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1er janvier 1959 : Fidel Castro libère Cuba de la dictature et de la domination américaine
tag:cuba2013.hautetfort.com,2019-01-01:6117411
2019-01-01T19:23:00+01:00
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En janvier 1959, l’avocat cubain Fidel Castro, aidé d’Ernesto « Che...
<div class="group-zone-article field-group-div"><div class="group-ft-header-node-article field-group-div"><div class="group-texte-long field-group-div"><div class="field field-name-field-news-chapo field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><p><strong><img id="media-5933794" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/02/01/3648660863.jpg" alt="fidelcastro450700.jpg" />En janvier 1959, l’avocat cubain Fidel Castro, aidé d’Ernesto « Che » Guevara et de quelques dizaines de combattants, les « barbudos », est victorieux dans sa guérilla qu’il menait depuis décembre 1956 à Cuba, son île natale, pour la libérer de la dictature pro-américaine et corrompue de Batista. </strong></p><p><strong>Depuis les années 1900, Cuba était en effet sous la domination économique et sous l’influence politique des Etats-Unis, et les Cubains vivaient misérables alors que des grandes compagnies américaines s’enrichissaient en investissant dans le pays et en exploitant ses ressources. </strong></p></div></div></div><div class="group-pool-cache field-group-div"><div class="field field-name-field-news-text field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><div>Le 1er janvier à midi et demi, les hommes de Castro remportent la bataille décisive de Santa Clara, ville située à près de 300 kilomètres au Sud-Est de la Havane. La ville de Santa Clara est entièrement libérée. Batista s’est enfui en avion sur l’île voisine de Saint-Domingue. Les « barbudos » du Che ont subi de lourdes pertes, près de cent d’entre eux ont perdu la vie, mais les rebelles sont vainqueurs, la bataille de Santa Clara est gagnée. Simultanément, c’est aussi la victoire des rebelles sur les deux autres fronts situés aux deux extrémités du pays. Au soir de cette journée mémorable, Fidel Castro annonce par radio que le dernier bastion militaire du pays qui continuait à résister aux insurgés, à Santiago de Cuba, s’est lui aussi rendu.</div><div> </div><div>A l’aube du 2 janvier, les troupes rebelles commencent à converger vers La Havane. Le Che et ses hommes se mettent en marche vers la capitale, éloignée de 300 kilomètres. Sur la route, à tout moment, ils sont acclamés chaleureusement par la population. Mûrement planifiée et orchestrée par Castro, cette marche des armées rebelles sur La Havane est un véritable triomphe. Le 2 janvier 1959, l’armée, menée par le guérillero cubain Camilo Cienfuegos, entre dans la forteresse de Columbia, place-forte de l’armée au cœur de la capitale. </div><div> </div><div>De tous les « barbudos », c’est Fidel Castro qui apparaît comme le grand leader. Tout le long de son trajet il est acclamé par une population fervente. Il arrive à La Havane avec ses « barbudos » le 8 janvier 1959, six jours après Cienfuegos et Guevara, sous les vivats. L’événement a une portée non seulement nationale mais internationale. En effet, dans ce qui est considéré depuis des décennies par les États-Unis comme leur zone d’influence, Fidel Castro a réussi à renverser le dirigeant placé par le gouvernement américain.</div><div> </div><div>Cet événement tranche avec la situation dans les pays voisins : dans l’île proche de Saint-Domingue sévit depuis 1930 la dictature de Trujillo, avec le soutien des États-Unis ; au Nicaragua, les États-Unis ont favorisé l’arrivée au pouvoir du dictateur Anastasio Somoza Garcia, dès 1937, auquel a succédé en 1956 son fils Luis Somoza Debayle ; au Guatemala, depuis le coup d’État organisé en 1954 par la CIA, une junte militaire dirigée par le général Carlos Castillo Armas est au pouvoir, sous le contrôle étroit des États-Unis. La révolution cubaine provoque donc un choc dans l’opinion internationale. </div><div> </div><div>Parmi les premières mesures prises par Castro en janvier 1959, la suspension des expulsions des locataires obtient une grande popularité auprès de la population urbaine. En mars 1959, Castro proclame la réduction de moitié du prix de tous les loyers. </div><div>Cependant, assez rapidement, la pratique du pouvoir tranche avec la modération des paroles de Castro. Celui-ci organise une épuration : environ deux cents personnes sont exécutées, essentiellement des criminels et des collaborateurs parmi les plus corrompus du régime de Batista. Pour pouvoir faire cela, Castro opère une modification dans la Constitution cubaine de 1940, qui interdisait la peine de mort. Castro charge Guevara de superviser cette épuration.</div><div> </div><div>En février 1959, Castro devient officiellement Premier ministre de Cuba. Et, dès le début de l’année 1959, tous les partis politiques sont officiellement dissous. Seul le PSP, parti communiste cubain, continue à exister de fait et joue un rôle croissant.</div><div>Fidel Castro confie au Che la préparation d’une réforme agraire. Il la promulgue en mai 1959. Elle interdit totalement les latifundia (grandes propriétés terriennes) et limite la propriété privée de la terre à une taille maximale de 400 hectares, et à une taille minimale de 27 hectares. Cette loi améliorera nettement la situation des paysans cubains. </div><div> </div><div>A partir de février 1962, les Etats-Unis décident de soumettre Cuba à un sévère blocus, à la suite des nationalisations décidées par Castro, qui ont exproprié des compagnies américaines. Ce blocus, qui a duré pour l’essentiel jusqu’en 2014, a fortement affecté l’économie cubaine. </div><div>Au final, durant ses quelque 50 ans à la tête de Cuba, Fidel Castro aura réellement amélioré les conditions de santé et d’éducation des Cubains, mais au prix d’un régime autoritaire. </div><div> </div></div></div></div><div class="field field-name-field-news-auteur-nom-trias field-type-text field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><a title="lien" href="https://www.humanite.fr/1er-janvier-1959-fidel-castro-libere-cuba-de-la-dictature-et-de-la-domination-americaine-665792" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Chloé Maurel, historienne, auteure de Che Guevara (Ellipses, 2011) publié dans l'Humanité</a></div><div class="field-item even"> </div></div></div><div class="field field-name-field-news-encadre field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even"><div><strong><img id="media-5933795" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/00/02/2599467180.jpg" alt="castro1.jpg" width="388" height="291" />Castro « communiste sans le savoir » ?</strong></div><div>Castro était-il déjà communiste lorsqu’il est entré à La Havane en janvier 1959 ? Ou l’est-il devenu peu à peu, sous l’influence de son frère Raúl et du Che ? C’est une question récurrente, non tranchée. En réalité, Castro est surtout très pragmatique. Homme d’action, il est attaché à ce qui est concret et raisonne de manière terre à terre. Ce trait de personnalité le place à l’opposé du Che, plus idéaliste et théoricien. « Fidel vivait à l’horizontale des affaires. Le Che, à la verticale du rêve », a écrit Régis Debray.</div><div>Plus tard le « líder máximo » parlera de son propre « analphabétisme politique » de cette époque, et fera valoir qu’il était en fait marxiste sans le savoir.</div><div>En tout cas, si Castro n’a alors pas de formation politique et n’a pas encore de références communistes et marxistes solides, en revanche il connaît bien l’histoire cubaine et celle de l’Amérique latine et des Caraïbes, et se veut le continuateur des luttes de libération qui ont marqué la région, l’héritier des grandes figures qu’ont été José Martí, Simón Bolívar, Antonio Macéo, Pancho Villa et Emiliano Zapata.</div></div></div></div></div></div></div></div>
diazd
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L'histoire de la (fausse) photo de Che Guevara assassin
tag:emediacom.hautetfort.com,2018-02-18:6027509
2018-02-18T10:16:49+01:00
2018-02-18T10:16:49+01:00
FAKE OFF Saurez-vous reconnaître cet homme de...
<p style="text-align: center;"><a href="http://emediacom.hautetfort.com/media/00/02/1868714898.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5771191" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://emediacom.hautetfort.com/media/00/02/729645210.jpg" alt="che faux.jpg" width="441" height="282" /></a></p><p class="hat"><strong>FAKE OFF <span class="hat-summary">Saurez-vous reconnaître cet homme de dos ? Certains sites assurent que l’homme qui tire de sang-froid sur des femmes, sur une photo en noir et blanc, est Che Guevara. Une fausse information, qui s’est largement répandue sur les réseaux sociaux...</span></strong></p><div class="summary default mb2"><ul><li>Une photo circule sur les réseaux sociaux, montrant un homme de dos en train de pointer son arme sur des femmes.</li><li>L’homme, vêtu d’un béret et d’un treillis, est associé à Che Guevara par de nombreux blogs.</li><li>La photo vient en réalité d’un site d’archives de combattants salvadoriens des années 1980.</li></ul><p>Un béret et un treillis. Il n’en fallait pas plus pour répandre la rumeur sur les réseaux sociaux : l’assassin en question sur l’image ci-dessous serait Ernesto « Che » Guevara, l’un des <a href="https://www.20minutes.fr/monde/2146987-20171008-video-cinquante-ans-apres-disparition-cuba-rend-hommage-che" rel="nofollow">leaders communistes de la révolution cubaine</a>. Sur cette photo en noir et blanc, on voit un homme, de dos, pointer une arme sur deux femmes face à lui. À côté d’elles, deux personnes sont déjà à terre.</p><p>Cette information, reprise sur des sites américains, français et hispanophones circule depuis le mois de novembre 2017 sur les réseaux sociaux ; même le site humoristique <a href="https://9gag.com/tag/che-guevara" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer">9gag</a> a récupéré la photo. Partagée des milliers de fois : elle est pourtant fausse. Il suffit de faire une recherche inversée d’image sur Google pour se rendre compte qu’elle vient du site <a href="http://eltorogoz.net/" target="_blank" rel="nofollow noopener noreferrer">eltorogoz.net</a>.</p><h2>Un soldat salvadorien</h2><p>Cette plateforme recense des photos d’archives de combattants du Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN), un regroupement de cinq mouvements marxistes salvadoriens. Ces guérilleros ont combattu entre 1980 et 1992 au Salvador, soit bien après la mort du Che en 1967. C’est donc l’un de ces soldats révolutionnaires qui est photographié et non Che Guevara, comme le titre de l’article le laisse entendre.</p><p>La photo a suscité des interrogations, notamment après l’ouverture de <a href="https://www.20minutes.fr/high-tech/2194899-20171230-anne-hidalgo-parle-che-gevara-comme-icone-militante-romantique-fait-critiquer-twitter" rel="nofollow">l'exposition « Le Che à Paris »</a>, à l’Hôtel de Ville de Paris le 20 décembre 2017. Élevé au rang de mythe, le combattant révolutionnaire Ernesto Guevara <a href="https://www.20minutes.fr/monde/182411-20070920-che-guevara-un-bourreau-fanatique" rel="nofollow">a aussi porté sa part d’ombre</a>, décrit tour à tour comme un « bourreau implacable », « un fanatique extrémiste » ou un « poète », un « héros romantique ». L’histoire du soldat Guevara comporte encore quelques zones d’ombre, mais cette photo n’en fait pas partie.</p><p><a title="lien" href="https://www.20minutes.fr/societe/2222815-20180217-histoire-fausse-photo-che-guevara-assassin?utm_term=Autofeed&utm_campaign=Echobox&xtref=twitter.com&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1518908763" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Sources 20 Minutes en coopération avec Facebook</a></p></div>
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A quand une célébration du ”Führer” Hitler, célèbre artiste-peintre végétarien ?
tag:pdf31.hautetfort.com,2018-01-04:6014035
2018-01-04T13:48:00+01:00
2018-01-04T13:48:00+01:00
Publié par Guy Jovelin le 04 janvier 2018 Intitulée « Le Che à Paris »,...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 04 janvier 2018</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5747771" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pdf31.hautetfort.com/media/01/01/1904260944.3.jpg" alt="célébration,che,hitler,staline" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Intitulée « Le Che à Paris », cette commémoration se tient dans l’hôtel de ville de la capitale, inaugurée par le maire en personne. Anne Hidalgo, dont on connait la subtilité, n’y a pas été avec le dos de la cuillère. Dans un « tweet » ornée du célèbre et sinistre poing fermé, symbole de la subversion marxiste, elle proclame avec fierté : « Avec cette exposition, la capitale rend hommage à une figure de la Révolution devenue une icône militante et romantique. » A quand une célébration du "Führer" Hitler, célèbre artiste-peintre végétarien, ou de Staline, "petit père des peuples" connu pour sa collection de pipes ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> <a href="mailto:micheljanva-lesalonbeige@yahoo.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Michel Janva</a></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html">lesalonbeige</a></span></p>
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http://cuba2013.hautetfort.com/about.html
Un timbre à l'effigie de ”Che” Guevara s'arrache en Irlande
tag:cuba2013.hautetfort.com,2017-10-13:5988978
2017-10-13T15:37:45+02:00
2017-10-13T15:37:45+02:00
Un timbre à l'effigie de Ernesto "Che" Guevara édite pour le 50ème...
