Last posts on dettes2024-03-29T14:00:19+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/dettes/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlCapitalisme sénile et démolition contrôléetag:euro-synergies.hautetfort.com,2023-05-16:64434242023-05-16T16:37:00+02:002023-05-16T16:37:00+02:00 Capitalisme sénile et démolition contrôlée par Fabio Vighi...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6447532" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1585407973.jpg" alt="153b0237ef85faa56f3118f567f461ee.jpg" width="594" height="895" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Capitalisme sénile et démolition contrôlée</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>par Fabio Vighi</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Source: https://sinistrainrete.info/neoliberismo/25140-fabio-vighi-capitalismo-senile-e-demolizione-controllata.html</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Sur quels principes repose le capitalisme sénile ? Je résumerai cinq d'entre eux et discuterai ensuite de leur imbrication :</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #ff6600;">1) La dette.</span> Le seul chemin vers l'avenir du capitalisme continue d'être pavé de programmes de création d'argent. Créer de l'argent à partir de rien, pour le mettre en mouvement sous forme de crédit, est la seule stratégie monétaire qui nous permette d'ignorer l'abîme qui s'ouvre déjà sous nos pieds - comme le personnage de dessin animé qui, après avoir couru dans le précipice, continue à courir dans les airs en défiant la gravité. Or, comme le montre la violente vague inflationniste actuelle - toujours à deux chiffres en Europe - la force de gravité est désormais irrésistible.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #ff6600;">2) Les bulles.</span> Les bulles spéculatives, alimentées par le mouvement perpétuel du crédit, constituent le seul mécanisme significatif de production de richesse. C'est pourquoi l'unique préoccupation des gestionnaires du "capitalisme de crise" est d'empêcher les méga-bulles de se dégonfler. Mais comme l'ultra-finance détruit la "société du travail", la vie humaine devient un surplus inutilisable, un énorme surplus improductif à administrer de manière créative.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #ff6600;">3) Démolition contrôlée. </span>Le dumping salarial et la concurrence vers le bas pour les emplois dévastés par l'automatisation technologique sont l'autre facette du paradigme de la bulle. Pour que les marchés spéculatifs puissent continuer à léviter, la société du travail (article 1 de la Constitution italienne) doit être progressivement mais radicalement réduite, car l'hypertrophie financière actuelle exige la démolition de la demande réelle. En d'autres termes, le "capitalisme de consommation" est recyclé en "capitalisme de gestion de la misère collective", ce qui entraîne un changement de récit idéologique.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #ff6600;">4) Les urgences.</span> La phase terminale de la civilisation capitaliste est caractérisée par l'idéologie intrinsèquement terroriste de la permacrise ou - pour paraphraser Guy Debord - de "l'urgence intégrée permanente", qui doit occuper chaque seconde de notre vie. En ce sens, la récente pseudo-pandémie n'a servi que de précurseur. Ne nous leurrons pas : un monde qui défend avec autant de fanatisme sa propre implosion nous réserve encore bien des surprises.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6447534" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/2448520077.JPG" alt="ob_1a90e6_baudrillard-debord.JPG" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="color: #ff6600;">5) La manipulation.</span> La propagande médiatique à l'ère de l'hyper-connexion numérique est naturelle, il est donc normal que le capitalisme terminal en profite. En y regardant de plus près, on s'aperçoit qu'il s'agit d'une confluence obstinée de stupidité et de calcul. Comme l'avait prédit George Orwell bien avant la télévision et Internet, la frontière entre le mensonge et la réalité est floue : "Le processus [de contrôle de l'opinion publique] doit être conscient, sinon il ne pourrait être exécuté avec suffisamment de précision, mais il doit aussi être inconscient, car sinon il ne pourrait être dissocié d'un vague sentiment de mensonge et donc de culpabilité"[1]. Plus précisément, la manipulation exige "la dislocation permanente du sens de la réalité, par laquelle il manque un point de référence objectif dans le monde extérieur pour juger de la vérité et de la réalité des choses"[2]. Jean Baudrillard a appelé le résultat de ce processus l'hyperréalité : puisque la distance entre le réel et sa représentation médiatique est perdue, la seule réalité à laquelle nous pouvons nous référer est celle qui est "informée" par les médias.</strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le délire du mouvement perpétuel</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Après avoir épuisé les astuces monétaires, les élites financières se sont acculées. Le système spéculatif basé sur l'endettement, gonflé pendant des décennies par l'impression monétaire et la suppression des taux d'intérêt, ne peut plus être maintenu sans d'importants "dommages collatéraux". C'est ainsi que tombe le masque de la "science lugubre" de l'économie bourgeoise (selon la célèbre définition de Thomas Carlyle), et son illusion que l'argent peut se reproduire de manière autonome, comme par le biais d'un mécanisme de mouvement perpétuel. L'inflation structurelle actuelle est le premier symptôme évident d'une métastase qui se propage rapidement dans le corps social, obligeant une grande partie de la population - y compris les classes moyennes de plus en plus insolvables - à choisir entre mettre de la nourriture sur la table et payer les factures. Il devrait être clair maintenant que toute politique monétaire expansive - nécessaire pour soutenir le secteur financier - provoquera une nouvelle érosion du pouvoir d'achat, rendant ainsi indispensables de nouvelles mesures coercitives pour contrôler les masses appauvries. L'alternative capitaliste à ce scénario est que les banques centrales continuent à augmenter les taux jusqu'à ce que les bulles éclatent - de la poêle à frire au feu.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6447537" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/1885978235.jpg" alt="9c9eaecc06449fb30ec168d3668fd080.jpg" width="426" height="555" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans le système financier actuel, l'illusion du mouvement perpétuel fonctionne de la manière suivante : l'expansion du crédit attire l'argent vers les actifs d'investissement, dont la valorisation augmente à mesure que la demande s'accroît. Une partie des actifs dopés sert de garantie pour d'autres prêts, ce qui déclenche un cercle vicieux dans lequel le crédit alimente la valorisation des actifs qui alimente la garantie qui alimente le crédit. Comme notre existence est désormais entièrement accaparée par l'expansion de la liquidité, la seule chose qui compte réellement est de continuer à utiliser l'effet de levier du capital de crédit. Et tant que l'illusion du mouvement perpétuel perdure - ainsi que l'affabulation idéologique correspondante - les obligations de financement de la dette peuvent être reportées. Mais si les taux d'intérêt augmentent et que les garanties perdent de la valeur, la panique s'installe et les gens commencent à vendre - en mode grégaire. À mesure que les garanties se détériorent, les actifs risquent de devenir inférieurs à l'encours de la dette, ce qui finit par épuiser les liquidités jusqu'à l'éclatement de la bulle. Il est bon de savoir que nous approchons de cette dernière phase, dans laquelle la création de richesse spéculative sans substance se transforme en une spirale mortelle pour la bulle de la dette : les valorisations s'effondrent, les garanties se réduisent, le crédit s'effondre. Le paradoxe de notre époque est que l'argent spéculatif qui gonfle les bulles financières n'a aucune substance de valeur ; mais si les bulles éclatent, c'est l'enfer.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>L'Occident mondialisé a déjà hypothéqué une grande partie de ce qu'il possède (et ne possède pas). En d'autres termes, les États, les entreprises et les ménages ne possèdent plus rien d'autre que leur dette. Et comme le casino mondial continue de menacer de faire faillite - comme l'a annoncé, tout récemment, la faillite de la Silicon Valley Bank - les détenteurs du pouvoir financier savent qu'ils doivent agir vite s'ils veulent garder intacts leurs privilèges systémiques. En effet, ils ont compris que pour continuer à inonder les marchés de liquidités artificielles, il faut conduire l'économie réelle, déjà en chute libre, vers la stagflation. L'instrument pour y parvenir est sous nos yeux : un autoritarisme sournois et rampant légitimé par l'urgentisme à jet continu ; un nouveau fascisme dans une version néo-féodale, hyper-numérisée et faussement solidaire (de " gauche ") - comme pour se servir d'un antifascisme archéologique et maniériste, purement prétexte, comme Pasolini l'avait parfaitement compris dans les années 1970[3]. [Inaugurée en grande pompe par la pseudo-pandémie, la dynamique implosive est aujourd'hui reprise par les banques centrales qui, en augmentant les taux, ne font que titiller l'inflation, mais dépriment en revanche la demande réelle.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6447557" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/412105124.2.png" alt="-1x-1.png" /></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>À cet égard, la récente hausse des coûts de l'énergie doit être considérée dans son contexte comme faisant partie de la tentative plus large de décompression d'un système hautement inflammable - l'équivalent du désamorçage d'une bombe atomique. Les sanctions contre la Russie ont été dès le départ une farce misérable et, pour l'Europe, un exercice masochiste peu raffiné. Il suffit de considérer que, compte tenu de la dynamique du commerce mondial, la Russie sanctionnée vend du pétrole et du gaz à l'Inde et à la Chine au rabais, qui les exportent ensuite vers l'Europe (et les États-Unis) au prix fort. De même, le véritable objectif de la "lutte contre le changement climatique" prônée par les multinationales à travers le dogme des investissements ESG - officiellement inauguré en 2020 par la lettre "net zero" de Larry Fink (PDG de BlackRock) - est d'imposer des niveaux de vie inférieurs aux classes populaires qui, il y a quelques années encore, étaient exhortées à poursuivre l'utopie d'une consommation débridée. L'Ukraine peut être considérée comme un symbole tragique de cette démolition contrôlée : grâce à une guerre par procuration qui se prolonge indéfiniment, l'infrastructure industrielle du pays est cyniquement détruite. Ce n'est pas une coïncidence si, le 28 décembre, Larry Fink lui-même et Volodymir Zelensky, aujourd'hui déifié, se sont mis d'accord sur un programme d'investissement pour reconstruire l'Ukraine, confirmant le schéma désormais familier selon lequel la dévastation d'une société entière devient une opportunité d'expansion financière. C'est pourquoi l'Occident envoie des centaines de milliards de dollars à l'Ukraine, au lieu de négociateurs de paix.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le point que nous ne pouvons ignorer est le suivant : la démolition contrôlée de la demande réelle est l'autre face du capitalisme ultra-financiarisé. Cela signifie que le capital ne peut continuer à s'autoreproduire qu'en creusant le fossé entre une poignée de nababs qui contrôlent l'argent et l'information, et la plèbe appauvrie qui, pour cela, doit 1. ne rien posséder et en être heureuse (selon le fameux slogan du WEF) ; 2. sacrifier ses libertés individuelles (selon le fameux slogan du WEF). sacrifier leurs libertés individuelles (y compris la liberté d'expression, de plus en plus étouffée par un "discours culturel" grotesquement surréglementé) ; 3. abandonner leur droit à l'existence à l'État, dont le rôle biopolitique est d'administrer ce droit au nom du capital transnational. Cette dérive perverse du "capitalisme de crise" a été largement sous-estimée - et c'est un euphémisme - par notre intelligentsia de gauche, même "radicale" (de Noam Chomsky à Slavoj Žižek) qui, comme les chiens de Pavlov, salivait à la perspective du "retour de l'État" comme un signe certain d'émancipation.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>La déprimante myopie de la gauche a été particulièrement agressive lors de la récente "pandémie", qu'il faut comprendre non pas comme la peste bubonique du nouveau millénaire, mais comme un coup d'État financier rendu possible par la plus grande et la plus spectaculaire opération de lavage de cerveau que l'humanité ait jamais connue. L'urgence a servi à masquer un fait en soi assez banal : c'est (c'est) le système qui est atteint d'une maladie mortelle, et non la population mondiale. Paradoxalement, la gauche continue de se précipiter au chevet du capitalisme en soins intensifs, si malade qu'elle ne peut que feindre un dynamisme qu'elle ne possède pas à travers la mobilisation globale de la violence, de la peur, de la distraction, et des récits faussement éthiques ou salvateurs correspondants. COVID-19 a été avant tout une pandémie de peur, dont les conséquences restent à voir. Lorsqu'un "vaccin" expérimental est présenté comme une potion magique (le fameux 95 % d'efficacité !) contre une maladie dont le taux de survie est de 99,8 %, même dans l'esprit de nos intellectuels publics, notoirement allergiques à l'exercice de la pensée critique, le doute devrait au moins s'installer. De même, personne n'a ressenti de honte lorsque Pfizer a admis n'avoir jamais eu la moindre idée de la capacité de ses sérums à interrompre la transmission du virus - alors que cette même histoire a été vendue au public comme une vérité scientifique incontestable à l'origine de l'imposition de la vaccination de masse et de la discrimination qui en découle. Question (rhétorique) : jusqu'où la gauche est-elle allée à droite si elle ne reconnaît même pas le tour de passe-passe criminel du capitalisme d'urgence ? En soutenant l'implosion mondiale sous de faux prétextes éthiques, la majeure partie de la gauche actuelle fait le travail de la droite plus efficacement que la droite elle-même.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Peu importe à quel point la perception de l'escroquerie pandémique commence à s'imposer, la plupart d'entre nous préfèrent encore la solution de l'autruche : mieux vaut (prétendre) ne pas savoir que de s'interroger sur son propre niveau de naïveté (ou de collusion). Mais il ne sert à rien de récriminer. Il me semble plutôt important de revenir au point clé de toute l'affaire : Virus a été le bouclier invisible utilisé pour retarder un effondrement bancaire et financier face auquel la crise de 2008 aurait semblé une aventure bucolique ; en même temps, il a inauguré une stratégie pan-urgence visant à la gestion top-down de l'avilissement de masse - non seulement dans les périphéries du monde capitaliste, mais maintenant aussi en son centre. Nous sommes ainsi persuadés d'accepter l'effondrement lent mais inexorable de la civilisation capitaliste comme une fatalité : une stagflation un peu féerique, provenant de facteurs extérieurs largement incontrôlables (la pandémie, la guerre en Ukraine, le changement climatique, des politiciens ou des banquiers corrompus) plutôt que de la décomposition en cours de notre mode de production. Outre les dégâts, bref, la dérision.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><img id="media-6447560" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2529168850.jpg" alt="8089602-finanzkrise-erhohte-inflation-abwertungskonzept-stoppt-die-inflationskrise-anhebung-der-zinsen-geschaftsmann-sticht-eine-finanzblase-mit-einer-nadel-vektor.jpg" /></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le grand bal des bulles</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>De nombreux problèmes critiques ont menacé le casino financier mondial au cours de l'année 2022. Au total, les actions et les obligations ont perdu plus de 30 000 milliards de dollars, malgré les rachats records des entreprises (qui gonflent artificiellement le prix des actions). L'indice Nasdaq a clôturé l'année à - 33 %, la pire performance depuis 2008. Le volume mondial de la dette à rendement négatif s'est contracté, passant de 18 400 milliards de dollars en décembre 2020 à 686 milliards de dollars en décembre 2022 (ce qui, malgré l'euphorie trompeuse des médias, est une mauvaise nouvelle pour la bulle de la dette, car cela signifie que les obligations sont en train de s'effondrer). Bien sûr, les hausses de taux sont principalement responsables de la perte de valeur du marché. Cependant, l'extraordinaire rebond des principales bourses mondiales au début de l'année 2023 suggère que les marchés continuent de bénéficier du soutien inconditionnel des banques centrales. Il est difficile de douter que ces dernières ne soient pas prêtes à revenir sur le terrain avec des injections monétaires explicites dès qu'elles le jugeront nécessaire - certainement derrière le bouclier de la prochaine urgence inévitable.</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>En outre, alors que l'indice mondial de liquidité se détériore rapidement (après plus d'une décennie de croissance artificielle), le dernier jour de l'année 2022 a été marqué par un record historique de dépôts en reverse repo à la Fed de New York : 2,5 trillions
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'Ukraine et l'hypocrisie des prêteurs mondiauxtag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-06-22:63882832022-06-22T18:13:45+02:002022-06-22T18:13:45+02:00 L'Ukraine et l'hypocrisie des prêteurs mondiaux Leonid Savin...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6367376" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/3625866199.jpg" alt="imf.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L'Ukraine et l'hypocrisie des prêteurs mondiaux</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Leonid Savin</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Source: https://www.geopolitika.ru/article/ukraina-i-licemerie-globalnyh-rostovshchikov</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'Ukraine a d'énormes dettes envers des créanciers étrangers</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La stratégie du FMI pour les "États fragiles et touchés par des conflits" a été publiée en mars 2022 et s'appliquera jusqu'en 2025.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le résumé du document indique : "L'instabilité et les conflits sont exacerbés par le changement climatique, l'insécurité alimentaire et l'inégalité entre les sexes...". Les conséquences de l'instabilité et des conflits sont cruciales et concernent directement le mandat du FMI... La stratégie propose des mesures concrètes pour adapter l'engagement, les outils et les recommandations politiques du FMI afin de répondre aux manifestations spécifiques de l'instabilité et des conflits.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le document identifie 42 pays sur la liste du CNC, représentant environ 20 % des membres du FMI. La stratégie a été élaborée par une équipe d'experts dirigée par Franck Bosquet ; avant de rejoindre le FMI, il était directeur principal du groupe <em>Fragilité, conflit et violence</em> à la Banque mondiale. Il est également un participant régulier du Forum économique de Davos.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le document souligne que les pays du groupe NCG ont besoin d'une modernisation de leur système fiscal et des droits de douane, d'une restructuration de l'administration publique, de lois anti-corruption, de la gestion des actifs de la dette, des fonctions de supervision des organismes de réglementation et de la lutte contre le blanchiment d'argent.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Rien de nouveau ici - les mêmes méthodes utilisées par le groupe de la Banque mondiale (BM) dans les années 1990 pour restructurer les économies des pays en développement.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Soit dit en passant, le travail du <em>Groupe Conflit</em> de la Banque mondiale a déjà été critiqué par des groupes de réflexion indépendants. Un problème clé de l'analyse de la Banque - et même de celle de l'ONU sur les conflits et la fragilité - est l'absence de conclusions sur l'impact des politiques économiques néolibérales sur les conflits et la fragilité. Ce sont ces effets, notamment l'augmentation des inégalités et de la pauvreté, et le déclin des indicateurs de développement humain, qui provoquent des troubles dans de nombreux pays.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'analyse de la BM ne répond pas non plus aux questions de savoir comment les chocs macroéconomiques, l'inégalité et le chômage (qui sont tous des facteurs d'instabilité) seront traités. Comment la Banque va-t-elle transformer ses directives basées sur la relance pour promouvoir le développement des pays du NKG ?</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6367378" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/4100118418.jpeg" alt="imukkkf.jpeg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et la question la plus intéressante concerne l'Ukraine : comment la Banque mondiale et le FMI vont-ils mettre en œuvre leurs politiques envers ce pays, où il y a déjà eu des centaines de milliers de réfugiés, des dizaines de milliers de morts, des infrastructures détruites.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Si ce n'est pas un pays touché par un conflit, alors qu'est-ce que c'est ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est toutefois intéressant de noter que ni la BM ni le FMI ne qualifient l'Ukraine de "pays fragile et touché par un conflit". Début mars 2022, la Banque a approuvé un prêt supplémentaire de 489 millions de dollars à l'Ukraine et a créé un fonds fiduciaire multi-donateurs. Une semaine plus tard, la Banque a alloué 200 millions de dollars supplémentaires à l'Ukraine et a promis d'aider à mettre en place un programme de soutien de 3 milliards de dollars pour l'Ukraine dans les mois à venir.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'Ukraine est classée par la Banque mondiale comme "un pays à revenu intermédiaire". En tant que tel, il ne peut emprunter qu'auprès de l'organe de prêt de la Banque, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), et non auprès de l'organe de prêt concessionnel, l'Association internationale de développement (IDA). Si l'Ukraine avait été incluse dans la liste NCH, elle aurait pu avoir accès à un financement à échéance favorable ou être transférée dans le groupe IDA, bénéficiant ainsi de prêts concessionnels et de l'éligibilité à l'allègement de la dette.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cependant, la classification de l'Ukraine en tant qu'IDA ("pays à faible revenu") découragerait les investisseurs étrangers. Et afin de maintenir la "confiance des investisseurs", le gouvernement ukrainien fait tout son possible pour préserver son statut actuel auprès de la BM/FMI.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon Elliot Dolin-Evans de l'Université Monash (Australie) "Le principal problème de la reclassification de l'Ukraine en tant que pays 'en conflit' est que cela serait très problématique pour les institutions financières et les créanciers internationaux, car l'Ukraine est l'un des plus grands emprunteurs d'argent du FMI et de la Banque mondiale et le pays a d'énormes obligations en matière de dette envers les pays et les créanciers externes du monde entier. Une classification correcte de l'Ukraine pourrait signifier que les créanciers, le FMI et la Banque mondiale, renonceraient aux intérêts et aux frais sur les prêts accordés au pays, l'exigence d'annulation de la dette devenant beaucoup plus forte si l'Ukraine est un pays NKG. Le FMI et les créanciers internationaux ... tiennent compte de la classification de la Banque mondiale, et ils devraient eux aussi considérer l'Ukraine pour une remise de dette ou un prêt concessionnel si la Banque classe l'Ukraine comme un pays NKG.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Autrement dit, la Banque mondiale ferme les yeux sur ce qui arrive à l'Ukraine, elle s'intéresse aux stratagèmes usuraires, notamment au remboursement de la dette avec intérêts. Le même prêt supplémentaire de la Banque mondiale a été accordé à la condition que le gouvernement ukrainien "réaffirme ses engagements à reprendre... les réformes après la fin de la guerre". L'Ukraine continuera à se faire prêter aux taux d'intérêt du marché, ce qui l'accablera d'une dette extérieure encore plus insoutenable.</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlL'UE veut s'endetter pour l'Ukrainetag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-05-17:63824582022-05-17T17:07:52+02:002022-05-17T17:07:52+02:00 L'UE veut s'endetter pour l'Ukraine Bernhard Tomaschitz...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6358299" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1036760165.png" alt="arton12578-40f0e.png" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>L'UE veut s'endetter pour l'Ukraine</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Bernhard Tomaschitz</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 12pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Source: https://zurzeit.at/index.php/eu-will-schulden-fuer-die-ukraine-aufnehmen/</strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Pour se maintenir à flot économiquement, l'Ukraine a besoin d'environ 15 milliards d'euros au cours des trois prochains mois, soit cinq milliards d'euros par mois. Cette somme doit par exemple permettre de payer les retraites, d'assurer l'approvisionnement des personnes déplacées à l'intérieur du pays ou de régler d'autres coûts liés à la guerre. Les Etats-Unis se sont engagés à couvrir un tiers des besoins financiers de l'Ukraine au cours des trois prochains mois, et les deux tiers restants seront pris en charge par l'Union européenne, selon un rapport du magazine "Politico".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Comme l'écrit "Politico" en citant des diplomates, la Commission européenne prévoit de trouver l'argent pour Kiev sous la forme d'une dette commune de l'UE. Les États membres devraient ensuite garantir les dettes contractées par la Commission européenne. "Cela ressemble au programme SURE, qui a été utilisé pendant la pandémie pour collecter des fonds pour les chômeurs de courte durée, ont déclaré les diplomates", rapporte "Politico". A l'époque, la Commission avait demandé des garanties à hauteur de 25 milliards d'euros pour lever 100 milliards d'euros.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le projet de la Commission européenne ne fait pas l'unanimité. En effet, certains pays, dont l'Allemagne, l'Autriche et la Grèce, ont demandé à la Commission de fournir des options de financement alternatives avant la présentation de son plan le 18 mai. Quoi qu'il en soit, la présidence française a l'intention de soumettre le dossier à la discussion fin mai afin que les chefs d'Etat et de gouvernement puissent en débattre.</span></strong></span></p>
voyancehttp://specialistedesretourdaffection.hautetfort.com/about.htmlTALISMAN MAGIQUE POUR ATTIRER LA CLIENTÈLEtag:specialistedesretourdaffection.hautetfort.com,2022-01-05:57616102022-01-05T13:29:25+01:002022-01-05T13:29:25+01:00 TALISMAN MAGIQUE POUR ATTIRER LA CLIENTÈLE Vous êtes un nombre...
