Last posts on communiste2024-03-28T20:15:10+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/communiste/atom.xml.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlFrance. Jean-Claude Gayssot, communiste « veut sauver l’honneur de l’humanité en accueillant les migrants de l’Aquarius.tag:pdf31.hautetfort.com,2018-08-14:60723212018-08-14T10:00:00+02:002018-08-14T10:00:00+02:00 Publié par Guy Jovelin le 14 août 2018 Le port de Sète prêt à...
<p>Publié par Guy Jovelin le 14 août 2018</p><header class="entry-header"><div class="post-thumbnail"><img class="attachment-large-post size-large-post wp-post-image" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://lesobservateurs.ch/wp-content/uploads/2018/08/ean-Claude-Gayssot-448x293.jpg" alt="" width="448" height="293" /></div></header><div class="entry-content"><h2 class="title-large">Le port de Sète prêt à accueillir l'Aquarius: "La France doit sauver l'honneur de l'Europe et de l'humanité"</h2><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lundi, l'ancien ministre communiste <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Claude_Gayssot" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Jean-Claude Gayssot</a>,actuel directeur du port de Sète a proposé d'accueillir l'Aquarius. Le navire humanitaire est à nouveau bloqué en mer avec 141 migrants à son bord.</span></p><div class="SandboxRoot env-bp-350" style="text-align: justify;" data-twitter-event-id="0"><div id="twitter-widget-1" class="EmbeddedTweet EmbeddedTweet--edge EmbeddedTweet--mediaForward media-forward js-clickToOpenTarget js-tweetIdInfo tweet-InformationCircle-widgetParent" lang="fr" data-click-to-open-target="https://twitter.com/Tancrede_Crptrs/status/1029243302669893633" data-iframe-title="Tweet de Twitter" data-scribe="page:tweet" data-tweet-id="1029243302669893633" data-twitter-event-id="2"><article class="MediaCard MediaCard--mediaForward cards-multimedia customisable-border" dir="ltr" data-scribe="component:card"><div class="MediaCard-media"><div class="MediaCard-widthConstraint js-cspForcedStyle" data-style="max-width: 2000px"><div class="MediaCard-mediaContainer js-cspForcedStyle" data-style="padding-bottom: 56.8000%"><div class="MediaCard-mediaAsset"><div class="wvp-player-container"><iframe width="300" height="150" src="https://twitter.com/i/videos/tweet/1029243302669893633?embed_source=clientlib&player_id=0&rpc_init=1&autoplay=1&language_code=fr&use_syndication_guest_id=true" allowfullscreen="allowfullscreen" allow="autoplay; fullscreen" id="player_tweet_1029243302669893633" data-mce-fragment="1"></iframe></div></div></div></div></div></article><div class="EmbeddedTweet-tweet"><blockquote class="Tweet h-entry js-tweetIdInfo subject expanded" cite="https://twitter.com/Tancrede_Crptrs/status/1029243302669893633" data-tweet-id="1029243302669893633" data-scribe="section:subject"><div class="Tweet-header"><span style="font-size: 10pt;"><a class="TweetAuthor-avatar Identity-avatar u-linkBlend" href="https://twitter.com/Tancrede_Crptrs" data-scribe="element:user_link"><img class="Avatar Avatar--edge" style="float: left;" src="https://pbs.twimg.com/profile_images/968830184622354432/CjMf3IDb_normal.jpg" alt="" data-scribe="element:avatar" data-src-2x="https://pbs.twimg.com/profile_images/968830184622354432/CjMf3IDb_bigger.jpg" data-src-1x="https://pbs.twimg.com/profile_images/968830184622354432/CjMf3IDb_normal.jpg" /></a></span><div class="TweetAuthor js-inViewportScribingTarget" data-scribe="component:author"><div class="TweetAuthor-nameScreenNameContainer"><span style="font-size: 10pt;"><span class="TweetAuthor-decoratedName"><span class="TweetAuthor-name Identity-name customisable-highlight" title="Tancrède ن" data-scribe="element:name">Tancrède ن</span></span><span class="TweetAuthor-screenName Identity-screenName" dir="ltr" title="@Tancrede_Crptrs" data-scribe="element:screen_name">@Tancrede_Crptrs</span></span></div></div><div class="Tweet-brand"><span style="font-size: 10pt;"> </span></div></div><div class="Tweet-body e-entry-content" data-scribe="component:tweet"><div class="u-hiddenVisually js-inViewportScribingTarget"><span style="font-size: 10pt;"> Jean-Claude Gayssot veut sauver l'honneur de l'humanité et de l'Europe.</span><br /><br /><span style="font-size: 10pt;">En 100 ans le communisme est responsable de millions de morts et de nombreuses dictatures dans le monde.</span><br /><span style="font-size: 10pt;">Aujourd'hui il évoque l'humanité alors qu'il encourage et aide le trafic des passeurs.<a class="PrettyLink hashtag customisable" dir="ltr" href="https://twitter.com/hashtag/Aquarius?src=hash" rel="tag" data-query-source="hashtag_click" data-scribe="element:hashtag"><span class="PrettyLink-prefix">#</span><span class="PrettyLink-value">Aquarius</span></a> <a class="PrettyLink hashtag customisable" dir="ltr" href="https://twitter.com/hashtag/S%C3%A8te?src=hash" rel="tag" data-query-source="hashtag_click" data-scribe="element:hashtag"><span class="PrettyLink-prefix">#</span><span class="PrettyLink-value">Sète</span></a></span></div><div class="Tweet-metadata dateline"><span style="font-size: 10pt;"><time class="dt-updated" title="Heure de publication : 14 août 2018 05:48:20 (UTC)" datetime="2018-08-14T05:48:20+0000"><a class="u-linkBlend u-url customisable-highlight long-permalink" href="https://twitter.com/Tancrede_Crptrs/status/1029243302669893633" data-datetime="2018-08-14T05:48:20+0000" data-scribe="element:full_timestamp">07:48 - 14 août 2018</a></time></span></div><div class="Tweet-metadata dateline"> </div></div></blockquote></div></div></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://rmc.bfmtv.com/mediaplayer/video/le-port-de-sete-pret-a-accueillir-l-aquarius-la-france-doit-sauver-l-honneur-de-l-europe-et-de-l-humanite-1094602.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">RMC</a> via <a href="https://lesobservateurs.ch/2018/08/14/france-jean-claude-gayssot-communiste-veut-sauver-lhonneur-de-lhumanite-en-accueillant-les-migrants-de-laquarius/">lesobservateurs</a></span></p></div>
diazdhttp://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.htmlLe 4 mai 1978, Henri Curiel était assassiné à Paristag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2018-05-04:60487522018-05-04T18:29:39+02:002018-05-04T18:29:39+02:00 Hassane Zerrouky, Humanite.fr Il y a 40 ans, Henri Curiel était...
<p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/2718229496.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5809846" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/1633269173.jpg" alt="curiel henri.jpg" width="440" height="325" /></a></p><p><span style="color: #ffffff; background-color: #ff0000;">Hassane Zerrouky, Humanite.fr</span></p><p>Il y a 40 ans, Henri Curiel était assassiné à Paris, au pied de l'immeuble où il habitait. De nouveaux éléments ont permis à sa famille d'obtenir en janvier 2018 la réouverture du dossier d'instruction.</p><p>La justice a rouvert l’enquête sur la mort d’Henri Curiel, assassiné le 4 mai 1978 à Paris, et ce après les confessions de René Resciniti de Says, militant d’extrême-droite (décédé en 2012), relatées dans le livre de Christian Rol, <em>Le roman vrai d’un fasciste français</em>, paru en 2015. Bien qu’à l’époque ce meurtre ait été revendiqué par l’organisation Delta, référence aux commandos de l’OAS du même nom pendant la guerre d’Algérie, l’affaire avait été classée en 1992 puis en 2000. Et depuis, ce crime est resté impuni.</p><p>Les aveux posthumes de René Resciniti, et le fait que l’arme du crime ait été la même que celle ayant servi à tuer Laid Sebaï, le gardien de l’Amicale des Algériens en Europe, remettent en selle la piste algérienne, celle d’un acte commis par des résidus de l’OAS, que le général Paul Aussarresses, l’assassin du leader du FLN Larbi Ben M’hidi, avait déjà évoqué, assurant alors que Curiel était sur la liste des personnes à éliminer (1). L’ancien tortionnaire a même incriminé l’ex-président Giscard d’Estaing dans cette affaire. Ce qui écarte les pistes d’un crime commis par le Mossad ou les services sud-africains en raison de l’implication de Curiel dans les causes palestinienne et sud-africaine, pistes évoquées alors par les amis et proches de la victime.</p><h2>« Communiste à part »</h2><p>En cette fin des années 1970, Henri Curiel, écrit René Galissot citant Gilles Perrault, se savait menacé. Après que De Gaulle eut quitté le pouvoir, sa situation et celle des militants progressistes étrangers vivant en France était devenue incertaine, surtout durant le septennat de Giscard d’Estaing sous lequel les anciens de l’OAS ont commencé à relever la tête avant de passer aux actes.</p><p>L’histoire d’Henri Curiel, juif égyptien, né en 1914 en Egypte, homme habité par la cause des peuples luttant pour leur libération du joug colonial et impérialiste, est une histoire mouvementée. Ce « communiste à part » (dixit René Galissot), crée en 1943 le Mouvement égyptien de libération nationale (Meln), organisé autour de la librairie du Rond-Point au Caire, véritable centre de diffusion du marxisme et « de brochures d’instruction communiste » en arabe.</p><p>Cette période de sa vie au Caire constitue une des parties les plus intéressantes de son parcours militant parce que s’y déroule ce qu’a été cette Égypte d’avant l’arrivée de Nasser et, surtout, ce qu’a été l’apport de ces juifs progressistes égyptiens, issus de la bourgeoisie du Caire et d’Alexandrie dans la diffusion du marxisme, avant qu’ils ne soient expulsés du pays, sur fond d’exode forcé de la communauté juive égyptienne, après la création d’Israël en 1948.</p><p>Expulsé d’Égypte, on retrouve Curiel en France, engagé aux côtés du FLN algérien pendant la guerre d’Algérie : il sera incarcéré en 1960 et libéré en 1962. Après l’indépendance algérienne, avec l’appui de Ben Bella et le soutien de Ben Barka, avant que ce dernier ne soit assassiné en 1965 à Paris, il s’inscrit pleinement, via l’organisation Solidarité qu’il créée, dans le soutien actif aux mouvements anticolonialistes et de libération des peuples. Mais surtout, il joue un rôle, bien avant l’heure, dans le rapprochement entre progressistes israéliens et palestiniens, notamment entre Uri Avnery et Issam Sartaoui, rapprochement qui aboutit à l’organisation d’une série de rencontres durant l’année 1976, année où le directeur adjoint de l’hebdomadaire le Point, Georges Suffert, fait paraître une pseudo-enquête journalistique présentant Henri Curiel comme le patron des réseaux d’aide aux terroristes et un « agent du KGB » !</p><h2>Le « tournant giscardien »</h2><p>Ces années 1970, avec l’arrivée au pouvoir de Giscard d’Estaing en France, que Gallissot qualifie de « tournant giscardien », sont celles de « l’alliance triangulaire » France-États-Unis-Maroc face à ce qui est considéré comme « le triangle adverse » Algérie-URSS-Polisario. Une « alliance » sur fond d’attentats meurtriers contre les Algériens en France, de luttes souterraines entre services français et algériens et de préparation par le Maroc de la « marche verte », qui lui permettra, avec le concours de l’armée française et de l’Espagne franquiste, d’occuper le Sahara occidental en 1975. Mais aussi d’assassinats non élucidés comme ceux des représentants successifs de l’OLP, Mahmoud Hamchari (décembre 1972), Mahmoud Saleh (janvier 1977), Azzedine Kalek (août 1978), ou juste avant du dramaturge et militant algérien de la cause palestinienne et ami de Curiel, Mohamed Boudia (juin 1973). C’est dans cette période trouble, qu’Henri Curiel est à son tour assassiné. D’autres meurtres (autour d’une vingtaine) non élucidés, de militants palestiniens, basques, communistes espagnols, du savant atomiste égyptien Salah al-Meshad (juin 1980), et de menaces de mort, émailleront ces années giscardiennes. </p><p>(1) Voir aussi <em>Henri Curiel citoyen du monde</em> de Gilles Perrault dans<em> le Monde diplomatique</em> d’avril 1998.</p><p><iframe width="448" height="252" src="https://www.youtube.com/embed/Iuq2Haa-BIE" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
diazdhttp://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.htmlJeanne Labourbe : La 1ère communiste françaisetag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2018-03-17:60350942018-03-17T17:44:00+01:002018-03-17T17:44:00+01:00 Jeanne Labourbe dès le début a soutenu la Révolution Russe et s'engage...
<p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/3712678026.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5784823" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/845829638.jpg" alt="labourbe2.jpg" /></a>Jeanne Labourbe dès le début a soutenu la Révolution Russe et s'engage dans l'Armée Rouge. Elle est violée et exécutée à Odessa, début mars 1919, par des soldats français et russes blancs. Elle devint la première martyre du communisme français.</strong></p><p>Jeanne Labourbe naquit à Lapalisse en 1877 dans une famille de journaliers marqués par les idées républicaines.</p><p>… En 1896, la jeune fille de 19 ans, repasseuse de son état, tombe sur une annonce réclamant les services d’une gouvernante en Pologne (alors rayée de la carte). Elle se rend sur place – dans l’empire russe –, exécute des travaux ménagers tout en apprenant le français aux enfants de ses employeurs.</p><p>Elle se lie avec la famille d’un déporté politique, s’initie à la question sociale et devient courrier au service de la révolution qui fermente. En 1905, elle se jette dans la mêlée libératrice amenée à échouer. Elle change de prénom. Voici désormais « l’institutrice Jeanne Labourbe », comme elle ne cessera plus d’être désignée.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Premier membre français du Parti bolchévique, Jeanne Labourbe intégra un groupe d'interprètes dont le but était de tenter de rallier à la cause des soviets le plus possible de soldats occidentaux engagés aux côtés des Russes blancs (pro-tsaristes) dans la guerre civile qui avait éclaté au lendemain de la Révolution d'octobre.</p><p>Après la révolution d’octobre 1917, la Russie connaît à la fois la guerre civile et l’intervention étrangère. Lénine signe la paix avec l’Allemagne. Mais les pays de l’Entente (France, Angleterre, Grèce, Japon, États-Unis…) veulent isoler l’Europe de la contagion des idées révolutionnaires. Ils vont même jusqu’à débarquer en Russie septentrionale : les Anglais attaquent dans la Baltique et en Mer Noire, les Turcs pénètrent dans le Caucase, les Américains et les Japonais occupent Vladivostok.<br />Clémenceau conçoit une gigantesque opération de soutien aux armées Blanches, les armées contre-révolutionnaires. Entre décembre 1918 et janvier 1919 Sébastopol, Odessa, Nikolaïev et Kherson sont occupées. Simultanément les forces Blanches attaquent en Crimée.<br />En 1919, bon nombre de soldats ne sont toujours pas démobilisés. Le « ras-le-bol » et le refus de jouer aux contre-révolutionnaires, de se transformer en « gardiens de la bourgeoisie » vont aboutir à des mutineries. Les premiers soulèvements ont lieu dans les troupes terrestres dès février.</p><p>André Marty raconte comment Jeanne Labourbe se retrouve à Odessa :</p><p style="margin-left: 1cm; margin-right: 1cm;">Elle était frémissante quand elle apprit que les soldats français avaient débarqué à Odessa. Elle ne pouvait supporter l’idée, disait-elle, que « les fils des communards de 71, les descendants des révolutionnaires de 93, viennent étouffer la grande révolution russe. » […] Elle obtint du Comité central du Parti d’être envoyée à Odessa. Elle y arriva en traversant le front.</p><p style="margin-left: 1cm; margin-right: 1cm;">Elle se jeta dans l’action avec sa foi, son enthousiasme. Elle remaniait la rédaction des tracts, des journaux, trouvant toujours qu’ils n’étaient pas assez vivants, qu’ils n’accrochaient pas assez le cœur des soldats … »</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/2514316718.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5784826" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/3824297802.jpg" alt="labourbe.jpg" /></a>Elle fait diffuser dans les cantonnements, par des enfants censés écouler journaux et cigarettes, des tracts, des brochures, ainsi que <em>Le Communiste</em>, une feuille qu’elle rédige sur place, cachée par une militante de 67 ans, M<sup>me</sup> Leifmann. C’est là, rue Pouchkinskaïa, dans la nuit du 1<sup>er</sup> au 2 mars 1919, que tout se noue, selon le récit qu’en fera Radkov, un militant bolchevique serbe présent sur place mais qui pourra s’échapper – au point d’être un temps soupçonné par ses camarades de parti – et survivre à la vengeance contre-révolutionnaire. Radkov précise qu’en plus de Jeanne Labourbe et M<sup>me</sup> Leifmann, étaient présents les trois filles de celle-ci et le tailleur Lazare Schwetz :</p><blockquote>« Nous jouions aux cartes et aux dames, lorsque, tout à coup, on frappa à la porte et, sans attendre, on l’ouvrait toute grande d’un coup vigoureux. Dix hommes entrèrent en trombe et dirigèrent leurs revolvers sur nous, en criant : “Haut les mains !” Ces hommes étaient cinq officiers volontaires (deux généraux, deux colonels et un subalterne), quatre officiers français (trois officiers d’infanterie et un officier de marine) et un civil. »</blockquote><p>L’appartement est mis à sac, ses occupants transférés à la Sûreté militaire, torturés puis traînés jusqu’au cimetière juif pour y être abattus à coups de revolver. Selon le récit canonique bolchevique alors mis en place et que reprendra consciencieusement André Marty, toute la population d’Odessa visite la morgue pendant les jours qui suivent. Les cadavres des assassinés présentent un spectacle horrible : tous, sans excepter la vieille Leifmann, ont le visage défiguré, le corps couvert de bleus et de plaies causées par les baïonnettes : <em>« Jeanne Labourbe ne put être reconnue que par ses cheveux courts et ondulés et le vieux paletot qu’elle portait toujours. Il est certain qu’au moment où Radkov s’enfuit, les victimes essayèrent aussi de se défendre et de s’échapper ; blessées, elles furent certainement achevées avec rage. »</em></p><p>Le 5 avril 1919, les révolutionnaires reprennent la ville d’Odessa aux Blancs et des funérailles grandioses sont organisées en l’honneur de Jeanne Labourbe et de ses camarades assassinés. Dans <em>La Pravda</em> du 25 mars 1919, Niourine, le camarade russe du Groupe communiste français de Moscou, écrit : <em>« Le prolétariat français immortalisera ce nom honoré de la première femme communiste française qui sut lutter pour la révolution. »</em></p><p><em>Sources : Compagnie Jolie Mome, Palicia.blogpost, Humanité hors série sur la Révolution d'Octobre</em></p>
diazdhttp://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.htmlLigue des champions. Le président oublié du Real Madridtag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2018-03-06:60319642018-03-06T12:48:06+01:002018-03-06T12:48:06+01:00 Nicolas Guillermin, L'Humanité Militant communiste et...
<p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/905138586.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5778662" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/4086089110.jpg" alt="real madrid.jpg" width="442" height="320" /></a></p><p><span style="color: #ffffff; background-color: #ff0000;">Nicolas Guillermin, L'Humanité</span></p><p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/1059902455.png" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5778664" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/1202624706.png" alt="ortega real_madrid.png" /></a>Militant communiste et républicain, Antonio Ortega a dirigé le club en 1937 et 1938. Un nom que le Real, longtemps lié au franquisme, a fait disparaître de son histoire officielle.</strong></p><div class="field field-name-field-news-text field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p class="TX">Club le plus titré au monde et parmi les plus riches, le Real Madrid CF incarne à lui seul la version capitaliste globalisée du football. Toujours prompte à signer de juteux partenariats avec de nouveaux sponsors ou à recruter des joueurs « galactiques » pour des montants mirobolants, la Maison blanche, un de ses nombreux surnoms, est bien plus discrète lorsqu’il s’agit d’évoquer son histoire en dehors des terrains de football.</p><p class="TX">On connaissait le passé franquiste du club merengue (meringue), incarné par Santiago Bernabeu, ancien footballeur, combattant franquiste puis président qui sut utiliser sa proximité avec le régime dictatorial de Franco pour favoriser le Real durant son règne de 1943 à 1978. On savait moins que le Real Madrid avait eu à sa tête un président communiste en 1937 et 1938 issu du Front populaire, en la personne d’Antonio Ortega Gutierrez, condamné à mort après un procès sommaire dans une prison d’Alicante et exécuté le 15 juillet 1939 à l’âge de 51 ans.</p><p class="TX">Si l’information était connue en Espagne, elle s’est peu diffusée par-delà les Pyrénées durant toutes ces années. Il a fallu que Sapiens, un magazine catalan d’histoire, fasse sa une sur le dixième président du Real Madrid « assassiné par Franco » pour que l’information resurgisse via les réseaux sociaux. Dans leur enquête, l’historien Ramon Usall et le producteur de télé Frédéric Porta s’intéressent tout particulièrement à sa disparition de l’histoire officielle du club. D’Antonio Ortega, colonel communiste devenu président martyr, pas la moindre trace ne subsiste sur le site Internet du club. Juste un grand vide entre Rafael Sanchez Guerra, qui quitta la présidence au début de la guerre d’Espagne, et Adolfo Melendez, premier président après le conflit.</p><h2 class="IT">Le Real Madrid Club de Futbol, renommé Madrid Football Club</h2><p class="TX">Originaire de la petite ville de Rabé de las Calzadas, dans la province de Burgos, rien ne prédestinait Ortega, né en 1888, à accéder aux plus hautes fonctions de ce club « royal ». Issu d’une famille modeste, Ortega commence sa carrière militaire en 1906 et grimpe les échelons. Lorsque la guerre d’Espagne éclate, il est lieutenant de carabiniers à Irun, au Pays basque. Peu de temps après, il devient gouverneur civil de Guipuzcoa et conduit les troupes républicaines dans le Nord. En mai 1937, le nouveau gouvernement républicain de Juan Negrin appelle ce militant communiste à Madrid, où il est nommé directeur général de la sécurité.</p><p class="TX">À cette époque, le Real Madrid Club de Futbol, renommé Madrid Football Club depuis 1931, date de la dissolution de la monarchie et de l’avènement de la Seconde République, a entamé sa mue. La couronne, symbolisant le titre royal accordé par Alphonse XIII en 1920, a disparu du blason et a été remplacée par une « bande de lilas » dont la couleur violette est une référence au drapeau républicain. En août 1936, quelques semaines après l’insurrection militaire, le club est saisi par le Front populaire, et la Fédération du sport ouvrier, représentée par Juan José Vallejo, prend la tête du conseil d’administration. C’est en sa qualité de directeur général de la sécurité qu’Ortega est désigné, peu après, comme président de transition afin de superviser le processus électoral qui doit mener Vallejo à la présidence.</p><p class="TX">Rapidement Ortega se prend au jeu. Dans une interview accordée au supplément de ABC, Blanc et Noir, le 15 novembre 1938, il dévoile sa vision du futur pour ce sport, loin du mercantilisme et centrée sur la formation : « Le football ne ressemblera en rien à celui qui était pratiqué avant le 18 juillet. Je veux parler de son organisation, bien sûr. Les joueurs ne seront plus échangés comme des jetons, ni les as, ni les jeunes. »</p><p class="TX">Pour le club, Ortega voit grand avec la construction d’un nouveau stade : « Madrid doit obtenir le meilleur terrain de sport en Espagne, le stade le plus important. » Une idée qui sera ensuite reprise à son compte par Bernabeu avec l’inauguration d’une nouvelle enceinte en 1947 qui prendra le nom d’Estadio Santiago Bernabeu en 1955. C’est également durant cette période que le conseil d’administration entérina le principe d’« un socio, une voix » lors des élections à la présidence du club. Mécanisme toujours en vigueur.</p><p class="TX">Alors comment expliquer l’absence de Vallejo et d’Ortega dans les annales du club ? La direction du club s’est toujours retranchée derrière les mêmes arguments selon lesquels « pendant la guerre civile, le football était paralysé » (le club n’a disputé aucune compétition entre 1936 et 1939) et que ces deux présidents n’ont pas été élus. Durant l’ère Bernabeu, la direction « madridiste » ira même jusqu’à dire que le violet est la couleur de la Castille et, au fil des années, le ton changera jusqu’à devenir bleu aujourd’hui.</p><p class="TX">Avec le temps, ce déni n’a guère évolué. Comme Sapiens le rappelle, en 2002 déjà, l’historien du football espagnol Bernardo Salazar déplorait dans le quotidien sportif AS que « dans le livre officiel du centenaire pas un mot n’est écrit sur la saisie du club par la Fédération du sport ouvrier ou la nomination d’Antonio Ortega comme président du Madrid FC ». Durant leur enquête, les deux auteurs n’ont jamais pu consulter les archives du club, trouvant porte close malgré leurs demandes répétées. Le Centre du patrimoine historique du Real Madrid « ne peut être visité, n’est pas ouvert au public », leur a-t-on expliqué.</p><p class="TX">Finalement, c’est le journaliste et écrivain de livres historiques Julian Garcia Candau qui dans Sapiens résume le mieux la vraie raison pour laquelle le Real Madrid a toujours refusé de reconnaître Ortega : « Parce qu’il est communiste, tout simplement. »</p></div></div></div>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlDébaptiser les rues et les avenues Lénine, quelle bonne idée !tag:pdf31.hautetfort.com,2017-12-04:60051762017-12-04T08:48:00+01:002017-12-04T08:48:00+01:00 Il reste des centaines d'artères portant le nom du...
<p> </p><header><h1 class="art-titre list-view"> </h1><div class="mbs"><h2 class="art-chapeau" style="text-align: justify;">Il reste des centaines d'artères portant le nom du révolutionnaire russe, qui compte parmi les responsables politiques qui ont le plus de sang sur les mains.</h2></div><figure class="man full-width-img" style="text-align: justify;"><div class="image-wrap panoramique bg-undefined"><img class="loaded lazyloaded" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="La rue Lénine à Bagnolet (Seine-Saint-Denis)" src="http://www.lepoint.fr/images/2017/12/04/11574634lpw-11578258-article-jpg_4813140_660x281.jpg" alt="La rue L&#233;nine &#224; Bagnolet (Seine-Saint-Denis)" width="504" height="215" data-lazyload="loading" /></div><figcaption class="art-caption"></figcaption></figure><div class="list-view at-element-marker" style="text-align: justify;" data-vh="ueia_n"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Idée.</strong> Colbert a récemment été à l'honneur. Des associations militantes ont appelé à déboulonner des statues à son effigie et à débaptiser des rues à son nom. La controverse, au sujet du ministre de <a class="surligner" href="http://www.lepoint.fr/tags/louis-xiv">Louis XIV</a>, s'est éteinte aussi vite qu'elle s'était éveillée. Le coup médiatique n'a pas fait mouche. En contre-feu et pour ranimer la flamme de cette polémique utile, il peut être proposé de débaptiser tout ce qui, dans les villes françaises, a pris le nom de <a class="surligner" href="http://www.lepoint.fr/tags/lenine">Lénine</a>. Le révolutionnaire communiste russe dispose, dans l'Hexagone et à La Réunion, de dizaines de places, squares, rues et avenues. Son camarade <a class="surligner" href="http://www.lepoint.fr/tags/staline">Staline</a> n'a pas ce privilège, tout comme <a class="surligner" href="http://www.lepoint.fr/tags/pol-pot">Pol Pot</a>, <a class="surligner" href="http://www.lepoint.fr/tags/zedong-mao">Mao Zedong</a> ou Kim Il-sung. Or, les travaux historiques récents soutiennent que Lénine compte bien parmi les théoriciens et responsables politiques qui ont le plus de sang sur les mains. Alors, plutôt que continuer cette célébration coupable d'une personnalité que l'évocation du contexte de l'époque ne saurait absoudre, il faut trouver de nouveaux noms. C'est aux habitants et aux élus locaux de se saisir d'un tel dossier. De grandes déclarations et des pétitions nationales ne servent pas forcément. Mais des mobilisations locales peuvent avoir leur effet, cela jusqu'à en finir avec les plaques Lénine.</span></div><div class="list-view at-element-marker" style="text-align: justify;" data-vh="ueia_n"> </div><div class="list-view at-element-marker" style="text-align: justify;" data-vh="ueia_n"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://www.lepoint.fr/invites-du-point/julien-damon/debaptiser-les-rues-et-les-avenues-lenine-quelle-bonne-idee-04-12-2017-2177032_2968.php">lepoint</a></span></div></header>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlMÉMOIRE VAGABONDEtag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-08-07:59640192017-08-07T08:40:00+02:002017-08-07T08:40:00+02:00 MÉMOIRE VAGABONDE Comme elle me manque ta...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5661152" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/01/3647010957.jpg" alt="LUMINEUX.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><div> </div><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>MÉMOIRE VAGABONDE</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Comme elle me manque ta présence lumineuse,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Comme elle me manque, tu ne sais pas combien!</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Par bonheur existe cet espace privilégié qui,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Le temps d'un furtif battement de paupières,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Exprime un rêve portant en son sein la somme</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>De tous les possibles restés jusque là inconnus.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Dans ce rêve saturé de lumière et d'émotion,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Vagabonde la mémoire. Et le regard change.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Il prend la consistance fragile d'une rencontre</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Primordiale, troublée par ta profonde influence.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Moment essentiel d'où émane l'intense sensation.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Penser à toi m'apporte du bonheur. De la sérénité donc.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Et se murmure dans mes veines la paix enfin retrouvée.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
diazdhttp://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.htmlJulian Grimau, la dignité humaine assassinéetag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2017-04-16:59334032017-04-16T10:38:42+02:002017-04-16T10:38:42+02:00 Cathy Ceïbe, 19 Avril, 2013, L'Humanité Le 20 avril 1963, le...
