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Le Sciapode
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Travail d'Apache
tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2017-06-26:5949113
2017-06-26T00:26:00+02:00
2017-06-26T00:26:00+02:00
A. Escudier, Travail d'Apache à Belleville , 1905, 47x38cm, coll. et ph....
<p style="text-align: center;"><img id="media-5635302" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/3844654860.jpg" alt="A.Escudier (2), Travail d'Apache à Belleville, 47x38 cm, 1905, .jpg" width="476" height="603" /></p><p style="text-align: center;">A. Escudier, <em>Travail d'Apache à Belleville</em>, 1905, 47x38cm, coll. et ph. Bruno Montpied.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Les feuilles mortes s'y ramassent à la pelle et, apparemment, pas seulement les feuilles... comme on peut le voir avec cet homme largement suriné (d'un coup de poignard bien peu subtil), sur ce tableau peint sur carton par un certain Escudier au début du siècle dernier. On a affaire à un triple leitmotiv ensanglanté: le foulard au cou de l'Apache, la pointe du surin et la plaie de la victime au sol qui ressemble à une cravate défaite. L'homme mort (une vengeance?) arbore une expression proche de l'étonnement, ce qui accentue le caractère naïf de la peinture. La scène de meurtre a quelque chose de stéréotypée, comme reproduite d'après la photo d'une de ces publications à sensation qui exploitaient les faits-divers, comme il y en a toujours eu (avant les journaux, il y avait les occasionnels, les canards avec des gravures sur bois bien "sanglantes", cherchant à profiter de l'émoi des bonnes gens, facilement prêtes à s'épouvanter devant de tels crimes). On nous parle de "Belleville", mais la scène se passe dans un bois... A Belleville, en 1905, l'urbanisation avait déjà fait litière des bouts de nature sauvage qui existaient autrefois sur les hauteurs de cette colline parisienne. Peut-on imaginer alors que l'assassinat a eu lieu dans un recoin discret des Buttes-Chaumont qui s'étend aux lisières de Belleville?</span></p>
E. S.
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La Journée des femmes violée
tag:www.upgradepc.review,2015-03-08:5575033
2015-03-08T10:49:00+01:00
2015-03-08T10:49:00+01:00
Ce dimanche 8 mars, des féministes manifesteront à Belleville dans le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4934159" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/00/00/3589048713.jpg" alt="journée,femmes,féminisme,belleville" /></p><p style="text-align: justify;">Ce dimanche 8 mars, des <em>féministes</em> manifesteront à Belleville dans le cadre de la Journée internationale de luttes pour les droits des femmes. "Où sont les femmes avec leurs gestes plein de grâce" se demanderait Patrick Juvet quand il faudra surtout montrer patte blanche, dans la cour des miracles annoncée, derrière des meneuses de 2015 assez éloignées de l'idée commune de la femme à savoir, trans et antifas. Mais remplacer les femmes par des<em> hommes </em>(du moins sur leurs papiers) n'est ce pas le meilleur moyen de monter sa considération des femmes et son anti-sexisme pour cette autre avant garde de la République?</p><p style="text-align: justify;">Autant dire que Jeanne d'Arc ne serait pas la bienvenue.</p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4934080" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/01/02/3554161012.jpg" alt="geri-halliwell.jpg" /><em>C’est un étiquetage. Pour moi, le féminisme, ce sont des lesbiennes brûleuses de soutiens-gorge. C’est très anti-glamour. Il faudrait changer cette image. Nous avons besoin de célébrer notre féminité et notre douceur (Geri Halliwell ).</em></p><p style="text-align: justify;">On peut déjà prévoir que les masses populaires ne seront pas au rendez vous car elles ne confondent pas les femmes et ces remix et depuis la triste affaire Méric et bien d'autres incidents, on sait ce qu'est la douceur de ces groupuscules. Chez les islamistes radicaux se sont les femmes qui portent le voile, en Europe ce sont ces relais du capitalisme que sont les antifas.</p><p style="text-align: justify;">Regardez un instant la liste des associations appelant à la manif du <em>Collectif 8 Mars pour TouTEs!</em> car il n'est pas inutile de voir où en période de crise et de précarité se déverse à l'occasion l'argent public qui manque tant à nos personnes âgées et à nos chômeurs:</p><p style="text-align: justify;">Quelques associations appelant à la manif du <em>Collectif 8 Mars pour TouTES!</em></p><ul class="spip"><li>les LGBT de SFR,</li><li>Collectif des Femmes de Strasbourg Saint Denis (Collectif Fssd),</li><li>Acceptess Transgenres,</li><li>les Amis d’ABC’éditions,</li><li>CAPAB (Collectif Antifasciste Paris Banlieue),</li><li>SOS homophobie,</li><li>Garçes,</li><li>Femmes En Lutte 93,</li><li>Djendeur Terroristas,</li><li>Act Up-Paris,</li><li>STRASS syndicat du travail sexuel,</li><li>Action Radicale Féministe (collectif féministe de l’ENS Ulm),</li><li>La Clique,</li><li>MWASI – Collectif Afroféministe,</li><li>FièrEs,</li><li>Collectif Taksim,</li><li>les Flamands Roses (Lille),</li><li>association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL),</li><li>Collectif Féministe & Djendeur de l’EHESS,</li><li>Génération Palestine Paris,</li><li>Inter-LGBT,</li><li>Collectif Féministe Pour l’Egalité (CFPE),</li><li>Homosfère,</li><li>Collectif Féministe de Sciences Po,</li><li>Mouvement Inter Luttes Indépendant (MILI),</li><li>Action Antifasciste Paris-Banlieue,</li><li>Ourses à Plumes,</li><li>Cabiria,</li><li>STS (Support Transgenre Strasbourg),</li><li>Roses d’Acier,</li><li>Collectif Droits et Prostitution,</li><li>Mamans Toutes Égales,</li><li>OUTrans,</li><li>Sans Voix,</li><li>OCML VP,</li><li>Quartiers Libres...</li></ul><p style="text-align: justify;">Comme vous pouvez le constater il y a là un cumul justifiant de se tenir au loin au simple titre des précautions hygiéniques mais si, par malheur, vous ne pouvez profiter de cette belle journée ensoleillée, il est aussi possible de célébrer la femme en fêtant ce jour l'anniversaire de la naissance de Cyd Charisse sans crainte d'une imposture.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4934019" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.upgrade-pc.fr/media/01/02/2788207162.jpg" alt="israel-antifas.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><em>Aussi près des femmes que des droits de l'homme l'antifa fait preuve d'un discernement qui mérite le détour.</em></p><p><br /><iframe width="360" height="270" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/bSr9AxqoLwY?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: justify;"><em>De l'économie à au droit, des sciences sociales à la zoologie, la palette du sympathique Étienne Chouard compte désormais la rencontre avec un antifa.</em></p>
JBLuron
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En complément de l'album du comice de Léré
tag:delurons.hautetfort.com,2013-09-03:5154828
2013-09-03T08:29:00+02:00
2013-09-03T08:29:00+02:00
<p><img id="media-4236322" style="margin: 0.2em auto 0.7em; display: block;" title="" src="http://delurons.hautetfort.com/media/01/02/1598371006.2.JPG" alt="comice,léré,chars,cavalcade,belleville,santranges,boulleret,sury,savigny,musique,majorette,fanfare" /></p><p> </p><p><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/xIY1-ypWk5E?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
WG
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HOMMAGE A MARCEL TARLO (1930-2013)
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2013-08-28:5150212
2013-08-28T13:07:00+02:00
2013-08-28T13:07:00+02:00
Marcel Tarlo Le Bellevillois Marcel Tarlo vient de...
<div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4228769" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/02/616304553.JPG" alt="DSC_0007.JPG" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #993300;">Marcel Tarlo</span></strong></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #993300;"><br /></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Le Bellevillois <strong>Marcel Tarlo</strong> vient de disparaître dans sa 84ème année. Pendant plus de cinquante ans, il avait consacré sa vie à la gestion et à l'administration de la presse et des revues du Parti Communiste, parmi lesquelles <em>L'Humanité, La Terre, Avant-Garde, Economie et Politique, Les Cahiers du Communisme, L'Ecole et la Nation,</em> ainsi que les quotidiens et hebdomadaires régionaux. Bellevillois de coeur et homme de grande culture, Marcel Tarlo, né le 26 février 1930, avait longtemps vécu au 12 de la rue Ramponneau. Son fils, Maurice Tarlo, contributeur actif sur le site de la Rue du Pressoir, se souvient.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">"Mon père adorait son quartier de Belleville, c'était son village me disait-il. Il adorait Paris, celui des années 50-60. Il m'en parlait souvent. Il avait une grande culture, il dévorait tous les livres, tout ce qui rapportait à la littérature, à la politique, aux arts, particulièrement à Leonard de Vinci. Né le 26 février 1930, il avait eu une enfance difficile. Son père avait été arrêté pendant la guerre de 39-45, envoyé en déportation, il n'en revint jamais. Seul avec sa sœur, car sa mère avait été hospitalisée, il avait été placé à l'Assistance Publique vers 1942, trois ans durant.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Les parents de mon père habitaient, avec sa soeur, 12 rue Ramponneau. Malheureusement aujourd'hui cet immeuble a été détruit pour faire place à un immeuble moderne. A propos de Paris, papa aimait me montrer des ouvrages illustrés par les photographies de Charles Marville, le photographe du baron Hausmann, celles d'avant la destruction et la transformation de Paris tel que nous le connaissons maintenant. Ce sont des photos de rues inconnues, car elles n'existent plus.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><br /><iframe width="360" height="270" src="http://www.youtube.com/embed/4pMecgat44k?feature=oembed" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Il me parlait aussi d'un historien de Paris qui avait écrit des ouvrages essentiels sur Paris et qui s'appelait Jacques Hillairet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Ce fut un drame pour mon père de quitter la rue du Moulin Joly, toute proche de Belleville, pour aller habiter en banlieue, en 1964. Nous sommes arrivés à Garges-lès-Gonesse. Mais enfin... nous disposions désormais de l'eau chaude, d'une salle de bains et de WC dans la maison. Nous n'avions plus besoin d'aller sur le palier de l'immeuble, ni d'acheter du charbon pour nous chauffer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Mon papa était un militant communiste. Il rêvait d'une société juste, fraternelle, égalitaire. Il militait pour les idéaux qu'il partageait et il défendit ses idées jusqu'à son dernier souffle. Les paroles de la chanson "Ma France" de Jean Ferrat le symbolise tout à fait. Il appréciait beaucoup ce chanteur qui avait été recueilli pendant la guerre par des communistes, car ses parents avaient été déportés. Jean Ferrat ne l'oubliera jamais qui lui aussi était né en 1930. Quand Ferrat est mort, j'ai pleuré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Je ne l'ai jamais entendu avoir des propos racistes sur qui que ce soit. Chaque fois que nous l'avions autour d'une table pour un bon repas accompagné d'un bon vin, il ne manquait pas de nous éclairer à sa façon sur les problèmes politiques du moment et aussi de nous donner son avis sur le dernier événement sportif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Le journal <a href="http://www.humanite.fr/tribunes/547536"><strong>L'Humanité</strong></a> lui a rendu un dernier hommage le jeudi 22 août 2013."</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><div style="text-align: justify;"> </div><p> </p></div>
WG
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SOUVENIRS DE L'IMPASSE DU PRESSOIR
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2012-10-06:4856720
2012-10-06T16:12:00+02:00
2012-10-06T16:12:00+02:00
Avec ma mère Denise dans une rue du quartier vers 1957...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3778842" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/02/55599266.jpg" alt="Maman Paris 1957.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia, palatino;"><strong><span style="color: #993300;">Avec ma mère Denise dans une rue du quartier vers 1957</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><!--[if gte mso 9]><xml> <o:OfficeDocumentSettings> <o:AllowPNG/> </o:OfficeDocumentSettings></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:TrackMoves>false</w:TrackMoves> <w:TrackFormatting/> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:PunctuationKerning/> <w:DrawingGridHorizontalSpacing>18 pt</w:DrawingGridHorizontalSpacing> <w:DrawingGridVerticalSpacing>18 pt</w:DrawingGridVerticalSpacing> <w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery>0</w:DisplayHorizontalDrawingGridEvery> <w:DisplayVerticalDrawingGridEvery>0</w:DisplayVerticalDrawingGridEvery> <w:ValidateAgainstSchemas/> <w:SaveIfXMLInvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:IgnoreMixedContent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:AlwaysShowPlaceholderText>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables/> <w:DontGrowAutofit/> <w:DontAutofitConstrainedTables/> <w:DontVertAlignInTxbx/> </w:Compatibility> </w:WordDocument></xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:LatentStyles DefLockedState="false" LatentStyleCount="276"> </w:LatentStyles></xml><![endif]--><p> </p><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:12.0pt;font-family:"Times New Roman";mso-ascii-font-family:Cambria;mso-ascii-theme-font:minor-latin;mso-fareast-font-family:"Times New Roman";mso-fareast-theme-font:minor-fareast;mso-hansi-font-family:Cambria;mso-hansi-theme-font:minor-latin;}</style><![endif]--><p> </p><!--StartFragment--><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #993300;"><strong><span class="Apple-style-span" style="font-family: georgia, palatino;">« </span></strong></span><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Ma mère, Denise, était peut-être celle dont parle Lucile quand elle écrit :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">« J'étais aux premières loges pour apprécier les concours de gymnastique qui s'organisaient spontanément au carrefour des rues Maronites/Pressoir. Une certaine Denise dominait la bande de la tête et des épaules, spécialiste qu'elle était de la grande roue et du poirier ! ». Cette dame a d'ailleurs l'âge de ma mère et elle l'a peut-être connue (car elle écrit : "Je connaissais de vue l'ensemble des habitants de la rue du Pressoir ").</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Moi-même, je suis née à l'hôpital Tenon en 1955 – où est mort mon arrière-arrière grand-père en 1883 - et j'ai vécu mes deux premières années Impasse du Pressoir. J'ai ensuite grandi à Fontainebleau et plus tard, à vingt ans, je suis revenue à Paris, seule, où j'ai vécu rue de la Solidarité.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Dans le tumulte de mes insomnies, je me suis finalement souvenue de l'orthographe du nom de ma grand-mère maternelle Delouard, et je me suis mise à faire des recherches sur Internet. Magie du web : j'ai trouvé l'arbre généalogique. Voici ce qu'il m'a appris :</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">La famille de ma mère, côté maternel, est arrivée dans le 19ème/20ème arrondissement, vers <span style="text-decoration: underline;">1850,</span> et a toujours vécu dans ce quartier ! Cette famille devait donc être connue car de 1850 à 1966, ça fait plusieurs générations. Moi qui n'avait jamais fait de recherches, car je croyais que ma grand-mère était de l'Assistance Publique, alors que ce n'était pas elle, mais mon grand-père qui était de parents inconnus, vous imaginez ma surprise ! Ma conscience s'est peuplée tout à coup de parents dont j'ai toujours ignoré l'existence, et voici qu'en un instant je connais leurs prénoms, leur métier, leur origine ! Quelle émotion ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Ma mère s'appelle Denise Blaugy (ou Blangy). Elle est née en 1937.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Jusqu'à l'âge de 6 ans, elle a vécu à Belleville où sa mère était concierge puis, vers 1943, sa famille s'est installée au numéro 1 bis Impasse du Pressoir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Elle a fréquenté l'école primaire de la rue Etienne Dolet et m'a raconté : "Oh ! Je n'y allais pas beaucoup. J'y allais le matin <span style="text-decoration: underline;">parce qu'ils donnaient un verre de lait et des biscuits </span>", (peut-être que quelqu'un a-t-il des photos de classe des années 44/49 où l'on apercevrait ma mère ?).</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Elle se souvenait de la place et de la fontaine, de la boulangerie qui offrait le pain non vendu. Son père s'enivrait dans les nombreux bistrots de la rue où il "rendait les bouteilles vides consignées pour en acheter une pleine ".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Elle se souvenait bien du matelassier dans la cour de la Rue du Pressoir et de l'épicerie de Madame Gilles - puisque située juste en face de "son" Impasse –, boutique dont parlent Lucile et Josette. Elle m'a souvent raconté qu'elle allait acheter du lait de chèvre chaque fois que passait le marchand de fromages dont parle aussi Lucile. Elle aurait travaillé quelque temps dans un atelier de maroquinerie du quartier qui faisait des sacs à main, si je me souviens bien de ses récits. Peut-être était-ce aux <strong>Etablissements Léon Weill</strong> dont parle Josette.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Sur le site de la Rue du Pressoir, un monsieur recherche son ami Serge Paumier ou Pommier, écrit phonétiquement. Je crois que ma mère avait connu son frère, si ma mémoire ne me trompe pas. Si ce frère existait encore. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">De même que la petite-fille de René Normant qui a lancé un appel sur votre site : « Je suis à la recherche de toutes personnes qui pourraient avoir connu ma mère pour me faire partager quelques souvenirs et en savoir plus ... Peut-être pourriez-vous m'aider ou me conseiller dans ma recherche ? "</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><span style="color: #000000;">Lucile se souvient de beaucoup de choses. Josette aussi, bien qu'elle ait onze ans de moins que ma mère. Elle écrit qu'elle a retrouvé une amie qui vivait <span style="text-decoration: underline;">Impasse</span> du Pressoir, cette dame se souvient peut-être de la famille Blaugy qui vivait au 1 bis de l'Impasse du Pressoir ?</span> <strong><span style="color: #993300; font-size: large;">».</span></strong> <span style="color: #993300;"><strong>Isabelle-Béatrice Marcherat</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><span style="color: #993300;"><strong><br /></strong></span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3778855" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/01/3446200961.jpg" alt="Impasse du Pressoir, Rue du Pressoir, Rue Etienne Dolet, Belleville, 1850, 1957" /></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: small;">Noël 1957</span></strong></p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><span style="color: #993300;"><strong><br /></strong></span></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><span style="color: #993300;"><strong><br /></strong></span></span></p>
