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<p><a href="http://labandeadhesive.hautetfort.com/media/02/01/2408472332.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6382875" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://labandeadhesive.hautetfort.com/media/02/01/1456313102.jpg" alt="laurence barbier,artwork,bestiaire,lézard,tuile,ardoise" /></a></p>
Musicalifiori
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Bestiaire vocal et poétique - Un beau concert de Fiori musicali à La Ménitré
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2022-03-08T10:04:00+01:00
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Sur invitation de l' Association des Amis des Orgues de La Ménitré,...
<p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Sur invitation de l'</span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 16px;">Association des Amis des Orgues de La Ménitré, </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Fiori musicali a donné un concert le </span><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">dimanche 20 mars 2022 en l'église de La Ménitré.</span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Le thème du concert était le Bestiaire. A partir d‘œuvres a capella de musique de toutes les époques, de la Renaissance au Contemporain, ponctuées de lectures de poèmes, nous avons cherché à reconstituer une ménagerie vocale tour à tour amusante et profonde à partir des bêtes, insectes, créatures hybrides animales et végétales... </span></p><p><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Des oeuvres de Janequin, Gibbons, Monteverdi, Mendelssohn, Hindemith, Absil, Tavener, Ravel et Régnier furent données devant un public enthousiaste. </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6340274" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fiorimusicali.hautetfort.com/media/02/00/3206632641.jpg" alt="fiori musicali,concert,bestiaire,la ménitré" /></p><p> </p>
Le Sciapode
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Ce blog a dix ans jour pour jour ce 5 juin : grand rassemblement d'éléphants de tous poils pour fêter l'événement, et en
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2017-06-05T00:28:00+02:00
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Les éléphants sont étonnants. Les éléphants sont intrigants....
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;">Les éléphants sont étonnants. Les éléphants sont intrigants. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"><img id="media-5631598" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/269780637.jpg" alt="cp match avec joueurs de football univ de Loyola.jpg" width="350" height="246" /> Ils ont des nez très longs, des airs pachydermiques (et pour cause), des grosses pa-pattes avec des gros ongles et le dessous des pieds plat. Deux grandes quenottes qui leur sortent des deux côtés de la bouche, que toute une série de gens mal intentionnés veulent leur arracher. Des portugaises comacs pour ceux d'Afrique, mais plus riquiqui pour ceux d'Asie, qui me font penser à des feuilles de choux.</span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-5631599" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/794424162.jpg" alt="A-Robillard,-Dafrique-un-él.jpg" width="378" height="292" /></p><p style="text-align: left;">André Robillard, <em>un éléphant dafrique </em>(<em>sic</em> ; cette bête-là a dû être coupée avec un cocker on dirait), env. 40x50cm, coll. et ph. Bruno Montpied.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-5631600" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/723525866.jpg" alt="Calder, éléphan, sculpture en bronze, 1973t.jpg" width="405" height="271" /></p><p style="text-align: right;">Sandy Calder, un éléphant de bronze en mobile, 1973.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Ils ont la peau rugueuse, paraissant avoir des milliers d'années, comme une peau fossile. Des airs de vieux, vieux sages revenus de tout. Il ne faut cependant pas leur courir sur le haricot, ils s'énervent facilement. Et en même temps, ils sont attentionnés avec leurs cornacs, qui leur peignent dessus parfois (c'est du plus bel effet, ils devraient être tout le temps peints).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Ils marchent avec des airs balourds, l'air grommelant de traîneur de savate.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> L'éléphant fascine petits et grands. Il y eut Babar bien sûr <em>(voir ci-contre un exemplaire par le sculpteur naïvo-brut Joseph Donadello (en Hte-Garonne), ph. B.M., 2008)</em>.<img id="media-5631593" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/2422469048.jpg" alt="Babar par Donadello.jpg" width="222" height="242" /> Et des jouets <em>(voir ci-dessous un à roulettes ayant appartenu à un rassemblement d'objets du brocanteur Philipe Lalane)</em>,<img id="media-5631594" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/1447605000.JPG" alt="Jouet, éléphant à roulettes, réun Lalane, mai 2016.JPG" width="252" height="168" /> des éléphants de dessin animé et de publicités improbables...</span></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-5638167" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/1957211537.jpg" alt="Anonyme, poupée éléphante (2), peut-être ukrainienne, coll BM.jpg" width="249" height="408" /></p><p style="text-align: left;">Poupée-éléphant, peut-être d'origine ukrainienne, ph. et coll. B.M.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-5635264" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/3666381438.jpg" alt="Soyez bon avec les animaux (2), cadeau Bon Marché.jpg" /></p><p style="text-align: right;"><em>Le Jardin d'Acclimatation, Constructions enfantines,</em> cadeau du magasin Le Bon Marché (merci à Guillaume pour la permission de photographier la chose), ph.B.M.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-5631597" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/411871499.jpg" alt="Néocide la terreur des moustiques, Lille.jpg" width="283" height="424" /></p><p style="text-align: right;">Vu à Lille dans une brasserie, reproduction d'une ancienne affiche publicitaire, où l'éléphant chasse les moustiques en courant, ph.B.M.</p><p style="text-align: left;"><img id="media-5635268" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/1227718075.jpg" alt="Affiche cappiello le Nil, ext L.Jacquy.jpg" /></p><p style="text-align: left;">Affiche de Capiello reproduite sur le blog <em>Les Beaux dimanches</em> de Laurent Jacquy</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5638106" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/2784104363.jpg" alt="Affiche l'orchestre des éléphants, F Appel 1890.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Affiche "l'orchestre des éléphants", F Appel, 1890.</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> L'éléphant est tellement sympathique et fort, avec une réputation de mémoire légendaire que les publicitaires et inventeurs de logos ont bien souvent songé à lui...</span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-5635259" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/3742403039.jpg" alt="Elephant logo sur un camion qq part en Lorraine.jpg" width="283" height="358" /> </p><p style="text-align: left;">Cherchez-le, ici en logo d'une société de transport (en Lorraine?) qui cherche à donner une image de force et de puissance, ph. B.M.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;">Mais ceux qui ont adoubé le pachyderme qui hante nos rêves restent avant tout les artistes, les créateurs anonymes et populaires, naïfs, les enfants aussi qui adorent "croquer" les éléphants, et puis, au bout de la chaîne, ceux qu'on a appelés tour à tour inspirés du bord des routes, habitants-paysagistes ou créateurs d'environnements spontanés. Ces derniers en sèment très souvent dans leurs jardins, soit dans un recoin de l'espace dont ils disposent entre habitat et route, soit en majesté avec toute la lumière désirable braquée sur eux... Tant et si bien, que, dans le volumineux livre que je vais faire paraître aux Editions du Sandre en octobre prochain, intitulé de façon cohérente <em>Le Gazouillis des Eléphants</em>, qui est une tentative d'inventaire des environnements populaires spontanés d'hier et aujourd'hui en France (<em>voir projet de couverture actuel ci-contre</em>), je suis souvent amené à publier de nombreux exemples de cette étrange mascotte des inspirés.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5639733" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/12268950.jpg" alt="éléphants,pachydermes,le gazouillis des éléphants,environnements spontanés,art enfantin,art brut,bestiaire,bruno montpied,inventaire des environnements populaires spontanés,fontaine des 4-100-q,art topiaire,sablières bretonnes,yarn bombing,sculpture sur sable,cartes postales art insolite,winter duerec" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> </span><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> L'éléphant qui gazouille, formule démarquée d'une stèle installée dans la "Seigneurie de la Mare au Poivre" d'Alexis Le Breton à <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/archive/2010/04/30/a-la-recherche-de-la-mare-au-poivre.html">Locqueltas</a> dans le Morbihan, y servira de virgule visuelle, et de métaphore programmatique du propos de l'ouvrage : une défense et illustration de l'imaginaire gracieux des plébéiens bien souvent perçus et méprisés par l'<em>intelligentsia</em> comme des lourdauds et des bourrins de l'art...</span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-5638112" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/1539962122.jpg" alt="Eléphant, (copie) Coli, 2011.jpg" />Dessin d'enfant d'environ 7 ans, 2011.</p><p style="text-align: right;"><img id="media-5638113" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/2383802191.jpg" alt="Idriss Bigou 1.jpg" /></p><p style="text-align: right;">Dessin d'Idriss Bigou, un éléphant dont la trompe ressemble à une paille...</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5638116" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/2481878113.JPG" alt="Marionnette à fil africaine, un éléphant, coll Veyret.JPG" /></p><p style="text-align: center;">Marionnette à fil africaine, coll. Joëlle et Jean Veyret, ph.B.M., 2016.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-5638119" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/4277410344.JPG" alt="Cyrille Augeard, art de la Passerelle, les éléphants, feutres, 45x32, 2012.JPG" /></p><p style="text-align: left;">Cyrille Augeard, Les éléphants, feutres sur papier, 32x45 cm, 2012, atelier La Passerelle, Cherbourg.