<p style="text-align: center;"><a href="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/02/2011857175.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5704900" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cuba2013.hautetfort.com/media/01/02/249076083.jpg" alt="che guevara timbre.jpg" width="441" height="309" /></a></p><p><strong>Un timbre à l'effigie de Ernesto "Che" Guevara édite pour le 50ème anniversaire de sa mort s'arrache en Irlande depuis plusieurs jours.</strong></p><div class="padding-bottomx2 article-body-main blocx2 border-b-s "><div class="links-color bloc"><p>Un timbre à l'effigie de Ernesto "Che" Guevara, <a href="http://www.bfmtv.com/international/le-che-guevara-honore-par-cuba-un-demi-siecle-apres-sa-mort-1273846.html">édité à l'occasion du 50e anniversaire de sa mort,</a> s'est arraché en Irlande, pays où le révolutionnaire argentin avait des racines familiales.</p><p>"Nous avions initialement imprimé 122.000 timbres... Nous sommes contraints d'en réimprimer" face à la demande, a déclaré ce vendredi un porte-parole de la poste irlandaise.</p><p>Le timbre de un euro reprend le célèbre portrait en noir et blanc créé par l'artiste dublinois Jim Fitzpatrick en 1968, sur un fond rouge sang.</p><p>Le père de "Che" Guevara, Ernesto Guevara Lynch, était un ingénieur civil d'origine irlandaise et la phrase: "Dans les veines de mon fils coule le sang des rebelles irlandais" qui lui est attribuée figure sur l'enveloppe créée pour accompagner le timbre honorant son fils.</p><p>Source BFM</p></div></div>
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http://pdf31.hautetfort.com/about.html
Supprimer tout hommage au «Che», ce criminel qui tuait de sang-froid, même des enfants
tag:pdf31.hautetfort.com,2017-09-06:5977268
2017-09-06T09:33:00+02:00
2017-09-06T09:33:00+02:00
Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2017 PUBLIÉ PAR MARINA...
<p>Publié par Guy Jovelin le 06 septembre 2017</p><div class="singlepage-title" style="text-align: right;"><span style="font-size: 8pt;">PUBLIÉ PAR <a title=" View all posts by Marina Linardi" href="https://www.dreuz.info/author/marinalinardi/">MARINA LINARDI</a> LE 5 SEPTEMBRE 2017 </span></div><div class="content-single"><div class="cotent-text"><p class="p1"><a href="http://www.dreuz.info/2017/09/05/supprimer-tout-hommage-au-che-ce-criminel-qui-tuait-de-sang-froid-meme-des-enfants/hlalyxyagllzrbi-800x450-nopad/" rel="attachment wp-att-144070"><img class="aligncenter size-full wp-image-144070" src="https://www.dreuz.info/wp-content/uploads/2017/09/HLALYxYagllzRBi-800x450-noPad.jpg" sizes="(max-width: 800px) 100vw, 800px" srcset="https://www.dreuz.info/wp-content/uploads/2017/09/HLALYxYagllzRBi-800x450-noPad.jpg 800w, https://www.dreuz.info/wp-content/uploads/2017/09/HLALYxYagllzRBi-800x450-noPad-300x169.jpg 300w, https://www.dreuz.info/wp-content/uploads/2017/09/HLALYxYagllzRBi-800x450-noPad-500x281.jpg 500w, https://www.dreuz.info/wp-content/uploads/2017/09/HLALYxYagllzRBi-800x450-noPad-600x338.jpg 600w" alt="" width="600" height="338" /></a></p><h2 class="p1"><strong><span class="s1">2017 se trouve à un siècle de la révolution communiste soviétique, et à 50 ans de la mort d’Ernesto « Che » Guevara.</span></strong></h2><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 10pt;">L’héritage meurtrier du communisme et cette figure trouble ne méritent pas les honneurs étatiques financés avec les taxes de tous les citoyens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 10pt;">Le Guevarisme à Cuba a fait 10.723 morts, tués par le régime communiste, 78.000 tués en essayant d’échapper à l’île, 14.000 tués lors d’opérations militaires à l’étranger, et 5.300 personnes tuées dans la rébellion d’Escambray (principalement des paysans et des enfants).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 10pt;">Che Guevara a persécuté des intellectuels, les homosexuels et les dissidents.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 10pt;">1 500 000 exilés attendent encore la justice avec une grande partie des 11 millions de cubains qui restent sur l’île semi-chômeurs, en mauvaise santé, et dans des conditions de vie épouvantables, se prostituant pour arriver à boucler les fins de mois et compléter au marché noir les maigres rations alimentaires officielles.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 10pt;">Pire encore, l’héritage du communisme international, salué par le «Che», admirateur de génocidaires comme Joseph Stalin, représente des dizaines de millions de victimes, assassinées, torturées, et emprisonnées dans des camps de travaux forcés.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 10pt;">C’est pourquoi nous, la Fondation International Bases, demandons au gouvernement municipal de la ville de Rosario, ville natale du Che, d’enlever tous les monuments et honneurs à cette triste figure, ce monstre criminel (parmi lesquels on trouve une statue, une plaque dans sa maison natale, une peinture murale à côté d’un espace culturel sur la Place de la Coopération, et une visite touristique en son honneur, sa nomination comme citoyen d’honneur, ainsi qu’une partie de l’autoroute de Córdoba, une place, et un centre municipal d’études latino-américaines portant son nom).</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 10pt;">En même temps, nous croyons qu’il est pertinent de soulever notre préoccupation concernant l’annonce d’un timbre commémoratif à son nom par le gouvernement national argentin, et la nomination en son honneur de l’Aula Magna de la Faculté de médecine de l’Université nationale de Rosario.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"> </p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 10pt;">Reproduction autorisée avec la mention suivante : traduction © Marina Linardi pour <a href="http://www.dreuz.info/">Dreuz.info</a>.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-size: 10pt;">Source : <a href="https://www.dreuz.info/2017/09/05/supprimer-tout-hommage-au-che-ce-criminel-qui-tuait-de-sang-froid-meme-des-enfants/">dreuz.info</a></span></p><p style="text-align: justify;"> </p></div></div>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
De la bataille contre le système...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-10-03:4849363
2012-10-03T10:05:00+02:00
2012-10-03T10:05:00+02:00
Nous reproduisons ci-dessous un article cueilli sur le site Entrefilets...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un article cueilli sur le site <strong><em><a href="http://www.entrefilets.com/index.html">Entrefilets</a></em></strong> et qui constitue une analyse passionnante du système et de ses failles. L'auteur est un ex-journaliste repenti, spécialiste du Moyen-Orient, et propose, au travers de son site, une relecture de l'actualité internationale qui fait l'économie de la narrative officielle. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3768819" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/2652865699.jpg" alt="Effondrement du système.jpg" /></p><blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">Essai : de la bataille contre le système</span></strong></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;">Récemment, un ami ulcéré par une situation dont j’ignore encore aujourd’hui le détail, s’était plongé dans La Guerre de guérilla du Che avec une énergie combattante. Je lui avais alors humblement fait remarquer que l’hyper-puissance technologique et communicationnelle du Système rendait désormais impossible toute révolution par des moyens classiques, fussent-ils aussi honorablement inspirés que ceux du Che, et qu’il fallait plutôt réfléchir à la rédaction d’un nouveau manuel de guérilla qui viserait non plus à l’affrontement armé, mais à un travail de termites en quelque sorte, avec pour objectif l’effondrement du Système sur lui-même, sa dissolution. Pragmatique, il me demanda de lui donner l’ABC de ce nouveau manuel, ce dont je fus bien incapable. Mais cela devait amorcer le texte ci-dessous, où figurent quelques pistes.</span><span style="color: #000000;"> </span></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">La narrative </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">1. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les démocraties libérales représentent la forme la plus élevée et indépassable des formes possibles d’organisation sociale. Il n’y a pas d’alternative.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">2</span><span style="font-size: small;">.<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> Les valeurs occidentales sont le fruit d’un héritage historique obtenu de haute lutte après des siècles de barbarie. Ces valeurs sont les plus élevées qui soient, les plus respectueuses et bénéfiques pour les collectivités et les individus.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">3.<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> L’Occident est soucieux de permettre à tous les peuples de la terre de sortir de la pauvreté et d’accéder à la liberté grâce à la promotion de son modèle démocratique.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">4. L’Occident œuvre pour la paix dans le monde.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">5.<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> L’évolution de notre civilisation tend toujours vers le mieux.</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">6. Le capitalisme et son économie de marché ne sont pas parfait, mais ils sont perfectibles et sont de toute façon le seul modèle viable, il n’y a pas d’alternative.</em> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les quelques énoncés ci-dessus sont <em style="mso-bidi-font-style: normal;">a priori</em> indiscutables. Ils résument à peu de chose près le regard que portent sur eux-mêmes les Occidentaux. L’homos-occidentalus moyen adhère à ces « évidences » avec l’intime conviction d’être le dépositaire d’un héritage glorieux, convaincu que « sa » civilisation est lumière dans les ténèbres du monde. Il est persuadé que cette conviction est le fruit de sa raison, d’une libre pensée nourrie de sa propre observation et de son analyse.Or ces énoncés sont au mieux contestables, au pire faussaires. Car si le glorieux héritage invoqué ici n’est bien sûr pas sans fondement, l’Occident est aujourd’hui prisonnier d’un Système <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(américaniste, occidentaliste, anglo-saxon comme on voudra, mais que par commodité nous ne nommeront ici que par le terme générique de « Système »)</em> qui instrumentalise désormais ses idéaux dont il ne conserve que les slogans après en avoir détruit la substance.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Passage en revue.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-outline-level: 1;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">La narrative à l’épreuve du réel </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">- <span style="text-decoration: underline;">La démocratie-libérale, modèle indépassable</span></em> Dans l’écrasante majorité des démocraties occidentales, le régime en place, idéal sur le papier, est un leurre où deux ailes d’un parti unique simulent l’affrontement des idées. Le peuple est donc l’otage d’un simulacre de démocratie. Dans les faits, chaque camp gouverne sous la dictature des marchés, se pliant aux lois d’un Système régi par les seules <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #6b663f;">lois darwiniennes de l’économie</span></strong>.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">- <span style="text-decoration: underline;">Les valeurs occidentales sont les plus élevées qui soient</span></em> C’est faire peu de cas des ravages de la colonisation et de l’esclavagisme, ces deux sanglantes mamelles qui ont permis hier à l’Occident de financer son industrialisation et qui lui permettent, aujourd’hui encore, de financer son train de vie puisque toutes deux n’ont fait qu’évoluer sans disparaître. Grâce à la globalisation, le Système permet en effet aujourd’hui à l’Occident de faire travailler ses esclaves dans leur pays d’origine, et l’OMC, le FMI ou la BM assurent la poursuite d’une colonisation sans faille des pays en voie de développement par un mécanisme d’endettement forcé.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">- <span style="text-decoration: underline;">L’Occident soucieux de la pauvreté et de la liberté des peuples</span></em> Là encore, les faits démentent la narrative puisque l’Occident continue à piller les richesses naturelles des pays pauvres tout en leur refusant un commerce équitable, ce qui a pour effet premier de bloquer leur développement et d’accroître leur pauvreté. Les multinationales ont fait main-basse sur « l’agro-business », affamant des régions entières pour maximaliser leur profit <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(prise en otage des paysans grâce aux OGM, monocultures intensives, rachat de concessions d’eau qu’on laisse à l’abandon pour forcer l’achat d’eau en bouteilles etc. etc Notons encore que l’essentiel des capitaux qui tournent autour de l’agro-business sont spéculatifs.)</em>. Le Système maintient ainsi artificiellement et à dessein l’essentiel de la planète dans la pauvreté pour garantir sa richesse. De plus, puisqu’il se pense universaliste, le Système est un formidable destructeur de cultures. Il assimile, nivelle, dissous les identités et les spécificités culturelles, les dilue, les absorbe, les digère, les uniformise, les reformate.