WG
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SOPHIE HERSZKOWICZ ET LA DESTRUCTION DE BELLEVILLE
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2012-04-02:4662320
2012-04-02T09:16:00+02:00
2012-04-02T09:16:00+02:00
La passion de Paris produit parfois des ouvrages où...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3517558" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/02/2362415566.jpg" alt="Belleville destruction.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">La passion de Paris produit parfois des ouvrages où l'imagination n'excuse pas la réalité. Ainsi de <a href="http://www.bldd.fr/ProductDocumentation/9782910386016_0.pdf"><span style="color: #993300;">"Lettre ouverte au Maire de Paris à propos de la destruction de Belleville "</span></a> (<strong><span style="color: #993300;">Sophie Herszkowicz</span></strong>, <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Éditions_de_l'Encyclopédie_des_Nuisances">Editions de l'Encyclopédie des Nuisances</a>, 1994"). En le cherchant bien, on trouve.</span></p><p style="text-align: justify;"><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">"L'ensemble des réalisations sont autant de méfaits accomplis, et il suffit d'avoir des yeux, des oreilles et un nez pour s'en dégoûter, mais je ne sais par quel enchantement, ou plutôt ensorcellement, le jugement de chacun se tient prisonnier.</span><br /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">J'irai donc par ce chemin qui descend le long de la colline, où il est impossible maintenant de contourner ces nouvelles constructions, et je décrirai, tour à tour, quelques opérations que certains, en bons valets de la municipalité, s'accordent à nommer "architecture"".</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3517559" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/01/1851250201.jpg" alt="484499_10150688931229096_686424095_9111894_370077183_n.jpg" /></p>
WG
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GENS VENANT DE TOUTE PART
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-05-29:3625571
2011-05-29T15:22:00+02:00
2011-05-29T15:22:00+02:00
Passage des Mûriers ⚆ Crédit photographique ☞ Henri Guérard...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3053313" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/02/2618406963.jpg" alt="bienvenu mérino, exil, vieux métiers, frédérick tristan, réfugié de nulle part, paris, vieux paris, belleville, ménulmontant, rue du pressoir, passage des mûriers, rue piat, " /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Passage des Mûriers ⚆ Crédit photographique<span style="color: #993300;"> ☞</span> <span style="color: #993300;">Henri Guérard</span></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">L’exil est un concept-carrefour, se situant à l’intersection d’un (non) vouloir individuel, d’une nécessité souvent impersonnelle ou supra-individuelle, et d’un espace conçu en termes de désirabilité/accessibilité. Il convient de prendre comme point de départ la définition du Grand Larousse encyclopédique qui assigne à la notion ses significations le plus fréquemment rencontrées : « expulsions hors de sa patrie » ; « séjours pénibles, loin d’un lieu ou de personnes regrettées ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Ces jours-ci, traversant le Père-Lachaise, j’ai pensé à TRISTAN, (Tristan de Iseult) qui remplit sans doute ces conditions. Il sera effectivement contraint à quitter sa patrie, ou, du moins, l’être qui objective son sentiment d’appartenance symbolique, son sens de la communion ; en plus, son séjour sera effectivement pénible, même feint, car il équivaut à une marginalisation sinon à une exclusion totale de la société. Il est vrai, d’autre part, que la valeur purement géographique de l’exil n’est guère mise en lumière ; TRISTAN n’a pas le mal du pays, il a plutôt le mal d’amour, si on peut dire, pour se confronter à une réalité que l’ont perçoit aliénante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Exil veut dire, contrainte de quitter son « chez soi » (qu’il s’agisse d’un lieu ou d’un être) pour se confronter à une réalité que l’ont perçoit aliénante. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Habiter un quartier. Par exemple, Ménilmontant ou Belleville, que beaucoup d’entre nous connaissent. Le quartier occupe, sans doute, dans la vie urbaine des citadins, une <em>belle</em> place, en tous cas le citadin doit y trouver sa place et nous devons faire le nécessaire pour qu’il la trouve. Ni entité délaissée ni univers social privilégié. Le quartier doit apparaître comme un lieu de vie relativement important, diversement investi par les habitants en fonction de leurs situations sociales et résidentielles et selon les caractéristiques morphologiques et sociales du lieu, je dis bien du lieu, dans lequel ils résident. En même temps, dans cette courte analyse je voudrais montrer que cette diversité ne se résume pas à l’opposition entre habitants de quartier à la mobilité réduite et citadins nomades dépourvus de toute attache avec un lieu de résidence. Au contraire, dans certains lieux, comme dans d’autres contextes urbains, les individus qui se caractérisent par un fort ancrage dans le quartier sont plus fréquemment des citadins mobiles que des citadins sédentaires. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Citadin, j’ai été maintes fois exilé. Né dans une maison au bord d’un ruisseau dans le sud de la France, sous la ligne médiane de Bordeaux et la frontière franco-italienne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Venu , à Paris, après maints aboutissements, nulle part ou un peu partout, par des chemins de traverses. Je suis arrivé dans le 20<sup>e </sup>arrondissement de la Capitale pour un temps court qui dura l’épopée d’un <em>vaste</em> amour. Je devins résident d’un des plus populaires arrondissements de Paris en venant vivre passage des Mûriers. Un passage qui montait et que les enfants aimaient descendre à chariot à quatre roues avec une adresse fulgurante, comme eux seulement savent le faire. Rien que ces deux noms de rues me rappellent encore ma région natale aux confins du Lot et de la Dordogne où sont si nombreuses les haies avec ses mûres et les arbres fruitiers. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Ménilmontant, je le connais un peu. Je l’ai sillonné dans tous les sens, à pied et en voiture, de nuit comme de jour. Moi, natif d’ailleurs, j’ai découvert la rue du Pressoir encore intacte pour la première fois en 1960. C'est-à-dire avant que les troubleurs de vie par les destructeurs de l’Etat viennent perturber les habitants du quartier, où existait alors, calme, travail et espoir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">J’y revenais de temps à autres, rue du Pressoir, combattre les voleurs de rêves, opposer résistance à ceux dont les déchaînements étaient néfastes à l’équilibre du quartier, constatant bien plus tard, les dégâts lamentables de rues éventrées, crevées. Plus rien n’était pareil à la vie paisible et quelque peu campagnarde qu’il y avait autrefois, même si tous savaient que l’habitat avait grand besoin d’être restructuré et rénové. C’est cela que nombre d’entre eux attendirent longtemps, très longtemps. Leurs souhaits ne furent que très peu exaucés. La blessure fut longue pour qui attendait avec espoir qu’arrive le droit au logement, l’attente d’être relogé, le droit à la paix. Bien évidemment ont leur proposa, très loin du lieu où ils habitaient, de nouveaux logements avec plus de confort certes mais il n’y eut pas beaucoup de justice ! Lorsque, juste après le chaos, je suis revenu rue du Pressoir, j’avais personnellement le sentiment terrible que des hélicoptères bombardiers avaient survolé les pâtés de maisons, pour tout casser et tout anéantir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Puis longtemps, durant des années et des années, la laideur de la rue nouvelle me fit reculer à l’idée de faire le pas du retour, celle de revenir dans ce qui avait été un <em>joyau</em> du 20<sup>e</sup> arrondissement, l’une des parties de ce village du beau Paris. Je n’acceptais plus « d’être du quartier ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Car la rue du Pressoir fut pour moi, en exagérant un peu, mes Champs-Elysées lorsque, jeune, je la découvris pour la première fois avec ses hôtels, boutiques, commerçants, garages, épiceries, costumiers et tailleurs, miroitiers, coiffeurs, boulangerie-pâtisserie, maroquiniers, librairie, joailliers, ses nombreux cafés, ses corporations de métiers, ses artistes accordéonistes, bals, saltimbanques, tireuses de cartes, sa jeunesse, ses belles filles et ses musiciens. Que de changements, pour moi, ayant passé mon enfance, dès le lever du jour avec le chant du coucou et sous le regard des oiseaux, au milieu des escargots, des fouines, des écureuils, des lapins, des poules, des oies et canards. Lorsque je revenais rue du Pressoir, c’était un vrai enchantement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Je connais hélas la destruction en sa totalité d’un lieu, celui où j’habitais, le Passage des Mûriers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Du passage reste seulement le plan avec son nom minuscule imprimés dans ma vieille <em>Editions L’indispensable </em>et le souvenir<em> </em>de sa pente et de ses pavés à jamais gravés dans ma mémoire. J’habitais là avec ma fiancée. Je dirais mieux, c’est là que m’accompagna ma fée, Ludmilla, dans une belle <em>portion </em>de vie. Ce peu de temps qui<strong> </strong>me semblaient des années de connivences, de tendresse, de passion et de rêve. Notre tout petit logement était situé tout en haut d’un immeuble étroit, rocambolesque, beau et ancien, d’une architecture séduisante du début du 19<sup>e</sup> <sup> </sup>qui tenait d’un vieux décor de théâtre. Notre lit fabriqué de mes mains où reposait notre matelas de laine, cousu à la main rue Orfila, si j’ai bonne mémoire, était installé dans la petite alcôve qui jointoyait notre chambre que j’avais tapissée avec mon amoureuse Ludmilla qui en grec signifie arc-en-ciel, Ludmilla ma bellevilloise native de<strong> </strong>Diafani<em>,</em> île de Karpatos. L’alcôve n’était pas grande, cependant elle suffisait pour tout notre amour. Au petit matin, le jour blafard entrecroisait les premiers rayons du jour qui apparaissait par la lucarne de la cuisine et de la petite fenêtre du salon aux rideaux blancs brodés à l’image du Parthénon et signés à chaque extrémité d’un bleu de mer. Cette frange de lumière nous faisait ouvrir les yeux et admirer le peu de ciel visible, encore étoilé d’été ; de l’automne plus gris, et puis de l’hiver sévère ménilmontois, avec les flocons qui voltigeaient et donnaient peu à peu, luminosité et splendeur, au quartier, en voie d’insalubrité triste, entouré de collines, le soir blanches et enneigées. Une fois la nuit passée et le café avalé, on dégringolait les vieux escaliers qui nous portaient vers le <em>village </em>pour aller travailler en nous faufilant parfois derrière le beau Saint-Bernard docile, trottinant devant son maître, esquivant le camionneur livrant le lait où venaient roder des chiens bâtards que Ludmilla nommait « renards » et qui aboyaientt à nos trousses. On riait en rejoignant quelque peu essoufflé la rue des Partants sur notre itinéraire. Nous n’avions peur de rien. Nous possédions l’amour. Seuls au monde, Ludmilla et moi, nous allions travailler, en nous tenant par la main avec la difficulté de nous séparer au moment de prendre, elle son vélo, et moi, le 96. Ces souvenirs sont là, vivants dans mon cœur. Le passage des Mûriers et nous deux, fous du bonheur de vivre. Du haut de Ménilmontant la vue était superbe, toute la capitale était à mes yeux ! La montagne de Paris intra-muros était unique. Et le soir, revenant à pied de mon travail, du haut de la rue Piat, la vue sur la ville était encore à moi. Tout cela est dans ma mémoire, comme un diamant dans mon catalogue du cœur, un trésor dans mon œuvre de vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Hélas aujourd’hui, le Passage des Mûriers n’est plus. Ce passage défunt aux consonances si méditerranéennes qui me conduisait chaque matin vers les cimes de la ville, et dont Monsieur Henri Guérard nous a laissé des traces brillantes dans son livre de photographies, a vécu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Je suis un <em>réfugié de nulle part</em> ainsi que le dit de lui-même Frédérick Tristan qui n’était pas seulement le barbare dont peu à peu il souhaita nous donner l’image. <span style="color: #993300;"><strong>Bienvenu Merino</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><img id="media-3053326" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/01/1623498925.jpg" alt="bienvenu mérino, exil, vieux métiers, frédérick tristan, réfugié de nulle part, paris, vieux paris, belleville, ménulmontant, rue du pressoir, passage des mûriers, rue piat, " /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Ménilmontant sous la neige</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Crédit photographique <span style="color: #993300;">☞ Michel Sfez</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300;"><strong><br /></strong></span></p>
WG
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A LA SERPE D'OR
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-05-18:3542644
2011-05-18T19:58:00+02:00
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Située à l'angle de la rue de Ménilmontant et de la rue des...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3038380" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/01/3341697606.jpg" alt="Serpe d'or.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><div style="font-family: Baskerville; font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Située à l'angle de la rue de Ménilmontant et de la rue des Amandiers, la grande bijouterie "A la serpe d'or" était réputée pour la qualité et le choix des articles qui y étaient proposés. </span></div><div style="font-family: Baskerville; font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Traditionnellement, les fiancés et futurs mariés du quartier y choisissaient les bagues et alliances qui célébraient leur union. <span style="color: #993300;"><strong>Lucile</strong></span></span></div>
Vavolte
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Le 6, 7 et 8 mai à Belleville au 5 rue Jean Moinon 75010
tag:manufacta.hautetfort.com,2011-05-02:3309779
2011-05-02T14:09:00+02:00
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ManuFacta sera à l'atelier de Stèphane: "une inconnue", du 6 au 8...
