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Lecture franco-allemande Franco-German reading Französisch-deutsche...
<p><strong>Lecture franco-allemande</strong><br /><em>Franco-German reading</em><br />Französisch-deutsche Lektüre</p><p style="text-align: center;"><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/983846526.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/3751723662.jpg" alt="3751723662.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">Marc Blancher, <em>Crimes en Avignon</em>, Munich, <em>Compact Verlag</em>, 2011.</p>
Bruno Chiron
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Moteur, action, tuez !
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2023-02-02T00:00:00+01:00
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Qu’on se le dise : après son premier roman Les Réponses , les...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/00/280637189.jpg" id="media-6418568" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Qu’on se le dise : après son premier roman <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/01/02/elizabeth-little-les-reponses-critique-6358094.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Les Réponses</em></a>, les Etats-Unis tiennent sans doute avec <a href="https://www.elizabeth-little.com/home" target="_blank" rel="noopener">Elizabeth Little</a> leur reine du polar et du crime. Une nouvelle preuve avec son dernier polar, <em><a href="https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-filles-mortes-ne-sont-pas-aussi-jolies/9782355843211" target="_blank" rel="noopener">Les Filles mortes ne sont pas aussi jolies</a>.</em> Voilà une auteure non seulement maligne mais qui sait aussi camper des personnages incroyables au caractère bien trempé. Ajoutez à cela l’art de planter les décors – une petite ville dans le Dakota du Nord dans le premier roman et une île du Delaware, dans un hôtel imposant et froid, digne de l’Hôtel Overlook de <em>Shining</em> pour son dernir livre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Les Réponses </em>parlaient de la fuite d’une ex-prisonnière, détestée par son pays et libérée pour vice de procédure après dix ans de prison. Dans le dernier roman d’Elizabeth Little, c’est une autre femme incomprise qui est au centre du récit, Marissa Dahl, une jeune femme monteuse de films, à qui une boîte de production fait appel. La candidate, intelligente, libre et perspicace, accepte de participer au tournage du prochain long-métrage de Tony Rees sur l’histoire d’un crime jamais élucidé. L’ambiance est détestable pour Marissa, visiblement pas la bienvenue pour tout le monde. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>"<em>Donnez-moi un film, et je trouverai un sens</em>"</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">"<em>Donnez-moi un film, et je trouverai un sens</em>", confie la narratrice au début de son récit, entrecoupé par des extraits du podcast des inénarrables Grace et Suzy, deux adolescentes perdues dans l’hôtel de l’île Kickout. Marissa se transforme en détective pour tenter de découvrir l’histoire d’un meurtre resté sans solution, hormis un suspect idéal – l’ex-petit ami devenu un pestiféré. Évidemment, ce serait trop simple.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Parmi les personnages secondaires de ce roman, et hormis les deux jeunes filles dont nous parlions – il y a le tyrannique et talentueux cinéaste Tony Rees, son assistante Anjali, l’acteur sur le retour Gavin Davies. Il y a aussi Liza, jeune et jolie actrice choisie pour incarner le rôle de la victime vingt ans plus tôt et Eileen, sa consœur et aînée, qui a eu son heure de gloire des années plus tôt. Il faut aussi compter sur Isaiah, chargé de la sécurité de la monteuse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’intrigue tortueuse se joue du lecteur en proposant une réflexion sur la représentation du crime et sur la vérité cachée derrière les images. Quoi de mieux qu’une monteuse pour les décortiquer et les remonter dans l’ordre ? Elizabeth Little en profite pour adresser quelques coups bien sentis pour le milieu du cinéma. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Elizabeth Little, <em>Les Filles mortes ne sont pas aussi jolies</em>, éd. Sonatine / éd. 10/18, 2020, 448 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-filles-mortes-ne-sont-pas-aussi-jolies/9782355843211" target="_blank" rel="noopener">https://www.lisez.com/livre-grand-format/les-filles-mortes-ne-sont-pas-aussi-jolies/9782355843211</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.elizabeth-little.com/home" target="_blank" rel="noopener">https://www.elizabeth-little.com/home</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : "<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2022/01/02/elizabeth-little-les-reponses-critique-6358094.html" target="_blank" rel="noopener">Tout le portrait craché de sa mère"</a></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="267" height="476" style="border: none; overflow: hidden;" src="https://www.facebook.com/plugins/video.php?height=476&href=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fmeilleurelecture%2Fvideos%2F240400227982163%2F&show_text=false&width=267&t=0" scrolling="no" frameborder="0" allow="autoplay; clipboard-write; encrypted-media; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Les cygnes du crime
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2022-09-03T00:00:00+02:00
2022-09-03T00:00:00+02:00
Pour Encens (éd. SNAG), Johanna Marines transporte le lecteur à la...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/01/4254782845.jpg" id="media-6381375" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour <a href="http://www.gesteditions.com/snag/encens" target="_blank" rel="noopener"><em>Encens </em></a>(éd. SNAG), <a href="https://www.facebook.com/JohannaMarinesAuteur" target="_blank" rel="noopener">Johanna Marines</a> transporte le lecteur à la Nouvelle Orléans, en 1919. Mais il s’agit d’une Louisiane imaginaire, dans un style steampunk. Ce sous-genre de la fantasy utilise la culture et l’esthétique des révolutions industrielles. Dans ces mondes imaginaires, se côtoient machines à vapeur, costumes victoriens ou second empire, bâtiments haussmanniens et omniprésence de l’acier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans <em>Encens</em>, l’Amérique de Johanna Marines est celle d’une Louisiane encore marquée par l’esclavagisme, la ségrégation et la Guerre de Sécession. Mais les progrès scientifiques ont conduit à la création d’illusionnautes, des ouvriers mécanisés qui ont remplacé les esclaves noirs ("<em>[Les] automates [ont] remplacé nos pères dans les champs de coton</em>") et ont pu par là même générer de nouveaux problème pour la société – imaginaire – de l’époque. Aux revendications de liberté pour ces machines répond une défiance de la part des êtres de chair et de sang. Cette coexistence difficile a conduit à des drames : "<em>Les conflits entre automates et humains n’étaient qu’un éternel recommencement. Il y avait eu trop de morts dans les deux camps. Les souvenirs des fusillades et des exterminations de masse des illusionnautes, les automates de première génération, étaient dans toutes les têtes</em>". </span><span style="font-size: 13.3333px;">Voilà pour le tableau général de ce roman. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Grace Parkins travaille au Mechanic Hall comme voyante dans le plus célèbre aérocabaret de la ville, au milieu d’artistes aussi bien humains que mécaniques. La jeune femme - noire - vit, comme ses contemporains, les pensées absorbées par une sombre menace : un tueur à la hache sévit à La Nouvelle Orléans. Il se trouve d’ailleurs que son propre père, policier, est chargé de l’enquête. Et si, en fait, il y avait deux tueurs au lieu d’un ? </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Maligne, Johanna Marines fait de l’imaginaire un médium pour parler finalement de nous et de nos sociétés</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le premier intérêt de cet étonnant roman de Johanna Marines est bien entendu l’univers de fantasy steampunk : une Amérique fantasmée, des robots mécaniques, un XIXe siècle imaginé. Nous voilà dans un monde fascinant, avec une héroïne attachante et non sans blessures ni secrets. Ajoutez à cela des inventions incroyables, avec notamment ce fameux cabaret aérien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Encens</em> est aussi une histoire policière sur fond de tueur en série (au masculin ou au pluriel – je ne vous en dit pas plus). L’intrigue criminelle va vite mettre Grace Perkins, bien malgré elle, en situation de protagoniste mais aussi de témoin. Car le passé peut revenir comme un boomerang : "<em>Les objets et les gens de notre enfance nous semblent toujours en vie dans notre esprit. On pense qu’ils ne vieillissent pas quand ils sont loin de nous, pas vrai ? Pourtant le temps passe pour eux aussi. On croit qu’ils plongent dans un profond sommeil</em>".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les meurtres particulièrement pervers deviennent une histoire personnelle et familiale, avec la présence de William Perkins et de son confrère Anton en enquêteurs perdus dans cette course au coupable. Et si les illusionnautes pouvaient être la clé de ce mystère ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Dans cette Amérique décalée et étrange, les ferrailleurs, machines humanoïdes et autres robots mécaniques font figure de victimes renvoyant à la ségrégation noire. Car, ici, le racisme change de couleur, si j’ose dire. Roman de fantasy autant que thriller, <em>Encens </em>envoie une série de messages engagés. Maligne, <a href="https://www.instagram.com/johannamarinesauteur/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">Johanna Marines</a> fait de l’imaginaire un médium pour parler finalement de nous et de nos sociétés. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Johanna Marines, <em>Encens</em>, éd. SNAG, 2021, 500 p. </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/JohannaMarinesAuteur" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/JohannaMarinesAuteur</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.instagram.com/johannamarinesauteur/?hl=fr" target="_blank" rel="noopener">https://www.instagram.com/johannamarinesauteur</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.gesteditions.com/snag/encens" target="_blank" rel="noopener">http://www.gesteditions.com/snag/encens</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/06/03/les-veilleurs-immobiles-6243352.html" target="_blank" rel="noopener">"Les veilleurs immobiles"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/zn47cgxYRzE" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Crimes, flegme et glamour
tag:www.bla-bla-blog.com,2022-07-02:6388863
2022-07-02T00:00:00+02:00
2022-07-02T00:00:00+02:00
Un Agatha Christie est toujours un plaisir à la limite de la...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/4105476200.jpg" id="media-6369719" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Un <a href="https://www.agathachristie.com/stories/why-didnt-they-ask-evans" target="_blank" rel="noopener">Agatha Christie </a>est toujours un plaisir à la limite de la perversité : un crime parfait, un coupable insoupçonnable, une intrigue alambiquée : voilà qui est parfait pour ce triturer les méninges. Hugh Laurie, que le grand public a connu sous les traits de l’inimitable Docteur House, est à la réalisation pour l’adaptation d’une des énigmes les plus retorses de la "Reine du crime".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pour une fois, la traduction française du titre,<em> Pourquoi pas Evans ?</em>, s’avère à la fois plus écliptique et plus mystérieuse que l’original,<em> Why Didn't They Ask Evans?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On se doute que le ou la Evans en question n’apparaît qu’au terme d’une longue enquête, qui est bien entendu le point fort du roman et de la série disponible en ce moment sur <a href="https://www.canalplus.com/series/pourquoi-pas-evans/h/18517447_50001" target="_blank" rel="noopener">Canal+</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Tout commence par un crime dans une de ces bourgades typiques de la campagne anglaise. Nous sommes au milieu du siècle. Bobby Jones (Will Poulter, que l’on avait découvert dans <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/09/06/lumineuse-secte-6335469.html" target="_blank" rel="noopener"><em>Midsommar</em></a>), découvre au cours d’une partie de golfe au bord d’une falaise le corps d’un homme agonisant. Le fils du vicaire vient porter assistance au moribond. Les secours sont appelés. Le jeune homme entend le malheureux prononcer une phrase : "Pourquoi pas Evans ?" Il découvre aussi la photo d’une jeune femme. Un individu débarque pour s’occuper, dit-il, de la victime. Il dit s’appeler Roger Bassington-Ffrench (avec deux "f") et être médecin. Quelques temps plus tard, le mystère de l’identité du mort est dévoilé mais Bobby Jones, secondé par la pétillante Lady Frances – Franky – (Lucy Boynton) ont des doutes et mènent leur propre enquête. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;">Les fans d’Agatha Christie goutteront leur plaisir </span> </strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Évidemment, impossible d’en dire plus sur cette énigme policière, particulièrement retorse, et qui sera résolu par le couple irrésistible que forment Bobby et Franky. Hugh Laurie – qui apparaît brièvement dans le rôle d’un médecin inquiétant – utilise avec talent les qualités de la mini-série (4 épisodes) pour déployer patiemment une enquête, où les détails ont leur importance, tout autant que les relations subtiles et pleines de séductions entre deux jeunes gens aux positions sociales différentes – mais qui se ressemblent sur pas mal de points.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est simple : Will Poulter est impeccable dans le rôle de fils de vicaire devant assumer une position sociale peu simple et Lucy Boynton est juste irrésistible dans celui d’une jeune lady avide de liberté. Le message féministe n’est pas absent de cette série, ce qui lui apporte une réelle touche de modernité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les fans d’Agatha Christie goutteront leur plaisir l’enquête, en dépit de quelques longueurs. Ajoutez à cela les paysages anglais, les costumes, les voitures : voilà qui nous plonge dans une atmosphère so british. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Pourquoi pas Evans ?</em>, mini-série policière britannique de Hugh Laurie, avec Will Poulter, Lucy Boynton, Lucy Boynton, Hugh Laurie, Maeve Dermody, Conleth Hill, Daniel Ings, Jonathan Jules, Amy Nuttall, Miles Jupp et Richard Dixon, 4 épisodes, Canal+</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.canalplus.com/series/pourquoi-pas-evans/h/18517447_50001" target="_blank" rel="noopener">https://www.canalplus.com/series/pourquoi-pas-evans/h/18517447_50001</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.agathachristie.com/stories/why-didnt-they-ask-evans" target="_blank" rel="noopener">https://www.agathachristie.com/stories/why-didnt-they-ask-evans</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/06/13/quand-je-pense-a-la-vieille-anglaise-6245644.html" target="_blank" rel="noopener">"Quand je pense à la vieille Anglaise"</a><br /><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/09/06/lumineuse-secte-6335469.html" target="_blank" rel="noopener">"Lumineuse secte"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ZLGTEM0vUh0" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Cœurs perdus au mitan des nineties
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2021-09-14T00:04:00+02:00
2021-09-14T00:04:00+02:00
Les Cœurs autonomes de David Foenkinos (éd. Gallimard Folio) n’est...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/01/02/2746603501.jpg" id="media-6292940" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Les Cœurs autonomes </em>de <a href="https://www.facebook.com/david.foenkinos" target="_blank" rel="noopener">David Foenkinos</a> (éd. Gallimard Folio) n’est sans doute pas le livre le premier cité lorsque l’on parle de cet auteur au succès indéniable. Il s’agit pourtant d’un roman à l’indéniable magnétisme et qui frappe par sa noirceur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il faut dire que David Foenikinos a choisi de s’intéresser à l’un des faits divers les plus marquants des années 90 : l’affaire Florence Rey et Audry Maupin, les deux auteurs d’un braquage meurtrier en octobre 1994. Au terme d’une nuit infernale, ce jeune couple présenté comme anarchiste et révolutionnaire provoque la mort de 5 personnes et en blesse autant. Florence Rey, 19 ans à l’époque des faits, est condamnée à la perpétuité. Son compagnon, lui, décède pendant cette nuit meurtrière en région parisienne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Sans nommer les deux protagonistes (ils sont nommés "elle" et "il"), David Foenkinos choisit la première personne et se met à la place d’un jeune homme, étudiant et témoin du parcours d’une gamine paumée, tombant dans les bras d’un garçon aussi séduisant qu’elle ("Lui aussi était beau") mais à l’influence toxique. Dès les premiers jours, raconte l’auteur et narrateur, la messe est dite : "Le fait d’être plus âgé, lui donne la certitude de la domination. Et il dominera cette histoire."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette histoire commence comme une love story, nous dit David Foenkinos, à laquelle suivra immédiatement un rêve politique et idéologique, a priori improbable pour une étudiante issue d’une bonne famille bourgeoise. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Autonomes dans leur mouvement idéologique mais aussi dans leur amour</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La suite de leur histoire est celle d’un projet à la fois fou et irréaliste : "Ils avaient eux-mêmes créé leur mouvement. Une sorte d’organisation révolutionnaire dont ils étaient les deux seuls membres, prônant la liberté extrême, la haine des flics et des fachos… Ils étaient autonomes dans leur mouvement."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Autonomes dans leur mouvement idéologique mais aussi dans leur couple et leur amour, jusqu’à s’installer dans un squat à Nanterre, sans eau, sans électricité et sans confort. C’est là qu’ils échafaudent avec un troisième comparse leur cavale meurtrière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">David Foenkinos ne juge pas. David Foenkinis ne brode pas. David Foenkinos n’embellit pas. Il suit pas à pas cette jeune femme paumée qui a eu le tort de tomber amoureuse d’un jeune homme sans doute plus perdu qu’elle. L’auteur donne la voix à un témoin anonyme pour parler de deux cœurs perdus qui avaient fait un rêve politique autant qu’amoureux et qui ont fracassé leurs jeunes années et plusieurs vies innocentes. Cela se passait au mitan des années 90. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">David Foenkinos, <em>Les Cœurs autonomes</em>, éd. Gallimard Folio, 2006, 126 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/david.foenkinos" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/david.foenkinos</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://twitter.com/davidfoenkinos" target="_blank" rel="noopener">@DavidFoenkinos</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2019/08/27/david-foenkinos-son-oeuvre-6172307.html" target="_blank" rel="noopener">"David Foenkinos, son œuvre"</a></span></em><br /><em><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/07/21/l-esprit-de-famille-6328328.html" target="_blank" rel="noopener">"L’esprit de famille"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/XiTU2t1Fntg" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
Bruno Chiron
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Sombres Pyrénées
tag:www.bla-bla-blog.com,2021-08-01:6329339
2021-08-01T00:01:00+02:00
2021-08-01T00:01:00+02:00
Un personnage inattendu domine le polar de Sylvain Matoré, À l’abri du...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/3737697340.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6280551" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/00/4147885966.jpg" alt="sylvain matoré,roman,thriller,polar,pyrénées,crime,écologie,sp" /></a>Un personnage inattendu domine le polar de Sylvain Matoré,<a href="https://lemotetlereste.com/litteratures/alabridumal" target="_blank" rel="noopener"> <em>À l’abri du mal </em></a>(éd. <a href="https://www.facebook.com/lemotetlereste" target="_blank" rel="noopener">Le Mot et le reste</a>) : c’est la nature et en particulier le massif pyrénéen. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’intrigue se passe dans un coin reculé de cette région, dans la vallée de la Himone où coule la Lisette. On sera bien en peine de trouver trace de ce cours d’eau sur Google Maps, mais à vrai dire ce n’est pas ça le plus important. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au milieu de la nature sauvage, une usine a été construite, une forge devenue un atelier de tissage puis, au XXe siècle une entreprise spécialisée dans le lait, Laely. Pour ses activités, les rejets toxiques sont devenus monnaie courante, des pratiques illicites mais faites en toute discrétion. Jusqu’au jour où le cadavre d’une femme est retrouvé sur la rive de la Lisette, non loin de l’usine en question. Sur le corps de la jeune femme, en sous-vêtements déposés non loin de là, on découvre des traces de brûlures au troisième degré. Les soupçons se portent très vite sur l’entreprise agroalimentaire, et en particulier sur son directeur, le cynique et ambitieux Jean-Paul Lanteau. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’enquête, menée par la gendarmerie locale et deux agents vaillants mais peu habitués à ce genre d’affaires, font monter la pression sur l’industriel et le personnel de l’usine dont Abdel, un employé parti refaire sa vie dans les Pyrénées après quelques sales coups et un tour en prison de quelques années. Le coupable idéal. Sauf que ce dernier, ainsi que sa compagne Mélanie ne s’en laissent pas conter. Persuadés que c’est du côté de la direction de Laelys qu’il faut chercher la cause de la mort, ils montent une opération punitive contre celui-ci grâce à un autre couple, Marco et Angèle. </span></p><blockquote><p style="padding-left: 80px; text-align: left;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Simenon pyrénéen</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">À partir de la découverte d’un corps trouvé au pied d’une usine, une "malfaisante", Sylvain Matoré s’intéresse aux habitants d’un village perdu : un notable industriel, un ouvrier venu de la région parisienne au passé peu reluisant, un couple de baltringues, sans compter tous ces personnages secondaires pris volontairement ou non dans une histoire mêlant crimes, écologie, vengeance et pulsions. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En Simenon pyrénéen, Sylvain Matoré semble se désintéresser du meurtre de cette jeune femme qui, "à première vue… s’était baignée au mauvais endroit, au plus mauvais des moments." Son attention se porte plutôt sur la petite société de ce coin enclavé. Les habitants, nous dit l’auteur, sont d’abord dépendants de cette nature impressionnante, pour ne pas dire intimidante : "Les constructions humaines sont plus modestes, mais l’harmonie et l’équilibre y règnent, conséquences du respect des habitants pour la nature… Ici, les hommes n’ont jamais eu la prétention de faire une compétition de la beauté avec la nature, ils savent que ce serait perdu d’avance". </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La mort de cette jeune femme est d’autant plus un choc dans ce village peuplé de gens modestes qu’il semble que la cause en soit une usine, construite comme un défi à la nature. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">On peut lire <em>À l’abri du mal </em>comme un polar écologique, un sous-genre en vogue en cette période où l’environnement est dans tous les esprits. Sauf que Sylvain Matoré brouille les pistes en passant d’un personnage à un autre : la mort d’une jeune femme innocente devient le prétexte à une opération de pieds nickelés qui va vite montrer ses limites, pour ne pas dire qu'elle va s'avérer vaine et destructrice à bien des égards. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Personne n’est réellement à sauver dans cette histoire dense et crépusculaire où "les cols et les pics se tirent la bourre". Face aux éléments, aux montagnes, à une rivière insaisissable et à une vallée semblant vivre en autarcie, l’homme se révèle dans toute sa cruauté, son égoïsme, ses penchants et, finalement, son animalité naturelle. </span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Sylvain Matoré,<em> À l’abri du mal</em>, éd. Le Mot et le reste, 2021, 312 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://lemotetlereste.com/litteratures/alabridumal" target="_blank" rel="noopener">https://lemotetlereste.com/litteratures/alabridumal</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.facebook.com/lemotetlereste" target="_blank" rel="noopener">https://www.facebook.com/lemotetlereste</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2021/07/14/le-prix-de-la-misere-6327034.html" target="_blank" rel="noopener">"Le prix de la misère"</a></span></em></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p>
myo
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Nous sommes tous des criminels !
tag:myofasciite.hautetfort.com,2021-07-05:6325358
2021-07-05T11:12:14+02:00
2021-07-05T11:12:14+02:00
Le gouvernement m'a proposé d'espionner les Français ?
