Last posts on capital2024-03-28T22:16:32+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/capital/atom.xmlSUR du VENT par Henri CHEVIGNARDhttp://surduvent.hautetfort.com/about.htmlVIENNEtag:surduvent.hautetfort.com,2018-10-01:60921442018-10-01T21:30:00+02:002018-10-01T21:30:00+02:00 le capital à la peine à Vienne que rêvera ? le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5891237" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/3732277581.jpg" alt="IMG_0660.jpg" /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">le capital</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">à la peine<br /><br /></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">à Vienne</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">que rêvera ?<br /><br /></span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">le réalisme</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">en ce temps</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 60px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">n'est guère sûr</span></p><p> </p><p> </p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlCaricature Thomas Pikettytag:fanzine.hautetfort.com,2018-05-18:60527312018-05-18T20:30:00+02:002018-05-18T20:30:00+02:00 La Semaine de Zombi. Vendredi.
<p><strong>La Semaine de Zombi. Vendredi.</strong></p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/30737221.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5817034" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/2071486372.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,bande-dessinée,gratuit,caricature,thomas piketty,capitalisme,capital,économie,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></a></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.html”Par des matins brisés”tag:almasoror.hautetfort.com,2018-03-03:60311512018-03-03T11:07:00+01:002018-03-03T11:07:00+01:00 La plage des Sables, 2 mars 2018 vers 17h30 Où sont les gens...
<p style="text-align: center;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/00/2563766910.jpg" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5777290" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/01/00/3705228617.jpg" alt="20180302_173433.jpg" /></a></p><p style="text-align: center;">La plage des Sables, 2 mars 2018 vers 17h30</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Où sont les gens qui vivent et qui bougent aujourd'hui ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Pas à la télévision, ni dans les médias. Ni dans les institutions. Ni dans l'art « diffus par les canaux économiques ». Ni dans l'art « soutenu » par l’État. Ni dans les syndicats, ni dans les mouvements politiques. Sur Internet ? Dans des ZAD d'extrême gauche mouvantes ou des sphères d'extrême droite non constituées ?</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Ne te trompe pas d'ennemi, ma fille. C'est pire que de se tromper d'ami, car tu mets toutes tes forces de combat contre des pantins. Alors qu'un amour qui se trompe reste un grand amour, une haine qui touche une mauvaise cible rendrait ta guerre impure et méprisable.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Aujourd'hui, ce n'est pas la liberté sexuelle ou amoureuse qui nécessite du courage et de la vérité : la liberté d'aimer est utile au capitalisme. Ce n'est pas la liberté de penser non plus, car elle est soluble, comme du sucre, dans la profusion d'idées qui circule dans le Capital. Ce n'est pas non plus l'intégrisme religieux : celui de l'islam sert à créer des nervis qui ne savent pas à quoi ils servent, celui du catholicisme sert à préserver des zones patrimoniales qui n'ont pas de force pour créer du neuf et de l'à-venir. La Petite Entreprise et le Refus de consommer sont deux bastions (qui croient dissembler, ce qui les fragilise). Mais une petite entreprise qui réussit devient Capital et une petite entreprise qui ne devient pas Capital risque sans cesse la mort par asphyxie ou l'assassinat par la loi. Quant au refus de consommer, il est trop marginal pour constituer un poids et ne fragilise que l'individu qui le pratique.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La double-vie est sans doute une solution à la fois de survie et de combat politique : s'adapter en apparence et se réserver des zones hors-champs, zones de culture, d'agriculture, de distillerie, de médecine, de religion, qui divergent radicalement de tout ce qui est officiel ou médiatique et qui n'est jamais appréhendé ni par l'administration, ni par l'argent, ni par les médias. Zones non vues, zones absentes des radars.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Il est difficile d'être solidaire aujourd'hui car tout ce qui est visible est récupéré par le capital ou par l'administration. Le capital et l'administration, malgré le désamour qui les unit, roulent ensemble vers le même but : la totalité du contrôle.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La solidarité commence en se levant le matin : ouvrir les yeux et ne pas croire au monde tel qu'il nous est montré, savoir que l'être est traqué par le capital et l'administration au moyen de la culture, de l'information et de la communication. Pas de nostalgie d'un passé mort, pas de fatalité devant un présent qui n'en est pas un. Vivre malgré le mépris profond dont on entoure ceux qui respirent encore d'une manière personnelle.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">La parole (orale/écrite) est noyée dans le flot. Le geste noble est dénigré, tourné en dérision. L'action est vouée à nourrir le néant, avant même de naître elle est neutralisée.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">L'essor du suicide s'explique parce que c'est la seule action qu'un individu non pervers peut commettre en étant sûr d'obtenir un résultat notable, réel, qui induit un changement (fut-il cessation). S'il restait un espace où la parole/le texte de l'être avait un résultat, les chiffres du suicide diminueraient. Face à des êtres humains rendus à leur puissance, même modeste, la banque et l'administration verraient leur territoire d'emprise se restreindre.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Tous les mots ont été adoubés par le capital avant même d'être prononcés. Ainsi a été torpillée la splendeur du poème. Censure suprême que la censure inutile des mots dégoupillés.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Bar-le-Duc : comment une bourgade chaleureuse et vibrante est devenue ville-zombie ? La télévision a remplacé le feu de cheminée autour duquel on s’assoit. Les parkings et les centres commerciaux aux abords de la ville ont rendu caduc le centre de la cité. Les élus administrent un système qui ne tourne plus que pour eux-mêmes, à l'échelle municipale, comme à l'échelle nationale, le pouvoir d'action s'est éclipsé sans faire de bruit. Nous faisons semblant de suivre des rites démocratiques mais le fleuve démocratique n'est plus qu'un amas de boue ; les gestes et les cris des matelots ne font illusion qu'à ceux qui sont trop petits pour apercevoir, par la passerelle, que l'eau du fleuve a été détournée. Semblant de régime, déprime insondable des citoyens qui sentent, sans mots, que la République s'est enfuie sans les prévenir.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Nous sommes pieds et poings liés par l'ignorance et par l'illusion. La vérité serait un désespoir libérateur. Quand tu comprends que tu es là, étendu sur ton lit, débile, incapable, non pas à cause d'une faiblesse de ta volonté, mais parce qu'on t'a empoisonné à ton insu et à dessein, alors, avant même la rage de la révolte, monte la délivrance du Savoir.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">Conscience, tu demeures. Tu veilles. Une poussière immobile te recouvre. Un souffle intérieur pourrait reconnaître soudain ton existence.</p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><strong>Ailleurs sur AlmaSoror :</strong></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/07/02/chroniques-d-une-solitude-5402519.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Chroniques d'une solitude</a></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: justify;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2010/04/29/karamazov-archivage-iv.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Par des matins brisés</a></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlENCHAÎNEMENT LEXICAL ET TENDANCIEUX.... COEURtag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2017-02-02:43117382017-02-02T08:41:00+01:002017-02-02T08:41:00+01:00 Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: arial black,sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>Cet Enchaînement Lexical a été composé en révérencieuse référence à cet inégalable Poète qu'est Eric Ducelier. Un maitre! </strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3374411" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/2117982393.jpg" alt="dictionnaire.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 18pt; color: #008000;"><strong>CŒUR</strong></span></p><p style="text-align: center;"><br /><br /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Atout capital sans lequel rien n'est possible dans le jeu de carte de l'amour.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Incroyablement ingénieux et délicat, il alimente les parts de rêve d'une éclatante précision doublée d'une imagination fébrile et désordonnée.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>Noyau éminemment fusionnel d'une flamme embrasée au magma affectif de chacun, il porte parfois en lui l'exclusif lieu de résonances énigmatiques inscrites dans le vent et tapissées de ces fragments de réalité qui autorisent à formuler, de sang-froid, les plus ardentes et inattendues déclarations. </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt; color: #0000ff;"><strong>DÉCLARATION</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,sans-serif; font-size: 14pt;"><strong>(P. MILIQUE)</strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlNotre ennemi, le capital...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-01-10:58959332017-01-10T16:00:00+01:002017-01-10T16:00:00+01:00 Les éditions Flammarion publient cette semaine, dans leur collection...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les éditions Flammarion publient cette semaine, dans leur collection Climats, le nouveau livre de <strong>Jean-Claude Michéa</strong> intitulé <em><strong>Notre ennemi, le capital</strong></em>. Critique essentiel du système et de la gauche du capital, Jean-Claude Michéa est l'auteur d'essais dont la lecture est indispensable comme <em><strong>Impasse Adam Smith</strong></em> (Flammarion, 2006), <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2011/10/03/le-complexe-d-orphee.html"><em><strong>Le complexe d'Orphée</strong></em></a> (Flammarion, 2011) ou <a href="http://metapoinfos.hautetfort.com/archive/2014/01/12/la-gauche-et-ses-mysteres-5269633.html"><strong><em>Les mystères de la gauche</em></strong></a> (Flammarion, 2013).</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5540625" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/775132913.jpg" alt="Michéa_Notre ennemi le Capital.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">« Si l'on veut réellement rassembler la grande majorité des classes populaires autour d'un programme de déconstruction graduelle du système capitaliste (et non pas simplement accroître ses privilèges électoraux), il faut impérativement commencer par remettre en question ce vieux système de clivages fondé sur la "confiance aveugle dans l'idée de progrès", dont les présupposés philosophiques de plus en plus paralysants (du type "parti de demain" - celui de la Silicon Valley - contre "parti d'hier" - celui de l'agriculture paysanne ou de la culture du livre) ne cessent d'offrir depuis plus de trente ans à la gauche européenne le moyen idéal de dissimuler sa réconciliation totale avec le capitalisme sous les dehors beaucoup plus séduisants d'une lutte "citoyenne" permanente contre toutes les idées "réactionnaires" et "passéistes". »</span></p></blockquote>
Annabel Andre Laurenthttp://annabelandrelaurent.hautetfort.com/about.html54% des Rhônalpins satisfaits de la 1ère année de Laurent WAUQUIEZ!tag:annabelandrelaurent.hautetfort.com,2016-11-12:58734262016-11-12T16:23:00+01:002016-11-12T16:23:00+01:00 ...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-family: verdana, geneva, sans-serif; font-size: 14pt;"><strong><a style="color: #0000ff;" href="http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Politique/Politique/54-des-Rhonalpins-satisfaits-de-la-premiere-annee-de-Wauquiez">http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Politique/Politique/54-des-Rhonalpins-satisfaits-de-la-premiere-annee-de-Wauquiez</a></strong></span></p>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlEtudiant à l'ENSM du Havre et porteur d'un beau projettag:jevisauhavre.hautetfort.com,2016-10-03:58557652016-10-03T18:33:54+02:002016-10-03T18:33:54+02:00 Le magazine Capital met à l'honneur ce mois-ci Simon Bernard, étudiant de...
<p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt; color: #00ccff;">Le magazine Capital met à l'honneur ce mois-ci Simon Bernard, étudiant de l'ENSM.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-5469962" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/01/00/494273019.png" alt="8520.png" />Il fait la Une du magazine papier d'octobre 2016, comme "Graine de Patron". Félicitations à lui, dont le projet a déjà conquis rien de moins que le ministère de l'Environnement !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">"Pas encore 25 ans , toujours étudiants, et déjà ils nous disent si nos aliments sont contaminés, aident les pompiers à mieux travailler, innovent dans le droit, la musique ou la gastronomie.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">SIMON BERNARD ENSM LE HAVRE</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">Son pitch «Mes fruits et légumes sont-ils contaminés ?» On pourra bientôt le savoir grâce à Scan EAT, un scanner infrarouge de poche relié à une appli installée sur smartphone et mesurant en temps réel le taux de pesticides des aliments. Soutenu par le ministère de l’Environnement, Simon a obtenu une bourse et neuf mois dans un incubateur pour peaufiner son projet."</span></p>
AMDhttp://www.lioneltardy.org/about.htmlAudition de Martin Vial, commissaire aux participations de l'Etattag:www.lioneltardy.org,2016-06-01:58096402016-06-01T16:53:17+02:002016-06-01T16:53:17+02:00 Audition, en commission des affaires économiques, de Martin Vial,...
<p style="text-align: justify;">Audition, en commission des affaires économiques, de Martin Vial, commissaire aux participations de l'Etat.</p><p style="text-align: justify;">L'APE (Agence dès Participation de l'Etat) gère 100 mi<span class="text_exposed_show">lliards de participations au sein de 77 entreprises (dont 13 cotées). Ces 77 entreprises ont généré en 2015 un chiffre d'affaires de 400 milliards d'euros pour un résultat de 65 milliards. L'APE a réalisé 1,2 milliards d'euros d'investissements en 2015 pour 2,3 milliards de cessions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="text_exposed_show">J'ai interrogé M. Vial sur la composition de ses équipes, et sur l'élaboration des choix politiques. </span></p><p style="text-align: center;"><span class="text_exposed_show"><span style="color: #ff0000;">Mes questions :</span> </span></p><p style="text-align: center;"><span class="text_exposed_show"><iframe width="360" height="260" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x4dvsft" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/02/01/666085024.jpg" target="_blank"><img id="media-5385491" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/02/01/4039962369.jpg" alt="13346746_10154090796350498_7501908457107207240_n.jpg" /></a></p>
AMDhttp://www.lioneltardy.org/about.htmlAudition d'Emmanuel Macron sur la situation d'EDFtag:www.lioneltardy.org,2016-03-23:57783652016-03-23T09:33:00+01:002016-03-23T09:33:00+01:00 EDF est en crise après le départ de son directeur financier et la baisse de...
<p style="text-align: justify;">EDF est en crise après le départ de son directeur financier et la baisse de ses bénéfices.</p><p style="text-align: justify;">Mardi, en Commission des Affaires économiques, nous avons auditionné le Ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, sur ses intentions.</p><p style="text-align: justify;">Je l'ai interrogé sur un projet évoqué dans la presse : la cession de sa filiale RTE (Réseau de Transport d'Electricité).</p><p style="text-align: justify;"><strong>J'ai également demandé que la situation financière d'EDF ne retombe pas sur les consommateurs d'électricité.</strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000;">Mes questions à Emmanuel Macron :</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="260" frameborder="0" src="//www.dailymotion.com/embed/video/x3zjxy8" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe><br /><br /><a href="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/2168016596.jpg" target="_blank"><img id="media-5327510" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/02/02/4078544964.jpg" alt="macron,edf,électricité,audition,rte,recapitalisation,taxe,capital,hinkley" /></a></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLe coût du travail ? Oui, mais celui du capital ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-11-05:54823042014-11-05T10:00:00+01:002014-11-05T10:00:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d' Alain de Benoist , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'<strong>Alain de Benoist</strong>, cueilli sur <a href="http://www.bvoltaire.fr/"><em>Boulevard Voltaire</em></a> et consacré </span><span style="font-size: small;">à la politique favorable au grand patronat adoptée par le gouvernement...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4341755" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/2292600298.png" alt="alain de benoist,turbocapitalisme,hollande,taubira,révolution" width="266" height="299" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">Le coût du travail ? Oui, mais celui du capital ? </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>On parle toujours beaucoup du fameux pacte de responsabilité annoncé par François Hollande le 14 janvier dernier. Demander au grand patronat de se porter garant de la solidarité nationale, n’était-ce pas faire preuve d’une certaine naïveté ?<br /> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La France mène depuis plus de vingt ans une politique de baisse des charges sociales qui n’a jamais empêché le chômage de monter. Souvenez-vous des 22 milliards d’exonérations de cotisations employeurs, des 6 milliards du crédit impôt-recherche, des 6 milliards de baisse de la taxe professionnelle, des 20 milliards du crédit d’impôt compétitivité-emploi, etc. Le pacte de responsabilité est le dernier avatar en date de cette politique. Il consiste à offrir sans contrepartie 40 milliards d’euros de baisses de charges aux employeurs en espérant, en bonne logique libérale, voir se multiplier les créations d’emplois. Le patronat empoche, mais le chômage augmente toujours, tandis que la croissance est nulle, que la dette s’alourdit et que la déflation menace. Échanger des mesures concrètes contre des promesses vagues, cela s’appelle conclure un marché de dupes, doublé d’une mise en scène destinée à faire accepter la politique de l’offre adoptée par le gouvernement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le MEDEF, qui ne cache pas sa joie devant le ralliement du tandem Valls-Macron à la logique du marché, en profite pour pousser encore plus loin son avantage, puisqu’il réclame maintenant 50 milliards supplémentaires, la remise en cause du droit du travail et des acquis sociaux, la suppression des normes et réglementations des marchés, la baisse des seuils sociaux, etc. S’il n’exige pas qu’on renvoie les enfants travailler dans les mines, c’est sans doute que les mines n’existent plus !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Pour justifier sa position, le MEDEF met régulièrement en cause l’insupportable « coût du travail », qui serait en France plus élevé qu’ailleurs, ce qui pèserait à la fois sur l’emploi et sur la compétitivité. Intox ou réalité ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le grand patronat se plaint depuis toujours que les travailleurs coûtent trop cher. Son rêve serait évidemment que les gens travaillent pour rien, ce qui augmenterait d’autant les bénéfices (mais poserait quand même la question de savoir avec quels moyens les gens pourraient ensuite consommer ce qu’on a produit !). Au XIXe siècle, quand on a supprimé le travail des enfants, le MEDEF de l’époque assurait déjà qu’on allait ainsi faire s’effondrer toute l’économie nationale. Aujourd’hui, ce sont les dépenses liées à l’utilisation de main-d’œuvre qui sont dans le collimateur, bonne excuse pour justifier les délocalisations vers des pays qui ne connaissent que des salaires de misère.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le coût du travail se définit comme la somme des salaires bruts et des cotisations sociales patronales. Le coût moyen de l’heure de travail est en France de 35,6 euros, plus qu’en Allemagne (32,8 euros), mais beaucoup moins qu’en Suède (43 euros). Alléguer dans l’abstrait le coût du travail n’a cependant pas beaucoup de sens, aussi longtemps que ce coût n’est pas rapporté à la fois à l’indice des prix et à la productivité. Un coût salarial élevé n’est en effet pas nécessairement un frein à la compétitivité si le coût par unité produite reste faible. C’est la raison pour laquelle, pour effectuer des comparaisons internationales, on parle de coût salarial unitaire réel. Le coût du travail est plus élevé en France qu’en Allemagne, mais nous avons une productivité supérieure de 20 % à celle des Allemands. En proportion de la productivité horaire moyenne, le coût horaire du salaire minimum se situe aujourd’hui à son plus bas niveau depuis soixante ans.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La vérité est qu’il est très difficile d’établir une relation directe entre le montant des coûts salariaux et le niveau du taux de chômage (il n’est, en Suède, que de 7,7 %, alors qu’il est de 10,3 % en France). On peut certes diminuer les cotisations sociales, mais cela implique de trouver d’autres modes de financement de la protection sociale (l’impôt ? les prélèvements privés ?). Et si l’on diminue le salaire minimum, on diminue du même coup le pouvoir d’achat minimum, donc la demande, donc la production, donc l’emploi.</span><br /><span style="font-size: small;"> <strong><br /> Si l’on parle beaucoup du coût du travail, on ne parle d’ailleurs jamais du coût du capital, qui n’est sans doute pas moins pesant.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C’est le moins qu’on puisse dire. Il faut bien distinguer ici capital productif et capital financier. Le capital productif, nécessaire à la production des biens et des services, a besoin de faire des dépenses à la fois pour son entretien et pour ses investissements. Si, pour ce faire, il ne dispose pas de ressources propres, il doit solliciter un financement externe auprès de ses actionnaires, qu’il rémunère en dividendes, ou de prêteurs, qu’il rémunère en intérêts. Ce sont ces versements qui correspondent au coût du capital financier. Or, celui-ci compte aujourd’hui pour 50 % du coût économique du capital, contre seulement 20 % dans les années 1960-1970. Résultat : les entreprises dépensent désormais deux fois plus en dividendes nets, versés à des actionnaires-rentiers qui veulent se goinfrer le plus vite possible, qu’en investissements nets. Les dividendes des actionnaires des entreprises du CAC 40 sont eux-mêmes en hausse de 30 % sur un an, alors que l’investissement reste désespérément plat. C’est une des conséquences de la financiarisation de ces trois dernières décennies, qui n’a cessé de privilégier les détenteurs du capital financier par rapport aux entrepreneurs. Une captation qui n’est évidemment pas étrangère au manque de compétitivité de ces derniers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Alain de Benoist</strong>, propos recueillis par Nicolas Gauthier (<em>Boulevard Voltaire</em>, 27 octobre 2014)</span></p></blockquote>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlEntretien avec Etienne Chouard : le pouvoir de l'argent...tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2014-09-13:54464382014-09-13T05:00:00+02:002014-09-13T05:00:00+02:00
<p><iframe width="853" height="480" src="http://www.youtube.com/embed/0fnGbpUnkMQ" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlLe Capitaltag:lapinos.hautetfort.com,2014-08-09:54255312014-08-09T21:02:00+02:002014-08-09T21:02:00+02:00 Un ecclésiastique écrivait il y a quelques lustres dans un magazine destiné...