<p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline; font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #ff6600;">TALISMAN MAGIQUE POUR ATTIRER LA CLIENTÈLE</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;"><img src="http://magie-thai.com/WebRoot/Store9/Shops/618b31cd-bb4b-44d4-9c8f-4af295945323/54A1/6DBC/5FBD/F0DE/D354/0A48/3523/3DA5/kb_subin_phra_kunpaen.jpg" alt="Phra Khun Paen Na Thong de Kruba Subin" /></span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Vous êtes un nombre important à vendre la même chose dans le marché ou bien vous constatez que vous ne vendez plus comme au paravent,vous avez des produits qui dorment dans votre boutique personne ne passe en demander même le prix ou parfois ils viennent simplement pour demander le prix et repartir ou bien vous voulez augmenter votre chiffre d'affaire.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Ce talisman mystique sacré est spécialement préparée pour uniquement ce but précis et vous prouvera son efficacité quelques soit votre domaine commerciale en moins de 7 jours.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Pour plus de renseignements, me contacter </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: helvetica, arial, sans-serif;">Email: maitrealokpon@yahoo.fr<br />Numero Appel et Whatsapp : 0022998847851</span></strong></span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlORPHELIN DE SA FILLE 5tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-04-15:59268362017-04-15T09:34:00+02:002017-04-15T09:34:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5594494" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/4193461898.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></span></p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-size: 12pt;"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #0000ff;">A l'attention des multiples lecteurs</span></strong> </span><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur... </span></span></strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-size: 18pt; color: #008000;">ORPHELIN DE SA FILLE</span><br /><span style="font-size: 18pt; color: #008000;">5</span></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>C'était sans compter les hoquets de la vie qui jamais ne repoussent l'opportunité d'autres possibles.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A force de flirter avec trop de négligence sur le flot des jours, on finit par se heurter, c'est inévitable, au réel absolu.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A force de prétendre vivre ainsi déconnecté, presque comme par inadvertance, tout devient plus confus, plus hésitant.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il se brûle en effet à la braise de l'aveuglant immédiat, là où il ne parvient plus à se déserter pour se rendre simplement réceptif à l'onde de ce qui est.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et c'est le vacillement fatal des espérances.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>A cause d'une intense fragilité émotionnelle, dont ils connaissent tous les deux la source, le chemin emprunté à l'origine devient soudain chaotique et ne s'effectue plus, désormais, qu'au rythme saccadé du désordre.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
AMDhttp://www.lioneltardy.org/about.htmlIntervention sur le projet de loi de règlement des comptes 2015tag:www.lioneltardy.org,2016-07-04:58228002016-07-04T20:16:00+02:002016-07-04T20:16:00+02:00 La loi de règlement est un des trois types de lois de finances avec les...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">La loi de règlement est un des trois types de lois de finances avec les lois de finances initiale et rectificative. À la fin de chaque exercice, <strong>e</strong>lle arrête le montant définitif des dépenses et des recettes de l’Etat et le résultat budgétaire qui en découle.</span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="color: #800080; text-decoration: underline;">Les enseignements de l'exécution 2015</span> </span></span></strong></p><ul><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Une amélioration apparente du déficit budgétaire de l’Etat... <strong>mais</strong>, h</span>ors dépenses exceptionnelles (Mécanisme Européen de Stabilité, 2<sup>ème</sup> Programme d’Investissement d’Avenir), l’amélioration par rapport à l’année précédente est seulement de 300 millions d'euros ! Ce déficit est toujours de <strong>70,5 milliards d'euros </strong>;</span><br /><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><br /></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">La dette de l’Etat est toujours à un niveau très élevé, « <em>inédit depuis l'après-guerre</em> ». </span><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Elle atteint <strong>1 576 milliards d'euros</strong> fin 2015, soit une hausse de 48 milliards d'euros par rapport à fin 2014 ;<br /><br /></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Contrairement aux années précédentes, les recettes ont été proches des prévisions, mais leur dynamisme a reposé en partie sur des éléments exceptionnels, et par définition non reconductibles ;<br /><br /></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">En dépit d’éléments extérieurs favorables (baisse de la charge de la dette et diminution du prélèvement au profit de l’Union Européenne), les dépenses nettes du budget général augmentent de <strong>2,6 milliards d'euros</strong> par rapport à 2014 ;<br /><br /></span></li><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">L’objectif d’économies annoncé par l’Etat (7,3 milliards d'euros)<strong> n’a pas été atteint</strong></span><strong><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">. <br /><br /></span></strong></li></ul><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';">Mon intervention en discussion générale :</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'Arial','sans-serif';"><iframe width="360" height="260" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4jlgyk" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/2736743894.png" target="_blank"><img id="media-5409090" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/01/3976547464.png" alt="PLR2015_couverture.png" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/76216940.jpg" target="_blank"><img id="media-5409122" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/00/02/891261708.jpg" alt="règlement,comptes,budget,2015,finances,déficit,dettes,recettes,économies,dépenses,taxes" /></a></p>
Pascal Adamhttp://theatrummundi.hautetfort.com/about.html14-Juillet Anschluβ Kaputttag:theatrummundi.hautetfort.com,2015-07-14:56567142015-07-14T12:35:00+02:002015-07-14T12:35:00+02:00 Dessin : Hélène Paris Le 14-Juillet tombe un 14 juillet On dirait un...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5100613" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://theatrummundi.hautetfort.com/media/00/02/3799374964.jpg" alt="Kaputt_dessin-helene_paris.jpg" />Dessin : Hélène Paris</p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Le 14-Juillet tombe un 14 juillet</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">On dirait un hasard</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Ce n’est plus qu’un écran</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Une fiction merdique</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">A deux armées mexicaines</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Pusillanimité partout</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">France encore couchée</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Hier l’Allemagne a annexé la Grèce</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Anschluβ</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Cet après-midi théâtre</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">« Les allemands nus sont extraordinairement désarmés. Sans mystère. Ils ne font plus peur. Le secret de leur force n’est pas dans leur peau, dans leur os, dans leur sang, mais dans leur uniforme. Leur véritable peau, c’est l’uniforme. Ils sont telleme</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: large;"><span data-reactid=".pr.1:4:1:$comment10207416421271008_10207416470072228:0.0.$right.0.$left.0.0.1.$comment-body.0.3"><span data-reactid=".pr.1:4:1:$comment10207416421271008_10207416470072228:0.0.$right.0.$left.0.0.1.$comment-body.0.3.0"><span data-reactid=".pr.1:4:1:$comment10207416421271008_10207416470072228:0.0.$right.0.$left.0.0.1.$comment-body.0.3.0.$end:0:$text0:0">nt nus qu’ils ne se sentent vêtus qu’en uniforme. Si les peuples d’Europe savaient la nudité flasque, sans défense et morte qui se cache sous le feldgrau de l’uniforme allemand, l’armée allemande n’effraierait pas le peuple le plus faible et le plus désarmé. Un enfant oserait affronter tout un bataillon allemand. Il suffit de les voir nus pour comprendre le sens secret de leur vie nationale, de l’histoire de leur nation.</span></span></span> »</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Kaputt</span></em><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">, Malaparte</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Ach mon petit Tsipras on va te faire un euro pour 1000 ans !</span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Ai-je entendu quelque part</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Germany : Gauleiting people since 1933</span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">C’est méchant</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Seule la langue allemande a un peu changé</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Elle cause américain</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">« Le nouveau colonialisme a plusieurs visages. Parfois, il a l’influence anonyme des veaux d’or que sont les entreprises, les organismes de crédit, certains traités de libre-échange, et l’imposition de mesures d’austérité qui obligent toujours les travailleurs et les pauvres à se serrer la ceinture. »</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Pape François</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">« </span><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Aucun pouvoir établi n'a le droit de priver les populations du plein exercice de leur souveraineté. A chaque fois qu'ils le font, nous voyons la montée d'une nouvelle forme de capitalisme qui porte un sérieux préjudice à la paix et à la justice. »</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Pape François</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Je ne dis plus eurozone</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Je dis Quatrième Reich</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Et je crois que le livre de chevet</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Des Merkel, Juncker, Schaüble</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">N’est pas le grand Hölderlin</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Où croît le péril croît aussi ce qui sauve</span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Le courage</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Je dis le courage</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">ET DIMITTE NOBIS DEBITA NOSTRA</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">SICUT ET NOS DIMITTIMUS DEBITORIBUS NOSTRIS</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Oui c’est du latin pas du grec</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">J’en demande pardon à la Déséducation Postnationale</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Et sans parler racines chrétiennes</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Juste constater que le Notre Père </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Commun aux catholiques aux orthodoxes et aux protestants</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">(Sont-ils pas sourds tous ceux-là </span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Et les autres aussi athées agnostiques</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Qui n’en veulent rien savoir ?)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Juste constater que le Notre Père</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">est par exemple beaucoup plus explicite en anglais</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Bien plus proche du latin</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Et bien plus proche du grec</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">(l’évangéliste Mathieu écrit en grec, hein, pas en allemand)</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Give us this day our daily bread,</span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">AND FORGIVE US OUR DEBTS,</span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">AS WE ALSO HAVE FORGIVEN OUR DEBTORS.</span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">And lead us not into temptation</span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">But deliver us from evil</span></em></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Voilà c’est clair c’est concret</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">REMETTEZ NOUS NOS DETTES</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">COMME NOUS REMETTONS CELLES DE NOS DEBITEURS</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Le <em style="mso-bidi-font-style: normal;">pardonnez nous nos offenses</em> frenchie fait fluet</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Ça fait poésie</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Mauvaise poésie</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Ah les enjoliveurs les engeôleurs [<em style="mso-bidi-font-style: normal;">sic</em>] au final</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Tomber dans la tentation à l’inverse</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Et faire le mal</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">C’est ne pas pardonner</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;">Ne pas remettre les dettes</span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt; display: none; mso-hide: all;"><br /> but deliver us from evil."</span></p><p style="background: white; margin-left: 36pt;"><span style="color: #ff0000; font-size: 14pt; display: none; mso-hide: all;"><span style="font-family: Times New Roman;">Je trouve ça très clair, très concret; d'un coup.<br /> "Remettez nous nos dettes... comme nous remettons celles de nos débiteurs."<br /> La tentation, le mal, à l'inverse, ne pardonne pas, ne remet pas les dettes.</span></span></p><p style="background: white; margin-left: 36pt;"><span style="color: #ff0000; font-size: 14pt; display: none; mso-hide: all;"><span style="font-family: Times New Roman;">Je conclus que les catholiques marmottent sans rien piger, que les protestants sont sourds. Les orthodoxes, je ne sais pas...</span></span></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #ff0000; line-height: 107%; font-family: 'Times New Roman',serif; font-size: 14pt;"> </span></p>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlVidéo : 2 minutes pour vous présenter le livre ”Adieu les dettes - Découvrez l'aisance financière”tag:jevisauhavre.hautetfort.com,2014-10-24:54739142014-10-24T15:15:00+02:002014-10-24T15:15:00+02:00 Vous avez envie de vivre sans soucis d'argent ? Découvrez en 2...
<p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><img id="media-4732798" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/02/02/2956074325.jpg" alt="image video.jpg" /><span style="color: #00ccff;">Vous avez envie de vivre sans soucis d'argent ? </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Découvrez en 2 minutes ce que le livre "Adieu Les Dettes - Découvrez l'Aisance Financière" peut vous apporter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Retrouvez également toutes les informations sur le site <a href="http://www.avousdereussir.com" target="_self">www.avousdereussir.com</a>.Vous y découvrez d'autres informations sur le livre, l'auteur et les liens de téléchargement ou d'achat du livre en version papier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Alexandre Cauchois, rédacteur de ce <a href="http://www.jevisauhavre.fr" target="_self">site</a>.</span></p><p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/annhtW64e8Y?rel=0&controls=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlÄra Erdogan brachte der Türkei 400 Milliarden Euro an Schuldentag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-02-17:52981962014-02-17T00:05:00+01:002014-02-17T00:05:00+01:00 Ära Erdogan brachte der Türkei 400 Milliarden Euro an Schulden...
<div id="content-header"><p style="text-align: center;"><img id="media-4441816" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/643364609.jpg" alt="turklirasi.jpg" /></p><h1 class="title" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>Ära Erdogan brachte der Türkei 400 Milliarden Euro an Schulden</strong></span></h1></div><div class="field field-name-body field-type-text-with-summary field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://www.unzensuriert.at</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Auch wenn sich in der Türkei seit des Amtsantritts der Regierung Erdogan im Jahr 2003 die Einkommen um 40 Prozent erhöht haben, wuchs mit dem vermeintlichen Wohlstand auch der Schuldenberg gigantisch. Laut Informationen des Finanzministeriums hat die Türkei derzeit eine Schuldenlast von 561,5 Milliarden Dollar (416,08 Milliarden Euro) zu bewältigen. Im Vergleich zu 2002 hat sich die Verschuldung 2013 weit mehr als verdoppelt. Ein Jahr vor Antritt der regierenden AKP betrug die Verschuldung noch 221,3 Milliarden Dollar.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Der Verschuldungsgrad des einzelnen Bürgers in der Türkei ist in Folge mit 15.631 Lira (5.166 Euro) auf beinahe das Dreifache gegenüber dem Vergleichszeitraum 2002 angewachsen. Auch wenn Erdogan seinen Bürgern inflationsbereinigt ein um 40 Prozent höheres Einkommen brachte, gab es tatsächlich keinen Vorteil, da auch das Leben teurer wurde. So etwa Nahrungsmittel. Gerade für ärmere Schichten sind die massiven Preisschwankungen bei Obst, Gemüse und Grundnahrungsmitteln eine enorme Belastung. So sind etwa die Kartoffelpreise im Jänner gegenüber dem Vorjahr von über einer Lira auf bis zu 7,5 Lira (2,50 Euro) pro Kilo angestiegen.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Weil die türkische Zentralbank den Leitzins von 4,5 auf 10 mehr als verdoppelt hat, sind Kredite massiv teurer geworden, was türkische Schuldner noch weiter in die Krise treibt. Gesamt gesehen hat die Regierung Erdogan seinen Bürgern keinen Wohlstand geschaffen, sondern eher Armut. Wie mag es wohl enden, wenn die Türkei auch als Mitglied der EU ihren Kurs weiterfährt?</span></strong></p></div></div></div>
DUFOURhttp://murielduf.hautetfort.com/about.htmlIssue Inconnuetag:murielduf.hautetfort.com,2013-02-15:49901732013-02-15T22:49:00+01:002013-02-15T22:49:00+01:00 Vrai, je me lâche sur mon enfance et ma croissance incomplète et, sur...