<h1 class="title style-scope ytd-video-primary-info-renderer">Le gouvernement m'a proposé d'espionner les Français ?</h1><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/JALWR0Hu3BQ" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
daniel cunin
http://flandres-hollande.hautetfort.com/about.html
Entre crimes & poèmes
tag:flandres-hollande.hautetfort.com,2021-02-01:6289159
2021-02-01T18:06:46+01:00
2021-02-01T18:06:46+01:00
Entre crimes & poèmes, lâénigme...
<p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: Garamond, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt; color: #808000;"><strong>Entre crimes & poèmes,</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt; color: #808000;"><strong>lâénigme Gerrit Achterberg</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/3676306326.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6222875" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/01/2384889759.png" alt="gerrit achterberg,hollande,pays-bas,crime,henk breuker,wim hazeu,f.j. temple,françois cariès,poésie" /></a></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: center;"><span lang="FR" style="font-family: helvetica, arial, sans-serif; font-size: 14pt;">à lâoccasion de la parution en 2021 de <em>Lâovaire noir de la poésie</em>, choix de poèmes de Gerrit Achterberg (1905-1962) en traduction française aux <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://editions-corlevour.com/catalogue/livres/" target="_blank" rel="noopener">éditions de Corlevour</a></span> - préface de Stefan Hertmans, postface de Willem Jan Otten -, nous nous arrêtons sur le destin de ce personnage singulier, considéré par beaucoup comme le plus grand poète néerlandais du XX<span style="font-size: 10pt;"><sup>e</sup></span> siècle, dont lâÅuvre demeure pourtant ignorée hors des Pays-Bas et de la Flandre.</span></div><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="right"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Demandez à ce quâon biffe mon nom de lâétat civil.</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="right"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Quâon oublie et brûle tout ce qui rappellerait ma personne.</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="right"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Si jamais ce chant vous parvient, nây voyez que</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="right"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>du vent et de lâéternité, une fleur dans votre main.</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="right"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="right"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 10pt;">Gerrit Achterberg, « Code civil »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/01/65970194.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212448" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/01/3451390174.png" alt="Gerrit Achterberg, poésie, Hollande, Pays-Bas, crime" /></a></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Une photographie en noir et blanc parue dans la presse nous montre quelques dizaines de personnes â proches, amis, éditeurs, un pasteur, des écrivains dont Cees Nooteboom et Harry Mulisch â réunies autour dâune fosse. Fleurs et branches de conifères recouvrent le cercueil que lâon vient dây descendre. Sur la terre, les deux cordes dépassent encore de chaque côté. Des arbres et des trouées du rare feuillage hivernal occupent lâarrière-plan. Le cliché a été pris le 22 janvier 1962 à Leusden, une commune de la province dâUtrecht, aux Pays-Bas. Le lundi après-midi en question, dans ce cimetière, certains prirent la parole, dont Bert Bakker, célèbre éditeur, qui déclama « Pharaon » dont voici les dernières strophes :</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>Nâajoutez ni ne retranchez rien à ce chant,</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>ne jugez, ne condamnez aucune tombe</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>sous peine dâêtre puni par un mort ;</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em> </em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>en dernier lieu, cependant, posez</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>tous mes poèmes à mes pieds :</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;" align="center"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><em>forces grâce auxquelles je me relèverai.</em></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Si le défunt ne se releva pas le jour même, pour autant, il ne resta pas tout à fait immobile, semblant en cela reprendre à son compte lâun de ses vers : <em>Il nous a eu en beauté pour lâéternité</em>. En effet, quand tout le monde eut tourné le dos, les fossoyeurs retirèrent le cercueil de la fosse pour le placer dans une autre : on sâétait trompé de trou ! Apparemment, trouver sa place dans lâau-delà se révèle pour certains plutôt difficile. Quant au mort en question, <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.gerritachterberggenootschap.nl" target="_blank" rel="noopener">Gerrit Achterberg</a></span> (1905-1962), il avait eu déjà bien du mal à en trouver une ici-bas.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;">Posés ou non à ses pieds, ses poèmes revêtent quoi quâil en soit une force telle quâils lui survivent depuis et lui survivront longtemps encore. Un commentateur parle à propos de ce millier de pages dâ« une Åuvre exceptionnelle, monolithique, profondément primitive ». Quant à lâécrivain <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/archive/2020/05/15/quand-je-n-aurai-plus-d-ombre-6238554.html" target="_blank" rel="noopener">Adriaan Van Dis</a></span>, dès que lâon prononce le nom Achterberg, il sâexclame : « Grandiose ! » à première vue, pourtant, on pourrait se demander sâil est bien sérieux dâaccorder un tant soit peu de crédit à un auteur qui, tout en se disant totalement habité par la poésie, intitule tel recueil <em>Blanche-Neige</em>, tel autre <em>La Belle au bois dormant</em> â quâil dédie, on lâaura deviné, à ⦠Blanche-Neige â ou encore un troisième <em>Et Jésus écrivit dans le sable</em>⦠Néanmoins, on a bien affaire à une création qui fascine depuis près de quatre-vingt-dix ans, à des « miniatures chargées de dynamite », ainsi quâa pu le formuler lâun des auteurs des <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="http://www.editionsphebus.fr/fiche-auteur3252/simon-vestdijk" target="_blank" rel="noopener">éditions Phébus</a></span>, Simon Vestdijk.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/2584528403.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212457" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/02/2316857870.png" alt="gerrit achterberg,poésie,hollande,pays-bas,crime" /></a>Voici peu, <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Delphine_Lecompte" target="_blank" rel="noopener">Delphine Lecompte</a></span>, poétesse flamande, écrivait à propos dâ<em>Eiland der ziel</em> (Ãle de lââme, 1939), deuxième recueil dâAchterberg, en sâadressant à ce dernier au-delà de la tombe : « Câest ainsi que jâai découvert votre poème ââVerreââ : <em>Je suis fait de tellement de verre / que chaque voix forte / mâest une pierre, mâest une fêlure</em>. Il mâa réconcilié avec la vie, jâai vécu un moment dâextase : jâétais en présence dâune personne tout aussi fragile et délicate que moi, en même temps que suffisamment intelligente, rusée et forte pour se saisir de la pierre et la rendre toute lisse ; pour faire du mépris dâautrui une perle. Jâai alors lu tous vos recueils, en appréciant les nombreux miroirs et le crépuscule. De même, jâai dévoré votre biographie et copié en grande partie votre vie : comme vous, jâécris comme une possédée ; comme vous, jâai passé bien des années dans dâabjects et horribles asiles dâaliénés. Ma vie amoureuse ne se passe pas elle non plus sur des roulettes. Comme vous, jâai un penchant à la violence, mais heureusement, je ne possède pas de revolver. Je nâai pas même de harpon ; quant à la sagaie et à lâarbalète, elles nâapparaissent que dans mes poèmes. Ce que je trouve magnifique dans votre recueil <em>Eiland der ziel</em>, câest votre condamnation, claire et nette, de la psychiatrie : les psychiatres sont des chiens qui dissèquent avec cruauté leurs patients. [â¦] Mes poèmes sont baroques et monstrueux ? ça me convient. Tant quâil mâest possible de me reposer de temps à autre sur votre île, sur votre âme. »</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: center;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #800000;"><strong><span style="font-size: 10pt;">La voix du poète (et autres documents)</span></strong></span><br /><iframe width="360" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/LqC2yhb8vVE?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"> </p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt; color: #808000;"><strong>Jeunes années et premiers pas en poésie</strong></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/02/718648721.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212465" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/00/02/2140722382.png" alt="gerrit achterberg,poésie,hollande,pays-bas,crime" /></a><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif;">On lâaura compris, <span style="color: #808000;"><a style="color: #808000;" href="https://www.dbnl.org/auteurs/auteur.php?id=acht003" target="_blank" rel="noopener">Gerrit Achterberg</a></span> (le prénom correspond à Gérard, le patronyme à : Montagne Derrière) a effectué quelques séjours en asile psychiatrique et a dégainé à plusieurs reprises, outre sa plume, un pistolet ou un revolver. Son histoire commence à Neerlangbroek, petit village où il voit le jour le 20 mai 1905, dans une famille nombreuse et modeste (photo avec lâun de ses frères). On parle dâun environnement calviniste extrêmement rigoriste au sein duquel la <em>Bible des Ãtats</em> (traduction sacro-sainte datant de 1637) et le <em>Catéchisme de Heidelberg</em> (1563) ne laissent guère de place aux facéties ni aux arts. Ainsi, contribuant à la couleur locale, figure, gravé sur la fontaine du village, ce verset tiré de lâExode : « Vous servirez le Seigneur, votre Dieu, afin que je bénisse le pain que vous mangerez, et les eaux que vous boirez, et que je bannisse toutes les maladies du milieu de vous. » Sur certaines pierres tombales, on peut lire cette tournure : « Ci-gît la dépouille mortelle de X jusquâau jour de sa résurrection où, réunie à lââme, elle deviendra un nouvel homme. » Quant aux modestes sépultures des gens les plus démunis, elles ne portent pas même le nom de ces derniers, uniquement un numéro et leurs initiales, un anonymat qui se reflète probablement dans lâabsence dâidentité du « je » et du « vous » des poèmes dâAchterberg. Ses vers font en effet écho à de tels effacements et à de telles formules, mais souvent dans une syntaxe, dans un énoncé qui prend le lecteur à contre-pied ; au fil de lâÅuvre, le Hollandais exploite de façon très singulière la part réformée « piétiste » et « mystique » héritée du parler autochtone et de ses lectures de jeunesse.</span></span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/2311504726.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212461" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/01/00/3183593344.jpg" alt="gerrit achterberg,poésie,hollande,pays-bas,crime" /></a>Quelques années après la naissance de ce fils, le père de Gerrit, jusquâalors cocher dâun comte chambellan de la reine, prend une ferme à bail. Lui et son épouse apparaissent dans certains poèmes de leur rejeton (par exemple « Mère I & II » et « Le fils prodigue »). Bien quâil participe à des activités collectives encadrées par les instances protestantes, le garçon est plutôt dâune nature solitaire. Sans être exceptionnelle, sa scolarité lâamène dès lââge de 15 ans à vivre à Utrecht où il loge chez différentes familles. Il suit un enseignement qui va faire de lui, avant même la vingtaine, un élève-instituteur (photo ci-dessous, à 19 ans). à lâépoque, il fréquente une jeune fille de 16 ans, Cathrien van Baak (photo ci-dessous), rencontrée à lâoccasion dâune exposition. Fin 1924, avec lâun de ses rares amis, Gerrit commet une première plaquette quâil reniera : <em>De zangen van twee twintigers</em>.</span></p><p style="font-size: medium; font-family: 'Times New Roman', serif; color: #000000; text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 12pt;"><a href="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/01/1924729936.png" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6212462" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://flandres-hollande.hautetfort.com/media/02/01/89687982.png" alt="gerrit achterberg,poésie,hollande,pays-bas,crime" /></a>Dès cette période, il entre en contact avec des directeurs ou rédacteurs de revues (Roel Houwink, qui sera un temps son mentor, Hendrik Marsman puis les poètes A. Roland Holst et M. Nijhoff) ; ces auteurs, dont trois figurent aujourdâhui au panthéon des lettres néerlandaises, ne tardent pas à lâencourager en reconnaissant son talent. Lui-même ne voit pas comment il pourrait concilier écriture poétique et son métier ; de fait, il nâobtiendra jamais le diplôme dâinstituteur. En 1926 paraissent de premiers poèmes dans des périodiques ; le thème de la blessure laissée par la femme aimée, absente ou décédée, est dÃ
Bruno Chiron
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Le pizzaiolo, l’intello, le bricoleur et la prostituée
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2020-09-05T00:00:00+02:00
2020-09-05T00:00:00+02:00
Fans de polars alambiqués et tordus à souhait, je vous invite à...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/1167904474.jpg" id="media-6167335" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Fans de polars alambiqués et tordus à souhait, je vous invite à découvrir un fait divers réel à travers un documentaire passionnant proposé par Netflix, <em>Les Génies du Mal.</em> La saison 1 revient sur cette histoire incroyable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Elle remonte à 2013, et il est probable que plus d’un spectateur soit passé à côté de cette affaire judiciaire qui a pourtant fait les gros titres de la presse américaine, au point que le procès qui a eu lieu en 2010 ait été qualifié de "<em>procès du siècle.</em>" Bon, vous me direz que cette expression a été tellement rebattue qu’elle n’impressionne plus grand monde. Il n’en est pas moins vraie que cette affaire criminelle risque bien de vous tenir en haleine pendant les quatre épisodes de ce qui s’apparente à une enquête, commentée par Mark Duplass, le producteur de la mini-série.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous sommes en août 2013 en Pennsylvanie, dans la ville d’Erié. Un braquage de banque a lieu. Mais ce braquage a ceci de particulier que Brian Wells, l’homme qui vient réclamer les fonds de l’établissement, est un obscur pizzaiolo, portant autour du cou un collier d’explosif. S’agit-il d’un otage ou d’un complice ? La question se pose car l’homme semble suivre des directives ressemblant à un jeu de piste macabre. L’homme ne pourra jamais aller au bout de celles-ci car la bombe qu’il porte s’avère non factice et explose. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Rapidement, les officiers de police et du FBI, qui prennent rapidement la main sur ce dossier, s’aperçoivent qu’ils sont face à un dossier complexe et, malgré la mort d’un second pizzaiolo, ils sont face à de multiples questions et aucun indice autre qu’une bombe artisanale. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mais quelques jours plus tard, un étrange individu, Bill Rothstein, les met sur la trace d’un cadavre congelé dans une maison particulière. Il dénonce la personne responsable de ce crime : il s’agit d’une femme, Marjorie Diehl-Armstrong, à la personnalité et au parcours atypiques. Bientôt, l’affaire Brian Wells rebondit, et les enquêteurs ne sont pas au bout de leur surprise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette incroyable histoire criminelle parvient à tenir en haleine tout au long de ses quatre épisodes, truffés de rebondissements et de protagonistes mystérieux. À découvrir, jusqu’au dernier épisode.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><em>Les Génies du Mal,</em> documentaire américain de Barbara Schroeder,<br />saison 1, mini-série de 4 épisodes, 2018, Netflix</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://www.netflix.com/fr/title/80158319" target="_blank" rel="noopener">https://www.netflix.com/fr/title/80158319</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi :<a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2020/07/05/vendanges-ameres-6249573.html" target="_blank" rel="noopener"> "Vendanges amères"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Qpdb9zo_1t8" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #00ffff;"><strong><span style="color: #00ccff;"><a style="color: #00ccff;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener">Likez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/10/28/bla-bla-blog-vous-plait-suivez-nous-et-faites-le-savoir-6100663.html" target="_blank" rel="noopener">partagez</a>, <a style="color: #00ccff;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #00ccff;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a></span><span style="color: #00ccff;"> </span><span style="color: #00ccff;">les blablas de Bla Bla Blog !</span></strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>Suivez aussi <span style="color: #ff00ff;">Arsène K.</span> sur <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/ArsneK1" target="_blank" rel="noopener">Twitter</a> et <a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/Ars%C3%A8ne-K-Auteur-105345074514407" target="_blank" rel="noopener">Facebook</a></strong></span></p>
Avignon
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La proumiero eisecucioun capitalo à-n-Avignoun despuei la Révoulucioun
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2020-02-15T00:00:00+01:00
2020-02-15T00:00:00+01:00
La première exécution capitale à-n-Avignon depuis la Révolution The first...
<p>La première exécution capitale à-n-Avignon depuis la Révolution<br /><em>The first capital execution in Avignon since the Revolution</em></p><p><a href="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/1510194780.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img style="float: right; margin: 0 0 0 1.0em;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/2125707366.jpg" alt="2125707366.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">(De notre correspondant particulier)</p><p style="text-align: justify;">Avignon, 15 février. — Michel Nicolini, le sinistre Michel "Le Corse" qui, à quelques jours d'intervalle, avait assassiné dans des circonstances particulièrement tragiques, la fille "Oudja la Tatouée" et Lily Montagnard, tenancière de rétablissement "Le Tabarin", vient de "payer" sa dette à la société.<br />Condamné à mort par la Cour d'Assises du Vaucluse, la grâce suprême du Président de la République ne lui avait pas été accordée.<br />Il a été exécuté ce matin, à l'aube, en Avignon, sous les murs de la prison Sainte-Anne.<br />Depuis la Révolution Française, aucune exécution capitale n'avait eu lieu dans la vieille cité des Papes.<br />Cette exécution avait rassemblé pendant toute la nuit, aux abords de la prison, une foule très dense que la pluie diluvienne, qui n'a cessé de tomber, ne découragea pas un seul instant.<br />Déjà la nuit précédente les mêmes curieux avaient, avec résignation, passé de longues heures d'attente vaine. Ce matin, à 2 heures, lorsque le service d'ordre vint prendre position aux carrefours voisins de la prison, il devait débarrasser les rues de la foule qui les avait envahies. Cette foule, ne cessa, bien entendu, de grossir, tandis que s'avançait l'heure du châtiment.</p><p style="text-align: justify;">LE RÉVEIL DU CONDAMNÉ</p><p style="text-align: justify;">Les bois de justice étaient édifiés entre 4 heure et 4 heures 30.<br />À 5 heures, M. Pernot, procureur de la République à Avignon, accompagné de MM. Baugier substitut, Boulle et Giberne juges d'instruction, Mabelly, procureur de la République à Orange, Me Henri Burnat, attaché au Parquet, le docteur Jacquet, pénétraient dans la prison où, une demi-heure plus tard, le gardien-chef M, Baumelle, réveillait Nicolini dans sa cellule.<br />Sans laisser paraître La moindre émotion, Michel Nicolini s'habillait avec soin et faisait sa toilette.<br />Très tranquillement, comme s'il allait à un office ordinaire, il se rendit à la chapelle improvisée par le chanoine<br />Courbon, aumônier de la prison, et il reçut la communion.</p><p style="text-align: justify;">LA DERNIÈRE CIGARETTE...<br />LE DERNIER PARDON...</p><p style="text-align: justify;">Conduit ensuite au greffe pour les formalités de la levée d'écrou, Nicolini, après avoir fumé une cigarette, demandait, étant illettré, à son avocat M. Joseph Rolland, du barreau d'Avignon, d'écrire une lettre à sa sœur, à Marseille.<br />« Je demande pardon, dit-il, à ma famille pour toute la peine que je lui ai faite ».<br />Lorsque les ciseaux lui eurent largement échancré la chemise, il dit sans forfanterie : « Tiens, j'ai le col "à la Marsiahlo" », entendant par là, que sa chemise était ouverte à la façon de la mode estivale à Marseille.<br />À 6 heures 19, Nicolini dont les mains venaient alors d'être liées derrière le dos, était amené devant l'échafaud. Toujours impassible, il ne se départit pas un instant de son calme, mais il considéra un instant avec un sentiment visible de curiosité, la sinistre machine.</p><p style="text-align: justify;">L'EXPIATION</p><p style="text-align: justify;">Puis, crachant la cigarette qu'il tenait entre ses lèvres, il se laissa pousser sur la bascule sans dire un mot.<br />À 6 heures 20, justice était faite. Les bois de justice, démontés sitôt après l'exécution, ont pris, à 8 h 30, le train pour Draguignan.<br />Le corps du supplicié a été transporté au cimetière Saint-Véran, avec l'habituelle escorte des gendarmes à cheval, et faute de carré réservé aux suppliciés, il a été inhumé dans la fosse commune.</p><p style="text-align: right;">Henri BÉCRIAUX</p>
Zed
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Le crime mondialisé...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2019-05-29:6153970
2019-05-29T16:00:00+02:00
2019-05-29T16:00:00+02:00
Les éditions du Cerf viennent de publier une étude de Xavier Raufer...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions du Cerf viennent de publier une étude de <strong>Xavier Raufer</strong> intitulée <em><strong>Le Crime mondialisé - État des lieux en 99 vérités</strong></em>. </span><span style="font-size: 10pt;">Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années <em><strong><a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2012/03/04/chaos-mondial-et-nouvelles-menaces.html">Les nouveaux dangers planétaires</a></strong></em> (CNRS, 2012) et <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2014/12/01/la-dimension-strategique-et-geopolitique-de-la-criminologie-5501755.html"><em><strong>Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique</strong></em></a> (Eska, 2014) et a également coordonné l'ouvrage collectif intitulé <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2015/07/02/la-premiere-cyber-guerre-mondiale-5650176.html"><em><strong>La première cyber-guerre mondiale ?</strong></em></a> (Eska, 2015).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5996031" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/1223987861.jpg" alt="Raufer_Le crime mondialisé.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">" Fraudes, détournements, meurtres, trafics, esclavages à l'échelle planétaire : en statistiques, tableaux, chronologies, mais aussi récits vrais et portraits révélateurs, c'est la face cachée et noire de la mondialisation, sur l'année 2018, que révèle ce document sans précédent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Qui dirige désormais Cosa Nostra ? Pourquoi les prisons françaises sont-elles devenues des passoires ? Où trouve-t-on la cocaïne la plus pure ? Existe-t-il vraiment un lien entre l'afflux de migrants en Europe et la criminalité ? Xavier Raufer livre ici une encyclopédie du crime, étonnante et passionnante, sur toute la surface de la planète. En utilisant les données les plus récentes (collectées par Crimino, sa base documentaire criminologique), il révèle l'autre face de la mondialisation, où les tueries de masse s'exportent des États-Unis au reste de la planète, et où l'Afghanistan est devenu un immense champ de pavot. Chiffres à l'appui, il revient ainsi sur les faits divers qui ont fait l'actualité, et sur ceux dont on a étrangement peu parlé. Des crimes sexuels en passant par les nouvelles mafias, de la piraterie maritime aux trafics d'êtres humains, rien n'est laissé sans réponse dans ce livre-événement qui donne aux lecteurs les clés pour participer au débat public sur la sécurité internationale.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Une somme indispensable, pour comprendre enfin le monde dans lequel nous vivons. "</span></p></blockquote>
Bruno Chiron
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Les corneilles n’oublient jamais les visages
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2019-05-14T00:00:00+02:00
2019-05-14T00:00:00+02:00
Amateurs de thrillers hitchcockiens tordus à souhait, cette BD est faite...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/3858794373.jpg" id="media-6043562" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Amateurs de thrillers hitchcockiens tordus à souhait, cette BD est faite pour vous. Timothée Le Boucher signe <em>Le Patient</em> aux éditions Glénat : une petite merveille, après le remarqué <em>Ces jours qui disparaissent</em> (qui devrait être adapté au cinéma).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Cette bande dessinée somptueuse plonge dans l’histoire d’un crime familial sordide. Une famille est retrouvée assassinée à l’arme blanche après que Laura Grimaud, l’aînée des enfants, ait été croisée déambulant un couteau ensanglanté à la main. Seul Pierre Grimaud, son frère de 15 ans, est retrouvé en vie, gravement blessé et dans le comas. L’adolescente de 17 ans, déclarée coupable de ces crimes, sera enfermée avant qu’elle ne mette fin à ses jours.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Six ans après ce fait divers, Pierre sort de son comas. Une psychologue, Anna Kieffer prend en charge le jeune patient afin de comprendre ce qui s’est passé mais aussi de traiter les traumatismes du jeune homme. </span></p><blockquote><p style="text-align: justify; padding-left: 80px;"><span style="font-size: 14pt; color: #00ccff;"><strong>Une grenade scénaristique</strong></span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Entre la scientifique et l’ancienne victime du "<em>massacre de la rue des Corneilles</em>", une étrange relation se noue, alors que Pierre se plaint de recevoir des visites dans sa chambre d’un mystérieux homme en noir. Et il est vrai qu’autour de l’hôpital, un étrange individu rôde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le moins que l’on puisse dire est que Timothée Le Boucher prend son temps pour déplier l’intrigue autour des séquelles d’un crime finalement jamais complètement élucidé. L’auteur a usé d’un soin particulier dans le traitement des lieux, des espaces, des regards et des dialogues dans un huis-clos de plus en plus étouffant. Tel un joueur d’échec, l'auteur avance ses pièces les unes après les autres, avant de dégoupiller sa grenade scénaristique à partir de la moitié du livre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Manipulation, traumatismes, souvenirs persistants : Timothé le Boucher souligne qu’à l’instar des corneilles, les victimes n’oublient jamais. Anna Kieffer incarne l’héroïne hitchcockienne par excellence : femme fatale mais fragile, c’est elle le fil conducteur de cette histoire de plus en plus intime. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La bande dessinée donne également une large part aux personnages secondaires – patients, infirmières, médecins – dont certains deviennent essentiels à l’intrigue. Une intrigue rondement menée pour un récit sombre et déstabilisant. Une vraie réussite.</span></p><p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Timothé Le Boucher, <em>Le Patient</em>, éd. Glénat, coll. Mille Feuilles, 2019, 292 p.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: 10pt;"><a href="http://timotheb.canalblog.com" target="_blank" rel="noopener">http://timotheb.canalblog.com</a></span></strong></p><p style="text-align: right;"><em><span style="font-size: 10pt;">Voir aussi : <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2018/11/25/changez-vous-mademoiselle-6108103.html" target="_blank" rel="noopener">"Changez-vous, mademoiselle"</a></span></em></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GqDcxPi3Pqk" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt;"><span style="color: #808080;">Tenez-vous informés de nos derniers blablas</span></span><br /><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong>en vous abonnant gratuitement à notre newsletter.</strong></span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 12pt; color: #808080;"><strong><a style="color: #808080;" href="https://www.facebook.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Likez, partagez</a>, <a style="color: #808080;" href="https://twitter.com/LeBlaBlaBlog" target="_blank" rel="noopener noreferrer">twittez </a>et <a style="color: #808080;" href="https://www.instagram.com/leblablablog/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">instagramez</a> </strong>les blablas de Bla Bla Blog !</span></p>
Avignon
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Un 15 d'abriéu à La Goulue
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2019-04-15T00:00:00+02:00
Un 15 avril à La Goulue A 15 April in La Goulue ▲ Source Gregory...