<p style="text-align: justify;"><strong>Un ecclésiastique écrivait il y a quelques lustres dans un magazine destiné à promouvoir les intérêts du capitalisme à la française (<em>"Le Figaro"</em>) : <em>"Le capital, c'est la vie !". </em>Sans doute une manière de remarquer qu'on ne peut pas plus s'opposer au capitalisme qu'il n'est possible de s'opposer à la vie ou à la guerre. <em>"Le capital, c'est la mort !" </em>résume <em>a contrario</em> l'analyse économique de Marx, que l'on présente à tort comme un théoricien de la réforme économique, alors qu'il n'est qu'un clinicien, dont le diagnostic est que le capitalisme est, si ce n'est exsangue, du moins une économie au stade de la décomposition. La concentration excessive du capital entre les mains de quelques-uns n'est pas, par exemple, au yeux de Marx, un signe de bonne santé économique. </strong><strong>Son pronostic des crises se fonde sur l'excessive concentration du capital et la difficulté de le répartir de façon économiquement efficace. Bien sûr l'idée de "justice économique" n'est pas dans Marx, faute de quoi celui-ci ne serait qu'un imbécile.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>A la limite Marx pourrait passer pour un économiste libéral, si ce n'est qu'il souligne le rôle actif de l'Etat dans la constitution de monopoles bancaires et industriels, tandis que le stratagème de la plupart des économistes libéraux consiste à accuser l'Etat des dérèglements du capitalisme. Or l'extrême concentration des pouvoirs de l'Etat soviétique a largement contribué à entraîner la Russie au rang des nations capitalistes les plus développées ; or l'économie chinoise, dirigée d'une main de fer par une junte militaire, est une économie capitaliste ordinaire, à ce détail près qu'elle a connu un développement accéléré.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Une économie en bonne santé ne produit pas le maximum de "richesses" pour une population maximum, mais il produit les richesses nécessaires pour un nombre de personnes limité. L'excès de richesse constitue un problème économique, de même que l'excès de poids constitue un problème de santé. L'objectif de croissance économique est donc une aberration économique, en même temps que la croissance est la seule possibilité pour l'Etat et les institutions étatiques de se maintenir en place et se faire respecter.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Marx souligne aussi utilement la part du rêve dans une économie en voie de décomposition. Le "désir d'avenir" capitaliste est en réalité un rêve masochiste, propre à mobiliser un Japonais ou un Américain, car l'avenir n'a rien de désirable - il n'est pas plus désirable que la mort. Il n'y a rien d'étonnant à ce que le capitalisme engendre une culture nécrophile, ainsi qu'on peut l'observer aux Etats-Unis, à travers notamment la consommation de produits stupéfiants. Les hommes se mettent à rêver, dès lors qu'ils sont vieux et perdent possession de leurs moyens.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Ceux qui cherchent un antidote chez Marx, une formule du rajeunissement de l'économie seront déçus ; la principale force de la critique marxiste est de montrer que le sens de l'histoire hégélien ou moderne est un sens négatif et non positif, ainsi que le prétendent les tenants de la culture moderne totalitaire. D'ailleurs la vie n'est pas tout pour Marx : l'amour, la science, n'entrent pas dans le domaine culturel (rien de plus bête que la "culture scientifique", c'est-à-dire le vernis scientifique, ou que la "culture de l'amour", c'est-à-dire le sentimentalisme à l'aide duquel les publicitaires attrapent leurs clients comme on attrape des mouches avec de l'eau sucrée).</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Marx est plutôt de la lignée des penseurs humanistes comme Shakespeare qui pensent contre la culture ou en dépit d'elle. La seule façon d'être libre, c'est d'échapper à la culture.</strong></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa Société du Bien-être...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2014-07-23:54088942014-07-23T12:00:00+02:002014-07-23T12:00:00+02:00 Les éditions Le pas de côté viennent de publier La Société du Bien-être...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les éditions Le pas de côté viennent de publier <strong><em>La Société du Bien-être</em></strong>, un pamphlet d'<strong>Agustin Garcia Calvo</strong>. Philologue, linguiste, poète, dramaturge, Agustin Garcia Calvo est un auteur espagnol, proche de la mouvance anarchiste, mort en 2012.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4625577" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/2205976978.jpg" alt="Société du Bien-être.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">" L’État a fusionné avec le capital. L’homme est devenu marchandise. Dans la religion de l’Économie, un seul Dieu est vénéré : l’Argent. Un seul idéal subsiste : le Développement. Et cette société mue par le sacro-saint critère de Rentabilité se présente comme la meilleure, la seule possible, réalité indiscutable, où tous les individus réduits à l’état de ressources souriantes se doivent d’accéder à un Bien-être hégémonique. Comme si la finalité de l’existence était de crouler sous une abondance de substituts, d’ingurgiter toujours plus d’ersatz. « Les biens du Bien-être ont le goût du vide », s’élève Agustín García Calvo dans ce pamphlet percutant, aux accents situationnistes. Pour en finir avec le régime de la falsification, il suffit de ne plus y croire. De ne plus parler le langage de l’économie. Dire NON, la vie est ailleurs que dans les illusions mercantiles de notre temps. "</span></p></blockquote>
S. Lle noelhttp://defensederire.hautetfort.com/about.htmlNul n’est prophète en son pays…tag:defensederire.hautetfort.com,2014-06-09:53878792014-06-09T21:31:09+02:002014-06-09T21:31:09+02:00 C’est ce que Thomas Piketty peut vérifier chaque jour. L’économiste,...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;"><img id="media-4589339" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://defensederire.hautetfort.com/media/02/02/3749359994.jpg" alt="piketty, capital, keynes, alternatives économiques, fiscalité" />C’est ce que Thomas Piketty peut vérifier chaque jour. L’économiste, récent auteur d’un capital au XXIème qui fait un tabac aux Etats-Unis, est invité par les grands de ce monde pour échanger sur sa thèse pendant qu’en France, à l’exception de quelques cénacles pas forcément proches des partis de gouvernement, la seule question économique qui intéresse est l'impact du forfait de Franck Ribéry sur le parcours de l’équipe de France.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Déjà, la thèse de <em>pour une révolution fiscale</em>, qui proposait la fusion de l’impôt sur le revenu et la CSG, pour élargir à tous les revenus la progressivité refondée de l’impôt, avait été rapidement écartée par celui qui allait devenir Président en se prononçant dans des envolées lyriques mémorables contre le mur de la finance : depuis celui-ci en est devenu un des maçons les plus dévoués et efficaces.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Pour sa part, Thomas Piketty est de ces, trop rares?, économistes qui partent de l’analyse de la société, en multipliant les incursions dans des matières diversifiées, sans faire des équations mathématiques l’alpha et l’oméga de la démonstration économique : ce que lui reproche de nombreux confrères dont les équations n’ont pourtant souvent montré aucune réalité si ce n’est la vacuité et le caractère hors sol de l’analyse.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Dans le capital au XXIème siècle, Piketty analyse la répartition et l’accumulation des richesses, au travers du patrimoine et des revenus, quel qu’en soit l’origine, en Europe et aux Etats-Unis, depuis le XIXème siècle. Et le constat est sans appel : les inégalités de revenus, après s’être réduites de l’entre-deux guerres à la fin des années 70 repartent de plus belle, se rapprochant dangereusement de ce qu’elles étaient aux alentours de la première guerre mondiale.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">En cause, l’accumulation du patrimoine, les revenus liés à ce dernier et aux activités de la finance, dans un monde de croissance molle, sont en train de mettre un sévère coup de canif au contrat social et à une certaine conception de l’équité. Les très très riches deviennent chaque jour monstrueusement plus riches, les classes moyennes, au contraire, voient le spectre du déclassement se rapprocher. En attendant, la poudrière se reforme, comme la montée du national-populisme en l’Europe le démontre….</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Il rappelle également le fait que l’origine des revenus n’est plus exactement ce qu’elle était avant-hier et hier. Autrefois fondée sur la propriété foncière terrienne, l’origine des revenus s’est déplacée. Le patrimoine, le capital a lui-même évolué. Les modalités d’imposition moins. Ces dernières ont toujours un temps de retard. Et même deux ou trois ces jours-ci. Depuis les années 70, les cadeaux fiscaux se ramassent à la pelle, et les impôts, de progressifs sont même devenus dégressifs en terme absolu. Concourant à l’explosion des inégalités de patrimoine…et de revenus. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Pour répondre à cet état de fait, Piketty propose l’instauration d’une fiscalité mondiale progressive sur le patrimoine. Pour permettre de réduire les inégalités, limiter les effets de constitution astronomique de patrimoine et trouver les sources de financement nécessaires à la réalisation du contrat social. Sachant qu’il n’a pas renié ses écrits précédents sur la fusion impôt sur le revenu CSG…</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Sans aller jusqu'à euthanasier le rentier comme le proposait Keynes, Piketty souhaite le ramener à une place moins centrale au travers de la fiscalité.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Et oui, la fiscalité a souvent été l’instrument par lequel la révolution est arrivée, l’iniquité et l’inadaptation d’un système fiscal le symbole d’une crise, n’en déplaise aux libéraux de tous poils. </span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: medium;">Dans une interview à Alternatives Economiques, à la question du caractère utopique de sa proposition, il répond avec beaucoup de malice que les utopies sont utiles. Elles sont toujours le préalable à une discussion et à l’évolution de la société. Après tout, l’impôt sur le revenu était une des utopies du XIXème siècle réalisée au début du XXème siècle. Et en ce début de XXIème, où les problèmes à résoudre sont multiples et complexes, nous en manquons cruellement d’utopies. Il serait temps de ré-enchanter la politique… Et les thèses de Piketty peuvent y contribuer…</span></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlLa tentation du bas de lainetag:willemsconsultants.hautetfort.com,2014-04-14:53464732014-04-14T00:46:00+02:002014-04-14T00:46:00+02:00 Les débats autour du compte personnel de formation (CPF) se sont souvent...
<p style="text-align: justify;">Les débats autour du compte personnel de formation (CPF) se sont souvent focalisés à l'Assemblée puis en dehors, sur la durée de la formation et le fait que 150 heures, pour des formations certifiantes, c'était bien peu. Encore aujourd'hui, dans tous les débats, il se trouve toujours des voix pour pointer que le CPF souffre d'un vice de conception, d'une contradiction fichée en son sein comme la pointe du couteau dans celui de Lucrèce, avec sa durée limitée et son objectif certifiant. Ce diagnostic tient davantage à une vision rapide ou fantasmée du compte, qu'à une véritable analyse de la manière dont il est construit. </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4519831" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/01/00/4080995588.jpg" alt="2951229141_2_3.jpg" /></p><p style="text-align: justify;">Car si l'on s'en tient aux textes, on peut constater, en premier lieu, que certifiant ne signifie ni diplômant ni de longue durée. La loi a prévu que tout module d'un titre ou diplôme était éligible en tant que tel au CPF et elle a prévu également que le certifiant non diplômant était aussi un objectif possible pour les formations suivies dans le cadre du CPF. Et en second lieu, le compte personnel est construit sur le modèle des droits rechargeables, ce qui signifie que plus on consomme, plus on bénéficie de droits. Potentiellement, un jeune entrant sur le marché du travail en 2015 peut espérer bénéficier de plus de 900 heures de formation gratuites pendant sa vie professionnelle. Mais pour cela il faut qu'il utilise régulièrement ses heures. S'il capitalise, ses droits stagneront à 150 heures. Ainsi calibré, le CPF est donc davantage conçu sur le modèle d'une utilisation régulière que d'une capitalisation en vue d'un projet, objectif effectivement peu atteignable. Comme quoi, quels que soient les charmes des bas de laine, il faudra savoir résister à leur tentation. </p>
Marquis des Chouanshttp://beaudricourt.hautetfort.com/about.htmlLe Temple maçonnique voulant s'élever sur les ruines de l'Eglise Catholiquetag:beaudricourt.hautetfort.com,2014-02-18:53015612014-02-18T18:44:00+01:002014-02-18T18:44:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous intégralement l'article paru dans le magazine...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><img id="media-4447589" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://beaudricourt.hautetfort.com/media/01/00/154073754.jpg" alt="Mgr-Delassus_1836-1921.jpg" />Nous reproduisons ci-dessous intégralement l'article paru dans le magazine de presse économique et de société </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">« </span><em><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">capital </span></em><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">»</span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">. Il s'agit de rappeler simplement à nos lecteurs l'influence toujours actuelle, le rôle nuisible joué chez nous en Lorraine par la secte maçonnique aux commandes de son instrument démo(n)cratique favori </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">« </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><em>la république</em> </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">»</span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">. Sa lourde responsabilité dans le déclin de notre civilisation, la volonté franche et méthodique des loges maçonniques d'anéantir définitivement la belle et glorieuse tradition Catholique et Royale de nos ancêtres. Nous invitons ceux qui souhaitent mieux connaître les origines de ce poison mortel, à se procurer l'ouvrage </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">« </span><em><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><a href="http://www.chire.fr/A-125934-la-conjuration-antichretienne-en-1-volume.aspx" target="_blank">La conjuration antichrétienne</a></span></em><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">»</span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"> de Monseigneur Henri Delassus (1836 - 1921). <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">Rude ennemi du modernisme et du libéralisme, ce livre dénonce francs-maçons et </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">« </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">démocrates républicains </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">» </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">comme autant d'expressions maléfiques de l'esprit de la Révolution.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">__________________________ </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong><span style="font-family: georgia,palatino;">Nancy : Les initiés y font la loi, à la mairie et au tribunal de commerce</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><img id="media-4447583" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://beaudricourt.hautetfort.com/media/02/00/2885711771.jpg" alt="mason.jpg" />Agglomération de 350 000 habitants, Nancy est dirigé par une poignée de francs-maçons. Le premier d’entre eux ? Il siège à la mairie et préside la communauté urbaine depuis près de trois décennies. Bien qu’il s’interdise de participer aux rites locaux (sa propre loge est située à Paris), André </span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><a href="http://www.christianophobie.fr/breves/nancy-des-cochonneries-antichretiennes-en-vitrines" target="_blank">ROSSINOT</a></span><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"> ne se cache pas d’appartenir au Grand Orient (GODF). Tous les mois de janvier, il présente officiellement ses vœux aux vénérables de la ville et son équipe municipale regorge de frères de différentes obédiences : au moins trois de ses vingt et un maires adjoints porteraient le tablier, ainsi que plusieurs de ses directeurs d’administration. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">Cet homme de droite reste aussi en pays de connaissance lorsqu’il croise le fer avec les socialistes du cru. Jean-Pierre Masseret, le président de la région Lorraine, et Michel Dinet, le patron du conseil général de Meurthe-et-Moselle, sont eux aussi des initiés. Lorsque le besoin s’en fait sentir, André Rossinot n’hésite d’ailleurs pas à ouvrir les portes du temple à ses opposants. «Il m’a carrément proposé de me faire entrer en maçonnerie si j’arrêtais de torpiller son projet de tramway», s’irrite encore l’un des vingt maires de l’agglomération, qui a refusé tout net cette offrande empoisonnée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">Mais les maçons nancéiens ne se cantonnent pas aux ors de la place Stanislas. Ils hantent aussi les couloirs du tribunal de commerce. Certes, l’actuel patron de cette institution, Yves Aubry, n’est pas lui-même un frère. Mais le président de la chambre des procédures collectives (où se joue le destin des entreprises en difficulté), Gérard Gabriel (GODF), porte le tablier, tout comme l’administrateur judiciaire Pierre Bayle (GLDF) et le mandataire liquidateur Alain Villette. Bien que tous les trois nient farouchement fréquenter les loges de la ville, plusieurs de nos informateurs les y ont croisés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">La fraternité permet-elle à certains acteurs locaux de conclure parfois des petits arrangements, lors des liquidations d’entreprises ? C’est en tout cas ce qu’assurait l’ancien président François Ganne, qui a claqué la porte de la juridiction en septembre 2007. C’est aussi ce que laisse penser le rapport de l’Inspection générale des services judiciaires, remis en avril 2008 au garde des Sceaux. Ses auteurs y fustigent la «proximité nuisible» entre les juges du tribunal de commerce et leurs auxiliaires.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">Selon nos informations, nos trois mousquetaires seraient par ailleurs membres, aux côtés de magistrats et d’avocats, d’une fraternelle des professions juridiques, très influente dans les salles d’audience du tribunal de grande instance, cette fois. Ils se retrouveraient en outre une fois par mois à l’abbaye des Prémontrés pour les agapes du très discret cercle Lothaire, le Club 50 de la ville.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">A leur table, les deux seuls Nancéiens à nous avoir avoué leur appartenance maçonnique, Philippe Vivier (GODF), ancien président du tribunal de commerce, et le psychosociologue Bernard Turkawka. Mais aussi Jean-Pierre Carolus, actuel président de la CCI, Jean-François Mayeux, le notaire attitré de la ville, et Pierre Bandin, le patron du Novotel de Laxou, dans la banlieue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;">Ce dernier servirait aussi à dîner aux dix-huit membres du Club des philanthropes, qui se réunit deux lundis par mois dans ses salons. Beaucoup d’entre eux sont francs-maçons, en particulier Michel Recroix, un expert en placements financiers qui roule au volant d’une Mercedes immatriculée au Luxembourg. Frères de tous les pays… </span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino;"><em>Etienne Gingembre</em></span></p><p> </p><p>Source : <a href="http://www.capital.fr/a-la-une/dossiers/ville-par-ville-les-francs-macons-dans-le-business-476406/nancy-les-inities-y-font-la-loi-a-la-mairie-et-au-tribunal-de-commerce" target="_blank">article</a></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.html« Que la révolution commence », par Garry Leechtag:verslarevolution.hautetfort.com,2014-01-19:52754292014-01-19T06:11:00+01:002014-01-19T06:11:00+01:00 Je vous livre la traduction d'un texte essentiel de l'auteur de « Le...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je vous livre la traduction d'un texte essentiel de l'auteur de « <a href="http://www.leretourauxsources.com/index.php/le-capitalisme-un-genocide-structurel-detail" target="_blank">Le Capitalisme, un génocide structurel</a> ». Quelque chose me dit que chez les droitards, sa lecture va provoquer quelques sérieux grincements de dents...<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">---------------------------</span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/f9NUBKGwNjA" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Qu'est-ce que nous attendons ? Combien de temps allons-nous rester assis à ne rien faire et à regarder les bellicistes politiques déployer leurs drones, leurs navires de guerre, leurs bombardiers furtifs, leurs missiles, nos fils et filles et, finalement, leurs armes nucléaires, contre les peuples les plus pauvres du monde ? Combien de temps allons-nous rester indifférents aux entreprises bellicistes maniant leurs baguettes magiques bénéficiaires, qui remplissent à craquer leurs portefeuilles et leurs bedaines, pendant que des millions d'enfants meurent de faim et de maladies évitables ? Combien de temps allons-nous accepter l'inégalité injuste des 1 % empochant une part largement disproportionnée de la richesse créée par le labeur des 99 % ? Combien de temps allons-nous accepter passivement la folie suicidaire consistant à violer et piller les ressources limitées de notre planète, au point qu'aucun de nous ne sera en mesure de survivre ? Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et qu'en est-il de notre peur irrationnelle des armes de destruction massive dans les mains de terroristes, qui nous maintient paralysés et distraits des injustices quotidiennement perpétrées en notre nom ? Les plus mortelles des armes de destruction massive utilisées aujourd'hui dans le monde ne sont pas chimiques ou biologiques ; ce sont les règles établies par l'Organisation mondiale du commerce, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et tous les soi-disant accords de libre-échange qui ne font qu'intensifier les inégalités au plan mondial, la souffrance humaine et la mort. Les élites du monde des affaires et leurs laquais politiques manient ces armes avec peu de souci du bien-être humain ou de l'environnement. Les banquiers d'investissement de Wall Street jouent dans un casino mondial où les dés sont pipés en faveur de la maison, et la maison se trouve être la propriété des 1 %. Pendant ce temps, les plus grands perdants dans ce casino capitaliste perdent plus que de l'argent ; ils perdent leurs maisons, leur santé, leur éducation, leurs moyens de subsistance, leur dignité, même leur vie. Ils sont les millions qui meurent inutilement chaque année de faim et de maladies évitables. Ceux-ci sont les ultimes victimes du capitalisme, génocide structurel. Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce génocide n'est pas simplement une conséquence malheureuse du capitalisme ; il constitue le fondement même du système. Et nous nous tenons sur ces fondations aujourd'hui ! Tout ce que nous construisons est érigé sur ces fondations gorgées de sang ! Ne sont-ce pas le génocide des peuples indigènes partout aux Amériques, et le vol de leurs terres, qui ont créé la richesse qui a financé la révolution industrielle ? N'est-ce pas le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_des_enclosures" target="_blank">mouvement des enclosures</a> qui a expulsé les gens de la terre et leur a volé leurs moyens de subsistance, afin qu'ils puissent être « libres » de trimer dans les conditions misérables des usines de l'Angleterre industrielle ? Ne sont-ce pas l'enlèvement de millions d'Africains et leur asservissement aux Amériques qui ont alimenté le « développement » des États-Unis et du Canada ? Les mêmes pratiques violentes se poursuivent aujourd'hui avec le déplacement forcé de millions de paysans, afin que des capitalistes requins de la finance puissent continuer d'exploiter les ressources naturelles de la planète, pour tapisser leurs propres poches de luxe. Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Aucun système social dans l'histoire humaine ne s'est jamais avéré si génocidaire ; ni le communisme, ni même le fascisme. Et aucune dose de bricolage avec un système qui est intrinsèquement génocidaire, ne mettra un terme au génocide. Pendant la première décennie du 21e siècle, plus de 120 millions de personnes sont mortes parce que les structures du système capitaliste les ont empêchées de satisfaire leurs besoins de base. Pendant ce temps, les Européens dépensent plus d'argent chaque année en crème glacée, que la somme nécessaire pour fournir à tous,</span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"> dans les pays du Sud,</span> de l'eau potable et un système d'assainissement élémentaire. Et les Américains et Européens dépensent annuellement davantage en aliments pour animaux de compagnie, que la somme nécessaire pour prodiguer les soins de santé de base aux pauvres dans le monde entier. Il n'y a que dans un système génocidaire qu'il paraît plus sensé de produire, pour les riches, de la crème glacée et de la nourriture pour animaux de compagnie, que de l'eau potable et des soins de santé pour des milliards de personnes qui ne constituent pas un marché viable, parce que leur travail n'est pas nécessaire et qu'ils sont trop pauvres pour être des consommateurs. Seul un système génocidaire peut rendre jetable la moitié de l'humanité ! Mais le revers de cette équation est que les pauvres du monde entier n'ont plus rien à perdre. Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais qu'arrive-t-il quand les pauvres osent résister et se défendre ? Ne sont-ils pas alors les heureux bénéficiaires de la « démocratie » et de la « liberté » distribuées, non seulement par le canon d'un fusil, mais par des bombes et des missiles à guidage laser qui détruisent leurs maisons et taillent leurs membres en pièces ? Ne bénéficient-ils pas de sanctions économiques qui aboutissent à la famine et à la maladie, en raison de la pénurie de nourriture et de médicaments refusés au nom de l'intervention humanitaire ? Ne sont-ils pas considérés comme des terroristes ? Nous les tuions parce qu'ils étaient communistes. Indépendamment de l'étiquette que nous leur épinglons, constituent-ILS vraiment une menace pour NOTRE sécurité ? Et croyons-nous vraiment que les tuer et les mutiler par les bombardements, la famine et la maladie, va leur faire voir le monde comme nous le faisons ? Ou que cela les fera vraiment nous haïr ? Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et qu'en est-il de vous et moi, qui vivons dans le ventre de la bête impérialiste ? NOUS ne sommes pas innocents dans tout cela ! La majorité d'entre nous, dans les pays riches, sommes à la fois esclaves des 1 % et complices de l'exploitation et du génocide des pauvres du monde entier. On nous dit que nos modes de vie sont un produit de notre propre dur travail individuel, et que personne n'a le droit de nous prendre cela. Mais que dire de ceux, dans les pays du Sud, qui peinent 12, 14 ou 16 heures par jour dans une lutte désespérée pour la survie ? Ne travaillent-ils pas dur, eux aussi ? Et pourtant, peu importe combien ils travaillent dur, ils ne seront jamais près d'atteindre un mode de vie comme le nôtre. En fait, ils auront de la chance de préserver leur vie, sans parler de parvenir à un mode de vie confortable. NOS habitudes de consommation et modes de vie sont dépendants de l'exploitation de LEUR travail et de LEURS ressources naturelles. NOUS ne jouissons pas de NOTRE mode de vie parce que NOUS sommes en quelque sorte intrinsèquement plus intelligents, ou supérieurs, ou plus blancs, ou travaillons plus dur qu'EUX, mais parce que nous avons la chance de vivre dans le pays des exploiteurs impérialistes, que ce soit aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Europe continentale, en Australie ou en Nouvelle-Zélande. NOUS vivons comme nous le faisons, en consommant la part d'autres peuples dans les ressources de la planète. C'est pourquoi l'écart de richesse entre les nations riches et les nations pauvres a augmenté, passant de 3 contre 1 en 1820, à 35 contre 1 en 1950 et à 106 contre 1 aujourd'hui. Et c'est précisément pourquoi nous aurions besoin de cinq planètes Terre pour que la population du monde entier, soit sept milliards de personnes, puisse vivre comme nous le faisons. En réalité, le « rêve américain » est un cauchemar pour des centaines de millions de personnes à travers le monde. N'avons-nous pas de conscience ? Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais NOUS AVONS une conscience ! Elle a seulement été temporairement intégrée [<em>à une explication globale falsifiée que nous acceptons - NDT</em>], sous le poids de la propagande avec laquelle les élites capitalistes et leurs laquais politiques nous bombardent quotidiennement. Cette propagande nous cache les relations entre nos modes de vie relativement confortables, et la souffrance massive endurée par des millions de gens pour nous assurer ce mode de vie. NOUS bénéficions de la grande richesse générée sous le capitalisme, pendant que la moitié de la population mondiale endure la misère et les privations. Mais même NOS confortables modes de vie sont érodés, avec à peine un coup d'œil de notre part, alors que nous sommes forcés de travailler plus longtemps et d'accumuler des dettes toujours plus élevées, pendant que la richesse créée par notre travail est de plus en plus centralisée dans les mains des 1 %. Il existe une machine de propagande qui nous convainc d'accepter cette réalité injuste. Notre système d'éducation exige de l'ordre et de l'obéissance, au sein de structures autoritaires hiérarchiques qui nous classent et nous catégorisent, en fonction des besoins d'une société dont les valeurs sont dictées par des élites capitalistes. Sinon, pourquoi serions-nous obligés de nous asseoir docilement en rangs et de mémoriser les mythes ridicules au sujet de la « démocratie » et de la « liberté » et de la « justice », dont nous sommes nourris à la cuillère à partir de manuels passés au « blanc » [<em>jeu de mot intraduisible, alliant l'image du lavage du linge en machine à celle de l'ethnocentrisme occidental - NDT</em>] ? Non seulement l'éducation enterre notre conscience, mais elle écrase aussi notre esprit. La seule chose à quoi l'obtention du diplôme nous rend bons, est d'intégrer un lieu de travail tout aussi rigide, qui exige le même ordre et la même obéissance. Nous n'avons pas été éduqués, nous avons été endoctrinés ! Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et les médias, nous éclairent-ils sur cette réalité ? Non ! Ils nous endoctrinent davantage, à travers des histoires à sensation qui servent à renforcer les croyances et les mythes instillées en nous par le système d'éducation, et à nous distraire des vraies questions qui ont un impact sur nos vies et sur le monde dans lequel nous vivons. Il est plus important que nous fassions nos courses, que nous regardions la télévision et lisions des <em>tweets</em> de célébrités, plutôt que d'affronter les dures réalités qui résultent de nos choix de vie. Mais aucune quantité d'achats, ni de télévision, ni de culte de la célébrité ne peut suffisamment engourdir notre conscience ; c'est pourquoi beaucoup d'entre nous sont si dépendants des antidouleur, sous forme d'alcool, de drogues illicites et d'antidépresseurs. N'est-il pas temps de raviver à la fois notre conscience et notre esprit ? Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">À ceux qui bombardent lâchement les peuples les plus pauvres du monde avec des monstres téléguidés dans le ciel ; à ceux qui croient qu'ils ont un droit inaliénable à perpétrer un génocide structurel à travers leur exploitation brutale des gens et de la nature ; à ceux qui utilisent la richesse générée par NOTRE travail pour construire LEURS demeures et modes de vie privilégiés ; à ceux qui défendent leurs privilèges avec des outils de surveillance <em>high-tech</em> qui espionnent chacune de nos actions et de nos paroles au nom de la sécurité nationale ; et à ceux qui utilisent leur pouvoir et leur influence pour développer des mécanismes de propagande et de contrôle de l'esprit pour nous garder dociles, je donne un avertissement : PRENEZ GARDE ! Car ces armes vont bientôt être retournées contre vous ! Après tout, si les palais politiques connus sous les noms de Maison Blanche, de 24 promenade Sussex [<em>à Ottawa, c'est l'adresse de la résidence officielle du premier ministre du Canada - NDT</em>] et de 10 Downing Street, et les bureaux de sociétés à Wall Street, à Bay Street [<em>centre du quartier financier de Toronto, près de la Bourse du Canada - NDT</em>] et à la City, et les ministères de la guerre situés au Pentagone, au Pearkes Building [<em>siège des quartiers généraux de la Défense nationale canadienne, à Ottawa - NDT</em>] et à Whitehall, devaient tous tomber dans l'oubli, les milliards de personnes opprimées et pauvres dans le monde ne s'en porteraient-elles pas mieux ? Ces établissements et ce qu'ils représentent ne sont pas sources de liberté et de vie, ils sont des fauteurs de souffrance et de mort. Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ne devrait-ce pas être aux élites du monde des affaires de devoir trembler, terrifiées à la perspective de la faim et de la maladie, les ravageant elles et leurs familles, au point qu'elles seraient obligées de mendier des bons d'alimentation et autres aumônes ? Ne devrait-ce pas être aux maisons des gros richards de banquiers d'investissement d'être saisies, de sorte qu'eux-mêmes et leurs familles se trouveraient, non pas bien installés en toute sécurité dans leurs luxueuses communautés fermées, mais vivant dans la rue, dans la peur constante de la violence des hordes en colère dont ils ont détruit la dignité depuis des siècles ? Ne devrait-ce pas être aux politiciens et aux généraux qui manient les modernes épées de la mort <em>high-tech</em>, d'être obligés de vivre dans la peur constante d'être mis en pièces ou mis à la torture, des mains des victimes, pauvres et déshéritées, de leur génocide en cours ? Cela ne serait-il pas justice ? Que la révolution commence !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Et quel genre de monde pourrait-il être gagné, au moyen d'une telle révolution ? Imaginez un monde dans lequel toutes les ressources ont été équitablement réparties, si bien qu'aucun enfant n'a jamais eu faim. Imaginez un monde dans lequel nous nous sommes souciés de notre voisin, plus que nous ne nous soucions d'un candidat à une émission de télé réalité ou d'un personnage dans un feuilleton. Imaginez un monde dans lequel prendre soin de notre Mère la Terre a été plus gratifiant que de faire les boutiques pour acheter une nouvelle paire de chaussures ou le dernier gadget électronique. Imaginez un monde dans lequel nous coopérons, plutôt que de rivaliser les uns avec les autres. Imaginez un monde où la coopération s'étend au lieu de travail et où nous sommes responsabilisés en tant que copropriétaires par un processus collectif de décision, plutôt que d'être de simples appendices du système de production, contraints de suivre docilement les diktats d'autrui. Imaginez un monde où l'autoritarisme n'existe pas dans le domaine politique, sur nos lieux de travail ou dans nos maisons. Imaginez un monde dans lequel nous avons TOUS une voix significative au chapitre, pour toutes les importantes décisions qui ont un impact sur nos vies. Imaginez un monde où TOUS les Noirs, les Blancs, les Bruns, les hommes, les femmes et les pédés sont considérés comme des êtres humains égaux. En bref, imaginez un monde d'harmonie et de compassion. Certains pourraient dire qu'un tel monde n'est rien de plus qu'un rêve utopique, mais je dis que c'est la croyance que nous pouvons continuer comme nous sommes, qui est utopique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Alors, que la révolution commence, MAINTENANT !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="text-decoration: underline;">Sources :</span> <a href="http://www.counterpunch.org/2013/09/30/let-the-revolution-begin/" target="_blank">Counterpunch</a> et <a href="http://garryleech.com/2013/10/02/let-the-revolution-begin/" target="_blank">le blog de Garry Leech</a> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(<em>N.B. : Garry </em></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Leech est un journaliste indépendant ; né en Grande-Bretagne, il donne des cours de science politique internationale dans une université canadienne.</em>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><em>Traduction par mes soins. – Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.</em></strong></span></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlSmic : ”le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail”tag:pcfevry.hautetfort.com,2014-01-05:52633832014-01-05T18:12:45+01:002014-01-05T18:12:45+01:00 Le gouvernement a osé le faire. Il n'y aura pas de coup de pouce pour...
<p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/3466471596.jpg" target="_blank"><img id="media-4390178" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/00/3292511860.jpg" alt="smic_3.jpg" /></a>Le gouvernement a osé le faire. Il n'y aura pas de coup de pouce pour les Smicards cet hiver, jugeant la hausse légale du SMIC de 1,1 % suffisante puisque 2 fois supérieure à l'inflation.</strong></p><p>Cette "hausse" se traduira par une augmentation réelle du Smic horaire brut de 0,1 euro. Soit pour un smicard à plein temps, une augmentation de son salaire brut de 15 euros par mois. Heureux smicards qui pourront donc profiter pleinement d'un salaire net mensuel de 1113 euros.</p><p>C'est d'autant plus scandaleux que les arguments avancés par le gouvernement reprennent directement le refrain patronal. D'un côté, la conjoncture ne serait pas favorable, la croissance serait trop faible -cette même croissance qui était pourtant, il y a 10 jours, favorable à la baisse du chômage- De l'autre, les smicards français seraient des privilégiés face à leurs concurrents occidentaux. Deux arguties qui ne tiennent pas la route. Les smicards français ne sont pas privilégiés par rapport à leur homologue européens : Irlande, Belgique, Pays-Bas font mieux que la France.</p><p>En réalité, le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail et de défense des profits des entreprises qu'il confond avec leur compétitivité.<br /> Il fait semblant d'oublier que les entreprises sont exonérées de cotisations sociales patronales pour les salaires versés au SMIC et de manière dégressive jusque 1,6 SMIC.</p><p>Il refuse obstinément de comprendre que cette recherche frénétique de la baisse du coût du travail est une cause essentielle de la crise dans laquelle le pays est plongé. Qu'elle participe pleinement à l'écrasement des salaires et à l'explosion du chômage et des travailleurs pauvres, comme au gonflement de ses déficits publics et sociaux.<br /> Pire, il nie que ce n'est pas le coût du travail qui plombe les entreprises françaises mais le coût du capital, qui ponctionne sur la richesse produite par le travail.</p><p>Ce n'est donc pas en mettant sous pression les Smicars que le gouvernement travaillera à une sortie de crise par le haut. Au contraire, sans attendre un hypothétique retour de la croissance tiré par d'autres, il doit œuvrer concrètement au développement des salaires et de l'emploi dans les entreprises, et de leur sécurisation réelle, en soulageant les entreprises des prélèvements du capital qui développent emplois et salaires et en pénalisant celles qui choisissent la rentabilité financière immédiate contre l'emploi et les salaires. Certes, cela suppose de mener des combats en France et en Europe pour une transformation en profondeur de l'Union européenne, de la BCE et de l'Euro. Et non de s'aligner sur les décisions de Bruxelles et de Francfort, et de Merkel.</p>
Kralyhttp://lessongesdunenuit.hautetfort.com/about.htmlNoël 2013...tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2013-12-24:52537832013-12-24T05:00:00+01:002013-12-24T05:00:00+01:00
<p><iframe width="640" height="480" src="http://www.youtube.com/embed/-yZX9j90PfE" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Jean-Pierre WILLEMShttp://willemsconsultants.hautetfort.com/about.htmlDes flux et des stockstag:willemsconsultants.hautetfort.com,2013-11-17:52236592013-11-17T17:55:00+01:002013-11-17T17:55:00+01:00 Dans les années 60, le mouvement Fluxus s'interrogeait, avec un humour pas...
<p style="text-align: justify;">Dans les années 60, le mouvement Fluxus s'interrogeait, avec un humour pas toujours des plus subtils mais avec une bonne humeur constante, sur les frontières de l'art et les catégorisations de toutes sortes. Faisant voler en éclat les représentations tenues pour évidentes, Fluxus, comme son nom l'indique, s'inscrivait dans une logique de pensée en mouvement, de mouvement permanent et de courant transcourant.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4331138" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://willemsconsultants.hautetfort.com/media/02/02/4552243.jpg" alt="charlotte-moorman.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Charlotte Moorman - Fluxus</p><p style="text-align: justify;">Dans les travaux actuellement conduits sur le futur Compte personnel de formation (CPF), il est beaucoup question de capitalisation et la notion même de compte suggère qu'il en soit ainsi. En réalité, il n'y aura sans doute guère plus de capital que de stock. Bien sur, chacun pourra contempler son solde d'heures disponibles. Mais aucune cotisation (ce que supposerait la capitalisation) n'est attachée à ce nombre d'heures, aucune ressource financière individualisée n'est liée à ces heures. Comme pour le DIF, il ne s'agit pas de gérer un capital mais un flux : ces heures représentent un potentiel d'accès à des disponibilités financières, ou à des places disponibles en formation (droit d'accès), dont il appartiendra à son bénéficiaire de négocier l'octroi le moment venu. Et le fait que l'on garantisse un éventuel droit opposable dans certains cas ne changera rien à l'affaire : tant que les ressources qui garantissent le droit sont limitées et inférieures en volume aux heures acquises, c'est une supercherie que de parler de capitalisation. On éviterait sans doute bien des désillusions si l'on s'inscrivait clairement dans une logique de gestion de flux (combien de bénéficiaires pour quelles priorités) et non de stock. A moins que l'objectif ne soit in fine que de mettre à contribution le salarié, car s'il y a un acteur qui risque de devoir capitaliser, au final ce pourrait bien être lui et il sera un peu tard pour se rendre compte qu'on lui a joué du violon.</p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlAccumulation du capitaltag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-10-26:52056622013-10-26T09:26:00+02:002013-10-26T09:26:00+02:00 France Info, 3 septembre 2013
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x14488e"></iframe></p><p><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.franceinfo.fr/economie/en-france-les-10-les-plus-riches-possedent-60-du-patrimoine-total-1128643-2013-09-03" target="_blank">France Info, 3 septembre 2013</a></span></p>
Albert Dreslonhttp://vanvesauquotidien.hautetfort.com/about.htmlTRANSACTIONS IMMOBILIERES A VANVES : CALME PLAT DANS UN MONDE AGITEtag:vanvesauquotidien.hautetfort.com,2013-10-25:52044602013-10-25T05:30:00+02:002013-10-25T05:30:00+02:00 Dans le même temps, il était intéressant de voir comment cela se passe...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Dans le même temps, il était intéressant de voir comment cela se passe sur le terrain où le magazine Capital notait « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">qu’il faut jusqu’à six mois de délai avant de pouvoir céder son bien à Issy-les-Moulineaux ou Vanves </em>» en faisant le point sur les ttransactions immobilières</strong> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;">« <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Les acheteurs qui avaient déserté ces deux communes du sud-ouest parisien à partir du printemps 2012 ne sont toujours pas revenus. Résultat, une forte contraction des transactions (de l’ordre de 30%) au cours des douze derniers mois. La raison</em></span><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="mso-bidi-font-family: 'MS Mincho';"> </span></em><span style="font-family: Times New Roman;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">? Des tarifs jugés beaucoup trop élevés, sauf pour les petites surfaces de haut standing et en parfait état. Désormais, les acquéreurs ne sont plus disposés – alors que la demande est désormais inférieure à l’offre – à payer le même prix pour n’importe quel logement. D’où, globalement, un mètre carré qui commence à chuter, de 2 à 10% selon les cas, et des délais de vente qui se sont allongés, entre trois semaines pour le haut de gamme à plus de six mois pour le tout-venant. » Le problème est que beaucoup de propriétaires «continuent à surestimer leurs biens, ce qui durcit les négociations et retarde, voire annule, la vente», constate Bernard Séguy, de Sabine Immobilier. A une exception près – le mètre carré est 10% plus cher à Issy qu’à Vanves –, la situation est la même dans les deux villes : le marché ne semble pas près de repartir !</em> » indique Capital. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: 9pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: large; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">C’est peut être la raison pour laquelle Parent immoblier a lancé un magazine depuis quinze jours sur ses deux communes : « Bien Vivre à Vanves et sa Région », journal de proximité et d’informations utiles ayant pour ambition de d’apporter une nouvelle approche du maché de l’immobilier et de son actualité. Dans son éditorial, Gilles Parent constate durant ce dernier trimestre 2013, « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">un recul des ventes de façon général et un ajustement des prix » dûs principlement « aux nombreuses incertitudes pour les priopriétaires, acquéreurs et investisseurs</em> ». Pour lui, « <em style="mso-bidi-font-style: normal;">la situation est plutôt tendue, mais les conditions sont réunies pour qu’elle soit meilleure. Une amélioration des transactions est d’ailleurs survenue à la fin de l’été, grâce à une légére baisse des prix, un coût de crédit encore très abordable et l’assouplissement du régime d’imposition des plus value </em>» indique t-il en se voulant optimiste : «<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> En dépit de toutes les informations drainées dans la presse, globalement pessimiste, nous tenons à vous rassurer sur notre marché qi reste tout de mêrme très actif pour les biens de qualité </em>». Il indique d’ailleurs <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>que ses agences réalisent depuis plus de 3 mois, 15 à 20 transactions par mois.</span> </span></span></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlCapital contre travailtag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-09-25:51804582013-09-25T00:42:57+02:002013-09-25T00:42:57+02:00 Trouvé sur le blog de Patrick Reymond , ce graphique plus parlant que cent...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Trouvé <a href="http://lachute.over-blog.com/article-fin-de-la-mondialisation-et-retour-de-l-urss-120134395.html" target="_blank">sur le blog de Patrick Reymond</a>, ce graphique plus parlant que cent mille mots sur l'état de l'économie américaine et la divergence profonde entre la rente et la production</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Capital%20contre%20travail%20aux%20Etats-Unis.jpeg" target="_blank"><img src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Capital%20contre%20travail%20aux%20Etats-Unis.jpeg" alt="" width="560" /></a></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En vert, les profits des entreprises. En rouge, le pourcentage de la population ayant un emploi.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.zerohedge.com/news/2013-08-05/santelli-rants-all-roads-lead-fed" target="_blank">Source</a><br /></span></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlDémocratie de marchétag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-09-16:51689862013-09-16T21:12:00+02:002013-09-16T21:12:00+02:00 Il y a un an, le 17 septembre 2012, la police de New York arrêtait des...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/D%C3%A9mocratie.jpeg" alt="D%C3%A9mocratie.jpeg" width="560" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il y a un an, le 17 septembre 2012, la police de New York arrêtait des manifestants pacifiques du mouvement <em>Occupy Wall Street</em>, <a href="http://www.sparrowmedia.net/2013/09/nypd-s17-occupy-wall-street-10-arrests/" target="_blank">selon une stratégie élaborée</a> qui rappelle <a href="http://www.youtube.com/watch?v=PW8xLRSlXyo" target="_blank">des événements récents en France</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Second parallèle, le rapprochement avec le contenu de <a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/09/16/derriere-les-400-americains-les-plus-riches-les-inegalites-explosent_3478765_3234.html" target="_blank">cet article</a> est plutôt saisissant, vous ne trouvez pas ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Autres motifs, mais mêmes techniques et finalement, même sphère de pouvoir derrière ces atteintes incessantes aux libertés fondamentales, à la santé économique et sociale : le grand capital financier et industriel. Mêmes sphères de pouvoir subordonnées à celui-ci : les médias, les politiciens.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Derrière les apparences, en réalité, d'<em>Occupy</em> à la MPT, il n'y a pas bien loin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'ennemi, incarné dans ces trois sphères de pouvoir, est commun à toutes les causes justes, par-delà les clivages idéologiques, religieux, ethniques et géographiques. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le combat doit donc être global, sur tous les fronts de la dissidence.<br /></span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlLe Capitaltag:lapinos.hautetfort.com,2013-08-29:51513332013-08-29T18:21:47+02:002013-08-29T18:21:47+02:00 Le Capital est-il puissance ou impuissance ? On peut donner une...