</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-5638123" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/2467313201.jpg" alt="Eléphant (2), décor de Guimonneau,vase aux chinois, la reine bérengère.jpg" /></p><p style="text-align: right;">Un éléphant représenté sur un vase "aux Chinois", dû à l'artisan Pierre-Innocent Guimonneau de La Forterie, vers 1786, musée de la Reine Bérengère, Le Mans, ph.B.M.</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-5638129" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1409903128.jpg" alt="Bertholle-Saynète-éléphant-.jpg" /></p><p style="text-align: left;">Jean Bertholle, silhouettes en tôle découpée et peinte, montées sur girouette, parc de la Fabuloserie, ph.B.M., 2011.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-5638131" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/2200811840.jpg" alt="ElephantCheval-(detoure),-j.jpg" /></p><p style="text-align: right;">Eléphant (détouré) du Facteur Cheval, couloir intérieur du Palais Idéal, Hauterives (Drôme), ph.B.M., 2011.</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-5638139" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/1437717530.png" alt="Morris-hirshfield-baby-elephant-with-boy-1943-approximate-original-size-32x44.png" /></p><p style="text-align: left;">Morris Hirschfield, éléphanteau avec jeune garçon, env. 44 x 22 cm, 1943.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-5638141" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1594948439.jpg" alt="Elephant-Hardy.jpg" /></p><p style="text-align: right;">Chez André Hardy, outre une baleine bleue, et divers autres bestiaux, il y avait ce magnifique pachyderme à l'œil extatique, ph.B.M., 2010.</p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: left;"><img id="media-5638144" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/753604126.jpg" alt="Elephants-fontaine-Cleon-d'.jpg" /></p><p style="text-align: left;">Anonyme, éléphants de la fontaine à Cléon d'Andran (Drôme), ph. B.M., 1994.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-5638145" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/3338070726.jpg" alt="Fernand et Marie-Louise (2), par Prévost, années 70.jpg" /></p><p style="text-align: right;">Marie-Louise et Fernand Chatelain (Fyé, Sarthe) posant devant l'objectif de Clovis Prévost ; derrière on reconnaît les éléphants de la fontaine de Chambéry, celle des "4-100-Q".</p><p style="text-align: left;"><img id="media-5638148" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/4089868418.JPG" alt="fontaine des éléphants chambéry, un éléphant.JPG" /></p><p style="text-align: left;">L'éléphant de la fontaine de Chambéry, en effet dépourvu d'arrière-train...</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;">Quelquefois, c'est la nuit qu'ils surgissent, travestis en buissons, et arpentant la ville comme des fantômes...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5638150" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/2392901025.png" alt="éléphants ptêt londoniens, transmis par julia curiel.png" /></p><p style="text-align: center;">Art topiaire à Londres en nocturne, photo sans référence transmise par Julia (merci à elle).</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Même sur les sablières des églises bretonnes, il arrive qu'on en rencontre...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5638152" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/3115076304.jpg" alt="Sablière-chapelle-St-Pierre.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Sablière d'une chapelle Saint-Pierre (pas plus de référence...).</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Le "yarn bombing" (si je ne me trompe pas d'orthographe), cet enrobage de formes en plein air (mobilier urbain, troncs d'arbre...) par d'habilles mains tricoteuses, s'en prend aussi aux pachydermes...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5638155" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/970642332.jpg" alt="Yarn_bombing_aviles_spain_2012.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><em>Yarn bombing</em> en Espagne, pas plus de références...</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> L'homme, à l'évidence, entretient un rapport fusionnel à l'éléphant, qu'on en juge avec cette statue funéraire consacrée à un dompteur et à un dompté :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5638156" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/333212295.jpg" alt="Tombe de dompteur-dresseur, (2) cim Méza Kapi, Riga, ph André Chabot.jpg" width="332" height="468" /></p><p style="text-align: center;">Tombe d'un dresseur-dompteur au cimetière de Méza Kapi, Riga, ph André Chabot.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5639734" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/2393609012.JPG" alt="éléphants,pachydermes,le gazouillis des éléphants,environnements spontanés,art enfantin,art brut,bestiaire,bruno montpied,inventaire des environnements populaires spontanés,fontaine des 4-100-q,art topiaire,sablières bretonnes,yarn bombing,sculpture sur sable,cartes postales art insolite,winter duerec" /></p><p style="text-align: center;">Et un éléphant par Yves d'Anglefort, qui se dit "artiste d'art brut" (dans son cas, le terme paraît coller) ; 32x41 cm, technique mixte sur Canson, coll. privée, Grenoble.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Les éléphants sont innombrables. Il faut bien conclure (provisoirement? La suite du feuilleton se proposera-t-elle au prochain anniversaire décennal ?). En attendant cet hypothétique et beau jour, voici un enregistrement où nos héros ne gazouillent pas vraiment... (capté à la Fondation Cartier, enregistrements de Bernie Krause) :</span></p><p style="text-align: center;"><br /><img id="media-5631602" src="http://static.hautetfort.com/backend/graphics/insert-multimedia.jpg" alt=" http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/1386844727.mp3" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Et encore, un cadeau en sus, la reproduction d'une carte postale peu connue (je ne pense pas que les autres amateurs cartophiles, collectionnant les autodidactes inspirés, à supposer qu'ils la connaissent, l'aient mise quelque part en ligne...) :</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5638158" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/3410608288.jpg" alt="Winter Duerec (2), sculpteur sur sable, vue redressée.jpg" width="569" height="377" /></p><p style="text-align: center;">L'auteur de ces sculptures sur sable paraît se nommer Winter Duerec (ou Duérée? <span style="color: #ff0000;">Ou bien, peut-être plus probablement Querée? Voir ci-dessous dans les commentaires l'hypothèse de Régis Gayraud</span>) : "Artiste autodidacte, modeleur de bêtes sauvages Attention à la nouveauté", est-il proclamé sur la banderole tendue derrière la scène sculptée ; Winter <span style="color: #ff0000;">Querée</span> est sans doute l'homme accroupi au centre des animaux féroces (au moins trois félins avec un éléphant, un homme étant sur le point de se faire dévorer...).</p><p style="text-align: justify;"><br /> </p>
Ratatosk
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Les animaux sacrés et leur nom tabou chez les Indo-Européens
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-02-08:5757089
2016-02-08T12:25:11+01:00
2016-02-08T12:25:11+01:00
Les animaux sacrés et leur nom tabou chez les Indo-Européens par...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5288266" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1846844559.jpg" alt="sangliergaulois.jpg" /></p><h3 id="p1" style="text-align: left;"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Les animaux sacrés et leur nom tabou chez les Indo-Européens</strong></span></h3><p style="text-align: left;"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Thomas Ferrier</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt; color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com</span> </span></strong></span></p><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les Indo-Européens associaient généralement les grands prédateurs, qu’ils admiraient, à leur dieu de la guerre (<em>*Maworts</em>). Deux espèces parmi toutes étaient particulièrement honorées, à savoir l’ours (<em>*ərktos</em>) et le loup (<em>*wlkwos</em>), reconnus pour leur esprit combatif. Les guerriers sacrés du monde germanique se partageaient d’ailleurs entre les Berserkir (guerriers-ours) et les Ulfhednar (guerriers-loups).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ces animaux étant admirés et en même temps pour les mêmes raisons très craints, les peuples indo-européens connurent une étrange pratique, à savoir tabouiser le nom originel de l’animal, de peur que de l’appeler par son nom véritable ne l’attire. C’est notamment le cas de l’ours.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Son nom indo-européen <em>*ərktos</em> a été conservé au sein de peuples qui n’étaient pas amenés à le côtoyer régulièrement. C’est ainsi que les Grecs continuèrent de l’appeler αρκτος, même si en grec moderne son nom devint féminin (αρκουδα), de même que les Latins l’appelèrent <em>ursus</em> et les anciens Indiens <em>ṛksas</em> (et aussi arménien arj, vieux-perse arša, farsi xers). Plus surprenant encore, les Basques s’approprièrent le nom indo-européen de cet animal sans doute de bonne heure en le nommant <em>hartz</em>.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le monde celte pour qui l’ours symbolisait la royauté conserva également son nom, en gaulois <em>*artos</em>, en gallois moderne <em>arth</em>, en breton <em>arzh</em>. Le roi Arthur était ainsi un grand roi (ardri) ours alors que Merlin l’enchanteur apparaissait dans le rôle du druide suprême (ardrui).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Mais progressivement le nom de l’animal devint un secret. Ainsi les Ecossais l’appelèrent <em>math</em> « le bon » pour atténuer son légendaire courroux, et les Irlandais modernes le nomment en gaélique <em>béar</em>, qui n’est autre qu’un emprunt à l’anglais bear.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Ce dernier terme est un emprunt aux langues germaniques (anglais bear, allemand Bär, suédois björn) et signifie « le brun ». Les peuples germano-scandinaves en effet craignaient davantage le loup, tout comme en général les peuples du nord, à l’exception des Celtes. En le surnommant par sa couleur, les Germains évitaient ainsi sa rencontre. Ce raisonnement fut exactement le même dans le monde slave, où l’ours devient le « mangeur de miel » (russe медведь), et dans le monde balte où il fut appelé <em>locys</em> en lituanien (lācis en letton), « le lècheur ».