Last posts on dst2024-03-19T08:09:59+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/dst/atom.xmlfredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlHOLLANDE ET LES « RÉFORMES »tag:lantidote.hautetfort.com,2016-06-23:58180432016-06-23T09:00:00+02:002016-06-23T09:00:00+02:00 Avant de parler de François Hollande, rappelons quelques souvenirs cuisants...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Avant de parler de François Hollande, rappelons quelques souvenirs cuisants du passage de Nicolas Sarkozy (le George W. Bush français, surnommé "le binaire", son esprit étant hermétique à la complexité du monde) à l’Elysée. Dans le bilan de ce sinistre individu qui menace la France de revenir au pouvoir pour finir de la vider de son contenu ancien, on peut compter (j’en omets, car on n’en finirait pas) :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">- côté police, la désastreuse élimination de la « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">police de proximité</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> » mise en place sous Jospin (il était encore ministre de l’Intérieur), qui avait montré son indéniable efficacité, mais surtout la dévastatrice fusion de la DST (Défense et Sécurité du Territoire, le contre-espionnage) et des RG (Renseignements Généraux, le renseignement intérieur « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">de terrain</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> »), deux maisons aux « <span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>cultures </em></span>» radicalement hétérogènes. Mohamed Merah fut le premier bébé né de cette fusion, avant beaucoup d’autres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">- la dévastatrice réforme de la carte judiciaire, menée non pas tambour battant, mais carrément au canon (et avec les dents), par Rachida Dati, qui avait vu descendre dans la rue d’inédits et impressionnants cortèges de robes noires, et même de robes rouges.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">- et ce qui est à l’origine de ces deux naufrages des institutions françaises : l’immortelle RGPP (Réforme Générale des Politiques Publiques), qui refusait d’avouer dans son appellation qu’elle était vouée au but exclusif de saigner la Fonction Publique, toutes Administrations confondues, en ne remplaçant pas un fonctionnaire sur deux au moment de son départ en retraite. On a pu vérifier dans les faits des quelques dernières années l’effet miraculeux de cette politique sur l’état économique, éducatif, politique et sécuritaire de la France. Ce qui n'a pas empêché les dépenses de l'Etat de croître et embellir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Après le démolisseur est donc venu un César au petit pied, qui n’est entré à l’Elysée que parce qu’il s’était fabriqué pour l’occasion le masque d’un « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Monsieur Tout-le-monde</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> », qu’il n’a pas tardé à jeter, une fois refermées les portes du Palais sur la légalité irréfutable de cette confiscation pour cinq ans de presque tous les leviers du pouvoir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Je ne retiendrai ici, dans le bilan de ce sinistre individu (la France est-elle maudite ?), que quelques « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">réformes </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">», prises dans leur chronologie (j'en omets, car on n'en finirait pas) :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">- la loi introduisant dans la société et dans les mairies françaises le mariage des homosexuels mâles avec leurs pareils, même chose pour les homosexuelles femelles, à égalité avec le mariage normal, je veux dire d’un homme et d’une femme, au mépris de l’avis d’une bonne moitié de la population normale, clairement exprimé dans les rues de nos villes (quels que soient les sondages et les calculs qu’on pouvait percevoir derrière certaines indignations).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">- la loi instaurant le redécoupage des régions définies lors du vote sur l’ancienne loi Defferre, au mépris de l’avis de beaucoup d’élus et de l’incompréhension ou l’indifférence d’une majorité de la population devant tant de hâte et de précipitation à présenter une telle réforme, informe et impensée, comme cruciale, urgente et indispensable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">- dernière en date : la réforme du Code du travail, qui balaie d’un coup violent les digues qu’un lent processus avait, dans des relations conflictuelles, patiemment élevées pour protéger la faiblesse inhérente au statut de ceux qui ne possèdent que leur force de travail pour subvenir à leurs besoins.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les modalités de ces trois réformes sont strictement identiques sur un point essentiel : il s’agit de trois coups de force. Trois putschs légaux. Notre président est un putschiste. François Hollande, on le savait bien avant 2012, n’est pas un Homme d’État, ce n’est même pas un petit boutiquier, c’est un arrière-boutiquier, qui n’a aucune prise sur les événements et qui, pour cette raison, en est réduit à se livrer à des petites ruses, à des calculs d’épicier pour voir quel avantage il pourra tirer ou quel désavantage il pourra éviter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Ce tout petit homme, quand il n’est pas obligé de se retirer du jeu de quilles la queue basse parce qu’il s’est emmêlé les pinceaux dans une banale opération de communication (cf. le bazar autour de la « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">déchéance de la nationalité</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> »), il est contraint, pour faire passer ses lois, de les parachuter d’en haut, en flattant ou intimidant ses godillots du Parti Socialiste, et quand ce n’est pas possible, il n’hésite pas à se passer de l’avis du Parlement : il tire au calibre 49,3 en disant à ses rebelles : « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Même pas cap’ de voter une motion de censure !</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> ». Bien que ce ne soit pas passé loin la dernière fois, gageons qu'ils se montreront disciplinés : ils pensent à leur législative de 2017 et à la carotte de l'investiture que le bâton du parti leur met déjà sous le nez.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">C’est ce tout petit homme qui s’était pourtant fait élire en promettant (« </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">croix de bois-croix de fer-si je mens je vais en enfer</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> ») de promouvoir en toute circonstance le « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Dialogue </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">», l’ « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Echange </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">» et la « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">Concertation </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">». Le résultat, on l’a vu : monsieur Hollande a vite versé dans l'autoritarisme des faibles, vous savez, ces petits tyrans domestiques qui se vengent le soir sur la maisonnée des avanies et humiliations que leur supérieur leur a fait subir dans la journée. Le débat ? Fi donc ! Hollande est un champion du débat par la méthode forte. Et même brutale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Non, personne ne saurait vous prendre au sérieux, monsieur Hollande. Les nouvelles régions, par exemple, le gouvernement aurait pu lancer dès 2012 une vaste concertation programmée, je ne sais pas, disons sur deux ans, délai qui aurait permis à tous les acteurs de terrain de s’entendre et, pourquoi pas de faire des propositions, de déplacer des limites de territoire. Trop compliqué. Et puis ça aurait eu le fâcheux inconvénient de laisser l’initiative à la population. Même chose pour le mariage homosexuel. Même chose pour la « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">loi Travail</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> ». Non, il vaut mieux trancher, sinon on va encore se faire taxer de passivité, se dit-il. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">L’improvisation à laquelle a donné lieu la « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">réforme territoriale</span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"> » et le grotesque dans lequel ont plongé les sordides discussions de marchands de tapis au sujet de leurs contours et de leur nombre illustrent à merveille l’incompétence d’un homme dépourvu de toute vision de l’avenir, et dont toute l’action « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">politique </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">» consiste à caboter sans trop s’éloigner des côtes et à opérer « </span><em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Book Antiqua','serif';">à vue </span></em><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">» de savantes et retorses petites manœuvres pour esquiver au dernier moment la menace du rocher à fleur d'eau, qu'il n'avait pas aperçu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">L'improvisation fait rage : <strong>acte I</strong> : Valls-Hollande menace de « <span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>prendre ses responsabilités </em></span>» si la CGT appelle de nouveau à manifester malgré la présence de « <span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><em>casseurs </em></span>» (question : quelles consignes ont été vraiment données aux forces de l'ordre, qui identifient en quelques heures des hooligans russes, et qui mettent les violences sur le compte des syndicalistes eux-mêmes) ; <strong>acte II</strong> : Valls-Hollande déconseille à la CGT (sept syndicats signent l'appel) d'organiser une nouvelle manifestation ; <strong>acte III</strong> : les syndicats persistent dans leur intention de manifester ; <strong>acte IV</strong> : la sentence tombe, la manifestation est purement et simplement interdite par le préfet (le plus libre de tous les hauts fonctionnaires, comme chacun sait) ; <strong>acte V</strong> (coup de théâtre, qui a pris de court le journal <span style="text-decoration: underline;">Le Monde</span>, ça s'appelle "deus ex machina") : une heure à peine après l'interdiction : la manif est autorisée, sur un parcours court. C'est la panique à bord, il n'y a plus de pilote. Le bateau qui prend l'eau file sur son erre, hors de contôle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Embrassons-nous Folleville : c'était donc une FARCE. Déconsidérés, couverts de crotte et de ridicule, Hollande et Valls devaient encore avoir un œil sur les sondages : le sondage électronique quotidien du <span style="text-decoration: underline;">Progrès</span> indiquait, mardi 21 juin, 80% d'opposants à toute interdiction de manifester. Je ne veux rien dire, mais je me demande si le titre d'un vieux feuilleton radiophonique ne devient pas de la plus urgente actualité. Cela s'appelait "Ça va bouillir". Je crains, hélas, que le pays ne s'approche irrésistiblement d'un tel seuil de température. Que va-t-il rester de vous, monsieur Hollande ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Non, décidément, monsieur Hollande, ce n’est pas ça, un Homme d’État. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Voilà ce que je dis, moi.</span></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlFaut-il parler du train qui arrive à l'heure ?tag:snpsp1.hautetfort.com,2013-08-10:51384162013-08-10T04:13:03+02:002013-08-10T04:13:03+02:00 Par Maâmar Farah Des lecteurs m'en veulent de ne pas avoir commenté...
