Last posts on camille2024-03-29T11:39:37+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/camille/atom.xmlAlainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlFemme au jardintag:www.httpsilartetaitconte.com,2022-11-19:64125782022-11-19T09:47:00+01:002022-11-19T09:47:00+01:00 Claude Monet – Femme au jardin, 1867, musée de l'Érmitage,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6402855" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/323647740.jpg" alt=" monet" width="703" height="569" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Claude Monet – Femme au jardin, 1867, musée de l'Érmitage, Saint-Pétersbourg</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Ne trouvez-vous pas que cette toile « <em>Femme au jardin »</em> de Claude Monet dégage une luminosité exceptionnelle ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Camille, sa compagne et modèle favori, vient d’accoucher d’un petit Jean.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> À la demande de son père, le peintre s’est installé chez sa tante Lecadre, la sœur de celui-ci, à Sainte-Adresse, près du Havre. Le jardin présente une végétation exubérante et très fleurie qui inspire l’artiste. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Placée devant un écran de verdure, sa jeune et jolie cousine Jeanne-Marguerite Lecadre, paraît petite, de dos sur la gauche, seul personnage de la toile, se promenant devant un grand rosier blanc placé au centre d’un massif de géraniums rouge vif. Vêtue d’une robe et d’un mantelet d’une blancheur éclatante, traversée de mauve dans la partie ombrée, sa tête se détache superbement sur l’écran blanc traversé de soleil d’une ombrelle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Monet reprend le thème des « <em>Femmes au jardin »</em> qu’il a peint l’année précédente dans la maison louée à Sèvres où il vivait avec Camille. Dans cette toile, Camille se démultipliait, changeait de robe comme de personnage. Elle était trois des quatre femmes du tableau, dont la femme assise au centre, éclatante de lumière, vêtue d’une robe et d’une veste blanches ornées d’élégantes broderies en arabesques noires.</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6402860" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/3365903662.jpeg" alt=" monet, Camille" width="630" height="790" /></p><p align="center"><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Garamond',serif; color: #0070c0;">Claude Monet – Femmes au jardin, 1866, musée d’Orsay, Paris</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: Georgia, serif; color: #000000;"> Quelle est la toile que vous préférez ?</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p><p style="text-align: justify;" align="center"> </p>
Alainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlFemmes au jardintag:www.httpsilartetaitconte.com,2021-01-12:62895272021-01-12T08:09:00+01:002021-01-12T08:09:00+01:00 Claude Monet - Femmes au jardin, 1867, musée d'Orsay, Paris...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6212748" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/2878882826.jpeg" alt="peinture,Claude Monet, impressionnisme " width="518" height="649" /></p><p align="center"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Claude Monet - Femmes au jardin, 1867, musée d'Orsay, Paris</span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> <em>Les lecteurs qui aiment Claude Monet doivent se procurer le très beau roman de Michel Bernard « Deux remords de Claude Monet », superbement écrit. Il est ce que j’ai lu de mieux sur l’artiste avec celui de Marianne Alphant « Une vie dans le paysage ». </em></span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Je connais bien la peinture impressionniste et les personnages principaux du livre. Tout en gardant l’esprit et la trame de celui-ci, je m’en suis inspiré pour conter cette histoire.</span></em></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">À 86 ans, Claude Monet vit seul dans la grande maison de Giverny avec sa belle-fille Blanche, attentive et dévouée, la fille de sa dernière femme Alice, morte il y a quinze ans. Plus jeune, Blanche l’accompagnait pour peindre dans la campagne environnante. Le seul conseil qu’il lui donnait : « Regarde la nature et peins ce que tu vois, comme tu peux. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">L’artiste vient de terminer ses « Grandes Décorations », immenses panneaux de Nymphéas destinés à deux grandes pièces arrondies à l’Orangerie à Paris. Il en a fait don à l’Etat. Ce travail l’a usé après une pénible opération de la cataracte. Il est heureux. Le gouvernement français, à travers son ami Georges Clemenceau, a accepté, en échange de ce don exceptionnel, de lui racheter pour qu’il prenne place au Louvre un de ses plus beaux tableaux qui, aujourd’hui, est accroché dans son salon : « Femmes au jardin ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Cette grande toile que Monet avait peinte 60 ans auparavant, en 1866, relie un homme et une femme qui hantent sa mémoire depuis bien longtemps : le peintre Frédéric Bazille et sa première femme, sa chère Camille, que son cœur n’a pu oublier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">C’est si loin…</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">En 1865, Claude Monet a une petite moustache naissante et des cheveux longs. Frédéric Bazille est l’ami de ses débuts à l’atelier Gleyre, avec Alfred Sisley, Auguste Renoir et quelques autres. Ce petit groupe de peintres avant-gardistes rêvait de prendre la place des peintres académiques qui remplissaient le Salon officiel annuel. Eux, ce qu’ils aimaient : la fugitivité des choses, les accidents de l’atmosphère, les vibrations lumineuses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Forêt de Fontainebleau. Le grand Frédéric Bazille a accepté de poser pour la première immense toile de son ami : « Le Déjeuner sur l’herbe ». Il doit être représenté deux fois dans la toile, en chapeau melon. À ses côtés figure une élégante jeune femme que Monet vient de rencontrer. Elle a vingt ans et se prénomme Camille. Trop imposante, la toile ne pourra pas être achevée à tant pour le Salon. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6212779" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/2736755513.jpg" alt="peinture,claude monet,frédéric bazille,camille,impressionnisme" width="424" height="483" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Claude Monet - Déjeuner sur l'herbe, fragment, 1865, musée d'Orsay, Paris</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Monet est séduit par son nouveau modèle. Il veut présenter au Salon une œuvre qui plaise au jury. L’hiver est froid. Camille va poser en intérieur. Elle porte une élégante veste bordée de fourrure retombant sur une longue robe traînante à bandes noires et vertes qui s’écroule en larges plis souples. Sa main tient la bride de son chapeau, elle se retourne à demi, une expression coquette emplissant son beau visage. Au Salon de 1866, cette « Camille » ou « La Femme à la robe verte » suscite un concert de louange. Emile Zola, critique, est conquis.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6212781" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/00/4066906293.jpg" alt="peinture,claude monet,camille,impressionnisme" width="365" height="563" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Claude Monet - Camille ou La Femme à la robe verte, 1866, Kunsthalle museum, Brême, Allemagne</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;">L’amour s’est installé entre le peintre et son modèle. Ils vivent dans une petite <img id="media-6212786" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1997576883.jpeg" alt="peinture,claude monet,camille,impressionnisme" width="234" height="364" />maison de banlieue, à Sèvres, entourée d’un jardin. Monet s’obstine à peindre un autre grand format : des jeunes femmes grandeur nature installées au bord d’une allée sur une pelouse ensoleillée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Tu seras les trois femmes qui seront au centre de la toile, dit le peintre à sa compagne ». Que peut-elle refuser à son Claude. Obéissante, Camille pose toute la journée. Chaque jour, elle change de robe comme de personnage. Elle est assise sur la pelouse en robe à crinoline blanche ornée d’élégantes broderies. Son visage est éclairé par en dessous du fait de la forte lumière solaire qui rebondit sur sa robe. Derrière elle, elle pose à nouveau pour les deux femmes debout dans l’ombre. Au fond de l’allée rosâtre une quatrième femme en cheveux roux cueille des roses. Sa robe en mousseline blanche illumine le tableau. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">« Qu’ils aillent se faire… éructe Monet en apprenant le refus de son tableau par le jury du Salon de 1867 ! ». Sa toile « Femmes au jardin<em> »</em> est somptueuse. Il ne comprend pas. Camille vient de donner naissance à son petit Jean dont Frédéric Bazille sera le parrain. Monet, désargenté, accepte l’achat de sa toile par son ami Frédéric, fortuné, pour une somme importante.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">La guerre avec la Prusse éclate en 1870. Claude et Camille viennent de se marier. Après des vacances à Trouville, ils se sont installés à Londres. La terrible nouvelle les anéantit : leur ami Frédéric, engagé pour la France, vient de mourir à 29 ans dans un paysage du Gâtinais.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;">Installés à Argenteuil, des années heureuses vont commencer pour Camille et Claude. Monet peint comme jamais jusqu’ici. Seule la lumière l’intéresse. Il possède un bateau-atelier qui lui permet de naviguer, peindre l’eau, les berges, les ponts, les péniches. Il peint quelque chose de nouveau qui l’inspire et l’éblouit. Sait-il lui-même ce qu’il peint…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;">Camille est sa joie de vivre, son jardin sa source d’inspiration. Il surprend la jeune femme partout : au détour d’une allée, dans l’encadrement d’une fenêtre, assise à l’ombre d’un feuillage, la robe parsemée de paillettes lumineuses.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6212787" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/1703324307.jpg" alt="peinture,claude monet,camille,impressionnisme" width="566" height="433" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Claude Monet - La Liseuse, 1872, Walters Art Museum, Baltimore</span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Elle pose en hiver sous la neige habillée d’une capeline rouge, ou debout sur un talus tenant une ombrelle, sa silhouette ascensionnelle se découpant en plein ciel.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6212818" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/3330481300.jpg" alt="peinture,claude monet,camille,impressionnisme" width="463" height="573" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000;"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Claude Monet - La Capeline rouge, 1873, The Cleveland musuem of Art </span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">« Souris, lance Claude à sa femme ! » Affublée d’une somptueuse robe d’acteur japonais rouge brodée de fleurs et de personnages grimaçants, la pauvre Camille tient un éventail à hauteur du visage et s’efforce de sourire malgré cette pose étrange en « Japonaise » avec ce déguisement théâtral et un guerrier grotesque brodé sur les fesses…</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6212788" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/4006214253.jpg" alt="peinture,claude monet,camille,impressionnisme" width="346" height="572" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: Garamond; color: #3366ff;">Claude Monet - La Japonaise, 1876, Museum of Fine Arts, Boston</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">La période radieuse d’Argenteuil est terminée. Installés dans une maison à Vétheuil près de Giverny, la naissance d’un deuxième enfant révèle la terrible maladie de Camille. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;">Le 7 septembre 1879, Monet regarde une dernière fois le visage glacé de sa compagne dont les beaux yeux se sont définitivement fermés. Elle est morte dans la nuit, à 32 ans. Il a conscience qu’une période importante de son existence se termine. Il venait de la peindre avec un voile de tulle qui lui rendait l’apparence de la jeune mariée qui lui souriait le jour de leur mariage, il y avait seulement 9 années. </span><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Le 6 décembre 1926, Monet vit ses derniers instants auprès de sa fidèle Blanche. Il sait que sa toile « Femmes au jardin » que Frédéric Bazille avait acquise il y avait exactement 60 années, qu’il avait récupérée plus tard pour mettre dans son salon, ira au Louvre. Il imagine sa Camille souriant aux visiteurs du musée, assise dans l’herbe en crinoline blanche, tenant une ombrelle saumonée, le visage enfoui dans un bouquet de fleurs.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-6212789" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/665697052.JPG" alt="peinture,claude monet,camille,impressionnisme" width="534" height="383" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Nos promesses sont éternelles” de Camille Challestag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2019-12-13:61934992019-12-13T11:24:17+01:002019-12-13T11:24:17+01:00 A ses quarante ans, Justine pète un câble et a besoin de faire un point...