<p>Un 15 avril à La Goulue<br /><em>A 15 April in La Goulue</em></p><p><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/110479349.jpg" alt="110479349.jpg" /> <br />▲ Source Gregory Sanjullian.</p><table style="width: 720px;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"><tbody><tr><td><img style="margin: 0 1.0em 0 0;" src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/3001773779.jpg" alt="3001773779.jpg" /></td><td><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/01/02/1256748606.jpg" alt="1256748606.jpg" /></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;">La scène se déroule dans le centre-ville d'Avignon, au numéro 13 de la rue Théodore-Aubanel, à l'enseigne de La Goulue, restaurant-crêperie de mauvaise réputation. Il est environ 23h ce 14 avril 1975. Trois clients, sans aucune caractéristique suspecte et le visage totalement découvert, mangent, boivent et jouent, engageant même une partie de cartes avec Michel Leduc, le "gérant" de l'établissement.<br />Vers 2h du matin, les trois individus dégainent leurs armes automatiques de calibre 6.75 et 9mm, et tuent cinq personnes : Michel Leduc, Nicole Bordet, sa compagne et trois clients, Jozef Cekada, plombier d'origine yougoslave, André Legrand, condamné à de légères peines pour vol et Jacques Nieremberger, ancien légionnaire à Aubagne.<br />Les tireurs épargnent cinq témoins : Pascale, jeune serveuse de l'établissement, qui donnera l'alerte au poste de garde de la Préfecture, situé non loin du restaurant, et trois clients militaires, Christian, Jean-Claude et Bernard, accompagnés d'une jeune fille de quinze ans, qui se cachent dans les sous-sols de l'établissement.<br />Le lendemain, les policiers découvrent la tentative de suicide d'Yvonne Valin, ancienne serveuse de La Goulue. Elle s'est ouvert les veines à son domicile.<br />En réalité, les témoins se comptent au nombre de sept et non pas cinq. Doivent être rajoutées à la liste France et Ginou, deux serveuses qui étaient chargées de laver la vaisselle le soir du crime, en sous-sol, où se trouvent les cuisines...</p><p style="text-align: justify;">▲Photos et texte extraits de <a title="Approche médiatique d'un fait divers non résolu : l'affaire de La Goulue (Avignon, 1975)" href="http://avignon.hautetfort.com/files/L%27affaire%20de%20La%20Goulue_.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><strong>"Approche médiatique d'un fait divers non résolu : l'affaire de La Goulue (Avignon, 1975)"</strong> Mémoire de Master 1 présenté par Victoria Laurent, sous la direction de Bruno Bertherat, année universitaire 2015 - 2016.</a></p>
Alice
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Retour à Whitechapel de Michel Moatti
tag:booksaremywonderland.hautetfort.com,2018-12-31:5851828
2018-12-31T15:09:00+01:00
2018-12-31T15:09:00+01:00
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><a href="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/00/00/2007268931.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5462625" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://booksaremywonderland.hautetfort.com/media/00/00/1018054287.jpg" alt="michel moatti,jack l'éventreur,retour à whitechapel,withechapel,crime,londres,blitz" /></a></span></span></span></span></span></span></span></span></strong></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec <em>Retour à Whitechapel </em>?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "Si le sujet de Jack l'Éventreur ne me paraît jamais inintéressant, il me faut confesser que c'est ici surtout la couverture qui m'a donnée envie d'acheter ce livre. Ajouter à cela que j'ai rencontré l'auteur, très sympathique, aux Quais du Polar 2016, et vous comprendrez que toute résistance était inutile."</span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Dites-nous en un peu plus sur son histoire...</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "À la mort de son père, Amélia Pritlowe, infirmière pendant le Blitz, va découvrir que sa mère n'était autre que Mary Jane Kelly, la dernière victime de Jack. Elle n'aura alors plus qu'une idée en tête, traquer celui qui lui a enlevé sa mère..."</span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "J'ai beaucoup aimé la force de l'écriture de Michel Moatti qui nous emmène, sans l'ombre d'un doute, dans les rues sombres de Spitalfields, au milieu de la misère et du désespoir. J'ai particulièrement été marquée par la scène de la grève que je vous laisse découvrir sans vous en dire plus. Après, je n'ai finalement pas plus été happé que ça par l'histoire, qui se décompose, selon moi, en de trop nombreux éléments: des extraits du journal d'Amélia en 1941 puis retour en 1888 pour l'enquête sur la mort de Mary Jane Kelly, puis retour en arrière encore pour retracer les premiers meurtres, puis on repart pour observer les dernières heures de Mary encore en vie. Cette découpe est fatigante et casse le récit, c'est dommage."</span></em></span></p><ul><li><div style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;">Et comment cela s'est-il fini ?</span></strong></span></div></li></ul><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> "J'ai beaucoup de choses à dire sur la fin et ce, sans vous spoiler. Littérairement, j'ai beaucoup aimé la façon dont tout cela se termine, ce qui est évidement très positif, mais du point de vue de l'énigme réelle que l'auteur tente de résoudre, à savoir la véritable identité de Jack l'Éventreur, je ne suis pas convaincue. Pas convaincue une seconde, tout d'abord, par les arguments que Michel Moatti à l'air de trouver irréfutables quand ils sont bien minces, mais surtout, la déception vient du fait qu'il ne répond absolument pas à la question essentielle qui est pour moi plus "pourquoi" que "qui". Pourquoi Jack tuait et surtout, surtout, pourquoi s'est-il arrêté ? Et alors même qu'il nous vante son portrait psychologique du tueur, il en manque la partie principale. Je salue en revanche les dernières pages qui, après la fin de l'histoire, retrace le portrait des protagonistes et des évènements et nous apportent quelques éclaircissements, des pages qui selon moi devraient être systématiques lorsque l'on romance un sujet réel et qui sont pourtant bien rares."</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> </span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino;"> Mlle Alice, merci, et à jeudi prochain...</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 10pt;"><a title="Voir "Retour à Whitechapel" sur Amazon" href="https://amzn.to/2RowpTB" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Alors, vous craquez pour "Retour à Whitechapel" ?</a></span></p>
NLG
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La Serpe, Philippe Jaenada
tag:fais-moilespoches.hautetfort.com,2017-10-18:5990447
2017-10-18T14:49:13+02:00
2017-10-18T14:49:13+02:00
Philippe Jaeanada a plusieurs passions dévorantes, au nombre...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt;"><img id="media-5707850" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/media/02/00/1324926608.jpg" alt="serpe jaenada.jpg" /></span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><a href="http://www.jaenada.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Philippe Jaeanada</a> a plusieurs passions dévorantes, au nombre desquelles le turf et les parenthèses, mais la plus marquante ces dernières années est sans nul doute le fascination pour les enquêtes policières retentissantes en leur époque, et les procès qui en ont découlé.</span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Après avoir<a href="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/archive/2013/08/25/sulak-philippe-jaenada-5147426.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"> réhabilité le braqueur Bruno Sulak</a>, <a href="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/archive/2015/09/09/la-petite-femelle-philippe-jaenada-5682144.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">extrait de la fange populaire Pauline Dubuisson</a>, c'est à une affaire des plus sanglantes qu'il s'intéresse dans <em>La Serpe</em>. En 1941, alors que la France souffre, un carnage atroce se déroule dans un manoir du Périgord. Trois personnes y sont sauvagement assassinées, au moyen d'une serpe fraîchement affûtée. L'affaire fera grand bruit, car le principal accusé est le fils de la maison, jeune homme à la réputation sulfureuse, colérique, dépensier et menteur. Des années après, ce jeune homme, Henri Girard, écrira un des succès littéraires français, plus connu encore par son adaptation au cinéma : <em>Le salaire de la peur</em>, sous le pseudonyme Georges Arnaud. Entre les deux événements, que s'est-il déroulé ? Comment cet homme que tout accablait a-t-il bénéficié de la clémence du tribunal ? Quelles suites de hasards l'ont mené notamment en Amérique du Sud, où la mort le frôlera plus souvent qu'à son tour ? </span></p><p><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">C'est à bon nombre de ces questions que Philippe Jaenada entreprend de répondre, n'hésitant pas à se faire enquêteur, épluchant pendant des jours les archives du dossier Girard, arpentant les chemins de Dordogne pour mieux humer l'affaire. Avec un humour et un sens des digressions toujours aussi enlevés, il n'économise pas la réflexion sur cette affaire fascinante qui vous fera passer quelques nuits blanches, assis au banc des jurés, dans le questionnement d'une culpabilité aussi évidente qu'impossible.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"><em>La Serpe</em>, Philippe Jaenada (France). Julliard. 648 pages</span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #000000; font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">A découvrir aussi, du même auteur : <a href="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/archive/2015/09/09/la-petite-femelle-philippe-jaenada-5682144.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>La Petite femelle</em></a>, <a href="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/archive/2013/08/25/sulak-philippe-jaenada-5147426.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Sulak</em></a>, <a href="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/archive/2013/02/21/plage-de-manaccora-16-h-30-philippe-jaenada.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Plage de Manaccora</em></a>... </span></p>
Avignon
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1903 : l'afaire de la carriero dis Infiermiero
tag:avignon.hautetfort.com,2017-10-08:6090035
2017-10-08T00:00:00+02:00
2017-10-08T00:00:00+02:00
1903 : l'affaire de la rue des Infirmières 1903 : the case of...
<p>1903 : l'affaire de la rue des Infirmières<br /><em>1903 : the case of Infirmières street</em></p><p><a title="1903 : l'afaire de la carriero dis Infiermiero" href="http://avignon.hautetfort.com/media/02/00/1832859293.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img src="http://avignon.hautetfort.com/media/02/01/3775992094.jpg" alt="645622358.jpg" /></a><br /><span style="font-size: 7pt;">Source https://lachezleswatts.com/fr/articles/5/84000-avignon/la-prison-sainte-anne-davignon-secrets-dhistoire</span></p>
Zed
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La dimension ethnique du crime...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-09-21:5979927
2017-09-21T10:00:00+02:00
2017-09-21T10:00:00+02:00
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Ivan Blot, cueilli sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Ivan Blot, cueilli sur <a href="https://www.polemia.com/"><em>Polémia</em></a> et consacré à la dimension ethnique des phénomènes criminels. Ancien député européen, président de l'association "Démocratie directe", Ivan Blot a récemment publié <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/05/31/l-oligarchie-au-pouvoir.html"><em><strong>L'oligarchie au pouvoir</strong></em></a> (Economica, 2011), <em><strong>La démocratie directe</strong></em> (Economica, 2012), <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2013/03/31/les-faux-prophetes.html"><em><strong>Les faux prophètes</strong></em></a> (Apopsix, 2013), <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2014/07/28/nous-les-descendants-d-athena-5418651.html"><strong><em>Nous les descendant d'Athéna</em></strong></a> (Apopsix, 2014), <em><strong><a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2014/12/21/l-homme-defigure-5517791.html">L'Homme défiguré</a></strong></em> (Apopsix, 2014) et <em><strong><a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2017/01/11/l-homme-heroique-5897654.html">L'homme héroïque</a></strong></em> (Apopsix, 2017).</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5687599" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/3954636493.jpg" alt="Cité de Dieu.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>La dimension ethnique du crime</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est vraiment un sujet tabou. Le crime serait un choix individuel. L’influence culturelle du monde extérieur ne jouerait aucun rôle. Et pourtant, aucun choix individuel ne se fait sans que le milieu extérieur ait joué un rôle. Lorsque j’étais député à la Commission des lois en 1987, j’avais voulu publier dans un rapport les statistiques de criminalité entre Français et étrangers. Une partie des députés de cette commission voulaient censurer mon rapport sur cette question. Cela pouvait pousser les Français au racisme, me dit-on alors. Les taux de crime des étrangers étaient en effet les plus élevés. Heureusement, le président de la Commission des lois, Jacques Toubon, demanda le maintien de ces chiffres et mon rapport fut voté par la commission.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">J’ai alors compris qu’il ne fallait pas dire certaines choses, même vraies. Ceux qui voulaient me censurer n’étaient pas gênés de vouloir cacher la vérité. Ils avouaient aussi un profond mépris de la démocratie en disant que publier ces chiffres favoriserait le racisme. C’était prendre les citoyens pour des crétins qui n’étaient pas capables de se faire une opinion en dehors des rapports officiels. Les censeurs étaient donc malhonnêtes mais aussi d’une rare stupidité : ils ne comprenaient rien aux mécanismes sociaux qui sont à l’origine de la criminalité, à l’origine du racisme ou tout simplement à l’origine du mécontentement populaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Je viens de retrouver cette inconséquence à propos des pillages dans l’île de Saint-Martin suite au passage du terrible ouragan Irma. On a reproché au gouvernement de ne pas avoir prévu ces pillages qui n’ont pas eu lieu dans l’île voisine de Saint-Barthélemy. On a montré une ignorance crasse : dans tous les pays de culture africaine, lorsque des désordres ont lieu, les pillages se généralisent. Ce fut le cas en Afrique, au sud des Etats-Unis (ouragan Katrina en 2002 à la Nouvelle-Orléans). Il faut donc prévoir des forces de l’ordre plus importantes que si la population était ethniquement différente, norvégienne par exemple.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La dimension ethnique des phénomènes criminels est un sujet tabou dans les médias et la politique. Pourtant, les milieux professionnels de la justice et de la police ne peuvent les ignorer : on sait bien que la mafia est plus importante en Italie du Sud qu’en Italie du Nord, à Naples plutôt qu’à Milan. C’est moins une question de géographie que de groupes ethniques. La mafia s’est exportée aux États-Unis avec de grandes figures comme Al Capone, issues de l’immigration d’Italie du Sud. Les sociologues du crime ont noté que, non seulement les mafiosi se recrutaient au sein de la même ethnie (comme les yakuzas japonais), mais encore au sein du même village partageant le même dialecte. Car les chefs de ces réseaux ne font pas confiance aux personnes d’une autre ethnie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lors d’une mission à Mayotte, j’ai rencontré un ancien fonctionnaire important d’origine locale qui m’a dit : « Si vous voulez lutter contre la corruption, faites venir des Blancs de Métropole car ici, nous les locaux, on est tous corrompus (<em>sic</em>) ! » Il m’expliquait que la logique de distribution de l’argent public envoyé par la France était de répartir celui-ci selon une logique tribale. Chaque tribu se sert à tour de rôle. Il est très difficile d’éradiquer de tels comportements collectifs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les classes dirigeantes politique, administrative et médiatique ne veulent pas prendre en compte ces faits qui sont gênants du point de vue du dogme égalitaire. Ignorer ces faits pour les bourgeois de l’oligarchie ne présente que des avantages : pas de problèmes avec quiconque, pas de risque de se faire accuser de « racisme » qui pourrait freiner leur carrière. Ceux qui seront victimes du mensonge n’appartiennent pas aux réseaux du pouvoir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce sont les plus pauvres et les plus démunis qui sont lésés. Si l’argent public disparaît au profit de réseaux mafieux, on construira moins de classes et ce sont les enfants des pauvres qui en souffriront. Ils sont hors d’état de faire valoir le préjudice subi. Devant le préfet ? Il ne fera rien, hors quelques propos apaisants. Devant les médias ? Ils se tairont aussi. Les classes souffrantes n’ont pas de relais ni dans les réseaux du pouvoir, ni dans les médias.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La pire des situations est celle des pauvres Français « de souche », comme on dit. Les médias s’intéressent aux dirigeants ou aux immigrés mais certainement pas aux Français du peuple soupçonnés d’être « rétrogrades ». Cette injustice a été bien décelée par quelques scientifiques comme le géographe et sociologue Christophe Guilluy dans son livre sur « <em>La France périphérique</em> ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Évidemment, le refus de prendre en compte la dimension ethnique de la criminalité a des conséquences négatives pour les forces de prévention et de répression du crime. Les milieux d’idéologie « droits de l’hommiste » ne cherchent pas à combattre le crime mais traquent uniquement les blasphèmes envers leur idéologie : ces blasphèmes s’appellent des discriminations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le souci des idéologues des droits de l’homme n’est pas de faire reculer l’insécurité qui frappe plus que proportionnellement les faibles et les pauvres : ils se préoccupent plutôt des droits des criminels et des voyous. Les victimes n’ont aucune importance sauf dans deux cas :</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">1/ si elles appartiennent à l’oligarchie, comme Nathalie Kosciusko-Morizet « bousculée » sur un marché lors d’une campagne électorale par un brave maire de province sans le moindre antécédent de violence ou de délinquance ;</span></p><p style="padding-left: 30px; text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">2/ si elles appartiennent à des minorités ethniques qui bénéficient d’une protection privilégiée pour des raisons idéologiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Bien sûr, les forces de l’ordre ne sont pas dupes dans leur vie de tous les jours. Mais elles se taisent par peur de l’idéologie dominante. La situation générale rappelle d’ailleurs celle de l’Occupation allemande. A cette époque, il ne fallait pas dire du mal de l’occupant, quoi qu’on en pense. Même les propos contre l’occupant tenus en privé étaient dangereux : on pouvait être dénoncé par son voisin. Aujourd’hui, il en est de même si vous voulez critiquer tel ou tel groupe ethnique pour son comportement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ce n’est pas que dans le domaine de la criminalité que le refus de prendre en compte la dimension ethnique aboutit pas à des échecs. On pourrait parler aussi de l’inégale répartition des talents selon les ethnies. Pendant des siècles en Europe, les rois faisaient venir des étrangers talentueux. Les empereurs d’Autriche ont favorisé l’arrivée d’ouvriers ou de paysans très qualifiés dans les montagnes de Bohême. Les architectes italiens furent recherchés partout et sont allés jusqu’à construire les murs du Kremlin ! Aux USA, jusqu’aux années 1960 la loi républicaine favorisait l’immigration d’Anglo-Saxons, d’Allemands et de Scandinaves.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">A présent, on doit considérer les hommes indépendamment de leurs racines culturelles. Est-ce par bonté ? Nullement ! C’est parce que l’on souhaite avoir une main-d’œuvre mobile sans racines culturelles ou religieuses qui gêneraient leur mobilité. Il importe que les hommes soient déracinés, comme des boulets de charbon, afin d’être de pures matières premières. Le refus de considérer l’ethnie est faussement humaniste mais sert un objectif de pure exploitation économique. Les dirigeants ont renié pour beaucoup toutes leurs racines nationales ou religieuses. Ils veulent un peuple à leur image, composé de traîtres, de déserteurs et de parasites.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Comment lutter efficacement contre le crime lorsque la mentalité criminelle s’est infiltrée jusqu’aux sommets de l’échelle sociale ? Telle est la triste situation à laquelle les citoyens patriotes, engagés et travailleurs doivent faire face aujourd’hui. C’est une nouvelle lutte des classes qui se fait jour et qui verra bientôt « <em>Le crépuscule de la France d’en haut</em> », selon le titre du dernier livre du professeur Christophe Guilluy.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Ivan Blot </strong>(<em>Polémia</em>, 12 septembre 2017)</span></p></blockquote>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Présidentielles américaines
tag:www.upgradepc.review,2016-11-07:5871140
2016-11-07T19:48:00+01:00
2016-11-07T19:48:00+01:00
N'enrichissons pas la trahison et la collaboration, suivons l'actualité...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5496846" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/01/02/3812718120.jpg" alt="Stop Hillary.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">N'enrichissons pas la trahison et la collaboration, suivons l'actualité en direct sur les médias résistants.</p><p><br /><iframe width="480" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/ErrEOe9Vvow?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> Faire barrage à la guerre, aux affaires, une seule consigne sur les réseaux <em>#neverhillary</em> </p>
Houdaer
http://houdaer.hautetfort.com/about.html
”Avoué ou non...”
tag:houdaer.hautetfort.com,2016-07-31:5768071
2016-07-31T00:00:00+02:00
2016-07-31T00:00:00+02:00
“ Avoué ou non, conscient ou inconscient, l’état poétique, un état...