</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Alors que les Celtes ne semblaient donc pas craindre l’ours, il en fut différemment du loup, plutôt associé au monde des morts. C’est lui qu’ils choisirent de tabouiser. Si le nom gaulois originel du loup fut sans doute <em>*volcos</em>, très vite ce dernier terme fut remplacé par <em>bledos</em>, « le gris ». C’est ainsi qu’en breton le loup est <em>bleiz</em> (cornique bleydh, gallois blaidd, gaélique faol).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Les autres peuples indo-européens en revanche conservèrent tous son nom traditionnel *wlkwos (grec λυκος, latin <em>lupus</em>, scandinave <em>ulfr</em>, sanscrit <em>vṛkas</em>, russe волк, lituanien <em>vilkas</em>, arménien gayl).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Le « brun » et le « gris », associés pourtant défavorablement par exemple dans le Roman de Renart, étaient donc des animaux consacrés à la royauté et à la guerre chez les Indo-Européens. Le Mars romain, dieu des loups, rappelle que les anciennes confréries guerrières (Männerbund) aimaient se comparer à une meute. Le loup, tout comme l’ours, est également un animal-guide. C’est un loup d’acier (<em>gelezinis vilkas</em>) qui guida le roi lituanien Gediminas vers la colline où il devait construire Vilnius, sa future capitale. Quant au mythe de Romulus et Rémus nourris par une louve, cela rappelle l’enfant-loup de la tradition indienne (« Mowgli »).</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Songeons aussi à la déesse-ourse, divinité vierge gardienne des forêts et chasseresse, l'Artio celte mais aussi l'Ar(c)témis grecque. Les jeunes filles se déguisaient en ourses au moment du passage à l'adolescence dans la Grèce classique.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Enfin, ce mythe selon lequel Arthur reviendrait d’Avallon ramener la paix sur la Bretagne est évidemment une comparaison avec l’ours qui hiberne dans sa grotte. C’est le thème du « retour du roi » qu’on retrouve aussi dans le monde germanique associé à l’empereur Frédéric.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Thomas FERRIER <em>(Le Parti des Européens/LBTF)</em></span></strong></p></div></div></div>
loren
http://entreparenthese.hautetfort.com/about.html
Le bestiaire imaginaire - intervention en milieu scolaire avec les 4-6 ans -
tag:entreparenthese.hautetfort.com,2015-12-18:5732834
2015-12-18T13:51:36+01:00
2015-12-18T13:51:36+01:00
<p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/02/2378915188.jpg" target="_blank"><img id="media-5243891" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/02/524752912.jpg" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, bestiaire, animaux, imaginaires, boite, périscolaire" /></a></p><p style="text-align: center;"><a href="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/00/1546452354.jpg" target="_blank"><img id="media-5243896" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://entreparenthese.hautetfort.com/media/00/00/4126999562.jpg" alt="atelier, arts, plastiques, enfants, bestiaire, animaux, imaginaires, boite, périscolaire" /></a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
The Powerful Bear In The Northern Tradition
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-09-26:5689746
2015-09-26T00:05:00+02:00
2015-09-26T00:05:00+02:00
The Powerful Bear In The Northern Tradition by Arith Härger...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5165603" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/1378584474.jpg" alt="Ours_brun.jpg" /></p><h1 class="entry-title"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>The Powerful Bear In The Northern Tradition</strong></span></h1><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">by Arith Härger</span></strong></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: http://artihharger.wordpress.com</span></strong></span></p><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">As the other day i wrote about the Boar as a very powerful symbol in the old European Traditions, i wouldn’t want to left another powerful animal behind, which is the Bear, strongly worshiped by both Europeans and the <span class="hps">indigenous inhabitants</span> <span class="hps">of northern</span> A<span class="hps">merica</span> <span class="hps">and</span> A<span class="hps">laska.</span></span></strong><br /><strong><span class="hps" style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> For many cultures, Bears were the kings and queens of beasts, the rulers of the wild, the animal on the top of the food chain, for animals such as lions or other fearsome large felines didn’t exist in these areas, well in truth they did but it was so long ago and for a short period of time in the early human lives, that people gave more importance to the Bear, for that animal <span class="hps alt-edited">accompanied</span> <span class="hps">the lives</span> <span class="hps">of human beings</span><span class="hps">for much longer The Bear was also <span class="hps">considered to be the old, wise and wild brother of us humans, as Bears can stand upright like we do and walk if only for short periods. For this reason, the Bear was thought to be the mediator between us humans with the spirits, and there was much respect for this animal, caves were found, containing arranged Bear skulls, in honor to these creatures, as altars from the Paleolithic era, a cult to the Bear that dates from at least twenty thousand years ago (20.000).</span></span></span></strong><br /><strong><span class="hps" style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> <span class="hps"><span class="hps">Bears used to be all over Europe, from the far shores of the Mediterranean Iberian Peninsula, all the way up to the North of Scotland, to Scandinavia and the Eastern regions of Siberia, unfortunately nowadays we can only find these creatures in the cold north regions, and the tales about bears from the people living in those regions are many <span class="hps">especially from the Finns, Saami and the Siberian tribes.</span></span></span></span></strong></p><p><strong><span class="hps" style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span class="hps"><span class="hps"><span class="hps">The bear wasn’t just a sacred animal to these people, it was also the source of food, even to the Saami before they had learnt to <span class="hps">have</span> <span class="hps">reindeer herds, but the respect for this animal wasn’t less just because of that, as a matter of fact most animals that were sacred were also eaten and there was always respect for these creatures and there was always special rituals to hunt an animal, to honor the spirit, the life and to thank them for their purpose. In the case of hunting a bear, it was always done during the hibernation of the animal but it was always awakened first, because killing a bear during their sleep, was considered to be dishonorable for both the hunters and the bear, and cowardice for the hunters, after the successful killing of the animal, the hunter or the hunters had to pass through many rituals in order to be safe for the hunters to get in the village, so people could be saved from the spirit of whom the hunters had killed, to keep the spirit from having its revenge upon the tribe, or to keep the spirit of the Bear King or Queen from having its revenge for killing one of its children. During the time of the rituals, no one could look the hunters in the eyes nor talk to them, only the hunters could butcher and cook the body and no one else could come near it before it was ready to be eaten. Before the feast began, a speech of apology and thankfulness was given to the bear, and afterwards the bonés of the animal were buried in a sacred place. These king of acts are still very common amoung shamanic tribes that still exist today, the so called <span class="hps">taboos among the shamans and their families, and everyone must respect that and the spirit of the animals in order to safeguard the families and have prosperity and happiness.</span></span></span></span></span></span></strong></p><p><strong><span class="hps" style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span class="hps"><span class="hps"><span class="hps"><span class="hps"><span class="hps"><img id="media-5165604" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1223422742.jpg" alt="ours_25.jpg" />To the Norse people the Bear was also a very powerful symbol very much attached to their beliefs and their warrior cults. People believed in many gods but there was always a group of people, a cult, dedicated to just one specific god, and in the Norse culture the warriors dedicated to Odin were called Berserkers, whose name comes from the word Bersark which means literally bearskin, which they wore for magical purposes and to honor the strength of the bear and become like him, fierce, strong, ferocious, violent in battle. These warriors would enter in an altered state of mind and call upon the spirit of the bear, becoming a bear themselves so they would not feel any pain during the battle, in order to keep the fight longer, roaring, putting fear upon their enemies. There are many accounts of this, of these warriors taking the amanita muscaria mushrooms, to enter in trance, and go completely crazy, becoming beasts ( this is from where and why the English word Berserker, or to go Berserker, came from ) wearing bear skins and nothing else, and sometimes even totally naked while going to battle and use their own hands and teeths to kill the enemies and tear off their armour and break their shields.</span></span></span></span></span></span></strong></p><p><strong><span class="hps" style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span class="hps"><span class="hps"><span class="hps"><span class="hps"><span class="hps"><span style="color: #ff6600;">Note:</span> If you have any questions for me or if you want to see my artistic works, check out my Facebook page and make a Like if you can by following this link –> <a href="http://www.facebook.com/ArithHarger"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.facebook.com/ArithHarger</span></a></span></span></span></span></span></span></strong></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
Guillaume APOLLINAIRE : C'EST PAS SON JOUR !
