Last posts on déportation
2024-03-29T11:38:46+01:00
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Israël veut déporter les palestiniens
tag:creseveur.hautetfort.com,2024-01-03:6478460
2024-01-03T14:45:17+01:00
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<p style="text-align: center;"><img id="media-6501510" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/00/00/3277502505.JPG" alt="Ben Gvir veut déporter les Palestiniens 2.JPG" /></p>
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Cérémonie pour la journée nationale à la mémoire des Victimes des crimes racistes antisémites de l'État français et d'h
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-07-16:6452578
2023-07-16T22:17:00+02:00
2023-07-16T22:17:00+02:00
Pour cette journée commémorative, une cérémonie officielle a eu lieu ce...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6462528" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/02/2422898538.JPG" alt="P1630109.JPG" width="280" height="374" />Pour cette journée commémorative, une cérémonie officielle a eu lieu ce jour à Vouziers. Elle s’est déroulée au square des Justes, au croisement de la rue Gambetta et de la route de Sainte-Marie.</p><p style="text-align: justify;">En l'absence du maire, c'est Nathalie Maroteaux , troisième adjointe, qui présidait cet hommage, avec à ses côtés Madame Marx en tant que représentante de la communauté juive de Vouziers.</p><p style="text-align: justify;">Cette courte cérémonie s'est déroulée devant un public peu nombreux, mais l'émotion et le respect étaient perceptibles dans les différentes phases qui se sont succédé.</p><p style="text-align: justify;">Un message a été lu avant la sonnerie aux Morts et le refrain de la Marseillaise.</p><p style="text-align: justify;">Puis une gerbe a été déposée devant la stèle commémorative. Enfin, le chant des marais a conclu cette cérémonie</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6462529" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/01/305850555.JPG" alt="P1630106.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6462530" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/00/2470621895.JPG" alt="P1630096.JPG" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
lanvert
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Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation
tag:lanvert.hautetfort.com,2023-04-30:6440899
2023-04-30T21:53:37+02:00
2023-04-30T21:53:37+02:00
La Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation se déroule...
<p style="text-align: justify;">La Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation se déroule chaque année le dernier dimanche d’avril. En 2023, elle a lieu le<strong> </strong>30 avril.</p><p style="text-align: justify;">Cette journée honore la mémoire de tous les déportés sans distinction et rend hommage à leur sacrifice, et a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s’en dégagen<strong>t</strong>, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.</p><p style="text-align: justify;">Une cérémonie s'est déroulée à Vouziers ce matin, devant le monument aux morts de la ville.</p><p style="text-align: justify;">En l'absence du maire, c'est Françoise Payen, la première adjointe qui le représentait. On notait également l'absence de la sous-préfète à cette cérémonie dans le cadre d'une journée nationale du souvenir.</p><p style="text-align: justify;">Daniel Servais a lu un texte sur la déportation, puis le message national des associations de déportés. En voici le contenu :</p><p style="text-align: justify;"><em>En ce dernier dimanche d'avril, la Nation rend hommage aux victimes et aux héros de la Déportation que la barbarie nazie, avec la complicité du régime de Vichy, a jeté par dizaines de milliers dans l'enfer des camps de concentration et d'extermination en raison de leur résistance à l'occupant, de l'arbitraire des rafles de répression, de leur appartenance ethnique, de leur confession ou de leur choix politique. </em><br /><em> </em><br /><em>Cet hommage puise sa force dans l 'évocation des valeurs portées par les derniers rescapés des camps et par leurs camarades disparus : le respect des droits humains, la dignité et la liberté, la tolérance, l'égalité et la fraternité. Ils ont, pour beaucoup d'entre eux, payé de leur vie leur attachement à la France. Les survivants se sont résolument engagés dans la construction d'une Europe unie et pacifique, gage de solidarité entre les peuples. </em><br /><em> </em><br /><em>Le destin tragique des déportés doit interpeller la conscience et la raison de toutes les générations car le combat n'est pas terminé. En effet, se précisent, sous nos yeux, les menaces de plus en plus préoccupantes des totalitarismes de toute nature, du fanatisme religieux, du nationalisme et de la xénophobie, du racisme et de l'antisémitisme, de la remise en cause de plus en plus systématique des principes de la démocratie. </em><br /><em> </em><br /><em>L'actualité nous le rappelle cruellement : les forces destructrices des dictatures s'attaquent à la souveraineté et à la liberté des peuples dans le monde. Sur notre continent, le martyre actuel du peuple ukrainien, dont le patriotisme et la résistance héroïque à l'agresseur forcent le respect, doit nous inciter à faire preuve d'une vigilance accrue. Tous les efforts doivent tendre à l'instauration d'une paix juste et durable pour tous les peuples comme l'avaient espéré les déportés à leur libération. </em><br /><em> </em><br /><em>Les hommes et les femmes qui, dans les camps de la mort, ont fait de la dignité et de la solidarité un combat quotidien pour survivre à un système organisé de négation de la personne humaine, nous montrent, par leur exemple, la voie à suivre, celle de la résistance et du combat permanent pour la Liberté. </em></p><p>La cérémonie s'est poursuivie par la lecture de la liste des Vouzinois morts en déportation.</p><p>Après le dépôt des gerbes des la ville et des associations patriotiques, l'harmonie a interprété la Marseillaise et le Chant des marais.</p><p>La cérémonie a pris fin avec le salut des personnalités aux porte-drapeaux.</p><p>Voici des clichés illustrant cette matinée mémorielle.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-6443479" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/01/2067491170.JPG" alt="P1610609.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6443483" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/4208435814.JPG" alt="P1610613.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6443484" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/02/842476822.JPG" alt="P1610616.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6443486" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/02/3462597848.JPG" alt="P1610624.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6443487" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/02/3453964301.JPG" alt="P1610631.JPG" /></p>
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Ce que l’on sait sur les transferts forcés et les déportations de civils ukrainiens vers la Russie
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-11-10:6411151
2022-11-10T21:59:00+01:00
2022-11-10T21:59:00+01:00
Publié par Amnesty International le 10.11.2022 (extraits)...
<div class="src-client-components-Article-ArticleInfos-__ArticleInfos___ArticleInfos"><div class="src-client-components-Article-ArticleInfos-__ArticleInfos___Container"><div style="text-align: justify;"><strong><a href="https://www.amnesty.fr/conflits-armes-et-populations/actualites/guerre-en-ukraine-transferts-forces-et-deportations-de-civils-ukrainiens-vers-la-russie">Publié par Amnesty International</a></strong> le 10.11.2022 (extraits)</div></div></div><section class="src-client-components-Article-__Article___Article"><div class="src-client-components-Article-__Article___Chapo"><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><p class="" style="text-align: justify;">Des civils ukrainiens ont été déportés vers la Russie ou transférés de force vers des zones contrôlées par la Russie. Cela constitue un crime de guerre et probablement un crime contre l'humanité.</p><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><p class="" style="text-align: justify;">Transferts forcés et déportations, enfants placés de force en orphelinat, interrogatoires, fouilles, détentions arbitraires, menaces d'exécutions, torture... Notre rapport <a class="react-router-link" href="https://www.amnesty.fr/">“Like a Prison Convoy”: Russia’sUnlawful Transfer and Abuse of Civilians in Ukraine During ‘Filtration’</a> dénonce l'horreur des violences subies par les Ukrainiennes et Ukrainiens fuyant le conflit, parmi lesquels des personnes âgées, handicapées et des enfants. Voici ce que l’on sait.</p></section><div style="text-align: justify;"><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer src-client-components-ContentSlices-OldSliceFactory-BlocInfo-__styles___blocInfo"><h2>Méthodologie </h2><p class="">Dans le cadre de ce rapport, Amnesty International a interrogé 88 Ukrainiens et Ukrainiennes, adultes et mineurs. Au moment des entretiens, toutes ces personnes, à l’exception d'une seule, se trouvaient dans des territoires contrôlés par le gouvernement ukrainien ou dans un pays tiers sûr en Europe. Une seule personne était encore en zone occupée par la Russie. </p></section><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><h3>➡️ Les forces russes ont transféré de force et déporté des civils ukrainiens. </h3><p class=""><strong>Ce que l’on sait. </strong>D’après notre rapport fondé sur des entretiens avec 88 personnes, depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, des civils ont été transférés de force vers des régions ukrainiennes occupées ou déportés vers la Russie. Certains ukrainiens tentaient de fuir les combats. D’autres ont été expulsés de chez eux avant d’être transférés ou déportés. Des groupes à risque, comme des enfants non accompagnés, des personnes âgées et des personnes handicapées, ont eux aussi été victimes de ces pratiques illégales. </p></section><div class="src-client-components-ContentSlices-Accordion-__Accordion___container src-client-components-ContentSlices-Accordion-__Accordion___grey"><div class="src-client-components-ContentSlices-Accordion-__Accordion___accordion" tabindex="-1" data-accordion-component="Accordion" aria-live="polite"><div class="accordion__item" data-accordion-component="AccordionItem"><div class="src-client-components-ContentSlices-Accordion-__Accordion___heading" role="heading" data-accordion-component="AccordionItemHeading" aria-level="3"><div id="accordion__heading-raa-0" class="src-client-components-ContentSlices-Accordion-__Accordion___heading_button" tabindex="0" role="button" aria-disabled="false" aria-expanded="false" aria-controls="accordion__panel-raa-0" data-accordion-component="AccordionItemButton"><div><span class="css-1kgtm19" title="+ Transfert forcé ou déportation : quelle différence ? Cliquez pour obtenir la réponse">+ Transfert forcé ou déportation : quelle différence ? </span></div></div></div></div></div></div></div><div class="src-client-components-ContentSlices-Accordion-__Accordion___container src-client-components-ContentSlices-Accordion-__Accordion___grey" style="text-align: justify;"><div class="src-client-components-ContentSlices-Accordion-__Accordion___accordion" tabindex="-1" data-accordion-component="Accordion" aria-live="polite"><div class="accordion__item" data-accordion-component="AccordionItem"> </div></div></div><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><p class="" style="text-align: justify;"><strong>Ce que dit le droit. </strong>Le transfert forcé de civils est strictement interdit au regard du droit international humanitaire et des lois de la guerre. En vertu du Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), le transfert ou la déportation forcés peuvent constituer un crime de guerre et un crime contre l'humanité. La déportation ou le transfert illégal de la population civile sont des infractions graves aux Conventions de Genève de 1949 et autres lois et coutumes s’appliquant aux conflits armés internationaux et sont constitutifs de crimes de guerre lorsque ces crimes s'inscrivent dans le cadre d'un plan ou d'une politique ou lorsqu'ils font partie d'une série de crimes analogues commis sur une grande échelle.</p><p class="" style="text-align: justify;">Tandis que "la déportation ou le transfert forcé de population" est considéré comme un crime contre l’humanité dès lors qu'il est commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque.</p><p class="" style="text-align: justify;">Pour constituer un crime contre l’humanité en droit international, le transfert ou la déportation doit être "forcé". Le terme "forcé" ne se limite pas à la force physique mais inclut la menace de coercition, telle que celle causée par la peur de la violence, la contrainte, la détention, l'oppression psychologique ou l'abus de pouvoir, ou encore le fait de tirer parti d'un environnement coercitif.</p><p class="" style="text-align: justify;">(...)</p></section></section></div></section><h3 style="text-align: justify;">➡️ Les forces russes ont arraché des enfants à leur famille. </h3><p class="" style="text-align: justify;"><strong>Ce que l’on sait. </strong>Des familles ont été déchirées. Des enfants qui ont perdu le contact avec leurs parents - ou qui sont censés être orphelins - ont été transférés en Russie, placés en orphelinat ou contraints à l'adoption. </p><p class="" style="text-align: justify;">La procédure d’obtention de la citoyenneté russe a par ailleurs été simplifiée pour les mineurs qui sont considérés comme étant soit orphelins soit sans protection parentale. Ces dispositions ont été prises pour permettre à des familles russes de pouvoir adopter ces enfants plus facilement, au mépris du droit international. </p><p class="" style="text-align: justify;"><strong>Ce que dit le droit.</strong> Les lois applicables aux conflits armés interdisent les transferts forcés, en masse ou individuels, de personnes protégées, y compris civiles, hors du territoire occupé. Ces actes sont révélateurs d’une politique délibérée, de la part de la Russie, relative à la déportation de personnes civiles, notamment mineures, de l'Ukraine vers son territoire. Ils suggèrent que la Russie s’est probablement rendue coupable du crime contre l’humanité de déportation ou transfert forcé. </p><p class="" style="text-align: justify;">En vertu du droit international, il existe par ailleurs des protections supplémentaires pour les enfants. Le droit international humanitaire exige lorsqu'une puissance occupante procède à des transferts ou à des évacuations, "que les membres d'une même famille ne soient pas séparés". En outre, la Quatrième Convention de Genève de 1949 interdit à la puissance occupante de modifier le statut familial ou personnel, y compris la nationalité, des enfants. En ce qui concerne les adoptions d'enfants ukrainiens en Russie, la Convention relative aux droits de l’enfant appelle les États à "respecter le droit de l'enfant de préserver son identité, y compris sa nationalité, son nom et ses relations familiales tels qu'ils sont reconnus par la loi, sans ingérence illégale".</p><p class="" style="text-align: justify;">(...)</p><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><h3>➡️ Les forces russes ont torturé des civils ukrainiens au cours du processus dit de “filtration”.</h3><p class=""><strong>Ce que l’on sait. </strong>Les civils ukrainiens qui ont fui ou ont été transférés ou déportés ont généralement été soumis à une procédure de "filtration” abusive au moment d’entrer en « République populaire de Donetsk » (DNR), de passer la frontière avec la Russie, ou lorsqu’ils quittaient la Russie pour un pays tiers. </p><p class="">Aux postes de “filtration”, des responsables des autorités russes les prenaient en photo, recueillaient leurs empreintes digitales, fouillaient leurs téléphones, forçaient certains hommes à se dénuder jusqu’à la taille et procédaient à de longs interrogatoires.</p></section><section class="src-client-components-HTMLSerializer-__HTMLSerializer___HTMLSerializer"><p class="" style="text-align: justify;">Après avoir été soumis à une procédure de “filtration” abusive, beaucoup de civils ukrainiens et notamment les hommes en âge de servir dans l’armée, ont été détenus arbitrairement et dans des conditions inhumaines (placés dans des lieux surpeuplés, privés d'eau ou de nourriture...). Certains ont été victimes de torture et d’autres formes de mauvais traitements et soumis notamment à des coups, à des électrochocs ou à des menaces d'exécution. </p><p class="" style="text-align: justify;"><strong>Ce que dit le droit.</strong> La procédure dite de “filtration” viole les droits à la vie privée et à l’intégrité physique. Par ailleurs, la torture, les traitements inhumains et la détention illégale constituent des infractions graves aux Conventions de Genève de 1949 et au droit international humanitaire : ce sont des crimes de guerre.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://www.linfo.re/IMG/jpg/refugies-ukrainiens.jpg" alt="refugies-ukrainiens.jpg" /></p><p class="">(...)</p></section>
diazd
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Les enfants de la rafle du Vel d’Hiv
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2022-07-17:6392425
2022-07-17T12:33:00+02:00
2022-07-17T12:33:00+02:00
Sylvie Rosenfeldt "Odette Daltroff-Baticle, internée à...
<div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/999662847.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6373254" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/4126797792.jpg" alt="deportation.jpg" /></a></p><span style="font-size: 14pt;"><em>Sylvie Rosenfeldt</em></span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"> </div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">"Odette Daltroff-Baticle, internée à Drancy, eut à s'occuper des enfants. Libérée en 1943, elle écrivit aussitôt ces notes :</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Le Capitaine Vieu, sombre brute, met en prison un adorable petit garçon de 3 ans : échappant à la surveillance de sa mère, il jouait dans la cour. Le même jour, il me met en prison, ainsi que 15 compagnes, nous avions manifesté, l'ayant surpris en train de donner des coups de pieds dans le ventre d'un vieil interné. Nous assistons aux premières déportations ; crises de nerfs des femmes se jetant par les fenêtres du 4e étage.</span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Il fait terriblement chaud. On nous annonce l'arrivée de 3 000 enfants sans parents, reste de la rafle du 15 juillet du Vél' d'Hiv'. On les avait mis à Pithiviers. De là, on déporte d’abord les hommes puis les femmes ; celles-ci s'arrachent à leurs enfants qui ne veulent pas les quitter. Un gendarme me raconte que ce spectacle était affreux, déchirant ; ils séparent femmes et enfants à coups de crosse ; les femmes partent croyant que la Croix-Rouge pourra s'occuper de leurs enfants. En hâte, elles cousent sur leurs vêtements leurs nom et adresse.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Vers le 1er septembre, 1 000 enfants arrivent. On recrute parmi nous des femmes de bonne volonté pour s'occuper de ces enfants. Nous sommes munies de brassards et de laissez-passer signés par la gendarmerie, qui nous donnent droit de circuler dans le camp.</span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Des autobus arrivent. Nous sortons des petits êtres dans un état inimaginable. Une nuée d'insectes les environnent ainsi qu'une odeur terrible. Ils ont mis des jours et des nuits pour venir de Pithiviers, wagons plombés ; 90 par wagon avec une femme, qui, en général, a 2, 3, 4 gosses à elle dans le tas.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Ils ont de 15 mois à 13 ans, leur état de saleté est indescriptible, les 3/4 sont remplis de plaies suppurantes, impétigo. Il y aurait tant à faire pour eux. Mais nous ne disposons de rien, malgré le dévouement incomparable de notre chef de camp, le commandant Kohn. Immédiatement nous organisons des douches. Pour 1 000 enfants, nous disposons de 4 serviettes ! et encore avec difficulté. Par groupe, nous emmenons ces enfants aux douches. Une fois nus, ils sont encore plus effrayants. Ils sont tous d'une maigreur terrible et vraiment presque tous ont des plaies ; il va falloir essuyer les sains avec une serviette et les autres presque toujours avec la même toute souillée. Notre cœur se serre.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Autre drame : ils ont presque tous la dysenterie. Leur linge est souillé d'une manière incroyable et leur petit baluchon ne vaut guère mieux. Leurs mamans les avaient quittés avec leurs petites affaires bien en ordre, mais il y a de cela quelques semaines et, depuis, ils sont livrés à eux-mêmes. Dans le wagon, ils ont d'ailleurs mélangé leurs affaires. Des femmes de bonne volonté se mettent à laver leurs effets, presque sans savon, à l'eau froide ; à cette époque, il fait très chaud et cela sèche vite, mais ils sont 1 000.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Très vite nous nous rendons compte que tout ce que nous essayons de faire est inutile. Dès que nous remettons à ces petits des effets un peu propres, une heure après, ils sont sales. Les médecins les examinent à tour de bras. On leur administre du Charbon, on les barbouille tous de mercurochrome. On voudrait les mettre tous à l'infirmerie, c'est impossible : ils doivent repartir vers une destination inconnue.</span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Lâchement, nous leur avons dit qu'ils allaient retrouver leurs parents ; et pour cela ils supporteraient tout.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Jamais nous n'oublierons les visages de ces enfants ; sans cesse, ils défilent devant mes yeux. Ils sont graves, profonds et, ceci est extraordinaire dans ces petites figures, l'horreur des jours qu'ils traversent est stigmatisée en eux. Ils ont tout compris, comme des grands. Certains ont des petits frères ou sœurs et s'en occupent admirablement, ils ont compris leurs responsabilités.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Ils nous montrent ce qu'ils ont de plus précieux : la photo de leur père et de leur maman que celle-ci leur a donnée au moment de la séparation. À la hâte, les mères ont écrit une tendre dédicace. Nous avons toutes les larmes aux yeux ; nous imaginons cet instant tragique, l'immense douleur des mères.</span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Ces enfants savent que, comme les adultes, ils seront impitoyablement fouillés par les gens de la police aux Questions Juives. Entre eux, ils se demandent s'ils auront la chance de conserver un petit bracelet, une petite médaille, souvenir des temps heureux. Ils savent que ces bijoux n'ont pas grande valeur, mais ils connaissent la cupidité de leurs bourreaux. Une petite fille de 5 ans me dit : "N'est-ce-pas, Madame, ils ne me la prendront pas ma médaille, c'est pas de l'or."</span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Dans leurs petits vêtements, les mères ont cousu 1 ou 2 billets de 1 000 F et ce petit garçon de 6 ans nous demande : "Fais le gendarme pour voir si tu découvres mon argent."</span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Quelquefois, la vie reprend le dessus : comme des enfants, ils jouent ; ils ont des jeux à eux : ils jouent à la Fouille, à la Déportation. [...]</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Avant le départ pour le grand voyage, on passait à la tonte les hommes et les enfants des deux sexes. Cette mesure est vexatoire et agit beaucoup sur le moral des individus, particulièrement chez les enfants. Un petit garçon pleurait à chaudes larmes. Il avait environ 5 ans. Il était ravissant, des cheveux blonds bouclés, qui n'avaient jamais connu les ciseaux. Il répétait qu'il ne voulait pas qu'on lui coupe les cheveux, sa maman en était si fière, et, puisqu'on lui promettait qu'il allait la retrouver, il fallait qu'elle retrouve son petit garçon intact.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Après le départ de ces 3 000 ou 4 000 enfants sans parents, il en restait 80 vraiment trop malades pour partir avec les autres ; mais on ne pouvait les garder plus longtemps. Nous leur préparons quelques vêtements. Ils ont de 2 à 12 ans. Comme les adultes, ils sont mis dans ces escaliers de départ innommables. On laissait parqués les 1 000 personnes choisies pour le prochain départ pendant 2 ou 3 jours, isolées du reste du camp. Hommes, femmes, enfants, sur de la paille souillée rapidement...Tous gisaient sur la paille mouillée, mourants, qu'on transporte sur des civières, aveugles, etc.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Une amie et moi devions, à partir de 3 h du matin, nous occuper de ces 80 enfants, les préparer au départ, les habiller... En rentrant dans ces chambrées, il y avait de quoi se trouver mal. Je trouvais mes enfants endormis, les petits déjà infectés avec leur dysenterie. Sans lumière, je commençais à les préparer ; je ne savais pas par quel bout commencer.Vers 5 h du matin, il fallait les descendre dans la cour, pour qu'ils soient prêts à monter dans les autobus de la STCRP qui menaient les déportés à la gare du Bourget.</span></div><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Impossible de les faire descendre ; ils se mirent à hurler, une vraie révolte, ils ne voulaient pas bouger. L'instinct de la conservation. On ne les mènerait pas à l'abattoir aussi facilement. Cette scène était épouvantable ; je savais qu'il n'y avait rien à faire ; coûte que coûte, on les ferait partir. En bas, on s'énervait. Les enfants ne descendaient pas. J'essayais de les prendre un par un pour les faire descendre, ils étaient déchaînés, se débattaient, hurlaient. Les plus petits étaient incapables de porter leur petit paquet. Les gendarmes sont montés et ont bien su les faire descendre. Ce spectacle en ébranla tout de même quelques-uns.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Au moment du départ, on pointait chaque déporté. Sur les 80 gosses, environ 20 ne savaient pas leur nom. Tout doucement, nous avons essayé de leur faire dire leur nom ; sans résultat. À ce moment, surgit devant moi le maître de toutes ces destinées, le sous-off allemand Heinrichsohn, 22 ans, très élégant en culotte de cheval. Il venait à chaque départ assister à ce spectacle qui, visiblement, lui procurait une immense joie.</span></div></div><div class="cxmmr5t8 oygrvhab hcukyx3x c1et5uql o9v6fnle ii04i59q"><div dir="auto" style="text-align: start;"><span style="font-size: 14pt;">Je ne puis oublier la voix de ce petit garçon de 4 ans, qui répétait sans arrêt sur le même ton, avec une voix grave, une voix de basse incroyable dans ce petit corps : "Maman, je vais avoir peur, Maman, je vais avoir peur"...</span></div></div>
lanvert
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Comment transmettre l'indicible ?
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-05-02:6379796
2022-05-02T22:31:00+02:00
2022-05-02T22:31:00+02:00
L’expérience vécue par les déportés dans les camps nazis est presque...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6354237" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/00/951795529.JPG" alt="P1560863.JPG" />L’expérience vécue par les déportés dans les camps nazis est presque impossible à transmettre. L'horreur y a atteint un tel degré que les mots sont souvent impuissants à la décrire. Et puis, les survivants peuvent-ils trouver le courage de se replonger dans cet univers concentrationnaire, et ceux qui ne l'avaient pas connu voulaient-ils savoir ou étaient-ils capables de l'entendre ?</p><p style="text-align: justify;">Juliette Cheriki-Nort est venue à Vouziers pour évoquer la mémoire de Ceija Stojka. Membre d'une famille Rom vivant en Autriche, elle a été déportée comme beaucoup de "tziganes". On estime que 220 000 membres des différentes communautés de "gens du voyage" sont morts dans les camps lors de la 2e guerre mondiale.</p><p style="text-align: justify;">Ceija Stojka a commencé tard à témoigner de son expérience. Il semble que la mort d'un de<img id="media-6354238" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/00/3443235209.JPG" alt="P1560867.JPG" /> ses fils et la rencontre avec une documentariste aient constitué le facteur déclenchant à la libération de sa mémoire, dans les années 1980. Elle utilise la peinture, le récit et aussi la chanson comme outils pour laisser une trace de la tragédie des camps.</p><p style="text-align: justify;">Juliette Cheriki-Nort utilise cette diversité de matériaux pour évoquer par touches successives la vie de Ceija Stojka, avant, pendant et après sa déportation.</p><p style="text-align: justify;">Avant, c'était la vie errante dans les roulottes tirées par les chevaux au travers de la nature et au sein d'une communauté unie. Pendant, ce n'est plus que la faim, la maladie, la brutalité, l’humiliation à un degré extrême dans un monde où le temps n'existe plus, mais où l'humour et la tendresse maternelle survivent malgré tout.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-6354239" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/1332416088.JPG" alt="P1560868.JPG" />Juliette Cheriki-Nort utilise les projections d'images et de films pour évoquer ce parcours, elle le confronte à d'autres témoignages (Simone Veil, Germaine Tillion, Boris Cyrulnik). Ces autres récits confortent les mémoires de Ceija Stojka, que ce soient ses écrits ou ses productions artistiques.</p><p style="text-align: justify;">Les expériences traumatiques, surtout de cette ampleur, demandent souvent du temps pour cicatriser, comme l'indiquait la conférencière, pouvoir mettre les souvenirs dans les archives de sa mémoire. Il n'est pas question d'oubli, mais de laisser ces moments les plus terribles d'une vie dans un dossier encore accessible, mais à une distance suffisante pour continuer à vivre parmi les autres.</p><p style="text-align: justify;">Quelques ouvrages avaient paru peu de temps après la libération des camps ("L'univers <img id="media-6354240" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/02/1913333736.JPG" alt="P1560869.JPG" />concentrationnaire" de David Rousset en 1945 ou "Si c'est un homme" de Primo Levi en 1947) mais d'autres on attendu des années avant de témoigner à leur tour ( "l'écriture ou la vie" de Jorge Semprun date de 1994).</p><p style="text-align: justify;">Malheureusement; tous ces témoignages résonnent encore avec l'actualité de notre monde, ce qui prouve bien la nécessité de les faire connaître, afin que personne n'ignore où peuvent mener la haine et le rejet de l'autre.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Les tableaux reproduits sur cette page sont de Juliette Cheriki-Nort.</p><p style="text-align: justify;">Vous trouverez ci-dessous des photographies de cette conférence.</p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6354232" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/02/3086732009.JPG" alt="P1560865.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6354233" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/3465004380.JPG" alt="P1560872.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6354234" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/01/2091325772.JPG" alt="P1560875.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6354235" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/01/107432492.JPG" alt="P1560877.JPG" /></p>
lanvert
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Ceija Stojka, témoin et artiste, à découvrir ce vendredi 29 avril au CPR de Vouziers (rappel)
tag:lanvert.hautetfort.com,2022-04-26:6378724
2022-04-26T21:21:37+02:00
2022-04-26T21:21:37+02:00
Un moment proposé par la Ligue des droits de l’Homme - section de Vouziers...