<p><br /> </p><p align="justify"><span class="text"><em>Par Maâmar Farah</em><br /> Des lecteurs m'en veulent de ne pas avoir commenté le jeûne collectif qui a regroupé, à Tizi-Ouzou, 3 000 personnes ; alors que 300 seulement ont assisté à la manifestation pour «la liberté de conscience» que j'ai évoquée dans un récent article. Pourtant, l'objet de mon écrit n'était pas de porter un jugement de valeur sur ce rassemblement, mais essentiellement de noter un changement dans l'attitude des autorités civiles et sécuritaires qui n'ont pas réprimé cette action. Cela méritait amplement d'être relevé d'autant plus que c'est la première fois depuis l'indépendance du pays que cela arrive.<br /> Quant à la contre-manifestation, c'est un peu l'histoire du train qui arrive à l'heure : faut-il en parler ? On reproche souvent à la presse de n'évoquer que les choses qui ne tournent pas rond ou qui surprennent. Je crois que c'est son rôle. Pourquoi évoquer une rupture de jeûne qui concerne aussi des millions d'Algériens, tous attachés à leur religion ?<br /> Il faut aussi savoir que si la première manifestation était dénuée d'arrière-pensées politiques, car animée par des défenseurs des libertés individuelles se réclamant de plusieurs chapelles, la seconde avait une couleur bien affichée : celle de l'intégrisme qui ne tolère aucun espace de liberté et qui a voulu, tout de suite, marquer son territoire, comme pour signifier aux citoyens athées, chrétiens ou autres, — une toute petite minorité pourtant —, qu'ils n'ont pas leur place en Algérie !<br /> maamarfarah20@yahoo.fr<br /> <br /> «Maintenant qu'il est recherché partout dans le monde, Farid Bédjaoui va se décider, enfin, à revenir au pays ! L'Algérie est le seul pays où il pourra se cacher... et jouir tranquillement de sa fortune... Saluons ce patriote qui va rapatrier des capitaux !»<br /> (Tata Aldjia)</span></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlno momenttag:snpsp1.hautetfort.com,2013-07-29:51311042013-07-29T02:30:08+02:002013-07-29T02:30:08+02:00
<p> </p><p><a href="http://dzactiviste.info/wp-content/uploads/2013/07/drs-moines-fafa.jpg" rel="lightbox[31133]"><img class="aligncenter size-full wp-image-31134" src="http://dzactiviste.info/wp-content/uploads/2013/07/drs-moines-fafa.jpg" alt="drs-moines-fafa" width="100%" /></a></p><p> </p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlno momenttag:snpsp1.hautetfort.com,2013-07-14:51211762013-07-14T12:12:56+02:002013-07-14T12:12:56+02:00
<p><img id="media-4181508" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://snpsp1.hautetfort.com/media/01/01/2984913376.jpg" alt="20130714.jpg" /></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlAlgérie-France : entre histoire et politiquetag:snpsp1.hautetfort.com,2012-11-04:48869752012-11-04T21:17:19+01:002012-11-04T21:17:19+01:00 Par : Mustapha Hammouche Le candidat à sa succession à la...
<h2> </h2><p><span style="color: #ff0000;"><strong> <span class="auteur">Par : Mustapha Hammouche</span> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong>Le candidat à sa succession à la tête de l’UMP avait inventé l’incident où un enfant musulman aurait empêché un camarade d’école de manger son pain au chocolat en invoquant le Ramadhan. Bien avant le geste obscène de l’ancien ministre français de la Défense, Gérard Longuet, Christian Estrosi avait lancé une “vive l’Algérie française” qui aurait fait pâlir de jalousie n’importe quel survivant parmi les anciens de l’OAS.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>Il a certainement fallu que Jean-François Copé aille chercher loin dans les potins de cours de récréation, puisque les deux derniers Ramadhan se sont passés en pleines vacances scolaires. Mais c’est le propre des apôtres de la haine : pour les avoir subis et continuer à les subir, nous savons que la “pensée” fascisante ne recule pas devant la mystification la plus grossière : chez nous, l’on a fait croire que l’armée seule tuait et que Dieu a inscrit son nom sur le ciel du stade olympique où le FIS tenait un meeting. Et il s’est trouvé des masses qui, par commodité ou par lâcheté, ont repris à leur compte ces incongruités.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>C’est donc cela la droite “décomplexée” ! Une droite qui ne s’embarrasse pas de manier le tisonnier pour entretenir le feu de la haine d’extrême droite espérant ainsi en tirer les marrons électoraux.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>Depuis les premiers signes de crise sociale, cette raison sommaire recourt “sans complexe” à l’amalgame, comme celui qui fait des Français et des immigrés d’origine musulmane une catégorie qui est “naturellement” vouée à la violence. En plus de menacer leur emploi, ils mettent en péril la sécurité des Français “de souche”.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>C’est dans ce contexte où le racisme “ne se cache plus”, comme dit une vieille formule publicitaire vantant une marque de chaussettes, que François Hollande émet le communiqué par lequel la France reconnaît le massacre du 17 Octobre 1961. À droite, on cultive la mémoire à la carte : on se souviendra longtemps qu’au soir de l’élection d’un président socialiste, des drapeaux “pas français” dépassaient de la foule en fête, place de la Bastille.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>De ce côté-ci, des voix qui ne veulent pas rater l’occasion d’exhiber leur patriotisme “radical”, on demande plus : la repentance de l’État français de tous les crimes coloniaux commis en Algérie. Ça ne mange pas de pain et on se lave de ce soupçon compromettant d’être possiblement “pro-Français” qui pèse sur tout Algérien qui s’exprime. On remarquera que la quête de vérité n’inspire pas la même ferveur que la quête de repentance. Vérité en deçà de la Méditerranée, erreur au-delà. </strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>Et vice-versa. De l’autre côté, la France trouve qu’elle s’est trop repentie : de la collaboration, de l’esclavage… L’amalgame aidant, on va demander pardon à ceux qu’on accable de son haut niveau de chômage et d’insécurité. En ces temps d’extrême, où l’opportunisme a partout pris le dessus sur l’intelligence, l’Histoire, on le voit, est otage de la politique. Et, paradoxalement, la coopération.</strong></span></p>
fredlautrehttp://lantidote.hautetfort.com/about.htmlPOURQUOI MOHAMED MERAH EST-IL MORT ?tag:lantidote.hautetfort.com,2012-11-03:48852052012-11-03T09:00:00+01:002012-11-03T09:00:00+01:00 Pensée du jour : « Voici de nouveau la misère : nous n'avons plus de vin...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Pensée du jour : </span><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">« <span style="font-family: impact,chicago;">Voici de nouveau la misère : nous n'avons plus de vin</span> ». </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">LEON BLOY</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Les questions qui me viennent à propos de la façon dont les flics de la DCRI ont « géré » le cas MERAH sont de plusieurs ordres. Il faut d’abord un petit retour en arrière, et rappeler que la DCRI résulte d’une fusion : celle de la DST et des RG. DST pour Direction de la Surveillance du Territoire, RG pour Renseignements Généraux. Autrement dit, d’un côté la chasse aux espions, de l’autre la chasse à l’ « ennemi intérieur ». Le contre-espionnage et la surveillance de la population.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Il fut un temps, nous eûmes un voisin qui travaillait à la DST. Je me rappelle quelques petites choses qu’il nous racontait. Par exemple, la tâche de son service était de collecter des renseignements sur les membres de l’Orchestre et des Chœurs de l’Opéra. La raison de cette idée a priori bizarre ? Leur origine souvent étrangère. Il fallait s’assurer que leur présence en France était exclusivement motivée par des raisons professionnelles et musicales. Un certain nombre venaient des « pays de l’est », il y avait peut-être des espions, allez savoir. C’était la guerre froide.