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6062645" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/02/4246285052.jpg" alt="promesses,éternelles,camille,challes,city" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">A ses quarante ans, Justine pète un câble et a besoin de faire un point sur sa vie. Pendant une semaine, elle part loin de son mari, de ses enfants, de son boulot, pour réfléchir. Elle se souvient de ses rêves d'enfance et décide de partir à la recherche de ses amis de lycée. Ont-ils mieux réussi qu'elle ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">La crise de la quarantaine s'illustre parfaitement dans ce roman. Justine pète un câble lorsqu'elle s'aperçoit que son mari ne la connait pas (il lui a préparé une fête surprise alors qu'elle déteste ça, et il lui a offert un appareil à smoothie pour ses 40 ans !), que son job l'accapare plus qu'il ne le faudrait et qu'elle s'éloigne de sa fille aînée. Elle plaque tout pour réfléchir sur sa propre vie et ses rêves abandonnés. Elle en profite pour revoir ses amis d'enfance pour peut-être comprendre comment elle a pu en arriver là et pourquoi pas apprendre quelques secrets bien gardés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce roman plaira énormément aux adeptes de littérature abordant le développement personnel, car ce livre est une réelle remise en question d'une vie en général. C'est une véritable introspection qu'entreprend le personnage de Justine. Elle va alors s'écouter beaucoup plus, devoir faire des choix et apprendre des secrets bien enfouis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'ai aimé voir l'évolution du personnage de Justine et découvrir certaines révélations surprises qui offrent pas mal de rebondissements. C'est un roman qui se lit bien et rapidement. Le lecteur aura envie d'aller jusqu'à la fin pour savoir si le personnage de Justine arrivera ou non à enfin trouver la paix.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Un petit bémol sur la couverture qui ne fait pas écho du tout au livre. En la voyant, on s'attend à avoir une histoire d'amitié entre nanas en plein été, alors qu'on y est pas du tout. Dommage !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, un roman contemporain sympa à découvrir !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="https://city-editions.com/" target="_blank" rel="noopener">les éditions City</a> !</span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Blonde à forte poitrine” de Camille de Perettitag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2017-12-12:59685142017-12-12T12:35:55+01:002017-12-12T12:35:55+01:00 Vickie a toujours vécu grâce à son corps. Adolescente, cette jeune...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5668302" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/01/139165074.JPG" alt="blonde,forte,poitrine,camille,de peretti,pocket" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Vickie a toujours vécu grâce à son corps. Adolescente, cette jeune texane, un peu naïve, accroche le regard. Elle se retrouve rapidement enceinte. Rejetée par sa mère et par le père du bébé, Vickie doit se débrouiller toute seule. La solution : faire du strip-tease. Puis elle est repérée par un vieux milliardaire. Il lui paiera une opération des seins. Elle enchaînera avec la une de playboy, puis une télé réalité. Jusqu'où ira-t-elle ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'aime beaucoup le style et l'écriture de Camille de Peretti, je me lance donc avec plaisir dans son dernier roman sorti en poche format.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">L'auteur nous trace le destin d'une jeune femme blonde, naïve qui rêve de gloire et de paillettes. Une jeune femme qui veut le meilleur pour son fils mais qui rêve au fond d'être aimée et protégée. Entre opération de chirurgie esthétique, club de strip-tease, de porno, de télé-réalité, le lecteur assiste à la déchéance d'une femme accro aux médicaments et à l'alcool.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tout au long de ma lecture, j'ai découvert une femme fragile et paumée, ne prenant pas forcément les bons choix et les bonnes décisions. On en vient à avoir envie de la secouer et à d'autres moments, nous ne pouvons qu'avoir pitié et empathie pour elle. Elle a vécu des épreuves difficiles et n'a toujours pas été bien entouré ni conseillé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ce livre fait référence à la vie tourmentée de la célèbre playmate Anna Nicole Smith. Cette biographie romancée se lit facilement et rapidement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je pense que c'est un livre qu'on aime ou qu'on déteste. Pour ma part, j'ai bien aimé !</span></p>
Alainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlGenèse de l'impressionnismetag:www.httpsilartetaitconte.com,2017-11-26:60025832017-11-26T10:23:00+01:002017-11-26T10:23:00+01:00 6. Claude Monet – Les années bonheur à Argenteuil ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: Garamond; color: #000090;">6. Claude Monet </span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Verdana; color: #000090;">– Les années bonheur à Argenteuil</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Les années 1870 vont connaître une grande mutation dans l’art de Claude Monet. Son oeil a changé. Le peintre ne s’intéressera plus qu’à la lumière. Tout deviendra vibration, avec le plein air comme unique atelier. Un seul maître : la nature. Il va saisir le motif sous tous ses aspects, découvrir le ton qu’il n’avait pas perçu, poser de simples virgules de couleurs pures directement sur la toile. Le paysage sera saisi avec les accidents que l’atmosphère lui donne, réduit à l’essentiel.</span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Il s’était enfin décidé ! Au cours de l’été 1870, Monet, malgré la désapprobation marquée de ses parents, avait décidé de régulariser sa liaison avec sa compagne et modèle. Cinq années qu’ils étaient ensemble depuis ce jour de 1865 où elle lui avait dit lors de leur première rencontre : « Je serais heureuse d’être votre modèle monsieur Monet. Je n’ai que 18 ans mais je sais poser. Je m’appelle Camille. »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Le 18 juin, à la mairie du 17<sup>e</sup> arrondissement à Paris, il se mariait civilement avec elle. Gustave Courbet était venu, masse imposante qui prenait de la place en vieillissant. La douce et discrète Camille devenait officiellement madame Monet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Un court voyage de noce à Trouville. Pension Tivoli. Il faisait beau. Monet aimait cette côte normande, la sienne. La mer, les voiliers colorés, l’entrée du port, le luxueux hôtel des Roches Noires ; ces motifs il les connaissait si bien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> L’artiste ne s’était pas privé d’utiliser à nouveau le charmant minois de sa jeune épouse. Comme d’habitude…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt;"> Camille passait des journées entières à poser sur la plage, au point que sa robe se teintait d’une couleur sable. Obéissante, elle se prêtait à toutes les demandes de son mari qui la croquait dans toutes les positions en regardant la mer : « Camille, installe toi ici !… Jette ton ombrelle en arrière, ton visage doit rester dans l’ombre !… Accroche bien ton chapeau, le vent souffle !… Mets-toi dos à la mer !… Descends ta voilette sur le nez !… Penche-toi en avant !… Tu vois bien qu’il n’y a plus de soleil, referme ton ombrelle !... »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Elle acceptait tous ses caprices, si heureuse d’avoir Claude et son fils Jean toute la journée auprès d’elle. Leur avenir s’annonçait radieux.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5728139" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1210655072.jpg" alt="peinture,écriture,monet,camille,impressionnisme" width="741" height="609" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Claude Monet – La plage à Trouville, 1870, National Gallery of London, Londres</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La honte... En juillet 1870, la guerre avec la Prusse décidée par Napoléon III avait été une guerre éclair et une capitulation révoltante. Monet, n’ayant plus de maison et de ressources avait décidé, à l’automne, de partir en Angleterre avec sa famille. Il peignait les paysages londoniens : les parcs, la Tamise, le parlement, les effets de brouillard, les ciels grisâtres. Mais tout allait mal pour le peintre. Après les Salons français qui n’acceptaient pas son art, Monet avait été refusé par le jury de l’exposition de la Royal Academy. Terrible nouvelle ! l’ami Bazille, le grand personnage qui posait avec un chapeau melon au côté de Camille dans le <em>Déjeuner sur l’herbe</em>, celui qui lui avait acheté ses <em>Femmes au jardin </em>pour l'aider<em>,</em> venait de mourir face aux prussiens dans un paysage du Gâtinais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Paris était meurtri, dévasté, après les événements sanglants de la Commune de Paris en mai 1871. Le couple, qui venait de rentrer de Londres, était reparti vers le petit port de Zaandam en Hollande.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Pour la première fois depuis leur mariage, Monet avait décidé de délaisser sa femme. Il la trompait avec les paysages hollandais dont il jouissait égoïstement. Sa production était intense. Comment aurait-elle pu lui en vouloir ? Il ne voyait que des motifs autour de lui : maisons, églises, moulins, digues, ports. A perte de vue, les prairies étaient parcourues de canaux s’enfonçant dans le ciel. Les ailes rouges, bleues, noires des moulins tournaient inlassablement en se reflétant dans l’eau ridée par le vent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Tout était flottant, vibrant, diffus. Sensation… Impression…</span></p><p style="text-align: justify;" align="center"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5728150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/3756588321.jpg" alt="peinture,monet,camille,impressionnisme" width="780" height="511" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Claude Monet – Moulins près de Zaandam, 1871, collection particulière</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Au retour de Hollande, à l'automne 1871, le couple se doutait-il que six longues années heureuses se préparaient dans la petite maison d’Argenteuil en banlieue parisienne dans laquelle ils venaient d’aménager.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> L’âge d’or des peintres que l’on appellera bientôt « les impressionnistes » allait commencer…</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5728153" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/3330481300.jpg" alt="peinture,argenteuil,monet,camille,impressionnisme" width="506" height="625" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Claude Monet – La capeline rouge, portrait de madame Monet, 1873, The Cleveland Museum of Art, Cleveland</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> « Dépêche-toi Claude, j’ai froid ! Je t’en prie… s’excuse la jeune femme »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Il neige. Le sol est blanc. Camille jette un regard inquiet vers l’intérieur de la pièce par l’ouverture laissée libre entre les rideaux blancs qui encadrent la porte-fenêtre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Monet ne répond pas. Il croque d’un flot de touches nerveuses le fin visage suppliant, interrogateur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> - Reste tournée vers moi encore un instant, lance-t-il sans pitié pour sa femme grelottante qui ramène sa capeline sur elle des deux mains.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> L’image est si belle. Monet a peint les murs et la porte-fenêtre avec des tonalités grisâtres pour faire mieux ressortir la scène centrale éclairée de l’extérieur. Camille est habillée chaudement d’une veste et d’une jupe assorties gris bleu bordées de fourrure blanche. Sa capeline vermillon sur la tête la fait ressembler à un Père Noël…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"><em> </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Claude Monet se plait à Argenteuil. Il peint comme jamais jusqu’ici. Sait-il lui-même ce qu’il peint…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Comme Daubigny autrefois sur son atelier flottant le « Botin », il possède, lui aussi, un bateau-atelier qui lui permet de naviguer, de peindre l’eau, les berges, les ponts, les péniches. Tout ce qu’il voit l’inspire et l’éblouit… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La Seine, les jardins, fournissent à Monet d’innombrables sources d’émerveillement. Les ciels de l’artiste n’ont jamais été aussi bleus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5728155" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/340423277.2.jpg" alt="peinture,argenteuil,monet,camille,impressionnisme" width="823" height="617" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Claude Monet – Le pont d’Argenteuil, 1874, National Gallery of Art, Washington</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Camille continue à être sa joie de vivre. Il la surprend partout.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Dans le jardin avec Jean, se plantant une fleur dans les cheveux…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Seule, au détour d’une allée, à la fin d’une belle journée d’été au moment où les ombres prennent une teinte bleutée…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Pensive, dans l’encadrement d’une fenêtre…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Brodant devant un massif fleuri éclaboussé de tâches colorées… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Devant un massif de glaïeuls…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Lisant, assise dans l’herbe sous les lilas, confondue dans la végétation…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5728166" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/1999022730.jpg" alt="peinture,argenteuil,monet,camille,impressionnisme" width="786" height="601" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Claude Monet – La liseuse, 1872, Walters Art Museum, Baltimore, USA</span></em></span></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Les amis de Monet viennent souvent voir le couple à la belle saison dans leur <img id="media-5728168" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/1425728936.jpg" alt="peinture,argenteuil,camille,impressionnisme, renoir" width="343" height="417" />jardin d’Argenteuil. Renoir adore peindre la jolie Camille qui l’a déjà inspiré plusieurs fois. Un léger sourire entrouvre ses lèvres.