<p><span style="font-size: 14pt;">Un moment proposé par la Ligue des droits de l’Homme - section de Vouziers</span></p><p><span style="font-size: 12pt;">Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis et leurs alliés déportèrent une grande partie de la population Rom dans des camps de concentration et d’extermination. Environ 500 000 y moururent.</span></p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/00/1995273643.jpg" alt="1995273643.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Ceija Stojka (1933-2013) est une rescapée de ces camps. Elle naît en Autriche dans une famille de marchands de chevaux rom, les Lovata-Roma. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa famille et elle sont victimes du nazisme. Son père est le premier de la famille à être arrêté et assassiné. Ceija n’a qu’une dizaine d’années lorsqu’elle est déportée avec sa mère, ses frères et sœurs : d’abord à Auschwitz-Birkenau, puis Ravensbruck et enfin Bergen-Belsen. Son plus jeune frère meurt rapidement du typhus, mais sa mère et quatre de ses frères et sœurs survivent. Elle attend les années 1980 pour témoigner de ce qu’elle a vécu, par la mise en récit orale et écrite, la peinture et la chanson. Il semblerait que trois raisons l’aient poussée à témoigner : la mort d’un de ses fils, sa rencontre avec une documentariste, Karin Berger, et la montée du négationnisme en Autriche.</p><p style="text-align: justify;"><br />Juliette Cheriki-Nort, art-thérapeute et accompagnante en art transformationnel, vous fera découvrir l’univers artistique et l’histoire de cette rescapée des camps de concentration nazis, par le biais d’objets symboliques, de projections, de lectures de textes (de Ceija Stojka et d’autres rescapé.es comme Germaine Tillion, Boris Cyrulnik, etc.)</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="https://awarewomenartists.com/wp-content/uploads/2021/08/portrait-stojka-ceija-aware-women-artists-artistes-femmes-750x499.jpg" alt="portrait-stojka-ceija-aware-women-artists-artistes-femmes-750x499.jpg" width="705" height="469" /></p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
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En cette période de guerre et de repli sur soi, on semble oublier les leçons du passé…
tag:www.romero-blog.fr,2022-04-22:6377677
2022-04-22T00:05:00+02:00
2022-04-22T00:05:00+02:00
Mercredi, j'assistais à la cérémonie pour la journée du souvenir de la...
<div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">Mercredi, j'assistais à la cérémonie pour la journée du souvenir de la déportation à Paris12 présidée par Emmanuelle Pierre-Marie : moment d’émotion intense à la lecture des noms des enfants déportés.</div><div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">En cette période de guerre et de repli sur soi, on semble oublier les leçons du passé…<p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/00/02/1095835549.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6350685" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/00/02/1681605754.jpeg" alt="ECAC7253-DD20-4316-8E65-EBC77B5E6947.jpeg" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/00/1408893618.jpeg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6350686" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/00/253974405.jpeg" alt="CF482171-7B4D-4257-B962-A5819B1D3F24.jpeg" /></a></p></div><div style="caret-color: #000000; color: #000000; font-family: Calibri; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: justify; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -moz-text-size-adjust: auto; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;"> </div>
Bruno Chiron
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Amandine Deslandes : ”Je pense que l’on a fait de Simone Veil une icône féministe contre sa volonté”
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-04-24:6311412
2021-04-24T00:00:00+02:00
2021-04-24T00:00:00+02:00
Nous avions parlé il y a quelques semaines de la biographie de Simone...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/704246540.JPG" id="media-6250534" alt="" /></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Nous avions parlé il y a quelques semaines de la biographie de Simone Veil par <a href="https://www.amandinedeslandes.fr" target="_blank" rel="noopener">Amandine Deslandes</a>. Cet ouvrage passionnant sur une femme politique exceptionnelle à plus d'un tire méritait que l'on s'y attarde de nouveau. Une interview d'Amandine Deslandes s'imposait. L'auteure de </em>Simone Veil, Mille Vies, Un Destin <em>(éd. City) a bien voulu répondre à quelques questions.<br /></em></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Bla Bla Blog – Bonjour Amandine. Vous êtes l’auteure d’une <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/04/03/en-suivant-la-route-de-simone-veil-6307364.html" target="_blank" rel="noopener">biographie sur Simone Veil</a>. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans cette entreprise, que l’on imagine ardue ? </strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>Amandine Deslandes –</strong> Je dois avouer que j’ai toujours voulu écrire, et secrètement rêvé d’être publiée. Alors, j’écrivais, sans trop en parler à personne, à part mon associé, qui est également mon compagnon dans la vie. Nous avons eu l’occasion de rencontrer dans le cadre de notre travail un membre de <a href="http://www.city-editions.com" target="_blank" rel="noopener">City Éditions</a>. Ils ont une partie de leur activité spécialisée sur les biographies et les témoignages. Alors, nous nous sommes mis en quête d’un thème. Avec le tournage d’un film biopic, nous avons choisi d’écrire sur Madame Veil. Je me suis très vite éprise du sujet, à la fois sur les sujets en lien avec la protection sociale et sur la question du droit des femmes. C’était si naturel de raconter cette grande dame ! C’est vrai que c’était du sport d’écrire en seulement trois mois, surtout avec ma vie professionnelle en parallèle, mais c’était aussi très galvanisant !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>BBB – Quelles ont été vos sources ? </strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>AD –</strong> L’écriture de cette biographie a nécessité un très gros travail de recherche. J’ai d’abord lu tous les ouvrages parus sur sa vie. Ensuite, il s’est agi de compiler des archives. Aujourd’hui avec les moyens dont on dispose, l’accès à l’information est facilité. J’ai regardé les vidéos archives de l’INA, comme les anciens débats télévisés ou encore <a href="https://m.ina.fr/video/I04348954/simone-veil-a-propos-de-sa-deportation-video.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Le Divan</em></a> d’Henri Chapier, puis lu de très nombreux articles, dans <em>Paris Match, Le Figaro, Le Monde, Le Point</em>, et tant d’autres. J’ai également écouté des podcasts parus au moment de sa disparition. J’ai beaucoup travaillé à base de photos ou encore de cartes pour me représenter les lieux et les personnes, et pouvoir les décrire avec justesse. Je dirais en fait que, le plus difficile, c’est presque de savoir arrêter les recherches ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>BBB – Le lecteur sera sans doute surpris de voir que la période de sa vie la plus sombre, celle de la déportation, fait l’objet d’une vingtaine de pages alors qu’il s’agit d’une période capitale dans sa vie. Est-ce par manque de sources ? </strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>AD –</strong> Je ne crois pas que cela soit le sujet. Je crois avoir trouvé ce dont j’avais besoin pour travailler cette partie terrible de sa vie. Toutefois, cela a, proportionnellement à la durée de sa vie, représentée, certes une période très sombre, mais relativement courte. Je ne voulais pas non plus la résumer à sa judéité. Cela ne me semblait pas la définir, et encore moins être conforme à ce qu’elle aurait probablement souhaité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>BBB – Simone Veil semble avoir d’ailleurs longtemps été discrète cette période. </strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>AD –</strong> C’est une horreur. Je crois que personne n’est à même de comprendre la réalité de ce que les déportés ont vécu. Cela a été très dur pour moi d’écrire sur le sujet, et aujourd’hui quand j’en parle, j’ai toujours la gorge qui se noue. Alors, quand on l’a vécu, je n’ose même pas imaginer. Elle a vécu un traumatisme terrible, et je crois qu’elle n’avait pas envie d’être réduite à cela, ce qui ne l’a pas empêché bien au contraire d’œuvrer pour le devoir de mémoire. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>"Le plus difficile, c’est presque de savoir arrêter les recherches !"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>BBB – À la lecture de votre biographie, il apparaît contre toute attente que c’est la loi sur l’adoption sur laquelle elle a travaillé qui est sa plus grande fierté. Avez-vous vous-même été surprise par son regret que ce ne soit pas cette loi qui porte le nom de « Veil » mais la loi sur l’IVG ?</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>AD –</strong> Il me semble qu’elle n’était pas, en son for intérieur, pro-avortement. Elle pensait cependant qu’il s’agissait d’une question de santé publique et de droit. Il était indispensable pour elle de mettre fin à cette hypocrisie de société et de permettre une réelle avancée en matière des droits de la femme. Toute sa vie, elle a œuvré à la défense du droit de l’être humain. Je crois qu’elle aurait aimé que la loi sur l’adoption porte son nom, elle la considérait comme un bel aboutissement de son travail de juriste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>BBB – N’y a-t-il pas une énigme "Simone Veil" ? Et cette femme d’un milieu bourgeois plutôt conservateur qui donne naissance à l’une des plus grandes révolutions sociétales du XXe siècle ? </strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>AD –</strong> Je ne pense pas que l’on puisse réduire Simone Veil à un simple paradoxe de société. Elle était certes d’un milieu bourgeois et mondain, mais elle avait une forme de rébellion en elle. C’était un esprit libre. Elle était capable de se fondre dans le Tout-Paris tout autant que de s’emporter contre une injustice criante. Elle cherchait en toute chose un équilibre en rejetant les clivages partisans. Je crois que c’est la marque de fabrique de son engagement, et c’est un point dans lequel je me retrouve profondément. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>BBB – Vous insistez aussi sur son engagement européen. Qu’est-ce qui reste aujourd’hui de son héritage européen ?</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>AD –</strong> Elle a été une Européenne convaincue très tôt. C’est ainsi qu’elle a suivi son mari muté en Allemagne, car elle croyait profondément en l’importance de la réconciliation. Elle a été la première femme Président du parlement européen. C’est en soi un héritage. Bien que son passage à la tête de l’assemblée ait été court, elle a beaucoup œuvré pour la construction européenne. C’est elle qui a fait rayonner le parlement et lui a donné la crédibilité face aux autres instances européennes dont il dispose encore aujourd’hui. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>BBB – Parlez-nous de ses relations avec Jacques Chirac, assez complexes d’après ce que l’on peut lire. </strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>AD –</strong> Complexes, je ne sais pas. Ambivalentes, certainement. Il l’a beaucoup soutenu, et il avait une affection particulière pour elle. Il l’appelait « Poussinette ». En même temps, c’était un ambitieux. Je cite dans le livre une phrase qu’elle répète à son sujet : "Jacques Chirac et moi sommes des amis. Mais l’amitié et la politique sont deux choses différentes." Je pense qu’ils ne partageaient pas exactement la même vision de la politique. Elle était profondément centriste, et lui n’était pas, ce que l’on pourrait appeler un homme de compromis ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>BBB – Simone Veil est décédée en juin 2017, soit quelques mois seulement avant le déclenchement du mouvement #MeToo. D’après vous, comment aurait-elle réagirait, elle qui est une des figures du féminisme français ? </strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>AD –</strong> Je pense que l’on en a fait une icône féministe contre sa volonté. Elle ne se revendiquait pas de ce mouvement. Il m’apparait qu’elle était avant tout un défenseur des droits, des droits de la femme en particulier. Elle pensait d’ailleurs à la fin de sa vie que le chemin était loin d’être terminé, et qu’il ne fallait pas oublier d’où l’on venait. La mémoire, encore et toujours. Je ne suis pas certaine qu’elle aurait apprécié ce mouvement. Elle a incité les femmes à faire appliquer leurs droits. Cependant, elle était, en toutes circonstances, pour la justice et le respect de l’être humain. Elle n’aurait pas probablement cautionné l’utilisation parfois déviante des réseaux sociaux. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>BBB – Merci d’avoir répondu à ces questions. <br />AD – </strong>Merci à vous de m’avoir donné l’opportunité de partager ma passion de cette grande dame ! <strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Amandine Deslandes, <em>Simone Veil, Mille Vies, Un Destin</em>, éd. City, 2021</span></strong><br /><a href="https://www.amandinedeslandes.fr" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-size: 10pt;">https://www.amandinedeslandes.fr</span></strong></a><br /><a href="https://www.facebook.com/amandine.deslandes.marseille" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-size: 10pt;">https://www.facebook.com/amandine.deslandes.marseille</span></strong></a><br /><a href="http://www.city-editions.com" target="_blank" rel="noopener"><strong><span style="font-size: 10pt;">http://www.city-editions.com</span></strong></a></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Voir aussi : </em><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/04/03/en-suivant-la-route-de-simone-veil-6307364.html" target="_blank" rel="noopener"><em>"En suivant la route de Simone Veil"</em></a></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;"><em>Photo : © Yohan Brandt</em></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/pcKmyQAYcm0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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En suivant la route de Simone Veil
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-04-10:6307364
2021-04-10T00:00:00+02:00
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C’est peu de dire que Simone Veil est une personnalité majeure de la...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/01/3999181486.jpg" id="media-6243994" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est peu de dire que<a href="http://simoneveil.fr" target="_blank" rel="noopener"> Simone Veil</a> est une personnalité majeure de la Ve République. Femme politique dans un milieu masculin, elle est restée une personnalité populaire et admirée, y compris quatre ans après sa mort, en juin 2017. Une vraie référence, en dépit du fait qu’elle n’a été ni Présidente de la République, ni première ministre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans son ouvrage, <em>Simone Veil, Mille Vies, Un Destin </em>(éd. <a href="http://www.city-editions.com/index.php?page=livre&ID_livres=1315&ID_auteurs=651" target="_blank" rel="noopener">City</a>), <a href="https://www.amandinedeslandes.fr" target="_blank" rel="noopener">Amandine Deslandes</a> revient sur le destin peu ordinaire de cette femme issue de la bourgeoisie parisienne "éclairée". L’enfance heureuse de la petite Simone Jacob, modelée par le patriotisme et la laïcité, n'est absolument pas déterminé par les origines juives de la famille, à telle enseigne qu’"elle aurait oublié qu’elle était juive sans la guerre."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La grande rupture de sa vie est celle de l’Occupation et de sa déportation à Auschwitz puis Bergen-Belsen, avant une Marche de la Mort . </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La biographe consacre moins de 20 pages à cette expérience inhumaine et traumatisante, mais c’est cette période d’un an est essentielle pour comprendre le parcours d’une survivante, mais aussi une incomprise dans une France qui, après la seconde guerre mondiale, qui souhaite tourner au plus vite la page de l’Occupation et du génocide juif. La blessure indicible sera toujours là, d’autant plus que la jeune Simone ne s’est jamais considérée comme juive : "Simone Veil était entrée française dans les camps. Elle est ressortie juive."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La sortie de la guerre est d’autant plus difficile que "les déportés raciaux n’ont pas eu le même traitement que les autres… sont considérés comme moins importants." De plus, Simone en vient à jalouser sa sœur, une survivante elle aussi, mais qui est passée par la Résistance et est considérée comme une héroïne. L’autre déchirure est un deuil : celle de Madeleine Jacob, surnommée "Milou", avec qui Simone a partagé les épreuves des camps. En 1952, après des études à Sciences-pop et la rencontre avec son futur mari Antoine Veil, Milou décède dans un accident de voiture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les années suivantes sont celles d’une carrière dans la fonction publique autant que d’un engagement pour améliorer les conditions d’incarcération dans les prisons françaises. Les femmes détenues subissent des conditions pires que les hommes, constate Simone Veil : "L’administration pénitentiaire m’a davantage empêchée de dormir que le ministère de la Santé !", commente-t-elle plus tard.</span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>"Simone Veil était entrée française dans les camps. Elle est ressortie juive"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Elle est nommée ensuite à la direction des affaires civiles. Elle travaille sur le dossier de l’adoption et rédige un projet de loi révolutionnaire, plaçant l’enfant au centre du processus : "Sa plus grande fierté professionnelle… Elle regrettera toujours que la loi dénommée Veil soit sur l’interruption volontaire de grossesse (IVG) plutôt que [cette loi sur l’adoption]".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">1969 marque l’arrivée de Simone Veil dans le grand bain de la politique – masculine. Quelques années plus tard, le jeune Président élu, Valéry Giscard d’Estaing fait entrer Simone Veil dans son gouvernement pour lancer des réformes sociales. Et parmi ces réformes, il y a cette loi pour l’IVG, qui va être le vrai marqueur politique de cette femme politique atypique. Elle entre dans le gouvernement de Jacques Chirac avec qui, comme l’explique Amandine Deslandes, les relations – "une centriste et un anti-compromis" – ne vont jamais être simples : amitié, confiance et respect n’empêchent pas les manœuvres politiciennes, les désaccords, voire les coups bas.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La réforme de l’IVG fait l’objet d’un chapitre particulièrement documenté. Amandine Deslandes décrit bien l’atmosphère révolutionnaire qui régnait au mi-temps des années 70, rendant indispensable une loi qui pouvait défriser les plus conservateurs : "Si tu ne règles pas ce problème dès le début du septennat, nous auront droit à un avortement sauvage devant l’Élysée !", prévint un témoin à une Simone Veil qui incarnait cette réforme capitale pour le droit des femmes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sans doute s’agit-il là du point de départ d’une histoire passionnée entre la France et Simone Veil, dans la carrière passa ensuite par le Parlement européen. elle en fut une Présidente investie, comme le dit l’auteure. C'était une voix européenne qui portait haut des messages de paix, de réconciliation et de modération. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Figure charismatique à la parole portant loin, Simone Veil n’est pas une personnalité classique, comme le montre Amandine Deslandes : de nouveau ministre dans les années 90 sous le gouvernement de cohabitation de d'Edouard Balladur, c’est finalement moins comme responsable politique qu’elle a laissé sa trace que comme figure morale. Que l'on pense à ses fonctions de Sage au Conseil Constitutionnel puis à son élection à l'Académie française en 2008. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Amandine Deslandes insiste bien entendu sur l’importance de son passé de déportée, qui fait d’elle une des gardiennes de la mémoire des victimes de la Shoah. L’autre combat majeur est celui pour le droit des femmes, qui lui fait dire : "Le bonheur des femmes est un des problèmes fondamentaux de notre société." Un combat plus que jamais d’actualité. On serait curieux aujourd’hui de l’entendre parler des combats féministes, alors qu’elle s’est éteinte quelques semaines avant le déclenchement du raz-de-marée #MeToo. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Amandine Deslandes, <em>Simone Veil, Mille Vies, Un Destin,</em> éd. City, 2021</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.amandinedeslandes.fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.amandinedeslandes.fr</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/amandine.deslandes.marseille" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/amandine.deslandes.marseille</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.city-editions.com/index.php?page=livre&ID_livres=1315&ID_auteurs=651" target="_blank" rel="noopener">http://www.city-editions.com</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://simoneveil.fr" target="_blank" rel="noopener">http://simoneveil.fr</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/04/20/la-terreur-au-grand-jour-6231703.html" target="_blank" rel="noopener">"La terreur au grand jour"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/cTAmCUgoSZ4" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Jean-Marie Thévoz
http://clamans.hautetfort.com/about.html
Dieu accompagne son peuple
tag:clamans.hautetfort.com,2020-08-21:6258767
2020-08-21T15:41:00+02:00
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Ezechiel 10 16.8.2020 Dieu accompagne son peuple Ezechiel 10:18-22 +...
<p style="margin-bottom: 0cm;">Ezechiel 10</p><p style="margin-bottom: 0cm;">16.8.2020</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Dieu accompagne son peuple</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Ezechiel 10:18-22 + 11:22-25. Exode 40:16-21+33-38. Ezechiel 39:23-29. </p><p style="margin-bottom: 0cm;">télécharger le texte : <a id="media-6163467" href="http://clamans.hautetfort.com/media/00/02/4049296009.pdf">P-2020-08-16.pdf</a></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Chers frères et soeurs en Christ,</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Dans l'histoire d'Israël, en 587 av. J.-C., Jérusalem a été prise par les Babyloniens. Le roi, les dirigeants et l'élite d'Israël sont déportés à Babylone. Le Temple de Jérusalem ainsi que la ville sont détruits.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Le prophète Ezéchiel fait partie des premiers déportés et il va s'adresser à ceux qui ont été exilés avec lui, et parfois à ceux qui sont restés dans le pays. Sa grande tâche, c'est de transmettre à ses compagnons d'infortune les paroles du Dieu qui les a mis dans cette situation. Tâche difficile.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">En effet, soit Dieu n'a pas su défendre son peuple contre les Babyloniens et il ne vaut rien en tant que Dieu national : c'est un Dieu faible; soit Dieu a bien voulu que cela arrive, alors comment lui faire encore confiance et s'attacher à lui ?</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Jérémie, qui parlait avant la catastrophe prévisible, disait : Dieu va faire arriver cela, à moins que nous ne changiez de comportement. Il y avait l'espoir d'éviter cette catastrophe. Ezéchiel parle alors que le désastre est arrivé et il concède que Dieu a laissé faire, comme en miroir de l'attitude du peuple à son égard : vous voulez vivre sans moi, et bien voyez comment cela se passe lorsque je ne vous sauve pas !</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Mais ce n'est pas le dernier mot de Dieu ! Si Dieu se détourne, ce n'est jamais pour longtemps. Ezéchiel n'est pas un prophète de malheur, comme Jérémie, il est là pour transmettre ce que Dieu veut faire pour son peuple en exil. Dieu reprend l'initiative pour renouer le dialogue.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Le prophète Ezéchiel va avoir plusieurs visions de ce que Dieu entreprend pour les exilés. Deux visions d'Ezéchiel sont bien connues, celle du char de feu et celle de la vallée des ossements, ossements qui vont reprendre vie. La vision qui m'intéresse maintenant est celle du char de feu. C'est une vision grandiose. L'engin nous est présenté longuement dans le chapitre 1. Si Ezéchiel parlait avec le vocabulaire d'aujourd'hui, je pense qu'il parlerait en termes de vaisseau spatial scintillant !</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Au-delà de la représentation visuelle de ce mystérieux char de feu volant, c'est ce que le prophète veut nous dire de Dieu lui-même et de son attitude qui est important. Oui, le peuple d'Israël a été déporté. Oui, le Temple de Dieu a été détruit, mais Dieu n'est pas anéanti, Dieu n'est pas bloqué à Jérusalem ! Dans le passage que vous avez entendu (Ez 10), le char de feu s'élève d'abord au-dessus du Temple, puis s'oriente vers l'Est, part en direction du Mont des Oliviers, puis voyage jusqu'au lieu où se trouve le prophète, le long de la rivière Khebar. Dieu n'est pas fixé dans son Temple ! Dieu est mobile, il prend la route et il rejoint son peuple là où il se trouve, en exil. Dieu déménage, Dieu s'exile avec ceux qu'il aime !</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">La destruction du Temple — aussi catastrophique qu'elle soit — est l'occasion d'un recommencement, de débuter quelque chose de neuf, de nouveau. Elle permet une nouvelle forme de présence de Dieu. Dieu devient mobile, il n'est plus lié à un lieu. Un Dieu mobile devient un Dieu qui peut nous rejoindre là où nous sommes, qui peut venir jusqu'à nous.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">En fait de Dieu mobile, c'est une nouveauté pour les habitants sédentaires de Jérusalem, mais ce n'est pas une nouveauté pour une population nomade ! Dans le livre de l'Exode, Dieu accompagne le peuple hébreu, depuis la sortie d'Egypte jusqu'à l'entrée dans le pays de Canaan, c'est déjà un Dieu qui voyage. Le char de feu n'est donc pas sans rappeler la nuée qui ouvre la route des hébreux dans le désert.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">A la fin du livre de l'Exode, il y a même la description d'un Temple fait de poteaux et de toiles, montable et démontable, pour y placer l'arche de l'alliance. Si la tradition de l'Exode et de la nuée sont très anciennes et ont sûrement inspiré Ezéchiel, on peut se demander si le sanctuaire mobile — dont le plan ressemble tellement au deuxième Temple — n'est pas inspiré des projets de reconstruction du Temple, élaborés pendant ou juste après l'Exil. Le texte de l'Exode serait donc aussi à lirre comme la projection d'un retour d'Exil.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Il y a dû y avoir plusieurs projets de reconstruction du Temple de Jérusalem. Ezéchiel, lui-même, fait sa propre proposition dans les chapitres 40 à 48. Mais au vu des recherches archéologiques sur le Temple construit, ce n'est pas sa proposition qui a été retenue.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Même si Ezéchiel prévoit une reconstruction d'un Temple en pierre à Jérusalem — à cette époque on ne peut pas encore s'en passer — Ezéchiel pose les fondements d'une religion plus intérieure. Dans son chapitre de conclusion avant son plan du Temple, au chapitre 39, Ezéchiel transmet ce message de la part de Dieu : "J'animerai les Israélites de mon Esprit." (Ez 39:29). Phrase qui sera développée dans ce passage bien connu qui est souvent repris dans les liturgies de baptême :</p><p style="margin-left: 0.99cm; margin-right: 1.47cm; margin-bottom: 0cm;"> </p><p style="margin-left: 0.99cm; margin-right: 1.47cm; margin-bottom: 0cm;">"Je vous donnerai un coeur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J'enlèvera votre coeur insensible comme une pierre et je le remplacerai par un coeur réceptif. Je mettrai en vous mon Esprit, je vous rendrai ainsi capable d'obéir à mes lois, d'observer et de pratiquer les règles que je vous ai prescrites. Alors vous pourrez habiter dans le pays que j'ai donné à vos ancêtres; vous serez mon peuple et je serai votre Dieu." (Ez 36:26-28)</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Alors que le Temple est détruit, la relation à Dieu doit passer par d'autres canaux que les gestes rituels et sacrificiels. Les déportés à Babylone — s'il veulent conserver leur foi et leur identité — ont dû inventer une nouvelle forme de relation à Dieu, de vie spirituelle. Cette nouvelle relation à Dieu passe par un engagement moral : obéir à la loi, autant à la loi morale qu'à la loi cultuelle (les fêtes).</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Cet engagement — pour Ezéchiel — devient un engagement personnel. En effet, Ezéchiel développe le principe de la responsabilité personnelle devant Dieu, notamment en critiquant un proverbe de l'époque : "Les parents ont mangé des raisons verts et ce sont les enfants qui ont mal aux dents !" (Ez 18:2). Ce ne sera plus ainsi, dit-il, chacun porte la responsabilité de son propre comportement.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">C'est l'obéissance personnelle aux commandements de Dieu qui est importante et cette obéissance ne peut se réaliser que dans la connaissance personnelle de Dieu. On quitte donc une simple obéissance rituelle pour accéder à une adhésion morale de tous les jours.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Jésus portera cette adhésion à son achèvement, à son accomplissement, lorsqu'il reprend les commandements dans le Sermon sur la montagne (Mt 5—7) et les poussera jusqu'à leur extrême limite, jusqu'à l'accomplissement d'un amour total en poussant l'amour du prochain jusqu'à l'amour des ennemis.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">A ce niveau d'intériorisation de la loi et de la relation à Dieu, plus aucun Temple de pierre n'est nécessaire. Ce que Dieu attend, c'est une communauté habitée par l'Esprit et faite de pierres vivantes.</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">Amen</p><p style="text-indent: 0.99cm; margin-top: 0.42cm; margin-bottom: 0cm;">© Jean-Marie Thévoz, 2020</p>
diazd
http://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.html
Disparition. Raymond Gurême, la voix des Tziganes s’est éteinte
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2020-06-04:6243536
2020-06-04T14:46:20+02:00
2020-06-04T14:46:20+02:00
Dernier survivant des camps d’internement des nomades créés en 1940...