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Capital est-il puissance ou impuissance ?</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>On peut donner une définition nitchéenne de l'économie moderne, comme un démantèlement de l'art, de telle façon qu'il ne restera plus pierre sur pierre.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Ou bien on peut donner une définition marxiste de l'économie moderne, comme une ultime tentative pharaonique de mettre fin à l'histoire.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong>Quoi qu'il en soit, Satan est aussi difficile à reconnaître dans le monde moderne que la vertu dans un bordel. Pourtant, il est bien là.</strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlLes médias appartiennent au capital (énième confirmation)tag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-08-10:51385872013-08-10T13:34:00+02:002013-08-10T13:34:00+02:00 Sujet déjà multi-abordé par ce blog, notamment ici . Mais bien sûr,...
<p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xyztnu"></iframe></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Sujet déjà multi-abordé par ce blog, <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/07/13/de-la-bulle-des-produits-derives-au-pouvoir-des-speculateurs.html" target="_blank">notamment ici</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais bien sûr, <a href="http://www.ndf.fr/poing-de-vue/05-07-2013/ivry-victime-du-liberalisme-non-ivry-victime-du-communisme" target="_blank">pour les libéraux soi-disant « conservateurs », le « capitalisme de connivence », c'est du communisme</a>. L'idéologie libérale, même irréalisable, même archi-nocive à tous égards, doit être sauvegardée de tout déviationnisme concret. Schizophrénie de type URSS.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Que le système de domination soit, lui, <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2010/08/22/la-tenaille.html" target="_blank">de type soviéto-libéral</a> est décidément une idée inaccessible aux droitards.<br /></span></p>
MILIQUEhttp://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/about.htmlLE RESCAPE PRECAIRE 4tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-04-09:50128562013-04-09T09:28:00+02:002013-04-09T09:28:00+02:00 A l'attention des multiples lecteurs qui arpentent, à juste...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4010949" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/00/3501046373.jpeg" alt="SUICIDE.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">A l'attention </span><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">des multiples lecteurs</span></strong></span> <span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;">qui arpentent, à juste titre il va de soi, ce lieu modeste certes mais, reconnaissez-le, pas loin d'être génial, cette histoire qui va débuter là sous vos yeux va être fractionnée -- confort de lecture oblige -- en autant d'épisodes qu'il sera nécessaire.<br /> Il suffira donc aux autres, tout aussi nombreux, qui la prendront en cours de narration, de remonter (si cela leur dit mais comment en douter) le fil du temps récent pour en identifier le fil géniteur...</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial black,avant garde;"><br /></span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>LE RESCAPE PRECAIRE</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>4</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><br /></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Dans un accès de folle lucidité, une féroce envie lui propose l'irréparable,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Et il comprend qu'il lui faut maintenant s'affranchir de cet insoutenable.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Il doit faire taire cette souffrance qui l'obsède, en tuant la douleur. Vite !</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Alors, poussé par un émouvant salut, il convoque une dernière fois en lui</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>La beauté lumineuse des instants qui bientôt disparaîtront à jamais. </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Et puis …</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>C'est un vide éprouvant dans lequel il plonge.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Cela pourrait se révéler être un acte révélateur,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Mais quand on se jette dans un précipice, </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Il faut prendre bien garde à ne pas demeurer</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Attaché à l'élastique tenace d'un amour dispensé</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Par l'inaltérable proximité d'une présence lumineuse,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>Afin de ne pas se retrouver, au comble de l'hébétude, à humer</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>L'exaltante fragrance de vie, rescapé précaire de son désastre intime.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>(FIN)<br /></strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #000000;"><strong>P. MILIQUE </strong></span></p>
José Gauvainhttp://egalibre.hautetfort.com/about.htmlMondialisation financièretag:egalibre.hautetfort.com,2013-02-24:49985062013-02-24T19:55:21+01:002013-02-24T19:55:21+01:00 Je viens d’écouter Bruno Le Maire sur l’émission « C Politique »...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Je viens d’écouter Bruno Le Maire sur l’émission « C Politique » sur France 5. Il a dit une phrase que je relève : « Taxer le capital autant que le travail est une hérésie. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">C’est vrai que les revenus du capital sont aujourd’hui beaucoup moins taxés que les revenus du travail. Je trouve cet état de fait et la remarque de Bruno Le Maire profondément choquants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Pour deux raisons. D’abord, si nous voulons lutter contre le chômage, il est logique de vouloir alléger les impôts et taxes qui pèsent sur le travail. Taxer plus les revenus du capital est l’une des voies pour y parvenir. Ensuite, n’est-il pas plus juste moralement de moins taxer les revenus du travail que les revenus liés à des richesses déjà acquises ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Oui, c’est évident, mais… Ceux qui ont le pouvoir d’investir en France ont aussi le pouvoir d’aller investir ailleurs qu’en France. Et ils le font savoir. Quitte à se cacher derrière l’arbre d’entrepreneurs méritants qui cache la forêt des capitalistes de tous poils. La mondialisation financière a créé un rapport de force très favorable aux investisseurs. Un politique élu comme Bruno Le Maire a parfaitement intégré cette donnée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Nous sommes encore en démocratie, mais il faut bien constater que les capitalistes utilisent la mondialisation financière pour imposer une pensée aussi injuste que celle exprimée par Bruno Le Maire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Il est temps, je le crois, de se battre contre cette mondialisation financière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: small;">Mes propositions : sortie de l’euro, contrôle des changes, service public bancaire, autogestion. L’artillerie lourde ? Sans doute, mais pour être pertinent et efficace un remède se doit d’être à la hauteur du mal constaté. </span></p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlLe bénéfice du doutetag:lapinos.hautetfort.com,2013-02-24:49980802013-02-24T14:53:09+01:002013-02-24T14:53:09+01:00 Je souffre chaque fois que j'entends quelqu'un déclamer contre la vérité,...
<p style="text-align: justify;">Je souffre chaque fois que j'entends quelqu'un déclamer contre la vérité, surtout quand c'est un homme issu du peuple. Je souffre d'autant plus que c'est un artiste, qui coupe ainsi les ailes de son art, le ramenant ainsi au niveau de la musique.</p><p style="text-align: justify;">Si les mathématiques sont élevées au niveau de la science dans les régimes technocratiques, de même que la musique est élevée au rang de l'art, c'est pour une question de pouvoir : afin de mieux diviser. Ainsi la vérité ne subsiste plus qu'en tant qu'elle est religieuse, c'est-à-dire fondée sur la foi et la raison. Quel capital donnera des fruits, sans le doute et sans la foi ? Les déments qu'on voit s'agiter dans les salles de marché, sont sous l'emprise d'un délire de religieux. </p><p style="text-align: justify;">La foi de Benoît XVI dans l'avenir trahit que sa théologie est une mystification.</p><p style="text-align: justify;">Si l'on ne doit retenir qu'une seule chose de Marx, c'est celle-ci : la vérité est ce qui dérange le plus les élites, et, bien entendu, cela inclut les soviétiques et leurs poètes avides du sang des peuples. Qu'il y ait des "poètes communistes", des fêtes pitoyables "de l'humanité", cette absurdité signifie que le prolétariat a été maintenu dans l'ignorance et l'esprit de sacrifice, exactement comme les paysans furent par le clergé romain.</p><p style="text-align: justify;">La masse est assimilable au néant pour Marx, comme elle l'est pour tout chétien. Aucune aspiration à la liberté n'est compatible avec le raisonnement quantitatif.</p><p style="text-align: justify;">L'obstacle de la foi religieuse et du doute, n'est pas seulement levé dans le christianisme ; il l'a été bien avant, dès l'Antiquité. Le bénéfice du doute est toujours pour les élites. A cet égard, le jansénisme est la théologie judéo-chrétienne la plus exécrable, dans laquelle on retrouve l'origine de tous les méfaits accomplis par l'Occident moderne. Musique, mathématique, foi et raison, forment le socle d'un culte satanique, dont les symboles sont transparents, et dont le maléfice est accru des oripeaux chrétiens qu'il porte, qui éclabousse l'épouse du Christ du sang versé par la race de fer.</p><p style="text-align: justify;">A la suite de Shakespeare, transperçont donc ces chiens, planqués derrière la tenture de l'éthique.</p><p style="text-align: justify;">Pape romain, geignant sur les maux de la terre et la possession des propriétaires, ne se prive pas pourtant de bénir les puissances démocrates-chrétiennes, qui dans la zizanie ont trouvé le dernier moyen de faire durer le monde.</p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlLes nouveaux chiens de garde (intégral)tag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-01-18:49611662013-01-18T20:22:00+01:002013-01-18T20:22:00+01:00 Degôche , mais intéressant, si on lit d'un oeil un peu critique l'avis...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.acrimed.org/article3895.html" target="_blank">Degôche</a>, mais intéressant, si on lit d'un oeil un peu critique <a href="http://www.lexpress.fr/actualite/media-people/media/laurent-joffrin-les-nouveaux-chiens-de-garde-une-operation-politique_1071856.html" target="_blank">l'avis d'un ancien membre du club Le Siècle</a>. Attention, débilo-complotistes s'abstenir. Etude de <a href="http://www.ojim.fr/" target="_blank">ce site</a> recommandée.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Pour l'accès à la vidéo, attendez qu'apparaisse en bas à droite la mention "start video", puis cliquez dessus.</em><br /></span></p><p><iframe width="500" height="375" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://nemesistv.info/player/embed_player.php?vid=11072&width=" 495="" autoplay="autoplay" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlL'Allemagne n'a pas intérêt à sortir de l'eurotag:verslarevolution.hautetfort.com,2012-04-17:46825472012-04-17T15:56:00+02:002012-04-17T15:56:00+02:00 Pas le choix, Madame Merkel... J'ai déjà dit qu'à mon...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Angela%20Merkel.jpg" alt="" width="560" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><em>Pas le choix, Madame Merkel...</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/09/07/l-allemagne-a-t-elle-un-interet-commercial-a-sortir-de-l-eur.html" target="_blank">J'ai déjà dit</a> qu'à mon avis, l'Allemagne n'avait pas intérêt à sortir de l'euro.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Une confirmation comptable supplémentaire vient d'être apportée à cette thèse, par Patrick Artus pour Natixis :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <em>L'explosion de l'euro aurait pour l'Allemagne deux sources de coûts considérables :</em><br /></span></p><ul><li><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">la perte de compétitivité-coût due à l'appréciation du "mark" ;</span></em></li></ul><ul><li><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">les pertes en capital sur les actifs accumulés par l'Allemagne dans les autres pays de la zone euro, et dans le Reste du Monde (si le mark s'apprécie par rapport à toutes les monnaies).</span></em></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">On considère le plus souvent que ces coûts sont tellement élevés que l'Allemagne devra accepter toutes les politiques, quelles qu'elles soient, nécessaires pour assurer la stabilité de la zone euro. Mais on voit aussi grandir en Allemagne le sentiment qu'assurer la stabilité de la zone euro va être durablement extrêmement coûteux pour l'Allemagne ; si les pays du Sud de la zone euro ne parviennent pas à équilibrer leurs balances courantes, la seule solution pour éviter l'éclatement de l'euro serait des transferts de l'Allemagne vers ces pays couvrant leur déficit extérieur ; il ne pourrait plus s'agir de prêts, puisque la dette extérieure de ces pays est excessive.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>La question est donc de savoir si l'Allemagne ne finira pas par préférer le coût de la rupture de l'euro au coût du "fédéralisme forcé". Notre réponse est négative : le coût de l'explosion de l'euro est beaucoup plus important, pour l'Allemagne, que celui de transferts fédéraux forcés.<strong></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em><strong>Les coûts de l'explosion de l'euro pour l'Allemagne</strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'explosion de la zone euro aurait deux types de coûts pour l'Allemagne :</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>1 -</strong> L'appréciation induite du "mark" conduirait à une forte dégradation de la compétitivité-prix de l'Allemagne, comme lors de l'explosion du Système Monétaire Européen en 1992-93. Le taux de change réel de l'Allemagne s'était alors apprécié de 30%, ce qu'il a fallu 20 ans à l'Allemagne pour corriger.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Les exportations de l'Allemagne vers la zone euro représentent 17% du PIB de l'Allemagne, les exportations totales de l'Allemagne 42% du PIB de l'Allemagne.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Une appréciation effective réelle de 30% de l'Allemagne (du "mark") comme en 1992-93 [lui] coûterait donc 5 points de PIB (chaque année) (...). Ce calcul tient compte du poids de la zone euro dans les exportations de l'Allemagne et de la concurrence entre l'Allemagne et les autres pays de la zone euro sur les marchés non européens.<br /></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>2 -</strong> L'appréciation induite du mark conduirait à une perte en capital sur les actifs extérieurs bruts de l'Allemagne.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'Allemagne a accumulé, avec ses excédents extérieurs des actifs extérieurs nets vis-à-vis des autres pays de la zone euro mais aussi vis-à-vis du Reste du Monde. S'il y a appréciation effective réelle de 30% de l'Allemagne, la perte en capital, sur les actifs extérieurs bruts de l'Allemagne, serait de 65 points de PIB.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Mais stabiliser la zone euro pourrait se révéler extrêmement coûteux pour l'Allemagne</strong></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong></strong>Le problème fondamental de la zone euro est connu : les pays du Sud de la zone euro (France, Espagne, Italie, Portugal, Grèce) ont un déficit extérieur chronique qui est dû à leur forte désindustrialisation par rapport aux pays du Nord de la zone euro (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Autriche, Finlande).</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La désindustrialisation est elle-même due à la perte de compétitivité, à l'insuffisance d'effort d'innovation, au positionnement trop bas en gamme.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Dans une Union Monétaire sans fédéralisme, et où les solutions de court terme (prêts du FESF, du FMI, repos de la BCE) ne peuvent pas être prolongées dans le long terme, les pays ne peuvent pas conserver un déficit extérieur permanent (ils sont confrontés à une contrainte de solvabilité extérieure).</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ce déficit extérieur ayant des causes structurelles (désindustrialisation, perte de compétitivité, positionnement bas en gamme), il ne peut pas être réduit facilement ou rapidement, surtout si les pays finissent par rejeter la hausse du chômage qui vient de la baisse de la demande intérieure, seul moyen pour réduire à court terme le déficit extérieur.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ceci veut dire que les pays du Sud de la zone euro vont conserver un déficit extérieur :</span></em></p><ul style="text-align: justify;"><li><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">puisqu'à court terme ils ne peuvent pas modifier leur structure productive ;</span></em></li></ul><ul style="text-align: justify;"><li><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">puisque la hausse du chômage qui correspondrait à une baisse de la demande intérieure suffisante pour faire disparaître le commerce extérieur, est insupportable socialement.</span></em></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais, pour éviter l'explosion de l'euro, il faudra alors que l'Allemagne (les pays du Nord de la zone euro) finance le déficit extérieur qui subsiste des pays du Sud de la zone euro. Si ce déficit n'est pas financé, il y a inévitablement crise de balance des paiements et explosion de l'euro. Il ne peut pas s'agir de financements par des prêts, puisque les pays du Sud de la zone euro ont déjà une dette extérieure excessive.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il ne peut donc s'agir que de transferts publics, liés à la mise en place du fédéralisme, allant des pays du Nord de la zone euro vers les pays du Sud de la zone euro. La taille de ces transferts fédéraux est celle du déficit qui subsistera de la balance courante des pays du Sud de la zone euro, soit probablement 4 points environ de PIB de l'Allemagne par an.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong>Synthèse : le choix que devra faire l'Allemagne</strong><br /></span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'Allemagne devra choisir entre :</span></em></p><ul style="text-align: justify;"><li><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">les coûts associés à l'explosion de l'euro : perte de compétitivité, perte en capital sur les actifs étrangers détenus. Si l'explosion de l'euro conduit à une appréciation de 30% du taux de change effectif du mark, il s'agit d'un coût de 65 points de PIB de l'Allemagne immédiatement puis de 5 points de PIB chaque année ;</span></em></li></ul><ul style="text-align: justify;"><li><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">le coût lié à la mise en place d'un "fédéralisme contraint", visant à financer les déficits extérieurs des pays du Sud de la zone euro pour qu'ils puissent rester dans l'euro. Nous estimons ce coût pour l'Allemagne à 4 points de PIB chaque année.</span></em></li></ul><p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Au total, la comparaison est claire : le coût pour l'Allemagne de l'explosion de l'euro est beaucoup plus grand que le coût du fédéralisme forcé. </span></strong></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">»</span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=63191" target="_blank"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Source</span></a><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> (comprenant de nombreux graphiques)</span></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlSouverainisme et rêveries eurosceptiquestag:verslarevolution.hautetfort.com,2011-11-30:38884612011-11-30T16:29:00+01:002011-11-30T16:29:00+01:00 « Nan, je t'assure, il faut sortir de l'euro, c'est mieux... »...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/La-Guerre-des-boutons.jpg" alt="" width="560" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><em><strong>« Nan, je t'assure, il faut sortir de l'euro, c'est mieux... »</strong></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><em><strong><br /></strong></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Amusant, le mantra de certains, sur internet et ailleurs : « La zone euro va exploser ». Je me demande combien de fois par jour il faut le répéter pour que ça marche, parce que, depuis le temps que je l'entends ou plutôt, que je le lis, ça n'a pas l'air très efficace.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En tout cas, ce message est désormais en phase avec <a href="http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j4V8jo2AY7nJnLRhXg7TM0dkNSnA?docId=CNG.fc1a67e53d5e63ffd0a4e0a2889a463a.6b1" target="_blank">celui des médias du capital</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Comme quoi, le souverainisme, parfois, ça rend bien conformiste… Sauf que les médias du capital, ni celui-ci, ne sont pas devenus souverainistes, eux, si vous voyez ce que je veux dire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Si la presse était indépendante, je serais plus disposé à la croire. Mais ce n’est absolument <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/07/13/de-la-bulle-des-produits-derives-au-pouvoir-des-speculateurs.html" target="_blank">pas le cas</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Pourquoi, alors, est-elle aussi alarmiste que les souverainistes, depuis quelque temps ? Parce que la situation est grave ? Oh, il est vrai qu'elle est sérieuse. Bien moins grave, toutefois, que celle des Etats-Unis et du Royaume-Uni, que les marchés n'attaquent pas, eux. On se demande vraiment <a href="http://www.melvineenaction.com/Europe/Preparez-vous-a-des-emeutes-si-l-euro-s-effondre-avertit-le-Foreign-Office.html" target="_blank">pourquoi</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">J’ai ma petite idée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il faut faire peur (et éventuellement se faire peur, d’ailleurs - psychologie élémentaire) pour mieux faire accepter… quoi ? Mais ce qu’on prétend voué à l’explosion, voyons. En l'occurrence, <a href="http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE7AT08W20111130" target="_blank">une supranationalité renforcée</a> des instances de la zone euro. </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« </span><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/11/23/le-debat-sur-la-reforme-des-traites-europeens-s-amplifie-dans-l-union_1608030_3214.html" target="_blank">Limitée</a></span></em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> »</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">, mais renforcée. Avec, à la clé, <a href="http://www.newropeans-magazine.org/content/view/12617/371/lang,english/" target="_blank">peut-être, un vote à l'échelle européenne</a>. Peur, vote... ça ne vous dit rien ?<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et qu’on ne me dise pas que c’est du « complotisme ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La manipulation des foules a suffisamment été théorisée (par Gustave Le Bon, Bernays et Lippman, Tchakhotine, Noam Chomsky, Naomi Klein et même Bernard Werber…) et mise en oeuvre, pour rendre cette hypothèse crédible.