<p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 18pt;"><em>“ Avoué ou non, conscient ou inconscient, l’état poétique, un état transcendant de la vie, est au fond ce que le public recherche à travers l’amour, le crime, les drogues, la guerre ou l’insurrection. ”</em> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000; font-size: 18pt;"><a style="color: #ff0000;" href="http://houdaer.hautetfort.com/archive/2009/02/11/antonin-dans-le-texte.html">Antonin Artaud</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><iframe width="420" height="315" allowfullscreen="allowfullscreen" frameborder="0" src="https://www.youtube.com/embed/gt2KlkBUgXA"></iframe></p><p> </p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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TU CONJUGUERAS
tag:surduvent.hautetfort.com,2015-09-15:5685382
2015-09-15T21:30:00+02:00
2015-09-15T21:30:00+02:00
Le plus parfait des verbes tu conjugueras, qatal , le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5158045" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/281281212.jpg" alt="tuer,jean-baptiste," /></p><p> </p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: small;">Le plus parfait des verbes tu conjugueras, <em>qatal</em>, le verbe <em>tuer,</em> choisi pour l'exemple</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: small;">pour rendre vie au Verbe retourné sous les sables - mais pas aux corps qu'on a précipités sous les cendres,</span></p><p style="padding-left: 60px;"><span style="font-family: 'trebuchet ms', geneva; font-size: small;">ce crime-là était presque parfait -</span></p><p> </p><p> </p>
Jean-Marie Thévoz
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Femmes de la Bible (IV) : Tamar, fille de David
tag:clamans.hautetfort.com,2015-07-28:5663481
2015-07-28T10:18:39+02:00
2015-07-28T10:18:39+02:00
2 Samuel 13 26.7.2015 Femmes de la Bible (IV) : Tamar, fille de David 2...
<p>2 Samuel 13<br />26.7.2015<br />Femmes de la Bible (IV) : Tamar, fille de David<br /><br />2 Samuel 13 : 1-22 Luc 12 : 2-7<br /><br />Télécharger le texte : <a id="media-5111575" href="http://clamans.hautetfort.com/media/01/00/2821080121.pdf">P-2015-07-26.pdf</a></p><p><br />Chères paroissiennes, chers paroissiens, <br />Il y a dans la Bible des histoires terribles ! C’est le cas de ce récit du viol de Tamar. Comment une telle histoire peut-elle faire partie de l’Histoire sainte, du livre qui contient la Parole de Dieu, de l’Ecriture qui doit nous rapprocher de Dieu ? Eh bien justement, la Bible témoigne de la rencontre entre Dieu et le monde, du choc que représente l’irruption de Dieu dans le monde réel. Ainsi la Bible est-elle en même temps le reflet du monde et de la vie réelle et le jugement de Dieu sur ce monde ! D’où la présence de textes violents, de situation perturbantes. C’est le reflet du monde réel. C’est pourquoi la Bible n’est pas moins violente que nos journaux !<br />Aujourd’hui nous accompagnons Tamar dans son parcours. Le récit la concernant nous montre comment se prépare le piège qui va se refermer sur elle, le crime dont elle a été victime et les conséquences qui en découlent. Nous allons voir d’abord quelques éléments de la réalité sociale et humaine, ensuite les perturbations que produit ce viol, enfin le jugement de Dieu sur ces violences. <br />A. D’abord quelques éléments de la réalité sociale et humaine qu’on trouve dans toutes les sociétés et à toutes les époques (évitons de penser : aujourd’hui nous sommes plus civilisé). C’est la domination des hommes sur les femmes. La violence qui est toujours sous-jacente dans les rapports humains, y compris dans la sexualité. Et le fait, statistiquement reconnu, que la majorité des violences sont le fait de personnes connues ou proches de la victime et pas de psychopathes tombant au hasard sur une personne dans la rue. Tous ces éléments sont présents dans notre récit et sont toujours actuels. <br />B. Ensuite j’aimerais m’attarder sur les perturbations induites par le viol (v. 15-22). On observe un retournement des sentiments d’Amnon. Il se croyait fou amoureux, il se découvre juste la marionnette de ses désirs. Il se dégoûte lui-même, mais n’ose pas regarder ce sentiment en face, aussi projette-t-il ce dégoût sur Tamar et la prend-il en haine. Il fait de sa victime la coupable de ce qui s’est passé. C’est une deuxième négation de la victime. Cela conduit au rejet de Tamar et à son expulsion de l’appartement d’Amnon (même terme que dans Genèse 3 pour l’expulsion du jardin d’Eden). Cela conduit à la désolation pour Tamar. Le viol est une négation de sa personne, de sa parole (elle essaye d’éviter la violence par le dialogue), la négation de son être intérieur. La victime n’est plus sûre de rien, le sol se dérobe sous ses pas. L’état de choc conduit à un état de deuil, la perte de ses repères, la perte de ses soutiens, la perte de son estime de soi. Cet isolement est renforcé par les prises de positions et les « conseils » de ses proches : «Garde le silence», « N’en fait pas une histoire». Il y a une minimisation des faits, de la douleur, de la blessure intérieure. Cela conduit à la paralysie, à l’inaction, au sentiment d’impuissance : personne ne veut entendre le cri de Tamar. La solidarité se crée autour des coupables, des complices, au lieu de se former autour de Tamar. Cela conduira à une augmentation de la violence, puisqu’Absalom va tuer Amnon, mais sans que Tamar soit réhabilitée et puisse vivre une vie à peu près normale. Voilà les conséquences du viol que nous présente le texte biblique. <br />C. Que peut-on y lire du jugement de Dieu ? Il faut lire entre les lignes et tenir compte de la Bible en entier, y compris le Nouveau Testament, pour voir le jugement de Dieu. Le récit ne fait pas intervenir les foudres divines, c’est plus plus subtil et plus encourageant pour nous ainsi. Ce qui est révélateur du jugement de Dieu, c’est la position du narrateur. Le narrateur se pose comme une sorte de chroniqueur judiciaire. Il ne passe rien sous silence. Il montre la planification du crime, sa préméditation, la construction minutieuse du piège, le rôle des complices, puis l’exécution pas-à-pas de ce qui a été planifié. Rien n’est passé sous silence, tout est dévoilé. Cette chronique est déjà — en soi — une dénonciation du crime, elle pointe les coupables et innocente totalement Tamar. Elle n’y est pour rien, elle est juste victime, elle est victime juste. Aucun reproche ne peut être imputé à Tamar, alors qu’on sait combien de fois les procès pour viols tournent à l’accusation de la victime. <br />Le crime est dénoncé comme un crime dans le récit. Cela nous rappelle le procès de Jésus, sa Passion, où les narrateurs font ce même travail de déconstruction minutieuse du mensonge habituel qui fait de la victime le coupable, responsable de ce qui lui arrive. Non, ici, le texte dit bien où est le mal, où est le bien. Nous avons ici un récit précurseur du récit de la Passion, une chronique judiciaire qui montre le juste qui n’est pas reconnu comme tel par les personnes autour de lui, mais que le lecteur peut reconnaître comme innocent. Ce qui aurait dû être caché dans la vie de David et de ses fils — parce que cela ternit l’image de la royauté — cela-même est révélé dans le récit biblique. Le juste n’est pas toujours reconnu comme juste et innocent de son vivant, mais Dieu le voit et ne l’oublie pas : «Tous ce qui est caché sera découvert, tout ce qui est secret sera connu» dit Jésus (Luc 12 :2). <br />Les actes et les gestes de Jésus apportent une lumière sur les relations sociales. Lorsque Jésus mange chez Simon le Pharisien et que celui-ci juge « de mauvaise réputation» la femme qui baigne les pieds de Jésus de parfum et les essuie avec ses cheveux (Luc 7:16-50), Jésus réhabilite cette femme. Lorsque les pharisiens amènent à Jésus la femme adultère (Jean 8:1-11) (qui comparait seule accusée, comme si elle avait pu commettre l’adultère sans homme !) Jésus renvoie tout le monde au compte de ses propres péchés. Chaque fois, le jugement de Dieu se manifeste par la réhabilitation, la restitution de la dignité à la personne blessée. Le monde écrase la victime, Dieu relève la victime. <br />Quelles que soient les atteintes, les blessures, aux yeux de Dieu la victime est sans tache, sans traces de collaboration avec le bourreau, sans reproche à se faire, sans honte à éprouver. Le Christ en croix est la figure de toutes les victimes maltraitées, violentées, abusées. Et on peut élargir le cercle des personnes abusées pour y joindre les enfants placés, les enfants soldats, la traite des femmes, les victimes d’inceste et d’abus, les conjoints battus etc. sans parler des victimes des violences étatitques et institutionnelles et celles des violences guerrières ou économiques. <br />Toutes ces personnes sont assimilées au destin du Christ dans le cœur de Dieu. Dieu souffre de les voir souffrir injustement dans les mains des hommes et il leur réserve la même réhabilitation, la même résurrection, la même vie nouvelle qu’à Jésus. <br />De même que la vie du Christ est gardée intacte dans la main de Dieu, de même le noyau intime de toute personne abusée est gardé intact dans le cœur de Dieu. <br />Comme Jésus blessé sur la croix meurt et ressuscite, chaque personne blessée ressuscite avec lui, avec les marques de ses blessures, mais vivante à nouveau. <br />Amen<br />© Jean-Marie Thévoz, 2015</p>
Annabel Andre Laurent
http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/about.html
bilan de l'assemblée plénière du mois de janvier 2015
tag:annabelandrelaurent.hautetfort.com,2015-02-01:5549421
2015-02-01T11:45:00+01:00
2015-02-01T11:45:00+01:00
Une fois de plus, cette session a été l'occasion pour les composantes de la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Une fois de plus, cette session a été l'occasion pour les composantes de la majorité en place de démontrer leur incapacité à s'entendre et à porter, ensemble, des projets constructifs dont l'avenir des Rhonalpins dépend pourtant... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Entre le retrait du rapport d'Eraï faute d'accord et le dérapage verbal de Jean-Jacques Queyranne exaspéré par ses colistiers verts, les limites des accords électoraux contre nature sont largement dépassées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">Vous pourrez lire, en cliquant sur les liens, ci-dessous, </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small; color: #0000ff;"> <strong><span style="text-decoration: underline; font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://www.ledauphine.com/politique/2015/01/29/le-president-accuse-les-verts-de-crime-contre-l-esprit"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;">l'article du Dauphiné libéré relatant les propos de JJ QUEYRANNE</span></a></span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana, geneva; font-size: small;">puis </span></p><p style="text-align: center;"> <span style="color: #0000ff;"><strong><span style="text-decoration: underline; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana, geneva; text-decoration: underline;"><span>le bilan de la session <a id="media-4887497" href="http://annabelandrelaurent.hautetfort.com/media/02/01/2925666104.pdf"><span style="color: #0000ff; text-decoration: underline;">2015-01-30 - UDC INFOS format PDF.pdf</span></a></span></span></span></strong></span></p>
Note
http://almasoror.hautetfort.com/about.html
La sonate du remord
tag:almasoror.hautetfort.com,2014-12-11:5508612
2014-12-11T21:35:00+01:00
2014-12-11T21:35:00+01:00
J'ai commis de grands crimes et je ne l'ai dit à personne. Il ne se...
<p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">J'ai commis de grands crimes et je ne l'ai dit à personne. Il ne se traduisaient pas en sang, ni en déchirures visibles. Mais ils firent souffrir plus que je ne l'ai su. Comment se supporter soi-même, après avoir accompli tant d'outrages ? Croyez-vous que je le voulais ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Non.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Je voulais faire le bien autour de moi ; que mes proches s'épanouissent en ma présence ; qu'ils se sentent vivifiés par mon amour.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">J'ai déchiré des cœurs. J'ai lacéré des âmes. J'ai éteint tout espoir au sein de quelques êtres.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Seigneur, si vous existez, pourrez-vous me pardonner ? Le pire est sans doute que vous n'existez pas. Or, si vous n'êtes pas là pour réparer les blessures par moi occasionnées, qui donc pourra soulager mes victimes ? Voilà où mène l'intempérance. Voilà où ma propre douleur m'a mené : à être celui que je voulais à tout prix éviter d'être.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ainsi parle le pécheur, qui a vécu dans la nuit obscure de sa colère. Il a voulu pardonner : il n'a pas su. Il a voulu aimer : il n'a pas pu.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p><iframe width="480" height="360" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/a6r4ALHI-DQ" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
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http://pdf31.hautetfort.com/about.html
Derrière les crimes de l’État islamique, le véritable problème de la France : l’invasion
tag:pdf31.hautetfort.com,2014-09-25:5454939
2014-09-25T14:54:08+02:00
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Publié par Guy Jovelin Les tueurs ont mis leur menace à...
<div class="meta" style="margin: 0px; padding: 0px 0px 0px 3px; color: #878789; font-size: 11px;"><p style="margin: 0px; padding: 0px; display: inline-block;"><span style="font-size: small;">Publié par Guy Jovelin</span></p><span style="font-size: small;"><img style="text-align: center; color: #222222; font-size: 12px; height: 438px; width: 550px;" src="http://jeune-nation.com/wp-content/uploads/2014/09/jeune_nation_053_islamisme-r%C3%A9publique-visu-jn-.png" alt="" /></span></div><div class="entry" style="margin: 26px 0px 0px; padding: 0px; color: #222222; font-family: 'Trebuchet MS', Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 12px; line-height: 18px;"><div class="ob-section ob-section-html" style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; word-wrap: break-word; zoom: 1; width: 600px;"><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les tueurs ont mis leur menace à exécution. Le Niçois Hervé Gourdel, enlevé dimanche en Kabylie, a été assassiné de la plus lâche des manières. Ce guide de haute montagne, photographe, était marié et père de deux enfants.</span></p><p id="yui_3_5_0_1_1411631849509_24210" style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Hervé Gourdel est la première victime française de la nouvelle croisade menée par les Américains au Levant. Le gouvernement français, par son attitude inconsidérée, a désigné les Français comme des cibles pour tous les terroristes du monde. François Hollande, avec des moyens dérisoires, a engagé la France sans raison dans une coalition dirigée par et pour les Américains. Cet appui français aux bombardements en Irak et en Syrie, présentés comme dirigés contre les islamistes mais ayant au moins comme autre objectif final la chute du régime syrien, ne sera en rien déterminant.</span></p><p style="margin: 0px 0px 20px; padding: 0px; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il est mensonger de prétendre que de simples frappes aériennes sur un territoire grand comme la France, la Belgique et la Suisse réunie, réduiront à néant l’État islamique, ses dizaines de milliers de soldats et ses nombreux soutiens. Comme cela a été constaté à chaque fois depuis l’attaque de l’Afghanistan par l’URSS en 1979, chaque intervention de ce type dans un pays musulman, avec ses bavures, son asymétrie, l’utilisation facile en retour de rhétoriques patriotique, vengeresse ou religieuse, s’est soldée non seulement par un renforcement des <em>« rebelles »</em>, mais aussi par leur radicalisation, généralement vers l’islamisme le plus barbare. <a style="transition: color 200ms ease; -webkit-transition: color 200ms ease; text-decoration: none; color: #2786c2;" href="http://jeune-nation.com/2014/09/9630-derriere-les-crimes-de-letat-islamique-le-veritable-probleme-de-la-france-linvasion-et-leur-republique/">Lire la suite</a></span></p></div></div>
Boreas
http://verslarevolution.hautetfort.com/about.html
Ni parole, ni honneur
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2014-09-18:5443997
2014-09-18T15:25:00+02:00
2014-09-18T15:25:00+02:00
Mise à jour du 18 septembre 2014 - Une nouvelle vidéo : Pendant...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mise à jour du 18 septembre 2014 - Une nouvelle vidéo :</span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/8FjSmxsFvCY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Pendant que j'y suis, j'en mets également une autre, un peu plus ancienne :<br /></span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/202FZNVn53I" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Voilà comment les terroristes pro-russes et russes dans le Donbass ont trahi leur parole envers les combattants de l'armée régulière ukrainienne et de bataillons de volontaires qui avaient été <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2014/09/03/la-bataille-d-ilovaisk-5439936.html" target="_blank">encerclés à Ilovaïsk</a>, fin août.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il avait été convenu que ces combattants pourraient bénéficier d'un corridor sécurisé pour leur permettre d'évacuer la zone. En réalité, les terroristes les attendaient le long de la route pour les massacrer, avant de se vanter de cette victoire. Un crime de plus à leur actif, sans doute le plus déshonorant au regard du caractère prétendument moral de leurs ambitions.</span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/4r_Nf2VK5_4" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
A propos du nouveau capitalisme criminel...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-08-03:5421702
2014-08-03T12:00:00+02:00
2014-08-03T12:00:00+02:00
Vous pouvez découvrir ci-dessous l'enregistrement de l'émission du 26 juin...
