div>Aujourd'hui, c’est le cinquantenaire de la Journée mondiale de l’environnement, préoccupation majeure de Paris</div><div>Les droits environnementaux et leurs défenseurs sont menacés, les déplacements forcés à cause du climat augmentent… nous continuons à être pro-actifs dans cette lutte !</div>
lanvert
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Environnement : les difficiles négociations sur la pollution plastique
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-06-04:6446225
2023-06-04T22:04:22+02:00
2023-06-04T22:04:22+02:00
Edito de Cartooning for peace du 01 juin 2023 Sous l’égide de l’ONU, Paris...
<p>Edito de Cartooning for peace du 01 juin 2023</p><p style="text-align: justify;"><span id="p1">Sous l’égide de l’ONU, Paris accueille les représentants de 175 pays du 29 mai au 2 juin au siège de l’Unesco pour tenter d’aboutir à un traité international juridiquement contraignant contre la pollution au plastique avant 2024.</span><span id="p2"> En deux décennies, la quantité de plastique rejetée dans la nature a doublé pour atteindre 460 millions de tonnes par an.</span><span id="p3"> Ces déchets finissent généralement dans l’océan, au point de former dans le Pacifique un septième continent, grand comme un tiers de l’Europe.</span><span id="p4"></span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p5">Une majorité de pays représentés à Paris comptent donc voter des mesures pour limiter la production et la consommation de plastique. </span><span id="p6">Mais d’autres pays comme la Russie, la Chine, l’Inde, et ceux du Golfe, qui se reposent beaucoup sur la production du plastique, font <span id="8" class="s-rg">frein</span> et contestent que de telles mesures soient prises sans unanimité.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.cartooningforpeace.org/wp-content/uploads/2023/06/4-Boligan-Mexique-scaled-e1685613031143.jpg" alt="4-Boligan-Mexique-scaled-e1685613031143.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Dessin de Hilal Özcan (Turquie )</p>
lanvert
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La protection de l’environnement est “indésirable” en Russie
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-05-23:6444551
2023-05-23T22:49:19+02:00
2023-05-23T22:49:19+02:00
Le 20 mai 2023 Greenpeace Russie “indésirable” : réaction de...
<div class="meta" style="text-align: justify;"><time> <em>Le 20 mai 2023</em> </time></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;"><strong>Greenpeace Russie “indésirable” : réaction de Greenpeace international</strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Amsterdam, Pays-Bas – Le bureau du procureur général de la Fédération de Russie a déclaré Greenpeace International « organisation indésirable » au motif que le travail de Greenpeace « constitue une menace pour les fondements de l’ordre constitutionnel et la sécurité de la Fédération de Russie. Dans les faits, les activités environnementales de Greenpeace en Russie s’accompagnent de la promotion active d’une position politique, de tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures de l’État et visent à saper ses fondements économiques.”</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Cette décision implique l’interdiction de toute activité de Greenpeace en Russie, mettant fin au travail que Greenpeace Russie a accompli depuis 30 ans pour protéger l’environnement </span><span style="font-weight: 400;">– </span><span style="font-weight: 400;">un travail dont elle peut être fière. Greenpeace International condamne cette décision.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">En réalité, cette décision malavisée signifie qu’il n’est pas désirable de protéger la nature en Russie. Mais alors, qu’est-ce qui est désirable ? Soutenir une activité industrielle nuisible à la nature et à la santé humaine, déverser du pétrole, rejeter des déchets toxiques dans de l’eau potable, exposer les populations à des émissions toxiques, brûler du charbon, produire des montagnes de déchets plastiques, raser des forêts protégées, ignorer les incendies de forêt et ne rien faire face à la crise climatique ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Il est clair que Greenpeace International </span><span style="font-weight: 400;">–</span><span style="font-weight: 400;"> et par conséquent Greenpeace Russie </span><span style="font-weight: 400;">–</span><span style="font-weight: 400;"> a été qualifiée d’indésirable parce que nous nous opposons à la mise en œuvre de projets désastreux pour l’environnement. Chaque fois que nous nous y opposons, nous devons faire face à la pression intense de ceux qui considèrent la nature uniquement comme une source de profits. Ainsi, la protection de la nature est désormais présentée à tort comme une menace pour la sécurité nationale et les intérêts de la Russie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Quiconque dresse ce tableau sombre de Greenpeace Russie n’a manifestement aucune idée de ce qu’a accompli Greenpeace Russie depuis 30 ans. Voici quelques exemples :</span></p></section><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">En 1995, à l’initiative de Greenpeace Russie, les forêts vierges de Komi sont devenues le premier site de Russie à obtenir la protection de l’UNESCO. Greenpeace Russie a non seulement aidé ces territoires à obtenir le prestigieux statut international de patrimoine mondial, mais y a également empêché plus de 10 tentatives destructrices d’extraction d’or. Depuis 30 ans, grâce à notre travail, d’autres territoires russes sont devenus des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, par exemple, les volcans du Kamtchatka ou le lac Baïkal. En collaboration avec des bénévoles, Greenpeace plante et protège les forêts dans les parcs nationaux, combat les incendies de forêt dans les réserves naturelles de l’Oural, de la Sibérie et de l’Extrême-Orient.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Depuis plus de 20 ans, Greenpeace Russie travaille sans relâche pour défendre le lac Baïkal, luttant contre les braconniers qui chassent le phoque du Baïkal et aidant à mettre fin aux activités d’une usine de pâte et papier qui empoisonnait les eaux de ce lac unique depuis des décennies. En collaboration avec Greenpeace, des citoyens et citoyennes russes engagés ont réussi à déplacer le site d’un oléoduc qui devait être installé à seulement 800 mètres de la rive du lac. Récemment, Greenpeace a étudié la pollution plastique du Baïkal et la contamination de ses eaux par des produits chimiques dangereux, et s’est efforcée de faire interdire l’exploitation forestière massive près de ses côtes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Pendant de nombreuses années, Greenpeace Russie a combattu la pollution toxique par les dioxines et autres produits chimiques, empêchant les importations de déchets dangereux d’autres pays. En collaboration avec des bénévoles, les patrouilles de Greenpeace ont identifié et nettoyé la pollution causée par de nombreux déversements de pétrole dans le Nord et en Sibérie. Suite à l’action de Greenpeace, l’entreprise Norilsk Nickel a été contrainte de payer une amende sans précédent d’environ deux milliards de dollars pour la vaste marée noire de Norilsk en 2020.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Greenpeace Russie a été la première à dénoncer les problèmes de tri et de traitement des déchets dans le pays. Après des années de travail, de lutte contre la construction d’incinérateurs de déchets dangereux, d’expertises et de protestations, le tri des déchets est devenu la norme. Afin d’aider les populations, Greenpeace et des centaines de bénévoles à travers le pays ont conçu et mettent constamment à jour la Recyclemap, une carte unique en son genre qui indique environ 30 000 points de collecte des déchets dans 64 villes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Les experts de Greenpeace ont mené des études sur les côtes des lacs, des rivières et des mers russes, réalisé un audit public national des polluants côtiers et mené d’autres recherches dont les résultats ont appuyé une demande de restriction des emballages en plastique à usage unique. Une interdiction de leur utilisation est attendue vers 2025.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">En collaboration avec des experts de premier plan, nous avons effectué des recherches approfondies et proposé des solutions concrètes pour atteindre la neutralité carbone grâce au développement d’une économie circulaire, à la réduction des déchets, à la protection des forêts, à la prévention des incendies, à l’utilisation de sources d’énergie renouvelables et à l’efficacité énergétique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Greenpeace et d’autres organisations environnementales en Russie ont contribué à lancer le débat public dans le pays sur la crise climatique et les mesures pour la résoudre. Nos spécialistes ont étudié des sites d’énergie renouvelable en Russie, proposé publiquement aux autorités régionales d’inclure le développement de sources d’énergies renouvelables dans leurs plans d’adaptation au changement climatique et, dans de nombreuses régions, ont reçu un soutien officiel à cet égard.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Grâce à Greenpeace et à ses sympathisants, l’interdiction des brûlis a été adoptée. Depuis plus de dix ans, 25 groupes de pompiers forestiers volontaires ont été créés dans tout le pays et, aujourd’hui, c’est tout un mouvement de bénévoles hautement qualifiés qui travaille aux côtés de Greenpeace pour sauver les forêts et les tourbières des incendies.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Ce ne sont là que quelques-unes des actions que mène Greenpeace pour la protection de la nature en Russie depuis 30 ans. L’organisation s’est toujours appuyée sur ses sympathisants et la population. Plus d’un million de personnes ont signé des pétitions, partagé des informations sur des cartes, planté des arbres, éteint des incendies et aidé à mener des recherches. Des dizaines de milliers de citoyens et citoyennes russes nous ont soutenus financièrement pour que Greenpeace puisse exister sans financement de l’État, des partis politiques ou des entreprises. En interdisant Greenpeace en raison de sa position critique sur les questions environnementales, la Russie sera privée de l’un de ses principaux experts des problèmes et des solutions en matière environnementale, et les populations qui ont essayé de protéger la nature seront désormais privées d’un allié solide. L’interdiction des activités de Greenpeace en Russie est absurde et irresponsable et constitue une décision destructrice face aux crises du climat et de la biodiversité.</span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2020/08/Greenpeace_Denejkin_7-2.jpg" alt="Greenpeace_Denejkin_7-2.jpg" width="640" height="427" /></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Ukraine : l'environnement également victime de la guerre
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-02-21:6429529
2023-02-21T21:34:00+01:00
2023-02-21T21:34:00+01:00
Publié par Greenpeace le 21 février 2023 Greenpeace Europe...
<div class="meta" style="text-align: justify;"><time> Publié par Greenpeace le 21 février 2023 </time><p><span class="mark"> <strong><br /></strong></span></p></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;">Greenpeace Europe centrale et de l’Est (Greenpeace CEE), en collaboration avec l’ONG ukrainienne Ecoaction, publient aujourd’hui une « <a href="https://maps.greenpeace.org/maps/gpcee/ukraine_damage_2022/">Carte des dommages environnementaux</a> » illustrant les différentes atteintes à l’environnement causées par la guerre que mène la Russie en Ukraine.<br />Ces dommages, qui viennent s’ajouter au terrible drame humain de <a href="https://www.greenpeace.fr/espace-presse/greenpeace-condamne-la-guerre-en-ukraine/">cette guerre que Greenpeace ne cesse de condamner</a>, devraient être pris en compte par le gouvernement ukrainien et par la plateforme de coordination des donateurs de la Commission européenne, afin de planifier et financer les futurs travaux de restauration de l’environnement en Ukraine.</p><p style="text-align: justify;">Les informations sur ces dommages ont été recueillies sur le terrain par Ecoaction, puis recoupées par des images satellites et cartographiées par Greenpeace. Sur près de 900 cas identifiés, 30 parmi les plus graves figurent sur cette <a href="https://maps.greenpeace.org/maps/gpcee/ukraine_damage_2022/">carte</a> ; ils sont classés par type de dommage et s’accompagnent d’une brève description. La guerre n’étant pas terminée, les experts ukrainiens poursuivent leur travail de surveillance.</p><p style="text-align: justify;">«<em> Il est compliqué de cartographier les dégâts causés par la guerre en Ukraine : une grande partie du territoire libéré est sans doute truffé de mines et d’autres explosifs, tandis que les forces russes occupent toujours certaines régions du pays, ce qui rend difficile la collecte de données dans ces zones</em>, déclare Denys Tsutsaiev, chargé de campagne de Greenpeace CEE, depuis Kiev. <em>Cependant, nous devons attirer l’attention sur les dommages environnementaux de cette guerre afin que la restauration de l’environnement soit aussi prise en compte dans les discussions sur l’avenir de l’Ukraine. Ce travail nécessitera des outils, une expertise et un engagement, ainsi que des fonds importants. Ces fonds devraient être alloués dès maintenant, et non une fois la guerre terminée</em> ».</p><p style="text-align: justify;">Selon les informations officielles, depuis le 24 février 2022, 1,24 million d’hectares de réserve naturelle ont été touchés par la guerre sur le territoire ukrainien. Trois millions d’hectares de forêts ont également été affectés, dont 450 000 se trouvent sous occupation ou dans des zones de combat.</p><p style="text-align: justify;">« <em>La guerre affecte la nature, pas uniquement les populations et les infrastructures. Cependant, ces dommages restent invisibles et le plus souvent ignorés, car l’environnement est une victime silencieuse. Nous voulons être sa voix afin que tout le monde ait conscience des atteintes infligées à l’environnement par la guerre russe, et que la restauration de la nature soit partie intégrante des plans de reconstruction</em>, explique Yevheniia Zasiadko, de l’ONG Ecoaction.<em> Après la fin de la guerre, nous pâtirons longtemps de ses répercussions sur l’environnement. Le gouvernement ukrainien promet de reconstruire notre patrie – et l’environnement fait partie de ce qui doit être reconstruit</em> ».</p></section><p style="text-align: justify;">La <a href="https://maps.greenpeace.org/maps/gpcee/ukraine_damage_2022/">carte</a> illustre la façon dont l’invasion russe détruit la nature ukrainienne : les terres et les habitats sont endommagés, les frappes de missiles provoquent des incendies de forêt, les sols et l’eau sont pollués. Les incendies de sites industriels provoqués par les bombardements entraînent également une pollution de l’air, du sol et de l’eau.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2023/02/carte-780x362.png" alt="carte-780x362.png" width="672" height="312" /></p><p style="text-align: justify;">En outre, les explosions de roquettes et d’artillerie disséminent un cocktail de composés chimiques : monoxyde et dioxyde de carbone, vapeur d’eau, oxyde nitrique (NO), oxyde d’azote (NO2), protoxyde d’azote (N2O), formaldéhyde, vapeur de cyanure d’hydrogène (HCN), azote (N2). Après explosion, ces composés sont entièrement oxydés et les produits de la réaction sont libérés dans l’atmosphère. Les principaux d’entre eux (le dioxyde de carbone et la vapeur d’eau) ne sont pas toxiques mais contribuent au changement climatique. Les oxydes de soufre et d’azote peuvent également être à l’origine de pluies acides, modifiant le pH des sols et provoquant des brûlures de la végétation, notamment des conifères. Les pluies acides sont également dangereuses pour les humains, les autres mammifères et les oiseaux, car elles affectent les muqueuses et les organes respiratoires.</p><p style="text-align: justify;">Les fragments métalliques des obus sont également dangereux pour l’environnement. L’alliage de fonte et d’acier, matériau le plus fréquemment utilisé pour les douilles de munitions, contient non seulement le fer et le carbone habituels, mais aussi du soufre et du cuivre. Ces substances se retrouvent dans le sol et peuvent s’infiltrer dans les eaux souterraines, voire contaminer les chaînes alimentaires humaines et animales. Ces dommages environnementaux ont cours depuis 2014, date à laquelle les troupes russes ont posé le pied sur le sol ukrainien pour la première fois. Depuis, certaines régions du pays sont occupées par la Russie. Grâce à la surveillance internationale, nous savons que plus de 30 mines de charbon ont été inondées depuis 2014 et, après le début de l’invasion à grande échelle, 10 autres ont été inondées en juin 2022. La région du Donbass présente des risques importants de catastrophe environnementale avec des impacts sur la santé de la population environnante.</p><p style="text-align: justify;">Greenpeace CEE et Ecoaction estiment que la reconstruction des villes en Ukraine doit se faire parallèlement à la restauration de l’environnement. La souffrance et la destruction de la nature en temps de guerre sont immenses et auront des conséquences à long terme sur la vie de tous les habitant·es et des écosystèmes dans les zones touchées. C’est pourquoi les organisations environnementales appellent à la mise en place de mécanismes et à l’allocation de ressources financières pour la restauration de l’environnement en Ukraine.</p><p style="text-align: justify;">Greenpeace encourage le soutien aux ONG ukrainiennes qui travaillent à la restauration de l’environnement et au suivi des impacts sur le terrain.</p><p style="text-align: justify;">Greenpeace continue également de surveiller et alerter les risques nucléaires graves autour de la centrale de <a href="https://www.greenpeace.fr/espace-presse/decryptage-guerre-en-ukraine-des-risques-nucleaires-graves-autour-de-la-centrale-de-zaporizhzhia/" target="_blank" rel="noopener">Zaporizhzhia</a>.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.ispionline.it/wp-content/uploads/2022/05/sea-water-nature-marsh-swamp-winter-692889-pxhere.com_1-scaled.jpg" alt="sea-water-nature-marsh-swamp-winter-692889-pxhere.com_1-scaled.jpg" width="592" height="393" /></p>
diazd
http://e-mosaique.hautetfort.com/about.html
Conjuguer sciences, travail et environnement
tag:e-mosaique.hautetfort.com,2022-10-14:6406485
2022-10-14T19:27:00+02:00
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Amar Bellal Rédacteur en chef de Progressistes Il existe une autre...
<p><span style="font-size: 14pt; color: #ffffff; background-color: #008000;"><span class="intervenant">Amar Bellal</span> <span class="fonction">Rédacteur en chef de Progressistes</span></span></p><p class="TX"><strong><span style="font-size: 14pt;"><img id="media-6394303" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/00/00/843820470.jpg" alt="Energie.jpg" />Il existe une autre conception du rassemblement que celle qui prétend le décréter par « le haut » uniquement : celle qui consiste à rassembler par les contenus, par ce que vivent les travailleurs de la science et des entreprises, par le réel, le défi du climat, du développement industriel, de la recherche. </span></strong></p><p class="TX"><strong><span style="font-size: 14pt;">Ainsi, lors de la Fête de l’Humanité, il y a un événement politique, le rassemblement de personnalités du monde scientifique, du monde du travail et de la défense de l’écologie, qui a lieu lors de la soirée repas de la revue <em>Progressistes</em> du jeudi soir. </span></strong></p><p class="TX"><strong><span style="font-size: 14pt;">C’est tout le défi du camp du progrès social que de réussir à articuler ces enjeux : celui du monde du travail, de l’emploi, de l’industrie, d’une part, celui du développement des avancées scientifiques et techniques, d’autre part, ainsi que celui des grandes questions environnementales et en premier lieu le défi climatique. Or, aujourd’hui, tout est fait pour les opposer.</span></strong></p><p class="TX"><span style="font-size: 14pt;">On oppose le monde du travail, la production de richesses à l’environnement : la fameuse usine qui pollue mais sans laquelle nous devrions importer des produits du bout du monde. On oppose le progrès scientifique et technique aux emplois : la robotisation qui mettrait au chômage les salariés. On oppose la science à l’environnement en désignant des découvertes ou de possibles nouvelles technologies qui menaceraient l’environnement. </span></p><p class="TX"><span style="font-size: 14pt;">S’il est si facile d’opposer science, travail et environnement, c’est parce que tout est piloté par le capital au service des actionnaires, sans que les citoyens, les salariés aient vraiment leur mot à dire, sans qu’on mette en débat la finalité de la recherche scientifique. Alors que, au contraire, il faut articuler et conjuguer ces trois grands sujets. Cela implique que les salariés aient plus de pouvoir lors des prises de décisions stratégiques dans les entreprises, dans les instituts de recherche. </span></p><p class="TX"><span style="font-size: 14pt;">Cela demande de financer, à partir d’autres critères, notamment sociaux et environnementaux, le développement économique. Si on ne fait pas ce travail d’articulation, les discours de la gauche prioriseront la décroissance, la peur, la culpabilisation des gens et la dénonciation du progrès scientifique et technique.</span></p><p class="TX"><span style="font-size: 14pt;">Il se trouve que le PCF, parti historiquement attaché à ces enjeux, doit tenir prochainement son congrès : si ce grand moment d’intelligence collective permettait de faire émerger ne serait-ce que cette idée, ce serait déjà un énorme appui pour le monde du travail !</span></p><p class="TX"><span style="font-size: 14pt;"> Reconstruire la gauche passe par le refus du populisme, quelle que soit sa forme, comme le populisme scientifique. Quand la gauche s’aventure dans le populisme, à la fin, le gagnant, c’est toujours l’extrême droite : il suffit de voir les ravages du populisme sanitaire aux Antilles, qui porte la gauche très haut au premier tour des dernières présidentielles, mais cela finit par un vote massif pour Le Pen au deuxième tour.</span></p><p class="TX"><span style="font-size: 14pt;">Évoquons aussi le populisme climatique, qui met en avant par exemple l’idée que 67 milliardaires émettraient autant de CO2 que 30 millions de Français en sous-entendant ainsi que cela solutionnerait 50 % du problème. C’est absolument faux. Le chiffre est farfelu. En réalité, leurs émissions propres correspondent à celles d’environ 100 000 Français, ce qui est déjà scandaleux. L’exagération vient du fait qu’on a tenu compte de toutes les productions industrielles qu’ils possèdent, productions que nous consommons tels l’acier et le ciment de nos logements, le pétrole brûlé dans nos voitures, etc. </span></p><p class="TX"><span style="font-size: 14pt;">C’est donc une présentation biaisée du problème. Dénoncer le train de vie des milliardaires – et il faut le faire, il faut légiférer – ne suffit donc pas pour résoudre la crise du climat… En effet, au-delà du symbole, on ne parle ici que de 0,1 % du problème.</span></p><p class="TX"><span style="font-size: 14pt;"> La démagogie dans ce domaine provoque des dégâts durables : on se décrédibilise auprès des scientifiques et spécialistes qui connaissent le sujet, d’une part ; d’autre part, on prend du retard dans la bataille politique en se berçant d’illusions avec une solution toute trouvée.</span></p><p class="TX"><span style="font-size: 14pt;">Pour se relever, la gauche doit travailler à articuler science, travail et environnement, ce qui suppose de refuser toutes les formes de populisme.</span></p><p class="TX"><a title="lien" href="https://www.humanite.fr/en-debat/environnement/conjuguer-sciences-travail-et-environnement-767368" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: 14pt;">Publié dans l'Humanité</span></a></p>
Albert Dreslon
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LES HABITANTS DE VANVES ET DE L’ILE DE FRANCE SOUHAITERAIENT UNE AMELIORATION DES TRANSPORTS
tag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2022-09-24:6402680
2022-09-24T04:00:00+02:00
2022-09-24T04:00:00+02:00
Selon un sondage Ifop,.commandé par les Notaires du Grand Paris en...
<p><img src="http://vanvesauquotidien.hautetfort.com/media/02/01/2928624114.JPG" id="media-6388597" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Selon un sondage Ifop,.commandé par les Notaires du Grand Paris en partenariat avec La Tribune et BFM Paris, 63 % des 1503 Franciliens interrogés, entre le 29 Août et le 7 Septembre, estiment que l'amélioration des conditions de transport doit être une priorité de la Métropole du Grand Paris dont fait partie Vanves </strong> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">De manière générale, 61 % des sondés se disent «optimistes» quant à l’impact des réalisations des projets de la MGP sur leur situation personnelle. Un chiffre toutefois en baisse de sept points par rapport à une étude similaire menée en 2018. Ils en attendent beaucoup sur «l’amélioration des conditions de transports». Pour 63 % des sondés, c’est la priorité du projet Grand Paris (11 points de plus qu’en 2018). «<em>C’est ce sujet qui est cité en premier comme condition à un changement positif de la région parisienne à un horizon 30 ans</em>», analyse l’étude. Cet objectif doit notamment passer par «<em>le développement de nouvelles lignes de métro et RER afin d’améliorer la desserte de certains zones et quartiers</em>». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">A Vanves, c’est particulièrement évident pour certains seniors qui regrettent la navette municipale supprimée en début d’année alors que ce n’est pas le cas dans les villes voisines où elles sont de surcroît gratuites. Certains considèrent même qu’ils ont subis une certaine dégradation de leur qualité de vie, surtout cet été, avec ces belles journées. D’autant plus qu’elles ne vont pas utiliser le service Vanves Express pour aller au restaurant ou au cinéma à l’autre bout de la ville. Alors, elles s'en sont passées malheureusement</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">D’ailleurs la deuxième priorité la plus citée par les Franciliens concerne «l’amélioration de la qualité de vie des habitants» (57 %), «l’action en faveur de l’environnement» (37 %) venant en 3<sup>e</sup> position. L’attente environnementale est d’ailleurs une préoccupation qui monte en puissance, elle gagne 19 points par rapport à 2018. À ce propos, «la réduction de l’impact négatif des transports sur l’environnement» arrive en troisième position (45 %) quant aux objectifs du projet Grand Paris en matière de transport</span>. </span></p>
Avignon
http://avignon.hautetfort.com/about.html
Futur : lou betum avança
tag:avignon.hautetfort.com,2022-08-15:6394664
2022-08-15T00:00:00+02:00
2022-08-15T00:00:00+02:00
Futur : le béton avance Future : concrete is moving forward Zukunft :...
<p><strong>Futur : le béton avance</strong><br /><em>Future : concrete is moving forward</em><br />Zukunft : Beton geht voran</p><p style="text-align: center;"><a title="Avignon Confluences, construire aujourd'hui la ville de demain" href="https://www.grandavignon.fr/en/node/4444#gallery-id-632" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/00/02/4044679191.jpg" alt="4044679191.jpg" /></a><br />Pica sus la fouto. <em>Cliquer sur la photo.</em> Click on the photo. <em>Klicken auf das Bild.</em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/02/2569952278.jpg" target="_blank" rel="noopener"><strong>Voici une photo aérienne récente de la zone concernée.</strong></a></p>
J.-P. Chauvin
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La question environnementale, encore et toujours.