tag:surduvent.hautetfort.com,2014-09-12:5444393
2014-09-12T21:30:00+02:00
2014-09-12T21:30:00+02:00
Guillaume ne sera jamais canonisé, pour 11 000 raisons sur lesqueslles on...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Guillaume ne sera jamais canonisé, pour 11 000 raisons sur lesqueslles on restera muet. Mais la Saint APOLLINAIRE reste une bonne occasion de le citer...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4685826" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/01/01/1193638234.JPG" alt="guillaume apollinaire,bestiaire,carpe,mélancolie" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">La carpe</span></strong><br /><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Dans vos viviers, dans vos étangs,</span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Carpes, que vous vivez longtemps !</span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Est-ce que la mort vous oublie,</span><br /><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Poissons de la mélancolie.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"><span style="color: #333333;"><strong>Guillaume APOLLINAIRE</strong></span>, Le bestiaire, 1911.</span></p></blockquote>
Zébra
http://fanzine.hautetfort.com/about.html
Le Bestiaire*****
tag:fanzine.hautetfort.com,2013-11-05:5214224
2013-11-05T19:35:49+01:00
2013-11-05T19:35:49+01:00
« Rien de ce qui est humain ne m’est étranger ! » ,...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em>« Rien de ce qui est humain ne m’est étranger ! »</em>, proclame un penseur trop exhaustif à mon goût, et <img id="media-4315638" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/02/1436283506.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,bande-dessinée,kritik,critique,bestiaire,claude serre,glénat,anthropologie,gustave doré,daumier,dessinateur,franquin,chasseur" />sans doute plus collectionneur que critique.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">L’angle de l’humour choisi par Serre (1938-1998) est moins obtus ; on peut dire de Serre qu’il a un œil d’aigle pour débusquer les faiblesses humaines ; ou bien que c’est un anthropologue qui va à l’essentiel, à la manière des moralistes impitoyables du XVIIe siècle. Sous les multiples costumes qu’il endosse, la variété des illusions qu’il entretient, ses multiples religions et philosophies –bref de tout le tremblement-, l’homme est d’une simplicité schématique. Le dessin, lorsqu’il est pratiqué ainsi que Serre, c’est-à-dire en dessinateur, est un art qui déshabille. Je veux dire par là que pour le dessinateur, plus que pour le praticien d’une discipline abstraite comme la grammaire ou l’arithmétique, l’homme se limite au physique ; du coup, toute la partie rhétorique compte beaucoup moins, c’est-à-dire l’étoffe dans laquelle notre espèce est accoutumée à se tailler des costumes flatteurs.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">J’ai découvert Serre très tôt, vers dix ans, feuilleté ses albums en librairie tandis que mon paternel faisait son propre choix de journaux et bouquins, qui pouvait prendre un certain temps ; c’était une époque où les librairies ne payaient pas encore des employés pour empêcher les clients de feuilleter ou de lire les journaux et les bouquins comme ils font maintenant. Je suis sûr que Serre ferait un bon gag à partir de ce panonceau que l’on peut voir chez certains détaillants : « DEFENSE DE LIRE ».</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Tout ça pour dire que ces dessins, sur le monde des sportifs ou des médecins, se sont gravés dans ma mémoire, alors que je ne les ai pas revus depuis, tant l’impact visuel de ce dessinateur est fort, comparable à celui de Daumier ou de Gustave Doré, quand celui-ci ne donne pas dans le kitsch.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><img id="media-4315640" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/3139946642.jpg" alt="webzine,bd,zébra,fanzine,bande-dessinée,kritik,critique,bestiaire,claude serre,glénat,anthropologie,gustave doré,daumier,dessinateur,franquin,chasseur" />Le parti-pris de la laideur, logique pour un humoriste, évoque Franquin quant à lui. Il me semble que j’ai une dette vis-à-vis de Serre, probablement responsable de m’avoir dégoûté de la compétition sportive ou de la médecine, à un âge où j’aurais pu mal tourner. Mais je ne connaissais pas le bestiaire de Serre, que je découvre dans cette réédition par Glénat, où Serre s’attaque à une autre forme d’imbécillité humaine, qui trouve naissance et s’enfle sur le terrain des loisirs : ici la chasse, la pêche, ou l’élevage d’animaux de compagnie. Ne croyons pas que le milieu professionnel soit le seul où l’homme se montre comique, involontairement et le plus souvent immédiatement après avoir prononcé cette phrase : <em>« Vous allez voir, je suis un pro. !» </em>La situation des loisirs ou de la recherche du temps perdu est aussi cocasse, en raison de son caractère paradoxal.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Bien sûr la chasse est au cœur des études anthropologiques, car quel homme n’a pas, dans le fond, une âme de chasseur ? Et quelle femme n’a pas une âme de biche ?</span></p><p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><em>Le Bestiaire, coll. Les Intégrales, Claude Serre, Glénat 2013.</em></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><em>Le <a title="Site humour Claude Serre" href="http://www.serre-humour.com/" target="_blank"><span style="color: #000000;">site dédié</span></a> à feu Claude Serre et son oeuvre.</em></strong></span></p>
AR GEDOUR MAG - Le Blog
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“Le Bestiaire des Saints en Morbihan” par l'UMIVEM
tag:www.ar-gedour-mag.com,2012-04-16:4680879
2012-04-16T10:33:00+02:00
2012-04-16T10:33:00+02:00
Le saviez-vous ? Les Gedourion proposent à l'occasion une projection contée...
<p style="margin-top: 0.7em; margin-right: 0px; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px; line-height: 19px; color: #333333; font-family: verdana, tahoma, arial, sans-serif; font-size: 12px; text-align: justify; padding: 0px;">Le saviez-vous ? Les Gedourion proposent à l'occasion une projection contée sur "les Saints bretons et les animaux". Cette projection contée par Irène de Château-Thierry, de la Commission d'Art Sacré du Diocèse de Vannes, est accompagnée des chants polyphoniques de l'ensemble vocal des Gedourion ar Mintin et est principalement adressée aux enfants. </p><p style="margin-top: 0.7em; margin-right: 0px; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px; line-height: 19px; color: #333333; font-family: verdana, tahoma, arial, sans-serif; font-size: 12px; text-align: justify; padding: 0px;"><br /><img id="media-3540463" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://argedourmag-leblog.hautetfort.com/media/00/01/2103315734.jpg" alt="bestiaire,saine,breton,animaux,bretagne,umivem" />La semaine passée, nous avons découvert l'existence d'une exposition sur le même thème. La culture bretonne est très riche, mais avons-nous la connaissance des richesses qu’elle renferme ? Savons-nous aujourd’hui décrypter les trésors culturels, riches de sens et d’enseignements, qui se cachent sur les murs des édifices du patrimoine de notre région ?</p><p style="margin-top: 0.7em; margin-right: 0px; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px; line-height: 19px; color: #333333; font-family: verdana, tahoma, arial, sans-serif; font-size: 12px; text-align: justify; padding: 0px;">Dans les si nombreuses chapelles et églises du Morbihan, la statuaire comprend souvent des animaux aux côtés des figures de saints. Où les trouve-t-on ? Quelle est leur valeur symbolique ? Comment le thème des animaux est-il présent dans l’iconographie des Saints Bretons ? pour aider à mieux comprendre la présence de ces animaux familiers, l’« UMIVEM – Patrimoine et paysage » vous propose de découvrir sa nouvelle exposition itinérante intitulée « Le Bestiaire des Saints en Morbihan ». Une introduction et conclusion co-signées par Jean-Marie Pelt et Jean-Claude Pierre.</p><p style="margin-top: 0.7em; margin-right: 0px; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px; line-height: 19px; color: #333333; font-family: verdana, tahoma, arial, sans-serif; font-size: 12px; text-align: justify; padding: 0px;">À travers le décryptage des vitraux, des statues et des calvaires présents dans les chapelles et les églises du Morbihan, c’est toute la subtilité et la profondeur de l’alliance entre l’Homme et l’Animal qui nous sont révélées. Cette exposition passionnante apporte un éclairage sur les origines de l’urgence écologique actuelle. Elle amène le spectateur à porter un autre regard sur le monde du vivant…</p><p style="margin-top: 0.7em; margin-right: 0px; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px; line-height: 19px; color: #333333; font-family: verdana, tahoma, arial, sans-serif; font-size: 12px; text-align: justify; padding: 0px;">Depuis le mois de Mai 2011 cette exposition circule dans les lieux culturels, les mairies, les médiathèques, les églises et chapelles de Bretagne.</p><p style="margin-top: 0.7em; margin-right: 0px; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px; line-height: 19px; color: #333333; font-family: verdana, tahoma, arial, sans-serif; font-size: 12px; text-align: center; padding: 0px;">Pour réserver et accueillir cette exposition sur votre commune, <a href="http://umivem.wordpress.com/publications/reserver-lexposition-de-lumivem" target="_blank">contactez l'UMIVEM. </a></p>
SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
http://surduvent.hautetfort.com/about.html
Thomas GRISON VOIT des BÊTES PARTOUT
tag:surduvent.hautetfort.com,2012-03-13:4635141
2012-03-13T21:30:00+01:00
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Au numero 44 de la revue Traction-Brabant, on croise - entre autres - deux...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Au numero 44 de la revue Traction-Brabant, on croise - entre autres - deux drôles de bêtes échappées du nouveau bestiaire intempestif de <span style="color: #800000;"><strong>Thomas GRISON</strong></span> :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>L'arachnez :</strong></span> nez à huit pattes, qui emprisonne ses proies dans sa morve avant de les aspirer en les reniflant goulûment.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Le chimpancarte :</strong></span> censé indiquer les directions, ce singe baroudeur et grimaçant ne tient hélas pas en place, créant la confusion.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p>
Solko
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Symbolique médiévale du lion
tag:solko.hautetfort.com,2012-01-08:4312726
2012-01-08T00:46:00+01:00
2012-01-08T00:46:00+01:00
Le lion est un animal plein de ressources. Incarnation commune de la force...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; line-height: 115%; font-family: Cambria, serif; color: #000000;">Le lion est un animal plein de ressources. Incarnation commune de la force et de la vigilance, symbole de la puissance solaire et de la clémence, emblème de la royauté et plus largement de la souveraineté, figure héraldique de la vaillance et de la générosité, le lion est aussi l’un des symboles particuliers de la Résurrection. (…) Comme emblème du Christ, le lion est censé effacer ses traces avec sa queue pour échapper aux chasseurs, symbole de la science du Christ qui a dissimulé aux intelligences humaines les traces de sa nature divine. Quand il dort, son œil veille toujours, image de l’exceptionnelle nature du Christ à la fois mort dans son humanité et immortel dans sa divinité, dont il est dit qu’il avait les yeux ouverts dans son tombeau. Enfin, il ranime, trois jours après sa naissance, le lionceau mort-né, symbole du Christ qui a éveillé le peuple des fidèles à la vraie foi et à la vie spirituelle et qui ressuscite trois jours après sa mort sur la croix. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right;"><span style="line-height: 115%; font-size: small; font-family: georgia, palatino;">Yann Lignereux - <em>Lyon et le Roi</em>, Champ Vallon, 2003</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://solko.hautetfort.com/media/00/00/1497902140.jpg" target="_blank"><img id="media-3374537" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://solko.hautetfort.com/media/00/00/228484920.jpg" alt="IMG00057-20110716-1543.jpg" /></a></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;"><span style="line-height: 115%; font-size: small; font-family: georgia, palatino; color: #000000;">Lion-fontaine de la place Sathonay devant la mairie du premier arrondissement</span></p>
tiniak
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loupigne
tag:pavupapri.hautetfort.com,2011-01-24:3078561
2011-01-24T16:53:00+01:00
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BESTIAIRE IMPROMPTU Il y a un loup dans ma cuisine venu lécher mes...