<div class="field field-name-field-news-chapo field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/01/4104805027.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6141203" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/01/1240931455.jpg" alt="Nomade deporte.jpg" /></a>Dernier survivant des camps d’internement des nomades créés en 1940 par le gouvernement français, cet ancien résistant et infatigable militant contre le racisme est décédé le 24 mai.</strong></span></p></div></div></div><div class="qiota_reserve"><div class="field field-name-field-news-text field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p class="TX"><span style="font-size: 12pt;"><em>«</em> <em> </em> <em>T</em><em>oujours debout, jamais à genoux. »</em> Cette phrase, qu’il répétait souvent, résume à elle seule Raymond Gurême. À 94 ans, ce militant contre l’injustice, dernier témoin de l’internement des nomades en France pendant la Seconde Guerre mondiale, est mort le 24 mai dernier. <em>« C’était un personnage très proche des gens, qui avait beaucoup d’humour, de joie de vivre et qui dégageait un charisme et une énergie extraordinaires »</em>, se souvient Saimir Mile, porte-parole de la Voix des Roms, dont Gurême était le président d’honneur. Malgré son âge, il était encore présent, le 16 mai dernier, lors du rassemblement annuel en mémoire de l’insurrection tzigane du camp d’Auschwitz-Birkenau, en 1944. Avec son éternel chapeau sur la tête, le petit homme sec aux yeux pétillants y invitait encore les jeunes à <em>« ne pas avoir peur, parce que la peur n’évite pas le danger ».</em></span></p><p class="TX"><span style="font-size: 12pt;">Témoin d’une histoire oubliée, il n’a cessé, des écoles de France jusqu’au Conseil de l’Europe, de raconter avec humour et générosité ce douloureux passé. <em>« Raymond disait,“ Je ne me bats pas pour une ethnie, mais pour la justice sociale. ” C’est quelqu’un qui n’a jamais accepté d’être opprimé et qui a toujours trouvé le moyen de se libérer »</em>, se souvient François Lacroix, membre du Collectif pour la mémoire de l’internement à Linas-Montlhéry. Pour Anina Ciuciu, avocate et auteure de <em> Je suis tzigane et je le reste</em>, <em>« Raymond Gurême voyait l’antitziganisme comme faisant partie d’un tout. C’était quelqu’un du peuple. La misère sociale et toutes les formes de racisme le révoltaient ».</em></span></p><h2 class="IT"><span style="font-size: 12pt;"><em>Des évasions à répétition</em></span></h2><p class="TX"><span style="font-size: 12pt;"><em>La vie de Raymond Gurême tient du roman d’aventures. Les premières années de ce fils de forains, né en 1925, évoquent la chanson d’Aznavour, Viens voir les comédiens. La roulotte familiale sillonne la France avec son petit cirque et son cinéma ambulant. « Quand on arrivait dans un village, tous les gosses couraient vers nous en criant joyeusement, “V’là le cirque, v’là le cinéma.” Mon père demandait la permission au maire de s’installer (…) et pas un ne refusait. À cette époque, nous apportions la civilisation dans les petites villes et les villages », a raconté le militant à la journaliste Isabelle Ligner, avec qui il a écrit le récit de sa vie, Interdit aux nomades. Lui aidait son père à rembobiner les films et faisait le clown et l’acrobate.</em></span></p><p class="TX"><span style="font-size: 12pt;"><em>Mais, le 4 octobre 1940, tout bascule. Des policiers français débarquent chez les Gurême pour appliquer le décret adopté en avril, avant l’occupation allemande, interdisant la libre circulation des nomades. « Ils ont dit : “Remballez votre matériel et suivez-nous.” Et voilà, la misère a commencé. » Ses parents sont pourtant français depuis des générations, son père a même fait la guerre de 1914-1918. Mais la famille est transférée sans ménagement au camp de Darnétal, près de Rouen, puis à Linas-Montlhéry. Un dernier voyage effectué dans des wagons à bestiaux, puis à pied, sous les coups de crosses. « Ça a été terrible. Nous n’avions plus rien, ni pour manger, ni pour nous chauffer dans les baraques. Les gosses tombaient malades, des bébés mouraient… »</em></span></p><p class="TX"><span style="font-size: 12pt;"><em>De cet enfer, Raymond Gurême s’évadera deux fois. La première, il est rattrapé sur dénonciation du maire de sa commune natale, à qui il avait demandé de l’aide. Après une nouvelle évasion, il file en Bretagne et trouve un emploi de travailleur agricole. Malgré le risque, il voyage plusieurs fois jusqu’à Linas pour apporter à manger à sa famille. Naturellement, il s’engage dans la Résistance, est arrêté, puis envoyé en Allemagne. Là encore, il multiplie les évasions et parvient à rejoindre la France, en 1944, où il réintègre la Résistance et participe à la libération de Paris. Mais, pour le résistant Gurême, il n’y aura ni médaille ni reconnaissance.</em></span></p><h2 class="IT"><span style="font-size: 12pt;"><em>Une chape de plomb sur l’histoire</em></span></h2><p class="TX"><span style="font-size: 12pt;"><em><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/204554904.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6141204" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/284549579.jpg" alt="Nomade deporte 2.jpg" /></a>Alors que les derniers camps nomades ne ferment qu’en juin 1946, Raymond a perdu sa famille de vue. Il lui faudra attendre les années 1950 pour retrouver les siens, partis en Belgique. Quant aux rescapés des camps, l’État français leur a tout pris. Ils n’auront aucune compensation et plongeront dans la misère. « Il n’y a jamais eu un centime de dédommagement. C’est quelque chose qui a créé un passif entre les familles et l’État », analyse François Lacroix. En France, une chape de plomb tombe sur l’histoire des camps tziganes . « En 1976, quand j’ai entendu parler de Linas-Montlhéry pour la première fois par des familles roms, j’ai commencé à poser des questions. Le maire n’était pas au courant et disait qu’il n’y avait aucune archive », se souvient François Lacroix, qui pointe « le silence de la police et des politiques ».</em></span></p><p class="TX"><span style="font-size: 12pt;"><em>C’est ce silence que Raymond Gurême a voulu rompre. « Mais personne ne voulait nous entendre », disait-il. Au début des années 2000, peu à peu, les archives s’ouvrent et des historiens commencent à travailler sur ces heures sombres. Avec François Lacroix, ils obtiennent la mise en place d’une stèle et d’une cérémonie annuelle sur le site de l’ancien camp d’internement de Linas-Montlhéry, en face duquel Raymond Gurême a choisi de s’installer. Il faudra attendre octobre 2016 pour que François Hollande reconnaisse la responsabilité de la France dans l’internement de 6 500 Tziganes de France. Dans la foulée, la loi les obligeant à avoir un titre de circulation spécifique est abrogée. « Ce ne sont pas les Allemands qui m’ont ramassé. C’est la police française », n’avait de cesse de rappeler Raymond Gurême. L’ancien résistant, lui, n’a reçu qu’une seule récompense de la part de son pays : en 2012, après la sortie de son livre témoignage, il est fait chevalier des Arts et des Lettres, pour son combat contre les discriminations.</em></span></p></div></div></div><div class="field field-name-field-news-auteur-nom-trias field-type-text field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><span style="font-size: 12pt;"><a title="lien" href="https://www.humanite.fr/disparition-raymond-gureme-la-voix-des-tziganes-sest-eteinte-689806" target="_blank" rel="noopener">Camille Bauer, l'Humanité</a></span></div></div></div></div>
MCSJuan
http://tramesnomades.hautetfort.com/about.html
Mémoire de l'horreur concentrationnaire... Lire, savoir.
tag:tramesnomades.hautetfort.com,2020-01-27:6208242
2020-01-27T03:07:00+01:00
2020-01-27T03:07:00+01:00
Note référençant plus de vingt livres, trois films sur les victimes de...
<p><img id="media-6083601" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/612398710.png" alt="1 TERMINUS_AUSCHWITZ_poster.png" />Note référençant plus de vingt livres, trois films sur les victimes de déportation et de génocide : Juifs, Gitans... Plus des pages d'histoire (dont une sur la Shoah par balles et une sur la déportation d’homosexuels), des émissions de France Culture, des poèmes, des dessins-témoignages, une citation... D'abord, livre, le témoignage de Félix Spitz, survivant de 91 ans. (Descendre sur la page pour lire la présentation). Cet ouvrage fait partie aussi de la sélection parue dans Le Monde des livres. Importance de ces paroles de survivants alors que l'antisémitisme sévit (augmentation de 74% en un an, la moitié des actes racistes alors que le pourcentage des Juifs est de 1% en France, et que seuls des Juifs ont été tués parce que Juifs dans notre pays). Importance, aussi, des témoignages, car le négationnisme du génocide existe encore (voir notamment le dernier lien de la note). Et il y a eu aussi des signes inquiétants de racisme visant les Gitans, les Roms, à partir de rumeurs, et malgré les démentis. </p><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">(</span><strong style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline; color: #cc99ff;">Mise à jour, le 29-01-20.</span></strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"> Additif. Notes, articles et dossiers :</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">les commémorations, des témoignages, info sur la soirée </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">de la 2 sur l’antisémitisme - documentaire et débat, </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">un entretien avec Simon Epstein, </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">une réflexion de David Gakunzi, un dossier sur le négationnisme…</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">plus liens ajoutés dans la rubrique "Histoire"). </span></div><div> </div><div><strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"> Infos complé</span></span></strong><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><strong><span style="text-decoration: underline;">mentaires</span></strong>, voir notes des <span style="text-decoration: underline;">catégories </span></span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">"Antisémitisme", "Complotisme/Négationnisme"</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">et "Culture gitane" (liste des catégories, marge gauche, descendre un peu)... </span></div><div> </div><div><span style="text-decoration: underline;"><img id="media-6084595" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://tramesnomades.hautetfort.com/media/00/00/2389716749.jpg" alt="mémoire,histoire,déportation,génocide,shoah,samudaripen,juifs,gitans,tsiganes,bibliographie,filmographie,déni" /></span></div><div><span style="text-decoration: underline;">LIENS</span>…</div><div> </div><div><span style="text-decoration: underline;">QUELQUES LIVRES</span>...</div><div> </div><div><span style="text-decoration: underline;">Personne ne me croira</span>, de <span style="text-decoration: underline;">Félix Spitz</span>, éd. Fayard...</div><div>leslibraires.fr… <a class="" href="https://cutt.ly/6rRg0bE" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/6rRg0bE</a></div><div> </div><div><span data-offset-key="7cdr5-0-0"><span style="text-decoration: underline;">Mauthausen</span>, page C</span><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0">ercle.jean.moulin... </span><a class="" href="https://cutt.ly/WrRg29o" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/WrRg29o</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0">T<span style="text-decoration: underline;">erminus Auschwitz</span>, page éd. Michel Lafon... </span><a class="" href="https://cutt.ly/2rRg9Jg" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/2rRg9Jg</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Bibliographie</span> Babelio. Un (très bon) choix de <span style="text-decoration: underline;">17 LIVRES</span> sur les camps... </span><a class="" href="https://cutt.ly/5rRg3vw" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/5rRg3vw</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Samudaripen, le génocide des Tsiganes.</span> LIVRE de <span style="text-decoration: underline;">Claire Auzias</span>, page Librairie Gallimard... </span><a class="" href="https://cutt.ly/ErRg70W" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/ErRg70W</span></a></div><div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Destins gitans : des origines à la solution finale</span>, </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">éd. Gallimard… résumé </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">(et sur le site de Decitre voir le sommaire…).</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Page éditeur… <a class="" href="https://cutt.ly/2rTnXgq" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/2rTnXgq</a><br /><br /><span style="text-decoration: underline;">Les Derniers</span>, le LIVRE de <span style="text-decoration: underline;">Sophie Nahum</span>. <span style="text-decoration: underline;">Éd. Alisio</span>, janvier 2020. <br /></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Portraits de survivants, qui s’expriment sur le passé et le présent… <br /><a class="" href="https://cutt.ly/RrUsOEw" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/RrUsOEw</span></a></span></pre><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Sortir de l’ère victimaire</span>, de <span style="text-decoration: underline;">Iannis Rodier</span>, <span style="text-decoration: underline;">éds. Odile Jacob</span>, 2020. Page éditeur… </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">L’émotion n’est pas l’approche qui fonctionne pour enseigner la Shoah. L’auteur fait le point sur ce qui ne marche pas pour proposer d’aller au-delà du compassionnel et d’aborder le sujet en faisant de l’histoire et en analysant l’idéologie, la politique.</span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a class="" href="https://cutt.ly/9rUsO0L" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/9rUsO0L</span></a></span></div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"> </span></pre></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0">-------------------------</span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">FILMS (une sélection)... </span></span></div><div> </div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Shoah</span>, le documentaire de <span style="text-decoration: underline;">Claude Lanzmann</span>... Page de France24... </span><a class="" href="https://cutt.ly/crRg6Or" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/crRg6Or</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Liberté,</span> film de <span style="text-decoration: underline;">Tony Gatlif</span> (né en Algérie) sur <span style="text-decoration: underline;">le génocide des Gitans</span>... Page Allociné... </span><a class="" href="https://cutt.ly/lrRhwky" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/lrRhwky</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"> </span></div><div><div><span style="text-decoration: underline;"><strong><span style="color: #cc99ff; text-decoration: underline;">MISE À JOUR</span></strong>, 28-01-20. ARTE</span> a eu la bonne idée de rediffuser le film de <span style="text-decoration: underline;">Pepe Danquart</span>, <span style="text-decoration: underline;">Cours sans te retourner</span>, récit adapté d’une histoire vécue, la fuite pour survivre d’un enfant polonais juif… Rediffusé aussi le 5 février à 13h35.</div><div>Disponible en DVD. Lien, Arte… <a class="" href="https://cutt.ly/krRM5re" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/krRM5re</span></a></div></div><div> </div><div>-------------------------</div><div><div><span style="text-decoration: underline;">RADIO</span>. <span style="text-decoration: underline;">France Culture</span>, émissions. "<span style="text-decoration: underline;">Quatorze récits d'Auschwitz, la force du témoignage</span>"… <a class="" href="https://cutt.ly/vrRM6Ky" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/vrRM6Ky</span></a></div></div><div>-------------------------</div><div> </div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">HISTOIRE...</span></span></span></div><div> </div><div><pre id="ydp83a02c44yiv1817388252yMail_cursorElementTracker_1580181521453"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">"<span style="text-decoration: underline;">Qu’est-ce que la Shoah ?"</span>. <span style="text-decoration: underline;">Mémorial de la Shoah</span>...</span><br /><a href="https://urlz.fr/bGQv" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://urlz.fr/bGQv</a></pre></div><div><div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Histoire de la Shoah</span>… Dossier, clips,<span style="text-decoration: underline;"> AKADEM</span>... </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a class="" href="https://cutt.ly/wrTnZyl" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/wrTnZyl</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">La Shoah. Aux origines du génocide.</span> </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">(page et DOSSIER, par <span style="text-decoration: underline;">André Larané</span>).</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">HERODOTE</span>… <a href="https://cutt.ly/yrTnZKV" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/yrTnZKV</a><br /></span></pre><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Auschwitz, le nom du mal absolu</span>. </span></div><div><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Par <span style="text-decoration: underline;">Annette Wieviorka</span>, historienne (CNRS)… </span></div><div><span style="font-size: 8pt;"><a class="" href="https://cutt.ly/CrYfZvJ" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/CrYfZvJ</a></span></div><div> </div></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Le génocide tsigane</span>.. NOTE, sur Mémoires tsiganes...</span><a class="" href="https://cutt.ly/brRg4rg" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/brRg4rg</span></a></div><div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">PORAJMOS</span>. Le génocide des Gitans et Tsiganes…</span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">NOTE historique… <a href="https://cutt.ly/rrTnKaO" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/rrTnKaO</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Porajmos</span> (l’engloutissement). </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Les persécutions des Tsiganes </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">(page, chronologie et carte). </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">AKADEM… <a href="https://cutt.ly/ZrTnZmC" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/ZrTnZmC</a> </span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">Tsiganes, de la stigmatisation au génocide…</span> </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Page et DOSSIER, <span style="text-decoration: underline;">HERODOTE</span>… </span><br /><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><a href="https://cutt.ly/nrTnXqe" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/nrTnXqe</a></span></pre></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">Tsiganes entre persécution et génocide</span>... NOTE. cercleshoah.org...</span></span><a class="" href="https://cutt.ly/1rRg4Jr" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/1rRg4Jr</span></a></div><div><pre id="ydp83a02c44yiv1817388252yMail_cursorElementTracker_1580181521453"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">La Shoah par balles</span>. "<span style="text-decoration: underline;">Les fusillades massives des Juifs en Ukraine, <br />1941-1944</span>"… </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">Cette mémoire doit être associée aux commémorations <br />des camps de l’horreur </span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">nazie… <br /><span style="text-decoration: underline;">Mémorial de la Shoah</span>…</span> <a href="https://cutt.ly/orR1tVY" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://cutt.ly/orR1tVY</a> </pre></div></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">La déportation d'homosexuels</span> (ou supposés tels). Pas massive, mais réelle... (Le Triangle rose). Sur herodote.net... </span></span><a class="" href="https://cutt.ly/srRheHC" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/srRheHC</span></a></div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0">--------------------------</span></div><div> </div><div><span spellcheck="false" data-offset-key="7cdr5-1-0"><span style="text-decoration: underline;">POÈMES pour mémoire</span>…C</span>ercleshoah.org...</div><div> <a href="https://www.cercleshoah.org/spip.php?article482" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://www.cercleshoah.org/spip.php?article482 </a></div><div> </div><div>-----------------------------</div><div><pre id="ydp83a02c44yiv1817388252yMail_cursorElementTracker_1580181521453"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">DESSINS pour témoigner</span>… <span style="text-decoration: underline;">Léon Delarbre</span> a réussi à dessiner ce qu’il <br />voyait et vivait à Buchenwald, et à conserver ses dessins pour <br />témoigner de ces réalités. <br />PAGE qui présente la biographie de Léon Delarbre,<br />contient un diaporama de ses oeuvres, <br />et donne le titre d’un livre, <br /><span style="text-decoration: underline;">Buchenwald par ses </span></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;"><span style="text-decoration: underline;">témoins</span>, éd. Belin, 2004… <br />ASSO-Buchenwald-dora…</span> <a class="" href="https://cutt.ly/wrR1egN" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">https://cutt.ly/wrR1egN</span></a></pre></div><div>----------------------------</div><div><span style="text-decoration: underline;">Réfléchir sur l'aveuglement</span>. Là c'est celui sur la Shoah et Samudaripen, le génocide, l'horreur programmée du nazisme. (Mais il y eut le même pour le stalinisme - sauf Camus et quelques rares. Et il y a le même, idéologique, sur l'islamisme, pour beaucoup. Comme si le déni était un choix ordinaire.).</div><div><span style="text-decoration: underline;">CITATION</span> (et livre, recension sur le site du CCLJ)...<div dir="ltr" data-setdir="false">"L’abomination était en marche. Ils le savaient. Ils se sont tus. Ceux qui parlaient, on ne les a pas écoutés. En quoi les cécités d’hier peuvent-elles aider à comprendre celles d’aujourd’hui ? Si elles le peuvent." <span style="text-decoration: underline;">Daniel Scheidermann</span> – <u>Berlin, 1933 – La presse internationale face à Hitler</u> – Seuil – 2018. <a class="" href="http://www.cclj.be/node/12767" target="_blank" rel="nofollow noopener"><span style="font-size: small;">http://www.cclj.be/node/12767</span></a></div><div dir="ltr" data-setdir="false"><span style="font-size: small;">_____________________________________________________________</span></div><div dir="ltr" data-setdir="false"> </div><div dir="ltr" data-setdir="false"><strong><span style="font-size: 8pt; font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #cc99ff;"><span style="text-decoration: underline;">MISE À JOUR</span>… 29-01-20</span></strong><div><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">COMMÉMORATIONS…</span> Les leaders mondiaux rendent hommage aux victimes <br />de la Shoah. <span style="text-decoration: underline;">Note CCLJ</span>… <a id="ydp4dcfa1c2yiv7988773499linkAnchor_1580252523202" href="http://www.cclj.be/node/13157" target="_blank" rel="nofollow noopener">http://www.cclj.be/node/13157</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">Mise en garde des derniers survivants d’Auschwitz</span>… (Et rappel des torts<br /> des Alliés, l’inaction au sujet des camps de la mort)… <br /><span style="text-decoration: underline;">Times of Israël</span>… <a class="" href="https://urlz.fr/bHue" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://urlz.fr/bHue</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;"><span style="text-decoration: underline;">DOCUMENTAIRE et DÉBAT… Sur la 2</span>, . Soirée sur l’antisémitisme. <br />Documentaire qui analyse les sources, de la dramatique Affaire Dreyfus,<br />en passant par le faux des Protocoles des Sages de Sion, jusqu’aux <br />attentats et assassinats ciblant des Juifs parce que Juifs. <br />L’antisémitisme historique et l’antisémitisme actuel (extrême droite <br />et néonazis, extrême gauche obsédée par le conflit Israël-Palestine,<br />islamistes et leurs complices). Visages des victimes, rappel des faits.<br />Témoignages de vécus quotidiens, agressions et menaces. /Et débat, <br />avec des interlocuteurs de qualité. Réflexion sur le long déni malgré <br />les morts qui se succèdent. Réflexion sur ce racisme qui concerne<br />(comme le dit le rabbin Delphine Horvilleur) l’autre trop semblable à soi. <br />Et rappel du fait que l’antisémitisme est le premier marqueur de<br />basculements qui concerneront ensuite tout le monde. <br />Article d’<span style="text-decoration: underline;">Ouest-France</span>, précis et renvoyant à des pages en relation <br />avec les faits évoqués… <a class="" href="https://urlz.fr/bHuf" target="_blank" rel="nofollow noopener">https://urlz.fr/bHuf</a></span></pre><pre><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 8pt;">----------------------
diazd
http://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.html
Camps de la mort. La déportation des Tsiganes du convoi Z
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2018-11-03:6102255
2018-11-03T20:24:24+01:00
2018-11-03T20:24:24+01:00
Arrêtés dans le nord de la France et en Belgique à partir du 22...