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2022-08-14:6396297
2022-08-14T21:29:25+02:00
2022-08-14T21:29:25+02:00
A l’automne 2007, une inspectrice d’histoire vint suivre un de...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;">A l’automne 2007, une inspectrice d’histoire vint suivre un de mes cours. Or, la date de sa visite, connue l’avant-veille, était annoncée sur une heure de cours en demi-classe durant laquelle j’avais l’intention de travailler avec les élèves de 2<sup>nde</sup> sur <strong>l’environnement et sa préservation</strong>, thème qui, d’ailleurs (et comme me le rappela cette inspectrice) ne figurait pas alors au programme de l’éducation civique (ECJS alors, EMC aujourd’hui). Mais, qu’importe : la séance prévue eut bien lieu, et elle se tint (simple coïncidence ou intersigne ?) à l’heure même des funérailles de mon ami Pierre Pujo, inamovible directeur de <strong>l’Action Française</strong> depuis 1966. J’avais donc à cœur de lui faire honneur en réussissant cette séance, fut-elle « hors-programme »… Quinze ans après, je republie la note qui portait sur le thème de cette heure de cours, et qui, pourtant, me semble encore d’une certaine actualité, même si elle mériterait d’être complétée, ce que je ferai à travers de prochaines notes sur ce site…</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Les séances d’ECJS (1) des semaines passées portaient sur « <strong>Citoyenneté et environnement </strong>» et, au-delà d’un état des lieux de la planète, j’avais demandé aux élèves de faire leur <strong>empreinte écologique</strong> (2) : c’est un moyen de les sensibiliser et les responsabiliser, sachant que c’est maintenant, alors qu’ils n’ont pas encore atteint leur « maximum de consommation », qu’il faut les inciter à « mieux consommer », c’est-à-dire à limiter les gaspillages et à adopter une <strong>attitude de sobriété</strong> qui ne doit pas devenir « punitive » mais, au contraire, être la meilleure manière d’améliorer sa qualité de vie. En fait, le slogan « <strong>Consommer moins pour vivre mieux</strong> », quand il ne dérive pas en un dogmatisme culpabilisateur à l’égard des personnes, peut bien fixer une utile ligne de conduite à nos générations et à celles qui suivent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">En tout cas, les résultats de mes classes sont révélateurs : en moyenne, plus de 2,5 planètes seraient nécessaires si tous les habitants de la Terre vivaient comme les élèves. Pour mon compte, ce n’est d’ailleurs pas beaucoup plus brillant puisque, ayant calculé mon empreinte écologiste sur trois sites différents, mes résultats oscillent <strong>entre 2,4 et 3,3 planètes</strong>, ce qui ne me réjouit guère comme on peut aisément l’imaginer… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Néanmoins, se plaindre à l’infini, de manière répétitive, n’est guère efficace, et la formule maurrassienne « <strong>Vivre c’est réagir</strong> » doit inciter à l’action plutôt qu’au renoncement et à la passivité. Aussi, j’ai demandé à mes élèves de chercher à comprendre (et les questionnaires des calculateurs d’empreinte écologique pouvaient y aider) ce qui « plombait » leurs résultats environnementaux et d’agir en conséquence pour diminuer leur impact personnel sur l’état de la planète. Nous ferons un bilan de cet effort dans quelques mois…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Aujourd’hui, de nombreux sites de la Toile donnent de nombreux conseils pour réussir cet effort nécessaire, et la lecture du « <strong>petit livre vert pour la terre</strong> », par exemple, édité il y a deux ans par le groupe réuni autour de Nicolas Hulot (3) peut aider chacun, dans sa vie quotidienne, à « <strong>consommer moins, consommer mieux</strong> ». Mais, au-delà de ces efforts de chacun, il me semble que rien de durable ne pourra se faire sans un minimum d’impulsion, d’organisation et de soutien de la part de l’État. Or, nous vivons sous une République électorale et le « temps démocratique » n’est guère propice au long terme nécessaire pour enraciner une politique environnementale : car, assimilée trop rapidement à un gouvernement, cette politique peut être défaite par le gouvernement suivant, arguant de son opposition à ce qui fondait celui qu’il remplace… Et quel homme politique, sachant que tout élu cherche aussi à garantir sa réélection, osera prendre des mesures qui, aussi impopulaires soient-elles parfois en leurs débuts, s’avèrent pourtant profitables sur la durée ? Il n’y a qu’à constater le mécontentement des automobilistes de la région parisienne devant la hausse du prix des carburants (4) et leur revendication pour baisser les taxes sur ceux-ci pour comprendre qu’il y a encore du travail pour convaincre nos concitoyens de rouler de façon plus mesurée ou de faire plus souvent appel aux transports en commun (5). Il est vrai aussi que les hausses continues des tarifs des trains et du métro ne sont guère incitatives, tout comme les retards et incidents fréquents sur certaines lignes, et je ne parle pas des périodes, certes peu fréquentes mais toujours agaçantes, de grève. Tout comme les attentes parfois exagérées ou les liaisons inexistantes entre certaines communes de banlieue qui forcent à de longs détours par La Défense ou Paris… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Justement, le rôle des pouvoirs publics, en particulier le Conseil régional et les municipalités (et les Conseils généraux (6) tant qu’ils existent), est de mettre un peu d’ordre dans tout cela tout comme celui de l’État est de coordonner les efforts des uns et des autres sur le plan national et par rapport aux institutions européennes et internationales, et d’arbitrer les éventuels conflits entre les différents acteurs de la scène publique. Il est aussi de promouvoir de grands projets d’aménagement du territoire qui prennent en compte les enjeux contemporains, en particulier celui de l’environnement. Là encore, et au regard des expériences passées (y compris récentes) et des principes de la « démocratie émotionnelle », je doute que la République soit capable de relever le défi, faute de volonté et d’audace. Il faudra bien, si l’on veut penser le « <strong>souci environnemental </strong>», poser la question du régime politique à la tête de l’État. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">Notes de 2022 : (1) : L’ECJS est l’ancien nom de l’EMC, éducation morale et civique, que nous connaissions dans l’ancien temps comme éducation civique, une matière obligatoire mais surtout destinée à formater les jeunes esprits, au collège et au lycée, dans le sens de l’idéologie dominante du moment, dans le cadre de la « République une et indivisible ». Dans les années 1970-80, lorsque j’étais moi-même collégien et lycéen, ces cours étaient souvent remis en cause par les professeurs eux-mêmes et par les lycéens d’après-Mai 68… Je n’en ai d’ailleurs aucun souvenir, mes professeurs d’histoire-géographie de l’époque ayant souvent « oublié » cette matière qui était, alors, totalement dévolue aux enseignants de cette matière… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">(2) : Cette empreinte écologique était alors une notion plutôt nouvelle, et je crois bien que j’étais l’un des premiers à l’utiliser en cours au lycée, d’autant plus que son mode de calcul restait (et reste encore) un peu incertain, au point que j’avais demandé aux élèves d’en faire deux, à partir de deux sites différents, et d’en faire la moyenne pour tenter de se rapprocher le plus possible d’une juste appréciation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">(3) : A l’époque, Nicolas Hulot était le symbole du combat écologiste, et il n’était pas encore ministre, ni « déchu » de sa bonne réputation par les affaires morales et les scandales sexuels… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">(4) : La note a été rédigée en 2007, bien avant la révolte des Gilets jaunes qui a été, aussi, une réaction à la hausse du prix des carburants, mais qui allait bien au-delà de cette seule thématique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">(5) : J’ai constaté, depuis, que ceux qui s’émancipaient le plus des « bons gestes » écologistes étaient, le plus souvent, issus des classes moyennes supérieures et des classes aisées, mondialisées, et qui arguaient, dans une logique « libertarienne », qu’ils « faisaient ce qu’ils voulaient puisque c’était leur argent qu’ils dépensaient » : leurs achats « bio » leur servaient de bonne conscience, et s’inscrivaient dans une logique fort peu… écologiste. Dois-je rappeler, entre autres, que l’autoproclamé écologiste Aymeric Caron, désormais député « insoumis », roule en SUV, ce qui, pourtant, n’est pas le meilleur moyen de transport écologiste ? (Je ne suis pas sûr, d’ailleurs, qu’il soit électrique, alors que c’est la « nouvelle norme » de transport écologique défendus par… les écologistes « Verts ».)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Verdana', sans-serif;">(6) : Aujourd’hui, les Conseils territoriaux.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
UNE VIEILLE CONNAISSANCE ...
tag:lantidote.hautetfort.com,2022-05-15:6381928
2022-05-15T09:01:00+02:00
2022-05-15T09:01:00+02:00
... LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE. Un ami m'a insidieusement prêté ce...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">... LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Un ami m'a insidieusement prêté ce livre : il sait que je suis un peu sensible à tout ce qui touche à la question. Quand il m'a mis le bouquin entre les mains, un petit sourire malicieux s'est dessiné sur son visage. Je me suis demandé pourquoi.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6357340" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/01/02/3391264638.jpg" alt="PHILIBERT CEDRIC LA TERRE BRÛLE T ELLE.jpg" width="341" height="526" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Quand je l'ai ouvert, j'ai compris. Ce livre est paru en 1990 ! Ça fait donc trente-deux ans. Et on y trouve déjà à peu près tout ce qu'on sait aujourd'hui sur le sujet (j'exagère bien sûr, mais tous les faits et données accumulés ensuite n'ont fait que confirmer l'état des lieux en aggravant le constat). Bon, il y a des éléments qui ont changé (le trou dans la couche d'ozone, par exemple, n'est plus un problème). Et puis c'est un livre de journaliste, je veux dire qu'il a les inconvénients de ses avantages : l'auteur se sent obligé d'évoquer tous les aspects de la question, au risque de paraître superficiel ou mal argumenté. C'est un survol, si l'on veut, mais qui fait le tour de la question en un peu plus de deux cents pages. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Et puis les spécialistes du climat n'étaient pas encore organisés comme ils le sont aujourd'hui, les bataillons du futur G.I.E.C. avaient à peine commencé à éplucher les centaines, puis les milliers, puis les dizaines de milliers d'articles scientifiques parus dans des revues « <em>à comité de lecture </em>» et consacrés à tel ou tel aspect plus ou moins large, ou plus ou moins "pointu" du sujet. Le livre ne peut être qualifié de prémonitoire, puisque l'auteur s'appuie sur des faits déjà dûment constatés et répertoriés. Je retiens qu'en 1990, ON SAVAIT DÉJÀ TOUT !!! Ci-dessous, le texte proposé en "quatrième de couv.".</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6357346" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lantidote.hautetfort.com/media/02/01/2007132478.jpg" alt="PHILIBERT LA TERRE 4è DE COUV.jpg" width="547" height="765" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">C'est curieux comme résonne à mes oreilles le mot "urgence", trente-deux ans après la parution : « <em>Si nous nous dérobons à <span style="text-decoration: underline;">l'urgence</span> d'un effort rapide et concerté .... </em>». Hé hé hé !!! Ma parole ! J'ai déjà entendu ça quelque part. Et je me dis : trente-deux ans !!! Et rien n'a bougé ou presque. Ah si, pourtant : le réchauffement climatique est devenu un passage obligé parmi les rubriques des bulletins d'information. Mais concrètement ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Conclusion et moralité ? Je doute encore plus qu'avant de l'utilité du savoir. A quoi bon, en effet, accumuler des données sur des phénomènes irréfutables et menaçants, si personne n'est là pour faire passer dans les faits les conclusions des observateurs ? On reproche aux gens au pouvoir de ne rien faire. On leur fait même des procès. Il y a même des tribunaux qui condamnent des Etats à cause de la mauvaise volonté qu'ils mettent à réagir. On invente une Greta Thunberg, vous savez, cette surdouée de l'écologie justicière qui apostrophe les puissants de ce monde : « <em>How do you dare ? </em>» ("comment osez-vous ?"). On organise à grand spectacle des "marches des jeunes", des "marches pour le climat", des "marches pour le futur", soi-disant pour mettre les gens au pouvoir au pied du mur. Et rien ne se passe, ou alors si peu que rien. A première vue, cette inaction est extraordinaire. Mais je crois qu'elle s'explique parfaitement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Ben oui. En démocratie, les gens au pouvoir, on les appelle des élus (ailleurs, l'environnement est le dernier des soucis des régimes autoritaires ou dictatoriaux, regardez comment Poutine considère l'écologie en Ukraine). Et pour être élus, les vieux de la vieille savent que les grands sujets dont il faut parler sont le pouvoir d'achat, le coût de la vie, le logement, les problèmes alimentaires, ce qu'on appelle aujourd'hui les « mobilités » (la voiture, les transports, les échanges transnationaux, etc.) et puis, "last but not least", l'emploi, c'est-à-dire le travail, le revenu, le salaire, les charges, les impôts, l'industrie, l'activité économique, la prospérité, le progrès sans limites et les lendemains meilleurs. La candidate à la présidentielle Marine Le Pen ne s'est pas trompée en tapant sur le clou "pouvoir d'achat".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Pourquoi croyez-vous que Yannick Jadot, le tout fiérot chef des écolos, a obtenu moins de 5% des voix à la présidentielle ? Parce que, si les électeurs ne font qu'une confiance très limitée à Emmanuel Macron pour mettre en œuvre une politique capable de résoudre leurs problèmes, ils savent parfaitement que si la France était gouvernée par des écologistes, ce serait pour eux une véritable catastrophe sur tous les points énumérés ci-dessus. Et je ne parle même pas de la dimension franco-française du débat, rapportée à ce que représente, en termes d'influence, la France dans le monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Elle est là, la vérité : la population veut bien accepter de corriger (à la marge) quelques excès qu'elle peut commettre dans sa façon de consommer ; faire des "petits gestes" qui ne servent pas à grand-chose au plan global ; déposer les diverses sortes de déchets dans les poubelles adéquates ; être privée de quelques places de parking pour laisser place à un "verger urbain" (j'ai sous les yeux un charmant pommier tout jeune, et quelques poiriers, cassissiers prometteurs, etc. : ça prend la place de six bagnoles) ; venir déposer ses épluchures dans la caisse à compost gérée par une association du quartier, et autre menues activités sans trop de conséquences ; se déplacer davantage à vélo en ville ; s'abonner à l'A.M.A.P. qui vient tous les mercredis poser ses tréteaux et ses étals pour distribuer ses "paniers" de produits en circuit court. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Mais ce qu'elle veut en priorité absolue, la population, c'est du boulot qui lui rapporte de quoi vivre au-delà du 15 du mois ; c'est de quoi manger pas cher et nourrir la famille ; c'est de quoi se loger décemment et sans trop de tensions avec le proprio ; c'est de quoi, si possible, partir en vacances pour changer d'air de temps en temps. Voilà déjà tout un programme. Appelons ça la nécessité. Le dur du concret si vous voulez. Voilà les attentes auxquelles ont à faire face les élus, futurs élus et autres hautes éminences responsables du destin d'autrui ou qui aspirent à le devenir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Bien sûr que la même population, celle qui lit, écoute ou regarde les nouvelles, n'est ni aveugle, ni sourde et que, hormis quelques endurcis de la comprenette, quelques complotistes gothiques et quelques antivax égarés, elle sait désormais que l'atmosphère se réchauffe du fait des activités humaines. Elle sait qu'il faudrait faire quelque chose. Mais allez lui dire qu'<span style="text-decoration: underline;">elle a tort</span> de vouloir vivre correctement, avec des ressources suffisantes pour ne dépendre de personne, et surtout pas des banques alimentaires ! Vous voyez déjà la réaction !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">On a beaucoup entendu, au moment des "gilets jaunes", la litanie : « <em>Fin du mois et fin du monde, c'est kif-kif ! Ecologistes et gilets jaunes, fraternisons !</em> » Ben non, justement, ce n'est pas du tout la même chose. C'est même l'opposé. Il y a une <span style="text-decoration: underline;">contradiction flagrante, irréductible</span> entre le projet de bâtir un monde enfin sobre, enfin écologiquement soutenable, enfin débarrassé de toutes les nuisances procurées par la modernité, la technique et la production à-tout-va (ça, c'est les écolos), et puis, en face, la nécessité, par exemple, pour des parents de gagner assez pour bien nourrir les enfants et leur offrir un cadre où ils puissent s'épanouir durablement (ça, c'est les gens ordinaires).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Aucun tribun, aucun meneur d'hommes, aucun chef de parti ne peut espérer rassembler des masses de gens derrière lui s'il balance à la gueule des foules un discours sur la sixième grande extinction, le réchauffement climatique ou la préservation des espèces menacées, car il devra ajouter que ces tableaux apocalyptiques seront forcément accompagnés de terribles restrictions sur la satisfaction des besoins, sur l'assouvissement d'énormément de désirs et sur d'innombrables espoirs d'améliorations et d'agréments promis par le Progrès et la Technique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Tout laisse à penser que l'homme d'Etat doté d'une assez vaste envergure pour surmonter l'incompatibilité des termes de la contradiction n'est pas près de naître.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Alors, cela étant dit, suis-je pessimiste davantage que réaliste quand je pronostique que la situation de l'humanité ressemble à une nasse aussi vaste et profonde que l'univers ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;">Note : Dans toutes les forces qui font de la résistance à la lutte contre le réchauffement climatique, je n'ai pas cité la forteresse dans laquelle sont retranchés les grands acteurs de l'économie mondiale, les chimistes empoisonneurs, les productivistes déforesteurs, les extractivistes fossiles et autres engeances arc-boutées sur la course aux profits infinis. Il va de soi que tous ces gens (on peut à bon droit les appeler "le Système") figurent au premier rang des militants anti-écologistes. Ceux-là, ils n'agissent pas par nécessité, mais par choix. </span></p>
HenriGolant
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Touroulis - Voyage entre le Larzac et le causse Comtal
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2022-04-17:6377073
2022-04-17T16:46:00+02:00
2022-04-17T16:46:00+02:00
Ce documentaire aveyronnais évoque, par son titre, un volatile...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Ce documentaire aveyronnais évoque, par son titre, un volatile particulier : <a title="l’œdicnème criard" href="https://aveyron.lpo.fr/wp-content/uploads/2018/09/Plaquette_2013sla.pdf" target="_blank" rel="noopener">l’œdicnème criard</a>, qui passe les hivers en Afrique du Nord, mais le reste de l'année en France métropolitaine, en particulier dans l'Aveyron.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/921460453.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6349686" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/02/3882314640.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,occitanie,nature,écologie,environnement" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/02/1376222089.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6349689" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/02/4213634933.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,occitanie,nature,écologie,environnement" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/00/4096101417.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6349690" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/00/310896122.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,occitanie,nature,écologie,environnement" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> La carte ci-dessus (extraite de la plaquette LPO) met en évidence les zones où des couples ont été observés (donc les zones de reproduction). Ce sont principalement les causses du Larzac (au sud) et Comtal (au nord)... d'où le titre du documentaire, qui embrasse toutefois un espace plus important et diversifié :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/3459683282.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6349693" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/2625872384.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,occitanie,nature,écologie,environnement" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Une histoire nous est contée par une voix off <em>(censée être celle d'un de ces oiseaux)</em>, celle d'un territoire parcouru/survolé par les œdicnèmes. Du causse du Larzac, on est transporté dans les gorges (de la Jonte, du Tarn), puis du côté de Bertholène (près de Laissac, sur la carte ci-dessus). Le parcours s'achève au nord et nord-est de Rodez, avec en vedette (notamment) le "<a title="Trou de Bozouls" href="https://www.tourisme-aveyron.com/fr/diffusio/sites-naturels/le-canyon-de-bozouls-bozouls_TFO256045020300" target="_blank" rel="noopener">Trou de Bozouls</a>" (que les âmes raffinées appellent "canyon") et la cascade de Salles-la-Source (dont l'écoulement d'eau <a title="fait l'objet de polémiques" href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/archive/2011/04/29/la-cascade-de-salles-la-source.html" target="_blank" rel="noopener">fait l'objet de polémiques</a> depuis des années).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> L'une des qualités de ce film est le soin apporté aux images, qu'elles soient aériennes, terrestres, souterraines ou aquatiques. Les vues sont splendides, qu'il s'agisse de plateaux, de vallées ou de très gros plans des espèces, animales comme végétales. Ce soin, ajouté à la scénarisation sur (presque) quatre saisons, est (à mon avis) une référence au <em><a title="Farrebique" href="https://www.festival-cannes.com/fr/films/farrebique" target="_blank" rel="noopener">Farrebique</a></em> de Georges Rouquier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Une autre qualité est l'insertion d'incrustations, donnant le nom de tel animal ou telle plante. Cumulées aux informations données par le commentaire <em>(pas super emballant, ceci dit)</em>, elles permettent au commun des mortels de parfaire sa culture environnementale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> En revanche, je n'ai pas bien vu l'intérêt d'ajouter des séquences montrant une petite famille pratiquant l'escalade ou la spéléologie. Là, on est à la limite du dépliant touristique... <em>(Mais il est vrai que le film a été cofinancé par le Conseil départemental de l'Aveyron.)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Parmi les activités sportives, il manque la randonnée, à laquelle les Aveyronnais s'adonnent massivement et qui constitue un excellent moyen de découvrir les beautés d'un territoire. C'est dommage, parce que, le film ne durant qu'1h10, il y avait de la place pour quelques scènes pédestres. Cela n'enlève toutefois rien aux qualités visuelles de l'ensemble, un bien bel hommage à la faune et à la flore des régions calcaires centre-orientales du Rouergue.</span></p>
Christian COTTET-EMARD
http://cottetemard.hautetfort.com/about.html
Carnet / Quand les bons sentiments aiment la bonne distance.
tag:cottetemard.hautetfort.com,2022-02-19:6367070
2022-02-19T17:08:00+01:00
2022-02-19T17:08:00+01:00
N’importe quel scientifique vous dira que la Terre a très souvent...
<div dir="ltr" style="text-align: center;"><p style="text-align: center;"><img id="media-6335261" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/01/878075662.JPG" alt="carnet,note,journal,chronique,idée,humeur,société,environnement,climat,politique,santé,blog littéraire de christian cottet-emard,élection,présidentielle 2022,conformisme,bons sentiments,grandes causes,opinion,politique,pétitions,droits de l'homme,occident,christian cottet-emard,liberté,démocratie,planète,terre,nature,ressources,humanité,révolution industrielle,mondialisation,colibri,hubris" /></p></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">N’importe quel scientifique vous dira que la Terre a très souvent changé de climat au cours de sa longue histoire et que sur cette durée, la révolution industrielle suivie de la mondialisation industrielle représentent moins qu’un battement de paupière. À l’échelle du temps de l’humanité, il est tout à fait logique que l’impact des activités humaines se mesure à l’aune des dégradations qu’elles provoquent dans l’environnement. Nous touchons ici à la définition et au paradoxe de la vie : toute créature dégrade son propre environnement parce qu’elle est obligée de le modifier pour y survivre. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour l’humain, toute la question est de savoir comment gérer la modification pour qu’elle n’aboutisse pas trop vite à la destruction partielle qui peut bien sûr entraîner la disparition totale. En plus simple, comment ne pas scier la branche sur laquelle on est assis. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">La question m’apparaît tous les jours à la vue de mes frênes attaqués par le lierre. Lorsque ce processus vieux d’une trentaine d’années arrivera à son apogée, les frênes finiront par s’effondrer et mourir. Le lierre qui se sera nourri d’eux survivra quelques semaines agrippé à leurs troncs couchés sur le sol et il mourra à son tour. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L’humanité se montre certes capable de modifier et de dégrader rapidement son environnement au point de perturber les grands équilibres naturels mais elle n’est et ne restera pourtant qu’un acteur très secondaire au sein de ce processus auquel participe la moindre bactérie. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Penser que quelques pays occidentaux développés et perclus d’écologie punitive doivent et puissent « sauver la planète » selon l’une des expressions les plus stupides qui soient et répétées comme un mantra (alors qu’on demande beaucoup moins aux géants de l’Asie et rien du tout aux monarchies du pétrole, notons-le au passage), penser, disais-je, que l’Occident développé soit capable de se mettre en travers d’une évolution climatique de plus relève d’un sentiment de puissance qui se situe entre les deux extrêmes de l’hubris et de la pensée colibri. Dans les deux cas, c’est d’une prétention et d’un orgueil pathétiques.</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Aujourd’hui encore, j’ai reçu des pétitions à signer sur le climat dont une pour que le climat soit plus à l’ordre du jour de la campagne présidentielle en France (il est vrai que le climat est ici très dégradé mais à l’évidence, nous ne parlons pas du même vous et moi). Des paquets de pétitions, j’en reçois aussi sur les droits de l’homme et nombre de sujets certes préoccupants mais d’ordre suffisamment général pour que cela évite à beaucoup de se pencher sur les problèmes qu’ils ont sous le nez. La bonne conscience aime bien la bonne distance ! </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Dans ce concert des bons sentiments claironné par le grand orchestre des indignés sélectifs, certaines musiques sont inaudibles. Pour éviter de m’enliser dans la métaphore, je vais dire les choses plus brutalement : les amis et connaissances qui me bombardent de ces pétitions ne m’envoient rien à signer sur ce que pourrait leur inspirer, vu leur attachement à la liberté, à la tolérance et, pendant qu’on y est, à la planète, au climat, à la paix dans le monde et à la défense des fromages au lait cru, la relégation d’une partie de la population de leur propre pays à un statut de citoyens de seconde zone. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pourtant, dans ce cas précis, la mobilisation des consciences serait assez facile et le résultat rapide à portée de mains, celles qui votent par exemple. Mais la plupart de ces gens me le disent eux-mêmes quand nous arrivons encore à nous parler malgré la zizanie que ce sinistre gouvernement a semé jusque chez les amis et les familles : ils n’iront pas voter. Pensez donc, ils ont plus urgent à faire: sauver le climat et la planète ! D’ailleurs, c’est plutôt l’humanité qui a besoin d’être sauvée, pas la planète et ses climats. </span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Elle n’a rien demandé, la planète, et elle vivra encore les quatre ou cinq milliards d’années qui lui restent en se fichant comme d’une guigne de l’éventuel remplacement des humains par des espèces de pieuvres ayant fini par résoudre l’actuel problème d’évolution qui les bloque encore dans l’océan.</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Voilà une perspective peu réjouissante mais elle ne s’inscrit pas encore dans notre parenthèse temporelle. D’ici là, nous avons encore le temps de nous inquiéter pour nos enfants, nos petits-enfants et, si nous avons de la chance, nos arrière-petits enfants. Après, cela devient abstrait, avouons-le. Telle est notre limite.</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Alors, chers amis pétitionnaires du climat, de la planète, de la paix dans le monde et des droits de l’homme en général (mais hélas pas trop de l’homme occidental), je recommencerai peut-être à m’intéresser à vos grandes causes et peut-être à signer vos pétitions le jour où, de votre côté, vous aurez daigné jeter un œil et dire un mot, même un seul, sur cette autre cause qui semble échapper à votre vigilance sélective, celle des entraves récentes et progressives à nos libertés quotidiennes les plus élémentaires et qui viendra un jour ou l’autre frapper à votre porte quelle que soit l’épaisseur de silence et de consentement au pire dont vous l’avez capitonnée.</span></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> </div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><strong>Photo :</strong> lierre agrippé à un frêne, chez moi.</span></em></div><div dir="ltr" style="text-align: justify;"> <span class="d2edcug0 hpfvmrgz qv66sw1b c1et5uql oi732d6d ik7dh3pa ht8s03o8 a8c37x1j fe6kdd0r mau55g9w c8b282yb keod5gw0 nxhoafnm aigsh9s9 d3f4x2em iv3no6db jq4qci2q a3bd9o3v b1v8xokw oo9gr5id hzawbc8m" dir="auto"> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/passdelahonte?__eep__=6&__cft__[0]=AZWf5g-3Cp0_TVVRKfwCMPvtqO9ioO2bd5JHaVECaBrVo-Z7NSZSPz7gx_QY57bHzTdL_7L-w7LcOVuJRHK8IPb4d7XFbZrzL0N4rDmKY8EmGIdJcvOs7T2NVM2q6bX3xzQ&__tn__=*NK-R">#PassDeLaHonte</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/nopass?__eep__=6&__cft__[0]=AZWf5g-3Cp0_TVVRKfwCMPvtqO9ioO2bd5JHaVECaBrVo-Z7NSZSPz7gx_QY57bHzTdL_7L-w7LcOVuJRHK8IPb4d7XFbZrzL0N4rDmKY8EmGIdJcvOs7T2NVM2q6bX3xzQ&__tn__=*NK-R">#nopass</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/antipass?__eep__=6&__cft__[0]=AZWf5g-3Cp0_TVVRKfwCMPvtqO9ioO2bd5JHaVECaBrVo-Z7NSZSPz7gx_QY57bHzTdL_7L-w7LcOVuJRHK8IPb4d7XFbZrzL0N4rDmKY8EmGIdJcvOs7T2NVM2q6bX3xzQ&__tn__=*NK-R">#antipass</a> <a class="oajrlxb2 g5ia77u1 qu0x051f esr5mh6w e9989ue4 r7d6kgcz rq0escxv nhd2j8a9 nc684nl6 p7hjln8o kvgmc6g5 cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x jb3vyjys rz4wbd8a qt6c0cv9 a8nywdso i1ao9s8h esuyzwwr f1sip0of lzcic4wl gpro0wi8 q66pz984 b1v8xokw" tabindex="0" role="link" href="https://www.facebook.com/hashtag/christiancottetemard?__eep__=6&__cft__[0]=AZWf5g-3Cp0_TVVRKfwCMPvtqO9ioO2bd5JHaVECaBrVo-Z7NSZSPz7gx_QY57bHzTdL_7L-w7LcOVuJRHK8IPb4d7XFbZrzL0N4rDmKY8EmGIdJcvOs7T2NVM2q6bX3xzQ&__tn__=*NK-R">#christiancottetemard</a> </span></div><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"> <!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
le Conseil Constitutionnel donne un coup d’arrêt à la mine d’or en Guyane
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-02-18:6366948
2022-02-18T21:17:53+01:00
2022-02-18T21:17:53+01:00
Communiqué de FNE le 18.02.2022 Saisi par France Nature Environnement et...
