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2024-03-28T17:22:12+01:00
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Fête de la Binette à Verrières
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-09-05:6459992
2023-09-05T21:22:00+02:00
2023-09-05T21:22:00+02:00
Ce samedi , la 5e fête de la Binette s'est déroulée à Verrières. Voici la...
<p style="text-align: justify;">Ce samedi , la 5e fête de la Binette s'est déroulée à Verrières.</p><p style="text-align: justify;">Voici la présentation de leur activité sur leur site :</p><p style="text-align: justify;"><br /><em><span id="p66">Notre petite ferme est située dans le village de Verrières dans le sud-est des Ardennes, sur le canton de Vouziers.</span></em><br /><em><span id="p27">Sur le site, plusieurs écosystèmes<span id="37">:</span></span><span id="p61"> mares, verger, prairie, jardins, haies...</span></em><br /><em><span id="p62">L'activité de maraîchage est en installation depuis juillet 2014.</span></em><br /><em><span id="p30">Nous sommes certifiés ferme biologique depuis octobre 2015 par <span id="45">Ecocert</span>.</span></em><br /><em><span id="p63">Nous tendons à développer une activité d'accueil à la ferme sous différentes formes :</span><span id="p32"> animations pédagogiques, manifestations culturelles<span id="49">,</span> événements festifs...</span></em></p><p><em><span id="p0"><span id="5">A</span> la ferme de la binette, Geneviève et Simon travaillent avec respect la terre à laquelle ils appartiennent depuis 2013.</span></em></p><p><em><span id="p1">De la conception au quotidien ici la philosophie de la vie est respectueuse de la Nature et des Hommes.</span></em></p><p><em><span id="p22">Une quarantaine de légumes pour une centaine de variétés y sont élevés.</span></em></p><p><em><span id="p23">Des plus classiques aux plus farfelus, à l'image de nos deux jardiniers !</span></em></p><p><em><span id="p24">Les légumes sont distribués aux mangeurs sur les marchés et via les réseaux locaux.</span></em></p><p style="text-align: justify;">Cette journée portes ouvertes à permis aux visiteurs de découvrir l'exploitation, de faire des rencontres, de se restaurer sur places avec des produits locaux, et d'écouter des prestations musicales.</p><p style="text-align: justify;">Toujours d'après leur site , voici résumée la philosophie de l'événement :</p><p style="text-align: justify;"><em><span id="p64">Vivre dans notre belle campagne ardennaise, oui, mais pas comme des ermites, et force est de constater que les lieux de rencontre d'échange et d'expression se font rares.</span></em><br /><em><span id="p54">C'est de là qu'est née l'association La Bande à Binette, de nos envies de partage, de manifestation culturelle et de fête.</span></em><br /><em><span id="p65">Et grâce à une solide équipe de bénévoles motivés, la première Fête à Binette a germé dans nos têtes.</span></em></p><p style="text-align: justify;">Ci-dessous quelques clichés de cette édition 2023</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6473084" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/01/919390019.JPG" alt="P1630644.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6473085" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/00/3462136818.JPG" alt="P1630649.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6473086" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/00/2063885896.JPG" alt="P1630664.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6473088" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/00/1180979192.JPG" alt="P1630665.JPG" /></p>
lanvert
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Restauration de la nature : victoire partielle au Parlement européen
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-07-13:6452149
2023-07-13T21:43:13+02:00
2023-07-13T21:43:13+02:00
Communiqué de FNE le 12.07.2023 Si les député·es ont d’abord voté en faveur...
<p style="text-align: justify;">Communiqué de FNE le 12.07.2023</p><p style="text-align: justify;">Si les député·es ont d’abord voté en faveur de l’amendement reprenant l’ensemble de la position du Conseil de l’Union européenne (porté par le groupe Renew), de nombreux amendements adoptés par la suite ont conduit à un texte final pour partie vidé de sa substance. Il garde l’ambition initiale de restaurer les écosystèmes dégradés mais il reste très en deçà des réponses à apporter aux crises de la biodiversité et du climat. </p><p style="text-align: justify;">Evénement le plus grave survenu ce midi en séance : la suppression intégrale de l’article portant sur la restauration des écosystèmes agricoles. Résultat de la campagne de torpillage du projet de loi menée par le Parti Populaire Européen et les lobbies de l’agro-industrie, cette suppression prive l’Europe d’un levier essentiel pour favoriser le retour de la biodiversité sur ses terres agricoles, renforcer leur résilience face aux chocs climatiques et assurer la sécurité alimentaire. La suppression des dispositions visant à prévenir toute détérioration des écosystèmes, la disparition de certaines cibles et indicateurs ciblant les écosystèmes les plus fragiles (notamment marins) menacent directement l’applicabilité et l’efficacité du texte. Par ailleurs, la suppression de l’article garantissant le droit fondamental d’accès à la justice risque d’accroître les violations de la Convention d’Aarhus, et de créer des conditions de concurrence inégales entre les Etats membres. Le texte contient de nombreuses autres dérogations et exemptions qui limitent sa portée. </p><p style="text-align: justify;">Ce vote d’un texte affaibli par rapport à la proposition de la Commission permet néanmoins au règlement de poursuivre son chemin législatif, jusqu’ici semé de nombreuses embûches. Nous appelons maintenant les institutions européennes à dialoguer de manière constructive pour aboutir rapidement à un règlement à l’ambition rehaussé. Un accord plus ambitieux sera nécessaire pour qu’enfin les Etats membres engagent, dans un effort coordonné, concerté et financé, une restauration efficace des écosystèmes dégradés au bénéfice de toutes et tous. </p><p style="text-align: justify;">« <em>Le projet de loi sur la restauration de la nature a fait l’objet d’une mobilisation massive de centaines de milliers de citoyen·nes, scientifiques, entreprises et <span class="caps">ONG</span> qui ont appelé les député·es à prendre leurs responsabilités pour protéger et restaurer la nature. Cet appel doit être entendu par les institutions de l’Union européenne, que nous exhortons à s’accorder rapidement sur une version améliorée du texte</em><em> </em><em>»,</em> souligne Antoine Gatet, président de France Nature Environnement. « <em>Divers acteurs dans les territoires, à différentes échelles, ont montré par de nombreux projets que la restauration de la nature était non seulement possible mais aussi efficace et bénéfique. L’Union européenne doit amplifier et guider ces actions dans le cadre collectif et objectivé que constituera un règlement européen ambitieux et solide.</em> » </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.actu-environnement.com/images/illustrations/news/42200_large.jpg" alt="42200_large.jpg" width="669" height="351" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Hans
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IL NE FAUT PAS ESPÉRER QUE... [par Robert DUN]
tag:etoilenoire.hautetfort.com,2023-06-02:6445986
2023-06-02T22:43:12+02:00
2023-06-02T22:43:12+02:00
« Il faut bien espérer que… » C’est le mot des gens raisonnables, des...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">« Il faut bien espérer que… »</span><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C’est le mot des gens raisonnables, des radoteurs du progrès, de l’évolution, du désarmement. À l’âge de quatorze ans, cette phrase m’agaçait, mais je ne savais trop que penser. À dix-huit ans, j’avais envie de cracher sur ceux qui la prononçaient. À dix-neuf ans, la seconde guerre mondiale me donnait raison. Puis vint l’Antigone d’Anouilh qui vitupérait contre « le sale espoir », contre « les gueules de candidats au bonheur ». Environ vingt ans plus tard la physique m’apprenait que la loi de l’Univers est l’entropie, la décadence de toute forme de mouvement ou de vie.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Et pourtant la vie existe… Mais la néguentropie, la relance des énergies, n’est pas incluse dans la phase actuelle de l’évolution. De même qu’il n’existe aucun élixir de jouvence, que la jeunesse ne renaît que par la mort des vieux et la venue des enfants, ainsi faut-il que les civilisations meurent pour que renaisse quelque chose de jeune et de fort. C’est pourquoi il ne faut pas espérer que notre civilisation se ressaisisse in extremis. Il ne faut même pas le souhaiter : « Ce qui veut tomber, il ne faut pas le retenir, il faut encore le pousser. »</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Aucune mesure valable ne sera prise contre le danger atomique, contre la pollution et l’usure de la biosphère. Seul le commencement des catastrophes en empêchera l’accomplissement total. Les autres espérances sont à ranger dans le placard des niaiseries, à côté du désarmement et du socialisme de l’abondance.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Si dans cinquante ans il y a encore de la verdure et des animaux sur la Terre, c’est que la civilisation actuelle se sera liquidée catastrophiquement à temps. Sinon les cloaques de Chicago, de Tokyo, de Rotterdam, de la Ruhr, de la Lorraine, du Bassin parisien couleront sur toute la Terre comme des chancres mous et le pullulement humain prendra l’aspect qu’il a à Calcutta dans l’agonie générale. Mais nous sommes convaincus que les choses n’iront pas jusque-là. Car les porte-parole des optimismes officiels continueront à faire la loi sur l’opinion publique. Les techniciens continueront à nous affirmer que le socialisme de l’abondance n’a jamais été aussi près de se réaliser, que les fonds marins offrent des richesses inépuisables, aussi inépuisables que la grande forêt de Provence au temps des Romains, que la pilule va mettre fin à la démographie galopante.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ces illusions sont fort utiles au déroulement historique et nous ne voulons pas les combattre trop fort. Mais nos calculs sont très différents. Depuis cinq siècles la proportion de sous-alimentés dans le monde augmente sans cesse. Qualitativement notre alimentation se détériore à une vitesse folle. Le délabrement nerveux et psychique de l’Homme court vers la folie rédhibitoire. La perte du vocabulaire et des concepts s’aggrave d’année en année et sur ce point nous sommes déjà statistiquement tombés au-dessous des négrilles d’Australie. La pilule ne résoudra rien : acceptée par les plus lucides, refusée par les autres, elle aboutira à faire submerger les êtres responsables par les crétins irresponsables.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Pessimistes ? Certes non ! Nous sommes au contraire portés par une formidable espérance, par celle de voir la nature triompher de la folie destructrice des hommes, de voir poindre sur une Terre purifiée par les désastres une ère de vérité et de justice. Nos idées n’ont rien de maladif ni de fantastique. Elles sont objectivement fondées et souvent démontrables. Mais elles sont insoutenables à la plupart. Pourtant quiconque a goûté à la paix de la victoire sur les illusions ne lâcherait sa conquête pour aucune ombre.</span><br /><br /><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Robert DUN</span></strong><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">(Article paru dans la revue écologiste <em>L’OR VERT</em>, Février 1972)</span><br /><br /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6451545" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://etoilenoire.hautetfort.com/media/01/02/898783126.jpg" alt="Or_vert_1.jpg" /></p>
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Ukraine : l'environnement également victime de la guerre
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-02-21:6429529
2023-02-21T21:34:00+01:00
2023-02-21T21:34:00+01:00
Publié par Greenpeace le 21 février 2023 Greenpeace Europe...
<div class="meta" style="text-align: justify;"><time> Publié par Greenpeace le 21 février 2023 </time><p><span class="mark"> <strong><br /></strong></span></p></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;">Greenpeace Europe centrale et de l’Est (Greenpeace CEE), en collaboration avec l’ONG ukrainienne Ecoaction, publient aujourd’hui une « <a href="https://maps.greenpeace.org/maps/gpcee/ukraine_damage_2022/">Carte des dommages environnementaux</a> » illustrant les différentes atteintes à l’environnement causées par la guerre que mène la Russie en Ukraine.<br />Ces dommages, qui viennent s’ajouter au terrible drame humain de <a href="https://www.greenpeace.fr/espace-presse/greenpeace-condamne-la-guerre-en-ukraine/">cette guerre que Greenpeace ne cesse de condamner</a>, devraient être pris en compte par le gouvernement ukrainien et par la plateforme de coordination des donateurs de la Commission européenne, afin de planifier et financer les futurs travaux de restauration de l’environnement en Ukraine.</p><p style="text-align: justify;">Les informations sur ces dommages ont été recueillies sur le terrain par Ecoaction, puis recoupées par des images satellites et cartographiées par Greenpeace. Sur près de 900 cas identifiés, 30 parmi les plus graves figurent sur cette <a href="https://maps.greenpeace.org/maps/gpcee/ukraine_damage_2022/">carte</a> ; ils sont classés par type de dommage et s’accompagnent d’une brève description. La guerre n’étant pas terminée, les experts ukrainiens poursuivent leur travail de surveillance.</p><p style="text-align: justify;">«<em> Il est compliqué de cartographier les dégâts causés par la guerre en Ukraine : une grande partie du territoire libéré est sans doute truffé de mines et d’autres explosifs, tandis que les forces russes occupent toujours certaines régions du pays, ce qui rend difficile la collecte de données dans ces zones</em>, déclare Denys Tsutsaiev, chargé de campagne de Greenpeace CEE, depuis Kiev. <em>Cependant, nous devons attirer l’attention sur les dommages environnementaux de cette guerre afin que la restauration de l’environnement soit aussi prise en compte dans les discussions sur l’avenir de l’Ukraine. Ce travail nécessitera des outils, une expertise et un engagement, ainsi que des fonds importants. Ces fonds devraient être alloués dès maintenant, et non une fois la guerre terminée</em> ».</p><p style="text-align: justify;">Selon les informations officielles, depuis le 24 février 2022, 1,24 million d’hectares de réserve naturelle ont été touchés par la guerre sur le territoire ukrainien. Trois millions d’hectares de forêts ont également été affectés, dont 450 000 se trouvent sous occupation ou dans des zones de combat.</p><p style="text-align: justify;">« <em>La guerre affecte la nature, pas uniquement les populations et les infrastructures. Cependant, ces dommages restent invisibles et le plus souvent ignorés, car l’environnement est une victime silencieuse. Nous voulons être sa voix afin que tout le monde ait conscience des atteintes infligées à l’environnement par la guerre russe, et que la restauration de la nature soit partie intégrante des plans de reconstruction</em>, explique Yevheniia Zasiadko, de l’ONG Ecoaction.<em> Après la fin de la guerre, nous pâtirons longtemps de ses répercussions sur l’environnement. Le gouvernement ukrainien promet de reconstruire notre patrie – et l’environnement fait partie de ce qui doit être reconstruit</em> ».</p></section><p style="text-align: justify;">La <a href="https://maps.greenpeace.org/maps/gpcee/ukraine_damage_2022/">carte</a> illustre la façon dont l’invasion russe détruit la nature ukrainienne : les terres et les habitats sont endommagés, les frappes de missiles provoquent des incendies de forêt, les sols et l’eau sont pollués. Les incendies de sites industriels provoqués par les bombardements entraînent également une pollution de l’air, du sol et de l’eau.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2023/02/carte-780x362.png" alt="carte-780x362.png" width="672" height="312" /></p><p style="text-align: justify;">En outre, les explosions de roquettes et d’artillerie disséminent un cocktail de composés chimiques : monoxyde et dioxyde de carbone, vapeur d’eau, oxyde nitrique (NO), oxyde d’azote (NO2), protoxyde d’azote (N2O), formaldéhyde, vapeur de cyanure d’hydrogène (HCN), azote (N2). Après explosion, ces composés sont entièrement oxydés et les produits de la réaction sont libérés dans l’atmosphère. Les principaux d’entre eux (le dioxyde de carbone et la vapeur d’eau) ne sont pas toxiques mais contribuent au changement climatique. Les oxydes de soufre et d’azote peuvent également être à l’origine de pluies acides, modifiant le pH des sols et provoquant des brûlures de la végétation, notamment des conifères. Les pluies acides sont également dangereuses pour les humains, les autres mammifères et les oiseaux, car elles affectent les muqueuses et les organes respiratoires.</p><p style="text-align: justify;">Les fragments métalliques des obus sont également dangereux pour l’environnement. L’alliage de fonte et d’acier, matériau le plus fréquemment utilisé pour les douilles de munitions, contient non seulement le fer et le carbone habituels, mais aussi du soufre et du cuivre. Ces substances se retrouvent dans le sol et peuvent s’infiltrer dans les eaux souterraines, voire contaminer les chaînes alimentaires humaines et animales. Ces dommages environnementaux ont cours depuis 2014, date à laquelle les troupes russes ont posé le pied sur le sol ukrainien pour la première fois. Depuis, certaines régions du pays sont occupées par la Russie. Grâce à la surveillance internationale, nous savons que plus de 30 mines de charbon ont été inondées depuis 2014 et, après le début de l’invasion à grande échelle, 10 autres ont été inondées en juin 2022. La région du Donbass présente des risques importants de catastrophe environnementale avec des impacts sur la santé de la population environnante.</p><p style="text-align: justify;">Greenpeace CEE et Ecoaction estiment que la reconstruction des villes en Ukraine doit se faire parallèlement à la restauration de l’environnement. La souffrance et la destruction de la nature en temps de guerre sont immenses et auront des conséquences à long terme sur la vie de tous les habitant·es et des écosystèmes dans les zones touchées. C’est pourquoi les organisations environnementales appellent à la mise en place de mécanismes et à l’allocation de ressources financières pour la restauration de l’environnement en Ukraine.</p><p style="text-align: justify;">Greenpeace encourage le soutien aux ONG ukrainiennes qui travaillent à la restauration de l’environnement et au suivi des impacts sur le terrain.</p><p style="text-align: justify;">Greenpeace continue également de surveiller et alerter les risques nucléaires graves autour de la centrale de <a href="https://www.greenpeace.fr/espace-presse/decryptage-guerre-en-ukraine-des-risques-nucleaires-graves-autour-de-la-centrale-de-zaporizhzhia/" target="_blank" rel="noopener">Zaporizhzhia</a>.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.ispionline.it/wp-content/uploads/2022/05/sea-water-nature-marsh-swamp-winter-692889-pxhere.com_1-scaled.jpg" alt="sea-water-nature-marsh-swamp-winter-692889-pxhere.com_1-scaled.jpg" width="592" height="393" /></p>
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Chlordécone : un non-lieu qui aggrave un scandale néocolonial !
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-01-06:6420853
2023-01-06T22:29:00+01:00
2023-01-06T22:29:00+01:00
Jan 6, 2023 | Communiqués de presse d'EELV Le 2 janvier, de manière...
<p class="post-meta" style="text-align: justify;"><span class="published">Jan 6, 2023</span> | Communiqués de presse d'EELV</p><p style="text-align: justify;">Le 2 janvier, de manière incompréhensible, un non-lieu a été prononcé après 16 ans d’instruction dans le dossier de l’empoisonnement du vivant au chlordécone aux Antilles. Ce pesticide extrêmement toxique a été utilisé massivement, de 1972 à 1993 (a minima) dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique.</p><p style="text-align: justify;">En 2018, Monsieur le Président de la République Emmanuel Macron, avait reconnu la responsabilité de l’État et également affirmé le devoir de réparation de celui-ci. Mais six mois plus tard, s’exprimant de nouveau sur le sujet, il avait nié le caractère cancérigène du produit !</p><p style="text-align: justify;">Diverses études ont pourtant démontré que le chlordécone est cancérogène, perturbateur endocrinien, neurotoxique et spermato-toxique. La Martinique détient le triste record mondial de cancers de la prostate. Polluant très persistant, il va rester présent dans les sols et les eaux durant des siècles, détruire la biodiversité et impacter l’agriculture et la pêche, affaiblissant ainsi l’économie locale.</p><p style="text-align: justify;">Molécule interdite aux États-Unis dès 1975, et en 1990 en France hexagonale, elle a pourtant été autorisée aux Antilles jusqu’en 1993.</p><p style="text-align: justify;">Dans leur décision, les juges d’instruction ont reconnu un « scandale sanitaire », sous la forme d’ »une atteinte environnementale dont les conséquences humaines, économiques et sociales affectent et affecteront pour de longues années la vie quotidienne des habitants » de Martinique et de Guadeloupe. Mais elles prononcent malgré cela un non-lieu pour diverses raisons juridiques, qui démontrent, in fine, que le droit environnemental doit encore évoluer et que l’écocide doit être pleinement reconnu.</p><p style="text-align: justify;">Ainsi, la plainte déposée en 2006 par l’Union des Paysans Guadeloupéens (UPG) et par d’autres associations aura abouti, après 16 ans de procédure, à un non-lieu.</p><p style="text-align: justify;">L’État peut-il impunément dans les régions ultramarines laisser empoisonner 90% d’une population, déstructurer l’agriculture, annihiler l’aquaculture, et ruiner les pêcheurs ?</p><p style="text-align: justify;">Le maintien de la production bananière a primé sur la sauvegarde de la santé publique et du vivant et a provoqué un désastre sanitaire, environnemental et économique sans précédent. </p><p style="text-align: justify;">L’État doit reconnaitre toutes les victimes et les indemniser à hauteur de leur préjudice. Nous soutenons la décision de faire appel des parties civiles. L’écocide perpétré aux Antilles ne peut rester impuni.</p><p style="text-align: justify;">Aminata Niakaté et Sophie Bussière, porte-paroles EELV</p><p>La Commission Outre-mer d’EELV</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://la1ere.francetvinfo.fr/image/VWHkxiO1zvQHFRmxlmWcta0i_30/930x620/filters:format(webp)/outremer/2019/11/27/5dde8456534fe_istock-banane-1224995.jpg" alt="5dde8456534fe_istock-banane-1224995.jpg" width="621" height="414" /></p>
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COP15 Biodiversité : un accord en trompe-l'oeil ?
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-12-22:6418433
2022-12-22T18:16:03+01:00
2022-12-22T18:16:03+01:00
Communiqué de FNE, publié le 20 décembre 2022 Après deux semaines de...
<p style="text-align: justify;">Communiqué de FNE, publié le 20 décembre 2022</p><p class="paragraph" style="text-align: justify;">Après deux semaines de négociations, la 15<sup>e</sup> conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique s’est terminée ce lundi à Montréal avec l’adoption d’un nouveau cadre mondial pour la biodiversité à l’horizon 2030. Comme pour d’autres sommets internationaux, on n’imaginait pas qu’il s’achève sans un accord, quel qu’il soit, puisque les Etats ne pouvaient en repartir en envoyant aux peuples de la planète un message d’irresponsabilité totale. Un accord a donc été présenté : la rigueur oblige à dire qu’à peu près tout reste à faire pour passer aux actes, que ce soit en France, en Europe ou ailleurs. Analyse de France Nature Environnement.</p><p style="text-align: justify;">Les discussions crispées autour de deux points clivants des séquences génétiques numérisées et de la mobilisation des ressources financières auront détourné l’attention des objectifs plus ambitieux qu’il aurait fallu adopter si l’on avait sincèrement voulu s’appuyer sur les travaux de l’<span class="caps">IPBES</span> pour finaliser un <a class="ext" href="https://www.cbd.int/doc/c/0bde/b7c0/00c058bbfd77574515f170bd/cop-15-l-25-fr.pdf" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal</a>. Après des négociations théâtralisées par un jeu d’acteur qui ne devrait laisser personne dupe, la présidence chinoise est finalement venue proposer un texte de compromis qui contient 4 objectifs et 23 cibles à 2030 pour construire d’ici 2050 un mode de vie «en harmonie avec la nature», selon la nouvelle phraséologie.</p><p style="text-align: justify;">Nous saluons néanmoins l’adoption de ce cadre stratégique qui, bien que très fragile, donne un cap commun et de long terme pour préserver et restaurer la nature, puisque les constats sont posés publiquement et que des objectifs sont désignés afin non seulement de stopper l’effondrement de la biodiversité mais aussi apporter des solutions concrètes pour limiter les effets du dérèglement climatique, assurer la sécurité alimentaire et garantir le bien-être et la santé de notre société. De même, il faut souligner positivement que la mention du «rôle majeur des peuples autochtones et des communautés locales» a été finalement retenue, bien que sa portée ne soit nullement garantie à ce stade.</p><p style="text-align: justify;">Un « moment Montréal » ?</p><p style="text-align: justify;">À y regarder de plus près, ce cadre mondial non contraignant est avant tout une actualisation des objectifs d’Aïchi de 2010, qui ne prend en compte que trop partiellement les nouvelles connaissances de ces dernières années sur l’état catastrophique de la biodiversité et les enseignements des échecs des plans stratégiques précédents.</p><p style="text-align: justify;">En effet, si les Etats se sont accordés sur un <a class="ext" href="https://www.cbd.int/doc/c/da6e/3951/222b37a14e90d517ca4977aa/cop-15-l-26-fr.docx" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">cadre de suivi</a> visant à évaluer régulièrement les progrès et adapter au besoin le cadre mondial, <a class="ext" href="https://www.cbd.int/doc/c/be61/9e76/1285b18c8d856b4505d3627d/cop-15-l-27-fr.docx" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">le mécanisme de redevabilité</a> est faible, avec uniquement une invitation à élaborer des plans d’actions nationaux et à faire deux rapportages en 2026 et 2029.</p><p style="text-align: justify;">Par ailleurs, les 23 cibles sont chiffrées uniquement pour 6 d’entre elles et laissent souvent des portes ouvertes aux pressions, même si des solutions alternatives sont mises en avant. Ainsi, les possibilités «d’exploitation durable» au sein des 30 % d’aires protégées visées, qui permettent des exploitations minières ou des forages, mais aussi des prélèvements halieutiques ou forestiers, augurent mal de l’ambition nécessaire pour ces aires protégées. En outre, il n’est plus question d’engagements clairs de réduction de l’usage des pesticides et substances chimiques mais de diminuer de moitié le «risque global des pesticides et produits chimiques très dangereux»… Chaque mot renvoyant à une définition et une bataille d’expertise, il y aura nécessairement une application tardive voire aléatoire pour ce genre de cibles. </p><p style="text-align: justify;">Enfin, quand on voit que l’objectif de baisser de 50% l’empreinte écologique des productions et consommations d’ici à 2030 n’a pas été retenu et que la baisse des subventions néfastes cible un faible « au moins 500 Md$ par an d’ici à 2030 », sans mécanisme de redevabilité (alors qu’on estime qu’il y en a au moins 3 fois plus aujourd’hui), il est légitime de s’interroger sur la capacité de cet accord à engager les changements transformateurs nécessaires.</p><p style="text-align: justify;">« <em>Re</em>s<em>taurer, gérer et interconnecter les espaces et réellement protéger les espèces -pas que sur le papier- demandera d’être cohérent et exigeant. Il n’y aura de «moment Montréal» qu’à la condition que les Etats suppriment l’ensemble des financements néfastes pour la biodiversité et transcrivent l’accord mondial dans des feuilles de route adaptées aux enjeux signalés par l’<span class="caps">IPBES</span>, financées et opérationnelles. Pour l’Union Européenne cela doit commencer avec le projet de loi de restauration de la nature mis en discussion aujourd’hui à Bruxelles et également se traduire dès le 1<sup>er</sup> semestre 2023 en France avec une Stratégie Nationale pour la Biodiversité conséquente et aux effets concrets aussi rapides que possible </em>», estime Arnaud Schwartz, président de France Nature Environnement.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://fne.asso.fr/system/files/styles/4_3_medium/private/images/scotty-turner-dVLq8y3NgY4-unsplash%281%29.jpg.webp?itok=XVcGm6vk" alt="scotty-turner-dVLq8y3NgY4-unsplash%281%29.jpg.webp?itok=XVcGm6vk" width="639" height="479" /></p>
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Monsieur le Président, ne tombez pas dans le panneau de l’agrivoltaïsme !
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-09-20:6402133
2022-09-20T18:28:00+02:00
2022-09-20T18:28:00+02:00
La Confédération paysanne publie une lettre ouverte au Président de la...
<div class="resume" style="text-align: justify;"><p style="margin-bottom: 0cm;">La Confédération paysanne publie une lettre ouverte au Président de la République, Emmanuel Macron, pour alerter sur les dangers du développement de l'agrivoltaïsme au sol.</p></div><div style="clear: both; text-align: justify;"> </div><p style="text-align: justify;">La loi sur l'accélération des énergies renouvelables (AER) sera prochainement débattue au Parlement. Vous avez déclaré lors de la fête agricole Terres de Jim le 9 septembre qu'elle « <em>va permettre d'aller plus vite sur l'agrivoltaïsme et de développer des projets qui sont indispensables, en mettant des règles claires pour éviter les abus </em>».</p><p style="text-align: justify;">Alors que les gisements photovoltaïques sur les toitures et les espaces artificialisés sont largement suffisants pour répondre à la demande d'électricité renouvelable, la Confédération paysanne vous alerte sur les dangers de l'agrivoltaïsme, une notion marketing qui vise à légitimer un opportunisme foncier et financier dans un contexte économique et climatique difficile à supporter pour le monde paysan.</p><p style="text-align: justify;">Ses effets pervers sont multiples : artificialisation qui porte atteinte à la vocation nourricière de la terre, précarisation des paysan·nes, manne financière générant des conflits d'intérêt, perte de la qualité de vie au travail, dégradation des paysages, menace pour la biodiversité… L'agrivoltaïsme et les centrales photovoltaïques sur les terres agricoles ont un impact majeur sur les prix et la disponibilité du foncier, en contradiction avec votre objectif de doublement des installations de paysan·nes pour assurer le renouvellement des générations.</p><p style="text-align: justify;">Attachée à la transition écologique, la Confédération paysanne est bien sûr engagée d'abord dans la sobriété puis dans la transition énergétique. Mais, cela ne doit en aucun cas se faire sur la base d'un modèle financier au détriment des agriculteur·trices et habitant·es des territoires.</p><p style="text-align: justify;">Partout en France, la Confédération paysanne se mobilise ainsi contre des projets portés par des sociétés, souvent multinationales, qui s'enrichissent sur le dos des paysan·nes en les dépossédant de leur autonomie. C'était le cas ce samedi 10 septembre dans l'Hérault contre le projet Solarzac. Dans le Maine-et-Loire, le cas emblématique des serres de Bourgneuf, aujourd'hui dépourvues de toute activité agricole, pourrait vous être conté par votre Ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, qui avait donné son blanc-seing au démarrage de ce projet. La Confédération paysanne de Maine-et-Loire tient à votre disposition les photos marquantes de ce scandale.</p><p style="text-align: justify;">Dans la Nièvre, pas moins de 2000 ha de terres agricoles sont menacés par l'installation de panneaux photovoltaïques au sol ! C'est pourquoi, à notre tour, nous vous invitons à la fête paysanne de la Confédération paysanne de la Nièvre ce samedi 24 septembre sur la ferme de Sylvain Ratheau à Cropigny, dans ce département soumis en première ligne aux ravages de l'agrivoltaïsme. Nous vous ferons part de nos inquiétudes et de nos propositions pour que la souveraineté énergétique ne se fasse pas au détriment de la souveraineté alimentaire.</p><p style="text-align: justify;">Monsieur le Président, dans l'attente de votre réponse à cette invitation, veuillez agréer nos respectueuses salutations syndicales.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/articles/images/photo_serres_bourgneuf_v2.jpg" alt="photo_serres_bourgneuf_v2.jpg" width="617" height="475" /></p><p style="text-align: justify;">Le cas emblématique des serres photovoltaïques de Bourgneuf,<br />en Maine-et-Loire, aujourd'hui dépourvues de toute activité agricole !</p>
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Brésil résiste : un défenseur de la forêt menacé
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-09-09:6400329
2022-09-09T22:02:00+02:00
2022-09-09T22:02:00+02:00
Publié le 08.09.2022 par le CCFD-Terre solidaire À un mois des...