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- <em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="text-decoration: underline;">L’Occident œuvre pour la paix dans le monde</span> </em>Rien n’est plus faux. Les seules boucheries de masse perpétrées depuis 20 ans sur cette planète (Irak-Afghanistan) l’on été et le sont encore au nom de la démocratie et des droits de l’homme par les armées occidentales, du Système donc. Dans des pays d’Afrique sub-saharienne où le sous-sol est riche en hydrocarbures, le Système et ses groupes pétroliers fomentent ou entretiennent des guerres pour endetter et donc asservir les pays concernés et empêcher par tous les moyens un scénario de type bolivien. Au Proche-Orient, la tête de pont occidentale en territoire barbare, <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #6b663f;">Israël donc</span></strong>, est soutenue dans toutes ses boucheries depuis 60 ans par le Système. Dans sa nouvelle doctrine nucléaire, Washington menace même les pays qu’il jugera « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">proliférateurs</em> » de frappes nucléaires préventives, même si ces derniers ne disposent pas de l’arme atomique <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><sup>(1)</sup></strong>. En clair, puisque la menace nucléaire iranienne est un <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #6b663f;">conte</span></strong>, le Système est désormais théoriquement prêt à faire usage de l’arme atomique pour imposer son modèle aux récalcitrants trop turbulents.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">- <span style="text-decoration: underline;">L’évolution de notre civilisation tend toujours vers le mieux</span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span></em>Certes, à l’intérieur de la civilisation occidentale, on ne torture plus physiquement, on n’emprisonne plus les gens pour leurs idées <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(José Bové soutiendrait toutefois le contraire).</em> Mais le Système opère un contrôle de plus en plus inquisiteur sur les individus sous couvert de sécurité, et l’on voit les prémices d’une répression « soft » mais grandissante de toute pensée non-conformiste à mesure que les contradictions du Système apparaissent. L’illusion de la liberté, et finalement de la vie pourrait-on dire, ne provient essentiellement que de l’accès d’apparence libre mais en réalité imposé <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(comment y échapper ?) </em>à toutes les formes de saturations sensorielles. Simulacre d’exaltation par une sur-stimulation des sens donc, mais qui ne s’adresse toutefois jamais qu’à « nos passions tristes ». Ce qui caractérise le mieux la civilisation occidentale aujourd’hui, est le constat de la <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #6b663f;">perte complète du sens</span></strong>. Intuitivement, on pourrait avancer que la raison n’a finalement jamais réussi à combler le vide laissé par le meurtre de Dieu <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(1789 : naissance de la seconde civilisation occidentale)</em>. Dans le Système occidentaliste, l’individu lutte en permanence contre une sensation de vertige, de vide, qu’il est sensé combler par un acte d’achat répété jusqu’à l’hystérie et/ou la nausée <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(Ô mon Dieu, mais quand va donc enfin sortir la nouvelle version du dernier MacdoPhoooone ?)</em>. En définitive, l’homo-occidentalus ne sait plus vraiment pourquoi il vit.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">- <span style="text-decoration: underline;">Le capitalisme n’est pas parfait, mais il est perfectible et de toute façon, il n’y a pas d’alternative</span> </em>Arrivé désormais à sa pleine maturité, le système capitaliste dans sa version néo-libérale se révèle une machine monstrueuse, nihiliste à l'extrême, anthropophage dans sa nature profonde. Les licenciements de masse font s’envoler les actions des entreprises; les catastrophes naturelles sont considérées comme des aubaines pour relancer l'économie; le principe de précaution est sacrifié aux exigences du profit immédiat; c’est le règne du court terme ; la privatisation et la manipulation du vivant n'est qu'une perspective de plus d'enrichissement ; on préfère laisser crever des millions d’Africains plutôt que de baisser le prix des trithérapies. Au final, le capitalisme dans sa version ultime corrompt tout ce qu'il embrasse, de l’esprit à la biosphère, se dévorant finalement lui-même à coups d’OPA agressives, imposant aux sociétés qui lui sont soumises la décadence des mœurs, le desséchement de la pensée et de l'âme, le meurtre de l’environnement. Comme l’écrit Esther Vivas<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Le capitalisme a démontré son <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #6b663f;">incapacité</span></strong> de satisfaire les besoins fondamentaux de la majorité de la population mondiale </em>(un accès à la nourriture, un logement digne, des services publics d’éducation et de santé de bonne qualité)<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> tout comme son incompatibilité absolue avec la préservation de l’écosystème </em>(destruction de la biodiversité, changement climatique en cours). » En ce sens, le capitalisme est tout simplement une dynamique destructrice du vivant. Même dans sa « zone de privilège », l’Occident donc, le capitalisme ne gouverne que par la violence : docilisation des masses par la précarisation ; paupérisation ; enfermement des individus dans les dettes pour achever de verrouiller leur dépendance au Système. Mais le capitalisme s’avère aussi incapable de résoudre ses contradictions (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">à qui vendre mes voitures puisque je mets mes acheteurs potentiels au chômage pour délocaliser et produire à moindre coûts etc…</em>). Là encore, la narrative se fait d’autant plus agressive qu’il faut masquer une impasse de plus en plus visible. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-outline-level: 1;"><span style="font-size: small;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">La manipulation des psychologies</strong> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et pourtant, l’Occident ne se pense qu’au travers de l’image parfaite et honorable dont il s’est doté comme une entreprise se dote d’une identité visuelle, de ce masque de vertu dessiné par sa machine de communication et qui est si prompt à se sentir outragé par la <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #6b663f;">barbarie de l’« autre »</span></strong>.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comment est-ce possible ?</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C’est là qu’entre en jeu la fantastique puissance communicationnelle du Système. Un machine non pas de propagande <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(le propagandiste sait qu’il trompe)</em>, mais de création d’une réalité virtuelle.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La distinction est importante. Car le Système ne peut fonctionner que sous certaines conditions, dont l’une des principales est la sujétion volontaire des masses au Système. En l’absence de cette sujétion volontaire, le Système serait en effet contraint de révéler sa nature profonde, qui est totalitaire, et s’exposerait alors à être contesté, puis combattu, ce qui serait contre-productif, donc contraire aux buts du Système.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Or, là où la propagande s’attaque à la pensée et tente d’asséner des mensonges mille fois répétés pour en faire des vérités <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(cf Goebbels),</em> la machine à réalité virtuelle du Système manipule la psychologie. C'est-à-dire le point de contact le plus intime entre le Système et l’individu. L’élément subtil par lequel l’individu perçoit, ressent le Système, et par lequel le Système touche au plus profond de l’individu.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et seule la manipulation de la psychologie peut susciter la sujétion volontaire recherchée.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C’est pourquoi nonobstant une poignée de marionnettistes, tout ce qui fait la communication du Système, c'est-à-dire l’élite politique mais aussi, bien sûr, la presse-Pravda, les plumitifs du prêt-à-penser, le tout Hollywood et ses avatars, croit généralement au caractère indiscutable des énoncés cités en préambule, croit en la pureté intrinsèque du Système <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(n’est pas meilleur menteur que celui qui croit dire la vérité…).</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Chacun des hérauts du Système défend donc la réalité virtuelle ainsi créée avec d’autant plus de hargne qu’il lui est vital d’y croire pour son équilibre psychologique justement, au point qu’on peut même soutenir qu’il désire intensément être trompé, par paresse, conformisme et peur de l’inconnu bien sûr, par crainte de perdre ses privilèges sûrement, par angoisse du vide sans doute.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On constate d’ailleurs que ces dociles communicateurs ne combattent jamais avec autant de rage toute contestation de Leur Vérité, que lorsqu’ils en suspectent tout à coup malgré eux l’éventuelle fausseté <em style="mso-bidi-font-style: normal;">(l’exemple nous est donné ici par la violence avec laquelle sont traités ceux qui <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #6b663f;">contestent la version officielle</span></strong> des attentats du 11 Septembre.)</em></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">L’individu sous perfusion permanente </strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> A l’heure de l’hyper-technologie, la puissance du flux communicationnel du Système est désormais telle qu’il est bien difficile d’y résister, et impossible d’y échapper.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La télévision est bien sûr le principal vecteur des valeurs du Système, de sa réalité virtuelle donc. Là où l’on fait globalement sans cesse l’éloge des valeurs de l’Occident, de la justesse de ses croisades,
Creseveur
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Chevènement candidat aux présidentielles
tag:creseveur.hautetfort.com,2011-11-08:3860141
2011-11-08T10:01:32+01:00
2011-11-08T10:01:32+01:00
<p style="text-align: center;"><img id="media-3282584" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://creseveur.hautetfort.com/media/01/00/3684135969.jpg" alt="Chevènement se présente.jpg" /></p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Chevènement, le PS et la doxa néolibérale...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-06-11:3672379
2011-06-11T10:25:00+02:00
2011-06-11T10:25:00+02:00
Nous reproduisons ci-dessous un entretien de Bernard Poulet avec...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un entretien de <strong>Bernard Poulet</strong> avec <strong>Jean-Pierre Chevènement</strong>, publié sur le site de <a href="http://lexpansion.lexpress.fr/"><em>L'Expansion</em></a>, dans lequel ce dernier revient sur la conversion du PS au néolibéralisme</span> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3072360" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/00/2483258906.jpg" alt="Chevènement.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>Pourquoi les socialistes se sont-ils convertis au néolibéralisme peu après être arrivés au pouvoir, en 1981, se demande Jean-Pierre Chevènement dans son dernier livre, La France est-elle finie ? (Fayard, 315 pages, 19 euros). A l'approche de la présidentielle, l'ancien ministre socialiste explique pour L'Expansion les raisons de ce tournant dont ses anciens camarades ne sont jamais revenus. Au passage, il en étrille quelques-uns.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong class="intertitre">Pourquoi pensez-vous que la gauche doit réévaluer l'histoire du tournant économique du début des années 80 ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">A chaque étape, la gauche n'est repartie qu'en se mettant au clair avec elle-même. Or, en 1981, à l'instar de Christophe Colomb, la gauche française a cru découvrir les Indes - le socialisme -, et elle doit réaliser qu'elle a trouvé l'Amérique - le néolibéralisme. Même si l'environnement international n'était pas favorable, rien n'obligeait les socialistes français à opérer ce tournant néolibéral, ni à aller aussi loin : l'Acte unique européen, négocié par Roland Dumas, et la libération totale des mouvements de capitaux, y compris vis-à-vis de pays tiers, ou l'abandon de la clause d'harmonisation fiscale préalable qui figurait dans le traité de Luxembourg. Ou encore le Matif [Marché à terme international de France], créé en 1984, et la loi de libéralisation financière, en 1985. Tout cela était une manière de mettre Margaret Thatcher au coeur de la construction européenne, d'accepter d'abandonner l'Europe, pieds et poings liés, au capitalisme financier. En critiquant ces choix, je n'ignore pas l'existence du monde extérieur, mais on n'était pas obligé d'appliquer toutes les règles de la doxa néolibérale. On aurait pu maintenir quelque chose ressemblant à une économie mixte. L'Etat pouvait garder la maîtrise de quelques mécanismes de régulation essentiels. L'idéologie néolibérale a fait admettre comme vérité d'évangile que, grâce à la désintermédiation bancaire, les entreprises s'alimenteraient à plus faible coût sur les marchés financiers. L'entrée dans une mécanique irréversible en souscrivant à toutes les dérégulations prévues par l'Acte unique, la libéralisation des mouvements de capitaux, l'interdiction des politiques industrielles et des aides d'Etat, l'introduction de la concurrence dans les services publics, tout cela, personne ne nous le demandait vraiment.