<p><span style="background-color: #ff0000; color: #ffffff;">Cathy Ceïbe, 19 Avril, 2013, L'Humanité</span></p><p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/1474990138.jpg" target="_blank"><img id="media-5606753" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/472664036.jpg" alt="Grimau Huma.jpg" /></a>Le 20 avril 1963, le dirigeant communiste est exécuté par un peloton franquiste au terme d’une parodie de justice. Sa réhabilitation reste d’actualité dans une Espagne qui ne veut pas se prononcer sur les crimes de la dictature. Une Espagne qui se refuse à solder les comptes du passé.</strong></p><div class="field field-name-field-news-text field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>Il est des matins de printemps qui n’en sont pas. Comme ce samedi 20 avril 1963, lorsqu’un peloton d’exécution franquiste perfore de trente balles Julian Grimau. Cinquante ans ont passé depuis l’assassinat du dirigeant communiste dans la prison de Carabanchel à Madrid. De ce côté-ci des Pyrénées, des rues et des cités populaires portent ce nom qui résonne encore dans la mémoire des républicains espagnols.</p><p>Grimau est un symbole de la répression de la dictature que la générosité d’une mobilisation mondiale ne parviendra pas à sauver. Ce 20 avril 1963, il est allé à la mort avec l’état d’esprit qui fut toujours le sien, « sans attendre d’autre récompense que la conscience tranquille de celui qui a fait son devoir devant sa classe, son peuple, son parti ».</p><p>Julian Grimau est né le 18 février 1911 à Madrid. C’est un jeune ouvrier typographe qui voit alors deux Espagne se défier : l’une, réactionnaire, oligarque, dévote, militariste ; l’autre, républicaine, progressiste, agnostique. Il choisit son camp.</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/722502719.jpg" target="_blank"><img id="media-5606754" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/3220551335.jpg" alt="Grimau PCE.jpg" width="174" height="178" /></a>En 1931, il rejoint le Parti républicain démocratique fédéral. Le 18 juillet 1936, Franco déclare la guerre à la République. À l’automne, Julian Grimau adhère au Parti communiste d’Espagne (PCE) dont il deviendra, en 1937, secrétaire d’une brigade de police à Barcelone. À la fin de la guerre, il est contraint à l’exil. Il se réfugie alors à Cuba.</p><p>De retour en Europe, il participe à Prague, en 1954, au 5e Congrès du PCE, où il est élu membre du comité central que dirige Dolores Ibarruri, la Pasionaria. En 1962, il est élu secrétaire du Parti. Dans la clandestinité, Grimau assume cette lourde et dangereuse responsabilité à Madrid. Le pays, garrotté par le despote, est le théâtre de luttes sociales et ouvrières grandissantes.</p><p>Le 7 novembre 1962, il est arrêté dans un bus par deux membres de la police politique. Julian Grimau est alors transféré au sinistre siège de la direction générale de la sécurité (DGS). Pour ceux qui ont foulé la Puerta del Sol, la place épicentre de la capitale, là où se trouve le kilomètre zéro des routes espagnoles, il s’agit désormais du siège du gouvernement de la région autonome de Madrid, dirigé par la droite du Parti populaire (PP). En ce lieu, rien ne rappelle qu’on y a frappé et torturé. Que les cris sortaient des soupiraux. Que les bourreaux ont frappé et défenestré Julian Grimau, sans le tuer. Aucune plaque à la mémoire des combattants de la liberté que l’on a voulu faire taire à jamais. Le PP, ex-Alianza popular fondé par Manuel Fraga, ministre de l’Information et du Tourisme de Franco qui osa déclarer que Grimau s’était jeté dans le vide de manière « inexpliquée », nie encore son terrible passé. Ou l’assume…</p><p>Le 18 avril 1963, Julian Grimau est traduit devant un conseil de guerre (procès no 1.601/62). Outre son « activité subversive et sa propagande illégale », on l’accuse de « crimes commis pendant la guerre civile » lorsqu’il dirigeait la tcheka (centre de détention politique) de la rue Barenguer à Barcelone. Une campagne médiatique alimentée par le régime vise à discréditer Grimau, à le faire passer pour « un délinquant de première grandeur au service d’une cause criminelle » : le communisme.</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/240269751.jpg" target="_blank"><img id="media-5606756" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/02/2806156530.jpg" alt="Grimau Unita.jpg" /></a>Le dossier est vide, et les supposés crimes proscrits. Les manifestations de soutien, elles, gonflent en Europe et en Amérique latine. Digne et courageuse, son épouse, Angela, résiste pour leurs deux fillettes, en se battant pour sa libération. Plus de 800 000 télégrammes arrivent à Madrid pour que cesse la parodie de justice d’une cour martiale dont le « conseiller légal » n’est en possession d’aucun titre juridique ! La dictature veut bâillonner cet homme, image de la lutte antifasciste, dépositaire de l’Espagne, légale, républicaine et égalitaire. Julian Grimau est un héros qu’il faut tuer.</p><p>« Ne vous y trompez pas. Ils me fusilleront sans aucune hésitation : ma mort est décidée depuis longtemps. À tous, je vous demande une chose : maintenez votre unité, continuez la lutte pour la liquidation définitive du franquisme », dit-il à ses compagnons de détention avant de tomber sous les balles. Paris, et d’autres capitales grondent de colère contre ce crime d’État. Dans l’Humanité, le poète et communiste espagnol Marcos Ana, qui a passé vingt-trois ans dans les geôles franquistes, déclare : « Avec Julian Grimau, on a voulu assassiner l’esprit même de liberté, de la dignité humaine. »</p><p>En 1964, Léo Ferré lui rend hommage : « L’heure n’est plus au flamenco. Déshonoré, Mister Franco. Nous vivons l’heure des couteaux. Nous sommes à l’heure de Grimau. » Un an plus tard, il reçoit à titre posthume la médaille d’or du Conseil mondial de la paix. Cinquante ans plus tard, la réhabilitation de Julian Grimau est toujours d’actualité : l’Espagne, atrophiée par le silence, se refuse à solder les comptes du passé.</p><p><strong>Vers la réhabilitation ? </strong> En 2006, une brèche s’est ouverte. Sur proposition du groupe mixte et particulièrement de la Gauche unie, le Sénat espagnol a approuvé une motion dans laquelle elle enjoignait le gouvernement socialiste de « procéder à la réhabilitation citoyenne et démocratique de la figure de Julian Grimau ». Car, officiellement, le dirigeant communiste est toujours considéré comme un criminel. À l’époque, tous les groupes avaient voté la motion, à l’exception du Parti populaire. L’initiative est tombée aux oubliettes de l’histoire. L’exécution de Julian Grimau fut pourtant un crime d’État. Un parmi des milliers d’autres perpétrés par la dictature de Franco. L’anniversaire de son assassinat est l’occasion pour les organisations mémorielles d’exiger des autorités l’annulation de tous les procès et sentences prononcés par les conseils de guerre et les tribunaux spéciaux du franquisme. C’est à leurs yeux une dette non soldée à l’égard des victimes. C’est aussi une question politique, éthique et de justice.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/3260958492.jpg" target="_blank"><img id="media-5606757" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/1872929279.jpg" alt="Grimau.jpg" width="441" height="320" /></a></p></div></div></div>
Le Blog de Chevreusehttp://leblogdechevreuse.hautetfort.com/about.htmlA Gauche Toute...tag:leblogdechevreuse.hautetfort.com,2017-03-20:59236622017-03-20T19:42:00+01:002017-03-20T19:42:00+01:00 Peralta! Sors de cet édifice maudit, le fillon de Génot,...
<p style="text-align: center;"><a href="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/01/02/2756892634.jpg" target="_blank"><img id="media-5589659" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://leblogdechevreuse.hautetfort.com/media/01/02/3318724245.jpg" alt="mairie,communiste,chevreuse,peralta" /></a></p><p style="text-align: center;"><strong><em>Peralta! Sors de cet édifice maudit,</em></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><em>le fillon de Génot, tu dois respecter.</em></strong></p><p style="text-align: center;"> </p>
Hornusshttp://lame-son.hautetfort.com/about.htmlLe romantisme combattif de Cyril Mokaieshtag:lame-son.hautetfort.com,2017-02-01:59057952017-02-01T10:20:00+01:002017-02-01T10:20:00+01:00 Dans son troisième album solo, "Clôture", le chanteur français Cyril...
<p>Dans son troisième album solo, "Clôture", le chanteur français Cyril Mokaiesh allie toujours sa ferveur romantique à son ardeur militante pour dépeindre son époque aux nombreux soubresauts.</p><p> </p><p><span style="font-size: 8pt;"><em>crédit photo: Sony Music/Léonce Barbezieux</em></span></p><p><img src="http://lame-son.hautetfort.com/media/00/01/3849221962.jpg" id="media-5557709" alt="" /></p><p>"Tourner la tête serait irresponsable. Parler de son époque est presque un devoir, surtout quand il y a autant de blessures, de tensions, de larmes". C'est ainsi que le chanteur français Cyril Mokaiesh évoque la tonalité de son nouvel album, <em>Clôture</em>, dans sa notice biographique.</p><p>Après avoir ramené à la surface quelques sublimes naufragés de la chanson en 2015 en compagnie du pianiste jazz Giovanni Mirabassi, d'Allain Leprest à Daniel Darc via Mano Solo ou Alain Kan, Cyril Mokaiesch choisit d'humer l'air délétère de son époque où prédominent l'austérité, les nationalismes ou les attentats.</p><p>Presque logique pour ce chanteur épris de Ferré et dont le titre "Communiste", extrait de son premier album aussi épique que romantique <em>Du rouge et des passions</em> (2011), rappelait les ardeurs militantes de son aîné.</p><p> </p><p><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/3uTgK9VJ32Q" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p><p> </p><p>Ex-champion français de tennis junior, Mokaiesh n'hésite jamais à monter au filet pour remporter la mise. Son répertoire combattif entremêle fêlures intimes et désillusions politiques, la petite et la grande histoire, classicisme et modernisme dans un même élan ardent.</p><p> </p><p>Moins lyrique et exalté que ses précédents albums, <em>Clôture</em> affiche toutefois toujours sa double allégeance au romantisme et à l'humanisme, au sein desquels souffrance et adversité vont souvent de pair.</p><p> </p><p><strong><a href="https://www.rts.ch/info/culture/musiques/8323782-les-chansons-aussi-romantiques-que-combattives-de-cyril-mokaiesh.html" target="_blank">Cet article a aussi été publié sur le site RTS Culture, le 20 janvier 2017.</a></strong></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlCaricature Jean-Luc Mélenchontag:fanzine.hautetfort.com,2016-12-30:58927842016-12-30T16:58:00+01:002016-12-30T16:58:00+01:00 La Semaine de Zombi. Vendredi : On a bien du mal à imaginer aujourd'hui,...
<p style="text-align: justify;"><strong>La Semaine de Zombi. Vendredi</strong> : On a bien du mal à imaginer aujourd'hui, en regardant les sketchs de Mélenchon, que le parti communiste fut autrefois la grande peur des bien-pensants.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/2239568574.jpg" target="_blank"><img id="media-5535140" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/01/4104112495.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,jean-luc mélenchon,communiste,présidentielle,2017,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></a></p>
diazdhttp://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.htmlTINA MODOTTI, OUVRIERE, COMMUNISTEtag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2016-02-28:57412452016-02-28T19:57:20+01:002016-02-28T19:57:20+01:00 Assunta Adelaide Luigia Modotti Mondini dite «Tina Modotti», née le 17...
<p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/02/3541095280.jpg" target="_blank"><img id="media-5275955" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/02/4190526560.jpg" alt="tina1.jpg" /></a>Assunta Adelaide Luigia Modotti Mondini dite «Tina Modotti», née le 17 août 1896 à Udine, Italie.</strong></p><p><strong>Ouvrière, mannequin, photographe, militante communiste et antifasciste. Accusée d'être, pour beaucoup, une " prostitué<span class="text_exposed_show">e " pour sa vie sexuelle libre et pour les photos où elle pose nue, par d'autres accusée d'être une " espionne " pour son activité au secours rouge, elle à de nombreuses fois sauver les camarades persécutés par les fascistes.</span></strong></p><p>Accusée de stalinisme pour sa relation avec Valter Vidali, mal perçue par une partie des milieux staliniens pour sa relation avec l'exilé cubain Juan Antonio Mella (en odeur de trotskisme).Aujourd'hui on ne peut pas dire si Tina était stalinienne ou trotzkiste, certainement elle fut une militante généreuse et courageuse, certainement elle fut une grande artiste, l'une des rares femmes à être des deux côtés d'une caméra, certainement elle fut une femme indépendante et libre (tant politiquement que sexuellement), dans une époque où c'était inconcevable pour une femme comme Tina aux origines prolétaires.</p><div id="content"><div class="post post-11108 type-post status-publish format-standard hentry category-civilisation category-expositions category-femmes"><div class="entry"><div><div id="post-1798"><div><div><p>Fille d’ouvriers du Frioul, dans le nord-est de l’Italie, Tina Modotti émigre en 1913, à 17 ans, en Californie. Elle y trouve l’amour avec le poète et peintre Roubaix de l’Abrie Richey, dit Robo, fréquente la bohème artiste et devient actrice. Entre 1919 et 1922, elle joue dans trois films à Hollywood. Tout semble aller pour le mieux, mais Robo meurt au Mexique.</p><p>La disparition de Robo, hâte les événements. Elle est complètement libre. Weston le sera bientôt. Il abandonne son épouse, Flora May Chandler, fille d’une famille riche et puissante de Californie et mère de ses quatre enfants. Il lâche son studio de Los Angeles où il commence à se faire un nom comme portraitiste. A 35 ans, il refait sa vie. Ce sera au Mexique puisque Tina ne veut plus habiter à Los Angeles.</p><p>La culture du peuple. Quand ils arrivent en août 1923 à Mexico, ce ne sont pas des touristes mais des gens qui désirent s’intégrer. Tina aime le climat. Mexico est alors une merveille, une ville où l’air est pur, où règnent le soleil, la lumière, l’absence totale de pollution.</p><p>Elle veut devenir photographe, comme son amant mais aussi comme son oncle Pietro, à Udine. Weston de son côté est encouragé par l’accueil favorable que reçoivent ses travaux. Avant la fin septembre, il commence à travailler. Dès octobre, il croule sous les commandes. C’est Tina qui a permis à Weston de percer.</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/2722594610.jpg" target="_blank"><img id="media-5275958" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/00/824627984.jpg" alt="tina4.jpg" /></a>Aidée de sa culture et de son charme, elle trouve facilement le chemin des cercles artistiques et intellectuels mexicains. C’est ainsi qu’à l’automne 1923, Modotti présente Diego Rivera à son amant et que peu de temps après elle organise sa première exposition de photos de Weston. Très vite le couple est de toutes les soirées qui comptent. Il y a un revers à la médaille. Weston s’inquiète de l’ascendant qu’exerce sa compagne sur les autres hommes.</p><p>Son éventuelle jalousie n’empêche pas l’Américain d’accomplir sa part de contrat. S’il fait de Tina son modèle nu préféré, il lui apprend aussi les secrets de la photographie. Elle se révèle une élève très douée, s’oriente vite vers les appareils les plus maniables et notamment ceux qui peuvent se passer du tripode, pénible à transporter, que Weston utilisait tout le temps.</p><p>Dans ses compositions, elle mêle deux tendances, la construction rigoureuse à la limite de l’abstraction qui lui vient de son maître (et que l’on voit à l’oeuvre dans ses photos de fleurs ou d’intérieurs d’église que Weston admirait) et une spontanéité attirée par la rue, les visages des gens et la situation sociale très contrastée de son pays d’accueil. Modotti a fait siennes la culture et les aspirations du peuple.</p><p>Elle s’inscrit ainsi dans le courant moderniste mondial qui se manifeste déjà au Mexique sous le double signe des estridentistas et des muralistes.</p><p>A la manière des futuristes, les premiers rejettent l’art classique; les seconds conçoivent une peinture monumentale, inspirée par les fresques précolombiennes, pour la mettre sur les murs des grandes villes devant les yeux du peuple. Tina est adoptée par ces deux rameaux de la révolution artistique mexicaine. Sa photo de fils de téléphone est acclamée par les estridentistas. Elle partage avec les peintres Diego Rivera, David Alfaro Siqueiros et autres Jose Clemente Orozco une attirance pour le Mexique indien. De plus elle collabore avec eux à El Machete, journal qui se veut révolutionnaire et n’est pas encore contrôlé par le Parti communiste.</p><p>En novembre 1924, Tina Modotti présente dix tirages dans une exposition collective au Palacio de la Minera, à Mexico. Weston, qui les voit, écrit: «Les photos de Tina ne perdent rien à être comparées aux miennes. Elles sont différentes, elles sont sa propre expression, mais ne leur sont pas inférieures.»</p><p>L’apprentissage est terminé. En décembre, l’Americain revient en Californie et laisse son studio à sa compagne. Cadrant des amis et des clients fortunés, elle y démontre un grand talent de portraitiste, sensible et précise.</p><p><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/1257420145.jpg" target="_blank"><img id="media-5275961" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/01/00/3194365616.jpg" alt="tina2.jpg" /></a>Militante proche du PC. En son absence, elle approfondit sa contradiction avec Weston: «Je ne peux pas, comme tu me l’as proposé, lui écrit elle, résoudre le problème de ma vie en me perdant dans des problèmes artistiques.» Weston est un partisan de l’art pour l’art, Modotti s’engage de plus en plus dans la réalité sociale et politique.</p><div id="jp-post-flair"><h3><span id="La_guerre_d.27Espagne" class="mw-headline">La guerre d'Espagne</span></h3><p>Comme elle l’envisageait déjà depuis quelque temps, elle abandonne complètement la photographie pour se consacrer essentiellement à la lutte contre le fascisme en travaillant pour le <a title="Secours rouge international" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Secours_rouge_international">Secours rouge international</a>. Déjà au Mexique, après l’assassinat de Mella, le traumatisme du meurtre et de son intimité violée, de sa vie privée exposée au grand public par des journalistes malveillants plus l’incompréhension et le rigorisme des dirigeants du Parti communiste, tout cela avait dû faire naître en elle un sentiment de malaise vis-à-vis de sa propre beauté, sentiment qu’elle ne pouvait sans doute apaiser qu’en s’immergeant avec humilité dans le travail en faveur de la « cause ». Sous différents pseudonymes elle se rend ainsi dans les pays à régime fasciste pour apporter de l’aide aux familles des prisonniers politiques.</p><p>En 1936, dès le début de la <a class="mw-redirect" title="Guerre d’Espagne" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%E2%80%99Espagne">guerre d’Espagne</a>, elle est à <a title="Madrid" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Madrid">Madrid</a> avec Vidali. Sous le nom de Carlos, il participe à la défense de la capitale contre les fascistes <a title="Francisco Franco" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_Franco">franquistes</a> tandis qu’elle travaille activement à l’organisation de l’aide internationale à la république, fait des traductions et écrit pour Ayuda, le journal du Secours rouge espagnol et s’occupe particulièrement de l’évacuation des enfants de Madrid et Valence vers Barcelone. Elle fera également partie de la garde chargée de la protection de <a title="Dolores Ibárruri" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Dolores_Ib%C3%A1rruri">Dolores Ibárruri</a>, La Pasionaria, la présidente du Parti communiste espagnol. En 1937 elle représente le SRI au Congrès international des intellectuels pour la défense de la culture à Valence. Jusqu’à la fin de la guerre d’Espagne elle s’occupe de l’organisation du SRI et de l’évacuation vers l’étranger des orphelins de guerre.</p><h3><span id="Retour_en_Am.C3.A9rique" class="mw-headline">Retour en Amérique</span></h3><p>En 1939, Barcelone est occupée par les franquistes et elle parvient à fuir avec Vidali pour Paris. Elle arrive avec un faux passeport espagnol à New York, en avril, où est déjà Vidali, mais on ne la laisse pas débarquer et elle est transférée sur un bateau en partance pour le Mexique où Vidali la rejoindra quelque temps après. Elle vit sous la fausse identité de Carmen Ruiz et évite ses anciens amis. Elle travaille au soutien des réfugiés de la guerre d’Espagne. Lorsqu’elle rencontre Manuel Alvarez Bravo, elle lui confie qu’elle a abandonné la photographie. Elle ne se réinscrit pas au Parti communiste car elle est en désaccord avec le parti sur le <a title="Pacte germano-soviétique" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique">Pacte germano-soviétique</a>.</p><p>En 1940, le président Lázaro Cárdenas annule l’ordre d’expulsion qui la frappait. Elle reprend progressivement contact avec ses anciens amis et, vers 1941, on peut penser qu’elle envisageait d’acheter un appareil pour recommencer à photographier. Vidali est arrêté, soupçonné d’avoir trempé dans le meurtre de <a title="Léon Trotski" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9on_Trotski">Trotsky</a>, survenu en <time class="nowrap date-lien" datetime="1940-08"><a title="Août 1940" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ao%C3%BBt_1940">août</a> <a title="1940" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/1940">1940</a></time> à Mexico. Terrorisée, elle n’ose presque plus quitter sa maison, passe quand même le réveillon de la Saint-Sylvestre chez le poète chilien <a title="Pablo Neruda" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Pablo_Neruda">Pablo Neruda</a>.</p><p>Elle meurt d’une crise cardiaque dans le taxi qui la ramène chez elle, dans la nuit du 6 janvier 1942, à l’âge de 45 ans, après un dîner chez son ami l’architecte du Bauhaus <a title="Hannes Meyer" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Hannes_Meyer">Hannes Meyer</a>.</p><p>Sources Wikipédia et Histoires et société</p><div><a title="Google-Traduction-Français-en-anglais " target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Google-Traduction-Français-en-anglais " src="http://i321.photobucket.com/albums/nn397/rodney2006_2008/flag_usa.gif" alt="Google-Translate-English to French " width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en German" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en German" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/_german_s.png" alt="Traduire français en German" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Google-Translate-English to Italian" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title=" Traduire français en Italian" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/_italian_s.png" alt=" Traduire français en Italian" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Google-Translate-English to Japanese BETA" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Japanese BETA" src="http://i187.photobucket.com/albums/x307/Mafishioso/_japanese_s.png" alt="Google-Translate-English to Japanese BETA" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Portuguese" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Portuguese" src="http://i18.photobucket.com/albums/b120/pdhinderlie/Web%20Stuff/Flags/flag_pt.gif" alt="Traduire français en Portuguese" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Russian" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Russian" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Russian_Flag.png" alt="Traduire français en Russian" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Spanish" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Spanish" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Spanish_Flag.png" alt="Traduire français en Spanish" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Arabic" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Arabic" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/Arabic_Flag.png" alt="Traduire français en Arabic" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Danish" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Danish" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Danish_Flag.png" alt="Traduire français en danish" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Greek" target="_blank" rel="nofollow"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Greek" src="http://i18.photobucket.com/albums/b120/pdhinderlie/Web%20Stuff/Flags/flag_gr.gif" alt="Traduire français en Greek" width="24" height="18" border="0" /></a></div></div></div></div></div></div></div></div></div>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlEssayer d’être communistetag:pcfevry.hautetfort.com,2015-07-27:56629862015-07-27T09:51:00+02:002015-07-27T09:51:00+02:00 Jean Ortiz, article publié dans l'Humanité Est morte une perversion...
<div class="field-item even"><p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/3094661101.jpg" target="_blank"><img id="media-5110756" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/1998832160.jpg" alt="pcffete.jpg" width="439" height="293" /></a></p><em>Jean Ortiz, article publié dans l'Humanité</em></div><p><strong>Est morte une perversion du « vieux rêve qui bouge », pas l’idée communiste elle-même. Le certificat de décès est celui d’une caricature de nos valeurs ; les aspirations qui sous-tendent notre engagement n’ont pas été invalidées par le fiasco historique.</strong></p><p>L’idée communiste continue à travailler le monde malgré la débâcle du « socialisme réel » : les crimes, les camps, les baillons, l’arbitraire, le parti-Etat, mais aussi une certaine égalité sociale, du travail pour tous, la santé et l’éducation gratuites, les services publics... Si la perversion est morte et enterrée (paix à son âme !), le deuil sera long. Très long. Il va peser longtemps encore contre les révolutionnaires. « Changer la vie » a produit le meilleur et le pire... Mais l’alternative reste bien encore et toujours : « socialisme ou barbarie ».</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/2787156849.jpg" target="_blank"><img id="media-5110757" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/4139337182.jpg" alt="manouchian-grand.jpg" /></a>Pensons à Rosa, à tous ceux qui « se levèrent avant l’aube » pour contribuer à ce « monde meilleur », à nos libertés, à nos acquis sociaux... pensons à ces morts qui ne meurent jamais, anonymes ou célèbres, communards, mineurs et vignerons insurgés, résistants de la première heure, FTPF, MOI-istes, militants anticolonialistes, métallos grévistes, syndicalistes réprimés, assassinés, internationalistes altruistes, Brigadistes d’une patrie d’idéal, « passeurs » antifranquistes, martyrs de Charonne, de « l’Affiche rouge », communistes solidaires de l’Algérie, du Vietnam, de Lumumba, de Cuba, du Chili, de Mandela, des Palestiniens...</p><p>Leurs doigts montraient la lutte... Regardons la lutte. Inscrivons nos pas dans le chemin, à la fois à poursuivre et à inventer, ENSEMBLE. Avec lucidité, enthousiasme, et sans nostalgie de ce qui a échoué... même si la vraie nostalgie peut être un rêve d’avenir.</p><p>La chute du mur de Berlin n’a pas invalidé notre idéal, cet horizon d’humanité réhumanisée, l’exigence du bien commun, des biens communs, du partage, du collectif, de la socialisation, du bonheur individuel et collectif, « de l’horizon d’un homme à l’horizon de tous » (Paul Eluard).</p><p>La « question sociale », essentielle, reste à résoudre. Elle est désormais imbriquée, intrinsèquement liée, à la « question écologique ». On ne résoudra pas l’une sans l’autre... « Socialisme (écosocialisme) ou barbarie ». Le capitalisme porte en lui un ordre prédateur et cannibale de l’homme et de l’environnement, de la nature, des écosystèmes, un mode suicidaire de produire, de consommer, de croître...</p><p>L’ordre injuste et violent du monde est délibérément, volontairement organisé par les classes dominantes. Il ne constitue pas un état naturel à subir, donné à tout jamais, intouchable. 1% de la richesse de 229 familles les plus riches de la planète suffirait à assurer l’eau potable à chaque être humain. Question de volonté politique...</p><p>Alors repolitisons tout, réapproprions-nous notre histoire, notre « identité », vivante, à la fois héritage et création permanente, n’abandonnons pas la colère à d’autres, ne nous laissons pas assimiler au « système » par des pratiques politiciennes, trop électoralistes, faisons FRONT, entrons en résistance, en révolte politique, éthique, humaine, contre cet ordre sauvage qui fabrique des monstres, et qui s’en sert, qui saigne des millions de « pauvres » (assis sur des trônes de pétrole) ; qui standardise, lobotomise, mercantilise, affame afin d’amasser des fortunes kolossales, kkollossalles, pour une poignée de vampires assoiffés de profits, qui répand la peur et la haine de l’autre, qui fait le plein de vacuité... Et le pire empire chaque jour. Alors : « Socialisme ou barbarie ».</p><p>Revalorisons tout ce que le néolibéralisme dévalorise, détruit : la justice sociale, l’humain, le vivre ensemble, le lien social, le travail, la souveraineté nationale, le métissage, l’interculturalité, l’eau, le vent, les forêts, l’amour, le désir, l’art, la philosophie... Rendons désirable l’alternative civilisationnelle communiste...</p><p>Oui je crois -encore- en l’utopie sociale et politique. Les réalités d’aujourd’hui sont tellement têtues qu’elles peuvent devenir le monde nouveau de demain. Les maîtres du monde veulent nous empêcher de rêver : empêchons-les de dormir ! (paraphrase)<span> </span>Donnons un horizon révolutionnaire à nos actes, et nommons-le. Nommons-le. Soyons nous-mêmes et ouvrons toutes grandes portes et fenêtres. « Etre ne suffit plus à l’homme, il lui faut être autre ; ainsi s’exerce le gouvernement de l’esprit » (Louis Aragon)</p><p>Soyons donc nous-mêmes et autres à la fois; révolutionnons-nous, ensemble, pour être pleinement nous mêmes. « Sans les autres, personne ne serait autre chose que rien » (Mafalda). Bien vu !! Donnons du sens à tout. Atout sens, et « désormais le mot révolution sera le nom de la civilisation » (Victor Hugo)</p><p>« L’archaïsme » a donc de l’avenir. La révolution commence aujourd’hui. Si nous le voulons.</p><p>Ici et maintenant. Par de petits matins, des espaces à libérer, des solidarités à construire, des idées à combattre, de nouvelles façons de faire de la politique... ON LACHE RIEN ! Dehors il fait lourd.</p><div><a title="Google-Traduction-Français-en-anglais " onclick="window.open('http://www.google.com/translate?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cen&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Google-Traduction-Français-en-anglais " src="http://i321.photobucket.com/albums/nn397/rodney2006_2008/flag_usa.gif" alt="Google-Translate-English to French " width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en German" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cde&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en German" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/_german_s.png" alt="Traduire français en German" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Google-Translate-English to Italian" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cit&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title=" Traduire français en Italian" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/_italian_s.png" alt=" Traduire français en Italian" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Google-Translate-English to Japanese BETA" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cja&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Japanese BETA" src="http://i187.photobucket.com/albums/x307/Mafishioso/_japanese_s.png" alt="Google-Translate-English to Japanese BETA" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Portuguese" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cpt&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Portuguese" src="http://i18.photobucket.com/albums/b120/pdhinderlie/Web%20Stuff/Flags/flag_pt.gif" alt="Traduire français en Portuguese" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Russian" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cru&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Translate to Russian" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Russian_Flag.png" alt="Traduire français en Russian" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Spanish" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Ces&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Spanish" src="http://i166.photobucket.com/albums/u106/language_forum/Languages/Spanish_Flag.png" alt="Traduire français en Spanish" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Arabic" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Car&hl=fr&ie=UTF8'); return false;" rel="nofollow" target="_blank"><img style="cursor: pointer;" title="Traduire français en Arabic" src="http://i263.photobucket.com/albums/ii150/mohamedrias/Arabic_Flag.png" alt="Traduire français en Arabic" width="24" height="18" border="0" /></a> <a title="Traduire français en Danish" onclick="window.open('http://www.google.com/translate_p?u='+encodeURIComponent(location.href)+'&langpair=fr%7Cda&hl=fr&ie=UTF8'); 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MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlUNE APPÉTENCE MORTIFÈRE 2tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-02-04:54840732015-02-04T09:43:00+01:002015-02-04T09:43:00+01:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4750161" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/3992550455.png" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="page-break-before: always;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"><strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">A l'attention des multiples lecteurs</span></span></strong> <strong><span style="color: #0000ff;"><span style="font-family: Arial Black,sans-serif;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br />Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>UNE APPÉTENCE MORTIFÈRE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>2</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il est comme dévoré au tréfonds par la maladie et l'amour.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cet amour inespéré que lui offre une femme d'exception dans un foisonnement fou de couleurs et de parfums.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une femme qui le lie à elle par la grâce d'une profonde et fidèle affection.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il est désormais avéré que l'obstination de leur liaison secrète n'est autre qu'une réponse qui claque, cinglante, à la gueule de l'oubli.</strong></span><br clear="none" /><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Quant à la maladie elle, la maladie... </strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Elle offre maintenant la soudaine évidence de paysages désertés de toute présence humaine.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Le traumatisme survenu est déterminant et participe à la lente et irrésistible recrudescence de son désespoir.</strong></span><br clear="none" /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>L'avenir, jadis tout sourire, ne lui semble plus qu'un danger qu'il lui faut désormais éviter.</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>(A SUIVRE...)</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.htmlDisparition de Robert Chambeiron, compagnon de Jean Moulin et ancien député des Vosgestag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2015-01-02:55246332015-01-02T09:43:00+01:002015-01-02T09:43:00+01:00 Compagnon de Jean Moulin, Robert Chambeiron, ancien député des Vosges, est...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff6600; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Compagnon de Jean Moulin, Robert Chambeiron, ancien député des Vosges, est décédé le 31 décembre 2014 à 99 ans.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/4024889927.jpg" target="_blank"><img id="media-4833703" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/202449983.jpg" alt="chambeiron.jpg" /></a>Robert Chambeiron est né le 22 mai 1915 à Paris. Après des études secondaires, il devient fonctionnaire et commence une activité politique. En 1936, il fait partie du cabinet de Pierre Cot, ministre de l'Air, où il côtoie Jean Moulin, Henri Manhès, Pierre Mendès-France, Pierre Meunier et contribue à l'aide clandestine aux Républicains espagnols.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">En 1939, il est mobilisé dans l'aviation. En octobre-novembre 1940, revenu d'Afrique du Nord, il entre dans la Résistance. Jean Moulin reprend contact avec ses anciens camarades, dont Robert Chambeiron. Le parcours de ce dernier dans la Résistance est très lié à celui de son ami Pierre Meunier. Avec lui, il se voit en effet chargé par Jean Moulin de rechercher des informations sur les groupuscules clandestins de Résistance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Toujours aux côtés de Meunier, il sert d'adjoint à Henri Manhès, représentant de Moulin en zone occupée. Avec Meunier encore, il organise la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) le 27 mai 1943, rue du Four à Paris (6<sup>ème</sup> arrondissement), dont il assure la sécurité : <em>« Le plus grand risque venait des représentants des partis politiques, ils avaient des visages connus, comme celui de Marc Rucart </em>[NDLR : ancien député des Vosges et franc-maçon notoire]<em>, qui avait été ministre en 36, ou Le Troquer, qui avait perdu un bras en 14-18 : il fallait vérifier qu'ils n'avaient pas été suivis. »</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">En 1944 et 1945, il est délégué à l'Assemblée consultative provisoire. Il fait partie de différentes commissions dont celle des Finances et celle de la réforme de l'Etat. Il est membre de la première et de la seconde Assemblée nationale constituante pour les Vosges. Chambeiron appartient au groupe d'Union républicaine et résistante, apparenté au groupe communiste. Il est député des Vosges de 1946 à 1951.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Aux élections de 1951 il échoue contre le représentant du RPF (gaulliste), Georges Gaillemin. En 1948, il dénonce, à l'occasion d'une tentative d'évasion de collaborateurs du camp de La Vierge à Epinal, la mansuétude du gouvernement à l'égard des faits de collaboration. En 1950, il occupe le poste de secrétaire de l'Union progressiste que Pierre Cot vient de fonder. A la Chambre, il est l'un des principaux porte-parole des députés progressistes. Au nom de son groupe, il rejette le Pacte Atlantique. Il condamne la politique française en Asie. A la tribune, il est accusé d'incitation à la désertion lorsqu'il fait part de sa compréhension à l'égard de jeunes soldats français qui avaient refusé d'aller en Indochine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">En 1956, il présente avec le socialiste Maurice Poirot une liste <em>« Pour un nouveau Front populaire »</em> qui est élue. Il est à nouveau député des Vosges jusqu'en 1958. Il lutte contre la guerre d'Algérie, insistant sur ses effets économiques désastreux. Il soutient une politique de rapprochement avec les pays communistes. Ainsi dépose-t-il, le 14 février 1957, une demande d'interpellation du gouvernement au sujet des avantages économiques, commerciaux et culturels qu'il y aurait à reconnaître la République populaire de Chine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">En 1958, Robert Chambeiron s'oppose au retour au pouvoir du général de Gaulle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">De façon plus anecdotique, concernant la vie de notre village de Bleurville, l'ancien maire communiste Robert Denizot (1971-1977) entretint des relations d'amitié et de proximité politique avec Robert Chambeiron.</span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlLes Motstag:lapinos.hautetfort.com,2014-09-21:54522652014-09-21T22:10:34+02:002014-09-21T22:10:34+02:00 Les mots sont la principale arme de destruction massive. Il suffit de...