<p style="text-align: justify;"><span class="single-date-item">Publié le 08.09.2022</span> par le <strong><a href="https://ccfd-terresolidaire.org/">CCFD-Terre solidaire</a></strong></p><p style="text-align: justify;">À un mois des élections présidentielles, la Coalition Solidarité Brésil a publié un nouveau baromètre alarmant sur la situation des droits humains au Brésil. Malgré les risques de violences à leur encontre, de nombreux défenseurs de l’environnement et des droits humains, comme le Cacique Ninawa Huni Kuin, continuent d’élever leurs voix .</p><div class="container" style="text-align: justify;"><p><strong>“Sauver la forêt : un devoir pour tous”</strong></p></div><div class="container" style="text-align: justify;"><p>Nous sommes à Formiga, à l’extrême Nord-ouest de l’Amazonie, au Brésil. Situé au cœur d’une nature dense et verdoyante, ce village constitue l’un des nombreux territoires Huni Kuin. Depuis des millénaires, ce peuple autochtone vit en parfaite harmonie avec la nature. Mais aujourd’hui, leur survie est menacée. D’année en année, les grands propriétaires terriens s’accaparent et déboisent leurs terres pour les exploiter. La déforestation détruit leurs sources de nourriture, leurs plantes médicinales et leur spiritualité intimement liée à la nature. </p></div><div class="container"><p style="text-align: justify;">Devant l’épaisse forêt primaire bordée par la rivière Envira, le Cacique Ninawa — Chef des Huni Kuin— porte fièrement sa coiffe traditionnelle en plumes d’ara. En véritable “gardien de la forêt”, ce quadragénaire consacre sa vie à protéger l’Amazonie. Pour lui, <em>“sauver la forêt est un devoir pour tous, car les Huni Kuin et l’humanité toute entière ont besoin de la nature pour survivre”.</em></p></div><div class="container"><p style="text-align: justify;"><strong>Malgré les violences, la société civile brésilienne se mobilise</strong></p></div><div class="container" style="text-align: justify;"><p>Membre de <a class="broken_link" href="http://allianceofguardians.org/fr/$">l’Alliance des Gardiens de Mère Nature</a>, Ninawa multiplie les prises de paroles à travers le monde pour dénoncer l’impact de la déforestation, notamment encouragée par Jair Bolsonaro. La politique menée par le Président brésilien promeut le développement de méga-projets industriels et agro-industriels, au détriment de l’environnement et des peuples autochtones qui y vivent. Notre partenaire local, la <a href="https://ccfd-terresolidaire.org/partenaire/cimi/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">CIMI</a>, soutient de nombreuses communautés autochtones impactées. Dans son dernier rapport annuel, il fait état d’une augmentation de <strong>135%</strong><sup>1 </sup>des cas d’invasions de territoires autochtones au Brésil entre 2018 et 2019.</p></div><div class="container" style="text-align: justify;"><p>Pour protéger l’intégrité de leur territoire, les Huni Kuin se sont engagés dans une grande lutte collective aux côtés d’autres communautés autochtones. Dans un contexte où les défenseurs de l’environnement et des droits humains sont de plus en plus persécutés, ces voix s’élèvent avec bravoure et témoignent de la force de leur union.</p></div><div class="container"><p style="text-align: justify;">Le 7 septembre, la <a href="https://lebresilresiste.org/qui-sommes-nous/">Coalition Solidarité Brésil</a> publie les résultats de son <a href="https://ccfd-terresolidaire.org/wp-content/uploads/2022/09/22-09-BAROMETRE-BRESIL-WEB-KN.pdf" target="_blank" rel="noreferrer noopener">troisième baromètre d’alerte</a> sur la situation des droits humains au Brésil. À un mois des élections présidentielles, celui-ci mesure l’impact des politiques menées par le Gouvernement Bolsonaro et dresse un état des lieux détaillé et actualisé du contexte sociale, politique et environnementale au Brésil.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://ccfd-terresolidaire.org/wp-content/uploads/2022/07/Reportage-EDM-n%C2%B0-318-sur-les-Huni-Kuin-et-lAmazonie-20-1024x576.jpg" alt="Reportage-EDM-n%C2%B0-318-sur-les-Huni-Kuin-et-lAmazonie-20-1024x576.jpg" width="652" height="367" /></p><p style="text-align: center;">Cacique Ninawa Huni Kuin. État de l’Acre, Brésil. ©Jean-Claude Gérez </p></div>
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Ouganda : l’oléoduc de la honte
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-08-16:6396570
2022-08-16T21:46:37+02:00
2022-08-16T21:46:37+02:00
Publié par le CADTM Contesté en Russie, à cause de la...
<p><a href="https://www.cadtm.org/Ouganda-l-oleoduc-de-la-honte"><span style="font-size: 12pt;"><small>Publié par le CADTM </small></span></a></p><p style="text-align: justify;">Contesté en Russie, à cause de la guerre contre l’Ukraine, le business de TotalEnergies l’est aussi en Afrique de l’Est. Il y a un mois nous dénoncions dans ces colonnes le mégaprojet du groupe pétrolier en Ouganda et en Tanzanie<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh1" class="spip_note" title="Voir Françafrique : ne dites pas à ma mère que je suis Président, elle croit (...)" href="https://www.cadtm.org/Ouganda-l-oleoduc-de-la-honte#nb1" rel="appendix">1</a>]</span>. Nous revenons sur le développement des mobilisations contre ce programme à l’occasion de la venue de trois activistes ougandais en France qui ont participé à la marche contre la crise climatique et sociale le 12 mars à Paris.</p><p style="text-align: justify;">Hilda Flavia Nakabuye de l’organisation Fridays for Future Uganda, qui rassemble des milliers de jeunes en Afrique anglophone dans la lutte contre le réchauffement climatique, Diana Nabiruma de l’AFIEGO (Africa Institute for Energy Governance), une ONG en soutien aux luttes environnementales, et Maxwell Athuhura du Tasha Research Institute, ont expliqué, devant une centaine de participantEs à Paris, les dangers de ce projet. Il et elles ont souligné que cela va à l’encontre de la réduction des énergies fossiles actée par la France à la COP26.</p><p id="oui_il_y_a_le_feu_au_lac" class="spip" style="text-align: justify;"><a class="sommaire_ancre" title="Sommaire" href="https://www.cadtm.org/Ouganda-l-oleoduc-de-la-honte#outil_sommaire"> </a><strong>Oui, il y a le feu au lac !</strong></p><p style="text-align: justify;">Le but de Total est d’exploiter un gisement pétrolier d’un milliard de barils découvert en 2006 près du lac Albert. Un lac vital pour près de 45 millions de personnes. Pour la multinationale française, il ne s’agit pas moins que de procéder à 400 forages. Le projet EACOP (East Africa Crude Oil Pipeline) est de faire transiter le pétrole à travers un oléoduc chauffé à 50 degrés sur près de 1 500 kilomètres, de l’Ouganda jusqu’au port de Tanga en Tanzanie.</p><p style="text-align: justify;">Maxwell Athuhura explique que ces travaux impliquent l’expulsion de leurs terres de près de 100 000 personnes. Un processus qui a déjà commencé, le plus souvent par la force. Lui-même a été arrêté et mis en prison par deux fois sans aucune décision de justice. Les villageoisES expulsés touchent des compensations si faibles qu’ils et elles ne peuvent acheter d’autres terres. Parfois, certainEs sont toujours en attente de leur indemnité. En Tanzanie, la terre appartient à l’État, ce qui évite tous processus d’indemnisation.</p><p style="text-align: justify;">Si la multinationale française se veut rassurante pour la faune, les débuts des opérations démentent ces assertions. En Ouganda certaines espèces sont en voie de disparition, comme la girafe de Rothschild. Diana Nabiruma explique : <em>« Ils tentent de les capturer pour les transférer dans d’autres parcs naturels qui ne sont pas impactés par le projet pétrolier »</em> et <em>« les éléphants en raison du rétrécissement de leur territoire désormais empiètent et détruisent les champs de culture des villageois »</em>. Les travaux occasionnent l’émission en continu de poussière qui envahit les villages, perturbe les oiseaux. La construction de routes en bitume, brûlantes en journée, empêche la circulation des reptiles. C’est donc une forte perturbation de l’écosystème et une remise en cause de la coexistence harmonieuse entre les humains et la nature.</p><p id="natixis_les_deputes_les_conseillers_de_macron_et_le_pape" class="spip" style="text-align: justify;"><strong><a class="sommaire_ancre" title="Sommaire" href="https://www.cadtm.org/Ouganda-l-oleoduc-de-la-honte#outil_sommaire"> </a>Natixis, les députés, les conseillers de Macron et le… Pape</strong></p><p style="text-align: justify;">Entre les organisations ougandaises et françaises comme Survie, les Amis de la Terre, 350.org et bien d’autres, une coalition s’est formée pour empêcher qu’un tel projet se réalise. Bien que ce combat semble être celui de David contre Goliath, des succès significatifs ont été remportés. D’abord un relatif isolement financier de Total : à titre d’exemple toutes les banques françaises ont refusé de participer à ce projet, à l’exception de Natixis, qui n’a pas encore pris sa décision et qui devrait recevoir la visite de la délégation ougandaise.</p><p style="text-align: justify;">Au niveau juridique, là aussi une victoire d’étape a été remportée. Sur la base de la loi de 2007 qui vise à <em>« prévenir les atteintes graves envers les droits humains et les libertés fondamentales, la santé et la sécurité des personnes ainsi que l’environnement »</em>, la Cour de cassation a confirmé que la juridiction compétente ne pouvait être le Tribunal de commerce pour trancher sur des questions aussi fondamentales. Juliette Renaud des Amis de la Terre explique que <em>« le million de signatures contre le projet a permis de renforcer la légitimité de notre combat »</em>. Des rencontres ont eu lieu avec les différents rapporteurs de l’ONU, mais aussi les députés français.</p><p style="text-align: justify;">Des réunions sont prévues avec les conseillers de Macron et de Le Drian. Enfin un rendez-vous a été pris avec le Pape dans les prochains jours. Gageons que ses prières et les mobilisations en France et en Ouganda provoquent un miracle : celui, comme le dit Hilda Flavia Nakabuye, que <em>« le pouvoir des gens soit plus fort que les gens au pouvoir »</em>.</p><p style="text-align: justify;"><small> <strong>Paul Martial</strong></small></p><h5>Notes</h5><div id="nb1"><p><span class="spip_note_ref">[<a class="spip_note" title="Notes 1" href="https://www.cadtm.org/Ouganda-l-oleoduc-de-la-honte#nh1" rev="appendix">1</a>] </span>Voir <a class="spip_in" href="https://www.cadtm.org/Francafrique-ne-dites-pas-a-ma-mere-que-je-suis-President-elle-croit-que-je">Françafrique : ne dites pas à ma mère que je suis Président, elle croit que je suis VRP chez Total</a></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.cadtm.org/local/cache-vignettes/L640xH343/arton20726-3a757.jpg?1650184046" alt="arton20726-3a757.jpg?1650184046" /></p></div>
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Cabaret durable
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-08-10:6395801
2022-08-10T21:44:28+02:00
2022-08-10T21:44:28+02:00
DURABLE JUSQU’À LA MOELLE Le développement durable, c’est pas juste...
<div id="unecolpage" data-aos="fade-up"><div class="bloccont"><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cabaretvert.com/wp-content/uploads/2022/05/20190825-athome-ambiance-au9i8414-1900x600.jpg" alt="20190825-athome-ambiance-au9i8414-1900x600.jpg" width="652" height="206" /></p><p class="titbloc" style="text-align: justify;"><strong>DURABLE JUSQU’À LA MOELLE</strong></p><div id="contbloc"><p style="text-align: justify;">Le développement durable, c’est pas juste un concept à la mode. C’est l’affaire de tous, et c’est l’âme du Cabaret Vert. Le festival ne se serait jamais monté sans l’envie des organisateurs de sensibiliser le public à ces problématiques.</p><p style="text-align: justify;">Le Cabaret est un tout. On la joue durable dans tous les compartiments du festival… La musique, le cinoche, la BD, les spectacles, la nourriture, la boisson, l’accueil, les intervenants. On essaie être cohérent.<br />On parle d’écologie bien sûr, de biodiversité, de gestion des déchets, d’énergie, mais aussi de lien social, de consommation responsable, de circuits courts, de la vie d’un territoire, d’entrepreneuriat social, de solidarité…</p><p style="text-align: justify;">Parce que le développement durable, c’est une question de vivre ensemble. Cette année, tous les intervenants, les prestataires, les partenaires, les bénévoles du festival ont signé <a href="https://cabaretvert.com/cabaret-durable/les-engagements-du-cabaret-vert/" target="_blank" rel="noopener">les Engagements du Cabaret durable</a>, avec des objectifs à long terme et d’autres à atteindre dès cette année. Un véritable engagement concret, chiffrable, réel. Histoire que cet idéal ne soit pas que des mots jetés en l’air. On dit, on fait. Qu’est-ce qu’on construit ? Qu’est-ce qu’on va laisser ? Qu’est-ce qu’on peut apprendre les uns des autres ? Et comme en Ardennes on a du savoir-vivre, on se nourrit de tout ça sans se prendre la tête, et sans jouer les naïfs, en écoutant un bon concert et buvant une bonne bière, au vert.</p></div></div></div><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cabaretvert.com/wp-content/uploads/2022/05/210815-alysse-thome-faceb-montage-91-1200x770.jpg" alt="210815-alysse-thome-faceb-montage-91-1200x770.jpg" width="577" height="370" /></p>
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Sécheresse : l'irrigation augmente alors que la ressource en eau diminue
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-05-18:6382650
2022-05-18T22:09:28+02:00
2022-05-18T22:09:28+02:00
Communiqué de FNE le 18.05.2022 Lors de la réunion du Comité d’Anticipation...
<p style="text-align: justify;">Communiqué de FNE le 18.05.2022</p><p style="text-align: justify;">Lors de la réunion du Comité d’Anticipation et de Suivi Hydrologique (<span class="caps">CASH</span>) du 18 mai 2022, France Nature<strong> </strong>Environnement alerte sur l’augmentation de l’irrigation en France. Les chiffres du Recensement Général Agricole 2020 qui viennent de paraître sont éloquents : la surface agricole utile diminue, mais la part de surface agricole utile irriguée augmente, partout, dans toutes les régions. Les parcelles jusque-là en agriculture pluviale sont peu à peu converties à l’irrigation. À l’heure où la sécheresse touche tout le territoire, ces transformations de l’agriculture ajoutent des pressions sur une ressource en eau déjà gravement menacée.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Chiffres 2020 sur l’irrigation : une augmentation préoccupante</strong></p><p style="text-align: justify;">Selon les chiffres du Recensement Général Agricole 2020, l’irrigation a augmenté dans toutes les régions de France. En France métropolitaine, on constate une augmentation de 14 % de la surface irriguée entre 2010 et 2020. Certaines régions déjà en grand déficit hydrique augmentent ainsi la pression sur leurs ressources. Par exemple la région Occitanie, qui connaît déjà de grandes difficultés dans la gestion de l’eau, voit une augmentation de 12,90 % de sa surface agricole utile irriguée. D’autres régions commencent à prendre cette direction. C’est le cas des Hauts-de-France, où l’irrigation explose : à surface agricole utile quasi constante, l’irrigation a augmenté de près de 78 %.</p><p style="text-align: justify;">La double particularité de l’usage irrigation est qu’il est concentré sur l’été, c’est-à-dire durant les mois où la ressource est la moins disponible, et que l’eau prélevée ne retourne pas dans les milieux aquatiques, comme c’est le cas par exemple des prélèvements eau potable, puisqu’elle est utilisée par les cultures arrosées. Ces prélèvements ont donc un impact beaucoup plus fort sur une ressource en eau fragilisée, et pour cela ils doivent être gérés dans un cadre collectif, inexistant dans de nombreux territoires.</p><p style="text-align: justify;">Le Varenne agricole qui a présenté sa feuille de route le 1er février s’est basé sur<strong> </strong>des données d’irrigation périmées, datant de 2010 ! Or les données de 2020, curieusement inutilisées, montrent une évolution préoccupante : la surface agricole se réduit, mais les parcelles restantes ont tendance à se convertir à l’irrigation, impactant nécessairement les ressources en eau des territoires. De nombreuses questions se posent : quelles sont les principales cultures arrosées ? Où sont les données publiques sur les nouveaux prélèvements ? Quel est le contrôle des volumes prélevés ? Comment éviter les risques de déséquilibre déjà observés sur 1/3 du territoire français ?</p><p style="text-align: justify;">Pour Florence Denier-Pasquier, administratrice <span class="caps">FNE</span> et spécialiste de la gestion quantitative de l’eau <strong>:</strong> “La sécheresse actuelle nous oblige à regarder la situation en face. Il y a un vrai risque que les cumuls de nouveaux prélèvements pour l’irrigation soient incompatibles avec l’effondrement des ressources en eau disponibles. Le changement climatique évolue vite et il est urgent d’avoir une politique beaucoup plus cohérente de gestion quantitative de l’eau, fondée sur des données à jour.» </p><p style="text-align: justify;"><strong>Face aux sécheresses sévères, la protection de la ressource en eau s’anticipe. </strong></p><p style="text-align: justify;">La sécheresse actuelle est aussi sérieuse qu’elle était prévisible, dans un contexte de changement climatique et d’aggravation des phénomènes météorologiques extrêmes. Dès qu’un manque de précipitations hivernales survient, comme ce fut le cas début 2022, nous nous retrouvons face à une situation précaire vis-à-vis de la ressource en eau. C’est une mise en tension de tous les usages, que ce soit pour l’eau potable, le refroidissement des centrales nucléaires, la production d’hydroélectricité, de nombreuses productions économiques et bien sûr l’agriculture. Sur chaque territoire, l’eau est une ressource en partage entre usagers, qui doit être gérée collectivement dans le respect des milieux aquatiques.</p><p style="text-align: justify;">La réponse d’urgence à cette crise est dans les mains des préfets. Il en va de leur responsabilité de prévenir ces situations, dans le cadre de la nouvelle réglementation sécheresse nationale, et de leur vigilance pour assurer le contrôle de tous les prélèvements. Le mouvement France Nature Environnement est mobilisé au sein des comités “ressource en eau” pour défendre l’usage prioritaire “eau potable” ainsi que la protection des milieux aquatiques, trop souvent négligés par les arrêtés préfectoraux sécheresse alors qu’ils sont lourdement impactés. </p><p style="text-align: justify;">Surtout, <span class="caps">FNE</span> rappelle qu’une vraie prévention des sécheresses se prépare en amont, et non au moment de la crise. La réponse de long terme se situe dans les choix des politiques publiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, dont la politique de l’eau et des milieux aquatiques, gravement malmenée par le récent Varenne agricole.</p><p style="text-align: justify;"><strong>La sobriété est la seule voie vivable</strong></p><p style="text-align: justify;">En 2019, les Assises de l’eau ont mis autour de la table tous les usagers de l’eau et les acteurs de la protection des milieux aquatiques, afin d’arriver à <a class="ext" href="https://www.ecologie.gouv.fr/assises-leau" target="_blank" rel="noopener" data-extlink="">des accords inédits</a>, dont un objectif de réduction des prélèvements d’eau de 10 % en 5 ans et de 25 % en 15 ans. Les derniers chiffres de l’irrigation vont en sens inverse. </p><p style="text-align: justify;">Pour mieux gérer ces crises, vouées à se multiplier et à s’aggraver, il est nécessaire de mettre en place une réelle politique publique organisant la sobriété de tous les usages de l’eau. Ces usages sont interdépendants, et aujourd’hui le compte n’y est pas : les économies faites dans un secteur sont réduites à néant par la surconsommation d’un autre. Pour partager l’eau, il faut partager les efforts, et donc organiser collectivement la sobriété et que les prélèvements impactants soient effectivement réduits.</p><p style="text-align: justify;">La sobriété doit s’accompagner d’un ensemble de <strong>s</strong>olutions fondées sur la nature : l’agroécologie, la préservation de zones humides et de paysages bocagers, la désimperméabilisation et la renaturation des sols, qui permettent de ralentir le cycle terrestre de l’eau douce. Elles favorisent leur stockage dans les sols et les nappes phréatiques et permettent d’assurer une meilleure disponibilité de la ressource, sans avoir à la stocker dans des infrastructures artificielles où l’eau s’évapore.</p><p style="text-align: justify;">Il est temps de revenir à l’objectif collectif des Assises de l’eau, nous ne ferons pas l’économie des économies d’eau ! </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://fne.asso.fr/system/files/styles/4_3_medium/private/images/agriculture-g53403bc08_1920%20%281%29.jpg.webp?itok=5z5B7J6-" alt="agriculture-g53403bc08_1920%20%281%29.jpg.webp?itok=5z5B7J6-" width="571" height="428" /></p>
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Face à la menace de l’extrême-droite, mobilisons-nous
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-04-12:6376370
2022-04-12T22:17:36+02:00
2022-04-12T22:17:36+02:00
Publié l e 12 avril 2022 par Greenpeace Le résultat du premier tour...
<div class="meta" style="text-align: justify;"><time> Publié l<em>e 12 avril 2022 par Greenpeace</em> </time><p class="chapo"><em> Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle est une défaite pour le climat, et plus généralement pour l’environnement. A cette inquiétude très vive face à la crise climatique, s’ajoute celle de voir l’extrême-droite arriver au pouvoir en France, et avec elle ses idées à l’opposé non seulement des valeurs de l’écologie mais aussi de nos principes fondamentaux. </em></p></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;">Au lendemain du premier tour de la Présidentielle 2022, ce dur constat s’impose : ni Emmanuel Macron ni Marine Le Pen ne proposent un programme contenant les changements radicaux nécessaires pour faire face à l’urgence climatique et l’effondrement de la biodiversité. Ni l’un ni l’autre ne proposent ainsi de remettre en cause notre modèle économique alors que <a href="https://www.greenpeace.fr/rapport-du-giec-les-solutions-urgentes-pour-le-climat/" target="_blank" rel="noopener">le dernier rapport du GIEC</a> souligne, justement, la nécessité de réaligner l’économie avec les limites planétaires.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Marine Le Pen, l’extrême-droite et la destruction de l’environnement</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.leparisien.fr/international/election-au-bresil-trump-le-pen-et-salvini-felicitent-bolsonaro-29-10-2018-7930443.php" target="_blank" rel="noopener">Marine Le Pen appartient à une famille politique d’extrême-droite</a> qui a montré dans d’autres pays à quel point elle méprise la protection de l’environnement et la sacrifie au profit des intérêts des industries polluantes : aux Etats-Unis avec Donald Trump ou <a href="https://www.greenpeace.fr/autochtones-bresil/" target="_blank" rel="noopener">au Brésil avec Jair Bolsonaro</a>.</p><p style="text-align: justify;">Marine Le Pen passe à côté des grands enjeux structurels de la transition écologique et porte <strong>des positions absurdes et à contre-sens complet des enjeux environnementaux et climatiques</strong>. Ses annonces sur le démantèlement des éoliennes, la réduction pérenne de la TVA sur les produits énergétiques (y compris ceux les plus néfastes pour le climat), la remise en cause des limitations de vitesse, etc. en sont quelques exemples frappants.</p><p style="text-align: justify;">Le programme de la candidate du Rassemblement National sur l’environnement est dangereux pour le climat, comme le montrent <a href="https://www.greenpeace.fr/presidentielle-2022-marine-le-pen/">notre décryptage</a> et celui du <a href="https://reseauactionclimat.org/presidentielle-que-vaut-marine-le-pen-pour-le-climat/" target="_blank" rel="noopener">Réseau Action Climat</a>.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Emmanuel Macron : cinq années perdues pour le climat</strong></p><p style="text-align: justify;">Emmanuel Macron a pour sa part démontré pendant les cinq années de son mandat à quel point l’écologie n’appartient pas à son registre d’action. <strong>Malgré des grands discours, ces cinq années ont été perdues pour le climat et l’environnement.</strong> <a href="https://www.greenpeace.fr/ecologie-climat-bilan-emmanuel-macron/">Son bilan sur le climat, marqué par des renoncements et des décisions néfastes, est catastrophique</a>. Et son nouveau programme, que nous avons également passé au crible dans <a href="https://www.greenpeace.fr/presidentielle-2022-emmanuel-macron/">notre décryptage</a> et celui du <a href="https://reseauactionclimat.org/presidentielle-que-vaut-emmanuel-macron-pour-le-climat/" target="_blank" rel="noopener">Réseau Action Climat</a>, paraît tout aussi faible sur ces questions.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Nous sommes aussi lucides sur la brutalité de l’action politique d’Emmanuel Macron pendant cinq ans</strong>, notamment à l’encontre de populations vulnérables comme les personnes en situation de précarité ou les migrants. Nous avons également conscience des atteintes faites à la vie démocratique, de la répression et du mépris affiché par le président vis-à-vis notamment des militants et manifestants mobilisés en opposition à ses choix politiques.</p></section><p style="text-align: justify;"><strong>Une différence ? Avec l’extrême-droite, un changement d’échelle effrayant dans la menace des droits fondamentaux</strong></p><p style="text-align: justify;">Cependant, il existe une différence entre ces deux candidat·es qualifié·es au second tour de l’élection présidentielle. Nous considérons que <a href="https://www.mediapart.fr/journal/france/090422/le-peril-le-pen-inventaire-de-ce-qu-elle-infligerait-la-societe" target="_blank" rel="noopener">si Marine Le Pen était élue présidente, la situation serait bien pire pour nos libertés et pour les droits des populations</a> ciblées par sa vision discriminante. <strong>Le projet de la candidate d’extrême-droite menace directement les valeurs fondamentales portées par Greenpeace</strong>, au-delà du combat écologiste.</p><p style="text-align: justify;">Un exemple, au cœur de son programme : le concept de « priorité nationale » remet en cause le principe fondamental d’égalité entre les citoyen·nes, tel qu’il est énoncé dans la déclaration universelle des droits de l’Homme et dans la Constitution de la Ve République. Il constitue <strong>une atteinte directe à la devise républicaine « Liberté, égalité, fraternité »</strong>. Selon Marine Le Pen, nous n’avons pas toutes et tous les mêmes droits. Et cette vision est intolérable à nos yeux.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Le programme de Marine Le Pen s’inscrit dans la lignée d’idées politiques qui ont toujours attisé les peurs</strong> et défendu de manière complètement décomplexée <a href="https://www.huffingtonpost.fr/entry/marine-le-pen-malgre-la-dediabolisation-reste-dextreme-droite_fr_624dc457e4b0d8266ab45e3d" target="_blank" rel="noopener">un projet de société xénophobe, rétrograde et fondé sur le repli sur soi</a>, la division de la société et l’atteinte aux droits humains. Par ailleurs, l’extrême-droite au pouvoir signifierait l’instauration d’un État autoritaire et liberticide et la prévalence d’une logique du tout-sécuritaire et du tout-répressif. Les ONG comme la nôtre risqueraient de voir leurs capacités à mobiliser les citoyen·nes et à peser sur les politiques publiques très réduites de part les restrictions des libertés.</p><p style="text-align: justify;">Comme nous l’avons rappelé plus haut, la proximité affichée par Marine Le Pen avec des dirigeants d’extrême-droite à l’étranger, t<a href="https://www.amnesty.org/fr/location/europe-and-central-asia/hungary/report-hungary/" target="_blank" rel="noopener">el que le chef d’État hongrois Viktor Orban, à l’origine de nombreuses atteintes aux libertés</a> dans son pays comme d’actes de discrimination à l’égard des minorités, est très révélatrice de son projet de société.</p><p style="text-align: justify;"><strong>L’extrême-droite menace nos libertés, nos valeurs, nos modes d’action</strong></p><p style="text-align: justify;">Le rôle d’une association comme Greenpeace n’est pas de vous dire pour qui voter. Mais cela fait partie de notre devoir de vous proposer notre analyse de l’offre politique en vue de ce second tour difficile, en tant qu’<a href="https://www.greenpeace.fr/greenpeace-valeurs-convictions/">organisation fondamentalement attachée aux droits humains</a>. <strong>L’ouverture, la générosité et la solidarité font aussi partie de notre colonne vertébrale.</strong> Nous estimons que les injustices sociales et environnementales doivent être combattues ensemble et à l’échelle à la fois nationale et internationale. Et nous défendons également la liberté d’expression, de réunion et de manifestation, piliers indispensables de nos modes d’action.</p><p style="text-align: justify;">Il est donc logique que, au-delà des enjeux environnementaux sur lesquels nous nous concentrons habituellement, nous partagions avec vous, en vue notamment du second tour de l’élection présidentielle, notre <strong>vive inquiétude face à la perspective de l’élection d’une candidate d’extrême-droite</strong> à la Présidence de la République.</p><h2 style="text-align: justify;">Voter, militer, manifester, désobéir… Nous continuerons d’agir !</h2><p style="text-align: justify;">Notre rejet clair et définitif des idées de l’extrême-droite ne veut évidemment absolument pas dire que nous accordons un blanc-seing à Emmanuel Macron.</p><p style="text-align: justify;">Pendant ces cinq dernières années, nous avons dénoncé avec force et constance les nombreux manquements sur les sujets environnementaux et sur les questions sociales, notamment dans le cadre de notre travail avec le <a href="https://plus-jamais.org/" target="_blank" rel="noopener">collectif Plus jamais ça</a>. Et nous continuerons de le faire, avec vous et avec toutes celles et ceux qui luttent pour la protection de l’environnement, la justice sociale et des droits humains fondamentaux. Si Emmanuel Macron est ré-élu, <strong>il sera indispensable de faire entendre une voix forte en faveur d’une action environnementale ambitieuse</strong> et d’une société plus juste et plus solidaire afin que des contre-pouvoirs influents, au service de l’intérêt général, existent.</p><p style="text-align: justify;">Pour cela, <a href="https://www.greenpeace.fr/agir/" target="_blank" rel="noopener">toutes les formes variées d’engagement seront bienvenues</a> : militer au sein d’une association, soutenir des ONG comme la nôtre qui vont faire pression sur le futur gouvernement, s’informer et sensibiliser autour de soi sur les réseaux sociaux et à l’extérieur, se mobiliser dans la rue, participer à des actions de désobéissance civile…</p><p style="text-align: justify;">Mais aussi <a href="https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/services-en-ligne-et-formulaires/ISE" target="_blank" rel="noopener">aller voter aux élections législatives des 12 et 19 juin</a> prochains afin d’<strong>élire une assemblée la plus ambitieuse possible sur les enjeux sociaux et écologiques</strong>, pour peser sur l’action du ou de la futur·e président·e. Deux dates à retenir. Et pour vous guider, nous avons regardé <a href="https://www.greenpeace.fr/presidentielle-2022-comment-ont-vote-les-familles-politiques-des-candidat%c2%b7es/">comment les « familles » politiques se sont comportées à l’Assemblée nationale</a> pendant le dernier quinquennat, sur quelques votes clés sur l’écologie et pour lesquels les scrutins ont été publics.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2022/04/GP0STT1TT_Medium_res_with_credit_line-1.jpg" alt="GP0STT1TT_Medium_res_with_credit_line-1.jpg" width="684" height="456" /></p>
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Présidentielles : l'ambition des Français en matière de protection de l'environnement
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-03-03:6369417
2022-03-03T20:26:35+01:00
2022-03-03T20:26:35+01:00
Nos huit associations nationales ont fait réaliser un sondage par l'IFOP...