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La tâche des RG, ce n’était pas du tout la même chose. Pour résumer, quand il y avait une manifestation dans la rue (syndicats, partis, casseurs, …), c’était eux qui, montés sur des bornes, photographiaient méthodiquement tous les porteurs de banderoles et ceux qui marchaient derrière. On ne sait jamais, il pouvait se cacher parmi eux quelques dangereux subversif, agitateur, lanceur de cocktail molotov. Il faut bien renseigner les autorités de l’Etat sur ceux qui risquent de les jeter à bas.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Deux services voués à des tâches radicalement hétérogènes donc. Enfin, peut-être pas si hétérogènes que ça dans le fond, je ne suis pas spécialiste. En tout cas, ce qui est sûr, c’est que c’étaient deux « maisons » différentes, gérées différemment, où les personnels avaient, comme on dit, des « cultures » différentes, ce qui veut sans doute dire que les façons de travailler se distinguaient nettement, et que les automatismes professionnels des uns et des autres n’avaient pas grand-chose à voir.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Malheureusement, en 2002, arrive au Ministère de l’Intérieur un homme qui, en matière de maintien de l’ordre et de sécurité publique, a des convictions fortes, certains disent des lubies. Il s’appelle, tout le monde le connaît, NICOLAS SARKOZY. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La première mesure « emblématique » prise par le guignol de vogue (autant dire ses premiers dégâts), pour renforcer la sécurité, fut d’en finir avec la « police de proximité », mise au point par la gauche de JOSPIN pour modifier l’image de la police auprès des populations des « quartiers ». Ce en quoi le concept jospinien a montré son efficacité. Mais l’idée avait le tort d’être « de gauche ». Et de bafouer en apparence la sacralité de l'uniforme et de l'autorité.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">SARKO est arrivé avec ses muscles : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Vous allez voir ce que vous allez voir !</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> », et a proclamé : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">Les flics ne sont pas payés pour jouer au football avec de jeunes voyous</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». Il leur a dit, à ses flics, de faire péter l’autorité de l’uniforme et de restaurer la majesté des défenseurs de l’ordre public. En leur ordonnant d’être efficaces, je veux dire de « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">faire du chiffre</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> » et d’obtenir des « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">résultats</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Si j’ai le temps, je dirai comment c’est tellement facile de « faire du chiffre », qu’on se demande pourquoi certains policiers qui ont encore le sens du métier se donnent du mal pour lutter contre la vraie délinquance.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Cela a donné la garde à vue à tout bout de champ (800.000 par an), le prélèvement généralisé de salive pour l’ADN (vous passez au tribunal si vous refusez), l’explosion du délit d’ « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">outrage et rébellion </span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">», le tutoiement institutionnalisé. On voit ce qu’il en est résulté à Marseille, où la ville vient d’arroser au champagne son 23<sup>ème</sup> mort par arme à feu de l’année, et où le mot « <span style="font-family: book antiqua,palatino;"><em>kalachnikov</em></span> » ne s’est jamais si bien porté.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La deuxième mesure, dont le ratage policier dans l’affaire MERAH est sans doute une conséquence, ce fut donc la fusion RG-DST dans un machin appelé DCRI. Sans doute sur la base du culte de l’idée « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">un seul chef pour une plus grande efficacité</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> ». L’idée, certes, n’est pas mauvaise en soi. Mais ce fut une décision purement administrative tombée de tout en haut, sans laisser aux choses et aux gens le temps de s’accoutumer. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">D’après ce que je peux en savoir (la presse), la partie DST fut préservée, au détriment du maillage du territoire, naturel à la partie RG. Cela veut dire qu’on privilégie la centralisation du pouvoir, et qu’on considère les « locaux » comme de simples exécutants, lampistes et lampions. Cela veut dire une chose : le culte du chef. On reconnaît bien là la « patte » de SARKOZY. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Qu’on se le dise : il y a quelqu’un aux commandes. En plaidant l’éthique de la « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">responsabilité</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> » ! S’il se sentait vraiment « responsable », il serait déjà en chemise et la corde au cou, devant ses juges, NICOLAS SARKOZY. Ce triste individu a simplement accéléré la dévaluation de l'image du policier dans l’esprit des populations. Et exacerbé l’hostilité de celles-ci à leur égard. Il faut faire péter l’autorité de l’uniforme, on vous dit !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Alors finalement, qu’est-ce qui pose question, dans l’affaire MOHAMED MERAH ? Que la « tête » parisienne ait méprisé les alertes de l’ « antenne » toulousaine n’est sans doute pas niable. Deux détails de l’affaire attirent l’attention : 1 – Le lendemain des meurtres de Montauban (des militaires français), la direction parisienne ordonne à l’antenne de diriger son attention vers l’extrême droite (syndrome BREIVIK ?) et d'abandonner la piste islamiste ; 2 – Un peu avant, elle a été jusqu'à envisager de recruter MERAH comme indicateur.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Les apparences plaident pour l’incompétence du haut commandement de la DCRI. Mais il y a une autre piste : la dérive idéologique. Toujours l’histoire de la mécanique des idées plaquée à toute force sur une réalité. Mésestimation, sous-estimation, aveuglement, erreur de jugement : n’en jetez plus. L’incompétence reste possible, voire plausible. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Mais il me vient une question bête. C’est sûr, MERAH n’avait aucune chance d’échapper aux policiers. Combien étaient-ils, autour de son logement ? On s’en fout. Moi, je m’interroge : pourquoi a-t-il été tué ? Comme ça, directement, d’une balle bien placée ? MOHAMED MERAH a-t-il été tué par un tireur d’élite sur un ordre spécifique ? Quelqu’un a-t-il ordonné que MOHAMED MERAH soit abattu ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Je n’ai évidemment aucun élément pour faire de cette question autre chose qu’une simple hypothèse. Parce qu’il faut savoir qu’un « sniper » (en anglais, « tireur isolé »), s’il est vraiment un tireur d’élite, est capable de loger une balle de 5,56 (le calibre OTAN) dans une pièce d’1 euro à 500 mètres (vitesse initiale : 1300 mètres / seconde). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Le tireur qui a abattu MOHAMED MERAH pouvait l’atteindre dans des parties non vitales du corps (épaule, jambe, pied …). Je me dis que, si MOHAMED MERAH est mort, c’est qu’il devait mourir. Je me dis que seuls les morts ne parlent pas. A-t-il fallu l’empêcher de parler devant des juges ? </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Et j’échafaude, et j’élucubre : nous sommes à proximité de l’élection présidentielle. NICOLAS SARKOZY lit les sondages. Il se dit, peut-être comme JACQUES CHIRAC en 1988 face à FRANÇOIS MITTERRAND, qu’une opération spectaculaire a des chances de redorer son blason. CHIRAC avait ordonné l’opération de la grotte d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie (plus de vingt morts dans l'assaut). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-ali
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlDe Gaulle et l’Algérie. Lettre du général à ses collaborateurs.tag:snpsp1.hautetfort.com,2012-10-31:48829212012-10-31T13:54:00+01:002012-10-31T13:54:00+01:00 Posté par Rédaction LQA 22 Email Share...