<p><img id="media-2859231" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/02/00/4286835016.jpg" alt="Alain_Sechas.jpg" />BESTIAIRE IMPROMPTU</p><p><br />Il y a un loup dans ma cuisine<br />venu lécher mes casserolles<br />où n'ont pas cuit profiterolles<br />mais proliféré mes rapines</p><p>Il y a un thon dans mon bassin<br />pas pour échapper aux filets<br />mais pour y laisser mariner<br />ses formes rondes et boudins</p><p>Il y a un ours dans mon placard<br />mais n'y voyez pas de faconde<br />s'il grogne et peste sur le monde<br />c'est d'en exécrer le bazar</p><p>Il y a des vers dans ma pommade<br />non pas qu'elle soit périmée<br />c'est que je préfère beurré<br />mon chien durant sa promenade</p><p>Il y a des ci, il y a des ça<br />dont je fais tout mon tralala<br />Il y a des ça, il y a des ci<br />dans mon bestiaire, c'est ainsi</p><p style="text-align: right;"><br /><span style="color: #888888;">Pour un Impromptu Littéraire - tiki #<a title="atteindre le SITE d'écriture ludique..." href="http://www.impromptuslitteraires.fr/dotclear/index.php?2011/01/24/8811-tiniak-il-y-a-un-loup-dans-ma-cuisine" target="_blank">102</a></span><br /><span style="color: #888888;">tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK </span></p><p style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">Illustration : </span><br /><span class="lieu lieufull"><strong><a title="atteindre..." href="http://www.enscene.net/accueil/agenda/18_626/bestiaire" target="_blank">Alain Séchas</a></strong></span></p>
Jean-Jacques NUEL
http://nuel.hautetfort.com/about.html
Le retour du Dragon
tag:nuel.hautetfort.com,2010-06-30:118498
2010-06-30T21:11:47+02:00
2010-06-30T21:11:47+02:00
Combat contre le Dragon Bible, Apocalypse glosée Grande-Bretagne,...
<p><img style="float: right; margin: 0.7em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://nuel.hautetfort.com/images/medium_dragon.jpg" alt="medium_dragon.jpg" /><br /> <br /> Combat contre le Dragon<br /> <br /> Bible, Apocalypse glosée<br /> Grande-Bretagne, Salisbury, vers 1250<br /> Paris, BNF, département des Manuscrits, Français 403, fol. 20</p>
Hornuss
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Episode XIX: Jérémie Kisling
tag:lame-son.hautetfort.com,2010-02-05:2595205
2010-02-05T18:32:00+01:00
2010-02-05T18:32:00+01:00
Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co...
<p>Au début des années 2000, dans le sillage des Biolay, Bénabar, Delerm and co est apparu une nouvelle génération d'auteur-compositeur-chanteur très vite rangée sous l’appellation médiatiquement contrôlée "nouvelle chanson française". Cette nouvelle vague vocale s’apprête en 2010 à célébrer ses dix ans d’existence. Retour dans le désordre sur les albums phares (une trentaine) des trentenaires talentueux qui à leur manière décompléxée ont repris le flambeau des Murat, Miossec, Dominique A ou Katerine des années 90 dont l’écriture leur avait ouvert d’autres voies</p> <p><b><br /></b></p> <p xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><a target="_blank" title="site myspace" href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/www.myspace.com/therealjeremiekisling"><b><img src="http://lame-son.hautetfort.com/media/02/01/1732681493.jpg" id="media-2260793" alt="KislingLeOurs.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2260793" />Jérémie Kisling, <i>Le Ours</i> (Note A Bene, 2005)</b></a></p> <p style="font-style: normal;" xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR">Quand il monte à Paris, Jérémie Kisling opte pour l'aller-retour. Choyé chez lui, dépaysant pour les amoureux de la chanson française, son art leste doit beaucoup à ce plan de carrière calqué sur les circulations du TGV-Ligne de cœur. Le moins romand des chanteurs helvètes, l'ex-Monsieur Obsolète enjambe les frontières comme il défie les ans. En transit entre l'enfance et l'âge adulte, son écriture asexuée en ferait le barde idéal des classes enfantines. N'était cette maîtrise insolente dans l'art de dégourdir ses fables, de vriller la syntaxe et de courber la mélodie pour qu'elle s'insinue, souveraine, dans le creux des oreilles les plus blasées.</p> <p style="font-style: normal;">Célébré urbi et orbi sur la foi d'un premier disque autoproduit aux charmes primesautiers en 2002, Jérémie Kisling hausse le ton sur <i>Le Ours</i>. Un deuxième album à la pop limpide et fiévreuse, consacrant l'écriture ludique d'un jeune homme au romantisme réaffirmé. Et à l'écriture (r)affinée: "Le premier disque ressemblait plus à de la poésie abstraite, mais était pudique et intimiste. Pour <i>Le Ours</i>, je voulais traiter de sujets qui me touchaient plus directement avec le risque de paraître naïf. J'ai eu plus de difficultés paradoxalement à écrire des textes naïfs, parlant de chiens d'aveugle ou de singes dans un zoo, parce que les sujets me touchaient énormément".</p> <p><span xml:lang="fr-FR" lang="fr-FR"><span style="font-style: normal;">"Le Ours: un disque au poil", s'est même amusé à proposer en guise de titre Jérémie Kisling à l'intention des médias qui y succomberaient. La formule est jolie mais réductrice. S'il ne propose par encore un bestiaire aussi fourni que Thomas Fersen, le second album du chanteur au timbre séducteur y va de sa galerie animalière. Au générique de son fablier pop, on croise ainsi une baleine d'eau douce et un nounours, une hirondelle, un toutou bienveillant et un babouin.</span></span></p> <p>Fables enchantées, contes tendres, sensibles et d'une naïveté délicieuse que s'est autorisée son âme de grand enfant par le biais de "Je guide tes pas", "Le Ours", "Teddy Bear" très voulzien et "Horizon grillé". Ailleurs, ce sont surtout les rapports humains qui l'inspirent. Affaires de cœur, de séduction, de désillusions passagères souvent désamorcées par un humour et des formules décalées où surgissent soudain "l'indolent Delerm" et le "vieux Souchon". A l'exception des sirupeuses «Etoiles», plus dignes de la Star Academy que de Kisling, <i>Le Ours</i> est truffé de morceaux de premier choix.</p> <p>Pour lesquels celui qui vient de signer une composition rock pour l'album de Thiéfaine (<i>Scandale mélancolique</i>) a choisi un écrin pop d'une élégance raffinée. Des sonorités amples et chaleureuses, avec chœurs, piano, sifflements, cordes, trompette et parfums rétro, qui charrient d'authentiques trésors mélodiques: "J'suis plus jaloux (je m'en fous)" et "T'es têtue toi" notamment. Kisling a aussi offert une partition à Grégory Wicky (Chewy, Pendleton) – son "musicien suisse préféré, idole d'adolescence qui m'a donné envie de monter sur scène" – pour un "Rendez-vous" galant d'une courtoisie exemplaire. <i>Le Ours</i>, la griffe d'un jeune homme de cœur assurément.</p>
Ratatosk
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Figures animales dans la mythologie scandinave
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-09-24:2369335
2009-09-24T00:05:00+02:00
2009-09-24T00:05:00+02:00
Figures animales dans la mythologie scandinave ...