<p style="text-align: justify;">Nos huit associations nationales ont fait réaliser un sondage par l'IFOP pour identifier les attentes des Français dans le domaine de la protection de la nature et de la biodiversité. Nous entendons ainsi alerter les candidats à l’élection présidentielle face à une attente sociétale sans précédent, motivée par une prise de conscience de l'ampleur de l’effondrement de la biodiversité, et par l’urgence à agir. Avant de les questionner quant à leurs intentions sur ces sujets, pourtant essentiels, qui sont pour le moment absents du débat.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.lpo.fr/var/site/storage/images/_aliases/detailed_content/2/6/2/0/200262-1-fre-FR/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202022-03-01%20a%CC%80%2015.14.00.png" alt="Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202022-03-01%20a%CC%80%2015.14.00.png" width="665" height="211" /></p><div class="article mb-5"><div class="container"><div class="row align-items-lg-center"><div class="col-sm-10 offset-sm-1"><div class="ezrichtext-field"><p style="text-align: justify;"><strong>Santé, agriculture et alimentation </strong></p><p style="text-align: justify;">76% des Français considèrent que la protection de leur santé et la protection de l’environnement sont liées. Dans la même logique, ils sont 81% à être favorables à une interdiction rapide des pesticides dangereux pour la santé ou l’environnement, même si cela doit transformer les méthodes de travail des agriculteurs. Cette opinion se traduit dans les comportements puisque 62% des personnes interrogées seraient disposées à acheter d’avantage d’aliments bio produits dans leur région même s’ils coûtent plus cher et 84% disent être prêts à modifier leur consommation de poisson pour éviter la surpêche et les captures accidentelles d’autres espèces telles que les oiseaux marins ou les dauphins. </p><p style="text-align: justify;"><strong>Aménageme</strong><strong>nt, éducation et biodiversité</strong></p><p style="text-align: justify;">Les Français sont 82% à réclamer qu'une plus grande attention soit portée à la faune et à la flore lors de l’implantation d’infrastructures de transport et d’énergie. 75% d’entre eux sont d'accord pour interdire la chasse de toutes les espèces menacées et considèrent que les grands prédateurs (ours, lynx et loup) ont toute leur place dans notre pays. Le respect de la sensibilité des animaux sauvages doit être pris en compte au même titre que celle des animaux domestiques pour 81% des sondés.</p><p style="text-align: justify;">Jusqu’à 90% des Français se déclarent favorables à une augmentation importante du nombre et de la superficie des espaces protégés comme les réserves naturelles, tandis que 74% estiment que l’éducation à la nature et à l’environnement n’est pas suffisamment développée en France aujourd’hui.</p><p style="text-align: justify;">Nos associations questionneront prochainement les candidats à l’élection présidentielle et rendront publics leur réponses et engagements au regard de ce sondage qui révèle d’ores et déjà l'adhésion d’une majorité de Français aux causes que nous défendons, avant de s'en remettre aux capacités de jugement des électeurs.</p><p style="text-align: center;"><a href="https://www.lpo.fr/content/download/14375/file/Rapport%20IFOP%20Associations.pdf"><span style="font-size: 18pt;">télécharger le sondage IFOP par ce lien</span></a></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://franceurbaine.org/sites/franceurbaine.org/files/images/franceurbaine_org/2018-06-biodiversite.jpg" alt="2018-06-biodiversite.jpg" width="645" height="393" /></p><p style="text-align: center;"> </p></div></div></div></div></div>
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Plus jamais ça !
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-02-16:6366524
2022-02-16T21:29:00+01:00
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Dans la rue le 12 mars pour un sursaut écologique et social Appel des...
<p style="text-align: justify;"><span id="p0" style="font-size: 18pt;">Dans la rue le 12 mars pour un sursaut écologique et social</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p1">Appel des organisations membres de <span id="14" class="s-or">Plus</span> jamais ça à rejoindre les marches pour le climat et la justice sociale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p2"> L’année 2022 débute sur des chiffres vertigineux :</span><span id="p3"> les 7 années les plus chaudes jamais mesurées ont toutes eu lieu depuis 2015, année de l’accord de Paris.</span><span id="p4"> La crise sanitaire a plongé des millions de personnes dans la précarité.</span><span id="p5"> Les multinationales, leurs dirigeants, leurs actionnaires s’enrichissent de manière toujours plus indécente.</span><span id="p6"> Leurs richesses ont explosé pendant la crise, en grande partie via les aides publiques et elles continuent d’alimenter un système productif destructeur pour les peuples et la planète.</span><span id="p7"> Dans ce contexte inédit, les débats politiques devraient se concentrer sur :</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p8">• Les moyens de financer une transformation écologique et sociale de nos économies ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p9">• Développement et amélioration des services publics à même de répondre aux besoins de la population, en particulier en matière de santé, de transports, de logement et d’éducation ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p10"> • Des objectifs de réductions des émissions de <span id="15" class="s-rg">CO²</span> réellement contraignants pour l’Etat et les entreprises ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p11">• Un statut protecteur des <span id="16" class="s-rg">salarié·e·s</span> afin de réussir la relocalisation et la transformation de pans entiers de notre économie ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p12"> • Un droit à l’alimentation choisie et de qualité pour <span id="17" class="s-rg">tou·tes</span>, s’appuyant une agriculture paysanne et des circuits relocalisés ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p13"> • Un revenu qui permette au plus grand nombre de vivre dignement en conciliant les enjeux de fin du monde et les contraintes de fin de mois.</span></p><p style="text-align: justify;">Malgré la multiplication des mobilisations et initiatives pour le climat et la justice sociale ces dernières années, nos dirigeant·e·s refusent de prendre leurs responsabilités. Ils et elles favorisent le repli sur soi autoritaire, détournent délibérément le regard et laissent les multinationales et les ultra-riches saboter tout espoir d’un avenir juste et soutenable.</p><p style="text-align: justify;">À deux mois de l’élection présidentielle, nous devons rappeler l’ordre des priorités, amplifier la mobilisation et faire de 2022 l’année où la France a enfin pris le chemin d’un avenir juste et soutenable pour toutes et tous.</p><p style="text-align: justify;">Pour y arriver, nous qui avons constitué cette alliance d’associations et organisations écologistes et syndicales, appelons à rejoindre en masse les marches pour le climat et la justice sociale qui s’organisent partout en France le 12 mars. <br /><br />Signataires : Action non-violente COP21, AequitaZ, Alternatiba, les Amis de la terre, Attac, CGT, Confédération Paysanne, Convergence des Collectifs de défense et de développement des Services Publics, Fondation Copernic, France Nature Environnement, FSU, Greenpeace, Le Mouvement pour une Alternative Non violente (MAN), Notre Affaire à Tous, Oxfam, Réseau Action Climat, Union Syndicale Solidaires, la Voix Lycéenne.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.humanite.fr/sites/default/files/styles/1200x675_full/public/images/91603.HR.jpg?itok=QzObN1uq" alt="91603.HR.jpg?itok=QzObN1uq" width="680" height="382" /></p>
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8 & 9 Janvier: comptage européen des Milans royaux
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-01-04:6358525
2022-01-04T23:50:00+01:00
2022-01-04T23:50:00+01:00
Le comptage européen des dortoirs de milans royaux aura lieu les 8 et 9...
<p style="text-align: justify;">Le comptage européen des dortoirs de milans royaux aura lieu les 8 et 9 janvier 2022.</p><p style="text-align: justify;">Le Milan royal est présent uniquement en Europe. L’Allemagne, l’Espagne, la France, la Suisse, la Grande-Bretagne, la Pologne et la Suède abritent environ 95 % de la population mondiale. Régulièrement victime de persécutions et d’empoisonnements, ce rapace diurne a connu des déclins majeurs dans plusieurs pays d’Europe dont la France où il figure encore parmi les espèces vulnérables.</p><p style="text-align: justify;">Le Milan royal bénéficie ainsi d’un Plan national d’actions initié par le Ministère de la transition écologique pour 10 ans (2018-2027). Il est coordonné par la DREAL Grand Est et animé par la LPO France. La LPO est également coordinatrice du programme <a href="https://www.life-eurokite.eu/fr/713.html" target="_blank" rel="noopener">LIFE EUROKITE</a> (2020-2027) financé par l’Union Européenne pour étudier et limiter les causes de mortalité anthropiques des milans royaux.</p><p style="text-align: justify;">Espèce typique des zones agricoles de polyculture et d’élevage, elle passe volontiers des heures à voler à basse altitude au-dessus des prairies à la recherche de proies. À l’automne, les milans royaux migrent en nombre en Espagne et en France afin d’hiverner et de constituer des dortoirs regroupant plusieurs dizaines voire des centaines d’individus. Ces dortoirs font depuis 2007 l’objet d’un comptage annuel simultané dans plusieurs pays européens.</p><p style="text-align: justify;">Lors du dernier comptage, en janvier 2021, 14 122 milans royaux regroupés dans 278 dortoirs avaient été comptés en France, soit le 2<sup>e</sup> meilleur effectif après le record de 2020.</p><p style="text-align: justify;">Comment y participer ?</p><p style="text-align: justify;">Ces comptages sont possible grâce à l’engagement de centaines d’ornithologues bénévoles et professionnels qui se mobilisent dès les mois de novembre et décembre pour le repérage préalable et indispensable des dortoirs.</p><p style="text-align: justify;">Tous les volontaires sont les bienvenus pour venir en renfort dans les départements où l'espèce hiverne. Nul besoin d’être un expert, il suffit juste de consacrer un peu de son temps. Écrivez à la <a title="" href="mailto:lpo@lpo.fr%20" target="_blank" rel="noopener">LPO</a> qui vous mettra en contact avec le coordinateur local.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.lpo.fr/var/site/storage/images/_aliases/detailed_content/6/0/8/9/149806-1-fre-FR/adrian_aebischer_650.jpg" alt="adrian_aebischer_650.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span class="ezstring-field">Dortoir de milans royaux © Adrian Aebischer</span></p><p> </p>
Equisetum (prêle)
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A propos de Lyliane
tag:prele.hautetfort.com,2021-09-22:6339165
2021-09-22T18:30:00+02:00
2021-09-22T18:30:00+02:00
Si vous êtes habitués à lire ce blog, vous avez du vous apercevoir qu'il...
<p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Si vous êtes habitués à lire ce blog, vous avez du vous apercevoir qu'il n'était plus alimenté depuis fin avril.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">En effet, Lyliane, notre journaliste favorite nous a quittés dans la nuit du 16 au 17 avril 2021. Après plusieurs années de lutte contre la maladie, elle est partie doucement. Jusqu'à son dernier jour, elle avait alimenté ce blog, préparant à l'avance des articles tant elle était productive. Toujours elle a fait part de ses expériences et de son cheminement. Vous en avez été témoin à travers le choix des articles qu'elle écrivait.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Nous ne pouvons pas la remplacer. Elle est irremplaçable. </span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Elle mérite néanmoins que nous lui rendions hommage pour sa fidélité, sa persévérance, sa générosité et sa grandeur d'âme.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">C'est comme si nous avions perdu un membre. Notre petit groupe est maintenant porteur d'un handicap et elle nous conduit à pratiquer la résilience pour dépasser son absence, comme elle a souvent du l'expérimenter dans sa propre vie.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Il nous reste juste à dire merci pour tout ce qu'elle nous a laissé, transmis, dont des œuvres écrites qu'il est toujours possible de trouver sur le site des Éditions Je M'édite auxquelles elle a participé pendant plus de 20 ans.</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Au revoir Lyliane,</span></p><p><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;">Ton amie, Michèle</span></p><p><a href="http://editions-jemedite.fr/"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"> http://editions-jemedite.fr/ </span></a></p>
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Ma Haie pour les Hérissons : édition 2021
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-08-23:6333599
2021-08-23T23:00:07+02:00
2021-08-23T23:00:07+02:00
Ce programme de revalorisation des haies et de...
<p><span style="line-height: 107%;">Ce programme de revalorisation des haies et de la faune qui y est associée, a été conçu par l’Argonne Ardennaise, en réponse à un appel à projet de la Région pour optimiser la Trame Verte et Bleue</span><span style="line-height: 107%;"> sur le territoire du Grand Est. Il vise à poursuivre la dynamique engagée dès 2012 avec l’opération « Chouettes Vergers d’Argonne Ardennaise », et pour laquelle les habitants, communes et scolaires s’étaient fortement mobilisés. </span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2019/10/7c2563aa-ed5e-4a42-b00a-95d5daed6cdf/870x489_haie_herissons.webp" alt="870x489_haie_herissons.webp" /></p><p style="text-align: justify;">Ma Haie pour les Hérissons : guettez le bon de commande qui sera distribué en boîtes aux lettres dans une semaine ! Il vous permettra de commander des plants d'arbustes et de fruitiers ainsi que des nichoirs et gîtes pour les animaux sauvages, à tarif subventionné par la Région Grand Est.<br />Les % de subvention et quantités/commande ont un peu évolué, afin de favoriser la participation du plus grand nombre. Ils tiennent compte des financements restants disponibles en cette fin d'opération de revalorisation des haies et de la faune sauvage.<br />Vous pouvez consulter le Bon de Commande dès maintenant : https://www.argonne-ardennaise.fr/document/document/ma-haie-pour-les-herissons<br />Voici les dates à retenir :<br />Du 13 septembre au 1er octobre inclus : dépôt ou envoi des commandes au siège de la Communauté de Communes (Vouziers)<br />i Samedi 18 septembre 9h30-12h30 et 13h30-17h : permanence-conseils en présence du pépiniériste<br />18, 19 et 20 novembre : retrait de votre commande à Vouziers<br />Contact : Valérie GENESSEAUX 03 24 30 23 94 mahaie@argonne-ardennaise.fr<br />Plus de 700 familles, exploitants agricoles, communes et écoles de l'#Argonne #Ardennaise ont déjà participé... merci à tous pour votre implication </p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://scontent-lhr8-1.xx.fbcdn.net/v/t39.30808-6/s720x720/218608783_4051239278259299_1650866612469326260_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=1-5&_nc_sid=8024bb&_nc_ohc=m0XDPhoTupoAX_qHMU1&_nc_ht=scontent-lhr8-1.xx&edm=ALdPpPkEAAAA&oh=212f1ede9b53ee293575a923f11efda4&oe=6127A16D" alt="218608783_4051239278259299_1650866612469326260_n.jpg?_nc_cat=106&ccb=1-5&_nc_sid=8024bb&_nc_ohc=m0XDPhoTupoAX_qHMU1&_nc_ht=scontent-lhr8-1.xx&edm=ALdPpPkEAAAA&oh=212f1ede9b53ee293575a923f11efda4&oe=6127A16D" /></p>
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La hulotte : le n° 111 est paru
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-05-16:6316374
2021-05-16T22:49:00+02:00
2021-05-16T22:49:00+02:00
N° 111 - Le Moineau domestique (2) [ 40 pages, 97...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6259135" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/01/382032941.jpg" alt="hulotte 111 couverture.jpg" /></p><p><strong>N° 111 - <span class="chabot">Le Moineau domestique (2)</span></strong> [ 40 pages, 97 dessins ]<br /> <strong><span class="chabot">Pierrot amoureux</span></strong><br /> <strong>1 •</strong> Pourquoi Monsieur le curé refuse-t-il catégoriquement de bénir le <em>"Mariage de Moineaux"</em> ?<br /> <strong>2 •</strong> Sous votre toit, cohabitent à la fois le plus fabuleux ami du Moineau et son pire ennemi. Quels sont leurs noms ?<br /> <strong>3 •</strong> Le Moineau, qui ose tout, a réussi à nicher sous terre.<br /> Devinez à quelle profondeur ?<br /> <span class="coccinelle_rep">Réponse A</span> — 6 mètres<br /> <span class="coccinelle_rep">Réponse B</span> — 60 mètres<br /> <span class="coccinelle_rep">Réponse C</span> — 600 mètres <br /> <strong>4 •</strong> Quelle méthode incroyable ont inventée certains Moineaux pour se faire ouvrir les portes des cafétérias sans l'autorisation du patron<br /> <strong>5 •</strong> Où pouvaient bien nicher les Piafs avant que l'Homme ne construise les premières maisons ?<br /> <strong>6 •</strong> Les moineaux connaissent-ils la donation au dernier vivant ? <br /><br /> <strong>Lisez la suite des aventures du seul animal qui a réussi à mettre l'Homme à son service, et attendez-vous à en apprendre de belles !</strong><br /><br /> <a class="titre_actu_offre" href="https://www.lahulotte.fr/moineau_domestique_111.php"><strong>› Commander le numéro 111 de la Hulotte</strong></a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6259136" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/00/3101240181.jpg" alt="hulotte 11 extrait.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6259138" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/2992981737.jpg" alt="hulotte 11 extrait bis.jpg" /></p>
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Loi climat : le rendez-vous manqué du quinquennat Macron
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-04-17:6310382
2021-04-17T23:53:04+02:00
2021-04-17T23:53:04+02:00
Publié le 17 avril 2021 par Greenpeace Les débats en première lecture de la...
<p style="text-align: justify;">Publié le 17 avril 2021 par Greenpeace</p><p style="text-align: justify;">Les débats en première lecture de la loi climat et résilience à l’Assemblée Nationale se sont donc achevés ce samedi avec le chapitre sur la justice environnementale et n’ont malheureusement pas permis d’amélioration significative sur l’ensemble du texte.</p><p style="text-align: justify;">Cette loi, tant attendue, réussit l’exploit de faire l’unanimité de la société civile contre elle, et ne permettra pas de rompre avec l’inaction climatique sanctionnée par la justice dans <a href="https://www.greenpeace.fr/espace-presse/jugement-historique-dans-laffaire-du-siecle-letat-condamne-pour-inaction-climatique/">l’Affaire du Siècle</a>.</p><p style="text-align: justify;">“<em>Cette loi aurait pu paraître ambitieuse il y a 15 ou 20 ans, mais aujourd’hui elle n’est pas à la hauteur de l’urgence climatique. L’écologie du quotidien vantée par la ministre Barbara Pompili n’est pas suffisante, nous avons besoin de l’écologie de demain, celle qui prendra ses responsabilités et contribuera à ralentir le cycle infernal du dérèglement climatique</em>”, souligne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.</p><p style="text-align: justify;">“<em>Les débats à l’Assemblée ont révélé combien la majorité parlementaire, le gouvernement et Emmanuel Macron restent sourds aux alertes des scientifiques et de la société civile. Seules des transformations profondes accompagnées d’un réel courage politique pour les mettre en œuvre pourront véritablement nous remettre sur une trajectoire cohérente avec les objectifs de l’Accord de Paris</em>”.</p><p style="text-align: justify;">Acculé sur le fond de la loi qu’il porte à l’Assemblée, le gouvernement a même tenté une diversion en s’emparant du classement « Green Future Index » du magazine MIT Technology Review où la France obtient la quatrième place, alors que la méthodologie prend essentiellement en compte les engagements des Etats, et non les résultats.</p><p style="text-align: justify;">“<em>Le gouvernement est si mal à l’aise avec son texte de loi qu’il a utilisé de nombreux stratagèmes pour réduire au maximum les discussions, comme limiter à 45h les débats ou juger irrecevables un quart des amendements déposés, privant les députés de la possibilité de rehausser l’ambition de la loi</em>”, ajoute Jean-François Julliard.</p><p style="text-align: justify;">Dans sa forme actuelle, cette loi ne permettra pas plus que les mesures prises par ailleurs de faire baisser les émissions de GES de 40% d’ici 2030, et encore moins d’atteindre le nouvel objectif européen (55% de réduction de GES) alors que la science recommande une réduction de 65%. Une récente <a href="https://www.greenpeace.fr/espace-presse/laffaire-du-siecle-depose-de-nouvelles-pieces-dans-le-dossier-grande-synthe-letat-nen-fait-decidement-pas-assez/">étude</a> réalisée par le cabinet Carbone 4 a conclu que les mesures adoptées ou envisagées par l’État, notamment dans le cadre du projet de loi Climat et résilience, ne permettront pas d’atteindre l’objectif global de réduction de 40% des émissions de GES à 2030 par rapport à 1990.</p><p style="text-align: justify;">Pour corriger le tir, les sénateurs et sénatrices devront significativement revoir le texte sous peine d’aboutir à une loi incapable de répondre aux urgences climatique et sociale, ainsi qu’aux objectifs officiels du pays.</p><p style="text-align: justify;">A part quelques avancées arrachées de haute lutte sur l’introduction de plus de menus végétariens dans la restauration collective, avancées acquises dans le cadre d’une campagne menée depuis plus de trois ans par la société civile et les consommateurs et consommatrices, aucune évolution majeure n’a pu être constatée sur les autres chapitres structurants, les député·es se contentant d’adopter la plupart du temps des amendements dont l’impact sera superficiel :</p><ul><li style="text-align: justify;"><span class="mark"><strong>“se déplacer” </strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;">La proposition retenue d’interdire les vols intérieurs uniquement lorsqu’une alternative de moins de 2h30 en train est possible ne concerne au mieux qu’une poignée de vols intérieurs ce qui engendrerait <a href="https://www.greenpeace.fr/mettre-fin-aux-vols-courts-cest-long/">une baisse infime</a> des émissions du secteur.</p><p style="text-align: justify;">Sur le volet extension d’aéroport, malgré des amendements ambitieux de renforcement de l’article actuel, venant de différents groupes politiques qui l’ont défendu, y compris de député·es LREM, l’article n’a pas connu de changements majeurs et reste donc inopérant pour interdire les projets d’extension d’aéroports… alors que c’est ce qu’il prétend faire.</p><ul style="text-align: justify;"><li><span class="mark"><strong>“consommer / produire”</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;">L’interdiction des publicités commerciales pour les industries fossiles, soit les biens et services les plus polluants (énergie, transports carbonés) réclamée par la CCC a été transformée en interdiction de publicité pour la vente des énergies fossiles (quasi-inexistante aujourd’hui), élargie via des amendements à leur commercialisation et leur promotion, ce qui n’aura donc strictement aucune incidence pour faire véritablement évoluer les réflexes de consommation, tout comme le renforcement des sanctions en cas de greenwashing.</p><p style="text-align: justify;">A la place, le texte prévoit des contrats climat qui sont de vagues et aléatoires engagements volontaires des industriels, devenus ainsi juge et partie, qui rendent la transition facultative. D’autant qu’aucun contrôle robuste ni aucune sanction dissuasive ne sont retenus en cas de défaut sur ces engagements.</p><p style="text-align: justify;">La totalité des amendements déposés pour encadrer les émissions de GES des grandes entreprises ont été déclarés irrecevables alors même que les motifs du projet de loi énoncent l’objectif de “la transition de nos modèles de production afin qu’ils soient décarbonés […] en renforçant l’encadrement des activités industrielles”</p><p style="text-align: justify;">L’ISF climatique, qui permettait de poser le débat fiscal sur la table, a quant à lui été rejeté en commission spéciale.</p><ul style="text-align: justify;"><li><span class="mark"><strong>“se loger”</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;">Alors que la loi Climat & Énergie, votée en 2019, annonçait la fin des passoires énergétiques, en 2028, il n’en est rien : seuls 2 des 5 millions de logements passoires en France (seuil de performance énergétique F&G) sont concernés par l’interdiction de location progressive d’ici 2028. Pire, pour obliger leurs propriétaires à rénover leur bien, les locataires en situation de précarité devront eux-mêmes saisir la justice !</p><p style="text-align: justify;">Pas non plus de changement de paradigme sur la stratégie de rénovation : le gouvernement persiste majoritairement dans une logique incitative des petits gestes comme en témoigne l’absence d’obligation de rénovation performante.</p><p style="text-align: justify;">Ni la définition de la rénovation performante retenue dans le projet de loi (qui permettra à des rénovations de logements arrivant à la classe énergétique C de bénéficier d’importantes subventions publiques au lieu de les concentrer sur les rénovations vraiment performantes), ni l’absence de vision à long terme au-delà de 2034 (date à laquelle les logements de classe E seront interdits à la location) ne devraient combler les larges retards de décarbonation du secteur.</p><p style="text-align: justify;">L’objectif 2050 d’atteindre le niveau « bâtiment basse consommation » en moyenne sur l’ensemble du parc immobilier s’éloigne de plus en plus ce qui met en péril l’objectif de neutralité carbone de la France.</p><ul style="text-align: justify;"><li><span class="mark"><strong>“se nourrir”</strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;">C’est une des rares avancées du texte qui a pu être amélioré sur cette question.</p><p style="text-align: justify;">Au terme des débats, les député·es ont acté une option végétarienne quotidienne obligatoire au 1er janvier 2023 dans les établissements et services de la restauration collective sous la responsabilité de l’Etat qui proposent déjà des choix multiples (services administratifs de l’Etat, CROUS, armées, prisons, hôpitaux, entreprises nationales de type SNCF) et entériné le menu végétarien hebdomadaire, mis en place à titre expérimental suite à la loi EGAlim en 2018, pour les cantines scolaires publiques et privées. Une évolution des référentiels de formation en cuisine pour y inclure les avantages en termes de santé et d’environnement de la diversification des protéines a également été votée.</p><p style="text-align: justify;">L’article voté comporte cependant un manquement de taille : les collectivités locales ne sont pas concernées par les obligations. Malgré la détermination de certain·es député·es, les élèves de collèges et lycées ne pourront donc accéder à des options végétariennes que lorsque leurs gestionnaires le décideront.</p><p style="text-align: justify;">Mais pour aller plus loin et répondre véritablement à l’urgence environnementale, c’est l’ensemble de la restauration collective, publique et privée, qui devrait proposer une option quotidienne végétarienne, ainsi que deux menus végétariens hebdomadaires pour tous les convives.</p><ul style="text-align: justify;"><li><span class="mark"><strong>Droit environnemental </strong></span></li></ul><p style="text-align: justify;">Enfin, en cette 1ère lecture, le Parlement a adopté la création de nouveaux délits dont l’objectif affiché était de mieux réprimer et prévenir les atteintes à l’environnement.<br />Sur ce sujet aussi, la plupart des propositions d’amendements des associations environnementales ont été rejetées.<br />La création du délit d’écocide, mise en avant par le gouvernement, est un leurre. En réalité, le gouvernement ayant pour seule préoccupation de rassurer les industriels et acteurs étatiques, les délits retenus, qui vont dépendre de l’action de l’Administration, seront impraticables pour que la société civile puisse s’en emparer efficacement.<br />Face aux risques industriels, exiger de démontrer leur caractère immédiat ou encore une atteinte environnementale d’une durée de 10 ans minimum, constitue en réalité un blanc seing aux pollueurs qui ne sont pas prêts d’être inquiétés par la justice.<br />Greenpeace France soutenait aussi la création d’une procédure pour permettre à la société civile d’accéder aux informations environnementales efficacement. La transparence et l’information constituent le socle de notre démocratie, le rejet de cet amendement illustre bien une volonté du gouvernement de préserver des intérêts privés au mépris de l’intérêt général.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://alternatiba.eu/wp-content/uploads/2021/03/1_2021-03-28-marche-climat-paris-baptiste-soubra-collectif-la-faille-5-1024x682.jpeg" alt="1_2021-03-28-marche-climat-paris-baptiste-soubra-collectif-la-faille-5-1024x682.jpeg" width="674" height="449" /></p>
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L'eau pour la vie, pas pour le profit !
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-03-22:6305082
2021-03-22T21:57:24+01:00
2021-03-22T21:57:24+01:00
Ce 22 mars, les Nations unies célèbrent la Journée Mondiale de l’Eau autour...
<p style="text-align: justify;">Ce 22 mars, les Nations unies célèbrent la Journée Mondiale de l’Eau autour du thème officiel « la valeur de l’eau ». Ce choix de thème doit nous alerter : de l’idée de valeur à celle de prix, il n’y a qu’un pas ! Or donner une valeur financière à la nature est un phénomène grandissant qui vient d‘atteindre son paroxysme avec l’entrée en bourse de l’élément le plus essentiel pour l’humanité et la vie : l’eau. </p><p style="text-align: justify;"><strong>L’entrée de l’eau en bourse : un crime contre le vivant !</strong></p><p style="text-align: justify;">Le 7 décembre 2020, la plus grande société mondiale d'échange de produits dérivés financiers, CME Group, a lancé le premier marché à terme de l'eau. Les investisseurs et spéculateurs peuvent désormais parier sur l’évolution du cours de l’eau en Californie.</p><p style="text-align: justify;">En théorie, les contrats à terme doivent permettre de lutter contre la volatilité des prix et offrir une sécurité pour les agriculteurs. La réalité, elle, a largement montré le contraire.</p><p style="text-align: justify;">Les impacts des « marchés de l’eau » déjà mis en place dans plusieurs pays sont catastrophiques. Au Chili, des rivières sont mises aux enchères et acquises par des milliardaires qui utilisent les eaux pour irriguer massivement les productions intensives d’avocats ou alimenter les mines tandis que des millions de personnes tentent de survivre à cet accaparement de l’eau qui entraine des sécheresses majeures. En Australie, le marché de l’eau, censé soutenir l’économie tout en empêchant le gaspillage de l’eau, a finalement incité les investisseurs et les industriels de l’agriculture à la spéculation, en fonction des prévisions de pénurie et du prix futur de l’eau, au détriment de l’accès à l’eau des paysans.</p><p style="text-align: justify;">Pollution, surexploitation, marchandisation, accaparements, perturbation des cycles… Autant de pressions que subissent déjà les écosystèmes aquatiques du fait de nos modèles de développement. Dans ce contexte de crise de l’eau généralisée, l'eau de qualité est de plus en plus rare et convoitée : elle devient un placement financier idéal pour les investisseurs puisque chaque personne en a besoin pour vivre, et qu’aucun substitut ne peut la remplacer.</p><p style="text-align: justify;">Des milliards de personnes ne jouissent toujours pas de leur droit humain à l’eau et des millions de petits paysans éprouvent déjà de grandes difficultés pour accéder à l’eau. La financiarisation de l’eau ouvre la porte à des spéculations massives et à des prix de l’eau élevés favorisant les acteurs économiques les plus puissants. C’est le risque de voir se multiplier des monocultures ou des zones sacrifiées par des crimes environnementaux causés par l’agrobusiness et l’extractivisme, dont les intérêts économiques et financiers sont bien plus attractifs pour les spéculateurs. Dans ce lucratif marché, les besoins humains et les besoins des écosystèmes ne sont pas prioritaires.</p><p style="text-align: justify;">Parce que l'eau est la source de la vie, elle ne peut être considérée comme une marchandise ni comme un placement financier ou un objet de spéculation. Les menaces que font peser la pandémie et la crise climatique au niveau mondial doivent nous en faire prendre conscience de manière urgente. Laisser les lois du marché décider de la répartition et de la gestion de l’eau est inacceptable au regard des droits humains et irresponsable face à la situation écologique et sanitaire mondiale.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Protégeons l’eau, notre bien commun</strong></p><p style="text-align: justify;">Alors que l’ONU a reconnu le droit humain à l’eau il y a plus de dix ans, un sursaut est nécessaire. Pour que le droit à l’eau devienne une réalité pour tout le monde, nous devons rejeter cette vision purement économique et utilitariste de l’eau. Dans de nombreux territoires, des politiques de l’eau alternatives s’expérimentent avec, au cœur, le respect des écosystèmes dont nous dépendons. A travers le monde, des personnes s’organisent pour faire reconnaitre leur droit à l’eau et exigent leur pleine participation aux politiques des bassins versants. De nombreux collectifs dénoncent la mainmise des intérêts privés sur l’eau et résistent face à des projets mettant en péril l’eau de leur milieu de vie. D’autres font pression pour que des droits soient reconnus à des rivières, des glaciers ou des lacs. Cette responsabilité collective des communautés humaines vis-à-vis de l’eau en tant que bien commun du vivant n’est pas une option.</p><p style="text-align: justify;">C’est pourquoi, en cette Journée Mondiale de l’Eau, associations et collectifs de tous les pays, dans toute notre diversité, nous nous unissons pour rappeler que l’eau est un droit humain et un bien commun. Nous continuerons de le dire, dans toutes les langues s’il le faut, l’eau c’est la vie !</p><p style="text-align: justify;">Nous réaffirmons qu’un droit humain n’est pas conditionné à la capacité de payer. Nous réaffirmons qu’un bien commun ne doit pas être géré et contrôlé par les lois des marchés financiers.</p><p style="text-align: justify;">Nous en appelons à la prise de responsabilité des pouvoirs publics pour qu’ils s’opposent à la financiarisation de la vie et qu’ils prennent toutes les mesures nécessaires pour rendre illégale la cotation de l’eau en bourse.</p><p style="text-align: justify;">Nous appelons également chaque personne à revendiquer son droit à l’eau, à refuser l’emprise des acteurs financiers sur cet élément vital, à se réapproprier ce bien commun du vivant, et à contribuer à sa protection pour les générations présentes et futures.</p><p style="text-align: justify;">Ayons l’audace de repenser notre rapport à l’eau car il en va de l’habitabilité de la Terre !</p><p style="text-align: justify;"><strong>Signataires</strong></p><p style="text-align: justify;">Cette déclaration a été signée par plus de 500 organisations et collectifs du monde entier.</p><p style="text-align: justify;">Fondation Danielle Mitterrand, Coalition Eau, End Water Poverty, Coordination Sud, Notre Affaire à Tous, Blue Planet Project, France Nature Environnement, Les Amis de la Terre, Food & Water Watch, La Confédération paysanne, Women Engage for a Common Future (WECF), African Civil Society Network on Water and Sanitation (ANEW), End Ecocide on Earth, Indigenous Peoples Rights International, Coordination EAU Île-de-France, Emmaüs international, Movimiento de defensa por el acceso al agua, la tierra y la protección del medioambiente (MODATIMA), Réseau francophone pour les droits de la Nature, Youth for Climate France, Collectif Bassines non merci, Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn-s-www.estrepublicain.fr/images/D436B896-A7CA-4BAD-AC4E-42F353F3CCB4/NW_raw/retrouvez-les-photos-de-l-exposition-l-eau-c-est-la-vie-organisee-le-vendredi-8-fevrier-par-groupe-photo-malraux-a-toul-images-proposees-par-quot-groupe-photo-malraux-toul-(toul)-quot-1549879216.jpg" alt="retrouvez-les-photos-de-l-exposition-l-eau-c-est-la-vie-organisee-le-vendredi-8-fevrier-par-groupe-photo-malraux-a-toul-images-proposees-par-quot-groupe-photo-malraux-toul-(toul)-quot-1549879216.jpg" width="668" height="445" /></p>
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Ce mercredi 17 mars 2021, l’État français entame son découvert climatique
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-03-17:6304146
2021-03-17T23:34:56+01:00
2021-03-17T23:34:56+01:00
Publié le 16 mars 2021 par Greenpeace Le 17 mars 2021, c’est...