<h2> </h2><p class="postmeta">Posté par Rédaction LQA</p><ul id="sharebar" style="width: 80px; margin-left: -100px; display: block; position: absolute;"><li></li><li></li><li><div><div class="stBubble" style="display: block;"><div class="stBubble_count">22</div></div><span class="stMainServices st-facebook-counter" style="background-image: url('http://w.sharethis.com/images/facebook_counter.png');"> </span></div><span class="st_email"><span class="stButton" style="text-decoration: none; color: #000000; display: inline-block; cursor: pointer;"><span class="chicklets email">Email</span></span></span><span class="st_sharethis"><span class="stButton" style="text-decoration: none; color: #000000; display: inline-block; cursor: pointer;"><span class="chicklets sharethis">Share</span></span></span></li></ul><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_209"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_207"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_205"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_203"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_201"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_199"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_197"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_195"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_193"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_191" dir="ltr"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_189"><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_187" dir="ltr"><div><strong><br /> </strong></div><div id="yui_3_7_2_1_1351454971293_185"><strong id="yui_3_7_2_1_1351454971293_183"><a href="http://lequotidienalgerie.org/2012/10/28/de-gaulle-et-lalgerie-lettre-du-general-a-ses-collaborateurs/de-gaulle-3/" rel="attachment wp-att-26241"><img class="alignright size-full wp-image-26241" title="De Gaulle" src="http://lequotidienalgerie.org/wp-content/uploads/2012/10/De-Gaulle.jpg" alt="" width="193" height="118" /></a>Lettre du général de Gaulle à ses collaborateurs</strong><br />(26-12-1959)<p><strong>Nous employons en Algérie 500 000 hommes au service d’ordre armé. Les rebelles emploient au maximum 30 ou 40 000 hommes à l’insurrection armée. Nous appuyons nos forces de moyens matériels écrasants par rapport à ceux de la rébellion (aviation, hélicoptères, camions, armements, concours de la marine…). En qualité militaire, nos cadres,</strong><br /><strong> nos états-majors, notre commandement sont incomparablement mieux formés que les malheureux analphabètes de l’insurrection.</strong></p><p><strong>Nous dépensons chaque année 1 000 milliards en Algérie sous toutes sortes de formes pour la lutte en Algérie. Le FLN dépense environ 30 milliards. Par le combat, les exécutions sommaires, les exécutions légales, nous tuons dix fois plus d’adversaires que ceux-ci ne nous tuent de musulmans (de toutes espèces) ou de Français. Nous détenons dans les camps et les prisons 80 000 adversaires tandis que le FLN n’en détient pour ainsi dire pas. La crainte est dans notre âme beaucoup plus que celle des fellaghas.</strong></p><p><strong>Nos moyens de propagande : radio, journaux, affiches, tracts, argent, écoles, secours sanitaires, centres de formation…, sont d’une puissance beaucoup plus grande que celle des moyens FLN. Notre influence et notre action diplomatiques sont hors de toute proportion avec celles du GPRA, etc. Et cependant, malgré toutes les affirmations, promesses et illusions, l’ensemble de la population musulmane n’a pas du tout «basculé» de notre côté, ni en Algérie, ni dans la métropole, ni à l’étranger.</strong></p><p><strong>A en croire les rêveurs ou les fumistes, il suffirait d’être les plus forts pour que les musulmans nous rallient. Quelles forces supplémentaires nous faudrait- donc pour qu’ils le fassent ! Il est parfaitement vrai que notre écrasante supériorité militaire finit par réduire la plus grande partie des bandes. Mais moralement et politiquement, c’est moins que jamais vers nous que se tournent les musulmans algériens.</strong></p><p><strong>Prétendre qu’ils sont français, ou qu’ils veulent l’être, c’est une épouvantable dérision. Se bercer de l’idée que la solution politique c’est l’intégration ou la francisation, qui ne sont et ne peuvent être que notre domination par la force que les gens d’Alger et nombre de bons militaires appellent «l’Algérie française», c’est une lamentable sottise. Or, étant donné l’état réel des esprits musulmans et celui de tous les peuples de la terre, étant donné les 150 000 hommes morts en combattant contre nous en Algérie, … il est tout simplement fou de croire que notre domination forcée ait quelque avenir que ce soit.</strong></p><p><strong>Signé : le général de Gaulle, 26 décembre 1959</strong></p><p><strong>(in J.R. Tournoux, Jamais dit, édition Plon pages 207-208).</strong></p></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div></div>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlla blague du jour :le colonisé reproche au colonisateur organisé une ghaita fête au malitag:snpsp1.hautetfort.com,2012-10-12:48628162012-10-12T03:23:00+02:002012-10-12T03:23:00+02:00 Alger reproche à Paris de se servir de la crise malienne pour protéger ses...
<h3><span style="color: #ff0000;">Alger reproche à Paris de se servir de la crise malienne pour protéger ses intérêts et rebondir sur la scène internationale</span></h3><p><span class="article_infos">Hamid Guemache</span> <br /><br /></p><p>La volonté française d'encourager une intervention militaire au Nord Mali irrite Alger. Dans une déclaration à <em>TSA</em>, une source diplomatique algérienne dit « comprendre les motivations françaises » dictées par deux facteurs. « D'une part, par le souci de protéger les intérêts économiques et autres de la France dans la région et d'autre part, par des considérations franco‑françaises de politique intérieure dans le sillage du débat hexagonal sur le leadership du nouvel exécutif français sur la scène internationale », a indiqué la même source.</p><p>Ce jeudi 11 octobre, le président français Français Hollande a catégoriquement rejeté toutes négociations préalables à une intervention militaire africaine au Nord Mali, une proposition avancée la veille par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki‑moon. « Discuter avec qui ? Avec Aqmi ? Qui peut imaginer qu'il puisse y avoir là des conversations qui puissent être utiles ? » a déclaré M. Hollande à des médias français à la veille de son premier déplacement en Afrique depuis son élection (<a href="http://www.tsa-algerie.com/diplomatie/la-france-et-l-algerie-divergent-quant-a-la-primaute-du-dialogue-sur-l-intervention-militaire_22445.html">lire</a>).</p><div>Alger est également irritée par les accusations portées « par certaines sources françaises bien anonymes » de bienveillance à l’égard des terroristes, selon la même source diplomatique. « La position de l'Algérie n'a rien d'ambigu et nous n'avons jamais exclu le recours à la force contre les groupes terroristes d'Aqmi et de leurs affiliés du Mujao », ajoute la même source qui rappelle que l’Algérie a aussi des intérêts dans la région. « Que les choses soient bien claires, l'Algérie a ses propres intérêts de sécurité et il ne faut pas faire l'erreur de vouloir la préempter comme simple maillon d'un schéma de sécurité collective conclu ailleurs et selon un agenda qui n'est pas forcément le sien », explique notre source.</div><div>Outre ses intérêts de sécurité, l’Algérie est soucieuse des conséquences de l’éclatement d’une crise humanitaire à ses frontières sud en cas d’attaque militaire aveugle au Nord Mali. « Nous sommes, plus que d'autres peut‑être, conscients des conséquences lourdes, y compris sur le plan humanitaire, d'une option militaire aléatoire qui ciblerait sans distinction aucune et les populations du nord du mali et les groupes terroristes », prévient la même source diplomatique.</div><div><br /> Au président français qui refuse de dialoguer avec les islamistes, même touareg, la source diplomatique algérienne rappelle les préalables d’Alger pour une intervention militaire étrangère au Nord Mali. « Pour nous, il s'agit au préalable, d'intégrer les groupes touareg d'Ag Ghaly et du MNLA dans un dialogue politique pour la recherche d'une solution politique négociée avec les autorités centrales de Bamako sur la base de schémas de power sharing et de gouvernance locale qui excluent toute atteinte à l'unité nationale et à l'intégrité territoriale de ce pays frère », explique notre source.</div><div>L’Algérie, qui connaît mieux que la France la région du Sahel, explique ainsi sa stratégie qui consiste à isoler les groupes armés affiliés à Aqmi pour les affaiblir militairement. « L'intégration des groupes touareg et des autres groupes ethniques du nord du Mali qui, faut‑il le souligner, sont constitués de Maliens ayant des revendications légitimes, dans une dynamique politique avec les autorités de Bamako isolera davantage les groupes terroristes d'Aqmi et du Mujao en les vidant de leurs éléments autochtones, permettra de renforcer les capacités nationales du Mali et d'engager les groupes touareg et autres populations du nord du pays aux côtés de l'armée malienne dans la lutte et le traitement sécuritaire des groupes terroristes et leurs affiliés », détaille notre source qui plaide pour un dialogue, sans exclusion, avec toutes les composantes touareg. </div><div>« Nous estimons, par ailleurs, que le fait de vouloir disqualifier, à tout prix, les Iforas regroupés autour d’Ag Ghaly au bénéfice d'un seul interlocuteur choisi à dessein, le MNLA, ne peut constituer la base d'un dialogue réellement inclusif et porteur de solution durable pour la sécurité et la stabilité du nord du Mali », met en garde la même source. Alger préconise donc le dialogue avec les groupes armés non affiliés à Aqmi, avant l’intervention militaire. « Le recours à la force contre les groupes terroristes et les narcotrafiquants trouvera également toute son expression dans le recours aux cadres opérationnels réaménagés par les pays du champ ».</div>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlno momenttag:snpsp1.hautetfort.com,2012-08-09:48010402012-08-09T02:54:28+02:002012-08-09T02:54:28+02:00
<p><img class="image_dilem" title="DIlem du 08 Aout 2012" src="http://www.liberte-algerie.com/images/images_dilem/64_dilem_120807102138.jpg" alt="DIlem du 08 Aout 2012" width="500" height="577" /></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlno momenttag:snpsp1.hautetfort.com,2012-04-01:46608532012-04-01T01:20:02+02:002012-04-01T01:20:02+02:00
<p><img id="media-3515315" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://snpsp1.hautetfort.com/media/01/00/2495970283.jpg" alt="20120401.jpg" /></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlLes GIA sont une création des services de sécurité algérienstag:snpsp1.hautetfort.com,2012-03-01:46209682012-03-01T18:59:07+01:002012-03-01T18:59:07+01:00 Entretien José Garçon, Libération, 15-16 novembre 2003...