<p><span style="font-size: small;">Vous pouvez découvrir ci-dessous l'enregistrement de l'émission du 26 juin 2014 des <em>Chroniques de la Vieille Europe</em>, diffusée sur <a href="http://www.radiocourtoisie.fr/"><em>Radio Courtoisie</em></a>. <strong>Patrick Péhèle</strong> évoque avec <strong>Pascal Eysseric</strong>, le rédacteur en chef d'<a href="http://www.revue-elements.com/elements-Bioethique-et-famille.html"><em>Eléments</em></a>, et François Bousquet, journaliste à Spectacle du monde, le livre de Jean-François Gayraud, <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2014/02/04/le-nouveau-capitalisme-criminel-5290290.html"><strong><em>Le nouveau capitalisme criminel</em></strong></a>. </span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4429633" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/1263007951.jpg" alt="Nouveau capitalisme criminel.jpg" /></p><p><iframe id="ei7130060" width="580" height="85" src="http://pehele.podomatic.com/embed/frame/posting/2014-06-26T00_09_03-07_00?json_url=http%3A%2F%2Fpehele.podomatic.com%2Fentry%2Fembed_params%2F2014-06-26T00_09_03-07_00%3FautoPlay%3Dtrue%26facebook%3Dfalse%26height%3D85%26minicast%3Dfalse%26objembed%3D0%26rtmp%3D1%26width%3D580&notb=1" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p>
E. S.
http://www.upgradepc.review/about.html
Quand le Net balance sur la justice internationale
tag:www.upgradepc.review,2014-06-16:5392081
2014-06-16T09:57:00+02:00
2014-06-16T09:57:00+02:00
2009, Irène Khan, Secrétaire générale d’Amnesty International, gazouille...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4596692" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/00/01/3309289342.jpg" alt="flag cpi.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><em>2009, Irène Khan, Secrétaire générale d’Amnesty International, gazouille de joie : « Le droit est clair. Le président Omar al-Bachir doit se présenter devant la CPI afin d’assurer sa défense. S’il refuse, les autorités soudanaises doivent se charger de l’arrêter et de le remettre immédiatement à la CPI ». Par contre, c'est le silence des agneaux lors de l’offensive israélienne à Gaza, à la fin du mandat de George Walker Bush ou de Tony Blair, ces acteurs actifs de l’invasion mensongère d’Irak. Le silence se couvre même d'immaculé phosphore blanc quand les troupes de Kiev encadrées par des mercenaires américains l'utilisent sur les populations civiles ou rasent des villes sans indigner l'Union Européenne.</em></p><p style="text-align: justify;">La <strong>CPI</strong> ou <strong>Cour pénale internationale</strong> se présente comme une juridiction permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide, de <span class="mw-redirect">crime contre l’humanité</span>, de crime d'agression et de crime de guerre. Voilà la théorie. La réalité indique que "les" personnes sont en fait "des" personnes et pas n'importe lesquelles. La Cour a été officiellement créée en<abbr class="abbr" title="Premier"></abbr> juillet 2002, date à laquelle le Statut de Rome est entré en vigueur. La Cour serait compétente pour statuer sur les crimes commis à compter de cette date. Son siège est situé à La Haye, aux Pays-Bas. Il est à noter que 32 États dont la Russie, les États-Unis d’Amérique, la Chine et l’Inde n'ont pas ratifié le Statut de Rome.</p><p style="text-align: center;"><br /><iframe width="480" height="269" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x1zbpq7" frameborder="0"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><em><span class="st">Juin 2014, usage de phosphore blanc sur <strong>Slavyansk</strong> à 2h d'avion de Paris, contre des civils ayant respecté le droit international et s'étant déclarés indépendant à la suite d'un vote démocratique en l'absence de régime légal s'est permis s'ils refusent l'OTAN et l'UE sinon, c'est un crime de guerre.<br /></span></em></p><p style="text-align: justify;">Actuellement, le Président de la CPI est le Coréen <strong>Song Sang-hyun</strong> (ce juriste d'un pays allié des USA est passé par les univertés anglaises, de Melbourne et de New York, il a été décoré par son gouvernement), élu le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="2009-03-11">11 mars 2009</span> pour un mandat de trois ans. Le Procureur est la gambienne <strong>Fatou Bensouda</strong> (politique, ancien ministre, mariée à un riche homme d'affaire marocain, elle est passée par le comité olympique de... New York. Le Greffier de la CPI est l'Italienne <strong>Silvana Arbia</strong> (issue d'un pays membre de l'OTAN, elle rejoint la <em><span dir="auto">Canadian Human Rights Foundation). </span></em><span dir="auto">Le</span> journaliste canadien Jean-Guy Allard dénonçait en 2010 l’utilisation de l’ONG Human Rights Foundation (HRF), comme fenêtre ouverte de la CIA sur l’Amérique latine mais cela n'a aucun rapport.<em> </em></p><p style="text-align: justify;"><em> </em><strong><em><img id="media-4596717" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/00/00/1466849576.2.jpg" alt="gbagbo.jpg" /></em></strong><em><strong>Laurent Gbagbo</strong> est né au sein d'une famille catholique modeste du grand-ouest ivoirien. Son père Paul Koudou Gbagbo est sergent de police et sa mère Marguerite Gado, originaire du village <span class="mw-redirect">bété</span> de Blouzon, ménagère. Son père est blessé et fait prisonnier par les troupes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale et est décoré à ce titre de la « reconnaissance de la Nation française » le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="2003-05-08">8 mai 2003</span>. Il obtient un bac philo, puis une licence d'histoire à l'<span class="mw-redirect">université d'Abidjan</span> en 1969. Il devient en 1970 professeur d'histoire au lycée classique d'Abidjan. Chercheur à l'Institut d'histoire, d'art et d'archéologie africaine (IHAAA) à partir de 1974, il est également titulaire d'une <span class="mw-redirect">maîtrise</span> d'histoire de la Sorbonne. En juin 1979, il soutient une thèse de « docteur d'université ». Pas facile de le faire passer pour un génocidaire surtout en raison de la validation de son élection démocratique par le Conseil Constitutionnel mais on ne retardera pas la recolonisation pour ce détail, la justice internationale est là pour ça.</em></p><p> <br /><iframe width="480" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/rQ6-xH2lJwY?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><em>Un petit rappel salutaire</em></p><p style="text-align: justify;">On ne s'étonnera donc pas à la vue de cette composition si politiquement pluraliste que parmi la trentaine de personnes inculpées par la CPI depuis sa création jusqu’à ce jour ne se trouve que des africains, alors qu’en plus des deux dernières guerres mondiales, les guerres récentes en Irak, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et en Libye confirment l’accusation portée contre l’Europe par Aimée Césaire dans son « Discours sur le colonialisme » disant que « l’Occident est comptable devant la communauté humaine du plus grand tas de cadavres de l’histoire ». Un constat repris par <strong>Jean Ping</strong> président de la Commission de l’Union Africaine, lors du 17è Sommet des chefs d’Etat de l’UA à Malabo, en Guinée Equatoriale : « On a l’impression que la Cour Pénale Internationale ne vise que les Africains. Cela signifie-t-il que rien ne se passe par exemple au Pakistan, en Afghanistan, à Gaza, en Tchétchénie ? Ce n’est pas seulement en Afrique qu’il y a des problèmes. Alors pourquoi n’y a-t-il que des Africains qui sont jugés par cette Cour?».</p><p><br /><iframe width="360" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/O41-zeIiWqU?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><em>Pendant que nos télévisions nous parlent football certains prétendent encore penser et expliquer, les tontons flingueurs s'exilent au Sénégal.<br /></em></p>
Prieto
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Audience du Pape François au mouvement italien ”Pro Vita”
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-04-11:5345145
2014-04-11T14:40:00+02:00
2014-04-11T14:40:00+02:00
Le Saint-Père a reçu 470 membres du mouvement italien Pro Vita, qu'il a...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le Saint-Père a reçu 470 membres du mouvement italien Pro Vita, qu'il a notamment félicité de son projet d'adoption prénatale à distance au service de femmes en difficulté. Ces vingt dernières années, a-t-il souligné, le "Progetto Gemma" a permis de sauver la vie de nombre d'enfants qui sans cette solidarité n'auraient pas vu le jour :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">"La vie humaine est sacrée et inviolable, et tout droit repose sur le droit fondamental à la vie. Ce droit n'est subordonné à aucune condition, pas plus économique qu'idéologique. Le commandement de ne point tuer détermine clairement la valeur de la vie humaine, et nous devons dire non à une économie de l'exclusion et de l'injustice qui tue en considérant la personne comme un bien de consommation, que l'on peut jeter après usage. On se trouve en présence d'une culture du rebut qui est même érigée en règle. C'est pourquoi - a-t-il dit en citant l'encyclique <em>Evangelii Gaudium</em> - on en vient à jeter aussi la vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Notre époque est de plus en plus menacée par un divorce entre économie et morale dans un marché où la nouveauté technologique prévaut toujours plus sur les normes éthiques... Il faut donc s'opposer fermement à tout attentat à la vie, surtout lorsqu'elle est innocente et sans défense comme l'enfant dans le sein de sa mère. Le concile Vatican II a déclaré que </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« dès sa conception la vie doit être protégée. L'avortement et l'infanticide sont des crimes abominables</span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> » </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">(Const. <em>Gaudium et spes</em>, 51)".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Puis il a évoqué une conférence médicale à laquelle il avait pris part : Un médecin lui avait remis un paquet contenant des instruments servant aux avortements, en disant avoir trouvé la foi et lutter désormais en faveur de la vie. Il devint ainsi un juste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">De manière évangélique, a-t-il poursuivi, "le chrétien doit protéger la vie avec courage et amour à chacun de ses stades. Agissez toujours auprès des femmes de manière à ce qu'elles se sentent perçues comme personnes accueillis, accompagnées et écoutées..."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">"Ici nous venons de parler de mineurs, mais on pourrait dire les mêmes choses des personnes âgées. Elles sont avec les jeunes l'espérance d'un pays, car détentrices de la sagesse et de la mémoire collective. Aujourd'hui, ces deux catégories de personnes sont l'objet de la culture du rebut, puisqu'on les envisage comme du matériel de décharge. Il faut le répéter, les enfants et les aînés constituent l'espérance de la société !".</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a title="Vatican Information Service" href="http://visnews-fr.blogspot.fr/2014/04/audience-au-mouvement-italien-pro-vita.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Vatican Information Service</span></a></span> (Publié VIS Archive 01 - 11.4.14)</span></p>
kl loth
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Scène de crime…
tag:kl-loth-dailylife.hautetfort.com,2014-04-02:5337817
2014-04-02T01:56:00+02:00
2014-04-02T01:56:00+02:00
Est-on en sécurité dans une telle rue ? Un panneau de signalisation modifié...
<p style="text-align: justify;">Est-on en sécurité dans une telle rue ?</p><p style="text-align: justify;">Un panneau de signalisation modifié en scène de crime… un peu à la façon de <a title="Clet Abraham street artiste" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Clet_Abraham" target="_blank">Clet</a>, mais Clet lui il me semble, ne rend pas les panneaux de signalisation illisibles…</p><p style="text-align: justify;">Pour en savoir plus sur Clet, le vrai : Cf. <a title="Clet artiste des panneaux de soignalisation" href="http://transports.blog.lemonde.fr/2013/05/02/cet-artiste-qui-detourne-les-panneaux-de-signalisation/" target="_blank">Olivier Razemon, "Cet artiste qui détourne les panneaux de signalisation", L'Interconnexion n'est plus assurée (blog), 2 mai 2013)</a>.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4505761" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/01/00/1568891756.jpg" alt="signalisation,humour,crime,street art,streetart,détournement" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4505762" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://kl-loth-dailylife.hautetfort.com/media/02/00/2661293020.jpg" alt="signalisation,humour,crime,street art,streetart,détournement" /></p><p style="text-align: center;">vu à Villeurbanne, rue Jean-Baptiste Clément, le 17/03/14</p>
Prieto
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Jean Vanier s’engage contre l’euthanasie au Québec
tag:www.chemindamourverslepere.com,2014-02-12:5297128
2014-02-12T21:28:00+01:00
2014-02-12T21:28:00+01:00
Le fondateur des Communautés de l’Arche a pris position contre...
<p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le fondateur des Communautés de l’Arche a pris position contre l’euthanasie au Québec</span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/HcVBAXH-qo8?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">L’assemblée provinciale du Québec discute actuellement de l’instauration de l’euthanasie sous le nom de « aide médicale à mourir ». Le projet de loi 52 pourrait être voté cette semaine. Comme en Belgique, le projet prévoir la création d’une commission de « contrôle » qui serait destinée à éviter les abus. On connait les échecs d’une telle procédure en Belgique.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Initiateurs des Communautés de l’Arche, qui accueillent des personnes handicapées mentales comme dans une famille, <strong>Jean Vanier</strong> connait bien le monde de la maladie. « ce sont des personnes qui nous apprennent ce que c’est qu’aimer » dit-il dans cette vidéo destinée à éveiller les consciences des élus québécois.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Jean Vanier, fondateur de l'Arche - avec ses 150 communautés qui, dans 40 pays, accueillent les personnes vivant avec un handicap - dénonce clairement l'euthanasie comme un crime. Il fait appel à notre humanité pour refuser toute légalisation de l'euthanasie ; il faut, soutient-il, réapprendre à accompagner les personnes vulnérables pour que notre société soit vraiment humaine.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Le docteur <strong>Balfour Mount</strong>, fondateur des soins palliatifs en Amérique du Nord et expert mondial dans l'accompagnement des personnes mourantes, qualifie de grave erreur une éventuelle légalisation de l'euthanasie. Il insiste : les soins palliatifs peuvent prendre en charge toutes les douleurs et souffrances du patient, tandis que la légalisation de l'euthanasie mettrait réellement en danger toutes les personnes affaiblies et vulnérables. La sécurité et la protection de tous les citoyens est primordiale, elle a toujours eu préséance sur le droit individuel en santé publique.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Transcription disponible sur : <span style="color: #008080;"><a title="Vivre dans la dignité" href="http://vivredignite.blogspot.fr/2014/02/experts-en-humanite-denoncent-pl52.html" target="_blank"><span style="color: #008080;">Vivre dans la dignité</span></a></span>.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Vidéo intégrale : <span style="color: #008080;"><a title="Jean Vanier et Balfour Mount dénoncent le projet de loi 52" href="https://www.youtube.com/watch?v=7PtvXX_qBgI" target="_blank"><span style="color: #008080;">Jean Vanier et Balfour Mount dénoncent le Projet de loi 52</span></a></span> (9'48)</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a title="InfoCatho.be" href="http://info.catho.be/2014/02/12/jean-vanier-sengage-contre-leuthanasie" target="_blank"><span style="color: #008080;">InfoCatho.be</span></a></span></span></p>
Prieto
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Méditation : les saints Innocents
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-12-28:5256951
2013-12-28T07:29:00+01:00
2013-12-28T07:29:00+01:00
Les plus anciens témoins de la fête des saints Innocents en Occident sont...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>Les plus anciens témoins de la fête des saints Innocents en Occident sont les sermons de St Pierre Chrysologue (+ avant 451) et St Césaire d’Arles (+ 543) :</em></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> « Où mène la jalousie ?… Le crime commis aujourd’hui nous le montre : la peur d’un rival pour son royaume terrestre remplit Hérode d’angoisse ; il complote de supprimer « le Roi qui vient de naître » (Mt 2, 2), le Roi éternel ; il combat son Créateur et met à mort des innocents… Ces enfants, quelle faute avaient-ils commise ? Leurs langues étaient muettes, leurs yeux n’avaient rien vu, leurs oreilles rien entendu, leurs mains n’avaient rien fait. Ils ont reçu la mort, eux qui ne connaissaient pas la vie…</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Pourquoi le Christ qui lit l’avenir et connaît les secrets des cœurs, qui juge les pensées et scrute les intentions (Ps 138), pourquoi a-t-il abandonné ceux qu’il savait devoir être poursuivis à cause de lui et mis à mort en son nom ? Le roi du ciel qui venait de naître, pourquoi a-t-il négligé ces compagnons de son innocence, méprisé cette armée de son âge, oublié les sentinelles en poste autour de son berceau, si bien que lorsque l’ennemi a voulu atteindre le seul roi, il a ravagé toute la cohorte ?</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Mes frères, le Christ n’a pas abandonné ses soldats, mais il les a comblés d’honneur en leur donnant de triompher avant de vivre, et de remporter la victoire sans avoir à combattre… Il a voulu qu’ils possèdent le ciel de préférence à la terre…, il les a envoyés devant lui comme des hérauts. Il ne les a pas abandonnés : il a sauvé son avant-garde, il ne l’a pas oubliée…</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Bienheureux ceux qui sont nés pour le martyre et non pour le monde ! Bienheureux ceux qui ont échangé les travaux pour le repos, les douleurs pour le soulagement, les souffrances pour la joie ! Ils vivent, oui, ils vivent de la vraie vie, ceux qui ont subi la mort pour le Christ. Heureuses les mères qui ont porté de tels enfants et les ont nourris de leur lait, heureuses les larmes qu’elles ont répandues pour eux et qui leur ont valu la grâce du baptême. Car les mères comme les enfants ont été baptisées par un don unique, elles dans leurs larmes, eux dans leur sang. Les mères ont souffert le martyre de leurs enfants : l’épée qui transperçait les corps des petits atteignait le cœur des mères ; et si elles furent associées à leur passion, il est juste qu’elles partagent aussi leur récompense.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Que celui qui écoute le comprenne bien : le martyre ne dépend pas du mérite, il est donné par la grâce. Dans ces petits enfants, où donc était la volonté, où donc la décision, alors qu’en eux la nature humaine était, pour ainsi dire, prisonnière ? Le martyre est un don de Dieu, il ne doit rien à nos efforts. Livrer son corps, mépriser sa chair, supporter les tortures, s’emparer de la gloire par les souffrances, de la vie par la mort, cela n’appartient pas à la force humaine, c’est une grâce de Dieu.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Que celui qui a daigné reposer dans notre étable veuille nous conduire nous aussi aux pâturages du ciel. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Saint Pierre Chrysologue</strong>, <em>Sermon 152</em> (PL 52, 604), Trad. En Calcat et Bouchet, & Lectionnaire monastique pour le 28 décembre, Solesmes-Cerf, 1993.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4380922" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/453160753.jpg" alt="Sts-Innocents-Giotto-a.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Le Massacre des Innocents, Giotto (1304-1306)</strong><br />(Fresque, Chapelle des Scrovegni, Padoue, Italie)</span></p>
Lizouzou
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”Le crime de la veuve” de Léna Beymond
tag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-09-12:5163875
2013-09-12T17:55:00+02:00
2013-09-12T17:55:00+02:00
La narratrice, Marie, séjourne pendant les vacances dans la demeure des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4247461" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/1040900856.JPG" alt="crime, veuve, léna, beymond, société des écrivains" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La narratrice, Marie, séjourne pendant les vacances dans la demeure des Verdier, la famille de son amie Sylvie. Sont présents les parents de Sylvie, sa soeur Isabelle, son cousin et sa tante, ainsi qu'un couple d'ami des Verdier. Tous profitent au mieux de l'été quand soudain Pierre Verdier, le patriarche est assassiné. Tout accuse le petit ami non désiré d'Isabelle, pourtant Sylvie et Marie ne sont pas convaincues. Elles décident de mener leur propre enquête !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce huis-clos policier nous transporte en plein été dans une grande maison située à Fontainebleau. Je ne saurais vous dire exactement l'époque mais cela n'a peu d'importance, car vous entrez directement dans l'action. <br /></span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai adoré ce petit côté Agatha Christie qu'il y a dans ce roman, l'enquête avance et nous fait un peu penser aux dix petits nègres ! Tous ont des mobiles et paraissent coupables, mais les deux jeunes filles n'abandonnent pas et accumulent les hypothèses. Un peu comme le lecteur qui envisage lui aussi différentes théories et suppositions. L'enquête est donc très bien menée par deux adolescentes à l'esprit fin et critique ! Un été à rebondissement pour ces deux jeunes filles qui n'attendaient qu'un peu d'action (même si pour l'une d'elle, le mort est son père !)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Concernant le dénouement, tout se joue dans les dernières pages et on se rend compte alors que l'auteure s'est jouée de nous du début à la fin ! L'intrigue est très bien imaginée et nous donne envie de continuer à tourner les pages afin de découvrir le ou la coupable !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Vous l'aurez compris, ce roman de 257 pages se lit rapidement et fut pour moi une belle découverte ! </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie les éditions <a title="Société des écrivains" href="http://www.societedesecrivains.com/" target="_blank">Société des écrivains</a> pour l'envoi de ce chouette roman policier !</span></p>
Pourny
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Rage rentrée
tag:michelpourny.hautetfort.com,2013-09-09:5159841
2013-09-09T09:14:00+02:00
2013-09-09T09:14:00+02:00
L a paix. On veut la paix. Qu’on nous fiche la paix....