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je peux me tromper, bien sûr. Toujours est-il que, comme en ce moment les médias <a href="http://www.youtube.com/watch?v=O5ZmbfP9cNc" target="_blank">et le sémillant Nicolas Doze en particulier</a>, moi aussi, gagné par l’eschatologisme ambiant, j’ai une vision. Sauf qu’elle est inverse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Dans six mois ou dans deux ans, quand sera retombée l’hystérie collective entretenue par les saltimbanques terroristes du capital pour parvenir au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Assouplissement_quantitatif" target="_blank"><em>Quantitative Easing</em></a> (QE) que souhaite la haute finance, à commencer par <a href="http://www.polemia.com/article.php?id=4325" target="_blank">les <em>Goldman Sachs boys</em> à la tête de la BCE, de l’Italie et de la Grèce</a> (QE, qu’elle finira probablement par obtenir, quitte à sacrifier quelques banques dans l’intervalle, en attendant que Merkel cède son poste) ; quand se seront dégonflés les soufflés de la sacralisation de la dette et de l’inévitable austérité, et que la zone euro actuelle sera toujours là dans sa fuite en avant financière, malgré tous les savants augures de techniciens fossoyeurs divers et variés, le même Nicolas Doze nous dira qu’il était prévisible que le dollar s’écroulât et qu’il est heureux que notre glorieuse Eurozone ait tenu bon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ah, quelle rigolade ! Les visions d’hommes-troncs de la télé-poubelle courant après les ordres et le sens du vent, c’est toujours drôle, même si c'est pitoyable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En tout cas, pendant que</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> la bave monte aux lèvres</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> de tous les eurosceptiques devant le spectacle anencéphale des économistes systémiques subitement mi-convertis au catastrophisme ambiant, <a href="http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/11/28/04016-20111128ARTFIG00648-les-banques-face-au-mur-de-la-dette.php" target="_blank">la finance privée fait la gueule</a>, mais tout le monde s’en fout (un <a href="http://fortune.fdesouche.com/38874-desertes-par-les-grandes-fortunes-les-fonds-alternatifs-s%E2%80%99institutionnalisent" target="_blank">passionnant article</a> repris par Fortune sur les <em>Hedge Funds</em>, hier : pas un seul commentaire…).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Idem des USA, au sujet desquels <a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/11/28/fitch-envisage-d-abaisser-la-perspective-sur-la-note-des-etats-unis-a-negative_1610438_3234.html" target="_blank">on nous amuse</a> avec des perspectives de possibilités d’intentions de velléités d’éventuelle baisse de notation, mais où <a href="http://criseusa.blog.lemonde.fr/2011/11/15/sous-accumulation-du-capital-et-sur-production-de-valeur-aux-usa-1980-2010-aux-fondements-de-la-crise/" target="_blank">les fondamentaux</a> sont <a href="http://criseusa.blog.lemonde.fr/2011/11/27/sous-accumulation-rentabilite-du-capital-depression-aux-usa/" target="_blank">cassés sans appel</a>, sans parler du vrai <a href="http://www.dedefensa.org/article-les_abracadabrantesques_1600000000000000_de_la_fed_24_11_2011.html" target="_blank">casse du siècle</a>, celui-là, qui n’intéresse pas grand monde (c’est vrai, un éléphant sur la cuvette des toilettes, qu’est-ce que ça a d’inhabituel ?).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bref.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <em>Les marchés sentent que l’on est au bout du bout et qu’il va se passer quelque chose.</em> »</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Sérieux, Mister OverDoze ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bah, quand on est </span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« au bout du bout »</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">, c’est qu’on va... se faire enfiler, Mesdames Messieurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Désolé d’offusquer les chastes yeux de mes nombreuses mignonnes lectrices, mais c’est comme ça que ça se passe, historiquement, avec l’hyperclasse (<em>remember</em> 2005 : là aussi, on était « au bout du bout » avec l’UE et on sentait « qu’il allait se passer quelque chose »…).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Alors, inutile, je pense, de rêver à la fin de l’euro. Au contraire, dans l’immédiat, il est probable que nous allons avoir plus d’euro et donc, davantage d’austérité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais quand la récession aura durablement entamé les exportations allemandes, je parie que même Angela Merkel suppliera la BCE de monétiser les dettes ; tout, plutôt que de perdre <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/09/07/l-allemagne-a-t-elle-un-interet-commercial-a-sortir-de-l-eur.html" target="_blank">l’avantage commercial de l’euro</a> (sauf si, un jour, les dettes publiques dans l’eurozone coûtaient trop cher à l’Allemagne : pour le moment, on en est encore très loin).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">C’est peut-être à ce moment-là, quand l’Allemagne sera obligée de céder pour tenter de sauver ses exportations et que la haute finance satisfaite débloquera (réellement) la planche à billets, comme l'a fait la Fed il y a belle lurette, que se jouera le destin de cette monnaie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais maintenant (alors qu’il suffirait de quelques petites décisions politiques pour « rassurer les marchés »…) ? C’est trop tôt.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mariiine n’a même pas encore perdu les élections, c’est dire. Ce ne serait pas <em>fair play</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Allez, encore un fantasme souverainiste.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Marianne, journal souverainiste degôôôche, c'est-à-dire comme un journal souverainiste dedroâââte mais-degôôôche-quoâ, <a href="http://www.marianne2.fr/Serait-ce-la-catastrophe-annoncee-si-la-France-sortait-de-la-Zone-Euro_a213023.html" target="_blank">fait plaisir aux lecteurs souverainistes dedroâââte</a>, une fois de plus…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bon, amusons-nous donc, ça ne coûte rien. Mais en réalité, si nous sortions de l’euro, que se passerait-il ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">De la théorie à la pratique, il y a un monde et ce que tous ces économistes souverainistes omettent de <span style="text-decoration: line-through;">penser</span> dire, c’est qu’à moins de croire au Père Noël, une sortie de l’euro ne s’accompagnerait PAS, contrairement à ce qu’il faudrait, d’un indispensable changement politique radical dans le pays concerné, permettant :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- de supprimer l’indépendance de la banque centrale et ainsi, de monétiser une partie de la dette (que celle-ci reste due en euros ou soit convertie en francs) ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- de faire défaut sur une partie de la dette ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- de réindustrialiser et de mettre en place un indispensable protectionnisme ; cela, d’extrême urgence ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- de réduire ou de faire cesser les gaspillages (clientélisme, immigration-invasion...) ;</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">- bref, de réduire la dette et d’espérer sortir de la spirale infernale des déficits cumulés et de la croissance vertigineuse des intérêts dus aux banques privées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Comme nos élites inchangées ne feraient donc rien de tout cela, notre si cher franc, rené de ses cendres sous les vivats de la foule souverainiste en délire, serait aussitôt attaqué sur les marchés, comme toute nouvelle monnaie nationale qui renaîtrait dans la zone euro, monnaie nationale plus faible, par définition, que l’euro.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Eh oui, c’est que l'Etat devrait continuer à s’y financer, sur les marchés, puisqu'il continuerait de faire des déficits et d'accumuler de la dette, que les changes flottants seraient maintenus, etc. Rien de changé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Or, pourquoi ceux qui font actuellement monter les taux des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Obligation_assimilable_du_Tr%C3%A9sor" target="_blank">OAT</a> en euros, avec menace de perte du <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Notation_financi%C3%A8re" target="_blank">AAA</a>, etc. (au fait, j'adore jargonner, comme se plaisent à le faire bien des économistes : ça permet de montrer sur quelle esbroufe technicienne repose la semi-arnaque de leur pseudo-science...) ; pourquoi, donc, ces gens se gêneraient-ils pour en faire autant, et bien pire, avec des OAT en francs, comme avec les mêmes dettes et expositions aux dettes de l’Italie et de l’Espagne notamment ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">D’autant que ne miroiterait plus, aux yeux des créanciers et spéculateurs, la perspective d’un secours via le <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fonds_europ%C3%A9en_de_stabilit%C3%A9_financi%C3%A8re" target="_blank">FESF</a>, etc. ; bref, via une zone euro possiblement solidaire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Un problème ? Direction la schlague du FMI, direct. Et là, à mon avis, pas de décote à espérer aux frais des banques, pas de gentillesse ; rien que du dur, du brut de décoffrage… Avec, par-dessus le marché, le sourire de dromadaire de Christine Lagarde. Ô joie.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En résumé, une situation pire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La solution, je pense, ce serait que l’euro (et l’UE) se transforment de l’intérieur, sous la pression des événements et notamment, de la montée du populisme en Europe, pour passer d’une monnaie unique à une <a href="http://www.chomage-et-monnaie.org/2010/02/fiche-n%C2%B0-13-une-monnaie-commune-comment-ca-marche/" target="_blank">monnaie commune</a> et d’une dictature unioniste supranationale à une confédération limitée aux réels intérêts communs et ne portant pas atteinte aux souverainetés nationales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">A mon avis, la situation n’est pas encore mûre et la plupart des dirigeants actuels de la zone euro sont soit trop obtus et dépassés, voire corrompus, soit trop peu inquiets pour envisager des solutions aussi radicales et hétérodoxes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Néanmoins, la crise s’accélère. Dans ce contexte de dégradation générale, une constante à ne pas négliger : ce que les politiciens veulent avant tout conserver, ce sont leurs postes, quitte à faire évoluer leur offre. Or, n’oublions pas qu’en 2012, des élections auront lieu en France et surtout, six mois plus tard, aux Etats-Unis (avec une possible surprise) ; et enfin, en 2013, en Allemagne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ce qui est couramment imaginé aujourd’hui n’est certainement pas ce qui sera demain. La vie détrompe, en général, toutes les anticipations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et si les choses ne changent pas de l’intérieur, le mode (r)évolutionnaire sera moins doux, puisqu’il devra passer par une phase de conflit pour imposer la nécessaire rotation des élites.</span></p>
Carmen SERGHIE LOPEZhttp://elargissement-ro.hautetfort.com/about.htmlThe Big Dealtag:elargissement-ro.hautetfort.com,2011-10-27:38421112011-10-27T09:43:00+02:002011-10-27T09:43:00+02:00 J'écrivais dans la note précédente que je n'étais pas un économiste, mais...
<p id="yui_3_2_0_16_131969666263543"><span id="yui_3_2_0_16_131969666263576">J'écrivais dans la note précédente que je n'étais pas un économiste, mais en écoutant les nouvelles de ce matin, au lendemain de la réunion de Bruxelles pour trouver une solution à la crise de la zone euro, je constate que, au-delà de l'argumentaire technique, les choses m'apparaissent encore plus simples, plus compréhensibles (et plus dramatiques aussi) que je ne pensais: on efface la moitié de la dette (privée, pas publique...) de la Grèce, ce qui ne l'avance pas beaucoup.. A part le grand écho politique de cet accord (on ne se privera pas de le médiatiser, d'expliquer, de rassurer...), je me demande comment une économie pourrait continuer à fonctionner (et payer l'autre motié de la dette) sans investissements, sans créations d'emplois, et donc sans croissance, même si elle se voit enlever un peu du poids qui l'étouffait. Il n'y a pas que la Grèce, on le sait bien. Diminuer une dette ne résout strictement rien lorsque rien ne suit, non pas au sens de la privation et de l'austérité, ce n'est d'ailleurs pas le plus difficile, mais au sens des mesures concrètes visant la croissance (les deux m'ont l'air quelque part incompatibles... Remarquez aussi, la taxation des riches revient finalement à de la poudre aux yeux, puisque, à regarder de plus près, des taxes plus lourdes s'abattent sur les autres..). Moi, cela me laisse de marbre d'avoir obtenu de rembourser mes quelques dettes à taux 0%, si je n'ai pas de capital pour faire vivre mon entreprise, pour payer taxes et cotisations impossibles, ou, rêve insensé, pour créer de l'emploi..Il me vient à l'esprit le cas de l'Argentine, qui s'est effondrée il y a quelques années, et qui a aujourd'hui une croissance de 7% (la France a 0%). Je ne connais pas l'Argentine, et le seul rapprochement que je sache faire avec la France, c'est que ce sont les seuls pays où l'on pratique encore la psychanalyse comme dans les années '50 (en France, elle est fort liée aux milieux intellectuels et les autres modèles issus de la recherche anglo-saxonne sont élégamment repoussés..). Il semble bien que les seuls mots-clés véritables soient "investissement" et "création d'emplois", tout le reste entre dans la catégorie de la spéculation, aussi bien financière que politique. </span></p><p><span><em><strong>Update 28</strong></em>. Hier soir, j'ai écouté l'intervention de Monsieur le Président jusqu'à la fin (mais pas le débat qui a suivi..). Entre autres, j'ai retenu qu'il faudrait investir dans l'innovation et la formation. Aujourd'hui, j'ai scanné un RIB (donc j'ai préparé mon compte presque vide), et j'ai ajouté en haut, à la description du blog, <span style="color: #0000ff;"><strong>Invest in Lifelong Training! CEFRO (France) needs investment </strong></span>(j'espère que mon hebergeur va le faire apparaître). Ce petit texte figurera en bas de chaque note, jusqu'à ce que quelque chose se produise -je ne vois pas ce que je pourrais faire davantage pour maintenir en vie ma micro-entreprise française. </span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlMort à crédit !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-10-14:38210562011-10-14T10:05:00+02:002011-10-14T10:05:00+02:00 Le nouveau numéro d' Eléments est en kiosque. il est aussi disponible sur...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le nouveau numéro d'<em>Eléments</em> est en kiosque. il est aussi disponible sur <a href="http://www.revue-elements.com/elements-L-Agonie-de-l-Europe-et-de-l-Euro.html">le site de la revue</a>. Vous pouvez lire ci-dessous l'éditorial de <strong>Robert de Herte</strong>, alias <strong>Alain de Benoist</strong>, consacré au système du crédit.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3241144" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/1269328496.jpg" alt="Eléments 141.jpg" /></p><blockquote><br /><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Mort à crédit</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ezra Pound, au chant XLV de ses célèbres Cantos : « Par usura n’ont les hommes maison de pierre saine / blocs lisses finement taillés scellés pour que / la frise couvre leur surface / per usura / n’ont les hommes paradis peint au mur de leurs églises […] Par usura péché contre nature [with usura sin against nature] / sera ton pain de chiffes encore plus rance / sera ton pain aussi sec que papier / sans blé de la montagne farine pure / per usura la ligne s’épaissit / per usura n’est plus de claire démarcation / les hommes n’ont plus de site pour leurs demeures / et le tailleur est privé de sa pierre / le tisserand de son métier […] Les cadavres banquettent / au signal d’usura [Corpses are set to banquet / at behest of usura] ».</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Les excès du prêt à intérêt étaient condamnés à Rome, ainsi qu’en témoigne Caton selon qui, si l’on considère que les voleurs d’objets sacrés méritent une double peine, les usuriers en méritent une quadruple. Aristote, dans sa condamnation de la chrématistique, est plus radical encore. « L’art d’acquérir la richesse, écrit-il, est de deux espèces : l’une est sa forme mercantile et l’autre une dépendance de l’économie domestique ; cette dernière forme est nécessaire et louable, tandis que l’autre repose sur l’échéance et donne prise à de justes critiques, car elle n’a rien de naturel […] Dans ces conditions, ce qu’on déteste avec le plus de raison, c’est la pratique du prêt à intérêt parce que le gain qu’on en retire provient de la monnaie elle-même et ne répond plus à la fin qui a présidé à sa création. Car la monnaie a été inventée en vue de l’échange, tandis que l’intérêt multiplie la quantité de monnaie elle-même […] L’intérêt est une monnaie née d’une monnaie. Par conséquent, cette façon de gagner de l’argent est de toutes la plus contraire à la nature » (Politique).</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Le mot « intérêt » désigne le revenu de l’argent (foenus ou usura en latin, tókos en grec). Il se rapporte à la façon dont l’argent « fait des petits ». Dès le haut Moyen Age, l’Eglise reprend à son compte la distinction qu’avait faite le droit romain pour le prêt de biens mobiliers : il y a des choses qui se consument par l’usage et des choses qui ne se consument pas, qu’on appelle commodatum. Exiger un paiement pour le commodat est contraire au bien commun, car l’argent est un bien qui ne se consume pas. Le prêt à intérêt sera condamné par le concile de Nicée sur la base des « Ecritures » – bien que la Bible ne le condamne précisément pas ! Au XIIe siècle, l’Eglise reprend à son compte la condamnation aristotélicienne de la chrématistique. Thomas d’Aquin condamne également le prêt à intérêt, avec quelques réserves mineures, au motif que « le temps n’appartient qu’à Dieu ». L’islam, plus sévère encore, ne fait même pas de distinction entre l’intérêt et l’usure.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">La pratique du prêt à intérêt s’est pourtant développée progressivement, en liaison avec la montée de la classe bourgeoise et l’expansion des valeurs marchandes dont elle a fait l’instrument de son pouvoir. A partir du XVe siècle, les banques, les compagnies de commerce, puis les manufactures, peuvent rémunérer des fonds empruntés, sur dérogation du roi. Un tournant essentiel correspond à l’apparition du protestantisme, et plus précisément du calvinisme. Jean Calvin est le premier théologien à accepter la pratique du prêt à intérêt, qui se répand alors par le biais des réseaux bancaires. Avec la Révolution française, le prêt à intérêt devient entièrement libre, tandis que de nouvelles banques apparaissent en grand nombre, dotées de fonds considérables provenant surtout de la spéculation sur les biens nationaux. Le capitalisme prend alors son essor.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">A l’origine, l’usure désigne simplement l’intérêt, indépendamment de son taux. Aujourd’hui, on appelle « usure » l’intérêt d’un montant abusif attribué à un prêt. Mais l’usure est aussi le procédé qui permet d’emprisonner l’emprunteur dans une dette qu’il ne peut plus rembourser, et à s’emparer des biens qui lui appartiennent, mais qu’il a accepté de donner en garantie. C’est très exactement ce que nous voyons se passer aujourd’hui à l’échelle planétaire.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Le crédit permet de consommer l’avenir dès le moment présent. Il repose sur l’utilisation d’une somme virtuelle que l’on actualise en lui attribuant un prix, l’intérêt. Sa généralisation fait perdre de vue le principe élémentaire selon lequel on doit limiter ses dépenses au niveau de ses ressources, car on ne peut perpétuellement vivre au-dessus de ses moyens. L’essor du capitalisme financier a favorisé cette pratique : certains jours, les marchés échangent l’équivalent de dix fois le PIB mondial, ce qui montre l’ampleur de la déconnection avec l’économie réelle. Lorsque le système de crédit devient une pièce centrale du dispositif du Capital, on rentre dans un cercle vicieux, l’arrêt du crédit risquant de se traduire par un effondrement généralisé du système bancaire. C’est en brandissant la menace d’un tel chaos que les banques ont réussi à se faire constamment aider des Etats.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">La généralisation de l’accession au crédit, qui implique celle du prêt à intérêt, a été l’un des outils privilégiés de l’expansion du capitalisme et de la mise en place de la société de consommation après la guerre. En s’endettant massivement, les ménages européens et américains ont incontestablement contribué, entre 1948 et 1973, à la prospérité de l’époque des « Trente Glorieuses ». Les choses ont changé lorsque le crédit hypothécaire a pris le dessus sur les autres formes de crédit. « Le mécanisme de recours à une hypothèque comme gage réel des emprunts représente infiniment plus, rappelle Jean-Luc Gréau, qu’une technique commode de garantie des sommes prêtées, car il bouleverse le cadre logique d’attribution, d’évaluation et de détention des crédits accordés […] Le risque mesuré cède la place à un pari que l’on prend sur la faculté que l’on aura, en cas de défaillance du débiteur, de faire jouer l’hypothèque et de saisir le bien pour le revendre à des conditions acceptables ». C’est cette manipulation d’hypothèques transformées en actifs financiers, jointe à la multiplication des défauts de paiement d’emprunteurs incapables de rembourser leurs dettes, qui a abouti à la crise de l’automne 2008. On voit l’opération se répéter aujourd’hui, aux dépens des Etats souverains, avec la crise de la dette publique.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">C’est donc bien au grand retour du système de l’usure que nous sommes en train d’assister. Ce que Keynes appelait un « régime de créanciers » correspond à la définition moderne de l’usure. Les procédés usuraires se retrouvent dans la manière dont les marchés financiers et les banques peuvent faire main basse sur les actifs réels des Etats endettés, en s’emparant de leurs avoirs au titre des intérêts d’une dette dont le principal constitue une montagne d’argent virtuel qui ne pourra jamais être remboursé. Actionnaires et créanciers sont les Shylock de notre temps.</span><br /><br /><span style="font-size: small;">Mais il en est de l’endettement comme de la croissance matérielle : ni l’un ni l’autre ne peuvent se prolonger à l’infini. « L’Europe commise à la finance, écrit Frédéric Lordon, est sur le point de périr par la finance ». C’est ce que nous avons écrit nous-mêmes depuis longtemps : le système de l’argent périra par l’argent.</span><br /><br /><span style="font-size: small;"><strong>Robert de HERTE</strong> (<a href="http://www.revue-elements.com/elements-L-Agonie-de-l-Europe-et-de-l-Euro.html"><em>Eléments n°141</em></a>, octobre-décembre 2011)</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote><p> </p>
mh,http://www.lalettredemh.com/about.htmlLa m… ? Ils y nagent et ils aiment ça !tag:www.lalettredemh.com,2011-10-01:38023002011-10-01T09:58:23+02:002011-10-01T09:58:23+02:00 Berk quelle boue ! La crise, les élections, les...