<div class="meta" style="text-align: justify;"><time> Publié le 16 mars 2021 par Greenpeace </time><p><span class="mark"> <strong><br /></strong></span></p></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;">Le 17 mars 2021, c’est le Jour du dérèglement : la France a émis, en 77 jours, l’intégralité des gaz à effet de serre qu’elle devra émettre en une année en 2050 pour respecter son objectif de neutralité carbone. À partir de maintenant, la France vit donc à crédit du climat. Cette date toujours précoce, malgré le ralentissement des émissions de gaz à effet de serre sous l’effet des mesures sanitaires, montre bien l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir en trente ans pour atteindre la neutralité carbone : en effet, à ce rythme, la neutralité carbone ne pourra être atteinte qu’en 2084, soit avec 34 ans de retard.</p><p style="text-align: justify;">Pour obtenir cette date, l’Affaire du Siècle, avec l’appui de Carbone 4, s’est fondée sur les chiffres de la Stratégie nationale bas carbone, feuille de route de la France pour mener le pays à la neutralité carbone en 2050. Pour respecter cet objectif, la France devra, selon la SNBC, émettre au plus 80 mégatonnes de CO2 par an en 2050, soit la capacité annuelle d’absorption du carbone, notamment par les forêts et les sols. Or, en 2021, malgré les mesures restrictives liées à la situation sanitaire, la France devrait tout de même émettre 389 mégatonnes de CO2 équivalent (MtCO2e).</p></section><p style="text-align: justify;">Le Jour du dérèglement arrive cette année douze jours plus tard que l’an dernier car les mesures sanitaires continuent de provoquer un ralentissement voire un arrêt de certains secteurs émetteurs [1]. Il s’agit d’une évolution totalement conjoncturelle, d’une situation subie, et qui ne résulte pas de nouvelles mesures politiques climatiques ambitieuses et durables. En outre, le risque d’effet rebond aussitôt les restrictions levées demeure très important. Ce fut le cas après la crise financière de 2008.</p><p style="text-align: justify;">Pour les organisations de l’Affaire du Siècle, « alors que l’État vient d’être condamné pour inaction climatique, il n’a plus de temps à perdre pour prendre enfin des mesures qui permettront à la France de réduire efficacement, et sur la durée, ses émissions de gaz à effet de serre, tout en respectant la justice sociale. Or le projet de loi Climat et résilience n’est pas du tout à la hauteur de l’urgence climatique [2]. Le travail parlementaire des prochaines semaines doit drastiquement en renforcer l’ambition. Le risque d’une opportunité manquée est immense, si aucune mesure d’ampleur n’est prise dans les secteurs des bâtiments, des transports et de l’agriculture, principaux postes d’émissions en France. »</p><p style="text-align: justify;">Face à l’insuffisance patente de ce projet de loi, plus de 200 organisations ont appelé à une “marche pour une vraie loi climat” le 28 mars prochain, une preuve de plus que les ONG et les citoyennes et citoyens demandent des actions fortes et concrètes pour le climat.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Méthodologie</strong></p><p style="text-align: justify;">Le calcul a été effectué par le cabinet de conseil indépendant Carbone 4, sur demande des organisations formant l’Affaire du Siècle (Notre Affaire à Tous, la Fondation Nicolas Hulot, Greenpeace France, et Oxfam France). Une estimation des émissions de 2021 a été réalisée sur la base de la tendance historique des émissions françaises corrigées des variations climatiques jusqu’en 2018 (source : Ministère de la transition écologique), et sur la baisse conjoncturelle des émissions observée en 2020 sous l’effet de la Covid-19 (estimation du MTES : -12% par rapport à 2019). La limite d’émissions annuelles choisie pour la neutralité carbone est celle que l’État lui-même s’est fixée dans la loi et la Stratégie nationale bas carbone : maximum 80 MtCO2e, qui correspond aux capacités prévues d’absorption du carbone en France pendant un an en 2050.Conformément aux règles de calcul des émissions territoriales de la France, ce calcul exclut les émissions liées au transport maritime et aérien ainsi que les émissions dites importées.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Notes</strong></p><p style="text-align: justify;">1. L’année dernière, toute l’épargne carbone de la France avait déjà été utilisée avant le premier confinement. Le jour du dérèglement arrivant le 5 mars 2020, ce dernier n’a pas reculé sous l’effet de la crise sanitaire, malgré un recul estimé des émissions françaises de 52 MtCO2e par rapport à 2019.</p><p style="text-align: justify;">2. Le <a href="http://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=e5L20h2G5eW2AIYEQrowMG-2B4yZ-2F2GLYtTLjI1O58R4uPRFHf-2Fs2cN3oES5xeFdKxeAy7UMra-2B8IqazG-2Fa-2FFCooF6-2F7xG74GZxI6aAHYOihoPKyzVscefLc0g-2FopyeFE71QsI_aWdH7s-2Fv-2Bo2KFCyZdhkvYbr9fUgSPGjkoini3JyON-2BI5SLhrt9RLA-2Fax0kr2Qv-2FQYtuFauacdv9xGXqg9rOl1UAqBgniBNDGK4aiT7hOldHdTpB0ts3Cq-2BlCldzqq7xArQmNMye2STSO7OCN5cTaUa3bFqQ5PDcCIlNOebUUI1d-2BIXtFOxD1uOpVJyFZoYle7sOJ2q05Gy7LDW7nqDS5gAp-2Fn9PJiOyarzMMgdogariSJzzzgV9Wols5PnmvG6grrdnp2GwBdTxUga2fd8wbq4cd-2BeuUpoj5HGxMi095z5nfLIhh4AAudpoQjkDgI5p4b-2FQFSPFc0HqQl3rw-2BjkTau25GqobcL3NV-2BgvW2Sv6-2BBO71gZQLV1hCgCTicu4NWG42WPmQmMHkLj177BLf9ysw-3D-3D">Conseil national de la transition écologique</a> (26/01), le <a href="http://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=e5L20h2G5eW2AIYEQrowMPNJxc-2FpaMd5qTO-2BwGNJEmTZFpG5Qr5HD08QnqbStKFVSyIhcdy-2BG3pKUKKpmeERvOEDNimL-2FtmZ-2FclwQ9262ztTdnZvwI6ZQMcceEFaoywrMc7a_aWdH7s-2Fv-2Bo2KFCyZdhkvYbr9fUgSPGjkoini3JyON-2BI5SLhrt9RLA-2Fax0kr2Qv-2FQYtuFauacdv9xGXqg9rOl1UAqBgniBNDGK4aiT7hOldHdTpB0ts3Cq-2BlCldzqq7xArQmNMye2STSO7OCN5cTaUa3bFqQ5PDcCIlNOebUUI1d-2BIXtFOxD1uOpVJyFZoYle7sOJ2q05Gy7LDW7nqDS5gAp-2Fn9PJiOyarzMMgdogarj3yKGGDjjygDnMpw59dOJ4AcXf1670P8af3LW4NAL4onaly7eD-2BioPu2QTz4ZdLLtDLPi5-2Fj8tY4g6X-2FlGPMIRxPjXDFUOLY22BVz1wCx-2FhHG4eYlCRTrtmZ8hYBgizrEWPtkzk-2BAKkqERDo-2BoRCQbGcEhy8jN0MNo39RTh4cAbA-3D-3D">Conseil économique, social et environnemental</a> (27/01) et le <a href="http://link.mediaoutreach.meltwater.com/ls/click?upn=e5L20h2G5eW2AIYEQrowMDZb-2FhhjURo1cnpAZp1IW-2FTRM6lcyTY-2Fmip498uI7jNjB2BuZLlDdagqZ2RMmSXQkOjlKc9ViMsssjMX9giSa8vuTEWf50Y0qUXooW2-2FlP1cccRC12qiCsWhREp3kL6dDQ-3D-3Dmv73_aWdH7s-2Fv-2Bo2KFCyZdhkvYbr9fUgSPGjkoini3JyON-2BI5SLhrt9RLA-2Fax0kr2Qv-2FQYtuFauacdv9xGXqg9rOl1UAqBgniBNDGK4aiT7hOldHdTpB0ts3Cq-2BlCldzqq7xArQmNMye2STSO7OCN5cTaUa3bFqQ5PDcCIlNOebUUI1d-2BIXtFOxD1uOpVJyFZoYle7sOJ2q05Gy7LDW7nqDS5gAp-2Fn9PJiOyarzMMgdogarjrBhJ2iXDSodve3j2SNayiOFPOMWQRfN-2FXx8NV8etdWIN5gmtDWFITk5etFEb09uF8KhOB1fnevKysZrnhzhutRhF7Oe5-2FHjGEfQf0IReYWR-2B3L27HNqkz-2B-2B-2BKavNabqRBAeb-2BXXQ5utF5sN3ugxFM3RkS-2FoPZgPiKKsErqbKdBg-3D-3D">Haut Conseil pour le climat</a> (23/02) ont tous les trois jugé que le projet de loi était insuffisant au regard des objectifs climatiques de la France.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://geo.img.pmdstatic.net/fit/http.3A.2F.2Fprd2-bone-image.2Es3-website-eu-west-1.2Eamazonaws.2Ecom.2Fgeo.2F2020.2F03.2F05.2Fef73a95f-afa4-4195-9dfa-6ecb609a8537.2Ejpeg/1120x630/background-color/ffffff/quality/70/jeudi-5-mars-pourquoi-parle-ton-de-jour-du-dereglement-pour-la-france.jpg" alt="jeudi-5-mars-pourquoi-parle-ton-de-jour-du-dereglement-pour-la-france.jpg" width="626" height="352" /></p>
lanvert
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450 organisations lancent la coalition STOP UE-MERCOSUR
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-03-15:6303710
2021-03-15T20:48:42+01:00
2021-03-15T20:48:42+01:00
Ce lundi 15 mars, plus de 450 organisations de la société civile des...
<p style="text-align: justify;"><span id="p2">Ce lundi 15 mars, plus de 450 organisations de la société civile des deux côtés de l’Atlantique, dont une cinquantaine en France, rendent publique, par une déclaration commune et une vidéo <span id="p1">(voir ci-dessous)</span>, une coalition transatlantique contre l’accord de libéralisation du commerce <span id="31" class="s-rg">UE-Mercosur</span>.</span><span id="p3"> Alors que la Commission européenne se démène pour sauver ce projet d’accord, avec le consentement et la participation active de nombreux <span id="32" class="s-rg">États-membres</span> de l’UE, cette coalition vise à renforcer la mobilisation citoyenne contre ce projet d’accord en regroupant sur un même site internet <span id="p0">(<span id="20" class="s-rg">StopEUMercosur.org</span>)</span> les ressources disponibles, les pétitions et initiatives en cours :</span><span id="p4"> l’accord <span id="33" class="s-rg">UE-Mercosur</span> n’est pas enterré, nous poursuivons la mobilisation citoyenne !</span><br /><br /><span id="p6"><span id="34" class="s-or">A</span> l’automne 2020, en raison du rejet croissant des opinions publiques et des organisations de la société civile, la Commission européenne et la présidence allemande de l’UE n’ont pu lancer le processus de ratification du projet d’accord de libéralisation du commerce entre l’UE et les pays du <span id="35" class="s-rg">Mercosur</span> <span id="p5">(Brésil, Argentine, Uruguay et Paraguay)</span>, conclu le 28 juin 2019.</span><span id="p7"> Depuis, à Bruxelles, la Commission européenne, appuyée par le service extérieur de l’UE et plusieurs <span id="36" class="s-rg">États-membres</span>, redouble d’efforts pour tenter de sauver cet accord si controversé.</span><br /><br /><span id="p12">Raison pour laquelle, lors d’une conférence de presse en ligne ce lundi 15 <span id="23" class="s-or">Mars</span> 2021 <span id="p11">(<span id="21" class="s-bl">14h</span> <span id="22" class="s-or">CET</span>)</span>, 450 organisations de la société civile <span id="p10">(ONG, syndicats, associations, collectifs citoyens, organisations indigènes)</span> des deux côtés de l’Atlantique joignent leurs efforts pour rappeler dans une déclaration conjointe combien ce projet d’accord conduirait à aggraver la déforestation <span id="p9">(Amazonie, <span id="38" class="s-rg">Gran</span> Chaco, <span id="39" class="s-rg">Cerrado</span>, etc.)</span> et les violations des droits humains, détruisant des emplois et les moyens de subsistance de tant de <span id="24" class="s-rg">paysan</span>.</span><span id="p13"><span id="25" class="s-rg">ne</span>.</span><span id="p14"><span id="26" class="s-rg">s</span>, indigènes ou <span id="27" class="s-rg">salarié.e.s</span> aussi bien dans les pays du <span id="28" class="s-rg">Mercosur</span> qu’en Europe.</span><span id="p15"> Sur un même site Internet <span id="29" class="s-rg">StopEUMercosur.org</span> sont désormais rassemblés les ressources <span id="p41">(rapports, etc.)</span> montrant combien le contenu de ce projet d’accord est inacceptable et les pétitions en cours qui ont déjà, conjointement, rassemblés plus de 2 millions de signataires.</span><br /><br /><span id="p16">De son côté, le gouvernement français refuse toujours d’exiger l’abandon de ce projet d’accord ou sa renégociation.</span><span id="p17"> Après avoir publié un document de travail pouvant s’apparenter à une liste de conditions minimales pour que la France accepte ce projet d’accord, le ministre du commerce Franck <span id="30" class="s-rg">Riester</span>, vivement critiqué au sein même du gouvernement, vient d’affirmer que la France ne se contenterait pas d’une déclaration annexe conjointe qui serait ajoutée à l’accord.</span><span id="p18"> Sans pour autant proposer de renégocier le contenu de l’accord :</span><span id="p19"> si le contenu de l’accord n’est pas acceptable, pourquoi la France n’appelle-t-elle toujours pas à l’abandonner ou à le renégocier ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p49">Les 450 organisations réunies dans la coalition « Stop <span id="69" class="s-rg">UE-Mercosur</span> » affirment qu’une déclaration ou protocole additionnel ne résoudrait aucun des problèmes soulevés par l’examen du contenu de ce projet d’accord, car justement, le texte de cet accord ne changerait pas.</span><span id="p50"> Or, c’est bien le contenu de cet accord, en plus des politiques conjoncturelles menées par tel ou tel État, qui prose problème en matière de justice sociale, d’emplois, de droits humains, de climat, de déforestation, ou de protection de la biodiversité.</span><span id="p51"> Au moment où l’UE promeut son « <span id="70" class="s-bl">Green deal</span> », un tel accord devrait être <span id="71" class="s-ve">abandonné</span>.</span><br /><br /><span id="p52">Le Collectif Stop <span id="72" class="s-rg">CETA-Mercosur</span> appelle à renforcer la mobilisation contre ce projet d’accord <span id="73" class="s-rg">UE-Mercosur</span>, notamment en invitant les collectivités territoriales à s’engager, par le vote d’un <span id="74" class="s-rg">voeu</span> ou d’une résolution, contre l’Accord <span id="75" class="s-rg">UE-Mercosur</span> et pour la relocalisation écologique et <span id="76" class="s-bl">solidaire</span></span><br /><br /><span id="p53">Pour aller plus loin :</span><br /><span id="p58"><span id="p55"></span></span><br /><span id="p59"><span id="80" class="s-rg">-le</span> site Internet rendu public :</span><strong><span id="p60"> <a href="https://stopeumercosur.org/"><span id="81" class="s-rg">http://stopeumercosur</span>.</a></span></strong><a href="https://stopeumercosur.org/"><span id="p61"><strong><span id="82" class="s-rg">org/</span></strong></span></a><br /><span id="p62">-<strong><a href="https://www.collectifstoptafta.org/IMG/pdf/de_claraiton_finale_vfr.pdf">La déclaration avec les 450 organisations signataires</a></strong></span><br /><span id="p67">-Liste des organisations françaises signataires :</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p68">ActionAid France, Aitec, alofa tuvalu, Amis de la Terre, Amis du Mouvement des travailleurs Sans Terre du Brésil, Association Plurielle d’Accueil et d’Échange Internationaux, Attac France, Autres Brésils, Bloom, Campagne Glyphosate 33, CCFD-Terre Solidaire, CGT, CITD, Coalition Solidarité Brésil, Collectif Alerte France Brésil / MD18, Collectif des Semeurs du Lodévois-Larzac, Collectif national Stop CETA/Mercosur, collectifantiogm66, Comité Pauvreté et Politique, Confédération paysanne, CSIA-NITASSINAN, Emancipation Collective, Emmaüs international, Faucheurs Volontaires 21, Fondation Danielle Mitterrand, foodwatch, France Amérique Latine <span id="p66">(<span id="85">FAL</span>)</span>, France Nature Environnement, Générations futures, Grenpeace France, Groupe Non-Violent LOUIS LECOIN, Influence4impact, Le Melar dit, Les Amis du Monde Diplomatique, Ligue des droits de l’Homme <span id="p65">(LDH)</span>, Notre Affaire à Tous, Pour une terre vivante, Réseau Européen pour la Démocratie au Brésil <span id="p63">(<span id="83">RED</span>.</span><span id="p64"><span id="84">Br</span>)</span>, Réseau Foi & Justice Afrique Europe, Réseau Roosevelt-idf, Sherpa, Syndicat CGT AHOM, U.F.A.L., Veblen Institute, Vigilanceogm21, Youth For Climate France, ZEA</span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.amisdelaterre.org/wp-content/uploads/2022/03/cars-for-cows---french-768x432.png" alt="cars-for-cows---french-768x432.png" width="603" height="339" /></p>
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Consultation publique : restaurons la nature européenne
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-03-06:6301862
2021-03-06T20:50:00+01:00
2021-03-06T20:50:00+01:00
Jusqu’au 5 avril, la Commission Européenne consulte le grand public sur la...
<p style="text-align: justify;">Jusqu’au 5 avril, la Commission Européenne consulte le grand public sur la stratégie de l'UE en matière de sauvegarde de la biodiversité. Les enjeux sont colossaux. </p><p style="text-align: justify;"><strong> </strong>Une sixième extinction massive se déroule sous nos yeux et des espèces disparaissent à un rythme plus de 100 fois supérieur au rythme naturel, avec des conséquences désastreuses pour notre climat, notre santé et notre bien-être. Et cette fois c’est à cause de l'activité humaine.</p><p style="text-align: justify;">L'exploitation forestière, l'agriculture intensive et la surpêche ont poussé un million d'espèces animales et végétales à un point si critique que leur survie ne tient plus qu'à un fil. Leurs habitats naturels (zones humides, tourbières, prairies, forêts, plaines inondables, rivières et océans) sont dévastés. Notre climat, notre santé et la survie de l'humanité sont menacés.</p><p style="text-align: justify;">Il faut protéger ce qui reste, mais cela ne suffira pas. Nous devons également faire revenir le vivant afin de restaurer la nature.</p><p style="text-align: justify;">#RestoreNature maintenant !</p><div><p style="text-align: justify;">La Commission européenne a promis de proposer une nouvelle loi pour rendre la restauration de la nature juridiquement contraignante pour les pays de l'UE. Cette future législation européenne peut devenir une véritable opportunité de changer la donne pour l'Homme et la Nature mais dans l'état actuel des choses, le projet reste vague et une <a href="https://ec.europa.eu/info/law/better-regulation/have-your-say/initiatives/12596-Protecting-biodiversity-nature-restoration-targets/public-consultation">consultation publique</a> a été lancée pour recueillir l’avis des citoyens. </p><p style="text-align: justify;">Aidez-nous à transmettre un message très simple : ce n'est qu'en apportant des changements significatifs et transformateurs sur nos terres et en mer que nous pourrons rétablir la biodiversité dont nous avons désespérément besoin. Cela nous aidera à atténuer la crise climatique et à nous y adapter, ainsi qu'à prévenir la propagation future des maladies.</p><p style="text-align: center;"><strong><a href="https://restorenature.eu/fr">Signez cette pétition</a> et nous répondrons à la consultation en votre nom avec <a href="https://restorenature.eu/fr/answers">nos arguments</a> </strong></p><p style="text-align: justify;"> #Restorenature est une initiative commune du mouvement <a href="https://www.birdlife.org/europe-and-central-asia">BirdLife International</a>, dont la LPO est le représentant en France, <a href="https://wwf.panda.org/">WWF</a> et le Bureau Européen de l'Environnement (<a href="https://eeb.org/">BEE</a>). </p></div><div class="article-info muted"><dl class="article-info"><dt class="article-info-term"></dt><dd class="published">Publication par la LP0O le 6 mars 2021</dd><dd class="published"><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.actu-environnement.com/images/illustrations/news/32623_large.jpg" alt="32623_large.jpg" width="611" height="321" /></p></dd></dl></div>
lanvert
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Batteries : plus d’éthique dans nos appareils électroniques !
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-02-20:6298931
2021-02-20T23:31:09+01:00
2021-02-20T23:31:09+01:00
Travail des enfants et dégradation de l’environnement : la réalité...
<p style="text-align: justify;"><strong>Travail des enfants et dégradation de l’environnement : la réalité derrière nos écrans</strong></p><p class="" style="text-align: justify;"><a class="react-router-link" href="https://www.amnesty.fr/">Nos recherches précédentes ont montré</a> que du cobalt extrait par des enfants en <a class="react-router-link" href="https://www.amnesty.fr/pays/republique-democratique-du-congo">République démocratique du Congo</a> pouvait parfois être présent dans les chaînes d’approvisionnement de certaines des plus grandes marques d’électronique et de véhicules électriques. En Amérique du Sud, certains éléments indiquent que l’extraction du lithium représente des risques pour les ressources en eau et les écosystèmes fragiles de populations indigènes.</p><p class="" style="text-align: justify;">Depuis trop longtemps, la règle est de faire primer les intérêts des entreprises sur la protection des droits humains et de l’environnement. Il en résulte des inégalités mondiales choquantes, des changements climatiques dévastateurs.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Des principes clés à respecter pour alimenter le changement</strong></p><p class="" style="text-align: justify;">Nous publions des principes qui concernent toutes les entreprises jouant un rôle dans cette industrie, notamment le secteur financier, qui investit dans l’énergie verte et les batteries. Nous demandons aux entreprises, à tous les niveaux de la chaîne d’approvisionnement des batteries, de faire le nécessaire afin d’être plus transparentes sur leurs chaînes d’approvisionnement, octroyer des réparations lorsqu’elles ont causé des préjudices, et véritablement consulter les populations autochtones au sujet des projets miniers ayant un impact sur leur vie.</p><p class="" style="text-align: justify;">Les gouvernements, quant à eux, doivent soutenir les investissements et les solutions énergétiques fondés sur une transition juste. Ils doivent appliquer les lois relatives à la protection de l’environnement, enquêter sur les allégations de violations lorsqu’il y en a, et faire de devoir de vigilance en matière de droits humains une obligation légale. Nous demandons également aussi bien aux entreprises qu’aux gouvernements d’adopter un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Ensemble pour défendre l’environnement</strong></p><p class="" style="text-align: justify;">Nous demandons aussi aux gouvernements et aux entreprises de travailler avec les défenseurs des droits environnementaux et les populations autochtones, afin de garantir que ceux-ci soient consultés et pleinement informés des opérations prévues et des risques potentiels. Les entreprises doivent les traiter comme des alliés, pas des adversaires. Depuis trop longtemps, la règle est de faire primer les intérêts des entreprises sur la protection des droits humains et de l’environnement. Il en résulte des inégalités mondiales Nous demandons aussi aux gouvernements et aux entreprises de travailler avec les défenseurs des droits environnementaux et les populations autochtones, afin de garantir que ceux-ci soient consultés et pleinement informés des opérations prévues et des risques potentiels. Les entreprises doivent les traiter comme des alliés, pas des adversaires. </p><p class="" style="text-align: justify;">Le moment est critique, et nous devons repenser le fonctionnement de nos économies et de nos industries. Si la transition énergétique est rendue possible par l’exploitation humaine, la dépossession et la dégradation de l’environnement, nous repenserons à cette période capitale avec regret. Nous pouvons éviter cela. Nous avons la possibilité de construire un futur plus juste et plus durable. Les entreprises et les États doivent s’y engager.</p><p class="" style="text-align: justify;">Extraits de l'article d'Amnesty International publié le 08.02.2021</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://images.prismic.io/amnestyfr/2b17ea9f-746c-4cc6-a5a0-962936ab6461_Batterie-portable.JPG?auto=compress,format&rect=0,0,5760,2743&w=1680&h=800" alt="2b17ea9f-746c-4cc6-a5a0-962936ab6461_Batterie-portable.JPG?auto=compress,format&rect=0,0,5760,2743&w=1680&h=800" width="588" height="280" /></p>
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Projet de loi Climat et résilience : réaction de Greenpeace France
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-02-10:6296733
2021-02-10T22:13:00+01:00
2021-02-10T22:13:00+01:00
Mercredi 10 février, le gouvernement a présenté son projet de loi Climat et...
<p style="text-align: justify;">Mercredi 10 février, le gouvernement a présenté son projet de loi <em>Climat et résilience</em>, censé reprendre une partie des travaux de la Convention citoyenne pour le climat.</p><div><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Conformément aux </span><strong><a href="https://reseauactionclimat.org/appel-a-plus-dambition-pour-la-loi-climat-et-resilience/">craintes exprimées par plus de 100 ONG</a></strong><span style="font-weight: 400;">, le projet de loi présenté aujourd’hui par Barbara Pompili ne répond ni à l’ambition des propositions de la Convention citoyenne, ni à la trajectoire imposée par l’accord de Paris ou le nouvel objectif climat européen pour 2030. [1]</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Sans surprise, les mesures les plus structurantes concernant la rénovation globale des bâtiments, la réduction de l’empreinte carbone des grandes entreprises, la régulation du trafic aérien, l’interdiction des publicités climaticides, l’abandon du CETA, le renforcement du droit environnemental ou l’introduction de menus végétariens dans la restauration collective sont repoussées à plus tard ou vidées de leur substance, et finalement réduites à un rôle de figuration dans le texte.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">“<em>Non, la trajectoire n’est pas la bonne et il n’y a pas de quoi fanfaronner. Attendu depuis longtemps, ce projet de loi confirme l’incapacité d’Emmanuel Macron et de son gouvernement d’avancer sérieusement sur le terrain écologique. Il revient donc aux député·es sensibles aux enjeux de préservation de la planète et de respect des promesses faites à la Convention citoyenne de reprendre largement ce texte. En gardant à l’esprit que l’objectif aujourd’hui est une baisse effective des émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, n’en déplaise au MEDEF ou aux grands industriels »</em>, souligne Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.</span><span style="font-weight: 400;"><br /></span></p></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">“<em>En cette période de crise sanitaire, sociale et écologique, leur responsabilité est immense car, bien plus que le projet de loi constitutionnelle, largement symbolique, la loi Climat et résilience est sans doute la dernière occasion du quinquennat d’avancer concrètement pour le climat</em>.” </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Greenpeace France rappelle que ce projet de loi arrive dans un contexte où la justice vient de rendre une décision historique reconnaissant les carences fautives de l’Etat en matière climatique dans le cadre de l’Affaire du Siècle. Greenpeace suivra de près les débats parlementaires en commission et en plénière, et appelle les député·es, y compris de la majorité, à revenir à l’esprit des travaux de la Convention.</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="https://www.greenpeace.fr/espace-presse/projet-de-loi-climat-et-resilience-un-projet-de-loi-au-rabais-selon-greenpeace/"><span style="font-weight: 400;">Position et propositions de Greenpeace France sur le projet de loi Climat et résilience</span></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">[1] </span><span style="font-weight: 400;"> Selon le Conseil économique, social et environnemental (CESE), dans </span><a href="https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2021/2021_04_climat.pdf"><span style="font-weight: 400;">un avis du 27 janvier</span></a><span style="font-weight: 400;">, le projet de loi ne permettra pas d’atteindre les objectifs fixés. </span><span style="font-weight: 400;"><br /></span><span style="font-weight: 400;">Par ailleurs, le Conseil national de la Transition écologique a rendu </span><a href="https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/CNTE%20-%20Avis%202021.pdf"><span style="font-weight: 400;">un avis</span></a><span style="font-weight: 400;"> dans lequel il précise : « Au regard de l’étude d’impact, certains membres s’inquiètent de la baisse insuffisante des émissions de gaz à effet de serre (GES) induites par cette loi et les politiques actuelles vis-à-vis de l’objectif de réduction de 40% en 2030 par rapport à 1990 et du respect des budgets carbone. Ces préoccupations sont renforcées par le nouvel objectif climatique européen de réduction des émissions de -55% ».</span><span style="font-weight: 400;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://i1.wp.com/www.lepetitjuriste.fr/wp-content/uploads/2016/02/cop21.jpg?fit=776%2C509&ssl=1" alt="cop21.jpg?fit=776%2C509&ssl=1" width="620" height="407" /></p>
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Méthanisation : la Confédération paysanne demande un moratoire
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-01-12:6290305
2021-01-12T22:59:00+01:00
2021-01-12T22:59:00+01:00
A l'occasion des vœux à la presse ce matin, la Confédération paysanne a...