<p style="text-align: justify;"><strong>Les mots sont la principale arme de destruction massive. Il suffit de songer à toute la rhétorique nécessaire pour justifier l'arme atomique comme un progrès scientifique, afin de dissiper la méfiance des peuples (souverains).</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Nulle surprise à ce qu'un des évêques du culte totalitaire communiste ait choisi d'intituler un de ses ouvrages : <em>"Les Mots"</em> ; il aurait aussi bien pu l'intituler : <em>"La Musique"</em>, car la musique est essentiellement propagande, et Hitler un chef d'orchestre d'exception.</strong></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlTélé film / Des gosses qui ont créé l’esprit de résistance !tag:pcfevry.hautetfort.com,2014-05-19:53728952014-05-19T12:05:00+02:002014-05-19T12:05:00+02:00 « Et puis, il y a aussi la notion d’engagement politique. Je ne serais...
<div class="field-item even"><p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/2349990092.jpg" target="_blank"><img id="media-4563125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/4119372342.jpg" alt="resistancetv.jpg" /></a></p><strong>« Et puis, il y a aussi la notion d’engagement politique. Je ne serais pas là pour vous parler s’il n’y avait pas eu les communistes. Le communisme a sauvé l’Europe. Je ne suis pas sûr qu’il ait vraiment été récompensé en retour… mais c’est une autre histoire ! », ainsi s'exprime Ilan Goldman, producteur de la série de six épisodes consacrée à de jeunes résistants et diffusée par TF1.</strong></div><div class="field-item even"><strong>Le rôle de la résistance, des résistants, ont été rarement ainsi mises en valeur par la Télévision. La diffusion de cette série est sans aucun doute un événement important qui va contribuer au rappel historique de cette période pour éclairer la période présente.</strong></div><div class="field-item even"> </div><div class="field-item even">"Résistance" met en lumière le rôle des très jeunes gens dès 1940 dans les actions contre l’occupant nazi. Dan Franck, son auteur, Ilan Goldman, son producteur, et Pauline Burlet, la jeune héroïne, en racontent la genèse.</div><div class="field field-name-field-news-text field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p>«Pourquoi on risque nos vies plutôt que de faire comme tout le monde ? Attendre, vivre, espérer ? » se demande, dès le premier épisode, Sylvette, un des personnages de Résistance. Lili Franchet, l’héroïne, réplique : « Parce qu’on ne peut pas espérer vivre en se contentant d’attendre. » La saga, signée Dan Franck, est dans ces deux répliques : d’un côté, « la peur, la faim, le froid », chez les Français, comme le souligne la jeune comédienne Pauline Burlet qui incarne Lili. De l’autre, des jeunes, voire très jeunes gens, qui dès les premiers mois de l’Occupation nazie se rebellent.</p><p>Cette volonté de montrer la jeunesse résistante vient du producteur de la Rafle et de la Môme, Ilan Goldman. « Je suis un immense admirateur de la Résistance et, surtout, de l’esprit de résistance », raconte le producteur dans ses bureaux parisiens à deux pas du musée de l’Homme, où se noue une partie de l’intrigue. « Et j’ai souvent vu des films formidables sur le sujet, mais qui parlent d’une résistance structurée, rompue à toutes les méthodes de clandestinité. J’ai proposé à Dan le point de vue de la jeunesse, parce plus on est jeune, moins on tolère l’injustice. Ces gosses de 15-16 ans, pour la plupart communistes, immigrés, ont créé l’esprit de résistance, qui est simplement de lutter contre l’infamie, contre l’injustice, contre la barbarie, contre le racisme, contre toutes les formes de totalitarisme », ajoute-t-il. Dan Franck approuve : « Dans cette jeunesse-là, il y avait une prise de conscience énorme qui datait de la guerre d’Espagne. »</p><p>Dans la saga en six épisodes, presque tous les personnages ont réellement existé. À l’instar du « gosse », René Sénéchal (César Domboy), de Sylvette Leleu (Christelle Cornil), garagiste, de la famille Kirshner, massacrée, ou encore de Jeannot (Tom Hudson), alias Jean Frydman. « On ne voulait pas s’intéresser aux pontes et aux gradés, mais à ceux qui se sont lancés dans cette aventure folle », relève Ilan Goldman. « J’ai donné à des personnages des rôles qu’ils n’avaient pas, des actions que d’autres avaient faites pour les besoins de la fiction, mais ces actions ont toutes existé.</p><p>L’invention est dans les agencements, les rencontres avec les personnages pour maintenir le fil de la fiction, mais pas davantage », explique Dan Franck. Les figures connues croisées sont aussi très jeunes : comme celle du colonel Fabien (épisode 3), ou la mère de Thomas Elek, fusillé au mont Valérien comme « terroriste » de la fameuse Affiche rouge, le groupe des FTP-MOI de Missak Manouchian.</p><p>La saga commence donc le 11 novembre 1940. Avec un acte de résistance isolé, de la part de deux gamins, Jeannot et Lili. Et se poursuit (voir encadré) avec la manifestation des lycéens et des étudiants. « Coller un misérable tract sur une gouttière, en 1940, ça peut paraître anecdotique. Mais c’était en vérité bien plus risqué que de rejoindre les FTP en 1944 ! Là, c’était dans le sens de l’histoire d’y aller et, on l’a vu après Stalingrad, y compris pour des hommes politiques comme Mitterrand. Mais où est le panache, et l’engagement contre vents et marées ? Celui qui croit, qui s’engage sur tout ce qu’il a ? » s’interroge Ilan Goldman.</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/1861667553.jpg" target="_blank"><img id="media-4563127" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/4052984691.jpg" alt="resistanceparis.jpg" /></a>Pour Dan Franck, Résistance est « une série sur l’engagement. Pour montrer que la jeunesse n’est pas aussi aberrante, coupée de ses racines, loin politiquement ou socialement de son époque. Ça vaut pour hier comme pour aujourd’hui. C’est une ode à la jeunesse ». « Ça fait du bien de voir des gens, et surtout des jeunes, qui se battent. On a besoin de ça en ce moment », renchérit Pauline Burlet.</p><p>C’est TF1 qui a produit la série, après de nombreuses tractations. L’heure n’est guère aux reconstitutions historiques, plutôt chères et mal-aimées, dans les chaînes. C’est le PDG de TF1, Nonce Paolini, « qui vient d’une famille de résistants », souligne Ilan Goldman, qui a accepté le projet. En laissant les mains libres au producteur, pour une fois. « On a fait ce projet à perte. J’ai travaillé six ans dessus. Mais on s’en fout. On a monté ce projet pour les bonnes raisons : rendre hommage à ces gosses ! » lance le producteur. « La quête qui nous anime n’est pas d’être rentables à court terme, c’est de devenir l’histoire de référence. Pas l’histoire officielle, nous n’avons pas cette prétention, et ça me ferait même peur.</p><p>Nous voulons juste faire ressentir, avec les tripes, ce qu’a été cette période de l’histoire. » Il voudrait aussi réconcilier le peuple de France avec sa jeunesse : « Ce n’est pas très valorisé d’être jeune en France. Alors que ce sont les plus jeunes qui sont capables de révéler les dysfonctionnements de la société. » Il continue, avec un clin d’œil : « Et puis, il y a aussi la notion d’engagement politique. Je ne serais pas là pour vous parler s’il n’y avait pas eu les communistes. Le communisme a sauvé l’Europe. Je ne suis pas sûr qu’il ait vraiment été récompensé en retour… mais c’est une autre histoire ! »</p><p><em>Coraline Constant pour l'Humanité</em></p><p><a title="témoignage" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/Ilan%20Goldman,%20son%20producteur" target="_blank"><em>Voir également : Collège Montesquieu, un résistant témoigne</em></a></p><p><a title="mini site" href="http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/indexres.htm" target="_self"><em>Voir aussi notre mini-site consacré à la Résistance</em></a></p></div></div></div>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlDE LA GRANDE GREVE DES PEEN SARDINES A L'ELECTION DE LA PREMIERE CONSEILLERE MUNICIPALE EN 1925tag:pcfevry.hautetfort.com,2014-04-21:53520132014-04-21T11:11:00+02:002014-04-21T11:11:00+02:00 1924, la grève des Penn Sardines, les sardinières de Douarnenez......
<p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/2064921220.jpg" target="_blank"><img id="media-4528152" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/3849733683.jpg" alt="penn-sardin-charles-tillon.jpg" /></a>1924, la grève des Penn Sardines, les sardinières de Douarnenez...</strong></p><p><strong>Bien souvent restreinte aux celtes et aux ducs, l'histoire de la Bretagne n'a cessé de s'écrire au cours des siècles livrant d'heureuses ou de tristes pages tantôt teintées de noir, de rose et même de rouge. </strong><br /><strong>En proie à une vague socialiste depuis l'année 1919, la Bretagne voit dès 1921, l'élection de Sébastien Velly, premier maire communiste de France après bons nombres de rebondissements électoraux. Nous nous trouvons alors dans la cité ouvrière et sardinière de Douarnenez...</strong> <br /><br /><span style="color: #ff0000; font-size: large;"><strong>LA GRANDE GREVE</strong></span><br />A sa mort en 1924, l'économie en crise n'incite guère les patrons à céder aux demandes d'amélioration des conditions de vie pénibles des sardinières. <br />Las du refus patronal, les ouvriers et ouvrières de l'usine Carnaud déclenchent la grève 20 novembre 1924.<br /><br />En l'espace de quelques jours, l'ensemble des usines de conserverie débrayent et se joignent au mouvement soutenu par le nouveau maire communiste fraîchement élu, Daniel Le Flanchec.<br />Les communistes assurant une répercution nationale au conflit, les dirigeants syndicaux, Charles Tillon, Simonin, Beaulieu, le député Henriet ou encore le rédacteur du journal L'Humanité, Daniel Renoult accourrent de toutes parts en peu de temps renforçant ainsi le mouvement qui tend à s'enliser face à l'inflexibilité du patronnat. <br /><br />Manifestations et réunions quotidiennes, incidents graves entre grévistes et usiniers émaillent le mois de décembre, les patrons n'hésitant pas à faire appel à Léon Raynier, un briseur de grève professionnel pour tenter de mettre un terme au mouvement. <br />42 jours après le début des hostilités, le conflit prend un tournant décisif le 1er janvier 1925 à 18h00 avec un attentat par armes à feu sur la personne du maire et de son neveu. <br />Nuit de saccage, nuit de colère face à cet acte odieux, le scandale qui en découlera mettra un terme définitif à la grève le 6 janvier 1925 suite à un accord conclu avec les conserveurs et donnant satisfaction en grande partie aux grévistes douarnénistes.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/2264452625.jpg" target="_blank"><img id="media-4528158" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/3361249417.jpg" alt="sardinieres.jpg" /></a></p><p><br /><br /><span style="color: #800080;"><strong>LA PREMIERE ELUE DE LA REPUBLIQUE</strong></span><br />Faisant suite à cette grève retentissante, un ultime fait fera néanmoins son apparition en cette année 1925 avec l'élection de Joséphine Pencalet (1886-1972) en qualité de conseillère municipale sur la liste de Daniel Le Flanchec.</p><p>Les femmes n'étant pas encore pouvues de droit de vote en cette époque et encore moins celui d'être élue, le scrutin sera tout bonnement invalidée.</p><p><em>Dessin de Charles Tillon, texte Arnavoring</em></p><p><strong>En 1925 le Parti communiste Français avait présenté également d'autres candidates, également élues, notamment à Douardenez, Malakoff, <a title="St Pierre des Corps" href="http://www.humanite.fr/societe/marie-france-beaufils-elues-en-1925-alors-qu-elles-560240" target="_self">St Pierre des Corps</a>....</strong></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlHISTOIRE : Raymonde Fiolet résistante, Maire communiste de Soissonstag:pcfevry.hautetfort.com,2014-01-04:52623902014-01-04T12:17:03+01:002014-01-04T12:17:03+01:00 Raymonde Fiolet est née le 17 mai 1914 à Saint-Pol-sur-mer, près de...
<p><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/3671876434.jpg" target="_blank"><img id="media-4388856" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/3800481076.jpg" alt="Rayomnde_fiolet.jpg" /></a>Raymonde Fiolet est née le 17 mai 1914 à Saint-Pol-sur-mer, près de Dunkerque</strong>. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Elle est la fille d’un docker du port de Dunkerque, mobilisé en août 1914 dès le début de la Première guerre mondiale tué en 1915. Après des études primaires et primaires supérieures à Malo-les-Bains, elle se marie en 1934. En 1937, elle a un fils, Serge DEGUETTE et divorce en 1938. En 1939, elle est secrétaire de mairie à Ecourt-Saint-Martin dans le Pas-de-Calais.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Puis, il y eut la Seconde guerre mondiale le 2 septembre 1939.</span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">En mai-juin 1940, la France fut occupée par les Allemands. En août 1940, "Roberte" entra dans la Résistance et met toute son énergie à rassembler toutes celles et tous ceux qui refusent la défaite et l’humiliation. Elle avait été engagée comme interprète. Elle organise et dirige des groupes de résistants à la tête du réseau Libération-Nord du Soissonnais tout en continuant son activité publique.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Elle participe à la fabrication de faux papiers d'identité pour favoriser l'évasion de prisonniers français. Elle fait évader 32 prisonniers de guerre du Front, Stalag 101 de Cambrai. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;">En avril 1941, démasquée par les Allemands, elle réussit à s'enfuir et se rendit chez sa mère à Soissons. En septembre 1941, elle fut obligée de s'enfuir à nouveau car elle était suspectée par les Allemands qui fouillèrent son appartement, sans résultat Immédiatement recherchée par la Gestapo, elle est obligée de s’enfuir. Elle s’habille en officier allemand et gagne le Maquis. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Véritable encyclopédie de la Résistance, elle connait les noms et adresses de tous ses correspondants résistants. Elle organise la résistance, prévoit des itinéraires, des replis, des cachettes. Elle camoufle dans un cimetière la ronéo d’où sortira le premier numéro : L’Aisne Libre.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Elle organise le sabotage de l’écluse de Vauxor, ce qui empêche les péniches de poursuivre leurs livraisons vers l’Allemagne.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">En 1942, elle revint à Soissons et prit contact avec l'organisation de résistance "Libération-Nord". Raymonde Fiolet fut chargée de développer cette organisation dans l'arrondissement de Soissons. En 1943, elle développa les actions clandestines anti-allemandes dans le Soissonnais. En 1944, elle participe à la fondation du Comité de libération.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Elle devient chef de secteur du département de l’Aisne en 1944. Elle correspond par radio avec Londres qui lui envoie un poste émetteur (son code est REBEC), du matériel de guerre, etc ... Elle commande six cents hommes. Elle est capitaine FFI. Son pseudonyme est ROBERTE.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Après le débarquement des Alliés en Normandie, "Roberte" fut arrêtée, le 15 juin 1944 et transférée à la prison de la Gestapo, à Saint-Quentin, où elle fut interrogée et torturée sans jamais délivrer le moindre secret. La Gestapo invente des tortures inédites. Elle est couchée dans un cercueil, le couvercle cloué. Sortie du cercueil, d’autres tortures lui sont infligées. Rendue insensible à toute torture, la Gestapo la fait hospitaliser afin de reprendre après un semblant de guérison leurs interrogatoires : ce sera la chance de Roberte.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Un infirmier informe la Résistance de sa présence à l’hôpital. La décision de la faire évader est prise. Le 22 août 1944, elle s'évada de l'Hôtel-dieu de Saint-Quentin.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Le 20 août 1944, elle fut désignée pour les fonctions de maire de Soissons par le Comité de Libération clandestin. </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Le 25 août 1944, la Libération de Paris eut lieu, et trois jours plus tard, ce fut celle de Soissons. Le 1er septembre 1944, elle prit officiellement ses fonctions de présidente de la Délégation municipale de Soissons. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Maire communiste femme de Soissons pendant quelques mois à une époque où le droit de vote des femmes n’était pas encore accordée, elle y déploie la même énergie que lorsqu’elle se trouvait à la tête se son réseau de Résistance. Elle est particulièrement préoccupée par la situation des familles des victimes de la répression nazie, multipliant les interventions destinées à alléger leurs difficultés. Elle crée un fond de solidarité propre à la région soissonnaise. </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Très affaiblie par les souffrances endurées, atteinte de tuberculose, elle décède le 27 février 1947.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/3283352500.png" target="_blank"><img id="media-4388858" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/3803276625.png" alt="fiolet.png" /></a>Aujourd'hui, une école et une avenue portent le nom de Raymonde Fiolet à Soissons : un hommage perpétuel à cette chef et âme de la Résistance.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Sources : Picardia, Héroiques : Femmes en résistance d'Antoine Porcu</span></span></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlMANOUCHIAN 70 ANS APRES : « BONHEUR A CEUX QUI VONT NOUS SURVIVRE »tag:pcfevry.hautetfort.com,2013-11-08:52166172013-11-08T17:26:13+01:002013-11-08T17:26:13+01:00 « Je m’étais engagé dans l’Armée de Libération en soldat volontaire et...
<p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/1137137527.jpg" target="_blank"><img id="media-4319629" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/1214386311.jpg" alt="manouchianaffiche.jpg" /></a>« Je m’étais engagé dans l’Armée de Libération en soldat volontaire et je meurs à 2 doigts de la Victoire et du but. Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la Liberté et de la Paix de demain. Je suis sûr que le peuple français et tous les combattants de la Liberté sauront honorer notre mémoire dignement. »</strong></p><p>Dans cet extrait de la dernière lettre émouvante envoyée à sa chérie « Mélinée » à quelques heures de sa mort,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Missak Malouchian rappelle les raisons de son combat, celui du bonheur pour tous, et l’importance d’honorer sa mémoire et celui de son groupe, pas pour eux, humbles combattants, mais pour le symbole et la signification universelle de ce combat, celui de la liberté.</p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Quelques lignes plus loin il précise « Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et qui que ce soit, chacun aura ce qu‘il méritera comme châtiment et comme récompense ».</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/3111744958.jpg" target="_blank"><img id="media-4319631" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/1612470003.jpg" alt="manouolga.jpg" /></a>Peut-on imaginer aujourd’hui la profondeur de ces mots prononcés en février 1944, alors même que Manouchian et ses amis venaient d’être torturés et allaient être fusillés ? Pas tous d’ailleurs,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Olga Bancic, la seule femme du groupe allait être décapitée, le jour de son anniversaire, le 10 mai 1944, à 32 ans, parce que même à l’échelle de la barbarie, pour les Nazis une femme était considérée comme un sous-être.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">C’est à Evry, là où Manouchian et ses amis avaient l’habitude de venir camper quelques années avant, que Manouchian et son groupe sont tombés dans un piège tendu par la police française le 16 novembre 1943, près de la gare d’Evry, face à la Seine.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/384857252.jpg" target="_blank"><img id="media-4319630" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: left;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/00/1744019714.jpg" alt="manouchianpl.jpg" /></a>La Municipalité a érigé une stèle en sa mémoire, et en la mémoire de son groupe. Chaque année le Parti communiste rend hommage aux héros de l’affiche Rouge à la date anniversaire, et chaque année, la municipalité et le gouvernement de notre république rendent également hommage à ces « étrangers », à ces communistes, à ces français, à ces combattants, à ces héros de la liberté.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Cette année, 70 ème anniversaire de cette arrestation, l’hommage de la Frace prendra un caractère exceptionnel avec l’inauguration d’une plaque commémorative dans la gare où il furent arrêtés avec participation du ministre Français chargé des anciens combattants, Kader Arif, des représentants de la Municipalité de Paris, d’où étaient originaires la plupart de ces résistants, et l‘ensemble du conseil municipal d‘Evry. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: small;">Cet hommage aura lieu le dimanche 17 novembre à 10h30, en partant de la gare d’Evry Village « pour que le peuple français<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>honore leurs mémoires dignement » et rappelle à tous, qu’ils se sont battus pour qu’aujourd’hui nous soyons tous des femmes et des hommes libres et que le bonheur soit proclamé comme l‘objectif essentiel donné à notre civilisation.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><em><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Diego Diaz, maire adjoint communiste d’Evry, membre du comité d’organisation du 70 ème anniversaire de la commémoration de l’arrestation de Manouchian à Evry</span></span></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 10pt;"><a title="Manouchian" href="http://pcf.evry.pagesperso-orange.fr/manouchian.htm" target="_blank"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;">Pour en savoir plus sur Manouchian, Olga Bancic, l'Affiche Rouge, cliquez sur cette ligne</span></span></a></p>
diazdhttp://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.htmlGIAP GENIE MILITAIRE VIETNAMIENtag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2013-10-04:51883102013-10-04T15:58:00+02:002013-10-04T15:58:00+02:00 Né le 25 août 1912 à An Xa, dans la province du Quàung Bin, décédé le 04...