<p style="text-align: justify;">Communiqué de FNE le 18.02.2022</p><p style="text-align: justify;">Saisi par France Nature Environnement et Guyane Nature Environnement, le Conseil constitutionnel déclare plusieurs articles du code minier contraires à la charte de l’environnement. Cette décision historique est de nature à justifier le refus du <a href="https://fne.asso.fr/dossiers/la-montagne-d-or-en-guyane-un-gouffre-environnemental-et-financier">projet dit “Montagne d’or”</a> en Guyane, alors que le gouvernement peinait depuis plusieurs années à s’y opposer concrètement. Elle est également historique car pour la première fois, deux articles de la Charte de l’Environnement sont appliqués, avec des conséquences potentiellement extrêmement fortes sur le droit de l’environnement. Décryptage et réactions des associations.</p><p><strong>Une décision historique du Conseil Constitutionnel</strong></p><p style="text-align: justify;">Le Conseil constitutionnel considère qu’un octroi ou un renouvellement de concession minière peut être refusé en raison de l’impact environnemental du projet. Il répondait à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par France Nature Environnement et Guyane Nature Environnement, après le renouvellement de 4 concessions minières de la Compagnie Minière de Boulanger en Guyane. La question prioritaire de constitutionnalité portait sur la compatibilité de certains articles du Code minier, qui autorisent l’Etat à délivrer une concession minière sans tenir compte de l’environnement, avec la charte constitutionnelle de l’environnement .</p><p style="text-align: justify;"><em>“C’est la première fois que le Conseil Constitutionnel fait application des articles 1 et 3 de la Charte de l’environnement qui garantit le “droit de vivre dans un environnement sain et équilibré”. 17 ans après l’entrée en vigueur de la charte, c’est une décision vraiment majeure pour le droit de l’environnement ! ”</em> remarque Raymond Léost, administrateur et responsable du réseau juridique de FNE.</p><p style="text-align: justify;">Une jurisprudence essentielle qui aura des conséquences majeures au-delà même des projets miniers en France: une administration doit pouvoir dire non à tout projet attentatoire à l’environnement.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Un coup d’arrêt à la contestée Montagne d’or en Guyane</strong></p><p style="text-align: justify;">La compagnie minière Montagne d’or souhaitait développer un projet de mine industrielle extrayant l’or grâce au cyanure en creusant une fosse de 2,5 km de long en limite de Réserve biologique intégrale, au cœur de la forêt guyanaise.</p><p style="text-align: justify;">Au-delà du cas Boulanger, la décision rendue aujourd’hui par le Conseil constitutionnel pourrait également légitimer le refus de l’Etat de renouveler les concessions Montagne d’or. Jusqu’à maintenant, le tribunal administratif de Cayenne suivi par la cour administrative d’appel de Bordeaux ont jugé que le refus de l’Etat de renouveler ces concessions pour le projet Montagne d’or était illégal, malgré les annonces politiques du gouvernement depuis 2019.</p><p style="text-align: justify;"><em>“Cette décision est de nature à mettre un point final au projet “Montagne d’or” grâce aux associations. C’est une excellente nouvelle historique pour la biodiversité guyanaise et on espère que cela appellera à une grande vigilance sur les futurs projets miniers.”</em> résume Matthieu Barthas, vice-président de Guyane Nature Environnement.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.convergencesrevolutionnaires.org/IMG/arton14290.jpg?1609269769" alt="arton14290.jpg?1609269769" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
La COP 26, si peu écologiste...
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2021-11-05:6347758
2021-11-05T10:52:11+01:00
2021-11-05T10:52:11+01:00
La COP 26 est une mascarade, piquée de quelques bonnes intentions...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">La COP 26 est une mascarade, piquée de quelques bonnes intentions et recouverte du voile graisseux de la bonne conscience sans lendemain… Le trait peut paraître exagéré, il n’en est malheureusement rien, si l’on se rapporte à ce qu’en disent les médias, autant de connivence que de résistance, et aux enseignements de l’histoire, y compris très récente : il suffit de relire les comptes-rendus des précédentes COP mais aussi les déclarations des candidats aux différentes élections occidentales depuis quelques années, et de les comparer aux réalisations concrètes et aux politiques environnementales des différents pays concernés ! Le constat d’échec et d’hypocrisie est clair et net, malgré quelques espérances persistantes et quelques projets aboutis mais trop épars et minoritaires face au rouleau compresseur de la globalisation, du consommateurisme triomphant (un « consommatorisme », en somme) et de la numérisation accélérée qui complète l’artificialisation des espaces vivants par celle des comportements et des esprits (1). Jamais la biodiversité n’a été autant en danger, et la <strong>sixième extinction</strong> (de la faune, mais la flore aussi est concernée) semble s’accélérer, y compris dans nos pays quand, dans le même temps, les dernières années n’ont jamais été aussi polluées et chaudes, au regard de l’histoire des derniers millénaires et des siècles de l’Anthropocène. Quant à la déforestation, elle n’a jamais cessé, et elle s’est même fortement étendue en Amazonie et en Afrique ces dernières décennies et cela même après la fameuse COP 21 (2015) que nombre d’observateurs veulent voir comme un « tournant écologique » majeur à travers l’Accord de Paris signé par nombre de grandes puissances qui, visiblement, ne l’appliquent pas. Et l’artificialisation des terres et désormais des mers (comme le prouve le chantier controversé des éoliennes marines dans la baie de Saint-Brieuc…) se poursuit sans relâche, à peine freinée par la crise sanitaire et, plus inquiétante encore pour le secteur de la Construction, par la pénurie de matières premières et celle à venir de sable coquillier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Si l’arrivée en jets et autres aéronefs (peu réputés pour un bilan carbone faible) des principales délégations a été largement commentée et, souvent, moquée, cela n’est pas le plus grave, même si c’est très révélateur de l’hypocrisie des « donneurs de leçons » et de ces Chefs d’Etat qui, pourtant, ne devraient pas oublier leur devoir d’exemplarité qui confirme leur légitimité à parler sur ces sujets particuliers. Le plus inquiétant est <strong>la déferlante de promesses, typique des démocraties émotionnelles, et ces « coups de menton » qui, dès le lendemain, seront accompagnés d’un haussement d’épaules</strong>… Promesses sans lendemain, sans doute, mais qui seront l’occasion de grandes déclarations futures et d’un dirigisme (voire d’un étatisme) encore plus marqué à l’égard, pas forcément des Puissants du moment (les GAFAM, par exemple, associés le plus souvent aux politiques de « contrainte écologique » de certains Etats), mais bien plutôt des populations auxquelles l’on dénie de plus en plus des libertés que l’on accorde aux féodalités financières et économiques. De plus, lorsque le temps est venu des campagnes électorales, nombre des promesses « écologiques » des dirigeants des démocraties occidentales s’effacent devant les nécessités de la réélection ou de l’élection tout court : cela ne dure qu’un temps, sans doute, mais cela montre le peu de sérieux des stratégies politiques et, surtout, leur absence de prise en compte du long terme, pourtant nécessaire pour enraciner les « bonnes attitudes » environnementales des Etats, de leurs institutions et de leurs citoyens. Le philosophe Michel Serres, dans un entretien radiophonique d’il y a une dizaine d’années déjà, insistait sur <strong>cette absolue nécessité du long terme pour mener à bien les politiques d’Etat les plus efficaces sur ce sujet comme sur bien d’autres</strong>, mais il constatait, avec un certain dépit, que la République ne le permettait pas vraiment, en France…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Faut-il, après ce constat qui peut paraître défaitiste, renoncer à agir pour la préservation de l’environnement et laisser filer les choses dans une sorte de fatalisme désespérant ? Non, non et mille fois non ! <strong>Les générations d’aujourd’hui ont, elles aussi, un devoir à l’égard de celles de demain et du surlendemain, dans cette longue chaîne de la vie humaine et de la vie tout court</strong>. Dans cette pensée « dynastique » de l’environnement, il est aussi possible de penser la question de l’Etat en France le plus susceptible d’agir sur le long terme et de façon assez « exemplaire » pour pouvoir - malgré la puissance moyenne qui paraît la sienne au regard des grandes qui dominent les rapports géopolitiques et économiques dans le monde - entraîner les autres ou, du moins, leur indiquer un chemin plus vertueux, écologiquement parlant. Il y a peu, un militant royaliste expliquait à quelques auditeurs que « <strong>la France est sans doute le pays le plus susceptible d’appliquer le programme de l’écologie intégrale, celui évoqué par l’encyclique Laudato Si’ du pape François, le plus lu dans le monde de tous les textes et manifestes écologistes</strong> ». Pour cela, il y faut une volonté politique et, sans doute au-delà, des institutions qui la pérennisent sans la figer : en agissant dès maintenant sans attendre néanmoins qu’elles adviennent (mais en préparant ce recours politique essentiellement et éminemment royal), les politiques et les électeurs feraient gagner un temps désormais précieux à la France pour améliorer les choses, environnementalement parlant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">(à suivre)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Notes : (1) : lire à ce propos les derniers ouvrages de Guillaume Pitron, « <strong>L’enfer numérique</strong> » et de Fabrice Flipo, « <strong>La face cachée du numérique</strong> » et « <strong>La numérisation du monde, un désastre écologique </strong>».</span></p>
randy donny
http://randydoit.hautetfort.com/about.html
Cop26 : par avion ou en visioconférence, c'est kif-kif
tag:randydoit.hautetfort.com,2021-11-02:6347390
2021-11-02T21:29:00+01:00
2021-11-02T21:29:00+01:00
A tous ceux qui estiment qu'il vaut mieux faire la Cop26 par...
<p style="padding-left: 80px;"><strong>A tous ceux qui estiment qu'il vaut mieux faire la Cop26 par visioconférence, apprenez ceci :</strong></p><p>Sur le plan des émissions de gaz à effet de serre, l'utilisation d'Internet représente 3,7% des émissions mondiales, c'est-à-dire l'équivalent de tout le trafic aérien du monde. En matière d'émissions de CO2, internet pollue 1,5 fois plus que le transport aérien. La moitié des gaz à effet de serre produits par internet provient de l'utilisateur, l'autre moitié étant divisée entre le réseau et les data centers.</p><p>Regarder une heure de vidéo consomme autant d'électricité qu'un réfrigérateur pendant une année.</p><p>Un internaute par an c'est aux alentours de 200 kilos de gaz à effet de serre, 3000 litres d'eau et environ 350 kwh d'énergie donc c'est une empreinte relativement conséquente. 200 kilos de gaz à effet de serre c'est à peu près ce que va émettre l'utilisation de dix ordinateurs portables. Et cela équivaut aux émissions de CO<sub>2</sub> émises par une voiture parcourant 1400 km.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6308070" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://randydoit.hautetfort.com/media/02/02/3688940101.jpg" alt="Cop26, Environnement, carbone, Madagascar, Internet, visioconférence" /></p><p style="text-align: center;"><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Calibri','sans-serif';">Moi, en train de polluer la planète ! </span></em></p><p>En effectuant la recherche de ces infos sur Google, j'ai consommé autant qu'une ampoule pendant une heure. Or, il y a 180 milliards de recherches effectuées par heures sur Google, cela équivaut à 16 kilos de Co2 émis chaque seconde. Un mail envoyé = 20 grammes de Co2 (avec quelqu'un en copie = +6 grammes de Co2). Or, 26 grammes de Co2 c'est la consommation d'une ampoule pendant 1 heure.</p><p>Alors, pour réduire votre empreinte carbone, désactivez vos notifications, triez et supprimez les mails inutiles, sinon ils sont stockés sur un serveur, ce qui émet 19 grammes de gaz à effet de serre par jour. On appelle ça la “pollution dormante”, Faites un bilan de votre activité numérique pour désactiver ou désinstaller les applications peu ou pas utilisées.</p><p>Dans l'ère numérique, paradoxalement, plus on « dématérialise », plus on utilise de matière et d'énergie... L'extraction de ces minerais est très coûteuse pour l'environnement : elle exige beaucoup d'énergie (fossile), d'eau et de ressources.</p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
les Nations Unies reconnaissent le droit humain à un environnement sain
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-10-12:6343158
2021-10-12T22:32:20+02:00
2021-10-12T22:32:20+02:00
Publié le 12.10.2021 par Amnesty International Le 8 octobre 2021, le...
<div class="src-client-components-Article-ArticleInfos-__ArticleInfos___ArticleInfos"><div class="src-client-components-Article-ArticleInfos-__ArticleInfos___Container"><div style="text-align: justify;">Publié le 12.10.2021 par Amnesty International</div></div></div><section class="src-client-components-Article-__Article___Article"><div class="src-client-components-Article-__Article___Chapo" style="text-align: justify;"><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><p class="">Le 8 octobre 2021, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a reconnu pour la première fois que le fait de bénéficier d'un environnement sûr, propre, sain et durable est un droit humain.</p></section></div><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><p class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___blockquote" style="text-align: justify;"><em>"Cette résolution est porteuse d’espoir alors que les catastrophes climatiques sont de plus en plus répandues et nombreuses. C’est un moment décisif dans la bataille contre la dégradation de l’environnement. "</em></p><p class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___blockquote-auteur" style="text-align: justify;">Ashfaq Khalfan, directeur du programme Droit et politique à Amnesty International.</p><p class="" style="text-align: justify;">En effet, avec l’adoption de cette résolution, le Conseil des droits de l'homme reconnait enfin que la jouissance des droits humains dépend de l’environnement dans lequel nous vivons. « Lorsque la planète souffre, nous souffrons aussi, et partout dans le monde la dégradation de l'environnement prive des personnes de leurs droits. » poursuit Ashfaq Khalfan.</p></section></section><p class="" style="text-align: justify;">En parallèle, nous saluons l’adoption, le même jour, de la résolution créant le mandat de rapporteur spécial sur les droits de l’homme et le changement climatique.</p><p class="" style="text-align: justify;">Ces deux résolutions sont le fruit d’un travail continu de la part d’un vaste éventail d’acteurs étatiques et non-étatiques, notamment de défenseur·e·s des droits humains du monde entier. Elles vont ainsi permettre à l’ONU d’inciter plus facilement les États à améliorer leurs performances concernant les questions liées à l’environnement.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Une action positive qui doit se traduire par des changements véritables</strong></p><p class="" style="text-align: justify;">Notre organisation considère que l’incapacité des gouvernements à protéger la planète, et le soutien continu à des industries qui détruisent l’environnement, constituent une attaque contre les droits humains à grande échelle.</p><p class="" style="text-align: justify;">Aussi, nous saluons l’adoption de cette résolution attendue de longue date et appelons désormais les États à veiller à ce que cela se traduise par des changements véritables en transcrivant ce droit dans la loi au niveau national, et en renforçant leurs politiques et leurs législations environnementales.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.pressesante.com/wp-content/uploads/2018/12/pexels-photo-240040-1-780x470.jpeg.webp" alt="pexels-photo-240040-1-780x470.jpeg.webp" width="617" height="372" /></p>
Equisetum (prêle)
http://prele.hautetfort.com/about.html
A propos de Lyliane
tag:prele.hautetfort.com,2021-09-22:6339165
2021-09-22T18:30:00+02:00
2021-09-22T18:30:00+02:00
Si vous êtes habitués à lire ce blog, vous avez du vous apercevoir qu'il...
<p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Si vous êtes habitués à lire ce blog, vous avez du vous apercevoir qu'il n'était plus alimenté depuis fin avril.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">En effet, Lyliane, notre journaliste favorite nous a quittés dans la nuit du 16 au 17 avril 2021. Après plusieurs années de lutte contre la maladie, elle est partie doucement. Jusqu'à son dernier jour, elle avait alimenté ce blog, préparant à l'avance des articles tant elle était productive. Toujours elle a fait part de ses expériences et de son cheminement. Vous en avez été témoin à travers le choix des articles qu'elle écrivait.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Nous ne pouvons pas la remplacer. Elle est irremplaçable. </span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Elle mérite néanmoins que nous lui rendions hommage pour sa fidélité, sa persévérance, sa générosité et sa grandeur d'âme.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">C'est comme si nous avions perdu un membre. Notre petit groupe est maintenant porteur d'un handicap et elle nous conduit à pratiquer la résilience pour dépasser son absence, comme elle a souvent du l'expérimenter dans sa propre vie.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Il nous reste juste à dire merci pour tout ce qu'elle nous a laissé, transmis, dont des œuvres écrites qu'il est toujours possible de trouver sur le site des Éditions Je M'édite auxquelles elle a participé pendant plus de 20 ans.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Au revoir Lyliane,</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Ton amie, Michèle</span></p><p><a href="http://editions-jemedite.fr/"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"> http://editions-jemedite.fr/ </span></a></p>
HenriGolant
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Ainbo, princesse d'Amazonie
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2021-07-20:6328109
2021-07-20T21:49:00+02:00
2021-07-20T21:49:00+02:00
Cette coproduction néerlando-péruvienne, animée pour une...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Cette coproduction néerlando-péruvienne, animée pour une version anglaise (mais sortie chez nous doublée en français), est destinée aux enfants pas trop petits... jusqu'aux très grands ! L'histoire est assez complexe et, parfois, un peu macabre. Cependant, l'animation est de qualité, avec (parfois, pas tout le temps) de superbes décors.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/01/3925079914.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6278710" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/01/1217074803.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,écologie,environnement,nature" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Commençons par une inexactitude : Ainbo (prononcer "haine-beau") n'est pas la véritable princesse de l'histoire ; celle-ci est sa meilleure amie, Zumi. Ainbo est plutôt une fille de chamane (ou demi-sorcière). Notons que les deux adolescentes se ressemblent beaucoup physiquement et sont habillées quasiment de la même manière : elles portent un "crop-top" et une improbable mini-jupe (les femmes adultes portant la jupe longue). Est-il besoin de préciser que les héroïnes sont très minces et ont un joli minois ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Officiellement, Ainbo n'a plus sa mère ni son père. Elle a été élevée par la sage du village... et entre en communication avec des "esprits-guides" quelque peu facétieux :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/2560908072.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6278717" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/2154535171.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,écologie,environnement,nature" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Vaca le tapir et Dillo le <span style="text-decoration: line-through;">pangolin</span> tatou vont aider l'héroïne à déjouer la malédiction qui pèse sur le village et a rendu son chef gravement malade. Mais, surtout, ces deux personnages sont les principales sources de gag de l'histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> À leur présence s'ajoute celle de quantité d'animaux qui peuplent la forêt amazonienne, des singes aux oiseaux colorés, en passant par les libellules, les tortues... et un gigantesque paresseux ! Comme vous pouvez le constater, c'est un film éducatif... et militant. Le mal, doublement incarné par un esprit reptilien et un homme blanc, est responsable de la déforestation. Je regrette toutefois qu'on se soit contenté d'évoquer l'exploitation aurifère. L'agrobusiness joue un rôle (néfaste) bien plus important.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Quoi qu'il en soit, ses aventures vont permettre à Ainbo d'acquérir de la maturité et d'en savoir plus sur ses parents.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Ce n'est (sur le fond comme sur la forme) pas du niveau d'un Pixar, mais cela se regarde avec plaisir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> P.S.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> L'un des intérêts du film est de mettre en scène une civilisation amazonienne (avec ses coutumes et ses productions matérielles). Pendant très longtemps, on a cru que seuls les "grands" peuples présents à proximité des côtes avaient fondé de véritables civilisations "précolombiennes". Les recherches les plus récentes prouvent le contraire, à l'image de ce qu'on peut voir dans <a title="un documentaire" href="https://www.arte.tv/fr/videos/072420-009-A/enquetes-archeologiques/" target="_blank" rel="noopener">un documentaire</a> récemment diffusé sur Arte (et disponible en replay).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/1755095897.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6278724" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/4187921570.jpg" alt="cinéma,cinema,film,films,écologie,environnement,nature" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"> Il s'agit d'un volet de la série "Enquêtes archéologiques", dont j'ai déjà parlé <a title="l'an dernier" href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/archive/2020/06/06/archeologie-precolombienne-6243922.html" target="_blank" rel="noopener">l'an dernier</a>. Dans cet épisode, on découvre d'abord les traces laissées par une ancienne occupation humaine en Guyane, dans la région marécageuse située entre la zone côtière et la forêt. Ensuite, le documentariste rejoint les archéologues qui explorent la jungle, celle-ci réservant quelques surprises.</span></p>
centrifuge
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Food Evolution
tag:eklektik.hautetfort.com,2021-07-09:6325404
2021-07-09T00:15:05+02:00
2021-07-09T00:15:05+02:00
Contrairement à ces autres documentaires sur l'alimentation et...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6274510" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/01/01/2757898958.jpg" alt="MV5BMTYxMzg2OTc2NV5BMl5BanBnXkFtZTgwOTMyMzE2MjI@._V1_.jpg" />Contrairement à ces autres documentaires sur l'alimentation et l'environnement, que nous avons commenté, celui-ci n'est ni un plaidoyer ni un réquisitoire. Le thème précis est celui des organismes génétiquement modifiés (OGM) et la controverse autour de ce sujet fondamental, lié à la sécurité alimentaire et à la dégradation de l'environnement. Cette controverse est le point de départ de ce documentaire qui tend à montrer à quel point des informations lacunaires (voir de la désinformation tout court), l'instillation de la peur et l'émotion peuvent facilement et rapidement prendre le pas sur une analyse objective basée sur des faits scientifiques.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6274511" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/00/1719006714.jpg" alt="1348811_backdrop_scale_1280xauto.jpg" />Les exemples de la crise de la papaye à Hawaï et de la banane en Ouganda (toutes deux furent touchées par un virus dévastateur) sont mis en avant pour montrer que le débat entre militants anti-OGM et militants anti (les pro-bio) n'est pas tranché. Le remplacement des ces cultures par des OGM accompagnés de nouveaux types d'herbicides (le fameux Roundup) et de pesticides entraîne selon les anti toutes sortes de maladies (cancer, maladie du coeur...etc). Faux rétorquent les pro qui martèlent de même qu'il n'y a pas d'augmentation de l'utilisation de toute sorte de pesticides depuis l'avènement des OGM. Ces derniers (Monsanto en première ligne) considèrent qu'ils sont la clé de la sécurité alimentaire tandis que la faim dans le monde n'est toujours pas réglèe en ce XXIème siècle et que la population mondiale devrait atteindre les 9 milliards en 2050.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6274512" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/01/01/3836267086.jpg" alt="GEM_corn.jpg" />Confrontant les pro et les anti, le documentaire n'apporte pas de réponses défintives (et ce n'est pas son objectif) mais pose des questions pertinentes. Les OGM sont-ils aussi nocifs qu'on le prétend ? Les réponses scientiques se contredisent et entraînent par conséquent une confusion chez le lecteur, logiquement suivie d'une méfiance envers les scientifiques. La science est-elle nécessairement honnête alors que dans un monde ultra-libéral et régi par l'appât du gain, elle semble être au service des grandes compagnies de l'agro-alimentaire? Le cas du docteur Charles Benbrook est emblématique. Professeur à l'Université de Washington et pro-bio, il mena de 2012 à 2015 des recherches qu'on découvrit plus tard financées par l'industrie de l'alimentation organique (ce qui lui valu son renvoi.</p><p style="text-align: justify;">Dans le même temps, est posée la question de la nourriture bio. Ses défenseurs sont-ils nécessairement plus humanistes et ethiques que les autres? Le documentaire semble dire "même combat". Aussi bien Monsanto que Whole Foods Market (géant américain du bio, fondé en 1980 et présent également au Canada et au Royaume-Uni) font des chiffres d'affaires astronomiques (très proches par ailleurs). </p><p style="text-align: justify;">Parmi tous les questionnements que le documentaire met en avant, se posent à notre sens deux fondamentaux : la science est-elle toujours ethique ? Les deux industries ont-elles un objectif autre que l'accumulation de bénéfices ? La réalité semble complexe. Nous avons trouvé l'approche générale assez originale. Tout en respectant tous les points de vue (essentiel pour un débat démocratique) et sans être pro-OGM, le réalisateur titille les pro-bio, leur reprochant de ne pas nécessairement maîtriser le sujet, faute de données fiables, et d'effectuer de la désinformation. C'est une sorte de mise en garde, l'approche de ce mouvement est considérée largement émotionnelle et exagérée (nous ne sous prononçons pas sur cela, ne maîtrisant pas le sujet) et il lui est recommandé d'adopter une posture se basant davantage sur des faits (scientifiques).</p><p style="text-align: justify;">Figurent toutefois deux bémols. En fin de docu, il est clairement dit que les pro-bio font de la désinformation. Qu'en est-il des pro-OGM ? Rien n'est dit à ce sujet. Deuxième élément qui nous a interpellé : Monsanto - inventeur de l'herbicide appelé Glyphosate - est présent dans ce documentaire et défend ses pratiques. Le bénéfice du doute lui est accordé. Pourtant rien d'autre dit au sujet de cette multinationale hautement controversée, problablement la plus détestée au monde (elle est absorbée en 2018 par Bayer), et tout de même impliquée dans des scandales sanitaires de grande ampleur... <strong>J N</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Food Evolution (Scott Hamilton Kennedy, USA, 2016, 92 min)</strong></p><p style="text-align: justify;">- Présenté - Doc NYC Festival 2016</p><p style="text-align: justify;">- Sélection officielle - Festival international du film de Seattle 2016</p><p style="text-align: justify;">- Sélection officielle - Festival international du film de Cleveland 2016</p><p style="text-align: justify;"> </p>
lanvert
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Constitution : le gouvernement abandonne son référendum sur l’environnement
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-07-07:6325855
2021-07-07T22:14:29+02:00
2021-07-07T22:14:29+02:00
Extraits de l' article de "Reporterre". Emmanuel Macron l’avait promis...