<p style="text-align: justify;"><span id="p0"><span id="6" class="s-or">A</span> l'occasion des vœux à la presse ce matin, la Confédération paysanne a rendu publique sa demande de moratoire sur la méthanisation à l'adresse de la Ministre de la transition écologique.</span><span id="p1"> Technologie majoritairement industrielle encouragée par les <img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="https://www.confederationpaysanne.fr/sites/1/articles/images/VISUEL_metha.png" alt="VISUEL_metha.png" width="345" height="194" />pouvoirs publics, la méthanisation est présentée à la fois comme une énergie renouvelable, comme un complément de revenu </span><span id="p2"><span id="7">pour</span> les <span id="8">paysan</span>.</span><span id="p3"><span id="9" class="s-rg">nes</span> et comme une possibilité de s'affranchir des engrais de synthèse</span><br /><span id="p4">Or, sur le terrain, de nombreux problèmes ont été mis en évidence :</span><span id="p5"> renchérissement du foncier, investissements importants sur les fermes qui risquent de figer les systèmes, concurrence entre cultures alimentaire et énergétique, gestion des digestats et risques accidentels sanitaires et environnementaux, notamment au cours des phases d'exploitation et de maintenance</span></p><p style="text-align: justify;"><span id="p13">Pour la Confédération paysanne, trop de végétaux qui ne sont pas des déchets alimentent les méthaniseurs, au détriment de la souveraineté alimentaire et de la solidarité entre <span id="19" class="s-rg">paysan</span>.</span><span id="p14"><span id="20" class="s-rg">nes</span>.</span><br /><br /><br /><span id="p15">Le plafond de 15 % de cultures dites principales est beaucoup trop élevé pour permettre d'éviter des accaparements de terres massifs et les contrôles insuffisants.</span><span id="p16"> Ne reproduisons pas les erreurs commises avec les agro-carburants, qui ont <span id="21" class="s-rg">entrainé</span> une spéculation sur les denrées alimentaires et un changement d'affectation des sols désastreux.</span><br /><br /><span id="p18">Alors que le gouvernement s'apprête à intensifier son développement, via la programmation pluriannuelle de l'énergie, la Confédération paysanne estime qu'il est urgent de réaliser un premier bilan de la méthanisation en France par des évaluations sur le terrain et une Analyse de Cycle de Vie <span id="p17">(<span id="22" class="s-rg">ACV</span>)</span> complète, prenant en compte l'ensemble des impacts environnementaux.</span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://i0.wp.com/leblogduherisson.com/wp-content/uploads/2020/01/methanisation-dechets-biogaz.jpg?resize=1024%2C682&ssl=1" alt="methanisation-dechets-biogaz.jpg?resize=1024%2C682&ssl=1" width="680" height="453" /></p>
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One Planet Summit : recyclage de mesures et annonces en trompe l’œil
tag:lanvert.hautetfort.com,2021-01-11:6290076
2021-01-11T23:07:22+01:00
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Publié le 11 janvier 2021 pat Greenpeace Ce nouveau One Planet...
<div class="meta" style="text-align: justify;"><time> <em>Publié le 11 janvier 2021 pat Greenpeace</em> </time></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;">Ce nouveau One Planet Summit ouvre une année charnière pour le climat et la biodiversité, après les sommets reportés en 2020. La crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui a accéléré la prise de conscience, et mis en lumière l’urgence de mettre en œuvre des changements radicaux pour préserver le climat et la biodiversité. Les responsables politiques sont attendus par les citoyens et citoyennes pour faire enfin des annonces fortes et ambitieuses, qui permettront des changements concrets de nos modèles d’exploitation de la nature.<br />Malgré ces attentes, nous n’avons assisté qu’à un défilé d’annonces vides, bien loin des solutions portées par les populations locales, les scientifiques et la société civile.<br />Le modèle des One planet Summit, soutenant les partenariats public privé, laissent une trop grande place au bon vouloir des entreprises, alors même que ce sont aux Etats d’assumer leurs responsabilités historiques : sans mesures contraignantes, il semble illusoire de mettre un terme à la crise environnementale.</p></section><p style="text-align: justify;">« Concernant la protection des océans, ce sommet nous sert des annonces complètement réchauffées et toujours aussi floues, commente François Chartier, chargé de campagne Océans chez Greenpeace France. Par exemple, l’objectif d’étendre les zones protégées jusqu’à 30% des espaces marins et terrestre d’ici 2030 est sur la table depuis longtemps déjà, mais le flou persiste quant au niveau de protection envisagé et les mesures concrètes qui seraient mises* en œuvre. De plus, alors que cela devrait être une priorité, le traité sur la haute mer, seul outil « juridiquement contraignant » pour protéger les océans et actuellement en discussion à l’ONU, n’a même pas été évoqué lors de ce sommet ».</p><p style="text-align: justify;">“Ce One Planet Summit dédié à la biodiversité s’achève en laissant un goût amer : les forêts, réservoirs de biodiversité végétale et animale de la planète, font face à une destruction sans précédent à un rythme alarmant” ajoute Cécile Leuba, chargée de campagne forêts de Greenpeace France. Nous attendions donc des mesures fortes et ambitieuses pour mettre un frein à cette destruction ! Et pourtant, ce sommet s’est contenté de recycler de vieilles annonces et de remettre à l’honneur des initiatives déjà lancées. Le temps des engagements volontaires est révolu et les solutions qui doivent être mises en place sont déjà connues. Il faut d’urgence adopter et mettre en œuvre des mesures réglementaires contraignantes à l’échelle nationale et européenne pour mettre un terme à la déforestation importée et apporter un appui aux pays forestiers.”</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.meylan.fr/uploads/Image/c2/IMF_ACCROCHE/GAB_MEYLAN/2102_993_Oiseau.jpg" alt="2102_993_Oiseau.jpg" width="672" height="250" /></p>
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Dégradation des océans : une histoire de fous
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-12-15:6284500
2020-12-15T22:06:22+01:00
2020-12-15T22:06:22+01:00
Communiqué de la LPO le 15.12.2020 La population globale des oiseaux...
<p style="text-align: justify;"> Communiqué de la LPO le 15.12.2020</p><p style="text-align: justify;">La population globale des oiseaux de mer a diminué de moitié au cours des cinq dernières décennies. Le déclin du Fou de Bassan, pourtant parmi les plus résilients, indique que le niveau de perturbation des écosystèmes marins atteint un seuil critique. Ce signal d’alarme inquiétant doit conduire à la transformation urgente des politiques maritimes, en particulier sur la pêche.</p><p style="text-align: justify;">Fin novembre 2020, une équipe internationale de chercheurs a publié une étude scientifique sur la survie interannuelle des fous de Bassan qui se reproduisent sur l'île Rouzic, au sein de la réserve naturelle nationale des Sept-Iles (Côtes d’Armor) gérée par la LPO. La population de cette colonie était en croissance constante depuis son installation en 1939. Elle a décliné depuis 2010 et stagne actuellement autour de 21000 couples. </p><p style="text-align: justify;">Entre deux séjours bretons, les fous de Rouzic passent la période inter-nuptiale (novembre à janvier) au large de l'Europe occidentale, de l'Afrique de l'Ouest, ainsi qu’en Méditerranée. Grâce à un suivi d’individus équipés de géolocateurs, les chercheurs ont constaté une chute brutale des taux de retour migratoire de ces oiseaux, de 100 % en 2006-2007 à moins de 30 % après 2015. En parallèle, la production moyenne de jeunes fous dans la colonie de Rouzic, qui était de 80% dans les années 90 (1991-97), s’est effondrée à 40% entre 2012 et 2019, avant de remonter à 63% en 2020. </p><p style="text-align: justify;">Ces chiffres illustrent une baisse marquée des probabilités de survie des individus adultes qui suggère une compétition alimentaire avec la pêche industrielle autour du maquereau, proie favorite du Fou de Bassan. Elle coïncide en effet avec la chute du stock de ce poisson dans l’Atlantique Nord-Est en deçà de ses limites biologiques, dans un contexte où les quantités capturées par les pêcheurs restent bien supérieures à ce que préconisent les experts du CIEM (Conseil International pour l'Exploration de la Mer) pour garantir une pratique durable. La certification MSC (<em>Marine Stewardship Council</em>) de toutes les pêcheries au maquereau en Atlantique Nord-Est a d’ailleurs été suspendue le 2 mars 2019.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Requiem pour un Fou</strong></p><p style="text-align: justify;">Les fous de Bassan composent également la majeure partie des 200 000 oiseaux marins qui sont chaque année victimes collatérales de la pêche dans l’Union Européenne, capturés accidentellement par les hameçons ou les filets. Les eaux portugaises, que les pensionnaires de Rouzic traversent au cours de leurs migrations, sont en cela particulièrement redoutables, au même titre que les côtes de l’Afrique de l’Ouest, tristement célèbres pour leurs pêches illégales qui tuent les oiseaux marins en grand nombre, parfois de manière intentionnelle pour l’export vers les marchés asiatiques.</p><p style="text-align: justify;">Une extension de la réserve naturelle nationale des Sept-Iles est actuellement en projet pour y améliorer les conditions de reproduction et de repos du fou de Bassan, son hôte emblématique.</p><p style="text-align: justify;">A une échelle plus globale, des mesures urgentes sont nécessaires pour tenter de restaurer l’environnement marin. Le Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP) 2021-2027 est en cours de négociations. Une <a href="https://agriculture.gouv.fr/feamp-2021-2027-participez-la-consultation-prealable-du-public-jusquau-20-decembre-2020">consultation publique</a> est ainsi ouverte jusqu’au 20 décembre par le Ministère de la Mer afin de recueillir l’avis des citoyens sur le programme opérationnel de la France. </p><p style="text-align: justify;">Voici les propositions de la LPO :</p><ul><li style="text-align: justify;">Développer une gestion écosystémique des prélèvements halieutiques à travers une pratique durable, via une renégociation des accords de pêche internationaux.</li><li style="text-align: justify;">Arrêter les pêches minotières (productrices de farines de poissons pour l’industrie agroalimentaire), qui détruisent les réseaux trophiques marins, affament les oiseaux de mer comme les fous de Bassan et pillent les ressources marines africaines. Deux tiers des maquereaux pêchés en Atlantique nord-est seraient destinés à la farine animale.</li><li style="text-align: justify;">Suspendre les subventions européennes soutenant des pratiques de pêche non durables. </li><li style="text-align: justify;">Renforcer la législation internationale et développer les contrôles et la collecte de données à bord des navires de pêche afin de limiter les captures collatérales le long de la voie de migration de l’Atlantique Nord-Est à Afrique de l’Ouest. </li></ul><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.lpo.fr/images/actualites/2020/fous/fou.de.bassan._yl.jpg" alt="fou.de.bassan._yl.jpg" width="654" height="436" /></p><p style="text-align: center;"><span class=" wf_caption" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block; max-width: 605px; width: 100%;"><span style="text-align: center; display: block;">Fous de Bassan sur l'île Rouzic, © Yann Libessart</span></span></p>
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CIGEO, le conte des fées mis en péril par l’enquête dessinée
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-12-04:6282173
2020-12-04T22:26:02+01:00
2020-12-04T22:26:02+01:00
La BD « 100 000 ans, Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires »...
<p style="text-align: justify;">La BD « 100 000 ans, Bure ou le scandale enfoui des déchets nucléaires » fâche l’Andra</p><p style="text-align: justify;">Les collectifs BURESTOP 55, CEDRA 52 et EODRA saluent la qualité tant journalistique qu’artistique de l’ouvrage et soutiennent totalement la démarche d’information indépendante entreprise par les auteurs et leur éditeur.</p><p style="text-align: justify;">L’Andra a pour impossible mission de faire passer les déchets atomiques pour quasi inoffensifs et enfouissables, quoi qu’il en coûte et au prix de « grosses » omissions, sur les risques technologiques phénoménaux ou sur la présence rédhibitoire d’une ressource géothermique importante in situ par exemple. Ajoutons à cela la légalisation de la distribution outrancière de millions d’euros, depuis 1994,qui ne font qu’affaiblir et piéger notre région…</p><p style="text-align: justify;">En se fendant d’un <a class="spip_out" href="https://www.andra.fr/sites/default/files/2020-11/A%20PROPOS%20DE%20LA%20BANDE-DESSINEE%20%E2%80%9CCENT%20MILLE%20ANS%2C%20LE%20SCANDALE%20ENFOUI%20DES%20DECHETS%20NUCLEAIRES%E2%80%9D_R%C3%A9action%20Andra_30nov2020_1.pdf" rel="external">long communiqué</a> (A PROPOS DE LA BANDE-DESSINEE – 30/11 2020) et en égrenant des mots vides de sens : transparence absolue de sa démarche, ouverture et concertation, miracle de l’argile de Bure ou développement local, l’ag ence donne le sentiment de vouloir se justifier.<br class="autobr" />Pourtant ce récit illustré, appuyé sur des faits établis, retrace de plus de trente années d’opposition nationale et locale. C’est celle de milliers de citoyen-nes contraints à avaler une seule vérité officielle, à croire à une seule théorie scientifique et à sacrifier au passage un bout de leur territoire sur l’autel de la « solidarité nationale ».</p><p style="text-align: justify;"><strong>Que vive la multiplicité des voix et des visions !</strong><br class="autobr" />Les récentes tentatives de réécrire les lois n’ont pas encore neutralisé la liberté d’expression, fondement essentiel de notre démocratie.</p><p style="text-align: justify;">Il n’est certainement pas évident pour une parole critique de percer tant l’Andra s’est rapidement transformée en une agence de communication aux moyens colossaux. Publicités dans les journaux locaux, achats de youtubeurs, financement de publi-reportages : elle dispose d’une palette d’outils divers et variés pour occuper tout l’espace médiatique et contrôler son image. Pourtant, il est évident qu’elle ne supporte aucune contradiction ! Alors qu’elle consacre <a class="spip_out" href="https://reporterre.net/Dechets-nucleaires-l-Andra-paye-des-medias-pour-orienter-l-opinion-en-faveur-de" rel="external">plus d’un million d’euros</a> à la promotion de Cigéo chaque année, il suffit de la publication d’une bande dessinée critique pour qu’elle semble aux abois.</p><p style="text-align: justify;">Pourquoi une telle fébrilité ? Doute-t-elle d’un projet qui ne vivra qu’imposé à coup d’omissions, de pseudo certitudes scientifiques et… de répression de l’opposition sans précédent dans l’histoire des luttes environnementales ?</p><p style="text-align: justify;"><strong>Trop drôle : l’invitation au duel des idées et au débat « équilibré » !</strong><br class="autobr" />L’Andra conclut : « (…) mais comme toujours nous sommes ouverts à la discussion et sommes prêts à en débattre pour peu que les conditions d’un débat équilibré soient réunies, ce qui n’a pas été le cas jusqu’à présent dans le traitement de cet ouvrage. »</p><p style="text-align: justify;">Qui est David, qui est Goliath ?<br class="autobr" />A-t’on jamais pratiqué un débat « équilibré » en matière de nucléaire dans ce pays ? C’est bien le pouvoir qui crée les conditions du débat dit « public » et les fausse, car celui-ci ne débouche jamais sur des décisions partagées. Le débat public sur la gestion de déchets nucléaires de 2005 avait présenté des exigences citoyennes non prises en compte par les législateurs (loi de 2006 entérinant l’enfouissement à Bure) et celui de 2013 a été un véritable fias co, désavoué par la moitié de ses organisateurs officiels. Tout cela rappelle <a class="spip_out" href="http://burestop.free.fr/spip/spip.php?article562">l’agitation de quatre ministres en 2014</a>, s’émouvant alors de la scandaleuse capacité du peuple à troubler la marche des grands projets industriels imposés.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Est-ce à l’Andra de monter au créneau pour défendre un projet indéfendable ? Ou à l’Etat de sortir du bois et de prendre ses responsabilités…</strong></p><p style="text-align: justify;">Le gouvernement actuel n’en prend pas le chemin, car la demande d’utilité publique de Cigéo est en cours d’instruction, malgré la somme d’inconnues technologiques majeures et d’incurie financière qui caractérisent le dossier. Cerise sur le gâteau, il projette la construction de 6 nouveaux réacteurs atomiques EPR, une fois encore sans consulter la population et sans « débat » démocratique équilibré. Jamais, en trente ans, les gouvernements successifs n’ont remis en cause la production de ces déchets nucléaires dont tout le monde sait qu’ils sont ingérables, pour au moins 100 000 ans…</p><p style="text-align: justify;">La BD « Cent mille ans… » a déjà reçu un bel écho dans la presse, et ce n’est que le début : <a class="spip_out" href="https://www.franceinter.fr/emissions/la-terre-au-carre/la-terre-au-carre-13-novembre-2020" rel="external">France Inter</a>, <a class="spip_out" href="https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-mediatique/la-fabrique-mediatique-du-samedi-17-octobre-2020" rel="external">France culture</a>, Arte, <a class="spip_out" href="https://www.nouvelobs.com/bd/20201022.OBS35077/bure-une-bd-raconte-comment-la-filiere-nucleaire-a-achete-les-consciences.html" rel="external">l’Obs</a>, et même de manière élogieuse dans <a class="spip_out" href="https://www.lefigaro.fr/bd/cent-mille-ans-une-bande-dessinee-pour-denoncer-le-scandale-des-dechets-nucleaires-a-bure-20201017" rel="external">le Figaro</a>. Elle a aussi été pré sélectionnée pour le prix France Info des BD d’actualité.</p><p style="text-align: justify;">Un beau cadeau pour les fêtes de fin d’année, chez votre libraire ou <a class="spip_out" href="https://www.placedeslibraires.fr/livre/9782021459821-cent-mille-ans-bure-ou-le-scandale-enfoui-des-dechets-nucleaires-pierre-bonneau-gaspard-d-allens-cecile-guillard/" rel="external">sur commande</a> !</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://bureburebure.info/wp-content/uploads/2020/12/9782021459821_1_75-1.jpg" alt="9782021459821_1_75-1.jpg" /></p>
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Un projet industriel d’extraction de sable définitivement enterré
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-11-09:6275885
2020-11-09T22:57:41+01:00
2020-11-09T22:57:41+01:00
Extraits de l'article de Bastamag Suite à l’abandon d’un projet...
<div class="crayon article-chapo-8091 chapo surlignable"><p style="text-align: justify;">Extraits de l'article de <a href="https://www.bastamag.net/Victoire-definitive-contre-un-projet-industriel-d-extraction-de-sable">Bastamag</a></p><p style="text-align: justify;">Suite à l’abandon d’un projet d’extraction de sable au large des Côtes-d’Armor, une société réclamait des millions d’euros d’indemnisation à l’État. La demande a été rejetée par le Conseil d’État. Une mobilisation gagnante pour celles et ceux qui luttaient depuis dix ans contre ce projet.</p></div><div class="crayon article-texte-8091 texte surlignable"><p style="text-align: justify;">Victoire totale et définitive pour celles et ceux qui s’opposent depuis dix ans à l’extraction de sable au large de Lannion, dans les Côtes-d’Armor. Le Conseil d’État a rejeté le 19 octobre dernier la demande d’indemnisation de la Compagnie armoricaine de navigation (CAN) qui réclamait près de quatre millions d’euros à l’État, suite à l’abandon du projet. Filiale du groupe international Roullie<a class="spip_out" href="https://rh.roullier.com/fr/" rel="external">r</a>, la CAN prévoyait d’extraire plusieurs centaines de milliers de mètres cube de sable chaque année, principalement pour amender les terres agricoles trop acides<span class="spip_note_ref"> .<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="spip_note_ref">(...)</span></p></div><p style="text-align: justify;">S’estimant flouée, la CAN saisit la justice. Elle exige trois millions d’euros au titre des préjudices subis du fait de la durée excessive et déraisonnable des procédures administratives, et demande également une indemnité de plus de 900 000 euros. Déboutée par le tribunal administratif de Rennes et la cour administrative d’appel de Nantes, la compagnie s’adresse en dernier recours au Conseil d’État, qui la déboute de ses demandes. <em>« Les arguments que nous mettions en avant pour justifier notre refus (insuffisances, erreurs, anomalies et manquements du dossier d’enquête publique) ont été reconnus par la justice administrative »</em>, se réjouit Alain Bidal, Président du collectif Le Peuple des Dunes en Trégor, l’association qui résiste au projet d’extraction de sable depuis 10 ans, et ravie qu’il soit définitivement enterré.</p><p>Nolwenn Weiler</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://assets.unenvironment.org/s3fs-public/inline-images/Sand%20extraction%203%20by%20Pixabay.jpg%20resized.jpg" alt="Sand%20extraction%203%20by%20Pixabay.jpg%20resized.jpg" width="662" height="440" /></p>
Hans
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Savitri Devi : Hellénisme et hindouisme, la grande aventure [par Jean Mabire]
tag:etoilenoire.hautetfort.com,2020-07-12:6251205
2020-07-12T04:10:00+02:00
2020-07-12T04:10:00+02:00
Le goût très moderne pour le scandale et l’étrange peut parfois...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6153105" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://etoilenoire.hautetfort.com/media/01/00/3233060819.jpg" alt="Savitri_Devi_7.jpg" /></p><div align="center"><p style="text-align: left;"><span class="style1" style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le goût très moderne pour le scandale et l’étrange peut parfois transfigurer les aventures intellectuelles les plus captivantes en trompeuse pâture médiatique. C'est ainsi que le livre de Nicholas Goodrick-Clarke, <em>Hitler’s priestess</em>, récemment traduit en français sous l’étiquette <em>La prêtresse d’Hitler</em>, risque d'attirer les amateurs d’ésotérisme de pacotille en dissimulant l’itinéraire absolument passionnant de cette Grecque, née en France, qui devait découvrir aux Indes le point d'ancrage d’une singulière croyance politico-religieuse.</span></p></div><p align="justify"><span class="style1" style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Personne ne connaissait cette femme, auteur d’une vingtaine de livres, où un authentique chef-d’œuvre, <em>L’Etang aux lotus</em>, témoignage d’une fort poétique conversion, voisinait avec un portrait fabuleux du pharaon Akhenaton, fils du soleil s’il en fut, et des pamphlets d’une rare violence publiés après la guerre en éditions semi-clandestines.</span></p><p align="justify"><span class="style1" style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Celle qui se faisait appeler Savitri Devi et épousa le militant nationaliste hindou Asit Krishna Mukherji devait, sur la fin de sa vie, fréquenter les milieux les plus extrémistes d’Europe et d’Amérique où elle passa pour une sorte d’illuminée.</span></p><p align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;"><span class="style1">Les chemins intellectuellement et spirituellement les plus insolites comme les plus dangereux qu’elle fréquenta par passion tout autant que par devoir, ne peuvent faire oublier les longues années où elle rechercha, toujours sincère, une sorte de foi indo-européenne exaltée, dont elle fut, plus qu’une prêtresse, un véritable « gourou », à la fois oriental et « polaire ».<br /></span><span class="style1"><br />L’hérédité est là. Implacable. Celle qui se fera un jour appeler Savitri Devi est née le 30 septembre 1905, dans le Rhône, d’une mère originaire de Cornouaille britannique nommée Nash et d'un père moitié italien de Londres [Lombardie—ndlr] et moitié grec de Lyon, qui portait le nom de Portas. L’enfant reçoit le prénom de Maximiani, forme féminine hellénique de Maximien. En remontant fort loin dans le temps, elle pouvait se dire « nordique », Jutlandaise du côté maternel et Lombarde du côté paternel.<br /><br />Elle était aussi « Barbare », influencée par les poèmes de Charles Leconte de Lisle, le dieu littéraire de sa jeunesse.</span></span></p><p class="style1" align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Curieusement, sa germanophilie remonte à un premier séjour en Grèce, où elle rêvait des Doriens sur les ruines de l’Acropole d'Athènes. De retour en France, elle devait acquérir la nationalité hellénique en 1928 par une démarche au consulat grec de Lyon, sa ville natale. De solides études la conduisent à un double doctorat en 1935, avec un essai critique sur son lointain compatriote Théophile Kaïris, poète et patriote, éveilleur du nationalisme hellénique, et une thèse sur La simplicité mathématique.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C’est tout à la fois une littéraire, une scientifique et surtout une passionnée aux élans fort romantiques. De son enthousiasme pour la Grèce, elle tire un engouement pour l’aventure indo-européenne qui la conduira en Inde, où elle découvre l'immense richesse d’une culture païenne pré-chrétienne.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Elle se veut désormais citoyenne de l’<em>Âryâvarta</em>, nom traditionnel des territoires aryens de l’Asie du Sud où elle va rechercher « les dieux et les rites voisins de ceux de la Grèce antique, de la Rome antique et de la Germanie antique, que les gens de notre race ont possédés, avec le culte du Soleil, il y a six mille ans, et auxquels des millions d’êtres vivants de toutes les races restent attachés ».</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Au printemps 1932, à 27 ans, elle accomplit ce que Lanza del Vasto nommera un jour « le pèlerinage aux sources ».</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Elle n’est pas une touriste mais une croyante. Elle va rapidement apprendre les langues du pays, l’hindî et le bengali, et vivre dans l’âshram de Rabîndranâth Tagore à Shantiniketan, dans le Bengale. Elle part ensuite comme professeur dans un collège non loin de Delhi, où elle enseigne l’histoire.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Maximiani Portas prend alors le nom de Savitri Devi, en l’honneur de la divinité solaire féminine.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">En 1940, elle fait paraître à Calcutta son premier livre, <em>L’Etang aux lotus</em>, où elle raconte dans un style très lyrique sa « conversion » à l’hindouisme, à la fin des années trente. Ce livre, publié en français, est à la fois récit de voyage et longue quête spirituelle d’une jeune femme qui va désormais vivre illuminée par une foi qui ne la quittera plus jamais :</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">« Si j’avais à me choisir une devise, je prendrais celle-ci : Pure, dure, sûre, en d’autres termes : inaltérable. J’exprimerais par là l’idéal des Forts, de ceux que rien n’abat, que rien ne corrompt, que rien ne fait changer ; de ceux sur qui on peut compter, parce que leur vie est ordre et fidélité, à l’unisson avec l’éternel. »</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Dès la fin de 1936, elle s’est fixée à Calcutta, où elle enseigne à ses nouveaux « compatriotes » l’hindouisme, « gardien de l’héritage aryen et védique depuis des siècles, essence même de l’Inde ».</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tout naturellement, sa vision religieuse est aussi une vision politique et elle s’implique totalement dans le nationalisme hindou et notamment dans le mouvement de D.V. Savarkar. L’Inde n'est pas seulement une patrie, une future nation, c’est aussi une véritable Terre Sainte, celle des Védas, des dieux et des héros.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Elle écrit, cette fois en anglais : <em>A Warning to the Hindus</em>, où elle critique les influences chrétiennes et musulmanes, dans une optique à la fois païenne et anticolonialiste. Elle épouse alors Asit Krishna Mukherji, un éditeur hindou, assez anti-britannique pour s’affirmer pro-germanique.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Du combat culturel et religieux, elle passe, sous son influence, à la lutte clandestine dans le sillage du chef nationaliste Subhas Chandra Bose, qui rêve d’une armée capable de libérer les Indes, avec l’aide des Allemands et des Japonais.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Savitri Devi, devenue militante, n’en poursuit pas moins sa grande quête spirituelle. Elle se passionne alors pour le pharaon égyptien Akhenaton, époux de la reine Néfertiti et fondateur d’une religion solaire vieille de 3.300 ans.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Son penchant pour ce souverain, qu’elle nomme « fils de Dieu », se double d’un véritable culte de la Nature qui la conduit à prendre la défense des animaux dans son livre <em>Impeachment of Man</em>, critique radicale de l’anthropocentrisme.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Le livre paraît en 1945. Elle vient d’avoir 40 ans et décide de partir en Europe, où elle veut voir ce que devient l'Allemagne de la défaite. Elle séjourne d’abord à Londres et à Lyon. Puis elle se rend dans les ruines du IIIe Reich. Elle affirme vivre alors dans le « Kali-Yuga », l’Age de Fer, d’où repartira un nouveau cycle : Ages d’Or, d’Argent et de Bronze.</span></p><p class="style1" align="justify"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Elle défend la théorie des trois types d’Hommes : les Hommes dans le Temps, les Hommes au-dessus du Temps et les Hommes contre le Temps. Elle s’exalte de plus en plus et considère désormais Hitler comme un « avatar », une réincarnation des héros indiens de la <em>Bhagavad Gîtâ</em> !</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ses propos et ses brochures lui vaudront d’être emprisonnée à Werl par les autorités de la zone d’occupation britannique qui l’accusent de néo-nazisme.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Libérée en 1949, elle va désormais se partager entre l’Inde, l’Europe et l’Amérique, écrivant des pamphlets politico-religieux d’une rare violence : <em>Defiance</em> (1950), <em>Gold in the Furnace</em> (1953), <em>Pilgrimage</em> (1958), <em>The Lightning and the Sun</em> (1958).</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tandis que ses livres paraissent à Calcutta, elle parcourt le monde au hasard de ses obsessions et de ses amitiés, rencontrant, sans discernement, quelques rescapés de l’aventure hitlérienne et bon nombre de néo-nazis, souvent parmi les plus folkloriques.</span><br /><br /><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Elle vit chichement de son métier d’institutrice et fera plusieurs séjours dans des asiles de vieillards indigents, alors qu’elle est devenue presque aveugle. Elle meurt chez une amie, dans un petit village anglais de l’Essex, le 22 octobre 1982, à l’âge de 77 ans.</span></p><p class="style1" align="justify"><span class="style1" style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Si le livre, assez hostile, que lui a consacré Nicholas Goodrick-Clarke la qualifie de « prêtresse d’Hitler », il aurait peut-être été plus juste de la présenter comme « prophétesse du New Age et de l’écologie profonde »…<br /><br /><strong>Jean MABIRE</strong><br /></span></p><hr width="100%" /><p class="style1" align="left"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Publié dans la série de Jean Mabire, « Que lire ? », volume 7, 2003.</span></p>
lanvert
http://lanvert.hautetfort.com/about.html
Une fuite de carburant cause une grave pollution en Arctique
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-06-07:6244312
2020-06-07T23:23:00+02:00
2020-06-07T23:23:00+02:00
Non loin de Norilsk, ville arctique du Grand Nord russe, l’effondrement le...