<p> </p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Entretien José Garçon, Libération, 15-16 novembre 2003</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Mohamed Samraoui, ex-officier de la Sécurité militaire algérienne, refugié depuis Allemagne, raconte comment les généraux ont manipulé les Groupes islamiques armés pour asseoir leur pouvoir.</strong></span></p><p> </p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Né en 1953, ingénieur en biochimie, Mohammed Samraoui s'est engagé dans l'armée algérienne à 21 ans avant d'être recruté par la Sécurité militaire, la police politique du régime. De mars 1990 à juillet 1992, il est le numéro 2 de la direction du contre-espionnage, où il émet des réserves sur la manière dont est menée la lutte antiterroriste. En septembre 1992, il est muté à l'ambassade d'Algérie en Allemagne, où il sera responsable de la Sécurité militaire jusqu'à ce qu'il déserte, en février 1996. Depuis, il demeure en Allemagne où il a obtenu le statut de réfugié politique. Il vient de publier son témoignage sur la sale guerre, Chronique des années de sang (Denoël).</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Comment un colonel de la Sécurité militaire (SM), les services secrets algériens, en vient-il à déserter et à être le premier officier supérieur à témoigner à visage découvert sur la sale guerre?</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Pour les mêmes raisons qui m'avaient amené à m'engager dans l'armée en 1974 avant d'être recruté dans la SM : servir le pays. La SM était puissante, on voulait construire un grand pays, prospère et démocratique et on expliquait à l'étudiant en biochimie très bien noté que j'étais que l'Algérie avait besoin de gens comme moi... Dix-huit ans après, j'ai participé en 1992 au coup d'Etat qui a destitué le président Chadli, à l'annulation du processus électoral et à la lutte contre les réseaux du terrorisme intégriste, parce que j'étais convaincu que l'intégrisme était une menace pour le pays. Et que je n'étais pas prêt à accepter une Algérie à l'iranienne ou à la talibane. On pensait «sauver l’Algérie»en luttant contre des gens qui mettaient en cause les fondements de l'Etat républicain, on a été trompés. La suite des événements m'a convaincu que je participais surtout à la sauvegarde des intérêts d'une oligarchie qui imposait son diktat parle mensonge et la destruction. A l'origine, la menace pour le pouvoir n'était pas les islamistes, mais les forces démocratiques. C'est pour les contrer qu'on a encouragé le FIS à devenir un parti politique à partir de 1988-1989. Puis, dès le début 1991, on a poussé à la radicalisation des islamistes extrémistes pour discréditer le FIS, alors qu'on aurait pu les neutraliser. Or il n'y avait alors ni arrêt du processus électoral, ni terrorisme. La direction du contre-espionnage infiltrait des franges extrémistes et recrutait des «radicaux» pour en faire des émirs de quartier. La direction de la sécurité de l'armée créait des réseaux islamistes prônant la violence en utilisant des militaires ayant prétendument déserté.</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Comment avez-vous réagi? </strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>A partir de 1992, j'ai manifesté plusieurs fois mon désaccord avec la manière dont était menée la lutte antiterroriste. Mais c'est en 1995 que j'ai décidé de rompre avec ce système. La goutte qui a fait déborder le vase, c'est quand le général Smaïl Lamari (le numéro 2 de la SM et mon supérieur hiérarchique) m'a demandé à Bonn d'organiser la liquidation physique de deux islamistes algériens réfugiés en Allemagne. Il voulait, disait-il, «clouer le bec à ces salauds qui mettent l'Algérie à feu et à sang et nous empêchent d'obtenir plus de soutien international». Je lui ai répondu que l'Allé magne n'était pas la France et que, en cas de pépin, il ne trouverait ni Pasqua ni Pandraud pour nous aider. Quelques mois plus tard, je désertais.</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Quand avez-vous été convaincu qu'il ne s'agissait plus seulement de manipuler les groupes radicaux pour mieux les contrôler?</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Début 1992, le DRS (Département du renseignement et de la sécurité, l'appellation de la SM depuis 1990, ndlr) a tout fait pour que ces groupes se multiplient : arrestations tous azimuts, torture systématique ... L'idée de nos chefs était de les fédérer pour produire une violence contrôlée et maîtrisable. Il s'agissait de justifier a posteriori l'annulation des élections et de terroriser la société civile pour la forcer» se ranger derrière l'armée. Après le coup d'Etat, une liste noire de personnalités civiles menacées de mort a d'ailleurs été fabriquée sur ordre de Smaïl et attribuée aux islamistes. Ca a marché:de nombreux intellectuels se croyant menacés de mort deviendront des partisans acharnés du tout-sécuritaire. Mais, dès le deuxième trimestre 1992, ce travail a abouti au chaos. Il exigeait un secret absolu, donc des officiers sûrs, et une parfaite coordination entre les services du DRS chargés de contrôler ces groupes. Or, à cause du cloisonnement, les agents de différents services se faisaient la guerre. Il devenait impossible de distinguer entre agents retournés et agents doubles. Sur le terrain, on ne savait plus qui était qui. Des responsables militaires, dont le colonel Tartag, me demandaient souvent de relâcher tel individu arrêté car il travaillait avec eux. Ayant carte blanche. Les forces de sécurité sont par ailleurs allées si loin dans la sauvagerie qu'elles ont poussé des milliers déjeunes à monter au maquis. C'était une politique suicidaire pour le pays.</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Le DRS a-t-il une responsabilité dans la création des GIA (Groupes islamiques armés)?</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Il ne s'agit pas de responsabilité, car j'affirme - et j'en ai été témoin - que le DRS en est le concepteur. Ces groupes ont été dotés de véhicules militaires, de moyens de télécommunications, sans oublier les communiqués que rédigeaient des officiers du DRS, les casemates construites parles militaires lors de la mise en place des futurs maquis. Cette stratégie répondait au «plan d'action» du général Nezzar, concocté par les généraux Belkheir, Touati et Taright et exécuté par les chefs du DRS avec la bénédiction du général Mohammed Lamari (Le chef d'état-major, ndlr). C'est au cours d'une deuxième phase, entre 1993 et 1994, que les GlA made in DRS se sont multipliés pour terroriser la population et liquider dans une guerre féroce tous les groupes armés qui restaient plus ou moins autonomes. Les émirs qui siégeaient dans les casernes de Ben-Aknoun ou de Blida n'avaient aucun mal à recruter de jeunes chômeurs naïfs et révoltés par la répression. Mais, jusque-là, le GIA n'était pas complètement contrôlé par les services. Cela a changé après l'arrivée de Djamel Zitouni à la tête du GIA, fin 1994. Car Zitouni avait été «recruté» début 1993 dans un camp du Sud où il était détenu. Une troisième phase de la guerre a commencé mi-1996. Les généraux ont continué à utiliser la violence des GIA et des milices pour asseoir leur pouvoir par la terreur et pour gérer leurs conflits. C'est la période des massacres.</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Vous étiez alors à Bonn, loin du terrain... </strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>J'ai vécu personnellement plusieurs situations qui donnent un aperçu de la nature des relations entre islamistes et certains cadres du DRS. Je me suis ainsi occupé de l'organisation El-Hidjra oua Attakfir (Exil et Rédemption), une sorte de secte d'une centaine d'adeptes au discours très virulent. Mes services y avaient identifié les frères Boudchiche, qui imposaient leur loi aux habitants des quartiers populaires de l'Algérois. Ils ont arrêté l'un d'eux, fiché «islamiste dangereux» en plein état de siège en juin 1991. Quarante-huit heures après son arrestation, je suis prévenu que Boudchiche appelait à l'émeute à Bordj El-Kiffan. J'ai pensé que c'était impossible. Puis j'ai vérifié. «On l'a remis sur le circuit», m'a répondu le directeur du centre de détention. Autre exemple: en juillet 1994, pendant mon congé annuel, je suis allé au CPMI (centre militaire d'investigation) de Ben-Aknoun où le lieutenant-colonel Tartag m'a appris qu'il avait constitué, début 1992, une unité de commandos chargée d'exécuter les suspects et de terroriser les familles d'islamistes dans les quartiers considérés comme leurs fiefs.