<p><strong><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"><span style="color: #0000ff; font-size: x-large;"> L</span>a paix. On veut la paix. Qu’on nous fiche la paix. Que pouvons-nous souhaiter d’autre que la paix ? Quand on sait ce que la guerre coûte en souffrance et en vies humaines. Toutefois, chaque fois qu’une crise, un conflit se déclenche dans le monde, ou pire quand un peuple n’en peut plus de vivre sous le joug d’une dictature sanglante, il est normal que les humains que nous sommes se posent la question de faire cesser le mal. Mais comment ? Par le dialogue ? Mais avec qui ? Il y a encore des démocraties qui perpétuent le crime, avec celles-ci le dialogue reste possible, d’ailleurs elles ont signé des chartes ou des déclarations qui interdisent de porter atteinte aux droits de l’homme, on peut donc en insistant un peu leur faire appliquer le droit. Mais les dictateurs, les dictatures, les régimes totalitaires pour lesquels rien ne vaut qu’un goût immodéré pour le pouvoir total ? Aller parlementer avec ces gens-là ? </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Le pacifisme est une idée formidable, inséparable de celle de démocratie, de celle des droits humains. Une idée qui prend sa source au siècle des Lumières quand pour la première fois on a pensé en termes universels, quand la maxime de notre action devait pouvoir être érigée en règle. La grande idée c’était : le bonheur pour tous. Et la première condition du bonheur, c’est la sécurité, l’assurance que les hommes les femmes et les enfants pourront vivre et s’épanouir dans une société régie non par la force, mais par le droit. La paix n’est qu’une condition, mais c’est la porte ouverte au bonheur des hommes.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Quand il arrive qu’un fou, un tyran, un clan, un fanatique passant outre l’intérêt général, bafouant les lois et les droits de son peuple s’empare du pouvoir et devient une menace pour la vie de millions d’êtres humains, que doit-on faire ? La question s’est posée mille fois sans doute dans l’histoire, et si l’on ne retient que les événements du XX° siècle, peut-être cent fois. Mais si les choses le plus souvent sont restées ainsi, ce n’est pas grâce à l’action du pacifisme, mais simplement parce qu’on a eu peur d’aggraver les choses. On ne peut pas dire que ce fut une honte d’avoir laissé Staline déporter, assassiner, emprisonner des millions de gens. Qu’aurait-il fallu faire ? Rien. Et c’est ce qui se passa. Même quand, après la mort du dictateur, les troupes de ce pays envahirent d’autres pays quand des peuples entiers luttaient pour leur liberté. Rien n’avait été fait non plus quand les dictateurs allemands et italiens s’en prirent à leur opposition, puis aux minorités, puis à l’Europe entière. Si rien ne fut fait ce n’est pas par pacifisme, mais par peur ou par aveuglement, car on sait que nous avons une capacité inouïe de ne pas voir ce que nous ne voulons pas voir.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Par contre, un des plus beaux gestes de ce terrible XX° siècle reste celui d’un pacifiste, un vrai celui-là : Jean Jaurès. Il le paya de sa vie. Du côté allemand, un autre eut autant de courage : Karl Liebknecht. Tous deux, l’un en France, l’autre en Allemagne appelèrent leurs députés à ne pas voter les crédits de guerre. Ce fut un échec, la guerre se déclencha avec les conséquences que l’on sait, et pas seulement par ses victimes, mais aussi car la fin de celle-ci loin d’être la paix provoqua une crise qui mena à la seconde guerre mondiale. Mais il serait faux de reprocher l’impuissance de ceux qui en 1914 ont combattu pour stopper la folie guerrière. Ils ont échoué car la propagande attisant les sentiments xénophobes et nationaux a pris le dessus sur la raison. L’ennemi était trop fort, un ennemi qui n’était ni français ni allemand, mais la rapacité de quelques-uns, producteurs de canons.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> S’il était la seule voie possible en 1914, le pacifisme n’a pas valeur universelle. Je demanderais au militant communiste aujourd’hui pacifiste, s’il est vrai qu’il y a de bonnes guerres et d’autres mauvaises, s’il fallait militer pour la paix en Russie dans les années 17 et suivantes quand les armées blanches menaçaient le pouvoir des soviets. Lénine et Trotski eurent-ils tort de mobiliser l’armée rouge et de combattre ? Je demanderais aux pacifistes d’aujourd’hui si le 6 juin 44 au lieu de débarquer en Europe, les alliés auraient dû parlementer avec les nazis ? Auraient-ils dû laisser faire tout simplement, quand des millions de gens mouraient dans des camps, et que la résistance réclamait l’intervention ? Et pourtant…l’intervention : tant de victimes, tant de destructions. Au militant communiste, je demanderais si l’URSS aurait dû baisser la garde et laisser l’ennemi atteindre Moscou ?</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Il y a un pacifisme qui m’apparaît trop militant pour être honnête. Je me souviens du temps –quand l’Allemagne était encore partagée– où les pacifistes de l’ouest exigeaient le démantèlement des fusées Pershing américaines…quand à quelques kilomètres de là les fusées soviétiques SS 20 étaient pointées sur l’ouest. Il y avaient donc de mauvaises fusées méchantes et meurtrières et d’autres dont on ne disait rien, probablement parce qu’elles étaient progressistes, armes de conquête d’une société future de bien-être et de paix. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Si la guerre est à éviter à tout prix, le pacifisme n’a pas réponse à tout. A se demander si parfois il ne cache pas autre chose, s’il n’est pas une manœuvre politique, autant que peut l’être à l’opposé la posture du va-t’en-guerre. Si solution il y a, elle doit être le résultat d’une réflexion, de concertation, je dirais aussi de franchise, car des intérêts sont en jeu, économiques, financiers, quelquefois aussi religieux, dont on parle trop peu, et là c’est de courage dont nous avons besoin.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Franchise et courage sont une seule et même chose. Dans les situations de crise, l’Histoire se rappelle à nous. Que savaient les alliés sur ce qui se passait en Allemagne et en Pologne et plus à l’est, que savaient-ils des horreurs perpétrées par les nazis ? Je veux dire que savaient-ils dans les années 40, 41, 42, 43… quand des millions de gens attendaient l’avancée des armées anglo-américano-soviétiques, quand les prisonniers des camps attendaient et souhaitaient même les bombardements ? Les alliés savaient, même s’ils ne savaient pas Tout, car Tout était impensable, inimaginable. Mais intervenir…où, comment, au prix de combien de vies humaines, des débarquements mal préparés aux conséquences douloureuses ont convaincu les alliés d’attendre. Il s’agissait alors non de pacifisme béat ni de manque de courage, et pourtant pendant ces longues années d’attente, des gens souffraient, d’autres chaque jour étaient exterminés. Il est des moments dans la vie où la rage nous fait fermer les poings et nous taire.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> C’est peut-être ce qui se passe aujourd’hui, quand tout ce que nous connaissons d’un état en guerre, c’est que cette guerre oppose une dictature à une résistance dont nous savons trop peu de choses, sinon qu’elle est divisée, qu’elle rassemble des combattants aussi peu respectueux des droits humains que le dictateur lui-même. Une situation infiniment plus complexe que celle de la guerre civile espagnole en 1936. L’ennemi déclaré était le fascisme qui menaçait la république, il était facile pour un démocrate de choisir son camp, même si les démocraties auraient pu et dû faire beaucoup plus. </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Quand il faut choisir entre la peste et le choléra, on est tenté de faire le gros dos et de cultiver son jardin. Ceux qui nous conseillent très fort de le faire ont des arguments à revendre : les révolutions arabes sont des machines à fabriquer de l’islam à tout va. Au point qu’on se demande si des dictatures laïques ne sont pas préférables… Ben Ali, Moubarak revenez, ils sont devenus fous ! </span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> Laissons-les, qu’ils règlent leurs problèmes eux-mêmes, clament ceux pour qui le monde s’arrête aux frontières de leur terroir. Point de vue égoïste qui –comble de malheur- coïncide avec une prudence qui est simplement celle de la raison.</span></span></strong><strong><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;"> </span></strong></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p align="center"><strong><span style="font-family: Times New Roman; color: #0000ff; font-size: medium;">§</span></strong></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> </span></p>
Prieto
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Méditation : nos chutes et l'Amour de Dieu...
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-09-09:5159750
2013-09-09T07:35:00+02:00
2013-09-09T07:35:00+02:00
« La palme dans le Ciel ne sera pas à l'âme la plus humble, ni la plus...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« La palme dans le Ciel ne sera pas à l'âme la plus humble, ni la plus mortifiée, ni la plus charitable, ni même à la plus pure - mais à celle qui aura le plus aimé. Dieu ne s'informera pas précisément si vous n'avez jamais failli, mais si vous l'aimez et si vous l'aimez beaucoup.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Le prix de la course n'est pas pour celui qui n'est jamais tombé mais pour celui qui a couru le plus loin.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> De telle sorte que (si vous n'y prenez garde, ô vous qui êtes restées pures, et si vous y travaillez de toute votre âme, ô vous qui avez failli) on verra un jour des pécheresses plus haut dans le Ciel et plus près de Dieu que celles qui seront toujours restées fidèles. Oui, cela s'est vu, cela se verra, cela se voit tous les jours. Courage donc, ô vous qui étiez tombées, relevez-vous, secouez vos chaînes et courez dans les bras du Seigneur ; et vous qui n'avez pas failli, rivalisez ici-bas d'une sainte émulation et ne vous laissez pas vaincre. Un jour vous vous étonneriez et vous diriez au Seigneur : Quoi ! Seigneur, est-ce possible ? Je vous ai toujours servi, sinon avec une grande ardeur, du moins avec fidélité, et voici que vous avez admis à une plus grande récompense, à une plus grande familiarité, des âmes qui ont été jadis souillées de crimes et d'infamies ! - Et le Seigneur vous répondra comme à Simon le Pharisien : Ma fille, m'avez-vous aimé davantage ? Beaucoup de péchés leur sont remis parce qu'elles ont beaucoup aimé. Ce qui est passé n'est plus rien ; ce qui demeure, c'est tout. Leurs péchés sont effacés, leur amour demeure. - Beaucoup de grâces leur sont faites, c'est qu'elles ont beaucoup aimé.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> C'est là tout aux yeux de Dieu. Être aimé ! Être adoré, oui ! Être cru, oui, être obéi, oui encore, mais par-dessus tout, être aimé...</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Être aimé, voilà la volonté suprême de Dieu, voilà son grand commandement résumant et comprenant tous les autres... "Aime le Seigneur ton Dieu". »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><span style="color: #008080;"> <a title="Bx M. Jean-Joseph Lataste (1832-1869)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Joseph_Lataste" target="_blank"><span style="color: #008080;"><strong>Bx M. Jean-Joseph Lataste</strong></span></a></span> (1832-1869), extrait du <em>Sermon sur Marie-Madeleine</em> (II), juillet 1865, in "Prêcheur de la miséricorde", Textes présentés par Jean-Marie Gueullette o.p., Editions du Cerf, Paris, 1992.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4243310" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/00/00/2085221350.jpg" alt="Marie-Madeleine-vitrail.jpg" /></span></p>
Cassiopée
http://unpolar.hautetfort.com/about.html
Quitte ou double, de Cyrille Legendre
tag:unpolar.hautetfort.com,2013-06-06:5090435
2013-06-06T13:48:43+02:00
2013-06-06T13:48:43+02:00
Une chronique de Paul . Cantonné dans le rôle de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"><em><strong><img id="media-4133481" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://unpolar.hautetfort.com/media/00/00/3941744931.jpg" alt="quitte_ou_double.jpg" />Une chronique </strong></em><span style="text-decoration: underline;"><a href="http://unpolar.hautetfort.com/paul.html"><em><strong>de Paul</strong></em></a>. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> Cantonné dans le rôle de photographe sportif, éventuellement pour des magazines people (vous savez ces magazines qui parlent des célébrités d’où l’expression peuple peut-être) Matthieu Berger fut un grand reporter de guerre, ramenant des reportages très prisés. Mais depuis la mort huit ans auparavant, de Marie sa femme qui était enceinte, dans un accident d’automobile, il a descendu l’échelle. Voire même dégringolé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Matthieu Berger a fréquenté la prestigieuse école de journalisme de Lille, puis il a sillonné le monde, se rendant dans tous les points chauds : Rwanda, Sierra Leone, Tchétchénie, Afghanistan. Depuis sa tendre enfance il est ami avec Jean-Eudes Duplessis alias JED (j’aide ?), d’extraction nobiliaire, lui qui est d’origine prolétaire dans un petit village de Normandie. Depuis ils ne se sont pas quittés de vue, même s’ils ne se rencontrent plus très souvent. Alors qu’il bourlinguait de gauche à droite, JED se tournait vers le journalisme lui aussi, mais dans les affaires. Ils ont créé ensemble une agence tandis que Marie était présentatrice vedette d’une chaine d’information permanente. Aujourd’hui JED est le bras droit de Michel Zeinoun qui possède un empire médiatique mondial, <em>Empire,</em> qui échouera à JED à la mort prochaine et annoncée de Zeinoun, son fils André qui navigue de cure de désintoxication en cure de désintoxication, tout en franchissant allègrement les lignes blanches des affaires légales, n’étant pas susceptible d’en prendre les rênes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Matthieu se voit confier un travail de voyeurisme, le genre de trucs auxquels sont friands les abonné(e)s de Newspeople, le magazine qui lui a commandé quelques clichés. Il doit surprendre Jimmy Rowland, la jeune star en devenir du football francophone, un métis de vingt ans, déjà international, qui joue dans l’équipe de L’Association Sportive Parisienne, club rival du PSG mais qui bat de l’aile n’ayant pas les mêmes opportunités financières auprès des Qataris. Après l’entrainement Jimmy Rowland rentre dans sa modeste résidence de 600m2, accompagné des membres habituel de sa cour, et il vaque. Perché sur les branches d’un arbre, Matthieu patiente. Enfin deux limousines arrivent et quelques créatures de rêve en sortent afin de combler activement la soirée de Rowland et consorts. Matthieu peut enfin régler son appareil photo et prendre en action Rowland avec une jeune fille, blonde et sans conteste d’origine slave. Son petit travail terminé il envoie les clichés sur son ordinateur et celui du magazine puis il rejoint la côte normande s’adonner à sa passion, le poker. Au petit matin il s’endort dans sa maisonnette de campagne qu’il avait achetée avec Marie. Le soir il se rend dans un café et découvre au fil des pages le visage de la prostituée avec laquelle Rowland avait passé la soirée. Elle a été retrouvée morte dans la forêt de Meudon mais est inconnue des services de police. Matthieu rentre précipitamment à Paris et s’aperçoit que les photos qu’il avait transmises la veille ne sont plus dans son ordinateur. Dans l’ordinateur du magazine non plus d’ailleurs. Matthieu décide de rendre compte aux policiers mais Barul, son responsable, lui signifie un non péremptoire. Global, dont Newspeople dépend, ne veut pas que l’info dont dispose Matthieu soit ébruitée. Rendez-vous est pris pour une rencontre avec le boss, un certain Dumas, dans un palace parisien. Etonnement et joie de Matthieu lorsqu’il reconnait en Dumas son ami JED. JED possède une solution, raconter l’histoire à l’un de leurs anciens condisciples, Pélissier, devenu commissaire de police à la Crim, pas vraiment fréquentable mais qui est redevable auprès de JED pour une affaire qui aurait pu tourner en eau de boudin. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Pendant ce temps Rowland est plus qu’embêté et il se confie à son agent. Matthieu le rencontre mais la jeune star le prend de haut et se conduit en petit loubard jusqu’à ce que le journaliste lui fasse comprendre qu’il est au courant de ses frasques. Matthieu n’en reste pas là et grâce aux infos récoltées par JED et Pélissier, il apprend que la morte, d’origine slave effectivement, appartenait à un cheptel de call-girls. Il décide de mettre son nez là dedans et tente de soutirer des renseignements auprès d’une des jeunes femmes qui émargent à la société de complaisance pour hommes seuls. Elle lui livre bien quelques détails, mais alors qu’il veut la reconduire en voiture, il se rend compte qu’ils sont suivis. Un accident provoqué l’envoie au pays des songes tandis que sa passagère décède. Apparemment ce n’est pas assez car un individu louche tente de le trucider mais Matthieu doit la vie sauve grâce à une hachette lancée de main de maitre par un homme chargé de le surveiller et le défendre au cas où. C’est beau l’amitié ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Une conférence de presse est organisée afin d’annoncer le transfert de Rowland, transfert auxquels s’attendent les journalistes qui se sont déplacés en masse et qui était prévu dans un grand club européen. La douche froide ! En réalité il évoluera dans le club d’Achkhabad, la capitale du Turkménistan, qui va acheter à prix d’or quelques internationaux. Le but est de monter une équipe jouant dans le championnat russe et capable en deux ans de rivaliser avec les plus grands clubs européens. Tandis que cinquante pour cent de la population turkmène vit en dessous du seuil de pauvreté, les dirigeants cèdent à la mégalomanie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">A la suite de la tentative d’assassinat sur sa personne Matthieu part pour l’Irlande dans une propriété appartenant à JED. Il y fera quelques rencontres intéressantes, se remettant peu à peu de ses émotions. Mais cet incident a été bénéfique et il reprend du poil de la bête. Grâce à l’aide de JED, il part enquêter en Turkménistan, connaissant de nombreux avatars. Les péripéties ne manquent pas, il frôle la mort à plusieurs reprises, mais il est joueur, alors le quitte ou double ne l’effraie pas. Selon les circonstances et les partenaires de jeu évidemment. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Un roman d’aventure qui nous plonge dans les arcanes du football, nous emmène dans la compagne verdoyante irlandaise, dans la nouvelle république du Turkménistan qui peut se permettre bien des fantaisies grâce aux gisements de gaz naturel, lesquels ne dureront que le temps de se tarir. Un roman qui offre des moments d’action intenses et quelques pages d’amour, des retournements de situation imprévus, des révélations et des preuves d’amitiés, des faux semblants aussi. Des alternances de trépidations, de frissonnements, de combats, d’émotion, mais aussi de petites réflexions bien venues. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Ainsi, le journaliste sportif qui est en Matthieu ne peut s’empêcher d’être agacé par le comportement de Rowling et de la jeune génération de footballeurs. Matt était frappé par l’attitude désinvolte et dédaigneuse de cette nouvelle génération de footballeurs. Ils gagnaient des sommes indécentes. Ils possédaient tout ce dont ils avaient probablement rêvé lorsqu’ils étaient petits dans leur banlieue défavorisée. Voiture de luxe, villa hors normes, reconnaissance. Quel que soit leur physique, ils pouvaient mettre n’importe quelle bombe atomique dans leur lit. Malgré tout cela ils donnaient toujours l’impression de faire la gueule et de trainer les pieds pour aller s’entraîner comme s’ils devaient descendre au fond de la mine. Il ne vous reste plus qu’à mettre des noms sur ce genre de sportifs, point n’est besoin de chercher loin. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Matthieu Berger, c’est un peu l’auteur. En effet Cyrille Legendre a suivi pratiquement même parcours professionnel que son héros et il s’est spécialisé dans le sport, évoluant dans le milieu de football, étant tour à tour rédacteur, photographe et chargé de communication. De plus il cultive un goût prononcé pour les voyages et s’intéresse à la géopolitique et les pages consacrées à la Turkménie et à son régime politique ne sont pas dues au hasard. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;">Un roman puissant, dont l’intrigue est située en 2003, qui augure une belle carrière à l’auteur, pour peu que celui-ci n’ait pas grillé toutes ses cartouches dans son intrigue. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times;"><a href="http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/" target="_self"><span style="font-size: small;"><strong><em>Paul (</em></strong><strong><em>Les lectures de l'oncle Paul</em></strong></span></a><span style="font-size: small;">)</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: small;"> </span><span style="font-family: times new roman,times;"><strong><em><span style="font-size: small;">Quitte ou double. <br />Cyrille LEGENDRE <br />Le Masque Poche <br /> Editions du Masque. <br />360 pages. 6,60€. </span></em></strong></span></p>
Zed
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Classe dominante et crime... (2)
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-05-16:5066455
2013-05-16T10:05:00+02:00
2013-05-16T10:05:00+02:00
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer , cueilli...
<p><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Xavier Raufer</strong>, cueilli sur le site du <a href="http://www.lenouveleconomiste.fr/"><em>Nouvel Economiste</em></a> et consacré à la ploutocratie criminelle et à la propagande qu'elle s'assure au travers de ses propres médias...</span></p><p><span style="font-size: small;">Vous pouvez lire ici : <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2013/04/28/classe-dominante-et-crime.html">Classe dominante et crime (1)</a><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4094690" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/2849253964.jpeg" alt="liberation_une.jpeg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">Classe dominante et crime (2) : la presse-des-milliardaires</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le 23 mars dernier, l’essayiste Eric Conan fulmine dans Marianne : “Ah ! Qu’est-ce qu’on se marre avec Libération”, grince-t-il – avant de traiter Libé de “bulletin de l’amicale des bobos parisiens”. Pourquoi ces foudres ? Une bande de racailles vient d’assiéger un train du RER D, molestant et volant ses passagers. Comme d’usage, les esprits supérieurs de Libé ont ironisé sur “le RER dépouillé façon western”, ébahis qu’on glose sur un aussi banal “fait divers”. Simple ébullition médiatique ? Non. Conan, que l’auteur connut naguère à L’Express, est un homme mesuré, étranger à la vitupération. Sa colère est celle d’un calme. D’où l’énorme écho de son algarade. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais au fait, pourquoi Libé ricane-t-il des malheurs des usagers du RER D, tant et si bien qu’à la fin, Conan se fâche ? C’est qu’au fil des années, Libé, issu du maoïsme mondain de la décennie 1970, est devenu un quotidien-des-milliardaires, voué à la “culture de l’excuse” et à la négation du réel criminel. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Négation ? Sur l’affaire du RER D, rebelote dans Libé du 28 mars, où le bobo-journaliste de service explique : bien sûr, des “gosses” font des “conneries, mais sans être extrêmement dangereux”, plutôt “idiots”. Les victimes du RER ? “ce sont des actifs et s’en prendre à eux c’est [pour les voyous] une sorte de vengeance vacharde”. Bref : bien fait pour ces “actifs” qui osent narguer les racailles en passant sous leur nez pour aller bosser.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comment s’explique ce consternant travesti du réel ? Ici, un bref rappel à notre dernière chronique consacrée, souvenons-nous, à l’hyperclasse et à ses moyens pour imposer les idées dominantes. Nous y exposions qu’un stratagème majeur permettait à ces ploutocrates d’établir leur soft-power : l’ “humanitaire”. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ainsi, M. Lloyd Blankfein, patron de Goldman Sachs, banque qualifiée de “pieuvre vampire” par un polémiste new-yorkais, milite-t-il ardemment pour le droit au mariage des homosexuels ; pour lui “un problème de droits civiques, mais aussi de business”. Autre méga-philanthrope de Wall Street, Rajat Gupta, conseiller de la Bill and Melinda Gates Foundation. Mais hélas, fâcheux coup du sort, cet ex-directeur chez Goldman Sachs est récemment condamné dans une gravissime affaire d’initiés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ici, le lecteur sursaute : comment des pamphlétaires ou des juges insensibles osent-ils brocarder ou condamner de généreux bienfaiteurs ? Qu’ils se rassurent ! Face à eux, ces milliardaires ne sont pas totalement désarmés. Car, ces dernières décennies, ils ont utilisé une partie de leurs fortunes à acquérir des médias (quotidiens, périodiques, sites Internet, etc.). C’est bien sûr ceux-là que nous nommons “presse-des-milliardaires”. On en connaît les titres phares : Financial Times, Economist, Wall Street Journal, etc. Leur idéologie est unique : mondialisation bienfaitrice, un militantisme sociétal qui ne coûte rien aux ploutocrates (féminisme, homosexuels…), négation des ravages du crime, toujours édulcoré ou folklorisé. Venons-en maintenant à l’archétype de cette presse-des-milliardaires en France : Libération.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Impossible d’imaginer pire trajectoire de trahison que celle de Libé, de son lancement (mai 1973) au printemps 2013. En témoigne On a raison de se révolter, livre militant destiné à financer Libé après sa naissance. Dans ce débat à trois voix entre Jean-Paul Sartre, un “chef Mao” et “un journaliste de Libération”, on souligne “l’intérêt et l’apport de la révolution culturelle chinoise” (plus de 30 millions de morts), et envisage l’“armement du prolétariat”… l’“armement de milices populaires” ; car “dès lors que les masses se mobilisent, elles cherchent spontanément toujours à prendre, partout où elles le peuvent, tout le pouvoir qu’elles peuvent prendre”. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Tel était alors l’idéal de Libé. Or quarante ans plus tard, ce quotidien (dont l’ancêtre se nommait La Cause du Peuple) vomit le “populisme” et empile des louanges à faire rougir Ceaucescu sur des prédateurs désormais mimétiquement déguisés en dames patronnesses (Libération du 28 octobre 2012 :“Marc Ladreit de Lacharrière. Il nous fait… marché”). Lisons un peu : “Son bureau caréné comme un navire spatial… Un abord simple et chaleureux… Mécène des arts et lettres, soutien actif d’une France de la diversité… Descendant d’une aristocratie guerrière… Un courage certain… Ainsi va la vie des riches au grand cœur.” Manque “Danube de la pensée” – mais tout juste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Surtout, comme on l’a vu, Libé traite avec désinvolture le calvaire criminel que vivent les Français dans la périphérie des métropoles. Pourquoi ce revirement ? Que s’est-il passé ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Eh bien, cela confirme que Marx avait (sur ce point) vu juste : dans la société de l’information de 2013, l’infrastructure détermine tout autant la superstructure qu’aux débuts du capitalisme (1850). Le capital d’un journal appartient à une banque ? Aujourd’hui comme hier l’idéologie de cette banque s’y impose pour l’essentiel. Edouard de Rothschild vient-il ainsi jouer “un rôle très actif pour sauver Libé et assurer son indépendance” (Laurent Joffrin, Journal du Dimanche, 12/06/2011) ? Le banquier apporte certes l’indépendance financière – mais précipite la fatale mutation de Libé en haut-parleur de la classe dominante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cela – étourderie ? coquetterie ? – Libé lui-même en atteste le 18 octobre 2012 : “Les rédactions sont un accessoire pour les patrons… Ces propriétaires ont acheté de l’influence… En France, les rédactions sont maintenant un accessoire parmi d’autres de la puissance.”</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Emerge ainsi un nouveau “compromis historique” entre prédateurs-patronnesses, néo-médias type Libé et “sociologues critiques”. D’apparence fort radicaux et vitupérant à tout propos la société, ces demi-soldes du journalisme et de l’université partagent avec ces milliardaires une vision libertaire-mondialiste, un (sincère ou cynique) laxisme sociétal, stupéfiants, genre et minorités sexuelles -, enfin et surtout, la négation du réel criminel.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Xavier Raufer</strong> (<em>Le Nouvel Economiste</em>, 3 mai 2013)</span></p></blockquote>
NLG
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Dade City, Laurent Sagalovitsch
tag:fais-moilespoches.hautetfort.com,2013-05-13:5062985
2013-05-13T22:10:00+02:00
2013-05-13T22:10:00+02:00
A Dade City, (quelle qu'en soit la localisation exacte), comme partout...