<div class="field field-name-field-news-chapo field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/4175347382.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5909878" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/2367897049.jpg" alt="tziganes.jpg" width="440" height="220" /></a></p><p><strong>Arrêtés dans le nord de la France et en Belgique à partir du 22 octobre 1943, 352 hommes, femmes et enfants de diverses nationalités furent déportés le 15 janvier 1944 vers Auschwitz-Birkenau. Seulement 32 ont survécu.</strong></p></div></div></div><div class="group-pool-cache field-group-div"><div class="field field-name-field-news-text field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p class="TX">Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Tsiganes du nord de la France et de la Belgique ont connu le même destin tragique, car ils vivaient dans la « zone militaire rattachée à Bruxelles ». Les Allemands avaient imposé, en juin 1940, que ces deux territoires forment une seule zone. L’enjeu d’un tel découpage était stratégique, économique et militaire, mais correspondait également à la vision nazie d’une Europe nouvelle, d’un Reich avec des marches germaniques. Et les nazis purent s’appuyer en France et en Belgique sur des législations discriminatoires antérieures à l’invasion de mai 1940, qui furent mises au service de la politique raciale du IIIe Reich.</p><p class="TX">Au début du XXe siècle, tous les États européens avaient adopté une législation spécifique de contrôle, utilisant comme repoussoir le migrant étranger et particulièrement le « juif » et le « Bohémien ». La France avait créé une catégorie spécifique, celle des « nomades », afin d’identifier et de regrouper au moyen de carnets anthropométriques ceux qui étaient appelés indistinctement Bohémiens, Romanichels, Gitans, nomades. C’était la loi du 16 juillet 1912 relative à « l’exercice des professions ambulantes et à la réglementation de la circulation des nomades ». Leur mode de vie était assimilé au vagabondage, à la criminalité et l’asociabilité. Quelque 30 000 personnes relevaient de ce statut en 1924. En Belgique, les méthodes anthropométriques et dactyloscopiques venues de France furent appliquées pour identifier les étrangers, parmi lesquels les Tsiganes de passage. Cette méthode réservée aux étrangers criminels ou réputés dangereux fut généralisée après la Première Guerre mondiale. Les Tsiganes possédaient en outre une feuille de route renouvelable tous les trois mois.</p><p class="TX">La France de Vichy et la Belgique se mirent au diapason de la politique raciale nationale-socialiste. Entre octobre 1940 et mai 1946, plus de 6 500 nomades définis par la loi de 1912 furent internés en France dans une trentaine de camps créés sur décision allemande, mais gérés par les autorités françaises.</p><p class="TX">Le 7 août 1941, Himmler édita une circulaire qui faisait la distinction entre les Zigeuner (Tsiganes) et les Zigeunermischlinge (Tsiganes métissés) dans la logique des lois de Nuremberg de septembre 1935 sur « la citoyenneté du Reich » et « la protection du sang et de l’honneur allemands ». L’Allemagne nazie avait classé les Tsiganes dans le second volet des lois raciales, dans la catégorie des « criminels irrécupérables ». La déportation des communautés tsiganes d’Allemagne fut décidée par l’Auschwitz-Erlass du 16 décembre 1942, connu par son décret d’application du 29 janvier 1943. Ce fut le point culminant et l’aboutissement d’une tradition de ségrégation. Le Reich étendit cette mesure aux Tsiganes de toute l’Europe. En février 1943, démarra leur déportation à Auschwitz-Birkenau, dans le Zigeunerlager, camp des Tsiganes, qui était encore en construction et qui allait accueillir près de 23 000 détenus. Le 29 mars 1943, l’Office central de sécurité du Reich donna l’ordre de déporter les Tsiganes de la « zone rattachée à Bruxelles ». Les premières arrestations connues eurent lieu à Tournai, le 22 octobre 1943, et s’échelonnèrent jusqu’en décembre. Les familles furent transférées au camp de rassemblement pour juifs de Malines, ville flamande entre Anvers et Bruxelles. C’était l’équivalent de Drancy pour la France ; 352 Tsiganes de diverses nationalités furent déportés par le convoi Z du 15 janvier 1944. C’est le seul convoi de déportation collective à destination d’Auschwitz-Birkenau à partir de cette zone. Ils étaient vanniers, maquignons, étameurs, musiciens, forains ou artistes de cirque. La plus jeune n’avait que 38 jours et le plus âgé, 85 ans ; 266 femmes et enfants de moins de 15 ans constituèrent plus des trois quarts de ce transport.</p><h2 class="IT">À Birkenau, dans la nuit du 2 au 3 août 1944, 3 000 Tsiganes furent éliminés</h2><p class="TX">À leur entrée à Birkenau, les Tsiganes ne furent pas triés, à la différence des juifs qui étaient sélectionnés dès leur arrivée dans ce centre de la mise à mort industrielle. Ils furent immatriculés, tatoués et internés dans le camp des familles, qui se révéla très vite un véritable mouroir : le pic des décès atteignit son point culminant en mars 1944. Entre le 17 janvier et le 31 juillet 1944, plus de la moitié du convoi avait succombé. Les Tsiganes de la « zone rattachée » arrivèrent à Birkenau à une période où leur extermination était quasiment décidée. C’est ainsi que les 3 000 Tsiganes restés dans le camp parce que jugés inaptes au travail furent éliminés dans la nuit du 2 au 3 août 1944. Les 68 Tsiganes du convoi Z qui avaient dépassé le cap de survie des trois mois avaient été transférés entre-temps dans les camps du Reich et leurs kommandos au service de l’économie de guerre : Buchenwald, Dora, Ellrich, Ohrdruf… pour les hommes ; Ravensbrück, Schlieben, Taucha, Altenburg… pour les femmes. Seuls 19 hommes et 13 femmes du convoi Z de Malines sur 352 ont survécu, soit moins de 10 %.</p><div class="footnotes">Dernier ouvrage paru : Des Tsiganes vers Auschwitz. Le convoi Z du 15 janvier 1944, éditions Tirésias-Michel Reynaud.</div></div></div></div><div class="field field-name-field-news-auteur-nom-trias field-type-text field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><a title="lien" href="https://www.humanite.fr/camps-de-la-mort-la-deportation-des-tsiganes-du-convoi-z-663046?fbclid=IwAR1_gGHYGPE4SpK0NMVsucKuedTriwNgACytVGZPmhZbgAQe32V5cDCcRuQ" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Monique Heddebaut Historienne, l'Humanité</a></div></div></div></div>
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Les anciens déportés incitent à rejeter les manifestations de haine de l'autre
tag:lanvert.hautetfort.com,2018-04-30:6047669
2018-04-30T20:57:00+02:00
2018-04-30T20:57:00+02:00
Ce dernier dimanche d'avril est l'occasion à Vouziers comme dans tout le...
<p style="text-align: justify;">Ce dernier dimanche d'avril est l'occasion à Vouziers comme dans tout le pays de rendre hommage aux déportés victimes de la barbarie nazie. Il s'agit de ne pas laisser tomber dans l'oubli ces faits parmi les plus tragiques de notre histoire, et par là même de combattre le retour possible de telles théories avec leurs conséquences criminelles. Malgré l'importance du message, très peu de Vouzinois étaient présents sur la place Carnot en cette matinée. Deux filles des jeunes sapeurs-pompiers ont lu des poèmes relatant les souffrances des déportés. Le message officiel des associations d'anciens déportés portait un regard clair sur la situation actuelle et les risques engendrés par le rejet des autres. En voici des extraits.</p><p style="text-align: justify;">(...)<br />La journée nationale a aussi pour but de rendre hommage aux victimes et de rappeler l’engagement de celles et ceux qui ont choisi de poursuivre dans la résistance la lutte contre l’ennemi et son idéologie.<br />Nous pensons avec beaucoup d’émotion à ces disparus, femmes et hommes qui ne sont pas revenus de la tragédie qui a frappé tant de combattants et auxquels nous devons une part de notre liberté.<br />Leur combat pour le respect de la dignité humaine est particulièrement chargé de sens en cette année du 70ème anniversaire de l’adoption de la déclaration universelle des Droits de l’Homme.<br />Le travail de mémoire n’est jamais achevé. L’acharnement des déportés à transmettre a valeur d’exemple et s’explique par la force d’un engagement qui ne tolère ni l’érosion de l’âge ni les difficultés de la vie.<br />Ce sacrifice, ils veulent le donner en partage aux générations suivantes afin de les inciter à rejeter toute manifestation de haine, inspirée de considérations ethniques, religieuses, culturelles ou nationalistes.<br />Le message d’aujourd’hui se veut un appel à œuvrer pour un monde de paix dont l’Europe doit demeurer le symbole.<br />Ce message a été rédigé conjointement par :<br />La Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD)<br />L’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus – Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (UNADIF – FNDIR)<br />La Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP)</p><p style="text-align: justify;">Avec le concours des Associations de mémoire des camps et de la déportation</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5808030" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/00/1666086759.JPG" alt="P1390517.JPG" /></p><p style="text-align: center;"> Trop peu de monde pour cet hommage.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5808031" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/1476057561.JPG" alt="P1390520.JPG" /></p><p style="text-align: center;"> Le dépôt de gerbe de la ville de Vouziers par la première adjointe</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5808032" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/02/1737134616.JPG" alt="P1390528.JPG" /></p><p style="text-align: center;">L'harmonie municipale et les porte-drapeaux étaient présents.</p>
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Les lycéens de Masaryk font œuvre de mémoire.
tag:lanvert.hautetfort.com,2017-07-02:5959667
2017-07-02T21:50:00+02:00
2017-07-02T21:50:00+02:00
La grande salle du cinéma "Les Tourelles " était fort bien remplie ce jeudi...
<p style="text-align: justify;">La grande salle du cinéma "Les Tourelles " était fort bien remplie ce jeudi pour la projection du court-métrage "Destination : Pitchipoï".</p><p style="text-align: justify;">A plusieurs titres, cette projection a pu attirer les spectateurs vouzinois. Le film retrace un épisode tragique de la vie de Hélène Cymanski et de Dora Levi. Ces deux jeunes filles, une rethéloise, l'autre vouzinoise, ont été arrêtées en 1944 dans le cadre des rafles contre les Juifs. Après être passées au camp de Drancy, elles ont été déportées en camp d'extermination, et n'en sont jamais revenues.</p><p style="text-align: justify;">Manuel Sanchez, le réalisateur, a voulu par ce film faire œuvre de mémoire, et donner un visage à Dora Levi dont on ne connaît aucune photographie. Par contre, il existe des témoins de ces moments dramatiques de notre histoire. Le scénario s'appuie aussi sur des documents d'époque, comme cette lettre de dénonciation envoyée aux autorités par un Vouzinois "bien-pensant". Le film ne prétend pas être fidèle en tout point à l'Histoire, mais il nous replonge dans cette atmosphère particulièrement pesante et il nous fait prendre conscience des conséquences terribles des petites lâchetés des collaborateurs de l'époque.</p><p style="text-align: justify;">L'autre raison qui explique le nombre élevé de spectateurs présents, est la participation d'élèves du lycée Masaryk à cette réalisation. Le point de départ du projet est un enseignement littérature et société au sein de classes de seconde. Cet enseignement tend à montrer aux élèves l’intérêt, l’utilité sociale et la diversité des débouchés d’une formation humaniste à travers un programme structuré autour des Lettres et de l’histoire-géographie (référence ONISEP).</p><p style="text-align: justify;">Les lycéens ont pu s'investir depuis le scénario, jusqu'à la préparation technique du film, puis à la participation au tournage proprement dit. Celui-ci s'est déroulé à Vouziers en seulement deux journées, obligeant le réalisateur à utiliser au mieux le temps imposé.</p><p style="text-align: justify;">Les lycéens ont bénéficié d'une découverte d'une grande école cinématographique à Paris dans le cadre de ce projet. Au total, ils auront pu redécouvrir par eux-mêmes un épisode de l'Histoire locale, et, au-delà, un versant particulièrement abject de notre Histoire commune.</p><p style="text-align: justify;">Comme souvent le passé résonne avec les événements actuels. L'intolérance, le rejet de l'autre qui se manifestent de plus en plus ouvertement aujourd'hui font craindre que des comportements aussi lâches et indignes que ceux de l'époque de l'occupation puissent se reproduire. Plusieurs questions et remarques ont été faites à ce sujet lors des questions-réponses avec les spectateurs présents.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5653992" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/02/3301506235.JPG" alt="P1350866.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Les élèves de seconde avec le réalisateur et leur professeur.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5653993" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/02/100463813.JPG" alt="P1350855.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Manuel Sanchez, le réalisateur du court-métrage</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5653995" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/00/2204665451.JPG" alt="P1350865.JPG" /></p><p style="text-align: center;">La jeune comédienne qui prête son visage à Dora Levi</p>
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Journée du souvenir des Victimes et Héros de la Déportation
tag:lanvert.hautetfort.com,2017-04-30:5938675
2017-04-30T20:58:00+02:00
2017-04-30T20:58:00+02:00
La traditionnelle cérémonie en hommage aux victimes et héros de la...
<p style="text-align: justify;">La traditionnelle cérémonie en hommage aux victimes et héros de la déportation prenait ce jour une signification plus forte que les années précédentes. L'élection présidentielle de dimanche prochain verra une candidate d'extrême droite non seulement présente au deuxième tour, mais en position de pouvoir l'emporter. Le message délivré par cette journée est clair, le Sous-préfet l'a rappelé en lisant le texte commun des associations d'anciens déportés. Nous l'avons publié dans son intégralité dans une <strong><a href="http://lanvert.hautetfort.com/archive/2017/04/28/commemoration-de-la-liberation-des-camps-5938055.html">note précédente</a></strong>, :</p><p style="text-align: justify;"><em>"Il faut, sans relâche, répéter que cette célébration n’est pas uniquement tournée vers l’histoire mais bien vers notre présent et notre avenir.</em><br class="autobr" /><em> La dénonciation du nazisme n’a de sens que si elle s’accompagne d’un combat acharné, sans la moindre compromission, contre les formes actuelles de résurgence de cette idéologie de mort.</em></p><p style="text-align: justify;"><em>Face à la montée du nationalisme, de la xénophobie, du racisme et de l’antisémitisme, au déchaînement de fanatismes politiques ou religieux et à la fréquente remise en cause des principes du droit et de la démocratie, le message des déportés est d’une brûlante actualité."</em></p><p class="tt2" style="text-align: justify;">Ce jour, des anciens résistants et déportés alertent contre le « risque mortel » de l’extrême droite. Leur message complète celui des associations, en voici un extrait, repris du journal "Le Monde" :</p><div class="copy-paste-block"><p style="text-align: justify;"><em>« Nous avons appris durement à reconnaître les visages et les masques de l’exclusion et de la haine. </em><em>Comme nous reconnaissons les petits calculs, les colères dévoyées ou les aveuglements qui permettent le pire. Aujourd’hui, malheureusement, par-delà les mots et les faux-semblants, nous les reconnaissons bien dans notre pays »</em>, ont déclaré Denise Toros Marter, déportée à 16 ans à Auschwitz, Sidney Chouraqui, engagé volontaire de la France libre, et le colonel Louis Monguilan, résistant, déporté au camp de Mauthausen.</p><p style="text-align: justify;"><em>« Nous savons bien que tous ceux qui sont attirés par les extrêmes ne sont pas eux-mêmes des extrémistes. Mais ce fut le cas aussi pour beaucoup de Français ou d’Allemands séduits un moment par Pétain ou Hitler dont ils n’imaginaient pas les horreurs futures. »(...)</em></p><p style="text-align: justify;"><em>« Nous ne supportons pas l’idée que les héritiers des politiques antirépublicaines que nous avons connues puissent à nouveau exercer et détourner le pouvoir républicain. (…) C’est aujourd’hui l’extrémisme nationaliste qui risque de conquérir le pouvoir dans notre pays, et qui présente donc le danger le plus immédiat pour nos libertés et pour l’unité de notre peuple », ont-ils prévenu. </em><em>« Peu importe que l’on nous accuse de diabolisation. Car nous avons connu les </em>“<em>diables ordinaires</em>”<em> qui peuvent préparer l’enfer. Nous savons jusqu’où mènent l’intolérance et l’exclusion au pouvoir. Nous en connaissons la dynamique meurtrière. »</em></p><div class="copy-paste-block" style="text-align: justify;"><em> </em></div><div class="copy-paste-block"><div class="copy-paste-block"><p style="text-align: justify;"><em>« Pour notre pays, pour les valeurs de la République, pour nos enfants et petits-enfants, ce risque mortel ne peut pas être pris »</em></p><p style="text-align: justify;">La cérémonie de Vouziers s'est déroulée selon le protocole habituel : dépôt des gerbes, ravivage de la flamme, appel aux morts, message officiel, poèmes lus par des scolaires. On peut regretter la faible assistance à cet hommage, même si la population n'était pas d'avantage mobilisée les années passées.</p><p style="text-align: justify;">Voici quelques images de la cérémonie de ce matin.</p></div></div></div><p style="text-align: center;"><img id="media-5615388" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/00/2701839257.JPG" alt="déportés,résistants,déportation,victimes,journée du souvenir" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5615382" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/3843485084.JPG" alt="P1350302.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5615384" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/00/2462506125.JPG" alt="P1350309.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5615385" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/00/1503268648.JPG" alt="P1350319.JPG" /></p>
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Journal du camp de Vittel
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2017-01-02:5890845
2017-01-02T00:00:00+01:00
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Le 14 août 1942, Hannah, l’épouse d’Yitzhak Katzenelson, l’un des plus...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Le 14 août 1942, Hannah, l’épouse d’Yitzhak Katzenelson, l’un des plus grands poètes juifs du XXe siècle, et leurs deux plus jeunes garçons sont convoyés vers Treblinka depuis le ghetto de Varsovie. Katzenelson et son fils aîné, Zvi, en réchappent et travaillent quelques mois dans un atelier allemand situé dans les décombres du ghetto. Sans illusion sur le sort réservé à sa femme et ses enfants, Katzenelson cesse alors d’écrire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Grâce à la Résistance juive qui cherche à le protéger, il obtient des faux papiers du Honduras qui lui permettent de quitter la Pologne. Le 22 mai 1943, Katzenelson et son fils sont envoyés au camp de Vittel, dans les Vosges ; un camp installé dans l'hôtel Providence pour ressortissants civils de pays ennemis (essentiellement anglo-saxons) détenus par les Allemands comme éventuelle monnaie d’échange.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Miné par une terrible dépression, Katzenelson écrit quelques lignes dans son <em>Journal</em> puis se mure dans le silence. Ce n’est qu’à la veille de l’anniversaire de la liquidation du ghetto de Varsovie, en juillet 1943, qu’il commence à véritablement tenir son <em>Journal</em> qui, bien qu’il ne court que sur deux mois, constitue un document d’une rare intensité. Voici le témoignage d’un homme brisé qui survit dans un entre-deux de la mort.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">En septembre 1943, les 173 derniers détenus du camp de Vittel sont dirigés vers Drancy puis, le 29 avril 1944, à Auschwitz. Dont Katzenelson et son fils. Son <em>Journal de Vittel</em> sera sorti clandestinement du camp et c'est ainsi qu'il est parvenu jusqu'à nous. Reflet de la lutte d'une victime de la barbarie nationale-socialiste, le <em>Journal</em> est aussi un témoignage poignant de la vie dans le camp vosgien et sur la Shoah en Pologne.</span></p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ff6600; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>‡ Journal du camp de Vittel, Yitzhak Katzenelson, éditions Calmann-Lévy, 2016, 234 p. (20 €).</strong></span></p></blockquote><p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/3093184512.jpg" id="media-5531619" alt="" /></p>
diazd
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TOUS SAUF UN, L'INCONNU QUI CHANTAIT LA TOSCA
tag:classikradio.hautetfort.com,2016-07-10:5824769
2016-07-10T10:29:00+02:00
2016-07-10T10:29:00+02:00
"A 5 h du matin. Une voisine du cimetière de Rillieux-la-Pape entend une...
<p><img src="http://classikradio.hautetfort.com/media/02/02/3541196463.jpg" id="media-5412349" alt="" /></p><p>"A 5 h du matin. Une voisine du cimetière de Rillieux-la-Pape entend une fusillade. Le commissaire Faury appelé aussitôt sur les lieux, ramasse un insigne de la Milice.</p><p>Il écrira, ce matin-là, 29 juin 1944, dans son rapport: « Au bord du chemin de terre qui longe le mur ouest du cimetière de Rillieux sont allongés sur le dos, les jambes en direction du mur, sept cadavres d'hommes présentant tous le profil juif... Tous portent de multiples traces de balles, tant à la tête que sur la poitrine. Auprès de chacun d'eux se trouve un rectangle de carton blanc sur lequel est inscrit en gros caractères un nom suivi d'une initiale. » Tous sauf un, l'inconnu qui chantait la Tosca avant d'être assassiné."</p><p>(Annette LEVY-WILLARD, Libération,17 mars 1994)</p><div><a title="Google-Traduction-Français-en-anglais " target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Google-Traduction-Français-en-anglais " src="http://i321.photobucket.com/albums/nn397/rodney2006_2008/flag_usa.gif" alt="Google-Translate-English to French " width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en German" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en German" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/_german_s.png" alt="Traduire français en German" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Google-Translate-English to Italian" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title=" Traduire français en Italian" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/_italian_s.png" alt=" Traduire français en Italian" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Google-Translate-English to Japanese BETA" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Japanese BETA" src="http://i187.photobucket.com/albums/x307/Mafishioso/_japanese_s.png" alt="Google-Translate-English to Japanese BETA" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Portuguese" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Portuguese" src="http://i18.photobucket.com/albums/b120/pdhinderlie/Web%20Stuff/Flags/flag_pt.gif" alt="Traduire français en Portuguese" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Russian" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Russian" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Russian_Flag.png" alt="Traduire français en Russian" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Spanish" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Spanish" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Spanish_Flag.png" alt="Traduire français en Spanish" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Arabic" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Arabic" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/Arabic_Flag.png" alt="Traduire français en Arabic" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Danish" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Danish" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Danish_Flag.png" alt="Traduire français en danish" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Greek" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Greek" src="http://i18.photobucket.com/albums/b120/pdhinderlie/Web%20Stuff/Flags/flag_gr.gif" alt="Traduire français en Greek" width="24" height="18" border="0" /></a></div><p><iframe width="854" height="480" src="https://www.youtube.com/embed/FRtoEEURoes" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
tiniak
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tag:pavupapri.hautetfort.com,2016-04-05:5784614
2016-04-05T23:35:00+02:00
2016-04-05T23:35:00+02:00
Le salon dormait dans la pénombre de mon vaste geste balayant son décor...
<p><img src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/01/01/1247075325.gif" id="media-5339525" alt="" /></p><p>Le salon dormait dans la pénombre de mon vaste geste<br />balayant son décor bourgeois, ses bris, ses restes,<br />de leur dernier octroi.</p><p>Ce denier faisant foi d'une gloire éculée,<br />impropre, désormais<br />que plus rien n'y tenait, ni lieu, ni dragée haute;</p><p>Si lourde fût la faute,<br />n'avoir su empêcher qu'elle soit mise au jour<br />aura précipité, tache crue dans la cour,<br />le déclin de l'endroit.</p><p>De la chose, juger ne fut pas mince affaire...<br />Contexte : temps de guerre,<br />castes redistribuées, édits, dénonciations,<br />rafles, déportations... Massacre !</p><p>La paix tirait des bouffées âcres<br />sur des cibiches étrangères;<br />je me levais de ma civière,<br />ma robe encore déchirée.</p><p>Un bandeau noué sur mon regard,<br />je contenais un hurlement : <em>Vae victis</em> !!<br />et dus rendre à mon jugement - toute ! Justice.</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-5339524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/01/00/3799861792.gif" alt="poésie,histoire,déportation,libération,justice,væ victis" /></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #808080;">tiniak ©2016 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span><br /><span style="color: #808080;">pour un Impromptu Littéraire - <a title="Atteindre sur le site des Impromptus Littéraires..." href="http://impromptuslitteraires.blogspot.fr/2016/04/tiniak-le-salon.html" target="_blank">tiki#259</a></span></p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
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Cérémonie du souvenir de la déportation à Paris 12
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2015-04-24T00:05:00+02:00
2015-04-24T00:05:00+02:00
Je représenterai Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, à...
<p style="text-align: justify;">Je représenterai Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, à la cérémonie du souvenir de la déportation présidée par Catherine Baratti-Elbaz dans le 12<sup>ème</sup> arrondissement de Paris. <br /> Cette manifestation se déroulera à 11h au monument aux morts face à la mairie du 12<sup>ème</sup> ardt.</p><p> </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Témoignage du Père Gérard Pierré : huit mois à Dachau
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2015-02-15:5553705
2015-02-15T00:00:00+01:00
2015-02-15T00:00:00+01:00
Né en 1923 dans les Vosges, Gérard Pierré entrera en résistance durant...
<p><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/2211415119.jpg" target="_blank"><img id="media-4895034" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/3891929407.jpg" alt="pierré dachau.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Né en 1923 dans les Vosges, Gérard Pierré entrera en résistance durant la Seconde Guerre mondiale <em>via</em> le scoutisme et sera arrêté par l'occupant allemand lors de la reddition du maquis de Grandrupt, en forêt de Darney, en septembre 1944. Déporté au camp de concentration de Dachau, il en sortira en avril 1945 profondément marqué par ces huit mois de cauchemar et d'enfer. Entré chez les Jésuites, il prendra en charge différents ministères pastoraux notamment auprès des Compagnons du Devoir à Troyes, où il a pris sa retraite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Il intégrera la "baraque des prêtres" de Dachau grâce à sa situation d'étudiant en théologie ; Dachau avait la spécificité en effet de regrouper tous les prêtres catholiques et les ministres des autres religions chrétiennes déportés pour fait de résistance dans les régions occupées par les nazis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Le Père Pierré nous fait partager ses moments de souffrance et surtout ceux auprès desquels il apporta réconfort et soutien moral. Avec une grande honnêteté, il nous rappelle que le clergé déporté bénéficiait d'une espèce de "privilège" à Dachau, puisque ses membres n'étaient pas envoyé au travail dans des kommandos d'usines ou de carrières.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Il s'agit d'un "parcours" spécifique de déporté, celui d'un ecclésiastique confronté à la souffrance, à la déshumanisation, à la désespérance et au questionnement de la foi en Dieu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Ces souvenirs sont complétés par des dessins d'un déporté qui témoignent, eux aussi, de l'horreur des camps de la mort nazis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Pour les paroissiens du secteur de Monthureux-sur-Saône - Bleurville (Vosges), rappelons que le Père Pierré a un lien de parenté avec l'abbé Pierre Maillard (décédé en 2005), qui fut curé de Monthureux, et Mgr Armand Maillard, actuel archevêque de Bourges. Il assura pendant plusieurs années durant les vacances d'été, le remplacement des curés du secteur, notamment les abbés Houot et Villaume à Bleurville.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: left;"><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">‡ Témoignage. Huit mois à Dachau, Père Gérard Pierré, éditions AFMD 49, 2013, 120 p., ill. (13 € franco). Disponible auprès de : AFMD 49, 3 rue des Fauvettes, 49070 Beaucouzé.</span></strong></span></p></blockquote><p> </p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
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Session du conseil régional d’Ile-de-France et exposition « Vision des jeunes d’Ile-de-France – Auschwitz Birkenau »
tag:www.romero-blog.fr,2015-02-11:5551822
2015-02-11T00:05:00+01:00
2015-02-11T00:05:00+01:00
De jeudi à vendredi se déroulera la session du conseil régional...
<p style="text-align: justify;">De jeudi à vendredi se déroulera la session du conseil régional d’Ile-de-France présidée par Jean-Paul Huchon.<br />A cette occasion, les élus pourront voir <a href="http://www.iledefrance.fr/fil-actus-region/auschwitz-1945-2015-cours-histoire">une exposition pleine de sens</a> qui sera installée dans l’hémicycle.<br />En effet, depuis 15 ans, la région Ile-de-France a un accord avec le Mémorial de la Shoah qui a permis à 6000 lycéens et apprentis franciliens, accompagnés d’anciens déportés, d’effectuer une visite sur le site d’Auschwitz-Birkenau.<br />24 lycées et CFA franciliens – 560 jeunes – témoignent de leur visite dans cette expo qui a beaucoup de sens en cette période particulièrement troublée.<br />C’est donc une belle opportunité qui est offerte aux élus de pouvoir consulter dans l’endroit où nous siégeons, les photos, les textes de<a href="http://www.iledefrance.fr/fil-actus-region/auschwitz-1945-2015-cours-histoire"> cette exposition </a>qui ensuite ira dans les lycées.</p><p> </p>
diazd
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70e anniversaire de la libération d'Auschwitz à Evry
tag:pcfevry.hautetfort.com,2015-01-28:5546436
2015-01-28T16:39:00+01:00
2015-01-28T16:39:00+01:00
Le 27 janvier 1945, l'Armée rouge libérait quelque 7 000 survivants...
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/681217864.jpg" target="_blank"><img id="media-4882655" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/524802638.jpg" alt="evrydep7.jpg" /></a></p><p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/2890347453.jpg" target="_blank"><img id="media-4882656" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/4216263303.jpg" alt="evrydep.jpg" /></a>Le 27 janvier 1945, l'Armée rouge libérait quelque 7 000 survivants des camps d'Auschwitz-Birkenau en Pologne. En cinq années, plus de 1,1 million d'hommes, de femmes et d'enfants meurent dans le plus grand camp de concentration et d'extermination nazi.</strong></p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/3123544581.jpg" target="_blank"><img id="media-4882659" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/3737316687.jpg" alt="evrydep13.jpg" /></a>La libération de tous les camps sera achevée quatre mois plus tard.</p><p>A cette occasion la Municipalité d'Evry a organisé ce jour là une cérémonie très digne et très émouvante à la Mairie d'Evry à l'initiative de Diego Diaz, conseiller municipal délégué communiste aux anciens communistes et au travail de mémoire, avec des témoignages poignants d'anciens déportés et des représentants des communautés juives, Tsiganes, homosexuelles, résistants combattants.</p><p>Ces témoignages ont été clouturés par l'intervention du maire d'Evry Francis Chouat.</p><p>Retour sur image avec cette cette célébration exceptionnelle avec un reportage photos de Gabrielle Riou Harchaoui.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/3143793550.jpg" target="_blank"><img id="media-4882660" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/2635550111.jpg" alt="evrydep8.jpg" /></a></p><p> </p>
ZEC & Cie
http://zec.hautetfort.com/about.html
L'extermination des Tziganes d'Europe
tag:zec.hautetfort.com,2015-01-28:5546271
2015-01-28T12:40:54+01:00
2015-01-28T12:40:54+01:00
Simone Veil interviewée par Juliette Jourdan sur la déportation des Tsiganes...