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: left;" align="right"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Auguste Renoir – Portrait de Camille Monet, 1872, Musée Marmottan, Paris</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> La première exposition du groupe des futurs impressionnistes vient de se tenir au printemps de l’année 1874. Claude Monet est devenu le chef de file du groupe.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Un jour du même été, Edouard Manet est occupé à peindre <em>La famille Monet dans le jardin d’Argenteuil </em>lorsque Renoir débarque trouvant le motif à son goût. Il s’installe et se met à peindre lui aussi. Manet, énervé, souffle à Monet : « Il n’a aucun talent ce garçon là ! Vous qui êtes son ami dites-lui de renoncer à la peinture ! ». Manet qui n’avait pas souhaité participer à l’exposition du printemps chez Nadar, se réservant pour le Salon officiel, gardait une rancoeur envers Renoir qui s’était opposé à lui. Cette remarque devait être ironique, car Manet aimait beaucoup Renoir.</span></p><p> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-5728170" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/4226841797.jpg" alt="peinture,argenteuil,manet,camille,impressionnisme" width="669" height="404" /></p><p style="text-align: left;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Edouard Manet – La famille Monet au jardin, 1874, The Metropolitan Museum of Art, New York</span></em></span></p><p style="text-align: right;"><img id="media-5728171" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/3001864465.jpg" alt="peinture,argenteuil,renoir,camille,impressionnisme" width="662" height="484" /></p><p style="text-align: right;" align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Auguste Renoir – Camille Monet et son fils Jean à Argenteuil, 1874, National Gallery of Art, Washington</span></em></span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Les années défilent pour le couple. Les difficultés financières sont nombreuses car les clients se font rares, mais ils sont heureux. Par une belle journée de l’été 1875, Monet a choisi de croquer sa jeune femme vers les bords de la Seine. En pleine lumière, il pose des petites touches de couleurs qui vibrent intensément.</span></p><p> </p><p><img id="media-5728174" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/3268809855.jpg" alt="peinture,argenteuil,monet,camille,impressionnisme" width="506" height="622" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 12pt;">Claude Monet – La femme à l’ombrelle, 1875, National Gallery of Art, Washington</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Une apparition ascendante nous est offerte… Camille, peinte en contre-jour, debout sur un talus herbeux, est éclaboussée du bleu mauve du ciel parcouru de petits nuages jaunes et rosés qui s’effilochent en se regroupant curieusement autour d’elle, l’enveloppant comme pour la protéger…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Elle tient une ombrelle qui, comme son voile et sa robe, s’agite dans le vent. Tout n’est que mouvement : les plis de la robe se cabrent, la voilette agitée laisse percevoir le visage de celle qui nous regarde. Nous dit-elle quelque chose ? Non, elle parle à Claude ! Instant fugace d’un couple amoureux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; color: #000000; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Monet est joyeux. Tout ce qu’il aime est devant ses yeux : la nature à perte de vue, les prairies ensoleillées piquetées de fleurs bigarrées, des nuages mouvants jouant avec le soleil, sa petite femme Camille avec son fils Jean non loin. Toute la journée, il peint sans relâche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> « Je suis fatiguée Claude ! Je ne sens plus mes jambes ! Avec tous ces allers retours, tu m’as déjà fait faire un nombre invraisemblable de kilomètres ! »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5728177" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1228693365.jpg" alt="peinture,argenteuil,monet,camille,impressionnisme" width="764" height="565" /></p><p style="text-align: center;"><span style
Bérangère Berriauxhttp://aposterioriapriori.hautetfort.com/about.htmlLe Nice Music Live, version 2017 : deuxième éditiontag:aposterioriapriori.hautetfort.com,2017-07-31:59676582017-07-31T17:20:20+02:002017-07-31T17:20:20+02:00 La deuxième édition du Nice Music Live, une co-production Adam...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>La deuxième édition du Nice Music Live, </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><strong>une co-production Adam Concert, 105DB et la Ville de Nice </strong></span></p><p><img src="http://aposterioriapriori.hautetfort.com/media/02/00/2634404918.jpg" id="media-5667291" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Le <em><strong>Nice Music Live</strong> </em>a réussi son pari pour cette deuxième édition : rassembler, émouvoir et fêter la vie, tout simplement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5667331" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://aposterioriapriori.hautetfort.com/media/01/00/973762026.JPG" alt="IMG_3652.JPG" />Pour cette année 2017, la programmation n'était pas des moindres. L'ouverture du Nice Music Live était assurée par <em><strong>les Insus</strong></em> le samedi 22 juillet, côté Masséna, avec en première partie le groupe <em><strong>Miss América</strong></em>, groupe niçois, notons-le. </span><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Foi d'accréditée presse, je n'avais jamais vu autant de monde dès 18 heures 30 sur le parvis Masséna. Les fans des <em><strong>Insus</strong></em> sont déjà là, vêtus de tee-shirt noirs de la dernière tournée de leurs idoles, armés de bouteilles d'eau et d'un calme qui me laisse pantoise. La chaleur ne les émeut point du tout. Je ne comprendrais jamais ce fanatisme, quoique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">C'est face à un parvis bondé, où il faut jouer du badge et du coude pour pouvoir circuler, que <em><strong>Miss América</strong></em> ouvre la soirée qui s'annonce Rock. Ce groupe niçois, que l'on doit à Patrice, assure sur scène et sait ambiancer le public. Même si je regrette quelque peu la bassiste initiale dudit groupe, j'avoue que la nouvelle bassiste à une pêche incroyable et un sourire gravé sur ses lèvres. Ces petits jeunes (excusez mon grand âge) ont du talent sans aucun doute. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Le temps d'un changement de plateau, le temps de s'hydrater, et voilà <em><strong>les Insus</strong></em> sur scène. C'est au fond du parvis que je suivrais le concert tant attendu, car la foule est pour moi trop dense. Il est impossible de bouger, difficile même de respirer, mais faut avouer que les Insus assurent le show et vous embarquent dans un autre monde (oui, je sais elle est facile). Les sexagénaires ont la forme, interagissent avec leur public, et ne sont avares de rien, si l'on peut dire ainsi. A l'écoute des titres, défilent les images de mon adolescence, et je me surprend à chanter à voix haute. Le registre <em><strong>des Insus</strong></em> fait réellement parti de la culture française, et ce n'est pas JR qui me contredira. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5667334" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://aposterioriapriori.hautetfort.com/media/01/02/1448675219.jpg" alt="FullSizeRender (13).jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Vous ne savez pas qui est JR ? JR c'est le plus grand fan niçois, voir français, qui existe. Il suit <em><strong>les Insus</strong></em> à chaque concert, fait ainsi le tour de France, et embarque avec lui sa jeune fille Léna, une ancienne élève, qui elle aussi a été piquée par le fanatisme de son papa. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, cette première soirée est une réelle réussite, et le public est conquis, à écouter leur bilan de cette belle soirée. C'est à la Petite Maison que quelques fans retrouveront <em><strong>Aubert et Bertignac</strong></em>, mais cela je ne pouvais le dire avant. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">En raison de l'Iron Man, le NML, se repose en ce dimanche, pour mieux reprendre <span style="color: #ff0000;"><em><strong>le lundi</strong> </em></span>au théâtre de Verdure, avec la jeune et talentueuse <em><strong>Jain</strong></em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Un concert qui dépote, qui envoie, et que le public kiffe. Ça danse, ça chante, ça vit tout simplement. Qu'il fait bon de se sentir léger et de se laisser aller au son de sa musique. Merci <em><strong>Yodelice</strong></em> pour cette belle découverte, car oui il est le producteur de cette jeune fille. Vêtue d'un combi-short noir à col blanc (Merci Agnès B), <em><strong>Jain</strong></em> entraîne la foule dans ses compositions dansantes et ambiancées. Une très belle soirée, où chacun danse, s'éclate et se libère d'un je ne sais quoi. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><span style="color: #ff0000;"><em><strong>Mardi soir</strong></em></span>, toujours au Verdure, l'ambiance sera à l'opposé. Faut dire aussi que <em><strong>Camille</strong> </em>est dans un autre registre. Même si le public est moins nombreux que la veille, le public a répondu présent à l'invitation onirique de Camille. Si je suis moins fan de ce type de registre musical, je me dois d'avouer qu'il n'est pas désagréable d'écouter cette artiste, qui plus est a le sens de la mise en scène. Une soirée tranquille, douce et agréable. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Les jours se suivent et ne se ressemblent pas (quoique), et l'heure de la clôture du Nice Music Live a sonné en ce <span style="color: #ff0000;"><em><strong>mercredi soir</strong></em></span> où 3 DJ sont invités sur la scène Masséna. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Le public se fera un peu désirer, mais dès 21 heures le parvis sera comble. Le constat est un peu surprenant (ceci n'engage que moi). Je m'attendais à un public "jeune" mais point du tout, l'hétérogénéité est bien présente, cette soirée est ouverte pour les gens de 7 à 77 ans, sérieusement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Si <em><strong>Synapson,</strong></em> duo français, arrive sans trop de mal à faire danser le public, il en sera pas de même pour le jeune <em><strong>Nicolas Monier,</strong></em> qui aura du mal à rassembler le public, ce qui est dommage. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>Synapson</strong></em> met le feu, sans mauvais jeu de mots, et laisse après une heure de concert le public en transes, qui attend avec impatience la venue de <em><strong>The Avener</strong></em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Pas fan de ce type de musique, je me dois d'avouer que le son electro entraîne le corps à se déhancher, et à un certain lâcher prise. Le niçois Tristan a su se faire un nom, dépassant les frontières françaises. Julia l'a découvert avant tout le monde, et je comprends qu'elle ait craqué pour cette musique douce et ronde. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;"><em><strong>The Avener</strong></em> embrase la scène, interagit avec son public, envoie du lourd, et surtout il nous fera trembler d'émotion sur un <em><strong>Nissa La Bella</strong> </em>plus beau que jamais. Envolée de confettis, envolée d'émotions, envolée de vie pour ce dernier soir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'comic sans ms', sans-serif; font-size: 12pt;">Une très belle édition du <em><strong>Nice Music Live by le NJF,</strong> </em>et bravo à tous !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlPomme happytag:www.bla-bla-blog.com,2017-07-15:59631892017-07-15T00:02:00+02:002017-07-15T00:02:00+02:00 Bla Bla Blog avait découvert Pomme à l’occasion de son EP...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/02/02/2932978525.jpg" id="media-5659545" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Bla Bla Blog avait découvert Pomme <a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2016/03/09/ma-pomme-5771899.html%20" target="_blank" rel="noopener noreferrer">à l’occasion de son EP prometteur <em>En Cavale</em></a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La chanteuse séduit par sa voix fraîche et ses chansons pop d’une simplicité et d’une honnêteté qui en font toute la saveur. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Pomme sortira son premier album <em>À peu près</em> le 6 octobre prochain. Pour patienter, la chanteuse est à découvrir dans une websérie promotionnelle, <a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLKqwYVmeLbHebWzkq0SjYDX8LVVmFb4YZ" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Pomme en chiffres</em></a>. Les deux premiers épisodes sont en ligne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L'avenir s'annonce radieux pour Pomme qui sera également en première partie de l'unique concert de Camille, le 25 juillet à Nice, au Nice Music Live Festival.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.bla-bla-blog.com/archive/2016/03/09/ma-pomme-5771899.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"<em>Ma Pomme</em>"</a></strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="https://www.youtube.com/playlist?list=PLKqwYVmeLbHebWzkq0SjYDX8LVVmFb4YZ" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Pomme en chiffres</em>, websérie, 2017</a></strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://www.pommemusic.fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.pommemusic.fr</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/KVqkd2p9VxA?list=PLKqwYVmeLbHebWzkq0SjYDX8LVVmFb4YZ?ecver=1" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Bruno Chironhttp://www.bla-bla-blog.com/about.htmlRock in Vercorstag:www.bla-bla-blog.com,2017-07-05:59602932017-07-05T00:00:00+02:002017-07-05T00:00:00+02:00 Après le succès des deux premières éditions qui ont accueilli jusqu'à 11...