<p style="text-align: justify;">Extraits de l'<strong><a href="https://reporterre.net/Constitution-le-gouvernement-abandonne-son-referendum-sur-l-environnement">article de "Reporterre".</a></strong></p><div class="chapo" style="text-align: justify;"><p>Emmanuel Macron l’avait promis aux membres de la Convention citoyenne pour le climat, mais la préservation de l’environnement n’apparaîtra pas dans la Constitution. Le Premier ministre a annoncé le 6 juillet l’échec de ce projet de réforme, car les parlementaires n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une formulation.</p></div><div class="texte"><p style="text-align: justify;">C’était inévitable. Mardi 6 juillet, le Premier ministre, Jean Castex, a annoncé que la réforme constitutionnelle, censée inscrire la <em>«<small class="fine d-inline"> </small>préservation de l’environnement<small class="fine d-inline"> </small>»</em> à l’article 1<sup class="typo_exposants">er</sup> de la Constitution <em>via</em> un référendum, n’aurait pas lieu. Il s’agissait d’une des 149 propositions de la Convention citoyenne pour le climat, qu’Emmanuel Macron <a href="https://reporterre.net/Climat-un-referendum-pour-masquer-l-inaction">s’était pourtant engagé à mettre en œuvre</a> en décembre 2020.</p><p style="text-align: justify;">Mais voilà, députés et sénateurs n’auront pas réussi à se mettre d’accord. Pour qu’une révision constitutionnelle soit soumise à référendum, elle doit être approuvée dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement. La version initiale proposée par les 150 membres de la Convention citoyenne prévoyait d’ajouter à l’article 1<sup class="typo_exposants">er</sup> <em>«<small class="fine d-inline"> </small></em> [La France] <em>garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique<small class="fine d-inline"> </small>»</em>.</p></div><p>(...)</p><p style="text-align: justify;"><em>«<small class="fine d-inline"> </small>Le gouvernement regrette tout en le respectant le vote émis par le Sénat hier sur ce sujet extrêmement important<small class="fine d-inline"> </small>»</em>, a déclaré le Premier ministre le 6 juillet, à l’Assemblée nationale, au détour de la traditionnelle séance de questions au gouvernement. Sous les cris des députés, il a ensuite annoncé que <em>«<small class="fine d-inline"> </small>ce vote</em> [mettait] <em>un terme au processus de révision constitutionnelle […] indispensable à notre pays<small class="fine d-inline"> </small>»</em>. Et d’ajouter : <em>«<small class="fine d-inline"> </small>C’est profondément regrettable mais le combat continue et cette majorité prend ses responsabilités, celle d’une écologie exigeante, responsable, celle d’une écologie de la croissance, d’une transition écologique négociée les yeux ouverts, soucieuse d’accompagner d’aider nos concitoyens et non pas de les punir ou les contraindre.<small class="fine d-inline"> </small>»</em></p><p style="text-align: justify;">Une position qui n’est pas partagée par tout le monde. <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Aujourd’hui, une de nos plus belles mesures de la Convention citoyenne pour le climat tombe sous un énième filtre politique. Pendant ce temps, les océans et les forêts brûlent<small class="fine d-inline"> </small>»</em>, a commenté <a class="spip_out" href="https://twitter.com/WilliamAucant/status/1412416183526211600" target="_blank" rel="external noopener">sur Twitter</a> William Aucant, un ancien membre de la Convention. <em>«<small class="fine d-inline"> </small>Face à l’absence de volonté des Républicains d’agir pour le climat, le gouvernement ne s’est pas donné les moyens de faire aboutir cette réforme pourtant essentielle<small class="fine d-inline"> </small>»</em>, <a class="spip_out" href="https://twitter.com/M_Orphelin/status/1412438756968341509" target="_blank" rel="external noopener">a aussi twitté</a> le député écologiste (non inscrit) Matthieu Orphelin.</p><p style="text-align: justify;">Aux yeux de nombreux juristes, cette révision constitutionnelle était surtout symbolique, puisque la <em>«<small class="fine d-inline"> </small>préservation et l’amélioration de l’environnement<small class="fine d-inline"> </small>»</em> figure déjà dans le bloc de constitutionnalité à travers l’article 2 de la Charte de l’environnement. <em>«<small class="fine d-inline"> </small>C’est la fin ultraprévisible du mauvais feuilleton d’une procédure inutile,</em> a dénoncé <a class="spip_out" href="https://twitter.com/ArnaudGossement/status/1412404654290391042" target="_blank" rel="external noopener">dans un tweet</a> l’avocat Arnaud Gossement. <em>Il est temps de redécouvrir la Charte de l’environnement qui a déjà placé l’écologie dans la Constitution depuis 2005.</em> [C’est] <em>un texte bien rédigé qui ne s’use que si l’on ne s’en sert pas.<small class="fine d-inline"> </small>»</em></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480/arton23191-c1344.jpg?1625588279" alt="arton23191-c1344.jpg?1625588279" width="626" height="417" /></p><p style="text-align: center;">Le palais du Luxembourg (cliché de Mathieu Génon/Reporterre)</p>
diazd
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CLIMAT : AGIR !
tag:pcfevry.hautetfort.com,2021-07-05:6325475
2021-07-05T19:10:12+02:00
2021-07-05T19:10:12+02:00
Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF F...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/2331198682.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6274445" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/1607785855.jpg" alt="environnement.jpg" /></a></p><p><span style="color: #ffffff;"><strong><span style="font-size: 14pt;"><em><span style="background-color: #ff0000;">Fabien Roussel, député du Nord, secrétaire national du PCF</span></em>F</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: 14pt;">Le Haut Conseil pour le Climat vient de sortir son rapport annuel visant à évaluer les politiques climatiques de la France et émettre des recommandations. Nous voulons tout d'abord saluer le travail des scientifiques de cet organisme indépendant, véritable juge de paix concernant le respect des objectifs de l'accord de Paris de 2015.</span></strong></p><p align="justify"><span style="font-size: 14pt;">Comme les années précédentes, il est très critique vis-à-vis des politiques gouvernementales, et constate que les objectifs de baisse des émissions de gaz à effet de serre ne sont pas respectés. Ainsi, de 2015 à 2018, la France a émis près de 65 millions de tonnes de CO2 au-delà de ce qu'elle avait prévu dans sa première stratégie nationale bas carbone (SNCB1). Plus grave, ces émissions en excès, doivent être compensées par des efforts accrus reportés pour les autres périodes de références (de 2019 à 2023 et de 2023 à 2027). Ainsi, à partir de 2021, les émissions devront baisser à un rythme environ 3 fois supérieurs que la période précédente (une baisse de - 3% /an contre - 1,1% constaté pour la période 2015-2018) : la marche est donc très haute !</span></p><p align="justify"><span style="font-size: 14pt;">Le gouvernant est maintenant au pied du mur et doit cesser cette procrastination consistant à renoncer systématiquement aux efforts, pour mieux les reporter aux décennies futures, s'ajoutant ainsi aux efforts déjà programmé : c'est un cercle vicieux. Au contraire, il doit prendre ses responsabilités et engager dès maintenant les transformations structurelles profondes pour dé-carbonner les secteurs clés du bâtiment et des transports, qui progressent très peu, au lieu de capituler face aux profits à courts termes et aux habitudes bien établies et confortables des entreprises.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: 14pt;">Aussi, comme le pointe le rapport, l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050, bien qu'ambitieux ne se limite qu'aux émissions territoriales et ne tient pas compte de l'empreinte carbone qui reflète vraiment les émissions totales de la France (incluant le différentiel de carbone contenu dans les produits et service importés, ainsi que les émissions du transport maritime et aérien international).</span></p><p align="justify"><span style="font-size: 14pt;">50% de notre empreinte carbone provient de biens importés. Si nos émissions de gaz à effet de serre ont bien diminué entre 1995 et 2019 ( -25% ), les émissions issues de biens importés ont considérablement augmentés ( + 72% ).</span></p><p align="justify"><span style="font-size: 14pt;">Le PCF vise l'objectif ambitieux d'une empreinte carbone nulle d'ici 2050, et rejoint ainsi les recommandations du rapport d'accorder plus d'importance à cet indicateur.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: 14pt;">Dans les mois qui viennent, le Parti communiste veillera à ce que les préconisations de ce rapport soient vraiment entendues et appliquées, en particulier son appel à des transformations profondes de tous les secteurs de l'économie par un investissement public ambitieux. Le PCF propose d'ailleurs pour réussir une telle transformation, une réorientation des financements des entreprises par les banques sur des critères favorisant les mesures efficaces pour le climat.</span></p><p align="justify"><span style="font-size: 14pt;">C'est avec cet ambition que nous pourrons espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré d'ici 2100.</span></p><p align="justify"> </p>
centrifuge
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Chasing Coral
tag:eklektik.hautetfort.com,2021-07-01:6322408
2021-07-01T12:00:00+02:00
2021-07-01T12:00:00+02:00
Tandis qu' A Plastic Ocean stigmatise l'impact de la pollution...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6271384" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/01/4167786007.jpg" alt="muraille de corail,chasing coral,environnement,jeff orlowski" />Tandis qu'<span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://eklektik.hautetfort.com/archive/2021/06/11/a-plastic-ocean-6321380.html"><em>A Plastic Ocean</em></a></span> stigmatise l'impact de la pollution plastique sur les océans, un problème de plus en plus alarmant (le mot est faible), <em>Chasing Coral </em>explore une catastrophe urgente liées aux mers et aux océans, la disparition inéluctable et à une vitesse effrénée des récifs coraliens. L'exemple le plus emblématique est, bien entendu, celui de la Grande barrière de Corail, au large de l'Australie. Inscrite depuis 1981 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, elle a perdu de 1985 à 2012 plus de la moitié de sa surface corallifère, en raison des nombreux épisodes de blanchissement.</p><p style="text-align: justify;">Si une large partie du plus grand récif corallien du monde (344.000 km²) est protégée par le parc marin de la Grande Barrière, il n'en reste pas moins qu'en raison de la pression environnementale (tourisme, pêche, changement climatique, émission de gaz), la barrière est amenée à disparaître, <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="https://www.connaissancedesenergies.org/afp/hecatombe-catastrophique-de-coraux-dans-la-grande-barriere-etude-180419">d'après un article de la revue scientifique <em>Nature</em>, s'appuyant sur des exprtises</a></span>.</p><p style="text-align: justify;">Ici, une équipe de photographes et scientifiques partent dans un road trip océanique et nous expliquent ce triste phénomène tout en nous faisant les merveilles de faune et flore dont regorgent les océans et qui doivent à tout prix être préservés. La beauté se joint à l'horreur mais aussi à l'instructif car des solutions sont possibles... Que rajouter concernant ce docu coup de poing à part ce que nous avons dit sur les <span style="color: #0000ff;"><a style="color: #0000ff;" href="http://eklektik.hautetfort.com/archive/2021/03/30/before-the-flood-6306502.html">autres documentaires</a></span> traitant des problèmes environnementaux?... A voir, à revoir et à montrer. <strong>J N</strong></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><strong>Chasing Coral </strong>(Jeff Orlowski, USA, 2017, 93 min)</p><p style="text-align: justify;">- Meilleur documentaire - Boulder International Film Festival 2017</p><p style="text-align: justify;">- Meilleur documentaire - Satellite Awards 2018</p><p style="text-align: justify;">- Audience Award - Festival de Sundance 2017</p><p>.........</p>
centrifuge
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Les enfants du temps
tag:eklektik.hautetfort.com,2021-06-23:6322385
2021-06-23T15:02:00+02:00
2021-06-23T15:02:00+02:00
Jeune lycéen en quête de soi, Hodaka quitte son domicile sur une île isolée...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6269108" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/01/02/3905363678.png" alt="Les_Enfants_du_temps.png" />Jeune lycéen en quête de soi, Hodaka quitte son domicile sur une île isolée japonaise pour s'installer à Tokyo. Mais face à la dureté impersonnelle de la première mégapole au monde, il se retrouve assez vité sans le sou et marginalisé. Dégotant un emploi dans un magazine brumeux traitant de phénomènes paranormaux, il fait un jour connaissance de la mystérieuse Hina. Tandis que la pluie bat son plein depuis plusieurs jours, il s'avère que la jeune fille est capable de manipuler la météo.</p><p style="text-align: justify;">Reconnu pour <em>La tour au-delà des nuages </em>(2004) puis acclamé pour <em>Your Name </em>(2016), Makoto Shinkai poursuit sa réflexion sur cette jeunesse en quête de soi et en mal de rêve dans ce Japon tiraillé entre modernité et tradition. C'est ainsi que sont insérés en fligrane dans l'intrigue des éléments du shintoïsme, la plus ancienne religion apparue au Japon, au VIème siècle de notre ère. A ces deux thématiques, est adjointe celle de l'environnement, sujet qui devient préoccupant dans ce pays durement marqué par la catastrophe de Fukushima en 2011 et dont la pêche intensive (notamment le thon) et le massacre régulier de baleines constituent un problème alarmant pour la préservation de la faune maritime. Très touchant, poignant par moments, le récit est très proche des humains et les visuels magnifiques participent de cette sensibilité. Petit bémol, l'histoire est un peu trop similaire de celle de <em>Your Name</em>. <strong>J N</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Les enfants du temps</strong> (Makoto Shinkai, Japon, 2019, Japon, 112 min)</p><p style="text-align: justify;">- Meilleur film d'animation - Asia Pacific Screen Awards 2019</p><p style="text-align: justify;">- Meilleur film d'animation - Awards of the Japanese Academy 2020</p><p style="text-align: justify;">- Meilleur musique - Awards of the Japanese Academy 2020</p><p style="text-align: justify;">- Meilleure animation de l'année - Tokyo Anime Award 2020</p><p style="text-align: justify;">- Meilleurs effets sonores et visuels - Faro Island Film Festival 2020</p>
centrifuge
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A Plastic Ocean
tag:eklektik.hautetfort.com,2021-06-11:6321380
2021-06-11T20:36:00+02:00
2021-06-11T20:36:00+02:00
Avant de s'attaquer à Seaspiracy , un documentaire sorti le 24 mars sur...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6267376" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/00/02/312824864.jpg" alt="MV5BMTk5MTU0MTA2OF5BMl5BanBnXkFtZTgwMzQ3MjQ5MDI@._V1_UX182_CR0,0,182,268_AL_.jpg" />Avant de s'attaquer à <em>Seaspiracy</em>, un documentaire sorti le 24 mars sur Netflix et explorant les dommages causés aux mers et océans par les humains, un crochet par celui-ci diffusé il y a quelques années. Il explore l'impact de la pollution plastique sur les océans via des prises vidéos et des interviews avec des biologistes et autres activistes dans le domaine de la préservation des mers et océans, et propose quelques solutions pour remédier à ce fléau constituant aujourd'hui un enjeu incontournable en ce qui concerne la préservation de ce qui constitue 70% de la planète terre. Visionner ce docu nous a rappelé que lorsque nous avions nagé dans ce magnifique Lac Baïkal (Russie) il y a une quinzaine d'années, observant au passage quelques bouteilles de plastique par-ci, par-là, une personne nous avait dit que dans 20 ans, ce lac ressemblerait, hélas, à une poubelle...</p><p style="text-align: justify;">Le réalisateur Craig Leeson et la plongeuse Tanya Streeter ont parcouru durant quatre ans une vingtaine de localités à travers le monde afin de constater et faire constater cette situation alarmante qui non seulement affecte durablement la faune et la flore océaniques mais également la santé humaine. Pour simplifier, deux faits nous ont interpellé dans ce documentaire déprimant et donnant franchement envie de vomir. Une statistique indiquant que 8 millions de déchets plastiques sont balancés dans les mers chaque année, et une séquence horrifique. L'ouverture de l'estomac d'un oiseau retrouvé mort près d'une plage a permis de retrouver dans son estomac plus de 250 morceaux de plastiques (certains assez gros)... Nous réitérons ainsi notre propos final concernant <a href="http://eklektik.hautetfort.com/archive/2021/03/30/before-the-flood-6306502.html"><span style="color: #0000ff;"><em>After the flood</em></span></a> (2016). Un documentaire qui devrait être montré aux écoliers en guise de sensibilisation au problème de la pollution des océans. Cela tombe bien : dans le nouveau programme de géographie en Terminale, le Thème 1 s'intitule "Mers et océans : au coeur de la mondialisation. Dans le cadre de celui-ci, la deuxième question traitée ("Mers et océans : appropriation, rivalités et protection") aborde la question des activités humaines menaçant gravement les mers et les océans. L'appropriation permet de protéger mais dans le même temps, les Etats sont "partagés entre les logiques de valorisation et de protection". Le visionnage d'un extrait, accompagné d'un mini-questionnaire, pourrait être une approche pédagogique pertinente. <strong>J N</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>A Plastic Ocean </strong>(Craig Leeson, USA, 2016, 102 min)</p><p style="text-align: justify;">- Meilleur documentaire - Blue Ocean Film Festival and Conservation Summit 2016</p><p style="text-align: justify;">- Platinum Award (Craig Leeson) - Asia Pacific International Filmmaker Festival & Awards 2018</p><p style="text-align: justify;">- Meilleur documentaire - Sedona International Film Festival 2017</p>
Bruno Chiron
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Différenciation de la vitesse d’évolution intellectuelle
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-06-05:6319394
2021-06-05T00:00:00+02:00
2021-06-05T00:00:00+02:00
Parlons pub avec cet excellent spot proposé par EDF et l’agence...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/1505123363.png" id="media-6263991" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Parlons pub avec cet excellent spot proposé par <a href="https://www.edf.fr" target="_blank" rel="noopener">EDF </a>et l’agence <a href="https://www.havasgroup.fr" target="_blank" rel="noopener">BETC/Havas </a><em><a href="https://www.havasgroup.fr" target="_blank" rel="noopener">Paris</a>, Eva et Violette.</em> Le film a été réalisé par Réalité, de l’agence <a href="http://www.bigproductions.fr" target="_blank" rel="noopener">Big</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La vénérable entreprise nationale d’électricité choisit l’humour et le contre-pied pour parler de son énergie vertueuse ("97 % sans CO2, grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables"). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’héroïne est Eva, chargée de surveiller sa nièce Violette, une enfant aussi surdouée que sa tante peut être bordélique, blasée et complexée par cette gamine trop parfaite. Eva ne peut que constater "qu’intellectuellement, on n’évolue pas tous à la même vitesse", sans se bercer d’illusion sur son propre compte. Sauf que grâce à EDF, la jeune femme va pouvoir avoir sa revanche sur une gamine décidément bien tête-à-claque : "Heureusement, de temps en temps, la vie fait bien les choses". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’actrice jouant le rôle d’Eva se surpasse dans ce court-métrage publicitaire et parvient, contre toute attente, à se mettre le spectateur dans la poche. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il s'agit sans nul doute d'une des meilleures pubs du moment, grâce à des actrices parfaites, drôles, décalées et qui tranchent sur ce qui se voit habituellement dans les spots. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Publicité, "EDF - Climat - Eva et Violette",<br />réalisé par Réalité (Big), BETC/Havas Paris, mai 2021, 1 mn</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bigproductions.fr" target="_blank" rel="noopener">http://www.bigproductions.fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.edf.fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.edf.fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.havasgroup.fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.havasgroup.fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.packshotmag.com/films/edf-climat-eva-et-violette" target="_blank" rel="noopener">http://www.packshotmag.com/films/edf-climat-eva-et-violette</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/12/23/intermarche-fete-noel-rend-hommage-aux-soignants-et-offre-un-6285861.html" target="_blank" rel="noopener">"Intermarché fête Noël, rend hommage aux soignants et offre une superbe vitrine pour Terrenoire"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/yBKg_hjcstA" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
herisson
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Zéro émission Papale ...
tag:deliredumonde.hautetfort.com,2021-05-22:6317409
2021-05-22T23:55:00+02:00
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23/05/2021. Le Pape François est très attentif à l'environnement et à...