<p>Berk quelle boue !</p><p>La crise, les élections, les « entendus », ou « mis en examen » qui n'ont rien fait, rien fait du tout, que même la main dans le sac ils brament, « mais non c'est pas moi » avec une assurance de parrain de la maffia.</p><p>Boudiu que c'est fatiguant.</p><p>Et qu'est-ce qu'on veut nous vraiment, vraiment: le dernier « i-quelque chose » ? Non juste de quoi, se nourrir, instruire nos gamins avoir un toit sur la tête, le nécessaire et être heureux avec les gens qu’on aime et les autres aussi.</p><p>Et ça, ça, on ne pourrait pas l'avoir ? Ici, en France, avec ce qui pousse, avec les vignes, avec les arbres, avec tous ces gens riches d'eux-mêmes ?</p><p>J'ai l'impression de vivre dans un monde parallèle, ou la réalité est cachée de l'autre côté d'un écran de télévision et dans les poches de quelques-uns d’ici et d’ailleurs, qui votent, s'enrichissent magouillent à grande échelle, avec plus ou moins de dégats collatéraux, (humains ou pas les dégats) et, défendent bec et ongle leur gigantesque pot de miel.</p><p>mh,</p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlSOS Dictaturetag:verslarevolution.hautetfort.com,2011-07-18:37153172011-07-18T01:05:00+02:002011-07-18T01:05:00+02:00 Nous sommes tous frères (enfin, sauf le type par terre, il est...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0pt;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/tous-freres.jpg" alt="" width="560" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><em>Nous sommes tous frères (enfin, sauf le type par terre, il est vraiment trop blanc)</em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je sais, l'information a déjà été reprise ailleurs (notamment sur F.Desouche, toujours très rapide), mais l'illustration est trop belle pour que je ne la relaie pas, de la dictature systémique, de la police de la pensée financée par la partitocratie au service du capital, retournant contre nous une part de nos propres impôts :</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <em>en 2009, derniers chiffres connus, SOS Racisme percevait, pour fonctionner, 904.596 euros de subventions publiques et... 18.669 euros de cotisations de ses membres !!!</em> » </span></strong><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">(<a href="http://www.delanopolis.fr/SOS-Racisme-Touche-beaucoup-de-ses-potes-_a1161.html" target="_blank">source</a>)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il n'y a personne en face, ou presque. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Que de l'argent et quelques boutiquiers cyniques, entretenant à leur profit l'immigration-invasion et son <em>lumpenproletariat</em> racailleux, ingénierie sociale à usage terroriste et dissolvant.</span></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlQuel mot se rapproche de « racine » ?tag:verslarevolution.hautetfort.com,2011-05-05:33208152011-05-05T00:27:00+02:002011-05-05T00:27:00+02:00 Un indice là . Des explications ici : Et il y a un...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Un indice <a href="http://www.blason-armoiries.org/institutions/r/race.htm" target="_blank">là</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Des explications ici :</span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="419" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xiig4e?width=560&theme=none&wmode=transparent"></iframe><br /><em></em></p><p><iframe width="560" height="419" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xiihne?width=560&theme=none&wmode=transparent"></iframe><em></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et il y a <a href="http://www.scriptoblog.com/index.php?page=shop.product_details&flypage=flypage.tpl&product_id=28&category_id=6&option=com_virtuemart&Itemid=59" target="_blank">un livre à lire</a>.</span><em><br /></em></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlImmigration et logique du Capital...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-04-22:32091682011-04-22T10:15:00+02:002011-04-22T10:15:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un excellent texte de Pierre Le Vigan...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un excellent texte de <strong>Pierre Le Vigan </strong>cueilli sur le site de <em><a href="http://esprit-europeen.fr/">L'Esprit européen</a></em>.</span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2989837" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/3553502948.jpg" alt="parisot immigration.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span class="goog_qs-tidbit-0"><span class="goog_qs-tidbit-0"><span class="goog_qs-tidbit goog_qs-tidbit-0"><em>"Je ne crois pas qu'il faille faire de l'immigration légale liée au travail un problème"</em>, <em>Le Monde</em>, 17 avril 2011</span></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><big><big><big><big><br /></big></big></big></big></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>L'immigration n'est pas un «à-côté » de la logique du Capital</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il suffit de passer un peu de temps dans le métro parisien pour constater une chose : de plus en plus de gens, qu’ils soient officiellement étrangers ou non – cela ne veut plus rien dire avec les naturalisations automatiques du droit du sol – ne parlent que leur langue d’origine. Leur communauté d’origine est tellement nombreuse, qu’elle soit chinoise, sri-lankaise, indienne, africaine, etc, que nombre de ces gens se lèvent en parlant leur langue d’origine, travaillent avec des compatriotes, vivent avec des compatriotes, se marient avec eux, font rapatrier leur corps au pays par des associations communautaires, et ne parlent français que le strict minimum, avec les administrations ou les « associations », et encore, car la France paie chèrement des traducteurs pour toutes les langues du monde. Comment l’assimilation fonctionnerait-elle alors que dans bien des quartiers de Paris et de banlieue les Français d’origine, « de souche » si l’on préfère, sont minoritaires ? Quand la langue parlée quotidiennement, même dans le travail (quand il y a travail) n’est pas le français ? (Que ceux qui en doutent aillent sur un chantier de bâtiment en région parisienne et ils comprendront). Il est loin le temps du vieil ouvrier maghrébin, francophone bien sûr, qui finissait par ouvrir un bistrot, Mohammed que l’on appelait affectueusement Momo, et qui faisait partie du paysage français. Ou du Russe blanc de Billancourt, qui restait « très russe » mais devenait en même temps si français, au contact de ses compatriotes d’usine encore très majoritairement français de souche. </span><br /><span style="font-size: small;"> J’entends dire parfois : « s’il n’y avait plus un seul immigré en France, il y aurait toujours les mêmes problèmes, la sous-culture mondialisée, l’hyper-consommation, l’alignement sur les USA, etc. » Tout n’est pas faux dans ce point de vue. Mais il est bien spécieux. S’il n’y avait plus d’immigration le capitalisme ne serait plus le capitalisme, l’immigration n’est pas un « à-coté » de la logique du capital, elle lui est consubstantielle, c’est pourquoi il y a de plus en plus de vrais hommes de gauche qui sont contre l’immigration, légale ou clandestine, parce qu’ils sont contre la Forme-Capital, parce qu’ils ont vu les dégats qu’elle produit, et, assumons le subjectivisme, parce qu’ils sont trop français pour ne pas en souffrir (comme par hasard ce sont souvent des ouvriers ou des fils d’ouvriers). N’oublions pas que<em> Le Capital</em> de Marx était sous-titré<em> Critique de l’économie politique</em>. C’est en cessant de subordonner le monde à l’économie que l’on trouvera l’énergie de mettre fin au processus de disparition de nos peuples par les flux migratoires. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Pierre Le Vigan</strong> (<em>L'esprit européen</em>, 1er mai 2009)<br /></span></p><p style="text-align: justify;" align="left"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="margin-left: 0px; width: 1037px; height: 191px; text-align: justify;"><a style="font-weight: bold;" href="http://www.esprit-europeen.fr/perspectives_edito.html"><br /></a></p></blockquote>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.html”Le renouveau de la pensée critique est une exigence absolue...”tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-03-20:31514002011-03-20T16:45:00+01:002011-03-20T16:45:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un entretien particulièrement riche donné...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un entretien particulièrement riche donné en 2007 par <strong>Alain de Benoist </strong>à la revue <em><a href="http://rebellion.hautetfort.com/">Rébellion</a></em>.</span></p><p><span style="font-size: small;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2946021" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/02/1184982323.png" alt="alain de benoist, pensée critique, identité, capital, capitalisme, libéralisme, mai 68, révolte, peuple" /></p></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><em><span style="line-height: 20px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 15px;">L’identité est au centre d’un remarquable essai que vous avez récemment publié. Pourquoi cette question est-elle devenue si brûlante de nos jours ? </span></em><span style="line-height: 20px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 15px;"><em>Comment concevoir un nouveau modèle communautaire qui ne soit pas un retour à l’archaïsme ?</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="line-height: 20px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 15px;">Le vaste mouvement de la modernité a été porté par l’idéologie du Même, c’est-à-dire par l’idée exprimée sous diverses formes que les différences entre les hommes ne sont que contingentes et transitoires. Le résultat a été la montée progressive d’un phénomène d’indistinction qui s’est traduit par une forte érosion des identités, tant individuelles que collectives, phénomène qui culmine aujourd’hui, puisque l’on entend maintenant dire un peu partout qu’« il n’y a plus de repères ». Les revendications identitaires que l’on voit fleurir actuellement, un peu partout elles aussi, sont une évidente réaction contre cet effacement des repères. Qu’elles s’ordonnent autour d’identités objectives ou subjectives, réelles ou fantasmées, elles constituent l’un des traits les plus significatifs de notre temps (on a d’abord revendiqué la liberté, puis l’égalité, puis l’identité), en même temps qu’elles confirment cette réalité paradoxale qu’on ne commence à s’interroger sur l’identité qu’au moment où celle-ci est menacée de disparaître ou a déjà disparu.<br /><br />Le problème est que tout le monde parle d’identité, mais que très peu se donnent la peine de dire ce qu’il faut entendre sous ce mot. C’est la source d’équivoques et de confusions sans nombre. Dans mon livre, Nous et les autres, j’ai donc voulu reprendre à nouveaux frais un travail de définition. J’ai d’abord essayé de montrer en quoi l’identité était une dimension essentielle, constitutive de soi, de la présence humaine au monde. Mais j’ai voulu aussi dénoncer certaines conceptions fautives, qui aboutissent parfois à une véritable pathologie de l’identité (ainsi lorsque l’on confond l’appartenance et la vérité). L’identité n’est pas pour moi une essence unidimensionnelle, mais une substance plurielle qui ne cesse de se transformer : elle ne définit pas ce qui ne change jamais, mais ce qui constitue notre façon singulière de changer. Elle ne peut s’énoncer uniquement par elle-même, mais appelle par définition une relation avec l’autre : tout sujet a besoin d’un autre pour se constituer (non pas d’un autre lui-même, mais d’un autre qui différe de lui), et c’est en cela que toute identité est dialogique. L’identité, en fin de compte, est une narration de soi destinée à structurer l’imaginaire symbolique – cet univers aujourd’hui menacé par le déferlement des valeurs marchandes.<br /><br /><em>Votre intervention dans le débat sur la décroissance a provoqué l’hystérie de certains de ses tenants. Comment expliquer le succès de cette idée ? Est-elle vraiment pertinente ou se révèle-t-elle une nouvelle lubie issue de la mouvance altermondialiste ?</em><br /><br />Concernant une idée aussi révolutionnaire que celle de décroissance, il est à mon avis encore beaucoup trop tôt pour parler de « succès ». Disons seulement que cette idée fait aujourd’hui son chemin dans les esprits, au fur et à mesure que se répandent les préoccupations écologistes et qu’apparaît avec plus de clarté l’imposture de tout réformisme en ce domaine. La théorie part de ce constat très simple qu’une croissance infinie est impossible dans un monde fini. Or, ce simple constat, lorsqu’il est formulé de manière impérative ou normative, contredit frontalement un autre grand vecteur de la modernité, à savoir l’idéologie du progrès. Cette idéologie, dont Georges Sorel avait bien relevé le caractère essentiellement « bourgeois », prétend que l’histoire est orientée vers le mieux, que demain sera toujours meilleur, que l’arraisonnement de la Terre peut se poursuivre indéfiniment, qu’il est tout naturel de produire toujours plus afin de consommer toujours davantage, etc. De telles affirmations ne sont plus crédibles aujourd’hui. Nous savons que les réserves naturelles, à commencer par les réserves énergétiques, ne sont pas inépuisables. Nous voyons se multiplier et s’intensifier les dérèglements climatiques. Nous savons aussi que le saccage de la planète menace d’atteindre un niveau irréversible. Dans tous les domaines, il y a des limites. La prise en compte de ces limites amène à comprendre qu’il est parfois nécessaire de dire « C’est assez » plutôt que « Toujours plus ! »<br /><br />Mais il reste beaucoup à faire. Une certaine confusion continue à régner autour des modalités d’une possible décroissance – d’une « décroissance soutenable » –, laquelle ne saurait se confondre avec un retour en arrière ou, pis encore, avec la fin de l’histoire. Les partisans de la décroissance, qui ne se résument pas aux quelques hystériques auxquels vous faisiez allusion dans votre question, doivent faire face aux critiques conjuguées d’une gauche héritière du cartésianisme et de la philosophie des Lumières, qui a constamment défendu le productivisme, et d’une droite libérale, acquise depuis longtemps à l’axiomatique de l’intérêt et qui ne rêve que du déploiement planétaire du système du profit. Mettre en question l’idée de croissance indéfinie, c’est mettre en question le fondement même, voire la raison d’être, des sociétés « développées » sur le modèle occidental. C’est la raison pour laquelle il faudra du temps pour qu’elle s’installe durablement dans les esprits. La « pédagogie des catastrophes » ne peut être à cet égard qu’un adjuvant. Le travail le plus urgent doit s’opérer au niveau des idées. Comme l’a dit maintes fois Serge Latouche, il s’agit de « décoloniser l’imaginaire » en habituant nos contemporains à relativiser l’importance de l’économie et à ne plus laisser les valeurs marchandes gouverner l’intégralité du système des désirs et des besoins.<br /><br /><em>Vous avez récemment préfacé la réédition du livre d’Edouard Berth, « Les méfaits des intellectuels », tandis que la revue « Eléments » publie ces jours-ci un dossier sur l’histoire du socialisme français. Pourquoi cet intérêt pour un courant révolutionnaire longtemps oublié ? Une alternative socialiste, fidèle à ces valeurs et qui serait capable d’apporter de nouvelles réponses aux défis de notre temps, vous semble-t-elle souhaitable ?</em><br />C’est l’évidence même. A un moment où la droite se confond plus que jamais avec le système de l’argent, tandis que la plupart des partis « de gauche » n’hésitent plus désormais à vanter les mérites du marché, il m’a paru important de « revisiter » quelques uns des grands courant du socialisme français, à commencer par le plus intéressant d’entre eux, le syndicalisme révolutionnaire, dont Georges Sorel, Edouard Berth et Hubert Lagardelle furent les théoriciens et dont les thèses, soutenues par Victor Griffuelhes et Emile Puget, triomphèrent pendant quelque temps au sein de la CGT, à l’époque de la célèbre « charte d’Amiens ». Non par vaine nostalgie, bien entendu, car les conditions d’existence des travailleurs sont aujourd’hui bien différentes de ce qu’elles étaient à la fin du XIXe siècle, mais parce qu’il y a beaucoup de leçons à tirer – sous réserve de ne pas tomber dans l’interprétation anachronique ou dans l’idéalisation romantique – de l’étude de ce puissant mouvement socialiste et ouvrier qui, lorsque l’on y regarde de près, échappe à la plupart des clivages que nous connaissons aujourd’hui. Je viens de parler du syndicalisme révolutionnaire. Mais la relecture de Proudhon, Blanqui, Vallès, Pierre Leroux, Benoît Malon, etc. s’impose tout autant.<br /><br /><em>Au cours des dernières années, vous avez souvent abordé l’œuvre de Karl Marx dans vos écrits. Comment percevez-vous l’apport du philosophe allemand dans votre réflexion ? Quelle actualité a pour vous l’analyse marxienne ?</em><br />Une actualité certaine. Encore faut-il le lire sans la dévotion des marxistes orthodoxes ni la mauvaise foi des « antimarxistes » professionnels qui, sans l’avoir jamais lu, se bornent sans rire à le présenter comme le « précurseur du Goulag ». Allons à l’essentiel. Marx n’a pas seulement été l’un des premiers à exposer de façon convaincante comment le capitalisme organise l’expropriation des producteurs sur laquelle il se fonde, il a surtout été celui qui, de manière véritablement géniale, a compris que le système capitaliste est un système anthropologique – ce que j’appelle moi-même la Forme-Capital – plus encore qu’un système purement économique. Les pages insurpassables qu’il a consacrées au « fétichisme de la marchandise », à partir desquelles Georges Lukács a pu formuler en 1923 la notion de « réification » (Verdinglichung), illustrent parfaitement la façon dont l’appropriation de la Terre par le Capital introduit une véritable « chosification » des rapports sociaux, où l’homme n’est pas seulement assujetti à la marchandise, mais se transforme lui-même en marchandise. Ce dispositif d’arraisonnement monstrueux n’est pas sans rappeler ce que Heidegger a écrit à propos du Gestell, comme système de fuite en avant dans l’illimité.<br />Sans doute Marx commet-il l’erreur de survaloriser la seule économie, ce qui l’amène à attendre le salut de l’avènement d’une autre forme d’organisation économique, au lieu de mettre en question l’économie elle-même comme valeur (c’est un point sur lequel, à travers Ricardo, il reste dépendant de l’école classique). Il veut de même libérer le travail, là où il aurait fallu envisager de se libérer du travail lui-même. Il développe une philosophie linéaire de l’histoire qui n’est qu’une transposition profane de l’historicisme chrétien. Il souligne à juste titre la réalité des luttes de classe (que la droite s’est toujours entêtée à ne pas reconnaître), mais a le tort d’en faire le seul et unique moteur de l’histoire humaine. Il a très bien compris que la bourgeoisie, détentrice du capital – et à laquelle il fait crédit d’avoir liquidé le système féodal parce qu’il y voit un préalable indispensable à l’avènement d’une société sans classes –, trouve dans l’accumulation de ce capital la source de son pouvoir et que les forces productives se développent dans le sillage de sa domination de classe. Mais il a eu tort de ne caractériser la bourgeoisie que comme la classe détentrice des moyens de production, sans voir qu’elle était aussi et surtout porteuse de valeurs nouvelles.<br /><br />Ce qu’il dit des « contradictions » internes du capitalisme peut être critiqué à la lumière de l’histoire effectivement advenue. Marx croit de manière un peu naïve que l’exploitation dont le prolétariat est victime suffira à faire naître une conscience de classe que le parti communiste saura orienter dans le sens de la révolution (« la bourgeoisie produit ses propres fossoyeurs »). Il pense que cette exploitation s’accroîtra toujours de la même façon, sans réaliser que la hausse des salaires, qui transforme les producteurs en consommateurs, permettra aussi au capital d’accroître ses profits (à quoi bon augmenter sans cesse la production s’il n’y a personne pour l’acheter ?). De même, il pense que le poids croissant du capital fixe (« constant ») va réduire inexorablement la part de l’exploitation directe des prolétaires dans la valeur de la marchandise, ce dont il déduit sa théorie de la baisse tendancielle du taux de profit. Or, grâce aux progrès technique et aux gains de productivité, le poids du capital fixe n’a pas étouffé le profit, l’accumulation ayant toujours trouvé jusqu’à présent de nouveaux champs où se déployer. Ce qui ne veut d’ailleurs pas dire que la théorie de la baisse tendancielle du taux de profit soit complètement à abandonner, car les entreprises ont aussi tendance aujourd’hui à perdre sur des marchés stagnants, ou soumis à une concurrence sauvage, ce qu’elles gagnent grâce à la compression des salaires.<br /><br /><em>Vous disiez à l’instant que les conditions d’existence des travailleurs sont aujourd’hui bien différentes de ce qu’elles étaient à la fin du XIXe siècle. Voulez dire par là qu’il n’y a plus aujourd’hui de classe ouvrière ? Ni de classes sociales ?</em><br /><br />Il y a toujours des classes sociales, et la classe ouvrière continue de représenter en France environ six millions de personnes. (Notez en revanche que dans les années 1960, il y avait encore à l’Assemblée nationale une centaine d’anciens ouvriers parmi les députés, alors qu’ils ne sont plus que trois ou quatre aujourd’hui). Mais pour exister en tant que classe, il ne suffit pas d’exister « en soi », il faut aussi exister « pour soi ». Ce qui a disparu, ce ne sont pas les classes sociales, mais la culture de classe et l’esprit de classe.<br /><br />Le « génie » du capitalisme moderne a été de fragmenter toutes les catégories sociales « dangereuses » par le biais de divisions nouvelles, pour lui inoffensives. Nous vivons dans une société qui est à la fois de plus en plus fragmentée et pourtant de plus en plus homogène dans ses aspirations et ses valeurs. Il y a eu une époque, pas si lointaine, où chaque milieu social avait sa façon de voir le monde, sa culture propre, parfois même sa propre langue. La vie moderne a supprimé tout cela. Le compromis fordiste s’est traduit par un embourgeoisement généralisé. Tout le monde veut plus ou moins les mêmes choses, avec seulement plus ou moins de moyens de se les procurer. Les enfants de la classe bourgeoise ont les mêmes loisirs que ceux de la classe ouvrière. Ils voient les mêmes films, écoutent les mêmes chansons, ont les mêmes distractions, veulent aller en vacances aux mêmes endroits, fréquentent les mêmes boîtes, etc. Tout le monde aime Johnny Halliday, le rap, les programmes des disc-jockeys, la Star Academy, Harry Potter et les play-stations. Là encore, la seule distinction est induite par le fric : on a plus ou moins d’argent à dépenser, mais on le dépense de la même façon.<br />Il n’y a de moins en moins de culture propre aux classes populaires parce que l’imaginaire symbolique de la société toute entière a été converti aux valeurs marchandes. Le modèle anthropologique libéral (l’homme n’est qu’un producteur-consommateur dont la conduite la plus normale est de toujours rechercher à maximiser son meilleur intérêt tout en s’appliquant à consommer toujours plus) s’est imposé dans les esprits. La mimétique sociale et la logique du profit ont fait le reste. A l’ère du capitalisme cognitif et de l’économie « immatérielle », de la toute-puissance des marchés financiers et de la dictature des actionnaires, la planète se transforme en un unique marché, où le capital déploie ses stratégies à sa guise.<br />Mais l’individualisation des comportements et la crise généralisée des structures institutionnelles (partis, syndicats, Eglises, etc.) jouent aussi leur rôle. Personne ne raisonne plus en fonction d’un projet collectif intéressant la société globale. Les infirmières, les enseignants, les intermittents du spectacle manifestent pour défendre leurs conditions de travail, mais leur protestation ne s’étend jamais aux travailleurs en général. Ils ne manifestent que pour eux-mêmes, et cessent de se mobiliser dès que leurs revendications ont été plus ou moins satisfaites. Les salariés victimes d’un licenciement arbitraire, d’une délocalisation sauvage ou d’un dépôt de bilan se mobilisent pareillement de façon ponctuelle, sans jamais manifester de solidarité avec le monde du travail en général.<br /><br /><em>Quel sens donnez-vous exactement à l’expression « classes populaires » ?</em><br /><br />De nos jours, les classes populaires ne se résument plus à la classe ouvrière. Hier principalement constituées d’ouvriers d’industrie, mais aussi de paysans pauvres (nous vivions encore dans une culture rurale), elles comprennent aujourd’hui aussi des employés des services, des salariés du commerce, des petits employés, du personnel soignant, un prolétariat du tertiaire dispersé et sans tradition de luttes, etc. Elles ne sont donc pas homogènes. Il y a de fortes différences – plus fortes même qu’il y a trente ans – entre ceux qui paient un loyer et ceux qui sont parvenus à devenir propriétaires d’une petite maison, entre les urbains et les (derniers) ruraux, les salariés du privé et ceux du secteur public, etc. Mais les points communs restent plus nombreux qu’on ne le dit. Les classes populaires se caractérisent notamment par la petitesse de leur statut social et professionnel, une moindre sécurité économique, une tendance éventuelle à la précarité (mais pas toujours), un certain éloignement par rapport à ce que Bourdieu appelait le « capital culturel », c’est-à-dire les ressources culturelles socialement avantageuses.<br />Robert Castel n’a pas tort de critiquer la représentation de la société selon un schéma dualiste opposant sommairement, d’un côté une vaste majorité de classes moyennes, de l’autre l’ensemble des pauvres, des précaires et des exclus. Les classes populaires se distinguent en réalité des unes comme des autres. De ce point de vue, on a sans doute surestimé l’incontestable basculement en direction des classes moyennes induit par le compromis fordiste. De nombreux travaux publiés jusqu’autour de 1995 se sont attachés à décrire la « moyennisation » de la société française sous l’effet de la consommation de masse, de la diffusion de l’éducation publique (en fait, bien souvent, une semi-acculturation à la culture scolaire), de l’essor des services, etc. La croyance en cette « moyennisation » est l’un des facteurs qui expliquent la façon dont les partis de gauche se sont progressivement coupés du peuple. Le mouvement de grèves de 1995, les scores réalisés par le FN auprès des classes populaires et, surtout, l’échec de Lionel Jospin à la présidentielle de 2002 ont amené les spécialistes à y regarder d’un peu plus près. Ce qui les a amenés à redécouvrir le poids démographique et sociologique de catégories qu’on avait un peu hâtivement déclaré disparues.<br />Une autre erreur, bien dénoncée par Annie Collovald, consiste à représenter les classes populaires comme des milieux vo
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlImmigration, déracinement et logique du capital...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-03-15:31433412011-03-15T10:20:00+01:002011-03-15T10:20:00+01:00 Vous pouvez visionner ci-dessous sur Realpolitik.tv un exposé brillant d'...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez visionner ci-dessous sur <a href="http://www.realpolitik.tv/">Realpolitik.tv</a> un exposé brillant d'<strong>Hervé Juvin</strong> sur la question de l'immigration. Clair et percutant... A voir et à faire voir !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><object width="480" height="270" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhj07l?theme=none" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhj07l?theme=none" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xhj07l?theme=none" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xhj07l_immigration-de-peuplement-le-sujet-qui-ne-dit-pas-son-nom_news" target="_blank">Immigration de peuplement : le sujet qui ne dit...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/realpolitiktv" target="_blank">realpolitiktv</a></em></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlVers l'euthanasie des classes moyennes ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-02-01:30878242011-02-01T10:33:00+01:002011-02-01T10:33:00+01:00 Nous reproduisons ici un texte de Bernard Conte , professeur d'économie...