<div style="text-align: center"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><img name="media-1979316" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/543736276.jpg" alt="odin_sleipnir.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1979316" /></span></div> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span style="color: #99ccff;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: large;">Figures animales dans la mythologie scandinave</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: left;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-size: 18pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Au∂umla, la vache primordiale</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Au∂umla (ou Au∂humla ou Au∂umbla) est la désignation en vieux-norrois (cf. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Snorra Edda, Gylfaginning</i> 5) de la vache originelle, primordiale, née du dégel des frimas primordiaux. Snorri raconte que les quatre flots de lait coulant de son pis ont nourri le géant Ymir, tandis qu'Au∂umla libérait Buri, l'ancêtre de tous les dieux, en lêchant pendant trois jours la glace salée qui le retenait prisonnier. Au∂umla signifie «la vache sans cornes et riche en lait» (du vieux-norrois <i style="mso-bidi-font-style: normal;">au∂r,</i> signifiant «richesse», et <i style="mso-bidi-font-style: normal;">humala,</i> signifiant «sans cornes»). Tacite nous parle déjà des vaches sans cornes que possédaient les Germains dans <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Germania,</i> 5. La figure de la vache sacrée est liée, dans de nombreuses religions non germaniques, à la figure de la Terre-Mère (à l'exception des anciens Egyptiens qui vénéraient Hathor, une déesse du ciel à tête de vache). Ainsi, chez les Grecs, Hera (dont on dit qu'elle a «des yeux de vache») et surtout Isis, présentent encore, dans leur culte, des restes du culte de la vache. Dans le domaine germanique, il faut citer le dieu Nerthus, comme lié au culte de la vache. D'après Tacite, son effigie est promenée lors des processions cultuelles dans un chariot tiré par des vaches. Lorsque Snorri nous parle des quatre flots de lait (ou fleuves de lait), il sort vraisemblablement du domaine religieux indo-européen et germanique: les pis d'Au∂umla sont vraisemblablement un calque du mythe proche-oriental des quatre fleuves du paradis, liés au culte de la Magna Mater. Rudolf Simek, le grand spécialiste allemand de la mythologie scandinave et germanique, pense que cette image du pis générateur de quatre fleuves de lait, indique très nettement la formation chrétienne de Snorri.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-size: 18pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Sleipnir, le cheval d'Odin</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Sleipnir (du vieux-norrois, «celui qui glisse derrière») est le cheval à huit jambes d'Odin. Il est né du coït de Loki (qui avait pris la forme d'une jument) et de l'étalon géant Sva∂ilfari; Snorri nous rapporte ce fait dans son histoire des géants bâtisseurs <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(Gylfaginning,</i> 41; on comparera ce récit à celui de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Hyndluljód,</i> 40). Snorri raconte que Sleipnir est le meilleur de tous les chevaux des dieux <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(Gylfaginning,</i> 14; cf. aussi <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Grímnismál,</i> 44); Hermo∂r, en chevauchant Sleipnir pour se rendre dans le Hel (le séjour des morts), saute au-dessus de la palissade entourant Hel <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(Gylfaginning,</i> 48). Odin chevauche également Sleipnir pour se rendre en Hel <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(Baldrs draumar,</i> 2); Haddingus, pris par Odin en croupe, voit toute la mer sous lui (cf. Saxo, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Gesta Danorum,</i> I, 24). Le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sigrdrifumál,</i> 15, évoque les runes qui seraient inscrites sur les dents de Sleipnir. Sleipnir est très souvent cité dans les chants de l'Edda, mais rarement dans la poésie des scaldes. Son nom semble donc assez récent et n'est sans doute apparu que vers la fin du Xième siècle, pour désigner la monture d'Odin. Quand à l'histoire racontant sa naissance, par Loki transformé en jument, elle ne date vraisemblablement que de Snorri.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Snorri est de robe grise et possède huit jambes. Plusieurs sources mentionnent ces caractéristiques (Snorri, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Gylfaginning,</i> 41; <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Hervarar Saga ok Hei∂reks,</i> strophe 72). Odin est toutefois représenté monté sur son coursier à huit jambes sur des pierres sculptées du Gotland, datant du VIIIième siècle (Tjängvide; Ardre). Sur d'autres pierres, Odin est à cheval, mais le cheval a très normalement quatre jambes. Ce qui nous permet d'émettre l'hypothèse que les anciens Scandinaves dessinaient huit jambes pour suggérer la vitesse. La représentation dessinée est ensuite passée dans le langage de la poésie et s'est généralisée.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Les images d'Odin représentent souvent le dieu à cheval. Bon nombres de ses surnoms indiquent le rapport d'Odin aux chevaux: Hrósshársgrani («celui qui a la barbe en crin de cheval») et Jálkr (le hongre). Les archéologues se demandent si Odin doit réellement être liée au culte du cheval. Il existe une interprétation mythologique naturaliste courante mais fausse, du mythe de Sleipnir: ses huit jambes représenteraient les huit directions du vent.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Le sculpteur norvégien Dagfinn Werenskiold a réalisé un bas-relief de bois représentant Odin monté sur Sleipnir. Sculptée entre 1945 et 1950, cette œuvre orne la cour de l'Hôtel de Ville d'Oslo. A l'époque contemporaine, Odin a été rarement représenté à cheval.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">La légende veut que la crique d'Asbyrgi, dans le nord de l'Islande, soit l'empreinte du sabot de Sleipnir.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Sous le IIIième Reich, on avait l'habitude de donner le nom de Sleipnir aux bâteaux. En 1911, un navire de dépêche de la marine impériale allemande avait déjà reçu le nom de Sleipnir. En 1965, la marine norvégienne a donné le nom de Sleipnir à l'une de ses corvettes.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Depuis 1983/84, Sleipnir est également le nom d'un champ pétrolifère norvégien situé entre Stavanger et la côte septentrionale de l'Ecosse.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-size: 18pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Hei∂run, la chèvre symbole d'abondance</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Hei∂run est le nom d'une chèvre de la mythologie nordique. D'après le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Grímnismál,</i> 25, elle séjourne dans le Walhall et se nourrit des feuilles de l'arbre Læra∂r. De son pis jaillit un hydromel limpide qui coule directement dans les coupes des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Einherier</i> (les guerriers tombés au combat) (voir également <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Gylfaginning,</i> 38). Dans le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Hyndluljód,</i> 46, 47, Hyndla reproche à Freya, outragée, qu'elle est aussi souvent «en rut» que Hei∂run. Le spécialiste néerlandais de la mythologie germanique, Jan De Vries, pense que les noms tels Hei∂vanr et Hei∂raupnir, dérive d'un mot cultuel, <i style="mso-bidi-font-style: normal;">hei∂r,</i> désignant l'hydromel des sacrifices. Sinon, la signification du mot reste obscure. Le mythe de la chèvre qui donne de l'hydromel doit être une interprétation typiquement nordique du vieux mythe de la vache originelle et nourrissière (Au∂umla). Chez les Grecs, nous avons la chèvre Amaltheia, donc les cornes sont des cornes d'abondance.</span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-size: 18pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Ratatoskr, l'écureuil du frêne Yggdrasill</span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;">Ratatoskr, du vieux-norrois «dent qui fait des trous», est le nom de l'écureuil qui court le long du tronc du frêne Yggdrasill, l'arbre du monde, et va sans cesse de haut en bas et de bas en haut <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(Grímnismál,</i> 30), pour aller rapporter au dragon Ní∂höggr, qui séjourne dans les racines, les paroles des aigles vivant dans les branches de l'arbre, afin, d'après Snorri <i style="mso-bidi-font-style: normal;">(Gylfaginning,</i> 15), de semer la zizanie. Les philologues n'ont pas encore pu prouver si ce récit est ou non un calque de la fable de Phèdre. En effet, le fait de semer la zizanie n'est pas une caractéristique originale de la mythologie nordique. L'écureuil Ratatoskr n'est vraisemblablement qu'un détail dans le mythe d'Yggdrasill, tel que nous le rapporte le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Grímnismál.</i></span></strong></span></span></span></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: justify;" class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span xml:lang="FR" style="font-family: Bookman;" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><strong><span style="color: #99ccff;"> </span></strong></span></span></span></i></p> <p align="right" style="margin: 0cm -1.35pt 0pt 0cm; text-align: right;" class="MsoNormal"><strong><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span xml:lang="FR" lang="FR"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #99ccff;">Source: Rudolf Simek, Lexikon der germanischen Mythologie, Kröner, Stuttgart, 1984. ISBN 3-520-36801-3.</span></span></span></span></i></strong></p>
Tinou
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261. Les pensionnaires de Fontevraud
tag:tinouaujourlejour.hautetfort.com,2009-07-26:2302034
2009-07-26T08:05:00+02:00
2009-07-26T08:05:00+02:00
Ma visite à l'abbaye royale de Fontevraud avait un objectif très...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: #333399; font-family: Arial;">Ma visite à l'abbaye royale de Fontevraud avait un objectif très précis : rencontrer les nouveaux pensionnaires du grand dortoir.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: #333399; font-family: Arial;">En effet, depuis cette année, le dortoir héberge 120 pensionnaires d’un genre très particulier. Ils viennent d’horizons très différents, certains sont allemands, d’autres anglais ou encore français. Ces pensionnaires sont également du genre tapageur et ne se privent pas, les uns de rugir, les autres d’hennir… Ah oui, j’ai oublié de préciser qu’ils ‘agit d’animaux, pas d’animaux vivants, non non, mais des sculptures d’animaux qui ornaient les manèges d’autrefois !</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 14pt; color: #333399; font-family: Arial;"><img src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/00/00/1687076591.JPG" alt="Fontevraud 133a.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1893465" /></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: #333399; font-family: Arial;">Les chevaux sont nombreux, bien sûr, puisque ce furent les premiers à l’honneur sur les foires. Puis viennent tous les animaux possibles.<img src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/00/02/917576949.jpg" alt="artforain.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-1893469" /></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: #333399; font-family: Arial;">Ces magnifiques pièces appartiennent à la collection de Fabienne et François Marchal qui depuis plus de trente ans chinent un peu partout pour acquérir et restaurer ces animaux oubliés. Ils en possèdent environ 2000 !</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-size: 14pt; color: #333399; font-family: Arial;"><img src="http://tinouaujourlejour.hautetfort.com/media/01/02/320790166.JPG" alt="Fontevraud 141a.JPG" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1893468" /></span></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: #333399; font-family: Arial;">J’ai retrouvé avec plaisir les petits cochons de mon enfance ! Je vous prépare donc un diaporama pour résumer cette visite surprenante.</span></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Le dieu Cerf
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-05-14:2187168
2009-05-14T00:26:00+02:00
2009-05-14T00:26:00+02:00
Le dieu Cerf Ex: http://www.yanndarc.com Parmi les...