<p><img src="http://www.bla-bla-blog.com/media/00/01/3119879892.png" id="media-" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Après le succès des deux premières éditions qui ont accueilli jusqu'à 11 500 spectateurs, le Vercors Music Festival revient avec une programmation musicale et riche de promesse pour cette toute jeune manifestation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le festival, installé entre les montagnes du Vercors, propose une programmation panachée, entre têtes d’affiches, groupes émergents, jeunes talents et vedettes internationales : Catherine Ringer, Morcheeba, Tryo, Camille, Matmatah, Radio Elvis, Chinese Man, La Femme,Fakear, François & The Atlas Mountains ou encore Gauvain Sers, la sensation du moment.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Au programme du Vercors Music Festival, cinq jours de festivités avec des concerts en accès libre l'après-midi, une scène payante sous chapiteaux le soir et des activités tout au long de l’événement.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Vercors Music Festival du 7 au 11 juillet</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>30 concerts · 3 scènes, 15 € à 30 €</strong></span><br /><span style="font-size: 10pt;"><strong>Maison des Sports - 38880 Autrans<br /><a href="http://www.vercorsmusicfestival.com/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.vercorsmusicfestival.com</a><br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/o89nniBMMaI?ecver=1" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Les assistantes” de Camille Perritag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2017-06-01:59482612017-06-01T12:00:00+02:002017-06-01T12:00:00+02:00 Tina est l'assistante du grand patron Robert de l'agence Titan...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5633563" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/00/720885123.JPG" alt="assistantes,camille,perri,denoël" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Tina est l'assistante du grand patron Robert de l'agence Titan Corporation. Elle excelle à ce poste même si elle rêve d'évoluer. Un jour, un événement fait que son quotidien va en être transformer à jamais.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je n'en dirais pas plus sur le résumé car l'histoire entière mérite d'être découverte en lisant ce livre. D'ailleurs je remarque positivement le fait que la quatrième de couverture n'en dit pas beaucoup non plus. Cela donne envie d'ouvrir ce livre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">C'est Tina la narratrice et elle parle directement au lecteur. Elle nous questionne dès les premières lignes et cela me la rendu tout de suite attachante. On découvre son quotidien : elle se tue à la tâche au boulot, récolte un maigre salaire qui part directement dans le remboursement de son prêt étudiant. Indirectement, c'est le point de départ de cette histoire. L'argent et l'inégalité au travail est au cœur de cet ouvrage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Malgré ce côté sérieux, Tina et sa future colocataire et collègue Emily mettent du piquant et pas mal d'humour au récit. Ce qui en fait une lecture agréable et un chouette moment de détente. D'ailleurs la couverture assez girly va tout à fait dans ce sens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'ai trouvé l'idée des petites silhouettes féminines à chaque début de chapitre assez mignonne. J'ai lu cette histoire très rapidement et j'ai également beaucoup apprécié le petit côté féministe de l'histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, un bon roman à découvrir !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.denoel.fr/" target="_blank">les éditions Denoël</a> !</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Titre : Les assistantes</span></em><br /><em><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Auteur : Camille Perri</span></em><br /><em><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Traductrice : Elsa Maggion</span></em><br /><em><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Editeur : Denoël</span></em><br /><em><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Parution : 6 avril 2017</span></em></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Les coquinettes au zoo” et ”Clara, la râleuse des coquinettes” de Fabienne Blanchut et Camille Duboistag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2016-08-27:58235572016-08-27T13:08:17+02:002016-08-27T13:08:17+02:00 - Les coquinettes au zoo : Les coquinettes sont en visite au zoo et la...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5410472" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/00/3464768010.JPG" alt="coquinettes,zoo,clara,râleuse,fabienne,blanchut,camille,dubois,deux coqs d'or" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>Les coquinettes au zoo</strong> : Les coquinettes sont en visite au zoo et la maîtresse leur a demandé un devoir spécial : trouver leur animal totem et le dessiner. Les sept jeunes filles parcourent les allées du zoo afin de découvrir l'animal qui leur correspond.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">- <strong>Clara, la râleuse des coquinettes</strong> : Clara est une râleuse depuis toute petite. Mais cette fois, elle est allée un peu trop loin, du coup ses parents ont annulé sa crêpe party avec les autres coquinettes. La sœur jumelle de Clara, Daphné, lui donne alors quelques conseils pour se rattraper auprès de leurs parents.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Les coquinettes sont de retour sur le blog !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Après "<em><a href="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/archive/2015/01/09/le-noel-des-coquinettes-e-fabienne-blanchut-et-camille-dubo-5530222.html" target="_blank">Le Noël des coquinettes</a></em>", les coquinettes reviennent avec deux nouveaux titres. Le premier met en scène toutes les coquinettes dans un lieu très prisé des enfants : le zoo. Le deuxième s'attarde sur le personnage de Clara même si quelques autres coquinettes font une petite apparition.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Ces deux nouvelles aventures des coquinettes sont aussi chouettes que les précédents tomes. On apprend à mieux les connaître et on prend plaisir à les retrouver.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">J'aime le format classique de cet album et les jolies illustrations de Camille Dubois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, deux chouettes albums qui plairont aux petites filles dès 5 ans !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je remercie <a href="http://www.deux-coqs-dor.com/" target="_blank">les éditions Deux Coqs d'Or</a> !</span></p>
Alainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlAu revoir Camilletag:www.httpsilartetaitconte.com,2016-04-14:57868872016-04-14T09:11:00+02:002016-04-14T09:11:00+02:00 MONET Claude - Camille Monet sur sont lit de mort, 1879...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #333399;"><span style="font-size: 24pt; font-family: georgia, palatino, serif;">MONET Claude - </span><span style="font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: Verdana;">Camille Monet sur sont lit de mort, 1879</span></em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;">Vendredi 5 septembre 1879 </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Un silence glacial avait envahi la petite maison de Vétheuil faisant face à la Seine où Claude et Camille s’étaient installés l’année passée avec la famille Hoschedé. Les cris habituels des enfants ne raisonnaient plus.</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5343642" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/01/1670317451.jpg" alt="peinture, monet, impressionnisme, camille" width="550" height="745" /></p><p align="center"> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Claude Monet avait souhaité rester seul à ses côtés. Une lucarne éclairait faiblement la pièce où elle reposait sans vie depuis ce matin. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Camille… ma chère Camille… Enfin elle ne souffre plus…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> L’artiste contemplait le fin visage devenu rigide de sa femme. Il y avait un instant, le regard mouillé, il avait accroché autour de son cou, sous la parure transparente qui recouvrait le corps et le lit, le médaillon qu’il avait dégagé du mont-de-piété, et l’avait ensuite recouvert avec des fleurs. C’était le seul souvenir qu’elle avait conservé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Une mariée… Le voile en tulle qui enveloppait la jeune femme lui rendait l’apparence de la jeune mariée qui souriait à Claude, heureuse, le jour de leur mariage il y avait seulement neuf années.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> La tête de la morte avait été recouverte d’un bonnet qui lui enserrait les joues et le menton. Les yeux clos, elle semblait dormir paisiblement, dans un vague sourire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Le peintre se surprit à noter machinalement la décomposition des coloris que la mort imprimait sur le visage immobile. Il voyait des tonalités nuancées de mauve, de bleu, de jaune, des gris rosés. Il estimait les ombres, les endroits précis où la lumière se déposait sur le visage, le voile, le lit. Il percevait la succession des valeurs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> La face ravagée de Camille devenait une réflexion picturale…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> C’était plus fort que lui. Un besoin organique qu’il ne maîtrisait pas le submergeait. Il prit une toile vierge suffisamment grande dans le sens de la hauteur, et son matériel de peintre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> La toile se couvrait de touches immatérielles, de hachures colorées, nerveuses, inhumaines. Des formes estompées, floues, se recréaient, redonnaient une apparence à l’image de ce corps éteint. Monet peignait dans une sorte de détachement qui lui donnait la sensation inexplicable d’entrevoir un mystère, celui de la vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Les traits émaciés de la femme qu’il aimait envahissaient la toile. C’était le plus beau portrait qu’il ait fait d’elle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> La toile fraîche posée contre le mur près du lit, il fixa longuement le portrait de la femme qu’il avait peinte si souvent. Etrangement, il ne l’avait jamais sentie aussi près de lui que sur cette toile. Monet avait conscience qu’une période importante de son existence se terminait devant le visage glacé de cette morte dont les beaux yeux s’étaient définitivement fermés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Monet revoyait Camille si jolie qui posait inlassablement autrefois : la <em>Femme à la robe verte</em> des débuts de leur rencontre, celle dont l’ombrelle violaçait le visage sur la plage de Trouville, les formes flottantes de sa robe qui balayait les hautes herbes d’une prairie d’Argenteuil piquetée de coquelicots. Tous ces souvenirs des jours heureux…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Le regard obscurci par les larmes, il la discernait à peine. Il savait qu’il ne peindrait plus jamais de personnages avec la même tendresse. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Il se leva, saisit la toile et la coinça dans un angle du mur, derrière l’armoire. Il ne la montrerait à personne. Elle lui appartenait pour toujours. </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Alainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlUn déguisement de Mardi grastag:www.httpsilartetaitconte.com,2016-03-31:57777162016-03-31T08:34:00+02:002016-03-31T08:34:00+02:00 MONET Claude - La japonaise, 1875, Museum of Fine...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino, serif; font-size: 24pt; color: #333399;">MONET Claude - </span> <span style="font-size: 18pt; color: #333399;">La japonaise, 1875, Museum of Fine Arts, Boston</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> « Souris, lance Claude Monet à sa femme ! Bon dieu, c’est pourtant simple !... Non ! Pas comme ça ! Un vrai sourire ! naturel… tu me fais une grimace… Tourne bien la tête vers moi ! »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Elle fait de son mieux, Camille, mais Monet est tellement exigeant. D’autant plus que ce qui intéresse le peintre n’est pas essentiellement le visage, ni les mains de la jeune femme, mais toutes ces couleurs qui éclatent sur elle, s’entrechoquent, vibrent.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5326458" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/4006214253.jpg" alt="peinture, monet, camille, impressionnisme, estampes" width="404" height="669" /></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Elle n’est plus la bourgeoise élégante qui était superbement habillée d’une robe de soie verte au salon de 1866. Cette fois, le peintre a voulu faire exotique : une japonaise. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Il l’a affublée d’une somptueuse robe d’acteur japonais rouge brodée de fleurs et de personnages grimaçants. Elle s’est transformée en parisienne déguisée, coiffée d’une curieuse perruque blonde, tenant un éventail tricolore à hauteur du visage. Même ses yeux paraissent bridés... Ainsi attifée, elle s’efforce de sourire, niaisement car elle a plutôt envie de rire tellement sa pose est étrange et son déguisement théâtral.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Une fantaisie… Certains des amis de l’artiste osent parler d’œuvre indécente, déplacée : <img id="media-5326468" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/3318739846.jpg" alt="peinture,monet,camille,impressionnisme,estampes" width="299" height="384" />peindre sa propre épouse habillée pour Mardi gras, avec un guerrier grotesque sortant bien vivant des plis du kimono brodé sur ses fesses...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Innocemment, Camille le lui fait remarquer. « Je m’en fiche, l’essentiel est que l’on te remarque au Salon ! Crois-moi que ce kimono éclatant et ce guerrier grimaçant - mal placé je reconnais ! - ne passeront pas inaperçus, répond-t-il, rigolard. »</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Pourquoi Monet, en cette fin de l’année 1875, peint-il cette « japonaiserie », tableau d’un mauvais goût détonnant par rapport à son travail habituel ? </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> L’exposition universelle de 1867 a révélé l’art japonais au public. Des estampes circulent un peu partout et influencent les artistes européens. De suite, Monet a été séduit par le charme de ces peintures nippones dont il collectionne les fameux « crépons » achetés dans des boutiques à Paris. Ceux-ci lui révèlent l’importance du vêtement et son rôle dans l’expression du mouvement, des formes, du rythme. Tout lui plait dans ces gravures : la pureté et la finesse des contours, l’élégance décorative, l’harmonie des couleurs, une grande richesse de tons, le raffiné de la composition.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Un art fondé sur un idéal esthétique...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Cette <em>Japonaise</em> marque-t-elle un moment de changement psychologique dans le travail de Monet qui modifie sa façon de traiter la perspective et le rapport des couleurs entre elles ? Veut-il prouver qu’il sait faire autre chose que des paysages ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Camille ne s’inquiète pas de la façon dont elle est grimée dans ce ridicule accoutrement de geisha. Claude est l’homme de sa vie. Il peut tout lui demander.</span><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Elle tente de garder la pose et continue de lui sourire.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5326480" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/3913666666.jpg" alt="peinture,monet,camille,impressionnisme,estampes" width="435" height="343" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> </span></p>
Alainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlUn bel été à Trouvilletag:www.httpsilartetaitconte.com,2016-03-17:57751122016-03-17T09:40:00+01:002016-03-17T09:40:00+01:00 MONET Claude - La plage de Trouville, 1870...