<p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/01/2316225343.GIF" target="_blank"><img id="media-4274529" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/01/274993260.GIF" alt="giap.GIF" /></a>Né le 25 août 1912 à An Xa, dans la province du Quàung Bin, décédé le 04 octobre 2013 à 102 ans.</strong></p><p>Vo Nguyen Giap est un fils de mandarin. Il a été éduqué dans un lycée français et participe au mouvement communisme dès les années 1930. Il poursuit des études d’histoire, de droit et d’économie à Hué, puis à Hanoï.</p><p>En 1937, Giap devient professeur d’histoire à l’école Thang-Long à Hanoï et adhère au parti communiste en 1939. Lorsque celui-ci fut interdit, il s’enfuit en Chine, où il devient un des aide militaire <a title="biographie" href="http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/ho.htm" target="_blank">d’Hô Chi Minch</a>.</p><p>Après le coup de force des Japonais du 9 mars 1945, il profite de la disparition de l’administration française pour intensifier le recrutement de membres du Viet-Minh.</p><p>Vo Nguyen Giap est ministre, chargé des forces de sécurité, du premier gouvernement Hô Chi Minh. En 1946, il est nommé ministre de la Défense nationale de la république démocratique du Vietnam. C'est lui qui dirige les actions militaires contre les Français. Il est le vainqueur de la bataille de Diên Biên Phu (mai 1954).</p><p>En 1960, il prend la direction de la guérilla contre les Vietnamiens du Sud et des États-Unis. Il force les Américains à quitter le Sud du pays et participe à la réunification du Vietnam en 1975. Il démissionne du poste de ministre de la Défense en 1980, est exclu du bureau politique du parti communiste en 1982 tout en restant vice-premier ministre jusqu’en 1991.</p><p>Vo Nguyen Giap vivait retiré à Hanoï, mais s'exprimait régulièrement sur l'évolution politique de son pays. Vo Nguyen Giap est l’auteur de Guerre du peuple - Armée du peuple (François Maspero, 1967) et plus récemment a publié ses Mémoires (Anako, 2003-2004).</p><p> </p><p><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/02/1317783073.JPG" target="_blank"><img id="media-4274535" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/02/02/2004360662.JPG" alt="GIAP1.JPG" /></a>"MA STRATEGIE ETAIT CELLE DE LA PAIX" Entretien exclusif avec le journal l'Humanité</strong></p><p><strong>Vo Nguyen Giap Un entretien exclusif avec le général Vo Nguyen Giap, recueilli chez lui à Hanoï Hanoï, envoyée spéciale</strong></p><p>À une trentaine de mètres en retrait de la rue Hoang Diêu, se situe la villa où vit le général Vo Nguyen Giap, entouré de sa femme Dang Bich Ha et de ses enfants et petits-enfants.</p><p>Un petit-fils passera la tête au cours de l’entretien que nous accorde le général, en uniforme, dans le salon du bâtiment " officiel " où s’entrecroisent les drapeaux. Sur les murs des photos de Hô Chi Minh et des messages de salutations brodés venus de tout le pays. Nous irons ensuite dans la villa familiale où nous attend Dang Bich Ha.</p><p>L’interview se déroule en français, langue que maîtrise parfaitement le général Giap. Ce sera aussi l’occasion d’exprimer son regret de ne jamais avoir pu aller en France.</p><p>" Je ne connais de Paris que son aéroport où j’ai fait escale quelques heures pour me rendre à Cuba "..</p><p><strong>Il y a cinquante ans, la chute de Dien Bien Phu ouvrait la voie aux accords de Genève et à la fin de la première guerre du Vietnam. La France aurait, elle, pu éviter ce conflit ?</strong></p><p><strong><em>Général Giap</em></strong>. Nous avions proclamé notre indépendance le 2 septembre 1945 mais les colonialistes français ont voulu réimposer par la force leur domination sur la péninsule indochinoise.</p><p>De Gaulle avait déclaré à Brazzaville qu’il fallait restaurer le régime colonial par les forces armées. Nous avons toujours cherché à négocier pour éviter que le sang coule. Leclerc, envoyé à la tête de l’armée française pour reconquérir l’ancienne colonie s’est vite rendu compte qu’il ne s’agissait pas d’une promenade militaire mais, a-t-il dit, du combat de tout un peuple. Leclerc était un réaliste.</p><p>Avec Sainteny, il faisait partie de ces gens raisonnables qui étaient en faveur de pourparlers, mais du côté du gouvernement français, on ne l’entendait pas ainsi. Nous avions conclu un accord en mars 1946 et fait une grande concession sur la Cochinchine, notre objectif final de l’indépendance totale et l’unité du pays.</p><p>À la mi-avril 1946, je participais à la conférence de Dalat. Les Français ne cachaient pas leur intention de rétablir leur domination en Indochine. Je leur ai dit alors clairement que l’ère des gouvernements généraux d’Indochine était close. J’ai quitté Dalat convaincu que la guerre était inévitable.</p><p>Une fois déclenchée, il y a eu pourtant quelques chances de l’arrêter. Le président Hô a plus d’une fois appelé le gouvernement français à négocier. Pour montrer notre bonne volonté, Hô Chi Minh n’ajourna pas sa visite en France pour participer à la conférence de Fontainebleau. Pendant ce temps, la situation ne cessait de s’aggraver, au Nord comme au Sud.</p><p>À la fin novembre 1946, les troupes françaises attaquèrent et occupèrent le port de Haiphong. Un mois plus tard, le général Morlière, commandant des troupes françaises au Nord de l’Indochine, lançait un ultimatum exigeant la présence française dans un certain nombre de positions, le droit de maintenir l’ordre dans la capitale, et le désarmement des milices d’auto-défense de Hanoi. Nous décidâmes de déclencher la résistance. 1946-1975, le Vietnam a connu trente ans de guerre.</p><p><strong>Quelles ont été les différences entre les deux conflits ?</strong></p><p><strong><em>Général Giap.</em></strong> La guerre reste la guerre mais avec les Américains, ce fut autre chose, un conflit néocolonial avec d’abord une intervention de troupes américaines et, après, une guerre vietnamisée.</p><p>On a alors changé la couleur de peau des cadavres. Les Américains étaient naturellement sûrs de leur victoire et n’ont pas voulu entendre les conseils des Français qui avaient fait l’expérience de se battre contre les Vietnamiens. Les États-Unis avaient effectivement engagé des forces colossales et peu de gens, même parmi nos amis, croyaient en notre capacité de les vaincre. Mais les Américains n’avaient aucune connaissance de notre histoire, de notre culture, de nos coutumes, de la personnalité des Vietnamiens en général et de leurs dirigeants en particulier.</p><p>À MacNamara, ancien secrétaire à la Défense des États-Unis que j’ai rencontré en 1995, j’ai dit : " Vous avez engagé contre nous de formidables forces artilleries, aviation, gaz toxiques mais vous ne compreniez pas notre peuple, épris d’indépendance et de liberté et qui veut être maître de son pays. " C’est une vérité que l’histoire a de tout temps confirmée. Pendant 1 000 ans de domination chinoise, (jusqu’au Xe siècle), nous n’avons pas été assimilés.</p><p>Contre les B52, ce fut la victoire de l’intelligence vietnamienne sur la technologie et l’argent. Le facteur humain a été décisif. C’est pourquoi lorsqu’un conseiller américain du service de renseignements m’a demandé qui était le plus grand général sous mes ordres, je lui ai répondu qu’il s’agissait du peuple vietnamien. " J’ai apporté une contribution bien modeste, lui ai-je dit. C’est le peuple qui s’est battu ".</p><p>Brezjinski s’est aussi interrogé sur le pourquoi de notre victoire. Nous nous sommes rencontrés à Alger, peu après la fin de la guerre. " Quelle est votre stratégie ? " interrogea-t-il. Ma réponse fut simple : " Ma stratégie est celle de la paix. Je suis un général de la paix, non de la guerre. " J’ai aussi eu l’occasion de recevoir des anciens combattants américains venus visiter le Vietnam. Ils me posaient la question : nous ne comprenons pas pourquoi vous nous accueillez aujourd’hui si bien ? " Avant, vous veniez avec des armes en ennemis et vous étiez reçus comme tels, vous venez maintenant en touristes et nous vous accueillons avec la tradition hospitalière traditionnelle des Vietnamiens. " .</p><p><strong>Vous avez fait allusion au fait que peu de personnes croyaient en votre victoire finale sur les Américains...</strong></p><p><em><strong>Général Giap.</strong></em> C’est vrai. C’est le passé, maintenant on peut le dire. Nos camarades des pays socialistes ne croyaient pas en notre victoire. J’ai pu constater lorsque je voyageais dans ces pays qu’il y avait beaucoup de solidarité mais peu d’espoir de nous voir vaincre.</p><p>À Pékin, où je participais à une délégation conduite par le président Hô, Deng Xiaoping, pour lequel j’avais beaucoup d’amitié et de respect, m’a tapé sur l’épaule en me disant : " Camarade général, occupez-vous du Nord, renforcez le Nord. Pour reconquérir le Sud, il vous faudra mille ans. " Une autre fois, j’étais à Moscou pour demander une aide renforcée et j’ai eu une réunion avec l’ensemble du bureau politique. Kossyguine m’a alors interpellé : " Camarade Giap, vous me parlez de vaincre les Américains.</p><p>Je me permets de vous demander combien d’escadrilles d’avions à réaction avez-vous et combien, eux, en ont-ils ? " " Malgré le grand décalage des forces militaires, ai-je répondu, je peux vous dire que si nous nous battons à la russe nous ne pouvons pas tenir deux heures. Mais nous battons à la vietnamienne et nous vaincrons.</p><p><strong>" Licencié en droit et en économie politique, professeur d’histoire, vous n’aviez pas de formation militaire. Or, vous avez activement participé à l’élaboration de cette conception vietnamienne de la guerre. Comment êtes-vous devenu général ?.</strong></p><p><em><strong>Général Giap.</strong></em> Il aurait fallu faut poser la question au président Hô Chi Minh. C’est lui qui a choisi pour moi cette carrière militaire. Il m’a chargé de constituer l’embryon d’une force armée. Lorsque nous étions impatients de déclencher la lutte contre l’occupation française, Hô nous disait que l’heure du soulèvement n’était pas encore venue.</p><p>Pour Hô, une armée révolutionnaire capable de vaincre était une armée du peuple. " Nous devons d’abord gagner le peuple à la révolution, s’appuyer sur lui, disait-il. Si nous avons le peuple, on aura tout. " C’est le peuple qui fait la victoire et aujourd’hui encore si le parti communiste veut se consolider et se développer, il doit s’appuyer sur lui. .</p><p><strong>Le Vietnam est aujourd’hui en paix, les conflits se sont déplacés sur d’autres continents. Que vous inspire la situation internationale ?</strong></p><p><em><strong>Général Giap.</strong></em> Nous sommes en présence d’une situation mondiale difficile dont on ne sait quelle sera l’évolution. On parle de guerre préventive, de bonheur des peuples imposé par les armes ou par la loi du marché. Il s’agit surtout pour certains gouvernements d’imposer leur hégémonie. C’est plutôt la loi de la jungle. On ne peut prédire ce qu’il peut se passer mais je peux dire que le troisième millénaire doit être celui de la paix.</p><p>C’est ce qui est le plus important. Nous avons vu de grandes manifestations pour le proclamer. La jeunesse doit savoir apprécier ce qu’est la paix. Le tout est de vivre et de vivre comme des hommes. Faire en sorte que toutes les nations aient leur souveraineté, que chaque homme ait le droit de vivre dignement..</p><p><strong>L’Humanité fête son centenaire. Entre notre journal et le Vietnam, il y a une longue histoire de solidarité et de lutte commune pour la paix....</strong></p><p><strong><em>Général Giap.</em></strong> Nous avons beaucoup de souvenirs en commun avec l’Humanité et avec le PCF. Pendant les guerres française et américaine nous avons travaillé régulièrement avec les envoyés spéciaux et les correspondants du journal. Nos relations sont un exemple de solidarité et d’internationalisme.</p><p>J’adresse à tous nos camarades et à l’Humanité, mes salutations et mon optimisme pour un monde qui, à l’heure de la révolution scientifique et technique, doit permettre à chaque homme de ne plus souffrir de la faim et de la maladie.</p><p>Entretien réalisé par Dominique Bari. L'Humanité</p>
diazdhttp://evry-mosaique91.hautetfort.com/about.htmlINDONESIE, LE GENOCIDE OUBLIE !tag:evry-mosaique91.hautetfort.com,2013-06-22:51040562013-06-22T15:44:21+02:002013-06-22T15:44:21+02:00 Le 30 septembre 1965, le putsch de Suharto, réalisé avec le soutien de...
<div align="justify"><strong><a href="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/2795847862.jpg" target="_blank"><img id="media-4155070" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://evry-mosaique91.hautetfort.com/media/00/02/609728163.jpg" alt="indonesia.jpg" /></a>Le 30 septembre 1965, le putsch de Suharto, réalisé avec le soutien de la CIA, déclenche une véritable tuerie des communistes et des démocrates indonésiens, qui fait entre 500 000 et 2 millions de victimes.</strong><br /><br /><span style="color: #ff0000; font-size: medium;"><strong>LE PARTI COMMUNISTE INTERDIT</strong></span><br /> Le 30 septembre 1965 débutait en Indonésie " l'un des pires meurtres de masse du XXe siècle ", au propre dire de la CIA, qui fut l'instigatrice du massacre.<br /> En ces années de guerre froide, le régime indépendantiste de Sukarno, l'un des fondateurs du Mouvement des non- alignés, soutenu par le Parti communiste indonésien (PKI), constitue, selon Washington, un foyer " d'infection " susceptible de " s'étendre à l'ouest ", et d'autant plus inquiétant que le PKI se renforce d'une élection à l'autre. <br />Il compte à l'époque 3,5 millions de membres (sur une population alors d'une centaine de millions d'habitants) et d'importantes organisations de masse, parmi les paysans, les femmes et les jeunes, capables de rassembler quelque 15 millions de personnes.<br /><br /><span style="color: #ff0000; font-size: medium;"><strong>REVELATIONS SUR UN MASSACRE</strong></span><br />Des révélations du Washington Post en 1990 font état de déclarations d'un ancien membre de la section politique de l'ambassade américaine à Jakarta, Robert J. Martens. Ce dernier explique qu'il y dirigeait un groupe de fonctionnaires du département d'État et de la CIA, qui, précise-t-il, ont consacré deux ans à la constitution de ces listes de communistes. Cette révélation confirme que, dès 1963, Washington préparait une action subversive en Indonésie.<br /><br /><img src="http://pcf.evry.pagesperso-orange.fr/indonesiearmee.jpg" alt="" width="280" height="175" align="RIGHT" />Le silence qui s'est abattu depuis quatre décennies sur les événements du 30 septembre 1965 a contribué à épaissir le mystère de l'origine du déclenchement de cette action. <br />Il y aurait eu une tentative de putsch par une poignée d'officiers proches du PKI, voulant " protéger le président Sukarno " contre des éléments réactionnaires de l'armée préparant un coup d'État. <br />En 2000, le colonel Latief, commandant une brigade d'infanterie implantée dans la capitale Jakarta et qui fut incarcéré en 1965 et libéré en 1999, témoigne que Suharto, alors commandant des forces stratégiques de l'armée, avait été mis au courant du complot contre Sukarno, dans lequel trempaient sept généraux. Ces derniers ont été enlevés dans la nuit du 30 septembre et assassinés. Débute alors une campagne de propagande minutieusement préparée accusant les communistes d'être les auteurs du rapt. S'enchaîne alors une méthodique et sanglante chasse aux " athées ". <br />L'Indonésie vécut une sorte de génocide dans la quasi-indifférence mondiale. Le PKI, et toutes les organisations qui lui étaient proches : syndicats, fédération des enseignants, organisations de jeunesse, des femmes, etc., furent anéantis en quelques semaines. <br />En mars 1966, Sukarno fut écarté officiellement du pouvoir par Suharto. Dans un rapport datant de 1983, la CIA a estimé qu'il y eut 250 000 morts. Des généraux indonésiens comme Sudomo et Sarwo Edhie, proches de Suharto, ont avancé des chiffres allant de 500 000 à 2 millions de tués.<br /><br /><span style="color: #ff0000; font-size: medium;"><strong>LA LISTE MAUDITE</strong></span><br /> Toujours selon les révélations du Washington Post, les listes dressées par les fonctionnaires américains ont concerné des milliers de personnes, " allant des responsables communistes indonésiens, depuis les échelons supérieurs jusqu'aux cadres locaux dans les villages ". <br />Ces listes ont, par la suite, été remises aux militaires indonésiens pour perpétrer leurs massacres. En retour, l'ambassade recevait des putschistes la liste des personnes assassinées, permettant " un pointage systématique par la direction de la CIA à Washington, des exécutions qui avaient été menées à bien ". <br />" Vers la fin de janvier 1966, les noms rayés sur les listes étaient si nombreux que les analystes de la CIA ont conclu à la destruction de la direction du PKI ", a expliqué au journal Joseph Lazarsky, ancien chef adjoint de la CIA en Indonésie. Le quotidien précise qu'il n'a jamais pu être prouvé que les communistes indonésiens aient été impliqués dans l'assassinat des généraux. Tout au long des trente-trois années de dictature, la répression n'a jamais faibli.<br /> Entre 1985 et 1990, Suharto a fait exécuter dans la clandestinité 22 dirigeants communistes, syndicalistes et militaires progressistes, qui croupissaient en prison depuis vingt-cinq ans. <br /><br /><img src="http://pcf.evry.pagesperso-orange.fr/indonesie23.jpg" alt="" width="223" height="350" align="LEFT" />Condamnés à mort après la prise du pouvoir du dictateur, aucune grâce ne leur fut accordée.<br /> Il y eut aussi plus d'un million de personnes incarcérées ou déportées dans l'île de Buru. Emprisonnées sans jugement durant dix à quinze ans. Estampillées ensuite " ex-prisonniers politiques " (les tapols), elles restèrent complètement marginalisées au sein de la société indonésienne. <br />Ce sont des millions d'Indonésiens qui furent frappés par cette exclusion durant trois décennies en vertu, du décret de 1966 pris par l'Assemblée constituante interdisant le " communisme ". <br />Tous les condamnés politiques pour " faits de communisme ", leur famille et leurs descendants sont frappés d'indignité nationale et interdits de recrutement dans aucun des postes de la fonction publique et dans de nombreuses activités relevant du secteur privé. Ces victimes ont représenté une catégorie de " sous-Indonésiens ", exclus de la citoyenneté, juste autorisés à survivre comme ils le pouvaient dans le cadre d'une étroite et permanente surveillance.<br /><br /><span style="color: #ff0000; font-size: medium;"><strong>TOUJOURS LA REPRESSION</strong></span><br /> Ce décret n'est toujours pas aboli. Les droits politiques de millions de personnes n'ont pas été rétablis. <br />L'ostracisme qui les frappe perdure, profondément ancré dans la conscience intime de la nation indonésienne elle-même. Le président Abdurrahman Wahid (Gus Dur), le premier président démocratique de la période post-Suharto, avait fait oeuvre, en 2001, à titre personnel, de repentance et présenté aux victimes et à leurs descendants tous ses regrets pour la participation des milices musulmanes à l'exécution des massacres sous la direction des forces militaires.<br /> Mais, en tant que président, il se montra incapable de lancer un débat national sur la période écoulée. Sa proposition au Parlement de lever l'interdiction frappant tout ce qui touche de près ou de loin au marxisme et au communisme - tous les livres sur le sujet sont interdits depuis plus de trente ans - s'est heurtée à une puissante opposition, animée par les militaires et le président de l'Assemblée consultative du peuple de l'époque, Amien Rais. Ce dernier a reconstitué un Nouveau Front anticommuniste (FAK), qui dénonce, entre autres, " l'athéisme insupportable des communistes dans un pays à 90 % musulman et leur manque d'attachement à la nation indonésienne et leur allégeance à Pékin et Moscou. <br />" L'un des objectifs du FAK est de bloquer toutes les initiatives lancées depuis la chute de Suharto par les démocrates pour faire éclater la vérité sur le coup d'État. En annonçant en avril 1999 la création d'un " institut d'études sur les massacres de 1965-1966 ", un comité d'anciens tapols, dont le célèbre écrivain Pramoedya, s'est donné pour but de rassembler toutes les informations pouvant être collectées à travers le pays sur les massacres et de cerner au plus juste le nombre des victimes. Des équipes ont déjà repéré des charniers, mais les autorisations pour les examiner ne sont toujours pas délivrées.<br /><br /><span style="color: #ff0000; font-size: medium;"><strong>PAS DE LIBERTE</strong></span><br /> Pour mettre véritablement un terme à la dictature, " il faut un jugement ", estiment les fondateurs de l'Institut, pour lesquels la capacité des successeurs de Suharto à revenir sur ces événements marquera véritablement ou non le changement réel du nouveau régime et l'instauration d'un État de droit.<br /> On en est encore très loin.<br /> À l'approche du quarantième anniversaire du putsch de 1965, des violents articles écrits par des militaires ont été publiés dans la presse indonésienne avec tout un arsenal d'arguments d'un autre temps, qui ont aussi pour objectifs de freiner le processus de démocratisation politique, syndical et judiciaire. Les espaces de liberté sont encore singulièrement réduits pour le monde du travail.<br /> Écrire " classe ouvrière " dans un journal est passible de douze années de prison pour " incitation à la propagande communiste ".<br /><br /><div align="right"><span style="font-size: x-small;"><strong>Dominique Bari, l'Humanité du 01/10/2005</strong></span></div></div>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlCHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER : 31/05/2013tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-06-01:50858242013-06-01T14:45:00+02:002013-06-01T14:45:00+02:00 CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER 31/05/2013
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong><iframe width="481" height="139" src="http://www.franceculture.fr/player/export-reecouter?content=4636632" frameborder="0" scrolling="no"></iframe></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>CHRONIQUE DE PHILIPPE MEYER </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #0000ff;"><strong> 31/05/2013</strong></span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlLA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE : ”APPRENONS A RECONNAÎTRE UN COMMUNISTE”tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-05-05:50621482013-05-05T06:56:00+02:002013-05-05T06:56:00+02:00 LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE ...
<p style="text-align: center;"><iframe width="460" height="259" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://player.ina.fr/player/embed/CPC82053077/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/460/259"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong> "APPRENONS A RECONNAÎTRE UN COMMUNISTE"</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> <span class="dateDiffusion">12 déc. 1982</span> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> <span class="duree">01min 36s</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span class="duree"><br /></span></p><p class="descLongue" style="display: block; text-align: center;"><span style="color: #008000; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>Grâce à la radioscopie on peut voir que le communiste n'a pas d'âme ni de coeur.</strong></span></p><p class="descLongue" style="display: block; text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><div class="ayantsDroitGenerique" style="display: block;"><ul style="text-align: center;"><li class="infosTitre"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Emission</strong></span></li><li class="prd"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède</strong></span></li></ul><ul style="text-align: center;"><li class="infosTitre"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Production</strong></span></li><li class="prd"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> producteur ou co-producteur</strong></span><br /><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Agence, Paris : France 3 </strong></span></li></ul><ul><li class="infosTitre" style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Générique</strong></span></li><li class="prd" style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> réalisateur</strong></span><br /><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Fournier, Jean Louis </strong></span></li><li class="prd" style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> interprète</strong></span><br /><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Desproges, Pierre </strong></span></li></ul></div>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.htmlUne stèle dédiée au général Bigeard vandalisée à Aix-en-Provencetag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2013-01-30:49728092013-01-30T14:10:00+01:002013-01-30T14:10:00+01:00 En juin 2010, le conseil municipal d’Aix-en-Provence décidait de...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/3311905814.jpeg" target="_blank"><img id="media-3947294" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/758029102.jpeg" alt="stèle bigeard aix.jpeg" /></a></span><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">En juin 2010, le conseil municipal d’Aix-en-Provence décidait de donner à un rond-point le nom du général Marcel Bigeard, alors décédé quelques jours auparavant. D’autres villes prendront la même initiative, quitte à susciter des polémiques avec les détracteurs les plus acharnés de “Bruno” (indicatif radio du général Bigeard).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">Mais ceux d’Aix-en-Provence n’en démordent pas. Ainsi, en septembre 2010, une cinquantaine de personnes répondirent à l’appel de la section locale du PCF pour effacer sur ce rond-point le nom du “Général Marcel Bigeard” pour le remplacer par celui de Maurice Audin, militant communiste et anticolonialiste, disparu lors de la bataille d’Alger en 1957. Cela donna lieu, un mois plus tard, à une contre-manifestation organisée par l’Union nationale des parachutistes (UNP).</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">Quoi qu’il en soit, la mairie ne changea pas de position. Bien au contraire puisque le 5 décembre dernier, une stèle à la mémoire du général Bigeard fut inaugurée sur le rond-point.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/849205364.JPG" target="_blank"><img id="media-3947346" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/2260635767.JPG" alt="lorraine,toul,général bigeard,aix en provence,stèle,communiste,algérie,guerre,france,patrie" /></a>Seulement, le monument n’est malheureusement pas resté intact longtemps. Le 26 décembre 2012, “sans aucun respect pour cette période de trêve de fêtes, la plaque dévoilée le 05 décembre par les autorités de la Ville d’Aix en Provence et les responsables nationaux, régionaux et départementaux de l’Union Nationale des parachutistes, [a été] détruite”, explique Stanislas Opolczynski, le responsable local de l’UNP. Non seulement, il ne reste plus grand’chose de la plaque sur laquelle était gravé le visage du général Bigeard mais la stèle a aussi été recouverte de peinture rouge et de tags.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">C’est “un geste inqualifiable qui désigne des personnages qui refusent l’histoire mais qui n’hésitent pas à imposer leur idéologie”, poursuit encore M. Opolczynski, qui a une parfaite idée des auteurs de ces actes de vandalisme, qui, selon lui, “relèvent du délit de saccage d’édifice public et d’atteinte aux valeurs et symboles de la République.” Et de conclure : “Pour les parachutistes, et les combattants de tous les conflits, la guerre ce fut le danger, l’audace, l’isolement. Le but fut atteint, la victoire remportée. Maintenant que la bassesse déferle, eux regardent le ciel sans pâlir et la terre sans rougir. Tout le monde ne peut en dire autant !”.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: small;">Une plainte a été déposée par la mairie d’Aix-en-Provence. “Nous allons (…) plastifier des photos de la plaque dédiée à Bigeard et en coller à chaque destruction. Lorsqu’ils seront lassés nous reposerons une plaque définitive”, a confié M. Opolczynski.</span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: Tahoma; font-size: x-small;">[source : Zone Militaire]</span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlLA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE 10tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-01-20:45660612012-01-20T22:20:00+01:002012-01-20T22:20:00+01:00 (La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 12/12/1982...
<p style="text-align: center;"><object id="Visionneuse" width="425" height="319" data="http://www.ina.fr/video/ticket/CPC82053077/1019544/f6d4ef1e5d2a7f5359b350d693da3394" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="pluginspage" value="http://www.macromedia.com/go/getflashplayer" /><param name="quality" value="high" /><param name="scale" value="showall" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="menu" value="true" /><param name="devicefont" value="false" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="flashvars" value="" /><param name="src" value="http://www.ina.fr/video/ticket/CPC82053077/1019544/f6d4ef1e5d2a7f5359b350d693da3394" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="allowfullscreen" value="true" /> </object></p><p style="text-align: center;">(La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède - 12/12/1982 - 01min36s)</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><h2 class="titre-propre" style="text-align: center;">APPRENONS A RECONNAITRE UN COMMUNISTE !</h2>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlETUDIANTS COMMUNISTES : UN CLIP QUI CARTONNE !tag:pcfevry.hautetfort.com,2012-01-06:42724742012-01-06T13:37:00+01:002012-01-06T13:37:00+01:00 Carton plein pour les étudiants communistes avec ce clip vu déjà par...
<p><span style="font-size: x-small;"><span lang="FR"><span style="font-size: medium;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/836310413.gif" target="_blank"><img id="media-3372182" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/3087835821.gif" alt="uec.gif" /></a>Carton plein pour les étudiants communistes avec ce clip vu déjà par plusieurs dizaines de milliers de personnes et repris dans de nombreux journaux écrits et télévisés. </span></span></span></p><p>Ce clip de deux minutes, s’ouvrant sur les propos que Benoist Apparu a tenu, déclarant qu’il attend qu’on lui démontre la réalité de la précarité étudiante, montre le quotidien d’un étudiant qui pour payer ses études doit économiser sur la nourriture, la santé, trouve des difficultés à payer son loyer … Cet étudiant, bien déterminé à réussir, prend conscience que cette situation n’est pas une fatalité mais la conséquence de politiques qui visent à faire de l’Enseignement Supérieur le lieu où s’enseigne la précarité généralisée.</p><p>Avec ces scènes qui sont malheureusement tirées du quotidien de la majorité d’entre nous, les étudiants communistes rappellent donc avec humour, les conditions de vie et d’étude que nous subissons. Le gouvernement de Sarkozy n’a de cesse de se glorifier de son bilan sur la LRU, persiste à rabaisser notre qualification et à soumettre nos études à la si capricieuse économie de marché, soumet nos besoins fondamentaux tels que le logement aux intérêts des plus riches, et reste bien silencieux sur la situation de nos bourses toujours incertaine.</p><p>On peut alors admirer le résultat que les étudiants issus des classes populaires sont de moins en moins nombreux (- 6% depuis 2007) que le taux d’échec dès la première année (50%) et la précarité étudiante atteignent un niveau sans précédent, c’est bien la sortie de nos besoins des logiques de marché qui permettront de changer radicalement nos conditions de vie et d’étude. N’en déplaise à Benoist Apparu, les étudiants n’entendent plus baisser l’échine mais bien relever la tête et résister contre l’orchestration de ces régressions sociales.</p><p><iframe width="416" height="234" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xnesam?background=%23E40C7A"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xnesam_bref-special-etudiant_fun" target="_blank">Bref spécial étudiant</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/MJCF" target="_blank">MJCF</a></em></p>
nauherhttp://off-shore.hautetfort.com/about.htmlSans idéologie (groupe prépositionnel)tag:off-shore.hautetfort.com,2011-09-03:37425232011-09-03T07:34:03+02:002011-09-03T07:34:03+02:00 Le communisme de type stalinien et le nazisme, outre les horreurs dont ils...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Le communisme de type stalinien et le nazisme, outre les horreurs dont ils sont directement responsables, nous ont laissé un héritage politique qui a mis à un certain pour éclore mais dont la puissance a en quelque sorte procédé du temps qu'il a pris pour accoucher. Il aurait sans doute été catastrophique que la Révolution russe échouât rapidement dans les premiers revers de la NEP et que Marx pût demeurer un auteur dissociable du goulag. Heureusement Joseph le Géorgien a mise les petits plats dans les grands et la liquidation fut sanglante à souhait. Comme, en plus, il eut le bon goût de s'allier ouvertement avec Hitler (ce qui est, cynisme pour cynisme, un courage qu'on doit lui reconnaître : celui de ne pas avoir fait semblant, comme tant d'autres, Anglais et Américains en tête, lesquels savaient depuis longtemps le sort qu'on réservait aux Juifs, aux Tziganes, sans plus d'émotion), il permit de faire un trait d'union entre les deux horreurs et de faire de Marx, mort en 1883, la statue du Commandeur des désastres sibériens, et cela n'est pas sans conséquence <span style="font-size: small;">(1)</span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Je ne suis pas marxiste. Pas en tout cas sur le modèle crispé et douteux d'un Badiou, par exemple. Mais il me semble que le travail d'effacement qui concerne certaines de ses analyses quant aux antinomies radicales et violentes d'une société en mode libéral est suspect, pour le moins... Les antagonismes qu'il mettait en lumière entre la classe dirigeante et la classe ouvrière (inutile d'entrer dans le détail d'une société qui avait créé suffisamment de strates intermédiaires pour consolider le système) n'ont pas, me semble-t-il, disparu. Mais il est clair que l'histoire du XXe siècle peut aussi se concevoir comme celle d'une lente acceptation de l'ordre libéral sous couvert d'une liturgie du progrès (sur laquelle on reviendra sous peu parce que W. Benjamin a écrit de fort intéressantes choses sur ce point). Tout le monde constatant que sa situation s'améliorait, ou pouvait s'améliorer, ce qui n'est pas tout à fait identique, chacun a déduit que l'humanité allait dans le <em>bon sens</em> (et il y aurait à gloser sur la polysémie de cette expression, parce qu'elle permet de plaquer sur la flèche de l'histoire une morale donnée comme une quasi évidence...).</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L'effondrement du communisme, la chute du Mur de Berlin, le discrédit jeté sur l'analyse marxiste ont pris du temps et cette lenteur a permis que le libéralisme <em>nouveau visage</em> puisse prendre </span><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">l'allure de l'évidence et de s'interpréter, dans une hypocrisie qu'il faut dire remarquable, non seulement comme l'inversion radicale de l'interventionnisme étatique, mais aussi comme une idéologie <em>en négatif</em>, celle qui, plutôt que de forcer la nature (et du monde, et des hommes) se ralliait à l'évidence des faits. L'idéologie a ainsi pris la forme du pragmatisme. Pas n'importe quel pragmatisme, bien sûr ! Celui d'une approche comptable et inégalitaire (sur ce plan, on a avec subtilité substitué l'équité à l'égalité...) qui impose aux individus de s'en remettre à une lecture imparable du monde. C'est ainsi que toutes les réformes allant dans le sens du libéralisme radical, depuis plus de vingt ans, ont été faites selon le principe d'un nécessité impérieuse, presque la mort dans l'âme pour ceux qui s'en chargeaient, comme s'il ne pouvait en être autrement. Telle est la teneur du <em>sans idéologie</em> dont on nous rebat les oreilles désormais pour réformer les retraites, le code du travail, le système social et hospitalier, les indemnisations chômage, le système scolaire, la fiscalité des entreprises, etc., etc., etc.. Il faut avoir entendu nos hommes politiques de gauche comme de droite masquer leur soumission aux marchés (la crise des subprimes et les problèmes de la dette en sont des exemples flagrants) derrière le souci d'un traitement efficace (pour qui ?) des difficultés de la société contemporaine pour se convaincre que leur pragmatisme est d'abord un discours contre l'égalité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: large;">Prétendre</span><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"> que les choix qui ont été faits depuis le déclin soviétique (n'oublions pas que la résistance afghane, dont les talibans, furent largement financés par l'Occident, les Américains qui voyaient là une occasion d'amener les communistes au cimetière...) relève d'une logique de bon sens, d'une gestion quasi domestique des problèmes est une belle escroquerie (et l'on a ressorti avec bonheur que l'économie <span style="font-size: small;">(2)</span> venait étymologiquement de l'<em>oikos</em>, de la maison, et d'une façon pourtant fort brutale, la gestion domestique est devenue une référence : être responsable, c'est penser en père de famille entreprenant). Encore fallait-il, pour que l'escroquerie marchât, que l'idéologie, comme mot, fût discréditée et que son identification à la terreur la plus noire fût sûre... Les plus staliniens ne sont pas forcément ceux qu'on croit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">L'analyse structuraliste aura au moins eu le mérite de poser comme principe que l'absence n'était pas rien, qu'elle pouvait être <em>signifiante</em>, qu'elle prenait place et sens dans un cadre défini. Si l'on accepte ce principe, le <em>sans idéologie</em> est un avatar discursif de l'idéologie. L'évolution des modèles européens en porte la trace. Il y eut dans le milieu des années 90 une majorité de gauche parmi les dirigeants politiques des pays concernés. Cela ne changea pas grand chose (pensons à Blair. et à Jospin...). Et si la prochaine élection présidentielle française a un sens, dans la mesure même où ses deux finalistes présumés (Sarkozy et Hollande) se veulent des pragmatiques, c'est celui d'un choix libéral plus ou moins nuancé (et plutôt moins). Ce n'est plus une opposition droite-gauche mais, selon les anciennes distinctions, un <em>choix</em> droite-droite. Il est certain que l'électeur, à ce titre, peut aller voter <em>sans idéologie. </em>D'ailleurs, depuis le référendum sur la Constitution, on aura compris qu'on ne lui demande plus vraiment son avis...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">(1)Il est maintenant de bon ton de railleur le pauvre Karl. Mais on est toujours d'une indulgence nauséabonde avec le père Heiddegger. Il est vrai que pour certains de ses défenseurs, ils ont un passé qui plaide en faveur de leur bêtise radicale.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">(2)L'économie a aujourd'hui, pourrait-on dire, deux sens antagonistes. Dans une visée mondialisée, dans une vision globale et anonymé (comme quand on dit : l'économie française, ou chinoise, ou américaine, va bien) c'est l'expansion à outrance. Pour le quidam, à un niveau microcosmique, c'est subir l'économie, lui apprendre à faire des économies (non pour qu'il en est réellement mais pour que les coûts de production diminuent à ses dépens).</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlRichard Bohringer «Les communistes ont une lumière dans l’œil que les autres n’ont pas»tag:e-mosaique.hautetfort.com,2011-07-25:37230252011-07-25T12:37:02+02:002011-07-25T12:37:02+02:00 Richard Bohringer «Les communistes ont une lumière dans l’œil que les...