</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>A vous écouter, la violence islamiste n'a pas existé...</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Je n'ai jamais dit cela, mais je mets en cause les chefs de l'armée qui manipulent la violence. Je dis seulement que la réalité de cette guerre est bien plus complexe que ne le laissent entendre les analyses manichéennes opposant militaires républicains et fanatiques islamistes et faisant l'impasse sur le peuple algérien. A mes yeux, généraux et dirigeants du FIS sont d'ailleurs coresponsables de notre drame. Des groupes islamistes radicaux tout à fait autonomes ont commis des atrocités. Mais une grande partie des assassinats et des massacres attribués aux islamistes depuis 1992 - et plus encore depuis 1997 - est l'œuvre directe ou indirecte d'homme qui relevaient organiquement des structures de sécurité. Manipulés ou non, les auteurs de ces crimes restent des criminels et devront un jour être jugés. Une réconciliation ne pourra donc être envisagée qu'après le rétablissement de la vérité et le jugement des assassins, qu'ils soient islamistes ou militaires.</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Des survivants de massacres ont pourtant souvent reconnu des islamistes...</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Le DRS a inclus de vrais islamistes dans les groupes des forces combinées chargés de ces opérations. Lors des massacres, les habitants des premières maisons étaient volontairement épargnés pour permettre aux survivants de dire qu'ils avaient reconnu des islamistes. Tout cela peut paraître invraisemblable. Sauf à savoir que, dès l'indépendance, le pouvoir réel a été confisqué par une poignée d'officiers - souvent formés par le KGB -qui feront de la désinformation et de la manipulation des armes essentielles pour gérer leurs conflits et contrôler la société. Les «décideurs» d'aujourd'hui ne font que pousser à l'extrême ces méthodes apprises de leurs aînés.</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Pourquoi de jeunes officiers n'ont-ils pas réagi?</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Dès janvier 1992, le haut commandement a cherché des prétextes pour éliminer tous les officiers présentant un profil d'islamiste ou manifestant des sympathies islamistes. Ils étaient mis à l'écart, arrêtés mais aussi liquidés. De nombreux officiers honnêtes qui refusaient de s'impliquer dans cette aventure ont aussi été mystérieusement assassinés. Je n'en citerai que deux d'une trop longue liste : le commandant Djaber, assassiné fin mars 1992, et le général Saïdi Fodhil, mort en juin 1996 dans un très étrange «accident de la circulation» à Ouargla. Il s'était opposé à l’usage de napalm, à partir de l993,dans les montagnes difficiles d'accès.</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Comment des officiers ont-ils pu aller aussi loin dans la violence?</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>La méthode des généraux était simple : les compromettre au maximum en les impliquant chaque jour plus dans les exactions de façon à ne plus sortir de l'engrenage de la violence. Ce conditionnement, associé à la marginalisation ou l'élimination des officiers réfractaires, a permis de fabriquer de véritables monstres qui ont entraîné derrière eux des cohortes de militaires et de policiers transformés en tortionnaires. Ce n'est pas tout : les cadres du DRS infiltrés dans les groupes risquaient leur vie s'ils étaient démasqués. Du coup, beaucoup d'entre eux étaient obligés de jouer à fond leur rôle de «terroristes».,Une fois le pas franchi, il leur était pratiquement impossible de faire marche arrière. C'est aussi ce qui explique que tant d'officiers et de sous-officiers se soient drogués. La corruption a été tout aussi décisive car elle a amené des officiers à considérer la défense du régime comme celle de leurs propres intérêts. Cette corruption n'est d'ailleurs pas la manifestations d’un dysfonctionnement de l’Etat, elle est au cœur même d'un système qui, par la cooptation, multiplie les affidés.</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Vous affirmez que la SM constitue une puissance en France et que les généraux ont utilisé les GIA contre Paris pour obtenir son soutien...</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>L'étroitesse des liens, pour ne pas dire la connivence, entre la SM et la DST française est connue. Smail Lamari est l'homme clé de ce «partenariat». Je peux en témoigner à mon niveau: quand j'étais en poste à Bonn, je voyageais en France sans visa il suffisait que mon alter ego de la SM à Paris annonce mon arrivée pour que la police de l'air et des frontières me délivre à l'aéroport un sauf-conduit que je restituais à l’issue de mon séjour. Et toute trace de mon passage sur le sol français disparaissait.</strong></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>La SM est-elle impliquée dans les attentats de 1995enFrance?</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Au-delà de toutes les analyses, il y a un fait incontournable: dès lors qu'Ali Touchent est présenté comme un élément central des attentats, l'implication de la SM ne fait aucun doute. Car Touchent était un agent du DRS chargé d'infiltrer les groupes de soutien aux islamistes à l'étranger, et les Français le savaient Mais la DST aveuglée par ses relations avec le DRS, n'a probablement pas soupçonné que ses homologues algériens étaient prêts à aller aussi loin. Toute la question c'est de savoir si la France a la volonté de rechercher la vérité et de remonter aux commanditaires. Or, apparemment, les autorités françaises sont satisfaites d'avoir arrêté et condamné Boualem Bensaïd, un simple lampiste qui pensait travailler pour le GIA sans se douter qu'il agissait pour le compte du DRS. »</strong></span></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlsarko lave L'OAS et toupik le DRS ,L'ALGERIE n'est pas sortie de l'aubergetag:snpsp1.hautetfort.com,2011-11-30:38878342011-11-30T00:30:13+01:002011-11-30T00:30:13+01:00 FRANCE Sarkozy lance une offensive sans pareille pour laver l’OAS de tout...
<p><span class="text" style="color: #363636;"><strong>FRANCE<br /> Sarkozy lance une offensive sans pareille pour laver l’OAS de tout crime</strong></span><br /> </p><p align="justify"><span class="text"><em>De notre bureau de Paris, Khadidja Baba-Ahmed<br /> </em>La réhabilitation par Sarkozy des criminels de l’OAS prend ces derniers mois un rythme accéléré. Après les stèles en leur «mémoire» tolérées et parfois même autorisées, c’est maintenant aux plus hautes autorités de l’Etat de laver plus blanc que neige les anciens condamnés de l’OAS. Nous évoquions (Soir d’Algérie du 3 novembre) le transfert par le ministre de la Défense de la dépouille du criminel Bigeard aux Invalides, là où reposent les grands «héros morts pour la France». Ce lundi, c’est Sarkozy lui-même qui décorait en grande pompe Helie Denoix de Saint Marc, un des putschistes de 1961 de l’OAS. Dans le même temps, un historien, aidé des services de l’Etat, commet un livre qui va dans le nouveau sens que le pouvoir en place veut donner à l’histoire de la guerre d’Algérie.<br />Un livre lave de tout crime l’OAS qui n’aurait fait, selon son auteur, que réagir aux exactions du FLN. C’est globalement ce qu’affirme Jean-Jacques Jordi, désigné comme «historien réputé, plutôt classé à gauche», dans un livre intitulé Un silence d’Etat. Les disparus civils européens de la guerre d’Algérie. Valeurs actuelles, hebdomadaire de droite, lui a consacré pas moins de 6 pages et avait annoncé à grand renfort ce livre, présenté comme la révélation du siècle. Pas étonnant que ce livre paraisse à la veille du 50e anniversaire de… Pas étonnant non plus que selon Valeurs actuelles, «le président de la mission interministérielle aux rapatriés l’a (à l’auteur) exceptionnellement autorisé il y a quatre ans, au nom du gouvernement, à plonger dans ces archives, normalement interdites d’accès pour une période allant de soixante à cent ans». Enfin, ce livre ne vient pas seul : la réhabilitation de l’OAS va bon train et s’accélère au fur et à mesure que la présidentielle avance. Depuis «près de cinquante ans», il règne un manichéisme mémoriel : d’un côté, les gentils : FLN et partisans de l’indépendance et de l’autre les méchants : pieds-noirs et défenseurs de l’Algérie française. Et c’est ce que vient rétablir, J.