<p> </p><p align="center"><span style="color: #333399;"><span style="font-size: 24pt; font-family: georgia, palatino, serif;">MONET Claude - </span><span style="font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: Verdana;">La plage de Trouville, 1870</span></em></span></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Claude Monet et Camille ne se quittent plus : leurs journées se partagent entre leur vie de couple et la peinture. Travail et amour se confondent. Le fruit de cet amour, Jean, aura bientôt trois ans. Monet croque inlassablement son modèle favori : en buste, assise en bord de Seine enveloppée de reflets colorés, à table faisant manger l’enfant…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> C’est décidé ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> Malgré la désapprobation de son père, Claude Monet veut régulariser sa liaison. Le 18 juin 1870, à la mairie du 17<sup>e</sup> arrondissement à Paris, il se marie civilement avec Camille. Le célèbre peintre Gustave Courbet est venu et signe le registre. Seuls les parents de Camille Doncieux assisteront à la cérémonie ; le père de Monet est resté en Normandie.</span> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> La douce et discrète Camille est devenue officiellement madame Monet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> C’est l’été. Jeunes mariés, ils envisagent un voyage de noces… Pourquoi pas Trouville proche de chez le père de Monet ? Acceptera-t-il de rencontrer sa belle-fille et son petit-fils Jean ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Il fait si beau. Monet aime cette côte normande. Il peint la mer, les voiliers colorés, l’entrée du port, le luxueux hôtel des Roches Noires face à la mer, l’hôtel le plus majestueux de la côte normande. L’artiste et sa nouvelle femme observent les élégantes parisiennes venir y faire la fête, sauter dans la mer, se déshabiller, se rhabiller, changer de toilette. Eux se contentent de la modeste pension Tivoli où ils se sont installés avec Jean.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Quel plus joli modèle que son épouse ? Comme d’habitude, le peintre la peint élégamment habillée, assise sur la plage devant la mer. Au loin, quelques voiliers passent.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5321610" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/02/1210655072.jpg" alt="peinture,monet,impressionnisme,trouville,camille" width="607" height="499" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Claude Monet – La plage à Trouville, 1870, National Gallery, Londres</span></em></span></p><p align="center"><span style="font-size: 12.0pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="color: #000000;">Ce bel été semble marquer un tournant dans le style de Monet. Sur la plage de Trouville, il retrouve avec plaisir Eugène Boudin arrivé avec sa femme, son initiateur de jeunesse à la peinture de paysage. Lors de leur première rencontre, quelques années auparavant, celui-ci lui avait dit : « Etudiez, apprenez à voir et à peindre, dessinez, faites du paysage. » </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Aujourd’hui, l’étude de la lumière est devenue la préoccupation essentielle de l’artiste.</span></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-5321634" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/2196966447.jpg" alt="peinture,monet,impressionnisme,trouville,camille" width="376" height="460" /> </p><p><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Claude Monet – Camille assise sur la plage de Trouville, 1870, collection particulière</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="color: #000000;">« Camille, installe-toi ici !… Jette ton ombrelle en arrière, ton visage doit rester dans l’ombre !… Accroche bien ton chapeau, le vent souffle !… Mets-toi dos à la mer !… Descends ta voilette sur le nez !… Penche-toi en avant !… Tu vois bien qu’il n’y a plus de soleil, referme ton ombrelle !... ».</span></span></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12.0pt;"> </span> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5321636" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/02/2179872477.jpg" alt="peinture, monet,impressionnisme,trouville,camille" width="609" height="502" /></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt;"><em><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">Claude Monet – Camille à la plage de Trouville, 1870, collection particulière</span></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="color: #000000;">Camille pose des journées entières sur la plage. Les vagues viennent parfois lécher sa robe qui prend la couleur du sable. Elle n’oublie jamais de mettre son petit chapeau fleuri accroché sur ses cheveux.</span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5322125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/02/1169321108.jpg" alt="peinture, monet,impressionnisme,trouville,camille" width="616" height="504" /></p><p align="center"><em><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff;">C<span style="font-size: 12pt;">laude Monet – Sur la plage à Trouville, 1870, musée Marmottan, Paris</span></span></em></p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="color: #000000;">Quelle idée est passée dans la tête de Monet ? Ce jour-là, malgré l’opposition ferme de Camille, il lui demande de s’installer de travers sur une chaise vêtue d’une robe rayée de bandes bleues et blanches, le visage encadré de curieuses nattes de lycéenne, l’éternel petit chapeau fleuri sur les cheveux. « Cela changera de tes apparences habituelles de parisienne élégante, lui dit-il en riant ». A côté d’elle, il a installé, assise sur le sable, une fillette qui ressemble bougrement à sa femme. Une sœur jumelle…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"> </span><span style="font-size: 14pt;">Monet </span></span><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; text-align: justify;">est assez dictatorial envers ses modèles</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; text-align: justify;">. Qu’importe, </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; text-align: justify;">Camille</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; text-align: justify;"> se prête à toutes les demandes de son jeune mari. Elle est si heureuse d’avoir Claude et son fils Jean toute la journée auprès d’elle. Leur avenir s’annonce radieux…</span></span></span></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Alainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlTrois femmes pour le prix d'unetag:www.httpsilartetaitconte.com,2016-03-10:57717192016-03-10T08:32:00+01:002016-03-10T08:32:00+01:00 MONET Claude - Femmes au jardin, 1867, musée d'Orsay,...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #333399;"><span style="font-size: 24pt; font-family: georgia, palatino, serif;">MONET Claude - </span><span style="font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: Verdana;">Femmes au jardin, 1867, musée d'Orsay, Paris</span></em></span></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Monet est amoureux. Au printemps 1867, il vit son amour avec Camille dans une petite maison de banlieue entourée d’un jardin, à Sèvres, près de Ville-d’Avray. Les parfums fruités des boutons de roses libérant leurs corolles envahissent l'air.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 14pt; color: #000000;"> Fort du succès obtenu au Salon précédent, l’artiste s’obstine à peindre de nouveau un tableau grand format, une sorte de rattrapage à son <em>Déjeuner sur l’herbe</em> inachevé. Le projet est d’importance : 2,50 mètres de hauteur ; des figures en plein air de jeunes femmes grandeur nature installées au bord d’une allée sur une pelouse ensoleillée.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5315387" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/00/00/2878882826.jpeg" alt="peinture, monet, camille, impressionnisme" width="560" height="704" /></p><p align="center"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="color: #000000;">Monet souhaite peindre la toile entièrement sur le motif, dans le jardin. Il n’a pas lésiné sur les moyens pour réussir son travail. Un fossé a été creusé dans la terre pour pouvoir enfouir progressivement la peinture lorsqu’il en peint le haut. Un système de poulies permet de faire monter ou descendre la toile à la manivelle.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Le projet du peintre : représenter quatre jeunes femmes revêtues de robes d’été élégantes. Faute de moyens financiers, la plupart des robes utilisées pour le <em>Déjeuner</em> seront réutilisées. Deux modèles sont disponibles : Camille et une amie. « Qu’importe tu seras les trois femmes qui seront sur la gauche de la toile, dit le peintre à Camille ! » Gentiment, elle s’exécute. Chaque jour, elle change de robe comme de personnage.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="color: #000000;">Assise au centre, la toilette de la jeune femme est splendide : une robe et une veste blanches <img id="media-5315396" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/01/3837190540.jpg" alt="peinture,monet,camille,impressionnisme" width="442" height="338" />ornées d’élégantes broderies en arabesques noires. Paupières baissées sous l’ombrelle saumon, son regard se penche vers le bouquet de fleurs blotti au creux de sa robe dont le jupon blanc déborde de l’allée. La lumière traverse l’ombrelle et chauffe son visage. La tendance de l’été est au petit chapeau à galettes qui lui enserre les cheveux.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Derrière Camille, c’est à nouveau Camille qui pose pour les deux femmes debout dans l’ombre : de profil, en crinoline blanche rayée de vert, coiffée d’un autre curieux petit chapeau<img id="media-5315403" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/3716167547.jpg" alt="peinture,monet,camille,impressionnisme" width="317" height="428" /> posé sur le chignon dont le ruban blanc lui tombe jusqu’au bas du dos ; de face, jupe droite beige, le visage enfouit dans un bouquet de fleurs, ses grands yeux foncés regardant son Claude qui travaille inlassablement. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Au fond de l’allée rosâtre, une quatrième femme aux cheveux roux cueille une rose. Sa robe en mousseline blanche à pois noirs illumine tout le tableau qui est traversé d’une lumière du jour exceptionnelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> La nouvelle manière de peindre de Monet ne plait pas au monde poussiéreux du Salon. Ses <em>Femmes au jardin</em> ne sont pas acceptées par le jury du Salon de 1867. Tous ses amis sont également refusés. La plupart, dégoutés, vont envisager de montrer leur travail dans une Exposition des Refusés. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> « Qu’ils aillent se faire… éructe Monet en apprenant la décision du jury ! ». Il est d’autant plus furieux qu’il ressent ce rejet comme une insulte envers sa gracieuse compagne, omniprésente sur la grande toile, elle qui avait fait l’objet de commentaires grandiloquents au même Salon de l’année précédente dans <em>La femme à la robe verte</em>. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Malgré les ennuis financiers, une grande joie va arriver dans le couple. En août de cette même année, Camille donne naissance à son fils Jean. Elle a vingt ans, Claude n’en a pas encore vingt-sept. Occupé à peindre des paysages chez ses parents à Sainte-Adresse en Normandie, il ne peut être présent à l’accouchement. Le travail avant tout…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: #000000;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif;"> Le fidèle Bazille sera le parrain de l’enfant et, pour aider ses amis, il achète <em>Femmes au jardin</em>.</span> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Alainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlVert... Noir...tag:www.httpsilartetaitconte.com,2016-03-03:57675302016-03-03T07:21:00+01:002016-03-03T07:21:00+01:00 MONET Claude - La femme à la robe verte, 1866, ...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #333399;"><span style="font-size: 24pt; font-family: georgia, palatino, serif;">MONET Claude - </span><span style="font-size: 18pt;"><em><span style="font-family: Verdana;">La femme à la robe verte, 1866, <span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #333399;">Kunsthalle, Brême</span></span></em></span></span><span style="font-family: verdana, geneva, sans-serif; color: #333399;"> </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="color: #000000;"> Il ne restait que peu de temps avant la fin des délais d’inscription au Salon de 1866. Monet voulait présenter une toile qui accompagnerait son <em>Pavé de Chailly</em>. « Il me faut quelque chose de solide qui plaira au jury ». Il ne décolérait pas de n’avoir pu terminer à temps son <em>Déjeuner sur l’herbe</em>, son « énorme tartine » comme son ami Eugène Boudin avait surnommé l’immense toile. Pour le moment, elle restait dans un coin de l’atelier. On verrait plus tard…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Le peintre avait beaucoup apprécié Camille, la jeune femme qui était venue vers lui l’été dernier alors qu’il peignait tranquillement en forêt de Fontainebleau. Les divers rôles de modèle tenus par celle-ci dans le <em>Déjeuner </em>l’avaient comblé. A nouveau, il avait souhaité la mettre à contribution. « J’accepte monsieur Monet » lui avait-elle dit de la même petite voix d’adolescente de dix-huit ans qui l’avait ému le jour de leur première rencontre. Il fallait faire vite, le Salon ouvrant ses portes au printemps.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5307924" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/01/01/1057977437.jpg" alt="peinture,monet,impressionnisme,camille" width="538" height="820" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif;"> <span style="color: #000000;">L’hiver finissant est froid. Camille pose en intérieur. Monet veut la peindre dans un format spectaculaire, grandeur réelle. Qui se voit… Pour ne pas brusquer le jury et le public du Salon, il adopte un style restant académique, la lumière venant de l’arrière du personnage dans un effet de clair-obscur. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Bourgeoise parisienne, la jeune femme porte une élégante veste bordée de fourrure. Le noir de la veste semble se fondre dans le fond sombre d’où émerge, lumineux, le beau visage régulier. La pose est théâtrale : les yeux baissés, elle se retourne à demi, une expression coquette se dessinant sur son profil, sa main tient la bride de son petit chapeau orné de plumes. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> La fourrure blonde garnissant le bas de la veste repose sur une longue jupe traînante à bandes noires et vertes qui s’étale en larges plis souples satinés. Ce vert … Monet ne voit que lui. Fougueusement, son pinceau attrape l’émeraude pure de sa palette et la dépose sur la jupe dans un méthodique jeu de rayures. Vert… Noir… Noir… vert.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Emporté par sa fièvre créatrice, quatre jours suffisent à l’artiste pour terminer le portrait. Il ne restera que quelques retouches à faire au dernier moment. La jeune fille est superbe. Une touche d’amour a été posée sur la toile.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Dès l’ouverture du Salon, le tableau suscite un concert de louanges. Un critique écrit : « La jeune femme traîne une magnifique robe de soie verte, éclatante comme les étoffes de Paul Véronèse ». C’est un nouveau succès pour Monet qui vient après celui de l’année précédente où il présentait deux marines peintes sur sa chère côte normande. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Emile Zola est le plus élogieux. Dans le journal l’Evénement, il commente le Salon pour la première fois, et ne mesure pas son enthousiasme : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> « J’avoue que la toile qui m’a le plus arrêté est la<em> Camille</em> de M. Monet. C’est là une peinture énergique et vivante. Je venais de parcourir ces salles si froides et si vides, las de ne rencontrer aucun talent nouveau, lorsque j’ai aperçu cette jeune femme traînant sa longue robe et s’enfonçant dans le mur, comme s’il y avait eu un trou. Vous ne sauriez croire combien il est bon d’admirer un peu, lorsqu’on est fatigué de rire et de hausser les épaules. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Je ne connais pas Monsieur Monet. Je crois même que jamais auparavant je n’avais regardé attentivement une de ses toiles. Il me semble cependant que je suis un de ses vieux amis. Et cela parce que son tableau me conte toute une histoire d’énergie et de vérité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Eh oui ! voilà un tempérament, voilà un homme dans la foule de ces eunuques. Regardez les toiles voisines et voyez quelle piteuse mine elles font à côté de cette fenêtre ouverte sur la nature. Ici, il y a plus qu’un réaliste, il y a un interprète délicat et fort qui a su rendre chaque détail sans tomber dans la sécheresse. Voyez la robe. Elle est souple et solide. Elle traîne mollement, elle vit, elle dit tout haut qui est cette femme… »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> Une réussite… Comment qualifier la prestation de la jolie Camille ? Elle vient de faire une entrée remarquée dans l’histoire de la peinture. En l’espace de quelques mois, elle est devenue le modèle de Claude Monet, mais aussi sa nouvelle compagne. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #000000;"> L’artiste songe déjà à en faire son modèle favori pour ses travaux à venir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p>
Alainhttp://www.httpsilartetaitconte.com/about.htmlLes années Argenteuiltag:www.httpsilartetaitconte.com,2016-02-07:57564572016-02-07T09:57:00+01:002016-02-07T09:57:00+01:00 Portrait : Claude Monet – La femme à...