<p style="text-align: justify;">Non loin de Norilsk, ville arctique du Grand Nord russe, l’effondrement le 29 mai d’un réservoir de carburant d’une centrale thermique a provoqué la fuite de 21.000 tonnes d’hydrocarbures, provoquant une marée noire d’une ampleur inédite. Les autorités russes ont tardé à réagir, aggravant la pollution.</p><p style="text-align: justify;">Des images de la rivière Ambarnaïa et des nombreux cours d’eau alentour – colorés de rouge du fait de la contamination – ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux, suscitant la colère et l’incompréhension des internautes russes. Des réactions d’autant plus vives que les responsables de la centrale ont tenté durant les deux premiers jours de cacher l’incident, avant d’être dépassés par l’ampleur de la catastrophe. L’état d’urgence de niveau fédéral a été décrété le 3 juin.</p><p style="text-align: justify;">Les causes exactes de l’accident ne sont pas déterminées et font l’objet d’une enquête. <em>«<small class="fine"> </small>En raison de l’affaissement soudain des piliers, le réservoir de stockage de carburant diesel a été endommagé, entraînant une fuite de carburant<small class="fine"> </small>»</em> , a indiqué dans un communiqué Norlisk Nickel (Nornikel), la compagnie possédant l’entreprise <span class="caps">NTEK</span> exploitant la centrale.</p><p class="spip" style="text-align: justify;"><strong>L’une des plus grandes marées noires qu’ait connu l’Arctique</strong></p><p style="text-align: justify;">Selon le géant minier, la fonte du pergélisol pourrait être à l’origine de l’affaissement. Cette explication ne convainc pas le directeur de l’institut d’écologie de l’École supérieure d’économie, Boris Morgounov, cité dans le quotidien russe <em>Kommersant</em> le 4 juin : <em>«<small class="fine"> </small>Ce phénomène étant une donnée constante et fort bien connue des territoires du Grand Nord russe, on peut se demander si la surveillance des équipements, qui doit être continue, a bien été assurée<small class="fine"> </small>»</em>. La ville industrielle de Norilsk, qui compte environ 175.000 habitants, est entièrement construite sur le pergélisol. Avec le réchauffement climatique, le dégel du sol menace les infrastructures.</p><p style="text-align: justify;">Une partie de la presse russe s’interrogeait également sur les raisons de l’absence de réaction des autorités de Krasnoïarsk lorsque la catastrophe s’est produite le 29 mai. Le gouverneur de la région, Alexander Ouss, a affirmé n’avoir appris l’ampleur de la situation que deux jours plus tard. Quant à Vladimir Poutine, il n’aurait été prévenu que le 3 juin, soit cinq jours après l’accident. Personne n’a vu le président russe <em>«<small class="fine"> </small>aussi agacé<small class="fine"> </small>»</em> pendant les deux mois de l’épidémie que ce jour là, relate <em>Kommersant</em>.</p><p style="text-align: justify;">Beaucoup de temps perdu, qui aurait pu être mis à profit pour limiter la pollution des rivières et des sols. C’est l’une des plus grandes marées noires qu’ait connu l’Arctique, selon Greenpeace. Pour l’heure, plusieurs lignes de barrages flottants ont été installées pour tenter de contenir la contamination. Nornikel s’est déclarée en mesure de nettoyer la marée noire en deux semaines. Au 3 juin, 262 tonnes de carburant ont été pompées et 800 m<sup class="typo_exposants">3</sup> de terre contaminée évacués, indiquait la société minière.</p><p style="text-align: justify;">Les experts estiment cependant que les conséquences de cette pollution auront un impact écologique durable, sur plusieurs années. Greenpeace Russie évalue le coût global des dommages environnementaux à plusieurs dizaines de milliards de roubles.</p><p style="text-align: justify;">Dans un communiqué, les autorités locales ont indiqué ne pas avoir relevé de pollution des nappes phréatiques.</p><p style="text-align: justify;">Ce n’est pas la première fois que le plus grand producteur mondial de nickel est à l’origine d’une contamination environnementale. En 2016, l’eau de la rivière Doldykane, toujours dans la région de Norilsk, était devenue rouge vif après des travaux dans une usine. Les premiers jours, la société avait nié être à l’origine de la pollution avant de reconnaître sa responsabilité.</p><p style="text-align: justify;"><img class="puce" src="https://reporterre.net/squelettes-dist/puce.gif" alt="-" width="8" height="11" /> <strong>Source :</strong> Estelle Levresse pour <em>Reporterre</em></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L500xH500/arton20551-247e2.jpg?1591367050" alt="arton20551-247e2.jpg?1591367050" /></p>
ylepape
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Gauches Actu du 17 au 23 janvier
tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2020-01-30:6205291
2020-01-30T00:00:00+01:00
2020-01-30T00:00:00+01:00
A LA UNE : LE RAPPORT D'OXFAM Le Monde - Selon Oxfam, la moitié...
<div class="cartouche flex_conteneur"><div class="cartouche_titres flex_bloc_50"><div class="cartouche_titres_inner subcr"><div class="titre"><div class="article__heading"><p class="article__desc"><span style="color: #ff0000;"><strong>A LA UNE : LE RAPPORT D'OXFAM</strong></span></p><p class="article__desc"><a href="https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/01/20/selon-oxfam-la-moitie-de-la-population-mondiale-vit-avec-moins-de-cinq-dollars-par-jour_6026529_3234.html"><strong>Le Monde - Selon Oxfam, la moitié de la population mondiale vit avec moins de 5 dollars par jour</strong></a></p><div class="article__heading"><p class="article__desc">Le rapport annuel de l’ONG britannique dénonce l’accentuation du déséquilibre entre riches et pauvres dans le monde, au détriment notamment des femmes, « en première ligne » des inégalités.</p><p class="article__paragraph ">Les milliardaires détiennent désormais plus d’argent que 60 % de l’ensemble de la population de la planète, dénonce, lundi 20 janvier, l’ONG <a href="https://www.oxfamfrance.org/rapports/celles-qui-comptent/">Oxfam</a> dans son rapport annuel sur les inégalités mondiales.</p><p class="article__paragraph ">Selon les chiffres de l’organisation britannique – dont la méthodologie s’appuie sur les données publiées par la revue <em>Forbes</em> et la banque Crédit suisse mais reste contestée par certains économistes – les 2 153 milliardaires du globe disposent de plus d’argent que les 4,6 milliards de personnes les plus pauvres. Le document indique que les deux tiers des milliardaires tirent leur richesse d’un héritage, d’une situation de monopole ou encore de népotisme.</p></div><p class="article__desc"><span style="color: #ff0000;"><strong>MUNICIPALES</strong></span></p><p class="article__desc"><a href="https://www.liberation.fr/france/2020/01/22/grace-a-macron-le-ps-se-replace-au-sein-de-la-gauche_1774606"><strong>Libé - Grâce à Macron, le PS se (re)place au sein de la gauche</strong></a></p><p class="article__desc">L'opposition au gouvernement et la mobilisation lors des grèves ont rapproché les socialistes et les communistes. Mercredi, des élus des deux partis on présenté leurs contre-propositions pour la réforme des retraites.</p><p class="article__desc"><span style="color: #000000;">Une belle histoire est en train de naître sous nos yeux : le Parti socialiste se rabiboche avec la gauche rouge et verte. Des papouilles à foison. Les protagonistes saluent les efforts du président de la République, Emmanuel Macron, qui a réussi à mettre tout le monde contre lui. Résultat : les gauches tentent de passer un échelon. Des propositions après l’opposition. Pour le moment, La France insoumise reste à l’écart. Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon explique que cette alliance est factice et que les différences restent nombreuses entre uns et les autres.</span></p><p class="article__desc"><a href="https://www.lejdd.fr/Politique/pourquoi-le-ps-ne-fera-pas-un-mauvais-score-aux-municipales-3944570"><strong>Le JDD - Pourquoi le PS ne fera pas un mauvais score aux municipales</strong></a></p><div class="chapo"><p>Au plus bas au niveau national, le Parti socialiste, bien structuré localement, pourrait tirer son épingle du jeu aux municipales de mars. Explications.</p><p>Mardi soir, le premier secrétaire du <a href="https://www.lejdd.fr/Tags/Parti-socialiste" target="_self">Parti socialiste,</a> Olivier Faure, présente ses voeux pour 2020. Or l'année s'annonce cruciale pour la formation politique, qui a enregistré les défaites et les défections depuis trois ans. Au plus bas, le PS pourrait reprendre des couleurs avec les élections municipales de mars et montrer qu'il reste une force politique sur laquelle il faudra compter à l'avenir. "Si c'est une nouvelle défaite, c'est l'explosion", prévenait Patrick Kanner, le patron des sénateurs PS, dans <em><a href="https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/municipales-le-ps-veut-stopper-lhemorragie-1162607" target="_blank" rel="noopener">Les Echos.</a></em> Ce ne devrait pas être le cas. "Il y a de fortes chances pour que le cru ne soit pas mauvais", explique au JDD le directeur général adjoint de l'Ifop, Frédéric Dabi. Et ce, pour plusieurs raisons.</p><p><a href="https://www.lopinion.fr/edition/politique/municipales-2020-villes-ps-a-renoncer-a-prendre-tete-d-liste-208950"><strong>L'Opinion - Municipales 2020: ces villes où le PS a dû renoncer à prendre la tête d’une liste</strong></a></p><p>Si les socialistes présentent de bonnes chances de conserver les mairies de Nantes, Paris, Lille et Rennes, ils renoncent ailleurs à se présenter sous leurs propres couleurs au profit d’autres formations</p><p>Opération sauvetage. A moins de deux mois du premier tour des élections municipales, le Parti socialiste se raccroche à ses sortants pour espérer conserver l’un des derniers leviers d’influence qu’il lui reste. Sur les 42 villes de plus de 100 000 habitants, seules 14 sont encore dirigées par des maires issus du parti, dont certains se sont plus ou moins rapprochés de La République en marche (LREM) depuis la dernière présidentielle.</p></div><p class="article__desc"><span style="color: #ff0000;"><strong>RETRAITES</strong></span></p><p class="article__desc"><a href="https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/reforme-des-retraites-le-ps-fait-entendre-sa-voix-1163268"><strong>Les Echos - Réforme des retraites : le PS fait entendre sa voix</strong></a></p><p class="sc-14kwckt-6 sc-1ohdft1-0 bRTQth">Les socialistes, qui participent depuis des semaines au « front du refus » de la réforme des retraites, ont présenté ce mercredi leurs premières propositions pour une réforme « juste ». Pour montrer qu'ils ont une position autonome à gauche.</p><p class="sc-14kwckt-6 sc-1ohdft1-0 bRTQth">Ce qui est fait n'est plus à faire. Ou presque. Après déjà quarante-deux jours de grèves, les socialistes ont dévoilé ce mercredi, lors d'une conférence de presse à l'Assemblée (à laquelle participaient les présidents des groupes au Palais Bourbon et au Sénat, Valérie Rabault et Patrick Kanner), leur contre-projet sur les retraites.</p><p class="sc-14kwckt-6 sc-1ohdft1-0 bRTQth"><a href="https://www.parti-socialiste.fr/retraites-pour-une-reforme-juste/"><strong>PS - Retraites | Pour une réforme JUSTE</strong></a></p><div class="col-xs-12 col-lg-8 col-lg-offset-2"><div class="article-content"><p>Ce mercredi 15 janvier, les parlementaires socialistes présentaient leurs propositions pour une réforme des retraites JUSTE.</p><div class="page" title="Page 1"><div class="section"><div class="layoutArea"><div class="column"><p>L’argument de la peur est une ritournelle connue. Pour le gouvernement, le système de retraites ne serait pas suffisamment robuste et en l’absence d’une réforme immédiate, les Français seraient exposés à une réforme plus brutale encore.</p><p>La vérité est heureusement moins alarmante. Les déficits anticipés par le Conseil d’orientation des retraites et qui motivent la réforme ne sont que la conséquence des politiques de l’actuel gouvernement. Il refuse notamment de compenser les exonérations de cotisations, ce qui est une première depuis Simone Veil !</p></div></div></div></div></div></div><p class="article__desc"><span style="color: #ff0000;"><strong>DOLEANCES</strong></span></p></div><p class="heading-grotesk-bold heading-grotesk-bold--large"><a href="https://www.marianne.net/politique/transparence-un-apres-le-debut-du-grand-debat-les-16000-cahiers-de-doleances-ont-fini-au"><strong>Marianne - "Transparence" : un an après le début du "Grand débat", les 16.000 cahiers de doléances ont fini au fond des archives départementales</strong></a></p><div><div class="field field-name-field-chapo field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even">Il y a un an, le 15 janvier 2019, s'ouvrait le "Grand débat national", permettant par la suite à Emmanuel Macron de sortir de la crise des gilets jaunes. Le gouvernement formulait alors une promesse : tous les cahiers de doléances issus des discussions des Français seraient accessibles en ligne. La promesse est loin d'avoir été tenue...</div></div></div></div><div class="wysiwyg"><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden wysiwyg"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>15 janvier 2019. Il y a un an, le "<a href="https://www.marianne.net/tags/grand-debat" target="_blank" rel="noopener">Grand débat</a> national" s'ouvrait sous haute sécurité à Grand-Bourgtheroulde. En pleine crise des gilets jaunes, le RIC (Référendum d'initiative citoyenne) et les demandes aspirant à une démocratie réinventée faisaient florès. Pour Emmanuel Macron, l'objectif est clair, sortir de la crise en montrant qu'il est à l'écoute des colères. Pour cela, il parie sur la démocratie participative. "<em>C</em><em>’est ainsi que j’entends transformer avec vous les colères en solutions</em>", promettait-il dans sa "Lettre aux Français" <a href="https://granddebat.fr/" target="_blank" rel="noopener">sur le site</a> du "Grand débat national".</p></div></div></div></div><p><span style="color: #ff0000;"><strong>ACCIDENTS DU TRAVAIL</strong></span></p><p><a href="https://www.inegalites.fr/Les-ouvriers-plus-frequemment-victimes-d-accidents-du-travail"><strong>Observatoire des inégalités - Les ouvriers plus fréquemment victimes d’accidents du travail</strong></a></p><strong><strong><span class="etiquette">Données</span> <span class="date">6 janvier 2020</span><br /></strong></strong><div class="chapo"><p>Un salarié sur dix déclare avoir été victime d’au moins un accident du travail au cours de l’année, soit 2,5 millions de personnes. 16 % des ouvriers sont dans ce cas contre 4 % des cadres supérieurs.</p><p>Un salarié sur dix déclare avoir subi au moins un accident de travail<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh2-1" class="spip_note" title="Selon la loi, un accident du travail est un accident survenu à un salarié (...)" href="https://www.inegalites.fr/Les-ouvriers-plus-frequemment-victimes-d-accidents-du-travail#nb2-1" rel="appendix">1</a>]</span> au cours de l’année selon les données 2016 du ministère du Travail<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh2-2" class="spip_note" title="« Contraintes physiques et intensité du travail », enquêtes Conditions de (...)" href="https://www.inegalites.fr/Les-ouvriers-plus-frequemment-victimes-d-accidents-du-travail#nb2-2" rel="appendix">2</a>]</span>. Cela représente environ 2,5 millions de personnes touchées sur l’année. Quatre fois plus d’ouvriers (qualifiés ou non) que de cadres supérieurs indiquent en avoir été victimes : ces derniers ne sont que 4 % dans ce cas, contre 16 % des ouvriers.</p><p>Les catégories socioprofessionnelles travaillent dans des conditions qui n’ont rien à voir entre elles et s’exposent à une pénibilité physique et à des risques sans commune mesure<span class="spip_note_ref"> [<a id="nh2-3" class="spip_note" title="Lire nos articles : « Travail pénible : les ouvriers à la peine » et « Inégaux (...)" href="https://www.inegalites.fr/Les-ouvriers-plus-frequemment-victimes-d-accidents-du-travail#nb2-3" rel="appendix">3</a>]</span>. Par exemple, les ouvriers, exécutants manuels (souvent des hommes jeunes), subissent des séquelles bien plus graves de ces conditions de travail que les autres catégories socioprofessionnelles.</p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>INTEGRATION</strong></span></p></div></div><div class="titre"><a href="https://laviedesidees.fr/L-integration-des-immigres-debats-et-constats.html"><strong>La vie des idées - L’intégration des immigrés : débats et constats</strong></a></div></div></div></div><div class="entry-content chapo"><p class="selectionShareable">La notion d’intégration pose de nombreuses difficultés. Elle est largement rejetée par les intéressés, âprement discutée par les chercheurs, hâtivement tranchée dans la sphère médiatique, mise au défi par la comparaison étrangère. Autant de raisons de la prendre en considération.</p></div><div class="texte_wrapper"><div class="entry-content texte"><div class="recense">Cet essai reprend l’essentiel du <a class="spip_out" href="https://www.college-de-france.fr/site/francois-heran/course-2019-12-13-09h00.htm" rel="external">cours d’introduction prononcé le 13 décembre 2019</a> par François Héran, titulaire de la chaire Migrations & Sociétés au Collège de France.</div><p class="selectionShareable">Le chercheur en sciences sociales n’a pour objectif ni d’alarmer l’opinion ni de la rassurer. Il ne cherche à peindre la situation ni en rose ni en noir. En matière d’intégration, le tableau est contrasté, ce qui écarte d’emblée toute vision manichéenne et nous pousse à chercher des explications vérifiables.</p><p class="selectionShareable">«<small class="fine"> </small>Immigrés<small class="fine"> </small>» est un raccourci trompeur. La question de l’intégration ne se pose pas dans les mêmes termes selon la génération. On distingue désormais : la première génération, celle qui est née à l’étranger et qui a changé de pays<small class="fine"> </small>; la génération 1 ½, comme disent les sociologues américains, celle qui est entrée avant l’adolescence et a grandi sur place<small class="fine"> </small>; la deuxième génération, qui comprend les enfants nés sur place d’un couple mixte et ceux nés sur place de deux parents immigrés<small class="fine"> </small>; les générations suivantes, enfin. Seule la première est composée d’immigrés. Mais sa destinée peut être infléchie par le parcours d’intégration de la génération suivante. Dans l’idéal, à condition de disposer des données, il faut prendre en compte ces différences entre générations, ainsi que leurs interactions.</p><p class="selectionShareable"><span style="color: #ff0000;"><strong>SCOLARITES</strong></span></p><p class="selectionShareable"><a href="https://www.inegalites.fr/L-allongement-inegal-des-scolarites"><strong>Observatoire des inégalités - L’allongement inégal des scolarités</strong></a></p><p class="selectionShareable"><span class="etiquette">Données</span> <span class="date">13 janvier 2020</span></p><div class="chapo"><p>Les 10 % d’élèves sortis le plus tôt du système scolaire ont au maximum 17 ans, contre près de 26 ans pour les 10 % sortis le plus tard. Les inégalités de durée de scolarité sont stables depuis 15 ans mais elles ont fortement augmenté entre le milieu des années 1980 et celui des années 1990.</p><p>Pour mesurer les inégalités de durée de scolarité, on classe les jeunes en fonction du nombre d’années passées à l’école. Ainsi, <strong>les 10 % le moins longtemps scolarisés ont quitté l’école au plus tard à 17,2 ans. Les 10 % le plus longtemps scolarisés ont quitté l’école au plus tôt à 25,6 ans</strong>, selon les calculs réalisés par le sociologue Pierre Merle pour l’Observatoire des inégalités, d’après les données du ministère de l’Éducation nationale. Huit ans d’écart séparent ces deux catégories.</p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>L'EGALITE</strong></span></p></div><div class="titre"><a href="https://laviedesidees.fr/Faire-vivre-l-egalite.html"><strong>La Vie des idées - Faire vivre l’égalité</strong></a></div><div class="soustitre">La lutte contre les discriminations au travail</div><div class="soustitre"><div class="entry-content chapo"><p class="selectionShareable">Le recours en justice des victimes de discriminations produit des effets ambivalents. Loin de faciliter la réparation, l’arme du droit inscrit le salarié dans un parcours du combattant d’autant plus périlleux qu’il est parfois compliqué par les stratégies politiques des syndicats et des associations.</p></div><div class="texte_wrapper"><div class="entry-content texte"><p class="selectionShareable">À quelques mois du vingtième anniversaire des Assises de la citoyenneté, qui ont mis la lutte contre les discriminations racistes au cœur de l’agenda politique, il est plus temps de revenir sur les effets des avancées politiques sur l’égalité au travail, caractérisées par le renforcement des protections offertes par le droit contre toutes les discriminations (racistes mais également sexistes, liées au handicap, à l’activité syndicale, à l’orientation sexuelle, etc.). Si la dernière décennie a vu monter en puissance des actions extra-judiciaires relevant de formes de <em>soft law </em>(Bereni, 2009), le droit reste une ressource majeure pour les victimes. Il est régulièrement étoffé et mobilisé, comme l’atteste la récente victoire de 850 cheminots marocains ayant attaqué la <span class="caps">SNCF</span> pour discrimination liée à leur nationalité (Chappe et Keyhani, 2018).</p><p class="selectionShareable"><span style="color: #ff0000;"><strong>SNOWDEN</strong></span></p></div></div></div><div class="titre"><a href="https://laviedesidees.fr/Edward-Snowden-Memoires-vives.html"><strong>La Vie des idées - Mémoires d’un jeune paria</strong></a></div><div class="descriptif"><p class="selectionShareable">À propos de : Edward Snowden, <em>Mémoires vives</em>, Seuil</p><div class="entry-content chapo"><p class="selectionShareable">Les Mémoires de Snowden, condamné par son pays, reviennent sur son attachement aux valeurs fondatrices des États-Unis, et notamment à la liberté individuelle. Ce sont elles qui l’ont poussé à dénoncer la surveillance généralisée mise en place par la <span class="caps">NSA</span>, et dont il fut l’un des rouages.</p></div><div class="texte_wrapper"><div class="entry-content texte"><p class="selectionShareable">«<small class="fine"> </small>Homme très courageux<small class="fine"> </small>» qui «<small class="fine"> </small>a du caractère<small class="fine"> </small>», ce sont les <a class="spip_out" href="https://www.youtube.com/watch?v=Q5mFuDu70z4" rel="external">termes tenus au réalisateur Oliver Stone par Vladimir Poutine</a> pour qualifier Edward Snowden réfugié dans son pays depuis 2013. Plus de six ans après la publication de documents dérobés à l’agence fédérale de renseignement technique, la National Security Agency (<span class="caps">NSA</span>) par un citoyen des États-Unis entièrement inconnu à cette époque – Edward Snowden – ses Mémoires vives ont paru à l’automne 2019 (en France en même temps qu’aux États-Unis). Le titre de mémoires est parfaitement justifié bien que cet informaticien de la <span class="caps">NSA</span> n’est âgé que de trente-six ans. Avant le mitan d’une vie il pourrait être considéré un peu présomptueux ou inquiétant de parler de mémoires, mais il est certain qu’E. Snowden a tourné une page majeure de sa vie en commençant à publier des documents secrets en juin 2013. Leur contenu a durablement infléchi l’analyse que l’on peut faire du système international. Sans être soupçonné de présentisme on peut considérer qu’il y a un avant et un après Snowden : plus personne ne peut depuis 2013 ignorer que les États-Unis ont mis en place - depuis longtemps – un système de collecte non discriminé des données numériques</p><p class="selectionSha
lanvert
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Mieux qu'une série : le Greenpeace Film Festival
tag:lanvert.hautetfort.com,2020-01-02:6202336
2020-01-02T23:01:00+01:00
2020-01-02T23:01:00+01:00
L'édition 2020 du Greenpeace Film Festival, c'est parti ! Du 13 au...
<p style="text-align: justify;">L'édition 2020 du Greenpeace Film Festival, c'est parti ! Du 13 au 27 janvier 2020, vous pourrez regarder gratuitement 15 documentaires sur l'environnement et voter pour votre film préféré. En attendant, les bandes-annonces sont disponibles : faites votre programme !</p><p style="text-align: justify;">Avec 15 films documentaires en accès libre sur le site du festival pendant 15 jours, la sélection 2020 vous réserve de belles surprises. Les films abordent différentes thématiques liées à l’environnement telles que le climat, l’alimentation, l’agriculture, la surconsommation, la biodiversité mais aussi des sujets moins connus comme les lanceurs d’alerte et les énergies fossiles.</p><p style="text-align: justify;">Tous les films sont disponibles en anglais et en français (audio et/ou sous-titres).</p><p style="text-align: justify;">En faisant la part belle aux solutions concrètes et aux initiatives citoyennes qui sont mises en œuvre partout dans le monde, ces films s’adressent à toutes celles et ceux qui veulent mieux comprendre les enjeux liés à l’environnement.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Et le jury, c’est vous ! A l’issue du festival, le Prix du Public récompensera le film ayant reçu le plus de votes.</strong></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2017/07/GPFF_Event_Fb_01-1-780x410.jpg" alt="GPFF_Event_Fb_01-1-780x410.jpg" width="675" height="355" /></p><p style="text-align: justify;"><strong>La sélection 2020</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Vous avez deux semaines pour découvrir et voter pour votre film préféré :<br /></strong></p><ul style="text-align: justify;"><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/hondar-2050/" target="_blank" rel="noopener">Hondar 2050 :</a> les déchets plastiques envahissent nos plages. Sur la côte basque, on a décidé de réfléchir, mais aussi d’agir..</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/pauvres-poulets-une-geopolitique-de-loeuf/" target="_blank" rel="noopener">Pauvres poulets</a> : quel rôle jouent les œufs que nous consommons chaque jour sur l’émigration économique africaine ? On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs…</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/le-temps-des-forets/" target="_blank" rel="noopener">Le temps des forêts</a> : comme toutes les forêts du monde, les forêts françaises sont aussi en péril. Pour dessiner les paysages de demain, il existe pourtant des alternatives à l’exploitation industrielle.</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/larche-danote/" target="_blank" rel="noopener">L’arche d’Anote :</a> la montée des eaux menace l’existence de nations entières. Les réfugiés climatiques des îles Kiribati se battent avec dignité pour leur survie.</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/de-paris-pittsburgh/" target="_blank" rel="noopener">De Paris à Pittsburgh</a> : aux quatre coins des États-Unis, on se bat aussi contre le changement climatique… N’en déplaise au gouvernement Trump !</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/vivre-le-changement/" target="_blank" rel="noopener">Vivre le changement</a> : face au déclin de la biodiversité et au bouleversement climatique, agir à notre niveau, dans notre quotidien, c’est possible !</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/les-defis-dune-autre-agriculture/" target="_blank" rel="noopener">Les défis d’une autre agriculture</a> : le système agricole industriel est à bout de souffle. Il est possible d’en changer, à condition que toutes les parties prenantes unissent leurs forces.</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/le-cas-borneo/" target="_blank" rel="noopener">Le cas Bornéo</a> : jour après jour, la forêt de Bornéo est détruite… A qui profite le crime ?</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/leurope-la-reconquete-de-la-biodiversite/" target="_blank" rel="noopener">L’Europe à la reconquête de la biodiversité</a> : « ré-ensauvager » les paysages européens… Tout un programme passionnant à découvrir.</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/cargo-la-face-cachee-du-fret/" target="_blank" rel="noopener">Cargo : la face cachée du fret</a> : tout n’est pas un long fleuve tranquille dans notre société d’hyperconsommation, loin de là…</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/amazonia-le-reveil-de-florestania/" target="_blank" rel="noopener">Amazonia : le réveil de Florestania</a> : découvrez la forêt amazonienne, mais aussi sa jungle et ses drôles de « bêtes » : responsables politiques, activistes, groupes agro-industriels, défenseurs de l’environnement.</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/chemins-de-travers/" target="_blank" rel="noopener">Chemins de travers</a> : quelque chose ne tourne pas rond dans notre monde. Dans le milieu rural des Monts du Lyonnais, on essaie de trouver le droit chemin en s’écartant des sentiers battus.</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/mer-de-vie/" target="_blank" rel="noopener">Mer de vie</a> : nos océans souffrent. Écoutez le cri d’alarme que vous envoie le monde du silence.</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/metamorphose/" target="_blank" rel="noopener">Métamorphose</a> : la transformation, c’est la fin d’une chose et le début d’une autre. Il n’appartient qu’à nous d’écrire l’Histoire.</li><li><a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/lhomme-mange-la-terre/" target="_blank" rel="noopener">L’homme a mangé la Terre</a> : qui sont les ogres ? Comment renverser la table ?</li></ul><p style="text-align: justify;"><strong>Bonus hors compétition</strong> : <a href="https://greenpeacefilmfestival.org/film/monstres-et-gardiens/" target="_blank" rel="noopener">Monstres et Gardiens</a> vous raconte l’histoire d’une petite tribu autochtone qui se mobilise contre l’industrie pétrolière. Un David contre Goliath tourné par Greenpeace Nouvelle-Zélande.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Chaque film est accompagné de conseils, d’astuces et d’informations pratiques pour ne plus seulement regarder son écran, mais aussi passer à l’action. Faites votre programme !<br /></strong></p><div class="fc-button " style="text-align: center;"><a class="btn btn-align-center btn-green icon-video icon-align-left" href="https://greenpeacefilmfestival.org/" target="_blank" rel="noopener"><span style="font-size: 18pt;"><strong><span style="font-size: 24pt;">Visionnez, votez,</span></strong></span></a></div>
Prieto
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Message du Pape François pour la LIIIe Journée mondiale de la Paix [1er janvier 2020]
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-12-12:6197746
2019-12-12T20:09:57+01:00
2019-12-12T20:09:57+01:00
LA PAIX, UN CHEMIN D’ESPÉRANCE : DIALOGUE, RÉCONCILIATION ET...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>LA PAIX, UN CHEMIN D’ESPÉRANCE :</strong></span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>DIALOGUE, RÉCONCILIATION ET CONVERSION ÉCOLOGIQUE</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><strong>Texte intégral en français sur le <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/peace/documents/papa-francesco_20191208_messaggio-53giornatamondiale-pace2020.html" target="_blank" rel="noopener">site internet du Vatican</a></span>.</strong></span></p>
Prieto
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Synode sur l’Amazonie (octobre 2019) : présentation de l’Instrumentum Laboris
tag:www.chemindamourverslepere.com,2019-06-17:6158854
2019-06-17T23:20:00+02:00
2019-06-17T23:20:00+02:00
“Des nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale”, tel...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">“Des nouveaux chemins pour l’Église et pour une écologie intégrale”, tel est le thème du prochain Synode sur l’Amazonie qui se tiendra au Vatican du 6 au 27 octobre prochains. L’Instrumentum Laboris, le document de travail de cette assemblée, a été présenté ce lundi en salle de presse du Saint-Siège. Un document en trois parties qui met au cœur le « cri des pauvres et de la terre » et le rôle que l’Église est appelée à tenir pour être l’avocate de ces voix oubliées et exploitées, tout en poursuivant sa mission d’annoncer le Christ.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Commentaires d'Olivier Bonnel et Cristiane Murray à lire sur <span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-06/instrumentum-laboris-synode-amazonie-eglise-cri-des-pauvres.html" target="_blank" rel="noopener">Vatican News</a></span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><span style="color: #008080;"><a style="color: #008080;" href="https://www.cath.ch/newsf/le-synode-sur-lamazonie-devrait-etudier-la-question-des-viri-probati/" target="_blank" rel="noopener">Le synode sur l’Amazonie devrait étudier la question des viri probati</a></span> (sur Cath.ch).</span></p>
lanvert
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Appel à marcher partout en France le 16 mars
tag:lanvert.hautetfort.com,2019-03-06:6133903
2019-03-06T20:39:54+01:00
2019-03-06T20:39:54+01:00
Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été...