-J. Jordi qui explique : «Jusque-là, la thèse officielle était que l’OAS, refusant les accords d’Evian, avait plongé l’Algérie dans la terreur, légitimant la riposte du FLN.» Cela n’est «qu’en partie vrai, poursuit-il. D’abord parce que le terrorisme FLN a précédé celui de l’OAS, mais aussi parce qu’il a été beaucoup plus meurtrier». A l’évidence, en cours de route, ce grand historien a omis de replacer cette guerre dans son contexte de guerre de libération et verse consciemment (et si c’est inconscient, c’est plus grave) en qualifiant de «terroriste» le combat du peuple pour se libérer d’un indu occupant. Ce n’est pas tout. Le FLN, dit-il encore, au lieu de s’en prendre à l’OAS, s’en est pris «aveuglément » à l’ensemble de la population, «instaurant un climat de terreur» dont le but avoué, dit-il, «est de précipiter le départ des Français, y compris après le 19 mars et le 5 juillet». Faut-il rendre grâce à cet historien de parler de «but avoué» ? La guerre de libération n’était pas clandestine en effet et son objectif ultime comme dans tout pays vivant sous un régime colonial est de s’en libérer. Au centre de son ouvrage, la torture et en conclusion de ses recherches, il assène : «La torture n’est pas une spécialité de l’armée française : elle a été largement utilisée par le FLN et l’ALN.» Et pour convaincre de cette réalité, notre historien puise dans des documents (louable initiative) qui relatent cependant deux cas à Oran (parmi d’autres, précise-t-il, au cas où on lui opposerait la systématisation de cette pratique par les militaires et autres paras qui ne s’en sont pas cachés eux-mêmes) avec reproduction des fac-similés sur ces deux affaires et conclut cette évocation par ce qui était attendu : «Tortures systématiques qui vont durer longtemps après l’indépendance.» Mais il n’en reste pas là. Plusieurs documents, est-il dit , «vont jusqu’à relater le cas de personnes enlevées pour donner leur sang aux combattants FLN». Et comme preuve de ses découvertes, notre historien raconte que «le 21 avril 1962, des gendarmes d’Oran en patrouille découvrent «quatre Européens entièrement dévêtus, la peau collée aux os et complètement vidés de leur sang. Ces personnes n’ont pas été égorgées, mais vidées de leur sang de manière chirurgicale». Pour seule preuve de ces prétendues pratiques, l’auteur reproduit un rapport signé du chef d’escadron, chef PI du PSN et dont la lecture est édifiante. Il commence en effet par : «D’après un renseignement d’origine civile et privée» et se termine par «une quarantaine d’Européens seraient séquestrés au même endroit (un hôpital entre Belcourt et le boulevard Bru), jouant le rôle de donneurs de sang.» Apprécions le conditionnel mis dans cette phrase et la pratique généralisée qu’en a fait notre historien. Après avoir affirmé que l’OAS n’a fait que répondre à la «barbarie» du FLN, J.-J. Jordi s’attache dans le cœur de son ouvrage à tenter de convaincre que les forces envoyées par Paris en avril 1962 pour lutter contre l’OAS et la Mission C (pour mission Choc), dont «de Gaulle lui-même a approuvé la constitution, ont commis les pires exactions contre les Européens, avec le concours du FLN». Après les accords d’Evian, Jordi commente : «un rapprochement s’opère entre la Mission C et le FLN, prioritairement sur Alger et Oran. Hacq (chef de la Mission C) et Lacoste entrent en étroite relation avec Si Azzedine, chef de la Zone autonome d’Alger – qu’ils rencontrent pour la première fois le 19 mars… Si Azzedine reçoit plusieurs listes de membres de l’OAS. Le marché est clair, révèle une note militaire, : les commandos d’Azzedine peuvent se servir de cette liste pour leurs actions contre l’OAS et ils peuvent bénéficier d’une certaine impunité d’autant que les buts du FLN et de la Mission C se rejoignent». Ainsi va le nouveau cours que l’on veut donner à la guerre de libération du peuple algérien et il est à parier que plus les élections approchent (avril 2012) et plus l’on observera des sorties de ce type. Dans ce contexte, il est clair que jamais les atrocités commises par la colonisation ne seront reconnues. <br />K. B.-A. </span></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlla manipulation françalgerietag:snpsp1.hautetfort.com,2011-11-21:38778182011-11-21T21:27:05+01:002011-11-21T21:27:05+01:00 Tibhirine: la manipulation par mohand
<p><iframe width="480" height="389" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x9xnvl"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x9xnvl_tibhirine-la-manipulation_news" target="_blank">Tibhirine: la manipulation</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/mohand" target="_blank">mohand</a></em></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmldonnez nous vos maires,on vous donnent boutef et ses ministres et drs qui va completer dsttag:snpsp1.hautetfort.com,2011-10-28:38432272011-10-28T01:49:21+02:002011-10-28T01:49:21+02:00 Trois ministres pour baptiser un jardin Par Le Matin DZ | ...
<h1 class="page_title">Trois ministres pour baptiser un jardin</h1><div class="story_stamp"><span style="color: #ff0000;">Par <span class="story_author"><span style="color: #ff0000;">Le Matin DZ</span></span> |</span></div><div id="box_article_tools_in_content" style="width: 100%;"><a><br title="Réduire la taille du texte" /></a><div id="email_to_afriend"> </div></div><div id="box_adds" class="box box_white"> </div><div id="article_body"><div class="image"><img title="Trois ministres pour baptiser un jardin" src="http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=6c97ddaf_850101624.jpg&size=article_medium" alt="" /></div><p class="article_abstract">Voici venus pour un jardin érigé en Place du 17-Octobre 61 à Tizi Ouzou, Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, Moussa Benhamadi, ministre des Postes et des Technologies de la communication et de Mohamed Chérif Abbas, ministre des Moudjahidine, Saïd Abadou, secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine...</p><p style="text-align: justify;">Ce n’est pas un canular ni même un vaudeville. La scène prête à rire n’eût été le motif, celui-là sérieux, de sa mise en spectacle en plein air. Cela s’est passé au centre-ville de Tizi-Ouzou, le 17 octobre dernier. A l’occasion de la commémoration du cinquantième anniversaire de cette date historique, pas moins de trois ministres se sont rendus à Tizi Ouzou pour inaugurer en grandes pompes, l’un de ces jardins érigé en place du 17-Octobre 61 devant le regard médusé des marchands de tabac qui s’étaient cru en pleine scène de tournage d’un énième film sur la guerre de libération.</p><p style="text-align: justify;">Car le décor y était. Les chants nationalistes, les drapeaux, la solennité surfaite de ces trois ministres de Bouteflika, qui se recueillent à la mémoire des victimes de Papon, ignorant la présence parmi ces vendeurs à la sauvette, de survivants du 17 octobre, pauvres émigrés<em> "embauchés, débauchés"</em> à la Prévert, qui, depuis l'indépendance, la leur, ont été chassés des jardins de festins. Pour deux jardins du centre-ille laissés à l’abandon depuis des années, et devenus depuis des refuges aux SDF et plaques tournantes des revendeurs à la sauvette du tabac à priser, voici venus sur la scène, accueillis et escortés par le wali et ses relais locaux, regroupés autour d’un jet d’eau, Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, Moussa Benhamadi, ministre des Postes et des Technologies de la communication et de Mohamed Chérif Abbas, ministre des Moudjahidine, Saïd Abadou, secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine.</p><p style="text-align: justify;">Décidément, les ministres de Bouteflika semblent en panne d’inaugurations pour se précipiter, avec autant de ferveur nationaliste feinte sur un bout jardin, sans verdure, sans fleurs, avec de vulgaires bancs en béton armé. Et il n’y eut qu’eux, autour de ce jet d’eau, pour croire à la solennité de cet instant durant lequel les badauds, les anciens immigrés aux premières lignes du Métro Charonne, ont été chassés avant le rush à même où les inaugurations sont souvent objet de satires. Dont celle-ci : trois ministres pour un jardin.</p><p><strong>R. N.</strong></p></div>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLe printemps des sayanim...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2010-07-15:28263032010-07-15T17:49:00+02:002010-07-15T17:49:00+02:00 Né à Meknès en 1944, Jacob Cohen , qui a été professeur à la faculté...