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong class="intertitre">Quels ont été les motifs des architectes de cette politique ?</strong>Robert Lion et Jean Peyrelevade, qui dirigeaient alors le cabinet du Premier ministre Pierre Mauroy, Philippe Lagayette, qui était aux manettes de celui de Jacques Delors aux Finances, comme tous les hiérarques du ministère de l'Economie et des Finances, Michel Camdessus, directeur du Trésor, Renaud de La Genière, gouverneur de la Banque de France, et plus tard Jean-Claude Trichet, lui aussi à la tête du Trésor, ou Pascal Lamy, directeur de cabinet du président de la Commission européenne (1), tous croyaient fermement à la théorie de l'efficience des marchés. Ils étaient convaincus que tout ce qui était réglementation devait disparaître pour sortir de ce qu'ils appelaient l'"eurosclérose" et libérer l'économie des contraintes bureaucratiques qui l'empêchaient de se développer. Comment tant d'hommes dont je ne puis suspecter l'honnêteté ont-ils pu opérer pareille conversion ? Cette énigme doit être résolue.<strong class="intertitre">C'étaient des représentants de la haute fonction publique...</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Haute fonction publique qui avait, pour l'essentiel, sa carte au Parti socialiste, où, il est vrai, elle était plutôt orientée "deuxième gauche". Personne parmi eux n'était résolu à mener une politique un tant soit peu volontariste. Tout s'est passé comme s'il leur fallait user la gauche au pouvoir et l'amener au "tournant libéral" que la technocratie bien-pensante avait, déjà avant 1981, imaginé pour elle. On les appelait "les rocardiens" ; en fait, ils étaient partout, et Rocard n'y était pour rien ! Tout cela a été conçu par des gens qui savaient où ils allaient et qui étaient décidés à se faire un allié de la puissance des marchés. Jacques Delors était cohérent. Il a passé consciemment un pacte avec ce qu'il appelle "les vents dominants" de la mondialisation. Très peu de gens dans l'administration, en dehors de ceux qui étaient avec moi à l'Industrie, s'opposaient à ce courant dominant, et la plupart de ceux qui avaient la charge d'appliquer le programme sur lequel François Mitterrand avait été élu, en 1981, n'y croyaient tout simplement pas. Il y avait une sorte de frénésie idéologique qui voulait que plus on libéralisait, plus on était "moderne".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong class="intertitre">Mais où était le Parti socialiste ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le Parti socialiste était presque absent sur les questions industrielles, monétaires et de régulation, qui lui paraissaient très techniques. Il estimait qu'il s'agissait d'une parenthèse qui ne changeait pas les orientations fondamentales, à commencer par le souci prioritaire de l'emploi. Le premier secrétaire du PS d'alors, Lionel Jospin, s'est porté garant de cette continuité politique et de l'absence de tournant réel, d'autant que François Mitterrand affirmait haut et fort ne pas avoir changé d'orientation. Le Parti communiste n'intervient pas non plus en 1983. Car il ne veut pas apparaître comme le parti de la dévaluation. L'affaire ne se joue finalement qu'entre un très petit nombre d'hommes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong class="intertitre">C'est donc Jacques Delors qui a joué le rôle clé ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il était lié à François Mitterrand depuis les années 60. C'était un militant chrétien social, l'homme du dialogue social au cabinet de Jacques Chaban-Delmas. Je le reconnais comme un maître en idéologie. Il a toujours agi avec une bonne conscience inaltérable. Son discours pieux déconnectait parfaitement l'économique et le social, et, avec son disciple Pascal Lamy, il était sans doute convaincu que l'autorégulation des marchés tendait à favoriser la croissance. J'aime ces deux-là. Leur dogmatisme libéral sans peur et sans reproche, tout enrobé de bonne conscience chrétienne moralisante, fait plaisir à voir !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Delors jouait dans les médias le rôle de saint Sébastien, criblé de flèches par ses camarades de parti, alors qu'il organisait le désengagement de l'Etat et la désintermédiation bancaire. Mystification conceptuelle qui conduisit en fait à l'explosion des revenus financiers. Mais je ne crois pas qu'il ait bien vu monter le capitalisme financier à l'horizon de la société. A l'époque, très peu de gens avaient compris qu'on avait tourné la page de l'ère du New Deal et du keynésianisme. Ne mesurant sans doute pas ce qu'il faisait, c'est lui qui a mis en place la dérégulation sur le continent. Il a fait la politique que Margaret Thatcher et Ronald Reagan appliquaient en Angleterre et aux Etats-Unis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mitterrand n'y comprenait pas grand-chose, mais il souhaitait un accord européen, car il ne voulait pas que la France soit "isolée". Il raisonnait comme si elle était toujours le n° 1 en Europe. Quand il poussera à l'adoption de la monnaie unique, il ne verra pas non plus que la réunification allait faire de l'Allemagne le pays central, gouvernant l'euro comme un "mark bis".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong class="intertitre">Depuis, la conversion au néolibéralisme ne s'est plus démentie, puisque c'est Dominique Strauss-Kahn, ministre des Finances de Jospin, qui autorisera le rachat d'actions par les entreprises. Comment l'expliquer ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dominique Strauss-Kahn a théorisé la non-intervention de l'Etat dans l'économie lors d'un séminaire tenu à Rambouillet en septembre 1999. Je fus alors le seul, avec Martine Aubry, à le contredire. Deux semaines plus tard, Lionel Jospin dira que "l'Etat ne peut pas tout faire". Ce qui se jouait, c'était l'idée que l'Etat n'avait plus rien à faire dans l'organisation de l'économie et que les décisions de structures devaient être laissées à des autorités indépendantes. Dominique Strauss-Kahn en fut le théoricien, ce qui l'amena, par exemple, à liquider les dernières participations de l'Etat dans Usinor.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Si vous lisez son rapport à Romano Prodi en 2004, il est à mes yeux proprement confondant d'irréalisme. Il propose littéralement de former une nation européenne, de faire des listes plurinationales aux élections, de créer des médias transnationaux. On y sent à l'oeuvre la volonté de gommer la nation et d'en faire disparaître les repères. Comme chez Jean Monnet, qui est quand même, dès 1943, le grand inspirateur de cette construction d'une Europe par le marché. Vision purement économiciste, où la souveraineté populaire disparaît, happée par celle de l'empire (en l'occurrence américain).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong class="intertitre">Mitterrand ne s'est-il pas servi de la construction européenne comme d'un prétexte pour cacher ses abandons ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Un prétexte, peut-être, mais aussi, chez lui, une conviction sincère. Je n'arrive d'ailleurs pas à rejeter sa vision, au moins quant à l'objectif final. L'idée que les peuples d'Europe doivent se rapprocher toujours plus me semble juste, surtout quand on est coincé comme aujourd'hui entre la Chine et les Etats-Unis. Le problème, ce sont les modalités de la construction européenne. Je ne crois pas que celle-ci impliquait un ralliement aussi complet au néolibéralisme. Pour construire une Europe "européenne", il ne fallait pas faire l'impasse sur les peuples, qui sont du ressort de la démocratie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong class="intertitre">Pour vous, le socialisme n'a plus de sens aujourd'hui...</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Je n'ai jamais beaucoup cru à l'autogestion. Mais je crois en la citoyenneté. Le socialisme, aujourd'hui, ça veut dire la perfection de la république, bref, la république sociale, comme l'avait pressenti Jean Jaurès. Le socialisme comme modèle de société toute faite dans laquelle on entrerait comme on enfile ses chaussures ne me séduit pas. Je n'aime pas me gargariser de formules dont je ne comprends pas le sens. Je suis viscéralement hostile à tout millénarisme et ne me range pas dans la catégorie des socialistes utopistes. "Aller à l'idéal, oui, mais comprendre le réel", disait Jean Jaurès.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong class="intertitre">Pourquoi les socialistes n'ont-ils pas refait cette histoire ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Sans doute parce qu'ils restent prisonniers d'une confusion entre l'idée européenne et le logiciel néolibéral présent dans les traités qu'ils ont signés. Ils sont du parti du "Bien". Ils se veulent avant tout de "bons européens". L'Europe les sanctifie. Ils ne se rendent pas compte que l'Europe telle qu'ils l'ont façonnée est régie par des règles essentiellement néolibérales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong class="intertitre">Ils ne sont pas idiots, quand même ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Non, ils ne sont pas idiots, mais ils n'osent pas penser. Et puis leur ciment, c'est leur attachement au pouvoir. Etre "européen", c'est ce qui fait leur crédibilité vis-à-vis de gens qui ne pensent pas comme eux. François Mitterrand l'avait compris d'emblée en 1972 : je fais le Programme commun, disait-il, mais je suis européen, alors vous pouvez quand même me faire confiance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Jean-Pierre Chevènement</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Propos recueillis par Bernard Poulet (<em>L'Expansion</em>, 6 juin 2011)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">(1) Jacques Delors à partir de 1984.</span></p></blockquote>
Zed
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Fontenoy ne reviendra plus...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-02-16:3107598
2011-02-16T17:15:00+01:00
2011-02-16T17:15:00+01:00
Les éditions Stock viennent de publier Fontenoy ne reviendra plus ,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Stock viennent de publier <em><strong>Fontenoy ne reviendra plus</strong></em>, ouvrage de <strong>Gérard Guégan </strong>consacré à Jean Fontenoy, journaliste, aventurier et romancier des années 30, passé du communisme au fascisme, qui s'est suicidé à Berlin en avril 1945, désespéré par la défaite de l'Allemagne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L'auteur, qui a créé les éditions Champ libre avec Gérard Lebovici, est une des figures de l'ultra-gauche des années 70 et est, notamment l'auteur de <strong><em>Debord est mort, Le Che aussi. Et alors ? Embrasse ton amour sans lâcher ton fusil </em></strong>(Librio, 2001).</span></p><p><img id="media-2894732" style="margin: 0.7em auto; display: block;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/2992680251.jpg" alt="Fontenoy.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">"« Comme je viens d’une époque, voire d’un monde, où chacun jurait de rester éternellement fidèle à ses convictions, je me suis souvent demandé pourquoi tant de figures énergiques avaient ensuite, et sans trop tarder, tourné la page de leur jeunesse. Cette question – qu’est-ce qui pousse un homme à changer de camp, à passer, par exemple, de la gauche la plus enragée à la droite la moins clémente ? – a fini par m’obséder. J’aurais pu en tirer la matière d’un pamphlet si ce n’est que je voulais toucher au-delà du cercle des convaincus. Aussi ai-je ressuscité un écrivain du siècle dernier, Jean Fontenoy, qui, pour reprendre le mot de Malraux, fut partout où cela comptait, tout du moins dans ses 20 ans : la Grande Guerre, Dada, Octobre, Maïakovski, Lénine et Trotski, Moscou et Shangai, etc. Or, lui qui était né pauvre, que l’école de la République avait su distinguer et dont les livres avaient séduit aussi bien Kessel que Colette, Blanchot que Céline, voilà que, contre toute attente (il avait dénoncé le nazisme dès 1933), il se fit soudain fasciste. Quelques années plus tard, non sans logique (et aussi par haine de la lâcheté), il ne lui resterait plus qu’à partir se suicider dans Berlin assiégée par l’Armée rouge. </span><br /><span style="font-size: small;">Reste que je n’ai écrit <em>Fontenoy ne reviendra</em> plus que pour comprendre de quoi nous sommes faits et à quoi tiennent nos destinées. Et nos refus. » Gérard Guégan</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ni récit ni biographie, le nouveau livre de Gérard Guégan est porté par une figure si romanesque au destin si tragique qu’il ressemble et se situe avant tout en littérature. C’est le roman de Fontenoy. Ses engagements, ses amours, ses obsessions, ses déguisements, l’histoire d’un homme qu’on rêverait tout à la fois de rencontrer et de fuir, d’aimer et de quitter, comme il n’aura cessé de se quitter lui-même. </span><br /><span style="font-size: small;">C’est sans doute bien Brice Parain qui aura donné avant Gérard Guégan sur Fontenoy le sentiment le plus juste : « Il y a eu Jean (Fontenoy). Je n’ai pas eu d’autre ami parce que les autres que j’ai connus étaient ou sont moins honnêtes que lui, je veux dire plus arrangeurs au fond. Arrangeur, il l’était comme vous le dites, mais il n’a pas triché avec la littérature, ou la poésie, comme vous voudrez, il a préféré devenir une crapule plutôt qu’un protégé de Paulhan, c’est tout de même beaucoup. »"</span></p></blockquote>
Mathilde
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Mes films de la rentrée 2009... et au-delà !