<p>Simone Veil interviewée par Juliette Jourdan sur la déportation des Tsiganes</p><p><iframe width="502" height="283" src="http://www.youtube.com/embed/XjA3zImEZiA" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><h4 class="entry-title" style="text-align: center;">DERNIERE MINUTE : expulsion imminente</h4><p>26 janvier 2015<span class="byline"> par <span class="author vcard"><a class="url fn n" title="Collectif Romeurope du Val Maubuée" href="https://collectifromeuropevalmaubuee.wordpress.com/author/collectifromeuropevalmaubuee/" rel="author" target="_blank">Collectif Romeurope du Val Maubuée</a></span></span></p><div class="single-entry-content"><p><img id="media-4822586" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://zec.hautetfort.com/media/01/02/2595204095.png" alt="3992716853.png" width="28" height="24" />Demain l’Europe et de nombreux autres pays, célébreront les 70 ans de la libération du camp d’Auschwitz.</p><p>Le devoir de mémoire envers tous ceux qui y ont été exterminés est d’une importance toute à fait particulière en ces moments difficiles.</p><p>Parmi ceux-ci, outre des juifs, des handicapés moteurs et mentaux, des résistants… figuraient aussi des roms, des tsiganes et autres voyageurs (1). Mais il semble qu’on les ait oubliés.</p><p>Faut-il y voir un lien ?</p><p>Mais c’est aussi le jour que le Préfet de Seine et Marne, et les Maires des communes de Noisiel et de Champs sur marne ont choisi pour mettre à la rue 400 personnes Roms habitants depuis peu dans les bois de ces 2 communes.</p><p>Cette décision préfectorale a été prise alors qu’aucun diagnostic n’a été réalisé, que le 115 n’a été prévenu que ce soir vers 18 heures et qu’il n’a ni les effectifs, ni les moyens pour héberger dans l’urgence ces familles. Autrement dit, demain matin seront jetés à la rue ces familles sans aucune alternative possible, alors qu’elles sont aujourd’hui à l’abri du froid et de la pluie dans leurs baraques, sans que cela ne coûte à la collectivité, et alors que notre collectif travaille avec eux pour tenter de trouver des solutions à ces situations d’extrême précarité.</p><p>Au moment où nos hommes politiques tentent de remettre au gout du jour les valeurs de la république -dont la fraternité- et se souviennent de l’importance du vivre ensemble, cette action semble totalement déconnectée des réalités et pose clairement la question à la fois des discours que l’on nous tient, mais aussi de la réelle volonté de vivre ensemble, avec nos voisins citoyens européens.</p><p>Alors nous serons présents à partir de 7h15 demain matin, dans l’allée des Bois à Noisiel (77) pour célébrer avec les forces de police et nos voisins les roms, l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz. Si vous souhaitez vous joindre à nous pour ce grand moment de fraternité, n’hésitez pas.</p><p> </p></div>
diazd
http://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.html
Zemmour, Pétain et les juifs
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2014-10-22:5464889
2014-10-22T18:30:53+02:00
2014-10-22T18:30:53+02:00
Eric Zemmour était naguère un souverainiste plus ou moins original....
<div id="article-body" class="article-body mod"><div><p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/01/1562178944.jpg" target="_blank"><img id="media-4718817" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/01/768400438.jpg" alt="drancydepo.jpg" /></a></p><p><strong>Eric Zemmour était naguère un souverainiste plus ou moins original. Il s’est ensuite changé en publiciste nationaliste, machiste et anti-musulman. Il a continué sa course en polémiste fruste abonné des studios, qui dénonce le <em>«politiquement correct»</em> de la gauche pour asséner à tous les micros le politiquement correct lepéniste. Le voici désormais pétainiste. C’est la suite logique…
</strong></p><p>Pétain a sauvé des juifs,dit-il dans une émission. A partir de quelques éléments véridiques, Zemmour en vient à proférer une énormité qui transforme avec une mauvaise foi abyssale des éléments historiques connus depuis toujours en provocation grossière et trompeuse.</p><p>Pour des motifs qui n’avaient rien d’humanitaire, le régime de Vichy a cherché à défendre sa souveraineté. Il a livré les juifs étrangers, hommes, femmes, enfants, vieillards et malades, ce qui devrait d’ailleurs suffire à démontrer son ignominie, de manière à montrer qu’il pouvait, dans certains cas, protéger ses nationaux. A partir de là, Zemmour met en marche une machine à slogans qui détourne totalement la vérité historique.</p><p>Dans ses déclarations à l’emporte-pièce, comme dans le chapitre consacré à ce sujet dans son livre, il néglige plusieurs faits essentiels :
</p><p>— Le régime de Vichy, qu’il présente au spectateur candide en «sauveur de juifs», a promulgué dès 1940, sans pression particulière des Allemands, un statut des juifs discriminatoire et honteux, qui a facilité ensuite la tâche des nazis dans leur répression anti-juive. C’est ce qu’a montré le livre de <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Paxton" target="_blank">Robert Paxton</a>, et beaucoup d’autres, que Zemmour rejette, alors qu’il a permis de mieux comprendre la nature du régime de Vichy. Celui-ci n’était pas seulement fondé sur l’idée d’une acceptation réaliste de la défaite. Il a aussi mis en place un système autoritaire, xénophobe et antisémite, qui effaçait tous les acquis républicains.</p><p>— Le régime de Vichy a facilité la tâche des Allemands au moment des grandes rafles et n’a jamais élevé la moindre protestation contre le traitement inhumain réservé aux juifs qu’il livrait, pour l’essentiel des juifs étrangers, dont il savait fort bien, après 1942, qu’il étaient voués à un sort barbare. Le gouvernement Pétain a continué de collaborer jusqu’à la fin, sans jamais se démarquer sérieusement de la politique nazie, même quand elle réduisait à néant la souveraineté française et les principes les plus élémentaires de la vie humaine. Zemmour n’en souffle mot, ni dans son émission, ni dans son livre.</p><p>
— Si beaucoup de juifs français ont été sauvés, bien plus qu’en Hollande et en Belgique, c’est aussi et sans doute surtout parce que la population les a souvent aidés, comme le montre <a href="http://www.seuil.com/livre-9782352042358.htm" target="_blank">le livre de Jacques Sémelin</a> et aussi pour une raison géographique : la position de la France ouvrait aux fuyards deux frontières relativement poreuses, celle de la Suisse et de l’Espagne, où les personnes menacées par le Reich, gaullistes, résistants, juifs ou pilotes alliés, trouvaient un refuge. Cette possibilité était fermée aux fuyards de Hollande et de Belgique, dont les frontières jouxtaient des territoires allemands ou occupés par les nazis.</p><p>— Il est vrai, enfin, que l’existence du régime de Vichy a sans doute atténué, à certains égards, le sort des Français, par rapport à ce qu’aurait été une administration directe de la totalité du pays par la Wehrmacht. Mais la collaboration Pétain-Hitler a aussi facilité la tâche de l’armée allemande dans la guerre en reportant sur la police française une grande partie des tâches de maintien de l’ordre.</p><p>Elle a prolongé la guerre et donc laissé plus de temps aux nazis pour mener à bien leurs projets exterminateurs. Elle a contraint beaucoup de Français à des actes infamants, qui consistaient à livrer des hommes, des femmes et des enfants à la barbarie nazie. D’autres Français ont refusé ces choix impossibles et cette déchéance. Ce sont les résistants. Ceux-là défendaient vraiment la France, non les séides du Maréchal, à qui Zemmour trouve de si belles excuses.
</p><p>— Autrement dit, en faisant l’éloge de Vichy sur la question des juifs, Zemmour, par nationalisme imbécile, prend finalement le parti de la collaboration. Il avalise la vieille thèse selon laquelle Pétain fut un bouclier pour les Français, thèse qui néglige le fait fondamental : fallait-il, dans l’espoir d’adoucir quelque peu le sort de la population française, collaborer avec les nazis ?</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/01/1848776514.jpg" target="_blank"><img id="media-4718820" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/01/4198608657.jpg" alt="zemmour.jpg" /></a>Zemmour, implicitement, répond oui. Ainsi il répudie sans le dire, au nom de la défense de l’identité française, l’action de la Résistance et de la France libre, qui ont refusé tout compromis avec Hitler. En préconisant la poursuite de la guerre dès le 18 juin 1940, De Gaulle mettait l’honneur du pays avant la sauvegarde de sa population. Il appelait les Français à se rebeller contre l’occupant, quels que soient les risques. Zemmour, en assénant sans aucune précaution et sans aucune nuance que <em>«Pétain a sauvé des juifs»</em> justifie au fond la position du Maréchal dans sa querelle historique avec De Gaulle.</p><p>— Ainsi, pour choquer, pour faire de l’audience, pour vendre son livre et pour pousser ses idées xénophobes, il piétine implicitement le gaullisme et prend le parti de Vichy. C’est l’aboutissement inéluctable de son ignorance des réalités, de son oubli des principes républicains, et de la négation du travail des historiens depuis vingt ans. C’est l’oeuvre de son obsession anti-gauche et de sa pathologie xénophobe. Zemmour était un agent lépeniste. Le voici avocat des collabos. <em>Quo non descendam ?</em></p></div><span class="author"><a href="http://www.liberation.fr/auteur/1867-laurent-joffrin"><span>Laurent JOFFRIN Directeur de la rédaction de Libération</span></a></span></div>
diazd
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Déportation : la complicité du régime de Vichy
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2014-10-09:5464896
2014-10-09T17:59:00+02:00
2014-10-09T17:59:00+02:00
En France, le gouvernement mis en place à Vichy par le maréchal PÉTAIN...
<p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/2978592498.jpg" target="_blank"><img id="media-4718836" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/1279386872.jpg" alt="juifs.jpg" /></a>En France, le gouvernement mis en place à Vichy par le maréchal <span style="color: #006666;">PÉTAIN</span></strong>, chef de l'État français qu'il a substitué à la République, n'a jamais eu pour objectif l'extermination des juifs, mais il n'en a pas moins été<span style="color: #000066;"><strong> l'instrument efficace de la première étape du génocide</strong></span>.<br /><br /> <span style="color: #006666;"><strong>En septembre 1940</strong></span>, à la suite de la 1ère ordonnance allemande prescrivant le recensement des Juifs en zone occupée, un <strong><span style="color: #000066;">fichier des Juifs</span></strong> a été établi dans chaque préfecture, fichier ensuite régulièrement et systématiquement mis à jour.<br /><br /> <span style="color: #006666;"><strong> En octobre 1940</strong></span>, avec la promulgation du<strong><span style="color: #000066;"> 1er statut des Juifs</span></strong>, la politique vichyste d'exclusion et de persécution, expression d'un antisémitisme et d'une xénophobie à la française, <strong><span style="color: #000066;">a défini, classé, marqué et isolé les Juifs</span></strong> résidant en France.<br /><br /> <span style="color: #006666;"><strong>Le 3 octobre 1940</strong></span>, le 1er statut des Juifs a exclu les Juifs de tout poste dans la fonction publique, la presse et le cinéma, et défini comme juive <strong><span style="color: #660000;">« toute personne issue de 3 grands-parents de race juive ou de 2 grands-parents de même race si son conjoint lui-même est juif »</span></strong>.</p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> <span style="color: #006666;"><strong>À partir d'octobre 1940</strong></span>, les préfets pouvaient assigner à résidence les <strong><span style="color: #660000;">« étrangers de race juive »</span></strong> ou les interner dans des <strong><span style="color: #660000;">« camps spéciaux »</span></strong>, et la police française faisait appliquer les ordonnances allemandes concernant l'obligation pour les Juifs de zone occupée d'avoir une carte d'identité portant la mention <strong><span style="color: #660000;">« Juif »</span></strong>, et pour les entreprises commerciales juives d'afficher l'inscription <strong><span style="color: #660000;">« Entreprise juive »</span></strong>.<br /><br /> <span style="color: #006666;"><strong>Le 29 mars 1941</strong></span>, a été créé le <strong><span style="color: #000066;">Commissariat général aux Questions juives</span></strong><span style="color: #000066;"><span style="color: #000000;">,</span></span> chargé de mettre en application la<strong><span style="color: #000066;"> législation antisémite</span></strong> de Vichy.</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/1676004803.jpg" target="_blank"><img id="media-4718835" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/1002577096.jpg" alt="juifsantisemitisme.jpg" /></a></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /> Avec les<span style="color: #000066;"><span style="color: #000000;">3 000 Juifs</span></span>morts dans les <strong><span style="color: #000066;">camps français d'internement </span></strong>et le millier de Juifs <strong><span style="color: #000066;">exécutés</span></strong> ou <strong><span style="color: #000066;">fusillés comme otages</span></strong>, <strong><span style="color: #000066;">le bilan total avoisine les 80 000 victimes</span></strong>.</span></p><p align="center"><span style="color: #000066; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong>La propagande antisémite dans la France de Vichy</strong></span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> <span style="color: #006666;"><strong> Le 14 mai 1941</strong></span>, <strong><span style="color: #000066;">3 700 Juifs étrangers ont été arrêtés</span></strong> à Paris par la police française.<br /><br /> <span style="color: #006666;"><strong>Le 2 juin 1941</strong></span>, le<strong><span style="color: #000066;"> 2ème statut des Juifs</span></strong> a renforcé l'exclusion des Juifs des professions libérales, commerciales, artisanales et industrielles, et a prescrit aux Juifs de la zone non occupée de se faire recenser sous peine d'internement <strong><span style="color: #660000;">« dans un camp spécial même si l'intéressé est français »</span></strong>.<br /><br /> <span style="color: #006666;"><strong>Le 22 juillet 1941,</strong></span> a été promulguée une loi concernant la <strong><span style="color: #000066;">liquidation des biens juifs </span></strong>et leur passage sous contrôle d'administrateurs non juifs. Cette tâche est confiée au<strong><span style="color: #000066;"> Commissariat général aux questions juives</span></strong> qui, en 3 ans,<strong><span style="color: #660000;"> <span style="color: #000066;">« aryanise » </span></span></strong>plus de 70 000 entreprises juives.</span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> <span style="color: #006666;"><strong> Le 20 août 1941,</strong></span> a été ouvert <strong><span style="color: #000066;">le camp de Drancy</span></strong>, dans la région parisienne, placé sous le contrôle de la Gestapo, mais gardé par des gendarmes français.<br /><br /> <strong><span style="color: #006666;"> En 1941</span></strong>, près de <strong><span style="color: #000066;">40 000 juifs étrangers sont internés</span></strong> dans des camps en zone non occupée, c'est-à-dire sur un territoire qui est encore entièrement sous l'autorité du gouvernement de Vichy.<br /><br /> <span style="color: #006666;"><strong>À partir de 1942</strong></span>, l'appareil d'État français, sous la direction de <strong><span style="color: #006666;">Pierre LAVAL</span></strong>, a apporté son concours à la mise en œuvre en France par les nazis de la <strong><span style="color: #000066;">« solution finale »</span></strong>.</span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> <span style="color: #006666;"><strong>Le 27 mars 1942 : </strong></span>Départ de Drancy et de Compiègne du <strong><span style="color: #000066;">premier convoi vers Auschwitz</span></strong>.</span></p><p><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> <span style="color: #006666;"><strong>Le 28 mai 1942</strong></span>, une Ordonnance allemande a obligé les Juifs de plus de 6 ans à porter l'<span style="color: #000066;"><strong>étoile jaune</strong></span> en zone occupée.</span></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> <span style="color: #006666;"><strong>Au début du mois de juillet 1942,</strong></span> les nazis ont annoncé leur objectif : <strong><span style="color: #000066;">déporter 100 000 Juifs de France âgés de 16 à 40 ans</span></strong>. À la suite de négociations avec les responsables de la Gestapo, le secrétaire général à la Police, <strong><span style="color: #006666;"><a href="http://www.cndp.fr/crdp-reims/memoire/enseigner/rene_bousquet/menu.htm" target="_blank">René BOUSQUET</a></span></strong>, qui avait été préfet de la Marne <strong><span style="color: #006666;">de 1940 à avril 1942</span></strong>, assura que la police française arrêterait les Juifs dans les deux zones, occupée et non occupée, et a obtenu en contrepartie que les rafles ne concernent que les Juifs étrangers. Quant aux enfants de moins de 16 ans - le plus souvent nés en France et donc français - le chef du gouvernement, <strong><span style="color: #006666;">Pierre LAVAL</span></strong>, proposa qu'ils soient déportés avec leurs parents.<br /> <br /> <span style="color: #006666;"><strong> Les 16 et 17 juillet 1942</strong></span>, la police française a arrêté en région parisienne <strong><span style="color: #000066;">13 152 Juifs dont 4 115 enfants</span></strong> ; la plupart furent parqués au<strong><span style="color: #000066;"> Vélodrome d'Hiver de Paris</span></strong> avant d'être internés à <strong><span style="color: #000066;">Pithiviers</span></strong> ou à <strong><span style="color: #000066;">Beaune-la-Rolande</span></strong> puis à <strong><span style="color: #000066;">Drancy</span></strong> et déportés à <strong><span style="color: #000066;">Auschwitz</span></strong>.</span></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> <span style="color: #006666;"><strong> Le 7 août 1942</strong></span>, <strong><span style="color: #000066;">10 000 Juifs étrangers ont été arrêtés</span></strong> en zone non occupée par la police française et livrés aux Allemands. <br /><br /> <span style="color: #006666;"><strong>Le 31 juillet 1944</strong></span> : départ du <strong><span style="color: #000066;">dernier convoi de Drancy pour Auschwitz</span></strong>.</span></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> <span style="color: #000066;"><strong>Plus de 80 % des Juifs déportés de France ont été arrêtés par la police française</strong></span>.</span></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> En acceptant de livrer les juifs étrangers aux nazis pour affirmer la souveraineté de son gouvernement et tenter d'obtenir des concessions en faveur des Juifs français, <strong><span style="color: #006666;">LAVAL</span></strong> et <strong><span style="color: #006666;">BOUSQUET</span></strong> se sont engagés dans <strong><span style="color: #000066;">une politique de marchandage dangereuse et illusoire</span></strong>, parce que condamnée à toujours céder un peu plus aux nazis.</span></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/1297936687.jpg" target="_blank"><img id="media-4718882" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/2045463012.jpg" alt="déportation,auschwitz,juifs,france" /></a>Au total, <strong><span style="color: #000066;">76 000 Juifs ont été déportés de France</span></strong> vers les camps nazis, soit <strong><span style="color: #000066;">environ un quart </span></strong>de la population juive qui résidait dans notre pays <strong><span style="color: #006666;">en 1940</span></strong>.<br /> Au début de la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il soit difficile de l'évaluer exactement, on considère que <strong><span style="color: #000066;">330 000 Juifs, approximativement,résidaient en France</span></strong> et que la moitié d'entre eux était étrangère.<br /><br /><span style="color: #000066;"><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/472021219.jpg" target="_blank"><img id="media-4718884" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/3238323577.jpg" alt="déportation,auschwitz,juifs,france" /></a>2 500 déportés juifs seulement ont échappé à l'extermination</strong></span>.</span></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /> 67 des 72 convois de déportés raciaux qui ont quitté la France pendant l'Occupation allemande ont été acheminés à <strong><span style="color: #000066;">Auschwitz</span></strong>.</span></p><p align="left"> </p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong><span style="color: #000066;">Le développement du système concentrationnaire<br />dans les territoires annexés ou occupés par les nazis</span></strong> </span></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">162 000 déportés en France dont 76 000 juifs et 15 000 tziganes (95 % ne reviendront jamais des camps)</span></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> Deux catégories de déportés ont été acheminés vers ces camps :<br /><br /> - il y avait d'une part, <strong><span style="color: #000066;">les </span></strong><strong><span style="color: #000066;">« déportés résistants et politiques »</span></strong>, termes désignant , s'agissant des déportés français, les gaullistes, communistes et autres résistants accusés par le gouvernement de Vichy de se livrer à des activités qualifiées d'<strong><span style="color: #660000;">« </span></strong></span><strong><span style="color: #660000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">antinationales » </span></strong><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">; <br /><br /> - et puis d'autre part, il y avait les <strong><span style="color: #000066;">« déportés raciaux »</span></strong>, c'est-à-dire les Juifs et les Tsiganes.</span></p><p align="left"><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> Pour distinguer ces différentes catégories de déportés, soumis tous au même régime, un <strong><span style="color: #000066;">triangle</span></strong> de tissu était cousu sur leur vêtement rayé :</span></p><p align="left"><span style="color: #000066; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong> <a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/52632801.jpg" target="_blank"><img id="media-4718887" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/3043115533.jpg" alt="déportation,auschwitz,juifs,france" width="62" height="282" /></a>- Triangle rouge</strong></span><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> pour les « politiques », porté par les opposants au nazisme, puis par tous les résistants d'Europe ; </span></p><p align="left"><span style="color: #000066; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong> - Triangle bleu</strong></span><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> pour les « apatrides » </span></p><p align="left"><strong><span style="color: #000066; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> - Triangle vert</span></strong><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> pour les « droits communs » </span></p><p align="left"><span style="color: #000066; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong> - Triangle violet</strong></span><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> pour les témoins de Jéhovah </span></p><p> </p><p align="left"><span style="color: #000066; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong> - Triangle brun </strong></span><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">pour les Tsiganes<br /><br /></span><span style="color: #000066; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong> - Triangle noir </strong></span><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">pour les « asociaux »<br /><br /></span><span style="color: #000066; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong> - Triangle rose</strong></span><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> pour les homosexuels<br /><br /></span><span style="color: #000066; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong> - Triangle jaune</strong></span><span style="color: #000000; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"> pour les Juifs</span></p><p align="left"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/01/2902133601.jpg" target="_blank"><img id="media-4718898" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/01/881083321.jpg" alt="déportation,auschwitz,juifs,france" /></a></p><p align="left"> </p>
diazd
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DEPORTATION : DRANCY-LE BOURGET / LA GARE OUBLIEE
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2014-09-22:5452946
2014-09-22T18:32:00+02:00
2014-09-22T18:32:00+02:00
La Seconde Guerre mondiale fit 55 millions de morts, dont une majorité...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4698797" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/01/958348936.jpg" alt="deportation3.jpg" /></p><p><strong>La Seconde Guerre mondiale fit 55 millions de morts, dont une majorité de civils. Aux victimes militaires, à celles de la répression (résistants, otages et personnes massacrées), à celles des bombardements, s’ajoutent les morts des persécutions nazies (les Juifs, les tziganes, les handicapés physiques et mentaux ou les homosexuels).</strong></p><p>Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, la destruction d’un peuple fut programmée sur les bases d’une haine antisémite qui allait conduire à un génocide massif et industrialisé d’au moins 5,2 millions de Juifs d’Europe. 2 700 000 personnes furent assassinées dans les chambres à gaz des centres de mise à mort, 1 300 000 par les Einsatzgruppen, 800 000 de privations dans les ghettos.</p><p>En France, la « solution finale » entraîna la déportation de près de 74 000 déportés, par 74 convois, entre mars 1942 et août 1944. Moins de 5 000 revinrent.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4698798" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/768400438.jpg" alt="drancydepo.jpg" /></p><p><strong>Avec le camp de Drancy et les gares du Bourget et de Bobigny, la banlieue Nord-Est de Paris fut au coeur de cette machinerie du meurtre.</strong></p><p>D'août 1941 à août 1944, le camp d'internement de Drancy ou camp de Drancy a été la plaque tournante de la politique de déportation antisémite en France.</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/3407621981.jpg" target="_blank"><img id="media-4700120" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/3712469815.jpg" alt="déportation,le bourget,drancy" /></a>Situé au nord-est de Paris, dans la ville de Drancy (alors département Seine, aujourd'hui Seine-Saint-Denis, ce camp a été pendant trois ans le principal lieu d'internement avant déportation depuis la gare du Bourget (1942-1943) puis la gare de Bobigny (1943-1944) vers les camps d'extermination nazis ; pour la majorité des convois ce fut pour Auschwitz. Neuf Juifs déportés de France sur dix passèrent par le camp de Drancy lors de la Shoah.</p><p><em>Si la gare de Bobigny est devenue un lieu de mémoire consacré au souvenir des déportés, cela n'est pas le cas pour la gare du Bourget-Drancy où seule une seule plaque rappelle ce souvenir. A Drancy, C<span class="_5yl5" data-reactid=".79.$mid=11411499256046=25c7ce4335bac28a54.2:0.0.0.0.0"><span class="null">ité de la Muette où était le camps de détention un wagon témoigne de cet épisode historique dramatique.</span></span></em></p><p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/3945756431.jpg" target="_blank"><img id="media-4698800" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/683283729.jpg" alt="bourgetdrancy.jpg" /></a>Rappel historique : l</strong><strong>es départs massifs depuis la gare du Bourget, été 1942-été 1943</strong></p><p><em>(photo : Arrivée à la gare du Bourget des enfants internés dans les camps du Loiret en août 1942)</em></p><p>La réunion du 11 juin 1942, qui se tient à Berlin autour d'Adolf Eichmann, initie la déportation systématique de l'ensemble des Juifs d'Europe de l'Ouest.</p><p>La déportation de 40 000 Juifs de France est programmée. Drancy devient le camp de rassemblement et de départ des déportés juifs de France.<br />Pour disposer d'un nombre suffisant de personnes à déporter, la grande rafle dite du Vel'd'Hiv' est organisée à Paris les 16 et 17 juillet 1942.</p><p>Plus de 37 000 Juifs sont déportés depuis la gare du Bourget de la mi-juillet à début novembre 1942.</p><p>Après cet important programme, les convois ne reprennent qu'en février 1943, à un rythme moins soutenu, dû à des difficultés de transport. Il s'agit aussi de ne pas braquer les autorités de Vichy, toujours opposées aux arrestations systématiques des Juifs français. L'Italie s'oppose également à l'arrestation des Juifs dans sa zone du sud-est de la France.</p><p>Deux gares, très proches l’une de l’autre, sont situées au Bourget. Elles font parties d’un même ensemble ferroviaire, à proximité également d’une importante gare de triage et d’un noeud permettant la connexion entre le réseau de la grande ceinture et un des réseaux du Nord-Est de la France, qui relie la Gare du nord à Soissons et au-delà jusqu’à la frontière Belge. La station du Bourget-Drancy (aujourd’hui RER B) est aujourd’hui desservie par la ligne reliant la gare du Nord à Soissons.</p><p>Cette ligne construite entre 1860 et 1864, par la compagnie des chemins de fer du Nord est alors appelée ligne de la Plaine (Saint-Denis) à Hirson. La gare est construire dans cette période et complètement détruite par les Prussiens lors de la guerre franco-prussienne de 1870, elle est reconstruite en 1871.</p><p>Elle est rénovée en 2008, dans le cadre du programme RER B Nord, le bâtiment principal est remis à neuf, des ascenseurs installés et les quais modernisés.</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/2902133601.jpg" target="_blank"><img id="media-4698802" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/00/881083321.jpg" alt="deportph1.jpg" /></a><strong>Du 27 mars 1942 au 23 juin 1943, quarante-deux convois de déportation du camp de Drancy sont partis de la gare du Bourget-Drancy </strong><strong><strong> (réseau Nord)</strong>, essentiellement pour Auschwitz. <br /></strong></p><p>Les 21 convois de déportation de Drancy partis du 18 juillet 1943 au 17 août 1944 sont partis de la gare de Bobigny Grande Ceinture.</p><p>Selon le décompte de Serge Klarsfeld et des FFDJF (Fils et filles des déportés juifs de France), 40 450 déportés sont partis de la gare du Bourget-Drancy et 22 450 de la gare de Bobigny.</p><p><strong>Sources : l’Association pour l’Histoire du Chemin de fer Français. Bruno Carrière et Bernard Collarday « L’aventure de la grande Ceinture ». Thomas Fontaine-Guillaume Tozer, Les gares de déportation de la région parisienne, brochure du CG9, Wikipédia</strong></p><p><strong>TEMOIGNAGES</strong></p><div id="contenu" class="para1"><p><em><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/01/2034950835.jpg" target="_blank"><img id="media-4700499" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/01/1870276910.jpg" alt="déportation,le bourget,drancy" /></a>Mon oncle Hersz Wolf a été interné à Drancy (Seine) du 21/08/1941 au 26/03/1942. Il figure sur la liste des internés juifs avec le n° 373 (raturé n° 366) chambre 12 escalier 8, profession manutentionnaire. </em></p><p><em>Il a été déporté à <a href="http://en.auschwitz.org.pl/m/" target="_blank">Auschwitz</a> du 27/03/1942 au 24/05/1942 par le convoi n° 1, gare de départ du Bourget-Drancy, via le camp de <a href="http://memorial.compiegne.fr/" target="_blank">Royallieu-Compiègne</a>. </em></p><p><em>Ce train sera escorté jusqu'à la frontière allemande par des gendarmes français. Il a été déclaré Mort pour la France. Il avait 22 ans. Sa fiancée Paule se suicidera en apprenant sa mort.</em></p><p><br /><em> <small><span style="font-size: small;">[Klarsfeld II pages 345-348]</span></small> </em></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/01/1068308188.jpg" target="_blank"><img id="media-4702816" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/01/1853026257.jpg" alt="déportation,le bourget,drancy" /></a>Josef et Necha GOLDMANN alors agés respectivement de 38 et 37 ans sont arrétés à leur domicile dans la région de Poitiers par la police française du régime de Vichy sous les yeux de leur enfants cachés Léon et Sophie. Sophie GOLDMANN STEINLING, la grand-mère de mon époux vie toujours à Metz. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Ses parents sont donc incarcérés dans un premier temps dans un camps à Poitier puis transféré à Drancy. Le 06/11/1942 ils sont 1.000 enfants, femmes et hommes regroupés dans un train en gare du Bourget, il s’agit du convoi n°42. </span></p><p><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Après 3 jours de voyages ils arrivent à Auschwitz où ils sont presque tous gazés et brûlés dès leur arrivés. La grand-mère d’Arnaud, nous a raconté qu’à la fin de la guerre elle allait tous les jours à la gare d’où revenaient les « survivants » des camps dans l’espoir de retrouver ses parents… qui ne sont jamais rentrés !</span></p><p><em><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">ML - Soissons</span></em></p></div><p><strong><iframe width="460" height="259" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://player.ina.fr/player/embed/AFE00000275/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/460/259"></iframe></strong></p>
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le 04 aout 1944, Anne Frank était arrêtée
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2014-08-05T12:45:00+02:00
Anne Frank, auteure du célèbre journal éponyme a été arrêtée le 4 août...