<p style="text-align: justify;">Notre contestation a éclos à l’automne. En hiver, sa croissance a été historique. Au printemps, elle change d’échelle. Il n’y a plus de saisons.</p><p style="text-align: justify;">Nous sommes aujourd’hui des millions, prêt·es à résister, à déployer les alternatives, à demander des comptes au gouvernement, aux multinationales, aux banques et aux institutions financières.</p><p style="text-align: justify;">Il est temps de changer de système industriel, politique et économique, pour protéger l’environnement, la société et les individus.</p><p style="text-align: justify;">Nous devons réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre dès maintenant pour limiter le réchauffement global à 1,5°C. Nous devons préserver la biodiversité, alors que nous vivons une sixième extinction de masse. Nous devons renouveler la démocratie et contraindre les décideurs et décideuses à protéger les intérêts de toutes et tous plutôt que ceux de quelques un·es. Nous devons répartir les richesses pour obtenir la justice sociale, afin de garantir une existence digne pour chacun·e. Fin du monde et fin du mois relèvent du même combat.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://ilestencoretemps.fr/16mars/images/logo.png" alt="logo.png" width="680" height="510" /></p><p style="text-align: justify;">Nous voulons combattre les dérèglements climatiques, nous voulons combattre la violence sociale et nous refusons toute forme de répression ou de discrimination.</p><p style="text-align: justify;">Se déplacer, se nourrir, se loger, se chauffer, produire, consommer autrement est possible : autant de propositions alternatives que les décideurs politiques et économiques retardent et empêchent au nom d'intérêts particuliers qui nous conduisent dans le mur.</p><p style="text-align: justify;">Notre printemps sera climatique et social. Le 15 mars, la jeunesse sera en grève partout en France et dans le monde. Le 16 mars, nous marcherons ensemble, pour dire « ça suffit ! » et demander des changements immédiats.</p><p style="text-align: justify;">350.org ; ActionAid France ; Alternatiba ; ANV-COP21 ; ATD Quart Monde ; ATTAC ; Bizi !; BLOOM ; Boycott Citoyen ; CARE France ; CCFD-Terre Solidaire ; CRID ; EHESS ; Fondation France Libertés ; Fondation de l’Écologie Politique ; Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme ; France Nature Environnement ; GERES ; Greenpeace France ; Les Amis de la Terre France ; Ligue des droits de l'Homme ; ~ le mouvement ; Mouvement Utopia ; Mouvement Colibris ; Notre Affaire à Tous ; One Voice ; Oxfam ; Partager c'est sympa ; REFEDD (Reseau Français des Étudiants pour le Développement Durable) ; Réseau Action Climat - France ; Secours Catholique - Caritas France ; Secours Islamique France ; SNCS-FSU ; SOL, Alternatives Agroécologiques et Solidaires ; Solidaires ; ACTES en Cornouaille ; AFDI ; Alofa Tuvalu ; Alternative autogestion ; Amap des Hauts de Belleville ; Antenne Nature Loisir Patrimoine ; Association : CRI-AC! Collectif Relais d'Informations & Actions Citoyennes Association "l'Abeille Écolo" ; Association des amis des convivialistes ; Association Ecoloc ; Association Mobil'idées ; Atelier CAPACITES ; Atelier solidaire de Saint-Ouen ; Atelier Vélorution Bastille ; AYNI France ; Ayya ; Ca le fait pour la planète ; Collectif des Associations Citoyennes ; Canopée Forêts VivantesCap ou pas cap ; Carre Geo & Environnement France ; Centre de recherches sur la culture japonaise de Rennes ; Charente Nature ; Christianisme social ; CliMates ; CMR (Chrétiens dans le monde rural) ; Collectif 07 Stop Gaz de Schiste ; Collectif Arcois pour la Planète ; Collectif sarthois "Pour une Terre plus Humaine" ; Coordination eau bien commun France ; Coordination eau Île-de-France ; Coquelicots Caen ; Cré-sol Centre Réseau Economie Solidaire ; Cyclofficine d'Angouleme ; Citoyens pour le Climat ; Demain Nos Enfants ; DiEM25 France ; Ecologie au Quotidien ; EEUDF - éclaireuses et éclaireurs unionistes de France ; EGREEN ; Enseignant.e.s pour la Planète ; Extinction Rebellion France ; Fédération de l’entraide protestante ; Fédération nationale de l'ACE ; Federation Syndicale Unitaire (FSU) ; Festival Atmosphères ; FIDL, le syndicat lycéen ; Fondation ELYX ; Fondation Énergies pour le Monde ; Générations futures ; Gevalor ; Gret ; Groupe initiatives ; Groupement CARMA Gonesse Pays de France ; Hardpork ; L'abeille Ecolo ; L'Heureux Cyclage ; La Nature en Ville ; La P'tite Rustine : La Voûte Nubienne ; Le Laboratoire de la Transition ; Le Mouvement de la Paix ; Les Amis de la Forêt de la Corniche des Forts à Romainville ; Les Convivialistes ; Maison des Peuples et de la Paix ; Maison des solidarités locales et internationales ; Mouvement du Christianisme social ; Mouvement Ni Putes Ni Soumises ; Mouvement pour l'Economie Solidaire ; Mouvement pour l'Economie solidaire Occitanie ; MTMSI ; Nous sommes Parti-e-s Pour La Décroissance ; Novetat ; Observatoire international de la Gratuité ; Pacte Finance Climat ; Paris Bike Tour ; Paris zéro fossile ; Pax Christi France ; Réseau Action Climat - France ; Réseau Foi & Justice Afrique Europe France ; Résistance à l'Agression Publicitaire ; ResiWay AISBL ; Ritimo ; Savanturiers-Ecole de la Recherche ; Sciences Citoyennes ; Sgen-CFDT ; Sgen-CFDT Pays de Loire ; SOS Racisme ; Syndicat national de l'environnement Sne-FSU ; Touche pas à mon schiste ; Un p'tit dans la tête ; UNEF ; Union des Associations pour la Défense du Littoral ; Union syndicale Solidaires ;Unis Pour Le Climat ; Unis-Terre ; Vélo-Ecole du 20ème ; Vélorution Paris Île-de-France ; Wasquehal en Transition ; WECF France.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://ccfd-terresolidaire.org/local/cache-vignettes/L479xH443/visuel_appel_paragraphe_3-7ac50.jpg?1551881456" alt="visuel_appel_paragraphe_3-7ac50.jpg?1551881456" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
lanvert
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Journée internationale des forêts
tag:lanvert.hautetfort.com,2019-03-01:6132685
2019-03-01T21:40:18+01:00
2019-03-01T21:40:18+01:00
La Journée internationale des forêts, une occasion de célébrer la forêt,...
<p style="text-align: justify;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="https://abibois.com/images/IMAGES_DOC/Actus/2019/2_Journ%C3%A9ee_internationale_des_forets.png" alt="2_Journ%C3%A9ee_internationale_des_forets.png" />La Journée internationale des forêts, une occasion de célébrer la forêt, l’arbre et le bois, dont les services multiples en font une ressource essentielle pour le développement durable.<br />Suite à l’Année Internationale des Forêts en 2011, l’Organisation des Nations Unies a souhaité instaurer une journée mettant les forêts à l’honneur : le 21 Mars est ainsi devenu la Journée internationale des forêts. Partout dans le monde sont organisées des manifestations pour valoriser, protéger et fêter les forêts.<br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><strong>La forêt en France</strong></p><p style="text-align: justify;">La forêt est partagée par de multiples acteurs pour de multiples usages : elle a une fonction économique importante (source de plus de 350 000 emplois en France), une fonction sociale majeure (loisirs, culture, sport, art) ainsi qu’une fonction écologique essentielle (production d’oxygène, épuration de l’air et de l’eau, stabilisation des sols, séquestration du CO2, et abri d’une biodiversité très riche).<br /><br />Quatrième pays le plus boisé de l’Union Européenne, la France a sa Journée internationale des forêts. Cet événement permet de célébrer notre patrimoine forestier considérable et encore souvent méconnu du grand public grâce à des animations, des sorties, des colloques, des conférences ou encore des portes ouvertes.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.wapiti-magazine.com/wp-content/uploads/sites/26/2018/03/Xurzon_iStock-493890164_1C_WEB2.jpg" alt="Xurzon_iStock-493890164_1C_WEB2.jpg" width="680" height="290" /></p><h3 style="text-align: justify;">Maison de la Nature de Boult-aux-Bois</h3><p style="text-align: justify;">Type(s) d’activités : <strong>Sorties et animations (Naturalistes, Ludiques, Randonnée, balade, Reconnaissance des essences forestières, Observation de la faune et la flore)</strong> <br /> <br />Thématique(s) : <strong>Environnementale (La biodiversité, Les essences d’arbres)</strong> <br /> <br />Date(s) : <strong>samedi 23 mars 2019</strong> <br />Horaire(s) : <strong>14h - 17h</strong> <br /> <br />Site web : <strong><a href="http://www.maison-nature-boult.eu/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.maison-nature-boult.eu/</a></strong></p>
lanvert
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En Allemagne comme en France, les zadistes font de la résistance
tag:lanvert.hautetfort.com,2019-02-28:6132423
2019-02-28T21:01:51+01:00
2019-02-28T21:01:51+01:00
Extraits de l’article de Deutsche Welle Ils refusent de voir la nature...
<p style="text-align: justify;">Extraits de l’article de <strong><a href="https://www.dw.com/fr/en-allemagne-comme-en-france-les-zadistes-font-de-la-r%C3%A9sistance/av-47699412">Deutsche Welle</a></strong></p><p style="text-align: justify;">Ils refusent de voir la nature détruite pour de grands projets d'aménagement et occupent des zones naturelles, rebaptisées "Zones à défendre". Coup de projecteur sur deux "ZAD", en France et en Allemagne : Notre-Dame-des-Landes, où un projet d'aéroport a été abandonné en 2018 après un demi-siècle de lutte. Et la forêt de Hambach, provisoirement à l'abri du déboisement.</p><p style="text-align: justify;">"<em>Cela veut dire que jusqu'à l'automne 2020, la forêt de Hambach ne sera pas déboisée. À partir d'aujourd'hui il y a un moratoire pour la forêt de Hambach... Et à cet égard, je demande maintenant à tous les occupants de la forêt de quitter ce lieu." </em></p><div class="picBoxmedium" style="text-align: justify;"><p>550 hectares de forêt restent encore à sauver</p></div><p style="text-align: justify;">Armin Laschet, le ministre-président du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, le 20 février dernier.</p><p style="text-align: justify;">Devant le parlement régional, il annonce fièrement l'accord passé avec l'entreprise d'énergie RWE, qui exploite la plus grande mine de lignite à ciel ouvert d'Europe, au sujet du déboisement de la forêt de Hambach. </p><p style="text-align: justify;">Hambach, c'est un petit morceau de forêt bordé par un immense désert entre Cologne et Aix-la-Chapelle, dans l'ouest de l'Allemagne. Autour d'elle, d'énormes machines creusent le sol pour en extraire de la lignite.</p><p style="text-align: justify;">En quarante ans, l'exploitation du "charbon brun" par l'entreprise d'énergie RWE a grignoté peu à peu les villages, les champs et les forêts pour laisser la place à de gigantesques trous qui s'étendent à perte de vue.</p><p style="text-align: justify;">La forêt de Hambach s'étend aujourd'hui sur 550 hectares - elle était vingt fois plus grande il y a 40 ans. Depuis la même époque, les associations environnementales essaient de stopper le déboisement par des recours juridiques. (...)</p><div class="picBoxmedium"><p style="text-align: justify;">Dirk Jansen montre les quantités de charbon encore disponibles hors de la zone de Hambach</p></div><p style="text-align: justify;">En peu de temps, la forêt de Hambach, affectueusement renommée "Hambi", est devenue un symbole, explique Dirk Jansen. Il est directeur général de l'organisation de protection de la nature BUND pour la Rhénanie du Nord-Westphalie.</p><p style="text-align: justify;"><em>"Cette intervention exagérément brutale de la police dans la forêt envers de jeunes manifestants, pacifiques pour la plupart... mais aussi des militants qui n'avaient pas peur de recourir à la violence, ce que nous condamnons, mais qui bien sûr ont fourni des images médiatiques... tout cela a contribué à ce que la forêt de Hambach devienne un symbole du tournant énergétique de l'Allemagne."</em><br /> <br /> Le 5 octobre, le tribunal de Münster a ordonné l'arrêt des travaux. Le lendemain, 50.000 personnes étaient réunies à l'appel de BUND dans la forêt de Hambach. Une victoire médiatique de taille, en attendant celle des autres plaintes déposées par l'organisation. </p><p style="text-align: justify;">(...)</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://foretdehambach.org/wp-content/uploads/sites/3/2018/09/DSC7474-1024x683-1024x683.jpg" alt="DSC7474-1024x683-1024x683.jpg" width="674" height="449" /></p>
France Catholique
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Terre et Famille avec les Gilets Jaunes contre le mensonge de la “transition écologique” .
tag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2018-12-04:6110481
2018-12-04T19:17:42+01:00
2018-12-04T19:17:42+01:00
Une des premières préoccupations de Terre et...
<div class="post-meta"> </div><div id="post-101745" class="clearfix post-wrap post-101745 post type-post status-publish format-standard has-post-thumbnail hentry category-politique tag-gilets-jaunes tag-globalisation tag-stephanie-bignon tag-terre-et-famille tag-transition-ecologique"><div class="entry"><div style="float: none; margin: 10px 0 10px 0; text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;"><img class="alignnone size-full wp-image-38799" src="https://www.medias-presse.info/wp-content/uploads/2015/09/terre_et_famille.jpg" sizes="(max-width: 183px) 100vw, 183px" srcset="https://www.medias-presse.info/wp-content/uploads/2015/09/terre_et_famille.jpg 183w, https://www.medias-presse.info/wp-content/uploads/2015/09/terre_et_famille-63x55.jpg 63w" alt="" width="183" height="161" /></p><p><strong> </strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Une des premières préoccupations de Terre et famille est la dénonciation de la fausse écologie (lire par exemple, https://terre-et-famille.fr/fumier/). Terre et Famille ne peut donc rester sans prendre position face à cette réaction des « Gilets jaunes ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>La « transition écologique » est un mensonge, le faux nez et la nouvelle locomotive de la « globalisation »</strong>. Cette dernière se résume à la volonté de supprimer toute résistance à l’enrichissement sans limite de quelques « marchands du Temple » qui n’ont de patrie que l’argent.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt;"> La véritable écologie n’est donc pas compatible avec un système global ! (Voir le film- documentaire de Coline Serreau, « Solutions locales pour un désordre global »)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Dans un pays où l’Etat est entre les mains des bénéficiaires de ce système, voici résumé, le processus d’asservissement des populations :</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt;"> – Produire n’est plus prioritairement destiné à répondre à un besoin réel mais à enrichir quelques-uns aux dépens de tous les autres et des ressources naturelles.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt;"> – Pour satisfaire l’actionnariat des « grands groupes » et augmenter « l’augmentation » de sa marge annuelle, il faut diminuer les coûts de production.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt;"> – Produire loin, grâce à des petites mains peu exigeantes, rapporte à ces financiers qui sous prétexte de baisser les prix, augmentent leur marge aux dépens des salaires, de l’investissement et de la recherche.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt;"> – La propagande nous a vanté que « les prix bas ont permis la consommation de masse…et que nous en profitions tous » … mais à quel prix pour NOUS qui payons la note ?</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt;"> – Nous avons progressivement accepté d’être rendu dépendant de cette consommation et avons vécu à crédit. Aujourd’hui nous ne sommes plus solvables : le taux de chômage est insoutenable, le travail est ailleurs et le bilan environnemental est catastrophique, les marchandises sont produites et transportées loin sans autre considération que le profit à court terme.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Alors que faire devant ce naufrage ? Selon le gouvernement… financier, il faut toujours plus « globaliser ». Mais « globaliser » nous ruine… alors il faut taxer. Prendre ce qui nous reste sous prétexte de financer la fameuse « transition écologique ». Taxes prohibitives qui ont pour but de rendre la vie impossible aux habitants d’agglomérations de moins de 10.000 âmes. Comment travailler, créer, vivre quand les écoles, les hôpitaux, les médecins, les bureaux de poste, les administrations, les banques désertent nos petites bourgades et que ces services ne sont plus accessibles qu’au bout de déplacements toujours plus longs, toujours plus taxés ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La loi NOTRe, Nouvelle Organisation Territoriale de la République (lire, https://terre-et-famille.fr/la-loi-notre-tue-les-communes/ ) a trouvé un puissant outil pour détruire nos villages et nous déraciner : « la transition écologique » !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Donc, sous prétexte d’écologie, nous devons toujours plus « globaliser » et tous vivre en ville !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Comme nos pseudos représentants de l’Etat semblent ne pas être en mesure de comprendre leur propre incohérence, nous allons leur expliquer :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Economie, vient du grec « oikos », la maison et de « nomos », gérer. Donc, l’économie c’est d’abord gérer sa maison, puis un ensemble de maisons, les villages, puis un ensemble de villages, les provinces, puis un ensemble de provinces, la France… Mais l’échelon de base reste la maison ! Même dans une économie à l’échelle du monde, la référence, l’unité, la brique qui constitue toutes les constructions économiques, est la maison.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Si la gestion de la maison est rendue impossible, à terme ce sont les échanges internationaux qui deviennent impossibles. Le mépris de cet échelon est une faute grave parce que c’est aller contre la nature, parce que c’est déconstruire au lieu de construire !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">L’application d’une véritable subsidiarité qui redonnerait à chaque maison la liberté de se gérer dans la mesure de ses compétences est la base d’une véritable écologie. Permettre à qui le veut de rester sur la terre familiale, de vivre à la campagne et donc d’éviter l’engorgement des infrastructures urbaines, est essentiel. La pollution étant due à la concentration, il conviendrait d’alléger considérablement la pression fiscale pour que vivre de son travail partout en France soit possible !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Alors messieurs, globalisation ou écologie ? Là est la vraie question. Sachez que vous êtes démasqués car nous sommes de plus en plus nombreux à savoir que vous répondez « globalisation » et que l’écologie est en réalité le cadet de vos soucis … un cadet abandonné ! Vous méprisez le réel mais la réalité des « Gilets jaunes » va vous chasser !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Stéphanie Bignon</span><br /><span style="font-size: 12pt;"> Terre et Famille, novembre 2018.</span></p></div></div>
lanvert
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Révélations inquiétantes sur la pollution de Sanofi à Lacq
tag:lanvert.hautetfort.com,2018-07-09:6065472
2018-07-09T23:36:53+02:00
2018-07-09T23:36:53+02:00
Pointée du doigt il y a quelques années lors du scandale de la Dépakine*,...
<p style="text-align: justify;">Pointée du doigt il y a quelques années lors du scandale de la Dépakine*, l’entreprise Sanofi fait de nouveau parler d’elle. Cette-fois, ce sont les colonnes de son site chimique de Mourenx, dans le bassin industriel de Lacq, qui posent question : un rapport met en évidence des rejets de matières dangereuses à des taux astronomiques, bien loin des seuils autorisés. La santé des riverains est directement menacée, tout comme l’environnement. France Nature Environnement et la Sepanso 64 demandent l’arrêt immédiat des pollutions, quitte à envisager la fermeture administrative du site</p><p class="rtejustify" style="text-align: justify;">P<strong>ollution massive de l’air et manquements graves de l’industriel</strong></p><p class="rtejustify" style="text-align: justify;">Le bassin industriel de Lacq regroupe des industries chimiques, dont une vingtaine d’installations Seveso qui émettent plus de 140 polluants dans l’air. Sanofi, premier industriel à s’être implanté sur la plateforme de Mourenx dès sa création en 1975, a l’autorisation de rejeter 5 composés organiques volatils (bromopropane, toluène, isopropanol, valéonitrile et propène) dans l’air dans la limite globale de 110 mg/m<sup>3</sup>. Or, il en émet en réalité 770 000 mg/m<sup>3</sup>… soit 7 000 fois plus que la norme autorisée<strong>.</strong></p><p class="rtejustify" style="text-align: justify;">Parmi ces 5 substances, le bromopropane, qui entre dans la fabrication du Valporate de Sodium (Dépakine), se démarque dangereusement. Sa valeur limite d’émission est fixée à 2mg/m<sup>3</sup>, mais en octobre dernier ce sont 180 000 mg/m<sup>3</sup> qui ont été envoyés dans l’air. La situation a empiré en mars, avec un rejet de 380 000 mg/m<sup>3</sup>. Ces deux contrôles ponctuels ont révélé un dépassement de 90 000 fois et 190 000 fois la norme<strong> </strong>sur deux colonnes d’abattages (qui traitent les gaz avant de les rejeter dans l’air).</p><p class="rtejustify" style="text-align: justify;">Si la situation devient publique aujourd’hui, c’est parce que Sanofi n’a communiqué cette information à la préfecture qu’en mars dernier, lors d’une inspection. Le rapport de celle-ci est accablant : si ces dépassements ont été possibles c’est parce que Sanofi ne contrôlait pas ses 3 colonnes, mais une seule. Jamais contrôlées, les deux autres ont envoyé ces quantités astronomiques de polluants dans l’air.</p><p class="rtejustify" style="text-align: justify;"><strong>Des effets dévastateurs sur la santé</strong></p><p class="rtejustify" style="text-align: justify;">Le bromopropane a des effets toxiques néfastes pour la santé. Au-delà des irritations des voies respiratoires, de la peau, et des yeux ; il a aussi un potentiel cancérigène, mutagène et reprotoxique (baisse de la fertilité et malformation des fœtus). Femmes enceintes, salariés et riverains sont massivement et continuellement exposés à cette substance en plus de celles qui sont émises par la plateforme industrielle, déjà tristement connue pour son air irrespirable et les nombreux problèmes de santé des populations alentours.</p><p class="rtejustify" style="text-align: justify;"><strong>Sanofi a déjà échappé de peu à la fermeture administrative du site</strong></p><p class="rtejustify" style="text-align: justify;">Sanofi a informé la préfecture 6 mois après avoir constaté ces dépassements, alors qu’il aurait dû le faire immédiatement. L’entreprise a pris le temps de s’organiser pour présenter des solutions d’abattage de ces polluants et donc éviter la fermeture administrative du site. Pourtant, ces solutions ne permettent pas d’atteindre les limites déjà fixées et le temps qu’elles soient mises en place, les salariés et les riverains continueront de respirer un cocktail toxique. Pour Cathy Soublès de la Sepanso : <em>« Il n’est pas acceptable que Sanofi continue à polluer massivement l’air que nous respirons. C’est la santé des salariés, des habitants et des générations futures qui est en jeu »</em>.</p><p class="rtejustify" style="text-align: justify;">Ginette Vastel de France Nature Environnement complète : <em>« La fermeture temporaire de l’usine est nécessaire, le temps que des solutions efficaces soient trouvées. Nous ne savons pas depuis combien de temps de telles quantités de substances toxiques sont rejetées dans l’air. Il faudrait connaître l’historique de cette pollution. Il est temps de mettre en place des mesures d’émission et des mesures environnementales régulières. Enfin, une étude sanitaire indépendante s’impose avec des valeurs qui prennent en compte tous les effets toxiques, cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques »</em>.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/sites/regions_france3/files/styles/top_big/public/assets/images/2018/07/09/clean_19_20_edition_pau_sud_aquitaine_09_07_2018-00_01_20_21-3754587.jpg?itok=9DG-Ip--" alt="clean_19_20_edition_pau_sud_aquitaine_09_07_2018-00_01_20_21-3754587.jpg?itok=9DG-Ip--" width="676" height="380" /></p>
lanvert
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Pesticides : tops et flops de ce mois d'avril
tag:lanvert.hautetfort.com,2018-04-27:6046984
2018-04-27T19:04:00+02:00
2018-04-27T19:04:00+02:00
Ce mois d'avril 2018 a été chargé en actualité sur le dossier pesticides. Le...
<p style="text-align: justify;">Ce mois d'avril 2018 a été chargé en actualité sur le dossier pesticides. Le gouvernement a présenté son « plan pesticide » et le sujet a également été évoqué dans le cadre de la loi alimentation. L'exécutif européen a lui avancé sur le dossier alors que les apiculteurs ont alerté sur l'hécatombe en cours dans les ruches. Que retenir des bonnes et moins bonnes nouvelles du mois ? France Nature Environnement fait le point.</p><p align="justify"><strong>Les tops pour la biodiversité et la santé publique</strong></p><p align="justify"><em><strong>Du côté de la France</strong> </em></p><p align="justify"><strong>Nouvelle définition des néonicotinoïdes </strong>: ces pesticides tueurs de pollinisateurs seront interdits en France à partir du 1er septembre 2018. La nouvelle du mois ? Les députés proposent une nouvelle définition, plus juste, de ces substances. Résultat : davantage de pesticides sont inclus dans l'interdiction, le sulfoxaflor notamment. Reste à voir si cette nouvelle définition plus protectrice sera définitivement adoptée à la fin du mois de mai.</p><p align="justify"><strong>Zones de Non traitement pour protéger les riverains</strong> : ces espaces sans pesticides à proximité des habitations sont <a href="https://www.fne.asso.fr/actualites/exigez-le-droit-de-vivre-loindespesticides%C2%A0-participez-%C3%A0-la-consultation">réclamés depuis longtemps par France Nature Environnement</a> pour protéger la population de l’impact nocif de ces substances sur la santé. Alors que le sujet avait été totalement écarté, c’est le gouvernement qui le remet sur la table. Il s’est ainsi engagé à porter des mesures de protection des riverains dans la future loi et c’est une bonne nouvelle.</p><p align="justify"><strong><em>Du côté de l'Europe</em></strong></p><p align="justify"><strong>Interdiction de 3 néonicotinoïdes en Europe</strong> : les États membres ont enfin décidé d’interdire 3 des substances les plus dangereuses. Une majorité qualifiée d’États a donc validé la proposition de la Commission européenne. Exit donc clothianidine, imidaclopride et thiamétoxame utilisés en extérieur. Toutes les molécules néonicotinoïdes n’y sont pas, mais c’est un début. À quand un alignement de l’Europe sur l’interdiction française, plus protectrice pour nos abeilles ?</p><p align="justify"><strong>Les flops pour la biodiversité et la santé publique</strong></p><p align="justify"><strong><em>Du côté de la France</em></strong></p><p align="justify"><strong>Interdiction du glyphosate : elle a disparu !</strong> Les propositions du gouvernement dans son « plan pesticides » laissent France Nature Environnement sur sa faim. Leur solution ? Faire de nouvelles études pour démonter une nouvelle fois la dangerosité de cette molécule ; aucune interdiction à l’horizon. Alors que certains députés essaient de l’intégrer dans les premières moutures du texte de la loi alimentation, les différentes commissions ont fait disparaître cette interdiction avant le passage en plénière. Pour changer la donne, il faudra que les députés se mobilisent pour réintégrer cette interdiction et tenir les engagements pris par le gouvernement.</p><p align="justify"><strong>Les nouvelles couci-couça</strong></p><p align="justify"><strong>Bientôt fini : les vendeurs de pesticides sont les conseillers des agriculteurs.</strong> Résultat : ils n’ont pas forcément intérêt à diminuer l’usage des pesticides. Dénoncé depuis longtemps par France Nature Environnement, cette pratique devrait bientôt prendre fin. Qu’est-ce que ça va changer ? Un conseil agricole plus global et tourné vers la diminution de l’utilisation des molécules dangereuses pour la santé et pour l’environnement. C’est plutôt une bonne nouvelle… mais le bras de fer s’engage : un groupe de travail mêlant industriels, agriculteurs et environnementalistes va réfléchir aux modalités concrètes de cette séparation des fonctions. La bataille n’est pas encore gagnée.</p><p align="justify"><a name="_GoBack"></a> <strong>Pesticides dans les cours d’eau</strong> : il est interdit d’épandre des pesticides à proximité des cours d’eau. Sauf que depuis environ un an les cartes de ces zones de non traitement à proximité des cours d’eau ont été malmenées. Les préfets ont hérité de la responsabilité de tracer ces cours d’eau. Certains ont maintenu une protection satisfaisante… d’autres pas du tout. C’est pourquoi le mouvement France Nature Environnement se mobilise dans les territoires pour améliorer la situation. Aujourd'hui, le gouvernement a enfin compris qu’il y avait un vrai enjeu de préservation de la qualité de la ressource et des milieux. Mais, plutôt que de récupérer la main et de définir au niveau national les zones à protéger, comme c’était le cas, le gouvernement a demandé ce mois-ci un rapport pour analyser la situation. C’est mieux que rien, mais cela repousse la prise de décision qui s’impose alors que nos cours d’eau sont de plus en plus pollués. Nous avons donc encore besoin de votre aide pour rectifier la situation : <strong><a href="https://www.fne.asso.fr/actualites/p%c3%a9tition%c2%a0-encore-plus-de-pesticides-dans-nos-cours-deau%c2%a0-cest-non%c2%a0-0">signez la pétition</a>.</strong></p><p align="justify"><strong>Et si chacun prenait sa part ?</strong></p><p align="justify">Pour France Nature Environnement, nous pouvons tous agir ! Nos choix de consommation et donc notre alimentation orientent les modèles agricoles. Il existe des labels officiels, comme celui de l’agriculture BIO ou encore les produits certifiés à Haute Valeur Environnementale, qui garantissent que notre alimentation est produite en utilisant pas ou moins des pesticides. A vous de faire les bons choix !</p><p align="justify">Vous pouvez aussi agir en arrêtant complètement d’utiliser des pesticides chez vous. A partir du 1<sup>er</sup> janvier prochain, les particuliers ne pourrons plus acheter de pesticides. Alors pourquoi ne pas anticiper dès à présent cette interdiction ? Jardiner sans pesticides , ne plus désherber chimiquement son allée, autant de geste simple mais extrêmement efficace pour rester #LoinDesPesticides.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://medias.sit.auvergne-tourisme.info/original/A6312AUV06300026/2-image-cite-abeilles-1.jpg" alt="2-image-cite-abeilles-1.jpg" width="687" height="458" /></p>
lanvert
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Tchernobyl : le risque nucléaire toujours d’actualité
tag:lanvert.hautetfort.com,2018-04-26:6046748
2018-04-26T18:58:16+02:00
2018-04-26T18:58:16+02:00
Communiqué de Greenpeace le 26 avril 2018 Trente-deux ans après le...