<p> </p><p align="center"><span style="font-size: 24.0pt; font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #333399;"><span style="font-size: 36pt;"><span style="font-size: 24pt;">Portrait</span> <span style="font-size: 24pt;">:</span></span> </span><span style="font-size: 24pt;"><em><span style="font-family: Garamond; color: black;">Claude Monet </span></em></span><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Verdana; color: black;">– <span style="font-size: 18pt;">La femme à l’ombrelle, 1875 </span></span></p><p align="center"> </p><p align="center"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;"> <span style="color: #000000;">Claude Monet se plait à Argenteuil où il est installé avec sa récente femme Camille, ils sont mariés depuis à peine cinq années, dans une petite maison depuis l’hiver dernier. Il peint comme jamais jusqu’ici.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;"> <span style="color: #000000;">Les années 1870 sont une grande mutation dans son art. Le peintre ne s’intéresse plus qu’à la lumière. Tout devient vibration. Le plein air est son unique atelier, son seul maître devient la nature. Son inventivité est extrême pour saisir le motif sous tous ses aspects, découvrir le ton qu’il n’avait pas perçu. Il pose de simples virgules de couleurs pures directement sur la toile. Son oeil a changé, il recompose le paysage qui est saisi avec les accidents que l’atmosphère lui donne. Il le réduit à l’essentiel.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Monet peint quelque chose de nouveau. Sait-il lui-même ce qu’il peint…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Comme Daubigny autrefois sur son atelier flottant le « Botin », il possède, lui aussi, un bateau-atelier qui lui permet de naviguer, de peindre l’eau, les berges, les ponts, les péniches. Tout ce qu’il voit l’inspire et l’éblouit…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Argenteuil, la Seine, les jardins, fournissent à Monet d’innombrables sources d’émerveillement. Les ciels de l’artiste n’ont jamais été aussi bleus que ceux d’Argenteuil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Camille est sa joie de vivre. Il la surprend partout.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Dans le jardin avec Jean, se plantant une fleur dans les cheveux…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Seule, au détour d’une allée, à la fin d’une belle journée d’été au moment où les ombres prennent une teinte bleutée…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Pensive, dans l’encadrement d’une fenêtre…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Brodant devant un massif fleuri éclaboussé de tâches colorées… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Lisant, assise dans l’herbe sous les lilas, confondue dans la végétation…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Devant un massif de glaïeuls…</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5287209" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.httpsilartetaitconte.com/media/02/00/1542672854.jpg" alt="peinture,monet,argenteuil,camille" width="569" height="690" /></p><p align="center"><span style="font-family: 'Monotype Corsiva'; color: #3366ff; font-size: 14pt;">Claude Monet – La femme à l’ombrelle, 1875, National Gallery of Art, Washington</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;"> <span style="color: #000000;">Par cette belle journée de l'été 1875, Claude Monet a choisi de croquer Camille vers les bords de la Seine. En pleine lumière, il pose des petites touches de couleurs qui vibrent entre elles.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;"> <span style="color: #000000;">Une apparition ascendante nous est offerte… Celle-ci, peinte en contre-jour, est éclaboussée du bleu mauve du ciel parcouru de nuages jaunes et rosés qui s’effilochent en se regroupant curieusement autour de la jeune femme, comme pour la protéger. Il l’aime… Les rayons du soleil l’enveloppe…</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> La gracieuse Camille debout sur un talus herbeux tient une ombrelle qui, comme son voile et sa robe, s’agite dans le vent. Tout n’est que mouvement : les plis de la robe se cabrent, la voilette agitée laisse percevoir le visage de celle qui nous regarde. Elle nous dit quelque chose ? Non ! Elle parle à Claude ! La pose est naturelle, instant fugace d’un regard de peintre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt; color: #000000;"> Elle ne va pas tarder à se retourner pour continuer son chemin, accompagnée de Jean son petit bonhomme qui marche à ses côtés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 18pt;"> </span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Le Noël des Coquinettes” de Fabienne Blanchut et Camille Duboistag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2015-01-12:55302222015-01-12T15:18:00+01:002015-01-12T15:18:00+01:00 Les Coquinettes sont une bande de petites filles très amies. Cette fois,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4843026" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/02/2774242784.JPG" alt="coquinettes, noël, fabienne, blanchut, camille, dubois, deux coqs d'or" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Les Coquinettes sont une bande de petites filles très amies. Cette fois, elles vont découvrir le village du Père Noël. Elles sont toutes excitées sauf Clara qui est très en colère contre le Père Noël. L'année dernière, il s'est trompé de cadeaux, alors cette fois, elle ne se fait pas d'illusion. Heureusement que les autres filles sont là pour lui montrer que cette année ça sera différent !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je m'excuse d'avance de vous présenter un livre sur Noël alors que cette période est passée, mais j'ai découvert ce livre que récemment et qu'il serait trop long d'attendre décembre 2015 pour vous en parler !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai beaucoup aimé cet album avec ces petites filles qui se soutiennent quoi qu'il arrive. Quand l'une n'est pas bien, les autres sont là pour elle. Une belle leçon d'amitié et de solidarité.</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ici, nous nous plongeons dans l'univers de Noël : les rennes, les lutins et la fabrique des jouets, la liste à écrire, les cadeaux, ... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La couverture est toute jolie et en relief s'il vous plait, avec une pointe de paillettes ! Tout ce qu'il faut pour attirer les petites filles vers ce très bel album ! Vous l'aurez compris, il s'agit d'un univers assez girly !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">L'album est fait tel qu'il m'a rappelé les albums de mon enfance. Un petit côté rétro qui m'a plu ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Alors si vous avez aimé les Coquinettes, sachez qu'il y a d'autres tomes de disponible ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ajoute un petit mot sur le prix riquiqui (5€50) pour un album de ce genre, c'est tout bénef ! ;)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je remercie <a title="Deux Coqs d'Or" href="http://www.deux-coqs-dor.com/" target="_blank">les éditions Deux Coqs d'Or </a>!</span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Petits arrangements avec nos coeurs” de Camille de Perettitag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2015-01-04:55231972015-01-04T17:45:13+01:002015-01-04T17:45:13+01:00 Ce livre c'est l'histoire d'un couple : celui de l'auteure, Camille de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4831415" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/906119313.JPG" alt="petits, arrangements, avec, nos, coeurs, camille, de peretti, stock, amour" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce livre c'est l'histoire d'un couple : celui de l'auteure, Camille de Peretti et de Stanislas, son premier amour. L'auteure nous livre les débuts difficiles du couple (Stanislas est un amoureux transi et Camille semble complètement détachée) puis leurs disputes , leur rupture et enfin leur retrouvaille...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">A travers différentes anecdotes de leur vie ensemble, Camille de Peretti nous livre une version quasi destructrice de l'amour. Bien évidemment, il y a des bons moments, mais ce qui ressort le plus, c'est bien sûr les mauvais moments : les disputes, l'éloignement, ... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce livre se découpe en trois parties bien distinctes. La première regroupe leur début ainsi que leur vie ensemble à Londres où Stanislas travaille. La deuxième partie regroupe leur road trip. Il s'agit entre autre d'une énième tentative de sauver leur couple. Puis la dernière partie fait référence à l'issue finale de leur couple. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai trouvé le personnage de Stanislas assez naïf dans l'ensemble. Il se comporte comme un amoureux transi du début à la fin. Il semble se laisser tout le temps marcher sur les pieds et ne trouve que l'excuse de partir en voyage pour essayer de sauver sa vie amoureuse. Quand à Camille, elle semble être toujours un peu paumée et perdue dans son couple. C'est noir ou blanc avec elle, tout va bien ou tout va mal. La nuance a du mal à se faire, même si ce livre est une tentative d'explication sur la nature de leur relation si particulière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Vous l'aurez compris, ce livre est une ode aux relations amoureuses complexes. J'ai aimé décortiquer un couple de leur début à leur fin. On se retrouve à certains passages ou on aimerait avoir vécu certains moments. J'ai également adoré la fin que j'ai trouvé hyper touchante et émouvante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ajoute encore un mot sur la très belle écriture de Camille de Peretti qui m'avait déjà beaucoup charmé dans son premier roman "Thornytorinx".</span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Enfin, ce livre se lit bien et hyper rapidement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petite citation pour la route</span> : "Il nous faut du temps. Le temps seul nous éloigne et nous laissera nous rapprocher, s'il est permis."</span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlCamille Saint-Saëns : Concerto pour piano No 2 en sol mineur Op. 22 - I. Andante sostenutotag:www.chemindamourverslepere.com,2014-11-27:54981302014-11-27T05:25:00+01:002014-11-27T05:25:00+01:00 London Symphony Orchestra - Dir. André Previn - Arthur Rubinstein,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/4aaz8ZtJrSk?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>London Symphony Orchestra - Dir. André Previn - Arthur Rubinstein, piano</strong></span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Suite : Allegro scherzando & Presto</span></div><div style="text-align: center;"><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/06Ku_ygdWn4?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></div>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlCamille Saint-Saëns : Oratorio de Noël Op. 12 - 10. Tollite hostiastag:www.chemindamourverslepere.com,2013-12-24:52545382013-12-24T07:35:00+01:002013-12-24T07:35:00+01:00 Lautten Compagney Berlin - Staats und Domchor Berlin - Dir. Kai-Uwe...
<p style="text-align: center;"><iframe width="480" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/Zv3jxVOYy5g?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Lautten Compagney Berlin - Staats und Domchor Berlin - Dir. Kai-Uwe Jirka (2012)</strong></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Extraits du Psaume 95 (96) v. 9,11,13 :</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Tollite hostias,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> et adorate Dominum in atrio sancto ejus.</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Laetentur coeli, et exultet terra !</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> A facie Domini, quoniam venit, Alleluia !</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <em>Presentez vos victimes en offrande<br /> Et adorez le Seigneur en son parvis.<br /> Que les cieux se réjouissent et qu'exulte la Terre !<br /> Devant la face du Seigneur, car il vient ! Alleluia !</em></span></div>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlCamille Saint-Saëns : Sonate pour hautbois en ré majeur Op. 166 - II. Allegrettotag:www.chemindamourverslepere.com,2013-11-15:52218542013-11-15T08:15:00+01:002013-11-15T08:15:00+01:00 Gareth Hulse, hautbois - Ian Brown, piano
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/-CuPK2pMmv0?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Gareth Hulse, hautbois - Ian Brown, piano</strong></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlCamille Saint Saëns : ”Tollite hostias” de l'Oratorio de Noël op. 12 (”Maestoso”)tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-10-20:52006852013-10-20T08:13:00+02:002013-10-20T08:13:00+02:00 Junger Konzertchor Düsseldorf - Dir. Guido Harzen Tollite Hostias,...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/3_Jn_p2UNlM?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Junger Konzertchor Düsseldorf - Dir. Guido Harzen</strong></span></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Tollite Hostias, et adorate</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Dominum in atrio sancto ejus. (bis)</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Laetentur Coeli, et</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Exultet terra!</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> A facie Domini,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Quoniam venit, Alleluia! (bis)</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Alleluia! (7 fois)</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Laetentur Coeli, et</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Exultet terra!</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> A facie Domini,</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Quoniam venit, Alleluia!</span></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em>Présentez vos victimes en offrande et adorez</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Le Seigneur en son saint parvis. (bis)</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Joie aux Cieux et</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Exulte, la terre!</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Devant la face du Seigneur</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Car Il vient! Alléluia! (bis)</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Alléluia! (7 fois)</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Joie aux Cieux et</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Exulte, la terre!</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Devant la face du Seigneur,</em></span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><em> Car Il vient, Alléluia!</em></span></div>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlCamille Saint-Saens (1835-1921) : Requiem Op.54 - Agnus Deitag:www.chemindamourverslepere.com,2013-09-24:51795122013-09-24T07:56:00+02:002013-09-24T07:56:00+02:00 Dir. Jacques Mercier (1989) Ce Requiem a été composé en 8 semaines...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/MnXO0GGt-bM?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Dir. Jacques Mercier (1989)</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">Ce Requiem a été composé en 8 semaines à Berne, au printemps 1878. Il a été créé le 22 mai 1878 en l'église Saint-Sulpice de Paris, six jours avant qu'André, le premier fils de Saint-Saëns, âgé de deux ans et demi, ne se tue en tombant de la fenêtre... Composition poignante... et prémonitoire ?<br /><br />Version intégrale par l'Orchestre National Philharmonique de Russie, dir. Vladimir Spivakov, <span style="color: #008080;"><a title="Saint-Saens : Requiem (intégral)" href="https://www.youtube.com/watch?v=Sw0BoSOok-M" target="_blank"><span style="color: #008080;">ICI</span></a></span>.</span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Ce sera ma vie parfaite” de Camille de Villeneuvetag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-08-30:51186722013-08-30T09:44:00+02:002013-08-30T09:44:00+02:00 Une bagarre avec Serge, l'homme qu'il a vu grandir,...
<p style="text-align: justify;"> </p><p><img id="media-4230686" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/01/2081712142.JPG" alt="ce sera ma vie parfaite.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Une bagarre avec Serge, l'homme qu'il a vu grandir, plonge le narrateur de presque 80 ans dans les souvenirs de sa vie passée : l'enterremend de sa grand-mère, son ami Valério écrivain et profiteur, sa haine pour son frère Vivien où encore son amour inconditionnelle pour sa soeur Aimée... </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Je ne vous dirais pas le pourquoi de cette bagarre et ce qui en résultera par la suite, je peux seulement vous dire que pour arriver à ces révélations, il vous faudra passer par un nombre incalculable d'anecdotes du narrateur. Ont-elles toujours un but et un sens par rapport à l'histoire d'origine ? Je ne pense pas... J'ai trouvé ces épisodes longs, assez barbants et sans grands intérêts. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">De plus, l'auteure nous livre ces petits récits de manières non linéaire, avec énormément de flash-back. J'ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur cette lecture et à m'y retrouver de manière générale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Concernant le narrateur, il ne m'a pas touché ni ému par ce qui lui arrive. Je ne m'y suis pas attaché et j'ai assisté aux scènes sans vraiment y porter attention. Il parait seul et sans véritable ami alors qu'il laisse des artistes squattés sa maison. Le genre de petit bourgeois qui recherche l'attention sur lui mais que personne ne semble remarquer... </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Le style de l'auteure est pourtant intéressant et donne envie de poursuivre la lecture. Malgré tout, l'histoire ne m'a pas emballé et je reste assez déçue de cette lecture. Pourtant avec un titre de ce genre et une belle couverture, je m'attendais à vraiment autre chose...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;">Petites citations pour la route</span> : "Il fallait que j'invente une autre vie, une vie pour me libérer de tout le reste. Je n'ai cessé d'y oeuvrer."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">"Les hommes sont des lâches et les femmes des guerrières. Aujourd'hui, entre eux, tout est fureur et impatience."<br /><br />Rentrée Littéraire : Parution le 29 août 2013</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #800080; font-family: Tahoma; font-size: small;">J'ai lu ce livre dans le cadre de l'opération "On vous lit tout" de Libfly. Je remercie donc Libfly, Le Furet du Nord et les éditions Philippe Rey pour l'envoi et la découverte en avant-première de ce roman de cette nouvelle rentrée littéraire ! :)</span></span></p><p><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><span style="color: #800080; font-family: Tahoma; font-size: small;"><a href="http://www.furet.com/" target="_blank"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://p2.storage.canalblog.com/21/93/583285/87221727_p.jpg" alt="FuretNOIR" width="130" height="154" border="0" /></a><a href="http://www.libfly.com/" target="_blank"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://p6.storage.canalblog.com/69/40/583285/87221765_p.jpg" alt="Logo_libfly_WEB" width="140" height="52" border="0" /></a><a href="http://www.libfly.com/" target="_blank"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://p8.storage.canalblog.com/88/31/583285/87221790_p.jpg" alt="logo_okrentreelitt-110" width="110" height="110" border="0" /></a></span></span></p>
Prietohttp://www.chemindamourverslepere.com/about.htmlCamille Saint-Saëns (1835-1921) : Concerto pour piano n°5 « L'Egyptien », op. 103tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-08-01:51332462013-08-01T08:50:00+02:002013-08-01T08:50:00+02:00 Moscow Youth Orchestra - piano : Sviatoslav Richter - Dir. Kyrill...