<p><img src="http://deliredumonde.hautetfort.com/media/00/00/1294405475.jpg" id="media-6260801" alt="" /></p><p>23/05/2021.</p><p>Le Pape François est très attentif à l'environnement et à l'impact du changement climatique pour les générations futures ce qu'a remarqué Henrik Fisker, ancien concepteur du constructeur britannique de voitures de luxe Aston Martin.</p><p>C'est pourquoi Fisker Inc prévoit de fournir le premier véhicule électrique pur au pape François l'année prochaine avec des caractéristiques telles qu'un toit solaire et des tapis fabriqués à partir de bouteilles en plastique recyclées provenant de l'océan.</p><p>Je vous le dis, plus écolo que lui tu te retrouves devant St Pierre ... <img src="https://pic.sopili.net/pub/emoji/twitter/2/72x72/1f607.png" width="20" height="20" /></p><p><a href="https://www.bfmtv.com/auto/le-pape-pourrait-bientot-rouler-en-suv-electrique_AN-202105210317.html#:~:text=La%20marque%20am%C3%A9ricaine%20Fisker%2C%20qui,%22papamobile%22%20au%20pape%20Fran%C3%A7ois.">le-pape-pourrait-bientot-rouler-en-suv-electrique_ voir ici</a></p><p> </p><p> </p>
HenriGolant
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Le retour de l'article 59
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2021-05-09:6314880
2021-05-09T16:49:00+02:00
2021-05-09T16:49:00+02:00
Il y a environ trois semaines, je m'étais intéressé à l'un des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Il y a environ trois semaines, je m'étais intéressé à l'un des aspects du projet de loi "Lutte contre de dérèglement climatique". Entre le texte issu de la commission des députés et la discussion des amendements en séance plénière, la sagesse semblait l'avoir emporté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Après de longs débats (tout à l'honneur de notre démocratie), le texte retouché a été soumis au vote solennel, le 4 mai. La <a title="vidéo de la séance" href="https://videos.assemblee-nationale.fr/video.10713099_6091436fd47f5.2eme-seance--questions-au-gouvernement--lutte-contre-le-dereglement-climatique-vote-solennel--d-4-mai-2021" target="_blank" rel="noopener">vidéo de la séance</a> est disponible sur le site de l'Assemblée nationale. Celles et ceux que cela tente pourront consacrer un peu de leur temps libre à écouter les dernières péroraisons de certains députés (un par groupe politique). On notera que, lors de cette séance, l'hémicycle était bien garni, contrairement aux journées consacrées au coeur du débat, sur les articles du texte.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/02/1408965225.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6256587" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/02/1621261376.jpg" alt="politique,france,agriculture,environnement,écologie,société,actu,actualite,actualites,actualité,actualités" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Cette impression est renforcée par le résultat du scrutin public :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/3390667880.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6256588" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/654444176.jpg" alt="politique,france,agriculture,environnement,écologie,société,actu,actualite,actualites,actualité,actualités" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Il ne manquait qu'une vingtaine de députés. Pour qui suit un peu les débats parlementaires, c'est assez exceptionnel. La présentation détaillée des votes est accessible <a title="ici" href="https://www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/detail/(legislature)/15/(num)/3738" target="_blank" rel="noopener">ici</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> La première chose qui saute aux yeux est le nombre important d'abstentions : 145. Sur un texte aussi clivant, c'est étonnant. Soit on est pour, soit on est contre et on l'assume. Je soupçonne certains abstentionnistes d'être favorables au texte mais (comme ce ne sont pas des macronistes) d'avoir, par idéologie, calcul ou posture politique, refusé de voter en faveur d'un texte gouvernemental. Sans surprise, c'est le cas de l'écrasante majorité des députés LR (dont l'Aveyronnais Arnaud Viala) et UDI. Chez certains députés non-votants, je pense qu'il y a aussi le souhait d'éviter de mécontenter une frange de leur électorat, quel que soit le vote choisi. C'est le cas des élus non-inscrits d'extrême-droite, dont Marine le Pen, qui, pour une fois, se trouvait dans l'hémicycle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Sans surprise non plus, le projet de loi a été voté par les députés LREM (dont les Aveyronnais Anne Blanc et Stéphane Mazars), MoDem et Agir Ensemble (la droite "macron-compatible"). En face, la gauche a massivement voté contre, des socialistes à LFI en passant par la Gauche démocrate et républicaine. Le plus cocasse dans cette histoire est que, dans dix-vingt ans, on estimera cette loi d'inspiration écologiste, alors qu'elle aura été combattue par les partis qui se revendiquent de cette idéologie. Mais, à un an de l'élection présidentielle, il ne fallait surtout pas permettre au président sortant de se draper dans la défense de l'environnement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Ce ne sont toutefois pas ces chicaneries politiciennes qui m'ont de prime abord intéressé. Comme l'indique le titre de ce billet, je me suis rapidement dirigé vers le fameux article 59, qui concerne les menus des cantines. (Le texte intégral du projet de loi retouché est accessible <a title="ici" href="https://www.senat.fr/leg/pjl20-551.html" target="_blank" rel="noopener">ici</a>.) Le début n'a pas changé par rapport à la version issue de la discussion des amendements : l'obligation de proposer un menu végétarien n'est qu'hebdomadaire, à charge pour les collectivités locales d'expérimenter (ou pas) une version quotidienne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> En poursuivant la lecture, on arrive au sixième paragraphe, qui introduit une nouveauté :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/02/2457191849.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6256603" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/02/1573017072.jpg" alt="politique,france,agriculture,environnement,écologie,société,actu,actualite,actualites,actualité,actualités" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Il est prévu qu'en 2023 le menu végétarien devienne obligatoire tous les jours dans les cantines qui en proposent plus d'un aux élèves (c'est-à-dire le plus souvent deux). Cette proposition, évacuée il y a trois semaines par la porte, est donc mystérieusement revenue par la fenêtre, en laissant toutefois de côté le cas des cantines ne proposant qu'un menu. (Sauf erreur de ma part, c'est à la députée LREM Célia de Lavergne que <a title="l'on doit ce rajout" href="https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/amendements/3995/AN/5396" target="_blank" rel="noopener">l'on doit ce rajout</a>.)<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> Cela confirme qu'il va falloir que les sénateurs soient vigilants dans l'examen du texte, qui aura lieu <a title="durant la seconde quinzaine du mois de juin" href="http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl20-551.html" target="_blank" rel="noopener">durant la seconde quinzaine du mois de juin</a>.</span></p>
HenriGolant
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L'article 59
tag:lasenteurdel-esprit.hautetfort.com,2021-04-17:6310185
2021-04-17T02:29:00+02:00
2021-04-17T02:29:00+02:00
Celles et ceux qui suivent l'actualité parlementaire savent...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> Celles et ceux qui suivent l'actualité parlementaire savent qu'il va être question de la discussion autour du <a title="projet de loi "climat et résilience"" href="https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3995_texte-adopte-commission" target="_blank" rel="noopener">projet de loi "climat et résilience"</a>, actuellement, à l'Assemblée nationale. Trois séances se sont déroulées vendredi 16 avril. L'essentiel de la deuxième (trois heures !) a été consacré à ce fameux article 59, dont la rédaction a été modifiée en cours de séance :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/2278469549.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6248542" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/3975392845.jpg" alt="politique,agriculture,environnement,écologie,actu,actualite,actualites,actualité,actualités,france" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> Ci-dessus figure la version à laquelle avait abouti la commission parlementaire, dont on peut voir et entendre plusieurs membres s'exprimer dans la <a title="vidéo de la séance" href="https://videos.assemblee-nationale.fr/video.10684212_607988ba2c2f8.2eme-seance--lutte-contre-le-dereglement-climatique-suite-16-avril-2021" target="_blank" rel="noopener">vidéo de la séance</a>, déjà mise en ligne. Cette volonté de soutenir la mise en place de menus végétariens quotidiens dans les cantines scolaires se plaçait dans la continuité de la <a title="loi Égalim de 2018" href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000037547946/" target="_blank" rel="noopener">loi Égalim de 2018</a> (entrée en vigueur en 2019), qui avait imposé (ou plutôt tenté d'imposer), pendant deux ans, l'obligation d'un repas végétarien hebdomadaire. Cela a d'ailleurs suscité un fort mécontentement chez les éleveurs aveyronnais, en particulier <a title="quand un collège rural a suivi le mouvement" href="https://www.centrepresseaveyron.fr/2021/04/02/fronde-a-saint-amans-des-cots-la-loi-egalim-nest-pas-digeree-9465706.php" target="_blank" rel="noopener">quand un collège rural a suivi le mouvement</a>. <em>(Dans cette affaire, il serait bon de savoir si la cantine du collège concerné propose un menu unique ou, à chaque repas, le choix entre deux menus.)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> Suivre cette séance de débat et de vote est d'un grand intérêt civique. On notera qu'elle n'a pas été dirigée par le président de l'Assemblée nationale (<strong>Richard Ferrand</strong>), mais par l'un des vice-présidents, <a title="Sylvain Waserman" href="https://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA720746" target="_blank" rel="noopener"><strong>Sylvain Waserman</strong></a> (un élu Modem, allié donc à LREM).</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/315743790.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6248543" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/00/01/644547084.jpg" alt="politique,agriculture,environnement,écologie,actu,actualite,actualites,actualité,actualités,france" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> Pendant plus de trois heures (ainsi que pendant les autres séances du jour), stoïque, il a mené les débats avec calme et professionnalisme, devant un hémicycle pas très bien garni, puisqu'à son apogée, il a dû compter quelque 130 députés sur 577...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> À l'écoute des interventions et des propositions d'amendement, il apparaît que plusieurs sensibilités politiques sont divisées : le parti présidentiel, mais aussi la "gauche de la gauche" (LFI et la Gauche démocrate) et la droite non gouvernementale. Il me semble que le vrai clivage est entre les députés des métropoles et les députés des circonscriptions rurales. Ainsi, en entendant certains élus LREM urbains, j'avais l'impression que c'étaient des écologistes, en opposition avec un membre du même groupe, issu de la Creuse, et fervent défenseur de l'élevage extensif. De même, à gauche, l'Auvergnat <strong>André Chassaigne</strong> n'était pas sur la même ligne que la Francilienne <strong>Mathilde Panot</strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> Dans un premier temps, les élus ruraux ont tenté de faire rejeter la poursuite de l'expérimentation des repas végétariens. Ils n'y sont pas parvenus. Mais les plus écologistes de leurs collègues n'ont pas non plus réussi à imposer leurs vues. Cela est dû à l'influence modératrice de la rapporteure du projet de loi, la députée LREM <a title="Célia de Lavergne" href="https://www.celiadelavergne.fr/parcours" target="_blank" rel="noopener"><strong>Célia de Lavergne</strong></a>, élue de la Drôme (et ingénieure de formation).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> Avant la séance, elle a dû "se cogner" les centaines de propositions d'amendement (certaines différant parfois d'un mot ou d'une virgule) et préparer des réponses argumentées à ceux qui ont été discutés ce jour-là (certains députés n'étant même pas présents pour défendre leur proposition !).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> La séance a parfois pris un tour cocasse, quand, par exemple, des élus ont soutenu des propositions d'amendement qui auraient été écrites par des élèves d'école primaire... sous la direction forcément impartiale de leur professeure des écoles, bien entendu... J'ai aussi souri en voyant ce représentant normand défendre (maladroitement) l'introduction, un jour par mois, d'un menu avec de la viande de venaison (française) ! Plusieurs députés ne m'ont pas semblé très à l'aise avec leur texte... l'avaient-ils tous écrit ? Derrière plusieurs contributions se cache soit une association environnementaliste comme Greenpeace, soit le lobby de la chasse, soit un syndicat agricole...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> Toutefois, même si c'était souvent passionnant, à d'autres moments, le propos était barbant... et pas que pour le public. Certains plans larges permettent de voir des élus quitter l'hémicycle une fois leur minute de célébrité passée. Pour celles et ceux qui doivent se fader toute la séance, il est plus difficile de ruser :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/01/1758004700.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6248544" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/01/4008220929.jpg" alt="politique,agriculture,environnement,écologie,actu,actualite,actualites,actualité,actualités,france" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> Ci-dessus l'on distingue clairement le fonctionnaire de l'Assemblée affecté à la présidence des débats se laisser distraire par son téléphone portable...</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/00/797653206.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6248545" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/01/00/3309522713.jpg" alt="politique,agriculture,environnement,écologie,actu,actualite,actualites,actualité,actualités,france" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> ... et ce n'est pas le seul, puisque le ministre de l'Agriculture lui-même (<strong>Julien Denormandie</strong>) a été pris en flagrant délit de "textotage" pendant que <strong>Célia de Lavergne</strong> (à gauche) s'adressait aux députés. Les plus malins avaient ouvert <span style="text-decoration: line-through;">le parapluie</span> l'ordinateur portable, supposé outil de travail... mais qui offre de multiples distractions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> L'observation de la procédure de vote ne manque pas non plus d'intérêt. Beaucoup d'amendements ne bénéficient que d'un vote à la va-vite, à main levée, tandis que d'autres font l'objet d'un scrutin public (donc d'un vote électronique). D'ailleurs, voici ce qu'a donné le dernier d'entre eux (avant la suspension de séance), sur l'ensemble de l'article 59 :</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/2613576792.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6248546" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lasenteurdel-esprit.hautetfort.com/media/02/01/449242262.jpg" alt="politique,agriculture,environnement,écologie,actu,actualite,actualites,actualité,actualités,france" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> L'article 59 réécrit a donc été voté à une large majorité des présents. Il a une ampleur plus limitée que celle de la version de travail (rédigée en commission). Il valide la poursuite de l'expérimentation du menu végétarien hebdomadaire dans les cantines scolaires (avec la possibilité d'un choix, c'est-à-dire le maintien d'un menu avec viande dans les structures qui proposent deux menus) et permet aux collectivités locales qui le souhaitent d'étendre la mesure à d'autres jours... d'où l'intérêt de suivre les élections départementales et régionales à venir, puisque ce sont les exécutifs qui se mettront en place en 2021 qui décideront de la manière d'appliquer la nouvelle loi (dans les collèges et lycées)... si le Sénat la vote dans les mêmes termes.</span></p>
lanvert
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Victoire : l'environnement bientôt mieux pris en compte dans les projets d'aménagement et de construction
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-04-15:6309962
2021-04-15T22:45:51+02:00
2021-04-15T22:45:51+02:00
Communiqué de FNE le 15.04.2021. Le Conseil d’Etat l’affirme aujourd’hui :...
<p style="text-align: justify;">Communiqué de FNE le 15.04.2021.</p><p style="text-align: justify;">Le Conseil d’Etat l’affirme aujourd’hui : tout projet susceptible d’avoir une incidence notable sur l’environnement ou la santé humaine doit être soumis à une évaluation environnementale. Derrière cette affirmation de bon sens, se cache un véritable combat juridique mené par France Nature Environnement depuis des dizaines années. La fédération se bat pour une meilleure prise en compte de l’environnement dans les projets d’aménagement et de construction ; et cette décision du Conseil d’Etat permet d’ajouter une pierre de plus à l’édifice. Elle va obliger le gouvernement à mieux définir quels sont les projets soumis à évaluation environnementale pour éviter que certains projets potentiellement impactants ne passent entre les mailles du filet.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Une nouvelle victoire essentielle dans la protection de notre environnement</strong></p><p style="text-align: justify;">Le Conseil d'Etat, saisi par France Nature Environnement, exige de l'Etat la révision complète de ses critères d'évaluation environnementale pour se mettre en conformité avec le droit européen. Cette décision est une étape très importante sur le long chemin de la préservation de notre patrimoine naturel. Explications.</p><p style="text-align: justify;">Lorsqu’une entreprise ou une collectivité souhaite réaliser un aménagement ou mener une activité (porcherie, piste d’atterrissage, rond-point, éolienne, gymnase...), les législations française et européenne imposent de réaliser une évaluation environnementale. C’est une étape cruciale dans l’autorisation d’un projet ou d’un plan : elle permet d’évaluer les impacts pour les éviter, ou à défaut les réduire et en dernier recours, les compenser. Elle déclenche également le <a href="https://www.ecologie.gouv.fr/levaluation-environnementale" target="_blank" rel="noopener">processus de participation du public</a>, et garantit l’information des citoyens sur les enjeux environnementaux. L’administration doit en tenir compte pour autoriser, ou non, l’aménagement proposé.</p><p style="text-align: justify;">Le problème : pour être soumis à une évaluation environnementale, un projet doit être « susceptible d’avoir une incidence notable sur l’environnement ». Mais comment le déterminer ? Depuis plus de 10 ans, les gouvernements successifs tentent de soustraire certains projets, plans et programmes, à cette obligation au détriment de la protection de l’environnement. Jusqu’en 2017 par exemple, les équipements sportifs ou de loisirs pouvant accueillir au maximum 5000 personnes étaient ainsi exonérés de cette évaluation. Retoqué par le Conseil d’Etat grâce à une <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000036211357/" target="_blank" rel="noopener">action de FNE Allier</a>, ce seuil a ensuite été abaissé à 1000. Mais même ramené à 1000 personnes, ce seul critère n’est pas pertinent pour juger de l’impact d’un projet : d’autres critères doivent être pris en compte, comme la localisation, la sensibilité des milieux… A l’image de ce seuil des 1000 personnes, c’est l’ensemble des critères actuels qui doit être retravaillé pour englober un maximum de types de projets, plans et programmes ayant des incidences notables sur l’environnement.</p><p style="text-align: justify;">C’est pour cette raison que France Nature Environnement a saisi le Conseil d’Etat. Verdict : <em>« Le Conseil d’Etat nous donne raison : la nomenclature actuelle ne permet pas de soumettre à évaluation environnementale tous les projets qui le nécessiteraient, comme le précise le droit européen. Elle doit être entièrement retravaillée ! Il s’agit bel et bien d’une victoire pour la protection de notre environnement et de notre santé »</em>, explique Emmanuel Wormser, du réseau juridique de France Nature Environnement. Le gouvernement dispose maintenant d’un délai de 9 mois pour rectifier le tir.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Un combat au long-cours pour un encadrement environnemental des projets</strong></p><p style="text-align: justify;">Notre mouvement se bat depuis les premiers pas du droit de l’environnement pour que les impacts des projets, plans et programmes fassent l’objet d’une évaluation et pour que le processus soit le plus efficace possible. C’est un véritable travail de fourmi : <em>« alors que cette législation est particulièrement importante pour la préservation de notre environnement, le gouvernement français n’agit pour se mettre en conformité que lorsque nous saisissons le juge. Brique après brique, l’évaluation environnementale se renforce… mais le chemin est encore long. Et pendant ce temps, des projets, plans et programmes sont adoptés sans évaluations environnementales »</em>, conclut Emmanuel Wormser.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.weka.fr/actualite/wp-content/uploads/2017/10/droit-de-l-environnement-reforme-de-l-evaluation-environnementale-640x312.jpg" alt="droit-de-l-environnement-reforme-de-l-evaluation-environnementale-640x312.jpg" /></p>
centrifuge
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Before the Flood
tag:eklektik.hautetfort.com,2021-03-30:6306502
2021-03-30T14:47:00+02:00
2021-03-30T14:47:00+02:00
Le point de départ de ce documentaire sur le changement climatique est la...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6242771" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/01/02/3538264383.jpg" alt="before the flood,leonardo dicaprio,fisher stevens,réchauffement climatique,changement climatique,gaz à effet de serre,croissance économique,environnement,pollution,etats-unis,forêt boréale canadienne,groenland,combustibles fossiles,déforestation,indonésie,jérôme bosch,le jardin des délices" />Le point de départ de ce documentaire sur le changement climatique est la description par l'acteur américain Leonardo DiCaprio du fameux triptyque de Jérôme Bosch (1450-1516), <em>Le jardin des délices</em>. Cette toile apocalyptique se trouvait au dessus de son lit de bébé. Le lien avec le titre du documentaire est notamment le panneau central représentant une humanité pécheresse avant le Déluge (et le panneau central offrant la vision de l'Enfer que les humains subiraient).</p><p style="text-align: justify;">L'acteur oscarisé s'appuie sur sa célébrité et son rôle de messager pour la paix des Nations-Unies pour sensibiliser l'opinion publique sur le problème actuel le plus urgent pour l'humanité, le réchauffement climatique. A la fois narrateur et protagoniste principal, il parcourt la planète, constatant la pollution industrielle à Beijing, la disparition de la forêt boréale canadienne, la fonte des glaciers au Groenland, la déforestation massive en Indonésie (premier exportateur d'huile de palme)...etc. Toutes ces activités humaines - synonymes d'exploitation intensive de la planète et de dégradation inexorable de l'environnement au nom de la sacro-sainte croissance économique) sont la cause directe du réchauffement climatique. L'autre volet du documentaire - situation également alarmante - est la surexploitation et l'utilisation des combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz), créant un déséquilibre important du cycle de carbone, provoquant une concentration de gaz à effet de serre et entraînant par conséquent des changements climatiques.</p><p style="text-align: justify;">Hélas, cinq ans plus tard (le documentaire est réalisé juste après l'Accord - historique - de Paris sur le climat en 2015 qui constituait un espoir mais demeurait largement insuffisant), les choses ne sont pas près de changer. Les gouvernements refusent de mettre en place une taxe carbone (instituée et appliquée dans quelques pays seulement) et les politiques aux Etats-Unis, dépendants des lobbies industriels, ne sont pas près non plus à faire avancer le choses en ce qui concerne la pollution, une caractéristique propre à la première puissance économique.</p><p style="text-align: justify;">Educatif, instructif, le récit a eu l'excellente idée d'user d'un langage simple afin d'être accessible et de sensibiliser le plus de personnes possibles. C'est dans cette veine, qu'après avoir été diffusé dans les salles de cinéma, il l'a été gratuitement (par le distributeur National Geographic) sur de nombreuses plateformes numériques. Plus "proche des hommes" qu'<em>Une vérité qui</em> <em>dérange</em> (le documentaire oscarisé d'Al Gore - 2006) car se déroulant essentiellement sur le terrain et dépeignant l'impact du réchauffement climatique sur des populations (humaines ou animales), ce documentaire devrait être montré dans les écoles. C'est là où commence l'éducation à l'environnement. <strong>J N</strong></p><p><strong>Before the Flood</strong> (Fisher Stevens, USA, 2016, 136 min)</p><p>- Présenté - Festival International de Toronto 2016</p><p>- Meilleur documentaire - Hollywood Film Awards 2016</p><p>- Meilleur documentaire - Evening Standard British Film Awards 2016</p>
S. Lle noel
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On va pas se souhaiter happy birthday les confinés....
tag:defensederire.hautetfort.com,2021-03-19:6304422
2021-03-19T12:30:00+01:00
2021-03-19T12:30:00+01:00
Il y a des anniversaires dont on se passe, comme celui d’un an de...
<p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-6238874" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/01/01/868847738.jpg" alt="chronique,covid,environnement,vaccin,pollution" />Il y a des anniversaires dont on se passe, comme celui d’un an de confinement, déconfinement, de vies en accordéon, de vies aux perspectives comme une ligne d’horizon, toujours fuyantes. </span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Même la petite satisfaction d’une baisse des émissions de CO2 par le ralentissement de l’activité humaine est derrière nous : après avoir diminué de 6 % à l’échelle mondiale avec l'apparition des premières mesures de restrictions, elles ont déjà dépassé le niveau d’avant crise! C'est la reprise, au moins dans un secteur, celui de la pollution ! </span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Du fin fond de nos canapés et avec un trafic aérien en berne, dans l’attente de la sortie de la crise sanitaire, nous pourrions nous demander pourquoi il est un vaccin sur lequel la recherche n’avance pas, sur lequel le politique ne pousse pas, le vaccin contre le réchauffement climatique et les atteintes à notre environnement ! </span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Pourtant nous sommes prêts pour le monde d’après, nous avons depuis un an expérimenté quelques pistes de la décroissance. Ainsi nous avons drastiquement limité nos déplacements, nous avons appris à nous recentrer sur l’essentiel y compris culinairement en faisant à nouveau de la cuisine maison. A<span style="color: #000000;" data-contrast="none">vec la fermeture des bars, boites de nuit et restaurants, les rencontres se sont taries et la natalité est en chute libre, à l’instar des grosses soirées bien arrosées, facteurs de multiplication de l’espèce humaine. Pour lutter contre les effets de la crise sanitaire, la mi</span>se en place d’un revenu universel est même revenue sur la table, la question de la valeur était interrogée, nous rappelant qu’un personnel soignant est bien plus utile qu’un trader en costume trois pièces... A la limite du trostko-environnementalisme... </span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Souvenez-vous la promesse d’un nouveau monde, comme la découverte de l’Amérique en son époque : à l’arrêt, la société (re)découvrait l’essentiel, le lien social, le soin, ces drôles d’indiennes de caissières, de soignantes, qu’on nous enjoignait d’applaudir... On verrait ce qu’on verrait une fois la pandémie passée, on ne nous y reprendrait plus, on allait changer de fond en comble pour se recentrer sur l’essentiel ! </span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Au bout d’un an, ce qui reste c’est l’impression, qui n’en est pas qu’une, que c’est le lien social, ce qui fait culture commune qui a été passée à la trappe. Nous avons colonisé le monde d’après avec notre civilisation du monde d’avant, renvoyant nos indiens et nos indiennes dans les réserves et bas-fonds de la société... et après un an d’éducation politique en temps de pandémie, nous sommes prêts à écouter et à repartir sans moufter. <span style="color: #000000;" data-contrast="none">Le quoiqu’il en coûte est devenu le quoiqu’il advienne, c’est reparti comme en 40 dans le monde des affaires !</span><span style="color: #000000;" data-ccp-props="{"201341983":0,"335551550":6,"335551620":6,"335559739":160,"335559740":259}"> </span></span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;" data-contrast="none">Nous replongeons avec délectation dans nos vieux démons avant même la fin des restrictions et le retour des touristes s’envoyant en l’air dans le grand ballet de l’aviation : explosion de la bande passante, démultiplication de la livraison à domicile dans des contenants plastiques, nous sommes inventifs pour rattraper notre vilain bilan carbone contrarié par SARS-COV 2 !</span><span style="color: #000000;" data-ccp-props="{"201341983":0,"335551550":6,"335551620":6,"335559739":160,"335559740":259}"> </span></span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;" data-contrast="none">Nous pouvons même revendiquer la fierté de notre capacité à faire un doigt d’honneur à ce que la pandémie avait conduit à mettre en place en terme d’inflexion en matière environnementale !</span><span style="color: #000000;" data-ccp-props="{"201341983":0,"335551550":6,"335551620":6,"335559739":160,"335559740":259}"> </span></span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #000000;" data-contrast="none">Homo sapiens ne se laisse pas commander par un vulgaire coronavirus qui cherche à faire son intéressant avec ses variants plus ou moins exotiques...</span><span style="color: #000000;" data-ccp-props="{"201341983":0,"335551550":6,"335551620":6,"335559739":160,"335559740":259}"> </span></span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">A moins que, à moins que la fuite en avant dans laquelle nous semblons repartir ne soit qu’un appel du pied pour une encore plus belle catastrophe, de celle qui permet les vraies ruptures, d’un scénario digne des plus grands films catastrophiques d’Hollywood ! Parce que l’humanité mérite une fin qui a de la gueule, aussi bien qu’une météorite géante faisant disparaître des dinosaures ! </span></p><p style="color: windowtext; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Alors bon anniversaire et rions ensemble en attendant la prochaine pandémie... </span></p>
Carl Enckell
http://www.enckell-avocats.com/about.html
Nouvelle génération d'avocats environnementalistes (Dalloz)
tag:www.enckell-avocats.com,2021-03-02:6300978
2021-03-02T15:48:00+01:00
2021-03-02T15:48:00+01:00
La revue Dalloz Avocats a consacré un dossier complet au métier...