<p><span style="background-color: #ffffff; font-size: large; color: #ff0000;"><strong>ManuFacta sera à l'atelier de Stèphane: "une inconnue", du 6 au 8 mai, 5 rue Jean Moinon 75010.</strong></span><br /><strong> <br /></strong><strong></strong></p><p><strong><br /></strong></p><p><img src="http://manufacta.hautetfort.com/images/printemps/printemps2011/avril11/atelier.jpg" alt="" /></p><p><span style="font-size: medium;"><strong>Avec: <br />Stèphane Robergeaud: objet déco et customisation</strong><strong></strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong> Fatim Boulouka: vètements patchwork</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong> Audrenn Thorez: Peintures sur verre</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong> Rinquinquin: Bijoux en perle de verre de Bohème</strong></span></p><p><span style="color: #ff0000;"><strong><span style="font-size: large;">...Et encore de nouveau modèles et de nouveaux tissus....</span><br /><br /></strong></span><img src="http://manufacta.hautetfort.com/images/printemps/printemps2011/avril11/Manufacta-robeTokyo.jpg" alt="" /></p><p><img src="http://manufacta.hautetfort.com/images/printemps/printemps2011/avril11/Manufacta-b.jpg" alt="" /><img src="http://manufacta.hautetfort.com/images/printemps/printemps2011/avril11/Manufacta-a.jpg" alt="" /><img src="http://manufacta.hautetfort.com/images/printemps/printemps2011/avril11/Manufacta-c.jpg" alt="" /><img src="http://manufacta.hautetfort.com/images/printemps/printemps2011/avril11/Manufacta-d.jpg" alt="" /><img src="http://manufacta.hautetfort.com/images/printemps/printemps2011/avril11/Manufacta-e.jpg" alt="" /></p>
WG
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DESTRUCTION DE BELLEVILLE/RUE RAMPAL
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-03-20:3101008
2011-03-20T03:51:00+01:00
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Entre les rues de Belleville, Rampal et Rébeval, la destruction...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2886531" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/01/2609287216.jpg" alt="rampal.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Entre les rues de Belleville, Rampal et Rébeval, la destruction se précipite</span></p><p style="text-align: center;"><span style="line-height: 15px; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">© Roland Liot</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial, sans-serif; font-size: small; line-height: 15px;"><br /></span></p>
Phil Cham
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AG Jumelage INEU / SEYNOD - le Vendredi 11 Mars 2011
tag:philippechamosset.hautetfort.com,2011-03-14:3142408
2011-03-14T18:13:00+01:00
2011-03-14T18:13:00+01:00
Vendredi soir à la Maison de Malaz, Noëlle LALANCETTE en compagnie de...
<p style="text-align: center;"><a href="http://philippechamosset.hautetfort.com/media/00/00/2586169244.jpg" target="_blank"><img id="media-2937150" style="margin: 0.7em 0;" src="http://philippechamosset.hautetfort.com/media/00/00/2125242181.jpg" alt="110320111143.jpg" /></a></p><p style="text-align: justify;">Vendredi soir à la Maison de Malaz, Noëlle LALANCETTE en compagnie de Mme BOISSIER et de M. BELLEVILLE, ont mené l'Assemblée Générale du Comité de Jumelage SEYNOD / INEU. L'occasion de faire le point sur la situation en ROUMANIE de manière générale, d'INEU en particulier et des nombreuses actions menées en 2010.</p><p style="text-align: justify;">Cette association dynamique, avec ses bénévoles qui là encore ne comptent pas leur temps, mène ses actions avec une énergie sans faille, sous la houlette de sa Présidente qui maintient avec force ce lien entre nos 2 villes. La situation en Roumanie, malgré des aides financières européennes qui attendent les demandes du pays, n'est pas des plus confortables pour les citoyens roumains. A titre d'exemple, le nouvel Hôpital d'INEU (où l'association a fait livrer des tonnes de matériel récupéré dans les hopitaux de la région, n'est pas ouvert faute de moyen pour achever sa livraison. Le salaire moyen de quelques centaines d'euros ne permet pas de vivre dans un pays où les prix sont équivalent aux nôtres, la multi ethnicité n'arrange rien notamment dans la situation de crise mondiale, les "élites" peinent à engager les réformes nécessaires... Mais les Roumains ont du courage et affrontent le quotidien avec détermination.</p>
WG
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LES PREMIERES GRUES PLANENT SUR BELLEVILLE
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-03-13:3100997
2011-03-13T03:43:00+01:00
2011-03-13T03:43:00+01:00
© Claude Chambon Nous ne cherchons pas le nom des grues mais celui...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2886515" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/02/332401665.jpg" alt="Grues.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="line-height: 15px; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">© Claude Chambon</span></p><p style="text-align: center;"><span style="line-height: 15px; color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Nous ne cherchons pas le nom des grues mais celui des rues. Reconnaissez-vous ces façades ?</span></p><p> </p>
WG
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L'UNION OUVRIERE RUE LEVERT
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-03-06:3100987
2011-03-06T03:30:00+01:00
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A l'angle de la rue de Belleville et de la rue Levert, le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2886501" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/01/341246988.jpg" alt="Rue Levert.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">A l'angle de la rue de Belleville et de la rue Levert, le magasin Union Ouvrière en 1906</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><span style="color: #000000; line-height: 15px;">© Roland Liot</span><br /></span></p><p> </p>
WG
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LA HALLE AUX CHAPEAUX
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-02-27:3100976
2011-02-27T03:23:00+01:00
2011-02-27T03:23:00+01:00
Qui se souvient de la Halle aux chapeaux ? © Robert Lasguines...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2886484" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/02/269925853.jpg" alt="Halle aux chapeaux.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Qui se souvient de la Halle aux chapeaux ?</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><span style="color: #000000; line-height: 15px;">© Robert Lasguines</span><br /></span></p><p> </p>
WG
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TOITS DE BELLEVILLE
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-02-20:3100967
2011-02-20T03:14:00+01:00
2011-02-20T03:14:00+01:00
Le Paris des toits et de la Tour Eiffel © André Guérin...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2886465" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/01/3644316617.jpg" alt="Toits de Belleville.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Le Paris des toits et de la Tour Eiffel</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-size: small;"><span style="color: #000000; line-height: 15px; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">© André Guérin</span><br /></span></p><p> </p>
WG
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GERARD MORDILLAT A COMPTE TRENTE CINQ CINEMAS ENTRE BELLEVILLE ET MENILMONTANT
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-02-19:3111888
2011-02-19T10:21:00+01:00
2011-02-19T10:21:00+01:00
« … Il y avait trente cinq cinémas entre...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2899514" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/01/2623071348.gif" alt="rue-des-rigoles-25180405.gif" /></p><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">« … Il y avait trente cinq cinémas entre Belleville et Ménilmontant, sans compter la salle paroissiale et la Bellevilloise, salle historique où, pour la première fois, on projeta en France <em>Le Cuirassé Potemkine</em> de Sa Majesté Eisenstein. Il y avait l’Alcazar, l’Alhambra, l’Améric- Cinéma, le Bagnolet-Pathé, le Bellevue, le Chantilly,, le Ciné-Palace, le Cocorico, le Crimée, le Danube, l’Eden Jean-Jaurès, le Féérique-Pathé, le Floréal, Les Folies-Belleville, le Gambetta, le Ferber, le Mambo, appelé aussi Gambetta-Etoile, le Miami, le Ménil-Palace, l’Olympic Jean-Jaurès, le Paradis, le Phénix, le Provence, le Pyrénées-Palace, le Renaissance, le Rialto-Flandres, le Riquet, le Secrétan-Palace, le Secrétan-Pathé, le Séverine, le Théâtre de Belleville, les Tourelles, le Zénith, tous ces noms qui font rêver, sans oublier le Florida… », <span style="color: #993300;"><strong>Gérard Mordillat</strong></span> in <strong><em><span style="color: #000000;">Rue des Rigoles</span></em></strong> (Editions Calmann-Lévy, 2002 ; Le Livre de Poche, 2006).</span></p>
WG
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HOMMAGE A MAURICE ARNOULT
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-02-15:3106611
2011-02-15T10:42:00+01:00
2011-02-15T10:42:00+01:00
Maurice Arnoult Dans ses nombreuses célébrations de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2893529" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/01/3809682296.jpg" alt="Maurice Arnoult.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Maurice Arnoult</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Dans ses nombreuses célébrations de Belleville, Clément Lépidis revient sur la figure de Maurice Arnoult, Maître bottier. Nous avons choisi un fragment de <em>Belleville, mon village</em> qui sent le cuir et fait entendre le métier. Pour en savoir plus sur Maurice Arnoult, il vous suffira de cliquer sur le lien plus bas.</span></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">"Traces visibles de ce Belleville d'autrefois que la foudre du temps a marqué sur l'émail bleu d'une plaque de rue : Tourtille ! Denoyez ! Rébéval ! Ermitage ! Moulin-Joly ! Rue des Cascades et rue de la Mare, rue des Rigoles et rue de la Fontaine-au-Roi. L'impasse du Puits ! Que d'eau parmi ces anciennes terres à vignobles ! Miracle : l'inscription délavée mais encore visible : "A la Renommée de la Bonne friture de Seine" au 85 de la rue de Belleville. Là où Maurice Arnoult, Maître Lournat pour les intimes, le plus ancien bottier du quartier, frappe encore le cuir à l'ancienne manière dans son échoppe-atelier, façonnant avec amour les beaux souliers de Paris".</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong><a href="http://maurice-arnoult.fr/frame_biblio.html">A PROPOS DE MAURICE ARNOULT</a></strong></span></p>
WG
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L'ESCALIER DE LA RUE PIAT
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-02-13:3100960
2011-02-13T03:04:00+01:00
2011-02-13T03:04:00+01:00
L'escalier de la rue Piat conduisant au Repos de la Montagne ©...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2886458" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/02/3335660099.jpg" alt="Rue Vilin.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">L'escalier de la rue Piat conduisant au <em>Repos de la Montagne</em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: sans-serif;"><span style="line-height: 19px;"><span style="line-height: 15px; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">© André Guérin</span><br /></span></span></span></p><p> </p>
WG
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PASSAGE NOTRE-DAME-DE-LA-CROIX
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-02-06:3077243
2011-02-06T03:45:00+01:00
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Passage-Notre-Dame-de-la-Croix, ancien chemin serpentant jadis, à...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2857392" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/02/817138473.jpg" alt="Passage ND de Lacroix.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #993300;">Passage-Notre-Dame-de-la-Croix, ancien chemin serpentant jadis, à travers les clos de vigne.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p> </p>
WG
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VENDEUR DE PEIGNES
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-01-23:3076841
2011-01-23T10:29:00+01:00
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Complétant le billet de Jean-Claude Rihard sur les marchés de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2856872" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/02/1233776251.jpg" alt="foire à la ferraille .jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Complétant le billet de Jean-Claude Rihard sur <strong><a href="http://ruedupressoir.hautetfort.com/archive/2011/01/02/les-marches-a-belleville.html">les marchés de Belleville</a></strong>, Robert Gostanian nous adresse, venant de sa malle à trésors, cette autorisation d'exercer le commerce de vendeur de peignes datant de 1949. Témoignage d'un temps où les marchés regorgeaient de spécialités et où les petits métiers s'épanouissaient sur le pavé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Je ne saurais trop, à ce sujet, recommander la lecture des ouvrages de <strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gérard_Boutet">Gérard Boutet</a></strong> et particulièrement les trois volumes qu'il consacra, en 1987, aux <em>Petits métiers oubliés</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Qui conserve le souvenir des faiseurs de liens, du grâleur de marrons, du barbier-perruquier, du tailleur de limes, du bourrelier-matelassier ? Le Père Noël ne serait-il pas l'une des dernières figures du savoir-faire d'antan ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2856887" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/02/2590222347.jpg" alt="petits métiers.jpg" /></p>
WG
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VUES DE BELLEVILLE
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2011-01-13:3059288
2011-01-13T03:13:00+01:00
2011-01-13T03:13:00+01:00
Photo © Epuisette Les visiteurs de la Rue du...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2837456" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/00/3947001563.jpg" alt="epuisette.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Photo <span style="border-collapse: collapse;">© Epuisette</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Les visiteurs de la Rue du Pressoir ne font pas que passer. Ils aident aussi à augmenter notre documentation. On nous signale des blogs ou des sites et ce sont des images de Belleville qui défilent sous nos yeux. De vrais trésors. Il convient donc de partager.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong><a href="http://belleville.jlp.fr/gallerie.php?&photo=1">BELLES VUES DE BELLEVILLE 70 PAR JEAN-LOUIS PENEL</a></strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong><a href="http://belleville.jlp.fr/">A PROPOS DE JEAN-LOUIS PENEL</a></strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong><a href="http://www.parisenimages.fr/fr/galerie-des-collections-selection.html?ardt=20-0&mots=&start=0&count=20">PARIS EN IMAGES ☛ LE VINGTIEME ARRONDISSEMENT</a></strong></span></p><p> </p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong><a href="http://www.flickr.com/photos/epuisette/3173825499/in/set-72157612247341451/">PERSISTANCE DU VIEUX BELLEVILLE</a></strong></span></p>
Yannick Fer
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Belleville, l'émotion religieuse et la sociologie de P. Bourdieu: 3 publications
tag:yannickfer.hautetfort.com,2010-12-28:3032283
2010-12-28T10:51:00+01:00
2010-12-28T10:51:00+01:00