<p>Né à Meknès en 1944, <strong>Jacob Cohen</strong>, qui a été professeur à la faculté de droit de Casablanca, s'est lancé depuis quelques années dans l'écriture. <em><strong>Le printemps des sayanim</strong></em>, qu'il vient de publier aux éditions L'Harmattan, est un récit à clefs, assez explosif, qui évoque les <em>sayanim</em>... « Les <em>sayanim</em> - informateurs en hébreu - sont des juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence. » Ce livre devrait permettre aux lecteurs d'ouvrir les yeux sur une réalité rarement évoquée dans les médias. On se rappellera que <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2008/11/11/marek-halter-agent-des-servies-israeliens.html">la revue XXI</a> avait surpris en évoquant le profil étrange de <strong>Marek Halter</strong> et les soupçons de la DST à son égard...</p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2558253" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/1741983476.jpg" alt="Sayanim.jpg" /></div> <blockquote> <div style="text-align: justify;"> <h2 style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Le Printemps des Sayanim</span></h2> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em>Par Jacob Cohen</em></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Les sayanim – informateurs en hébreu – sont des Juifs de la diaspora qui, par « patriotisme », acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad, ou autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leur compétence.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">L’Etat d’Israël possède ainsi un réservoir extraordinaire et inépuisable d’agents bien introduits dans tous les domaines et pratiquement tous les pays. Il suffit d’évoquer le Bnaï Brit (franc-maçonnerie juive internationale) et ses 500 000 membres, tous prêts à défendre Israël à n’importe quel prix. Il y aurait 3000 sayanim en France. Imaginons la contribution de plusieurs milliers de sayanim aux Etats-Unis, ne serait-ce que dans les domaines financier et cinématographique.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Le premier intérêt du récit, c’est de mettre en lumière cette nébuleuse aussi mystérieuse qu’efficace. Car à moins de se référer à quelques livres écrits par des spécialistes – en particulier anglo-saxons – du fameux Mossad, on ne trouve nulle trace de ces sayanim. Même leur nom n’apparaît pratiquement jamais. Pourtant leur rôle est primordial dans les entreprises d’espionnage et/ou de manipulation médiatique du Service qui les emploie. Cette occultation peut déjà être considérée en soi comme une victoire de ces réseaux. Ils peuvent ainsi agir dans l’ombre, évitant de fait toute contre-attaque, ou même une tentative de créer des réseaux hostiles pour les contrer. On peut aussi se poser des questions sur les médias français qui ont réussi l’exploit de parler d’Israël et du Mossad sans jamais mentionner cette espèce de 5e colonne.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Il va sans dire que l’auteur n’a eu aucun accès ni à des documents confidentiels ni à des témoignages directs. Mais le fait de connaître l’existence des sayanim, et leur dévouement exemplaire à Israël, lui a permis une lecture particulière de certains événements.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Un exemple significatif : L’auteur a été approché par des francs-maçons juifs du Grand Orient, sur la base de son identité évidente. En 2002, alors qu’Israël réprimait violemment la seconde intifada, ces frères français voulaient créer une loge juive et sioniste (en violation des règles du GODF) pour aider leur patrie de cœur. Il était évident qu’ils agissaient pour le compte de structures sionistes. D’ailleurs, les conditions d’installation et de fonctionnement de cette loge montrent à quel point celle-ci a bénéficié de la complaisance des <span style="color: #000000;">instances supérieures de l’obédience de la rue Cadet.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Le Printemps des Sayanim met également en scène des personnages connus médiatiquement, dont l’influence est considérable, tant par leurs moyens financiers que par leurs réseaux, et qui, sans relâche, défendent la politique israélienne. On l’a vu récemment avec l’attaque brutale de la « flotille humanitaire ». Il s’est trouvé un grand philosophe pour évoquer « la pureté des armes sionistes », et un autre humaniste pour déplorer les « attaques antisémites ».</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Il est impossible de tout citer. Mais on ne peut passer à côté de ce fait longuement détaillé dans le récit : Comment SOS Racisme est devenu un auxiliaire des institutions sionistes française<span style="color: #000000;">s, notamment l’UEJF, avec qui il travaille main dans la main.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="color: #000000;">Jacob Cohen</span></strong></span></p> </div> </blockquote>
Naturelhttp://fredaunaturel.hautetfort.com/about.htmlDocument confidentiel défense sur la vulnérabilité du réacteur nucléaire EPR en cas de crash suicidetag:fredaunaturel.hautetfort.com,2008-03-22:15275942008-03-22T09:58:00+01:002008-03-22T09:58:00+01:00 Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 810 associations...
<p align="center"><font face="Verdana, Helvetica, Arial"><span style="font-size: 12px"><b>Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 810 associations<br /></b><i><a href="http://www.sortirdunucleaire.fr/" target="_blank">http://www.sortirdunucleaire.fr</a><br /></i><br /></span><font color="#800000"><font size="4"><span style="font-size: 14px"><b>URGENT<br /></b></span></font></font> <span style="font-size: 12px"><font color="#800000"><b>Communiqué de presse du samedi 22 mars<br /></b></font><br /> <b>Document confidentiel défense sur la vulnérabilité du réacteur nucléaire EPR en cas de crash suicide.<br /> <br /></b></span> <b><font size="4"><span style="font-size: 14px">Stéphane Lhomme convoqué par la DST, mardi 25 mars 2008 à 14h<br /></span></font><span style="font-size: 12px"><i>(</i></span></b></font><a href="http://fredaunaturel.hautetfort.com/media/01/00/505628287.jpg" id="media-916112" name="media-916112">voir la convocation de la DST en pièce jointe</a><font face="Verdana, Helvetica, Arial"><b><span style="font-size: 12px"><i>)</i></span></b></font></p> <p align="center"><font face="Verdana, Helvetica, Arial"><span style="font-size: 12px"><b><i>Rassemblement de soutien<br /> mardi 25 mars à 12h30<br /> devant les locaux nationaux de la DST<br /></i></b><i>84 rue de Villiers à Levallois-Perret<br /> Métro Anatole France (ligne 3) <br /> <b>José Bové sera présent ainsi que d’autres personnalités.<br /></b></i></span><i><span style="font-size: 11px">Un second rassemblement de soutien aura lieu<br /> devant les locaux régionaux de la DST<br /> au 23 rue François de Sourdis à Bordeaux (ville où habite Stéphane Lhomme)</span></i></font></p> <font face="Verdana, Helvetica, Arial"><span style="font-size: 12px"><br /></span></font>
Naturelhttp://fredaunaturel.hautetfort.com/about.htmlAttentats du 11 septembre 2001 : la France savaittag:fredaunaturel.hautetfort.com,2008-03-17:15186262008-03-17T07:55:00+01:002008-03-17T07:55:00+01:00 GUILLAUME DASQUIÉ - SECRET DÉFENSE : 911 REVU ET CORRIGE...
<div><object height="336" width="420" data="http://www.dailymotion.com/swf/x3pu2y&v3=1&related=1" type="application/x-shockwave-flash"><param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/x3pu2y&v3=1&related=1" /></object><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x3pu2y_guillaume-dasquie-secret-defense-91_news">GUILLAUME DASQUIÉ - SECRET DÉFENSE : 911 REVU ET CORRIGE</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/unzip">unzip</a></i></div> <p align="justify"><br /> <i>"Mercredi (5 Décembre 2007) dernier, six policiers de la DST débarquent au domicile de Guillaume Dasquié et pendant cinq heures, perquisitionnent, saisissent ses documents et son ordinateur. Il est alors placé en garde à vue à la DST, où le journaliste est passé à la moulinette pendant une trentaine d’heures, avant de se voir proposer un chantage hors procédure : balancer au moins une de ses sources ou partir en détention provisoire… (source : Rue89.com)<br /> <br /> Les « raisons » d’un tel acharnement : un article intéressant publié dans Le Monde du 16 avril 2007 et étayé par un rapport de la DGSE, que Dasquié s’est procuré, établissant que les services secrets français étaient informés d’un possible projet de détournement d’avions, et ont alerté leurs homologues américains dès janvier 2001. Ces éléments remettent sérieusement en cause la thèse officielle selon laquelle l’Administration Bush et ses services de renseignement ne savaient rien de ce qui se préparait. Cette double page ne créa pas le scandale attendu, ni aux Etats-Unis ni ailleurs dans le monde, puisque quelques heures plus tard tous les médias se sont focalisés sur la fusillade à l’université Georgia Tech. En fait, ces informations d’une extrême importance planétaire par ses enjeux sont passées quasiment inaperçues, totalement occultées par un fait divers.<br /> <br /> Cette affaire est brûlante aussi bien sur la forme (remise en cause de la protection des sources et donc du métier de journaliste d’investigation) que sur le fond.<br /> <br /> En effet il s’agit d’une preuve de plus qui contredit le rapport de la Commission d’enquête sur le 11 Septembre et qui devrait amener les journalistes à se poser des questions et à rejoindre les familles des victimes, les nombreux experts et personnalités qui remettent en question la version officielle et ReOpen911.info dans notre quête de vérité."</i></p> <p><b>Marion Cotillard n'est pas si ridicule que ça ! BONUS :</b></p> <p> </p> <p><object height="355" width="425" data="http://www.youtube.com/v/ldkDOgwLeZ8&hl=fr" type="application/x-shockwave-flash"><param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/ldkDOgwLeZ8&hl=fr" /></object><br /> La vague rose, c'est bien beau, mais l'autre est encore là ! Méfiance !<br /> <object height="355" width="425" data="http://www.youtube.com/v/1uWozbLPOP0&hl=fr" type="application/x-shockwave-flash"><param name="quality" value="high" /> <param name="menu" value="false" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/1uWozbLPOP0&hl=fr" /></object></p>