<p><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/2152339573.jpg" target="_blank"><img id="media-3133907" style="margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; float: right;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/01/00/1679350208.jpg" alt="boringher.jpg" /></a>Richard Bohringer «Les communistes ont une lumière dans l’œil que les autres n’ont pas»</strong></p><p><strong>Acteur populaire, chanteur éclectique, écrivain voyageur… Richard Bohringer ressemble à John, l’un des personnages de son nouveau livre, les Nouveaux Contes de la cité perdue (Flammarion), homme libre, engagé et détaché de tout, sauf de l’amour. Un révolté avant tout, dégoûté du monde d’aujourd’hui voué au culte de l’argent, bouffi d’orgueil et de préjugés.</strong></p><p><em><strong>Votre dernier livre, les Nouveaux Contes de la cité perdue (Flammarion), commence par évoquer Jésus… puis la révolution : « Paulo et John s’étaient rencontrés en ces temps troubles. […] Paulo avait été communiste. John aussi. » On ne vous savait pas aussi engagé politiquement ?</strong></em></p><p>Richard Bohringer. À gauche, vous pouvez l’écrire... Les Tunisiens m’ont filé un sacré coup d’énergie alors que j’écrivais ce livre. Je voulais évoquer le parcours des gens qui s’indignent, se rebellent, n’acceptent pas. Cela va de Kerouac, qui prend la route à vingt ans, parfois naïvement, aux jeunes Tunisiens qui risquent leur vie pour changer le monde. Leur monde... Ils sont enthousiastes et utopiques. Ils se battent pour être libres. Je ne pouvais pas écrire ce livre sans évoquer ces peuples courageux de la Méditerranée...</p><p><strong><em>Vous les appelez « le clan des affamés » et vous ajoutez : « Les gens étaient perdus, avec des promesses pas tenues... »</em></strong></p><p>Richard Bohringer. Oui, c’est ça : le clan des affamés. Des bafoués dont on se moque… C’est pour ça que je cite Lumumba et Sankara, les deux leaders africains assassinés qui ont voulu plus de justice dans leurs pays. Ils ont connu le sort du commandant Massoud… S’il avait été accueilli par la grande porte, le sort de l’Afghanistan aurait été différent, c’est certain. Ce chaos interminable... Je ne m’adresse pas aux soi-disant élites quand j’écris. Mais aux gens comme moi, qui n’ont peut-être pas eu ma chance. S’ils s’y retrouvent, tant mieux. Je fais souvent des séances de dédicace où je constate qu’ils ont envie qu’on parle en leur nom. C’est souvent gênant, parce que je ne suis pas aussi bien qu’ils le croient… Ce n’est pas parce que tu es connu que tu n’es plus un citoyen lambda. Je suis comme les autres. La seule différence, c’est que j’ai la chance de faire un métier qui me passionne et de gagner ma vie avec. Je ne me lève pas à 6 heures du mat’ pour faire deux heures de transport et gagner à peine de quoi survivre… Je ne suis pas démago en disant ça : je suis et resterai de ce côté-là. Du côté des exploités, quoi. Du milieu d’où je viens… Moi aussi je m’inquiète pour mes enfants. L’avenir, c’est eux.</p><p><em><strong>Tout au long de votre récit, vous évoquez Jack London, auteur de Martin Eden… En quoi vous inspire-t-il ?</strong></em></p><p><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/00/1655995214.jpg" target="_blank"><img id="media-3133910" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/00/3475123623.jpg" alt="martin eden-jack london.jpg" /></a>Richard Bohringer. C’est sa manière de transcrire l’émotion et la vie. Je crois qu’il y a la littérature américaine avant Jack London et après… Je sais bien que je n’aurai jamais son génie, mais c’est lui qui m’a autorisé à écrire. Je n’ai pas été longtemps à l’école, mais comme Martin Eden, j’ai commencé en autodidacte. Et n’oublions pas que c’est un témoin socialiste de son époque. Les communistes lisaient tous Jack London… Les jeunes gens un peu trop mous à l’intérieur, à mon goût, en France, devraient lire. Martin Eden, c’est un livre de conquête, c’est un chef-d’œuvre orgueilleux, sur la résistance d’un homme au destin aventureux. London était une sorte de génie… Le jour où je me suis rendu compte que je n’avais que du talent, j’ai été soulagé finalement, tout est devenu plus simple. À mes débuts, j’étais dans l’attente du génie. Mes amis d’alors me disaient que j’avais quelque chose, du swing dans mes mots : j’y ai cru, alors j’ai écrit, du théâtre… Je sais que je n’écrirai pas de chef-d’œuvre, mais j’écris.</p><p><strong><em>À quel âge avez-vous commencé ?</em></strong></p><p>Richard Bohringer. À vingt ans… Zorglub et les girafes, ma pièce de théâtre, a été joué très tôt, en 1966. J’ai commencé à écrire comme un musicien de jazz improvise. Sans plan. Je me laisse inspirer par l’actualité. Ma phrase devait bien sonner. Après, je me suis intéressé à la syntaxe, à la grammaire, etc. J’écrivais mes phrases comme des solos de be-bop, ou des riffs de guitare de blues. Je viens du be-bop. L’époque des beatniks… J’aime les mots pour leur beauté et leur sonorité.</p><p><strong><em>Que faites-vous en ce moment ? On vous voit moins au cinéma…</em></strong></p><p>Richard Bohringer. Je cherche mes racines… Je réapprends le créole, par exemple. Je suis en train de découvrir des zones mystérieuses dans mon passé, ma généalogie. Ma grand-mère me disait que j’avais du sang maure ! Arabish, elle disait. Ce qui expliquerait pourquoi je suis tellement attiré par l’Afrique et La Réunion, où je suis tout le temps fourré, malgré toutes les complications que cela implique… Ils ont été tellement trahis, exploités, là-bas, qu’il faut savoir se faire accepter avec patience. Il y a un énorme décalage entre l’Occident et l’Afrique. Sinon, j’écris, vous voyez, et je continue à chanter, en tournée, seul, a cappella, tradition orale, je parle, comme un griot… blanc ! Je fais des lectures, je dédicace mes livres, et j’ai un beau projet pour la rentrée au cinéma. Le premier film d’une actrice qui s’appelle Hélène Vaissière, avec Laetitia Casta et Benoît Poelvoorde. Je serai le mari de la sublime Laetitia Casta. Je suis heureux de la façon dont ça s’est décidé… dans la joie : un beau cadeau.</p><p><strong><em>Vous évoquez le bar du Bout du monde, et les amis qui vous manquent : Philippe Léotard, Roland Blanche, Bernard-Pierre Donnadieu et Bernard Giraudeau, qui viennent de nous quitter. L’amitié tient une grande place dans votre vie...</em></strong></p><p>Richard Bohringer. Oui, mais pas forcément au bistrot, comme certains semblent encore le croire… Je ne bois plus depuis plus de dix ans ! Tous ces mecs m’ont appris beaucoup de choses. Comme dans les bars, d’ailleurs… Le type du bout du zinc qui vous parle enfin, après des jours et des jours de silence face à un verre : c’est le destin d’un homme qui est comme un présent somptueux. Il se lâche dans l’ivresse et tu découvres que c’est l’amour, la mort, la vie qui a fait que… Je ne le cite pas, mais j’ai souvent fait la fête avec Belmondo ! Il m’appelait le « fils de Levigan ». C’était l’époque de Blondin, l’Humeur vagabonde, les verres de contact… Jean-Paul était le casting parfait pour Un singe en hiver ! C’était un poète, il partait en ivresse, il était drôle, sympa, une crème. Un homme bon et modeste. Il était temps que le Festival de Cannes lui rende hommage. Jean-Paul, c’est pas « mon cul sur la commode », n’oublions pas que c’est non seulement À bout de souffle, mais aussi Léon Morin, prêtre, Pierrot le Fou, etc.</p><p><strong><em>Dans votre livre, John dit qu’il a flingué sa carrière tout seul… Comme il est votre double, c’est ce que vous pensez de la vôtre ?</em></strong></p><p>Richard Bohringer. Oui. J’ai ma part de responsabilité. L’époque a changé. Ce ne sont plus les mêmes à la tête des boîtes de production : on m’a mis l’étiquette d’ingérable, caractériel, comme Bernard-Pierre Donnadieu, qui était un acteur formidable, un homme intègre. J’ai arrêté de boire parce que c’était mauvais pour ma santé mentale. Cette belle fleur vénéneuse complote avec la folie… Sur les plateaux de ciné, lorsque j’étais au cul du camion, c’était pas seulement pour boire des pastis avec les machinos, c’était parce que je viens de là et que leur avis sur mon jeu était parfois plus pertinent que celui du réalisateur, qui ne savait pas ce qu’il voulait. Je reconnais que c’était pas fastoche de tourner avec moi à une certaine époque, mais quand tu vois un réalisateur ne sait pas où mettre sa caméra, que tu ne seras pas dirigé parce que tu vois dans son œil une fragilité de gallinacé, eh bien ça ne se passe pas bien. Pas de problème avec Peter Greenaway, alors que le tournage était difficile.</p><p><strong><em>Vous avez vraiment la double nationalité franco-sénégalaise ?</em></strong></p><p>Richard Bohringer. Je ne suis jamais allé chercher les papiers… J’ai fait ça pour le geste symbolique : une main blanche dans une main noire pour la vie ! Respect et style… Plus mon immense admiration pour le continent africain. Quand tu descends vers l’empire du Mali… La Terranga du Sénégal, c’est fort, mythique, mystique : le berger peul, il est à la verticale du prophète, sous le soleil, avec ses bêtes… Ses uniques compagnons, avec Dieu. Sous 45° de soleil le jour et – 2 la nuit… Va lui parler d’autre chose que de son Dieu ! Mais, là-bas, si tu ne veux pas prier, tu ne pries pas… Personne ne va te faire ch… Tu veux prier, tu pries, personne te fera ch… Je ne dis pas que c’est le paradis, mais l’Afrique c’est prenant. J’y vais par période.</p><p><strong><em>Vous avez eu aussi votre période réunionnaise…</em></strong></p><p>Richard Bohringer. Oui, une île très marquée politiquement par le Parti communiste. J’y ai chanté avec le groupe Zizkakan et mon ami Gilbert Pounia, là-bas… La moitié de la population de l’île est au RMI, faut pas l’oublier. Les niches communistes y restent rayonnantes. C’est toujours agréable de partager une mangeaille avec des communistes… Je suis parfois allé déjeuner au siège de l’Huma, à Saint-Denis. Je le lis de temps en temps… Les communistes ont une lumière dans l’œil que les autres non pas, comme à la Fête de l’Humanité, où je ne suis pas retourné depuis longtemps. C’est l’utopie qui est intéressante.</p><p><strong><em>Comment John – vous-même – s’est-il mis à la politique ?</em></strong></p><p>Richard Bohringer. Rhhaaaa, il sait bien qu’il ne s’est pas assez engagé, John… Il s’est perdu dans sa tourmente romanesque. C’est sur le tard qu’il se rend compte qu’il a toujours été de ce côté-là, mais il n’a pas laissé fleurir ses velléités révolutionnaires. Moi-même, je n’ai jamais milité mais j’ai eu de nombreux amis communistes. En ce moment, on ne sait plus où on en est.</p><p><strong><em>Que pense le citoyen de la future élection présidentielle ?</em></strong></p><p>Richard Bohringer. Je crains surtout le rassemblement de la droite. Parti comme c’est parti, la gauche est mal barrée… Mélenchon et le Front de gauche m’intéressent. S’ils font un gros pack d’avants, comme au rugby, on a des chances… Il faut que la vraie gauche réexiste. Que ce soit un poids que la gauche socialo-écologiste soit obligée de prendre en compte. Les écolos recommencent à dérailler. Moi j’aime bien la manière franche et claire du parler de Daniel Cohn-Bendit. On comprend ce qu’il dit. De toute façon, je voterai à gauche et je dis qu’il n’y a pas de vote inutile… Je me refuse à l’abstention. C’est à nous de régler nos comptes. J’attends que ce soit un peu plus clair…</p><p><em>Biographie express</em></p><p><em>Né en janvier 1942 (soixante-neuf ans), à Moulins, Richard Bohringer est comédien. Son mentor fut Antoine Blondin, auteur de l’Humeur vagabonde. César du meilleur acteur pour son rôle dans le Grand Chemin (1984), il reçoit le césar du second rôle pour l’Addition (1985). À ce jour, il a joué dans 120 films et 50 téléfilms. Son livre, C’est beau une ville la nuit (1988) a été un best-seller et se vend encore. Il a publié depuis le Bord intime des rivières (1994), l’Ultime Conviction du désir (2005), Carnets du Sénégal (2007), Bouts lambeaux (2008). ll a également publié chez Flammarion : Zorglub et les Girafes (2009) et Traîne pas sous la pluie (2010). Puis les Nouveaux Contes de la cité perdue, qui s’est déjà vendu à 10 000 exemplaires.</em></p><p>Entretien réalisé par Guillaume Chérel pour<a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank"> l'Humanité</a></p><p> </p>
Creseveurhttp://creseveur.hautetfort.com/about.htmlMélenchon prend le PCFtag:creseveur.hautetfort.com,2011-06-20:36850642011-06-20T12:26:39+02:002011-06-20T12:26:39+02:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-3087996" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/556674772.jpg" alt="Mélenchon prend le PCF.jpg" /></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlA QUOI SERT JEANNETTE BOUGRAB ?tag:pcfevry.hautetfort.com,2011-06-02:36631092011-06-02T10:30:00+02:002011-06-02T10:30:00+02:00 La situation sociale de la jeunesse est très critique : chômage de masse...
<p class="spip"><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/1575498323.jpg" target="_blank"><img id="media-3059445" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/02/2327755775.jpg" alt="jeanette.jpg" /></a>La situation sociale de la jeunesse est très critique : chômage de masse (près d’un quart des jeunes concernés ! [INSEE]), précarité imposée (le fameux « sas » dont la largeur s’étend sans cesse [enquêtes du CEREQ]), droit à la santé bafoué (15% des étudiants ont renoncé à des soins pour des raisons financières [enquête LMDE mai 2011])….</strong></p><p class="spip">Face à ce qui devrait être une priorité nationale, que fait madame Jeannette Bougrab, secrétaire d’État à la jeunesse ? Eh bien, elle demande des missions aux philosophes de salon (Luc Ferry en tête) ; elle organise des colloques sur la jeunesse (31 mai) avec des invités aussi pertinents que Luc Ferry (jusqu’à plus soif !), Marc Simoncini (fondateur du site de rencontres Meetic !?), Louis-Christophe Laurent (fondateur de GL Trade, site qui met l’informatique au service de la spéculation…). Et bien sûr, comment oublier ce qui est l’activité principale du secrétariat d’État depuis quatre mois : la fête de la jeunesse (31 mai) et son grand concert au Zénith de Paris !</p><p class="spip">C’est maintenant clair pour tout le monde : le gouvernement se fout de la jeunesse ! Il casse son avenir – emploi public (RGPP), emploi tout court (via la casse des retraites), éducation (réforme Chatel, LRU, formation des enseignants)… – et Jeannette Bougrab semble avoir pour seule mission de le faire oublier aux jeunes à coups de somni-Ferry (Luc) et de chansons commerciales (Jenifer, M’Pokora…). Décidément, non, Jeannette Bougrab ne sert à rien et il est temps pour les jeunes de France de se mobiliser comme dans le reste de l’Europe pour prendre leur destin en mains.</p><p class="spip"><a title="blog des jeunesses communistes" href="http://www.jeunes-communistes.org/" target="_blank">Mouvement de la Jeunesse Communiste de France</a></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlL'effet papillon appliqué aux retraites...tag:heresie.hautetfort.com,2011-06-01:36624102011-06-01T17:43:00+02:002011-06-01T17:43:00+02:00 On sait ce qu'est l'effet papillon : un battement d'aile de papillon à Paris...
<p>On sait ce qu'est l'effet papillon : un battement d'aile de papillon à Paris provoque quelques jours après une tornade à San Francisco. </p><p>En politique, on trouve des phénomènes similaires. C'est ce que Xerbias appelle<a href="http://xerbias.free.fr/blog/index.php/2011/06/01/638-l-effet-de-cliquet"> l'effet de cliquet</a>.</p><p>Tenez, imaginez une discussion dans un café entre un communiste et un socialiste au lendemain des législatives de 1978. Ils l'ont mauvaise, nos deux gauchos ; songez donc : la gauche est majoritaire en voix, mais la droite giscardienne l'a emporté. Tout ça parce que cocos et socialos ne se sont pas entendus. </p><p>Alors germe une lumineuse idée : un programme commun ! Et dans le dit programme, on baissera l'âge de la retraite de 65 à 60 ans. Voilà, ça, cela se déroule il y a 40 ans. Et maintenant, notre système de retraites, conçu à la Libération pour une retraite à 65 ans se casse la figure parce qu'il n'y a plus de financement suffisant pour en assurer la pérénité. Sauf que si l'âge légal de départ à la retraite était resté à 65 ans, à l'heure actuelle, il se porterait à merveille.</p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes frères séparés...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-02-07:30943252011-02-07T10:32:00+01:002011-02-07T10:32:00+01:00 Les éditions de la Table ronde viennent de rééditer, dans la collection de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions de la Table ronde viennent de rééditer, dans la collection de poche La petite vermillon, l'essai de <strong>Maurizio Serra</strong> intitulé <em><strong>Les frères séparés - Drieu la Rochelle, Aragon, Malraux face à l'histoire</strong></em>. Ce diplomate italien, qui est déjà l'auteur de <strong><em>Marinetti et la révolution futuriste</em></strong> (L'Herne, 2008), doit prochainement publier une biographie de Malaparte.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2878894" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/4058339173.gif" alt="frères séparés.gif" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><br /><span class="texte" style="font-size: small;">"Il existe une vaste littérature, en France et dans le monde entier, sur l'œuvre, l'action politique et l'héritage de Drieu la Rochelle, d'Aragon et de Malraux. Mais aucune étude connue, qui se propose d'analyser leurs itinéraires croisés d'un point de vue chronologique et thématique à la fois, sur fond des «guerres civiles» européennes de leur temps. C'est le pari tenté par Maurizio Serra. Il a relu ce moment capital de «l'idéologie française» du vingtième siècle, où s'affrontent révolution et anarchie, communisme et fascisme, surréalisme et décadence, Résistance et Collaboration, patriotisme et «parti de l'étranger», gaullisme et internationalisme à travers le destin extraordinaire de trois intellectuels «furieusement» engagés. Trois hommes unis et lacérés par leurs contradictions, leurs passions, leurs démons intérieurs. <br />Paru en Italie en 2006, <em>Les frères séparés</em> a été entièrement revu par l'auteur pour cette version française."</span></p></blockquote><p> </p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlJE SUIS COMMUNISTEtag:pcfevry.hautetfort.com,2011-01-24:30788192011-01-24T19:07:00+01:002011-01-24T19:07:00+01:00 UNE CHANSON DE Cyril Mokaiesh Ça les perdra De mondialiser...
<p><span lang="EN"><p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/4049241781.jpg" target="_blank"><img id="media-2859476" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/3245489502.jpg" alt="cyril.jpg" /></a>UNE CHANSON DE Cyril Mokaiesh</strong></p></span></p><p><p>Ça les perdra</p><p>De mondialiser l’injustice</p><p>D’s’en asperger de bénéfices</p><p>Ça les perdra</p><p>De cocooner le patronat</p><p>De « bouclieriser » l’élite</p><p>Qui t’embauche pas</p><p>Mais qui profite</p><p>De ses villas la la</p><p>A Ibiza c’est fantastique</p><p>Un bain de minuit dans le capital</p><p>Pendant qu’ t ‘as mal aux Assedics</p><p>Et moi…</p><p> </p><p>J’suis communiste</p><p>A c’qui paraît</p><p>Rien d’héroïque</p><p>Oui mais</p><p>J’suis communiste</p><p>Quoi ça… Quoi ça…</p><p>Ça fait pas chic</p><p>Oula …</p><p> </p><p>Ça les perdra</p><p>De vampiriser la révolte</p><p>De ratiboiser la culture</p><p>Pour t’ ramollir toi qui taffe dur</p><p>Et te trainer ner ner</p><p>A l’usine de Cholet</p><p>Sur des machines à licencier</p><p>Mais moi…</p><p> </p><p>J’suis communiste</p><p>A c’qui paraît</p><p>Rien d’héroïque</p><p>Oui mais</p><p>J’suis communiste</p><p>Quoi ça… Quoi ça…</p><p>Ça fait pas chic</p><p>Oula …</p><p>Li la la li la</p><p> </p><p>Ça les perdra comme on se perd</p><p>Ça les perdra de nous distraire</p><p>A vouloir tout repeindre en vert</p><p>A part l Afrique</p><p>Pour ça la crise, c’est bien pratique...</p><p> </p><p>J’suis communiste</p><p>A c’qui paraît</p><p>Rien d’héroïque</p><p>Oui mais</p><p>J’suis communiste</p><p>Et puis quoi, et puis quoi</p><p>J’suis « dalai lamiste »</p><p>A peu près</p><p>« A bout d’ neriste »</p><p>Tu te doutais</p><p>J’suis « jeune branleuriste »</p><p>Ok</p><p>« Fils d’avocatiste »</p><p>Libanais</p><p>J’suis « cheguevariste »</p><p>S’te plait</p><p>« Nymphomaniste »</p><p>Vers juin juillet</p><p>J’suis « méfie-toitiste »</p><p>Sans arrêt</p><p>« Absurditiste »</p><p>« Suicidairiste »</p><p>Tu le croirais ?</p><p> </p><p>Written by Cyril Mokaiesh</p></p><p style="text-align: left;">Published By: D.R.</p><p style="text-align: center;"><span lang="EN"> <object width="320" height="180" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xgmd52?width=320&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FF00FE&background=%23981081&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xgmd52?width=320&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FF00FE&background=%23981081&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xgmd52?width=320&theme=none&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FF00FE&background=%23981081&start=&animatedTitle=&iframe=0&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /><strong><a href="http://www.dailymotion.com/video/xgmd52_clip-cyril-mokaiesh-communiste_music">[Clip] Cyril Mokaiesh - Communiste</a></strong><br /><em>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/cyrilmokaiesh">cyrilmokaiesh</a>. - <a href="http://www.dailymotion.com/fr/channel/music" target="_self">Regardez d'autres vidéos de musique.</a></em></span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.htmlNancy : que restera-t-il de la prison Charles-III ?tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2009-10-29:24377302009-10-29T00:00:00+01:002009-10-29T00:00:00+01:00 L'ancienne prison Charles III de Nancy devrait être rasée courant 2010....