L'année 2010 se termine sur trois publications. Jeunesse en Mission à...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-2803967" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" src="http://yannickfer.hautetfort.com/media/02/00/2510305415.jpg" alt="belleville 2008.jpg" /> L'année 2010 se termine sur trois publications.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #800000;">Jeunesse en Mission à Belleville</span></strong></span>. La première est parue dans un livre collectif dirigé par Lucine Endelstein, Sébastien Fath et Séverine Mathieu, <span style="color: #000000;"><em>Dieu change en ville. Religion, espace, immigration</em></span> (voir le sommaire complet sur le site du réseau "<a href="http://socioreligions.wordpress.com/2010/12/17/dieu-change-en-ville/" target="_blank">sociologie & religions</a>"). Elle porte sur <strong>l'église réformée de Belleville</strong> (photo ci-contre), qui est devenue au cours des années 1980 une sorte de quartier général de l'organisation évangélique Jeunesse en Mission (YWAM), "une église parisienne aux couleurs de YWAM" pour reprendre le titre du chapitre qui lui est consacré dans mon dernier livre. Dans le cadre d'une réflexion sur le rapport des courants évangéliques charismatiques au territoire urbain, elle reprend en partie des éléments évoqués dans un précédent article, déjà mentionné <a href="http://yannickfer.hautetfort.com/archive/2007/05/09/nouveautes-en-ligne-et-a-paraitre.html" target="_blank">ici</a>, sur "pentecôtisme et modernité urbaine". Voici les premières lignes de l'article, qui en donnent un bon aperçu:</p><blockquote><p style="text-align: justify;">"Au premier abord, l’église réformée de Belleville se présente comme une église locale dans un quartier multiculturel. En fait, son histoire récente, marquée par l’influence conjointe d’un pasteur anglican charismatique et de l’organisation évangélique Jeunesse en Mission (JEM), permet surtout d’analyser la manière dont les pratiques et l’imaginaire du protestantisme charismatique peuvent articuler réseaux globalisés et ancrage local, déterritorialisation des appartenances et réinvestissement symbolique de l’espace urbain."</p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote><p><img id="media-2803964" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" src="http://yannickfer.hautetfort.com/media/01/00/3184416231.jpg" alt="dico-religieux.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #13047f;">Emotions en religion</span></strong></span>. La seconde publication fait partie d'un projet collectif de longue haleine, le <em>dictionnaire des faits religieux </em>dirigé par Régine Azria et Danièle Hervieu-Léger et évoque un thème déjà mentionné <a href="http://www.hautetfort.com/admin/posts/motion http:/www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?post_id=1691641&evnt=editPost&signature=123d97158ae195d6070a71a6cb661ef070c8601b" target="_blank">ici</a>: les émotions en religion. J'y ai en effet écrit l'article "émotion", qui traite de la manière dont les sciences sociales ont abordé ces émotions religieuses: ma petite contribution à cet énorme travail - 1360 pages - que ses auteurs définissent ainsi:</p><blockquote><p style="text-align: justify;">Ce dictionnaire propose la première approche collective libre de toute emprise confessionnelle sur les faits religieux. Son objet, prétendu « indéfinissable », s’y trouve traité au cœur même de sa complexité à travers la pluridisciplinarité de ses contributeurs dialoguant par dessus les frontières disciplinaires et culturelles : sociologues, anthropologues, historiens, philosophes, politologues conversent autant sur l’enracinement ou l’exportation des religions que sur des sujets que tout un chacun se pose (secte, intégrisme…), afin d’aider le lecteur à se configurer sa définition des faits religieux.</p><p style="text-align: justify;"> </p></blockquote><p style="text-align: justify;"><img id="media-2817838" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://yannickfer.hautetfort.com/media/01/01/2130649744.jpg" alt="NJRS.jpg" /><span style="font-size: small;"><strong><span style="color: #008080;">Bourdieu et le pentecôtisme</span></strong></span><span style="color: #008080;"><span style="color: #000000;">. </span></span>Enfin, la troisième publication, davantage destinée à un public de spécialistes, est parue dans un récent numéro du <em>Nordic Journal of Religion and Society </em>(sommaire <a href="http://www.tapirforlag.no/content.ap?thisId=39819" target="_blank">ici</a>). Elle présente une synthèse théorique de mes recherches sur la socialisation et l'institution pentecôtistes, en montrant comment les outils de la sociologie de Pierre Bourdieu pourraient être utilement utilisés pour analyser les relations entre individu, institution et communauté dans ce type d'église. En voici un résumé:</p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span lang="EN-GB"><strong>The Holy Spirit and the Pentecostal habitus: Elements for a sociology of institution in classical Pentecostalism<br /></strong>Classical Pentecostalism is placed in line with contemporary reshaping of institutional authority as it provides a subjective individualisation of religious experience («a personal relationship with God») while maintaining a close control of converts’ lives. This article draws from fieldwork conducted within the French Polynesian Assemblies of God since 2000. The aim here is to show how the theoretical tools of Bourdieu’s sociology can prove helpful in analysing this paradoxical institution that is both an «anti-structure» and a structuring authority which grants the biographical invention of conversion the status of a well-grounded illusion. It first analyses the structure in the Pentecostal field of minister’s positions, then the distribution of lay «ministries» and the institutional apparatus of socialisation and training that give shape to a Pentecostal habitus. The «voice of the Holy Spirit» finally appears as the symbolical core of this specific habitus which lies on an «invisible» mediation between institutional apparatus of control and internalised dispositions.</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong>* <span style="font-size: small;">Bonus </span></strong>(ajout du 7 janvier 2010). Je viens de mettre en ligne sur le serveur HAL-SHS le texte d'une communication faite au congrès de l'association française de sociologie en avril 2009, sur le thème "<strong>Le système pentecôtiste de gestion de l'argent</strong>, entre illusion subjective et rationalité institutionnelle". Pour le lire, cliquez <a href="http://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00553193/fr/" target="_blank">ic</a>i.</p><p style="text-align: justify;"><span lang="EN-GB">Bonnes lectures !<br /></span></p>
WG
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COURS ET ARRIERE-COURS /RUE VILIN
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-12-08:3005889
2010-12-08T05:23:00+01:00
2010-12-08T05:23:00+01:00
Nous remercions Jean-Claude Rihard pour l'envoi de ce document.
<p style="text-align: center;"><img id="media-2771068" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/02/3585521007.jpg" alt="1960-Cours et arrières cours- Albert Rihard.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Nous remercions Jean-Claude Rihard pour l'envoi de ce document.</span></p><p> </p>
WG
http://ruedupressoir.hautetfort.com/about.html
AUX FOLIES / BELLEVILLE A LA FOLIE
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-11-21:2990258
2010-11-21T04:04:00+01:00
2010-11-21T04:04:00+01:00
En tournant les pages du volumineux Belleville de Clément Lépidis et...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-2757375" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/01/2434842117.jpg" alt="jacomin.jpg" /><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">En tournant les pages du volumineux<strong><em> Belleville</em></strong> de Clément Lépidis et Emmanuel Jacomin (Editions Henri Veyrier, 1975 ; réédition, 1980), on ne peut que s'arrêter longtemps devant les nombreuses photographies du Belleville au temps qu'il était un village. Au passage, je signale aux lecteurs de l'édition 1980 que notre rue du Pressoir y est présente en page 108. On peut voir l'immeuble dans lequel je vécus, tout au fond, au quatrième étage. La beauté qui résulte de ces images en noir et blanc confirme la thèse de Clément Lépidis selon laquelle il s'agissait de détruire, comme un règlement de compte, ce qui était marqué par la lutte contre l'oppresseur et le mélange des peuples, en un mot l'harmonie. Il fallait en finir avec cette utopie en actes, ce fouriérisme réalisé, trop d'entente nuit à la nécessaire domination des forts sur les faibles. Détruire échoua. Le quartier demeure une terre d'exil et un espace où le pêle-mêle perdure. Seulement, rien n'est aussi beau que ces passages et cours, villas et escaliers, jardins et bistroquets tels que l'ouvrage de Lépidis & Jacomin le rappele. Belleville était la montagne qui se comparait à Montmartre. Il aurait fallu casser ce qui ne tenait plus et sauver les témoignages d'un urbanisme sans plan où l'Homme est le maître des lieux, celui qui organise dans le désordre s'il le faut. Pourvu que les distances ne soient jamais trop grandes. Pourvu que Babel puisse vivre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Chaque dimanche, nous revenons avec des photographies de notre vingtième arrondissement. Ce sera le vingtième d'aujourd'hui, un témoignage de ce qui parle du passé au présent. En comptant sur vos yeux, vos images, votre envie de partager avec nous la construction de ce nouvel album. Montrons ensemble que l'âme de Belleville bouge encore. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Commençons avec un cliché de Maurice Tarlo.</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2757374" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/02/1993654261.2.jpg" alt="Aux Folies Belleville 2.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
WG
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QUE RESTE-T-IL DE LA RUE VILIN ?
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-11-10:2980921
2010-11-10T13:23:00+01:00
2010-11-10T13:23:00+01:00
RIEN DE RIEN Ni un brin de son...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2742160" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/02/3798537474.jpg" alt="magritte_4.jpg" /></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;"><strong>RIEN DE RIEN</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Ni un brin de son architecture, ni une seule planche de ses volets de noyer, ni une clef de serrure forgée par le maître artisan du quartier du Pressoir. Pas même ses cendres ! Où ont-ils abandonné les restes et les souvenirs de la maison du typographe de la bande à Bonnot ? Où se trouve la tombe, la sépulture de notre illustre rue ? Restent les photos de dizaines de photographes du tout Paris, venus inhumer le beau assassiné. Faut-il hurler aux citadins de Paris que c’est notre ville qu’on assassine, que c’est notre patrimoine que l’ont abat lequel appartient à nous autres Parisiens. Nous ne pouvons nous taire, nous ne pouvons fermer notre gueule et nous laisser mettre des muselières. Pour le respect de ceux qui ont lutté afin de soutenir le patrimoine des Parisiens à qui appartient la ville. Pour l’équilibre et la précieuse beauté de Paris.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Déjà, furent crevées les Halles Baltard et le cœur historique de Paris, le quartier de Montparnasse livré au préfet de Paris et aux hommes au pouvoir en ces temps, si peu scrupuleux. Le 13<sup>e</sup> arrondissement et une partie du 15<sup>e</sup> juché sur des assises tremblantes, la Défense, silhouette vulgaire, offerte aux travailleurs, aux bureaucrates, aux baladins croyant que c’est ça le Paris illustre. Sans compter les frappes chirurgicales un peu partout dans notre ville. Regardez un tout petit peu, dans vos promenades ce qu’ils font de la ville, comment ils la maltraitent, comment ils n’ont point de scrupules pour les Parisiens qui méritent plus que ce que leur réservent certaines personnalités au pouvoir depuis des lustres.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;"><strong>RAPPEL SUR LA RUE VILIN</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">C’était une petite rue de Ménilmontant. Une rue classée en 1863, puis déclarée îlot insalubre cent ans plus tard, une rue aujourd’hui entièrement démolie. Une rue où Georges Pérec, l’auteur de<em> La vie mode d’emploi, </em>vécut enfant et dans laquelle il retourna, une fois par an, de 1969 à 1975, pour un livre qu’il écrivait. De cette rue Vilin, il ne reste que les quelques cinq cents photos prises par toutes sortes de photographes et les textes consignés par Pérec dans les années 1970. Le réalisateur reconstitue immeuble par immeuble le puzzle du lieu, réalisant tout à la fois un film sur la rue, un film sur la photographie et un film sur Georges Pérec et l’obsession de la mémoire.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;"><img id="media-2742872" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/00/138982023.jpg" alt="Perec.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;"><strong>« EN REMONTANT LA RUE VILIN »</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Un film de Robert Bober, né le 17 novembre 1931 à Berlin. En 1933, il fuit avec ses parents l’Allemagne nazie. Ils se réfugient en France. Il quitte l’école à quinze ans pour devenir successivement tailleur, potier, éducateur. Il sera l’assistant de François Truffaut sur<em> Les 400 coups</em>, <em>Tirez sur le pianiste</em>, <em>Jules et Jim</em>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;">Réalisateur depuis 1967, il obtint en 1991 le Grand Prix SCAM pour l’ensemble de son œuvre. Il publie <em>Récits d’Ellis Island</em> en collaboration avec Georges Pérec et <em>Quoi de neuf sur la guerre ? </em><strong>Bienvenu Merino</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;"><object width="640" height="385" data="http://www.youtube.com/v/UKWXzP1OgWI?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/UKWXzP1OgWI?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/UKWXzP1OgWI?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;"><object width="640" height="385" data="http://www.youtube.com/v/3CYjw_PsEgw?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/3CYjw_PsEgw?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/3CYjw_PsEgw?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium; color: #000000;"><object width="640" height="385" data="http://www.youtube.com/v/a4zPFO3eKVI?fs=1&hl=fr_FR" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/a4zPFO3eKVI?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.youtube.com/v/a4zPFO3eKVI?fs=1&hl=fr_FR" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
WG
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PARFOIS, JEAN-CLAUDE RIHARD SE SENT COMME UN VIEUX CHIEN
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-11-08:2970882
2010-11-08T04:08:00+01:00
2010-11-08T04:08:00+01:00
Habitant en province depuis maintenant quarante-et-un...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2731173" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/02/3178118802.jpg" alt="2 Rue Vilin- Identifié et crédité.jpg" /></p><p> </p><div style="font-family: Baskerville; font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Habitant en province depuis maintenant quarante-et-un ans, je n'ai pas oublié le quartier de mes vingt-cinq premières années. A chaque fois que j'ai l'occasion de monter à Paris, je ne puis m'empêcher d'aller faire mon tour dans ces lieux si riches en souvenir : rue des Couronnes, rue Vilin, rue des Maronites, rue du Pressoir, boulevard de Belleville, rue de Ménilmontant. Je me sens comme un vieux chien qui rechercherait ses anciennes pissettes pour y refaire quelques gouttes !</span></div><div style="font-family: Baskerville; font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Le propos est trivial, j'en conviens ... et pourtant ... n'est-ce pas un peu la vérité ? <span style="color: #993300;"><strong>Jean-Claude Rihard</strong></span></span></div><div style="font-family: Baskerville; font-size: medium; text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="color: #993300;"><strong><br /></strong></span></span></div><div style="font-family: Baskerville; font-size: medium; text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2731175" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/01/2712335876.jpg" alt="Palikao et Synagogue-Crédit Battaglia Raymond.jpg" /></p><span style="font-family: Arial; font-size: x-small;"><span style="color: #993300;"><strong><br /></strong></span></span></div><p> </p>
Note
http://almasoror.hautetfort.com/about.html
apache !