<p>Vrai, je me lâche sur mon enfance et ma croissance incomplète et, sur certains points insupportables à admettre, de l'avis de mes deux géniteurs chacun de leur côté, <strong>je mens</strong>, évidement, sinon ce serait trop facile. </p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 15px;">Tant que cela fait </span><span style="font-size: 11px;">involontairement</span><span style="font-size: 11px;"> monter les larmes aux yeux des éducatrices spécialisées les plus endurcies que je suis si heureuse (et si soulagée) d'avoir auprès de moi et qui, constatant l'Incohérence en live, hésitent moins à me faire passer un gilet qui se noue dans le dos qu'à me dire "Mais casse-toi, euh, pardon, j'en bafouille, partez</span><em style="font-size: 11px;"> d'ici, viiiiite sinon cette situation, heu, heu, particulière, euh, va vous porter préjudice dans votre vie, euh, à la longue* !</em><span style="font-size: 11px;">".</span></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="font-size: 11px;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Impossible de faire une liste exhaustive, ce serait <strong>trop horrible</strong> et pèserait tellement en regard des souvenirs positifs même s'ils existent, eux aussi. Juste je constate qu'à bientôt 40 ans, <strong>rage et peine font encore violemment, effroyablement, partie de ma vie. </strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong><br /></strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Pourquoi ? Je vais vous le dire. Tout simplement parce que malgré mon accueil, ma tolérance, mon écoute, ma dispo, ma patience et mes arguments, <strong>ceux qui ont voulu que je naisse ont la gêne au cul à cause de moi</strong>. Cela fait partie du passé ET du présent, on y est, et c'est gore. </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Dans l'histoire <strong>la ballotte c'est MOI !</strong> <strong>Croyant</strong> vraiment mon père se faire à l'idée de mon déménagement sur Rouen avec les 3 enfants contrairement aux dernières semaines, j'ai baissé ma garde et papoté jusqu'à plus soif puisque, quand on ne s'engueule pas, <strong>Mon-PaPa-et-moi</strong>, on partage et on échange beaucoup, et c'est une complicité que <strong>Mère</strong> n'est pas prête d'accepter sinon apprécier. Le conflit l'arrange, elle jubile pour un rien. </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Enfin, ça-dépend-ça-dépasse, des partages et des échanges lorsqu'il n'est <strong>pas trop imbibé</strong>, quand il ne vient pas de faire une <strong>crise quasi-démente</strong> (like wednesday) de : "<em>je vais acheter une bouteille de gaz pour le chauffage-à-roulettes c'est ok pas de soucis, dis-moi ce que je peux faire pour t'aider</em>*" puis "<em>mais j'ai pas que ça à foutre ! Olivier peut défaire la bouteille, j'ai autre chose à glander !</em>" à "<em>ok bon ben je vais l'acheter maintenant</em>" pour "<em>BRAVO ! Tu aurais pu me donner les horaires de la station-essence de B2 je-suis-arrivé-à-15-minutes-de-la-fermeture !!</em>".</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Alors que,:</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">1. <strong>je sais, moi, défaire & changer la bouteille</strong>, <strong>depuis</strong> qu'on me l'a offerte à Noël à Montreuil pour remplacer les chauffages électriques y'a <strong>au moins 5 ans</strong> mais, pour justifier son allusion à l'Homme, il s'est empêtré dans le fait qu'il croyait que ça se changeait à la pince comme à un autre endroit -répété 20 fois en boucle et hurlé ça fait juste flipper- alors que </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">c'est lui qui m'a offert l'objet et déjà changé la bouteille</span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"> plein de fois. </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Mauvaise foi si flagrante quand on met le doigt dessus, avec évidence, et que ça hystérise encore plus.</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">2. Je ne vois pas comment je pourrais connaître les horaires d'une station-essence VU QUE je n'ai pas mon permis et que donc je n'y vais jamais sauf en tant que passager ! </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">3. </span><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Ne pas déranger (parce qu'avant l'heure, c'est pas l'heure !) autrui pour aider son propre enfant, ça c'est "<strong>l'abusation</strong>" suprême pour mon père, tout comme de préférer jeter un enfant par la fenêtre (sans forcément vouloir lui faire du mal, mais c'est brutal, je trouve) parce qu'une voiture s'impatiente derrière plutôt que de prendre le temps d'attacher cet enfant à l'arrière. Bah oui c'est du vécu mais en observatrice indignée, pas en tant qu'enfant lancée et puis je me suis déjà pris un coffre de voiture sur la tête, on n'peut pas tout cumuler non plus, à la longue, sinon faudrait écrire un livre !</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">J'y fais référence car </span><strong style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">une <a title="Mais on écrit et on dessine tout le reste !" href="http://icionnedessinepasdemouton.blogspot.fr/" target="_blank">amie écrivaine et dessinatrice</a> charmante et plein de pep's et d'humour avec laquelle j'ai eu l'honneur et la joie d'être amie au Congo et que j'ai retrouvée, récemment, grâce à fb</strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"> (ouiiii-merci-petit-instrument-addictif-je-te-love), me le suggérait et j'avoue qu'il est très agréable de lire ses créations autant ses suggestions, ça fait comme des picotements-guilis doux et frais qui me donnent quelques petites idées-projets par-ci-par-là, des perspectives passionnantes et nouvelles. Et qui me donnent envie de pleurer. </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Alors là, <strong>PLEURER</strong>, je peux et je ne m'en prive pas car c'est la seule manière d'<strong>évacuer</strong> l'angoisse et l'énervement. <strong>Crier, pleurer, écrire, tout en sensibilité avec une once de réalisme, de logique et de gestion des priorités. </strong></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">J'en connais une, tiens, qui s'y connaît en identification de ces fameuses priorités, à prétendre vouloir aider sa fille à <em>préparer-la-valise-pour-la-dame-chez-qui-Gaby-allait-être-placé</em>, rester postée toute raide à 2m les bras croisés en vitupérant sur le <strong>bordel ambiant</strong> (j'ai bien dis que ça disparaissait pas comme ça, <em>tu penses, j'ai essayé !!</em>), incapable de me parler normalement, de m'apaiser, de me consoler et ne m'adressant la parole que pour me préciser 40 fois en 17 minutes de "<strong><em>ne pas-faire-attendre-le-monsieur</em></strong>" qui allait me conduire vers Gabriel et cette femme qui désormais allait prendre soin de lui. Sans aider du tout, donc.</span></p><p><span style="color: #222222; font-size: small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mercredi soir c'était horrible, dans le style "Mais, ai-je rêvé ou vécu cet événement !?". </span></p><p><span style="color: #222222; font-size: small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il (alias Furet <strong>Hautain</strong> de son surnom de scout) ne comprenait pas ma tristesse en regard de <strong>sa gêne que des amis me proposent gentiment leur aide</strong>, comme s'il me disait "<em>ah non trop-tard-Gaspard, fous-toi en l'air faut pas déranger les gens !</em>"... c'est tellement, je ne sais pas,pathétique et tristement répétitif... je me doute qu'il préfère quand je suis faible sans idées pour avoir le pouvoir des opérations, m'a hurlé "<em>ferme ta gueule</em>***" plein de fois au téléphone après ce bizarre délire au sujet de la bouteille de gaz et je n'ai pas réussi à ne pas me laisser submerger par l'entêtement à me faire comprendre, accepter, ça m'a rappelée quand plus jeune, aussi triste mais carrément terrorisée, je songeais (sans jamais tenter, voyons ! Je -suis-hyper-douillette-moââââ !) à me trancher la carotide devant eux, si implacables, pour qu'ils comprennent enfin et parce que je voulais en finir avec ce trop de souffrance. </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #222222;">On dirait que leur statut de <strong>profs-intellos-de-mes-deux</strong> les autorise à aider qu'à leurs seules intolérables conditions d'être "<em>gentille et apaisée avec ses parents, si possible en m'accrochant à ma coque de noix pour rester à tout prix dans le coin</em>" pour leur simple confort personnel à tous, donc faudrait subir de se faire pourrir ! En quel honneur ? L'idée prime sur l'humain, la leur de préférence et celle des intellos qu'ils vénèrent et jalousent à la fois.</span></span></p><p><span style="color: #222222; font-size: small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-family: arial, sans-serif;">Avant-hier <strong>Mon-PaPa-A-Moi</strong> me reparlait du choix de mon prénom, "</span><em><span style="font-family: arial, sans-serif;">d'abord parce que 1er film d'Alain Resnais, tout d'même, bordel de merde, c'est important !</span></em>"<span style="font-family: arial, sans-serif;"> (que la Muriel dans le film se fasse violer est purement, parole d'intello qui n'a jamais vraiment souffert dans sa vie à l'insu de son plein gré, accessoire, donc) "<em>et puis en souvenir d'une ex</em>" qu'il aimait bien, qui semblait "<em>bonne</em>" et qui, "<em>gentiment, ne s'est pas formalisée de mon prénom</em>". .... Ok j'ai toujours mon cerveau mais je me demande si tout est bien en place.... </span></span></p><p><span style="color: #222222; font-size: small; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="font-family: arial, sans-serif;"><br /></span></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><strong>COMMENT</strong> peut-on être ému positivement à cette évocation en faisant croire de ne <strong>pas comprendre ma DOULOUREUSE stupéfaction</strong> !!?? </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Et comment ne pas comprendre****, enfin, la <strong>haine irraisonnée</strong> de ma mère pour moi ? Ceci entraînant cela je capte le choix morbide de mon 2ème prénom par cette dernière qui choisit celui d'une copine morte par hydrocution. </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">Avec tout ça, <strong>garde la pêche</strong>, affronte une coupure de gaz et d'électricité en plein hiver, une séparation, une belle-doche-hystérique-alcoolique, une famille qui n'a pas su m'aider à grandir normalement mais qui, je cite, est prête à faire des chèques (!!!) une menace d'expulsion et de placement et on en reparlera !</span></p><p><span style="color: #000000; font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">-------------------------------------------------------------------------------------</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #000000;">Précisions de moi-même : </span><span style="color: #000000;"> </span></span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">* Euuuh, sur le préjudice à long terme, c'est tout d'même ce que je vis intensément et pleinement, non ? </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">**ah oui parce qu'on nous a coupé l'électricité et le gaz mercredi matin, sans courrier préalable ni sommation. Donc <strong>il n'y a plus d'eau chaude ni de chauffage</strong> ni, en principe, <strong>d'électricité</strong>, heureusement je me suis activé le bulbe pour raccorder une rallonge ailleurs et autrement, et rechoper le pack box de base. Heureusement qu'il fait plus doux mais bon, c'est pas hyper pratique avec des petits enfants, SURTOUT pour se laver. Le reste je gère entre le wok et le micro-ondes. </span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">***C'est pas faux, ça change de "<em>Va Mourir!</em>"</span></p><p><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: small;">****J<span style="color: #222222;">'ai pas dit <strong>pardonner</strong>, chose <strong>impossible puisque tous nient tout</strong>, je ne peux pas faire tout le boulot, je suis déjà dessus depuis 91 que j'ai le droit de revenir après chaque entretien infirmier en cmp, alors si ça n'avance pas des masses, faudrait peut-être se poser des questions et se sortir les doigts !!</span></span></p>
fakakirhttp://snpsp1.hautetfort.com/about.htmlLes hôpitaux français réclament 20 millions d’euros à l'Algérietag:snpsp1.hautetfort.com,2012-10-16:48676552012-10-16T20:45:58+02:002012-10-16T20:45:58+02:00 On peut construire 5 hopitaux moderne en Algérie avec les 20...
<p> </p><div class="infos"><p>On peut construire 5 hopitaux moderne en Algérie avec les 20 millions d’euros !!</p><div class="sign"><span class="auteur"> Par <span class="journaliste">Le Matin DZ</span> </span> |</div></div><p> </p><div id="box_adds" style="margin-top: 5px; width: 670px; overflow: hidden;"> </div><p> </p><p class="article_abstract">Des hôpitaux algériens mal gérés, pour ne pas dire moribonds, des dirigeants qui préfèrent se soigner à l'étranger, particulièrement en France. Ce qui fait exploser les coûts. Et susciter des colères, certes contenues, sur ce deux poids deux mesures.</p><p> </p><div class="image"><img title="Bouteflika s'est plusieurs fois soigné à l'étranger." src="http://www.lematindz.net/thumbnail.php?file=2012/10/Abdelaziz_Boutef_246606201.jpg&size=article_medium" alt="" /> <span class="image_caption" style="width: 360px;">Bouteflika s'est plusieurs fois soigné à l'étranger.</span></div><p> </p><p style="text-align: justify;">Dans la médecine comme dans la géographie politique : il y a les Algériens utiles pour lesquels on dépense sans compter, et les autres, le lumpen proletariat, sommé de se contenter de ce qu'on daigner lui concéder.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Au moment où les malades de cancer pour ne citer que cet exemple, ont tout le mal du monde pour être suivi et soigné dans nos hopitaux, nos responsables au sommet de l'Etat, n'hésitent pas à aller se faire soigner dans les cliniques suisses, ou françaises. La pratique n'est pas nouvelle, elle date des lendemaine d'indépendance. Au lieu de doter l'Algérie de cliniques et d'hôpitaux, dignes de ce nom - pourtant l'argent ne manque pas -, tous les responsables choisissent de se faire soigner ailleurs, car ne faisant pas confiance à ces hôpitaux pour lesquels ils tressent desl auriers dans leurs discours politiques. Seulement tous séjours ont un coût. Des millions en devises. Peut-être plus, car la Cnas ne communique jamais sur les prises en charge à l'étranger accordées à la nomenklatura.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Premier débiteur, l’Algérie accuse une dette d’environ 20 millions d’euros. Viennent ensuite le Maroc (plus de 10 millions d’euros) et les pays du Golfe (10 millions d’euros), la Tunisie (environ un million d’euros). C’est ce qu’a révélé aujourd’hui, 15 octobre, le journal français <em>Le journal du dimanche (JDD)</em>.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Ces révélations arrivent en un moment où la Caisse nationale d’assurance sociale algérienne (CNAS) a démenti l’information faisant état de l’existence de dette algérienne auprès des hôpitaux étrangers. A contrario, du côté de l'Hexagone, cette affaire est révélée dans un moment de crise aiguë dans la Zone euro. Cette dette concerne spécialement les séjours effectués par des responsables algériens dans des unités hospitalières européennes. Abdelaziz Bouteflika a séjourné plusieurs fois à Paris, notamment à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, où il a été admis. Selon d’autres informations, le chef de l’Etat algérien, fréquente ces établissements plusieurs fois par mois. Il serait atteint d’une maladie incurable.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Tous les frais médicaux générés par les soins des responsables algériens devaient être honorés par l’argent du contribuable. Un contribuable, lui, bien entendu sommé de se soigner en Algérie. Car n'ayant ni les moyens ni les entrées au sommet de l'Etat pour décrocher le sésame lui permettrant une prise en charge à l'étranger.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">"<em>C’est une vieille histoire, l’AP-HP est un outil diplomatique pour la France. Des dirigeants étrangers viennent se faire opérer chez nous. On va les chercher à l’aéroport en ambulance toutes sirènes hurlantes, on leur dispense des soins de qualité et on ferme les yeux sur les factures qu’ils n’acquittent jamais</em>", se plaint Patrick Pelloux, le célèbre urgentiste syndicaliste, rapporte le journal. Après les soins prodigués au président malien par intérim, c'est le président mauritanien qui séjourne actuellement dans un hôpital parisien après le coup de feu qu'il a reçu dimanche à Nouakchott.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">"<em>Il y a dix ans que nous essayons de mettre cette ardoise sur la table. En vain. Mais ce qui était toléré devient moins supportable en période de course aux euros, pointe Loïc Capron, médecin syndiqué et président de la commission médicale d’établissement (CME) de l’AP-HP, le parlement des blouses blanches. On fait payer par les assurés sociaux pas toujours fortunés les créances de gens aisés</em>", appuie Patrick Pelloux, selon la même source. Il est vrai que les hôpitaux français sont pour la plupart endettés et de fait soumis à une rigueur économique draconienne.</p><p> </p><p style="text-align: justify;">A propos du cumul de cette dette, la réponse de l’un des responsables de ces hôpitaux est significative. Pour lui, des intérêts s’entrecroisent. A comprendre que les soins de Bouteflika en France nous ont coûté probablement "<em>des milliards de dollars de pots-de-vin</em>", a souligné un médecin algérien. "<em>Des intérêts croisés sont en jeu. Le gouvernement ferme les yeux au nom du prestige de la France</em>", a annoncé un chef de service aux Hospices civils de Lyon à <em>JDD</em>. Cela expliquerait les positions algériennes notamment sur des questions diplomatiques. Depuis l'arrivée de Bouteflika aux commandes, les entreprises françaises ont raflé plusieurs marchés dans divers domaines.Et depuis quelques semaines, il y a un semblant de frémissement entre Alger et Paris, notamment avec la perspective de la visite du président français en Algérie.</p><p> </p><p><strong>Yacine K./Siwel</strong></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlLE JOURNAL DE PERSONNE: ”LE ONZIEME CANDIDAT”tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-04-09:46714782012-04-09T15:38:00+02:002012-04-09T15:38:00+02:00 Femme magnifique à l'intensité hors-norme. Superbe et...