<h2 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; color: blue; font-size: 10pt;">L'ancienne prison Charles III de Nancy devrait être rasée courant 2010. Cette maison d'arrêt devenue fantôme garde les traces des milliers de prisonniers qui sont passés là, de leur quotidien, de la vie pénitentiaire. Il y flotte aussi le souvenir de victimes d'injustice et de l'Histoire.</span></h2> <h2 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"></h2> <h2 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt; font-weight: normal;"><span style="color: #000000;"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/1100697613.jpg" alt="charles III nancy.jpg" id="media-2064793" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Les cellules défraîchies ont été débarrassées de leurs literies. Les murs sont couverts de graffitis. Tout a été vidé ou presque. Les coursives et les couloirs ne résonnent plus des bruits et des discussions des détenus qui s'y entassaient jusqu'à six par cellule. Depuis le transfert des prisonniers en juin au nouveau centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville, la vieille prison Charles III, en plein cœur de Nancy, a tout d'une prison fantôme. Rachetée par la Communauté urbaine du Grand Nancy, l'ancienne Maison d'arrêt devrait être très rapidement rasée. Elle pourrait même, si les procédures administratives sont rapidement bouclées, être détruite avant l'été 2010. Sur l'espace libéré se développera une partie du projet Nancy Grand Cœur qui prévoit une reconfiguration des rues, la création de logements, de locaux tertiaires... Avec cette destruction, c'est un volet de l'histoire de Nancy, de la justice, de la vie pénitentiaire avec ses violences, ses solitudes, ses existences brisées, ses "vedettes" du chapitre « fait divers » qui se referme.</span></span></h2> <h2 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"></h2> <h2 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"></h2> <h2 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt; font-weight: normal;"><span style="color: #000000;"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/2131007442.jpg" alt="prison nancy.jpg" id="media-2064801" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Mais la disparition de cette prison, un lourd symbole de drames, implique assurément un "devoir de mémoire". Car au cours de son histoire, cet établissement qui a vu passer des milliers de condamnés, a aussi connu les souffrances de victimes d'injustices et de la barbarie. C'est d'ailleurs devant la prison, sur les murs d'enceinte de laquelle avait été apposée une plaque inaugurée en 2002, que se déroulait chaque année la cérémonie <em><span style="font-family: Tahoma;">« en mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l'État français et d'hommage aux Justes de France ».</span></em></span></span> <span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt; font-weight: normal;"><span style="color: #000000;">Des juifs furent détenus dans la prison avant d'être déportés. Mais pas seulement. Il y eut aussi des prêtres, des résistants chrétiens, gaullistes ou communistes comme en témoigne le récent ouvrage de Jean-Marie Conraud sur la prison Charles-III.</span></span></h2> <h2 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"></h2> <h2 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"></h2> <h2 style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt; font-weight: normal;"><span style="color: #000000;">Un groupe <em><span style="font-family: Tahoma;">« Mémoire et souvenir »</span></em></span></span> <span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt; font-weight: normal;"><span style="color: #000000;">a donc été chargé de réfléchir à un futur lieu de commémoration mais aussi à la manière de préserver la mémoire de ce lieu, comme par exemple la porte par laquelle entraient les déportés. Des initiatives seront prises pour respecter cet important devoir mémoriel.</span></span></h2>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlVOUS AVEZ DIT « GRAND CIEL »tag:pcfevry.hautetfort.com,2009-10-20:23741532009-10-20T15:45:00+02:002009-10-20T15:45:00+02:00 Beaucoup de gens vont s’interroger sur cette belle phrase où la...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"><a target="_blank" href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/1214043220.jpg"><img src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/407549020.jpg" alt="FH092.jpg" name="media-1984545" id="media-1984545" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Beaucoup de gens vont s’interroger sur cette belle phrase où la comparaison peut paraître incompréhensible. Alors pourquoi cette audace ?</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">D’abord parce que le monde manque cruellement de poésie. Dans cette période blingbling, du tout réaliste, rentable, consumériste, nous sentions le besoin de prendre un peu de hauteur, de respirer, de faire un rêve ensemble presque.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Prendre de la hauteur, oui ! Mais nous ne vendons pas de paradis artificiels. Pas plus que nous pensons dans des nuées qui n’auraient rien à voir avec la vie difficile des hommes et des femmes sur la terre.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Nous avons cherché une phrase simple qui puisse dire à tout le monde ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous faisons…</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Nous aimerions ouvrir les horizons bouchés de la période actuelle : crises sociales, écologiques, financières…</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Tout nous pousse chaque jour dans l’entonnoir, et on continue de nous présenter les solutions du libéralisme (même encadré) comme un modèle du bonheur, alors même qu’il nous a fait la preuve de ses limites...Nous sommes convaincus que nous pouvons faire autre chose, ensemble : notre « grand ciel » est bien plus ambitieux que les horizons bouchés qu’on nous assène sans cesse.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Pour un, une communiste, cet immense arc, au dessus de nous, est à tout le monde. Chacun, chacune en profite, le voit aussi peut-être à sa façon, en tout cas il nous est commun. Par essence nous le partageons et ceux qui l’oublient, ou n’ont pas le temps de le regarder nous voulons les inviter à ne pas passer à côté de son interrogation.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">En somme, nous cherchons à couvrir des perspectives pour l’avenir, construire maintenant ensemble. « L’espace est immense pour imaginer un autre monde ».</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;">Brigitte Dionnet</span></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlANTONELLE, LE PREMIER MAIRE COMMUNISTE D'ARLEStag:pcfevry.hautetfort.com,2009-08-07:23160812009-08-07T11:10:00+02:002009-08-07T11:10:00+02:00 1747-1817 . Né chevalier d’Antonelle, il prit le parti de la...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="background-color: #ff0000;"><span style="color: #ffffff;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;"><a target="_blank" href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/1361370692.jpg"><img src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/36568942.jpg" alt="antonelle0001.jpg" name="media-1911344" id="media-1911344" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a></span></span></span>1747-1817 . Né chevalier d’Antonelle, il prit le parti de la Révolution. Athée, humaniste, et convaincu qu’il fallait abattre l’ordre ancien, Pierre-Antoine Antonelle siégea au tribunal révolutionnaire. Proche de Babeuf, il est emprisonné après l’échec de la conspiration des Égaux. Sous l’Empire, il se retira dans une dissidence silencieuse.</span></span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Longtemps, Pierre-Antoine Antonelle, qui renonça à toute particule dès le printemps 1790, quelques mois avant même la loi abolissant tout signe distinctif de noblesse parmi les citoyens, fut appelé faussement « marquis d’Antonelle » par ses historiographes amateurs, lui qui n’était que chevalier, certes de fort vieille famille arlésienne anoblie au XVIe siècle. Cette erreur répétée de génération en génération exprimait sûrement le décalage spectaculaire entre le rang, la richesse, les manières nobiliaires dont cet homme ne se départit jamais et l’intensité, la générosité, l’intégrité de son engagement, depuis le premier jour de la Révolution jusqu’à la fin de sa vie, auprès des plus défavorisés, pour la cause de l’insurrection contre toute forme d’injustice, qui l’ont fait surnommer - injustement, mais de façon révélatrice - au début du XXe siècle, dans - l’« encyclopédie » des Bouches-du-Rhône, « le premier communiste provençal ».</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Jusque dans sa mort en 1817, cet homme portait le refus de l’ordre ancien fondé sur l’alliance de la force arbitraire et de la foi révélée. Lors de ses obsèques, le clergé arlésien, qui allait refuser de décerner les honneurs à sa dépouille, faillit provoquer une émeute du petit peuple d’Arles et de son quartier populaire de la Roquette, offusqué que l’on ne célèbre avec dignité celui qui avait toujours vécu parmi les petites gens de la cité, refusant de s’installer dans le quartier huppé de la Hauture et dont la bonté et l’altruisme avaient provoqué la naissance d’un proverbe provençal pour signifier l’affabilité : « Es moussou d’Antonello, lou capeu à la man » (C’est monsieur d’Antonelle le chapeau à la main).</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">La bonne société bourgeoise du XIXe siècle allait s’occuper de son cas, effaçant de la mémoire collective ce personnage dérangeant et sulfureux, faisant tache dans le tableau collectif des élites conservatrices arlésiennes. Antonelle ? Une arlésienne au masculin. Il aura fallu attendre plus de cent soixante ans ans et toute l’inventive curiosité de mon maître, Michel Vovelle, qui me confia alors la redoutable tâche d’étudier, d’analyser puis de comprendre le destin étonnant de cet homme hors du commun, pour que le révolutionnaire d’Arles retrouve une place plus juste dans la Révolution française.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Antonelle naquit en 1747, cadet d’une famille ancienne et destiné au métier des armes, métier dans lequel il ne brille guère, bien plus préoccupé de lire les systèmes de l’abbé de Condillac, constructeur du système de pensée sensualiste qui eut une importance cruciale dans la France de la seconde moitié du XVIIIe siècle, parmi les élites en plein éloignement des dogmes du catholicisme dominant. C’est un matérialisme politique que se construit Antonelle, une philosophie point seulement athée mais surtout conséquente au moment de penser les systèmes de domination de l’Ancien Régime comme le résultat d’une idéologie à abattre.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Dans ces conditions, l’année 1788, déjà très agitée en Provence, le trouve préparé à l’action. Dès lors, il devient, au grand dam de la bonne société arlésienne, un renégat, désormais attaché et sans la moindre faille à la cause du petit peuple d’Arles, pas seulement le tiers-état, mais le peuple qu’il appelle du « quatrième ordre », pêcheurs, agriculteurs et artisans composant cet étranger mais riche microcosme arlésien.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Antonelle est d’abord le premier maire élu de la ville d’Arles en février 1790, grand artisan du rattachement du Comtat-Venaissin et de la ville d’Avignon au printemps 1791, puis député des Bouches-du-Rhône à la Législative en 1791 et 1792. Il est pourtant bien plus connu pour son rôle de juré de tribunal révolutionnaire. L’étude précise des Archives nationales montre qu’il a participé à 53 procès, prononçant 38 peines de mort, et qu’il fut un juré implacable lors des grandes affaires de l’automne 1793, notamment au moment de la condamnation des Girondins et de la veuve Capet, ce qui n’a pas peu contribué, comme on peut l’imaginer, à la construction de sa légende noire. Encore faut-il ne pas oublier qu’il fut, des 60 jurés de la Terreur, le seul à faire publier les justifications de ses prises de position, ce qui lui valut d’ailleurs d’être emprisonné sur ordre de Robespierre, avant les grands procès du printemps 1794, Antonelle étant proche à la fois des dantonistes et des hébertistes.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Libéré en Thermidor, il se rend bien compte que la Révolution a changé : la décapitation du mouvement populaire au printemps 1794, continuée au printemps 1795, a considérablement transformé une histoire initiée en 1789, qui ne passe plus par la transformation sociale comme garantie du changement heureux de la société, mais par la stabilisation institutionnelle de la République, par une bourgeoisie aux commandes de l’État.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Antonelle connaît ses élites nouvelles et peut apprécier la misère dans laquelle se trouve le peuple parisien : seule la voie de la clandestinité s’offre à lui et à quelques démocrates, dont Babeuf, en 1795 et 1796. Proche du Tribun du peuple, il en diffère par son analyse politique de la crise, ne croyant pas à une solution de partage économique comme horizon d’idéalité, mais défendant une éducation politique du plus grand nombre pour mettre en adéquation la Révolution avec ses principes d’égalité et de fraternité.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Après le fiasco de la conspiration des Égaux et le suicide de Babeuf, Antonelle sort de nouveau de prison avec une nouvelle idée : conquérir l’opinion publique en devenant le rédacteur en chef de l’organe de la gauche radicale : le Journal des hommes libres. C’est dans les colonnes de cette feuille fort lue qu’Antonelle va inventer une expression galvaudée depuis et devenue banale aujourd’hui mais qui à l’époque, en 1797, fait l’effet d’un choc dans le monde politique en réunissant deux concepts difficilement conciliables : la « démocratie représentative ». Antonelle est bien le concepteur et le divulgateur dans son journal du nom de ce système politique qui conçoit la gouvernance possible d’un vaste État par délégation de pouvoir, à la seule condition qu’elle soit fondée sur le suffrage le plus large possible, masculin à l’époque. Mais pour que ce système politique fonctionne, des exigences sont sans cesse rappelées en 1798 et 1799, jusqu’à la veille du coup d’État des militaires : éducation populaire du plus grand nombre, liberté totale d’expression mais surtout de réunion, ateliers de travail pour les plus démunis, fraternisation avec les peuples européens et non conquêtes des espaces limitrophes de la République, ouverture de la France vers une République fédérative des peuples européens. Toutes ces idées doivent constituer le fondement de la démocratie représentative selon Antonelle, dont les articles ne contribuent pas peu au succès relatif de cette gauche aux élections de l’an VI et de l’an VII (1798 et 1799) jusqu’à ce que la bourgeoisie, affolée par ces victoires, ne recherche avidement un bras armé pour imposer un nouvel ordre méritocratique, construit sur une République conservatrice.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Après que Bonaparte se fut emparé du pouvoir illégalement, il ne reste plus à Antonelle et ses compagnons qu’à se retirer dans une opposition vouée à l’échec en ces temps de République autoritaire ou à une résistante silencieuse. C’est cette voie que choisit Antonelle, à partir de 1802, décidant de consacrer une bonne part de sa fortune à la bienfaisance philanthropique, « Es moussou d’Antonello, lou capeu à la man », s’exerçant à une dissidence inattaquable, celle du partage de son bien avec les plus démunis, mais impardonnable pour les nouveaux notables de l’Empire, ne pouvant supporter ce partageux et s’acharnant ensuite sur sa mémoire, le faisant passer pour un illuminé, évidemment.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Il y a encore quelques années, à l’emplacement de la maison des Antonelle à Arles, le thésard curieux avait pu trouver un foyer de qualité pour travailleurs immigrés… L’occupant des lieux de 1817 n’aurait pas désavoué cette destination.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS; font-size: small;">Publié par <a target="_blank" href="http://www.humanite.fr" title="l'Humanité">l'Humanité</a></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="font-family: Geneva; color: #25201d;">Pierre Serna</span></strong> <span style="font-family: Geneva;">professeur de l’université de Paris-I Panthéon-Sorbonne,</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;">Directeur de l’Institut d’histoire de la Révolution française. Auteur d’Antonelle, aristocrate révolutionnaire 1747-1817, Paris, Éditions du félin, 1997.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; background: white;"><span style="font-family: Geneva;"><span style="font-family: Arial Unicode MS;"><span style="font-size: small;"><a target="_blank" href="http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/indexrevo.htm" title="LA REVOLUTION FRANCAISE">VOIR EGALEMENT NOTRE MINI-SITE WEB CONSACRE A LA REVOLUTION FRANCAISE</a></span></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
Chris PERROThttp://chris-perrot.hautetfort.com/about.htmlConfusion n'est pas raisontag:chris-perrot.hautetfort.com,2009-03-10:20886492009-03-10T09:47:00+01:002009-03-10T09:47:00+01:00 retour sur les municipales de 2008 A l'heure où le personnel politique...
<div align="justify"><strong>retour sur les municipales de 2008</strong><br /> <br /> <em>A l'heure où le personnel politique s'est approprié les outils de marketing pour vendre leur propagande afin d'accéder à des postes de pouvoir ou bien encore pour faire prendre aux citoyens des vessies pour des lanternes, il m'apparaissait intéressant de revenir sur la campagne des municipales de 2008 à Brest loin des joutes passionnées du moment.</em><br /> <br /> Décryptage.<br /> <br /> Début 2008, les brestois avaient pu découvrir dans leur boîte aux lettres un “<em>magazine</em>” qui dans une consultation rapide, donnait à s’y méprendre l’impression d’être une publication de la Ville de Brest. Magazine de 12 pages qui en réalité s’avérait être le programme électoral de la majorité sortante pour l’élection municipale de mars 2008. Chacun était à même de constater l’étrange similitude entre le maquettage du magazine de la Ville de Brest “<strong>Sillage</strong>” et cette brochure de communication électorale pouvant contribuer à créer la confusion chez le lecteur (et électeur). Ce choix de mise en page semblait un choix volontaire de la liste “<em>Brest en marche !</em>” menée par le maire sortant François Cuillandre. Pour s’en convaincre de cette volonté de jouer sur cette ressemblance, la mise en parallèle des deux publications enlevait rapidement tout doute concernant cette intention.<br /> <br /><div align="center"><br /><table border="0"><tbody><tr><td width="180" height="153"><br /><div align="center"><img src="http://chris-perrot.hautetfort.com/images/une_sillage127.jpg" alt="Une Sillage 127" width="119" height="153" /></div></td><td width="180"><br /><div align="center"><img src="http://chris-perrot.hautetfort.com/images/une_brestenmarche.jpg" alt="Une magazine Brest en marche" width="110" height="153" /></div></td></tr></tbody></table></div><br /><div align="justify">La ressemblance saute aux yeux . Une grande photo occupant la majorité de la partie gauche de chaque “Une”. Le même nombre de vignettes (3) dans une colonne à droite de la page.<br /> <br /> En dehors de la reprise du logo de la liste <em>Brest en marche !</em>”, l’identification de l’émetteur du “<em>magazine</em>” de communication électorale n’apparaît pas des plus évidentes. La citation associée à la photo de François Cuillandre ne permettait pas d’apporter l’information sur la nature réelle de cette communication. Communication du maire de Brest ou de la tête de liste au scrutin municipal de mars 2008 ? Des astuces de mise en page amplifiaient la mise en arrière plan de la charte graphique utilisée dans les documents de communication de la liste “<em>Brest en marche !</em>”. Seuls le contenu des pages 8 à 12 apportait aux électeurs brestois une indication sur la nature réelle de ce “<em>magazine</em>”. La page 11 affichant la composition de la liste <em>Brest en marche</em>”. La page 12 nous proposant le visuel officiel de l’affiche de campagne et l’information que “<em>ce document présente les grandes lignes du programme municipal “Brest en marche !</em>” On pourra en passant noter la substilité de la formulation “<em>programme municipal</em>” pouvant entretenir un tant soit peu plus la confusion chez ceux qui n’avaient pas encore compris qu’il s’agissait là d’une présentation des “<em>grandes lignes</em>” du <strong>programme électoral</strong> de la liste “<em>Brest en marche !</em>” menée par le maire sortant.<br /> <br /> Pour revenir sur le rubricage de ce “<em>magazine</em>” chacun pouvait observer que la ressemblance avec le magazine municipal et communautaire <strong>Sillage</strong> était savament entretenue pour nourrir cette confusion (portrait de "Tata Dominique", interview d'un conseiller de quartier (sic) , avis d'un "expert" sur la sécurité, tribune du Président du Conseil général, promotion du Tour de France et de Brest 2008...) des premières pages :<br /><div align="center"><br /> <br /><table border="0"><tbody><tr><td width="180" height="153"><br /><div align="center"><img src="http://chris-perrot.hautetfort.com/images/edito_sillage.jpg" alt="Edito Sillage 127" width="112" height="153" /></div></td><td width="180"><br /><div align="center"><img src="http://chris-perrot.hautetfort.com/images/edito_brestenmarche.jpg" alt="Edito magazine Brest en marche" width="108" height="153" /></div></td></tr></tbody></table></div><br /> Où on retrouvait à gauche un édito dans une page constituée de deux colonnes. Les deux éditos étant illustrés par une photo de François Cuillandre.<br /> <br /><div align="justify">Les pages 6 et 7 de ce “<em>magazine</em>” électoral quant à elles composées d’une multitudes de photographies et de courts articles, faisaient étrangement penser à la double page de la rubrique “Grand angle” du magazine municipal. Il suffisait au lecteur à encore mettre en parallèle les deux maquettes pour y trouver des similitudes.<br /> <br /> Pour l’anectode, en mai 2005 lors de la campagne référendaire sur le projet de Constitution européenne, François Cuillandre avait utilisé l’édito de la revue municipale et communautaire “<strong><a href="http://www.mairie-brest.fr/sillage/sillage_109.pdf" target="blank">Sillage</a></strong>” pour faire sa propagande pour le OUI. Cette pratique avait amené les élu-e-s PCF et BNC à dénoncer ce mélange des genres. Au printemps 2008, on n'a pas entendu ces derniers s’exprimer sur cette étrange similitude entre la conception graphique de la revue de la Ville de Brest et de BMO avec celle de cette publication de campagne électorale. Le PCF et BNC ayant affirmé leur total soutien à la liste menée par le candidat-maire François Cuillandre avec l'assurance d'avoir des strapontins (docile allégeance dont aussi ont fait preuve les Verts brestois et les membres de l'UDB).</div></div></div>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlBourgeoisie, révolution et globalisationtag:hoplite.hautetfort.com,2008-07-17:17089992008-07-17T22:34:00+02:002008-07-17T22:34:00+02:00 « La bourgeoisie…partout ou elle a conquis le pouvoir, a foulé aux...
<div style="border: 1pt solid windowtext; padding: 1pt 4pt"> <p class="MsoNormal" style="border: medium none ; padding: 0cm">« La bourgeoisie…partout ou elle a conquis le pouvoir, a foulé aux pieds les relations féodales, patriarcales et idylliques. Tous les liens complexes et variés qui unissaient l’homme féodal à ses supérieurs naturels, elle les a brisés sans pitié pour ne laisser subsister d’autre lien, entre l’homme et l’homme, que le froid intérêt, les dures exigences du paiement au comptant. Elle a noyé les frissons sacrés de l’extase religieuse, de l’enthousiasme chevaleresque, de la sentimentalité naïve dans les eaux glacées du calcul égoïste. Elle a fait de la dignité personnelle une simple valeur d’échange ; elle a substituée aux nombreuses libertés, si chèrement conquises, l’unique et impitoyable liberté du commerce. La bourgeoisie a dépouillée de leur auréole toutes les activités qui passaient jusque là pour vénérables et qu’on considérait avec un sain respect. Le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, le savant, elle en a fait des salariés à ses gages. La bourgeoisie a déchiré un voile de sentimentalité qui recouvrait les situations de famille et les a réduites à n’être que de simples rapports d’argent…</p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none ; padding: 0cm"> </p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none ; padding: 0cm">[…] La bourgeoisie ne peut exister sans révolutionner constamment les instruments de production, ce qui veut dire les conditions de la production, c’est-à-dire tous les rapports sociaux ; Tous les rapports sociaux, traditionnels et figés, avec leur cortège de conceptions et d’idées antiques et vénérables, se dissolvent ; ceux qui les remplacent vieillissent avant d’avoir pu s’ossifier. Tout ce qui avait solidité et permanence s’en va en fumée, tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés, enfin, d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux désabusés. Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations ; Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale, Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore tous les jours.</p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none ; padding: 0cm">Sous peine de mort, elle force toutes les nations à adopter le mode bourgeois de production : elle les force à introduire chez elles ce qu’elle appelle civilisation, c’est-à-dire à devenir bourgeoises. En un mot, elle se façonne un monde à son image. La bourgeoisie supprime de plus en plus l’émiettement des moyens de production, de la propriété et de la population. Elle a aggloméré la population, centralisé la production, et concentré la propriété dans un petit nombre de mains. La conséquence fatale de ces changements a été la centralisation politique. Des provinces indépendantes, tout justes fédérées entre elles, ayant des intérêts, des lois, des gouvernements, des tarifs douaniers différents, ont été réunies en une seule nation, avec un seul gouvernement, une seule loi, un seul intérêt national de classe, derrière un seul cordon douanier… »</p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none ; padding: 0cm"> </p> <p class="MsoNormal" style="border: medium none ; padding: 0cm">Karl Marx et Friedrich Engels, Manifeste du parti communiste, 1848.</p> </div> <p class="MsoNormal"> </p> <p class="MsoNormal"><i>"La suite du livre vous plairait moins</i>", me dit @cadichon en commentaire. Suis bien d’accord. Je me suis dit qu’une mise au point n’est peut-être pas inutile.</p> <p class="MsoNormal">Non, hoplite n’est pas marxiste...</p> <p class="MsoNormal">Je n’ai pas de sympathie particulière pour la lutte des classes, la dictature du prolétariat, celle-là même qui devait amener cette société sans classe ou le prolétaire, débarrassé de l’oppression des classes possédantes –du capital, recevrait une juste rémunération pour son travail…</p> <p class="MsoNormal">Et l’expérience, la praxis, communiste ne m’inspire que de l’horreur, comme à tout être sain d’esprit. A cet égard la survivance d’une gauche radicale communiste qui ne dit plus son nom, notamment en France avec différentes mouvances trotskystes, ne laisse pas de m’étonner. Je repense toujours avec bonheur à la façon dont Castoriadis avait réglé son compte aux thuriféraires de la IV ème internationale : « <i>la fraction en exil de la bureaucratie soviétique </i>» Oh, oh, oh.</p> <p class="MsoNormal"> Deux choses m’intéressent particulièrement dans ce court extrait :</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt"><!--[if !supportLists]--><span>-<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal"> </span></span> <!--[endif]-->d’abord son caractère visionnaire : Marx a anticipé le triomphe de l’économie de marché sous forme d’une globalisation planétaire, sorte <i>d’internationalisme du capital</i>. Peut-être l’internationalisme prolétaire de la lutte des classes répondait-il à sa pré science de la montée en puissance irrésistible de l’économie de marché ?</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt"><!--[if !supportLists]--><span>-<span style="font-family: 'Times New Roman'; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; font-size: 7pt; line-height: normal; font-size-adjust: none; font-stretch: normal"> </span></span> <!--[endif]-->ensuite, la façon dont Marx a compris le caractère profondément <i>révolutionnaire</i> sinon d’une classe bourgeoise, tout au moins des valeurs bourgeoises. Marx a saisi combien bourgeoisie, modernité et capitalisme sont consubstantiels…Combien, depuis l’essor, dans le Moyen-Âge, de cette classe industrieuse de commerçants, de marchands, acquise à la rationalité, à l’économie, au culte de l’argent puis aux idéaux des Lumières, va mettre à bas le vieil ordre féodal pour prendre définitivement le pouvoir en s’affranchissant de toutes sortes de tutelles et contraintes et en imposant, partout, ses valeurs individualistes et sa conception anthropologique utilitariste.</p> <p class="MsoNormal"> </p>
Naturelhttp://fredaunaturel.hautetfort.com/about.htmlLes Sénateurs passent la 2ème couche de pro-OGM sur le projet de loitag:fredaunaturel.hautetfort.com,2008-04-20:15834112008-04-20T17:53:00+02:002008-04-20T17:53:00+02:00 Si vous préférez les images au texte : cliquez ici "Comme prévu, les...
<p>Si vous préférez les images au texte : <a href="http://nessy.canalblog.com/archives/2008/04/13/8797074.html" target="_blank">cliquez ici</a></p> <h4 style="line-height: 14.4pt; text-align: left" align="justify"><i><span style="font-size: 10pt; color: windowtext; font-family: Arial">"Comme prévu, les Sénateurs ont adopté le projet de loi OGM en l'amendant de façon a rendre caduc le seul article un peu "protecteur" , celui déposé par le communiste André Chassaigne, qui visait à interdire la culture d'OGM dans les zones productrices de labels de qualité et/ou d’origine controlée (AOC, etc.). Afin de ménager les differentes sensibilités, cet amendement de l'opposition avait reçu le soutien de la Secretaire d'Etat à l’écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, et d'une poignée de députés UMP, le texte n'a pas été revu, mais sa portée est encadrée par une sorte de sous-amendement visant à definir la notion de "sans OGM". A terme, la definition de ce terme reviendra à la Commission européenne, sachant qu'en attendant que celle-ci se prononce, il reviendra au futur Haut Conseil des biotechnologies de fixer le seuil définissant la notion de "sans OGM", espèce par espèce.<br /> <br /> Néanmoins, dans leur grande mansuéeude les Sénateurs n'ont pas mis de veto à l'amendement qui permet aux parcs nationaux ou régionaux de soustraire leur territoire à la culture d OGM. Il est vrai que les conditions draconiennes à remplir sont quasi irréalisables... Autre concession, mais qui n'engage à rien de concret, l'adoption d'un article qui impose au Gouvernement de remettre au Parlement "un rapport relatif aux possibilités de développement d'un plan de relance de la production de protéines végétales alternatif aux cultures d'OGM" (1).<br /> <br /> Concernant la tonalité des debats, le ton etait à l apaisement avec des débats globalement sereins, y compris lorsque Nathalie Kosciusko-Morizet s est exprimée, déclarant, entre autres, "Nous ne débattons pas des OGM, nous devons les évaluer au cas par cas. Comme l'a justement relevé Nicolas Hulot, cité par M. Soulage, « il n'y a pas les OGM, mais des OGM ». C'est tout le sens de ce texte, c'est tout le sens de l'architecture retenue pour le Haut conseil : estimer les avantages et les inconvénients, OGM par OGM, avant de prendre une decision." C'est ainsi qu'à un amendement proposé par l'UMP Fabienne Keller, pour "...éviter la présence accidentelle d'OGM dans l'environnement en général afin de protéger également les espaces naturels", n'a pas bénéficié de son soutien, de même que celui demandant une distance entre les cultures OGM et les autres, de 500 mètres.<br /> Des positions qui ont du satisfaire l'UMP Jean Bizet, fer de lance des pro-OGM au Senat, qui des le début des debats a donne le fond de sa pensée en estimant que "...nous n'avons pas de substituts aux protéines végétales génétiquement modifiées".<br /> <br /> <span style="color: #ff0000;"><b>En conclusion, les Sénateurs ont adopté un texte qui ne devrait plus faire l'objet d'évolutions majeures, mais qui en l'espace de quelques jours aura bascule à 100% d'orientation.</b></span> Comme l'a déclaré le Sénateur communiste Gérard Le Cam, "Les Français ne veulent pas d'OGM, ni dans leur assiette, ni dans leurs campagnes, mais vous leur dites : « Vous en mangez déjà ! ». Pourquoi, alors, ne pas continuer à respirer de l'amiante, puisque les Français l'ont fait pendant des décennies ? Tout va bien avec les produits Monsanto, à vous entendre, puisque la durée de vie augmente... <span style="color: #ff0000;">Monsanto a été le principal producteur de pyralène, polluant organique persistant qui est aujourd'hui interdit et qui est responsable de nombreuses pollutions.</span> Monsanto a également produit l'agent orange, herbicide utilisé pendant la guerre du Vietnam et fortement cancérigène. C'est aussi Monsanto qui produit les hormones de croissance bovine et laitière, que l'Europe a encore la sagesse d'interdire !"</span></i></h4> <h4 style="line-height: 14.4pt; text-align: left" align="left"><i><span class="EC_class"><span style="font-size: 10pt; color: windowtext; font-family: Arial">Pascal Farcy</span></span></i></h4> <h5 style="line-height: 14.4pt"><i><span style="font-size: 10pt">1- Cet article fait écho aux 3,6 millions de tonnes de soja OGM que la France importe chaque année pour nourrir les animaux d'élevage que le consommateur retrouve dans son assiette..."</span></i></h5> <p> </p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlEn passanttag:hoplite.hautetfort.com,2008-03-16:15171952008-03-16T10:34:00+01:002008-03-16T10:34:00+01:00 En passant ce matin, quelques bribes de la revue de presse d'Yvan Levaï…...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman" size="3">En passant ce matin, quelques bribes de la revue de presse d'Yvan Levaï…</font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">-Célébration de la mémoire de Lazare Ponticelli, dernier survivant des combattants de la première guerre mondiale en France et de celle de …Guy Moquet, apparatchik, militant communiste arrêté, non pour faits de résistance comme on l’entend souvent, mais pour faits de propagande communiste à une époque ou les communistes étaient hors la loi car alliés des nazis (officiellement s’entend car objectivement ils l’ont toujours été, Cf. un de mes précédents posts) et ou le PCF était interdit en France (la belle époque) et dans le monde libre.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Un peu comme si on comparait Joseph Darnand, héros de la première et de la seconde guerre mondiale (il y en a moins déjà…) et Maurice Thorez, leader historique du PCF et déserteur et traître à son pays. Quel que soit l’égarement postérieur de Darnand au nom de l’anti-bolchevisme…</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">-Célébration de mai 68…comme il se doit. Mais le cuistre Levaï oublie qu’au moment même ou quelques jeune bourgeois Parisiens renversaient et brûlaient quelques voitures en brandissant des drapeaux rouges et en hurlant des slogans ineptes, dans une mascarade révolutionnaire festive et sans danger, d’autres européens, des Tchèques ceux-là, luttaient réellement pour se libérer du joug totalitaire communiste et se faisaient écraser -au sens propre- par les chars soviétiques…il ne fallait évidemment pas compter sur ce petit clerc servile pour le rappeler aux jeunes générations.</font></font> <a href="http://hoplite.hautetfort.com/media/01/01/1408760971.jpg" target="_blank"><img src="http://hoplite.hautetfort.com/media/01/01/1408760971.jpg" id="media-1004708" alt="1408760971.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-1004708" /></a><font size="3"><font face="Times New Roman">Rappelons ce que disait Jean-françois Revel à Enzo Bettiza en mai 1968 dans son bureau éditorial surplombant la rue révolutionnaire : « <i>A Budapest en 1956, on a vu de jeunes prolétaires, souvent fils de communistes, affronter dans une lutte à mort l’épouvantable pouvoir communiste de la deuxième superpuissance mondiale, réclamant des droits civiques, la liberté d’expression, l’indépendance nationale. Alors qu’ici, sous cette fenêtre, que voit-on ? Une masse de jeunes bourgeois aisés et pleins d’imagination qui, mettant en scène un combat théâtral avec un pouvoir paternaliste indulgent, réclament en substance l’annulation de ces droits et libertés civils qui cependant leur permettent de fracasser des vitrines et de dresser des barricades au nom d’une révolution impossible. La démocratie libérale est en soi vulnérable, elle invite presque à l’anarchie ludique et au chaos estudiantin : un luxe que seuls les enfants de sociétés riches et permissives peuvent se permettre</i>. » On ne saurait mieux dire.</font></font></p> <p> </p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">-A manqué une bonne occasion de valoriser un exemple d’intégration réussie, l’ami Levaï : Ponticelli, arrivé en France en 1906, gare de Lyon, à 9 ans sans ses parents, sans parler un mot de français, va apprendre notre langue, travailler pour gagner sa vie (vendeur de journaux, ramoneur), s’engage en 1914 dans la légion étrangère en trichant sur son âge, combat à Verdun puis dans les Dolomites, monte une entreprise après guerre, se réengage en 1939, trop vieux ! Démobilisé puis engagement dans la résistance…parcours sans faute, Yvan, et ô combien symbolique au regard de celui des dernières vagues d’immigrants extra-européens dont beaucoup haïssent ce pays et brûlent leurs écoles (les cons).</font></font></p> <p><font face="Times New Roman" size="3">-Courageux appel au boycott des JO de Pékin, par Jack Lang, philo communiste notoire et thuriféraire de Fidel Castro et Hugo Chavez. On a la cohérence que l'on peut.</font></p> <p><font face="Times New Roman" size="3"> *</font></p> <p><font face="Times New Roman" size="3">M. Ihsanoglu, secrétaire général de l'OCI, évoquant <i>l'islamo phobie</i>, « <i>une des préoccupations des pays musulmans abordée lors du sommet, a exprimé ses inquiétudes face aux attaques de plus en plus nombreuses en Europe contre les musulmans.</i> »</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman" size="3">Bon, ceux qui connaissent un peu l’Islam, tout au moins la rhétorique habituelle des leaders islamiques sont habitués à la pratique du double langage, de la takia, bref de leur tartuferie habituelle, mais là on atteint des sommets ! Quid du statut des non musulmans en terre d’Islam depuis l’Hégire ? Quid des persécutions <b>constantes</b> depuis 14 siècles subies par les chrétiens partout ou les musulmans sont dominants ? Quid du sort des Chrétiens dans le Maghreb, en Turquie, en Afrique sub-saharienne ou dans le sud est asiatique ? Quel rapport entre l’intolérance absolue, la haine ordinaire voire l’élimination physique des non musulmans en terre d’Islam et l’accueil somme toute respectueux et digne de millions de musulmans en Europe ?</font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Regarde la poutre dans ton œil, biquet.</font></font></p> <p><a href="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/01/1354733928.jpg" target="_blank"><img src="http://hoplite.hautetfort.com/media/00/01/1354733928.jpg" id="media-907425" alt="1354733928.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" name="media-907425" /></a></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlCompte rendu de l’AG de section d’Evry des 23 et 26 novembre 2007tag:pcfevry.hautetfort.com,2007-11-30:13440652007-11-30T22:35:00+01:002007-11-30T22:35:00+01:00 1) Débat sur « les ripostes et élections »...