tag:almasoror.hautetfort.com,2010-10-16:2938032
2010-10-16T07:55:00+02:00
2010-10-16T07:55:00+02:00
Normal 0 21 MicrosoftInternetExplorer4...
<p><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w:Compatibility> <w:BreakWrappedTables /> <w:SnapToGridInCell /> <w:ApplyBreakingRules /> <w:WrapTextWithPunct /> <w:UseAsianBreakRules /> <w:UseFELayout /> </w:Compatibility> <w:BrowserLevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 10]><style> /* Style Definitions */ table.MsoNormalTable{mso-style-name:"Tableau Normal";mso-tstyle-rowband-size:0;mso-tstyle-colband-size:0;mso-style-noshow:yes;mso-style-parent:"";mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;mso-para-margin:0cm;mso-para-margin-bottom:.0001pt;mso-pagination:widow-orphan;font-size:10.0pt;font-family:"Times New Roman";}</style><![endif]--></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%; text-align: center;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2689212" style="margin: 0.7em 0;" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/01/3801380004.jpg" alt="Simone Signoret.jpg" /></p></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%; text-align: center;">Le film</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%; text-align: center;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2689214" style="margin: 0.7em 0;" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/02/3246552397.jpg" alt="amélie hélie.jpg" /></p></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%; text-align: center;">La réalité</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%; text-align: center;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Amélie Hélie, orléanaise devenue une grande apache parisienne (dont le film Casque d’Or s’est inspiré), vantait ainsi les avantages de sa profession de prostituée (elle parle d’elle à la troisième personne, comme Jules César) :</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;"> </p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Elle fournissait du rêve aux hommes qui en avaient un urgent besoin.</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Elle soulageait bien des épouses qui lui en savent gré aujourd'hui, c'est évident.</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Elle ne faisait de mal à personne, au contraire.</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Elle recueillait les jeunes commis tirant la langue et les dorlotait cinq minutes dans ses bras.</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Elle était un mode de circulation pour la richesse publique.</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Elle évitait que les belles concierges fussent à tout instant culbutées dans les escaliers.</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Elle était l'oie du pauvre, le riche gardant jalousement pour lui la dinde du parc Montsouris, ce qui ne l'empêche pas d'ailleurs de goûter parfois à l'oie du pauvre.</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Elle consolait le veuf de son veuvage, le prêtre de ses vœux</p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 1.65pt; line-height: 110%;">Elle faisait aimer à l'homme le beau, le bien, le juste, et sauvait bien des familles</p>
WG
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CONNAISSEZ-VOUS ”LA MATERNELLE”/FILM DE HENRI DIAMANT-BERGER ?
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-09-20:2899000
2010-09-20T05:45:00+02:00
2010-09-20T05:45:00+02:00
Henri Diamant-Berger C'est Stanislas Trinssoutrop,...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2645541" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/01/2564265081.jpg" alt="henri diamant-berger.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Henri Diamant-Berger</strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">C'est Stanislas Trinssoutrop, président de l'<strong><a href="http://www.aalvp.org/"><span style="color: #000000;">AALVP</span></a></strong> (l'Amicale des Anciens du Lycée Voltaire) qui m'a signalé l'autre soir, au téléphone, l'existence de ce film. Au passage, vous découvrez que je fus élève au lycée Voltaire et cela, soyons précis, dans les années 1970-1973. Stanislas me dit que c'est un film à connaître absolument. Le décor se situe à Ménilmontant. Seulement, le film n'existe pas en DVD, pas même en VHS, c'est donc un document rare. Il est possible de le consulter au Forum des Images. Avis aux parisiens. Avez-vous vu ce film de 1949 adapaté du roman de Léon Frapié, réalisé par Henri Diamant-Berger, avec Pierre Larquey et Marcel Mouloudji, s'il vous plaît ? Si tel est le cas, faites-nous des retours. </span></p><p><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">☞ <strong><a href="http://www.forumdesimages.fr/Collections/notice/VDP439"><span style="color: #000000;">VOIR LE FILM AU FORUM DES IMAGES </span></a></strong></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><span style="color: #808000;"><strong>☞ <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Maternelle_(film,_1949)">NOTICE WIKI SUR LE FILM</a></strong></span></span></p><p> </p><p> </p><p> </p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-2645542" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/00/1387266057.jpg" alt="léon frapié.jpg" /></p><p><strong><br /></strong></p><p> </p><p> </p><p> </p>
WG
http://ruedupressoir.hautetfort.com/about.html
ENTRETIEN AVEC JEAN-CLAUDE RIHARD
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-09-17:2898687
2010-09-17T05:13:00+02:00
2010-09-17T05:13:00+02:00
Carrefour rue des Couronnes - rue du Pressoir Photo Raymond...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2645247" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/02/386480818.jpg" alt="Rue des Couronnes-Vue du Pressoir.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Carrefour rue des Couronnes - rue du Pressoir</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Photo <strong><span style="color: #993300;">Raymond Battaglia</span></strong>, début des années 1960</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Jean-Claude Rihard fait désormais partie de la belle équipe des animateurs du blog de la Rue du Pressoir. Cet ancien du quartier répond à quelques questions - quelque chose me dit qu'il y en aura d'autres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Où as-tu vu le jour ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Si la réponse est stricto sensu, ma réponse est : dans la dixième arrondissement, à la Clinique. Mais huit jours après, j'étais au 52 boulevard de Belleville ! Mon père était Bellevillois, ma grand-mère paternelle aussi, mon arrière grand-père paternel aussi. Il faut remonter à la génération d'avant pour retrouver... la Bretagne non bretonnante, premières marches de Bretagne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Ma mère était Bellevilloise, ma grand-mère maternelle aussi (métro Belleville, côté 11ème). L'arrière grand-père maternel venait du Nord.</span></p><p><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Que faisaient tes parents ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Mon père était ajusteur-tourneur et après-guerre, il a monté un commerce en Normandie (cette démarche était une conséquence directe de la guerre et de la pénurie alimentaire , nous participions au trafic de fausses cartes de pain ... imprimées dans l'impasse du Pressoir ! ).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Ma mère était danseuse, mais je ne l'ai pas beaucoup connu. Elle a quitté le domicile conjugal quand j'avais deux ans. J'ai donc été élevé par ma grand-mère paternelle.</span></p><p><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Dans quelles écoles fus-tu scolarisé ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">La Maternelle était celle de la rue des Maronites, le Primaire, c’était rue Julien Lacroix, à côté du passage Ronce, en face d'où était né Momo (Chevallier). Ce dernier venait nous rendre visite chaque année jusqu'à 1958 environ. Il faisait tourner un petit film à chaque fois avec les gosses. Puis un jour... il n'est plus venu, il a oublié son quartier !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Plus tard, n'ayant pas eu les meilleures notes au concours pour entrer en sixième, le CCG (Cours Complémentaire Général) m'a échappé et j'ai dû me contenter de celui situé rue Pelleport. Je n'ai pas perdu au change, je prenais le bus à plateforme tous les jours. Un bon sport pour le prendre et descendre en marche! </span></p><p><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Que t'as appris Belleville-Ménilmontant ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Question trop vaste, je pourrais en écrire de très nombreuses pages ! J'y ai tout appris, du bon et du moins bon. J'y ai appris ... le travail, les différents métiers dits "de Paris", les amourettes, les copains, l'entraide, mais aussi à chaparder, à fumer… d'abord de la liane (terrains vagues obligent), puis des P4, avant d'avoir les moyens d'acheter le premier paquet de Gauloises. En bref, j'y ai appris tout simplement ... la vie !</span></p><p><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>As-tu fréquenté le rue du Pressoir et qu'y faisais-tu ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">La rue du Pressoir, c'était une annexe ! J'y avais de nombreux copains d'école, y compris dans le passage Deschamps. De mémoire, JP Cardon dont les parents étaient concierges, les frères Tonneau, Aubri, Nathan (dont les parents étaient tailleurs dans le passage Deschamps), Ponnelle (également passages Deschamps) et quelques autres.</span></p><p><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Quelles images conserves-tu du quartier dans les années 1960 ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Ces années ont été pour moi comme un fin d'époque et ceci à tout point de vue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Changements des populations tout d'abord. Alors que dans mon enfance il y avait un relatif équilibre entre les différentes ethnies, tout cela a basculé. Je ne m'étendrais pas sur ce point car de nos jours on ne peut même plus parler de choses factuelles sans être taxé a minima de xénophobie. Mais c'est un fait, il y a eu un exode massif des Bellevillois de souche, remplacés par d'autres populations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Ces changements de population ont entraîné un changement des moeurs et de toute la sociologie. L'esprit village en a pris un sérieux coup, même si cela perdure ici où là dans des secteurs épargnés. On a changé le biotope.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Changement architecturaux. Certes, l'eau sur la palier a disparu, de même les WC à l'étage pour cinq à six familles. La salle de bain est arrivée. Ces conforts étaient devenus indispensables. Mais en parallèle, les voisins sont devenus des "étrangers", les relations humaines se sont dépersonnalisées. Les cages à lapin, c'est aussi une autre forme de promiscuité.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">L'image essentielle qui m'a marqué, c'est la destruction de mon quartier. La venue des bulls, ces tours métalliques mobiles et obliques au bout desquelles pendaient les boules d'acier qui étaient balancées dans les murs. Je pense que j'aurais eu moins de chagrin de savoir qu'une bombe était tombée là.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Je me suis toujours posé la question, mais pourquoi n'a-t-on pas essayé de conserver une partie de ces quartiers en les restaurant. Tous ces jardins cachés, ces cours er arrière-cours, ces passages qui nous menaient de rues en rues et qui avaient un charme désuet. Ce quartier était un véritable capital.</span></p><p><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Quels étaient tes loisirs en ces temps anciens, néanmoins pérecquiens ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Pérécquiens... entre-autres, anciens pas tant que cela. Encore que la vie, ces dernières années, s'est déroulée à vitesse Grand V.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Là, encore, la question est vaste. Elle remplit plusieurs chapitres de mes mémoires en cours d'écriture.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Vaste car, bien sûr, les loisirs sont associés à l'âge. Rappelons qu'à cette époque la TV n'avait pas encore trop entamé nos modes de vie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Dans la période de stricte enfance, ce fut tous les jeux de notre âge, billes, patins à roulettes, compétition de traîneau, jeux de cordes et autres avec les filles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">J'avais l'immense privilège d'avoir en face de chez moi le terre-plein qui recevait le marché. A l'époque, le mardi matin et le vendredi matin (si ma mémoire est bonne! Ce terre-plein était une superbe aire de jeu y compris les veilles de marché où les employés municipaux, je suppose, venaient installer les poteaux métalliques et les toits de toiles du marché. Amusants ces hommes chaussés de chaussures en bois à hauts talons pour leur donner la bonne hauteur!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Le travail terminé, c'était pour nous le temps du slalom en patins, en traîneaux, à vélo (pour les plus aisés!).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Un peu plus grand, notre périmètre s'étendait vers les terrains vagues. Nous étions comblés. Un petit en haut du passage Ronce qui donnait sur la rue des Couronnes. L'autre étant une grande partie de l'espace occupé par l'actuel Parc de Belleville ainsi que par les immeubles construits sur le plateau, vers les Envierges.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Nous y avons construit des baraques avec les matériaux qui traînaient là (briques, planches...). Nous y avons fumé les premières "lianes" puis nos premières P4, dites cigarettes de chômeurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Plus grand encore ce fut le cinéma, dieu qu'il y en avait entre Belleville et Ménilmontant. On était loin de la dernière séance chantée par notre compatriote Claude alias Eddy. Je me prends à penser au nombre impressionnant d'artistes que ce quartier a engendré !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Pourquoi t'intéresses-tu à Georges Perec et à Clément Lépidis ? </strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Je ne connaissais pas pas Georges Perec, jusqu'à ce qu'un jour (émission de télé ), je découvre son existence et apprenne qu'il avait vécu à Belleville et pour être plus précis rue Vilin. Or, ma famille a habité au 2 rue Vilin durant une bonne dizaine d'années. J'ai su que Georges Pérec était juif, ma grand-mère m'avait beaucoup parlé du quartier, des juifs de l'époque, des rafles de l'été 42...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Juif ou pas, il était du quartier, je me trouvais donc une parenté.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Pour être honnête, Georges Pérec n'est pas mon auteur préféré... à chacun ses goûts. Mais c'est quelqu'un de "la famille", alors je lui ai trouvé beaucoup de qualités. Peut-être un peu trop éclectique, mais quel bonheur son art lipogrammatique et ses palindromes ... un régal !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">J'ai un peu sublimé "<em>W</em>", tout simplement parce qu'il s'agissait de souvenirs d'enfances et que la rue Vilin y était évoquée. Ah ! cette rue Vilin et son escalier. Combien parmi nous ont usé leurs culottes courtes sur le muret pentu qui se situait sous cet escalier et que l'ami Willy a immortalisé par sa célèbre photo. Cette photo, je l'ai trouvé en poster, je l'ai faite encadrée et elle trône dans la chambre de mon papa âgé de 90 ans et qui est maintenant en maison de retraite, à 100 m de chez moi. Il vit en concubinage notoire avec une garce .... Héloïse, traduisez Aloïs... alias Alzeihmer. Il a tout oublié ou presque mais aux mots rue Vilin, ses yeux s'illuminent... Mais je m'égare, revenons dans le sujet !