<p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/q7Qgzspxm8Y" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #993300;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Femme magnifique à l'intensité hors-norme.</span></span> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #993300;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Superbe et talentueuse... Écriture riche et précise.</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #993300;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Il est important de ne pas passer à côté!</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #993300;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Ne manquez pas de vous rendre sur son site: c'est une mine! </span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>http://www.lejournaldepersonne.com/</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="color: #000080;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Ou sur sa chaine Youtube: </span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>http://www.youtube.com/watch?v=VuiAdm6sSFE&feature=mfu_in_order&list=U </strong></span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;"><strong><br /></strong></span></p><div class="entry-content"><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">"La presse : vous êtes candidate à la présidence de la France?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : la onzième candidate.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : vous avez trois minutes et 14 secondes pour décliner votre projet!</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : c’est très généreux de votre part!</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : première question avez-vous une solution pour résoudre le problème du chômage?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : pour le chômage et dans l’état actuel, il n’y a pas l’ombre d’une solution objective… et on vous ment si on prétend le contraire. Si l’on réduit le chômage ici c’est qu’on l’a déplacé ailleurs… si on le fait disparaître là, il réapparaîtra là-bas.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : vous voulez dire qu’il est objectivement insoluble ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate: objectivement OUI. Maintenant et subjectivement, on peut toujours espérer une mutation profonde des mentalités pour apprendre à voir les choses autrement… en cessant par exemple de sacraliser le travail. Et en se disant qu’il n’y aura plus jamais de travail pour tout le monde!</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : mais rien n’est concevable sans le travail.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : il y a l’activité. Pour chacun il s’agit de faire quelque chose. Deux sortes d’activités: une activité transcendante que les grecs appelaient “Poesis” et qui consiste à produire une œuvre extérieure à soi.</span><br /><span style="color: #339966; font-size: medium;"> Les réponses que j’ai sous les yeux par exemple! Et la Praxis, une activité immanente qui consiste à produire une œuvre intérieure à soi comme danser, chanter ou s’engager…comme je le fais!</span><br /><span style="color: #339966; font-size: medium;"> Bougez et éliminez toutes sortes de préjugés, vous finirez par vous y retrouver… entier… et pas demi-écrémé!</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : et notre pouvoir d’achat ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : à l’heure de la crise, c’est le rachat qui pose le plus de problèmes. Pour les riches, comme pour les pauvres, le rachat est hors de prix!</span><br /><span style="color: #339966; font-size: medium;"> Autrement dit, nous sommes tous responsables et coupables… les uns pour avoir laissé les autres prospérer à leurs dépens et les autres pour avoir laissé les uns désespérer plus que de raison!</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : vous éludez encore une fois la question du pouvoir d’achat ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : parce qu’elle est mal fichue. Dites moi en quoi c’est un pouvoir et je vous dirai ce que ça peut vous procurer. Le pouvoir d’achat est un présupposé consumériste qui assimile l’être et l’avoir et nos têtes de mules au cumul et à ceux qui accumulent. Quand l’offre est excessivement artificielle, la demande n’est plus du tout naturelle. Parlez-moi plutôt de désirs naturels et nécessaires. Tout le reste est déficitaire! </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : Comment allez-vous stimuler la croissance ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : vous me rappelez les souris de Pavlov et la psychologie des alcôves. Tant que notre stimulus est exclusivement d’ordre financier, nous réagirons toujours mal et notre croissance dépendra du marché planétaire. Il va falloir revoir nos paramètres et considérer que seul l’homme peut être la mesure de toutes choses et non l’inverse.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : vous voulez vous aussi moraliser le capitalisme ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : non, je n’ai jamais rêvé d’un cercle carré ! Je veux dire que si ça ne tourne pas rond pour tout le monde, ça ne tournera rond pour personne. Le capitalisme est indépassable… parce qu’au cœur de l’homme l’avidité n’est pas effaçable! </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : c’est plutôt tragique, ce degré zéro de l’espérance ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : détrompez-vous, ce degré zéro de l’espérance est juste ce qu’il nous faut pour exceller en matière politique…. ou programmatique.</span><br /><span style="color: #339966; font-size: medium;"> Seule la désespérance peut aujourd’hui rassembler toutes les sensibilités…</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : c’est la fameuse égalité des chances ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : ne m’en parlez pas. La nature est élitiste. La culture est élitiste. La raison est élitiste. Le cœur est élitiste. Et le hasard ne fait pas bien les choses. Comme si certains étaient nés pour le bonheur et que d’autres en étaient exclus… le plus grand nombre oscille entre ces deux extrêmes parce que le peuple a toujours eu le cul entre deux chaises! </span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : que faire ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : changer de destin… c’est le point de départ de mon combat: penser, agir et sentir à contre-courant.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : c’est à dire ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : ne jamais se détourner de son intérêt pour l’universel… Car il ne nous suffit pas d’empêcher notre voisin de courber l’échine, si on ne se soucie pas des conditions de travail d’un chinois en Chine! Il en va de notre liberté…</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : qu’est-ce que la liberté ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : tout ce qu’on arrache aux mains de la nécessité.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : savez-vous pourquoi je ne voterai pas pour vous ?"</span></p></div><div class="entry-content"><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : vous êtes candidate à la présidence de la France?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : la onzième candidate.</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : vous avez trois minutes et 14 secondes pour décliner votre projet!</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : c’est très généreux de votre part!</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : première question avez-vous une solution pour résoudre le problème du chômage?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : pour le chômage et dans l’état actuel, il n’y a pas l’ombre d’une solution objective… et on vous ment si on prétend le contraire. Si l’on réduit le chômage ici c’est qu’on l’a déplacé ailleurs… si on le fait disparaître là, il réapparaîtra là-bas.</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : vous voulez dire qu’il est objectivement insoluble ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate: objectivement OUI. Maintenant et subjectivement, on peut toujours espérer une mutation profonde des mentalités pour apprendre à voir les choses autrement… en cessant par exemple de sacraliser le travail. Et en se disant qu’il n’y aura plus jamais de travail pour tout le monde!</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : mais rien n’est concevable sans le travail.</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : il y a l’activité. Pour chacun il s’agit de faire quelque chose. Deux sortes d’activités: une activité transcendante que les grecs appelaient “Poesis” et qui consiste à produire une œuvre extérieure à soi.</span><br /><span style="color: #339966; font-size: medium;"> Les réponses que j’ai sous les yeux par exemple! Et la Praxis, une activité immanente qui consiste à produire une œuvre intérieure à soi comme danser, chanter ou s’engager…comme je le fais!</span><br /><span style="color: #339966; font-size: medium;"> Bougez et éliminez toutes sortes de préjugés, vous finirez par vous y retrouver… entier… et pas demi-écrémé!</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : et notre pouvoir d’achat ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : à l’heure de la crise, c’est le rachat qui pose le plus de problèmes. Pour les riches, comme pour les pauvres, le rachat est hors de prix!</span><br /><span style="color: #339966; font-size: medium;"> Autrement dit, nous sommes tous responsables et coupables… les uns pour avoir laissé les autres prospérer à leurs dépens et les autres pour avoir laissé les uns désespérer plus que de raison!</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : vous éludez encore une fois la question du pouvoir d’achat ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : parce qu’elle est mal fichue. Dites moi en quoi c’est un pouvoir et je vous dirai ce que ça peut vous procurer. Le pouvoir d’achat est un présupposé consumériste qui assimile l’être et l’avoir et nos têtes de mules au cumul et à ceux qui accumulent. Quand l’offre est excessivement artificielle, la demande n’est plus du tout naturelle. Parlez-moi plutôt de désirs naturels et nécessaires. Tout le reste est déficitaire! </span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : Comment allez-vous stimuler la croissance ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : vous me rappelez les souris de Pavlov et la psychologie des alcôves. Tant que notre stimulus est exclusivement d’ordre financier, nous réagirons toujours mal et notre croissance dépendra du marché planétaire. Il va falloir revoir nos paramètres et considérer que seul l’homme peut être la mesure de toutes choses et non l’inverse.</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : vous voulez vous aussi moraliser le capitalisme ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : non, je n’ai jamais rêvé d’un cercle carré ! Je veux dire que si ça ne tourne pas rond pour tout le monde, ça ne tournera rond pour personne. Le capitalisme est indépassable… parce qu’au cœur de l’homme l’avidité n’est pas effaçable! </span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : c’est plutôt tragique, ce degré zéro de l’espérance ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : détrompez-vous, ce degré zéro de l’espérance est juste ce qu’il nous faut pour exceller en matière politique…. ou programmatique.</span><br /><span style="color: #339966; font-size: medium;"> Seule la désespérance peut aujourd’hui rassembler toutes les sensibilités…</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : c’est la fameuse égalité des chances ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : ne m’en parlez pas. La nature est élitiste. La culture est élitiste. La raison est élitiste. Le cœur est élitiste. Et le hasard ne fait pas bien les choses. Comme si certains étaient nés pour le bonheur et que d’autres en étaient exclus… le plus grand nombre oscille entre ces deux extrêmes parce que le peuple a toujours eu le cul entre deux chaises! </span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : que faire ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : changer de destin… c’est le point de départ de mon combat: penser, agir et sentir à contre-courant.</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : c’est à dire ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : ne jamais se détourner de son intérêt pour l’universel… Car il ne nous suffit pas d’empêcher notre voisin de courber l’échine, si on ne se soucie pas des conditions de travail d’un chinois en Chine! Il en va de notre liberté…</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : qu’est-ce que la liberté ?</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La candidate : tout ce qu’on arrache aux mains de la nécessité.</span></p><p><span style="color: #339966; font-size: medium;">La presse : savez-vous pourquoi je ne voterai pas pour vous ?"</span></p></div>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.html« Le pire n’est pas à craindre… il est certain »tag:verslarevolution.hautetfort.com,2012-04-01:46612502012-04-01T12:44:00+02:002012-04-01T12:44:00+02:00 ... Et ce n'est pas un poisson d'avril : « (...) La crise...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Commerce%20international.jpeg" alt="" width="560" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">... Et ce n'est pas un poisson d'avril :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« (...)<em> La crise n’est pas finie parce qu’elle ne peut pas finir tant que le processus de désendettement est en cours et encore moins tant que l’on s’acharne à faire croire que le désendettement ne peut se faire que par remboursement des dettes. J’admets qu’il peut vous sembler logique que le désendettement résulte du remboursement, n’est-ce pas du pur bon sens ? Mais le bon sens est très piégeux, car n’est-il pas aussi de pur bon sens de dire que des dettes non remboursables ne sont jamais remboursées et finissent toujours par être effacées, d’une manière ou d’une autre ? Le jour où l’on admettra que la décote de plus de 50% sur la dette grecque n’est pas l’acte unique et ultime de défaut partiel mais le début d’un long processus dont le plus gros morceau sera le reformatage de la dette américaine, alors le travail de deuil sera bien engagé et les économies pourront commencer à se reconstruire sur une nouvelle base. Mais en attendant ce jour, les phases d’optimisme relatif et de pessimisme destructeur se succéderont, au rythme, d’une part, des injections de liquidité des banques centrales qui, sans embrayer sur l’économie réelle, financent les spéculations sordides des bouffons de la finance (lire <a href="http://la-chronique-agora.com/pourquoi-je-quitte-goldman-sachs/" target="_blank">Goldman Sachs</a> sur la Chronique Agora) et, d’autre part, des coups de menton austères des femmes et hommes politiques qui pensent qu’une bonne cure d’austérité, de démantèlement des services publics éducatifs et de santé constitue la recette miracle du désendettement alors qu’elle n’est que le premier cercle de la descente dans l’enfer de la dépression. Nous sommes dans un douloureux processus de transition entre l’ancien monde post Deuxième Guerre mondiale et un nouveau monde aux contours encore imprécis : ce qui est certain, c’est que les dettes de l’ancien monde n’auront plus nécessairement valeur légale dans le nouveau, et que de nombreux pays seront amenés à s’interroger sur l’opportunité d’un défaut raisonné, comme je l’ai évoqué fin décembre dans <a href="http://www.atlantico.fr/decryptage/temps-envisager-rembourserons-pas-toute-dette-europeenne-defaut-paiement-henri-regnault-248613.html" target="_blank">une tribune sur Atlantico</a>.</em> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(...)</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En attendant l’éclaircissement et la concrétisation des perspectives à moyen et long terme sur la dette évoquées en introduction, où en sommes-nous d’un point de vue de court terme ? Derrière deux ou trois statistiques américaines plus ou moins souriantes pour enjoliver le bilan du candidat sortant Obama et fort opportunes pour doper les indices boursiers (en attendant la rechute), la réalité de l’économie mondiale n’est guère brillante : une bonne part de l’Europe est en récession, en croissance zéro ou très faible ; les pays émergents ou émergés patinent et voient pâlir leurs perspectives de croissance ; la Chine est en zone trouble avec des incertitudes économiques fortes (éclatement ou non des bulles immobilières et financières, en interaction) et, en cette année de renouvellement des instances dirigeantes, doute vertigineux qui s’empare des dirigeants les plus lucides sur la pérennité d’un capitalisme sauvage très inégalitaire, appuyé sur des structures politiques autoritaires et corrompues jusqu’à la moelle, de la base au sommet.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La meilleure synthèse des perspectives économiques mondiales est sans doute donnée par le graphique ci-dessous du </span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Baltic Dry Index</span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> (BDI), qui constitue un indicateur avancé des perspectives du commerce mondial de vrac (et pas de conteneurs, comme on peut parfois le lire).</span></em></p><p style="text-align: center;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/BDI.jpg" target="_blank"><img src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/BDI.jpg" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><em>Indices des tarifs spot de fret maritime en vrac (</em><a href="http://www.dryships.com/pages/report.asp" target="_blank">Baltic Dry Index</a><em>) pour trois types de navires (Cape, Panamax et Supramax) au 16/03/2012</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le BDI, véritable électro-encéphalogramme des perspectives du commerce mondial, est dramatiquement plat et au plus bas de ses niveaux historiques, comme si le monde maritime avait intégré l’idée que l’année 2012 allait être une année de contraction économique. J’attache plus d’importance au BDI qu’aux prévisions de tous les grands instituts de prévision économique : le trafic maritime de matières premières ne ment pas, et tous types de navire confondus et toutes routes maritimes considérées il nous dit que rien ne va plus. Car le BDI indique que moins de matières premières sont transportées, donc moins de matières premières seront transformées (sous réserve de l’effet tampon des stocks, mais on travaille de plus en plus à flux tendus) et donc moins de produits finis seront fabriqués et donc moins l’activité économique sera intense et moins l’emploi élevé.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Sur un autre registre, au niveau bancaire et financier, la peur et le repli sont tout aussi présents. Certes des </span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">stress tests</span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> nous disent régulièrement que, hormis quelques brebis galeuses (dans les </span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Cajas</span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> espagnoles notamment) tout va bien et que la quasi-totalité des banques sont en pleine forme et résisteraient aussi bien que la centrale de Fukushima à un tremblement de terre force 9 (sous réserve qu’on ne sait pas vraiment ce qu’aurait été le bilan du seul tremblement de terre sans tsunami), tout est calculé pour ! Mais que se passerait-il en cas de tsunami de 15 mètres de haut venant se surajouter au séisme initial ? La même chose qu’à Fukushima… la grosse catastrophe. Peut-être nos banques peuvent-elles résister à un choc primaire majeur (le défaut d’un gros pays), mais pas nécessairement au deuxième choc induit par le premier (la déferlante de panique de tous les agents économiques). Les banquiers se savent si bien sujets au syndrome de Fukushima qu’ils ne veulent plus se prêter entre eux. Le marché interbancaire est, dit-on, très difficile, dominé par la méfiance mutuelle. Malheureusement je ne peux pas le prouver en toute rigueur, car si les chiffres sur <a href="http://www.banque-france.fr/economie-et-statistiques/changes-et-taux/les-taux-interbancaires.html" target="_blank">les taux interbancaires</a> sont parfaitement disponibles, il n’existe pas de chiffres sur l’évolution des encours (les volumes) des prêts interbancaires. En fait ces prêts ne peuvent pas faire l’objet d’un enregistrement systématique faute d’existence d’une chambre de compensation pouvant assurer une telle comptabilisation (idem pour les CDS - voir <a href="http://www.ieim.uqam.ca/IMG/pdf/La_crise_no-18.pdf" target="_blank">LA CRISE N°18</a> - dont on connaît les taux mais pas les volumes, sauf aux Etats-Unis depuis la loi Dodd Franck d’encadrement du secteur financier). Dès lors, dans le meilleur des cas, on ne trouve que des informations parcellaires, comme dans <a href="http://www.ftadviser.com/2011/11/18/investments/economic-indicators/morning-papers-uk-banks-cut-periphery-eurozone-lending-Cd0pZNtcJzhYs5lgItBLaO/article.html" target="_blank">cet article du Financial Times</a> en novembre dernier qui révèle que les quatre grandes banques britanniques ont réduit leurs prêts interbancaires de 24% en trois mois et HSBC de 40% vis-à-vis des pays de l’Europe du Sud. Toutefois si l’affirmation d’une crise des prêts interbancaires ne peut pas être solidement étayée avec des chiffres systématiquement mis à jour, un fort indice la corrobore : après des injections massives de liquidités par la BCE au profit des banques européennes (prêts à 1%) certaines d’entre elles se retrouvent avec des capacités de financement (comprendre des excédents de trésorerie) qu’elles s’empressent surtout à ne pas prêter, ni à leurs consoeurs ayant des besoins de financement, ni à l’économie réelle. Alors qu’en font-elles : tout simplement elles replacent ces excédents à la BCE, au taux grandiose de 0,25%, payant donc </span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">in fine</span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> 0,75% (1% - 0,25%) pour disposer de fonds dont elles n’ont pas besoin immédiatement mais qu’elles sont sûres de revoir le lendemain matin, et surtout le lundi matin après le week-end, ces deux jours où tout peut arriver. C’est dire le jugement que le monde bancaire porte sur sa propre solidité !</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Tout est donc en place pour une année 2012 difficile. Berezina économique et Fukushima bancaire pourraient bien être à l’ordre du jour. Et si par malheur se surajoutaient des évènements guerriers au Moyen Orient (probabilité non négligeable), avec perturbation des approvisionnements énergétiques, le pire n’est pas à craindre… il est certain. </span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(...) </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">»</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.ieim.uqam.ca/IMG//pdf/LaCrise_no19.pdf" target="_blank">Henri Regnault</a></span></p>
DBAUDhttp://dominiquebaud.hautetfort.com/about.htmlEnquête de solvabilitétag:dominiquebaud.hautetfort.com,2012-01-30:45776662012-01-30T12:35:00+01:002012-01-30T12:35:00+01:00 Normal 0 21 false false false FR...
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5.4pt;mso-para-margin-top:0cm;mso-para-margin-right:0cm;mso-para-margin-bottom:10.0pt;mso-para-margin-left:0cm;line-height:115%;mso-pagination:widow-orphan;font-size:11.0pt;font-family:"Calibri","sans-serif";mso-ascii-font-family:Calibri;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-hansi-font-family:Calibri;mso-hansi-theme-font:minor-latin;mso-bidi-font-family:"Times New Roman";mso-bidi-theme-font:minor-bidi;}</style><![endif]--><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">La commission européenne qui déclare aujourd’hui vouloir renforcer le contrôle des finances publiques grecques arrive un peu tard.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">On a distribué de l’argent à flots, sans contrainte, sans surveillance et aujourd’hui, on s’étonne de la situation. C’est bien peu responsable.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">S’il est certain qu’une certaine solidarité est nécessaire et qu’aucun pays ne peut vivre seul dans son coin, a besoin des autres et que les autres ont besoin de lui, il n’en demeure pas moins que la situation de crise actuelle <span> </span>ravive les tensions.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Mais est-ce la solution que de nommer un «commissaire au budget» investi du pouvoir «de veto sur toute décision budgétaire incompatible avec les objectifs», un de ceux-là même qui ont regardé ailleurs pendant des années.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Times New Roman','serif';">Il faut obliger les dirigeants de la Grèce (et pas seulement eux) à être responsables, à rendre des comptes, à s’imposer
DBAUDhttp://dominiquebaud.hautetfort.com/about.htmlQu’est-ce qu’on attend ?tag:dominiquebaud.hautetfort.com,2012-01-27:45750102012-01-27T22:37:00+01:002012-01-27T22:37:00+01:00 Au lieu de continuer à épiloguer sur ses dettes fiscales, qu’on...