<p><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ici un texte de <strong>Bernard Conte</strong>, professeur d'économie politique à l'université Montesquieu de Bordeaux.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2871240" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/01/1601009744.jpg" alt="euthanasie.jpg" /></p><div class="crayon article-texte-4411 texte entry-content"><div class="surlignable" style="text-align: justify;"><blockquote><p> </p><p><span style="font-size: large;">Néolibéralisme et euthanasie des classes moyennes</span></p><p><span style="font-size: small;"><strong>Pendant que le néolibéralisme fait son travail de sape, nos élites complices, grassement rémunérées, tentent de détourner l’attention des populations. À l’instar des prestidigitateurs, elles pointent des faits, des « évidences », des idées, des théories… pour mieux dissimuler la réalité et manipuler les opinions.(1)</strong></span></p></blockquote></div><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Après avoir longtemps nié le phénomène du laminage des classes moyennes en Occident, les néolibéraux – de « gauche », comme de « droite » (2) – l’admettent, au moins implicitement, aujourd’hui. Mais pour eux, ce phénomène serait tout à fait « naturel », car il se doublerait de l’apparition et de l’essor de classes moyennes au Sud et plus particulièrement dans les pays émergents.</span></p></blockquote><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Quoi de plus équitable ? Les pays du Sud n’ont-ils pas un « droit » inaliénable au développement et leurs populations ne peuvent-elles prétendre à « s’embourgeoiser » à leur tour ? La mondialisation néolibérale, tant décriée, aurait des effets positifs sur les classes moyennes au Sud. Face à la dynamique inéluctable de délocalisation des classes moyennes au Sud, les réactions égoïstes des « petits » bourgeois du Nord visant à protéger leur niveau de vie – en s’attachant à leurs privilèges, en revendiquant, en manifestant dans les rues, par exemple – seraient aussi vaines qu’inutiles, voire, à la limite, racistes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce discours est totalement biaisé car la dynamique des classes moyennes suit un cycle au cours duquel elle passe par une phase de croissance, suivie d’une période de décroissement. Ces périodes sont déterminées par la nature des liens entre les classes moyennes et le capital. Pendant la phase ascendante, la classe moyenne prospère parce qu’elle est « l’alliée » du capital. Lorsqu’elle devient son « ennemie », la classe moyenne périclite. Dans les deux cas, c’est l’État, entre les mains de la classe politique, qui gère la production ou la destruction de la classe moyenne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>La dynamique cyclique des classes moyennes : entre densification et éclaircissement</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au cours des Trente glorieuses au Nord et pendant la période du développement introverti (3) au Sud, la classe moyenne s’est densifiée, avec plus ou moins d’intensité, dans de nombreuses zones de la planète. L’adoption de politiques néolibérales, de désinflation compétitive au Nord et d’ajustement structurel au Sud, a inversé la tendance en éclaircissant les rangs des classes moyennes. Cette évolution donne à penser que la dynamique des classes moyennes suit une trajectoire cyclique.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">L’évolution de la classe moyenne en Afrique : l’exemple de la Côte d’Ivoire</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’expérience de la Côte d’Ivoire, pendant et après le « miracle » économique, illustre bien cette dynamique. Sous l’égide de son Président, Félix Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire a mis en œuvre un modèle de développement « au caractère libéral et ouvert officiellement affirmé, devait présenter trois étapes successives : le capitalisme privé étranger, le capitalisme d’État, avant la relève par le capitalisme privé national, encouragé par un processus de rétrocession. La stratégie industrielle retenue était la substitution des importations. La politique industrielle s’est appuyée sur l’État et les intérêts français dont les profits étaient garantis par le code des investissements promulgué en 1959 et par la protection du marché interne (4) ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il s’agissait, pour l’État, de susciter l’apparition d’une classe « motrice », moyenne et supérieure, qui puisse prendre en main le développement national. À cette fin, l’État a mis en œuvre une stratégie multiforme notamment fondée sur : l’éducation – formation : « en 1960, l’État consacrait 22% de son budget à la formation ; cette proportion passait à 33% en 1973, pour atteindre 54,9% en 1983 (5) ». l’ivoirisation du capital et de l’emploi (et particulièrement des cadres) par la relève des étrangers dans la fonction publique, dans le secteur de l’immobilier et des PME et dans les grandes entreprises (le plus souvent filiales de sociétés transnationales) ainsi que par l’extension de l’appareil d’État et du secteur public (6). « L’appareil d’État sert de précurseur, de trait d’union et de tremplin à l’intégration des nationaux aux postes économiques. L’État joue le rôle d’agent moteur, créant les conditions de l’accès aux participations économiques, ne se substituant jamais à l’initiative privée là où elle existe, et toujours de manière à ce que ces initiatives soient compatibles avec les orientations du passé. La promotion des nouvelles initiatives tend à se faire dans des secteurs réservés (7) ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ainsi, grâce à l’action publique, les classes moyennes émergent. Par exemple, « avec un effectif de 78 000 emplois en janvier 1978, l’Administration est le premier employeur du pays. Comme le secteur parapublic représente pour sa part 61 000 emplois (y compris les sociétés d’économie mixte) c’est près de 40 % de l’emploi moderne qui est, directement ou indirectement, contrôlé par l’État (8) ». De même, dans son étude sur l’emploi en Côte d’Ivoire, Françoise Binet dénombre, en 1978, 4 832 patrons d’entreprises à Abidjan dont 41,2 % sont ivoiriens (9). Ces chiffres traduisent l’émergence et la densification progressive de classes moyennes salariées et entrepreneuriales au cours des Vingt glorieuses (ou du miracle ivoirien), aussi marquées par un taux de croissance du PIB réel d’environ 7 % par an en moyenne, une performance qui a engendré l’entrée de la Côte d’Ivoire dans la catégorie des pays à revenu intermédiaire selon la classification de la Banque mondiale. Dans les années 1970, la Côte d’Ivoire bénéficie du niveau de vie le plus élevé d’Afrique de l’Ouest.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le tournant se situe au début des années 1980 avec la chute des cours internationaux du cacao et du café, principales exportations de la Côte d’Ivoire. A partir de 1981, s’ouvre la période de l’ajustement. En raison de l’intangibilité revendiquée de la parité du franc CFA vis-à-vis du franc français, l’ajustement sera tout d’abord désinflationniste (en termes réels ), puis en 1994, il comportera la dévaluation de 50 % du CFA. Les mesures d’abaissement de la dépense publique, de réduction des effectifs de la fonction publique, la privatisation, la disparition pure et simple d’entreprises publiques ou d’entreprises liées à l’industrialisation par substitution des importations… vont se traduire par un appauvrissement de la majorité de la population avec un creusement des inégalités. En considérant l’indice du PIB réel par habitant égal à 100 en 1980, sa valeur n’était plus que de 79,7 en 1988 (10). La réduction des emplois publics grossit les rangs du secteur informel et inverse le flux de l’exode rural : « en ce début des années 1990, nombre d’autochtones, montés dans les villes car ayant bénéficié du programme gouvernemental de 1978, dit d’ivoirisation de la fonction publique, sont forcés de revenir dans leurs villages d’origine suite à la suppression de nombreux emplois administratifs (11) ». Ces populations, appartenant à la classe moyenne « ajustée », « compressée », sont victimes d’un déclassement. On assiste à « l’extension de la pauvreté et à l’accroissement des inégalités (12) ». L’augmentation de la pauvreté, qui en « 2008 a atteint un seuil critique de 48,9 % contre seulement 10 % en 1985 (13) », traduit le fait que la classe moyenne se paupérise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En Côte d’Ivoire, de l’indépendance à la fin des années 1970, la classe moyenne s’est constituée dans le cadre du modèle de développement mis en œuvre par Félix Houhpouët-Boigny. Cette classe a vu ses rangs s’éclaircir progressivement avec les programmes d’ajustement structurel néolibéraux. On observe cette même dynamique sous d’autres cieux.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">Argentine : « la classe moyenne est détruite (14) »</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En Amérique Latine, l’exemple de l’Argentine révèle que la période des ajustements a délité la classe moyenne nombreuse qui s’était constituée auparavant. En effet, jusqu’à la fin des années 1970, « l’Argentine était une société relativement bien intégrée – tout au moins si on la compare aux autres pays d’Amérique Latine – caractérisée par une vaste classe moyenne, résultat d’un processus de mobilité sociale ascendante dont la continuité n’avait jamais été remise en cause (15) ». A partir des années 1980, la classe moyenne se délite. « On observe notamment l’entrée dans le monde de la pauvreté d’individus issus de la classe moyenne : il s’agit des « nouveaux pauvres » dont le nombre a cru de 338 % entre 1980 et 1990 (16) ». Cette tendance s’est poursuivie, si bien qu’en janvier 2002, le Président argentin nouvellement élu, Eduardo Duhalde, révélait « qu’en 2001, la classe moyenne [avait] perdu 730 000 argentins, venus grossir les rangs des 15 millions de pauvres, soit 40 % de la population du pays (17) ». A cette occasion, le Chef de l’État déclarait : « la classe moyenne est détruite (18) ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">La fin du « miracle » asiatique et le laminage des classes moyennes</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En Asie du Sud-Est, de 1970 à 1995, les pays émergents ont enregistré une forte croissance économique, si bien que l’on a parlé de « miracle ». Au cours de cette période, une classe moyenne essentiellement urbaine a progressivement émergé. La grave dépression de 1997-1998 a fortement impacté « la classe moyenne des pays du Sud-Est asiatique [qui] a payé le prix fort de cette crise : de nombreuses personnes ont perdu simultanément leur emploi et les économies de plusieurs années (19) ». Le phénomène tend à se poursuivre avec la crise actuelle. En Corée du Sud par exemple, la crise actuelle (2008) « évoque celle de 1998. Du coup, les jeunes se ruent vers les sociétés d’État, où les emplois sont plus stables. En une décennie, la classe moyenne coréenne a diminué de 10 %. Beaucoup forment aujourd’hui une nouvelle classe de pauvres (20) ».</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">Au Nord : l’euthanasie progressive des classes moyennes</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au Nord, depuis le début des années 1980, on assiste à « l’euthanasie » de la classe moyenne constituée pendant les Trente glorieuses (21). Aux États-Unis, « s’il existe un point sur lequel les années 1980 ont réussi à créer un accord (de toute façon a posteriori) entre des économistes de différentes tendances, c’est précisément sur la diminution quantitative de la classe moyenne : « the big squeeze » de l’économie domestique située au niveau des revenus intermédiaires, la mobilité vers le bas des « cols blancs », les dumpies (downwardly mobile professionals selon la définition de Business Week) ont remplacé les yuppies plus connus du début des années 1980 (22) ». La tendance au délitement a été masquée, jusqu’à la crise des « sous-primes », grâce à « un accès au crédit excessivement laxiste » qui « a permis à une grande partie des ménages moins nantis de maintenir un niveau de vie aisé » et qui « a généré ce qu’on pourrait appeler une ‘fausse classe moyenne’ aux États-Unis (23) ». En Allemagne, selon une étude scientifique récente de l’institut DIW, au cours des dix dernières années, « les classes moyennes se sont « rétrécies (24) » car elles sont « les perdantes des transformations qu’a subi la répartition des revenus au cours de la dernière décennie (25) ». En France, la dynamique d’atrophie des classes moyennes est moins perceptible, en raison de l’existence initiale d’un État-providence renforcé et de sa plus lente destruction. Louis Chauvel montre que, pendant les Trente glorieuses, l’ascenseur social a permis à un grand nombre de jeunes, issus du milieu agricole ou ouvrier, d’accéder à la classe moyenne qui s’est développée rapidement au cours de cette période (26). C’était l’âge d’or de la classe moyenne en France. Mais, à partir du début des années 1980, la situation se détériore progressivement. « Sans nier l’importance des difficultés des classes populaires et de ceux qui font face à la marginalisation sociale, c’est au tour des catégories centrales de la société d’expérimenter une forme de précarité civilisationnelle (27) ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il apparaît que les classes moyennes se sont développées dans des lieux et à des moments différents, pendant des périodes de durée variable, mais caractérisées par une croissance économique relativement élevée. Lorsque l’environnement s’est révélé moins favorable, ces classes moyennes sont entrées en crise. La dynamique des classes moyennes semble suivre une chronologie caractérisée par une période de croissance, prolongée par une phase de décroissement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans cette hypothèse, il est utile de s’interroger sur les facteurs explicatifs de la dynamique cyclique des classes moyennes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Quelques pistes de réflexion sur les déterminants de la dynamique cyclique des classes moyennes</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Notre hypothèse suggère que l’on assiste, dans le temps, à une montée des classes moyennes suivie de leur décrue. Une raison de cette trajectoire pourrait se situer dans le rôle ambigu des classes moyennes dans le processus de développement. En effet, les classes moyennes apparaissent à la fois comme un facteur de développement économique et comme un frein à la croissance des profits. Le cheminement cyclique pourrait s’expliquer par un échelonnement différencié dans le temps des effets précités. Dans tous les cas, il apparaît que l’évolution de la classe moyenne est intimement liée à l’intervention de l’État. C’est l’État (ou plutôt les élites politiques au pouvoir) qui décide de (dé)règlementer et de légiférer pour promouvoir ou enrayer le développement de la classe moyenne. La loi est (presque) toujours instrumentalisée pour servir les intérêts du capital qui peuvent coïncider avec ceux de la classe moyenne à un moment donné et en diverger à une autre période. En cas de convergence d’intérêts, la loi favorise la densification de la classe moyenne, en cas de divergence, la loi organise l’euthanasie de la classe moyenne jugée inutile, hostile et coûteuse pour le capital.</span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;">La classe moyenne « alliée » du capitalisme industriel</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans certaines circonstances, la classe moyenne apparaît comme un facteur de développement de par son impact sur l’offre et sur la demande. Par exemple, au cours de la période des Trente glorieuses, la classe moyenne (intégrant une bonne partie de la classe ouvrière) a largement participé au bon fonctionnement du système fordiste, caractérisé par la production de masse et la consommation de masse. Pour son développement, le capitalisme industriel avait besoin d’un grand marché ainsi que de capacités productives résidentes pour l’approvisionner.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La classe moyenne a tenu un rôle important dans la création et le soutien de la demande tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Grâce à un pouvoir d’achat en progression régulière, elle a consommé des quantités croissantes de biens et de services standardisés, mais elle a aussi accepté de payer un prix plus élevé pour la « qualité », ce qui a stimulé l’investissement pour l’innovation, la différenciation et la commercialisation de nouveaux biens et services (28).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Du côté de l’offre, certains considèrent la classe moyenne comme un vecteur important de l’entrepreneuriat et de l’innovation des petites entreprises. La classe moyenne s’est aussi constituée à partir de la main-d’œuvre qualifiée dont les entreprises et l’État (l’État providence) avaient besoin pour leur développement. Grâce à l’effort d’éducation – formation, ladite classe a fourni le capital humain nécessaire tout en permettant à une masse d’individus issus de milieux modestes de rejoindre ses rangs. Au total, « la classe moyenne apparaît comme la source de tous les intrants requis pour assurer la croissance en termes d’économie néoclassique – idées nouvelles, accumulation du capital physique et accumulation du capital humain (29) ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlL'argent...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-01-06:30490902011-01-06T17:30:00+01:002011-01-06T17:30:00+01:00 Nous reproduisons ici l'éditorial de Robert de Herte (alias Alain de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ici l'éditorial de <strong>Robert de Herte </strong>(alias <strong>Alain de Benoist</strong>) consacré à l'argent et publié dans le numéro 138 (janvier-mars 2011) de la revue <em>Eléments</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette revue peut être achetée en kiosque ou commandée <a href="http://www.revue-elements.com/index.php">ici</a>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-2825537" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/326896015.jpg" alt="duwe_guertel_1967_ausst.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;"><strong>L’ARGENT</strong></span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Bien entendu, tout le monde préfère en avoir un peu plus qu’un peu moins. « L’argent ne fait pas le bonheur, mais il y contribue », dit l’adage populaire. Encore faudrait-il savoir ce qu’est le bonheur. Max Weber écrivait en 1905 : « Un homme ne souhaite pas “par nature” gagner toujours plus d’argent : il veut simplement vivre comme il a l’habitude de vivre et gagner autant qu’il lui est nécessaire pour cela ». Depuis, de nombreuses enquêtes ont montré une dissociation relative entre la progression du niveau de vie et celle du niveau de satisfaction des individus : passé un certain seuil, avoir plus ne rend pas plus heureux. En 1974, les travaux de Richard Easterlin avaient établi que le niveau moyen de satisfaction déclaré par les populations était resté pratiquement le même depuis 1945, malgré l’augmentation spectaculaire de la richesse dans les pays développés. (Ce « paradoxe d’Easterlin » a encore été confirmé récemment). L’incapacité des indices mesurant la croissance matérielle, comme le PIB, à évaluer le bien-être réel est aussi bien connue – surtout au plan collectif, puisqu’il n’existe pas de fonction de choix indiscutable permettant d’agréger des préférences individuelles en préférences sociales.</span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Il est tentant de ne voir dans l’argent qu’un outil de la puissance. Le vieux projet d’une dissociation radicale du pouvoir et de la richesse (soit on est riche, soit on est puissant) restera longtemps encore un rêve, malheureusement. Autrefois, on devenait riche parce qu’on était puissant ; aujourd’hui, on est puissant parce qu’on est riche. L’accumulation de l’argent est vite devenu, non le moyen de l’expansion marchande, comme le croient certains, mais le but même de la production de marchandises. La Forme-Capital n’a pas d’autre objet que l’illimitation du profit, l’accumulation sans fin de l’argent. Le pouvoir d’accumuler l’argent donne évidemment un pouvoir discrétionnaire à ceux qui le possèdent. La spéculation monétaire domine la gouvernance mondiale. Et le brigandage spéculatif reste la méthode de captation préférée du capitalisme.</span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">L’argent ne se confond cependant pas avec la monnaie. La naissance de la monnaie s'explique par le développement de l'échange marchand. C'est en effet seulement dans l'échange que les objets acquièrent une dimension d'économicité. Et c'est également dans l'échange que la valeur économique se trouve dotée d'une complète objectivité, puisque les biens échangés échappent alors à la subjectivité d'un seul pour se mesurer à la relation qui existe entre des subjectivités différentes. En tant qu'équivalent général, la monnaie est intrinsèquement unificatrice. Ramenant tous les biens à un dénominateur commun, elle rend du même coup les échanges homogènes. Aristote le constatait déjà : « Toutes les choses qui sont échangées doivent être en quelque façon comparables. C'est à cette fin que la monnaie a été inventée, et qu'elle devient en un sens un intermédiaire ; car elle mesure toutes choses ». En créant une perspective à partir de laquelle les choses les plus différentes peuvent être évaluées par un nombre, la monnaie les rend donc en quelque sorte égales : elle ramène toutes les qualités qui les distinguent à une simple logique du plus et du moins. L’argent est cet étalon universel qui permet d’assurer l’équivalence abstraite de toutes les marchandises. Il est l’équivalent général, qui ramène toutes les qualités à une évaluation en quantité, puisque la valeur marchande n’est capable que d’une différenciation quantitative.</span> </p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Mais, du même coup, l'échange égalise aussi la personnalité des échangistes. En révélant la compatibilité de leurs offres et de leurs demandes, il établit l'interchangeabilité de leurs désirs et, à terme, l'interchangeabilité des hommes qui sont le lieu de ces désirs. « Le règne de l'argent, observe Jean-Joseph Goux, c'est le règne de la mesure <em>unique</em> à partir de laquelle toutes les choses et toutes les activités humaines peuvent être évaluées [...] Une certaine configuration monothéiste de la forme valeur <em>équivalent général</em> apparaît clairement ici. La rationalité monétaire, fondée sur l'étalon unique de mesure des valeurs, fait système avec une certaine monovalence théologique ». Monothéisme du marché. « L'argent, écrit Marx, est la marchandise qui a pour caractère l'aliénation absolue, parce qu'il est le produit de l'aliénation universelle de toutes les autres marchandises ».</span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">L’argent, c’est donc beaucoup plus que l’argent – et la plus grande erreur serait de croire qu’il est « neutre ». Pas plus que la science, la technique ou le langage, l’argent n’est neutre. Il y a vingt-trois siècles, Aristote observait que « la cupidité de l’humanité est insatiable ». Insatiable est le mot : il n’y en a jamais assez – et parce qu’il n’y en a jamais assez, il ne saurait évidemment y en avoir de trop. Le désir d’argent est un désir qui ne peut jamais être satisfait parce qu’il se nourrit de lui-même. Toute quantité, quelle qu'elle soit, peut en effet toujours être augmentée d'une unité, en sorte que le <em>mieux</em> s'y confond toujours avec le <em>plus</em>. Ce dont on peut avoir <em>toujours plus</em>, on n'a <em>jamais assez</em>. C’est bien pour cela que les anciennes religions européennes n’ont cessé de mettre en garde contre la passion de l’argent pour lui-même : mythe de Gullweig, mythe de Midas, mythe de l’Anneau de Polycrate – le « déclin des dieux » (<em>ragnarökr</em>) étant lui-même la conséquence d’une convoitise (l’« or du Rhin »).</span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">« Nous courons le risque, écrivait il y a quelques années Michel Winock, de voir l'argent, la réussite financière, devenir le seul étalon de la considération sociale, le seul but de la vie ». C’est très exactement là que nous en sommes. De nos jours, l’argent fait l’unanimité. La droite s’en est faite depuis longtemps la servante. La gauche institutionnelle, sous couvert de « réalisme », s’est ralliée bruyamment à l'économie de marché, c'est-à-dire à la gestion libérale du capital. Le langage de l'économie est devenu omniprésent. L’argent est désormais le point de passage obligé de toutes les formes de désir qui s’expriment dans le registre marchand. Le système de l’argent, pourtant, n’aura qu’un temps. L'argent périra par l'argent, c'est-à-dire par l'hyperinflation, la faillite et le surendettement. On comprendra alors, peut-être, qu’on n’est jamais vraiment riche que de ce que l’on a donné.</span> </p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"><span style="font-size: small;">Robert de HERTE</span></p><p style="text-align: justify; margin-bottom: 0cm;"> </p></blockquote>
diazdhttp://emediacom.hautetfort.com/about.htmlFR3 : Capital en quête de (fausses) révélationstag:emediacom.hautetfort.com,2011-01-05:30533892011-01-05T19:46:00+01:002011-01-05T19:46:00+01:00 Le magazine économique du groupe Prisma Presse a publié dans son numéro...