<div class="divTitreArticle"> <h2><a href="http://www.yanndarc.com/article-30397612.html" title="Le dieu Cerf" class="titreArticle"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Le dieu Cerf</span></span></a></h2> </div> <div class="contenuArticle"> <p style="text-align: justify;"><strong>Ex: <a href="http://www.yanndarc.com">http://www.yanndarc.com</a></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Parmi les grandes figures mythiques qui donnent à l’Europe son âme immémoriale, le cerf tient une place royale. Car il est souverain, le grand cerf peint dès le paléolithique sur les parois de Lascaux, gravé sur les ossements de Lortet, dans les Pyrénées.<br /></strong></p> <p style="text-align: center;"><img width="183" src="http://terreetpeuple.com/images/stories/le_dieu_cerf/cerf_lascaux.jpg" height="231" /></p> <p style="text-align: center;"><strong>Peinture rupestre - Lascaux<br /></strong></p> <p style="text-align: justify;"></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Le grand préhistorien André Leroi-Gourhan, disparu récemment, a noté que dans les gisements paléolithiques, parmi les dents d’animaux préparées pour la suspension par une gorge ou une perforation à l’extrémité de la racine – ces "croches" sont portées autour du cou, en pendeloque – on trouve 25 % de canines de cerf. Ceci aussi bien en France qu’en Espagne, Allemagne, Moravie et Union soviétique. "Elles apparaissent dès le Châtelperronien et se retrouvent partout jusqu’au Magdalénien, leur emploi se prolonge d’ailleurs jusqu’à nos jours où elles constituent encore un trophée très estimé. Elles semblent avoir été précieuses à un tel point que, dès l’origine, on en rencontre des copies nombreuses découpées dans l’os ou l’ivoire ou évoquées par de petits galets de même forme." Le cerf est symbole de virilité dès le Paléolithique supérieur et, "dans les cavernes ornées, il se range parmi les animaux assimilés à des symboles mâles" (Les Religions de la préhistoire, PUF, 1971).</strong></p> <p style="text-align: center;"><strong><img width="249" src="http://terreetpeuple.com/images/stories/le_dieu_cerf/cerf_et_saumon_lortet.jpg" height="358" /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong>Le bâton de Lortet (Hautes-Pyrénées)<br /> "Cerf et Saumons"</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>De l’Italie à la Suède, les gravures rupestres de l’époque protohistorique associent souvent le cerf à des symboles solaires. C’est ainsi le cas au Val Camonica, où de multiples représentations de scènes de chasse exaltent le cerf, en hardes ou isolé. Mais la chasse prend une dimension sacrée. "Nous avons là, écrit Jacques Briard, l’évocation du rite noble de la chasse, mais aussi du caractère sacré du cerf, symbole mâle et cornu, essentiel dans la religion de cet âge. La taille imposante de certaines représentations de cerfs et le fait qu’on rencontre aussi des figurations d’hommes-cerfs le confirment. Ce n’est plus l’animal chassé, mais le dieu-cerf" (L’Age du Bronze en Europe barbare, Hespérides, 1976).<br /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong><img width="254" src="http://terreetpeuple.com/images/stories/le_dieu_cerf/cerf_val_camonica.jpg" height="171" /><br /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong>Gravure rupestre - Val Camonica (Italie)</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Le cerf, image de puissance et de fécondité, donc de vie, est aussi un animal psychopompe – c’est-à-dire conducteur des âmes des morts. Ce qui n’a rien de paradoxal dans une perspective païenne, où la vie et la mort ne sont que deux moments, deux maillons dans l’éternelle chaîne de l’Etre. D’où la présence de bois de cerfs dans les tombes – pratique qui se maintiendra au haut Moyen Age, comme l’ont montré les travaux archéologiques d’Edouard Salin sur les sépultures d’époque mérovingienne. Des squelettes de cerfs ont été retrouvés dans des cimetières en Normandie, en Suisse, en Angleterre. Des phylactères (talismans) ont été aussi mis au jour : médaillons en bois de cervidés, portés en pendentifs ou cousus sur les vêtements, ils étaient très en vogue tant chez les Gallo-Romains que chez les Germains. Le bois de cerf est porteur de renaissance (sur l’animal, il est rajeuni chaque année) et de fécondité (sur certaines rondelles un phallus est gravé). Il est relié à la force solaire : les médaillons des cimetières de Schretzheim et de Schwarzrheindorf (Allemagne), de Papiermühle (Suisse), d’Audincourt (France) sont décorés de rosaces et de cercles oculés ; à Sainte-Sabine, en Bourgogne, un médaillon était incrusté de 13 rondelles d’or.<br /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong><img width="143" src="http://terreetpeuple.com/images/stories/le_dieu_cerf/cerf_solaire.jpg" height="208" /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong>Symbolique solaire<br /></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Dans les mythologies européennes, le cerf est omniprésent. Plusieurs bas-reliefs d’époque gallo-romaine montrent le dieu Cernunnos, le dieu-cornu (le christianisme médiéval en fera la figure diabolique par excellence) : dispensateur de fécondité et de richesse, il tient une bourse en cuir d’où coulent les pièces d’or. Chez les Germains, dans la forêt de Glaser, proche du Valhalla, le cerf Eikthyrnir, dont les ramures s’apparentent aux branches du chêne, est comparé à l’Arbre de Vie.</strong></p> <p style="text-align: center;"><strong><img width="194" src="http://terreetpeuple.com/images/stories/le_dieu_cerf/yggdrasil.jpg" height="245" /><br /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong>Yggdrasil, l'Arbre du Monde<br /></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Comme pour bien d’autres mythes et symboles, l’Eglise a voulu tout à la fois rejeter la haute figure du cerf dans les ténèbres sataniques et la récupérer, en l’intégrant dans la galerie des saints – cette forme si populaire de la religiosité médiévale. D’où la légende de saint Hubert, où l’on retrouve le thème bien connu de la Chasse Sauvage (voir Jean-Jacques Mourreau, La Chasse sauvage, Copernic, 1972) : la croix lumineuse qui brille entre les bois du cerf est le substitut chrétien du soleil païen.<br /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong><img width="523" src="http://terreetpeuple.com/images/stories/le_dieu_cerf/von_stuck.jpg" height="323" /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong>La Chasse sauvage - Franz Von Stuck, vers 1889</strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Aujourd’hui, la forêt d’Ardenne abrite ce haut lieu du monde forestier qui s’appelle Saint-Hubert – petite ville envahie par les touristes mais où flotte, non sans un certain charme, le subtil parfum d’un syncrétisme pagano-chrétien, dont prend immédiatement conscience le visiteur averti.<br /> <br /> C’est dans les forêts entourant Saint-Hubert que Jean-Luc Duvivier de Fortemps est parti à la rencontre du grand cerf, auquel il voue, à juste titre, un véritable culte. En se fondant dans le milieu, le cadre de vie de celui qui est "mi-bête, mi-forêt", comme disait Ronsard. Et pour étudier ce rite essentiel de la vie du cerf qui s’appelle le brame. Moment d’exaltation, où le cri du cerf, précédent le rut, est tout à la fois défi aux éventuels rivaux, affirmation de soi, appel et célébration de l’éternelle loi de la vie. Jean-Luc Duvivier de Fortemps, parce qu’il appartient à cette race d’hommes qui sait communier avec les forces élémentaires, les forces divines dans lesquelles baigne l’initié au cœur des forêts, a rapporté de ses errances un grand livre, où de somptueuses photos viennent éclairer, magnifier, un texte inspiré (1).<br /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong><img width="222" src="http://terreetpeuple.com/images/stories/le_dieu_cerf/saint_hubert.jpg" height="326" /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong>Saint-Hubert, patron des chasseurs.<br /></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>Nous suivons avec lui, à la trace, les déplacements des cerfs. Nous respirons les fortes odeurs qui imprègnent le sous-bois. Nous foulons l’herbe humide de la rosée de l’aube et les lisières que vient enflammer le soleil couchant. Nous assistons, enfin, au rite nuptial, solennel et violent, qui bouleverse la forêt. Puis celle-ci retrouve sa sérénité. La célébration des "mystères du brame" est terminée. Jean-Luc Duvivier de Fortemps en a été un témoin attentif et respectueux : "Durant ces quelques semaines merveilleuses, inoubliables, je vis hors du temps et des choses, loin du tumulte des villes, et des hommes. Toujours, je vivrai dans l’attente du brame."<br /></strong></p> <p style="text-align: center;"><strong><img width="265" src="http://terreetpeuple.com/images/stories/le_dieu_cerf/cerf_laibach.jpg" height="222" /><br /></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong>En écrivant son livre, il a fait acte de piété. Je l’ai lu avec recueillement. Car c’est un livre proprement religieux. Je ne saurais faire de plus grand hommage.</strong></p> <p style="text-align: justify;"></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial;"><br /></span></span></span></p> <p style="text-align: right;"><span style="font-size: small;">Pierre VIAL</span></p> </div>
Jean-Jacques NUEL
http://nuel.hautetfort.com/about.html
2009 avec du vieux
tag:nuel.hautetfort.com,2009-01-02:1975214
2009-01-02T13:18:00+01:00
2009-01-02T13:18:00+01:00
Pour ouvrir 2009, deux images sur le thème du dragon, trouvées sur le site...