tag:www.parisienne-avertie.com,2009-05-01:1998078
2009-05-01T19:06:00+02:00
2009-05-01T19:06:00+02:00
Je cite Buzz L'éclair mais je ne l'imite que pâlement... Des mois que je...
<p style="text-align: justify;">Je cite Buzz L'éclair mais je ne l'imite que pâlement... Des mois que je vais au cinéma, que je fais chauffer ma carte UGC à en devenir rose fluo de fidélité et pourtant, je ne te dis rien. Non, je ne t'ai rien dit des navets, des grands moments, de ce que j'ai vibré, pleuré, pesté, senti ma gorge se serrer. Et pourtant, je te jure qu'il y a des choses à dire.</p> <p style="text-align: justify;">Je vais donc essayer de rattrapper ce retard avec pas moins de 27 films, et j'ai dû en oublier, et je n'aurai sûrement pas la mémoire si fiable et fraîche que je le voudrais mais je vais tenter de te dire quelle pépite il ne faut pas rater, quel film tu pourras voir en DVD un dimanche etc.</p> <p style="text-align: justify;">Et puis, comme je ne serai pas là de la semaine, pas la peine de rechigner, genre "c'est super trop long comme post, personne n'en veut" parce que personne n'a dit que tu devais tout te taper d'un coup, hein, tu as la semaine pour le lire. Et puis je peux bien te le dire, je ne ferai pas d'interro écrite...</p> <p style="text-align: justify;">Dans les films qui suivent, tu trouveras du Woody, du Clint, de l'allemand, de l'anglais, de l'américo-français, du français, de l'argentin, Scarlett, Julia, Clive et tous les autres. Même le dernier Ken Loach, avec Eric Cantona, vu en avant-première grâce à cet <a href="http://www.lepost.fr/article/2009/05/01/1518256_looking-for-eric-trouver-ken-loach_1_0_1.html">Eric -là</a> (juste à temps pour qu'on puisse en parler au bar du Martinez à Cannes)<br /> Enjoy !</p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/01/00/1407732398.jpg" id="media-1727562" alt="vicky cristina barcelona.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Vicky Cristina Barcelona***</b></p> <p style="text-align: justify;">Bon, on va sans doute dire que sur Javier je suis pas objective, mais oui il est à tomber raide dans ce film, beau, ténébreux, tête à claques. Il est aussi entouré de bombes, et Woody Allen s'y connait en jolies femmes : Scarlett Johansson, Penelope Cruz et Rebeca Hall (une très jolie découverte). Le film bénéficie de la lumière de l'arrière saison espagnole (si mes souvenirs sont exacts) et des jolis décors ibères. Le scénario est un peu facile et je n'en garde que le jeu de Javier, Penelope et Rebecca. On est tout de même mieux que dans Scoop (le flop de Woody) mais bien loin de Match Point... Moi j'aime pas Woody en général, je l'aime en particulier sur des one-shot, et je hisse ce drame sentimental à la hauteur de ces one-shot pour le casting surtout.</p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/02/00/1222286377.jpg" id="media-1727565" alt="mes stars et moi.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Mes stars et moi***</b></p> <p style="text-align: justify;">Drôle et décalé, ce film est servi par un super casting. j'ai passé un très bon moment et beaucoup ri. A voir !</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/01/02/331564140.jpg" id="media-1727568" alt="pour elle.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Pour elle**</b></p> <p>Ce film est déroutant, mais l'histoire m'a emmenée et j'ai passé un bon moment. Malgré Vincent Lindon dont je ne suis pas fan, malgré la froideur de Diane Kruger que je ne trouve pas vraiment actrice. on notera le petit rôle d'Olivier Marchal. Un film à mater le dimanche.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/01/01/1010221290.jpg" id="media-1727572" alt="two lovers.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Two Lovers***</b></p> <p>Joaquim Phénix est top, Gwyneth Paltrow reste lumineuse et cette histoire est vieille comme le monde. J'ai beaucoup aimé.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/02/00/2050026693.jpg" id="media-1727577" alt="prix de la loyauté.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Le prix de la loyauté****</b></p> <p style="text-align: justify;">On n'est pas dans La nuit nous appartient, mais pas loin. C'est un grand polar comme j'aime où y'a les gentils et les pourris et où les deux camps sont représentés dans une même famille. la scène finale est grandiose.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/01/1941630460.jpg" id="media-1727589" alt="frontiere de l'aube.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>La frontière de l'aube*</b></p> <p>Etonnant. Et dérangeant. c'ets tout ce dont je me souviens.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><b><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/00/74831059.jpg" id="media-1727590" alt="australia.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />Australia***</b></p> <p style="text-align: justify;">Le petit garçon est sublime. Les paysages aussi (j'ai toujours envie d'aller en Australie), Hugh Jackman est aussi beau que d'habitude, Nicole bouge encore quelques muscles sur le visage. l'histoire c'est une saga comme Autant en emporte le vent ou un truc du genre, moi j'ai vraiment bien aimé.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/01/1497339378.jpg" id="media-1727594" alt="tout sauf en famille.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Tout sauf en famille*</b></p> <p>De la grosse comédie américaine, qui passera un dimanche en DVD mais n'en attendez pas plus.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/02/01/1150652548.jpg" id="media-1727598" alt="secret défense.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Secret Défense</b></p> <p>Aucun intérêt. Même Lanvin est décevant.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/02/00/1795418106.jpg" id="media-1727599" alt="che.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>El Che***</b></p> <p style="text-align: justify;">Benicio del Toro pourrait me réciter le botin... Mais là en plus, il joue bien alors cette fresque historico-romancée du révolutionnaire barbu, ça vaut le déplacement.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><b><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/02/902494793.jpg" id="media-1727600" alt="wrestler.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" />The Wrestler***</b></p> <p style="text-align: justify;">Je suis allée voir Mickey Rourke pour son bouquet final un peu forcée. J'ai été agréablement surprise : c'est un beau film. Les premières minutes Mickey est filmé de dos, au point qu'on se demande si le cinéaste ne s'est pas dit "il a trop morflé on va faire tout le film de dos" ce qui met déjà bien dans l'ambiance. Mais non, vite on le voit. Et oui il a morflé. Mais il joue très bien ce vieux catcheur au bout du rouleau. A voir, pour la performance d'acteur au moins.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/02/846435104.jpg" id="media-1727602" alt="gran torino.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Gran torino****</b></p> <p>Bon, j'ai adoré. Clairement. Entièrement. Clint a 102 ans, mais qu'est ce que je l'aime dans ce film. Dur, mauvais, grossier mais si droit dans ces bottes cet homme-là. La voiture est jolie et l'histoire est belle. J'ai pleuré beaucoup à la fin, au poing d'avoir mal à la gorge et ça a marché les 2 fois où j'ai vu ce grand film. (t'as compris que je te le conseillais hein?)</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/02/00/2145187162.jpg" id="media-1727603" alt="boy A.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Boy A****</b></p> <p style="text-align: justify;">Un film super dur. Tellement que j'ai regretté y être allée seule et ne pas pouvoir en parler après avec quelqu'un. Un film beau. Un acteur de premier choix, tellement bouleversant. Une réalité difficile. Un film dérangeant parce qu'on n'aime aps la fin mais qu'en tant qu'être civilisé on sait qu'il ne peut y en avoir d'autre.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/00/845252944.jpg" id="media-1727619" alt="le code a changé.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Le code a changé**</b></p> <p style="text-align: justify;">J'ai été déçue. j'aimais le casting, j'aimais le pitch mais je n'ai pas aimé le film. Trop lourd, trop dense pour finalement pas grand chose. Une scène à voir malgré tout : Patrick Chesnais et Pierre Arditi qui dansent le rock n'roll, un moment d'anthologie.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/02/01/1637440663.jpg" id="media-1727631" alt="espion(s).jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Espion(s)***</b></p> <p>Guillaume Canet je suis fan, Géraldine Pailhas aussi. On partait donc plutôt bien et en plus Londres je suis fan (fais pas celui qui sait pas hein). Je n'ai pas été déçue, une vraie histoire d'espionnage avec ce qu'il faut de romance entre deux bons acteurs, c'est un film à voir.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/00/884321958.jpg" id="media-1727634" alt="lastchance for love.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Last chance for love****</b></p> <p style="text-align: justify;">Une jolie histoire d'amour improbable avec une Emma thomson comme je l'aime, lumineuse, écorchée, si british et un Dustin Hoffman gauguenard, loser et so american. Le tout emballé dans ce Londres que j'aime. c'est un film à filles mais j'achète.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/00/1649096642.jpg" id="media-1727640" alt="slumdog.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Slumdog Millionaire*****</b></p> <p style="text-align: justify;">Du bonheur en barre. Des couleurs, des épices, des douleurs, des nausées, de l'amour, des chants, du jeu télé, des bonnes réponses improbables tissant la trame d'un récit rythmé comme il faut. Des sourires, des larmes au coin des yeux, tout y est. Slumdog c'est magique. Juste ça donne pas méga envie d'Inde hein...</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/02/111055018.jpg" id="media-1730076" alt="marley et moi.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Marley & Moi***</b></p> <p style="text-align: justify;">Sont cons. Ils m'ont fait pleuré avec leur histoire de clébard. Une jolie histoire, bien jouée et attachante et ce chien est extra. Jenifer Aniston et Owen Wilson sont super chouettes en amoureux qui construisent une grande famille. A voir !</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/02/00/743150176.jpg" id="media-1727658" alt="brume electrique.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Dans la brume électrique*</b></p> <p style="text-align: justify;">Trop. Tommy Lee Jones en fait trop. L'histoire part trop en vrille. La Lousiane est trop présente. Tavernier n'a pas réussi à faire prendre cette mayonnaise-là. Dommage.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/02/02/1596690207.jpg" id="media-1727661" alt="rachel se marie.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Rachel se marie****</b></p> <p style="text-align: justify;">Anne Hattaway est sublime en junkie juste sortie de cure. Ses rapports avec sa soeur sont intenses et très troublants. Cette histoire de famille démolie mais essayant d'être heureuse malgré tout m'a bouleversée. Pourtant ce n'est pas un grand film, mais j'ai été si surprise (m'attendant à un film de "fille") que j'ai pris de plein fouet ce drame-là, la prouesse des acteurs si justes, entre fêlures et carapace. Un film à ne pas rater pour qui aime les histoires de famille (celle-ci étant un poil psychotique quand même).</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/00/225935907.jpg" id="media-1727662" alt="into the wild.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Into the wild**</b></p> <p style="text-align: justify;">Premier film que j'ai vu en HD. Bon choix, la photographie et les paysages sont sublimes. Il faut dire qu'ils ont le premier rôle. L'histoire est lente, et sans surprise mais bien racontée et j'ai aimé le rythme du film. Ce ne sera pas mon film préféré mais je suis ravie de l'avoir vu. Sean Penn n'en devient que plus intrigant...</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/01/00/448069788.jpg" id="media-1727664" alt="montres vs aliens.