<b><font size="3"><font face="Times New Roman"><a target="_blank" href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/620b8fc0d47bb53fc2819cd60cb78629.jpg"><img name="media-695591" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/01/7f1be5096b34bfdc30910ebaa6e02e31.jpg" alt="620b8fc0d47bb53fc2819cd60cb78629.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-695591" /></a>1) Débat sur « les ripostes et élections »</font></font></b> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Médias :</b> La discussion s’ouvre sur les dispositions de l’accord contre les téléchargements illicites (piratages) et tout ce qu’il recouvre de risques de filtrage et de fichages des « télé chargeurs », en accord avec les différents opérateurs.</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">N’allons nous pas vers un filtrage systématique de la circulation de l’info, même si des dispositions spécifiques peuvent être admises dans certains cas (pédophilie) ?</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">A propos d’information, le camarade CDH en profite pour faire passer le message d’abonnement à l’HD pendant 12 semaines gratuitement : 3 camarades y souscrivent.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Un autre camarade insiste sur la nécessité pour tous les adhérents de s’abonner à l’Huma quotidienne et à l’HD ; nos journaux en ont besoin pour survivre ! La lutte contre le pouvoir des médias de droite et gouvernementaux<span> </span> passe par là.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Universités :</b> un point de la situation est fait par nos jeunes adhérents étudiants pour répondre aux interrogations de certains camarades. Précisions sur la loi Pécresse considérée dangereuse par ce qu’elle ne dit pas. Position de l’UNEF, pas contre, y compris à Evry, incidence sur le mouvement.</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Luttes / Pouvoir d’achat :</b> le patronat ne veut plus augmenter les salaires, le gouvernement l’aide bien dans ce domaine, les heures supplémentaires sont maintenant leur cheval de bataille, ainsi que le 13<sup>ème</sup> mois sans charges.</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Comment faire réagir les salariés du privé sur ce thème ?</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Le PCF doit montrer la nécessité de convergence de luttes et les appuyer en mettant les problèmes et les catégories de salariés en relation : fonctionnaires, franchise médicale, salaires, retraites, précarisation de l’emploi (CDD jeunes), bouclier fiscal.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Le PCF doit avancer l’idée d’émancipation humaine pour la concrétiser (« quelque chose d’analogue au CNR »)</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Se réapproprier un certain nombre de choses, retour du privé au secteur public (discuté). Certitude qu’on peut se faire entendre sur ces points.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">La hausse des prix, scandaleuse apparaît-elle plus mobilisatrice que les salaires ?</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Les syndicats peuvent s’y coller car leur audience est mieux perçue dans ce domaine que celle des politiques ( ?) ; un autre camarade affirme que les politiques y ont aussi leur rôle à jouer. Les heures supp prouvent qu’il y a nécessité d’embaucher, et de dénoncer la prospérité des grandes entreprises qui continuent de supprimer des emplois, malgré le paquet fiscal offert par Sarkozy.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Scandales des mesures touchant les plus âgées : franchise médicale, redevance télé,..le PC doit prendre des initiatives pour informer, dénoncer, proposer et agir…comparaison avec l’augmentation du président Sarkozy !</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>La gauche…</b> <b>:</b> une camarade revient sur l’état de la gauche et le comportement des partis, après la rencontre de l’ex-gauche plurielle et de ce que la presse en a dit, et souligne de nouveau l’importance de l’Huma.</font></font></p> <font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Municipales :</b> un état des lieux est fait pour les 4 communes couvertes par la section (Agglo moins Ris Orangis) :</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Evry :</b> CR des rencontres d’une part avec les socialistes et d’autre part avec la LCR, suite à invitation de notre initiative après décision en AG précédente. Un nouveau débat s’installera en fin de seconde journée sur la suite à donner ; (voir en fin de CR)</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Lisses :</b> liste comportant des représentants des 4 partis de gauche et des « non inscrits » de l’association AGIR pour Lisses, 2 communistes actuellement y ont leur place dont un adjoint, un troisième y est demandé, mais problème de parité H/F. nos idées ont été prises en compte dans le programme municipal, notamment en terme de démocratie participative.</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Courcouronnes :</b> contact pris avec la section PS de Courcouronnes attente de rencontre...</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Bondoufle :</b> un premier contact a eu lieu du futur « tête de liste » socialiste avec un de nos militant, proposition est faite d’officialiser la démarche par courrier à la section PS.</font></font></p> <font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Idées et questionnements :</b> notre identité avec nos différences, est-il utopique de penser une alliance avec « l’autre gauche » compte tenu des points de convergence sur les problèmes du moment ? « il n’y a pas qu’une seule gauche ! »</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Le maire d’Evry ne fait pas l’unanimité chez les camarades, il est demandé un bilan de mandat. Position sur l’Hôpital sud-francilien.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Un élu d’Evry précise que le mandat est positif à quelques exception près, et que le programme 2001/2007 a été globalement respecté, mais la position de la municipalité sur l’hôpital demeure inacceptable.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Un camarade déclare que si le PC part avec le PS cela peut être pris pour une démarche électoraliste. Il n’y avait pas que du mauvais avec les collectifs antilibéraux, ne pourrait-on repartir avec ?</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Quand on parle d’union à gauche, penser avec quels socialistes ? Ils représentent un « désert à gauche », mis à part le PCF et la LCR.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Ne peut-on raisonner en terme de partis en oubliant la personnalité de M. Valls ? Si l’on y va pas le PS risque de<span> </span> s’adjoindre le MODEM !</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Conserver des communistes sur une liste de gauche est important pour la population, nous y avons toute notre place pour défendre nos idées et positions un groupe homogène pour faire valoir la démocratie participative, en tout état de cause ne pas accepter de « passer sous la table » Unité, oui ! mais pas unicité !; les élus ne doivent pas travailler seuls mais s’appuyer sur la section qui s’est renforcée.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Le résultat de nos candidats aux cantonales nous dira si on avait raison de s’y présenter et nous renseignera sur les forces sur lesquelles compter pour la suite, y compris dans le cadre du mandat municipal.</font></p> <p><b><font size="3"><font face="Times New Roman">2) préparation de l’AG extraordinaire :</font></font></b></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><b><a target="_blank" href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/d92edc0890aae34d7474fbef2cd9d4a4.jpg"><img src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/02/00/ad2f115fcacbfbfb38f84a3611507c0c.jpg" alt="d92edc0890aae34d7474fbef2cd9d4a4.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-696688" name="media-696688" /></a>Election de notre délégué</b> pour les 8 et 9 décembre : <b>candidat proposé Nicolas Trécourt (à gauche sur la photo)</b> : le vote le <b>désigne à l’unanimité</b>.</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><b><font size="3" face="Times New Roman">Débat sur notre choix de société : Idées et questionnements </font></b></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Il faut lutter contre la société de consommation, qui rapporte trop aux industriels et génère de la pollution. Il faut discerner les besoins essentiels des besoins facultatifs, initialisés par la pub, souvent mensongère !</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Aller vers la gratuité des transports en commun, pour les économies d’énergies, Des « Vélib », pourquoi pas à Evry ?</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Augmentation du pouvoir d’achat et moins d’individualisme.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Il faut un grand service public du logement, plus de prévention en matière de santé (maisons médicales, associations de malades,..) pour la sécurité, des campagnes d’explication à partir de l’école, impliquer la population dans son avenir médical.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Démontrer l’articulation majeure qui existe entre l’économie et l’écologie.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">« On voit trop de véhicule 4/4 …y compris dans les manif avec Nicolas Hulot !! »</font></p> <span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Le congrès devra travailler sur l’énergie, définir objectivement sa position sur le nucléaire (contre la fission ?)</font></font></span> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">La fourniture de l’électricité va devenir une foire d’empoigne, avec la diversité des opérateurs, comme pour les télécoms, mais avec des risques différents.</font></font></span> <font size="3" face="Times New Roman">La commission Attali démontre une fuite en avant pour peu de solution.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Consommation / santé :</b> Les plus démunis achètent moins cher donc moins solide ; la consommation à tout pris génère du gaspillage.</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Quoi qu’il en soit on ne peut se passer de tout y compris de se faire plaisir, sans culpabiliser !</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Sur la santé, un élu d’Evry revient sur l’intérêt des centres de santé municipaux, qui sont une chance pour la population, donc à encourager dans un programme municipal.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Il faut un nouveau type de consommation basé sur le partage des richesses, les années de SMIC engrangés par les plus riches c’est scandaleux et injustifié!</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Les actionnaires se moquent bien des besoins essentiels de l’homme, alors que trop de personnes ne peuvent consommer le minimum nécessaire.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Il faudrait limiter à 10 fois le SMIC ce qui n’est déjà pas mal !!</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Dans le domaine de la consommation il faut actualiser notre langage, faire attention à ce qu’on en fait, inciter à mieux répondre aux besoins essentiels, …</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Lien entre pouvoir d’achat et santé ; choix de la qualité de la nourriture, mais encadrement des prix sur les produits de 1<sup>ère</sup> nécessité.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Etre attentif à la nourriture et ses impacts sur la santé (obésité), la nourriture saine n’est pas réservée qu’à certaines couches sociales.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Il faut agir pour une nourriture de meilleure qualité, vers plus de biologique aidé, remplacer les pesticides et insecticides agricoles actuels par des produits biologiques sans risques pour la santé du consommateur, combattre la position de la FNSEA qui incite à toujours plus de pesticides toxiques.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">En matière de santé et de protection sociale, dénoncer les abus des dépassements d’honoraires des médecins généralistes et spécialistes, qui deviennent la règle !</font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">On ne nie pas l’impact de l’évolution des mentalités et de l’argent sur la consommation : logement, santé, nourriture, etc. les produis de première nécessité doivent être sortis du marché (loi du marché), pas les autres.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Il faut revisiter la notion de marché et la dépasser. Trop de besoins vitaux ne sont pas satisfaits.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Pour une camarade, le pouvoir d’achat n’est pas forcément synonyme de consommation à outrance.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Est abordé aussi le problème du logement des jeunes et les difficultés financières pour quitter le famille (CDD,..), le droit au loisirs doit coller à la réalité et aux besoins.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Egalité d’éducation scolaire, revalorisation des salaires. Le travail donne un sens à la vie.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Il faut poser l’exigence de l’amélioration de la personnalité de l’individu, les communistes refusent la hiérarchisation de l’intelligence et aspirent à l’espérance de réalisation de l’individu.</font></p> <p><u><font size="3"><font face="Times New Roman">Suite de l’AG le lundi 26 novembre de 19h00 à 22h45</font></font></u></p> <p><strong><font size="3" face="Times New Roman">Retour sur le choix de société avant d’aborder les 2 autres thèmes : les obstacles à surmonter et notre combat politique qui s’enchaîneront dans la suite des débats :</font></strong></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Pour nous communistes, le choix de société constitue un prolongement, on ne part pas de rien ; il faut revoir le pouvoir des salariés dans l’entreprise, besoin d’une organisation rationnelle et non rigide des entreprises.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Faire jaillir la solidarité, contrebalancer les décisions actuelles, sans oublier l’écologie, ne pas se satisfaire de tracts « catalogues », mais faire des propositions pour une autre société, le PC n’est pas seul pour mettre en œuvre un projet de changement.</font></font></span></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><strong>Concernant le parti lui-même :</strong> <span style="font-weight: normal">Le PCF est-il dépassé ? Il a une responsabilité de transmission de culture, et de la préserver, l’adhésion en fait partie. PCF à disposition de la Société</span></font></font></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">En matière de politique, il y a besoin de formation pour contrer le pouvoir des énarques et ne pas se contenter de courir après l’actualité.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Un camarade répond que le PCF n’est pas dépassé, mais il ne faut pas abuser des repaires du passé (CNR, Front Populaire,…) qui risquent de saturer le message à faire passer, notamment auprès des jeunes.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Il faut au parlement une représentation plus forte des minorités, partis, associations,…</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">On nous dit disparaissant, mais on nous attaque toujours à travers la presse, la LCR ne subit pas ces attaques, est-ce pour mieux agir contre ce que nous représentons ?</font></font></span></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><span style="font-weight: normal">Le PC peut avancer via de nouvelles portes,</span> <strong>le changement de nom ne changera rien,</strong> <strong>là dessus les camarades sont unanimes.</strong></font></font></p> <span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Pour une camarade le nom du parti communiste est le symbole de ce pourquoi on se bat, malgré une image qui nous colle encore à la peau (allégeance à l’URSS).</font></font></span> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Nous avons un problème de communication qui ne colle pas à notre temps, il faut innover dans ce domaine, on peut aller vers plus de « marketing », créer l’évènement médiatique !<span> </span> Pourquoi pas un portail Internet ?</font></font></span></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><span style="font-weight: normal">En premier lieu assumer son histoire,</span> <strong>ne pas occulter notre logo</strong><span style="font-weight: normal">, exemple à la présidentielle ! En tous cas faire mieux en matière d’affiches, notamment sur le message à passer + logo</span><strong>. Bref affirmer notre identité</strong><span style="font-weight: normal">. La question de notre existence est posée.</span></font></font></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Un camarade d’origine algérienne démontre à travers un exemple citant un médecin communiste, combien dans son pays le terme de communiste représente de valeurs humaines.</font></font></span></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><strong>Faut-il reposer la question et y répondre sur ce que représente le communisme ?</strong> <span style="font-weight: normal">Insister sur la remise en cause du pouvoir capitaliste et des multinationales, des actes qui sont nécessaires pour redonner du poids politique au PC.</span></font></font></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">La personnalité des politiques dans les campagnes électorales ne compte t-elle désormais pas plus que les partis qu’ils représentent ? N’a t-on pas plus voté pour ce que représente Sarkozy que pour son parti ?</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Dans ce contexte comment faire passer la réflexion et avoir l’écoute des gens.</font></font></span></p> <p><strong><font size="3" face="Times New Roman">A propos des différentes formes de rassemblement, toutes ont échoué depuis 1981 ; il faut tirer les enseignements des collectifs (de résistance, antilibéraux).</font></strong></p> <span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Les attentes de la population sont bien réelles comment y répondre ?</font></font></span> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Une camarade répond que l’expérience des collectifs a été positive sur certains aspects : ouverture, lutte commune,.. OUI ! sauf dans le cadre de la présidentielle, rétorque un camarade.</font></font></span></p> <p><strong><font size="3" face="Times New Roman">Aujourd’hui qui mieux que le PC peut poser les bonnes questions et y répondre dans l’intérêt des peuples ?</font></strong></p> <span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Faut-il renationaliser ? En tous cas transformer fondamentalement la gestion des entreprises.</font></font></span> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">(Cf sécurité emploi-formation).</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Transformer les institutions vers une VI ème République, nous ne sommes pas les seuls à le vouloir.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">De la capacité à rassembler du parti : élargir avec plus de travail à la base, on a souvent dit avec qui, mais pas assez pour quoi faire. Agir pour la démocratie participative, y compris dans les localités, faire circuler les idées dans les 2 sens.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Sarkozy, involontairement a rendu service à l’histoire du parti en utilisant Guy Moquet, ce n’était sans doute pas son intention de départ.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Il faut un parti réactif « du 21<sup>ème</sup> siècle » et de citer l’article de Henri Malberg pour un mouvement populaire majoritaire (cf Huma du 26/11), une évolution est nécessaire.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">A propos des alliances ne pas se limiter par exemple avec la LCR (localement), construire des fronts, comme pour le référendum, discuter et respecter les autres.</font></font></span></p> <p><strong><font size="3" face="Times New Roman">Maintien du nom du PCF comme tel, pour ce camarade la question ne se pose même pas !</font></strong></p> <span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Concernant notre communication « nous ne sommes pas inaudibles, nous sommes seulement mis hors jeu par nos adversaires »</font></font></span> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">C’est une bataille idéologique, contre le poids des médias.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Sur notre poids électoral, ne pas se limiter au résultat de la présidentielle, on a fait mieux aux législatives, contrairement à ce qu’on nous attribuait. Cela prouve que là où nous nous sommes affirmés comme tels, nous avons gagné, voire renforcé notre score, ce fut le cas encore sur une cantonale partielle décisive pour garder la présidence à gauche dans l’Allier ce week-end.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Il faut allier la réflexion et la conception du devenir de la population.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Sur l’évolution du PCF, une camarade soumet un projet de modification du fonctionnement démocratique des sections.</font></font></span></p> <p><strong><font size="3" face="Times New Roman">Les élections municipales (suite)</font></strong><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">Après rappel du contenu des rencontres avec le PS et la LCR, qui n’ont pas donné lieu à engagement spontané de notre part, nous y avons seulement affirmé vouloir œuvrer pour le maintien à gauche d’Evry, et avoir accès au projet de programme initié par l’équipe de Valls, et d’un nombre de candidats et d’élus répondant à nos souhaits.</font></font></span></p> <p><span style="font-weight: normal"><font size="3"><font face="Times New Roman">L’AG a donné mandat au secrétaire de section pour rédiger une lettre adressée au secrétaire de section du PS stipulant notre exigence de 4 candidats dans les éligibles, dont 2 maires adjoints, et la prise en compte de nos propositions dans le programme municipal 2008/2014</font></font></span></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Extraits : «</b> …Dans ce contexte, nous réaffirmons, à Evry, notre volonté de gestion participative et nous sommes prêts à mettre en débat nos idées, nos propositions sur le social, la santé, le logement, l’aménagement des territoires, le transport, la réussite scolaire, la vie associative …</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Dans les sept années passées l’équipe en place, et les communistes y ont pris toute leur part, a réalisé, pour l’essentiel, le programme de progrès social sur lequel elle avait été élue.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Il est important pour nos concitoyens que cette politique soit poursuivie dans notre ville et mise en œuvre au niveau de l’agglomération. Dans ce but les communistes sont prêts à prendre leurs responsabilités. Pour que leur action soit efficace, il leur faut disposer de moyens suffisants, à savoir quatre élus dont deux seraient des adjoints et un troisième participerait au bureau de l’agglomération . … »</font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">Le texte intégrale de la lettre au PS a été adopté à l’unanimité.</font><font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">Pour ce qui concerne celle adressé à la LCR le texte devait être revu pour mieux prendre en compte la suite donnée à la rencontre avec le PS : vote pour à l’unanimité, moins une abstention.</font></p> <font size="3" face="Times New Roman">L’AG se termine sur les actions engagées et les rencontres programmées : collage et meeting pour un référendum sur le Traité européen, initiative du MJC local le 29/11 à Evry, etc.. .</font><font size="3"><font face="Times New Roman"> </font></font>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlGuy Môcquet entre au lycéetag:e-mosaique.hautetfort.com,2007-05-16:10437272007-05-16T20:23:22+02:002007-05-16T20:23:22+02:00 Guy Môcquet, fusillé en 1941 à moins de 17 ans par les Allemands devient...
<div align="justify"><a target="_blank" href="http://e-mosaique.hautetfort.com/images/medium_guymocquet.gif"><img src="http://e-mosaique.hautetfort.com/images/thumb_guymocquet.gif" alt="medium_guymocquet.gif" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" /></a>Guy Môcquet, fusillé en 1941 à moins de 17 ans par les Allemands devient le symbole officiel de la jeunesse qui lutte. Nicolas Sarkozy a en effet décidé que la lettre que le jeune militant communiste laissa aux siens avant de mourir devrait être lue chaque année au lycée en début d'année scolaire.<br /> Guy Môcquet fut arrêté gare de l'Est en distribuant des tracts puis enfermé avec d'autres militants communistes.<br /> Il sera fusillé avec 26 de ses camarades en représailles de l'assassinat de l'officier Karl Hotz par trois communistes le 20 octobre 41.<br /> Les prisonniers ont été livrés aux fusils allemands par le Ministre de l'Intérieur du Maréchal Pétain Pierre Pécheu.<br /> L'assassinat de Guy Môcquet le 22 octobre 1941 est moins une histoire d'héroïsme foudroyé - même si le courage de l'adolescent est indéniable - que celle du sacrifice lâche et criminel d'une administration collaborationniste. Les lycéens feront sans doute bon usage d'un tel enseignement. Ci-dessous la lettre :</div> <div align="justify"><br /> <i>Ma petite maman chérie, mon tout petit frère adoré, mon petit papa aimé,<br /> Je vais mourir ! Ce que je vous demande, toi, en particulier ma petite maman, c'est d'être courageuse. Je le suis et je veux l'être autant que ceux qui sont passés avant moi. Certes, j'aurais voulu vivre. Mais ce que je souhaite de tout mon cœur, c'est que ma mort serve à quelque chose. Je n'ai pas eu le temps d'embrasser Jean.<br /> J'ai embrassé mes deux frères Roger et Rino. Quant au véritable je ne peux le faire hélas ! J'espère que toutes mes affaires te seront renvoyées elles pourront servir à Serge, qui je l'escompte sera fier de les porter un jour. A toi petit papa, si je t'ai fait ainsi qu'à ma petite maman, bien des peines, je te salue une dernière fois. Sache que j'ai fait de mon mieux pour suivre la voie que tu m'as tracée.<br /> Un dernier adieu à tous mes amis, à mon frère que j'aime beaucoup. Qu'il étudie bien pour être plus tard un homme.<br /> 17 ans et demi, ma vie a été courte, je n'ai aucun regret, si ce n'est de vous quitter tous. Je vais mourir avec Tintin, Michels. Maman, ce que je te demande, ce que je veux que tu me promettes, c'est d'être courageuse et de surmonter ta peine.<br /> Je ne peux en mettre davantage. Je vous quitte tous, toutes, toi maman, Serge, papa, en vous embrassant de tout mon cœur d'enfant. Courage !<br /> Votre Guy qui vous aime</i><br /> Guy<br /> <b>Dernières pensées : Vous tous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir !</b></div>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlPrise de pouvoirtag:pcfevry.hautetfort.com,2007-05-16:10432882007-05-16T16:35:00+02:002007-05-16T16:35:00+02:00 Quelques réflexions sur l’accession de Nicolas Sarkosy à la...
<p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman"><a target="_blank" href="http://pcfevry.hautetfort.com/images/medium_laurent.3.jpg"></a><a target="_blank" href="http://pcfevry.hautetfort.com/images/medium_laurent.4.jpg"><img src="http://pcfevry.hautetfort.com/images/thumb_laurent.4.jpg" alt="medium_laurent.4.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" /></a>Quelques réflexions sur l’accession de Nicolas Sarkosy à la Présidence de la République.</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">En habillant ses propositions réactionnaires assumées d’une tonalité « sociale » Nicolas Sarkozy a réussi l’exploit de rassembler son camp, de faire voter pour lui :</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: Symbol">·<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">les partisans d’un retour à un « ordre moral » soi-disant abandonné par la droite, <span> </span></font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: Symbol">·<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">une grande partie de la classe ouvrière en jouant sur son désir de sortir de sa condition.</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">Il a intégré les attentes de l’électorat d’extrême droite et passé son bilan par pertes et profits.</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">Après le 21 avril 2002 Nicolas Sarkozy s’est employé à ramener l’électorat de Jean-Marie Le Pen dans le giron de la droite parlementaire. Il a mis en chantier une politique confortant les thèses de l’extrême droite : suspicion à l’égard des étrangers et des plus fragiles, priorité à la répression au détriment de la prévention et de l’accompagnement social, renforcement du dispositif sécuritaire, stigmatisation de la jeunesse des quartiers populaires.</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">Se donnant l’image d’un homme d’action, il a poursuivi son offensive idéologique. Désignation des bons et mauvais Français, exaltation du sentiment nationaliste. Il a convaincu largement l’électorat lepéniste qu’il était le plus à même de mettre en application le programme d’une droite décomplexée, fondée sur l’identité nationale, le mérite, le travail, l’autorité et la morale.</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">Tout en se présentant comme le candidat de la « rupture », il a intégré Jean-Pierre Raffarin dans son équipe de campagne et s’est assuré la bienveillance de Dominique de Villepin ... sans que les électeurs établissent de lien entre lui et les précédents gouvernements.</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">Analysant le vote du 29 mai 2005 comme l’expression d’une angoisse sociale face à la mondialisation libérale, Nicolas Sarkozy <span> </span>a cherché à retourner ce vote en sa faveur.</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">Il a :</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: Symbol">·<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">mis en exergue des clivages : salariés fonctionnaires et salariés sous statut de droit privé, salariés qui se « lèvent tôt » et les assistés …,</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: Symbol">·<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">opposé les valeurs de solidarité, du progrès social à l’individualisme,</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt; font-family: Symbol">·<span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">rassuré, dans le même temps, les actionnaires du CAC 40 et les décideurs des fonds d’investissements.</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">Il n’a pas hésité à adopter un discours aux accents protectionnistes, à dénoncer les délocalisations à l’intérieur de l’Europe et à faire mine de s’en prendre à une Banque Centrale Européenne accusée de conduire une politique monétaire qui ne se préoccupe pas suffisamment de la croissance et du chômage.</font></span></p> <p><span style="font-size: 11pt"><font face="Times New Roman">Au final, il a convaincu une majorité de Français qu’ils pourraient par leur seule volonté individuelle rejoindre les gagnants de la mondialisation libérale.</font></span></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Cela souligne le travail de refondation d’une gauche combative, solidaire, révolutionnaire, un travail de reconquête qu’il convient d’accomplir.</font></font></p> <p>Pour le Groupe communiste</p> <p>Jean Claude Laurent</p> <p>Maire-adjoint aux NTIC</p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlUn monde disharmonieux?tag:hoplite.hautetfort.com,2007-05-13:10378072007-05-13T17:35:00+02:002007-05-13T17:35:00+02:00 En septembre 1966, Martin Heidegger accorda un long...