<p><img id="media-4088524" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://fais-moilespoches.hautetfort.com/media/00/01/314964151.jpg" alt="41wcteFJBhL._SY445_.jpg" /></p><p><span style="font-size: small;">A Dade City, (quelle qu'en soit la localisation exacte), comme partout ailleurs, les adolescents se révoltent contre leurs parents, les détestent, fuguent parfois. Mais celui qui narre l'histoire a une très solide raison de le faire : il a assisté à une scène criminelle, dont son père était l'auteur. Un père ordinairement assez dur et austère, qui élève son fils dans la rigueur judaïque, qui va tout à coup commettre l'irréparable dans cette paisible bourgade où tout semble réglé comme du papier à musique. Enfin ça, l'image d'une contrée lisse, c'est ce qu'on peut penser jusqu'à l'arrivée d'un autre narrateur, nouveau venu dans la cité, qui va déceler des coulisses intriguantes à Dade City. Et même trouver un amour qui restera platonique et idéalisé auprès d'une femme mariée à un notable. Un chien dans un jeu de quilles, dont la candeur et l'ignorance des règles du jeu à Dade City vont bousculer catégoriquement le quotidien.</span></p><p><span style="font-size: small;">Et c'est là que tout basculera. Des malentendus, des scènes sur-interprétées dans le terreau fertile de l'aigreur relationnelle, une culpabilité religieuse intense et entretenue vont faire s'emballer un scénario qui n'aurait pas dû se révéler aussi dramatique.</span></p><p><span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: small;">L'écriture de Laurent Sagalovitsch ménage une tension narrative évidente et construit au fil des pages un cheminement vers l'étonnement et l'incrédulité. Car l'acte incroyable et irrémédiable a été commis, et il n'est définitivement pas celui que l'on pense</span>.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;"><em>Dade City</em>, Laurent Sagalovitsch (France / Canada). Babel. 144 pages. 7 €.</span></p>
L'Hérétique
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Je rêve ? Il descend trois personnes et se retrouve en liberté ? (Errata : non finalement)
tag:heresie.hautetfort.com,2013-04-26:5055677
2013-04-26T18:58:00+02:00
2013-04-26T18:58:00+02:00
J'avoue que je suis content de corriger cette note parce que j'ai vraiment...
<p><span style="color: #ff0000;"><strong>J'avoue que je suis content de corriger cette note parce que j'ai vraiment cru qu'on en était là. Le tireur d'Istres était en liberté sous contrôle judiciaire AVANT son crime, pas après. Mes excuses à ses juges ! Cela aurait tout de même été grave, mais j'ai si peu confiance dans la justice de mon pays...RTL devra revoir la rédaction de ses billets d'information, j'ai été induit en erreur par la formulation choisie...</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>Bref, tout l'article ci-dessous n'a plus aucune validité.</strong></span></p><p><span style="text-decoration: line-through;">Pincez-vous les ami(e)s, je ne déconne même pas : vous avez tous entendu parler du tireur d'Istres, présenté comme un déficient mental ? Le mec qui a tiré à la kalashnikov dans la foule.</span></p><p><span style="text-decoration: line-through;">Trop fort : <a href="http://www.rtl.fr/actualites/info/article/fusillade-a-istres-la-these-du-desequilibre-s-effondre-7760836899">les juges l'ont libéré sous contrôle judiciaire</a>.</span></p><p><span style="text-decoration: line-through;">Attendez, je recommence :</span></p><p><span style="text-decoration: line-through;">les connards de juges l'ont libéré sous contrôle judiciaire.</span></p><p><span style="text-decoration: line-through;"><span style="font-size: small;">Il vient des descendre trois personnes à la kalash sans raison apparente et les connards de juges l'ont libéré !</span> Non, non, vous ne rêvez pas. C'est ça la justice en version Taubira. Faut vider les prisons. Et il a un copain à Paris, apparemment...Vite, où on peut acheter une kalash ? Quand il n'y a plus de justice, il ne reste que l'auto-défense. Et pourtant, le Far West, très peu pour moi, mais, là, en France, on a le Left West, c'est un concept de gauche...</span></p><p><span style="text-decoration: line-through;">Entre ça et <a href="http://heresie.hautetfort.com/">le mur des salopards</a>, ça commence à bien faire la justice laxiste en France. Le comble, c'est que ces jeanfoutre de bons à rien viennent couiner à la pression politique dès qu'un homme politique ou que la police l'ouvrent pour leur demander de faire leur boulot.</span></p>
Prieto
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27 mars : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-03-27:5027873
2013-03-27T09:38:48+01:00
2013-03-27T09:38:48+01:00
Trahison de Judas (Mt 26, 14-25) « "Jésus, ayant dit ces paroles, fut...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Trahison de Judas (Mt 26, 14-25)</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« "Jésus, ayant dit ces paroles, fut troublé en son esprit, et il protesta, en disant : En vérité, en vérité, je vous le dis : l'un de vous me trahira (Jn XIII,21)". Il proteste, c'est-à-dire il fait connaître d'avance un crime encore caché, afin que le traître, se voyant découvert, déteste sa faute. Toutefois, il ne le désigne pas nominativement; car si celui-ci était accusé en face, il pourrait devenir plus effronté. Le Sauveur parle d'un scélérat en général, afin que le coupable fasse pénitence. Le Dieu tout-puissant se trouble et personnifie ainsi en lui-même les impressions diverses dont notre faiblesse se trouve affectée. Aussi, quand nous éprouvons du trouble, ne devons-nous pas nous désoler outre mesure. Arrière les philosophes qui argumentent pour démontrer que l'âme du sage est à l'abri du trouble ! Que l'esprit du chrétien se trouble donc, non sous l'effort du malheur, mais sous l'influence de la charité, Cette agitation intérieure qu'éprouve Jésus-Christ signifie que la charité doit les jeter dans le trouble, lorsqu'une cause urgente force le Seigneur à séparer la zizanie du bon grain avant le temps de la moisson.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">"Et ils furent contristés, et chacun d'eux commença à lui dire : Est-ce moi, Seigneur (Mt XXVI,22) ?" Les onze Apôtres savaient bien qu'ils n'avaient jamais pensé à quelque chose de pareil ; mais ils aiment mieux en croire à leur Maître qu'à eux-mêmes, et, sous l'impression de la crainte que leur inspire leur fragilité, ils deviennent tristes, et ils le questionnent sur une faute dont ils n'ont pas conscience. Il leur dit : "Un de vous, qui trempe sa main dans le plat avec moi, me livrera (Mc XIV,20)". Pendant que tous les autres, dans le sentiment de la consternation , retirent leurs mains et cessent de manger, Judas, lui, porte la main dans le bassin avec l'impudence qu'il doit mettre à livrer son Maître son but était, par son audace, de faire croire à la pureté de sa conscience. Il faut noter ici que les douze Apôtres puisaient tous, à la ronde, dans le même vase avec le Seigneur; car la salle à manger, où ils se trouvaient, était couverte de tapis, et ils mangeaient à la mode antique, presque couchés. S'il en eût été différemment, si aucun des autres n'avait tendu la main pour toucher aux aliments du Sauveur, il est sûr que, en trempant sa main, le traître se serait formellement déclaré. Ce que Matthieu désigne sous le nom de bassin (Mt XXVI,26), Marc l'appelle plat (Mc XIV,20). L'un indique ainsi la forme quadrangulaire du vase, et l'autre sa fragilité. "Or, le Fils de l'homme s'en va selon ce qui est écrit de lui, mais malheur à l'homme par qui le Fils de l'homme sera trahi ! (Mt XXVI,26)" Le Christ prédit le châtiment du coupable, afin de le corriger par la crainte, puisqu'il reste insensible à la honte. Aujourd'hui encore , malheur au méchant qui s'approche de nos saints autels, et dont le coeur est souillé d'un crime ! "Il vaudrait mieux pour lui qu'il ne fût jamais né" (Ibid.). S'il était mort dans le sein de sa mère, s'il n'était pas né vivant, cela aurait mieux valu pour lui, en comparaison du châtiment qu'il s'est ensuite attiré. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Saint Augustin</strong>, <em>Sermon XVI sur l'Evangile selon Saint Jean</em> (5-6), in Oeuvres complètes de Saint Augustin, (Suite du Tome XI : Sixième série, Sermons inédits), traduites pour la première fois en français, sous la direction de M. Raulx, Traduction de MM. les abbés Bardot et Aubert, Bar-Le-Duc, L. Guérin et Cie Editeurs, 1868.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Source : <span style="color: #008080;"><a title="Abbaye Saint Benoît" href="http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/inedits/suppl4a.htm#_Toc11733365" target="_blank"><span style="color: #008080;">Abbaye Saint Benoît</span></a></span>.</span></p>
Prieto
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26 mars : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-03-26:5026898
2013-03-26T10:26:10+01:00
2013-03-26T10:26:10+01:00
"Amen, amen, je vous le dis : l'un de vous me livrera." (Jn 13, 21-38)...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>"Amen, amen, je vous le dis : l'un de vous me livrera." (Jn 13, 21-38)</strong></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« Jésus, sûr de sa résolution et intrépide dans l'accomplissement du plan de son Père, mettait un terme à l'ancienne alliance et fondait la nouvelle Pâque. En effet, ses disciples assis à table avec lui pour manger le repas mystique, et tandis que, dans la cour de Caïphe, on délibérait de la manière de le faire périr, le Christ, lui, posait les règles du sacrement de son corps et de son sang et enseignait quelle victime il faudrait offrir à Dieu, n'écartant même pas le traître de ce mystère ; il montrait ainsi que ce n'est pas sous l'exaspération d'une injustice qu'agit celui dont l'impiété volontaire était connue d'avance. Car il trouva en lui-même la matière de sa ruine et la cause de sa perfidie, en prenant le diable comme chef et en refusant d'être conduit par le Christ. Aussi lorsque le Seigneur dit : "En vérité, je vous le dis, l'un de vous me livrera", il montra que la conscience du traître lui était connue ; il ne confondit pas l'impie par une réprimande sévère et publique, mais chercha à l'atteindre par un avertissement doux et muet, afin que le repentir pût le corriger plus facilement, alors qu'aucune exclusive ne l'aurait aigri. Pourquoi, ô malheureux Judas, n'uses-tu pas d'une telle mansuétude ? Voici que le Seigneur pardonne tes entreprises, et que le Christ ne te révèle à personne, sinon à toi-même : ni ton nom ni ta personne n'est découvert, mais la parole de vérité et de miséricorde atteint seulement les replis de ton coeur. On ne te refuse ni l'honneur dû au titre d'apôtre, ni la communion aux sacrements. Retourne en arrière, laisse-là ta fureur et vient à résipiscence. La clémence t'invite, le salut te presse, la vie te rapelle à la vie. Vois, les autres disciples, purs et innocents, s'épouvantent à l'annonce du crime et craignent tous pour eux-mêmes, puisque l'auteur de cette impiété n'a pas été révélé. [...] Mais toi, Judas, au milieu de cette inquiétude des saints, tu abuses de la patience du Seigneur, et tu crois que ton audace te cache. Tu ajoutes l'impudence au crime, et un signe plus évident ne t'effraye pas. Alors que les autres n'osent pas toucher à l'aliment dont le Seigneur fait un indice (cf. Mt XXVI,23), toi tu ne retires pas ta main du plat, parce que tu ne détournes pas ton âme du crime ! »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Saint Léon le Grand</strong>, <em>Sermon VII sur la Passion</em> (45, 4), in Sermons tome III, SC 74, Editions du Cerf, Paris, 1961.</span></p>
MILIQUE
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CHARLES BAUDELAIRE LES FLEURS DU MAL
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-03-12:5013124
2013-03-12T23:50:00+01:00
2013-03-12T23:50:00+01:00
CHARLES BAUDELAIRE LES FLEURS DU MAL " XXI "...
<p style="text-align: center;"><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4533841" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>CHARLES BAUDELAIRE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>LES FLEURS DU MAL</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>" XXI "</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong>HYMNE A LA BEAUTE</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>Lu par Thierry Hancisse</strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Prise de son, montage : Manon Houssin</strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Assistante à la réalisation : Laure-Hélène Planchet</strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Réalisation : Juliette Heymann</strong></span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Poèmes choisis par Laurence Courtois</strong></span></p>
DBAUD
http://dominiquebaud.hautetfort.com/about.html
Ras le bol des chauffards
tag:dominiquebaud.hautetfort.com,2012-12-28:4940606
2012-12-28T23:45:00+01:00
2012-12-28T23:45:00+01:00
Il n’y a pas un jour qui passe sans que la radio ou la télévision ne nous...
<p>Il n’y a pas un jour qui passe sans que la radio ou la télévision ne nous informe d’un nouveau drame de la route.</p><p>Les enfants tués, alors même qu’ils traversent aux passages protégés ou à un feu autorisé, par des chauffards irresponsables, dangereux, parfois même fuyards, voire sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue, sont de plus en plus nombreux.</p><p>L’autre jour c’est une jeune femme de 18 ans qui a perdu la vie à quelques jours de Noël.</p><p>Et ce sans compter tous ceux qu’un tel accident rendra handicapé à vie. Automobiliste moi-même, il n’y a pas de jour où je ne me fais pas klaxonner voire même doublée ou dangereusement contournée… simplement lorsque je m’arrête pour laisser passer un piéton.</p><p>Et voilà que je lis dans la presse que récemment, un chauffard sous l’emprise de cannabis aurait été relaxé car l’infraction ne serait pas prévue de façon suffisamment explicite dans la loi.</p><p>Or, augmenter ainsi les risques que l’on fait courir à autrui alors même que déjà, sur la route, une erreur d’inattention peut si vite arriver est une faute grave.</p><p>Il est plus que temps de réviser la loi et de faire en sorte que soit sanctionné l’absorbation de toute substance pouvant rendre dangereuse la conduite d’un véhicule quel qu’il soit et par qui que ce soit.</p><p>Car en effet si une tolérance zéro doit interpeller les jeunes, elle ne peut leur être réservée et doit s’adresser à tous ceux qui se rendraient coupables de telles infractions souvent irréparables.</p><p>Dominique Baud</p>
Boreas
http://verslarevolution.hautetfort.com/about.html
Blanchisseurs d'argent criminel
tag:verslarevolution.hautetfort.com,2012-12-19:4933366
2012-12-19T19:51:46+01:00
2012-12-19T19:51:46+01:00
« (...) Et dans le même monde où la Suisse doit entièrement...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/money-laundry.jpg" alt="money-laundry.jpg" width="560" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« (...) <em>Et dans le même monde où la Suisse doit entièrement nettoyer sa place financière du moindre franc non déclaré, les intermédiaires financiers des Etats-Unis, du Canada, et du Royaume-Uni continuent d’offrir les sociétés écrans les plus opaques de la planète, renonçant la moitié du temps à demander le moindre document d’identification de base aux clients souhaitant se dissimuler derrière ces entités, et ce, même quand lesdits clients donnent tous les signes qu’ils sont des blanchisseurs d’argent criminel, des officiels corrompus ou des terroristes. C’est ce que montre <a href="http://www.griffith.edu.au/business-government/centre-governance-public-policy/research-publications/?a=454625" target="_blank">une étude très sérieuse</a>, et trop peu médiatisée, des Universités du Texas, de Brigham et de Griffith, parue en septembre dernier </em>[lire pp. 19-20]<em>.</em> (...) »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.bilan.ch/editoriaux/mz/mais-non-ne-defend-pas-le-secret-bancaire" target="_blank">Myret Zaki</a></span></p>
fakakir
http://snpsp1.hautetfort.com/about.html
Algérie-France : entre histoire et politique
tag:snpsp1.hautetfort.com,2012-11-04:4886975
2012-11-04T21:17:19+01:00
2012-11-04T21:17:19+01:00
Par : Mustapha Hammouche Le candidat à sa succession à la...