<p class="subtitle"><strong><a href="http://emediacom.hautetfort.com/media/01/00/739378816.JPG" target="_blank"><img id="media-2830840" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://emediacom.hautetfort.com/media/01/00/967810088.JPG" alt="manif26112.JPG" /></a>Le magazine économique du groupe Prisma Presse a publié dans son numéro de janvier un article incendiaire sur France 3. Que les salariés de la chaîne prennent très mal. </strong></p><div class="article_content"><p><strong>L’article a eu l’effet d’une bombe à France 3 : le 2 décembre dernier, paraissait dans le magazine Capital un papier intitulé France 3, plus chère la vie. </strong></p><p><strong>Les auteurs, entre autres, s’y émeuvent du coût de la grille de la chaîne nationale, et pointent du doigt des « dysfonctionnements ». Qui touchent évidemment les salariés. L’émoi est vif depuis la fin décembre dans les rédactions régionales de France 3.</strong></p><p>Dans son article, Capital commence par remettre en cause le coût de la grille de France 3 : 850 millions d’euros de budget contre 820 millions pour France 2 et 909 pour TF1. De la même façon, l’article remet en cause la rédaction jugée pléthorique, dans les effectifs de la chaîne : 1 700 salariés sur 5 000. Pour le magazine, les programmes de proximité, fleuron de France 3, n’occupent que 10 % du temps d’antenne, alors « qu’ils absorbent près de la moitié du budget global ».</p><p>Le SNJ-CGT et le SNRT-CGT s’agacent dans un communiqué commun : « Il est ainsi présenté comme scandaleux que France 3 puisse dépenser 20 % de plus par téléspectateur que France 2. Cela revient de fait à remettre en cause l’existence même d’une télévision régionale en France. » Marc Chauvelot, secrétaire général du SNRT-CGT, rajoute que « la France est le pays européen qui investit le moins dans ses programmes régionaux ». Dans le même genre, Capital crédite les comptes en banque des journalistes de 4 000 euros mensuels… quand « un journaliste, après vingt ans de service, reçoit en gros 2 700 euros, un peu plus pour un grand reporter ou un chef », explique le syndicaliste.</p><p> Enfin, le magazine fustige le travail desdits journalistes : les journalistes de chaînes d’info en continu en feraient « dix fois plus » que ceux de France 3. À i-Télé, par exemple, « ils conduisent leur camion satellitaire, filment, interviewent et montent leurs rushes ». « Est-il possible de faire un vrai travail journalistique dans ces conditions ? Faute de moyens et de temps, n’en est-on réduits à simplement tendre le micro sans recul ni vérification de l’information ? » interrogent les syndicats.</p><p>Pour Marc Chauvelot, la pilule est amère. « Les salariés ont un gros sentiment de colère et d’injustice. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », note-t-il. « Le travail d’investigation de Capital n’est pas mené sérieusement. Ils ont convoqué tous les stéréotypes et les clichés sur le service public. » Le syndicaliste se demande du coup s’il n’y a pas anguille sous roche. D’autant que ni les dirigeants de France 3 ni ceux de France Télévisions ne se sont exprimés sur le sujet. Et que les menaces de coupes claires dans le budget de France 3 ne datent pas d’hier. De là à suspecter une opération orchestrée, il n’y a qu’un pas, franchi selon les syndicats.</p><p class="author">Caroline Constant, <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">l'Humanité</a></p></div>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlTaxer le capital pour financer les retraites ? ça va pas la tête !tag:heresie.hautetfort.com,2010-09-06:28861872010-09-06T14:55:00+02:002010-09-06T14:55:00+02:00 Bon, Nicolas s'est vexé comme un pou en commentaires à la suite de la...
<p>Bon, Nicolas s'est vexé comme un pou en commentaires à la suite de la réponse que j'ai apporté à son billet dans lequel il m'interpelait : il estime en effet que <a href="http://jegpol.blogspot.com/2010/09/la-difficile-equation-des-retraites.html">demander le financement des retraites sur la base des seuls fruits du travail est un postulat et pas un argument</a>.</p><p>Je lui ai donc répondu en deux temps :</p><p>1. <span style="font-family: 'Trebuchet MS', Trebuchet, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">C'est toujours marrant de voir comment les mecs de gauche fantasment complètement sur les revenus du capital et la grande finance.</span></p><p><span style="font-family: 'Trebuchet MS', Trebuchet, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Ils y voient une source inépuisable, alors que leur valeur est infiniment plus théorique et hasardeuse que celle du travail et de la production.<br /><br />Je vais te l'expliquer en termes simples, cher collègue blogueur de gauche, ainsi qu'à tes potes gauchistes :-)<br /><br />Quand on évoque la production industrielle, il y a une relative adéquation entre offre et demande, si bien que les prix s'équilibrent à peu près et ne fluctuent pas trop. Bien sûr, les entreprises ont des stocks, parfois importants, mais qui ne représentent pas des centaines de fois ce qu'elles écoulent.<br />En ce qui concerne les produits financiers, ce qui s'échange n'est rien à côté de ce qui se stocke. Si un gros Kapitalist (ach so, gröss Kapital, ja) décide de vendre ses actions d'un coup, paf, elles chutent. Mais si tous les produits financiers étaient écoulés d'un coup, ils vaudraient nique nidouille.<br />Ils n'ont de valeur que pour autant que les échanges ne soient pas trop importants. <br />Et c'est là-dessus que tu veux asseoir le financement des retraites, inconscient ?<br />Finalement, pas mieux que les libéraux qui font le même calcul...pas sous forme de taxes mais de dividendes...<br /><br />j'te jure, les gauchistes, faut tout leur expliquer, en économie :-)</span></p><p><span style="font-family: 'Trebuchet MS', Trebuchet, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">2. </span><span style="font-family: 'Trebuchet MS', Trebuchet, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Je n'ai pas dit qu'il ne fallait pas engager une réflexion sur le travail, mais c'est un autre problème.</span></p><p><span style="font-family: 'Trebuchet MS', Trebuchet, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 22px;">Le fait est que nos sociétés démocratiques ne survivront que difficilement à la concurrence effrénée que se livrent les pays de la planète sur le marché du travail.<br />Il n'y a que deux issues :<br />- soit se positionner sur un créneau où il n'y a pas de concurrence, mais cela ne tient qu'un temps<br />- soit faire admettre au minimum au niveau régional que le dumping social fausse la concurrence.<br /><br />L'excellent TCE a été rejeté par une quantité faramineuse d'ânes sous prétexte que Das Kapital pas assez taxé, ja, vilains Kapitalists vouloir défigurer notre schön doulce France Zozialisten....<br /><br />Mais en réalité, avec son préambule exigeant le respect d'une concurrence libre et non faussée, il y avait une excellente brèche pour avaliser que le dumping social constituait un critère de falsification. C'est l'angle sur lequel il faut se battre.<br /><br />Tu persistes, dans ta réponse à Dorham, à imaginer que les flux qui se dirigent vers les produits financiers et ceux qui se dirigent vers le travail sont interchangeables. C'est une illusion dangereuse qui ne correspond à aucune réalité que la gauche agite très régulièrement dans ses raisonnements.</span></p><p>Je ne savais pas quoi publier aujourd'hui, eh bien hop, voilà, c'est plié.</p>
Alexandre Cauchoishttp://jevisauhavre.hautetfort.com/about.htmlPollution au Havre : le bilantag:jevisauhavre.hautetfort.com,2010-06-07:27786052010-06-07T10:25:00+02:002010-06-07T10:25:00+02:00 Le magazine Capital de juin 2010 titre "Pollution : les villes où elle...
<p><span style="color: #ffff00;">Le magazine Capital de juin 2010 titre "Pollution : les villes où elle diminue, les villes où elle s'aggrave". Etat des lieux pour Le Havre.</span></p> <p style="text-align: justify;"><img src="http://jevisauhavre.hautetfort.com/media/02/00/682043023.jpg" alt="capital juin 2010.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-2500457" />Dans cet important dossier (25 pages) dédié aux pollutions, plusieurs critères sont évalués : la qualité de l'air, l'état des fleuves, la pureté de l'eau et la propreté des plages.</p> <p style="text-align: justify;">Le magazine révèle qu'en ce qui concerne <span style="color: #ffff00;">la</span> <span style="color: #ffff00;">pollution de l'air</span>, "en 2009, pour la première fois depuis que la raffinerie Total et la pétrochimie se sont installées dans la zone industrielle, les rejets d'oxyde de soufre respectent les normes européennes. La pollution liée à l'activité portuaire est aussi en baisse."</p> <p style="text-align: justify;">Concernant <span style="color: #ffff00;">l'état de la Seine</span>, le résultat est bien moins satisfaisant. En effet, "les laboratoires de l'université ont relevé la présence d'une pollution résistante au pyralène, un composant entrant dans les appareils électriques, autrefois déversé par les industries dans l'estuaire. Autre surprise inquiétante : les gardons et autres poissons deviennent hermaphrodites, peut-être à cause des résidus contraceptifs que les stations d'épuration ne parviennent pas à retenir."</p> <p style="text-align: justify;">Enfin, concernant <span style="color: #ffff00;">la pureté de l'eau</span>, les prévèlements réalisés en 2009 révèlent une moyenne de 36 mg de nitrates par litre d'eau potable ; un résultat en deçà de la limite fixée par l'Union Européenne (50mg/l), mais qui place Le Havre en troisième ville où les quantités de nitrates sont particulièrement élevées, derrière Caen (41 mg/l) et Reims (36,5 mg/l).</p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlEpicier fintag:lapinos.hautetfort.com,2010-05-01:27258722010-05-01T06:37:00+02:002010-05-01T06:37:00+02:00 "Il faudrait peut-être arrêter un jour avec cette hypocrisie autour de...
<blockquote> <p style="text-align: justify;"><i><strong>"Il faudrait peut-être arrêter un jour avec cette hypocrisie autour de l'argent en France !"</strong></i></p> <p style="text-align: justify;"><i><strong><br /></strong></i></p> </blockquote> <p style="text-align: justify;"><strong>Guy Lagache, grand rapporteur à "M6" - "Tintin au pays des Experts-Comptables véreux et des épiceries fines qui vont redresser la barre à tribord".</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Plutôt gonflé de la part de ce type, d'inverser le rapport de l'hypocrisie et de l'argent, après que sa chaîne qui diffuse la vulgarité au populo par large intraveineuse a détourné le titre d'un bouquin de Marx ramenant le mobile de l'accumulation de pognon au transport érotique <i>"ad patres",</i> une passion de bulbes désormais épanouis aux produits chimiques. Le grand retour à la terre dionysiaque !</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Bien sûr l'hypocrisie PART de l'argent et non l'inverse. Est-ce si étonnant qu'on se souvienne encore en France un minimum des fables de La Fontaine ? François Hollande n'aime pas les riches ; vu le courage des hommes politiques, pour oser dire un truc pareil, ce demi-François doit bien savoir que le mot d'ordre a quelque résonance populaire et ne va pas se retourner entièrement contre sa pomme de paysan madré.</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Corollaire de l'argent, l'hypocrisie est le deuxième fluide essentiel du socialisme, qu'on retrouve comme Molière le prouve à haute dose dans l'humeur mélancolique du misanthrope, déçu du voyage mais jamais des médailles ou des distributions de tickets à l'Académie (dite) française.</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Il y a même des républicains assez "honnêtes" -paradoxe- comme Zemmour pour reconnaître à l'hypocrisie le droit de Cité. Ledit Zemmour, bien qu'il travaille au <i>"Figaro"</i>, au milieu de la raclure de chrétiens configurés pour gagner les prochaines élections, serait peut-être même assez "honnête" pour reconnaître que démultiplier l'argent ne dissoudra jamais le suc de l'hypocrisie. Equation impossible. C'est le théorème de la pute libre parce que bien payée que nous joue le tromblon de "M6". Ou encore des Etats-Unis sans hypocrisie, alors qu'elle y est si dense qu'on pourrait la mettre en bouteille. Ce Lagache n'est qu'un joint.</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>- Digression pour ne pas lâcher le fil d'Ariane :</strong></p> <blockquote> <p style="text-align: justify;"><strong><i>"Or la multitude des croyants n'avait qu'un coeur et qu'une âme, et nul ne disait sien rien de ce qu'il possédait, mais tout était commun entre eux." (Actes, V, 32)</i></strong></p> </blockquote>
C.CFhttp://lesillon04.hautetfort.com/about.htmlComportements collectifstag:lesillon04.hautetfort.com,2010-04-23:27150652010-04-23T16:01:00+02:002010-04-23T16:01:00+02:00 Du comportement collectif des oiseaux à celui des voyageurs déroutés, en...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Du comportement collectif des oiseaux à celui des voyageurs déroutés, en exode ou pris au piège d'une foule paniquée, les images et métaphores ne manquent pas qui constituent, à tort ou à raison, autant de sujets de méditation et de remises en cause d'une autonomie humaine sur-revendiquée.</span></span></span></p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><object height="219" width="360" data="http://www.youtube.com/v/8vhE8ScWe7w&hl=fr_FR&fs=1&color1=0x2b405b&color2=0x6b8ab6" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/8vhE8ScWe7w&hl=fr_FR&fs=1&color1=0x2b405b&color2=0x6b8ab6" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">La faim, la pauvreté, le développement durable, la paix, la santé, l'éducation, l'économie, les ressources naturelles sont autant de défis posés à une intelligence supposée collective. En sommes-nous capables ? ...</span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Pas certain. Et dans ce cas la citation qui suit prendrait hélas tout son sens :</span></span></span></p> <blockquote style="text-align: justify;"> <p style="padding-left: 30px;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><i>«Les rares personnes qui comprendront le système seront soit si intéressées par ses profits, soit si dépendantes de ses largesses qu'il n'y aura pas d'opposition à craindre de cette classe-là ! La grande masse des gens, mentalement incapables de comprendre l'immense avantage retiré du système par le capital, porteront leur fardeau sans se plaindre et peut-être sans même remarquer que le système ne sert aucunement leurs intérêts»</i> (Rothschild Brothers of London, citant John Sherman, communiqué aux associés, New York, le 25 juin 1863.)</span></span></span></p> </blockquote> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Depuis, nous sommes devenus plus lucides bien que tout aussi vulnérables et dépendants de ce <i>«système par le capital»</i>. Des groupes quantitativement restreints peuvent éventuellement faire usage une économie du don, d'une conscience collective, d'une convergence d'intérêt. A l'échelle mondialisée, ça semble beaucoup moins probable. Seules demeureraient alors l'interrogation sur le pourquoi et le comment des comportements collectifs et, vu de loin, une forme massive, esthétique et mouvante.</span></span></span></p>
A proposhttp://mus21.hautetfort.com/about.htmlLa mémoire des poissonstag:mus21.hautetfort.com,2010-02-21:26189922010-02-21T10:03:00+01:002010-02-21T10:03:00+01:00 Principale préoccupation politique qu'elle soit locale ou nationale ....
<p><b>Principale préoccupation politique qu'elle soit locale ou nationale . Noyer le poisson si sa mémoire était encore trop bonne.</b></p> <ul> <li>Pour qu'il oublie que notre mairesse se disait apolitique et d'intérêt communal avant de faire campagne pour JP Fournier,</li> </ul> <ul> <li>Qu'il oublie la cause du déficit de la communauté de commune et que nulle part dans son programme , elle parla des difficultés financières de cette assemblée,</li> </ul> <ul> <li>Qu'il oublie en regardant le feu d'artifice dans la cour de l'école rénovée, qu'elle freina des quatre fers pour que cette rénovation ne se fasse pas.</li> </ul> <p> </p> <p><br /> <b><a href="http://www.dailymotion.com/video/xcaxcv_mompontet-banques-m%C3%A9moire-de-poisso_news">Mompontet "Banques: mémoire de poisson rouge ?"</a></b><br /> <i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/peanutsie">peanutsie</a>. - <a href="http://www.dailymotion.com/fr/channel/news">L'actualité du moment en vidéo.</a></i></p> <p style="text-align: center;"><object height="365" width="480" data="http://www.dailymotion.com/swf/xcaxcv" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/xcaxcv" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
Sandra Mézièrehttp://www.inthemoodforluxe.com/about.htmlCapital sur les destinations de rêve, ce soir, à 20H40, sur M6tag:www.inthemoodforluxe.com,2010-02-14:26091962010-02-14T18:08:00+01:002010-02-14T18:08:00+01:00 L'émission Capital sera ce soir consacré aux "vacances de rêves"......
<p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://inthemoodforluxe.hautetfort.com/media/02/00/848034806.jpg"><img src="http://inthemoodforluxe.hautetfort.com/media/02/00/577044573.jpg" alt="capital.jpg" name="media-2278801" id="media-2278801" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>L'émission Capital sera ce soir consacré aux "vacances de rêves"... Peut-être des idées de destination pour "in the mood for luxe" et pour vous. A suivre ce soir sur M6.</p> <p style="text-align: center;">Voici le sommaire de l'émission:</p> <p style="text-align: justify;"><b>Grands départs : les vrais prix du TGV -</b><br /> Le TGV est la figure de proue de la SNCF et sa plus belle réussite commerciale. Mais beaucoup de clients ont du mal à s'y retrouver dans la jungle des tarifs.</p> <p style="text-align: justify;"><b>Ski : pourquoi les remontées mécaniques sont-elles si chères ? -</b><br /> Pour une famille, il s'agit du deuxième poste de dépenses après la location du logement.</p> <p style="text-align: justify;"><b>Ile Maurice : nouveau paradis accessible à tous -</b> La guerre des prix est déclarée pour les séjours à l'île Maurice, en plein océan Indien. Comment des voyagistes parviennent-ils à rendre abordable cette destination luxueuse ?</p> <p style="text-align: justify;"><b>Week-ends de rêve : quand Paris casse les prix -</b><br /> Avec le tourisme américain et japonais en baisse dans la capitale, les professionnels réduisent les prix. Certains particuliers très malins profitent de l'aubaine.</p>
Xavier JASSUhttp://lapinos.hautetfort.com/about.htmlCapital et Sexetag:lapinos.hautetfort.com,2010-01-26:25777612010-01-26T06:21:00+01:002010-01-26T06:21:00+01:00 Marx compare la philosophie allemande à la masturbation. Celle-ci paraît...
<p style="text-align: justify;"><strong>Marx compare la philosophie allemande à la masturbation. Celle-ci paraît une simulation du sexe. Mais il y a déjà dans le sexe sans masturbation beaucoup de dissimulation, et pas seulement de la part des femmes. Une femme voilée au moyen âge est d'ailleurs prédestinée au sexe comme une putain capitaliste d'aujourd'hui qui fait voir le haut de ses cuisses et se prétend "libre".</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Il n'y rien dans l'islam qui s'oppose radicalement à la chiennerie capitaliste. Sans quoi je m'y convertirais immédiatement.</strong></p>