<p><img src="http://www.enckell-avocats.com/media/01/02/2023288847.jpg" id="media-6232905" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La revue <a href="https://www.linkedin.com/feed/hashtag/?keywords=dalloz&highlightedUpdateUrns=urn%3Ali%3Aactivity%3A6756968448015917057" data-attribute-index="0">Dalloz</a> Avocats a consacré un dossier complet au métier d'avocat en droit de l'environnement (novembre et décembre 2020).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Toutes les facettes de la profession y sont abordées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La journaliste Anaïs Coignac m'a interviewé dans ce cadre, avec d'autres excellents confrères, comme représentant de la "nouvelle génération d'avocats environnementalistes", que l'on peut situer entre les pionniers du droit de l'environnement et les babys lawyers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Pour retrouver mes propos et son article, <a id="media-6232904" href="http://www.enckell-avocats.com/media/00/00/1108456348.pdf">c'est ici</a>.</span></p>
Faelys
http://www.petitesmadeleines.fr/about.html
Au n°7 de la rue Verfeuille, Julia Patton
tag:www.petitesmadeleines.fr,2021-02-26:6300120
2021-02-26T08:50:33+01:00
2021-02-26T08:50:33+01:00
Une communauté qui se mobilise pour sauver son immeuble, sur...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/02/752086953.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6231335" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.petitesmadeleines.fr/media/00/02/3705197970.png" alt="au7delarueverfeuille.png" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Une communauté qui se mobilise pour sauver son immeuble,</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: 12pt;"> sur une idée de sa plus petite habitante !</span></strong></p><p style="text-align: justify;">La signature des éditions Kimane, c'est "<em>une large sélection de livres pour enfants qui ont connu le succès à l'étranger et qu'elle adapte pour le marché français"</em>. Les univers graphiques variés me font régulièrement de l'oeil sur les tables des librairies, les formats sont divers, et les thématiques penchent souvent vers l'engagement, la solidarité, l’environnement. De quoi saupoudrer de sourires les moments de lectures !</p><p style="text-align: justify;">Avec "Au n°7 de la rue Verfeuille", on plonge dans un album qui joue avec la mise en page, qui offre des pages dépliantes pour une histoire aussi généreuse que sa petite héroïne. Brindille et ses parents habitent un immeuble menacé par des projets immobiliers dans une rue toute grise, mais avec leurs voisins ils ne comptent pas se laisser faire et vont répondre de la plus belle des manières.</p><p style="text-align: justify;">Bravo pour la représentation de la diversité et la parité dans ces jolies pages, et pas seulement avec sa petite héroïne de couleur. La scientifique de l'immeuble est une femme, le libraire est un homme....et tous vivent en joyeuse intelligence.</p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.juliapatton.co.uk/">Julia Patton</a> est une autrice-illustratrice à suivre !</p><p><em>Au n°7 de la rue Verfeuille</em>, Julia Patton, Kimane éditions (février 2021) 32p., 13,50€</p><p><span class=""><a href="http://www.petitesmadeleines.fr/" target="_blank" rel="noopener">Blog littérature jeunesse, blog livres, blog lecture, blog livres ado</a></span></p>
Carl Enckell
http://www.enckell-avocats.com/about.html
Analyse des émissions des ICPE : un simple avis pourra changer les méthodes
tag:www.enckell-avocats.com,2021-01-14:6290605
2021-01-14T15:12:00+01:00
2021-01-14T15:12:00+01:00
L'arrêté ministériel du 17 décembre 2020 prévoit que la liste des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">L'arrêté ministériel du <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042754356">17 décembre 2020</a> prévoit que la liste des méthodes normalisées de référence d’analyse des émissions des ICPE peut désormais être fixée par un simple avis ministériel. C'est à première analyse une mesure essentiellement technique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">En pratique, cependant, le choix de ne plus passer par un arrêté ministériel soulève des questions juridiques quant au caractère obligatoire, ou pas, des normes de références visées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">De même, le processus d’élaboration de ces avis étant indéterminé et non-collaboratif, ce <strong>choix de recourir au droit souple</strong> pour encadrer un sujet aussi rigoureux que les émissions des ICPE peut surprendre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Comment contrôler efficacement le respect des objectifs de lutte contre le changement climatique (à valeur normative d'après l'arrêt Grande Synthe du Conseil d'Etat) si le choix de faire évoluer les modalités de mesure peut-être discrétionnaire ? Le respect des règles fixées par un avis est-il une garantie suffisante pour les industriels ?</span></p><p><img src="http://www.enckell-avocats.com/media/00/02/63385412.jpg" id="media-6214965" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Contexte</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Un <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042754356">arrêté du 17 décembre 2020</a>, publié au Journal Officiel du 30 décembre 2020, abroge l’arrêté du 7 juillet 2009 relatif aux modalités d’analyse dans l’air et dans l’eau dans les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Cet arrêté de 2009 fixait les normes de référence pour la réalisation des analyses dans l’air et dans l’eau devant être menées au sein de certaines ICPE, notamment en vertu des arrêtés ministériels de prescriptions générales (AMPG) leur étant applicables.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Pour mémoire, le ministre chargé des installations classées peut fixer par arrêté les règles générales et prescriptions techniques applicables aux ICPE, qui déterminent les mesures propres à prévenir et à réduire les risques d’accident ou de pollution de toute nature (articles L. 512-5 pour les installations autorisées et L. 512-7 du code de l’environnement pour les installations enregistrées).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Par exemple, l’arrêté du 2 février 1998 relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation renvoie à l'arrêté du 7 juillet 2009 relatif aux modalités d'analyse dans l'air et dans l'eau dans les ICPE et aux normes de référence, en précisant que les analyses dans l’air et dans l’eau sont réalisées conformément à cet arrêté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La mention de cet arrêté du 7 juillet 2009 est remplacée, au sein de tous les arrêtés et AMPG l’évoquant, par celle d’un « <em>avis publié au Journal officiel dans lequel sont désormais fixées les nouvelles méthodes normalisées de référence pour les analyses dans l'air, l'eau et les sols dans les ICPE</em> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Un avis publié au JO suffira désormais à faire évoluer les méthodes de références choisies.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Le choix de fixer ces méthodes de référence au sein d’un simple avis et non d’un arrêté semble avoir pour objectif de faciliter sa modification par le ministère en charge de l’environnement. En effet, contrairement à la procédure d’édiction d’un arrêté, celle d’un avis n’est ni détaillée ni prévue par les textes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Valeur juridique des avis</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La qualification de l’avis en tant qu’acte à valeur règlementaire est d’ailleurs confuse, et doit être opérée au cas par cas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">En principe, un avis est considéré comme un acte dépourvu de valeur règlementaire. C’est ce qui ressortait de la rédaction de l’article R. 221-13 du code des relations entre le public et l’administration, aujourd’hui abrogé, qui imposait des règles de publication concernant « <em>Les décisions individuelles et l'ensemble des <u>autres actes dépourvus de valeur réglementaire, y compris les avis</u> et propositions</em> ». C’est également l’avis de la doctrine (René Chapus qualifie les avis de « <em>mesures non décisoires</em> »<a href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Un avis ministériel publié au Journal Officiel est cependant susceptible de produire des effets juridiques et donc de faire grief, selon le Conseil d’État<a href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a> (principe analogue à celui des circulaires).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Dans ce cas, la publication au Journal Officiel permet de garantir que l’avis soit porté à la connaissance des administrés. Elle constitue donc un indice sérieux de ses effets de droit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">En matière d’environnement, cependant, la publication finale ne suffit pas à garantir la légalité de la règle nouvelle ; son auteur devant également s’assurer du respect des modalités de son élaboration (compétence, évaluation environnementale, participation, non-régression…).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L’avis du 30 décembre 2020</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">En l’espèce, bien qu’il ne soit ni daté ni signé,, <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042761210">l’avis sur les méthodes normalisées de référence pour les mesures dans l'air, l'eau et les sols dans les installations classées pour la protection de l'environnement</a> publié au Journal Officiel du 30 décembre 2020 peut être considéré comme ayant une valeur règlementaire, puisqu’il impose le respect d’une règle de droit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">En effet, il est rédigé d’une façon telle qu’il impose le suivi des méthodes normalisées de référence (« <em>les méthodes normalisés de référence <u>à mettre en œuvre</u> pour la réalisation des mesures de suivi </em>»).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Il actualise et complète la liste des normes auparavant référencées dans l’arrêté abrogé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Il précise également que les méthodes précédemment établies au sein de l’arrêté du 7 juillet 2009 restent valables durant 12 mois à compter du 30 décembre 2020, soit jusqu’au 30 décembre 2021.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Il rappelle également que lorsque la vérification du respect des prescriptions applicables à l’installation en matière de rejets passe par la réalisation de mesures, celles-ci doivent être réalisées par un laboratoire agréé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Le suivi de ces méthodes de référence permet de s’assurer que les mesures effectuées sont réputées satisfaire aux exigences règlementaires en matière de surveillance des émissions des ICPE et donc d’éviter la remise en cause des méthodes de prélèvement en cas d’inspection.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Les laboratoires effectuant les prélèvements doivent suivre ces méthodes, puisqu’il s’agit d’une condition d’octroi de leur agrément<a href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">En cas d’auto-surveillance, le suivi de ces méthodes n’est pas obligatoire, mais l’exactitude des mesures devra être « <em>régulièrement évaluée par leur comparaison avec des mesures réalisées par un laboratoire disposant, pour les paramètres concernés, de l'agrément du ministère</em> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>En conclusion</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">La liste des méthodes normalisées de référence est donc désormais fixée par un avis et non plus par arrêté, ce qui va dans le sens du mouvement d’assouplissement du droit de l’environnement constaté ces dernières années.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Il est cependant étonnant que cette liste, dont l’importance pratique est conséquente en ce qu’elle permet de s’assurer de la qualité de la mise en œuvre des mesures des rejets des ICPE, et par extension, d’un niveau élevé de protection de l’environnement, soit adoptée par le biais d’un texte dont les conditions d’adoption, et, donc, la valeur juridique peuvent être soumises à controverse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Par ailleurs, les « <em>organisations professionnelles concernées</em> » ont été consultées lors de l’édiction de l’arrêté du 17 décembre 2020, ce qui leur a donné la possibilité de se prononcer sur ce texte. En revanche, rien n’indique qu’elles l’ont été sur le projet d’avis susmentionné ni le seront systématiquement lorsque la liste des méthodes de référence sera modifiée via de nouveaux avis, ce qui amoindrit donc les possibilités de participation des industriels intéressés.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;">Carl Enckell & Nolwenn Quet - Enckell Avocats</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><a href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> Droit administratif général, Tome 1, 13<sup>e</sup> édition, p. 497.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><a href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Voir en ce sens l’arrêt du CE, 12 février 2003, n° 236642, jugeant qu’un avis ministériel publié au JO est un acte susceptible de recours.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><a href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Cf. arrêtés portant modalités d’agrément des laboratoires mentionnés dans l’avis.</span></p>
jfv
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Millions de victimes passées...et à venir
tag:blogjfv.hautetfort.com,2020-11-27:6280463
2020-11-27T16:37:50+01:00
2020-11-27T16:37:50+01:00
Impact Olivier Norek Michel Lafon Travailleur...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>Impact</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Olivier Norek</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Michel Lafon</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Travailleur humanitaire avant de devenir capitaine de la police judiciaire, puis écrivain, Olivier Norek tire le signal d'alarme sur le réchauffement climatique à travers son dernier roman policier qui connait un vrai succès malgré la fermeture des librairies.<br /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le livre se termine avec une annexe de presque quarante pages de références sur les problèmes de pollution qu'il dénonce. A part Trump et ses partisans personne de censé ne conteste le constat. Les actions qui se déroulent dans le roman sont moins crédibles.</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le rappel des catastrophes passées, présentes et à venir ne sont pas inutiles.</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"La seule pollution atmosphérique provoque neuf millions de morts par an. Un décès sur six dans le monde."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Nous survivons dans un monde de financiers où les 1% les plus riches détiennent deux fois plus que tout le reste de l'humanité."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Le GIEC calcule que 75% de la population mondiale sera victime de vagues de chaleur meurtrières, que celles-ci seront bientôt multipliées par six, et qu'elles dureront plus longtemps."</span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">"Dans trente ans, entre la pollution, le manque d'eau potable, les famines et la montée des eaux, cinq milliards d'êtres humains seront en péril."</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> </p>
Elisabeth LEROY
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UN MONDE
tag:depoesiesenpoesies.hautetfort.com,2020-11-21:6278928
2020-11-21T16:06:51+01:00
2020-11-21T16:06:51+01:00
Deux visions du monde s'opposent Les uns annoncent la catastrophe La...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Deux visions du monde s'opposent</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Les uns annoncent la catastrophe</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">La terre étouffe sous les déchets</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Et puis les autres à l'opposé</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Nous disent qu'il faut avoir confiance</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Que nous vivons dans l'abondance</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Qui nous ouvre un monde nouveau</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Un monde tout nouveau, tout beau</span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: terminal, monaco, monospace;">Mais la vérité saute aux yeux.</span></p><p>(06.12.18)</p><p><img id="media-6195706" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://depoesiesenpoesies.hautetfort.com/media/02/02/3270264483.jpg" alt="nature,monde,environnement,terre,abondance,poème,poète,poésie" /></p>
lanvert
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Retour des néonicotinoïdes, massacre de dauphins, dialogue citoyen bafoué… sombre journée pour l'environnement
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-10-06:6268277
2020-10-06T23:13:17+02:00
2020-10-06T23:13:17+02:00
Communiqué de FNE Ce mardi 6 octobre, les député.e.s ont voté pour le...
<p style="text-align: justify;">Communiqué de FNE</p><p style="text-align: justify;">Ce mardi 6 octobre, les député.e.s ont voté pour le retour des insecticides tueurs d’abeilles, les néonicotinoïdes, dans nos champs. Ce mardi 6 octobre, les député.e.s ont aussi validé le projet de simplification de la vie publique, qui amoindrit le droit de recours des associations et limite fortement le dialogue dans l’élaboration de projets. Ce mardi 6 octobre, France Nature Environnement apprend également que le Gouvernement, sommé d’agir pour réduire les captures de dauphins dans les filets de pêche cet hiver, pourrait basculer une fois de plus… pour l’inaction.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Néonicotinoïdes : nouveau recul environnemental, tant pis pour les pollinisateurs</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.fne.asso.fr/actualites/10-raisons-de-ne-pas-revenir-sur-l%E2%80%99interdiction-des-n%C3%A9onicotino%C3%AFdes?utm_source=homefne" target="_blank" rel="noopener">A rebours de la Loi Biodiversité de 2016</a>, le texte de loi ré-autorisant le retour des insecticides tueurs d’abeilles vient d’être adopté. 313 voix pour et 158 contre. <a href="https://www.fne.asso.fr/communiques/n%C3%A9onicotino%C3%AFdes-%C2%AB-d%C3%A9put%C3%A9es-vos-votes-vous-engageront-aupr%C3%A8s-des-g%C3%A9n%C3%A9rations-futures-%C2%BB" target="_blank" rel="noopener">En connaissance de cause</a>, les député.e.s restent dans le déni du déclin de la biodiversité. Les milliers d’études scientifiques sur les conséquences des néonicotinoïdes sur l’environnement et la santé humaine n’auront pas fait le poids face aux exportations et à la prétendue « souveraineté » agroalimentaire de la filière betterave sucrière. En prime, de nouvelles études prévues et un conseil de suivi viennent verdir la ré-autorisation des néonicotinoides. Echec du plan Ecophyto, augmentation des usages de pesticides, non-interdiction du glyphosate, pollution établie des cours d’eau et des sols… contrairement à ce qu’il répète, le Ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, est loin de tout mettre en œuvre pour accompagner le modèle agricole français vers la transition agroécologique et les alternatives qui existent bel et bien. Le plan pollinisateurs attendu depuis 2 ans par France Nature Environnement subira-t-il le même sort ?</p><p style="text-align: justify;"><strong>Accélération et simplification de l’action publique : au détriment du dialogue et des écosystèmes</strong></p><p style="text-align: justify;">Un projet de loi baptisé « ASAP » (Accélération et simplification de l’action publique) a été adopté ce jour à l’Assemblée Nationale. Sous couvert de « simplification », <a href="https://www.fne.asso.fr/communiques/projet-de-loi-de-simplification-quimporte-lenvironnement-pourvu-que-lindustrie-puisse" target="_blank" rel="noopener">ce projet de loi détricote un peu plus le droit de l’environnement</a> et met à mal la possibilité pour les citoyens de participer aux décisions qui affectent leur environnement. Avec ce texte, les préfets pourront décider de se dispenser de l’avis de certaines instances de concertation locales ou de remplacer l’enquête publique par une simple consultation sur internet. Cette dernière disposition avait pourtant été supprimée par les parlementaires mais le Gouvernement leur a redemandé de voter, un vendredi soir à 20h, en petit comité, pour s’assurer qu’elle soit rétablie… Ils pourront aussi autoriser un industriel à débuter des travaux sur un site avant même que cet industriel ait obtenu l’autorisation environnementale nécessaire à l’activité prévue, prenant ainsi le risque de vaines destructions. Des amendements ajoutés à ce texte réduisent également les possibilités de recours des associations et des citoyens, notamment en matière d’irrigation. Ce texte s’inscrit dans une longue lignée de régressions depuis le début du mandat d'Emmanuel Macron, <a href="https://ged.fne.asso.fr/silverpeas/LinkFile/Key/85f87d19-3496-4191-901c-e5e1ae2f076e/Note%20FNE%20r%C3%A9gressions.pdfhttps:/ged.fne.asso.fr/silverpeas/LinkFile/Key/85f87d19-3496-4191-901c-e5e1ae2f076e/Note%20FNE%20r%C3%A9gressions.pdf" target="_blank" rel="noopener">déjà dénoncées par France Nature Environnement</a>.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Morts de dauphins dans les filets de pêche : la France, sous la contrainte, va-t-elle enfin réagir ?</strong></p><p style="text-align: justify;">En 30 ans, plus de 90 000 dauphins sont morts dans les filets de pêche en Atlantique nord-est. Dans le Golfe de Gascogne en 2 ans seulement, on estime à 18 500 le nombre de dauphins morts<a title="" href="https://www.fne.asso.fr/communiques/retour-des-n%C3%A9onicotino%C3%AFdes-massacre-de-dauphins-dialogue-citoyen-bafou%C3%A9%E2%80%A6-sombre-journ%C3%A9e#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> à cause des techniques de pêche non sélectives que sont le chalut pélagique et les filets maillants, tout particulièrement entre décembre et mars. Après plusieurs années de <a href="https://www.fne.asso.fr/communiques/%C3%A9chouages-massifs-de-dauphins-une-plainte-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%A9chelle-europ%C3%A9enne" target="_blank" rel="noopener">mobilisation des associations environnementales</a>, cet été, la Commission Européenne a mis la France en demeure d’agir pour arrêter l’hécatombe. Si cela apparaissait comme la promesse de changements, il n’en est finalement rien. Alors qu’une fermeture a minima entre le 15 janvier et le 15 mars 2021 est indispensable, le gouvernement français est sur le point d’annoncer qu’il ne prendra aucune mesure de fermeture temporaire des pêches problématiques. Si elle se confirme, cette décision sera absolument irresponsable, à l’encontre des <a href="https://www.fne.asso.fr/communiques/captures-de-dauphins-dans-les-filets-de-p%C3%AAche-un-conseil-international-de-scientifiques" target="_blank" rel="noopener">recommandations des scientifiques</a>, des obligations communautaires de la France, des dispositions des conventions internationales… Mais peut-être la Ministre de la Mer Annick Girardin, qui rencontre associations et professionnels demain, nous fera-t-elle mentir ?</p><p style="text-align: justify;"><strong>Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement</strong>, conclut : <em>« Néonicotinoïdes, échouages de dauphins, dialogue citoyen : ces trois dossiers sont emblématiques de la façon dont sont gérés les dossiers environnementaux actuellement. Le gouvernement prend le prétexte de la crise générée par la Covid pour faire primer les demandes des lobbys sur la transition écologique, de façon décomplexée. Au lieu d’entendre les demandes des citoyens pour plus de démocratie, de réagir face à la prise de conscience croissante de l’urgence environnementale qui, de tempêtes en incendies, s’inscrit chaque jour un peu plus tristement dans notre quotidien, le Gouvernement semble s’enferrer dans une fuite en avant. Ces régressions doivent cesser, nous devons dès aujourd’hui changer de cap pour avancer, ensemble, vers un monde vivable. »</em></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/-jKJatgccic1xIuKWO6wLQPkHKk/930x620/regions/2020/06/09/5edf7aed9642b_53034534_10218506635516197_3949047589143314432_n-4119166.jpg" alt="5edf7aed9642b_53034534_10218506635516197_3949047589143314432_n-4119166.jpg" width="567" height="378" /></p>
J.-P. Chauvin
http://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.html
L'écologie politique aujourd'hui. Partie 1 : Les Verts, héritiers des royalistes d'antan ?
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2020-06-29:6248847
2020-06-29T20:09:57+02:00
2020-06-29T20:09:57+02:00
Les élections municipales de 2020 « virent au vert », affirmait un...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Les élections municipales de 2020 « virent au vert », affirmait un observateur au soir de la « vague verte » qui s’empare, avec des scores parfois sans appel, de grandes villes, voire de métropoles qui semblaient promises « ad vitam æternam » aux partis « sérieux », c’est-à-dire de la droite et de la gauche classiques et « républicaines », ce dernier adjectif n’indiquant pas grand-chose, en fait, sur l’attachement des susdits aux institutions de la République… Mais la très forte abstention, peu surprenante au regard de la situation autant psychologique que politique, ne peut tout expliquer, loin de là, et, en démocratie électorale, « les absents ont toujours tort », ce que soulignait d’ailleurs le premier ministre lui-même dans son intervention havraise du soir. Si les Verts (Europe Ecologie-Les Verts, selon leur étiquette) peuvent conquérir des municipalités, c’est aussi parce qu’ils correspondent à la nouvelle sociologie des grandes villes : un journaliste, parlant en terme de classes, signalait qu’ils représentaient le nouveau « vote bourgeois » quand les classes plus populaires, désormais, désertaient les urnes pour préférer des formes d’action directe (Gilets jaunes, par exemple) ou des stratégies d’indifférence ou de retrait volontaire, motivées par le « déni » parlementaire du référendum de 2005 et par les impasses du dilemme « populistes ou démocrates » qui conforte toujours un peu plus le Système contemporain au profit d’un « pays légal » qui sait se renouveler éternellement sans menacer son Pouvoir… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Bien sûr, les Verts appartiennent au camp de la Gauche avec, parfois, une pointe de sectarisme qui, dans les cas extrêmes, n’a rien à envier à celui des partisans robespierristes de La France Insoumise ; bien sûr, leur idéologie s’inscrit dans l’européisme et le mondialisme tout en dénonçant les souverainismes et nationalismes qui, pourtant, peuvent représenter des formes « populaires » de contestation et d’affirmation politique des nations historiques ; bien sûr, ils paraissent plus attentifs à la circulation des vélos en ville qu’à la sécurité des citoyens et des commerces en périphérie ; bien sûr… Mais, au-delà de cela, leur écologisme, pour incomplet et opportuniste qu’il soit, mérite l’attention, et il faut bien reconnaître que c’est, en démocratie, le rapport de forces qui peut faire, aussi, bouger les choses : les royalistes, observateurs attentifs mais trop souvent passifs ou impuissants, ne peuvent le négliger ou le bouder s’ils veulent peser en politique. Car, ne l’oublions pas, les royalistes ont été, historiquement, les premiers à évoquer et à défendre l’environnement, ne serait-ce que face aux principes et effets de la Révolution qui, au nom de la Liberté individuelle et de la Propriété privée libérale, a livré les forêts et les terres aux appétits d’une bourgeoisie urbaine plus soucieuse de profits immédiats que d’investissements sur le long terme. Quand la Révolution française en ses temps républicains s’exclame « Du passé, faire table rase », cela se traduit aussi par la destruction des forêts et des bois (environ 3 millions d’hectares déforestés depuis 1789 jusqu’en 1800…), et ce sont bien les Chouans qui, réfugiés dans les zones de bocage ou les bois de l’Ouest, paraissent comme les meilleurs défenseurs de ces arbres qui les protègent en les cachant… Le royaliste Chateaubriand, quant à lui, ne cesse de se lamenter, et même avant la Chouannerie, du « désert » qui progresse au sein même du pays ! Le XIXe siècle cherchera à réfréner le mouvement de déforestation mais il accentuera de façon dramatique les pollutions par l’industrialisation et l’urbanisation, malgré les dénonciations d’un Barbey d’Aurevilly et d’un Paul Bourget, fervents royalistes et inquiets des conséquences, y compris environnementales, du monde qui naît des révolutions, française et industrielle, en l’espace de moins d’un siècle… Enracinés, comment les royalistes pourraient-ils négliger ce qui nourrit ou assèche la terre, eux qui y sont fondamentalement attachés avec la volonté de transmettre l’héritage des temps passés et de le faire prospérer ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Dans ces dernières années, les royalistes du Groupe d’Action Royaliste ont soutenu le refus d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes ; dénoncé l’artificialisation abusive des périphéries urbaines et des campagnes, littorales ou agricoles ; milité contre l’abattage des grands arbres (à Rennes, par exemple) et pour la préservation de la biodiversité, florale ou animale ; etc. Aussi, quand ces thèmes sont portés par d’autres, plus audibles et mieux considérés (en particulier par les médias qui, d’une certaine manière, choisissent « leurs » écologistes), pourquoi devrions-nous nous plaindre ? Durant des années, le combat écologiste, largement moqué par une Droite libérale qui ne valait, sur ce plan-là, guère mieux que la Gauche social-démocrate, paraissait comme un combat d’arrière-garde réservé à quelques utopistes chevelus ou à de vieux propriétaires traditionalistes, accrochés à leurs paysages anciens, entre landes et talus… Et, malgré les vibrants discours des caciques des grands partis sur le « développement durable » (un oxymore ?), ce sont bien le bétonnage et l’arboricide urbain, les transports aériens polluants et la mondialisation énergivore, etc. qui poursuivaient irrémédiablement leurs progrès et leurs dégâts : il a fallu l’épreuve du confinement pour, enfin (mais sur un temps trop réduit), voir diminuer les pollutions liées au rejet de gaz à effet de serre ou de particules fines dans l’atmosphère ! Il est d’ailleurs possible que cette période durant laquelle la nature a repris quelques uns de ses droits ait aussi motivé, ou plutôt conforté le choix de nombreux électeurs citadins pour les listes se réclamant de l’écologie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Je connais néanmoins toutes les limites de cette poussée électorale des Verts, liées souvent à leurs propres conceptions de l’écologie et de la politique qui ne sont pas forcément les miennes ni celles des royalistes en général. La complaisance de certains de leurs nouveaux élus municipaux envers les communautarismes contemporains, leur strabisme politique, leur inclination aux utopies européistes et mondialisées ne me sont guère agréables à lire et à entendre, et je ne les partage pas. Mais, une fois nos précautions prises et nos préventions affirmées, il convient de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain : nombre de leurs électeurs et, même, de leurs militants ont la volonté de changer le cours de la mondialisation libérale et écocide, et de préserver ce qui peut et doit l’être, y compris à rebours des grandes tendances de la métropolisation et de la société de consommation, vite revenue de son évanouissement du printemps confiné. Pourtant, il n’est pas inutile de penser l’écologie au-delà même des partis qui s’en réclament : l’écologisme intégral, né puis théorisé au sein du petit monde royaliste dans les années 1980, pose la question de la nature même de la société mais aussi de l’homme qui y vit, et de son rapport à l’environnement, non pour nier les conflictualités mais pour les maîtriser et les apaiser sans détruire ni l’un ni l’autre… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">(à suivre)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">.</span></p>
Carl Enckell
http://www.enckell-avocats.com/about.html
Prorogation de l’état d’urgence sanitaire au 10 juillet 2020 : l’environnement n'est pas discriminé par rapport à l’urba
tag:www.enckell-avocats.com,2020-05-13:6238157
2020-05-13T12:47:00+02:00
2020-05-13T12:47:00+02:00
La loi d’urgence du 23 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de Covid-19...