<div class="meta"><p style="text-align: justify;"><time> Communiqué de Greenpeace le 26 avril 2018 </time></p><p style="text-align: justify;">Trente-deux ans après le début de la catastrophe de la centrale nucléaire de Tchernobyl, de nombreuses questions restent sans réponse : quand et comment le réacteur sinistré sera-t-il démantelé ? Comment seront traitées et stockées les matières radioactives issues de l’accident ? Qui assumera les coûts astronomiques de ces travaux ? Incapable d’y répondre, l’industrie nucléaire continue de minimiser les risques liés à l’énergie atomique.</p></div><section class="accordion-box"><p style="text-align: justify;">Le 26 avril 1986, le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl, en Ukraine, explosait, entraînant l’une des plus grandes catastrophes du nucléaire civil. Trente-deux ans plus tard, il est encore difficile de mesurer l’étendue des conséquences de ce désastre, tant les enjeux sur le plan environnemental, sanitaire et économique sont considérables.</p><p style="text-align: justify;">Il aura fallu par exemple attendre plus de trente années pour que la communauté internationale parvienne à édifier une immense arche pour contenir la radioactivité au-dessus du vieux sarcophage, fissuré, qui était censé isoler le réacteur accidenté. Un chantier colossal achevé douze ans après la date initialement prévue et dont le coût n’a cessé de grimper pour atteindre environ deux milliards d’euros.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Quid des quelque 440 000 mètres cubes de déchets radioactifs à longue durée de vie qui s’y trouvent ? A ce jour, <a href="https://www.greenpeace.fr/tchernobyl-voyage-bout-de-lenfer-nucleaire/">on ignore encore comment extraire ces déchets</a>. Et même si des moyens technologiques étaient à disposition, il resterait à savoir qui serait prêt à en assumer les coûts astronomiques.</p><p style="text-align: justify;">Bien au-delà du réacteur accidenté, la catastrophe en cours depuis plus de 30 ans a évidemment un <a href="https://www.greenpeace.fr/15-faits-marquants-sur-la-catastrophe-de-tchernobyl/">impact considérable et à long terme sur la santé des habitants des environs et sur la faune et la flore</a>.</p></section><p style="text-align: justify;"><strong>Et pendant ce temps-là en France…</strong></p><p style="text-align: justify;">Malgré ces terribles conséquences, visibles, l’industrie nucléaire continue de minimiser les risques et les coûts liés à cette énergie dangereuse<strong>.</strong> La France, avec ses 19 centrales et <a href="https://greenpeace.fr/carte-risques-nucleaires">58 réacteurs nucléaires qui quadrillent le territoire</a>, dans des zones densément peuplées, est particulièrement exposée. Exploitées par l’entreprise EDF, ces centrales sont vieillissantes (la moitié ont ou vont dépasser dans les années qui viennent la limite des 40 ans d’exploitation). Une majorité des 58 réacteurs sont confrontés à des anomalies graves de fabrication, au cœur des réacteurs. Les centrales françaises sont très mal protégées face aux risques d’attaques extérieures. Et la <a href="http://www.liberation.fr/france/2018/02/16/edf-peine-a-financer-ses-colossaux-investissements-nucleaires_1630232" target="_blank" rel="noopener noreferrer">facture des travaux colossaux</a> qui seraient nécessaires ne cesse de s’alourdir.</p><p style="text-align: justify;">Greenpeace a dénoncé à de multiples reprises ces risques, notamment dans un <a href="https://www.greenpeace.fr/resume-rapport-securite-reacteurs-nucleaires-2017/">rapport d’experts indépendants</a>. Nous avons mis en évidence des failles de sécurité majeures dans les centrales françaises, qui auraient des <a href="https://www.nouvelobs.com/planete/20180418.OBS5414/francais-gare-a-vos-centrales-nucleaires-la-mise-en-garde-d-un-depute-belge.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">conséquences en France et chez nos voisins européens</a> : les piscines d’entreposage du combustible usé sont très mal protégées face au risque d’attaque extérieure. Il s’agit pourtant des installations qui contiennent le plus de radioactivité dans les centrales nucléaires.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Dénoncer le risque nucléaire</strong></p><p style="text-align: justify;">C’est aussi ce qu’ont dénoncé des activistes de Greenpeace qui se sont introduits à deux reprises dans des centrales nucléaires, le 12 octobre à Cattenom, en Moselle, et le 28 novembre, à Cruas-Meysse, en Ardèche. A la suite de ces intrusions, une <a href="http://www.lcp.fr/la-politique-en-video/securite-nucleaire-le-cri-dalarme-de-greenpeace-devant-les-deputes" target="_blank" rel="noopener noreferrer">commission d’enquête parlementaire sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires</a> a d’ailleurs été créée.</p><p style="text-align: justify;">Or, plutôt que de renforcer la sécurité de ses installations, EDF a décidé de poursuivre les activistes de Greenpeace<strong>.</strong> Après un procès à Thionville et un verdict sévère dont nous avons fait appel, <a href="https://www.greenpeace.fr/proces-de-nos-militants-rendez-a-privas-17-mai/">22 autres activistes seront sur le banc du tribunal de Privas le 17 mai</a>, ainsi que le chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace, et l’association elle-même. Nous serons <a href="https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScPxeetQTZN_B_Mvxy_MzPi51qbhJncijTHS98655DRFz6-3A/viewform" target="_blank" rel="noopener noreferrer">mobilisé-es à leurs côtés le 17 mai</a> pour leur apporter notre soutien.</p><p style="text-align: justify;"><span class="mark"><strong>C’est en lanceurs d’alerte que ces activistes ont agi, pour dénoncer un danger bien réel, aujourd’hui en France et en Europe, et qui nous concerne toutes et tous.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><a class=" btn sign-petition secondary-btn" href="https://act.greenpeace.org/page/14369/petition/1" data-action="" data-form=""> Je signe la pétition</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2018/04/GP0KP4_Medium_res_with_credit_line.jpg" alt="GP0KP4_Medium_res_with_credit_line.jpg" width="650" height="433" /></p><p style="text-align: center;">Une école désertée, au village d’Illinsty, dans la zone de 30 km autour de Tchernobyl.</p>
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Le CPIE de Meuse vous propose un stage d’initiation à la botanique
tag:lanvert.hautetfort.com,2018-03-17:6035176
2018-03-17T23:33:00+01:00
2018-03-17T23:33:00+01:00
Le CPIE de Meuse vous propose un stage d’initiation à la...
<p style="text-align: justify;">Le <a href="http://cpie-meuse.fr/"><em><strong>CPIE de Meuse</strong></em></a> vous propose un stage d’initiation à la botanique, adapté à toute personne <em>(débutante ou confirmée)</em> désireuse d’apprendre à identifier les plantes de nos campagnes.</p><p style="text-align: justify;">La journée commencera par une partie théorique, se poursuivra par une sortie sur le terrain et se terminera par une session d’identification des plantes récoltées à l’aide de matériel prêté par le CPIE.</p><p style="text-align: justify;">Un repas est prévu à midi afin de favoriser les échanges conviviaux entre tous les stagiaires.<br /> La formation sera assurée par François Vernier, botaniste expérimenté, président de l’association Floraine, et auteur d’ouvrages sur la flore régionale.</p><p style="text-align: justify;">Alors n’hésitez pas, et passez le message !<br /> Une autre session sera prévue au cours de l’année afin de renforcer les connaissances acquises durant le stage, et d’appréhender les techniques permettant de réaliser un inventaire botanique.</p><p style="text-align: justify;">Le tarif (repas compris) est fixé à 14 € pour les adhérents au CPIE, 28 € pour les non adhérents.</p><p style="text-align: justify;">Inscription obligatoire auprès d’Arnaud LESTAGE :</p><p style="text-align: justify;">Par téléphone : 03.29.87.36.65 <br /> Par mail : arnaud.lestage@cpie-meuse.fr</p><p style="text-align: justify;">Arnaud LESTAGE<br />Responsable de projet Biodiversité</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://argonne-pnr.fr/wp-content/uploads/2018/03/CPIE-initiative-botanique.jpg" alt="CPIE-initiative-botanique.jpg" width="520" height="341" /></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://argonne-pnr.fr/wp-content/uploads/2018/03/formationbotaniquemail-495x700.jpg" alt="formationbotaniquemail-495x700.jpg" /></p>
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Journée internationale des forêts le 21 mars 2018
tag:lanvert.hautetfort.com,2018-03-05:6031802
2018-03-05T21:31:00+01:00
2018-03-05T21:31:00+01:00
Les forêts couvrent environ un tiers de la planète et elles jouent un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5778369" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/02/1768237168.gif" alt="banniere_web.gif" width="656" height="164" /></p><p style="text-align: justify;">Les forêts couvrent environ un tiers de la planète et elles jouent un rôle fondamental dans les économies mondiales et nationales. Près d'1,6 milliard de personnes, dont plus de 2000 cultures autochtones, en dépendent pour leur subsistance quotidienne et leur survie à long terme.</p><p style="text-align: justify;">Les forêts sont les écosystèmes les plus riches en terme de diversité biologique. Elles abritent plus de 80% des espèces d'animaux, de plantes et d'insectes sur terre. Les forêts fournissent également des abris, des emplois et la sécurité pour les populations qui en sont tributaires.</p><p style="text-align: justify;">Pourtant, malgré tous ces précieux avantages écologiques, économiques, sociaux et sanitaires, nous détruisons les forêts dont nous avons besoin pour survivre. La déforestation mondiale se poursuit à un rythme alarmant : 13 millions d'hectares de forêts sont détruits chaque année. La déforestation est responsable de 12 à 20 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement de la planète.</p><p style="text-align: justify;">Le 21 mars a été proclamé Journée internationale des forêts, à compter de 2013, pour mettre en relief l’importance de tous les types de forêts et d’arbres en général et sensibiliser l’opinion à cette question.</p><p> </p><p style="text-align: justify;"><strong>La forêt en France</strong></p><p style="text-align: justify;"><br />La forêt est partagée par de multiples acteurs pour de multiples usages : elle a une fonction économique importante (source de plus de 440 000 emplois en France), une fonction sociale majeure (loisirs, culture, sport, art) ainsi qu’une fonction écologique essentielle (production d’oxygène, épuration de l’air et de l’eau, stabilisation des sols, séquestration du CO2, et abri d’une biodiversité très riche).<br />Quatrième pays le plus boisé de l’Union Européenne, la France a sa Journée internationale des forêts. Cet événement permet de célébrer notre patrimoine forestier considérable et encore souvent méconnu du grand public grâce à des animations, des sorties, des colloques, des conférences ou encore des portes ouvertes.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt;">Fête des forêts Boult-aux-Bois (Maison de la Nature) le 24-03-2018 à 14:00</span><br />Après-midi sur le thème de l'arbre et de ses habitants. 14h-17h Tenue adaptée aux conditions météorologiques (bottes, bouteille d'eau, chapeau...) Réservation obligatoire.<br />Tarif(s) : Gratuit<br />Organisateur - Maison de la Nature<br /><span style="font-size: 14pt;"><a href="https://www.maison-nature-boult.eu/contact/"><span style="color: #914e08;">maisonnatureboult@gmail.com</span></a></span><br />Tél. 03 24 30 24 98</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5778393" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/1445613918.jpg" alt="fete de la foret,boult aux bois,ecologie" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><h3> </h3>
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2018 : sortons la tête du sable
tag:lanvert.hautetfort.com,2018-01-03:6013863
2018-01-03T22:04:00+01:00
2018-01-03T22:04:00+01:00
Alors que le réchauffement climatique se manifeste par un nombre croissant...
<p style="text-align: justify;">Alors que le réchauffement climatique se manifeste par un nombre croissant de signaux, comment se fait-il que nous puissions encore ignorer son impact sur notre planète ? Puisque la plupart d’entre nous reconnaissent la réalité du changement climatique sans rien faire pour le ralentir, il est intéressant de se demander par quels leviers psychologiques on parvient à admettre une réalité, sans agir.<br />Pour répondre à cette question, le sociologue et philosophe américain George Marshall est allé à la rencontre de personnalités de tous horizons : psychologues célèbres, militants du Tea Party texan, scientifiques reconnus, climato-sceptiques, écologistes progressistes et conservateurs. Il a découvert que nos valeurs, nos idées, nos préjugés ont leur vie propre, et qu’ils gagnent toujours plus de pouvoir par leur diffusion, divisant les opinions dans leur sillage. Par le biais d’histoires vécues et sur la base de longues années de recherches, Marshall soutient que ce qui nous amène à nier notre responsabilité dans les changements climatiques repose sur la manière dont notre cerveau est formaté par nos origines, notre perception des menaces, les points aveugles de notre psyché et nos instincts défensifs.</p><p style="text-align: justify;">Après avoir assimilé ce qui stimule et défie notre intellect et nos motivations, nous pouvons envisager le changement climatique comme un problème soluble. Pour comprendre le rapport de nos sociétés occidentales au plus grand défi du siècle, ce livre apporte des clefs essentielles aux acteurs de demain.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5747443" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/02/4117638246.jpg" alt="ecologie,réchauffement climatique" /></p><p style="text-align: justify;">Auteur George Marshall Editeur Actes sud </p><p style="text-align: justify;">Date de parution 11/10/2017<br /> Collection Domaine Du Possible </p><p style="text-align: justify;">EAN 978-2330080297 ISBN 2330080298</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
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Non à la mine d’or industrielle en Guyane !
tag:lanvert.hautetfort.com,2017-11-02:5995438
2017-11-02T22:02:00+01:00
2017-11-02T22:02:00+01:00
Un monstre industriel prévu pour 2018 : le projet Montagne d’Or s’inscrit...
<p style="text-align: justify;">Un monstre industriel prévu pour 2018 : le projet Montagne d’Or s’inscrit sur 190km2 de concessions et prévoit une fosse de 2,5km de long, 500m de large et 400m de profondeur. Son usine de traitement de minerai par cyanuration exige l'énergie de 20% de la consommation annuelle de la Guyane.</p><p style="text-align: justify;">Les sites industriels de ce type détruisent immanquablement la forêt et les écosystèmes sur lesquels ils s’implantent et bien au-delà, du fait du probable drainage minier acide. Le risque majeur repose sur le stockage en digue de millions de tonnes de boues cyanurées. Au moins 25 ruptures de digue ont eu lieu depuis 2000 dans le monde. En 2015, le Brésil a connu un accident similaire considéré comme l'une des pires catastrophes écologiques.<br /><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="https://scontent-cdt1-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-1/p200x200/16711535_377762432611021_4232072011190016233_n.jpg?oh=0cc7bde678fa19b77c88d45c9503f069&oe=5AA0928F" alt="16711535_377762432611021_4232072011190016233_n.jpg?oh=0cc7bde678fa19b77c88d45c9503f069&oe=5AA0928F" />La Guyane inclut une partie encore intacte de la forêt amazonienne, poumon de notre planète, et zone de biodiversité extraordinaire. Ce territoire doit absolument être préservé d’activités aussi destructrices.<br />L’exploitation minière de l’or n’est pas indispensable. Les besoins industriels représentent seulement 8% de l’or extrait. La filière du recyclage en a fourni 3 fois plus en 2015.<br />Si la France autorise l’exploitation à grande échelle de ce premier gisement, elle s’exposera nécessairement à la multiplication de projets miniers équivalents.<br />Ce choix de société n'est pas une solution de développement pérenne. La population n'a pas été consultée et les procédures imposant de recourir au Conseil Consultatif des Populations Amérindiennes et Bushinengué n'ont pas été respectées.<br />Le collectif Or de question qui regroupe des ONG locales et nationales, demande au gouvernement français l'arrêt immédiat des projets de méga-industrie minière. L’économie guyanaise doit s’orienter vers un développement écologiquement et socialement soutenable.</p><p>Soutenez-le en signant la pétition</p><div><p class="recipient">Au Président et au gouvernement de la France</p><p class="demands">Ne laissez pas détruire l’exceptionnelle biodiversité guyanaise ! Merci d’arrêter Montagne d’Or et tous les autres projets de mines d’or industrielles en Guyane</p><p class="to-letter" style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><a class="" href="https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1084/president-macron-non-a-la-mine-dor-industrielle-en-guyane#letter">Afficher la lettre de pétition</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://static.mediapart.fr/etmagine/default/files/2017/11/02/ordequestion-dr.png?width=330&height=467&width_format=pixel&height_format=pixel" alt="ordequestion-dr.png?width=330&height=467&width_format=pixel&height_format=pixel" /></p></div>
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Greenpeace Film Festival Du 16 au 29 octobre.
tag:lanvert.hautetfort.com,2017-10-16:5989835
2017-10-16T20:34:00+02:00
2017-10-16T20:34:00+02:00
Le 16 octobre 2017 C’est parti pour la dernière ligne droite du...
<div class="meta"><p style="text-align: justify;"><time> Le 16 octobre 2017 </time></p><p style="text-align: justify;">C’est parti pour la dernière ligne droite du Greenpeace Film Festival ! Du 16 au 29 octobre, visionnez les 7 derniers films en compétition et votez pour sélectionner le lauréat du Prix du Public.</p></div><section class="accordion-box"><h4 style="text-align: justify;"><strong>Un festival pour mieux comprendre les enjeux environnementaux</strong></h4><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Le 17 juillet dernier, le coup d’envoi était donné au Greenpeace Film Festival, un festival de films documentaires en ligne dont l’objectif est de sensibiliser aux problématiques environnementales et donner de l’écho aux initiatives positives. Tout au long de l’été, 28 documentaires répartis en 7 catégories ont été proposés en accès libre sur une semaine (Biodiversité, Climat, Energie, Alimentation, Pollution et Déchets, Transition écologique, Finance et Economie). Chaque thématique permet également de s’informer sur <a href="http://greenpeacefilmfestival.org/agir/">ce que vous pouvez faire au quotidien</a></span><span style="font-weight: 400;">, à votre niveau, pour diminuer votre empreinte écologique. Vous avez été nombreux au rendez-vous puisque plus de 100 000 vues et 11 000 votes ont été enregistrés pour sélectionner les 7 films finalistes pour remporter le Prix du Public.</span></p></section><h4 style="text-align: justify;"><strong>7 films en compétition : réservez vos soirées</strong></h4><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Si vous avez raté un film cet été, vous avez maintenant 2 semaines pour découvrir ou faire découvrir la sélection finale :</span></p><ul style="text-align: justify;"><li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Dans </span> <span style="font-weight: 400;">la catégorie “Climat”,</span><strong><a href="http://greenpeacefilmfestival.org/les-films/les-films-en-competition-2017/climat/kokota-lilot-de-lespoir/"> Kokota : terre d’espoir</a></strong><span style="font-weight: 400;"> montre le magnifique </span> <span style="font-weight: 400;">exemple d’une population qui, consciente de ses erreurs et de leurs conséquences, a décidé de prendre les choses en main en revoyant un à un ses comportements afin de réduire son empreinte climatique ;</span></li><li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Dans </span> <span style="font-weight: 400;">la catégorie “Transition écologique”,</span><strong><a href="http://greenpeacefilmfestival.org/les-films/les-films-en-competition-2017/transition-ecologique/empathie/"> Empathie</a></strong><span style="font-weight: 400;">, itinéraire décapant d’un mangeur de viande qui progressivement repense sa relation à l’animal;</span></li><li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Dans la catégorie “Energie,”</span><strong><a href="http://greenpeacefilmfestival.org/les-films/les-films-en-competition-2017/energie/bikes-vs-cars/"> Bike vs Cars</a></strong><span style="font-weight: 400;"> vous fera suivre ceux qui se sont engagés dans le combat anti-voiture avec comme arme…leur vélo, en dénonçant les lobbys industriels et la complicité des politiques ;</span></li><li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Dans la catégorie “Biodiversité,”</span><a href="http://greenpeacefilmfestival.org/les-films/les-films-en-competition-2017/biodiversite-ecosystemes/le-semeur/"><span style="font-weight: 400;"><strong> Le Semeu</strong>r</span></a><span style="font-weight: 400;">, le portrait poétique et attachant d’un homme qui met sa passion et son savoir au service de la sauvegarde de notre </span> <span style="font-weight: 400;">biodiversité végétale </span> <span style="font-weight: 400;">;</span></li><li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Dans la catégorie “Pollution et déchets”</span><strong><a href="http://greenpeacefilmfestival.org/les-films/edition-2017/les-films-en-competition-2017/pollution-dechets/la-tragedie-electronique/"> La Tragédie électronique</a></strong><span style="font-weight: 400;"> dénonce les trafics à grande échelle des objets électroniques et montre comment les pays du Sud deviennent les poubelles des pays riches ;</span></li><li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Dans la catégorie “Alimentation”,</span><strong><a href="http://greenpeacefilmfestival.org/les-films/les-films-en-competition-2017/alimentation-agriculture/futur-despoir/"> Futur d’espoir</a></strong><span style="font-weight: 400;"> pointe les difficultés du monde agricole et les alternatives qui existent à travers le regard d’un adolescent de 17 ans réalisateur du film ;</span></li><li style="font-weight: 400;"><span style="font-weight: 400;">Dans la catégorie “Finance et économie”,</span><strong><a href="http://greenpeacefilmfestival.org/les-films/les-films-en-competition-2017/finance-et-economie/food-coop/"> Food Coop</a></strong><span style="font-weight: 400;"> offre une plongée dans l’ambiance sympathique et humaine d’un supermarché organisé en coopérative autogérée à Brooklyn.</span></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-weight: 400;">Pour cette dernière ligne droite, les compteurs ont été remis à zéro. A vous de voter pour votre film favori. Le 30 octobre, le film qui aura reçu le plus de voix obtiendra le Prix du public et sera projeté dans une dizaine de villes en France au cours des prochains mois.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 18pt;"><strong><a class=" btn open-video secondary-btn" href="http://greenpeacefilmfestival.org/les-films/les-films-en-competition-2017/" data-action="" data-form=""> Voir les films en lice</a></strong></span></p><p style="text-align: center;">Le festival est mené en partenariat avec <strong><a href="http://www.reporterre.net/">Reporterre</a></strong>, le quotidien de l’écologie.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2017/10/logo-reporterre-780x271.png" alt="logo-reporterre-780x271.png" width="553" height="192" /></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://greenpeacefilmfestival.org/wp-content/uploads/sites/5/2017/06/F3M_LeSemeur_Affiche_04.jpg" alt="F3M_LeSemeur_Affiche_04.jpg" width="499" height="749" /></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://media.senscritique.com/media/000017157950/source_big/Kokota_terre_d_espoir.jpg" alt="Kokota_terre_d_espoir.jpg" width="532" height="798" /></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://filmefuerdieerde.org/files/cover-futur-despoir.jpg" alt="cover-futur-despoir.jpg" width="506" height="719" /></p>
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Des supports pour sensibiliser aux impacts des smartphones
tag:lanvert.hautetfort.com,2017-10-08:5987402
2017-10-08T20:52:00+02:00
2017-10-08T20:52:00+02:00
2 Français sur 3 possèdent désormais un smartphone. Pourtant, nous...
<p style="text-align: justify;">2 Français sur 3 possèdent désormais un smartphone. Pourtant, nous connaissons mal les impacts environnementaux de ces appareils qui prennent une place croissante dans nos vies. De quoi sont-ils composés ? Comment sont-ils fabriqués et que deviennent-ils en fin de vie ? Et surtout, que pouvons-nous faire pour limiter leurs impacts sur l’environnement ?</p><p style="text-align: justify;">À l’occasion de <a href="http://www.fne.asso.fr/agenda/semaine-europ%C3%A9enne-de-la-r%C3%A9duction-des-d%C3%A9chets-edition-2017">l’édition 2017 de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets</a> (SERD), France Nature Environnement a proposé aux associations de son mouvement de se mobiliser dans le cadre d’une action commune intitulée « Les smartphones, pas si « smart » pour l’environnement ». L’objectif : sensibiliser le grand public aux impacts de ces téléphones et donner des solutions concrètes pour aider chacun à pouvoir agir, à son échelle. Vous retrouverez ici l'ensemble des publications réalisées par France Nature Environnement sur cette thématique.</p><p><strong>Note de synthèse "L'empreinte cachée des smartphones"</strong></p><p style="text-align: justify;">Cette note d'une trentaine de pages apporte un éclairage sur les impacts environnementaux des smartphones, principalement concentrés dans la phase de fabrication. Ce sont plus particulièrement les activités d'extraction des minerais et leur transformation en composants électroniques qui posent problème. Le document fournit des informations sur ces enjeux avec un focus sur les différents métaux qui entrent dans la composition des smartphones. Il aborde également les problématiques d'obsolescence psychologique, fonctionnelle et logicielle des smartphones, entretenant un renouvellement prématuré des appareils. Enfin, de nombreuses solutions sont mises en avant par France Nature Environnement afin d'aider les consommateurs à mieux choisir et utiliser leurs téléphones ou encore pour leur donner une seconde vie.</p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;"><strong><a class="red-btn" href="http://ged.fne.asso.fr/silverpeas/LinkFile/Key/784c9b6d-ac63-49d5-b437-4b59ceddf931/Note_FNE_empreinte_cachee_smartphones_sept2017.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Télécharger la note de synthèse</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://cdn2.artwhere.net/www.fne.asso.fr/sites/default/files/2015/Synthese%20Smartphone_sept2017_FB.jpg" alt="Synthese%20Smartphone_sept2017_FB.jpg" width="672" height="951" /></p>
Hans
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Manifeste VERT DE GRIS : pour un écologisme profondément enraciné
tag:etoilenoire.hautetfort.com,2017-09-03:5976322
2017-09-03T06:53:00+02:00
2017-09-03T06:53:00+02:00
À l’heure où la plupart des formations écologistes s’affichent en...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5838906" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://etoilenoire.hautetfort.com/media/02/00/756122944.jpg" alt="Vert_de_gris_1.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">À l’heure où la plupart des formations écologistes s’affichent en membres conformistes de l’establishment politicard, relaient le crédo libéral-libertaire et adoptent la vision du monde anthropocentrique de la civilisation industrielle et marchande, nous affirmons que les principes et agissements de ce modèle de “civilisation” sont anti-écologiques, ethnocides et liberticides.</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br />Nous entendons développer une nouvelle vision du monde basée sur la reconnaissance de la valeur intrinsèque de chaque composant de la Nature, ainsi que de l’interdépendance et des interactions qui existent entre tous les êtres vivants, végétaux et animaux (y compris l’animal humain). </span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Par opposition à l’écologisme humaniste, qui n’engendre qu’un simple environnementalisme politiquement correct et mollasson, nous nous affirmons en tant que défenseurs d’une conception naturaliste de l’Ecologie : l’ECOLOGISME RADICAL, forme militante du courant philosophique connu sous le nom d’ECOLOGIE PROFONDE.</span><br /><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Considérant en outre que le combat écologiste va de pair avec le combat pour la libération sociale et nationale, nous n’hésitons pas à pousser notre raisonnement jusqu’à ses conclusions logiques, et nous nous posons donc comme partisans d’un idéal enraciné et fédéral, respectueux de l'intégrité et de la diversité des identités ethno-culturelles comme des autonomies.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous considérons que pour défendre plus intensément notre Terre-Mère, il est important de ne pas s’en tenir exclusivement au domaine politique. La discussion doit en effet être également amenée sur le terrain philosophique ainsi que sur le plan métaphysique. Nous défendrons d’autant mieux Gaïa, la Terre-Mère, que nous ressentirons les connexions profondes existant entre elle et nous. La planète, la biosphère, et donc la Terre-Mère, sont alors envisagées comme une totalité vivante, et chaque élément, chaque être est partie intégrante de ce grand Tout. Que nous soyons athées, agnostiques ou néopaïens/panthéistes, la défense de notre Terre devient de ce fait une véritable guerre sacrée. Nous prônons en conséquence une redécouverte de nos véritables racines spirituelles ancestrales, en encourageant le retour à une étroite communion avec Mère Nature.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous rejetons tout compromis réducteur, en refusant de nous situer dans le cadre du Système établi et de la pseudo-”démocratie” parlementaire indirecte et bourgeoise que nous entendons combattre dans ses principes mêmes. Ainsi, nous ne nous positionnons ni “à gauche” ni “à droite” de ce système et de cette société, mais EN-DEHORS ET EN FACE. L’Ecologie n’a pas à être prisonnière du moralisme droits-de-l'hommiste et “humanitaire", ni des dogmatismes “rouges”, “roses”, ou “bleus”. Elle doit simplement se parer d’un vert profond, et s’affranchir du conformisme idéologique ambiant.</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Notre combat et nos principaux axes de lutte reposent sur :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">-Le refus de tout compromis politique ou économique dans la défense de la Terre-Mère (ECOLOGIE GLOBALE ET RADICALE)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">-Le soutien aux diverses initiatives et luttes pour la défense et la préservation de l’environnement: dénonciation des pollutions, promotion des énergies renouvelables et alternatives, du recyclage, etc (ECOLOGIE PRATIQUE )</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">-Un rejet absolu de la dictature marchande mondialiste et du Système capitaliste, ennemis jurés de Gaïa, et la recherche d’alternatives sociales, politiques, et économiques à ce système honni : solidarités associatives, expériences autogestionnaires, nouveaux systèmes d’échanges et de production, etc (ECOLOGIE SOCIALE, SOLIDARISME, SUBVERSION VERTE, ET ANTI-PLOUTOCRATIE)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">-Le combat pour la décentralisation, les actions locales et le développement des solidarités inter-régionales (AUTONOMIES LOCALES ET FÉDÉRALISME)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">-La revendication du droit à l’autodétermination pour tous les peuples, communautés et groupes affinitaires, culturels ou ethniques sur leurs terres ancestrales, ainsi que la défense de leur droit inaliénable à préserver leur intégrité, leur identité et leurs particularismes, dans la mesure où ces derniers ne nuisent pas à l’équilibre de la biosphère et ne relèvent pas de “traditions” barbares préjudiciables aux animaux (ECOLOGIE HUMAINE, LIBERATION NATIONALE, ANTI-IMPÉRIALISME, et SOLIDARITE INTER-NATIONALE)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">-Le rejet de toute logique anthropocentrée et nataliste, et la reconnaissance du phénomène de surpopulation humaine de la Planète comme danger mortel pour la pérennité de l’équilibre de cette dernière. (ECOLOGIE HUMAINE ET NEO-MALTHUSIANISME)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">-Un positionnement intraitable d’opposition à la mentalité anthropocentrée, et pour la défense tous azimuts de nos frères animaux (CAUSE ANIMALE, DEFENSE DES ANIMAUX)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">-La défense des libertés individuelles fondamentales, et en premier lieu de la liberté d’expression. Nous nous opposons résolument au hold-up idéologique et à l'accaparement de l'écologisme comme de tout mouvement contestataire en général par les "antifas" et autres gauchistoïdes formatés de tous poils (RÉSISTANCE À LA PENSÉE UNIQUE)</span><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Notre projet de société s’articule autour du concept libérateur des groupes affinitaires. Il vise à créer de petites collectivités d’individus librement associés, des petites villes, des villages et des régions autonomes regroupés en fédérations, ces dernières s’inscrivant à l’échelle de chaque continent dans le cadre de grandes CONFÉDÉRATIONS DE PEUPLES SOLIDAIRES qui en assureraient la coordination. Ces diverses composantes s’administreraient elles-mêmes à travers le principe d’une DÉMOCRATIE DIRECTE ET DÉCENTRALISÉE, celle-ci s’appuyant sur la création et le fonctionnement de collectivités autonomes, de communes vertes, de congrès populaires, et de groupements autogérés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Totalement libres et indépendants de toute structure organisée comme de tout parti politique, nous entendons simplement oeuvrer à la diffusion et au développement des idéaux précités, par les moyens que chacun jugera appropriés à sa propre personnalité et à ses capacités.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous autres, qui incarnons le courant vert de gris, nous affirmons comme résolument écologistes, animalistes, enracinés, autonomistes, fédéralistes, anticapitalistes, anti-impérialistes, et totalement indépendants des conventions véhiculées par les divers lobbies institutionnels et bien-pensants, de droite comme de gauche. De toutes origines sociales comme de toutes nationalités, nous entendons lutter pour la défense de la vie, du futur de la planète, de notre futur, de nos libertés, de nos identités, et de notre droit élémentaire de demeurer nous-mêmes, seuls maîtres chez nous.<br /></span></p><p><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Hans CANY <br /><br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5838907" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://etoilenoire.hautetfort.com/media/01/01/1790050192.jpg" alt="Vert_de_gris_2.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></span></strong></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="border-radius: 2px; text-indent: 20px; width: auto; padding: 0px 4px 0px 0px; text-align: center; font: bold 11px/20px 'Helvetica Neue',Helvetica,sans-serif; color: #ffffff; background: #bd081c no-repeat scroll 3px 50% / 14px 14px; position: absolute; opacity: 1; z-index: 8675309; display: none; cursor: pointer; top: 30px; left: 282px;">Enregistrer</span></p>