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; display: none;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Au lieu de continuer à épiloguer sur ses dettes fiscales, qu’on lui saisisse donc sa maison des Yvelines, il perdra peut-être l’envie de donner des leçons de « socialisme » à tous ceux qui veulent y croire.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Car, toute personnalité préférée des français qu’il soit, il semble qu’en terme de civisme et d’éthique, il y aurait à dire.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Pour mémoire, en 2006, il devait 1.037.827€ aux impôts, dettes des années 1993 et 1994. Et contre toute logique, le tribunal administratif saisi, qui pourtant lui a donné tord, a néanmoins réduit sa dette à 500.000€.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">En ultime recours, c’est le conseil constitutionnel qu’a saisi Yannick Noah, vous l’aviez reconnu, et c’était en septembre. Qu’attend t-on depuis 4 mois, pourquoi n’a-t-il pas encore payé, pourquoi n’a-t-on pas encore saisi ses biens ? </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">En France on avoue qu’il y a de très nombreuses fraudes fiscales et sociales… Mais on n’arriverait pas à les enrayer, à trouver les coupables.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Pourtant, ce ne devrait pas être si difficile.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Je n’ai pas pour habitude d’étayer mes propos d’anecdotes personnelles..Mais aujourd’hui, je vais le faire car c’est très significatif. J’ai reçu il y a une semaine, une lettre des allocations familiales m’expliquant que leur service avait fait une erreur en continuant à me verser 336€ par mois depuis septembre, alors même que mon 3<sup>ème</sup> enfant a eu 18 ans. En effet, avec 5 enfants dont 3 font des études supérieures, et 2 encore mineurs, l’allocation qui aurait du m’être versée aurait dû être de moins de 130€ par mois. Je ne ferai pas de commentaire sur le fond et la politique familiale très décevante. Je ferai simplement état de la manière la plus simple dont le problème sera réglé : on ne me versera plus rien jusqu’à que le remboursement du trop perçu soit réglé.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Dont acte.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Alors pourquoi n’est-ce pas aussi simple de faire payer M. Yannick Noah, alors même que cela dure depuis presque 10 ans et qu’il a usé tous les recours possibles. Et comment, a-t-on pu lui accorder à lui une exonération de sa dette de moitié, plus de 500.000 € tout de même.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Alors, on peut se moquer de lui. Mais aujourd’hui, c’est lui qui se moque vraiment de nous.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif';">Dominique Baud</span></p><p> </p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlLa Grèce encore menacée.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2012-01-16:45077302012-01-16T00:07:15+01:002012-01-16T00:07:15+01:00 « Madame euro avait promis, madame euro avait promis... »,...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">« <strong><em>Madame euro avait promis, madame euro avait promis...</em></strong> », pourrait-on chanter ironiquement au rappel des discours laudateurs des tenants de la monnaie unique des années 2000 et au regard des réalités actuelles, moins joyeuses que les promesses d'antan. Malgré les nombreux « <strong>sommets de la dernière chance </strong>» (sic !) qui se sont succédé l'année passée, la zone euro semble condamnée à glisser en son entier dans une spirale infernale, les pays latins et méditerranéens se rapprochant du fond (pour autant qu'il y en ait un...) plus rapidement encore que les autres et cela malgré les efforts des États français et allemand et du couple (si mal assorti) Merkel-Sarkozy. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La dégradation de la note de neuf États de l'Union européenne (dont celle de notre pays) le vendredi 13 janvier est-elle l'une de ces « <strong>prédictions auto-réalisatrices </strong>» qui font tant de mal aux États eux-mêmes et à leurs économies ? Ce qui est certain c'est que <strong>cette dégradation de groupe n'arrange pas les affaires d'une zone euro déjà maintes fois fragilisée ces derniers temps, et menace la pérennité et l'efficacité du fameux FESF</strong>, ce Fonds d'aide européen quasiment condamné à devenir à son tour un problème quand il devait être une solution ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Et pendant ce temps-là, « <strong>la Grèce risque à nouveau la faillite »</strong>, comme le titre un article paru dans les pages <em>économie</em> du <strong><em>Figaro</em></strong> (samedi 14 janvier), et le changement forcé de premier ministre à Athènes en novembre dernier comme l'annonce de réformes draconiennes (mais en définitive peu crédibles car peu réalisables dans un pays dont la population se pense « occupée » par la « troïka » Union européenne-FMI-BCE...) n'ont pas été suffisants ni motivants pour sortir la Grèce de l'ornière. Dans quelques semaines, <strong>la Grèce pourrait faire défaut</strong>, comme l'anticipe l'agence de notation Standard & Poor's (une faute de frappe m'avait fait écrire, étrangement, « <strong><em>Satandard</em></strong> »... : peut-on y voir un de ces intersignes chers à Léon Daudet, grande plume de la presse monarchiste d'avant-guerre et annonciatrice des malheurs des années 40 ?).<strong><em> Le Figaro</em></strong> précise même dans ses colonnes : « <strong>la plupart des économistes allemands jugent une faillite de la Grèce quasi inéluctable. Pour Hans-Werner Sinn, président du très respecté institut IFO, « la Grèce ferait mieux de sortir de la zone euro et de négocier ses dettes en drachmes au lieu de mendier en permanence des aides supplémentaires ».</strong> » </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ainsi, comme le clame François Leclerc dans <strong><em>La Tribune</em></strong> du vendredi 13 (décidément !), la Grèce est « <strong>la bombe à retardement</strong> » qui pourrait bien faire exploser, si je comprends bien la pensée de cet économiste hétérodoxe, la zone euro après la Grèce elle-même ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Je ne sais si l’euro est menacé de disparaître dans les temps qui viennent, préférant boire mon café que lire dans son marc, mais il me semble urgent de penser à cette possibilité et non d’attendre d’être surpris par sa survenue… « <strong>Gouverner c’est prévoir</strong> », disait-on jadis : j’ai toujours pensé que cette formule était de bon aloi mais qu’elle signifiait surtout qu’il fallait, <strong>pour l’Etat et ses hommes, voir au-delà de l’écume des idéologies, du quotidien ou de la facilité, et voir loin, se prémunir contre les risques possibles</strong>, non pas pour qu’ils arrivent effectivement mais pour s’en protéger et, au cas où ils se manifesteraient, les surmonter dans les meilleures conditions possibles. Mais la République quinquennalement renouvelable en sa magistrature suprême n’est pas, par essence même, le meilleur moyen de voir loin et d’agir sur le long terme : un Michel Serres et même un Jacques Attali dans un article récent de <strong><em>L’express</em></strong>, à défaut de se proclamer monarchistes, regrettent l’un et l’autre que <strong>le politique n’ait plus le temps de travailler efficacement, privé de temps long et coincé entre deux élections, deux bordées de promesses</strong> qui, comme le faisait remarquer jadis le roué Charles Pasqua, « <strong><em>n’engagent que ceux qui… y croient</em></strong> » ! </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Redonner du temps à l’Etat</span></strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">… Non par un double quinquennat, mais <strong>par la suite naturelle des générations</strong>, voilà tout le sens de la <strong>Monarchie royale</strong> ! Encore un effort, MM. Serres et Attali, pour être royalistes… A défaut de sauver l’euro (est-ce le plus important, d’ailleurs ?), on restaurerait l’Etat en France, sa parole comme sa pratique et sa crédibilité : l’Europe ne s’en porterait que mieux, rassurée de retrouver en la France, plus qu’un partenaire, mais <strong>un moteur peut-être plus silencieux mais politiquement actif</strong>… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p>
Atelier des Idéeshttp://www.rupture-et-metamorphose.org/about.htmlVINGT ANS D'AVEUGLEMENT.tag:www.rupture-et-metamorphose.org,2011-12-20:40704642011-12-20T21:58:40+01:002011-12-20T21:58:40+01:00 L’EUROPE AU BORD DU GOUFFRE. Après leur...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;"><span><span style="font-family: Times New Roman;">L’EUROPE AU BORD DU GOUFFRE.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"> <img id="media-3350547" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.rupture-et-metamorphose.org/media/01/02/1407708978.jpg" alt="economistes atterrés.jpg" /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;"><span><span style="font-family: Times New Roman;">Après leur manifeste, « les Economistes atterrés », aux Editions « Les liens qui libèrent », proposent une autre Europe, sociale, écologique et solidaire.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Les réformes successives d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy conduisent vers l’implosion de l’Europe. La réduction de nos déficits ne pourra intervenir que dans un autre modèle économique.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les difficultés qu’ont connues les finances publiques avant la crise proviennent de la concurrence fiscale organisée. Leur restauration passe par la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux. Pour réduire les déficits publics, il faut accroître la taxation des revenus financiers, des plus-values, des hauts revenus, dont le gonflement est une des causes de la crise. A l’échelle européenne cela passe par une stratégie d’harmonisation fiscale, avec des taux d’imposition minimale pour les entreprises, pour les revenus élevés et pour les patrimoines, et la garantie, pour chaque pays de pouvoir taxer ses entreprises et ses résidents.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le capitalisme financier actuel se caractérise par le développement prodigieux des marchés financiers. Tandis que les institutions financières (banques, fonds de placement, fonds spéculatifs) réalisent des profits exorbitants<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en jouant de la volatilité de ces marchés, des masses énormes de capitaux sont perpétuellement à la recherche des placements les plus rentables, les plus liquides et les moins risqués possibles. Mais comment trouver la contrepartie : des emprunteurs sans risque et prêts à payer des taux d’intérêts élevés ? Il faut obligatoirement qu’il y ait un montant énorme de dettes face à un montant énorme d’actifs financiers. Les prêteurs veulent investir de grosses sommes, mais s’inquiètent ensuite de ce que les emprunteurs sont trop endettés : ils recherchent des rentabilités élevées, mais cela fragilise les emprunteurs ; c’est la malédiction du prêteur. Les pays, les entreprises ou les ménages qui bénéficient d’apports de fonds importants sont fragilisés, puisqu’ils deviennent fortement endettés et donc dépendants des marchés de capitaux ; c’est la malédiction de l’emprunteur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le système financier international est ainsi perpétuellement à la recherche d’emprunteurs : Après les pays du Tiers Monde, l’Asie, les Etats-Unis puis les ménages anglo-saxons, ce sont les états, qui, en 2010, ont emprunté. Dans ce système, il y a en permanence des doutes quant à la solvabilité des emprunteurs. Or, les marchés sont moutonniers, leurs anticipations sont auto-réalisatrices: par exemple, si tout le monde anticipe une baisse du cours d’une action, tout le monde vend, ce qui provoque effectivement la baisse du cours... La globalisation financière contraint donc l’économie mondiale à vivre en permanence sous la menace d’une crise de la dette.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les états sont ainsi soumis à des exigences contradictoires : soutenir leur activité économique y compris en aidant les banques défaillantes et maintenir équilibrée leur propre situation financière. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">En 2007, plusieurs pays de la zone euro avaient de larges excédents courants : 230 milliards d’euros (Les Pays-Bas, l’Allemagne, la Finlande, la Belgique et l’Autriche). Ces excédents du Nord créaient et finançaient les 180 milliards de déficits des pays méditerranéens. Le cadre économique européen mis en place par le traité de Maastricht a été incapable d’empêcher le creusement des déséquilibres, devenus insoutenables. De 2007 à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>2010, la dette de la France est passée de 34% du Produit Intérieur Brut à 57% du PIB. Ces dégradations proviennent de contre-révolutions fiscales qui ont alimenté le gonflement de la dette : réductions d’impôts (en France, le bouclier fiscal) sur les revenus des plus aisés, sur les patrimoines, sur les cotisations patronales…Ce désarmement fiscal a été décidé par les classes dominantes afin de tirer parti du déficit ainsi créé pour déclarer inéluctable la baisse des dépenses publiques.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;">Avec l’argent économisé sur leurs impôts, les riches ont pu acquérir des titres (porteurs d’intérêts) de la dette publique émise afin de financer les déficits publics provoqués justement par les réductions d’impôts... » Henri Sterdyniak</span></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Il faut libérer les économies européennes du joug de la dette et des marchés. Cela implique de restructurer à court terme les dettes souveraines, de s’attaquer frontalement au pouvoir des marchés et de jeter les bases d’une autre Europe solidaire et écologique.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La stratégie de sortie de crise mise en œuvre en Europe n’est pas soutenable, car elle est à la fois socialement injuste et économiquement inefficace. Sortir rapidement de la spirale récessive est une nécessité impérieuse. Il faut restructurer la dette, par un rééchelonnement de la dette (recul des échéances), une dispense de paiement des intérêts, ou encore une réduction de la dette elle-même (défaut). Une part importante des dettes souveraines peut être considérée comme illégitime : l’immense majorité des citoyens n’a pas à en subir le coût. Au contraire, il apparaît légitime que les créanciers- c’est-à-dire les détenteurs du capital financier- supportent une partie de l’apurement de dettes souveraines. Par référendum, le 6 mars 2010, les Islandais ont refusé de rembourser la dette contractée par leurs banques.</span></span></p><ol style="margin-top: 0cm;" type="1"><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il faut restructurer sans attendre les dettes de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal, en les rééchelonnant, en abaissant les taux d’intérêt pour les ramener à 3.5% et en les réduisant ( de moitié pour la Grèce et du tiers pour l’Irlande). </span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La banque centrale européenne (BCE) doit pouvoir effectuer de la création monétaire pour financer une partie de la dette publique : ce qui impose une modification de son statut. Un état ne peut pas faire faillite s’il peut recourir à la création monétaire et lever des impôts.</span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il est nécessaire de s’attaquer au pouvoir de la finance par tous les moyens au lieu de chercher à « rassurer les marchés », politique vouée à l’échec.</span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Lutter contre la spéculation sur les marchés de la dette souveraine appelle trois mesures prioritaires:l’interdiction des ventes à découvert (spéculer sur la baisse d’un titre en vendant à terme ce titre dont on ne dispose pas), fermer les marchés opaques qui échappent à toute surveillance et créer une agence publique de notation européenne. Cette agence fonctionnerait sur des normes objectives.</span></span></li></ol><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La survie de l’Europe passe par une nouvelle conception des politiques économiques. Le principe de coordination fondé sur la solidarité des pays membres doit l’emporter sur le principe de coordination par la concurrence des états.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’émission d’eurobonds pour financer de grands projets paneuropéens innovants tels que le ferroutage ou le développement de nouvelles sources d’énergie jetterait les bases d’une Europe écologique et solidaire. » Dominique Plihon. </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a href="http://www.atelier-idees.org/"><span style="mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-family: Times New Roman;">www.atelier-idees.org</span></span></a></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-family: Times New Roman;">Annie Keszey.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 11pt; color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></span></strong></p>
Atelier des Idéeshttp://www.atelier-idees.org/about.htmlVingt ans d'aveuglementtag:www.atelier-idees.org,2011-12-20:40703052011-12-20T21:51:00+01:002011-12-20T21:51:00+01:00 L’EUROPE AU BORD DU GOUFFRE. Après leur...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’EUROPE AU BORD DU GOUFFRE.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: Times New Roman;"><img id="media-3350537" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.atelier-idees.org/media/01/02/1407708978.jpg" alt="europe au bord du gouffre,économistes atterrés,dettes,bce,désarmer les marchés financiers" /> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;">Après leur manifeste, « les Economistes atterrés », aux Editions « Les liens qui libèrent », proposent une autre Europe, sociale, écologique et solidaire.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Les réformes successives d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy conduisent vers l’implosion de l’Europe. La réduction de nos déficits ne pourra intervenir que dans un autre modèle économique.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les difficultés qu’ont connues les finances publiques avant la crise proviennent de la concurrence fiscale organisée. Leur restauration passe par la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux. Pour réduire les déficits publics, il faut accroître la taxation des revenus financiers, des plus-values, des hauts revenus, dont le gonflement est une des causes de la crise. A l’échelle européenne cela passe par une stratégie d’harmonisation fiscale, avec des taux d’imposition minimale pour les entreprises, pour les revenus élevés et pour les patrimoines, et la garantie, pour chaque pays de pouvoir taxer ses entreprises et ses résidents.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le capitalisme financier actuel se caractérise par le développement prodigieux des marchés financiers. Tandis que les institutions financières (banques, fonds de placement, fonds spéculatifs) réalisent des profits exorbitants en jouant de la volatilité de ces marchés, des masses énormes de capitaux sont perpétuellement à la recherche des placements les plus rentables, les plus liquides et les moins risqués possibles. Mais comment trouver la contrepartie : des emprunteurs sans risque et prêts à payer des taux d’intérêts élevés ? Il faut obligatoirement qu’il y ait un montant énorme de dettes face à un montant énorme d’actifs financiers. Les prêteurs veulent investir de grosses sommes, mais s’inquiètent ensuite de ce que les emprunteurs sont trop endettés : ils recherchent des rentabilités élevées, mais cela fragilise les emprunteurs ; c’est la malédiction du prêteur. Les pays, les entreprises ou les ménages qui bénéficient d’apports de fonds importants sont fragilisés, puisqu’ils deviennent fortement endettés et donc dépendants des marchés de capitaux ; c’est la malédiction de l’emprunteur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le système financier international est ainsi perpétuellement à la recherche d’emprunteurs : Après les pays du Tiers Monde, l’Asie, les Etats-Unis puis les ménages anglo-saxons, ce sont les états, qui, en 2010, ont emprunté. Dans ce système, il y a en permanence des doutes quant à la solvabilité des emprunteurs. Or, les marchés sont moutonniers, leurs anticipations sont auto-réalisatrices: par exemple, si tout le monde anticipe une baisse du cours d’une action, tout le monde vend, ce qui provoque effectivement la baisse du cours... La globalisation financière contraint donc l’économie mondiale à vivre en permanence sous la menace d’une crise de la dette.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les états sont ainsi soumis à des exigences contradictoires : soutenir leur activité économique y compris en aidant les banques défaillantes et maintenir équilibrée leur propre situation financière. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">En 2007, plusieurs pays de la zone euro avaient de larges excédents courants : 230 milliards d’euros (Les Pays-Bas, l’Allemagne, la Finlande, la Belgique et l’Autriche). Ces excédents du Nord créaient et finançaient les 180 milliards de déficits des pays méditerranéens. Le cadre économique européen mis en place par le traité de Maastricht a été incapable d’empêcher le creusement des déséquilibres, devenus insoutenables. De 2007 à 2010, la dette de la France est passée de 34% du Produit Intérieur Brut à 57% du PIB. Ces dégradations proviennent de contre-révolutions fiscales qui ont alimenté le gonflement de la dette : réductions d’impôts (en France, le bouclier fiscal) sur les revenus des plus aisés, sur les patrimoines, sur les cotisations patronales…Ce désarmement fiscal a été décidé par les classes dominantes afin de tirer parti du déficit ainsi créé pour déclarer inéluctable la baisse des dépenses publiques.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;">Avec l’argent économisé sur leurs impôts, les riches ont pu acquérir des titres (porteurs d’intérêts) de la dette publique émise afin de financer les déficits publics provoqués justement par les réductions d’impôts... » Henri Sterdyniak</span></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Il faut libérer les économies européennes du joug de la dette et des marchés. Cela implique de restructurer à court terme les dettes souveraines, de s’attaquer frontalement au pouvoir des marchés et de jeter les bases d’une autre Europe solidaire et écologique.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">La stratégie de sortie de crise mise en œuvre en Europe n’est pas soutenable, car elle est à la fois socialement injuste et économiquement inefficace. Sortir rapidement de la spirale récessive est une nécessité impérieuse. Il faut restructurer la dette, par un rééchelonnement de la dette (recul des échéances), une dispense de paiement des intérêts, ou encore une réduction de la dette elle-même (défaut). Une part importante des dettes souveraines peut être considérée comme illégitime : l’immense majorité des citoyens n’a pas à en subir le coût. Au contraire, il apparaît légitime que les créanciers- c’est-à-dire les détenteurs du capital financier- supportent une partie de l’apurement de dettes souveraines. Par référendum, le 6 mars 2010, les Islandais ont refusé de rembourser la dette contractée par leurs banques.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><ol style="margin-top: 0cm;" type="1"><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il faut restructurer sans attendre les dettes de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal, en les rééchelonnant, en abaissant les taux d’intérêt pour les ramener à 3.5% et en les réduisant ( de moitié pour la Grèce et du tiers pour l’Irlande). </span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">La banque centrale européenne (BCE) doit pouvoir effectuer de la création monétaire pour financer une partie de la dette publique : ce qui impose une modification de son statut. Un état ne peut pas faire faillite s’il peut recourir à la création monétaire et lever des impôts.</span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il est nécessaire de s’attaquer au pouvoir de la finance par tous les moyens au lieu de chercher à « rassurer les marchés », politique vouée à l’échec.</span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Lutter contre la spéculation sur les marchés de la dette souveraine appelle trois mesures prioritaires:l’interdiction des ventes à découvert (spéculer sur la baisse d’un titre en vendant à terme ce titre dont on ne dispose pas), fermer les marchés opaques qui échappent à toute surveillance et créer une agence publique de notation européenne. Cette agence fonctionnerait sur des normes objectives.</span></span></li></ol><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;">La survie de l’Europe passe par une nouvelle conception des politiques économiques. Le principe de coordination fondé sur la solidarité des pays membres doit l’emporter sur le principe de coordination par la concurrence des états.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’émission d’eurobonds pour financer de grands projets paneuropéens innovants tels que le ferroutage ou le développement de nouvelles sources d’énergie jetterait les bases d’une Europe écologique et solidaire. » Dominique Plihon. </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><a href="http://www.atelier-idees.org/"><span lang="EN-US"><span style="font-family: Times New Roman;">www.atelier-idees.org</span></span></a></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;" lang="EN-US"><span style="font-family: Times New Roman;">Annie Keszey.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 11pt; color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></span></strong></p><p> </p>