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Monstres vs Aliens*</b></p> <p style="text-align: justify;">Ce film d'animation n'a rien de transcendant, iol n'apport rien de vraiment nouveau. Il subsite quelques passages drôles et la voix de Hugh Laurie sur un cafard est pour le moins inhabituelle. A garder pour les jours de blizzard hein.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/00/1306685037.png" id="media-1727665" alt="Ponyo.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Ponyo sur la falaise****</b></p> <p style="text-align: justify;">Le dernier Hayao Miyazaki est l'adaption nippone de la petite sirène. C'est, comme d'habitude, un travail super abouti, tous les détails sont travaillés et le résultat m'a beaucoup plu. Le film s'adresse à un public enfantin mais peut plaire à toute la famille. En VO, Ponyo est super drôle et j'ai passé un bon moment.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/02/00/1704065453.jpg" id="media-1727670" alt="duplicity.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Duplicity**</b></p> <p style="text-align: justify;">Bon... Le scénario va de rebondissements en rebondissements. A tel point que j'ai vite perdu tout intérêt pour l'histoire d'espionage. En revanche, Julia Roberts et Clive Owen (surtout Clive...) jouent plutôt bien et sont des acteurs que j'aime bien, donc pour un film du dimanche soir ça va, mais pas plus.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/02/1441088922.jpg" id="media-1727671" alt="la vague.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>La Vague****</b></p> <p style="text-align: justify;">Ce film est un coup de poing. En VO il prend des accents de déjà-vu, l'allemand dans toute sa démesure et dans toute la violence qui lui reste accroché après les années noires. C'est l'histoire d'une semaine thématique dans un lycée. C'est l'histoire d'un jeune prof qui aurait voulu avoir pour thème "l'anarchie" mais qui s'y prenant trop tard récoltera "l'autocratie". C'est l'histoire de jeunes gens qui pensent qu'on apprend de l'histoire et qu'une telle erreur ne peut pas se reproduire. C'est l'histoire des excès de l'adolescence. C'est une histoire vieille comme le monde autour du pouvoir et de la cruauté des hommes. C'est un jeu de rôle qui tourne mal. J'ai vraiment beaucoup aimé le traitement de ce sujet difficile. Les jeunes acteurs et le prof sont super justes. Ce film devrait être montré dans les lycées car les allemands ne si sont pas les seuls concernés... C'est un film qui nous apprend que nous sommes humains, et qu'il faut rester vigilant.</p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/00/00/1616917658.jpg" id="media-1729989" alt="frost vs nixon.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>Frost vs Nixon, l'heure de vérité****</b></p> <p style="text-align: justify;">Alors que revoilà Rebecca Hall (la jolie qui pétille de Vicky Cristina Barcelona). Ce film est un vrai beau moment de cinéma. L'acteur qui campe David Frost est aussi celui qui excelle en Tony Blair dans The Queen, et y'a pas à dire ce mec là il "déboîte" (comme disent les jeunes ahah). Et aussi, il a vraiment le sourire du chat d'Alice. Bref, le film est bien mené, la lumière est très bien et la photographie aussi. Pour les faits historiques je ne ssuis aps une spécialiste de cette période, mais ça m'a paru correspondre à mes lointains souvenirs d'hitsoire des USA et le moment où Nixon tombe le masque est magique (il y a aussi ce coup de fil nocturne hallucinant). Bref, à ne pas rater.</p> <p> </p> <p> </p> <p><img src="http://parisienne-avertie.hautetfort.com/media/01/01/2098618814.jpg" id="media-1729976" alt="looking for eric.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p><b>Looking for Eric****</b></p> <p style="text-align: justify;">Le dernier Ken Loach interpelle. Déjà, Eric Cantona est à l'affiche ensuite la presse ne sait pas vraiment où le classer (pourtant Ken Loach n'est pas le spécialiste de la comédie) bref, Looking for Eric sera présenté à Cannes pour le festival de mai prochain. Moi, chercher un Eric, c'est pas le plus dur hein, j'en ai quelques uns super près du coeur. Justement, j'en ai accompagné un à l'avant première la semaine dernière. Que dire de cet OVNI ? C'est la fable prolétaire d'Eric, postier de Manchester qui élève seul ses deux fils et qui sent sa vie lui échapper (elle est déjà un peu loin). Eric n'a qu'un trésor : une affiche grandeur nature de son héros Eric Cantona à qui il va s'en remettre pour se raccrocher à la vie. Un film dur, tendre, attachant, drôle, comme une sauce aigre douce un peu. Avec des vrais rires (merci Mister Cantona, en VO comme en anglais ses répliques sont extras, et véridiques la plupart du temps ce qui ne les rends que plus croustillantes, nous avons un nouveau Van Damme) ce film m'a vraiment plu, et pourtant j'ai failli partir au bout d'une demie heure. Alors je ne saurai que trop de conseiller de rester dans ton siège, ce film-là vaut le coup. Really.</p>
Rosa
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Aux Olibrius
tag:cybermamies.hautetfort.com,2009-01-10:1988494
2009-01-10T10:26:55+01:00
2009-01-10T10:26:55+01:00
à Noelle, Louis-Paul, Alsacop qui ont embarqué sur le bateau de Yves et...
<p>à Noelle, Louis-Paul, Alsacop qui ont embarqué sur le bateau de Yves et naviguent entre Vendée-Globe, Histoire cubaine et Utopie.</p> <p>Bon voyage...il y a encore des places...</p> <p> </p> <h1 align="center">Le Bateau Ivre</h1> <hr align="center" width="20%" /> <blockquote> <p align="justify">Comme je descendais des Fleuves impassibles,<br /> Je ne me sentis plus tiré par les haleurs :<br /> Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles<br /> Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.</p> <p align="justify">J'étais insoucieux de tous les équipages,<br /> Porteur de blés flamands et de cotons anglais.<br /> Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages<br /> Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.</p> <p align="justify">Dans les clapotements furieux des marées,<br /> Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,<br /> Je courus ! Et les Péninsules démarrées<br /> N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.</p> <p align="justify">La tempête a béni mes éveils maritimes.<br /> Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots<br /> Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,<br /> Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !</p> <p align="justify">Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,<br /> L'eau verte pénétra ma coque de sapin<br /> Et des taches de vins bleus et des vomissures<br /> Me lava, dispersant gouvernail et grappin.</p> <p align="justify">Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème<br /> De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,<br /> Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême<br /> Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;</p> <p align="justify">Où, teignant tout à coup les bleuités, délires<br /> Et rythmes lents sous les rutilements du jour,<br /> Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,<br /> Fermentent les rousseurs amères de l'amour !</p> <p align="justify">Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes<br /> Et les ressacs et les courants : Je sais le soir,<br /> L'aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,<br /> Et j'ai vu quelques fois ce que l'homme a cru voir !</p> <p align="justify">J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,<br /> Illuminant de longs figements violets,<br /> Pareils à des acteurs de drames très-antiques<br /> Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !</p> <p align="justify">J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,<br /> Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,<br /> La circulation des sèves inouïes<br /> Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !</p> <p align="justify">J'ai suivi, des mois pleins, pareilles aux vacheries<br /> Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,<br /> Sans songer que les pieds lumineux des Maries<br /> Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !</p> <p align="justify">J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides<br /> Mêlant aux fleurs des yeux des panthères à peaux<br /> D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides<br /> Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !</p> <p align="justify">J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses<br /> Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !<br /> Des écroulement d'eau au milieu des bonacees,<br /> Et les lointains vers les gouffres cataractant !</p> <p align="justify">Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !<br /> Échouages hideux au fond des golfes bruns<br /> Où les serpents géants dévorés de punaises<br /> Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !</p> <p align="justify">J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades<br /> Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.<br /> - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades<br /> Et d'ineffables vents m'ont ailé par instant.</p> <p align="justify">Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,<br /> La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux<br /> Montait vers moi ses fleurs d'ombres aux ventouses jaunes<br /> Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...</p> <p align="justify">Presque île, balottant sur mes bords les querelles<br /> Et les fientes d'oiseaux clabotteurs aux yeux blonds.<br /> Et je voguais lorsqu'à travers mes liens frêles<br /> Des noyés descendaient dormir à reculons !</p> <p align="justify">Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,<br /> Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,<br /> Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses<br /> N'auraient pas repéché la carcasse ivre d'eau ;</p> <p align="justify">Libre, fumant, monté de brumes violettes,<br /> Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur<br /> Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,<br /> Des lichens de soleil et des morves d'azur ;</p> <p align="justify">Qui courais, taché de lunules électriques,<br /> Planche folle, escorté des hippocampes noirs,<br /> Quand les juillets faisaient couler à coups de trique<br /> Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;</p> <p align="justify">Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues<br /> Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,<br /> Fileur éternel des immobilités bleues,<br /> Je regrette l'Europe aux anciens parapets !</p> <p align="justify">J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles<br /> Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :<br /> - Est-ce en ces nuits sans fond que tu dors et t'exiles,<br /> Million d'oiseaux d'or, ô future vigueur ? -</p> <p align="justify">Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.<br /> Toute lune est atroce et tout soleil amer :<br /> L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.<br /> Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !</p> <p align="justify">Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache<br /> Noire et froide où vers le crépuscule embaumé<br /> Un enfant accroupi plein de tristesses, lâche<br /> Un bateau frêle comme un papillon de mai.</p> <p align="justify">Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,<br /> Enlever leurs sillages aux porteurs de cotons,<br /> Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,<br /> Ni nager sous les yeux horribles des pontons.</p> <p> </p> <blockquote><b><i>Arthur Rimbaud</i></b><br /> <span><br /></span></blockquote> </blockquote> <p> </p> <hr size="10" width="100%" /> <table width="100%"> <tbody> <tr> <td align="left"><a href="http://www.feelingsurfer.net/garp/poesie/Rimbaud.Faune.html"><- Page précédente</a></td> <td align="center"><a href="http://www.feelingsurfer.net/garp/poesie/index.html">Retour à l'index</a></td> <td align="right"><a href="http://www.feelingsurfer.net/garp/poesie/Rimbaud.LeDormeurDuVal.html">Page suivante -></a></td> </tr> <tr> <td></td> </tr> </tbody> </table> <hr /> <p style="text-align: center;"><!-- Fin de l'entete --></p>
Rosa
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Che, l'argentin
tag:cybermamies.hautetfort.com,2009-01-09:1986936
2009-01-09T10:18:00+01:00
2009-01-09T10:18:00+01:00
J'ai vu hier "Che, l'Argentin" de Steven Sodergergh et j'en ai été...