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Quant à Clément, j'aurais étrangement presque rien à dire. Je me sens lui lorsque je lis ses livres. Son style près proche du peuple me va comme un gant. Je l'ai vu une fois il y a très longtemps vers la rue des Envierges, nous avons échangé quelques mots, mais je ne voulais pas trop le déranger ce fut donc a minima. J'ai dévoré tous ses livres sur Belleville. Ils trônent tous sur ma bibliothèque de plus d'un millier de livres. Je me suis payé le luxe d'orner l'intérieur de ses livres d'une palanquée de photos de Doisneau et de Ronis. Dommage Kléanthis est parti ... pas de dédicaces ! Une perte pour notre quartier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong>Qu'est-ce qui te motive (dangereusement ?) à péleriner aujourd'hui dans ce quartier métamorphosé ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">La vie n'est pas un long fleuve tranquille, ne dit-on pas? Et puis, il faut vivre dangereusement. Il y a probablement un côté pathos dans ma démarche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Un jour que j'échangeais avec Josette (de la rue du Pressoir), elle me faisait part de sa nostalgie, un peu dans le syle "c'était mieux avant".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Oui bien sûr, je l'ai évoqué plus haut, il y avait des tas de choses plus sympas, plus conviviales… Mais on sait tous que cela ne pouvait durer, car ainsi va la vie et rien n'est immuable, même les avantages acquis ! Je suis bien conscient de tout cela, bien conscient aussi, que, ce faisant, je suis à la recherche de quelque chose de perdu définitivement ... ma jeunesse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Mais cependant, ce n'est pas que de la nostalgie, pourquoi j'y retouve des odeurs? Pourquoi ce mélange de haine (ils ont tout cassé !) et d'amour ? Pourquoi je me dis toujours : "Cette fois, c'est la dernière" ?Et pourquoi dès que je suis à Paris j'essaie de trouver un moment pour aller traîner mes guêtres ? Alors pathos ou pas? Serait-ce du vice ?</span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Guy, t'es pas sympa, à cause de ta question, il va falloir que je consulte !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><img id="media-2645249" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/02/907414860.jpg" alt="JC_Ecole Maternelle.jpg" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Classe de Maternelle, rue des Maronites</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Jean-Claude est debout, près de la maîtresse</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Photo <strong><span style="color: #993300;">Yolande Suchet</span></strong> épouse <strong><span style="color: #993300;">Lapierre</span></strong></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Sur cette image, figurent <span style="color: #993300;"><strong>Aubri </strong></span>(rue du Pressoir), <strong><span style="color: #993300;">Tonneau</span></strong> (rue du Pressoir), <strong><span style="color: #993300;">Yolande Suchet</span></strong> (52 boulevard de Belleville), <strong><span style="color: #993300;">Cardon</span></strong> (rue du Pressoir),<strong><span style="color: #993300;"> Pallini</span></strong>.</span></p><p> </p><p> </p><div style="font-family: Baskerville; font-size: medium;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong><span style="color: #800000;"> </span></strong></span></div><p> </p>
WG
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JO PRIVAT ❘ CLEMENT LEPIDIS
tag:www.guydarol.com,2010-09-12:821562
2010-09-12T01:15:00+02:00
2010-09-12T01:15:00+02:00
Jo Privat au temps de la bâche à jonc Il me fit :...
<div style="text-align: center;"><a href="http://www.guydarol.fr/images/medium_Numeriser0019.2.jpg" target="_blank"><span style="color: #999999;"><img style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.guydarol.fr/images/medium_Numeriser0019.2.jpg" alt="medium_Numeriser0019.2.jpg" /></span></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: 'Times New Roman';">Jo Privat au temps de la bâche à jonc</span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">Il me fit : « Quand j’aurai replié mes gaules, j’aimerais que tu fasses un tour du côté de la rue de Lappe, des fois que</span> <strong><span style="color: #000000;">le Balajo</span></strong> <span style="color: #000000;">existe encore. » Cela me fit un coup dans le sac. J’eus une grosse larme et c’est en pensant qu’il y avait une énorme marge avant qu’il ne prenne la tangente que la deuxième se retint de couler.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">L’avenir ne l’a pas démenti. Mon père a replié ses gaules. C’était en septembre zéro cinq.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Depuis mutine lurette, une image s’impose entre moi et le reste du pauvre monde. Cette image est un crève-cœur et un vade-mecum. La scène se passe rue de Ménilmontant, non loin des Pyrénées. Je suis au Cours Préparatoire à l’école Jeanne d’Arc (mes origines sont bretonnes et vaguement saint-sulpiciennes), mon père me tend les bras à la sortie des classes. En un clin d’œil, je suis juché sur ses épaules d’homme mahousse et nous dévalons la pente bucolique qui englobe le ciel et la terre. De mon perchoir, je vois Pantruche, la tour Eiffel et le soleil qui glisse dans sa poche de velours rouge. Papa chante une valse en mineur. Mes bras autour de son cou, j’enfonce ma tête (déjà de linotte) dans ses plumes d’oiseau. Bientôt nous tournerons du côté de la rue du Pressoir et la vie, toute la vie, se fichera bien de compter les heures. Munificente comme l’image d’un homme (paysan-marin-forgeron) qui porte un rêve sur ses épaules.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">Mon père taquinait la boîte à frissons. Il était toupilleur à</span> <strong><span style="color: #000000;">la Boule Rouge</span></strong><span style="color: #000000;">, au</span> <strong><span style="color: #000000;">Balajo</span></strong><span style="color: #000000;">. C’est là, un dimanche, qu’il décida ma mère pour l’aventure de toute une vie. Il me disait souvent : « Jo Privat, c’est le bon dieu et c’est pour ça qu’il a sa place sur le balcon du Balajo ».</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">Maintenant qu’il a tourné la dernière page de son petit livre, je peux dire que je connais</span> <strong><span style="color: #000000;">Jo Privat</span></strong> <span style="color: #000000;">(1919-1996), le « Gitan blanc », et presque sur le bout des doigts.</span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">Il demeurait tout près de chez nous, rue des Panoyaux. Notre quartier est une dédicace à Bacchus. J’ai écouté sa</span> <em><span style="color: #000000;">Préférée</span></em><span style="color: #000000;">, sa</span> <em><span style="color: #000000;">Zingara</span></em><span style="color: #000000;">, tous ses hymnes aux cœurs simples et à l’accent manouche. C’est grâce à lui que je découvris</span> <strong><span style="color: #000000;">Clément Lépidis</span></strong> <span style="color: #000000;">(1920-1997). Avec</span> <strong><span style="color: #000000;">Clément Lépidis</span></strong><span style="color: #000000;">, je ne suis jamais loin de Belleville, jamais loin de la rue de Ménilmontant et papa se tient debout, juvénile et joyeux. Ses mains qui fendent un air de muguet et d’accordéon m’arrachent au pavé herbeux. Je redeviens, il redevient, nous redevenons l’alpiniste à la neige éternelle qui ne sait pas qu’au bout de la pente le chasseur énumère ses proies.</span></span> <span style="color: #800000;"><strong>Guy Darol</strong></span></p><div style="text-align: center;"><a href="http://www.guydarol.fr/images/medium_Numeriser0018.3.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.guydarol.fr/images/medium_Numeriser0018.3.jpg" alt="medium_Numeriser0018.3.jpg" /></span></a></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Clément Lépidis</span></div><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="color: #000000;">Clément Lépidis</span></strong> <span style="color: #000000;">– Bellevillois –</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">né de père grec et de mère</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">française, autodidacte.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">A pratiqué de nombreux métiers</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">avant de se vouer à la littérature : photographe,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">modéliste en chaussures, câbleur</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">radio, représentant en produits de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">beauté, commis d’agent de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">change à la Bourse de Paris, etc.</span></p><div style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">Premier roman :</span> <em><span style="color: #000000;">La Rose de</span></em></span></div><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><em><span style="color: #000000;">Būyūkada</span></em><span style="color: #000000;">, publié à 44 ans chez</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Julliard dans la collection « Les</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">Lettres Nouvelles » de</span> <strong><span style="color: #000000;">Maurice</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="color: #000000;">Nadeau</span></strong><span style="color: #000000;">.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Deux cycles intéressent l’auteur :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">l’un directement lié à la France et</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">à Paris plus particulièrement,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">l’autre à la Méditerranée.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Voyage souvent en Espagne et en</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Grèce. Il lui reste encore une</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">vingtaine de livres à écrire</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">–</span> <span dir="ltr"><span style="color: #000000;">surtout des romans – dont les</span></span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">titres, les personnages et les</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">arguments sont prêts. Le dernier</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">s’intitulera : Mourir !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">_________</span></p><div style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">Autoportrait in</span> <em><span style="color: #000000;">Des dimanches</span></em></span></div><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><em><span style="color: #000000;">à Belleville</span></em><span style="color: #000000;">, ACE éditeur,</span></span></p><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">avril 1984</span></div><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: xx-large;">↕</span></span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="color: #000000;">Œuvres de Clément Lépidis</span></strong></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Aux éditions du Seuil</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">La Fontaine de Skopelos</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Le Marin de Lesbos</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">L’Arménien</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Les Émigrés du soleil</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">La Main rouge</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">La Rose de Buyukada</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">La Conquête du fleuve</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Cyclones</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">L’Or du Guadalquivir</span></em></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Les Oliviers de Macédoine</span></em></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">Chez d’autres éditeurs</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">L’Amour dans la Ville</span></em><span style="color: #000000;">, éditions du Toro</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Belleville</span></em><span style="color: #000000;">, en collaboration avec E. Jacomin, éditions Henri Veyrier</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Le Mal de Paris</span></em><span style="color: #000000;">, en collaboration avec Robert Doisneau, éditions Arthaud</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Belleville au cœur</span></em><span style="color: #000000;">, éditions Vermet</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Mille Miller</span></em><span style="color: #000000;">, éditions Ramsay</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Marchés de Paris</span></em><span style="color: #000000;">, en collaboration avec S. Weiss, éditions ACE</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Des Soleils à Hokkaido</span></em><span style="color: #000000;">, éditions Vermet</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Montmartre</span></em><span style="color: #000000;">, en collaboration avec J.-M. Leri, éditions Henri Veyrier</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Des dimanches à Belleville</span></em><span style="color: #000000;">, éditions ACE</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Un itinéraire espagnol</span></em><span style="color: #000000;">, éditions Christian Pirot</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Monsieur Jo</span></em><span style="color: #000000;">, éditions Le Pré Aux Clercs</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Les Bals à Jo,</span></em> <span style="color: #000000;">éditions Le Sémaphore</span></p><p style="text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Je me souviens du 20ème arrondissement</span></em><span style="color: #000000;">, éditions Parigramme</span></p><div style="text-align: center;"><a href="http://www.guydarol.fr/images/medium_Numeriser0020.2.jpg" target="_blank"><span style="color: #000000;"><img style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.guydarol.fr/images/medium_Numeriser0020.2.jpg" alt="medium_Numeriser0020.2.jpg" /></span></a></div><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: small;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: xx-large;">↕</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; text-align: center;"><strong><span style="color: #000000;">A propos de Jo Privat</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #000000;">Visiter</span> <a href="http://swingjo.apinc.org/home.php"><span style="color: #000000;"><span style="color: #808000;">l</span><span style="color: #808000;">e site</span></span></a></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #000000;">Ecouter</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; text-align: center;"><em><span style="color: #000000;">Manouche Partie</span></em><span style="color: #000000;">, 1960</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; text-align: center;">Passer commande à la Boutique <span style="color: #808000;"><a href="http://www.djangostation.com/Manouche-Partie,023.html">Django Station</a></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; text-align: center;"><span style="color: #000000;"><br /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0pt; margin-left: 0cm; text-align: center;"><span style="font-size: xx-large;"><br /></span></p>
WG
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RENTREE DES CLASSES AVEC CHRISTINE BRAVO
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-09-02:2824025
2010-09-02T05:26:00+02:00
2010-09-02T05:26:00+02:00
De 1979 à 1982, Christine Bravo fut...
<p style="text-align: justify;"> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-2554826" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/01/1752529286.jpg" alt="bravo.jpg" /></div><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">De 1979 à 1982, Christine Bravo fut institutrice. On ne disait pas alors professeur des écoles. Le 7 septembre 1984, les caméras de TF1 filment la future animatrice télé à Belleville, dans l'établissement où elle enseigna. Est-ce la timidité du premier jour - Christine Bravo n'est plus certaine de ses effectifs -, la future animatrice est à l'étroit dans ses souliers ? Elle fait la promo de <em>Maîtresse à Belleville</em>, éditions Ramsay, 1984.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Cliquer sur le lien ci-dessous pour voir</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><a href="http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/CAA8401455301/rentree-a-belleville.fr.html"><span style="color: #000000;"><strong><span style="color: #993300;">CHRISTINE BRAVO A BELLEVILLE</span></strong></span></a></span></p>
WG
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JOSEPH BIALOT
tag:www.guydarol.com,2010-09-02:611204
2010-09-02T01:50:00+02:00
2010-09-02T01:50:00+02:00
Les rues de Paris (je devrais dire, comme Jacques Réda, les...