<h2> </h2><p><span style="color: #ff0000;"><strong> <span class="auteur">Par : Mustapha Hammouche</span> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong>Le candidat à sa succession à la tête de l’UMP avait inventé l’incident où un enfant musulman aurait empêché un camarade d’école de manger son pain au chocolat en invoquant le Ramadhan. Bien avant le geste obscène de l’ancien ministre français de la Défense, Gérard Longuet, Christian Estrosi avait lancé une “vive l’Algérie française” qui aurait fait pâlir de jalousie n’importe quel survivant parmi les anciens de l’OAS.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>Il a certainement fallu que Jean-François Copé aille chercher loin dans les potins de cours de récréation, puisque les deux derniers Ramadhan se sont passés en pleines vacances scolaires. Mais c’est le propre des apôtres de la haine : pour les avoir subis et continuer à les subir, nous savons que la “pensée” fascisante ne recule pas devant la mystification la plus grossière : chez nous, l’on a fait croire que l’armée seule tuait et que Dieu a inscrit son nom sur le ciel du stade olympique où le FIS tenait un meeting. Et il s’est trouvé des masses qui, par commodité ou par lâcheté, ont repris à leur compte ces incongruités.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>C’est donc cela la droite “décomplexée” ! Une droite qui ne s’embarrasse pas de manier le tisonnier pour entretenir le feu de la haine d’extrême droite espérant ainsi en tirer les marrons électoraux.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>Depuis les premiers signes de crise sociale, cette raison sommaire recourt “sans complexe” à l’amalgame, comme celui qui fait des Français et des immigrés d’origine musulmane une catégorie qui est “naturellement” vouée à la violence. En plus de menacer leur emploi, ils mettent en péril la sécurité des Français “de souche”.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>C’est dans ce contexte où le racisme “ne se cache plus”, comme dit une vieille formule publicitaire vantant une marque de chaussettes, que François Hollande émet le communiqué par lequel la France reconnaît le massacre du 17 Octobre 1961. À droite, on cultive la mémoire à la carte : on se souviendra longtemps qu’au soir de l’élection d’un président socialiste, des drapeaux “pas français” dépassaient de la foule en fête, place de la Bastille.</strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>De ce côté-ci, des voix qui ne veulent pas rater l’occasion d’exhiber leur patriotisme “radical”, on demande plus : la repentance de l’État français de tous les crimes coloniaux commis en Algérie. Ça ne mange pas de pain et on se lave de ce soupçon compromettant d’être possiblement “pro-Français” qui pèse sur tout Algérien qui s’exprime. On remarquera que la quête de vérité n’inspire pas la même ferveur que la quête de repentance. Vérité en deçà de la Méditerranée, erreur au-delà. </strong></span><br /><span style="color: #ff0000;"><strong>Et vice-versa. De l’autre côté, la France trouve qu’elle s’est trop repentie : de la collaboration, de l’esclavage… L’amalgame aidant, on va demander pardon à ceux qu’on accable de son haut niveau de chômage et d’insécurité. En ces temps d’extrême, où l’opportunisme a partout pris le dessus sur l’intelligence, l’Histoire, on le voit, est otage de la politique. Et, paradoxalement, la coopération.</strong></span></p>
fredlautre
http://lantidote.hautetfort.com/about.html
MA PETITE HISTOIRE DE LA CURIOSITE (3)
tag:lantidote.hautetfort.com,2012-10-29:4879545
2012-10-29T09:00:00+01:00
2012-10-29T09:00:00+01:00
Pensée du jour : « Si toutefois nous consentons à en référer simplement au...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Pensée du jour : « <span style="font-family: impact,chicago;">Si toutefois nous consentons à en référer simplement au fait visible, à l'expérience de tous les âges et à la Gazette des Tribunaux, nous verrons que la nature n'enseigne rien, ou presque rien, c'est-à-dire qu'elle contraint l'homme à dormir, à boire à manger, et à se garantir, tant bien que mal, contre les hostilités de l'atmosphère. C'est elle aussi qui pousse l'homme à tuer son semblable, à le manger, à le séquestrer, à le torturer ; car sitôt que nous sortons de l'ordre des nécessités et des besoins pour entrer dans celui du luxe et des plaisirs, nous voyons que la nature ne peut conseiller que le crime</span> ».</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">CHARLES BAUDELAIRE</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Résumé : l’homme a renoncé au rôle confortable et sûr de caniche de Dieu nourri-logé-blanchi comme un coq-en-pâte dans son paradis terrestre, à l'oeil et aux frais de la princesse, pour affronter l’angoisse et les incertitudes procurées par la liberté. Bien lui en a pris : sans perdre tout de son animalité primordiale, il a été promu créateur de son propre monde.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">L’homme actuel ? Les anthropologues, au carbone 14, le datent d’environ 100.000 ans avant nous (marge d’erreur de quelques milliers d’années quand même). C’est en effet de là que date la première TOMBE. La première fois que l’homme, au décès de son semblable, l’enfouit sous un peu de terre. La première fois que l’homme, aux yeux de son semblable, apparaît comme une <span style="text-decoration: underline;">personne</span>. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Ce qui rend possible la première tombe, appelons ça la <span style="text-decoration: underline;">conscience de soi</span> (et conscience de l’autre). Comment c’est venu ? Personne n’en sait rien. Sans doute un ensemble : le pouce opposable aux autres doigts (habileté manuelle), la descente du larynx (langage articulé), l’accroissement du cerveau vers l’arrière (accès à la pensée abstraite), la station debout (alias bipédie), une histoire d’angle occipital, etc. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Notons en passant que la station debout propulse l’appareil génital du mâle sur le devant du corps, et qu’au contraire, elle fait disparaître au regard celui de la femelle, qui change dès lors de statut. Et que, dans l’un et l’autre cas, elle situe le sexe dans la partie basse du corps, la tête constituant le sommet de celui-ci. Toujours est-il que l’évolution a donné à l’homme l’autorisation de façonner le monde dans lequel il vit. Je veux dire : les moyens de l’inventer.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Bon, on ne va pas rabâcher l’accélération du mouvement, depuis le feu (autour de – 400.000, mais c’est controversé) jusqu’aux Romains ; le passage du nomadisme à la sédentarité ; d’une économie de prédation (chasse, cueillette) à une économie de subsistance (agriculture, élevage = réserves de nourriture). Mais ce qui est étonnant, c’est que l’invention humaine semble s’être arrêtée : au 18<sup>ème</sup> siècle, les gens ne vivaient pas très différemment de l’antiquité romaine. En particulier, la vitesse est restée celle de l’homme (à pied ou à cheval). Impossible d’aller plus vite. Impossible de faire plus que la simple force humaine</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Certes, il y eut des inventions : l’éolipyle d’HERON D’ALEXANDRIE (sans lendemain pendant deux millénaires), la poudre à canon, quelques autres. Mais en gros, l’humanité a vécu au même rythme, du néolithique jusqu’au 18<sup>ème</sup> siècle. Il y a eu la constante amélioration des techniques existantes, le raffinement des manières, le progrès de la civilisation, l’adoucissement des conditions de vie (il ne faut pas exagérer : famines, pestes, …). Ce qui n'est déjà pas mal, certes, mais c'est tout.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">La première guerre eut lieu au néolithique (– 10.000 jusqu’à l’invention de l’écriture = – 4.000). C’est-à-dire quand il y eut des greniers, du bétail, les premières cités, c’est-à-dire des objets, des denrées et des lieux suscitant la convoitise. Bref : des richesses accumulées. Et la possibilité de se procurer le vital sans trop se fatiguer, en le prenant chez le voisin, quitte à tuer celui-ci. L’esclavage remonte sans doute à la même époque : la guerre procurait cette main d’œuvre bon marché, alors pourquoi se priver ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Et si la condition faite à l’homme par la nature n’a guère évolué, depuis les origines jusqu’au siècle des Lumières, on le doit très probablement aux religions, aux prêtres, ainsi qu’aux rois qu’ils servaient. Il faut les comprendre : rien n’est plus désagréable que le provisoire, quand on détient le pouvoir, car ça le précarise. En le sacralisant, on le rend immuable, intangible. L’idée de Dieu est fort utile à qui gouverne, car elle lui confère la légitimité. Elle est une garantie, sinon d’éternité, du moins de durée. Quelle belle trouvaille, la « royauté de droit divin » !</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">C’est ainsi que la religion, adossée à la hiérarchie sociale et politique (« hiérarchie », en grec, signifie « ordre sacré »), a empêché toute innovation autre que celles qui ne faisaient courir aucun risque au principe d’autorité. Le progrès technique a donc été entravé, parce qu’il représentait pour elles un danger potentiel. C’est la religion qui a décrété que : « </span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Book Antiqua','serif'; font-size: 14pt; mso-bidi-font-family: Arial;">La curiosité est un vilain défaut</span></em><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> » (j'y reviens). Il faut se <span style="text-decoration: underline;">soumettre</span>. Il faut admettre l’état existant des choses, c’est-à-dire l’ordre social tel qu’il se présente, en même temps que tous les discours qui le présentent comme tel.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Le cas le plus célèbre de curiosité dangereuse, celui que tout le monde connaît bien chez nous, est évidemment celui de GALILEO GALILEI, qui attaquait simultanément tout ce que l’Europe comptait d’aristotéliciens et de chrétiens. Cela faisait beaucoup pour un seul homme, et il a bien failli y laisser la peau. Son crime ? Nier le géocentrisme et prôner l’héliocentrisme. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">On les comprend, les faillis bourreaux : ça faisait brutalement tomber l’humanité de son piédestal. Pensez, elle n’était plus le centre du monde ! Du coup, l’ordre du monde tel que défini par les prêtres et les rois passait illico à la trappe ! Un véritable attentat contre tout principe d’autorité. Tous les discours servis au bon peuple depuis toujours ? Balayés. </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Qu’est-ce qui reste d’une autorité, quand elle est mise en doute ? Rien. Et en France, il a fallu moins de deux siècles, après l’épisode GALILÉE (les années 1610), pour foutre par terre l’autorité de l’Eglise et la tête du Roi. Les curés avaient raison d'avoir peur de la science. Alors c’est vrai que la curiosité n’a pas attendu GALILÉE pour se manifester, et qu’il est lui-même un point d’aboutissement (en même temps qu’il révolutionne la vision traditionnelle du monde). </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">Voilà ce que je dis, moi.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;">A suivre.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; line-height: normal;"><span style="font-family: 'Arial','sans-serif'; font-size: 14pt;"> </span></p>
fakakir
http://snpsp1.hautetfort.com/about.html
no moment
tag:snpsp1.hautetfort.com,2012-10-20:4871152
2012-10-20T03:50:59+02:00
2012-10-20T03:50:59+02:00
<p><img class="image_dilem" title="Dilem du 18 Octobre 2012" src="http://www.liberte-algerie.com/images/images_dilem/64_dilem_121017094748.jpg" alt="Dilem du 18 Octobre 2012" width="500" height="577" /></p>
L'Hérétique
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Famille al-Hili, un assassinat d'État ?
tag:heresie.hautetfort.com,2012-09-09:4828271
2012-09-09T22:46:53+02:00
2012-09-09T22:46:53+02:00
Depuis le quadruple assassinat de membres d'une famille d'origine irakienne...
<p>Depuis le quadruple assassinat de membres d'une famille d'origine irakienne en Haute-Savoie j'ai l'intuition qu'on a affaire, dans cette histoire, à quelque chose de bien plus complexe qu'il n'y paraissait de prime abord.</p><p>En fait, pour être très clair, cela sent l'assassinat d'État, et, du moins, si ce n'est un État, c'est une organisation puissante au moins qui a commandité le coup.</p><p>Un ancien de Scotland Yard, expérimenté dans ce domaine, John O'Connor pense exactement la même chose que moi.</p><p>Passé l'émotion suscité par ce drame (il reste deux petite filles sur le carreau : je ne sais pas ce que l'on peut faire pour elles, mais s'il est quelque chose que l'on puisse faire, je m'y associerai très volontiers) j'y ai réfléchi et j'ai pensé la chose suivante : cela sent le travail de semi-professionnels. Ou de semi-amateurs. En fait, je me suis dit que les services secrets d'un état qui ne serait pas déliquescent auraient été plus "efficaces". Là, des survivantes, un témoin abattu, un second très proche du drame, on appelle ça un fiasco. On peut plutôt penser qu'il y a une haute autorité d'un État déliquescent qui aurait fait travailler des tueurs, mais pas des pros. Des types habitués à abattre dans des pays d'Orient, pas en Europe. Et puis il s'agit d'une équipe, pas d'un type isolé.</p><p>Ou alors c'est une organisation clérico-criminelle, genre Al Qaeda.</p><p>Il y avait des valises dans la voiture : la famille se savait en danger. Un des voisins du père a déclaré qu'il semblait tracassé par quelque chose depuis des mois. Et puis il travaillait dans un domaine sensible : les satellites, ce n'est pas du nucléaire mais dans un autre genre, c'est l'un des nerfs de la guerre moderne. </p><p>Je ne crois pas à la culpabilité du frère. Trop gros, trop évident. </p><p>Je ne dispose évidemment d'aucun autre élément que ceux que laisse filtrer la presse et je n'ai aucune compétence professionnel dans un tel domaine mais là, je flaire un gros imbroglio diplomatique.</p>
Ed
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”Une moitié de l’espèce humaine est hors de l’égalité, il faut l’y faire rentrer : donner pour contrepoids au droit de l
tag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2012-06-22:4759572
2012-06-22T09:07:00+02:00
2012-06-22T09:07:00+02:00
Pas de femme pour présider l'Assemblée nationale en France. J'ai lu cette...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Pas de femme pour présider l'Assemblée nationale en France. J'ai lu cette info en premier ce matin. Je suis d'autant plus déçue que Guigou est une femme pour qui j'ai beaucoup de respect. Mais la France n'est pas prête. Les femmes, elles sont jolies, intéressantes, instruites, utiles, amusantes même, mais on ne va quand même pas les laisser prendre les vrais postes à responsabilité !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><img id="main_image" class="border" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block; cursor: pointer;" title="" src="http://desmond.imageshack.us/Himg516/scaled.php?server=516&filename=sweetheartbitsww2.jpg&res=landing" alt="" /></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Mais la deuxième info que j'ai lue est encore bien plus grave pour les femmes. Au Pakistan une chanteuse a été assassinée. Je vous laisse lire l'article :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://fr.news.yahoo.com/chanteuse-pakistanaise-ghazala-javed-assassinée-084652067.html">http://fr.news.yahoo.com/chanteuse-pakistanaise-ghazala-javed-assassinée-084652067.html</a></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><img id="il_fi" style="padding-top: 8px; padding-right: 8px; padding-bottom: 8px; margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://img.ibtimes.com/www/data/images/full/2012/06/19/282711-ghazala-javed.jpg" alt="" width="510" height="379" /></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">Dans cet article en anglais <a href="http://www.ibtimes.com/articles/353901/20120619/ghazala-javed-pakistan-singer-pashto-taliban-swat.htm">http://www.ibtimes.com/articles/353901/20120619/ghazala-javed-pakistan-singer-pashto-taliban-swat.htm</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">les faits sont un peu plus développés et analysés. On comprend bien qu'il ne s'agit pas d'un simple fait-divers familial.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">En respectant et en mettant au pouvoir les femmes dans les démocraties où c'est possible, ne serait-ce pas un moyen de banaliser une autre image de la femme, et de faire évoluer aussi des pays où les hommes sont aujourd'hui carrément barbares ?</span></p><p><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;">*Victor Hugo</span></p><p> </p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Les voyoux de la finance...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-04-17:4679000
2012-04-17T10:10:00+02:00
2012-04-17T10:10:00+02:00
Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Xavier Raufer</strong>, cueilli dans <em>Le nouvel Economiste</em> et consacré aux moeurs délinquantes de la finance internationale... </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3538438" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/3404447060.jpg" alt="davos.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">Finance pousse-au-crime</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cela devait arriver. Car de longue date, toute loyauté raillée, toute fidélité abolie, les requins de Wall Street ne nagent plus que « dans les eaux glacées du calcul égoïste » (dixit Karl Marx). Un cadre de Goldman Sachs a finalement craché dans la soupe, dénonçant une banque gavée de fric pour compte propre ; des clients pris pour des pantins, façon tir aux pigeons. Un environnement professionnel « toxique » – une banqueroute morale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Tel est exactement le terreau proto-criminel décrit dans « La finance pousse-au-crime », livre collectif écrit, à l’automne 2011, par l’auteur et des collègues. Des freins moraux sapés par l’avidité et l’impunité. Des médias et dirigeants hypnotisés par une « ploutocratie internationale» – formule prise dans la revue américaine The Atlantic, qui n’est pas vraiment un brûlot anarchiste. Premier ressort criminel : l’impunité. Qu’adviendrait-il d’un garagiste qui vendrait une voiture au système de freinage saboté et souscrirait ensuite, à son profit, une assurance-vie sur la tête de son client ? Il filerait droit en prison. Or d’analogues pratiques, voire pires, sont courantes à Wall Street, dans un effarant climat d’impunité :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- Convaincue d’avoir blanchi 378 milliards de devises mexicaines suspectes ou carrément criminelles, Wachovia Bank est condamnée en 2010 à payer une amende représentant… 2% de son profit de 2009.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- En 2010 aussi, Goldman Sachs est condamnée à 550 millions de dollars d’amende pour avoir « égaré des investisseurs » – 15 jours de ses bénéfices de l’année en cours.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- La géante caisse d’épargne Washington Mutual s’effondre en 2008, provoquant la plus énorme faillite de l’histoire bancaire des Etats-Unis. Fin 2011, ses trois dirigeants sont condamnés à de grotesques “sanctions” financières, moins de 10% de ce qu’ils ont touché avant la crise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais d’usage, les banques et leurs dirigeants sont condamnés à… promettre de respecter à l’avenir la loi financière. De 1995 à 2011, 19 banques dont Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan Chase, Bank of America, etc., ont ainsi juré 51 fois de bien se conduire, pour récidiver dans la foulée – et jamais, la société de contrôle de la Bourse n’en a attaqué une seule pour violation de serment.</span><br /><span style="font-size: small;"> Ni d’ailleurs vraiment tenté de contrôler les prédateurs. Ainsi, timidement prié désormais d’« identifier ses clients et employés et de donner des détails sur… sa manière d’éviter les conflits d’intérêts avec sa fortune personnelle » – bref, de sortir d’une quasi-mafieuse opacité – le spéculateur George Soros dénonce d’intolérables « contraintes » et s’empresse de fuir les curiosités officielles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La connivence, maintenant : en 2008, le sénateur américain promoteur de la principale loi de dérégulation de la finance, cette qui transforme Wall Street en jackpot pour prédateurs, devient le vice-président d’une des grandes banques de la place…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le pillage enfin. Fin 2011, la société de bourse MF Global s’effondre. Ex-sénateur et gouverneur du New Jersey, ainsi qu’ancien dirigeant de Goldman Sachs, le directeur général de MF Golbal « ne sait pas » ce qu’est devenu le milliard de dollars qu’il gère pour ses investisseurs. Quelque « erreur humaine » fait que l’argent a “disparu”. Même scénario pour la Libyan investment authority (LIA), vampirisée de 2008 à 2010 par une meute de fonds financiers, hedge funds et banques – des milliards de dollars s’étant, là encore, « évaporés ». Déposée début 2008 chez Goldman Sachs-Londres, la somme de 1,3 milliard de dollars s’est volatilisée à 98% en février 2010. Des pratiques en regard desquelles « Massacre à la tronçonneuse » fait figure de récréation enfantine…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au bout du chemin, la fraude financière proprement dite : transgressions, sciemment criminelles, des lois du marché ; techniques de dissimulation comptable, “innovations” financières crapuleuses. A Wall Street, prévient le professeur américain Bill Black, expert ès finance criminelle “Si vous ne cherchez pas la fraude, vous ne la trouverez pas ; si vous la cherchez, vous la verrez partout”.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais il y a pire encore, car un peu de volonté politique permet de rechercher puis de sanctionner ces malversations financières. Le pire, c’est ce qui justement aveugle le contrôle politique, c’est l’habillage idéologique rendant la prédation chatoyante et désirable – la “société ouverte” chère au “bienfaiteur” Soros.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Destiné à l’opinion et aux médias, ce séduisant habillage prôné par l’« élite de Davos » est par nous baptisé « DGSI », Davos-Goldman-Sachs-Idéologie. Mondialiste, libre-échangiste, il est fondé sur l’idée que “tout ce qui compte, se compte”. Ennemie résolue des nations, de leurs histoires et symboles, la DGSI vante les migrations et le multiculturalisme ; ce puissant dissolvant “ne se connaît plus d’extérieur, refuse qu’on soit étranger à ses cultes et ses pompes ; il se veut le système du monde, unique et clos comme une bulle” (Hervé Juvin “Le Renversement du monde”).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Qui cède à ses sortilèges, qui tombe entre ses griffes, finit ravagé de fond en comble : Islande, Irlande, Grèce – en attendant sans doute le Brésil. Qui en est réduit là – et voilà le motif de l’avertissement des criminologues – dégringole directement du pousse-au-crime au criminel proprement dit. Depuis que les vautours ont commencé à survoler Athènes, vendant aux pathétiques politiciens grecs les ruineuses rustines leur évitant de couler trop vite, la criminalité explose dans ce qui fut naguère la métropole la plus paisible d’Europe – voire du monde développé. Vols à main armée multipliés par 2 ; homicides : + 50% ; des bandes balkaniques armées de kalachnikov exploitent des migrants clandestins d’Asie et d’Afrique ; des grappes de toxicomanes en manque rôdent jusqu’au centre-ville, nous dit l’International Herald Tribune du 15 juin 2011. Miracle – mirage – désastre. Telle est la recette de la DGSI. Telle est la réalité de la finance pousse-au-crime.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Xavier Raufer</strong> (<em>Le nouvel Economiste</em>, 23 mars 2012)<br /></span></p></blockquote>
L'Hérétique
http://heresie.hautetfort.com/about.html
Tuerie de Toulouse : de l'horreur à l'état brut
tag:heresie.hautetfort.com,2012-03-19:4644231
2012-03-19T22:47:00+01:00
2012-03-19T22:47:00+01:00
Quand je vois un individu capable de tirer sur des enfants, ça me rend fou....
<p>Quand je vois un individu capable de tirer sur des enfants, ça me rend fou. S'en prendre à des enfants, je ne le supporte pas. Je préconise une lobotomie gratuite et obligatoire pour un type de cet acabit.</p><p>En termes de profil, il n'y pas 36 solutions :</p><p>- hypothèse n°1 : c'est un facho. Il a tiré sur des militaires maghrébins ou noirs puis sur des enfants juifs. Cohérent avec une paranoïa de nazillon raté, façon l'autre fracassé du bulbe de Norvège.</p><p>- hypothèse n°2 : c'est un islamiste. Le 17ème RP revient d'Afghanistan et les cibles sont des enfants juifs. </p><p>Comme quoi, au fond, entre islamistes et nazillons, on se comprend.</p><p>Il paraît que des paras qui levaient un peu trop haut le bras ont été virés du 17ème RP en 2008. C'est une piste possible, et je pense que la police scientifique et psychologique aura tôt fait de la valider ou de l'invalider.</p><p>Je ne crois pas une hypothèse n°3 même s'il est évident qu'il faut forcément être frappadingue pour être un nazillon ou un islamiste-terroriste.</p><p>Comment peut-on tirer froidement sur de petits enfants dans leurs âges les plus adorables ? Deux petits de 4 et 5 ans et une petite de 7 ans. Un concentré de mignonnerie et d'innocence. Et avec leur papa en plus.</p><p>Extrait de témoignage : </p><p><em>«Un homme efficace, qui s'attaque à une cible facile, des gens désarmés». «La vidéo montre un homme casqué qui rentre dans la cour de l'école (...)<strong> il court après ces enfants, se met à tirer. Il en attrape et met une balle dans la tête à un enfant de huit ans</strong>»</em></p><p>Le salopard : je me porte candidat pour pédaler afin de le finir à la dynamo sur une chaise électrique. Et je pédalerai lentement.</p><p>J'ai trouvé que la classe politique dans son ensemble avait un ton juste. Particulièrement, Hollande a parlé fort bien en faisant valoir que ce n'était pas une école, des Juifs, mais la France toute entière qui était visée par un tel crime. Bayrou a eu, je pense, le même coup au coeur en voyant des enfants tomber sous les balles puisque c'est ce qui l'a le plus choqué. Sarkozy et Guéant ont fait ce qu'ils avaient à faire, il n'y a rien à redire. </p><p>Il y a quelque chose de grave, et Sarkozy l'a souligné à juste titre : jamais une fusillade ne s'était produite dans une école en France. La réaction de la France devra donc être à la hauteur et la punition exemplaire. Fou ou motivé par une idéologie mortifère, l'assassin ne doit jamais revoir le jour.</p>