<p>Pour ouvrir 2009, deux images sur le thème du dragon, trouvées sur le site de la <a target="_blank" href="http://www.bm-lyon.fr/trouver/Fonds_ancien/Fonds_ancien.htm">Bibliothèque municipale de Lyon</a>, Fonds ancien, collections numérisées.</p> <p> </p> <p><img name="media-1486746" src="http://nuel.hautetfort.com/media/02/00/1337830386.png" alt="117_Thumbnail_GED_00000000CA46OY5I.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1486746" /><img name="media-1486747" src="http://nuel.hautetfort.com/media/00/01/1899940962.png" alt="117_Thumbnail_GED_00000001CAAJA6PS.png" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" id="media-1486747" /></p> <table border="0"> <tbody> <tr> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Label">Cote :</td> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Text">Ms 245</td> </tr> <tr> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Label">Auteur :</td> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Memo">Jacques de Choquez (copiste)<br /></td> </tr> <tr> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Label">Titre :</td> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Memo">Speculum humanae salvationis</td> </tr> <tr> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Label">Légende :</td> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Memo">Tentation du Christ ; Daniel triomphant du dragon</td> </tr> <tr> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Label"></td> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Memo"></td> </tr> <tr> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Label">Date :</td> <td class="Dip_Style_Field_RetrieveForm_Memo">15e siècle ; 1462</td> </tr> </tbody> </table> <p> </p> <p>Que l'année 2009 vous soit heureuse et productive !</p> <p> </p>
Jean-Jacques NUEL
http://nuel.hautetfort.com/about.html
Lapin chevauchant un chien tenant au poing un escargot
tag:nuel.hautetfort.com,2008-12-06:86352
2008-12-06T13:45:31+01:00
2008-12-06T13:45:31+01:00
Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris, ms. 143 , fol. 165 (©...
<p><img src="http://nuel.hautetfort.com/images/medium_bestiaire03.jpg" alt="medium_bestiaire03.jpg" style="float: right; margin: 0.7em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" /><br /> <br /> Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris, ms. 143 , fol. 165 (© Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris)</p>
Frasby
http://certainsjours.hautetfort.com/about.html
Nycticorax, hydres et dragons...
tag:certainsjours.hautetfort.com,2008-09-14:1801985
2008-09-14T11:38:00+02:00
2008-09-14T11:38:00+02:00
"le vol noir du corbeau sur nos plaines, la langue de vipère, l'oeil de...
<p>"le vol noir du corbeau sur nos plaines, la langue de vipère, l'oeil de lynx, jeunes loups et blanches colombes, ma chatte, mon lapin..." Tout un bestiaire familier pénètre notre phraséologie quotidienne, abstrait, figé, sans valeur de référence, ou possédant encore une puissance d'image, il nous intègre dans un univers qui déguise l'homme sous une parure animale, nous place dans un univers zoomorphe expressif, plus directement lisible que nos physionomies peintes au naturel. mais cela n'est pas nouveau.<img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/01/900359850.jpg" id="media-1280330" alt="varenn-arconss-8.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1280330" /></p> <p>Le terme de bestiaire apparaît au début du XIIem siècle (On en trouve un premier exemple chez Philippe DE THAON) <a target="_blank" href="http://pagesperso-orange.fr/licorne.bleue/francais/licornes.html">CLICK</a> . Le bestiaire désigne des ouvrages en prose ou en vers utilisant la description de certains animaux, réels ou légendaires, interprétés symboliquement, en vue d'un enseignement moral ou religieux, la moralisation se réduit à quelques grands thèmes répétés illustrant, les vertus chrétiennnes fondamentales, et l'explication des mystères de l'incarnation et de la rédemption. Elle dépeint un monde manichéen, déchiré en permanence entre les forces antagonistes du bien et du mal, entre Jésus et le Démon. Les bestiaires moralisés latins se rattachent tous plus ou moins directement à une compilation alexandrine du IIem siècle le Physiologus, dont le nom désigne un auteur anonyme "le naturaliste". Très tôt on a extrait du physiologus, un bestiaire consacré aux seuls animaux que l'on désigne communément sous le nom de "Bêtes" à savoir, animaux terrestres surtout, à quatre pattes ou serpents et quelques animaux marins. De la matière originelle subsistent cependant quelques fragments de lapidaire et de volucraire (ou traité consacré aux oiseaux). Aux animaux réels s'adjoignent aussi des animaux fabuleux comme l'hydre, le dragon ou la serre (poisson volant réputé pour éventrer les navires) ou encore la cultissime licorne.<img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/00/370874039.jpg" id="media-1280327" alt="CHAPITO-AZD-nb.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1280327" /></p> <p>Dans le physiologus, comme dans les bestiaires médiévaux, la structure des articles est binaire : énoncé d'une "nature" de l'animal, signification religieuse ou morale de cette nature . Mais en réalité, il y a à chaque instant, imbrication de la description et de son explicitation symbolique. Du physiologus latin, Philippe DE THAON dans le premier tiers du XIIes donne le premier une version rimée, un peu fruste de plus de trois mille vers que l'on situe entre 1121 et 1135, le siècle suivant voit apparaître, la version en prose de Pierre de BEAUVAIS, (avant 1217), et les adaptations versifiées de Guillaume LE CLERC (1210 ou 1211) et de GERVAISE (première moitié du siècle). Vers le milieu du XIIIem s. un bestiaire original d'inspiration courtoise, systématisant ce qui ne se trouvait qu'en germe chez troubadours et trouvères introduit un renouvellement des règles de fonctionnement du symbolisme animal. Richard DE FOURNIVAL utilise les le systèmes de relations symboliques mis en oeuvre dans le bestiaire pour illustrer une philosophie de la conquête amoureuse, présentée sous la fiction d'une aventure personnelle d'amour. Richard DE FOURNIVAL marque sa prédilection pour des animaux familiers humbles comme le grillon, le merle, la taupe, l'araignée, ou l'hirondelle ...mais le bestiaire d'inspiration courtoise est une toute autre histoire, que nous aborderons peut-être un jour (un certain jour), quand nous croiserons sur notre chemin, un grillon, une taupe, une araignée ou tout simplement l'hirondelle. Sait on jamais...</p> <p>Notes de lectures d'après : "Bestiaires du Moyen Âge" mis en français moderne par Gabriel BIANCIOTTO Editions stock -1980-</p> <p>F. MCCULLOCH "Medieval latin and French bestiaries, chapel Hill, univ. of N. Carolina Press -1960-</p> <p>Photos : 1- Tympan du portail latéral sud de l'église de Varenne L'arconce dans le Brionnais, représentant l'agneau de Dieu<br /> 2- Un chapiteau sculpté parmi les 40 que l'on peut voir en l'Eglise romane paroissiale d'Anzy le Duc, toujours dans le Brionnais.</p>
Jean-Jacques NUEL
http://nuel.hautetfort.com/about.html
Quatre bêtes
tag:nuel.hautetfort.com,2008-03-26:126513
2008-03-26T18:56:00+01:00
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Vision de Daniel : quatre bêtes Beatus liebanensis, Commentarius...
<img src="http://nuel.hautetfort.com/images/medium_drag_08.jpg" alt="medium_drag_08.jpg" style="float: right; margin: 0.7em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" /><br /> <br /> <strong>Vision de Daniel : quatre bêtes</strong><br /> <br /> Beatus liebanensis, Commentarius in apocalypsin<br /> Espagne, Castille, premier quart du XIIIe siècle<br /> Paris, BNF, département des Manuscrits, Nouvelle acquisition latine 2290, fol. 18v.
Raymond ALCOVERE
http://raymondalcovere.hautetfort.com/about.html
Le lion
tag:raymondalcovere.hautetfort.com,2007-02-24:897679
2007-02-24T00:20:00+01:00
2007-02-24T00:20:00+01:00
" ...Bien sûr, bien sûr, je me doute de ce que vous pensez. Mais encore...
<span style="font-size: 14pt; font-family: Tahoma"><em><img src="http://raymondalcovere.hautetfort.com/images/medium_lion.jpg" alt="medium_lion.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" />" ...Bien sûr, bien sûr, je me doute de ce que vous pensez. Mais encore une fois les apparences sont trompeuses, je vous l'assure et vous l'assure encore même si cela pour l'instant ne peut vous rassurer. Oui , je sais bien, les pattes sont massives et puissamment armées, les crocs cruellement tranchants, la gueule est carnassière, le corps un condensé de puissance meurtrière. L'œil a la lumière trouble de la mort, noblesse oblige.</em></span> <span style="font-size: 14pt; font-family: Tahoma"><em>Mais tout cela est en partie de la frime, du toc, du plaqué. Ecoutez-moi, vous le zèbre éventré et vous l'antilope égorgée, vous ne pouvez nier l'évidence : sous cette apparence guerrière, derrière ces comportements à la violence parfois excessive je le reconnais, le lion reste un être sensible à la force fragile. Regardez-le en face, approchez-vous, si si, approchez-vous, observez-le de près et vous pourrez surprendre parfois au détour d'un geste, d'un reflet ou d'une attitude les bribes d'une sensibilité enfouie qui révèlent sa nature profonde. Le lion est un tendre comme vous l'êtes vous-mêmes. Ainsi, l'autre jour, par le jeu d'un reflet, j'en ai entr'aperçu un affublé de dents de lapin. Oh, ce fut fugitif mais pourtant bien réel, révélateur à souhait. Un lapin ! Quoi de plus inoffensif qu'un lapin ? Il y a du lapin dans le lion, voilà ce que je me suis dit.</em></span> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Tahoma"><em>Dans tout lion il y a un lapin qui sommeille. Alors réfléchissez, ne le faites pas plus méchant qu'il n'est et ne l'envoyez pas déchoir dans les choux. pas avec des dents de lapin ! ".</em></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: Tahoma"><em>Texte et photo de <a target="_blank" href="http://www.jeanlouisbec.com/index.php">Jean-Louis Bec</a></em></span></p>