<div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/images/medium_images.2.jpg"></a></div> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/images/medium_p.jpg"></a></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><a target="_blank" href="http://hoplite.hautetfort.com/images/medium_Parthenon.3.jpg"><font size="3" face="Times New Roman"><img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/medium_Parthenon.3.jpg" alt="medium_Parthenon.3.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" /></font></a></div> </div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">En septembre 1966, Martin Heidegger accorda un long entretien au Spiegel. Il fut publié dix ans plus tard au lendemain de la mort du philosophe. (1) Alors qu’Heidegger évoquait les rapports entre les hommes et l’« <i>être de la technique</i> », ses interlocuteurs lui demandèrent :</font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">« Spiegel : <i>On pourrait vous opposer tout à fait naïvement ceci : qu’est-ce qu’il s’agit de maîtriser ici ? Car enfin tout fonctionne. On construit toujours davantage de centrales électriques. La production va son train ; Les hommes, dans la partie du monde ou la technique connaît un haut développement, ont leurs besoins bien pourvus. Nous vivons dans l’aisance. Qu’est-ce qu’il manque ici finalement ?</i></font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">MH : <i>Tout fonctionne, c’est bien cela l’inquiétant, que ça fonctionne, et que le fonctionnement entraîne toujours un nouveau fonctionnement, et que la technique arrache toujours davantage d’hommes à la Terre, l’en déracine ; Je ne sais pas si cela vous effraye ; moi, en tous cas, je suis effrayé de voir maintenant les photos envoyées de la lune sur la Terre. Nous n’avons plus besoin de bombe atomique ; Le déracinement de l’homme est déjà là. Nous ne vivons plus que des conditions purement techniques, ce n’est plus une Terre sur laquelle l’homme vit aujourd’hui…</i></font></font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">Spiegel : <i>Qui sait si c’est la destination de l’homme d’être sur cette Terre</i> ?</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">MH <i>: D’après notre expérience et notre histoire humaines, pour autant que je sois au courant, je sais que toute chose essentielle et grande a pu seulement naître du fait que l’homme avait une patrie et qu’il était enraciné dans une tradition…</i> »</font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">S’il fut un temps ou le savoir scientifique et le progrès étaient, au moins en occident, considérés par presque tous comme la garantie d’un monde, d’un avenir meilleurs, il faut accepter qu’ils puissent être considérés aujourd’hui comme des motifs d’inquiétude .</font><font size="3" face="Times New Roman">A l’augmentation alarmante de la démographie mondiale, s’ajoutent la crainte du développement incontrôlé de la pollution de la planète, de la prolifération nucléaire, du gaspillage des ressources naturelles et la hantise de manipulations génétiques et de biotechnologies portant sur (ou touchant directement) les hommes eux-mêmes.</font><font size="3" face="Times New Roman">Sans pour autant céder à l’utopie de la « décroissance », très tendance actuellement, et abondamment instrumentalisée par la mouvance communiste/ progressiste reconvertie habilement en un anti mondialisme de façade, il est difficile d’imaginer ce qui pourrait contrarier la course en avant de cette « <i>société technicienne</i> » qui inquiétait Heidegger. Nombreux sont ceux qui considèrent que les Hommes ne sont pas de taille et qu’un destin Faustien ou Prométhéen leur est promis…</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">« <i>Dans la théogonie d’Hésiode, Prométhée est un titan que son orgueil conduit à braver les dieux et l’ordre du monde. Ayant dérobé le feu de l’Olympe, source de puissance, il offre aux hommes ce cadeau empoisonné ; En punition, il est enchaîné à un rocher alors qu’un aigle (l’oiseau de Zeus) lui dévore le foie.</i> » (2)</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">La métaphore est limpide et illustre l’un des fondements de l’esprit Grec qui condamne la démesure (<em>hubris</em> ou hybris) comme faute suprême, celle qui met en péril l’ordre de l’univers. Etablir l’harmonie entre soi et le cosmos, tel est le maître mot de la sagesse antique d’Homère à Aristote. En conséquence, la mesure règne en toutes choses ; dans la structure de la cité, dans l’architecture des temples, les proportions des statues, à défaut d’être toujours présente dans la vie des individus. Car ceux-ci portent en eux une tendance <b>innée</b> à la démesure qui doit être combattue par l’<strong>éducation</strong>, l’enracinement dans une <strong>cité</strong> et de justes <strong>lois</strong> reflétant elles-mêmes l’ordre du cosmos. Ainsi, aux caprices des opinions subjectives et des emportements de la passion, les philosophes (amis de la sagesse) antiques ont voulu opposer le <em>logos</em><strong>,</strong> le discours objectif, la raison, reflet de l’ordre cosmique.</font></p> <font size="3"><font face="Times New Roman">Les Grecs, créateurs des formes supérieures de la civilisation européenne, savaient que la perfection réside dans l’approfondissement plus que dans l’expansion, car elle est inséparable des limites, du <em>fini</em>. Hésiode montre ainsi que le cosmos est devenu ordre et beauté parce que des limites ont été imposées par les Dieux aux débordements destructeurs des forces vitales.</font></font> <p><font face="Times New Roman"><span><font size="3">(1)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Martin Heidegger, Réponses et questions sur l’histoire et la politique, Mercure de France, 1988, p.45,47.</font></span></font></p> <p><font face="Times New Roman"><span><font size="3">(2)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Dominique Venner, Le siècle de 1914, p383 ; Pygmalion 2006 ;</font></span></font></p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlL'imposture ”anti fasciste”.tag:hoplite.hautetfort.com,2007-04-23:10030562007-04-23T22:15:00+02:002007-04-23T22:15:00+02:00 « Il faudra faire un front contre Nicolas Sarkozy" entre les deux...
<div style="padding-right: 4pt; padding-left: 4pt; padding-bottom: 1pt; padding-top: 1pt; border: windowtext 1pt solid"><font size="3"><font face="Times New Roman">« <em>Il faudra faire un front contre Nicolas Sarkozy" entre les deux tours de la présidentielle, a déclaré vendredi à Toulouse Dominique Strauss-Kahn, appelant les électeurs de François Bayrou à voter pour Ségolène Royal si elle en lice contre le candidat UMP au second tour. » (1)</em></font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman"><em>« Sarkozy est extrêmement compétent. Il porte en lui les meilleures, c'est-à-dire les pires traditions de la bourgeoisie. Ceux qui en doutaient encore peuvent étudier ses dernières déclarations. Elles font très clairement référence à la tradition fasciste française.» (2)</em></font></font></div> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Ces deux courts extraits, l’un du quotidien « de référence », l’autre de la presse communiste orthodoxe illustrent assez bien la persistance du <strong>mythe de la lutte anti fasciste</strong> par une grande partie de la gauche Française.</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Il fut un temps, avant guerre, dans une Europe qui inventa le fascisme (Italien) et la national socialisme (Allemand), ou la lutte anti fasciste fut l<strong>égitime</strong> et représentait un mouvement ,<strong>authentique car anti totalitaire</strong>, de démocrates versus des régimes révolutionnaires autoritaires.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Le malheur est que ce mouvement fut rapidement et habilement récupéré puis <strong>instrumentalisé</strong> avec succès par la mouvance communiste, au premier plan de laquelle, le parti communiste Soviétique (PCUS), qui part le biais du Komintern organisa efficacement un combat idéologique contre tout ennemi de la révolution Bolchevique. L’imposture de ce positionnement anti fasciste éclata au grand jour quelques mois avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale avec la signature des pactes nazi- soviétique (Molotov- Ribbentrop) qui scellaient <strong>l’alliance tactique des deux totalitarismes</strong>. Cet événement dramatique et totalement stupéfiant au regard de la prétendue « lutte anti fasciste » de l’internationale communiste, permit à quelques « idiots utiles » d’ouvrir les yeux (tardivement) sur le caractère totalitaire de cette idéologie qui comptait déjà plusieurs millions de morts criminelles à son actif.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Secondairement, après 1945, alors même qu’elle aurait du s‘éteindre avec la mort des fascismes Européens (fascisme « normal » et fascisme « radical » selon la distinction d’Ernst Nolte), cette « lutte anti fasciste » fut constamment réactivée et instrumentalisée par l’Union Soviétique, seule puissance totalitaire parmi les vainqueurs de la seconde guerre mondiale.</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">L’imposture réside précisément dans le fait que ce prétendu « front anti fasciste » ne fut qu’ « anti fasciste » mais <strong>jamais antitotalitaire.</strong></font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">« <em>Ce progressisme de combat, instrumentalisé par les maîtres de la propagande communiste va se transformer, après la disparition du régime nazi et de ses alliés, en idéologie politique de substitution.</em> » (3)</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><strong>Commence alors l’histoire de l’anti fascisme sans fascisme</strong>…, ou l’objet de ce combat va être remplacé par une chasse au <strong>Mal</strong> politique, incarné par les « puissants », les « dominants », les « bourgeois », « capitalistes », « contre révolutionnaires », « conservateurs », etc., tous réactionnaires. Ces visages supposés de « la réaction » sont dénoncés par les milieux « progressistes » comme « fascistes » ou « d’extrême droite », alors même qu’ils ne le sont la plupart du temps nullement.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Cette diabolisation extrême de tout ce qui n’appartient pas au camp « progressiste », c’est à dire le camp du Bien, de la Raison, du Progrès et de la Révolution, figurant une « menace fasciste » largement imaginaire va devenir le moteur du « progressisme » dans la période post nazie, fonctionnant comme un moyen de chantage permanent.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">L’instrumentalisation réussie de cette imposture idéologique par le totalitarisme communiste<span> </span> constitue ainsi une <strong>doctrine de haine</strong> doublée d’un <strong>permis de haïr</strong> avec bonne conscience, bref, une machine à fabriquer des ennemis absolus.</font></font></p> <font size="3"><font face="Times New Roman">Or si en démocratie et en temps de paix cette ostracisation de l’ennemi pouvait ne conduire qu’à l’élimination politique ou la mort sociale des mal-pensants, l’histoire du totalitarisme communiste est là pour nous rappeler ce qu’il advint de millions d’ennemis de la révolution durant le XX éme siècle. Cette conviction dogmatique de posséder la vérité et d’appartenir au « camp du Bien », versus le « camp du Mal » incarné en 2007, par l’extrême droite nationaliste de Jean marie Le Pen, et par son « avatar » Nicolas Sarkosy, leader de la droite républicaine, légitime la haine des premiers à l’égard des seconds.</font></font> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Hormis Sternhell et BH Levy qui considèrent ,de façon rapide, qu’il existe bien une tradition fasciste en France, remontant même avant l’émergence des fascismes Européens (une sorte de préfascisme, de protofascsime) , incarnée par les mouvances d’extrême droite avant guerre (ligues diverses, Action Française, Croix de feu, etc), puis la révolution nationale Pétainiste, l’OAS et le Front National, une majorité d’ historiens de premier plan (Rémond, Furet, Besançon, Renzo de Felice, etc.) s’accordent à penser que la France n’a jamais connu de mouvance fasciste organisée et durable. Emilio Gentile, universitaire italien considéré comme un des meilleurs spécialiste du fascisme italien le définissait ainsi : « <em>Le fascisme est un phénomène politique moderne, nationaliste et révolutionnaire,antilibéral et antimarxiste,organisé en un parti milice, avec une conception totalitaire de la politique et de l’Etat, avec une idéologie à fondement mythique, viril et anti-hédoniste, sacralisée comme religion laïque, qui affirme la primauté absolue de la nation, entendue comme communauté organique, ethniquement homogène, hiérarchiquement organisée dans un état corporatif, avec une vocation belliqueuse, une politique de grandeur, de puissance et de conquête, visant à la création d’un ordre nouveau et d’une nouvelle civilisation. »</em> (5)</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><strong>Amalgamer</strong> aujourd’hui au fascisme la droite républicaine libérale du leader de l’UMP (ou pluraliste et libérale, dite "orléaniste" selon René Rémond) ou la droite nationale populiste du FN (ou Bonapartiste, selon le même historien) est donc évidemment une <strong>imposture</strong> communément admise à gauche, par ignorance mais surtout par calcul politique.</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Quand l’ennemi ne peu décemment plus prendre la figure du nazisme, il est alors facile de le réinventer sur la base de quelques caractérisations négatives en puisant dans un stock d’épithètes (« archaïque », «rétrograde », « passéiste », «réactionnaire », « de droite », « d’extrême droite », « populiste », « xénophobe », « raciste », « fasciste », « libéral », « ultra libéral », « impérialiste », « atlantiste », « pro américain », « sioniste », etc.). Si les réactionnaires n’avaient pas existé, les progressistes les auraient inventés…</font></font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Sans illusion, il faut donc dire et redire à ces esprits bétonnés et Robespierristes en perte de magistère moral et répétant « Le fascisme ne passera pas ! », que le fascisme est bel et bien passé, et qu’il est depuis longtemps un phénomène du passé. Cette vulgate antifasciste fait partie du vaste système d'idées reçues et de mots-slogans tenant lieu de pensée politique à la gauche et à l'extrême gauche, aprés l'échec reconnu du communisme et l'épuisement du modèle social-démocrate.</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">« <em>L’opium « néo-antifasciste » permet aux « intellectuels de gauche »<span> </span> les plus invertébrés, désertés par la pensée et le courage, de se supporter eux-mêmes. Leur ressentiment se fixe sur ceux qui sauvent l’honneur de la réflexion libre, dont l’existence même leur porte ombrage. (…) Un utopisme de carte postale tient lieu de pensée prospective. Le culte des bons sentiments et l’épuration magique remplacent les projets ; l’intellectuel délateur reprend du service.</em> » (4)</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">Si l'antifascsime démocratique fut admirable et le pseudo antifascisme stalinien effroyable, ce néo-antifascisme est pitoyable et peut être considérée à la fois comme un indice de survie d’une culture de combat désuète et comme un révélateur de la situation dans laquelle se trouve la gauche, divisée en profondeur, privée de perspectives d’avenir (car toujours ambiguë quant à sa relation au capitalisme en particulier) et concurrencée par une extrême gauche non moins démagogique s’efforçant de relancer la mobilisation communiste sur la base de l’anti mondialisation.</font></font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">"<em>La postérité s'étonnera sans doute que les démocraties aient inventé tant de fascismes et de menaces fascistes aprés que les fascismes ont été vaincus. C'est que, si la démocratie tient dans l'antifascisme, il lui faut vaincre un ennemi sans cesse renaissant</em>." </font> <font size="3" face="Times New Roman">(François Furet, Le Débat n°89, p176)</font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">"<em>On ne saura jamais ce que la peur de ne pas paraitre suffisamment à gauche aura fait commettre de lâchetés à nos Français.</em>" (Charles Peguy, cité par E Brunet, Etre de droite, un tabou Français, p9)</font></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">(1)</font> <a href="http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30507544@7-354,0.html"><font size="3" color="#800080" face="Times New Roman">http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-30507544@7-354,0.html</font></a></p> <p><font size="3" face="Times New Roman">(2)</font> <a href="http://www.lescommunistes.net/~infos/docus1/paysreel2005.html"><font size="3" color="#800080" face="Times New Roman">http://www.lescommunistes.net/~infos/docus1/paysreel2005.html</font></a></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">(3) PA Taguieff, Les contre réactionnaires, Denoel 2007, p17.</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">(4) PA Taguieff, op cit, p.71.</font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman">(5) E Gentile, Fascisme, histoire et interprétation. Gallimard 2002.</font></font></p> <p> </p> <p> </p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlChe Guevara , l’envers du mythe (2)tag:hoplite.hautetfort.com,2006-12-19:7922572006-12-19T20:30:00+01:002006-12-19T20:30:00+01:00 Un homme complexe Sa vie, emplie d’inquiétudes , puis de...
<p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Un homme complexe</font></font></b></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><font color="#000000">Sa vie, emplie <b>d’inquiétudes</b>, puis de <b>certitudes</b> (« <i>nous prenons le marxisme avec autant de naturel que toute chose qui n’a plus besoin d’être discutée</i> » (1), enfin de <b>revers sans appel</b>, paraît à posteriori dominée par l’échec, mais il serait sans doute faux de croire qu’il l’avait cherché : l’échec est venu comme une réponse logique à sa méconnaissance du monde et à son hyper volontarisme. L’échec ne pouvait que venir, car <b>à la différence de Castro qui ne cherchait que le pouvoir, Guevara poursuivait lui la transformation radicale du monde et la naissance d’un monde nouveau .</b></font></font></font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Il y avait bien du Netchaïev en Guevara, mais il avait aussi, ce qui le rend plus complexe, des points communs avec <b>saint Paul </b>: comme lui, Guevara pratiquait ce qu’un exégète appelait « une ascèse athlétique », c’est à dire « essentiellement orientée vers le fruit à porter », et non stérile.(2) Le Guevara pénétré de la misère des populations rencontrées lors de son périple en moto ou celui qui passe quelques semaines comme volontaire dans la léproserie de San Pablo, a quelque ressemblance avec ce missionnaire converti au christianisme. Il était, à un degré moindre que saint Paul certes, un alliage assez rare d’angoisse et de tension positive. Si son discours, pourtant creux et dérisoire sur l’ « homme nouveau » eut une audience, c’est qu’il le prononçait avec une espérance anxieuse : cela devenait <b>autre chose</b> que le discours routinier, froid et inquiétant des apparatchiks bolcheviques sur l’ « homme nouveau ». En définitive ces deux cotés<b>- violence aveugle et quête de perfection</b>- s’entrechoquant au moins dans la première partie de sa vie, le rendaient autrement intéressant qu’un Castro tendu vers le seul but du pouvoir, à vie.</font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><b>L’échec de l’internationalisation de la guérilla</b> <b>et l’impasse Bolivienne</b></font></font></font></p> <p><font size="3"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><b>O</b>n sait que Guevara souhaitait créer un deux, trois nouveaux VietNam..En décembre 1964, Guevara fait une tournée internationale de trois mois ou il visite la Chine, l’Egypte, l’Algérie, le Ghana, la Guinée, le Congo, la Tanzanie mais aussi l’Irlande, Prague et Paris ; De retour à Cuba, il s’entretient longuement avec Castro puis disparaît mystérieusement pendant plusieurs mois. En fait il s’embarque incognito pour la Tanzanie, afin d’intégrer l’armée de libération du Congo et de renverser le pouvoir « impérialiste e » en place. Il n’y restera que sept mois, sept mois d’échec à créer une dynamique révolutionnaire. De retour en Europe (Tchécoslovaquie), il commence à songer à la création d’un foyer de guérilla en Bolivie. <b>Pourquoi la Bolivie</b> ? Sans doute parce que ce pays est limitrophe de cinq pays agités de mouvements révolutionnaires (Pérou, Chili, Paraguay, Brésil et son Argentine natale), ce qui en fait une tête de pont idéale pour soulever tout le continent sud-américain. On l’a vu, l’aventure Bolivienne tourne au <b>désastre,</b> non seulement à cause de l<b>’hostilité</b> ou tout au moins de l’absence de soutien des populations locales, mais aussi largement par <b>amateurisme </b>: pas de médicaments (le Che est asthmatique), pas de nourriture (les guérilleros en viennent à manger leur cheval ou boire leur urine !), pas de carte précise et pas de communication radio ! L’isolement, les désertions, les trahisons font le reste malgré le renfort de Danton (Régis Debray, qui de son propre aveu « ne se sent pas mûr pour la mort »…).</font></font></font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Ni au Congo ni en Bolivie Guevara n’est parvenu à créer les conditions d’un foyer insurrectionnel. Reste à savoir si cet homme qui voulait créer « un homme nouveau » voulait gagner ces guerres, ou s’il lui importait d’abord de les mener. La fuite en avant est <b>telle</b>, notamment en Bolivie, que l’on ne peut s’empêcher de penser à une sorte de suicide conscient. Le guérillero écrit dans son dernier message d’avril 1967 : « il faut mener la guerre jusqu’ou l’ennemi la mène : chez lui, dans ses lieux d’amusement, il faut la faire totalement. » Des paroles que ceux qui prennent Guevara pour un martyr christique ont quelque peu opportunément oubliées.</font></p> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Naissance d’une icône</font></font></b></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">La mort de Guevara suscita d’abord une incrédulité qui était avant tout un refus sentimental d’admettre que l’idole des révolutionnaires avait pu se faire prendre ; Régis Debray, retrouvant exactement les mots de la religiosité Stalinienne de la fin de la vie du dictateur, déclara : « Le Che n’est pas de ceux qui meurent : exemple et guide, il est à proprement parler immortel, parce qu’il vivra dans le cœur de chaque révolutionnaire. Un Che est mort. D’autres sont sur le point de naître. »(3)</font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Cette passion pour le révolutionnaire meurtrier qu était Guevara <b>échappe donc au rationnel.</b> En effet, son action décisive dans l’érection de la société communiste Cubaine avec son cortège de meurtres, d’emprisonnement, de déportations, d’exode meurtriers de centaines de milliers de Cubains depuis 1959 n’a bien sur rien d’admirable et suffirait à mettre au ban des démocraties n’importe quel homme, mais pas Guevara !</font></p> <font color="#000000"><font size="3"><font face="Times New Roman">Son « visage d’archange », notamment sur cette photo célèbre d’ Albert Korda représentant Guevara vêtu d’un treillis militaire, avec béret à étoile, prise en mars 1960, est sans doute un élément de cette passion. Les circonstances de la mort (mystère, assassinat, trahison, panique des autorités, photo « <b>christique</b> » de sa dépouille et mise en scène du cadavre) et son jeune âge (39 ans) sont également importantes dans la naissance du mythe. Que Guevara meure avant la fin de sa vie, si l’on peut dire, encore jeune et assassiné, confortait aussi ce qu’une fraction des révolutionnaires soixante-huitards entendaient par être révolutionnaire : vivre dans l’absence de limites, d’entraves, de régulations de la vie : le révolutionnaire devait être hors norme, étranger à notre condition<b>, fut-ce au prix de la misère d’un peuple et de la mort de nombreux innocents…</b></font></font></font> <p> </p> <div style="padding-right: 4pt; padding-left: 4pt; padding-bottom: 1pt; padding-top: 1pt; border: windowtext 1pt solid"> <p style="padding-right: 0cm; padding-left: 0cm; padding-bottom: 0cm; margin: 0cm 0cm 0pt; padding-top: 0cm; text-align: justify; border: medium none" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">« La haine comme facteur de lutte ; la haine intransigeante de l’ennemi, qui pousse au delà des limites de l’être humain et en fait une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer » (1).</font></p> </div> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(1)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Che Guevara, Textes politiques. Paris, Maspero 1968.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(2)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Claude Tresmontant. Saint Paul et le mystère du christ. Paris, Le seuil, 1956.</font></span></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(3)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">R Debray, Le monde, 13 octobre 1967.</font></span></font></font></p>
hoplitehttp://hoplite.hautetfort.com/about.htmlSalvador Allende, histoire d’un mythe.tag:hoplite.hautetfort.com,2006-12-12:7822212006-12-12T22:05:00+01:002006-12-12T22:05:00+01:00 Avec la mort du dictateur Pinochet, le rouleau compresseur du politiquement...
<font color="#000000"><font size="3" face="Times New Roman">Avec la mort du dictateur Pinochet, le rouleau compresseur du politiquement -et de l’historiquement correct- se remet en branle, exaltant la légende dorée du dirigeant socialiste, donc progressiste versus la légende noire de la dictature militaire.</font><font size="3"><font face="Times New Roman">Il n’est bien sur pas dans mon propos de minimiser l’horreur de la dictature de Pinochet ni de passer sous silences les meurtres, exactions, tortures, etc. qu’on y vit., mais bien de préciser les <b>conditions</b> <b>de la dissolution en 1973 de la démocratie Chilienne.</b></font></font></font> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">L’ histoire officielle est la suivante: Allende a été renversé et assassiné par un complot militaro-fasciste soutenu par les Etats-Unis, et quiconque veut établir le bilan des responsabilités du gouvernement de l’Unité Populaire se voit aussitôt accusé de complicité avec Pinochet.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">JF Revel, dont l’engagement anti-totalitaire n’est plus à démontrer, avait coutume de dire que lorsque le général Pinochet avait tué la démocratie, elle était déjà morte…</font></p> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Qui était Salvador Allende ?</font></font></b></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Ce médecin père de famille d’origine bourgeoise né en 1908 à Valparaiso, franc-maçon, lecteur de Marx et Lénine mais légaliste est le fondateur du parti socialiste Chilien en 1933. Il se distingue tôt par son activisme législatif social (création d’une sécurité sociale des ouvriers en 1937). Elu et réélu sénateur pendant un quart de <img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_mir.gif" alt="medium_mir.gif" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" />siècle et accumulant les échecs électoraux, Allende se retrouve durant l’été 1970 à la tête d’une coalition de gauche (Unité Populaire) hétérogène allant du centre à l'extrême gauche révolutionnaire (trotskystes et maoistes du MIR) en passant par les communistes, face à une droite elle même divisée. Le 4 septembre 1970, il est nommé légalement à la présidence de la république par la chambre des députés avec seulement 36.30% des suffrages et avec l’appui conditionnel de la démocratie chrétienne. Situation d’emblée <b>difficile</b> car Allende ne dispose ni d’une majorité au parlement, ni du pouvoir judiciaire, ni du pouvoir militaire.</font></p> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Quel était le programme de l’Unité Populaire ?</font></font></b></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Il fut définit par la convention de Chillan en 1967 :</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">-</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">« L’état bourgeois au Chili ne peut servir de base au socialisme, il est nécessaire de le détruire. Pour construire le socialisme, les travailleurs Chiliens doivent dominer la classe moyenne pour s’emparer du pouvoir total et exproprier graduellement tout le capital privé : c’est ce qui s’appelle la dictature du prolétariat. »</font></span></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">-</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">« La violence révolutionnaire est inévitable et légitime ; Elle est le résultat nécessaire du caractère violent et répressif de l’état classe. Elle constitue l’unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique, économique et à sa défense. »</font></span></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">-</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">« Il est possible pour le gouvernement de détruire les bases du système capitaliste de production. En créant et en élargissant l’aire de propriété sociale aux dépens des entreprises capitalistes et de la bourgeoisie monopolistique, nous pourrons leur faire quitter le pouvoir économique. »</font></span></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Nulle ambiguïté, donc : collectivisation forcée et instauration d’une dictature du prolétariat.</font></p> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Le socialisme Chilien.</font></font></b></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman"><img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_300px-Salvador-Allende_Fidel.jpg" alt="medium_300px-Salvador-Allende_Fidel.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />Elu, Allende entreprend de mettre en application son programme socialiste dans le cadre de cette union de la gauche (nationalisation à grande échelle, réforme du système de santé, réforme agraire, blocage des prix, impôts sur les bénéfices, moratoire sur le remboursement de la dette extérieure, etc.). Ces réformes tantôt trop modéres, tantôt trop radicales, ne feront jamais l'unanimité dans son camp, et cette <b>radicalisation</b> du régime vers le collectivisme va effrayer le principal partenaire démocrate chrétien, majoritaire au congrès. Cette polarisation du pays est essentielle à la compréhension du climat insurrectionnel de guerre civile qui va s’instaurer progressivement. Nombre d’observateurs civils dénoncent une <b>cubanisation</b> du régime, comparaison d’autant plus juste qu’Allende ne cache pas ses liens amicaux avec le dictateur Cubain, dont les services secrets (DGI) sont omniprésents sur le sol chilien dés 1970 et assurent notamment sa sécurité rapprochée.</font></p> <font color="#000000"><b><font size="3"><font face="Times New Roman">La fin de l’expérience socialiste.</font></font></b></font> <p><font color="#000000"><font size="3"><font face="Times New Roman">La dégradation rapide de la situation économique (500% d’inflation en 1973, chute de la production de 10% par année après les nationalisations, développement du marché noir, rationnement, etc.) alliée à la <b>radicalisation</b> du débat politique expliquent la victoire de l’opposition en mars 1973, mais qui avec 55% des voix ne peut accéder au pouvoir.</font></font> <font size="3" face="Times New Roman">Dans ce <strong>climat insurrectionnel</strong> entretenu par l'extrême gauche révolutionnaire, une première tentative de putsch militaire a lieu le 29 juin 1973, sans succès. Le 23 août, Allende nomme le général Augusto <img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_allende_pin.jpg" alt="medium_allende_pin.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" />Pinochet commandant en chef des forces armées et décide la tenue d’un referendum, espérant un plébiscite. Quelques jours plus tard, le 11 septembre, c’est le putsch réussi des militaires avec Pinochet à leur tête, la mort (suicide ? meurtre ?) d’Allende dans son palais de la Moneda à Santiago, et l’instauration de la dictature militaire d’A Pinochet. Avec la chute d' Allende, c'est la fin d'une pratique démocratique originale vieille de plusieurs décennies qui avait valu à ce pays le surnom de "Prusse de l'Amérique du sud".</font></font></p> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Le rôle des Etats-Unis.</font></font></b></p> <p><font color="#000000"><font size="3" face="Times New Roman">En 1973, les USA ont impulsé depuis plusieurs décennies une politique d<b>’endiguement</b> face aux visées subversives, révolutionnaires ou terroristes des mouvements marxistes en Amérique latine. La guerre froide sur ce continent sud américain, zone d’influence traditionnelle des USA, prend la forme d’infiltrations, de subversions, d’attentats, de terrorisme de masse, de guérillas, de coups d’états et de dictatures militaires.</font><font size="3" face="Times New Roman">L’accession au pouvoir d’Allende rassemble les caractéristiques d’une marche vers une <b>régime totalitaire communiste à la Cubaine</b>. Dés 1970, les USA vont <b>tout</b> faire pour limiter les réformes de la coalition d’Allende, notamment les nationalisations et la réforme agraire, et faire capoter l’expérience collectiviste Chilienne.</font><font size="3" face="Times New Roman">Il est acquis que les USA ont essayé de renverser Allende en 1970 (projet FUBELT), mais leur participation directe dans le coup d’état de 1973 n’est pas avérée à ce jour.</font><font size="3" face="Times New Roman">L’impression d’ensemble est que les USA (la CIA et Kissinger notamment) n’ont pas eu de participation directe dans l’accession au pouvoir d’A Pinochet mais qu’ils ont créés les meilleures conditions possibles, notamment par le biais de pressions économiques et politiques constantes.</font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Voilà pour les faits.</font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Quelques remarques :</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">-</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">en 1973, <b>la faillite économique</b> du régime socialiste d’Allende est <b>avérée</b> (malgré les nombreux ré échelonnements de dette et les nouveaux crédits consentis) et résulte avant tout de <b>causes internes</b> (propre à toute expérience collectiviste) et non pas seulement externes (pressions économiques et politiques américaines bien réelles) ;</font></span></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">-</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3"><b>la faillite politique et démocratique</b> est également indiscutable : décomposition de l’état, polarisation extrême du corpus politique paralysant toute coalition stable, climat insurrectionnel permanent (grève des camionneurs, des patrons, des mineurs de cuivre, manifestations populaires casseroles à la main, etc.) ; La radicalisation et la faible légitimité du régime expliquent la résistance d’une grande partie de la société civile déçue de la « chilena via al socialismo », mais aussi celle de l'armée traditionellement conservatrice, et le climat de guerre civile de l’année 1973.</font></span></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">-</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">A la veille du coup d’état, Salvador Allende ne pouvait déjà plus maintenir au pouvoir de façon démocratique l’Unité Populaire telle qu’il l’avait constituée. Il envisagea, en légaliste et c’est à son crédit, un gouvernement d’union nationale avec les démocrates chrétiens, solution qui fut repoussée par les socialistes et les communistes. Restaient possibles la guerre civile, l’instauration d’un système totalitaire de type castriste ou un putsch militaire, qui advint malheureusement.</font></span></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">-</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">La <b>responsabilité collective de la coalition de gauche</b> au pouvoir de 1970 à 1973 et la <b>responsabilité personnelle d’ Allende</b> dans la situation du pays à la veille du coup d’état sont <strong>écrasantes</strong> et ne doivent pas être masquées par le dégoût légitime du régime dictatorial issue de la faillite de l’expérience socialiste Chilienne.</font></span></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">-</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Il est par ailleurs difficile de ne pas faire d’analogie avec la période pré insurrectionnelle que connut l’Espagne dans les années 30, avant le déclenchement de la guerre civile en 1934 (révolution des Asturies) : même radicalisation /bolchevisation de la gauche dite modérée, même polarisation extrême de la société civile et du corpus politique, même réaction autoritaire désespérée du pays conservateur devant la menace totalitaire communiste, et même instauration d’un régime dictatorial original (distinct d'un régime fasciste stricto sensu).</font></span></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">-</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Bien que marqué par la doxa marxiste et constamment sollicité par la gauche radicale (MIR, et communistes), Salvador Allende crut jusqu’au bout, sans doute, possible une solution démocratique, légale. Quel que furent ses erreurs et son aveuglement, il ne faut pas l'oublier.</font></span></font></font></p>