<p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041746313&dateTexte=20200512">loi d’urgence du 23 mars 2020 pour faire face à l’épidémie de Covid-19</a> a tracé le cadre des mesures transitoires pouvant être prises par ordonnances par le Gouvernement entre le 24 mars 2020 et le 24 juin 2020 (art 11 I, Loi n°2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19), notamment en ce qui concerne les règles de procédures administratives applicables. Le texte a été modifié à plusieurs reprises depuis lors. Les dernières évolutions en matière de délai résultent de <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/eli/ordonnance/2020/5/7/LOGX2011137R/jo/texte">l’ordonnance 2020-539 du 7 mai 2020,</a> de la l<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=09CEAC32F4882ECCB5C3E97B92F91079.tplgfr29s_3?cidTexte=JORFTEXT000041865244&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041865241">oi n°2020-546 du 11 mai 2020 prorogeant l’état d’urgence sanitaire</a> et de l'ordonnance n° <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041876355&fastPos=2&fastReqId=1671728988&categorieLien=id&oldAction=rechTexte">2020-560 du 13 mai 2020 fixant les délais applicables à diverses procédures pendant la période d'urgence sanitaire</a>.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Désormais, les délais issus de la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 juillet 2020 inclus (art 1 loi n°2020-546 du 11 mai 2020) ne s’appliquent plus aux autorisations environnementales ni aux autorisations d’urbanisme, qui bénéficient toutes d’un régime spécial.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La cristallisation des délais des projets soumis à autorisations environnementales ou à autorisation d’urbanisme a été décidée dans un objectif de relance de l’économie et, donc, de sécurité juridique. Le <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=47EF35E3DE1F7551F87406894533AEC4.tplgfr36s_3?cidTexte=JORFTEXT000041876327&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000041875892">Rapport au Président de la République</a> joint à la dernière ordonnance ajoute que les délais fixés correspondent "<em>à la date qu'avaient anticipé tous les acteurs</em>".</span></p><p><img src="http://www.enckell-avocats.com/media/00/00/1383154896.jpeg" id="media-6132508" alt="" /></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><u><span style="color: #222222;">Autorisations d’urbanisme : des délais figés</span></u></strong></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’ordonnance n°2020-539 du 7 mai 2020 a figé, au 24 mai 2020 la reprise des délais en matière d’urbanisme prévus par l’ordonnance n° 2020-306 du 25 mars 2020. Sont concernés les délais de recours contre les autorisations d’urbanisme, les délais d’instruction des autorisations d’urbanisme, les procédures de préemption. Les délais de retrait des autorisations d’urbanisme ne sont en revanche pas explicitement visés.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #222222;">Concernant les délais de recours contre les autorisations d’urbanisme </span></strong>(article 12 bis de l’ordonnance 2020-306), <span style="color: #222222;">on distingue :</span></span></p><ul style="text-align: justify;"><li style="background: white;"><span style="font-size: 12pt; color: #222222; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">si le délai a expiré avant le 12 mars 2020, il n’est pas modifié.</span></li><li style="background: white;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #222222;">si le délai expire après le 12 mars 2020, le délai est suspendu entre le 12 mars 2020 et le 23 mai 2020. Il recommence à courir le 24 mai 2020, </span>sans que cette durée puisse être inférieure à sept jours, pour permettre aux justiciables de saisir la juridiction ; ainsi, si les formalités de publicité d’un permis de construire commencent à courir le 24 mai 2020, le délai de recours des tiers de 2 mois pourra être <strong>purgé le 24 juillet 2020 </strong>(recours possible jusqu'à cette date).</span></li><li style="background: white;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">si le délai de recours devait commencer à courir entre le 12 mars 2020 et le 23 mai 2020, son point de départ est reporté au 24 mai 2020, avec un recours des tiers possible jusqu'au 25 juillet également.</span></li></ul><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #222222;">Figer les délais des autorisations d’urbanisme permet notamment de sécuriser les projets et d’</span>éviter qu'une purge trop tardive des délais de recours contre l'autorisation de construire paralyse le secteur de la construction et constitue un frein important à la relance de l'économie (<a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041800867&categorieLien=id">Rapport au Président de la République relatif à l'ordonnance n° 2020-427 du 15 avril 2020</a> portant diverses dispositions en matière de délais pour faire face à l'épidémie de covid-19, JORF n°0093 du 16 avril 2020).</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Concernant les délais d'instruction administratifs des autorisations d’urbanisme </strong>(article 12 ter de l’ordonnance 2020-306), <span style="color: #222222;">on distingue :</span></span></p><ul style="text-align: justify;"><li style="background: white;"><span style="font-size: 12pt; color: #222222; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">si le délai a expiré et produit ses effets avant le 12 mars 2020, il n’est pas modifié.</span></li><li style="background: white;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #222222;"><span style="color: #222222;">si le délai expire après le 12 mars 2020, il est suspendu entre le 12 mars et le 24 mai.</span></span></span></li><li style="background: white;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #222222;">si le délai devait commencer entre le 12 mars et le 23 mai 2020, </span>son point de départ est reporté au 24 mai 2020.</span></li></ul><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Concernant les délais relatifs à certaines procédure de préemption</strong> (article 12 quarter de l’ordonnance 2020-306), ceux-ci sont modifiés dans les mêmes conditions que les délais d’instruction.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong><u>Autorisations environnementales et consultation/participation du public : des délais figés, mais à une autre date</u></strong></span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">D’autres délais, prévus par <a href="https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041755644&categorieLien=id">l’ordonnance n°2020-306 du 25 mars 2020</a> ne sont plus affectés par la prorogation de l’état d’urgence sanitaire. Ainsi, les recours autres qu’en matière d'urbanisme sont réputés avoir été fait à temps s’ils sont effectués jusqu'au 23 août 2020. De plus, les procédures de concertation et de participation sont suspendues jusqu’au 30 mai 2020.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Délais de recours contre les </strong><strong>a</strong><strong>utorisations environnementales</strong><strong> :</strong> Tout recours ou action en justice, qui aurait dû être accompli entre le 23 mars 2020 et le 23 juin 2020 inclus, sera réputé avoir été fait à temps s'il a été effectué dans le délai légalement imparti pour agir, "dans la limite de deux mois" (article 2 de l’ordonnance n°2020-306).</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ainsi, si les formalités de publicité d’une autorisation environnementale commencent à courir le 11 juillet 2020, le délai de recours des tiers (normalement de quatre mois selon art. R181-50 code env. mais ici réduit à la "limite de deux mois") pourra être <strong>purgé le 23 août 2020 </strong>(recours possible jusqu'à cette date).</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cette harmonisation (cristallisation des délais) avec les règles applicables aux autorisations d'urbanisme s'imposait car les projets soumis à autorisations environnementales peuvent tout autant se prévaloir d’un objectif de relance de l’économie et, donc, de sécurité juridique.</span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Procédures de consultation et de participation du public (autres que les enquêtes publiques) : </strong>elles sont suspendues jusqu’au 30 mai inclus (dernier alinéa de l’article 7 de l’ordonnance n°2020-306 modifié par l'ordonnance n° 2020-560 du 13 mai 2020).</span></p>
Ratatosk
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GIEC : Les prédicateurs de la mondialisation
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-05-12:6237876
2020-05-12T10:58:49+02:00
2020-05-12T10:58:49+02:00
GIEC : Les prédicateurs de la mondialisation ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6132017" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2521933264.jpg" alt="globalisation-aggraver-rechauffement-climatique-e1526486979506.jpg" /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>GIEC : Les prédicateurs de la mondialisation</strong></span></h1><div class="wrap" style="margin-bottom: 20px; text-align: left;"><div style="float: left;"> </div></div><div class="wrap" style="margin-bottom: 20px; text-align: left;"><div class="twitter-share-button" style="float: left; margin-right: 10px;"> </div><div id="fb-root" class=" fb_reset" style="float: left;"><div style="position: absolute; top: -10000px; width: 0px; height: 0px;"><div> </div></div></div><div id="___plus_0" style="position: absolute; width: 450px; left: -10000px;"><iframe width="100%" style="position: absolute; top: -10000px; width: 450px; margin: 0px; border-style: none;" ng-non-bindable="" hspace="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" tabindex="0" vspace="0" id="I0_1589272836251" name="I0_1589272836251" src="https://apis.google.com/se/0/_/+1/sharebutton?plusShare=true&usegapi=1&action=share&size=medium&width=120&annotation=bubble&hl=fr&origin=http%3A%2F%2Fwww.zejournal.mobi&url=http%3A%2F%2Fwww.zejournal.mobi%2Findex.php%2Fnews%2Fshow_detail%2F20080&gsrc=3p&ic=1&jsh=m%3B%2F_%2Fscs%2Fapps-static%2F_%2Fjs%2Fk%3Doz.gapi.fr.c87Y2Hous4c.O%2Fam%3DwQE%2Fd%3D1%2Fct%3Dzgms%2Frs%3DAGLTcCNvhTC_3ZXARSx00am-oc9HFlCSAg%2Fm%3D__features__#_methods=onPlusOne%2C_ready%2C_close%2C_open%2C_resizeMe%2C_renderstart%2Concircled%2Cdrefresh%2Cerefresh%2Conload&id=I0_1589272836251&_gfid=I0_1589272836251&parent=http%3A%2F%2Fwww.zejournal.mobi&pfname=&rpctoken=30036329" data-gapiattached="true" frameborder="0" data-mce-fragment="1"></iframe></div></div><div class="news-info" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">Auteur : CLOJAC</span></strong></span></div><div class="news-info" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span class="separator" style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.zejournal.mobi</span> </span></strong></span></div><div class="news-text" style="margin-top: 10px;" align="justify"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">On peut pardonner à sainte Greta la simplette son ignorance. Mais que dire de ces pseudo-savants qui soutiennent des énormités anti-scientifiques ? Auraient-ils trouvé leurs diplômes dans des pochettes-surprises ? Entre lyssenkisme et homme de Piltdown ? Ou sont-ils stipendiés pour colporter une grande peur irraisonnée sur laquelle s'engraissent toutes sortes de personnages troubles ? (Voir * <a style="color: #999999;" href="https://climatorealist.blogspot.com/2019/12/rechauffistes-le-casse-du-siecle.html">Réchauffardsle casse du siècle</a> *)</span></strong></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le dioxyde carbone n'est pas un poison</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Bien au contraire, il est indispensable à la vie ! C'est l'aliment de base des plantes. Avec l'eau et le rayonnement solaire. Sans CO2 il n'y aurait pas de plantes et une grande partie de l'atmosphère que nous respirons ne se renouvellerait plus. D'ailleurs, si la concentration de CO2 dans l'atmosphère a légèrement augmenté ces 30 dernières années, dans le même temps la surface couverte par la végétation sur la terre s'est accrue de 20%.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au temps des dinosaures, le niveau de CO2 a atteint des valeurs proches de 10.000 ppm (partie par million ou 106 ) soit 25 fois la concentration actuelle. Ce fut pourtant l'époque d'une flore et d'une faune géantes d'une extraordinaire diversité.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">D'ailleurs est-ce un hasard si les agriculteurs en serres y injectent trois fois plus de CO2 qu'il n'y en a dans l’atmosphère ? Résultat observable : Les plantes poussent plus vite, elles résistent mieux aux maladies et aux insectes, leurs fruits sont plus gros, et grâce à une photosynthèse plus efficace, elles consomment moins d’eau.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Perdre la moitié de la concentration actuelle, de l'ordre de 400 ppm, conduirait inexorablement à l’extinction d'une grande partie de la végétation et donc des animaux qui s'en nourrissent. Avec à l'horizon la famine pour la plupart des humains. Malgré le véganisme prôné par les réchauffards.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En outre, rappelons que près des trois quarts de l'oxygène que nous respirons provient du phytoplancton (et pas des forêts !) C'est le vrai poumon de la planète, lequel se nourrit de CO2. Réduire de façon drastique le CO2 mènerait à une catastrophe planétaire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Oui, mais « Et le réchauffement ? » piailleront les perroquets bien dressés !</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6132018" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2587565511.jpg" alt="cover-r4x3w1000-5b4788be0ee7b-earth-2635273-1920.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quel réchauffement ?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour les pseudo-experts du GIEC constitués en 1990 en grands chamanes de la religion réchauffiste, universelle et obligatoire, vers 2040 la température moyenne de la terre dépasserait de 1,5 °C celle du début de l’ère industrielle, deux siècles plus tôt, si les émissions de gaz à effet de serre dont leur obsessionnel CO2 devaient se poursuivre au rythme actuel... Et ce serait alors la fin du monde !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La belle affaire quand on sait que lors de l'optimum médiéval, il faisait en moyenne 4°C de plus qu'aujourd'hui, en un temps où le Groenland était la terre verte de Vikings. Et si l'on remonte plus loin dans le temps, Hannibal a pu franchir les Alpes avec ses éléphants parce qu'il n'y avait pas de glaciers sur sa route il y a 22 siècles. La faute aux usines, aux automobiles et aux avions des Romains ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">La prédiction catastrophiste actuelle qui prétend sans complexe « guider les actions des gouvernements du monde entier » s'appuie sur l'ignorance des foules dans le domaine de l'histoire et la cécité de tous ces gens pour qui le JT tient lieu d'évangile. Elle a été rédigée par une centaine de chercheurs internationaux soigneusement cooptés, pillant sans vergogne les travaux de leurs collègues quand ils y trouvaient matière à étayer leurs démonstrations. Quitte à "ajuster" un peu les données.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Leur travail s'est limité à compiler des conclusions hétéroclites en provenance d'un peu tous les continents. En oubliant l'optimum médiéval pour obtenir la fameuse courbe truquée en crosse de hockey de Mann (<a style="color: #999999;" href="https://climatorealist.blogspot.com/2019/12/cop-25-la-debacle-des-imposteurs.html">Cop 25 : </a><a style="color: #999999;" href="https://climatorealist.blogspot.com/2019/12/cop-25-la-debacle-des-imposteurs.html">La débâcle des imposteurs climatiques</a>) Et au besoin en « arrangeant » les chiffres lorsqu'ils ne correspondaient pas aux prédictions (climate gates in <a style="color: #999999;" href="https://climatorealist.blogspot.com/2019/12/pas-besoin-que-ca-chauffe-pour-enfumer.html">Profession : Escrolo réchauffard</a><a style="color: #999999;" href="https://climatorealist.blogspot.com/2019/12/pas-besoin-que-ca-chauffe-pour-enfumer.html"> )</a></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le texte final a été peaufiné avec le concours de représentants des gouvernements et de l’Union européenne, et plus on montait dans la hiérarchie des décideurs, moins on trouvait des scientifiques. Par contre, on ne manquait pas aux plus hauts postes de politiciens à la ramasse, d'administrateurs ambitieux, de banquiers cupides, de journalistes serviles et même d'avocats tortueux.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Pour ces experts autoproclamés, l'augmentation générale de 1,5 °C, provoquerait l'engloutissement des atolls, à commencer par ceux du Pacifique avant l'an 2020. Des millions de réfugiés climatiques erreraient comme dans Waterworld en quête de terres habitables... Fort heureusement, la réalité fut toute autre (Voir * <a style="color: #999999;" href="https://climatorealist.blogspot.com/2019/12/atolls-du-pacifique-la-grande.html"> </a><a style="color: #999999;" href="https://climatorealist.blogspot.com/2019/12/atolls-du-pacifique-la-grande.html">Atolls une gifle pour le GIEC</a> *)</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6132022" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/3238725701.png" alt="Untitled-Project204.png" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’effet de serre... Imposture ou canular ?</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au début, on pouvait se poser la question. Car il n'y a aucun lien démontré entre un léger réchauffement de la planète et les émissions de CO2. Ce gaz a un effet de serre négligeable. Le CO2 ne représente que 0,04% de la composition de l’air. Une légère variation de son ppm n'aurait aucune incidence sur les températures.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau aux effets 10 fois plus significatifs que le CO2. D'autant que la vapeur d’eau représente 2% de l’atmosphère soit 50 fois plus que le CO2.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ainsi l'antienne « Sauvons la planète » © sans préciser en asservissant les hommes est un mantra de propagande dépourvu de toute base scientifique.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Le problème à la base est que la population théoriquement éduquée dans les pays avancés (alors que dire des gens du tiers monde?) est de moins en moins instruite scientifiquement. Très peu de gens essaient d’obtenir des informations sur l’empreinte CO2 réelle. Et encore moins de personnes s’intéressent à la science expérimentale. Trop compliqué ou trop fatiguant pour elles. Les médias et les gouvernements en profitent pour propager leur idéologie fumeuse du réchauffement anthropique, et pour instaurer toutes sortes de mesures coercitives et punitives pour « sauver le monde » © et vider les porte-monnaie.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">En outre, les Français ont une appétence perverse pour l’auto-flagellation. La fumisterie du réchauffement anthropique nourrit cette tendance. Ce pourrait être une compensation à l'érosion du sentiment religieux. Une forme de rédemption new age ?</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ainsi se nourrit la foi en une nouvelle religion, le réchauffisme dont les prophètes sont les imposteurs du GIEC, au service d'une divinité vénérée : la mère-nature fantasmée, paternaliste et fraternelle. Un retour aux plus anciens mythes de l'humanité. Derrière lesquels se cache le Lucifer de la Haute Finance.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Cela permet de susciter de façon irraisonnée le sentiment d'une faute à expier car si le climat se réchauffe nous en sommes tous responsables par notre quête hédoniste de confort et de progrès... Et si nous ne limitons pas immédiatement nos émissions de CO2, nous aurons irrémédiablement détruit notre planète. Mais on peut régler ce problème grâce un racket organisé au profit des prophètes et des intérêts qu'ils servent.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6132023" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1752023352.jpg" alt="0601888525602-web-tete.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La montée des océans et la fonte des calottes glaciaires</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Au cours des 20.000 dernières années, un court instant à l'échelle géologique, la terre a connu des périodes chaudes et froides, avec des montées et des baisses du niveau des mers. Il y a 20.000 ans, nos lointains ancêtres accédaient à pied sec à la grotte Cosquer. Ensuite les niveau des mers et des océans a augmenté d'environ 100 mètres à la fin de la dernière glaciation du pléistocène, noyant la Manche et les Pays Bas (la transgression flandrienne) Un réchauffement sans doute provoqué par les camions, les trains et les avions des Cro Magnon.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Ce phénomène naturel de réchauffement-refroidissement est très bien expliqué par les *<a style="color: #999999;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Param%C3%A8tres_de_Milankovi%C4%87">cycles de Milankovitch</a>*. Les mouvements de la terre sur son axe, son inclinaison, les variations de son ellipse et les éruptions solaires en sont la cause. L'homme n'a rien à y voir. Chaque fois, quand la température augmente, l’eau des océans se dilate et certains glaciers fondent. Quand la température diminue, les glaciers se reforment, découvrant d'anciens rivages. C’est une constante astronomique et non une spécificité de notre temps, propre à terroriser les ignares.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les alternances de chaud et froid se sont reproduites maintes fois, la dernière à la fin du petit âge glaciaire qui survînt du début du XIVème siècle à la fin du XIXème. À l'issue de cette période, les températures mondiales ont recommencé à augmenter. Très lentement. La révolution industrielle survenue au cours de cette phase n'a pu avoir qu'une incidence mineure. Mais elle a servi de point de départ à des climatologues en quête de notoriété, dont les chefs de file n'avaient qu'une expertise limitée dans ce domaine. La plupart des suiveurs ont pris ensuite le train en marche parce qu'ils ont pensé que cela pourrait favoriser leur carrière.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si le niveau de la mer est actuellement à la hausse, de l'ordre de 1,5 millimètre par an, cela n'implique en aucune façon une inondation inexorable des îles basses et des rivages. Car les alluvions des deltas (Bengale, Mississippi) compensent les pertes tout en se déplaçant, créant de nouvelles terres là où il n'y avait rien.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">De même observe-t-on un exhaussement de la plupart des atolls et une augmentation de leur surface, du fait de la sédimentation corallienne associée à des phénomènes locaux de volcanisme ou de mouvements de la lithosphère. A défaut, les motus restent stables.</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6132024" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3598733203.jpg" alt="ours-polaire-al-gore-727b2.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Quant à l'engloutissement de Venise, c'est une des plus belles escroqueries intellectuelles des réchauffards. La « Cité des Doges» s'enfonce lentement dans son substrat vaseux sous son propre poids, ce n'est pas son lagon en partie isolé de l'Adriatique, bras de mer isolé dans une mer fermée, qui déborde !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Si on évoque la fonte des calottes polaires, il faut étudier les observations faites depuis l'espace. Une partie de la glace fond. Mais les chutes de la neige qui se tasse forment de nouvelles couches de glace, compensant et même dépassant cette déperdition.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans l’Arctique le volume des glaces varie depuis plus de 10 ans. Et si l'on observe des retraits permettant d'espérer ouvrir le mythique passage du Nord-Ouest, ailleurs la densité et la surface de l’inlandsis augmentent. En partie sur terre au Groenland. Et en partie maritime dans des proportions similaires. Vers l'Est et le Sud !</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt;
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Déconfinement : s'émerveiller tout en respectant la faune et la flore sauvages
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-05-08:6236908
2020-05-08T20:55:00+02:00
2020-05-08T20:55:00+02:00
Le retour partiel à la vie professionnelle et aux loisirs pour des millions...