Atelier des Idéeshttp://www.rupture-et-metamorphose.org/about.htmlUn Pouvoir amnésique: le déclin de l’Europe, pronostiqué en 2005.tag:www.rupture-et-metamorphose.org,2011-11-08:38612602011-11-08T22:49:00+01:002011-11-08T22:49:00+01:00 Austérité et Majestic Barrière. Les Français...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;">Austérité et Majestic Barrière. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3283762" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.rupture-et-metamorphose.org/media/02/02/387611178.jpg" alt="DETTE GRECE.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3283763" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.rupture-et-metamorphose.org/media/01/02/4071979373.jpg" alt="HotelMajesticCannes.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les Français et les Néerlandais, particulièrement ceux qui ont voté NON au référendum de 2005 sur le Traité Constitutionnel Européen, refusaient et refusent le néolibéralisme sauvage, la cupidité et l’impunité des puissants, la concentration des richesses et les écarts sociaux de l’Union Européenne. La campagne référendaire avait été riche en avertissements de nombreux mouvements et associations, ignorés par les medias traditionnels, contre une constitution encore plus libérale que les précédents traités, privilégiant le marché, la concurrence, les banques et les grandes entreprises multinationales. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Une convention, en 2002, sous la présidence de Valérie Giscard d’Estaing, avait rédigé ce Traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE), après, en particulier, l’instauration du système monétaire européen, de l’acte unique, du traité de Maastricht, du traité d’Amsterdam, de la banque centrale européenne pour mettre en place l’euro et du traité de Nice de 2000. Ce TCE<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est un modèle abscons non modifiable de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>principes et de procédures lourds et inadaptés. L’immobilité du traité s’ajoute à la rigidité de l’euro commun, piège « mortel », autant que le fut l’étalon-or, en l’absence d’un gouvernement économique européen ou fédéral chargé de gérer les écarts de compétitivité. Le vocabulaire utilisé, pernicieux, dévoile le risque : la constitution <em style="mso-bidi-font-style: normal;">offre </em>à ses citoyens « un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée ». Mais elle <em style="mso-bidi-font-style: normal;">œuvre pour</em> la justice, le développement durable et <em style="mso-bidi-font-style: normal;">tend</em> vers le plein emploi et la cohésion sociale.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">En dehors de la concurrence obligatoire, le traité ne propose aucun engagement contraignant pour soutenir l’éducation, les prestations sociales, les services publics et l’emploi. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les opposants<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au TCE voulaient (et veulent) pour l’Europe, un modèle de réussite alternatif à celui des Etats-Unis, ultralibéral et à celui de la Chine, autoritaire. L’Europe du « bien commun » attendue est sociale, juste, écologique, démocratique et égalitaire. Elle s’oppose aux objectifs des élites : accaparer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les richesses pour elles-mêmes au détriment du salariat, détruire la démocratie et briser l’état. Cette Europe des élites est celle de la droite politique, en France,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mais, de plus, pourrait devenir celle des sociaux- démocrates devenus sociaux-libéraux depuis François Mitterrand ! Michel Rocard, Jack Lang, Jacques Delors ont défendu le OUI à la Constitution malgré son danger. Les députés européens socialistes ont fait des contre-propositions, DSK a présenté un important rapport, sans succès. Même inquiets, ces derniers ont voté « oui ». </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Nicolas Sarkozy a cassé la décision populaire majoritaire par le traité de Lisbonne.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’exigence complexe, lucide et pertinente des opposants au référendum était une voie pour détourner l’Europe de son déclin et de son impuissance d’aujourd’hui.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il fallait, disaient-ils, rétablir la justice entre les revenus du capital et ceux du travail, devenir une économie de la connaissance, pour favoriser la croissance en développant la recherche et en la structurant au niveau européen, concentrer les moyens, d’abord, sur ceux qui en avaient le plus besoin en investissant fortement dans la petite enfance et les banlieues défavorisées, assurer des parcours professionnels sécurisés, se doter d’une vraie politique industrielle et de l’emploi avec de grands projets à la clé, permettre la constitution de grands groupes européens capables d’exceller au niveau mondial. La concurrence fiscale et la concurrence sociale étaient démontrées incompatibles avec le modèle européen attendu et 66 régimes fiscaux déloyaux devaient être bannis. La progression de l’Europe supposait son autonomie énergétique, son indépendance dans le domaine de la Défense aux coûts partagés entre les états et une forte maîtrise de la communication et de l’information.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Bien sûr, l’écologie soutenait ce projet alternatif, (parce que le capitalisme est criminel pour l’environnement), avec une dimension nouvelle: celle de capital naturel.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Un secteur intouchable d’économies, pour le budget français en déséquilibre, avait animé les débats du moment : il fallait diminuer les dépenses militaires, disproportionnées, en veillant bien sûr à la réorientation, par la formation, des nombreux emplois publics du secteur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le livre de <span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;">Susan George, politologue</span>, européenne convaincue et <span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;">altermondialiste experte</span> « Nous, peuples d’Europe », publié en 2005 chez Fayard commente l’ensemble complet des propositions pour cette Europe radicalement différente.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il y a 6 ans, <span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;">Susan George</span> savait que la débâcle surviendrait si une autre Volonté Politique Collective n’émergeait pas : </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;">Aucune nation ne contrôle le mécanisme financier qui fait jouer la concurrence à l’échelle mondiale non seulement entre les productions et les salaires, mais aussi entre les systèmes sociaux. Cette mondialisation ne respecte aucune règle, sauf celles de la rentabilité. Elle approfondit les inégalités et détruit l’environnement. Elle bouleverse les identités culturelles et brime les nations surtout les plus faibles. Elle favorise l’émergence d’ensembles internationaux ou nationaux géants, capables de se concurrencer et d’imposer leur loi au reste du monde.</span></span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le mépris des faibles, la religion de l’argent et le refus de partager sont, à notre époque aussi barbares que l’étaient le colonialisme ou l’esclavage en d’autres temps, et, à terme, aussi destructeurs pour nous tous.</span></span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">Aujourd’hui, en novembre 2011, la zone euro, menacée par ses dettes folles, s’enfonce dans la tourmente de l’impuissance d’un G20<em style="mso-bidi-font-style: normal;"></em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’économiste américain Paul Krugman, dans le New York Times du 25/10/2011, publié par Le Figaro, expose « la tragicomédie de la dette européenne ». </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-ansi-language: FR;">Alors que les plans de sauvetage tombent à plat les uns après les autres, les élites économiques européennes-qui sont, est-ce possible?, encore plus prétentieuses et égocentriques que les élites américaines- continuent de se ridiculiser…Les européens avaient réussi à bâtir un système de paix et de démocratie et à édifier des sociétés qui pour être imparfaites sont probablement ce que l’humanité a fait de mieux... L’impuissance de l’Europe des « 17 » nait d’un cercle vicieux. Les investisseurs qui achètent de la dette italienne, par exemple, redoutent une banqueroute et imposent des taux d’intérêts très élevés, ce qui -mécaniquement- alourdit encore le service de la dette et rend le risque de faillite plus vraisemblable</span></em><span style="mso-ansi-language: FR;">. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le sauvetage de l’euro pourrait passer par le Fonds Européen de Stabilité Financière qui, le cas échéant, prêterait suffisamment d’argent à l’Italie (et aux Etats suivants) pour qu’elle n’ait pas à emprunter à de tels taux. Mais ce FESF implique le soutien des principaux Etats européens obligés de faire des promesses crédibles aux yeux des investisseurs. Or, l’Italie appartient au cercle des puissants surendettés : comment pourrait-elle se sauver en se prêtant elle-même de l’argent ? De même, la France, par sa<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>contribution au fonds alourdirait sa propre dette !</em></span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">La dette française, fin 2007, était de 1211 milliards d’euros, soit 64.2% du Produit Intérieur Brut. En avril 2011, elle atteignait 1646 milliards, 85% du PIB. Un rapport de la Cour des Comptes la prévoit à 90% du PIB en 2012. Les effets d’une crise sévère et une gestion politico-économique lente, faible et éphémère, malgré son effervescence formelle, sont les causes d’un tel trou.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="mso-ansi-language: FR;">Des sites nombreux analysent le contenu et l’évolution des dettes de l’Europe. Le site </span><span lang="EN-US"><a href="http://www.slate.fr/"><span style="mso-ansi-language: FR;" lang="FR"><span style="color: #0000ff;">www.slate.fr</span></span></a></span><span style="mso-ansi-language: FR;"> met ces dettes en images pour tenter de les concrétiser et les comparer. </span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3283767" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.rupture-et-metamorphose.org/media/01/02/3481675997.jpg" alt="08_dette_france_slate 2.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">La dette est un sujet rarement débattu dans les medias. Un nouveau site français, récent,</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span lang="EN-US"><a href="http://www.audit-citoyen.org/"><span style="mso-ansi-language: FR;" lang="FR"><span style="color: #0000ff; font-family: Times New Roman;">www.audit-citoyen.org</span></span></a></span><span style="mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;">, lié à d’autres sites européens, souhaite combler cette lacune. Le site s’appuie sur un constat : déléguer la responsabilité des budgets à des ministres conduit souvent à l’échec. Les connaissances sur la « fabrication » des dettes modifient les thèses politiques. Ainsi nous a-t-on expliqué que l’Allemagne acceptait d’être généreuse avec la Grèce : la réalité est moins abrupte. L’Allemagne, excédentaire, produit plus que sa population ne peut consommer, elle a donc besoin de vendre à des pays « déficitaires ». Que ferait-elle de ses surplus ? Il y a eu trop d’emprunts par les prodigues parce qu’il y a eu trop de prêts par les prudents…Les ajustements ne concernent pas les seuls débiteurs !</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;">La dette française actuelle, depuis 4 ans, a des responsables identifiables. Elle a, ce jour, une étrange utilité : en « affolant » le peuple, François Fillon, premier ministre, à la mine patibulaire de circonstance, sert plus facilement l’objectif du pouvoir conservateur de détruire l’Etat-providence en diminuant les prestations sociales au nom d’une nécessaire « rigueur* » (*élément du langage commun de l’UMP). </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">Mais les catégories moyennes et défavorisées des peuples européens ne sont pas naïves. La proposition de référendum de Papandréou, démocratique, pour la Grèce, n’avait d’autre but que d’apaiser la société grecque, révoltée de devoir « payer » à la place des coupables, en lui donnant la </span><span style="font-family: 'Times New Roman','serif'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="mso-ansi-language: FR;">parole. Mario Draghi, quand il était Vice-Président de la banque Goldman Sachs, accepta le maquillage des comptes grecs, entrepris par le gouvernement conservateur, pour faciliter l’entrée dans la zone euro: il vient pourtant de succéder à Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne !</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times; mso-ansi-language: FR;">L’austérité renforcée a été imposée à la Grèce lors d’un G20 …de 33 chefs d’état dont le coût est évalué <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à 28 millions d’euros (80 millions selon le Canard Enchaîné). Les deux nuits de Nicolas Sarkozy au Majestic de Cannes auraient coûté un minimum de 7000 €. Le bling-bling « Fouquet’s-Majestic-Barrière » est un mal chronique, provocateur. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times; mso-ansi-language: FR;">Le plan de rigueur « Merkozy » n’envisage pas de relancer la croissance grecque. Daniel Cohn-Bendit, député européen, coprésident du groupe des Verts, travaille sur un ensemble de mesures<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’économies et de recettes nouvelles par solidarité avec le peuple grec afin de lui donner une perspective positive. Par exemple, il propose une refonte écologique du système agricole (en sachant que 70% des olives grecques sont manufacturées en Italie)… et une diminution de dépenses militaires consternantes. De même, l’alliance des députés européens démocrates et libéraux propose, dans la même intention, le projet « reset Greece».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times; mso-ansi-language: FR;">Le plan d’austérité du Gouvernement, pour la France, est un ensemble de « rustines » aléatoires, le montage allemand pour l’Europe s’inscrit désespérément dans un univers néolibéral décadent.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times; mso-ansi-language: FR;">De nombreux plans B s’élaborent pour proposer une alternative crédible européenne: repenser les rapports entre le capital et le travail, renforcer les fondements institutionnels et constitutionnels de l'Europe, redéfinir la place de l’Etat, produire un avenir dynamique, rassurant et juste.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times; mso-ansi-language: FR;">L’atelier des idées tentera de différencier ces plans, très techniques et parfois contradictoires, pour les publier.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;" lang="EN-US"><a href="http://www.atelier-idees.org/">www.atelier-idees.org</a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: j
Atelier des Idéeshttp://www.atelier-idees.org/about.htmlUn Pouvoir amnésique : le déclin de l’Europe pronostiqué en 2005tag:www.atelier-idees.org,2011-11-08:38612292011-11-08T22:35:00+01:002011-11-08T22:35:00+01:00 Austérité et Majestic Barrière. Les Français et les...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Austérité et Majestic Barrière.</span></strong></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: large; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: large; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: large; mso-ansi-language: FR;"><span style="font-family: Times New Roman;"><img id="media-3283739" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.atelier-idees.org/media/01/01/4071979373.jpg" alt="HotelMajesticCannes.jpg" /></span></span></span></span></span></span><img id="media-3283743" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.atelier-idees.org/media/02/00/387611178.jpg" alt="DETTE GRECE.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Les Français et les Néerlandais, particulièrement ceux qui ont voté NON au référendum de 2005 sur le Traité Constitutionnel Européen, refusaient et refusent le néolibéralisme sauvage, la cupidité et l’impunité des puissants, la concentration des richesses et les écarts sociaux de l’Union Européenne. La campagne référendaire avait été riche en avertissements de nombreux mouvements et associations, ignorés par les medias traditionnels, contre une constitution encore plus libérale que les précédents traités, privilégiant le marché, la concurrence, les banques et les grandes entreprises multinationales. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Une convention, en 2002, sous la présidence de Valérie Giscard d’Estaing, avait rédigé ce Traité établissant une Constitution pour l’Europe (TCE), après, en particulier, l’instauration du système monétaire européen, de l’acte unique, du traité de Maastricht, du traité d’Amsterdam, de la banque centrale européenne pour mettre en place l’euro et du traité de Nice de 2000. Ce TCE est un modèle abscons non modifiable de principes et de procédures lourds et inadaptés. L’immobilité du traité s’ajoute à la rigidité de l’euro commun, piège « mortel », autant que le fut l’étalon-or, en l’absence d’un gouvernement économique européen ou fédéral chargé de gérer les écarts de compétitivité. Le vocabulaire utilisé, pernicieux, dévoile le risque : la constitution <em style="mso-bidi-font-style: normal;">offre </em>à ses citoyens « un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée ». Mais elle <em style="mso-bidi-font-style: normal;">œuvre pour</em> la justice, le développement durable et <em style="mso-bidi-font-style: normal;">tend</em> vers le plein emploi et la cohésion sociale.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">En dehors de la concurrence obligatoire, le traité ne propose aucun engagement contraignant pour soutenir l’éducation, les prestations sociales, les services publics et l’emploi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Les opposants au TCE voulaient (et veulent) pour l’Europe, un modèle de réussite alternatif à celui des Etats-Unis, ultralibéral et à celui de la Chine, autoritaire. L’Europe du « bien commun » attendue est sociale, juste, écologique, démocratique et égalitaire. Elle s’oppose aux objectifs des élites : accaparer les richesses pour elles-mêmes au détriment du salariat, détruire la démocratie et briser l’état. Cette Europe des élites est celle de la droite politique, en France, mais, de plus, pourrait devenir celle des sociaux- démocrates devenus sociaux-libéraux depuis François Mitterrand ! Michel Rocard, Jack Lang, Jacques Delors ont défendu le OUI à la Constitution malgré son danger. Les députés européens socialistes ont fait des contre-propositions, DSK a présenté un important rapport, sans succès. Même inquiets, ces derniers ont voté « oui ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Nicolas Sarkozy a cassé la décision populaire majoritaire par le traité de Lisbonne.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">L’exigence complexe, lucide et pertinente des opposants au référendum était une voie pour détourner l’Europe de son déclin et de son impuissance d’aujourd’hui.