<p style="text-align: center;"><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/o6nSa6UDiKc?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><strong>Moscow Youth Orchestra - piano : Sviatoslav Richter - Dir. Kyrill Kondrashin</strong><br />Enregistrement public - 3 avril 1955</span></p>
Houdaerhttp://houdaer.hautetfort.com/about.htmlLongtemps que je n'avais pas partagé de musique...tag:houdaer.hautetfort.com,2013-03-12:49880852013-03-12T21:09:21+01:002013-03-12T21:09:21+01:00
<p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/DtRvdR3PJcs" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/hQhS7D5n2Us" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p><iframe width="480" height="360" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xsw0c"></iframe></p>
LTC - LA TOUR CAMOUFLE : ”LA LORRAINE AU COEUR DU MONDE !”http://latourcamoufle.hautetfort.com/about.htmlCAMILLE EST L'INVITEE DU ZOZIO !tag:latourcamoufle.hautetfort.com,2012-12-25:17917342012-12-25T16:47:00+01:002012-12-25T16:47:00+01:00 La chanteuse Camille nous fait profiter de quelques uns de...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #3366ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><a href="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/2130617237.jpg" target="_blank"><span style="color: #3366ff;"><img id="media-1268548" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/1705703811.jpg" alt="camille.jpg" name="media-1268548" width="238" height="236" /></span></a></span><em><em><img id="media-3888137" style="margin: 0.7em 0px; float: right;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/02/1442774085.jpg" alt="ltc les tops du zozio.jpg" width="204" height="189" /></em></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #3366ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">La chanteuse Camille nous fait profiter de quelques uns de ses délicieux bruits de bouche...</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><em><em><img id="media-3893430" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/00/00/3783874939.jpg" alt="lescop,la forêt,chanson française,lucienne boyer,parlez-moi d'amour,1930,ltc live : "la voix du graoully !" | lien permanent | envoyer ce,charlotte sometimes,logo solo d'ltc live,vilvadi,gloria,simple minds,up on the catwalk,talk takl,the party's over,faith and the muse,in the amber room,ambre,the promise,when in rome,vivaldi,musique classique,radio classique,madness,ltc live : "la voix du graoully !",paul young,joe jackson,u2 le groupe,jean dorval,jean dorval pour ltc live,ltc live : la voix du graoully,la scène ltc live,la communauté ltc live,listen to your eyes en ltc live,mcl metz,en concert,kel,auteur,compositeur,interprète,concert,centre pompidou-metz,metz,moselle,lorraine,artiste lorrain,poète musical" width="274" height="205" /></em></em></p><p><span style="color: #3366ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">En écoute, "Ta douleur" en clip... <iframe width="420" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/V7ryxk41HtI" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><em><em><img id="media-3888137" style="margin: 0.7em 0px; float: right;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/02/1442774085.jpg" alt="ltc les tops du zozio.jpg" width="101" height="93" /></em></em><span style="color: #3366ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><a href="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/2130617237.jpg" target="_blank"><span style="color: #3366ff;"><img id="media-1268548" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/1705703811.jpg" alt="camille.jpg" name="media-1268548" width="182" height="181" /></span></a></span><br /><span style="color: #3366ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">Et en LIve...<br /></span></p><p><span style="color: #3366ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><iframe width="484" height="273" src="http://www.youtube.com/embed/HrRara3lyEY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p><em><em><img id="media-3888137" style="margin: 0.7em 0px; float: right;" title="" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/02/02/1442774085.jpg" alt="ltc les tops du zozio.jpg" width="204" height="189" /></em></em></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #3366ff; font-size: large;">Le site Internet de Camille :</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: left;"><span style="color: #333399; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><a href="http://www.camille-lefil.com/"><span style="color: #333399;">http://www.camille-lefil.com/</span></a></span></p><p> <span style="color: #3366ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><a href="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/2130617237.jpg" target="_blank"><span style="color: #3366ff;"><img id="media-1268548" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://latourcamoufle.hautetfort.com/media/01/00/1705703811.jpg" alt="camille.jpg" name="media-1268548" width="238" height="236" /></span></a></span></p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlOù traîner ses guêtres pour faire plaisir à ses yeux ?tag:fichtre.hautetfort.com,2012-08-28:48155872012-08-28T10:19:00+02:002012-08-28T10:19:00+02:00 Réponse 1 (suite) : au musée du Louvre, aux peintures françaises du XIXème...
<p style="text-align: center;">Réponse 1 (suite) : au musée du Louvre, aux peintures françaises du XIXème siècle</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">Une sélection...</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/2073708252.png" alt="" width="260" height="318" /> <img src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/735573930.png" alt="" width="239" height="319" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>Frédéric Chopin,</em> Eugène Delacroix<em> Autoportrait, </em>Eugène Delacroix</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/02/3319929159.png" alt="" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>La dame bleue, </em>Camille Corot</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/01/454070857.png" alt="" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>L'âme brisant les liens qui l'attachent à la terre, </em>Pierre-Paul Prud'hon</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/3838299936.png" alt="" width="390" height="543" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>La Madeleine à la veilleuse, </em>Georges de la Tour</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/01/41325615.png" alt="" width="398" height="521" /><br /><span style="font-size: x-small;"><em>La cruche cassée, </em>Jean-Baptiste Greuze</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
Fichtrehttp://fichtre.hautetfort.com/about.htmlCamille Claudel - Rodin, Adjani, Depardieutag:fichtre.hautetfort.com,2012-06-06:46988022012-06-06T08:33:00+02:002012-06-06T08:33:00+02:00 Film : Camille Claudel (1988, durée 2h50)...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3615229" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/00/2310220023.jpg" alt="Claudel rivière.jpg" /></p><p> </p><p>Film : Camille Claudel (1988, durée 2h50)</p><p>Réalisateur : Bruno Nuytten</p><p style="text-align: justify;">Auguste Rodin (Gérard Depardieu), Camille Claudel (Isabelle Adjani), Paul Claudel le frère de Camille (Laurent Grévil), Eugène Blot marchand d'art (Philippe Clévenot), Louis-Prosper Claudel le père de Camille et Paul (Alain Cuny), Louise-Athanaise Claudel la mère de Camille et Paul (Madeleine Robinson), Jessie Lipscomb amie anglaise de Camille (Katrine Boorman), Rose Beuret la compagne de Rodin (Danièle Lebrun) </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615208" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/2451995930.JPG" alt="Claudel face.JPG" width="300" height="207" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Auguste Rodin à Camille Claudel : Ne comptez pas sur l'inspiration, elle n'existe pas. Qu'est-ce que vous voulez que je vous apprenne ? Une sculpture demande du temps. Il faut la laisser se reposer. L'oublier pour mieux la juger. </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615233" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/1719895030.jpg" alt="Claudel pied.jpg" width="314" height="164" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;">Auguste Rodin à Camille Claudel : On n'en parle pas, mais c'est très important, le chauffage. Quand j'avais votre âge, j'avais loué une écurie qui me servait d'atelier. Il faisait un froid de canard. Je devais y faire mon premier buste, d'après nature, une femme du monde. Alors comme je n'avais pas le sou, je suis allé chez le cordonnier du coin, chercher plein de vieilles paires de chaussures. Me voilà parti à fourguer tout ça dans le poêle pour donner un peu de chaleur, n'est-ce pas. La femme est arrivée, s'est installée. Mais l'odeur, l'odeur ! Elle n'a pas résisté. Elle tourne de l'oeil et hop ! la voilà partie dans les pommes. J'ai eu la frousse de ma vie, j'ai cru qu'elle était morte.</p><p> </p><p><img id="media-3615220" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/290831340.jpg" alt="Claudel atelier.jpg" /> </p><p style="text-align: justify;">La mère de Camille Claudel : Ca vous amuse ? Moi pas. On verra si vous baillerez dimanche devant Papa. Jusqu'ici ton père était d'accord avec cette histoire d'atelier, Camille. Mais cette fois il ne te donnera pas raison. Tu n'as pas supporté la discipline de l'académie de Colarossi. Tu préfères ta liberté, partager un atelier avec une étrangère délurée. Et tu t'en moques que ça nous coûte trois fois plus cher ! Les cours, le loyer... Et si Papa n'est pas là, c'est justement pour gagner cet argent, sou par sou, au point de tout sacrifier. Mais tu crois que c'est une vie pour un homme de son âge ! de voir sa famille une seule fois par semaine. Et pour moi ? Quand il apprendra que tu découches pour aller voler de la terre dehors, que tu nous obliges à passer des nuits blanches, que ton frère risque de tripler sa philo à cause de tes lubies, et tout ça pour ta soi-disant vocation ! Et puis tu le perturbes, à lui faire lire des cochonneries qui ne sont pas de son âge, l'âge de personne d'ailleurs.</p><p> </p><p>¤ ¤ ¤</p><p> </p><p style="text-align: justify;">Paul Claudel à Camille Claudel : Je te remercie de m'avoir fait connaître la poésie de Rimbaud. Il m'arrache les pieds de la terre. Est-ce que j'arriverais un jour à m'enfuir comme lui ? </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615215" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/02/02/114939306.JPG" alt="Claudel dos.JPG" width="430" height="234" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;">Rodin : Je vais peut-être vous surprendre, mais j'ai failli entrer dans les ordres. J'étais jeune, j'avais une s<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur aînée, Maria, que j'adorais. Maria est devenue novice à la suite d'une promesse de mariage qu'un ami à moi n'a pas tenu. Elle en est morte de chagrin. Alors après sa mort, je suis entré au monastère. Pour la garder vivante, j'ai mené sa vie. A ma grande surprise, mon directeur de conscience m'a demandé de faire un buste de lui. En m'obligeant à sculpter, il m'a rendu à la vie, à la mienne je veux dire.</p><p style="text-align: justify;">Le père de Camille Claudel : Par miracle, cet homme-là a su faire la différence entre un chagrin et une vocation.</p><p style="text-align: justify;">Rodin : Sans doute, sans doute.</p><p style="text-align: justify;">Camille : Je crois que si j'avais un chagrin pareil, je ferais la même chose.</p><p style="text-align: justify;">La mère : Toi, Camille, tu deviendrais religieuse ?</p><p style="text-align: justify;">Camille : Je m'arrêterai.</p><p style="text-align: justify;">La mère : Quel orgueil. Je me demande de qui tu tiens ça.</p><p style="text-align: justify;">Le père : Camille n'est pas une orgueilleuse. Seulement elle ne cède jamais une once de ce qu'elle estime devoir lui revenir. Là où elle est violente, ce n'est que parce qu'elle est passionnée. Quand elle était enfant, elle s'amusait à reproduire avec de la glaise des os de squelette humain. Ensuite elle les mettait au four pour les cuire. Elle en perdait le boire et le manger. C'était stupéfiant. Là où elle est ombrageuse, c'est parce qu'elle est d'une grande intention.</p><p style="text-align: justify;">Camille : Papa...</p><p style="text-align: justify;">Le père : Monsieur Rodin, lui, a dû s'en rendre compte, n'est-ce pas monsieur Rodin ?</p><p>Rodin : ah monsieur Claudel, le témpérament, d'où nous vient le tempérament ?</p><p>La mère : Ca, on sait pas d'où ça vient mais on sait ce que ça fait, le tempérament. </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615214" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/02/3189712532.jpg" alt="claudel diner.jpg" width="469" height="195" /></p><p> </p><p>Camille Claudel à Auguste Rodin : Peux-tu faire des ronds de jambes à des gens qui ne comprennent pas ce que tu fais ?</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615216" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/00/01/4030194748.jpg" alt="Claudel baiser.jpg" width="397" height="243" /></p><p> </p><p>Eugène Blot : Votre s<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur se remet mal de sa séparation avec Rodin.</p><p>Paul Claudel : Elle a tout misé sur lui. Elle a tout perdu avec lui, ma s<span style="line-height: 115%; font-family: 'Verdana','sans-serif'; color: black; font-size: 8.5pt; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: EN-US; mso-bidi-language: AR-SA;">œ</span>ur.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615223" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/4279545419.jpg" alt="Claudel deux.jpg" width="428" height="296" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;">Eugène Blot : On vous bafoue parce qu'on ne peut pas vous détuire. Un génie est toujours un effroi pour son temps. </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3615219" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fichtre.hautetfort.com/media/01/00/2342652758.jpg" alt="claudel famille.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Edouard S.http://nightswimming.hautetfort.com/about.htmlOne of these things firsttag:nightswimming.hautetfort.com,2010-05-02:27275882010-05-02T12:08:00+02:002010-05-02T12:08:00+02:00 Interlude... ...dans l'attente de la suite (coffret...