<div style="text-align: center;"><a href="http://www.guydarol.fr/images/medium_Bialot.jpg" target="_blank"><img style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.guydarol.fr/images/medium_Bialot.jpg" alt="medium_Bialot.jpg" /></a></div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #990066;"><span style="color: #000000;">Les rues de Paris (je devrais dire, comme Jacques Réda,</span> <em><span style="color: #000000;">les ruines de Paris</span></em><span style="color: #000000;">) ont leurs observateurs plus ou moins touchants. Il y en a d’éminents, à commencer par Léon-Paul Fargue qui met de la poésie sur tout ce qu’il touche. D’autres, et en quelque sorte à la suite, ont fait parler le trottoir avec la voix de l’enfance. Ceux-là me sont très chers (Henri Calet, André Hardellet, Yves Martin…) et je cherche dans la littérature d’aujourd’hui, si difficile à débusquer, le murmure obstiné contre l’impérialisme de la maturité.</span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #000000;">On sait qu’il n’y a pas d’âge pour donner la parole au petit primitif. Je constate cependant que c’est bien souvent sur le tard, à la lisière du crépuscule, que l’enfant s’exprime le mieux. Comme s’il fallait passer par le labyrinthe du temps, le déroulement des décennies, pour atteindre le but qui est de retrouver les impressions premières, cette vertigineuse sensation de la vie sans fin.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #990066;"><span style="color: #000000;">La littérature que l’on vend (promotion en batterie fanfare du toujours même chapelet de noms) met l’accent, faussement tonique, sur la jeunesse à belle gueule latex taillée dans la glace des magazines. Il faut être beau et jeune (le mythe du</span> <em><span style="color: #000000;">Rimbaud warrior</span></em><span style="color: #000000;">) pour mériter publication. Comme tout le reste, la littérature a vu s’imposer les mains du marketing, la règle du consommé-jetable. Elle est devenue un</span> <em><span style="color: #000000;">secteur</span></em> <span style="color: #000000;">où la concurrence joue (si l’on peut dire) à plein régime. Je l’ai connue au temps de la</span> <em><span style="color: #000000;">zone</span></em> <span style="color: #000000;">et de ses malandrins.</span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #990066;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.guydarol.fr/images/thumb_Numeriser0013.2.jpg" alt="medium_Numeriser0013.3.jpg" /><span style="color: #000000;">Joseph Bialot (comme Maurice Fourré, vous connaissez ?) a débuté en littérature après cinquante ans. Dès lors, il avait tout à dire et je crois qu’il a eu raison de se retenir pendant plus d’un demi siècle. Sa bibliographie compte une vingtaine de livres. À vrai dire, je ne l’aurais sans doute jamais lu sans le conseil mirobolifique de Christophe Daniel, mon libraire. Il vit et travaille à Morlaix (Finistère) et nous avons beaucoup à échanger sur Paris, vingtième arrondissement. Comme moi, il y a ses racines.</span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #000000;">Je ne l’aurais jamais lu Joseph Bialot parce qu’il évolue dans une zone où je ne traîne jamais, celle du roman noir, du thriller, de la littérature dite policière. Ces estampilles ne m’ont jamais intéressé et c’est à tort, probablement. Je devine qu’il se trouve dans ces tiroirs étiquetés de très grands écrivains. Et je pense, en particulier, à Marc Villard que je lis avec intensité, surtout depuis qu’il s’est dépris d’un genre, dont il est, paraît-il, le plus beau porte-plume.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #990066;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.guydarol.fr/images/thumb_Numeriser0014.jpg" alt="medium_Numeriser0014.3.jpg" /><span style="color: #000000;">Le livre s’intitule</span> <em><span style="color: #000000;">Belleville Blues</span></em> <span style="color: #000000;">et ceux qui suivent ici mes dérives parisiennes ont compris que ce titre va à mes préférences. Joseph Bialot se souvient de son arrivée, presque triomphale, boulevard de Belleville, après un voyage de deux nuits et un jour dans l’express Varsovie-Paris. Voici donc un récit d’immigré. Qui évoque un quartier disparu, des falaises d’immeubles aujourd’hui effondrées. Nous sommes en 1930. Il rappelle, par exemple, qu’au sommet de la rue Oberkampf, là où s’arrête le 96, il attendait le bus au front duquel paradait la lettre Q. Joseph Bialot se remémore la plaisanterie qui courait alors. Le jeu « consistait à demander à un passant choisi au hasard : « Pardon, m’sieur, savez-vous où se trouve l’arrêt du « Q » ? » C’est ainsi que l’on riait au temps que la musique retentissait au</span> <em><span style="color: #000000;">Boléro,</span></em> <span style="color: #000000;">à la</span> <em><span style="color: #000000;">Java,</span></em> <span style="color: #000000;">et que sortir au cinéma (</span><em><span style="color: #000000;">le Templia, le Cocorico, le Floréal, le Phénix, l’Impérator)</span></em> <span style="color: #000000;">durait toute une après-midi.</span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #990066;"><span style="color: #000000;">Joseph Bialot ressuscite</span> <em><span style="color: #000000;">La Vielleuse,</span></em> <span style="color: #000000;">la maison des Saints-Simoniens,</span> <em><span style="color: #000000;">la Halle aux Chapeaux,</span></em> <span style="color: #000000;">bois et charbons, bistros innombrables (</span><em><span style="color: #000000;">La Chope, La Lumière de Belleville, Le Métro)</span></em><span style="color: #000000;">, rues envolées : l’allée des Faucheurs (au nom prédestiné), la rue Vincent, le passage Kuzner. Et c’est une ville qui se réveille, le peuple et le cœur d’une ville. Milliers de visages effacés que la littérature (tel est son art) anime, sans concurrence possible. Seuls les mots, quand ils sont magiquement mariés, peuvent tromper la mort. Qu’il vive longtemps Joseph Bialot !</span></span></span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #000000;">↕</span></span></p> <p><span style="color: #990066;"><em><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">>Belleville Blues,</span></span></span></em> <span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: small;">Joseph Bialot. Autrement, 2005. 99 pages, 10 €.</span></span></span></span></p> <p><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">↕</span></span></p> <p><span style="font-size: 14pt; font-family: Garamond;"><span style="color: #000000;">></span><a href="http://www.autrement.com/"><span style="color: #000000;"><strong><span style="color: #808000;">www.autrement.com</span></strong></span></a></span></p> <p><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">↕</span></span></p> <p><span style="font-size: 14pt;"><span style="color: #000000;">>BIBLIOGRAPHIE AUX ÉDITIONS GALLIMARD</span></span></p> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"> <p><a href="http://www.hautetfort.com/Gallimard-cgi/Appli_catal/vers_detail.pl?numero_titre=010013003" target="_parent"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #000000;">BABEL-VILLE</span></span></a> <span style="font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 --><span style="color: #000000;">[1979] , 192 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Série Noire (No 1745), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070487458.<br /></span> <!-- CPT+ 1 --> <em><span style="color: #000000;">Le même ouvrage</span></em> <span style="color: #000000;">, 224 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 270) (2002), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070425282.</span> <!-- MEMO 1 --><!-- CPT+ 2 --></span></p> </td> <td width="58" align="center"><!-- Test affichage bonnes feuilles --><!-- Test affichage video --><!-- Test affichage entretien --><!-- Test affichage fiche pedagogique --></td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"><!--MEMO 0--> <p><a href="http://www.hautetfort.com/Gallimard-cgi/Appli_catal/vers_detail.pl?numero_titre=010019333" target="_parent"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #000000;">LES BAGAGES D'ICARE</span></span></a> <span style="font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 --><span style="color: #000000;">[1991] , 224 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Série Noire (No 2259), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070492591.</span> <!-- CPT+ 1 --></span></p> </td> <td width="58" align="center"><!-- Test affichage bonnes feuilles --><!-- Test affichage video --><!-- Test affichage entretien --><!-- Test affichage fiche pedagogique --></td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"><!--MEMO 0--><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #000000;">LE MANTEAU DE SAINT MARTIN</span></span> <span style="font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 --><span style="color: #000000;">[1985] , 192 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Série Noire (No 1994), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070489949.</span> <!-- CPT+ 1 --></span> <p><span style="color: #000000;"><br /></span></p> </td> <td width="58" align="center"><!-- Test affichage bonnes feuilles --><!-- Test affichage video --><!-- Test affichage entretien --><!-- Test affichage fiche pedagogique --></td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"><!--MEMO 0--><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #000000;">LA NUIT DU SOUVENIR</span></span> <span style="font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 --><span style="color: #000000;">[1990] , 224 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Série Noire (No 2215), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 207049215X.</span> <!-- CPT+ 1 --></span> <p><span style="color: #000000;"><br /></span></p> </td> <td width="58" align="center"><!-- Test affichage bonnes feuilles --><!-- Test affichage video --><!-- Test affichage entretien --><!-- Test affichage fiche pedagogique --></td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"><!--MEMO 0--> <p><a href="http://www.hautetfort.com/Gallimard-cgi/Appli_catal/vers_detail.pl?numero_titre=010034177" target="_parent"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #000000;">ROUTE STORY</span></span></a> <span style="font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 --><span style="color: #000000;">[1998] , 256 pages, 117 x 180 mm. Collection Série Noire (No 2503), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070496996.</span> <!-- CPT+ 1 --></span></p> </td> <td width="58" align="center"><!-- Test affichage bonnes feuilles --><!-- Test affichage video --><!-- Test affichage entretien -<mce:script type="text/javascript" mce_src="http://www.hautetfort.com/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/langs/fr.js?20100119"></mce:script><mce:script type="text/javascript" mce_src="http://www.hautetfort.com/admin/javascript/tinymce/plugins/blogspirit/langs/fr.js?20100119"></mce:script>-><! Test affichage fiche pedagogique --></td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"><!--MEMO 0--> <p><a href="http://www.hautetfort.com/Gallimard-cgi/Appli_catal/vers_detail.pl?numero_titre=010018825" target="_parent"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #000000;">LE ROYAL-BOUGNAT</span></span></a> <span style="font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 --><span style="color: #000000;">[1990] , 192 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Série Noire (No 2239), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070492397.</span> <!-- CPT+ 1 --></span></p> </td> <td width="58" align="center"><!-- Test affichage bonnes feuilles --><!-- Test affichage video --><!-- Test affichage entretien --><!-- Test affichage fiche pedagogique --></td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"><!--MEMO 0--><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #000000;">RUE DU CHAT CREVÉ</span></span> <span style="font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 --><span style="color: #000000;">[1983] , 192 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Série Noire (No 1903), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070489035.</span> <!-- CPT+ 1 --></span> <p><span style="color: #000000;"><br /></span></p> </td> <td width="58" align="center"><!-- Test affichage bonnes feuilles --><!-- Test affichage video --><!-- Test affichage entretien --><!-- Test affichage fiche pedagogique --></td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"><!--MEMO 0--> <p><a href="http://www.hautetfort.com/Gallimard-cgi/Appli_catal/vers_detail.pl?numero_titre=010013005" target="_parent"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #000000;">LE SALON DU PRÊT-À-SAIGNER</span></span></a> <span style="font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 --><span style="color: #000000;">[1978] , 256 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Super Noire (No 110), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070461106.<br /></span> <!-- CPT+ 1 --> <em><span style="color: #000000;">Le même ouvrage</span></em> <span style="color: #000000;">, 256 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Carré Noir (No 548) (1985), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070435482.<br /></span> <!-- MEMO 1 --><!-- CPT+ 2 --> <em><span style="color: #000000;">Le même ouvrage</span></em> <span style="color: #000000;">, 224 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio (No 2204) (1990), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 207038294X.<br /></span> <!-- MEMO 2 --><!-- CPT+ 3 --> <em><span style="color: #000000;">Le même ouvrage</span></em> <span style="color: #000000;">, 224 pages, 117 x 180 mm. Collection Série Noire (No 1749) (1996), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070496139.<br /></span> <!-- MEMO 3 --><!-- CPT+ 4 --> <em><span style="color: #000000;">Le même ouvrage</span></em> <span style="color: #000000;">, 224 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folio policier (No 114) (2000), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070410307.</span> <!-- MEMO 4 --><!-- CPT+ 5 --></span></p> </td> <td width="58" align="center"><!-- Test affichage bonnes feuilles --><!-- Test affichage video --><!-- Test affichage entretien --><!-- Test affichage fiche pedagogique --></td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"><!--MEMO 0--> <p><a href="http://www.hautetfort.com/Gallimard-cgi/Appli_catal/vers_detail.pl?numero_titre=010017917" target="_parent"><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #000000;">UN VIOLON POUR MOZART</span></span></a> <span style="font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 --><span style="color: #000000;">[1989] , 192 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Série Noire (No 2184), Gallimard</span> <em><span style="color: #000000;">-rom.</span></em> <span style="color: #000000;">ISBN 2070491846.</span> <!-- CPT+ 1 --></span></p> </td> <td width="58" align="center"><!-- Test affichage bonnes feuilles --><!-- Test affichage video --><!-- Test affichage entretien --><!-- Test affichage fiche pedagogique --></td> </tr> </tbody> </table> <table border="0" cellspacing="2" cellpadding="2" width="396"> <tbody> <tr valign="top"> <td width="320"><!--MEMO 0--> <p><a href="http://www.hautetfort.com/Gallimard-cgi/Appli_catal/vers_detail.pl?numero_titre=010033846" target="_parent"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: x-small;"><strong>VOUS PRENDREZ BIEN UNE BIÈRE ?</strong></span></a> <span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: x-small;"><!-- CPT 0 --><!-- FLG 0 --><!-- FLAG 1 -->[1997] , 224 pages, 117 x 180 mm. Collection Série Noire (No 2443), Gallimard <em>-rom.</em> ISBN 2070496600.</span></p> </td> </tr> </tbody> </table>
WG
http://www.guydarol.com/about.html
HENRI RACZYMOW
tag:www.guydarol.com,2010-08-27:607331
2010-08-27T02:20:00+02:00
2010-08-27T02:20:00+02:00
« Parce que chez eux, rue Bisson, faut dire, c’était pas brillant....