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Il fallait, disaient-ils, rétablir la justice entre les revenus du capital et ceux du travail, devenir une économie de la connaissance, pour favoriser la croissance en développant la recherche et en la structurant au niveau européen, concentrer les moyens, d’abord, sur ceux qui en avaient le plus besoin en investissant fortement dans la petite enfance et les banlieues défavorisées, assurer des parcours professionnels sécurisés, se doter d’une vraie politique industrielle et de l’emploi avec de grands projets à la clé, permettre la constitution de grands groupes européens capables d’exceller au niveau mondial. La concurrence fiscale et la concurrence sociale étaient démontrées incompatibles avec le modèle européen attendu et 66 régimes fiscaux déloyaux devaient être bannis. La progression de l’Europe supposait son autonomie énergétique, son indépendance dans le domaine de la Défense aux coûts partagés entre les états et une forte maîtrise de la communication et de l’information.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Bien sûr, l’écologie soutenait ce projet alternatif, (parce que le capitalisme est criminel pour l’environnement), avec une dimension nouvelle: celle de capital naturel.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Un secteur intouchable d’économies, pour le budget français en déséquilibre, avait animé les débats du moment : il fallait diminuer les dépenses militaires, disproportionnées, en veillant bien sûr à la réorientation, par la formation, des nombreux emplois publics du secteur.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Le livre de <span style="color: #365f91;">Susan George, politologue</span>, européenne convaincue et <span style="color: #365f91;">altermondialiste experte</span> « Nous, peuples d’Europe », publié en 2005 chez Fayard commente l’ensemble complet des propositions pour cette Europe radicalement différente.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Il y a 6 ans, <span style="color: #365f91;">Susan George</span> savait que la débâcle surviendrait si une autre Volonté Politique Collective n’émergeait pas :<em style="mso-bidi-font-style: normal;"></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><br /></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Aucune nation ne contrôle le mécanisme financier qui fait jouer la concurrence à l’échelle mondiale non seulement entre les productions et les salaires, mais aussi entre les systèmes sociaux. Cette mondialisation ne respecte aucune règle, sauf celles de la rentabilité. Elle approfondit les inégalités et détruit l’environnement. Elle bouleverse les identités culturelles et brime les nations surtout les plus faibles. Elle favorise l’émergence d’ensembles internationaux ou nationaux géants, capables de se concurrencer et d’imposer leur loi au reste du monde.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le mépris des faibles, la religion de l’argent et le refus de partager sont, à notre époque aussi barbares que l’étaient le colonialisme ou l’esclavage en d’autres temps, et, à terme, aussi destructeurs pour nous tous.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Aujourd’hui, en novembre 2011, la zone euro, menacée par ses dettes folles, s’enfonce dans la tourmente de l’impuissance d’un G20<em style="mso-bidi-font-style: normal;"></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">L’économiste américain Paul Krugman, dans le New York Times du 25/10/2011, publié par Le Figaro, expose « la tragicomédie de la dette européenne ». <em style="mso-bidi-font-style: normal;"></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><br /></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">Alors que les plans de sauvetage tombent à plat les uns après les autres, les élites économiques européennes-qui sont, est-ce possible?, encore plus prétentieuses et égocentriques que les élites américaines- continuent de se ridiculiser…Les européens avaient réussi à bâtir un système de paix et de démocratie et à édifier des sociétés qui pour être imparfaites sont probablement ce que l’humanité a fait de mieux... L’impuissance de l’Europe des « 17 » nait d’un cercle vicieux. Les investisseurs qui achètent de la dette italienne, par exemple, redoutent une banqueroute et imposent des taux d’intérêts très élevés, ce qui -mécaniquement- alourdit encore le service de la dette et rend le risque de faillite plus vraisemblable</em>. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le sauvetage de l’euro pourrait passer par le Fonds Européen de Stabilité Financière qui, le cas échéant, prêterait suffisamment d’argent à l’Italie (et aux Etats suivants) pour qu’elle n’ait pas à emprunter à de tels taux. Mais ce FESF implique le soutien des principaux Etats européens obligés de faire des promesses crédibles aux yeux des investisseurs. Or, l’Italie appartient au cercle des puissants surendettés : comment pourrait-elle se sauver en se prêtant elle-même de l’argent ? De même, la France, par sa contribution au fonds alourdirait sa propre dette !</em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">La dette française, fin 2007, était de 1211 milliards d’euros, soit 64.2% du Produit Intérieur Brut. En avril 2011, elle atteignait 1646 milliards, 85% du PIB. Un rapport de la Cour des Comptes la prévoit à 90% du PIB en 2012. Les effets d’une crise sévère et une gestion politico-économique lente, faible et éphémère, malgré son effervescence formelle, sont les causes d’un tel trou.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Des sites nombreux analysent le contenu et l’évolution des dettes de l’Europe. Le site <span lang="EN-US"><a href="http://www.slate.fr/"><span lang="FR"><span style="color: #0000ff;">www.slate.fr</span></span></a></span> met ces dettes en images pour tenter de les concrétiser et les comparer. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> <img id="media-3283748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.atelier-idees.org/media/00/02/3481675997.jpg" alt="08_dette_france_slate 2.jpg" /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">La dette est un sujet rarement débattu dans les medias. Un nouveau site français, récent, <span lang="EN-US"><a href="http://www.audit-citoyen.org/"><span lang="FR"><span style="color: #0000ff;">www.audit-citoyen.org</span></span></a></span>, lié à d’autres sites européens, souhaite combler cette lacune. Le site s’appuie sur un constat : déléguer la responsabilité des budgets à des ministres conduit souvent à l’échec. Les connaissances sur la « fabrication » des dettes modifient les thèses politiques. Ainsi nous a-t-on expliqué que l’Allemagne acceptait d’être généreuse avec la Grèce : la réalité est moins abrupte. L’Allemagne, excédentaire, produit plus que sa population ne peut consommer, elle a donc besoin de vendre à des pays « déficitaires ». Que ferait-elle de ses surplus ? Il y a eu trop d’emprunts par les prodigues parce qu’il y a eu trop de prêts par les prudents…Les ajustements ne concernent pas les seuls débiteurs !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">La dette française actuelle, depuis 4 ans, a des responsables identifiables. Elle a, ce jour, une étrange utilité : en « affolant » le peuple, François Fillon, premier ministre, à la mine patibulaire de circonstance, sert plus facilement l’objectif du pouvoir conservateur de détruire l’Etat-providence en diminuant les prestations sociales au nom d’une nécessaire « rigueur* » (*élément du langage commun de l’UMP!).</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Mais les catégories moyennes et défavorisées des peuples européens ne sont pas naïves. La proposition de référendum de Papandréou, démocratique, pour la Grèce, n’avait d’autre but que d’apaiser la société grecque, révoltée de devoir « payer » à la place des coupables, en lui donnant la parole. Mario Draghi, quand il était Vice-Président de la banque Goldman Sachs, accepta le maquillage des comptes grecs, entrepris par le gouvernement conservateur, pour faciliter l’entrée dans la zone euro: il vient pourtant de succéder à Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">L’austérité renforcée a été imposée à la Grèce lors d’un G20 …de 33 chefs d’état dont le coût est évalué à 28 millions d’euros (80 millions selon le Canard Enchaîné). Les deux nuits de Nicolas Sarkozy au Majestic de Cannes auraient coûté un minimum de 7000 €. Le bling-bling « Fouquet’s-Majestic-Barrière » est un mal chronique, provocateur.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;">Le plan de rigueur « Merkozy » n’envisage pas de relancer la croissance grecque. Daniel Cohn-Bendit, député européen, coprésident du groupe des Verts, travaille sur un ensemble de mesures d’économies et de recettes nouvelles par solidarité avec le peuple grec afin de lui donner une perspective positive. Par exemple, il propose une refonte écologique du système agricole (en sachant que 70% des olives grecques sont manufacturées en Italie)… et une diminution de dépenses militaires consternantes. De même, l’alliance des députés européens démocrates et libéraux propose, dans la même intention, le projet « reset Greece».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p class
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlMaîtriser le temps pour mieux affronter la crise...tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2011-08-17:37441212011-08-17T13:33:49+02:002011-08-17T13:33:49+02:00 A l'heure où la chancelière allemande et le président français annonçaient...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;">A l'heure où la chancelière allemande et le président français annonçaient leurs projets pour défendre l'euro monnaie unique, se déroulait une émission de « <strong><em>Cdansl'air</em></strong> » fort instructive sur le rôle possible de l'Allemagne dans le règlement de la crise actuelle et les réticences des Allemands à s'engager plus avant dans le sauvetage de l'euro.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;">L'une des questions SMS posées en fin d'émission évoquait la possible nécessité pour la France de <strong>revenir au septennat pour renouer un tant soit peu avec le long terme</strong> aujourd'hui redevenu un élément important de la gestion et de la résolution des crises et de la mise en oeuvre des politiques économiques et sociales des pays de la zone euro. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;">Que la question ait été posée est un élément intéressant, révélateur d'un changement progressif d'état d'esprit, même si cela reste encore timide : le long terme était, il y a peu, négligé dans la réflexion politique parce que l'époque était à l'immédiateté et au zapping, à cette sorte d'impatience permanente qui correspond tant à <strong>la société de consommation « pressée et pressante »</strong> : mais les événements récents démontrent à l'envi que le court terme est souvent plus propice à l'affolement, à cette maudite panique qui s'avère mauvaise conseillère en économie comme en politique. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;">Renouer avec le long terme</span></strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;">, c'est refuser de céder à la panique, c'est <strong>prendre le temps des grandes décisions</strong>, c'est distinguer la vitesse de la précipitation. C'est aussi accepter de ne pas tout avoir tout de suite : ce n'est pas un renoncement, c'est une forme d'humilité mais aussi de reconnaissance du simple fait que, comme pour la nature, « <strong>on ne commande au temps qu'en lui obéissant</strong> », ce que François Mitterrand avait jadis résumé par la formule « <strong>laisser du temps au temps</strong> ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;">Alors, le septennat plutôt que le quinquennat ? Le philosophe Michel Serres, quand il évoquait il y a quelques années la nécessité de politiques de long terme, affirmait qu'il fallait voir au-delà même du quart de siècle : cela nécessite une traduction institutionnelle, et cela ne peut être, dans la tradition politique française, que <strong>la Monarchie royale qui, par son principe de permanence dynastique </strong>(« le roi est mort, vive le roi »), <strong>accompagne le temps pour mieux le maîtriser, et permet de « voir loin »</strong>... </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;">Le quinquennat</span></strong><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> actuel de la magistrature suprême de l'Etat, qui devait permettre une respiration plus rapide de la démocratie, a montré ses limites, particulièrement en temps de crise, parce qu'il a « <strong>raccourci le souffle</strong> » de l'Etat : <strong>cela n'est pas irrémédiable si l'on ne limite pas sa réflexion à la seule République, désormais trop essoufflée pour tenir la distance</strong>... </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-size: 18.0pt;"> </span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLes Islandais ne veulent pas casquer pour les dettes des banquestag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-08-05:37317472011-08-05T00:20:00+02:002011-08-05T00:20:00+02:00 Les Islandais ne veulent pas casquer pour les dettes des banques...
<div class="csc-header csc-header-n1"><p style="text-align: center;"><img id="media-3145123" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1725825434.jpg" alt="islande_drapeaux.jpg" /></p><h1 class="csc-firstHeader" style="text-align: left;"><span style="font-size: x-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">Les Islandais ne veulent pas casquer pour les dettes des banques</span></h1></div><p style="text-align: left;"><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;"> Ex: http://www.horizons-et-debats.ch/</span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">gk. Il n’y a pas une seule manière pour les gouvernements et les peuples d’Europe de réagir à la crise financière. Un pays de l’UE, l’Irlande, a, sans consulter le peuple, repris les dettes dues aux spéculations hasardeuses de ses grandes banques et a plongé dans la crise des dettes souveraines. Elle a ensuite été enfermée par l’UE dans une cage politique, économique et financière appelée «plan de sauvetage». L’Islande, quant à elle, qui n’est pas membre de l’UE, a choisi une autre voie. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">A la suite de la crise économique et financière de 2008, les trois banques islandaises Kaupthing, Glitnir et Landsbanki avaient été emportées dans le tourbillon de la débâcle financière américaine. Pendant des années, louées vivement par les analystes et les politiques responsables de l’économie, elles avaient participé à d’incroyables spéculations financières qui avaient atteint un volume énorme. Et cela, comme c’était l’habitude jusque-là, avec très peu de fonds propres. En quelques jours, ces trois banques étaient devenues insolvables. Leurs faillites figuraient parmi les 10 plus importantes du monde. En tout, elles avaient accumulé 100 milliards de dettes, une somme représentant trois fois le PIB de l’Islande qui compte quelque 311 000 habitants. Le gouvernement n’eut pas d’autre solution que de nationaliser les trois banques afin de maintenir au moins les transactions financières. De nombreuses PME firent également faillite et le chômage quadrupla pour atteindre 8%. Les Islandais pensaient qu’un changement de gouvernement et une adhésion prochaine à l’UE allaient les sortir de leur situation catastrophique. Par bonheur, la Norvège et la Suède, pays voisins, leur accordèrent des crédits à long terme. Et il fallut demander l’aide du FMI. Tout d’abord, le nouveau gouvernement social-démocrate fut dans l’incapacité de se porter garant des dettes des trois banques surdimensionnées et les spéculateurs européens, avant tout de Grande-Bretagne et des Pays-Bas, exercèrent des pressions sur lui. Pendant des années, ils avaient, avant tout grâce à l’Icesave, banque en ligne filiale de la Landsbanki, empoché de juteux intérêts et ne voulaient pas admettre qu’ils devaient supporter les conséquences de leurs spéculations. Ils avaient une telle influence en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas que ces deux pays leur remboursèrent leurs mises et réclamèrent cet argent à l’Islande. Ils voulaient empêcher l’adhésion de l’Islande à l’UE si elle ne remboursait pas les 3,8 milliards des spéculateurs. La Grande-Bretagne est même allée jusqu’à se servir de la loi antiterroriste pour menacer de bloquer les transactions financières internationales de l’Islande et de saisir les avoirs islandais. Le gouvernement et le Parlement islandais ont cédé, prêts à rembourser l’argent. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Cela signifie que chaque Islandais se serait endetté de 18 000 euros plus les intérêts courus. Ces 3,8 milliards d’euros correspondaient à environ 40% du PIB et dépassaient le budget total du pays. 90 000 Islandais adressèrent une pétition au gouvernement et réclamèrent, avec succès, un référendum sur la question. En mars 2010, 93% des citoyens refusèrent de cautionner les dettes occasionnées par les spéculations étrangères.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Grande-Bretagne et les Pays-Bas lâchèrent alors un peu de lest, baissèrent le taux d’intérêt à 3,2% et prolongèrent les échéances jusqu’en 2046. Malgré le résultat du référendum, le gouvernement et le Parlement islandais cédèrent une nouvelle fois et acceptèrent cette offre, toujours dans l’intention d’adhérer à l’UE.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le peuple islandais était en ébullition, des personnalités en vue s’opposaient à cette solution malgré les menaces du gouvernement social-démocrate qui agitait la menace du chaos économique et social. L’écrivain Einar Már Gudmundsson, notamment, protesta contre la décision du gouvernement prétendument inévitable: «Nous ne pouvons pas nous permettre de jeter dans la gueule du capital international nos ressources telles que les pêcheries et l’énergie thermale. Le 5 janvier 2010, de manière tout à fait inattendue, le Président Olafur Ragnar Grimmsson surprit le gouvernement en refusant de ratifier la nouvelle loi sur le remboursement des clients étrangers de la banque Icesave adoptée par le gouvernement et le Parlement. Il exigea la tenue d’un nouveau référendum qui eut lieu en avril 2011. La perspective de devoir, sous le diktat de l’UE, vendre les pêcheries et les ressources énergétiques trouva, malgré les promesses et les menaces, peu d’écho dans la population et 60% des Islandais réitérèrent leur «non». </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Grande-Bretagne et les Pays-Bas continuèrent de soutenir les spéculateurs et menacèrent alors de porter plainte contre l’Islande devant la Cour de justice de l’AELE. L’affaire est en cours. Jusqu’ici, aucun document n’a pu être produit qui prouverait que l’Etat a offert des garanties aux spéculateurs. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La situation économique de l’Islande s’améliore peu à peu, le chômage baisse, les pêcheries et le tourisme sont en plein boom. La chute du taux de croissance qui avait atteint, en 2010, son point le plus bas, -7%, a pu être freinée. Le taux d’inflation, qui était monté à 19% en 2001, est redescendu à 1,9% en février dernier. La production industrielle également a augmenté de 19% en 2009 l’année dernière. Les économistes parlent déjà du «miracle de l’après-crise». Une des raisons en est que l’Islande a sa propre monnaie. </span></strong> </p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlFuite en avanttag:verslarevolution.hautetfort.com,2011-04-15:32074442011-04-15T22:15:00+02:002011-04-15T22:15:00+02:00 " En 2008, les USA et l’Europe se sont offert un répit en...
<p style="text-align: center;"> <img style="margin: 0.7em 0pt;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/crash-test.jpg" alt="" width="550" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">"</span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En 2008, les USA et l’Europe se sont offert un répit en sauvant leur système bancaire par les comptes publics. Mais l’Etat salvateur est lui-même totalement démuni. A court terme, la faillite de certains Etats occidentaux devra forcément être constatée, d’une manière ou d’une autre. Va-t-on sauver l’Etat par la Banque, après que la Banque a été sauvée par l’Etat ? Si oui, cela passera par les super-souverains, FMI, BCE. Et après ? Et après, rien. On n’aura fait que reculer pour mieux sauter.</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Dans notre situation et à l'intérieur du cadre imposé par la haute finance actuellement au pouvoir, dans <a href="http://www.voltairenet.org/achat-en-ligne/60-la-route-vers-le-nouveau-desordre-mondial.html" target="_blank">l'Etat profond</a>, aux USA et en Europe, il n’y a que trois solutions : admettre qu’on ne peut pas rembourser les dettes, ce qui implique la déflation, puisque les faillites détruisent des revenus ; faire semblant de rembourser en imprimant de la monnaie à tour de bras, ce qui finit toujours par provoquer une inflation, par exemple via les prix des matières premières ou des denrées alimentaires ; ou bien gérer au fil des évènements, une politique de stop and go, pour fabriquer autant que possible une <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Stagflation" target="_blank">stagflation</a> ou quelque chose qui s’en rapproche.</span></em><br /><br /><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">C’est cette dernière solution que nos élites vont probablement suivre ; tout l’indique à ce stade, en tout cas. Dans les années 1970, cela avait permis de gérer l’abandon de l’étalon-or et les chocs pétroliers ; mais cette fois, la situation est bien plus grave : une stagflation étalée sur dix ans, qui se traduira probablement par une inflation réelle de l’ordre de 10/15 % par an, avec dans le même temps des salaires qui stagneront ou progresseront peu en monnaie courante, voilà le programme. La soupe à la grimace, et il y en aura pour tout le monde ; le tout venant impacter des sociétés ravagées par trente ans de dérive inégalitaire et d’appauvrissement des jeunes au profit des vieux.</span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">"</span><br /><br /><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=675:pour-une-troisieme-voie-economique&catid=34:actualite-des-amis-du-site&Itemid=53" target="_blank">Michel Drac</a></span></p>
Pascalehttp://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/about.htmlFrédéric Lordon:Crise européenne, deuxième service...tag:j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com,2010-11-17:29910532010-11-17T23:11:00+01:002010-11-17T23:11:00+01:00 Bon bon bon, je n'ai pas bien le temps de relayer les beaux textes que je...