<p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/3390411596.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-4648951" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/3623171792.jpg" alt="anne-frank-legacy.jpg" /></a></p><p><strong>Anne Frank, auteure du célèbre journal éponyme a été arrêtée le 4 août 1944.</strong></p><p><strong> Déportée, elle décédera dans un camp. Son oeuvre lui survit. Plus qu'un journal, c'est un mythe. «Le Journal d'Anne Frank» est un monument de la littérature contemporaine. </strong></p><p><strong>Un texte vibrant et émouvant sur le quotidien d'une jeune fille juive ayant fui l'Allemagne pour les Pays-Bas et qui a vécu dans la clandestinité avec sa famille pendant deux ans. Le 04 aout 1944, elle était arrêtée par la police allemande. Un triste anniversaire.</strong><br /> <br /> La famille Frank était partie d'Allemagne dès 1933 pour la Hollande pour échapper à l'antisémitisme croissant qui visait la communauté juive après l'élection d'<a class="invisible" href="http://actualites.leparisien.fr/adolf+hitler.html">Adolf Hitler</a>.<br /> <br /> Selon <a href="http://www.annefrank.org/fr/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le site officiel de la Maison d'Anne Frank </a>qui perpétue le mémoire de la jeune fille, Otto Frank, son père entreprend alors de monter une entreprise à Amsterdam. Edith, sa femme, Margot et Anne, ses filles, le suivent aux Pays-Bas. Ils trouvent un appartement sur la Merwedeplein. La famille se sent à nouveau libre et en sécurité. Les enfants vont à l’école, Otto est très occupé par son travail et Edith prend soin de son intérieur. Puis la Seconde Guerre mondiale éclate.<br /> <br /> Le 10 mai 1940, l’Allemagne envahit les Pays-Bas. La famille Frank se trouve à nouveau en danger. Les Pays-Bas sont occupés, ce qui provoque beaucoup de bouleversements pour la famille Frank. Le nombre de restrictions imposées ne cessent d’augmenter pour l’entreprise d’Otto. Lorsque Margot, la soeur aînée d'Anne reçoit une convocation pour aller travailler dans un camp allemand, le 5 juillet 1942, Otto et Edith estiment que la situation devient trop dangereuse. Ils entrent dans la clandestinité avec leurs enfants dans la cachette qu’ils ont aménagée les mois précédent, dans l'entreprise d'Otto Frank. Une autre famille les rejoint rapidement, les Van Pels. Puis un huitième clandestin, Fritz Pfeffer. Ils seront nourris par des employés d'Otto. <br /> <br /> <strong>VIDEO. Les seules images filmées d'<a class="invisible" href="http://actualites.leparisien.fr/anne+frank.html">Anne Frank</a>, le 22 juillet 1941</strong><br /> <iframe width="539" height="325" style="width: 451px; height: 287px;" src="http://www.youtube.com/embed/4hvtXuO5GzU?rel=0&wmode=transparent" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /> <br /> <strong style="font-size: 20px;">Elle voulait devenir... journaliste</strong><br /> <br /> Dans son journal, qui a été d'abord publié à titre posthume en <a class="invisible" href="http://actualites.leparisien.fr/france.html">France</a> et l'Allemagne dès 1950, Anne examine ses relations avec les membres de sa famille et note les différences dans leurs personnalités. Elle aspire à devenir un journaliste, écrivant le mercredi, le 5 avril 1944 : «je me suis finalement rendu compte que je dois faire mon travail scolaire pour ne pas être ignorante, réussir dans la vie, devenir une journaliste, parce que c'est ce que je veux ! Je sais que je peux écrire … mais il reste à prouver si j'ai vraiment le talent pour ça.»<br /> <br /> Elle continue d'écrire régulièrement jusqu'à la dernière entrée de son journal le 1er août 1944. Le 4 août 1944, les Frank sont arrêtés par les services de sécurité de la police allemande. Les autres clandestins hébergés dans leur cachette sont aussi arrêtés. Quelqu’un les a dénoncés. Ils sont déportés via le camp de transit de Westerbork aux Pays-Bas. Sept mois après son arrestation, Anne meurt du typhus dans le camp de Bergen-Belsen quelques jours après le décès de sa sœur Margot. Seul Otto, le père, survit à la déportation, tous les autres clandestins de l’annexe trouvent la mort. L’identité du délateur n’a jamais été découverte. Anne - elle - est devenue immortelle... elle avait le talent pour ça. </p><div class="texte-global clearfix"> </div><div class="texte-global clearfix">Ronan Tésorière, pour le Parisien</div><div class="texte-global clearfix"> </div>
diazd
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Une expo raconte la prostitution forcée dans les camps nazis
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2014-05-23:5356850
2014-05-23T14:31:00+02:00
2014-05-23T14:31:00+02:00
Le destin des femmes forcées à la prostitution dans les camps de...
<p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/3484762705.jpg" target="_blank"><img id="media-4536524" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/434368675.jpg" alt="prostitution.jpg" /></a></p><p><strong>Le destin des femmes forcées à la prostitution dans les camps de concentration nazis, tabou même pour d'anciens déportés, fait l'objet d'une exposition itinérante en Allemagne, qui débute au mémorial du camp de Ravensbrück.</strong><br /><br />Entre 1942 et 1945, au moins 200 prisonnières ont été contraintes de se prostituer dans les bordels de dix camps de concentration, selon l'historien allemand Robert Sommer, qui a identifié 170 de ces femmes.<br /><br /><strong>Bordels</strong><br />A peu près "70% étaient des Allemandes, considérées comme <em>asociales</em> par les SS, les autres venaient de Pologne, d'Ukraine, du Bélarus ou des Pays-Bas", indique M. Sommer. La plupart ont été recrutées dans le camp de concentration pour femmes de Ravensbrück, à une cinquantaine de kilomètres de Berlin, où certaines purgeaient une peine pour prostitution dans le civil, et dans le camp d'Auschwitz (aujourd'hui en Pologne).<br /><br />La construction de bordels dans les camps de concentration fut décidée par le chef de la SS Heinrich Himmler en 1941, pour améliorer la productivité des prisonniers et lutter contre les pratiques homosexuelles. "Au début, les SS cherchaient des femmes <em>volontaires</em>" contre la fausse promesse d'une libération, explique Robert Sommer, "mais il a fallu ensuite en trouver de plus en plus", que les nazis ont alors recrutées de force.<br /><br /><strong>Question de survie</strong><br />"Pourquoi nous étions là? On ne nous en a rien dit", a rapporté une prisonnière dont le témoignage anonyme est présenté dans l'exposition. Dans les baraquements chauffés qui servaient de bordels, la nourriture et l'hygiène étaient un peu améliorés par rapport au reste des camps de concentration. Presque toutes les femmes qui y ont été enfermées ont survécu.<br /><br />"Nous nous sommes résignées à notre sort. Nous nous disions: c'est toujours mieux que (les camps de concentration de) Ravensbrück ou Bergen-Belsen", poursuit le témoignage. "Le travail sexuel était organisé de façon bureaucratique", explique M. Sommer, qui présente aux visiteurs plusieurs cartes d'identification portant le code 998, celui des prostituées des camps, et des coupons qui permettaient aux prisonniers récompensés pour leur travail d'effectuer une visite au bordel.<br /><strong><br />Honorable</strong><br />La fréquentation des bordels, interdite aux juifs ou aux prisonniers de guerre soviétiques, ne concernait qu'une infime minorité de la population des camps - 1% des prisonniers y avaient accès, selon l'historien. Ceux qui visitaient le bordel étaient "honorables", juge l'ancienne prostituée. "Simplement des hommes, heureux d'avoir une distraction humaine", peut-on lire dans son témoignage.<br /><br />Certains prisonniers politiques ont tenté de résister à l'ouverture des bordels, et d'organiser leur boycott. Les résistants de Buchenwald craignaient que les lieux soient utilisés pour les espionner. Après la guerre, les victimes se sont tues, par honte mais aussi pas peur d'être considérées comme "collaboratrices". "Aucune (des femmes identifiées par M. Sommers) n'a reçu de réparation après 1945 pour leur exploitation sexuelle", indique-t-il.<br /><br />Les responsables des lieux de mémoire avaient également "refusé pendant longtemps de communiquer sur ce thème, pour ne pas donner une <em>fausse image</em> de la situation dans les camps de concentration", expliquent les organisateurs de l'exposition. Celle-ci c'est faite en trois étapes en Allemagne avant d'être présentée courant 2010 à Rome. Une première exposition en 2005 à Vienne, puis à Ravensbrück, avait levé le voile sur le sort de ces femmes. (belga)</p><p><a title="7 SUR 7" href="http://www.7sur7.be/7s7/fr/1522/Societe/article/detail/721624/2009/02/25/Une-expo-raconte-la-prostitution-forcee-dans-les-camps-nazis.dhtml" target="_blank">Publié par 7 sur 7</a></p>
diazd
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L'histoire extraordinaire d'Esteban ”El Rojo”, 103 ans!
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2014-03-01:5270312
2014-03-01T15:14:31+01:00
2014-03-01T15:14:31+01:00
Les chroniques de Jean Ortiz . Portrait de ce républicain espagnol,...
<p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/2014-01-10esteban1.jpg" rel="lightbox[group1][]"><img class="imagecache-largeur_max_175" style="float: left;" title="Esteban Perrez, 103 ans et son communisme contagieux" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/2014-01-10esteban1.jpg" alt="" /></a> <strong><a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/chroniques-venezueliennes" target="_blank">Les chroniques de Jean Ortiz</a>. Portrait de ce républicain espagnol, arrêté en France par les Allemands en 1940 et déporté à Mauthausen. </strong></p><p>Esteban "El Rojo", de Toledo aux Corbières et : 103 ans ! "Et toute sa tête!"</p><p>Esteban n'est pas né pour être martyr ni pour porter la couronne. San Esteban fut l'un des premiers martyrs chrétiens pour être allé contre la religion officielle de l'époque. Esteban Pérez a 103 ans, et il paye toujours ses timbres désormais au PCF, après le PCE. Il est né à Portillo de Toledo, le 26 décembre 1910. Il a passé sa vie aller à l'encontre des puissants, des exploiteurs, des fascistes.</p><p>Après cette vie "de película", il passe une retraite bouillonnante à Monséret dans l'Aude, dans les Corbières que chante si bien Claude Marti. Au mur du salon: le portrait de "la Pasionaria". Histoire d'une passion. Esteban naît dans une famille d'ouvriers agricoles miséreux. Pour survivre, le père braconne, et vit dans la montagne. Il ne rentre que pour vendre le gibier. La famille part ensuite pour Madrid, le baluchon à l'épaule, en quête de pitance plus substantielle. Le petit Esteban y devient vendeur de rue: tresses d'ail, billets de tombola pour le "petit train de la "suerte", etc. L'école, dit-il, "je n'ai jamais su par où on y entrait".</p><p><strong>Douceur même</strong></p><p>Esteban est la douceur même. Ce Républicain espagnol a acquis en travaillant à Billancourt un pittoresque accent métissé de titi parisiol. Il se déplace avec parcimonie, des gestes calmes, la nuque dégarnie, avec la sérénité de ceux qui sont en accord avec eux-mêmes.</p><p>Lorsque les militaires fascistes se soulèvent, en juillet 1936, il s'engage à Madrid dans une "Brigade de surveillance" destinée à connaître les faits et gestes de l'ennemi. Puis, il se retrouve intégré à la légendaire 15ème Brigade Internationale (anglo-saxonne) : 4 bataillons internationaux et 2 espagnols, avec quelques combattants français et belges dans le "bataillon 6 février" (dont le commandant Gabriel Fort, père de l'ami José).</p><p><strong>Mort de faim</strong></p><p>"Docteur ès tranchées". Sa femme reste seule, et son fils meurt de faim en 1941, à 4 ans, alors que le père est au front. Blessé à Teruel, il redoublera d'ardeur jusqu'au passage de l'Ebre en août 1938. Il le traverse deux fois. Ensuite, c'est l'itinéraire de la défaite, la "Retirada", le passage en France par la Junquera le 6 février 1939.</p><p>Sur le front de Madrid, il a connu la Pasionaria, et s'est même tatoué un portrait de Dolores sur l'avant bras. Et il en est fier. Il a adhéré au PCE en 1935, et depuis, il n'a jamais changé de carte. Parcours de camp en camp: Barcarès, Saint Cyprien, Argelès, la géographie du mépris et de la relégation. Il en sort par le biais de la 17ème Compagnie de Travailleurs Etrangers, expédié dans le nord pour édifier l'illusoire ligne Maginot.</p><p><strong>Matricule 5042 à Mauthausen</strong></p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/2014-01-10esteban6.jpg" rel="lightbox[group1][]"><img class="imagecache-largeur_max_175" style="float: right;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/2014-01-10esteban6.jpg" alt="" /></a></p><p>Le 4 mai 1940, il tombe aux mains des Allemands à Dunkerque et devient un prisonnier de guerre "apatride" car le gouvernement franquiste ne reconnaît pas les exilés. Franco a même demandé que ce terme soit supprimé du dictionnaire de la Real Academia. Le 31 décembre 1940: Mauthausen. Il devient le matricule 5042, au cœur de l'inhumain, de l'indicible. Il fut sauvé par un médecin tchèque. Emmuré plusieurs jours dans une cellule, c'est à nouveau un gardien thèque qui lui porte secours.</p><p>Tout au long de ces années d'espoir, de combats titanesques, de cauchemars, il écrit , lui l'illettré, des poèmes à sa femme Maria. Le camp central est libéré par les détenus décharnés le 5 mai 1945. On connaît le rôle qu'y jouèrent les Républicains espagnols, dont plusieurs milliers périrent dans cet univers cauchemardesque.</p><ul><li><em>Deux de ses poèmes:</em></li></ul><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/2014-01-10esteban-poeme2.jpg" rel="lightbox[group1][]"><img class="imagecache-largeur_max_175" title="Poème de Esteban Perrez" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/2014-01-10esteban-poeme2.jpg" alt="" /></a> <a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/2014-01-10esteban-poeme1.jpg" rel="lightbox[group1][]"><img class="imagecache-largeur_max_175" title="Poème de Esteban Perrez" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/imagecache/largeur_max_175/vignettes/2014-01-10esteban-poeme1.jpg" alt="" /></a></p>
MILIQUE
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QUATRE MINUTES A AUSCHWITZ: VISITE GUIDÉE AVEC NEIGE ET SILENCE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-02-02:5287646
2014-02-02T17:48:00+01:00
2014-02-02T17:48:00+01:00
QUATRE MINUTES A AUSCHWITZ VISITE GUIDÉE AVEC...
<p style="text-align: center;"><iframe width="280" height="270" src="http://download.arteradio.com/static/player/export.html?ids=616356" frameborder="no" marginheight="no" marginwidth="no"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><h1 style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #000000; text-decoration: underline;"> <a class="read" title="Cacher le contenu de la fiche son nommée Quatre minutes à Auschwitz" href="http://www.arteradio.com/son/616356/"><span style="color: #000000; text-decoration: underline;"><strong>QUATRE MINUTES A AUSCHWITZ</strong></span></a></span></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"> VISITE GUIDÉE AVEC NEIGE ET SILENCE</span></h1><h1 style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> 4' 28"</span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #993300;"> « VOUS NE LE VOYEZ PAS » </span></h1><div class="authors" style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"> <a class="author" title="Afficher la liste des sons de l'auteur Antonio Fischetti" href="http://www.arteradio.com/auteur/263811/antonio_fischetti/">Antonio FISCHETTI</a> </span></strong></div><div class="authors" style="text-align: center;"> </div><p style="text-align: center;"><span style="color: #008000;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">Un voyage scolaire à Auschwitz. Que reste-t-il à voir là-bas ? Ginette Kolinka, qui fut déportée, accompagne des lycéens de l'académie de Caen. Que reste t-il à entendre ?</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">Enregistrements : 23 janvier 13</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">Mise en ondes & mix : Samuel Hirsch</span></strong><br /><strong><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">Réalisation : Antonio Fischetti</span></strong></p>
diazd
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Républicain espagnol et communiste, Virgilio Peña a cent ans aujourd'hui...
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2014-01-02:5260696
2014-01-02T11:44:00+01:00
2014-01-02T11:44:00+01:00
Chronique de Jean Ortiz. Humble ouvrier agricole andalou,...
<p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/01/1173260781.jpg" target="_blank"><img id="media-4386424" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/01/1868365619.jpg" alt="2ème guerre mondiale, espagne, déportation , résistance , jean ortiz, franquisme, guerre civile espagnole, chroniques vénézuéliennes, jorge semprun, " /></a></p><p><strong><strong><a href="http://www.humanite.fr/mot-cle/chroniques-venezueliennes"><em>Chronique de Jean Ortiz.</em></a> </strong>Humble ouvrier agricole andalou, Virgilio est devenu un "héros" malgré lui, une "estrella" (une star) dit-il en pouffant de rire, grâce à son épopée et au documentaire <em>Rouge miroir</em> (Dominique Gautier et Jean Ortiz). La télé publique andalouse l'a programmé à plusieurs reprises. Le centenaire a une allure, un humour, une verve, une mémoire de jeune homme. Et des idéaux intacts."Toute ma vie j'ai été communiste. Et j'en suis fier."</strong></p><p>Virgilio est né le deux janvier 1914, d'un père ouvrier agricole et d'une mère vendeuse de "churros", dans un village emblématique de la province de Cordoba: "Espejo" (en français: "miroir", cela ne s'invente pas), village à la blancheur rebelle, inondé d'oliviers et dominé par le château de la duchesse.<br />Son père, autodidacte, l'appela Virgile, du nom du poète latin qu'il lisait le soir, couché sur la paille. Lors du soulèvement paysan de 1918, la garde civile le tabassera jusqu'à le laisser "estropié". Il en mourra. Les reîtres bruleront ses livres (Virgile, Hugo...) sur la place du village. <br />Très jeune, Virgilio Peña (en espagnol, la "peña", c'est le rocher, cela ne s'invente pas non plus) adhère à la Jeunesse communiste, qui prône "la revolucion social".</p><p>Lorsque le 14 avril 1931 est proclamée en Espagne la République, le jeune ouvrier agricole ("jornalero") hisse le drapeau républicain au balcon municipal, "paseo de las Calleras". La République puis le Front populaire améliorent la vie, les conditions, jusque là esclaves, de travail des millions de "sans terre de l'époque". Même si la réforme agraire reste timide...Timide mais insupportable pour les grands propriétaires, les "caciques", l'oligarchie, l'Eglise, l'armée, la banque...</p><p>Lorsque le coup de force fascisant (le 18 juillet 1936) ensanglante le pays, le milicien Virgilio participe à la défense de son village andalou, puis rejoint le "bataillon Garcés". Il est aux premières lignes des combats acharnés de Pozoblanco, Villa del Rio, Lopera... L'intervention massive de Hitler et Mussolini, et l'hostilité antirépublicaine des gouvernements anglais et français, vinrent à bout de l'armée populaire.<br />La suite est connue. Internement honteux dans les camps, appelés "de concentration", du gouvernement Daladier et de la Troisième République: Barcarès et Saint-Cyprien.</p><p><iframe width="450" height="278" src="http://www.youtube.com/embed/TL4TdT9IwD8?rel=0&autoplay=0&wmode=opaque" frameborder="0"></iframe></p><p><strong>En vidéo</strong> : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=TL4TdT9IwD8" target="_blank">un extrait de <em>Rouge miroir</em></a> de Dominique Gautier et Jean Ortiz</p><p>Envoyé à Bordeaux, Virgilio trime dans les vignobles puis à la construction de la "base sous-marine" allemande. Dès le début de 1942, il fait partie des premiers groupes de résistants. Le 19 mars 1943, il est arrêté et torturé par la police française puis livré aux nazis, qui le déportent en septembre 1943 à Buchenwald (matricule 40843), triangle rouge des "terroristes". Dans cet enfer, il organise la résistance du petit groupe d'Espagnols, et partage le même Block que Jorge Semprun. "Le 11 avril 1945, je suis né pour la deuxième fois. La résistance intérieure libère le camp, avant l'arrivée des Américains". Il en sort, la peau sur les os, en juin 1945, et rejoint Pau où il continue le combat antifranquiste avec ces camarades espagnols et français.</p><p>A cent ans, le jeune communiste Virgilio ne manque aucune manif, toujours un bon mot de "chispa" andalouse aux lèvres. Il y a des hommes "imprescindibles" (indispensables).</p><p>Publié par l'Humanité</p>
Soundandfury
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Jackpot au Scrabble
tag:talememore.hautetfort.com,2013-12-03:5234265
2013-12-03T13:09:00+01:00
2013-12-03T13:09:00+01:00
Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, Ruta Sepetys Avis chrono'...
<h2><strong><img id="media-4351980" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/02/01/4163223605.jpg" alt="pas pu nous prendre, sepetys, vus et pris, roman historique, russie soviétique, sibérie, déportation, kolkhoze" /><span style="color: #ffffff; background-color: #99ccff;">Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, Ruta Sepetys</span></strong></h2><p><span style="color: #99ccff; background-color: #ffffff;"><strong>Avis chrono'</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Pour changer un peu, les délicieuses années 40 vues cette fois du côté soviétique. Au programme du Club Med' Kolkhoze Sibérie: balades en train et travail au grand air. Impossible de ne pas avoir le coeur en tire-bouchon tant le récit est émouvant.</strong></p><hr /><p style="text-align: justify;">Encore un livre historique pour les challenges - lu avant que je n'arrête définitivement. Je n'étais pas ravie ravie de retrouver les années 40 mais finalement, quitter les nazis pour les soviétiques m'a permis d'éviter la saturation.</p><p style="text-align: justify;">Beuh. Difficile de ne pas pleurer à un moment ou à un autre. La barbarie soviétique est décrite d'une façon différente de celle des nazis. C'est moins sanglant. La petite Lina, son jeune frère et sa mère sont déportés en Sibérie après avoir été séparés de leur père (et mari).</p><p style="text-align: justify;">Je ne sais combien de dizaines de pages sont consacrées rien qu'au voyage dans le wagon à bestiaux... C'est déjà très éprouvant.</p><p style="text-align: justify;">Je n'ai pas grand chose à ajouter, une fois lu le résumé, tout le monde se fera une idée assez claire de ce que le livre contient. Des adultes et des gamins qui s'accrochent à n'importe quelle bribe d'espoir et d'humanité. Des conditions de vie atroces. De la solidarité et de la colère. Beaucoup de souffrances, un peu d'amour.</p><p style="text-align: justify;">L'Histoire, quoi. Bien racontée.</p>
Kraly
http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.html
Le Journal d'Anne Frank....
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2013-10-10:5192936
2013-10-10T11:02:00+02:00
2013-10-10T11:02:00+02:00
Je suis allé voir la pièce de Théatre : "Le Journal d'Anne Frank" avec...