<p><img src="http://cybermamies.hautetfort.com/media/01/02/2040679837.jpg" id="media-1501359" alt="18939659_w434_h_q80.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /> J'ai vu hier "Che, l'Argentin" de Steven Sodergergh et j'en ai été enchantée. Même si c'est dur,</p> <p>vraiment très dur d'être guerillero dans le jungle cubaine en 1959, cela m'a fait du bien de quitter le froid et la grisaille lyonnaise, pour marcher pendant plus de deux heures derrière le commandant Ernesto.</p> <p>Bien sûr, on trouvera un cinéphile grincheux comme Murat dans Télérama pour critiquer cette réalisation qui aurait fait trop de consessions à l'industrie du cinéma mais quand on sait que Murat n'aime que les films "caméra à l'épaule" on ne s'étonne pas et on passe sa critique.</p> <p>C'est en effet un film classique, chronologique et sans effets spéciaux.</p> <p>Il nous donne l' occasion de découvrir cette révolution cubaine dont, pour ma part, j'ignorais tout.</p> <p>80 rebelles seulement débarquent à Cuba en 1956, à la suite de Fidel Castro, pour renverser Battista. C'est donc toute la guerilla, appelée <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_cubaine">Mouvement du 26 juillet</a>, jusqu'à la prise de Santa Clara ouvrant les portes de La Havane, qui est racontée dans ce film.</p> <p>On y découvre en particulier que, si on classe le Castrisme dans le communisme, celui-ci n'est pas de nature marxiste. Fidel comme le Che affirment leur distance par rapport à l'URSS. Contrairement aux Soviets, ils ne sont pas anti-religieux et respectent la ferveur catholique du peuple d'Amérique Latine, Fidel ayant d'ailleurs été formé par les Jésuites.</p> <p>Le véritable enjeu de la guerilla était l'indépendance nationale par rapport aux Etats-Unis, Battista étant leur valet, et la récupération des terres pour ceux qui les travaillaient, les paysans misérables et illétrés. La révolution cubaine s'inscrit donc en droite ligne dans la tradition et l'esprit de Bolivar, le grand libérateur de l'Amérique latine. D'ailleurs j'en suis sortie en me disant que le blocus opéré par les USA sur Cuba est vraiment une vraie saloperie. Peut-être qu'Obama...</p> <p>Et le Che.</p> <p>Certes il mérite son image d'icône.</p> <p>Mais sans encensement superfétatoire. C'est un meneur d'hommes du genre dur, qui ne fait pas de sentiment, mais juste. Il exécute ceux qui commettent des exactions. La discipline en somme. Il avance comme un vieillard dans la jungle, à trente ans, asphixié par son asthme. Il trouve le temps de soigner les populations qu'il rencontre, et d'alphabétiser les paysans qui le rejoignent.</p> <p>Quand une journaliste l'interroge :</p> <p>-quelle est pour vous la plus grande qualité d'un révolutionnaire ?</p> <p>Il répond : "l'amour".</p> <p>Une épopée digne des grands mouvements révolutionnaires qui traînent un romantisme dont nous avons tous plus ou moins la nostalgie.</p> <p> </p> <div style="text-align: center"><img src="http://cybermamies.hautetfort.com/media/02/01/1529712349.jpg" id="media-1501450" alt="18939666_w434_h_q80.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <p> </p>
Louis-Paul
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Mes ”Che”
tag:www.louispaulfallot.fr,2009-01-07:1981560
2009-01-07T00:10:00+01:00
2009-01-07T00:10:00+01:00
50ème anniversaire de la...
<p> </p> <div style="text-align: center"><img name="media-1496875" src="http://leblogdelouis-paul.hautetfort.com/media/01/01/216765726.jpg" alt="Affiche Film Che -PhotosLP.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1496875" /></div> <div style="text-align: center"><span style="color: #888888;"> </span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">50ème anniversaire de la révolution cubaine, un film ce mercredi et la chanson de Souchon, le Che fait de nouveau l’actu en ce début d’année !</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Le Che donc et pour les uns, le chantre de la révolution permanente et pour d’autres un personnage peu fréquentable. Pour beaucoup une icône sur un tee-shirt porté sans vraiment savoir qui était l’homme au béret étoilé ! Car qui connaît vraiment Ernesto « Che » Guevara ? </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Et de quel Che parle-t-on ?</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">De l’homme à la motocyclette et écrivain, du sportif, du médecin, de l’homme d’état cubain, de l’ « exportateur » de révolutions? Je rajoute du photographe avec ce superbe cliché pris sur une plage mexicaine.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center;"><img name="media-1496877" src="http://leblogdelouis-paul.hautetfort.com/media/02/00/1026424542.jpg" alt="PHOTO CHE GUEVARA.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" id="media-1496877" /></div> <div style="text-align: center;"></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"> <span style="color: #888888;">Photo : <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Che Guevara</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: center;"><span style="color: #888888;"><em>Avant d'être commandant, j'étais photographe.</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Je n’ai évidemment pas la prétention de faire ici le portrait de cette figure historique du continent américain. J’ai juste un peu le savoir de celui qui a lu quelques uns de ses écrits, et s’est intéressé de très près à cette période de l’histoire.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Ma vision n’est pas plus objective qu’une autre, mes mots sont ceux d’un homme marqué par une quête d’idéal, d’un monde meilleur et d’une période de sa vie qu’il ne renie pas.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">J’ai porté le tee-shirt, effigie blanche sur fond noir et ce n’était pas très bien vu à l’époque !</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;">Il m’a fallu du temps pour me séparer ce cette "relique " achetée en 1968 et j’avoue en avoir un nouveau dans mon placard.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><img name="media-1497102" src="http://leblogdelouis-paul.hautetfort.com/media/02/00/375237255.JPG" alt="Che sur une porte-PhotosLP.JPG" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1497102" />J’ai scandé son nom sur les pavés parisiens, associé à celui d’Ho Chi Min dans les manifestations anti-américaines des années 70, anti-impérialiste, disais-t-on. J’ai étudié cette « révolution permanente ».</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal">Et j'avoue continuer de fredonner de temps à autre l’indémodable Hasta siempre. </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal">J’ai changé après m’être brûlé les ailes faute de ne pouvoir façonner un monde rêvé. Aujourd’hui, je porte un regard plus lucide sur les idéologies et mon égo se contente des choses que je peux changer, plus humbles et moins idéalistes.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal">Je garde mes rêves. Et mes souvenirs de belles rencontres, de belles images. </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal">La photo de Korda me plaît toujours autant.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal">Peut-être vous raconterais-je une autre fois l’histoire de ce cliché qui a fait le tour du monde.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>LIENS:</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;">Je n'ai n'ai pas voulu, pour le confort de lecture de cette Note, insérerer de liens hyper-texte mais juste ci-après deux liens directs: </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><a target="_blank" href="http://www.amazon.fr/Voyage-motocyclette-latinoamericana-Evara/dp/2842055810">Voyage à motocyclette</a>, un livre écrit par Ernesto Che Guevara et adapté au cinéma par Walter Salles.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal">Les Photos de Che Guevara ont fait l'objet <a target="_blank" href="http://www.aroots.org/notebook/breve100.html">d'expos</a> , (pas vues) mais sur ce lien, quelques clichés dont celle de cette Note.</p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"> </p>
hoplite
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Che Guevara, l’envers du mythe. (1)
tag:hoplite.hautetfort.com,2006-12-18:790954
2006-12-18T22:20:00+01:00
2006-12-18T22:20:00+01:00
Fidel Castro se referait sans cesse à la révolution Française : le...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Fidel Castro se referait sans cesse à la révolution Française : le Paris Jacobin avait eu son Saint Just, La Havane des guérilleros avait son Che Guevara, version latino-américaine de Netchaïev (nihiliste et révolutionnaire Russe qui soutenait la thèse selon laquelle le révolutionnaire doit accentuer les souffrances du peuple, afin que celui-ci trouve le courage de se révolter…).</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Etant donné l’état de santé précaire du Leader Maximo, il fait peu de doute que nous allons devoir subir à court terme une avalanche de commentaires sinon bienveillants du moins complaisants ou indulgents à l’égard du dictateur Stalinien tropical.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">C’est donc l’occasion de revenir sur cet autre personnage mythique de la révolution Cubaine, dont l’effigie orne encore bon nombre de chambres d’étudiants..</font></p> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">La jeunesse et les voyages.. qui la forment.</font></font></b></p> <p><font color="#000000"><font size="3" face="Times New Roman">Fils de bonne famille né à Buenos Aires en 1928, Ernesto Guevara sillonne très jeune le sous-continent américain. Ce jeune bourgeois fragilisé par un <b>asthme chronique</b> termine ses études de médecine après un périple à mobylette entre la Pampa et la jungle d’Amérique centrale. La jeunesse de Guevara fut <b>tourmentée, instable et indécise</b> : un père lointain, indulgent mais peu sécurisant, une mère fantasque, cultivée et politisée. <img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_child-young-2.jpg" alt="medium_child-young-2.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />Les témoignages directs sur l’enfance du Che sont rares, souvent de peu de valeurs et rédigés à posteriori dans le culte du héros. Des récits sur sa jeunesse, il suffit de retenir comme élément décisif pour l’adulte, l’asthme et le rapport qu’il entretint avec cette maladie, <b>les longs voyages</b> en Amérique Latine et ce qu’il y cherchait. Dans son « Journal de Bolivie » (Paris, Maspero, 1968), il écrit : « <i>pendant vingt-neuf ans , j’ai eu une compagne : l’asthme</i> » : l’homme inflexible des années soixante s’est partiellement forgé à travers la lutte contre cette maladie.</font> <font size="3"><font face="Times New Roman">Le tourment essentiel de sa jeunesse ne fut cependant pas sa maladie mais l’<b>anxiété</b> qui s’exprimait à travers ses longs voyages. L’univers de Guevara fut ordonné dés la jeunesse autour de deux pôles extrêmes : le riche, arrogant, brutal criminel…et le misérable¸humilié, exploité, dépossédé ; Curieusement, alors que sa famille n’était pas pauvre, il avait dés la jeunesse fait de son monde, un monde de pauvreté, de désordre et de brutalité, négligeant volontiers son hygiène et son apparence physique. On retrouve ce penchant à la morbidité dans son journal de Bolivie, ou il consigne scrupuleusement ses mauvaises odeurs, ses troubles intestinaux.. Globalement c’est un sentiment de <b>détresse</b> qui ressort de cette jeunesse rude et <b>chaotique.</b></font></font></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Au début des années cinquante, il rencontre la misère au Guatemala à l’époque du régime progressiste de Jacobo Arbenz qui est renversé par les Américains ; Guevara apprend à haïr les Etats-Unis. « <i>J’appartiens, de par ma formation idéologique à ceux qui croient que la solution des problèmes de ce monde est derrière ce que l’on appelle le rideau de fer</i> », écrit-il à un ami, René Ramos Latour, en 1957 (1).</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Il se marie une première fois durant l’été 1954 avec Hildéa Gadéa, militante marxiste, censée avoir jouée un rôle déterminant dans sa culture politique. <b>« </b><i>Quand on est révolutionnaire, l’important c’est de rencontrer une bonne <b>camarad</b>e, la beauté n’a pas d’importance</i><b> </b>», dit-il au journaliste J P LLada. Guevara quitta sa première femme et sa fille en 1956 pour s’embarquer sur le Granma, puis il quitta la seconde et ses quatre enfants en disparaissant en 1965 : cela ne prouve pas forcément qu’il ne tenait pas à eux, cela illustre <b>l’absolutisation de la Révolution par le révolutionnaire</b>.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">La jeunesse de Guevara apparaît donc <b>austère;</b> elle n’a rien de séduisant ni d’exceptionnel, rien non plus qui annonce une grande destinée ; Ce qui manque, c’est la source de la <b>violence</b>, du fanatisme, de cette <b>exaltation de la haine</b> qu’on trouve chez le personnage public surtout à la fin de sa vie : « <i>Nous devons dire ici ce qui est une vérité connue que nous avons toujours dite au monde : oui nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons de fusiller tant qu’il le faudra</i> » (2)</font></p> <font color="#000000"><font size="3"><font face="Times New Roman">Cette <b>capacité de violence</b> et cette audace à la justifier ne furent pas sans attrait pour une certaine jeunesse des années soixante.