<p>Bon bon bon, je n'ai pas bien le temps de relayer les beaux textes que je lis en commentant un peu...Mais il y a quelques jours, j'avais lu la première partie d'un noveau texte de Frédéric Lordon que l'on trouve sur son blog là : <a href="http://blog.mondediplo.net/2010-11-08-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-1">http://blog.mondediplo.net/2010-11-08-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-1</a></p><p>J'attendais avec une très vive impatience la deuxième partie, et elle est là : <a href="http://blog.mondediplo.net/2010-11-15-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-2">http://blog.mondediplo.net/2010-11-15-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-2</a></p><p>Eh bien j'avais déjà adoré la première partie, mais alors la deuxième !!! Il faudrait lire le texte de Lordon à petites doses, un peu chaque jour, sans se laisser entraïner par son style flamboyant...., parce que<span style="text-decoration: underline;"> tout </span>a une portée hallucinante ... et qu'il en arrive aussi à la question de la démocratie, qui in fine, pour moi, est la question centrale si on veut s'intéresser la la question sociale, dans le contexte général qui est celui du temps présent...</p><p>Je ne vous mets qu'un bout, peut-être pas absolument clair si on n'a pas lu ce qui précède, mais bon.... Si j'ai le temps, je reviendrai sur le papier de Lordon...</p><p>Mais surtout, lisez-le !!! en entier !! et à petites doses... Une dose de Lordon pendant 15 jours, ça dégage les neurones, j'en suis sûre... Et faites tourner ce papier...</p><p> </p><p>"Le mouvement d’ensemble est très réussi et sa cohérence interne n’est pas contestable. Mais on peut aussi ne pas vouloir de cette cohérence-là, spécialement si l’on considère que, les règles étant faites pour complaire aux marchés et les marchés pour faire respecter les règles, la subordination à la financiarisation apparaît en définitive comme l’unique principe directeur du modèle européen de politique économique. <strong>Or le groupe des créanciers internationaux réclame de la politique économique des orientations par construction hétérogènes, et en fait même antagonistes à celles qui correspondraient aux intérêts des communautés politiques nationales.</strong> Plus encore que la réforme des retraites, la volte-face des politiques économiques européennes, passant d’un coup de la relance à l’austérité, montre assez clairement l’éviction des impératifs économiques et sociaux internes de l’activité à soutenir par l’injonction externe de la valeur des titres souverains à maintenir, <strong>et fait apparaître comme jamais cette anomalie politique sans précédent à l’ère (supposée) démocratique, en quoi consiste la subordination des politiques publiques à une communauté tierce qui n’est pas celle du contrat social</strong> [<a id="nh11" class="spip_note" title="Voir à ce propos « Le point de fusion des retraites »." rel="footnote" href="http://blog.mondediplo.net/2010-11-15-Crise-europeenne-deuxieme-service-partie-2#nb11">11</a>] !" "</p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlL'État privatisétag:off-shore.hautetfort.com,2010-06-19:27599952010-06-19T13:03:23+02:002010-06-19T13:03:23+02:00 Pour comprendre la catastrophe dans laquelle nous ont mis les institutions...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Pour comprendre la catastrophe dans laquelle nous ont mis les institutions bancaires et la faiblesse politique des gouvernants, les vingt premières minutes de l'interview de Jacques Généreux dans <i>Parlons Net</i> suffisent. Il définit avec beaucoup de clarté comment les dirigeants des états ont permis aux financiers et aux spéculateurs de jouer sans risques et de gagner toujours.</span></p> <p> </p> <p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><object height="360" width="480" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xday9w" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xday9w" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa Chine achète de la dette américainetag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-06-17:27926352010-06-17T00:25:00+02:002010-06-17T00:25:00+02:00 La Chine achète de la dette américaine...
<div class="WordSection1"> <div style="text-align: center"><b><span style="font-size: 10pt; font-family: 'sans-serif';" lang="FR" xml:lang="FR"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1161825689.jpg" alt="farrington.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-2516307" /></span></b></div> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">La Chine achète de la dette américaine</span></span></span></span></span></p> <p><b><span style="font-size: 10pt; font-family: 'sans-serif';" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em><span style="font-size: medium;">L’article ci-dessous est tiré du site Boursorama. A lui seul, il confirme que les agences de notation US dégradent la note de certains pays européens dans le seul but de favoriser la vente des obligations US aux Chinois… Si la note de certains pays européens est dégradée, la fiabilité de ces Etats est considérée comme moindre. Cela renforce la crédibilité des USA et facilite l’écoulement de sa dette. Vous constaterez que la crise de l’euro est survenue au moment même où les chinois réduisaient leurs achats de dettes US… (Lionel Franc, T&P-Wallonie).</span></em></span></span></span></span></b></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><b><span lang="FR" xml:lang="FR">La Chine a renforcé sa participation à la dette des Etats-Unis pour le deuxième mois consécutif</span></b> <span lang="FR" xml:lang="FR"><strong>en avril en la portant à un total de 900,2 milliards de dollars (732,7 milliards d'euros), avec l'achat de 5 milliards de dollars (44,1 milliards d'euros) supplémentaires de bons du Trésor, a annoncé mardi le gouvernement américain.</strong></span></span></span></span></p> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: 'sans-serif';" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Le département du Trésor précise que la participation étrangère dans sa dette est passée de 72,8 à 3.960 milliards de dollars (de 59,3 à 3.223 milliards d'euros).</strong></span></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>L'achat des titres par la Chine devrait lever certaines inquiétudes concernant l'éventualité d'une hausse du coût du crédit pour les Etats-Unis faute d'investissement étranger suffisant dans la dette. C'est une bonne nouvelle pour le pays, qui a enregistré un déficit fédéral historique de 1.400 milliards de dollars l'an dernier, chiffre qui devrait rester supérieur à 1.000 milliards en 2010 et 2011.</strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: 'sans-serif';" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Les doutes des marchés financiers quant à la solvabilité de pays européens comme la Grèce, renforcés lundi par la dégradation par l'agence Moody's de la note de la dette d'Athènes en catégorie spéculative, incitent les investisseurs à se reporter sur les titres du Trésor américain.</strong></span></span></span></span></p> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: 'sans-serif';" lang="FR" xml:lang="FR"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>La Chine est le premier détenteur étranger de titres du Trésor américain. Ses investissements de mars et avril succèdent à <span style="text-decoration: underline;">six mois de réduction ou de stabilité de la participation chinoise.</span></strong></span></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span lang="FR" xml:lang="FR">Le Japon, créancier N°2, a également investi dans des titres du Trésor en avril, de même que la Grande-Bretagne et des pays producteurs de pétrole.</span> <span lang="NL" xml:lang="NL">AP</span></strong></span></span></span></p> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: 'sans-serif';" lang="NL" xml:lang="NL"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>st/v390</strong></span></span></span></span></p> <pre> <span lang="NL" xml:lang="NL"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></span> </pre></div>
mh,http://www.lalettredemh.com/about.htmlYOU YOU ! Le 20 février on ne paie plus nos dettes !tag:www.lalettredemh.com,2010-01-07:25464062010-01-07T12:25:00+01:002010-01-07T12:25:00+01:00 Je vous arrête tout de suite : S’agirait pas de cesser de payer vos « prêts...
<p><img src="http://lalettredemh.hautetfort.com/media/00/01/2034193415.jpg" id="media-2202543" alt="usuriers.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2202543" />Je vous arrête tout de suite : S’agirait pas de cesser de payer vos « prêts à la consommation » et autres remboursements sur cartes de magasins aux intérêts à 17 % …<br /> Juste d’une information à méditer : Les Islandais vont devoir voter par référendum sur le règlement de la dette de leur pays.</p> <p><i>Extrait du <a target="_blank" href="%20http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-01-06/referendum-le-20-fevrier-sur-la-faillite-bancaire-en-islande/924/0/410986">point.fr</a> : Le gouvernement islandais propose de tenir le 20 février un référendum pour que les citoyens de l'île décident s'il y a lieu de rembourser les épargnants britanniques et néerlandais qui ont perdu plus de 3,5 milliards d'euros avec la faillite des banques locales en 2008.</i><br /> Les instances financières internationales, font une tête de 6 pieds de long. Elles menacent, pestent et tremblent. Bien le genre d’idée contagieuse « pas bon du tout pour les affaires».<br /> En ce début d’année, l’idée pourrait aussi titiller les neurones d’emprunteurs modestes et exsangues. « Voilà : je ne rembourse plus. »<br /> Voilà.</p><p>L’usure était mal vu au moyen age, dans la France très catholique. Cela pouvait valoir une visite de l’inquisiteur du coin et tout ce que s’ensuit.<br /> Ah identité nationale quand tu nous tiens !<br /> <br /> Devant la neige, je vais réfléchir à l’identité nationale, à la France très catholique,<br /> aux usuriers et leurs descendances si brillantes,<br /> à tous les coups de pieds au cul qui se perdent, et aux Islandais.<br /> <br /> Finalement, en faisant un effort, vous pourriez trouver une certaine cohérence à mes propos, non ?<br /> <br /> mh,<br /> <br /> Merci <a target="_blank" href="http://yetiblog.org/index.php?post/L-OUTRAGE-ISLANDAIS-%C3%80-LA-HAUTE-FINANCE-INTERNATIONALE">au Yéti</a><br /> <br /> <br /> <a target="_blank" href="http://www.cfo-news.com/Taux-d-usure,-taux-usuraire-et-taux-effectif-global_a412.html">http://www.cfo-news.com/Taux-d-usure,-taux-usuraire-et-taux-effectif-global_a412.html</a><br /> <a target="_blank" href="http://www.obsfin.ch/fbc-articles/no17_a-ramelet.pdf">http://www.obsfin.ch/fbc-articles/no17_a-ramelet.pdf</a><br /> <a target="_blank" href="http://fortune.fdesouche.com/10354-referendum-islandais-sur-la-dette-%E2%80%9Cla-revanche-des-peuples-contre-les-exces-de-la-finance%E2%80%9D">http://fortune.fdesouche.com/10354-referendum-islandais-sur-la-dette-%E2%80%9Cla-revanche-des-peuples-contre-les-exces-de-la-finance%E2%80%9D</a></p> <p>L'image vient de là: <a target="_blank" href="http://laboiteaimages.blog.lemonde.fr/2009/10/page/3/">http://laboiteaimages.blog.lemonde.fr/2009/10/page/3/</a></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.html”The Web of Debt”tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-12-13:25031732009-12-13T00:24:00+01:002009-12-13T00:24:00+01:00 The Web of Debt Inleiding De...
<div id="post-1708" class="post-1708 post hentry category-economie category-maatschappij category-politiek category-staatsingrijpen category-vsa tag-boek tag-deficit tag-deflatie tag-ellen-brown tag-fiscalisme tag-geld tag-inflatie tag-monetaire-politiek tag-monetarisme tag-the-web-of-debt entry"> <h2><a href="http://yvespernet.wordpress.com/2009/12/07/the-web-of-debt/"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/418286008.jpg" alt="Brown_Web_of_Debt_1.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2147935" />The Web of Debt</span></span></span></span></span></a></h2> <div class="snap_preview"> <p style="text-align: justify;"><strong><em><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Inleiding</span></span></span></em></strong></p> <p style="text-align: justify;"></p> <p style="text-align: justify;"><em><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>De huidige financiële crisis is niet uit de lucht komen vallen. Het is slechts een samenkomst van meerdere factoren die nu eindelijk hun hoogtepunt bereiken. Dat bankiers reeds lang het financiële systeem manipuleren om daar zelf ongewoon grote winsten uit te slaan, is een publiek geheim. Maar wat mensen minder weten, is dat dit al eeuwenlang bezig is op een schaal die ongezien is. In het boek “The Web of Debt” gaat Ellen Hodgson Brown dieper in op de manipulatie van de geldstromen door de bankiers.</strong></span></span></span></em></p> <p style="text-align: justify;"><em><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Speculatie doorheen de eeuwen</strong></span></span></span></em></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>In een goede 530 bladzijden geeft Ellen Brown een verbazingwekkend duidelijke geschiedenis van de manipulatie van het financiële en monetaire systeem. De nadruk ligt vaak op de evolutie van het bankwezen in de V.S.A., wat echter ons Europeanen niet mag tegenhouden om ons ook in deze materie te interesseren. In deze geglobaliseerde wereld, gedomineerd door het financiële en militair-industriële apparaat van de V.S.A. is het altijd handig om te weten hoe de dingen werken in het centrum van de macht. Ellen Brown geeft een duidelijk overzicht hoe bankiers reeds in het verleden probeerden om misbruik te maken van crisissituaties om enorme winsten te slaan. Zo boden allerlei machtige bankiers van de Eastern Banks aan het begin van de Amerikaanse Burgeroorlog aan Lincoln aan om een lening te geven van 150 miljoen dollar. De keerzijde hiervan was echter dat dit aan een woekerrente was van 24% tot 36%. Hier wordt ook een eerste alternatief gegeven voor het huidige systeem: een monetair beleid van “Greenbacks”. Hierbij zou geld niet langer gebaseerd worden op goud of op speculatie, maar op een economische realiteit. Een Greenback zou immers een bepaalde economische realiteit weerspiegelen.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Ook worden bepaalde “klassiekers” in de wereldwijde financiële zwendel besproken. De speculaties van de beruchte Rotschild-familie in de financiële wereld, de akkoorden van Bretton Woods (die de Europese munten vastketenden aan de dollar), het Akkoord van Washington (dat de facto ervoor leidde dat onze munten nu enkel op speculatie zijn gebaseerd) etc… Zeker ook lezenswaardig is het stuk waarin gesproken wordt over de plannen van sommigen om een soort wereldmunt te creëren via de Speciale Trekkingsrechten (Special Drawing Rights). Dit zou echter de facto neerkomen op een wereldbank die naar hartelust geld zou kunnen bijdrukken. De hyperinflatie van Duitsland in het Interbellum (waarbij men letterlijk een kruiwagen geld nodig had om een brood te kopen) zou dan nog maar klein bier vergeleken zijn met de mogelijke financiële rampen die zouden kunnen ontstaan door het invoeren van deze Speciale Trekkingsrechten.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><em><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Een oplossing?</strong></span></span></span></em></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Het laatste gedeelte van het boek wordt gewijd aan het bespreken van alternatieven voor het huidige systeem. Waar het boek in de vorige hoofdstukken nog een goede bespreking en analyse geeft van het huidige systeem, en hoe het tot stand is gekomen, is dit hoofdstuk helaas gekenmerkt door een idealistische, en bij momenten niet echt enorm doordachte, visie op geld. Tegenover het beleid van het oneindig bijdrukken van geld om de stijgende kosten via inflatie proberen op te lossen, stelt Ellen Brown helaas hetzelfde systeem voor. Maar dan met meer macht voor de staat i.p.v. de bankiers. Als nationalisten zouden wij dan ook veel beter nadenken in de richting van een Europese versie van Greenbacks. Maar los van dit laatste deel is dit boek zeker aan dikke aanrader. De analyse die wordt gemaakt is zeker bruikbaar door ons solidaristische volksnationalisten om te kijken waar het probleem is ontstaan en hoe het zich verspreid heeft. We zullen een andere oplossing moeten bedenken dan Ellen Brown, maar om dat te kunnen doen moeten we eerst het probleem begrijpen. En daar is dit boek meer dan geschikt voor. Wel nog even vermelden dat dit boek zover ik weet enkel in het Engels verkrijgbaar is. Via amazon.co.uk kan je het alvast zonder probleem</strong></span></span></span> <a href="http://www.amazon.co.uk/Web-Debt-Shocking-Revised-Updated/dp/0979560810/ref=sr_1_1?ie=UTF8&s=books&qid=1259814931&sr=8-1"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>bestellen</strong></span></span></span></a><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>.</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: right;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Yves Pernet</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>BROWN, E., “<em>The Web of</em> Debt”, Third Millenium Press, Baton Rouge, 2008</strong></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><strong>Bovenstaand artikel komt uit het themanummer van Revolte over de financiële crisis.</strong></span></span></span></p> </div> </div>
Pataouetehttp://patawet.hautetfort.com/about.htmlPaye tes dettes !tag:patawet.hautetfort.com,2009-10-06:24055682009-10-06T14:51:40+02:002009-10-06T14:51:40+02:00 Un peu dans la suite de ma dernière note, une façon de répondre aux...
<p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Un peu dans la suite de ma dernière note,</span></span></p> <p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">une façon de répondre aux klaxons ?</span></span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: small;"><a target="_blank" href="http://patawet.hautetfort.com/media/00/02/1279064256.JPG"><img src="http://patawet.hautetfort.com/media/00/02/897669858.JPG" alt="2cv.JPG" id="media-2024028" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" name="media-2024028" /></a></span></div>
mh,http://www.lalettredemh.com/about.htmlJournée mondiale d'action contre la dette illégitime, les Institutions Financières Internationales et le changement climtag:www.lalettredemh.com,2008-10-16:18486082008-10-16T09:49:00+02:002008-10-16T09:49:00+02:00 "Les dettes qui ont été utilisées pour des projets néfastes ou pour...
<p><img src="http://www.cadtm.org/IMG/jpg/semaine_d_action_image.jpg" alt="semaine_d_action_image.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p>"Les dettes qui ont été utilisées pour des projets néfastes ou pour imposer des politiques néfastes sont illégitimes. Et les dettes illégitimes ont été un facteur important de l’aggravation de la crise climatique. Les institutions financières internationales comme la Banque mondiale et le FMI, ont une large part de responsabilité dans les dettes illégitimes et les politiques et les projets néfastes liés à des dettes.<br /> <br /> Chaque année, des centaines de millions de dollars de prêts sont utilisés pour financer des projets qui sont destructeurs de l’environnement et qui accélèrent le changement climatique. Cela inclut les industries de pétrole, charbon, gaz et autres industries extractives, les projets d’infrastructures qui donnent lieu à une déforestation massive comme les barrages à grande échelle, le développement de routes dans les forêts tropicales, et la production d’agro/biocarburant. Les prêts sont consentis par les gouvernements et sont payés par des fonds publics mais les multinationales sont les principales bénéficiaires de ces projets.</p> <p>La Banque mondiale et les autres institutions financières internationales sont les principaux prêteurs pour des projets impliquant des industries fossiles. Depuis la signature de la Convention sur le Climat de 1992, et même après l’instauration de “politiques environnementales”, la Banque mondiale a approuvé plus de 133 contrats financiers pour des projets d’extraction de pétrole, gaz, et charbon. Le montant total est supérieur à 28 milliards US$. Les banques régionales de développement et les agences de crédit à l’exportation ont aussi financé ces industries.<br /> <br /> La Banque mondiale est aussi un des principaux pionniers dans l’utilisation de prêts pour imposer des conditions aux pays emprunteurs. Depuis plus de 3 décennies maintenant, les institutions financières internationales ont utilisé les prêts pour imposer des politiques qui renforcent la concentration de la richesse aux élites, qui perpétuent le pillage des pays du Sud par les économies du Nord et les multinationales, qui maintiennent le mouvement du Sud vers le Nord et qui promeuvent un paradigme du “développement” caractérisé par la surconsommation, la surproduction, la dépendance au pétrole et la poursuite de la croissance intensive par le charbon.<br /> <br /> C’est condamnable qu’avec un tel record, la Banque mondiale essaye d’assumer un rôle prééminent dans le financement mondial contre le changement climatique et dans le « développement propre ». La Banque mondiale a récemment dévoilé ses Fonds Climatiques d’Investissement (FCIs), le concept et le design sont aussi fondamentalement endommagés que la Banque elle-même.<br /> <br /> Les mouvements du peuple, les groupes de citoyens, les campagnes environnementales, et les ONGs du monde entier expriment aujourd'hui leurs revendications aux gouvernements et aux institutions financières internationales :<br /> <br /> Annulation ou arrêt des paiements de toutes les dettes illégitimes<br /> Arrêt du financement de projets et de politiques qui accélèrent le changement climatique<br /> Combattre le fait que le Fond d’investissement climatique de la Banque mondiale et les autres programmes sur le climat soit sous contrôle de la Banque mondiale et des autres IFIs.<br /> Paiement des restitutions et réparations de la dette historique et écologique détenues par le Sud. "</p>