<p style="text-align: justify;"><span id="p0">Le retour partiel à la vie professionnelle et aux loisirs pour des millions de citoyens risque de provoquer la destruction involontaire d’animaux et de plantes sauvages qui ont investi certains espaces pendant le confinement.</span><span id="p1"> La <span id="11" class="s-rg-t">LPO</span> recommande la plus grande vigilance.</span><br /><br /><span id="p4">Nous sommes nombreux à avoir été émerveillés par les images de la faune sauvage pénétrant au cœur des villes, par les chants d’oiseaux devenus mieux audibles.</span><span id="p5"> Le confinement des humains a sans nul doute soulagé des populations animales et végétales souffrant habituellement de notre mode de vie :</span><span id="p6"> quelques milliers de chouettes et de putois, des dizaines de milliers de salamandres et de hérissons et des millions d’insectes ont eu la vie sauve du fait d’un trafic routier réduit.</span><span id="p7"> Des hérons se sont installés près de plans d’eau normalement très fréquentés.</span><span id="p8"> Sur le littoral, la reproduction des oiseaux marins est en train de se dérouler dans une tranquillité inédite.</span><span id="p9"> Un couple de <span id="12" class="s-rg-t">Gravelot</span> à collier interrompu, une espèce menacée, a par exemple fait son nid juste devant l’accès à la plage de <span id="13" class="s-rg-t">Quiberon</span> <span id="p3">(56)</span> tandis qu’une colonie de Sternes <span id="14" class="s-rg-t">caugek</span> s’est déplacée sur celle de Portiragnes <span id="p2">(34)</span>, proche du Cap d’Agde.</span><span id="p10"> Qui sait si nous aurons à nouveau la surprise d’assister à la naissance de tortues marines, comme l’an dernier dans l’Hérault ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p26">Afin d’éviter une hécatombe, la <span id="48" class="s-rg">LPO</span> en appelle à la responsabilité de chacun pour redoubler de précautions :</span><br /><br /><span id="p63">Évitez au maximum de fréquenter les hauts de plage, les dunes de sable, les berges de cours d'eau et soyez attentifs à la présence d’espèces que vous pourriez déranger en pleine période de reproduction.</span><span id="p28"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p28"><strong>-</strong> Respectez les dispositifs de protection mis en place pour les protéger.</span><span id="p29"> </span><br /><span id="p30">- Restez sur les sentiers balisés en forêt, en montagne et sur le littoral, et tenez les chiens en laisse.</span><br /><span id="p31">- Levez le pied au volant et demeurez vigilants quant à la présence d’animaux sur les routes.</span><br /><span id="p32">- Laissez une partie de vos espaces verts s’ensauvager en retardant la tonte des pelouses et la taille des végétaux, en particulier les haies et les arbres qui abritent une grande biodiversité.</span><br /><span id="p33">- Vérifiez que des animaux ne se sont pas installés avant de redémarrer des activités sur des chantiers, des bâtiments inoccupés, des terrains de sport, des aéroports, des établissements scolaires, etc.</span><br /><span id="p34">- En cas de découverte d’un animal sauvage blessé ou vulnérable, prenez conseil auprès de spécialistes afin de ne pas commettre d’erreur fatale en tentant d’intervenir.</span><span id="p35"> Toutes les informations sont accessibles sur le site de la <span id="52" class="s-rg">LPO</span> :</span><span id="p36"> <span id="53" class="s-rg">https://lpo</span>.</span><span id="p37"><span id="54" class="s-rg">fr/oiseaux-en-detresse/les-gestes-qui-sauvent</span></span><br /><br /><br /><span id="p64">Des dizaines de milliers de personnes ont contribué à notre opération de sciences participatives « confinés, mais aux aguets » qui proposait depuis le 17 mars aux Français de recenser quotidiennement les oiseaux observés depuis leur domicile.</span><span id="p65"> L'espoir est désormais que la prise de conscience à l’égard de la nature se traduise par des changements de comportements concrets et durables.</span><span id="p40"> De retour dans les espaces qui nous ont été interdits pendant près de deux mois, gardons cette curiosité nouvelle :</span><span id="p41"> observons, imprégnons-nous des changements qui se sont opérés, des espèces qui, peut-être, auront pris possession des lieux en notre absence, et savourons les bienfaits de la nature à notre égard.</span><br /><br /><span id="p42">Pour Allain <span id="59" class="s-rg">Bougrain</span> Dubourg, président de la <span id="60" class="s-rg">LPO</span> :</span><span id="p66"><span id="68" class="s-bl"> « Continuellement</span> confinée, la faune sauvage s’est épanouie en l’absence de l’homme.</span><span id="p44"> Elle a occupé de façon inédite des espaces qui lui étaient interdits.</span><span id="p45"> Aujourd’hui, la nature ne doit pas perdre ce qu’elle a gagné durant le confinement.</span><span id="p46"> »</span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.lpo.fr/images/gci.jpg" alt="gci.jpg" width="642" height="481" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span class=" wf_caption" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block; max-width: 569px; width: 100%;"><span style="text-align: center; font-size: 0.875em; font-style: italic; font-family: inherit;">Gravelot à collier interrompu © P.Cavallin</span></span></p>
centrifuge
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Honeyland
tag:eklektik.hautetfort.com,2020-04-30:6229388
2020-04-30T08:35:00+02:00
2020-04-30T08:35:00+02:00
Un très beau documentaire qui fut nommé aux oscars en début d'année. Il...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6125555" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://eklektik.hautetfort.com/media/01/00/3627581853.jpg" alt="honeyland,macédoine du nord,hatidze muratova,abeilles,environnement,destruction de l'environnement,consumérisme,écosystème,système économique néolibéral" />Un très beau documentaire qui fut nommé aux oscars en début d'année. Il suit Hatidze Muratova, une des dernières personnes à récolter le miel de manière traditionnelle, dans les montagnes désertiques de Macédoine du Nord (elle habite le village minuscule de Bekirlija dans le centre du pays). D'un grand coeur, Hatidze récolte le miel juste de quoi survivre et maintenir sa mère malade en vie. Elle fait toujours en sorte de laisser du miel aux abeilles. Mais voilà qu'une famille de nomades vient s'installer tout près de sa maison et met en péril - sans aucun scrupule - aussi bien sa survie que celle des abeilles.</p><p style="text-align: justify;">Mis à part une très belle photographie (magnifiques paysages) et une mise en scène/scénario singuliers (la structure narrative - appelée "fly on the wall" et n'utilisant pas les interviews et la voix off - donne l'impression qu'il s'agit d'une fiction), le traitement de la question des abeilles (traité spécifiquement dans le documentaire <em>More than Honey</em>, 2012) est intéressant dans le sens où il s'élargit de manière subtile à de plus amples questionnements. Le souci de Hatidze de préserver ces abeilles avec qui elle entretient une relation spéciale et a contrario les méthodes maladroites, sans connaissance aucune, et rapaces de ses voisins indélicats invitent à réfléchir sérieusement à la destruction de l'environnement et à la lente disparition de biodiversité.</p><p style="text-align: justify;">Comment trouver un équilibre entre préservation de l'écosystème (Hatidze) et consumérisme (les voisins nomades) ? C'est toute la question qui se pose. Hélas, dans un monde régi par le néolibéralisme économique, l'exploitation outrancière des ressources naturelles et le thème sacro-saint de la croissance, c'est la seconde tendance qui l'emporte. A moins que la crise socio-économique actuelle engendrée par la pandémie du Coronavirus-Covid-19 (qui au moment où nous écrivons ces lignes a déjà causé 3.2 millions de contaminations dont plus de 228.000 morts) ne poussent les dirigeants de cette planète à revoir notre manière de vivre mais là encore, rien n'est sûr... Un documentaire magnifique à voir absolument. <strong>J N</strong></p><p><strong>Honeyland</strong> (Tamara Kotevska, Ljubomir Stefanov, Macédoine du Nord, 2019, 89 min)</p><p>- 2 nominations (meilleur documentaire et meilleur film international) - Oscars 2020</p><p>- Meilleur documentaire - Festival d'Athènes 2020</p><p>- Meilleur documentaire - Boston Society of Film Critics Awards 2019</p><p>- Meilleur documentaire - DocsBarcelona 2019</p><p>- Meilleur documentaire - Festival de Sao Paulo 2019</p><p>- Prix de la cinématographie, prix spécial du Jury et Grand prix du Jury - Festival de Sundance 2019</p><p>- Meilleur documentaire - Vancouver Film Critics Circle - 2019</p>
Estrella Oscura
http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/about.html
Sur les ossements des morts d'Olga Tokarczuk
tag:lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com,2020-04-15:6230002
2020-04-15T15:42:00+02:00
2020-04-15T15:42:00+02:00
Dans un petit village complètement paumé de la Pologne (on peut...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;"><img id="media-6118891" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lapetitemarchandedeprose.hautetfort.com/media/02/02/3162661466.jpg" alt="sur les ossements des morts,olga tokarczuk,mort,meurtre,village,solitude,astrologie,protection,animaux,environnement,astres,enquête,prix nobel de littérature" width="345" height="299" /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Dans un petit village complètement paumé de la Pologne</strong> (on peut difficilement faire plus reculé) non loin de la frontière tchèque, vivent à l'année trois seuls personnages - les autres sont des estivants : Janina Doucheyko qui déteste son prénom, étonnante petite bonne femme vieillissante, ancienne ingénieure des ponts, professeure d'anglais pour le plaisir, férue d'astrologie et de William Blake ; Matoga, homme taciturne et bourru entre deux âges qui caractérise typiquement, si l'on en croit Janina notre narratrice, "l'autisme testostéronien" (l'explication relative à ce syndrome est absolument savoureuse); et Grand Pied, un braconnier tout à fait détestable tant envers les hommes qu'envers la nature et les animaux - mais puisque Janina ne mâche ni ses mots ni son regard, évidemment notre appréciation est biaisée d'entrée de jeu. <br />Par une nuit d'hiver <span style="text-decoration: line-through;">un voyageur</span>, Matoga vient réveiller Janina (elle me détesterait de répéter si souvent son prénom. <em>Mea culpa</em>) pour lui apprendre la mort de notre troisième homme. La posture de ce dernier, au milieu de sa cuisine, est terrifiante et pourtant les deux survivants s'occupent de lui. Les preuves présentes sur les lieux orientent la mort vers un accident stupide : Grand Pied avait tué une biche qu'il avait décidé de déguster dans la foulée et s'est étouffé avec un petit os. Pas de quoi fouetter un chat. Sauf que, sur le chemin de la maison, Janina croise plusieurs biches immobiles, silencieuses, en alerte. Il lui semble que ce ne peut être une coïncidence. Et si, d'une façon ou d'une autre, façon qui sans doute nous échappe, les animaux s'étaient vengés de l'ignominieux braconnier ? Ce qui semble être une théorie farfelue alimentée par une vieille amusante mais un peu toquée avec ses histoires de planètes, de signes et de maisons, n'est peut-être pas si farfelu que ça, considérant les morts qui suivent et dans lesquelles les animaux ont tous quelque chose à voir.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">"Et maintenant, faites attention ! disait ce pouce. Faites bien attention, car vous voilà face à quelque chose que vous ne pouvez voir, le point de départ d'un processus qui vous est inaccessible et qui pourtant mérite réflexion. Car il nous a tous réunis en ce lieu et en cet instant, dans cette petite maison du plateau, en pleine nuit, au milieu de la neige; Moi, un cadavre, et vous, des êtres humains vieillissants et d'une importance relative. Mais ce n'est qu'un début. C'est maintenant seulement que tout va commencer." </span>(Il n'y a pas un petit côté prologue de tragédie antique là, sans déconner?)</p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Je choisis volontairement d'accentuer, dans ce petit résumé très lacunaire, la trame policière du récit</strong> qui n'en est, en fait, que la partie émergée de l'iceberg - de cela il faut bien avoir conscience. Autant te dire que si tu cherches spécifiquement un récit haletant, un <em>page turner</em>, passe ton chemin. Entendons-nous bien : la surface de ce roman se dessine comme une trame policière mais ce n'est pas du tout un roman policier. Je choisis de procéder ainsi parce que c'est le subterfuge littéraire qu'Olga Tokarczuk a choisi pour habiller ce roman complexe et je ne vois pas sous quel prétexte je prétendrais faire mieux qu'elle.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Mais laisse-moi tout de même t'éclairer sur les raisons qui font de ce texte un roman étonnant</strong> - outre que le mélange des genres ne lui permet de rentrer dans aucune case ce qui, à mon sens, est déjà extrêmement bon signe (en même temps, la nana a reçu un Prix Nobel, j'enfonce donc des portes ouvertes). La narratrice est à la fois très banale - elle vit seule, cuisine des soupes et c'est à peu près tout, sort pour travailler et faire ses courses, côtoie fort peu de gens, souffre de maux de son âge. Bref, sa vie est réglée comme une horloge - et d'une originalité assez rafraichissante - Janina n'a aucun filtre, elle n'hésite même pas à dire ce qui pourrait la faire passer pour folle, elle est d'une ironie désopilante y compris à l'égard d'elle-même, elle est passionnée par la poésie de Blake qu'elle traduit avec un ancien élève et elle lit la vie de tous à travers le spectre des astres.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">Les étincelles proviennent de la source même de la lumière et sont faites de la clarté la plus pure, disent les légendes les plus anciennes. Lorsqu'un être humain doit naître, une étincelle se met à chuter. Elle traverse d'abord les ténèbres du cosmos, puis les galaxies, et avant de tomber ici, sur la Terre, elle se cogne encore, la pauvre, contre les orbites des planètes. Chacune la contaminant de ses propriétés, l'étincelle s'assombrit et s’éteint peu à peu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">C'est d'abord Pluton qui trace les contours de cette expérience cosmique en dévoilant les principes de base : la vie n'est qu'un événement de courte durée qui s'achève par la mort, laquelle permettra un jour à l'étincelle de sortir du piège ; c'est la seule issue possible. La vie est un sorte de champ d'expérimentation d'une extrême exigence. Tout compte dans une vie, tout ce que l'on entreprend, aussi bien nos pensées que nos actes, non pas à cause d'un châtiment futur ou d'une récompense, mais parce qu'ils servent à construire notre monde. C'est ainsi que le mécanisme fonctionne. Dans sa chute, l'étincelle pénètre l'atmosphère de Neptune et se perd dans ses émanations brumeuses. Pour la consoler, Neptune lui offre toutes sortes d'illusions : espoir de s'en sortir, rêves de voler, imagination, narcotiques livres. Uranus, la pourvoit d'une aptitude à la révolte, il sera pour elle celui qui détient la mémoire de ses origines. Lorsque l'étincelle traverse les anneaux de Saturne, il devient clair qu'elle n'échappera pas à la prison, sous diverses formes. Camp de travail, hôpital, règles et formulaires, corps en souffrance, maladie mortelle, décès d'un être aimé. </span><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">Heureusement, Jupiter est là pour lui donner du réconfort, de la dignité et de l'optimisme ; un beau cadeau : le "ça va aller". Mars y ajoute la force et l'agressivité, ça peut toujours servir. En passant à proximité du Soleil, l'étincelle est éblouie au point que sa conscience s'étiole, il ne lui reste qu'un petit moi, rabougri, séparé de tout. Je me l'imagine ainsi : un tronc, une existence estropiée, aux ailes arrachées, une mouche martyrisée par des enfants cruels. Pourra t-elle seulement survivre dans les ténèbres ? Bénies soient les déesses ! Car c'est maintenant au tour de Vénus de se trouver sur la trajectoire de la Chute. Elle offre à l'étincelle le don d'amour et de compassion, la seule chose qui puisse encore la sauver, elle et les autres étincelles. Grâce aux présents de Vénus, elles pourront s'unir et s'entraider. Juste avant de tomber pour de bon, l'étincelle fait encore un crochet par une petite planète curieuse qui fat penser à un lapin hypnotisé, car au lieu de tourner sur elle même, elle avance rapidement, subjuguée par le Soleil - il s'agit de Mercure. Mercure lui donne le langage, la possibilité de communiquer. En passant près de la Lune, l'étincelle reçoit une chose aussi insaisissable que l'âme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">C'est alors seulement qu'elle tombe sur la Terre et, instantanément, s'incarne dans un corps. Celui d'un humain, d'un animal ou d'une plante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">Voilà pour l'essentiel.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><strong>Aussi, au mélange des genres s'ajoute le mélange des tons.</strong> Bien des considérations au fil du récit sont peu réjouissantes, soyons clairs, eu égard à la solitude, la vieillesse, la maladie, la culpabilité, la liberté, la place de l'homme en tant qu'être vivant parmi d'autres, le sort infligé à ces autres êtres vivants. Il est question d'éthique, de métaphysique, de politique dans ce roman - en épluchant les feuilles de l'artichaut, on comprend donc qu'Olga Tokarczuk écrit fondamentalement un roman philosophique (tu comprends pourquoi on est loin du polar ?). Mais tout cela sans y toucher. Avec une simplicité déconcertante. Le roman se lit comme du petit lait, dans un style fluide, très facilement accessible et, ce qui ne gâche rien puisque plusieurs chapitres d'affilée se concentrent parfois sur le quotidien banal de Janina, avec une verve piquante toute en naïveté qui apporte ironie et légèreté. Je le disais à propos de <span class="st">Sōseki</span> l'autre jour mais c'est exactement le même constat ici : de même qu'un pain est immangeable sans un bon pétrissage (coucou la cinquième semaine de confinement), un roman se révèle facilement indigeste sans ironie. On se balade donc tout du long avec l'air de ne pas y toucher dans un roman très profond et ce contraste, ma foi, est des plus plaisants.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Évidemment, j'étais la cliente toute désignée pour ce roman</strong> - je suis moi-même férue d'astrologie (et ce qu'elle en dit prête autant à sourire qu'à s'interroger sur cette question là aussi, soit-dit en passant), végétarienne, solitaire et un peu toquée à mes heures perdues (la folle aux chats en devenir quoi) - mais ce texte vous sera encore plus intéressant si vous n'êtes rien de tout ça parce que, précisément, il ne s'adresse pas à un public rallié d'avance. <em>Sur les ossements des morts</em> pose les questions cruciales du présent et du futur de notre société ; en ce sens-là, il s'adresse à tout le monde - à part peut-être à ceux qui estiment avoir déjà des réponses (mais ces gens-là lisent-il ?).</p><p style="text-align: justify;"><strong>Pour ma part, je ressors à la fois interpellée, piquée, émue, amusée et curieuse de cette lecture inclassable.</strong> Je la dois à un sacré nombre de chroniques élogieuses sur cette auteure - à juste titre, je peux le dire à présent. Merci à tous les auteurs de ces chroniques - pardon, d'ailleurs, de ne pas tous vous relayer ici. Merci particulièrement à <a href="http://www.lireetmerveilles.fr/pages/lectures/sur-les-ossements-des-morts-olga-tokarczuk.html">Marilyne</a> et surtout à <a href="https://ellettres.wordpress.com/2020/02/11/sur-les-ossements-des-morts-dolga-tokarczuk/">Ellettres</a> (qui m'a offert ce roman dans notre dernier swap ♥) grâce à qui une chaîne de lectrices de Tokarczuk s'est créée ici ! Charge à moi de la poursuivre ! J'espère y avoir contribué avec ce modeste billet.</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 10pt;">C'est à la tombée du jour que se produisent les choses les plus intéressantes, car alors les différences s'estompent. Je pourrais très bien vivre dans un crépuscule sans fin. </span></p></blockquote>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Apocalypse Cochet
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2020-03-11:6218436
2020-03-11T00:25:00+01:00
2020-03-11T00:25:00+01:00
Apocalypse Cochet par Georges FELTIN-TRACOL Ex:...
<header class="entry-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-6099255" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2141389080.jpg" alt="cover-r4x3w1000-5d848d59afacf-7e7fe5206c6817225da67430b3276fe169b9a040-jpg.jpg" width="583" height="437" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Apocalypse Cochet</strong></span></h1><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Georges FELTIN-TRACOL</span></strong></span></h1><div class="entry-meta" style="text-align: left;"><strong><span class="posted-on" style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;">Ex: http://www.europemaxima.com</span><time class="entry-date published" datetime="2020-03-08T14:59:10+00:00"></time></span></strong></div></header><div class="entry-content" style="text-align: left;"><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ancien député <em>Vert</em> du Val-d’Oise, puis de Paris entre 1997 et 2011, Yves Cochet fut ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement dans le gouvernement de cohabitation du socialiste Lionel Jospin de 2001 à 2002. Il s’est maintenant retiré de la vie politicienne. Il continue néanmoins à participer au débat public.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6099256" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/114664263.jpg" alt="51NruVuNQeL._SX327_BO1,204,203,200_.jpg" />Son nouvel ouvrage, <em>Devant l’effondrement</em>, ne peut que déplaire aux hiérarques d’<em>Europe Écologie – Les Verts</em> (EE-LV) et à leurs potentiels électeurs bo-bo prêt à tout pour sombrer une nouvelle fois dans l’hédonisme « éthique ». Avec cet « essai de collapsologie », Yves Cochet « avoue avoir rédigé cet ouvrage d’une main tremblante (p. 120) ». Son propos sciemment pessimiste contrarie les desseins merveilleux d’EE – LV au moment où leurs homologues autrichiens et bientôt allemands gouvernent et vont gouverner en partenariat avec les conservateurs chrétiens-démocrates. Il s’agace du réformisme radieux qui émane de son parti. « Collés à l’actualité, obsédés par la rivalité pour les places – comme dans les autres partis, en somme -, la quasi-totalité des animateurs <em>V</em><em>erts</em> se bornent à décliner les clichés rassurants du développement durable, aujourd’hui renommé “ <em>Green New Deal</em> ” ou “ transition écologique ” (p. 221). »</span></strong></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Catastrophiste assumé</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En effet, à la différence de la nouvelle <em>pasionaria</em> de la « Planète » et du « Climat », Greta Thunberg, l’auteur qui avait déjà publié en 2005 un <em>Apocalypse Pétrole</em> n’est pas <em>alarmiste</em>. Bien qu’il ne croit pas au scénario du film de Richard Fleischer, <em>Soleil vert</em> (1974), Yves Cochet présente son <em>catastrophisme</em>. « Au contraire de mes camarades de parti, j’aspire depuis une quinzaine d’années à une refondation idéologique catastrophiste de l’écologie politique dans le cadre de l’Anthropocène (p. 222). »</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il s’en prend à « une partie des activistes écologistes [qui] considèrent encore que le combat principal se nomme anticapitalisme et que, conséquemment, la disparition espérée de ce système-là suffirait à résoudre la plupart des problèmes sociaux et environnementaux (p. 9) ». Il trouve ce combat d’arrière-garde et même vaine. Il écrit, provocateur : « Quand bien même les 450 réacteurs nucléaires en service dans le monde seraient tous autogérés par des coopératives ouvrières à but non lucratif, cela n’enlèverait strictement rien à l’aberration politique et environnementale que constituent de tels outils de production massive d’électricité (pp. 9 – 10). » Rejetant la « croissance verte », le « développement durable » et l’embourgeoisement de l’écologie, Yves Cochet veut « décoloniser l’imaginaire contemporain sur toutes ses formes et construire une rationalité et une imagination nouvelles afin de penser l’impensable (p. 14) ». Ainsi prône-t-il implicitement le retour du <em>Mythos</em> aux dépens du <em>Logos</em>. Bien qu’il ne le cite pas, on devine l’influence prégnante du « pape » français de la décroissance, Serge Latouche.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’auteur s’élève contre le modèle productiviste et « les mythologies populaires du progrès (p. 44) ». Ce tenant de l’alliance entre les <em>Verts</em> et le PS apporte une analyse sur le productivisme que ne renieraient pas ses frères ennemis, les écologistes indépendants. « Le productivisme n’est pas spécifiquement libéral. L’URSS d’hier était aussi productiviste que les États-Unis. La Chine communiste d’aujourd’hui l’est autant que le Japon. La soumission du politique à l’économique est inhérente aux doctrines libérale et marxiste (p. 49). » Il y inclut le transhumanisme et « la volonté de refabrication du monde (p. 51) ». Il assume volontiers contester les projets spatiaux vers Mars ainsi que l’ambition prométhéenne de terraformer la planète rouge. Par productivisme, il entend « toute structure sociale recherchant la production et la productivité maximales sans égard pour leur contenu ou leur environnement social, culturel ou environnemental (p. 50) ».</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il veut faire comprendre au lecteur l’urgente nécessité de s’extraire du système productiviste s’il veut avoir une (modeste) chance de survivre. Il condamne par conséquent toutes les démarches de repeindre en vert ce même productivisme. Yves Cochet ne croit pas possible que l’actuelle société moderne puisse se dégager de l’emprise socio-économique du pétrole et des énergies fossiles. « Le remplacement éventuel de la filière pétrolière par une autre de même puissance et de même volume exigerait plusieurs décennies d’investissements considérables dans les infrastructures, alors que le <em>peak oil</em> est imminent (pp. 82 – 83). » Il dénonce la construction de nouvelles infrastructures routières et voit dans l’hydrogène, le carburant de déplacement de demain, un leurre. « Les constructeurs prétendent pouvoir y parvenir grâce à l’arrivée des moteurs électriques, hybrides ou à hydrogène. Selon nous, cet objectif est irrationnel (p. 141). » Sans citer Guillaume Pitron et son excellent ouvrage sur <em>La guerre des métaux rares</em> paru en 2018 chez le même éditeur, Yves Cochet voit la « transition écologique » comme une belle escroquerie intellectuelle. « En 2050, zéro énergie fossile, et même zéro nucléaire pour les plus radicaux, mais nous roulerons électrique, renouvelable et “ <em>smart</em> ” – avec l’intelligence artificielle et le monde numérique qui croissent. En voiture électrique, en bus, en tramway, en train et en vélo. Autrement dit, il y aura de l’électricité en 2050 (pp. 200 – 201). »</span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6099258" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/644057689.jpg" alt="cadeaux-de-naissance-comment-le-choisir_5497625.jpg" /></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le défi des naissances</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’auteur soutient une décroissance globale. Il revient sur l’épineuse question démographique. Il y a plus d’un an, dans un entretien accordé à <em>L’Obs</em> (du 3 janvier 2019), il proposait « de renverser notre politique d’incitation à la natalité, en inversant la logique des allocations familiales. Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance ». Relevons que si cette proposition avait été acceptée, l’ancienne dirigeante <em>Verte</em> et ministre de l’Égalité des territoires et du Logement entre 2012 et 2014, Cécile Duflot, aurait été pénalisée en tant que mère de <em>quatre</em> enfants. Yves Cochet estime que « faire des enfants n’est plus simplement une question personnelle. C’est devenu un choix politique ». Ainsi faut-il comprendre l’« inversion de l’échelle des allocations familiales (p. 61) ». Il va même plus loin en souhaitant la « grève du troisième ventre européen (p. 61) ». Il se justifie dans <em>L’Obs</em> : « Je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. » Pour ce néo-malthusien assumé, « la question de la surpopulation ne se réduisait donc pas au nombre de personnes, mais à la multiplication de ce nombre par l’empreinte moyenne de la population sur le territoire considéré (p. 61) ». « Par ailleurs, poursuit-il dans cet entretien, limiter nos naissances nous permettrait de mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes. » De pareils arguments auraient horrifié le professeur Pierre Chaunu…</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Son raisonnement ne s’exempte pas de quelques contradictions. L’ancien ministre envisage « la possibilité précaire de diminuer le flux de migrants vers l’Europe par une politique de décroissance matérielle ici, tout en encourageant l’évolution endogène là-bas (p. 64) ». Doit-on comprendre qu’il se montre hostile à la thèse développementaliste en faveur de l’ex-Tiers Monde et qu’il rejoint les conclusions de l’économiste hétérodoxe François Partant (1926 – 1987) ? Il pose mal les termes du débat. Ce n’est pas la <em>quantité</em> qui prime, mais la <em>qualité</em>. Si l’Afrique doit se plier à une politique anti-nataliste contraignante et draconienne, l’Europe, elle, doit appliquer une véritable politique d’eugénisme aussi bien positif que négatif. La PMA, voire l’usage de mères porteuses, peut être un moyen parmi d’autres comme les permis de procréation et/ou de parentalité délivrés ou non aux jeunes couples par un État qui adopterait les valeurs du Dr. Alexis Carrel, ce grand précurseur de l’écologie.</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">On sent ici l’enfant des Lumières, l’homme de gauche et le docteur en mathématiques tiraillé. « Si l’on respecte le principe d’égalité entre tous les humains, règle d’or de la morale politique, et si l’on estime que le mode de vie occidental est le plus désirable de tous – ce qui est contestable, mais qui le conteste ? -, on en déduit que nos sœurs et frères chinois, indiens, africains et sud-américains devraient eux aussi pouvoir vivre à l’occidentale en bénéficiant des joies du consumérisme de masse (p. 62). » Si l’on peut s’accorder sur la non-inéluctabilité de l’« occidentalisation » du monde, on doit cependant lui rétorquer que des militants écologistes, situationnistes, traditionalistes ou identitaires œuvrent depuis longtemps contre cette pesante inclination. Mentionnons aussi une certaine naïveté quand il évoque la « moralité politique ». L’essence du politique ne saurait se confondre avec celle de la morale. Quant à l’égalité entre tous les humains, elle est sujette à caution. L’« égalité » en soi n’existe pas. Elle correspond à des critères subjectifs, politiques par exemple. La sortie concomitante du productivisme et de l’occidentalisation passera par l’instauration impérative de la préférence régionale, nationale et continentale, soit des <em>discrimination</em><em>s</em> salutaires.</span></strong></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’approche économique biophysique</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6099259" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2835256420.jpg" alt="41M-tZ4LOnL._SX306_BO1,204,203,200_.jpg" />Si Yves Cochet oppose trois modèles : le productiviste, l’augustinien et le modèle <em>discontinuiste</em> qui « pourrait être compatible avec l’un et l’autre, puisqu’il se focalise surtout sur la <em>forme</em> de l’évolution du monde, et non sur sa <em>substance</em> (p. 55) », on remarque qu’il se réfère à un sermon de Saint-Augustin de décembre 410 qui aurait inspiré Oswald Spengler et le vitalisme civilisationnel… Suite aux travaux précurseurs de Nicholas Georgescu-Roegen et à la prise en compte de la non-linéarité des systèmes complexes, il distingue l’économie biophysique de l’économie écologique qui « tente d’évaluer le prix des services des écosystèmes en intégrant la finitude des ressources et la pollution dans le cadre de l’économie néo-classique (p. 73) ». À l’économie néo-classique, il propose l’« économie biophysique [qui] se concentre explicitement sur les relations de puissance, à la fois dans le sens physique d’énergie par unité de temps et dans le sens social de contrôle sur les autres (p. 71) ». À la jonction des sciences exactes et des sciences humaines, l’économie biophysique se base « sur les stocks et les flux de matière et d’énergie plutôt que sur les comportements individuels (les “ préférences des consommateurs ”). L’accent est mis sur la qualité de l’énergie, ainsi que sur la quantité d’énergie disponible (p. 71) ». Il parie que « l’économie biophysique, qui envisage un monde au climat déréglé et à l’énergie rare, est une meilleure base d’orientation pour la construction d’une société soutenable que les formes individualiste et croissanciste de la théorie économique néo-classique (p. 91) » parce que « plutôt que de prendre la rareté relative comme point de départ, [elle] se concentre sur le surplus économique et la pénurie absolue (p. 86) ».</span></strong></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Soulignant que « notre démarche est holistique et systémique (p. 145) », Yves Cochet pense que la crise économique sera d’abord d’ordre énergétique à partir des années 2020 – 2030 ! Il assure en outre que « l’économie biophysique est une économie pour l’ère de la décroissance (p. 76) ». Il imagine d’une manière impressionniste et sans s’y attarder, un monde post-catastrophique qui rappelle l’avenir décrit dans <em>La Route</em> (2008) de Cormac McCarthy ou, moins pessimiste, dans <em>Malevil</em> (1972) de Robert Merle. Yves Cochet prévient toutefois ses contemporains qu’ils connaîtront dans les prochaines années un choc violent comparable aux désastres de la grande peste noire en Europe en 1348 – 1349 ! « Appelons “ effondrement ” de la société mondialisée contemporaine le processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie, mobilité, sécurité) ne seont plus satisfaits pour une majorité de la population par des services encadrés par la loi (pp. 29 – 30). » Il ajoute que « par effondrement, j’entends un phénomène qui, en matière démographique, verrait environ la moitié de la population mondiale disparaître en moins de dix ans (p. 12) ». L’auteur prévoit trois milliards de survivants sur Terre dont environ une trentaine de millions en France, un monde à mi-chemin entre <em>Mad Max</em> I (1979) et II (1982) et l’utopie libertaire chère aux anarchistes. Il tient des propos très proches de <em>La convergence des catastrophes</em> (2007) de Guillaume Corvus <em>alias</em> Guillaume Faye. En revanche, il ignore tout des écrits du philosophe suisse en stratégie Bernard Wicht ! C’est regrettable, car les ouvrages de ce Suisse pourraient lui apporter des solutions capables de supporter la période immédiate qui suivra l’effondrement.</span></strong></p><p style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L’ère des biorégions</span></strong></span></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En bon écologiste anti-étatiste et peut-être en lecteur de l’éco-communaliste Murray Bookchin, le président de l’Institut Momentum parie sur le dépérissement de l’État. Or, comme « les populations les moins “ développées ”, les plus habituées à une certaine rusticité dans leur vie courante, seront moins touchées par la chute de la civilisation thermo-industrielle, parce qu’elles dépendent moins, pour leur survie, de la mondialisation contemporaine et de toute sa quincaillerie technologique (p. 13) », il est probable que certains États actuellement soumis à des embargos internationaux s’en sortent mieux que les États occidentaux, car ils ont l’habitude de résister à la dureté du temps. Dans ces circonstances tragiques, il serait possible que ces États survivants – pensons à la Corée du Nord – deviennent les nouvelles puissances mondiales. </span></strong></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6099260" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/2516627995.jpg" alt="800px-Les_régions_naturelles_de_France.jpg" width="605" height="560" /></p><p style="text-align: left;" align="justify"><strong><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La vision de l’État chez Yves Cochet reste trop formaliste. L’État porte en lui une acception polysémique. <em>P</em><em>olis</em> grecque, <em>civitas</em> romaine, féodalités médiévales, tous ces termes politiques désignent dans l’histoire europé