</font></font></font> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Guérilla et révolution</font></font></b></p> <p><font color="#000000"><font size="3" face="Times New Roman">Une nuit de 1955 au Mexique, il rencontre un jeune avocat cubain exilé, qui prépare son retour à Cuba : Fidel Castro. Cette rencontre est cruciale : désormais Guevara a un but, il est prét à « <em>mourir en pays étranger pour un idéal si élevé</em> » (5).</font><font size="3"><font face="Times New Roman">Guevara décide de suivre ces Cubains qui débarqueront sur l’île en décembre 1956. <img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_che_guevara1.jpg" alt="medium_che_guevara1.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" />Nommé dans les maquis commandant d’une colonne, il se fait très vite remarquer par ses <b>aptitudes exceptionnelles au combat et</b> <strong>à la guérilla</strong> mais aussi par sa <b>dureté</b> (à son égard et à celui des autres) et son <b>ascétisme</b>. Ce partisan de l’ « <b>autoritarisme à tous crins</b> », selon son ancien compagnon de Bolivie Régis Debray (4), qui veut déjà imposer une révolution communiste, se heurte à plusieurs commandants cubains authentiquement démocrates. Le choix en faveur de la lutte armée, le <b>rejet des voies démocratiques</b>, électorales est désormais clair : tout ce qui n’était pas lutte violente n’était pour lui que «<em> trahison</em> » (5). Roger Marsant diplomate à la Havane et proche du Che l’a décrit ainsi : « <i>Cet homme n’aimait que la mort (…) Sa passion ne pouvait s’assouvir que dans le combat dans l’ombre, dans la guerre d’embuscade (...) En se rapprochant du pouvoir, il avait laissé se développer en lui une sorte de psychose de la destruction qui le poussait à écraser ceux qu’il dominait et à abattre ceux qui le dominaient </i>». Le monde de Guevara fut toujours d’une simplicité radicale: nous vs les autres ; cette rigidité jointe à une violence latente, en fit un <strong>personnage redoutable</strong>, d’autant plus redoutable que bientôt il eut un immense pouvoir.</font></font></font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Il fit partie des 82 hommes qui partirent avec Castro en novembre 1956 pour Cuba, sur un petit yacht appelé "Granma". Ils furent attaqués et défaits juste aprés leur débarquement par les troupes de Batista, informées de leur expédition. Les survivants (une vingtaine seulement) fuirent et trouvèrent refuge dans les montagnes de la Sierra Maestra, d'ou ils lancèrent une guerilla contre le régime en place. Ces années-là sont exceptionnellement heureuses et exaltées: "<em>je n'oublierais jamais le moment ou me fut remis le fusil-mitrailleur, ces instruments de mort étales comme dans une exposition, mettaient de l'avidité aux yeux de tous les combattants</em>" (5) dit Guevara fasciné par la lutte et les armes. Il avait un but clair, les paysans pauvres qu'il rencontrait dans la sierra confirmaient sa conception d'une lutte pour les dépossédés, enfin tout le mode de vie lui convenait: ce mélange de discipline rigide et de licence, l'abandon des conventions socialmes qu'il détestait, la fratenité des hommes, la solitude quand il le voulait et les pulsions agressives légitimées.</font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">A l’automne 1958, il ouvre un second front dans la plaine de Las Vilas, au centre de l’île et remporte un succès éclatant en attaquant à Santa Clara un train de renfort militaire envoyé par Batista : les militaires s’enfuient, refusant le combat. Une fois la victoire acquise, Guevara occupe la charge de « procureur » et décide des recours en grâce. La prison de la Cabana, ou il officie est le théâtre <b>de nombreuses exécutions</b>, notamment d’anciens compagnons d’armes demeurés démocrates. Les tribunaux révolutionnaires siègent sans discontinuer dans toutes les casernes, depuis la Moncad à Santiago de Cuba (sous les ordres de Raul Castro), jusqu' à la Cabana, à la Havane. Il est rare que quelqu'un soit acquitté: c'est soit la peine de mort, soit dix, vingt, trente ans de prison. Les juges improvisée, ne font que suivrent les demandes des procureurs -eux mêmes improvisés-, elles mêmes dictées par Castro, qui ne s'embarasse pas d'arguties légales. La révolution n'est-elle pas source de droit? Au cours des premiers mois de 1959, pendant lesquels il officie à la Cabana, prés de deux cent exécutions documentées sont à mettre à son compte, ce qui lui vaudra à l'époque le gentil surnom de "carnicerito" (<strong>le petit boucher</strong>) de la Cabana.</font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Nommé ministre de l’industrie et directeur de la banque centrale à 31 ans, il trouve l’occasion d’appliquer sa <b>doctrine politique collectiviste</b>, imposant à Cuba le modèle « soviétique ». Méprisant l’argent, mais vivant dans les quartiers privés de La Havane, ministre de l’économie mais dépourvu des plus élémentaires notions d’économie, il finit par <strong>ruiner</strong> la banque centrale. Il est plus à l’aise pour instituer les « dimanches de travail volontaire », fruit de son admiration pour l’URSS et la Chine, dont il saluera la « révolution culturelle » (Simon Leys montra bien que cette dernière ne fut qu’une vaste purge sanglante, prélude à une reprise ne main du pouvoir). En 1952, Cuba occupait le troisième rang sur les 20 pays latino-américains pour le produit national brut par habitant; trente ans plus tard, aprés plus de vingt ans de castrisme, Cuba n'occupait plus que le 15eme rang, juste devant le Nicaragua et Haiti...(1)</font></p> <p><font color="#000000"><font size="3"><font face="Times New Roman"><b>Dogmatique, froid et intolérant</b>, Guevara est en complet décalage avec le naturel ouvert et chaleureux des Cubains.</font></font><font size="3" face="Times New Roman">Assez paradoxalement (dut penser Guevara), l’obstacle <b>principal</b> à sa révolution collectiviste, ce furent les ouvriers ! Brusquement placé en situation de pouvoir face aux ouvriers, il leur proposa un modèle qu’il croyait évident mais qui était <b>inquiétant</b> : il fallait que les ouvriers soient prêts à se sacrifier pour la révolution, qu’ils la servent sans demander d’avantages pour eux-mêmes !, tout en les dépouillant des maigres avantages et garanties qu’ils avaient acquis au cours des deux décennies précédentes sous Batista. Guevara, qui croyait en la violence dans la paix comme dans la guerre, conçut alors des solutions coercitives ou rééducatives ; Régis Debray fait remarquer (4) : « C’est lui et non Fidel qui a inventé en 1960, dans la péninsule de Guanaha, le premier camp de travail « correctif » » et cite Guevara: « <i>Je ne peux pas être ami avec quelqu’un s’il ne partage pas mes idées</i> » (4), dit ce <strong>disciple de l’école de la Terreur</strong> qui baptise son fils Vladimir en hommage à Lénine. Par ailleurs, en invitant les ouvriers à s’organiser, Guevara excluait toute idée de défense ou de revendication de la classe ouvrière : la fonction des syndicats était à l’avenir d’expliquer les nouveaux sacrifices (toujours temporaires) présentés comme les devoirs révolutionnaires de chacun : « <em>Nous devons être prêts à sacrifier tout avantage personnel au bien collectif</em> » (6). Guevara avait retrouvé naturellement, dés son accession au pouvoir, le syndicalisme officiel des régimes socialistes, le syndicat comme courroie de transmission.</font></font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman">Il est possible de dresser un bilan de la répression des années soixante: de sept à dix mille personnes ont été fusillées, et on estimait le nombre de prisonniers politiques à plus de trent mille (7). De nombreux camps de concentration, de travail, de rééducation furent construits, ou étaient jetés pèle-mèle, des religieux, des homosexuels, des sympathisants de l'ancien régime (les rares non fusillés) et tout "individu considéré comme potentiellement dangereux pour la société", ce qui est assez peu restrictif on en conviendra...<strong>Globalement</strong>, depuis 1959, plus de cent mille Cubains ont connus les camps ou la prison. De 15000 à 17000 personnes ont été fusillées, sans compter les centaines de milliers de "balseros" qui ont fui Cuba sur des embarcations de fortune et dont on sait que prés de la moitié n'a pas survécu. (7) (au passage on pourra faire la "comparaison" avec les 2 à 3000 victimes de la dictature de Pinochet justement condamnée et la complaisance malsaine de la Gauche à l'égard des révolutionnaires Cubains, notamment en France).<img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_che-pistol-big.jpg" alt="medium_che-pistol-big.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" /></font></p> <font color="#000000"><font size="3"><font face="Times New Roman">Désireux d’exporter la révolution dans sa version Cubaine et aveuglé par un anti-américanisme sommaire, il s’emploie à <b>propager les guérillas à travers le monde</b>, selon le slogan (mai 1967): « <i>Créer deux, trois, de nombreux Vietnam</i> », ou bien « <i>Comme nous pourrions regarder l’avenir proche et lumineux, si deux, trois, plusieurs Vietnam fleurissaient sur la surface du globe, avec leur part de morts et d’immenses tragédies…</i> » (1). En 1963, il est en Algérie puis à Dar es salam, avant de gagner le Congo ou il croise le chemin d’un certain désiré Kabila, un autre marxiste, devenu aujourd’hui maître du Zaïre qui ne répugne pas au massacre de populations civiles.</font></font></font> <p><b><font size="3"><font color="#000000" face="Times New Roman">Fin d’un révolutionnaire</font></font></b></p> <p><font color="#000000"><font size="3" face="Times New Roman">Il semble que Castro ait utilisé Guevara à des fins tactiques. Une fois leur rupture consommée, Guevara gagne la Bolivie. Tentant d’appliquer la théorie du « foco » (foyer) de guérilla, dédaignant la politique du PC Bolivien, ne rencontrant <b>aucun</b> soutien de la part des paysans dont pas un ne rejoindra son maquis itinérant : « <i>De toutes les chose prévues, la plus longue a été l’incorporation de combattants Boliviens</i> » (7 ). Alors que dans la <i>Guerre de guérilla</i> , Guevara avait affirmé le rôle fondamental de la paysannerie et de l’appui de la majorité de la population locale à l’avant garde combattante, comme condition sine qua non, il constatait l’indifférence totale, la peur et parfois l’opposition des paysans. « <i>La peur reste ancrée dans la population</i> », 7 juillet 1967 (7) ou bien « <i>Le manque de contact est toujours total (…), le manque d’engagement de la part des paysans <img src="http://hoplite.hautetfort.com/images/thumb_225px-Felix_Ismael_Rodriguez.2.jpg" alt="medium_225px-Felix_Ismael_Rodriguez.2.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" />continue à se faire sentir</i> » 6 juin 1967 (7). Plus encore : « « <i>La base paysanne ne se développe toujours pas, bien qu’il semble que nous finissions par obtenir la neutralisation du plus grand nombre au moyen de <b>la terreur organisée</b> ; le soutien viendra ensuite</i> » 19 juin 1967 (7) !!! Cette annonce claire du recours à la terreur organisée contre les paysans n’empêcha jamais une partie de ses admirateurs de vanter sa « bonté »…</font><font size="3"><font face="Times New Roman">Isolé et traqué, Guevara est capturé le 8 octobre 1967 et exécuté le lendemain, par l’armée Bolivienne.</font></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(1)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">La lune et le caudillo, Jeannine Verdès-Leroux, Gallimard 1989.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(2)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Discours 19eme assemblée des Nation Unies, 11 décembre 1964.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(3)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Les habits neufs du président Mao ; Simon Leys, 1975. Champ libre.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(4)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Loués soient nos seigneurs, Gallimard, 1996.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(5)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">Guevara, Souvenirs de la guerre révolutionnaire, 1967 ; Maspero.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(6)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">E C Guevara « La classe ouvrière et l’industrialisation de Cuba » ; Bohemia 17 jan 1964.</font></span></font></font></p> <p><font face="Times New Roman"><font color="#000000"><span><font size="3">(7)</font><span style="font: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span> <span dir="ltr"><font size="3">E C Guevara. Journal de Bolivie. Paris Maspero, 1968.</font></span></font></font></p> <p><font size="3" color="#000000" face="Times New Roman"><span dir="ltr">(8) Le livre noir du communisme, Robert Laffon 1998.</span></font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt 36pt; text-indent: -18pt; tab-stops: list 36.0pt" class="MsoNormal"> </p>