<p style="text-align: center;">Interlude...</p> <p style="text-align: center;"><object height="340" width="560" data="http://www.youtube.com/v/hn4Tg4V1h6w&hl=fr_FR&fs=1&rel=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/hn4Tg4V1h6w&hl=fr_FR&fs=1&rel=0" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: center;">...dans l'attente de la suite (coffret Rogosin, films de mai 85...), la captation par l'équipe des indispensables <a href="http://www.blogotheque.net/-Concerts-a-emporter-">Concerts à emporter</a> d'une reprise s'élevant au niveau d'un <a href="http://www.youtube.com/watch?v=QSlh8u8Nrig&feature=related">original</a> qui atteignait déjà les plus hautes sphères.</p>
Hornusshttp://lame-son.hautetfort.com/about.htmlEpisode XIII: Daphnétag:lame-son.hautetfort.com,2010-01-28:25822572010-01-28T12:25:00+01:002010-01-28T12:25:00+01:00 Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co...
<p>Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co est apparu une nouvelle génération d'auteur-compositeur-chanteur très vite rangée sous l’appellation médiatiquement contrôlée "nouvelle chanson française". Cette nouvelle vague vocale s’apprête en 2010 à célébrer ses dix ans d’existence. Retour dans le désordre sur les albums phares (une trentaine) des trentenaires talentueux qui à leur manière décompléxée ont repris le flambeau des Murat, Miossec, Dominique A ou Katerine des années 90 dont l’écriture leur avait ouvert d’autres voies</p> <p> </p> <p> </p> <p><b><img src="http://lame-son.hautetfort.com/media/00/01/1517527588.jpg" id="media-2245039" alt="DaphnéCarmin.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2245039" /><a target="_blank" title="site myspace" href="http://www.myspace.com/luniversdedaphne">Daphné, <i>Carmin</i> (V2, 2007)</a></b></p> <p>Daphné avait déjà livré le splendide <i>L'Emeraude</i> au printemps 2005. Recueil de contes d'une chanteuse aux idées poétiques et au timbre sensuel, <i>L'Emeraude</i> se parait de luxuriantes orchestrations. En empruntant autant au classique qu'à la pop, au swing qu'aux raffinements de l'électronique, elle créait des climats oscillant entre démesure et recueillement, éther et terre. Une ambiance enchanteresse que Daphné a réactivé tout au long de <i>Carmin</i>, deuxième jet plein de sève et de chair qui décline le rouge sur tous les tons. Lyriques, romantiques, oniriques et parfois désespérées, les chansons vives de Carmin évoquent intensément la passion amoureuse, le vague à l'âme au féminin, la mort autant que son antichambre. Une vie qui dans l'esprit de Daphné se doit d'être des plus bouillonnantes et organiques pour valoir la peine d'être vécue: «Mourir d'un œil» exhume comme un clin d'œil le «Je voudrais pas crever» de Boris Vian avant que la chanson ne file au final dans une autre et surprenante direction.</p> <p>Arborant comme Camille un répertoire insolemment libre tant dans les formes et textures sonores qu'au regard des textes songeurs, Carmin ne table sur aucun faux-semblant. La voix de Daphné, qui a des airs de Camille, voire Beth Gibbons de Portishead parfois, est aussi capable de toutes les transfigurations sur fond de cordes, chœurs, de piano et percussions au lyrisme subtil. Dans les aigus comme dans les graves, son chant vise l'ensorcellement. Dans «Big Daddy Boy», chanson à part de Carmin en «mémoire du peuple indien massacré et exilé de ses terres», sa voix vous conduit vers d'insoupçonnés ailleurs.</p> <p>Aussi ardente que flamboyante du haut de ses 31 ans, Daphné sait aussi évoluer dans des climats plus feutrés et proches d'un certain classicisme de la chanson. C'est le cas de «L'Homme piano», dont tant le titre que l'écriture et la mise en musique rappellent irrémédiablement l'auteure de «La Femme piano», Barbara. Une filiation revendiquée à demi-mot mais qui lui sied à merveille, tant l'écriture organique de Daphné y renvoie en lui greffant des bandes sons proches de celles activées par Kate Bush ou Björk.</p> <p> </p>
Hornusshttp://lame-son.hautetfort.com/about.htmlEpisode IV: Jeanne Cherhaltag:lame-son.hautetfort.com,2010-01-15:25600172010-01-15T15:44:00+01:002010-01-15T15:44:00+01:00 Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co...
<p>Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co est apparu une nouvelle génération d'auteur-compositeur-chanteur très vite rangée sous l’appellation médiatiquement contrôlée "nouvelle chanson française". Cette nouvelle vague vocale s’apprête en 2010 à célébrer ses dix ans d’existence. Retour dans le désordre sur les albums phares (une trentaine) des trentenaires talentueux qui à leur manière décompléxée ont repris le flambeau des Murat, Miossec, Dominique A ou Katerine des années 90 dont l’écriture leur avait ouvert d’autres voies</p> <p> </p> <p><b><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><img src="http://lame-son.hautetfort.com/media/00/01/1707522707.jpg" id="media-2218296" alt="CherhalLEau.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2218296" /><a target="_blank" title="site myspace" href="http://www.myspace.com/jeannecherhal">Jeanne Cherhal, <i>L'Eau</i> (Tôt ou tard, 2007)</a></span></b></p> <p><i>L'Eau</i>, voilà un titre idéal pour filer les métaphores aquatiques. Le troisième album de Jeanne Cherhal les égrène d'ailleurs de son propre chef. Avec, à son générique, des chansons aussi organiques que "Canicule", "Je suis liquide", "Rondes larmes", "L'eau" ou "Petite soupe". Le disque a en tout cas occasionné des gouttes de sueur à l'auteure et compositrice française qui aura mis une année à en peaufiner textes et musiques dans son coin, après une longue série de tournées-marathons. Pour un résultat d'une extraordinaire luxuriance harmonique, vocale et instrumentale.</p> <p>Au fil de <i>L'Eau</i>, l'ex-peste du piano-voix a surtout libéré son écriture et sa gorge. Plutôt que de magnifier ludiquement encore les petits riens, à la manière de tout un pan de la jeune scène francophone, la pensionnaire du label Tôt ou Tard (Delerm, Fersen, Franck Monnet, etc.) s'est laissée aller à une écriture plus elliptique et poétique. Paradoxalement davantage universelle alors que plus abstraite. Comme si le fait d'aborder des choses de l'intime, des fêlures, des doutes ou des indignations ont rendu Jeanne Cherhal plus proche encore.</p> <p>Il y a trois ans à peine, elle avait ses mots: "Bizarrement, plus je parle de moi, plus cela semble toucher les gens." A la faveur de <i>Douze fois par an</i>, album détonnant fondé sur d'insolites chroniques de l'anodin, Jeanne Cherhal avait affirmé tout son chic pour planter des décors cocasses et se mettre dans la peau de situations ou de personnages. D'"Un couple normal" aux "Photos de mariage", via des chansons comme "Ça sent le sapin" ou "Le petit voisin", son écriture choisissait l'angle d'une délicieuse empathie. Autant d'exploits décapants qui ont fini par propulser la Nantaise "Révélation" des Victoires de la musique millésime 2005.</p> <p><i>L'Eau</i> de Jeanne Cherhal esquisse surtout les doutes et fardeaux de l'âme d'une femme pas encore trentenaire. Au cœur de ce recueil de chansons sensibles en forme de comptines faussement innocentes, Cherhal touche également grâce à deux chansons aux thématiques plus graves: "On dirait que c'est normal" parle d'excision, "Le tissu" soulève la question du voile. Elle a recouru au même nuancier pour "Le tissu". Au-delà de cette seconde préoccupation sur la soumission féminine, Cherhal y injecte un regard d'une tendresse infinie. C'est son sens des détails qui rejaillit. Sauf qu'il est agencé différemment désormais. En reposant davantage sur des jeux de langue, de sonorités, de climats, de timbres, elle s'ouvre des horizons oniriques, plus charnels et sensuels. Son <i>Eau</i> à elle perlerait ainsi presque des libertés esthétiques du <i>Fil</i> de Camille. Par sa facture à la fois féminine et audacieuse, en raison de son fond intime sous ses formes ludiques qui marrient pop et rock, folk et folklore, rythmiques afro et superpositions de chants.</p>
Mrihttp://paslapeinedecrier.hautetfort.com/about.htmlc comme le trou de musiquetag:paslapeinedecrier.hautetfort.com,2008-04-08:15535712008-04-08T09:39:00+02:002008-04-08T09:39:00+02:00 Nous l'écoutions hier, nous la lisions. C'était étrange et beau comme elle...
<p><img src="http://paslapeinedecrier.hautetfort.com/media/01/01/866899614.jpg" id="media-947350" alt="1552890581.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" />Nous l'écoutions hier, nous la lisions. C'était étrange et beau comme elle était libre. Ceux qui la trouvaient agaçante, se trouvaient petits et mesquins. Elle chantait mais elle bougeait surtout, elle dansait, se roulait. Comme quand on est heureux et c'est une contagion. La liberté a ceci de sublime à mettre le bonheur en partage. Nous irons l'écouter encore, pour savoir où elle va. Comme le fit Marguerite, elle nous rendit curieux. Ceux-là qui tranquillement, leurs propres folies en bandoulière nous renvoit à nous-mêmes dans un grand appétit. Un bol d'air ou ce que vous voulez. C'est d'intérêt public. C'est pour la bonne santé.</p> <p> faut aller :</p> <p><b>http://www.madamelune.com/supports/tracks.php?idsupport=280 </b></p>
Mathildehttp://www.parisienne-avertie.com/about.htmlSi tu as mal là où t'as peurtag:www.parisienne-avertie.com,2007-06-30:11206072007-06-30T08:00:00+02:002007-06-30T08:00:00+02:00
<embed flashvars="id=1&filepath=http://www.radioblogclub.com/listen?u=.8yck5WdvN3Ln9Gbi5ybpRWYy9SM0N3bvJWayF2YvInZuUWZyZmLuVGZv5yc/Camille%2520-%2520Ta%2520douleur.rbs&cover=1&crossfader=1&replay=1&colors=body:#FF00FF;border:#BBBBBB;button:#FFFF99;player_text:#353535;playlist_text:#666666;new_tracks:#000000;" bgcolor="#FF00FF" allowscriptaccess="always" height="23" width="180" src="http://stat.radioblogclub.com/radio.blog/skins/mini/player.swf" id="radioblog_player_1" />
Nellyhttp://deambulations.hautetfort.com/about.htmlCamille - Live au Trianontag:deambulations.hautetfort.com,2006-08-26:6154972006-08-26T18:25:00+02:002006-08-26T18:25:00+02:00 J'adore Camille , sa fraicheur, sa folie, son timbre de voix. J'aime ses...
<div align="justify"><img src="http://deambulations.hautetfort.com/images/thumb_camilletrianon.jpg" alt="medium_camilletrianon.jpg" style="border-width: 0pt; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt; float: left" />J'adore <b>Camille</b>, sa fraicheur, sa folie, son timbre de voix. J'aime ses chansons et son univers. Mais surtout, je suis bluffée à chaque fois que je la vois interpréter ses chansons en live (exclusivement à la télé pour le moment). Quelle richesse de sonorités ! J'ai acheté ce live les yeux fermés, curieuse d'écouter tout un concert loin des facilités des studios. Je ne suis pas déçue, car elle est incroyable sur scène. Mais je pense sincérement qu'il manque quelque chose qu'un album n'offre pas : une vision du spectacle qu'elle doit donner. L'image manque vraiment, on est frustré de n'entendre que ces effets, ces voix, et de ne pas observer les moyens mis en scène pour les obtenir. C'est dommage même si le plaisir auditif n'est finalement pas alteré. Bref, vivement le jour où j'aurai la chance de la découvrir avec mes yeux et mes oreilles en live ! Et petit détail, la jaquette ne me plait pas du tout. Le livret me semble bâclé...</div>