<p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">Je suis allé voir la pièce de Théatre : "Le Journal d'Anne Frank" avec Francis Huster, et quel bonheur de voir ce spectacle, riche. Qui nous fait mieux connaître Anne Frank et son oeuvre.</span></em></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"> Un conseil, si la pièce par votre ville n'hésitez pas... Du bon théâtre et de très bons acteurs !</span></em></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><br /></span></em></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">Pôl Kraly</span></em></span></p><p> </p><p> </p><div class="fig-article-header" style="border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 1px; border-left-width: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; text-align: center; border-bottom-style: solid; border-bottom-color: #cccccc; padding: 0px; margin: 0px;"><div class="fig-article-headline" style="padding-top: 18px; padding-right: 50px; padding-bottom: 10px; padding-left: 50px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; border-width: 0px; margin: 0px;"><h1 style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 4rem; font: inherit; vertical-align: baseline; font-family: MuseoSlab500, 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 1.15; color: #000000; display: inline; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #ff0000;"><em>Le Journal d'Anne Frank</em> adapté au théâtre</span></strong></h1></div><ul class="fig-metas" style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 10px; margin-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 0px; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; display: inline-block; zoom: 1; color: #666666; position: relative; border-width: 0px; padding: 0px;"><li class="fig-breadcrumb" style="padding-top: 0px; padding-right: 7px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-style: none; border-color: initial; font-size: 0px; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; display: inline-block; zoom: 1; line-height: 0; position: relative; border-width: 0px; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;"><a class="fig-breadcrumb-home" style="padding-top: 13px; padding-right: 4px; padding-bottom: 7px; padding-left: 13px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.2rem; font: inherit; vertical-align: baseline; color: #003872; text-decoration: none; line-height: 0.917; display: inline-block; zoom: 1; background-image: url('http://assets4.lefigaro.fr/assets-img/fig-article-sprite.png'); background-attachment: scroll; background-origin: initial; background-clip: initial; background-color: initial; text-transform: uppercase; font-weight: bold; text-indent: -999em; width: 9px; background-position: 0px -924px; background-repeat: no-repeat no-repeat; border-width: 0px; margin: 0px;" href="http://www.lefigaro.fr/">HOME</a> <a class="fig-breadcrumb-univers" style="padding-top: 13px; padding-right: 4px; padding-bottom: 7px; padding-left: 13px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.2rem; font: inherit; vertical-align: baseline; color: #003872; text-decoration: none; line-height: 0.917; display: inline-block; zoom: 1; background-image: url('http://assets4.lefigaro.fr/assets-img/fig-article-sprite.png'); background-attachment: scroll; background-origin: initial; background-clip: initial; background-color: initial; text-transform: uppercase; font-weight: bold; background-position: 0px -277px; background-repeat: no-repeat no-repeat; border-width: 0px; margin: 0px;" href="http://www.lefigaro.fr/culture">CULTURE</a> <a class="fig-breadcrumb-rubrique" style="padding-top: 13px; padding-right: 0px; padding-bottom: 7px; padding-left: 13px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.2rem; font: inherit; vertical-align: baseline; color: #003872; text-decoration: none; line-height: 0.917; display: inline-block; zoom: 1; background-image: url('http://assets4.lefigaro.fr/assets-img/fig-article-sprite.png'); background-attachment: scroll; background-origin: initial; background-clip: initial; background-color: initial; text-transform: uppercase; font-weight: bold; background-position: 0px -277px; background-repeat: no-repeat no-repeat; border-width: 0px; margin: 0px;" href="http://www.lefigaro.fr/theatre/index.php">THÉÂTRE</a></span></li> <li style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.2rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; display: inline-block; zoom: 1; line-height: 0.917; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;"><ul style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 12px; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;"><li class="fig-auteur" style="padding-top: 0px; padding-right: 5px; padding-bottom: 0px; padding-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.2rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; position: relative; display: inline-block; zoom: 1; line-height: 0.917; border-left-style: none; border-left-color: initial; border-width: 0px; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">Par <span style="border-style: initial; border-color: initial; font: inherit; vertical-align: baseline; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;"><a class="fig-anchor fig-picto-journaliste-haut" style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 0px; margin-left: 2px; padding-top: 3px; padding-right: 0px; padding-bottom: 0px; padding-left: 21px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.2rem; font: inherit; vertical-align: baseline; color: #003872; text-decoration: none; background-image: url('http://assets4.lefigaro.fr/assets-img/fig-article-sprite.png'); background-attachment: scroll; background-origin: initial; background-clip: initial; background-color: transparent; height: 16px; display: inline-block; position: relative; top: 0px; line-height: 0.917; background-position: 0px -3183px; background-repeat: no-repeat no-repeat; border-width: 0px;" href="http://www.lefigaro.fr/theatre/2012/09/17/03003-20120917ARTFIG00330--le-journal-d-anne-frank-adapte-au-theatre.php#auteur">Nathalie Simon</a></span></span></li> <li class="fig-date-pub fig-date-mobile" style="padding-top: 0px; padding-right: 5px; padding-bottom: 0px; padding-left: 5px; border-top-width: 0px; border-right-width: 0px; border-bottom-width: 0px; border-left-width: 1px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.2rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; display: inline-block; zoom: 1; line-height: 0.917; border-left-style: solid; border-left-color: #cccccc; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">Publié </span>le 17/09/2012 à 07:26</li></ul></li></ul></div><div class="fig-main-col" style="padding-top: 19px; padding-right: 15px; padding-bottom: 0px; padding-left: 180px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; position: relative !important; overflow-x: hidden; overflow-y: hidden; zoom: 1; border-width: 0px; margin: 0px;"><div class="fig-main-media" style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; border-width: 0px; padding: 0px;"><img style="margin-top: 0px; margin-right: auto; margin-bottom: 0px; margin-left: auto; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; display: block; max-width: 100%; width: auto !important; height: auto !important; border-width: 0px; padding: 0px;" src="http://www.lefigaro.fr/medias/2012/09/17/300a6b06-0007-11e2-92d7-7959b8eca5f3-493x328.jpg" alt="Roxane Duran interprète avec conviction Anne Frank, ici au côté de Francis Huster dans le rôle du père." /><p style="padding-top: 20px; padding-right: 10px; padding-bottom: 10px; padding-left: 10px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.4rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; line-height: 1.429; font-style: normal; text-align: left; border-width: 0px; margin: 0px;"> </p></div><p class="fig-chapo" style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 16px; margin-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.7rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; line-height: 1.588; font-weight: bold; border-width: 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;">Malgré des acteurs investis, la pièce d'Éric-Emmanuel Schmitt n'émeut pas autant qu'elle le devrait. </span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dans la mémoire </span></span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;">collective, le destin d'Anne Frank renvoie à un pan d'Histoire </span><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">collective, le destin d'Anne Frank renvoie à un pan d'Histoire</span>.</span></span></p><div class="fig-adgps" style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 10px; margin-left: 20px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; display: block; width: 310px; float: right; border-width: 0px; padding: 0px;"><div class="fig-ad fig-ad-pave" style="margin-top: 0px; margin-right: auto; margin-bottom: 15px; margin-left: auto; border-style: solid; border-color: #cccccc; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; text-align: right; background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-color: #f7f7f7; width: 308px; background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; border-width: 1px; padding: 0px;"><div class="fig-ad-placeholder" style="margin-top: 0px; margin-right: auto; margin-bottom: 0px; margin-left: auto; padding-top: 4px; padding-right: 4px; padding-bottom: 0px; padding-left: 4px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; text-align: center; border-width: 0px;"><div id="sas_18317" style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;"><img style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; position: absolute; left: 0px; top: 0px; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;" src="http://ad-emea.doubleclick.net/ad/N6601.270462.LEFIGARO1/B7839073;sz=1x1;kw=crea208;ord=40975540" alt="" width="0" height="0" /></span></div></div><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;"><small style="padding-top: 4px; padding-right: 4px; padding-bottom: 7px; padding-left: 4px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.1rem; font: inherit; vertical-align: baseline; color: #666666; display: block; line-height: 1; text-transform: uppercase; border-width: 0px; margin: 0px;"><br /></small></span></div><div class="fig-gps-placeholder" style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 10px; font: inherit; vertical-align: baseline; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;"> Son journal publié dans le monde entier a transformé l'adolescente qui rêvait de devenir écrivain en héroïne mythique. Éric-Emmanuel Schmitt a lu et relu le précieux témoignage pour la ressusciter dans une pièce du même titre que le livre, <em>Le Journal d'Anne Franck</em>, qu'il a élaborée avec l'aval du Fonds et de la Fondation Anne Frank.</span></div></div><div class="fig-article-body" style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.7rem; font: inherit; vertical-align: baseline; line-height: 1.65; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;"><p style="padding-top: 0px; padding-right: 40px; padding-bottom: 24px; padding-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.7rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; line-height: 1.65; border-width: 0px; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;">spectateur du Théâtre Rive gauche affronte le visage d'<a style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 17px; font: inherit; vertical-align: baseline; color: #003872; text-decoration: none; font-weight: bold; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;" href="http://plus.lefigaro.fr/tag/anne-frank" target=""><span style="color: #da70d6;">Anne Frank</span></a>, en gros plan sur un quai de gare. C'est Roxane Duran, 19 ans, révélée par le film de Michaël Haneke,<em>Le Ruban blanc</em>, qui lui prête sa vivacité. Un sifflement de train, de la fumée, et Otto Frank, alias Francis Huster, entre en scène. Il brandit une pancarte portant les noms de sa femme et de ses filles, les attend, avant de repartir lentement tête baissée. Fondu au noir.</span></p><h3 style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 2.3rem; font: inherit; vertical-align: baseline; font-family: MuseoSlab500, 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; line-height: 1.304; font-weight: bold; border-width: 0px; padding: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;">Un parti pris à double tranchant</span></h3><p style="padding-top: 0px; padding-right: 40px; padding-bottom: 24px; padding-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.7rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; line-height: 1.65; border-width: 0px; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;"><a style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 17px; font: inherit; vertical-align: baseline; color: #003872; text-decoration: none; font-weight: bold; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;" href="http://www.lefigaro.fr/theatre/2012/05/06/03003-20120506ARTFIG00122-eric-emmanuel-schmitt-cultiver-la-joie.php" target=""><span style="color: #da70d6;">Éric-Emmanuel Schmitt</span></a> se place du point de vue du père d'Anne Frank. C'est Miep Gies, sa secrétaire et amie, qui lui donne son journal. On est en 1945. Côté cour, à son bureau, Otto Frank hésite avant d'ouvrir le carnet intime rouge et blanc. Sur le plateau, Stéphanie Jarre a recréé l'intérieur de l'annexe où s'est cachée la famille juive allemande pendant deux ans, jusqu'à son arrestation et sa déportation, en 1944.</span></p><p style="padding-top: 0px; padding-right: 40px; padding-bottom: 24px; padding-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.7rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; line-height: 1.65; border-width: 0px; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;">Steve Suissa a conçu une mise en scène quasi cinématographique. Avec une succession de séquences, parfois de tableaux. La lumière se fait tour à tour sur le père et sa famille qui partage le logement avec les Van Daan et le dentiste Dussel. Un parti pris à double tranchant. Car si on peut imaginer la vie des reclus, à l'étroit, aux aguets et affamés, on est moins ému qu'on ne le devrait. Comme si une caméra invisible imposait une distance, nous tenait à l'écart du destin qui se joue sous nos yeux.</span></p><p style="padding-top: 0px; padding-right: 40px; padding-bottom: 24px; padding-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.7rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; line-height: 1.65; border-width: 0px; margin: 0px;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium; color: #da70d6;">Pourtant, la troupe est investie. <a style="border-style: initial; border-color: initial; font-size: 17px; font: inherit; vertical-align: baseline; color: #003872; text-decoration: none; font-weight: bold; border-width: 0px; padding: 0px; margin: 0px;" href="http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2012/09/04/03013-20120904ARTFIG00388-le-paris-de-roxane-duran.php" target=""><span style="color: #da70d6;">Roxane Duran</span></a> interprète avec conviction la jeune fille qui commença à écrire à l'âge de 13 ans. Lumineuse, intelligente, elle rappelle combien Anne était déterminée, intransigeante avec sa mère, pleine de vie, et drôle aussi. Francis Huster et les autres acteurs marchent dans ses pas, mais parfois de façon trop appuyée.</span></p><p style="padding-top: 0px; padding-right: 40px; padding-bottom: 24px; padding-left: 0px; border-style: initial; border-color: initial; font-size: 1.7rem; font: inherit; vertical-align: baseline; list-style-type: none; list-style-position: initial; list-style-image: initial; line-height: 1.65; border-width: 0px; margin: 0px;"><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: medium;">(Source "Le Figaro")</span></em></span></p></div></div>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Hommage à Rudolf Brazda, dernier survivant des Triangles roses
tag:www.romero-blog.fr,2013-06-26:5107392
2013-06-26T10:35:00+02:00
2013-06-26T10:35:00+02:00
J'ai représenté ce mercredi soir à 18h30 Jean-Paul Huchon à la cérémonie de...
<p style="text-align: justify;">J'ai représenté ce mercredi soir à 18h30 Jean-Paul Huchon à la cérémonie de ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe en hommage à Rudolf Brazda, décédé en 2011, et qui fut le dernier survivant des Triangles Roses. <br />Cette cérémonie émouvante était aussi en hommage à toutes les victimes de la barbarie nazie déportées pour motif d’homosexualité.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/02/490240974.JPG" target="_blank"><img id="media-4160913" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/02/3457327914.JPG" alt="rudolf brazda,jean-luc romero,déportation,politique,homosexualité" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/4111376833.JPG" target="_blank"><img id="media-4160915" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/494647523.JPG" alt="rudolf brazda,jean-luc romero,déportation,politique,homosexualité" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/02/880836097.JPG" target="_blank"><img id="media-4160917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/02/538677587.JPG" alt="rudolf brazda,jean-luc romero,déportation,politique,homosexualité" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/01/00/498822018.JPG" target="_blank"><img id="media-4160919" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/01/00/2453359939.JPG" alt="rudolf brazda,jean-luc romero,déportation,politique,homosexualité" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/3694507074.JPG" target="_blank"><img id="media-4160920" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/01/2942002419.JPG" alt="rudolf brazda,jean-luc romero,déportation,politique,homosexualité" /></a></p><p> </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
En passant par la Lorraine de ma mémoire
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2013-06-22:5097011
2013-06-22T00:00:00+02:00
2013-06-22T00:00:00+02:00
Pendant que les armées coalisées contre Napoléon Ier envahissent la...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/439956.jpg" target="_blank"><img id="media-4143787" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/01/1519775732.jpg" alt="schmitt_0001.jpg" /></a>Pendant que les armées coalisées contre Napoléon Ier envahissent la France, un soldat du contingent royal bavarois s'éprend d'une jeune Lorraine à l'occasion d'une halte de sa troupe dans un village mosellan. Il reviendra s'y marier en 1820.</p><p style="text-align: justify;">Quelques décennies plus tard, en 1871, l'annexion de l'Alsace-Lorraine par la Prusse change la nationalité des Mosellans. Puis arrive la Grande Guerre qui envoie le père de l'auteur, Jean-Marie Schmitt, dans les services de santé de l'armée allemande. Evacuée en Charente en 1939, sa famille retrouve le pays natal sous domination nazie en septembre 1940. Mais le descendant du soldat bavarois ne tarde pas à se rebeller.</p><p style="text-align: justify;">Réfractaire à l'ordre nouveau imposé par l'occupant, il entend conserver la nationalité française. Jean-Marie Schmitt, à son tour, va connaître les bouleversements des années noires de l'Occupation. La guerre d'Algérie, la Protection civile et la francophonie lui imposeront ensuite d'ardents combats.</p><p style="text-align: justify;">L'auteur nous livre ici une épopée familiale sincère et captivante qui illustre d'une façon symptomatique les déchirures vécues par les Lorrains - et les Mosellans tout particulièrement - au cours des XIXe et XXe siècles.</p><p style="text-align: justify;">Jean-Marie Schmitt est né en 1936 à Forbach. Songeant un temps à devenir prêtre, il y renonce pour une carrière d'enseignant qui le conduit jusqu'à l'Université.</p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ffff00;"><strong>‡ En passant par la Lorraine de ma mémoire, Jean-Marie Schmitt, éditions De Borée, 2013, 480 p., ill. (26 €).</strong></span></p></blockquote>
diazd
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MARCEL PAUL ENFANT ET MINISTRE COMMUNISTE DE LA REPUBLIQUE
tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2013-06-07:5081489
2013-06-07T18:28:53+02:00
2013-06-07T18:28:53+02:00
ENFANT DE LA REPUBLIQUE Enfant trouvé le 12 juillet 1900 dans le XIVe...
<p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/01/1052169907.jpg" target="_blank"><img id="media-4119744" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/01/3911759843.jpg" alt="paul2.jpg" /></a>ENFANT DE LA REPUBLIQUE</strong></p><p><strong>Enfant trouvé le 12 juillet 1900 dans le XIVe arrondissement de Paris où il avait été abandonné, il commence à travailler à l'âge de 13 ans comme valet de ferme dans la Sarthe. Il milite à 15 ans dans les Jeunes Socialistes, contre la guerre.</strong></p><p>Mobilisé dans la marine, il participe à la révolte des équipages de Brest, puis à celle des marins qui refusent de faire fonctionner la centrale électrique de Saint-Nazaire contre les ouvriers en grève.</p><p>À sa démobilisation, il s'installe tout d'abord à Saint-Quentin, dans l'Aisne, où il travaille dans le bâtiment et commence à exercer une activité syndicale. Il est ensuite embauché comme électricien à la Société des transports en commun de la région parisienne. En 1923, il adhère au parti communiste.</p><p>De 1931 à 1936, il occupe le poste de secrétaire général de la Fédération des services publics, hospitaliers, éclairage et force motrice (CGTU). Il est nommé ensuite secrétaire général adjoint, puis secrétaire général (en 1937) de la Fédération réunifiée de l'éclairage1. En 1932, il est violemment agressé à la sortie d'une réunion syndicale du personnel soignant de l'Hôtel-Dieu de Marseille. Une infirmière qui l'accompagne, Edmée Dijoud, est tuée. Devenu proche de Maurice Thorez, il est présenté par le PCF aux élections municipales de 1935 dans le XIVe arrondissement de Paris, où il est élu, ainsi que Léon Mauvais.</p><p>En 1938, il se rend en Espagne et en Tchécoslovaquie au nom de la CGT.</p><p>En 1939, il est mobilisé dans l'infanterie, car la marine refuse son incorporation. Après la signature du pacte germano-soviétique, il est exclu, ainsi que les autres communistes, de la direction de la Fédération de l'éclairage (Clément Delsol le remplace à la tête de la fédération dite « légale »). Fait prisonnier, il s'évade deux fois.</p><p>Il rejoint la Bretagne, où il occupe avec Auguste Havez la fonction de responsable inter-régional. Il s'occupe alors de ramasser des armes et des explosifs pour constituer des dépôts, puis, sur ordre de la direction du parti, revient à Paris en novembre 1940 tout en suivant les actions dans l'ouest jusqu'en janvier 1941. Très actif dans le milieu de l'éclairage et des services publics, il s'investit dans la mise sur pied de comités populaires dans la région parisienne.</p><p>Investi également dans l'Organisation spéciale, il apprend, à partir de juillet 1941, le maniement des explosifs avec France Bloch-Sérazin et organise en août 1941,un attentat manqué contre un train officiel allemand2.</p><p>Dénoncé, il est arrêté en novembre 1941. Détenu au commissariat, puis à l'hôpital de Saint-Denis où il tente de se suicider, il est ensuite transféré à la prison de la Santé. Jugé en février 1943 par la section spéciale, il est condamné à quatre ans de prison.</p><p>À l'été 1943, il est transféré, avec d'autres détenus, à la centrale de Fontevrault. Livré en février 1944 aux Allemands, Marcel Paul tente une nouvelle fois de s'évader. Il est déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz, où un matricule lui est tatoué. Le 14 mai, il est transféré à Buchenwald avec les hommes de son convoi.</p><p>Dans le camp, il devient l'un des chefs de la Résistance clandestine, au sein du « comité des intérêts français ». Il devient l'un des cinq membres du bureau et peut décider de l'affectation des détenus aux postes de travail. Il sauve ainsi de nombreux déportés français, dont Marcel Dassault.</p><p>Rapatrié en priorité avec des personnalités, il reste peu de temps à Paris et repart pour Buchenwald pour s'occuper du retour des autres déportés.</p><p>De retour à Paris, Marcel Paul entre au Comité central du PCF, élu lors du Xe congrès de juin 1945. Il reprend ses activités syndicales et est nommé membre de l'Assemblée consultative, où il intervient le 3 août en faveur de la nationalisation du gaz et de l'électricité.</p><p><strong>MINISTRE DE LA REPUBLIQUE</strong></p><p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/01/184043046.jpg" target="_blank"><img id="media-4119745" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/01/450499680.jpg" alt="paul.jpg" /></a>Député de la Haute Vienne de l‘Assemblée constituante, il est nommé ministre de la production industrielle le 21 novembre 1945, dans le gouvernement de Charles de Gaulle, succédant à Robert Lacoste, il reste à ce poste dans les gouvernements de Félix Gouin et de Georges Bidault, jusqu'en décembre 1946. Le 2 décembre 1945, il vote la nationalisation de la Banque de France et des organismes de crédit.</strong></p><p>Le 27 mars 1946, il propose la nationalisation de l'énergie et organise la création d'EDF-GDF, qui est votée le 8 avril 19463. Il fait de la nouvelle entreprise publique une forteresse syndicale en organisant le statut du personnel. En tant que ministre de la Production industrielle, il dépose, le 15 janvier, un projet de loi relatif au personnel des exploitations minières et assimilées, plusieurs projets sur les élections aux Chambres de métiers et, le 20 avril, un projet portant réglementation des conditions d'accès à la profession de coiffeur. Le 19 avril 1946, il vote pour l'adoption de la Constitution et le 24 avril pour la nationalisation des sociétés d'assurance.</p><p>En novembre 1946, il est élu à l'Assemblée nationale et nommé membre de la Commission de production industrielle. Il quitte le ministère en décembre 1946. Après un mois d'un gouvernement socialiste homogène, les ministres communistes sont rappelés en janvier 1947, mais pas Marcel Paul. À partir de janvier 1947, Marcel Paul reprend la tête de la fédération CGT de l'éclairage, fonction qu'il occupera jusqu'en 1966, de fait jusqu'en 1963.</p><p>En mai 1947, le gouvernement socialiste de Paul Ramadier écarte les ministres communistes. En février 1947, il devient président du Conseil central des œuvres sociales (CCOS) d'EDF-GDF, où il reste jusqu'à la dissolution de l'organisation par le gouvernement de René Pleven, le 17 février 1951. Le lendemain, la police envahit les locaux du CCOS, 22 rue de Calais, Paris 9e, et en chasse le personnel4.</p><p>MILITANT SYNDICAL</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/01/2807345330.jpg" target="_blank"><img id="media-4119746" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/01/2928201011.jpg" alt="paul1.jpg" /></a>Voulant se consacrer plus totalement à sa mission syndicale, il démissionne de son mandat de député le 20 avril 1948. Il n'est pas candidat aux élections de 1951. En 1952, il fonde avec le colonel Manhès la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP), dont il est président jusqu'à sa mort.</p><p>En 1964, il n'est pas réélu au Comité central du Parti communiste, à la suite de divergences concernant la reprise des œuvres sociales d'EDF-GDF qu'il avait créées. Depuis 1951, la gestion en est devenue patronale et le gouvernement met comme condition à la reprise de l'activité par les syndicats l'éviction de Marcel Paul, ce que la direction fédérale se résout à accepter en 1962.</p><p>Il est nommé officier de la Légion d'honneur5 en avril 1982. À l'issue de la cérémonie du 11 novembre 1982, place de l'Étoile à Paris, il est pris d'un malaise fatal. Il meurt chez lui quelques heures plus tard.</p><p><iframe width="400" height="225" src="http://www.youtube.com/embed/amBf2zbgl5M" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p><span lang="EN">Source Wikipédia</span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Jean Bénech, un médecin hygiéniste nancéien déporté à Mauthausen
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2013-05-23:5067842
2013-05-23T00:00:00+02:00
2013-05-23T00:00:00+02:00
Marion Bénech, la fille du docteur Jean Bénech, nous dresse le portrait...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/2714313573.jpg" target="_blank"><img id="media-4096959" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/1869181615.jpg" alt="jean benech.jpg" /></a>Marion Bénech, la fille du docteur Jean Bénech, nous dresse le portrait de ce médecin nancéien à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa disparition (1962).</p><p style="text-align: justify;">La vie de Jean Bénech est fortement lié à la fin de la IIIe République et à une certaine bourgeoisie nancéienne : une carrière vouée au service de la santé publique à Nancy pour une grande partie, mais aussi à Lyon et à Paris, et une sphère privée proche de la bourgeoisie de gauche. Durant la Seconde Guerre mondiale, il entre en résistance après avoir été mobilisé durant la Grande Guerre à l'hôpital Sédillot de Nancy puis intégré l'armée d'Orient.</p><p style="text-align: justify;">L'auteur nous restitue les souvenirs de son père appuyés sur des sources archivistiques, de Maxéville où la famille réside, jusqu'au camp de concentration de Mauthausen et son retour à la vie auprès des siens.</p><p style="text-align: justify;">En 2006, la ville de Nancy attribua le nom du docteur Bénech aux locaux du 40 rue Sainte-Catherine où siège le service municipal Santé-Environnement.</p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ffff00;"><strong>‡ Un médecin hygiéniste déporté à Mauthausen, Marion Bénech, éditions L'harmattan, 2013, 187 p. (19 €).</strong></span></p></blockquote>
lanvert
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Message des déportés : un appel à la vigilance
tag:lanvert.hautetfort.com,2013-04-28:5057004
2013-04-28T15:03:00+02:00
2013-04-28T15:03:00+02:00
Le dernier dimanche d'avril est la date choisie pour commémorer le souvenir...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Le dernier dimanche d'avril est la date choisie pour commémorer le souvenir des victimes et héros de la déportation.</span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></p><p>La libération des camps s'est étalée sur plusieurs semaines, avant la capitulation allemande de mai 1945. C'est pour cela que ce jour a été retenu et qu'il ne correspond pas à un anniversaire précis.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4078878" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/01/354472452.JPG" alt="journée b.JPG" /></p><p>Les autorités civiles et militaires étaient donc rassemblées ce matin devant le monument aux morts, en présence d'un nombre restreint de Vouzinois.</p><p>La liste des morts en déportation a été lue, puis la flamme du souvenir a été ranimée par le représentant des anciens combattants.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4078879" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/00/2589992868.JPG" alt="journée d.JPG" /></p><p style="text-align: justify;">La cérémonie s'est poursuivie par la "Marseillaise" et le "Chant des Marais" joués par l'Harmonie Municipale de Vouziers. Le "Chant des Marais". Cet hymne officieux de la déportation a été composé par des détenus du camp de concentration de Börgermoor en Basse-Saxe.</p><p style="text-align: justify;">Ensuite le message des associations de déportés a été lu. Il insiste cette année sur l'actualité et la crise, afin que la vigilance empêche que les mêmes causes ne produisent pas les mêmes effets</p><p>Voici le texte dans son intégralité :</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong> </strong><span style="color: #000000;"><strong>Il y a 80 ans, le nazisme triomphait. Hitler imposait son pouvoir en Allemagne dans l’indifférence quasi générale des démocraties et entraînait le monde dans un conflit qui prit fin en 1945 après des années de terreur, par la victoire sur le nazisme.</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><strong>C’est alors que les déportés survivants revinrent des camps de concentration et d’extermination.</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><strong>Nous avons le devoir, au nom de nos camarades disparus, de rappeler ces évènements qui ont ponctué notre histoire.</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><strong>Tant que nous pourrons prendre la parole, nous devons dire aux générations nouvelles que c’est surtout dans les moments de crise que resurgissent les discours antidémocratiques, xénophobes, racistes et antisémites, dans lesquels elles doivent discerner les thèses de ceux qui ont exterminé les juifs d’Europe, massacré les Tziganes, déporté et fusillé les Résistants.</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><strong>Aujourd’hui, il est essentiel qu’elles reconnaissent, dans d’autres discours, les vociférations d’Adolf Hitler et la voix soumise de Philippe Pétain. Ainsi averties, pourront-elles combattre le danger s’il se présente.</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="color: #000000;"><strong>Nous lançons aujourd’hui, un appel à la vigilance, au respect de l’être humain, de sa dignité et du droit à la différence. Ce message que nous adressons aux jeunes générations se veut partie prenante de la construction de l’avenir.</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><br />Pour terminer la cérémonie, les personnalités ont salué et remercié les porte-drapeaux présents.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4078906" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/00/1384163540.JPG" alt="journée a.JPG" /></p>
Zed
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La Grande Terreur...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-03-07:5006971
2013-03-07T16:05:00+01:00
2013-03-07T16:05:00+01:00
Les éditions Noir sur Blanc publient cette semaine La Grande terreur en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Noir sur Blanc publient cette semaine <em><strong>La Grande terreur en URSS 1937-1938</strong></em>, une enquête de <strong>Tomasz Kizny</strong>. Photographe et journaliste, de nationalité polonaise, Tomasz Kizny travaille sur le Goulag soviétique depuis plus de 20 an en recherchant des témoignages de déportés survivants et en photographiant les vestiges des camps. Le livre est préfacé par <strong>Nicolas Werth</strong>, spécialiste de l'URSS et co-auteur du <strong><em>Livre noir du communisme</em></strong> (Robert Laffont, 1997).<br /></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4002001" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/494293951.jpg" alt="Grande Terreur.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><div class="in_box24_text"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" Entre 1937 et 1938, les répressions atteignent un pic en URSS : Staline fait assassiner des centaines de milliers de personnes sur tout le territoire. Cette période, qui commence seulement à être documentée suite à l’ouverture partielle des archives, est aujourd’hui désignée comme la Grande Terreur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">De 2008 à 2011, Tomasz Kizny mène une véritable enquête sur cette vague de violence de l’État soviétique contre ses propres citoyens. En Russie, en Ukraine et en Biélorussie, en collaboration avec l’Association Memorial, il réalise un travail photographique qui documente le crime et présente une topographie de la Terreur : lieux d’exécutions et de fosses communes, photographies des proches des disparus, objets retrouvés lors des fouilles…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le cœur du livre consiste en une série de bouleversants portraits de condamnés, pris dans les geôles du NKVD après leur arrestation et quelques jours avant leur exécution. Il s’agit d’une puissante accusation documentaire du totalitarisme soviétique, qui vient donner un visage aux victimes de Staline.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">« Sur le long chemin menant du dévoilement à la compréhension de ce crime de masse, le présent ouvrage de Tomasz Kizny constitue un jalon capital. » (Nicolas Werth)."</span></p></div></blockquote>
IndianSamourai
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Mon séjour dans l'enfer andamanien
tag:www.indiansamourai.com,2012-12-18:4927424
2012-12-18T08:00:00+01:00
2012-12-18T08:00:00+01:00
De retour à Port Blair nous sommes allés en prison… Nous sommes allés...
<p><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR">De retour à Port Blair nous sommes allés en prison…</span></p><p><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR">Nous sommes allés visiter la prison historique en fait…</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR">Bon d’accord elle est nase ma blague…</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR">Quand tu arrives a la Cellular Jail tu passes direct du paradis a l’enfer…</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR"></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR">Surtout parce que tu sues comme un porc à cause de l’humidité – marrant d’ailleurs qu’elle ne nous ait pas davantage dérangés à Havelock…</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR"></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR">Bref, la prison. Le seul spot touristique de Port Blair apparemment. Un lieu de torture aujourd’hui assez sympathique. Construite en étoile, chaque branche remplie de cellules – confinement solitaire imposé…</span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR"></span></p><p class="MsoNoSpacing" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="color: #10253f; font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 9pt; mso-themecolor: text2; mso-themeshade: 128; mso-style-textfill-fill-color: #10253F; mso-style-textfill-fill-themecolor: text2; mso-style-textfill-fill-alpha: 100.0%; mso-ansi-language: FR;" lang="FR">Ce qui est cependant intéressant c’est l’histoire de tous les « freedom fighters » qui ont été déportés là-bas et torturés. Ca donne envie d’en lire plus sur le sujet… Mais là pas le temps !</span></p><p> </p>
Eugène Varlin
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Colloque, répressions en 1942
tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2012-12-12:4925760
2012-12-12T00:11:48+01:00
2012-12-12T00:11:48+01:00
COLLOQUE DU 14 DÉCEMBRE 2012 RÉPRESSIONS...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-size: 18pt; line-height: 115%; font-family: Baskerville;" lang="FR">COLLOQUE DU 14 DÉCEMBRE 2012</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-size: 18pt; line-height: 115%; font-family: Baskerville;" lang="FR"><br /></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: xx-large;"><strong><span style="line-height: 115%; font-family: Baskerville;" lang="FR"><span style="color: #800000;">RÉPRESSIONS EN 1942</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 16.0pt; line-height: 115%; font-family: Baskerville;" lang="FR"><span style="color: #800000;"><br /></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-family: Baskerville;" lang="FR"><span style="font-size: small;">Organisé par</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-family: Baskerville;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: Baskerville; font-variant: small-caps;" lang="FR"><span style="font-size: medium;">L’Association nationale des familles de fusillés et massacrés</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: Baskerville; font-variant: small-caps;" lang="FR"><span style="font-size: medium;">de la Résistance française</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 115%; font-family: Baskerville; font-variant: small-caps;" lang="FR"><span style="font-size: medium;">et l’Amicale de Chateaubriant Voves Rouille Aincourt</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 24.0pt; line-height: 115%; font-family: Baskerville; font-variant: small-caps;" lang="FR">~</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-family: Baskerville;" lang="FR"><span style="font-size: small;">Avec le concours de</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-family: Baskerville;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><br /></span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; font-variant: small-caps;" lang="FR">La ville de Paris, du Musée de la Résistance nationale de Champigny</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 12.0pt; font-family: Baskerville; font-variant: small-caps;" lang="FR">et du Dictionnaire des Fusillés et Exécutés en France</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: center;" align="center"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="font-family: Baskerville; font-variant: small-caps;" lang="FR">***</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 6pt; text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Baskerville; font-variant: small-caps;" lang="FR">Téléchargez le programme en pdf</span></span></strong></p><p style="text-align: center;"><a id="media-3878893" href="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/00/2088243812.pdf">Programme du colloque.pdf</a></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3878942" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/media/02/02/2847967152.jpeg" alt="colloque répressions en 1942,résistance,répression,rafles,déportation,musée national de champigny,dictionnaire des fusillés et fusillés en france" /></p><!--EndFragment--><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino; font-size: x-small;"> Ⓒ Pascal Convert, Mont Valérien, au nom des fusillés</span></p>
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Batchalo
tag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2012-10-23:4874335
2012-10-23T11:05:00+02:00
2012-10-23T11:05:00+02:00
BATCHALO Michaël Le Galli, Arnaud Bétend. – Delcourt, 2012....
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 14pt;"><span style="color: #0000ff;">BATCHALO</span><a href="http://www.editions-delcourt.fr/catalogue/bd/batchalo" target="_blank"><img id="media-3804679" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/media/01/02/125119895.jpg" alt="bande dessinée,tsiganes,déportation" /></a></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="color: #0000ff; font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Michaël Le Galli, Arnaud Bétend. – Delcourt, 2012. (Histoire et histoires)</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">17.95 €</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Février 1939, en Bohême. Un cortège de villageois furieux se dirige vers un campement de tsiganes, soupçonnés d'avoir enlevé deux enfants. Après quelques échanges haineux, il ressort que 10 enfants Rroms sont également introuvables. Des empreintes de bottes et de lutte laissent à penser que les enfants ont été capturés. Josef, un jeune policier veuf dont le fils unique Roman a disparu, part avec les tsiganes à la poursuite des ravisseurs. Les enfants ont été enlevés par des nazis pour servir de cobayes aux expérimentations sur les tsiganes.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Sur leurs traces, ils traversent la Bohême et entrent sur les territoires annexés par l'Allemagne, où ils finissent par être internés en camp de concentration. Josef s'est tellement intégré à la famille tsigane, qu'il subit le même sort.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le fils de Josef et son ami, protégés un temps par leur prétendu statut de jumeaux, sur lequel les Nazis font des recherches, ont échappé à l'inoculation de maladies. Cependant<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ils finissent par rejoindre eux aussi le camp d'Auschwitz, où les Rroms dépérissent, et où le docteur Mengelé procède lui aussi à des expérimentations effroyables…</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Remarquable bande dessinée en un tome, sur le génocide des Rroms. "Batchalo"<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>signifie en langage rrom "bonne chance"… mais la seule chance qu'auront eu les personnages, c'est l'entraide et l'amour entre Josef le policier et Silenka la bohémienne.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Le récit est très documenté, et complété d'un dossier en fin d'ouvrage. L'illustration de qualité, au trait précis, présente un encrage très soigné dans les tons sépia, qui rend bien les mouvement, les ombres et les lumières.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;"> </span><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; font-size: 12pt;">Coup de coeur d'Aline et Fabienne</span></p>
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Ce qu'ils n'ont pas su nous prendre
tag:bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com,2012-09-27:4847018
2012-09-27T19:55:00+02:00
2012-09-27T19:55:00+02:00
Ce qu'ils n'ont pas su nous prendre Ruta Sepetys Gallimard...
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium; color: #0000ff;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Ce qu'ils n'ont pas su nous prendre</strong></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; color: #0000ff;">Ruta Sepetys</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: small; color: #0000ff;">Gallimard (Scripto), octobre 2011,14€</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Récit émouvant sur des déportations d'opposants au régime et d'intellectuels de Lituanie après l'annexion des pays Baltes par Staline en 1940.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Lina est une jeune Lituanienne douée pour le dessin, fascinée en particulier par les peintures de Munch, qui s'apprête à rentrer dans une école d'art. Son père est recteur à l'université. Une nuit de juin 1941, sa famille est raflée par le NKVD et déportée, dans des conditions épouvantables qui rappellent les récits de déportation de la shoah. Après la séparation d'avec leur père et un terrible voyage en wagon à bestiaux, ils doivent lutter pour leur survie dans un camp de travail de l'Altaï. Un certaine solidarité se manifeste entre déportés. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le roman, inspiré de témoignages de déportés, a des accents de vérité, dans les récits de petites débrouilles pour récupérer une betterave, une patate ou un morceau de bois, pour faire passer des messages dans l'espoir qu'ils parviendront à leur famille. Les dessins de Lina jouent le rôle de lien -des petits cailloux semés dans l'espoir que son père les trouvera- de témoignage, et de gagne-pain aussi à l'occasion.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 12.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;"><img id="media-3765116" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/media/01/01/967121784.jpg" alt="histoire, URSS, déportation" /><img id="media-3765118" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://bibliothequedesoucieu-en-jarrest.hautetfort.com/media/01/02/863444972.jpg" alt="histoire, URSS, déportation" /></span></p><p class="MsoNormal"><em><span style="font-size: small;">Le titre français, beaucoup plus porteur d'espoir que le titre anglais, laisse entrevoir ce que les déportés réussissent pour certains à conserver : l'amour, l'humour, la soif de liberté et de beauté.</span></em> </p>
Soundandfury
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Gare aux petits vieux qui ont fait la guerre!
tag:talememore.hautetfort.com,2012-09-26:4844957
2012-09-26T11:23:00+02:00
2012-09-26T11:23:00+02:00
Ce que cache ton nom , Clara Sanchez Avis chrono' Inspiré...
<h2><strong><em><img id="media-3762551" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://talememore.hautetfort.com/media/00/02/2731649456.jpg" alt="ce que cache ton nom, sanchez, nazis après la guerre, déportation, thriller si on veut, partenariat" /><span style="color: #ffffff; background-color: #808080;">Ce que cache ton nom</span></em><span style="color: #ffffff; background-color: #808080;">, Clara Sanchez</span></strong></h2><p style="text-align: justify;"><span style="color: #808080; background-color: #ffffff;"><strong>Avis chrono'</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><strong>Inspiré d'une réalité qui ne fait plus guère couler d'encre, l'histoire est celle d'une rencontre entre une jeune femme un peu paumée et un couple de retraités qui s'avèrent être d'anciens nazis réfugiés en Espagne. Roman avant tout, soutenu certes par des faits historiques, <em>Ce que cache ton nom</em> révèle quelques faiblesses dans la psychologie des personnages qui parviennent pourtant à se faire oublier.</strong></p><hr /><p style="text-align: justify;"><span style="color: #008080;"><strong>" Jusqu'à présent, j'avais été dans l'ignorance de tout cela et, si je n'étais pas venue passer quelques jours à la plage, j'y serais encore. Mauthausen, Auschwitz. J'avais entendu très souvent ces noms, mais ils étaient à des années-lumière de moi, aussi loin qu'Orion, perdu dans un passé qui n'était pas le mien."</strong></span></p><p style="text-align: justify;">Encore une lecture impossible à cataloguer, ni thriller, ni documentaire, roman bâtard dont je peine à expliquer comment il a pu me séduire, sans pouvoir le nier... <br />Les personnages se partagent équitablement la vedette: Clara est enceinte, elle ne sait pas trop quoi faire du père, se laisse vivre, indécise. Elle rencontre les Christensen, des retraités norvégiens installés en Espagne. Ils entament une relation sur le mode du donnant-donnant: elle leur sert de fille de compagnie (c'est à dire qu'elle profite de la piscine et se traîne quand il le faut au supermarché). Julian, lui, est un rescapé des camps, il est sur les talons des Christensen, qui se sont rendus tristement célèbres pendant la guerre.</p><p style="text-align: justify;">Le roman prend la forme d'un bras de fer entre lui et eux, dans lequel le rôle de Sandra est difficile à définir. Le supense sur l'identité des uns et des autres étant levé dès la 5e page, tout n'est que déplacement très lent des pièces sur l'échiquier. Je n'ai cessé d'attendre avec impatience la fin, je n'ai pas senti de creux dans la narration. Toutefois, je me suis souvent posé la question de la justesse psychologique des caractères.<br />Julian justifie sa passivité à plusieurs reprises en expliquant qu'il est vieux, que son réseau de chasseurs de nazis ne le prendra pas au sérieux, qu'il n'y aura plus de procès, c'est trop tard... Mouais.</p><p style="text-align: justify;">Le couple de nazis est décrit comme encore très dangereux, d'autant que c'est tout un réseau d'ex tortionnaires qui occupe cette ville balnéaire. Pourtant, alors qu'ils se savent espionnés dès le début, comme nous l'indiquent plusieurs évènements dans les premiers chapitres, ils ne font rien pour contrer Julian... Etrange.</p><p style="text-align: justify;">Un roman de bonne qualité dans l'ensemble peut-il se permettre ces écarts? Je vous laisse trancher. Le roman est disponible en librairie dès aujourd'hui.</p><p style="text-align: justify;"><strong>Je remercie les éditions Marabout et le site Livraddict pour ce partenariat.</strong></p>
lanvert
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Vouziers se souvient de la libération des camps
tag:lanvert.hautetfort.com,2012-04-29:4698085
2012-04-29T21:21:00+02:00
2012-04-29T21:21:00+02:00
Le dernier dimanche d'avril est la date choisie pour la commémoration de la...
<p><span style="font-family: arial black,avant garde;">Le dernier dimanche d'avril est la date choisie pour la commémoration de la libération des camps</span>.</p><p style="text-align: justify;">Les différents sites où se situaient le camps de concentration et les camps d'extermination n'ont pas tous été libérés le même jour. En fonction de l'avance des armées alliées, tel ou tel camp se voyait enfin échapper au régime de terreur nazi.</p><p style="text-align: justify;">Ce que les soldats ont découvert alors a profondément choqué ces hommes pourtant habitués depuis de longs mois aux horreurs de la guerre.</p><p style="text-align: justify;">En souvenir de ces victimes, juives en premier par l'ampleur de la Shoah, mais aussi résistants, communistes, opposants divers, tziganes, homosexuels, il faut continuer à perpétrer ce souvenir. Mais comme le déclare l'association des survivants, il s'agit également de faire en sorte que les conditions qui ont permis ce crime contre l'Humanité ne se reproduisent pas. Les valeurs de fraternité, d'échange de dialogue doivent prendre le pas sur le racisme la xénophobie et le fanatisme (voir l'appel ci-dessous).</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3560548" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/01/184729116.jpg" alt="Cérémonie libération des camps 04.2012 002.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;">A Vouziers, la population ne s'était pas déplacée nombreuse ce matin pour la cérémonie Celle-ci a débuté à 11 h 30, alors que les averses de la matinée cessaient pour faire place à un temps plus clément.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3560553" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/02/4269938908.jpg" alt="Cérémonie libération des camps 04.2012 006.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3560556" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/00/1102227133.jpg" alt="Cérémonie libération des camps 04.2012 008.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3560560" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/01/02/2094173965.jpg" alt="Cérémonie libération des camps 04.2012 009.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Les différentes personnalités ont déposé des gerbes : le Sous-préfet, le Maire et F. Fedricq au nom des associations.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3560564" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/00/2312299970.JPG" alt="cérémonie i.JPG" /></p><p>Ensuite, c'est D. Servais qui a lu la liste des morts vouzinois dans les camps nazis</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3560568" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/01/3031616626.JPG" alt="cérémonie h.JPG" /></p><p style="text-align: justify;">Après la sonnerie aux morts, l'harmonie municipale a entamé la Marseillaise</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><img id="media-3560570" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/00/1277298883.JPG" alt="cérémonie e.JPG" /></p><p>C'est Jean-Pierre Boschat, adjoint au Maire chargé des cérémonies patriotiques qui a lu le poème écrit en hommage aux déportés.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3560578" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/00/1900159347.JPG" alt="cérémonie d.JPG" /></p><p style="text-align: justify;">Le Sous-préfet a pris ensuite la parole pour lire le message officiel des associations.</p><p align="CENTER"><br /><span style="color: #000066;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;">Le message des déportés</span></span></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p align="CENTER"><span style="color: #000066; font-size: small;"><span style="font-family: Arial,Helvetica,sans-serif;"><strong>Fondation pour la Mémoire de la Déportation ( FMD ) <br />Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance ( FNDIR )<br />Fédération Nationale des Déportés et internés, Résistants et Patriotes ( FNDIRP ) <br />Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus ( UNADIF ) <br />Anciennes Déportées et Internées de la Résistance (ADIR) </strong></span></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;" align="CENTER"><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;" align="CENTER"><br /><br /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;" align="CENTER">Dimanche 29 avril 2012</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-left: 1cm; margin-right: 1cm; text-align: justify;"> En cette année électorale importante, les victimes du nazisme et de la collaboration de l’État français réaffirment leur attachement à cette journée du souvenir de la déportation.<br /> Pourquoi faut-il toujours se souvenir ? Pourquoi faut-il sans cesse témoigner ?<br />Revenir sur le passé reste un préalable indispensable pour faire comprendre la tragédie humaine de la Déportation.<br /> Survenue souvent après les épreuves de l’arrestation et de l’internement, la déportation dans ses finalités répressive ou exterminatrice a touché des dizaines de milliers de nos compatriotes comme aussi de ceux qui avaient pensé trouver asile sur notre sol.<br /> Jamais il n’a été plus indispensable de rappeler notre passé concentrationnaire qui peut sembler lointain aux générations nouvelles.<br /> Les enseignements que nous en tirons restent actuels à nos yeux.<br /> Malgré le temps qui passe et les mémoires qui s’éteignent, nous avons aussi le devoir de rappeler les leçons de notre histoire qui appellent à la lucidité et à la vigilance.<br /> Loin de disparaître, le fanatisme, le racisme, la xénophobie ne cessent de resurgir à travers un monde agité par des passions nationalistes et religieuses et des désordres économiques.<br /> Cette journée du souvenir doit être tournée vers l’action. Les détenus, lorsqu’ils furent libérés, s’engagèrent pour que ces drames ne soient pas seulement un objet de commémoration.<br /> En ce 67e anniversaire de notre libération, notre objectif commun doit être de faire vivre dans notre société l’histoire et la mémoire de phénomènes d’une dimension humaine si considérable par leurs origines, leurs ressorts et leurs conséquences.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3560613" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/01/3114446339.JPG" alt="libération des camps,déportation,juifs,vouziers" /></p><p style="text-align: justify;">La cérémonie s'est poursuivie avec l'Harmonie municipale qui a joué le Chant des Marais, puis par l'audition de Nuit et Brouillard chanté par Jean Ferrat</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><em>Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers<br />Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés<br />Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants<br />Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent</em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Ils se croyaient des hommes, n’étaient plus que des nombres<br />Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés<br />Dès que la main retombe il ne reste qu’une ombre<br />Ils ne devaient jamais plus revoir un été</em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>La fuite monotone et sans hâte du temps<br />Survivre encore un jour, une heure, obstinément<br />Combien de tours de roues, d’arrêts et de départs<br />Qui n’en finissent pas de distiller l’espoir</em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Ils s’appelaient Jean- Pierre, Natacha ou Samuel<br />Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou<br />D’autres ne priaient pas, mais qu’importe le ciel<br />Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux</em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Ils n’arrivaient pas tous à la fin du voyage<br />Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux<br />Ils essaient d’oublier, étonnés qu’à leur âge<br />Les veines de leurs bras soient devenues si bleues</em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Les Allemands guettaient du haut des miradors<br />La lune se taisait comme vous vous taisiez<br />En regardant au loin, en regardant dehors<br />Votre chair était tendre à leurs chiens policiers</em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>On me dit à présent que ces mots n’ont plus cours<br />Qu’il vaut mieux ne chanter que des chansons d’amour<br />Que le sang sèche vite en entrant dans l’histoire<br />Et qu’il ne sert à rien de prendre une guitare</em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Mais qui donc est de taille à pouvoir m’arrêter ?<br />L’ombre s’est faite humaine, aujourd’hui c’est l’été<br />Je twisterais les mots s’il fallait les twister<br />Pour qu’un jour les enfants sachent qui vous étiez</em></span></p><p> </p><p><span style="font-size: small;"><em>Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers<br />Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés<br />Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants<br />Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent</em></span></p><p><span style="font-size: x-small;"><em><br /></em></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3560599" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/02/01/4261598419.JPG" alt="cérémonie b.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La matinée s'est terminée par le salut aux portes-drapeau.</span></p><p><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /></span></p><p><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><br /> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3560606" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lanvert.hautetfort.com/media/00/00/1005730258.JPG" alt="cérémonie n.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Ce rappel fort des événements datant d'il y a 70 ans résonnait d'une façon très actuelle quand on entend des discours et messages qui se répètent jusqu'à la nausée.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p>
Jean-Luc ROMERO-Michel
http://www.romero-blog.fr/about.html
Dépôt de gerbes pour la Journée de la déportation dans le 12ème ardt
tag:www.romero-blog.fr,2012-04-28:4691151
2012-04-28T00:05:00+02:00
2012-04-28T00:05:00+02:00
A l’occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la...
<p style="text-align: justify;">A l’occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes et héros de la déportation et des enfants juifs déportés, je représenterai le président Jean-Paul Huchon aux manifestations qui se dérouleront dans le 12ème ardt de Paris.<br />A 11h, au nom du président de la région, je déposerai une gerbe au Monument aux morts face à la mairie, puis à 11h15 devant la stèle des 60 enfants du 12ème trop jeunes pour être scolarisés et morts en déportation parce que nés juifs.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/00/02/61216666.JPG" target="_blank"><img id="media-3559582" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/00/02/4210414596.JPG" alt="paris,jean-luc romero,déportation,juifs,politique,france,jean-paul huchon" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/2568399424.JPG" target="_blank"><img id="media-3559584" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.romero-blog.fr/media/02/00/3248050779.JPG" alt="paris,jean-luc romero,déportation,juifs,politique,france,jean-paul huchon" /></a></p>
Eugène Varlin
http://l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com/about.html
Jean Ferrat chante Nuit et Brouillard
tag:l-afficherouge-manouchian.hautetfort.com,2012-04-11:1267289
2012-04-11T20:23:12+02:00
2012-04-11T20:23:12+02:00
<p><iframe width="480" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/S6qv2ZAjpSs" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
A lire
http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.html
1942. Des rafles à la déportation
tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2012-03-13:4632779
2012-03-13T07:11:00+01:00
2012-03-13T07:11:00+01:00
Il a déjà été question, dans ce blog, du film La Rafle , rappelant...
<p><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/2998319348.jpg" target="_blank"><img id="media-3481482" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/80043956.jpg" alt="paris,rafle,henri rousso,seconde guerre mondiale,juifs,déportation,école militaire" /></a>Il a déjà été question, dans ce blog, du <a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/archive/2010/04/30/annette-monod-heroine-protestante-trop-juste-pour-etre-100-v.html">film <em><strong>La Rafle</strong></em></a>, rappelant l'importance du travail de mémoire, et d'histoire, autour d'informations vérifiées et partagées.</p><p>Aussi faut-il signaler les <strong>5èmes Rencontres historiques de l'Ecole militaire</strong>, organisées par le ministère de la Défense et des Anciens Combattants en partenariat avec le <a href="http://www.memorialdelashoah.org/"><strong>Mémorial de la SHOAH</strong></a>. La journée d'étude intitulée "<span style="background-color: #ffff99;">1942. Des rafles à la déportation</span>" comportera notamment une table ronde animée par l'historien <strong>Henri Rousso</strong>. <strong></strong><a id="media-3481473" href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/00/2328237586.jpg"><strong>Programme téléchargeable</strong></a></p>