<p><span style="color: #000000;">« Parce que chez eux, rue Bisson, faut dire, c’était pas brillant. C’était même franchement moche. Elle existe plus, aujourd’hui, la rue Bisson de ce temps-là, non plus que la rue Vilin ni la rue Dénoyez, à peine la rue Ramponeau, la rue Lesage, la rue Julien-Lacroix ni de Tourtille ni de Pali Kao ni du Sénégal. Vachement exotique par là, tu voyageais les doigts dans le nez et pour pas un rond. Ou même si elles existent encore ces saletés de rues, c’est plus les mêmes, plus du tout les mêmes.»</span> <strong><span style="color: #000000;">Henri Raczymow</span></strong></p> <div style="text-align: center;"><a href="http://www.guydarol.fr/images/medium_Numeriser0011.3.jpg" target="_blank"><span style="font-size: small;"><span style="color: #009933;"><img style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.guydarol.fr/images/medium_Numeriser0011.3.jpg" alt="medium_Numeriser0011.3.jpg" /></span></span></a></div> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">En traçant les contours de ma géographie sentimentale, je m’étais arrêté sur la</span> <a href="http://www.guydarol.fr/archive/2006/07/19/paris-rue-du-pressoir-vingtieme-arrondissement.html"><span style="color: #808000;">rue du Pressoir</span></a><span style="color: #000000;">, espérant compléter le puzzle avec les pièces que me tendraient mes visiteurs. Tout mon savoir sur cette rue (dont le nom subsiste, onomastique fantôme désignant un fragment de Paris converti en ghetto après le passage des bulldozers) reposant entièrement sur mes souvenirs, ceux de ma mère, j’en appelai (Robinson du temps enfui) aux témoins des années 1950-1960. Je citai, dans ce billet à la ressemblance d’un avion de papier, quelques écrivains ayant vécu dans ces parages (Georges Perec, Clément Lepidis, Louis Chevalier) et vous me fîtes cadeau de Raymond Queneau, de Jacques Réda, de Jacques Yonnet. Ceux-là témoignaient du changement voire de la destruction sans pour autant évoquer ma rue du Pressoir. Je continue à chercher sans désespérer de trouver d’autres voix, d’autres signes.</span></span> <span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">J’ai relu Joseph Bialot (</span><em><span style="color: #000000;">Belleville Blues,</span></em> <span style="color: #000000;">Autrement, 2005) puis Henri Raczymow.</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">S’ils ont marché, c’est évident, sur mon trottoir, ils ne disent rien du café André, de l’épicerie de Madame Gilles. Leurs livres prononcent le nom de la rue des Couronnes mais ne s’arrêtent pas sur le Café Tabac, avec belle terrasse, qu’il suffisait de tourner pour pénétrer mon domaine.</span> <span style="color: #999999;"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://www.guydarol.fr/images/thumb_Numeriser0010.jpg" alt="medium_Numeriser0010.2.jpg" /><span style="color: #000000;">Henri Raczymow est né en 1948. Ses parents habitaient au « 71, rue de la Mare deuxième étage au fond du couloir à droite ». Ce tendre évocateur de Belleville (</span><em><span style="color: #000000;">Avant le déluge,</span></em> <span style="color: #000000;">Phileas Fogg, 2005), il me plaît de songer qu’il a enjambé mes exploits, lorsque sur le boulingrin de bitume, je poussais les billes d’argile, seul, toujours seul. Et à croupetons. Il avait douze ans Henri Raczymow. Je le vois bien exactement, ses culottes courtes à revers, le cheveu bref et calamistré. Je le vois bien exactement tenant son frère Alain, d’une main d’aîné. Je suis accroupi à l’endroit où le macadam est beaucoup fissuré. Mes billes ne risquent pas de se perdre dans le caniveau où coule une eau rapide.</span></span> <span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">Ses souvenirs me ressemblent avec de grandes secousses en plus, horreurs d’exil et de déportation. Mais le quartier qu’il décrit (</span><em><span style="color: #000000;">Belleville années 1950</span></em> <span style="color: #000000;">est donné en sous-titre) me conforte en chaleur. Chaleur génésique du pêle-mêle. La vie pluriethnique et le babel des langues. Ce livre imagé où l’on peut se glisser rue Vilin, rue Bisson, rue Fessart, dans une cour de la rue Julien-Lacroix, a la puissance du grand œuvre. Henri Raczymow est en quelque sorte le Calet du vingtième arrondissement de Paris. Mais il possède un</span> <em><span style="color: #000000;">pneuma</span></em> <span style="color: #000000;">qui ne ressemble à rien. Sauf, à certains endroits, au souffle d’un promeneur à reculons. Je pense souvent à André Hardellet en le lisant. Celui de</span> <em><span style="color: #000000;">La Promenade imaginaire</span></em> <span style="color: #000000;">et de</span> <em><span style="color: #000000;">Donnez-moi le temps.</span></em></span> <span style="color: #999999;"><span style="color: #000000;">Ceci, dans</span> <em><span style="color: #000000;">Reliques</span></em> <span style="color: #000000;">(Gallimard, 2005) : « Alors, elle est où, la vie, en vérité ? Vous l’avez vue, vous ? Vous l’avez vue passer par ici et repasser par là ? De quel manteau était-elle vêtue ? Ah bon, elle était toute nue ? Et alors, elle est dans le temps ou pas dans le temps ? »</span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;">Et tout le reste qu’il faudrait mettre en exergue, et pas seulement à propos de Belleville, mais aussi de ce combat permanent que l’on mène, bien obligé, contre les bulldozers (toutes formes) qui écrabouillent le souvenir, puis le cœur et finalement nos pauvres petits squelettes.</span> <span style="color: #808080;"><strong><span style="color: #800000;">Guy Darol</span></strong></span></p>
WG
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STEPHEN CONTREBASSISTE A COURONNES/ATTITUDE BRITISH BELLEVILLE-MENILMONTANT
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-08-18:2825260
2010-08-18T05:32:00+02:00
2010-08-18T05:32:00+02:00
Stephen - Couronnes, Paris 20eme
<p style="text-align: center;"><object width="560" height="315" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcd4us?background=%23171D1B&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&autoPlay=0&hideInfos=0&width=560&additionalInfos=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcd4us?background=%23171D1B&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&autoPlay=0&hideInfos=0&width=560&additionalInfos=0" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/xcd4us?background=%23171D1B&foreground=%23F7FFFD&highlight=%23FFC300&autoPlay=0&hideInfos=0&width=560&additionalInfos=0" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><strong><a href="http://www.dailymotion.com/video/xcd4us_stephen-couronnes-paris-20eme_creation"><span style="color: #993300;">Stephen - Couronnes, Paris 20eme</span></a></strong></span><br /> <em><br /></em></p>
WG
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RESIDENCE LE PRESSOIR/ UN FILM DE THOMAS LALLIER
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-08-10:2825162
2010-08-10T04:16:00+02:00
2010-08-10T04:16:00+02:00
Démolition, expropriation, la rue du Pressoir aujourd'hui. Quelques images...
<p><span style="color: #000000; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Démolition, expropriation, la rue du Pressoir aujourd'hui. Quelques images d'un film explicatif.</span></p><p> </p><p> </p><p><span style="color: #993300;"><object width="560" height="420" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8u8e0?width=560&theme=cappuccino&foreground=%23E8D9AC&highlight=%23FFF6D9&background=%23493D27&start=&animatedTitle=&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /><param name="data" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8u8e0?width=560&theme=cappuccino&foreground=%23E8D9AC&highlight=%23FFF6D9&background=%23493D27&start=&animatedTitle=&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" /><param name="allowFullScreen" value="true" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x8u8e0?width=560&theme=cappuccino&foreground=%23E8D9AC&highlight=%23FFF6D9&background=%23493D27&start=&animatedTitle=&additionalInfos=0&autoPlay=0&hideInfos=0" /><param name="allowfullscreen" value="true" /></object><br /> <strong><br /></strong><em><br /></em></span></p>
WG
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SCENE DE COMPTOIR RUE DES ENVIERGES
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-26:2823981
2010-07-26T04:00:00+02:00
2010-07-26T04:00:00+02:00
Le 22 mars 1994 France 2 dressait un bilan...
<p> </p><div style="text-align: center;"><img id="media-2554793" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/00/1096866289.jpg" alt="l-escale.jpg" /></div><p> </p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Le 22 mars 1994 France 2 dressait un bilan anthracite de la situation du café parisien. Les Licences IV se meurent alertait Nicolas Winckler. Pour dire après <strong><a href="http://www.ledilettante.com/fiche-livre.asp?Clef=1026">Robert Giraud</a></strong>, après <strong><a href="http://robertgiraud.blog.lemonde.fr/category/jean-paul-clebert/">Jean-Paul Clébert</a></strong>, après <strong><a href="http://robertgiraud.blog.lemonde.fr/2007/03/25/francois-caradec-le-compagnon-des-zincs/">François Caradec</a></strong>, après <strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Blondin">Antoine Blondin</a></strong> (et tant d'autres bien inspirés) les bienfaits du bistro, Midi 2 s'arrête rue des Envierges. Les habitués vantent la thérapie des zincs. Pichtegorne pour tout le monde !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;">Cliquer sur le lien ci-dessous pour voir</span></p><p><span style="color: #993300; font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><br /></span></p><p><span style="font-family: georgia, palatino; font-size: medium;"><a href="http://www.ina.fr/art-et-culture/gastronomie/video/CAB94037132/le-bistrot-belleville.fr.html"><strong><span style="color: #993300;">LE BISTROT BELLEVILLE</span></strong></a></span></p>
WG
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LE MENILMONTANT DE WILLY RONIS COMMENTE PAR CAROLINE LOEB
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-24:2825144
2010-07-24T04:06:00+02:00
2010-07-24T04:06:00+02:00
<p><object width="480" height="385" data="http://www.youtube.com/v/XQVazc_RBUc&hl=fr_FR&fs=1?color1=0x5d1719&color2=0xcd311b" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/XQVazc_RBUc&hl=fr_FR&fs=1?color1=0x5d1719&color2=0xcd311b" /> <param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/XQVazc_RBUc&hl=fr_FR&fs=1?color1=0x5d1719&color2=0xcd311b" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
WG
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WILLY RONIS TRAVERSE BELLEVILLE
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-23:2823950
2010-07-23T04:35:00+02:00
2010-07-23T04:35:00+02:00
Le photographe et poète Willy Ronis...
<p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2554713" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/00/1105949077.jpg" alt="Willy_Ronis__bn.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;">Le photographe et poète <strong><span style="color: #993300;">Willy Ronis</span></strong> (1910-2009) est le grand témoin de Belleville où il vécut. Le voici, traversant pour nous, des paysages intacts ou reconstruits.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p><span style="color: #993300;">Cliquer sur le lien ci-dessous pour voir.</span></p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: large;"><strong><a href="http://www.ha.ina.fr/art-et-culture/musique/video/PAC02028721/la-traversee-de-belleville-par-willy-ronis.fr.html"><span style="color: #993300;">LA TRAVERSEE DE BELLEVILLE</span></a></strong></span></span></p>
WG
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WILLY RONIS REMONTE LA RUE VILIN
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-22:2825183
2010-07-22T04:54:00+02:00
2010-07-22T04:54:00+02:00
<p><object width="480" height="385" data="http://www.youtube.com/v/DacMrcVcOA8&hl=fr_FR&fs=1?color1=0x5d1719&color2=0xcd311b" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="data" value="http://www.youtube.com/v/DacMrcVcOA8&hl=fr_FR&fs=1?color1=0x5d1719&color2=0xcd311b" /> <param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/DacMrcVcOA8&hl=fr_FR&fs=1?color1=0x5d1719&color2=0xcd311b" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
WG
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RADIOSCOPIE DE CLEMENT LEPIDIS
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-21:2827299
2010-07-21T04:47:00+02:00
2010-07-21T04:47:00+02:00
Le 20 juin 1980, Clément Lépidis fut...
<p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2559447" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/00/722209884.jpg" alt="jbradioscopie.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;">Le 20 juin 1980, <strong><span style="color: #993300;">Clément Lépidis</span></strong> fut l'invité de <span style="color: #993300;"><strong>Jacques Chancel</strong></span> pour une Radioscopie de sa vie. On y apprend beaucoup. On découvre le grouillot photographe qu'il a été, le commis d'agent de change à la bourse de Paris, le représentant en préservatifs et en produits de beauté, l'homme de tous les métiers, le titi parisien amoureux de la Grèce et de Belleville.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300;">Cliquer sur le lien ci-dessous pour écouter</span></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong><a href="http://ha.ina.fr/art-et-culture/litterature/audio/PHD99234445/clement-lepidis.fr.html"><span style="color: #993300;">RADIOSCOPIE DE CLEMENT LEPIDIS</span></a></strong></span></p>
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CLEMENT LEPIDIS/ECRIVAIN CATHODIQUE
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-20:2827248
2010-07-20T04:57:00+02:00
2010-07-20T04:57:00+02:00
Depuis jolie lurette que vous...
<p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2559419" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/02/783594991.jpg" alt="lepidis.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;">Depuis jolie lurette que vous flanôchez sur le blog de la rue du Pressoir, vous savez notre enthousiasme inextinguible pour l'oeuvre de Clément Lépidis, pour l'homme Lépidis, soutien infaillible de Belleville.</p> <p style="text-align: justify;">Il nous a paru nécessaire de vous le montrer, non pas sous toutes les coutures, mais tel que la télévision l'a filmé. Car il fut souvent sous les projecteurs et devant les caméras, défendant ses livres bellevillois, prévenant de la mort d'un quartier si l'on n'y faisait rien. De plus en plus pessimiste, Lépidis finit par déclarer que Belleville serait de toute façon détruite dans quelques décennies. C'était en avril 1978.</p> <p style="text-align: justify;">Pour retrouver l'auteur de <em>La vie en chantier</em> (roman autobiographique) et de <em>Belleville au coeur,</em> il vous suffit de cliquer sur les liens ci-dessous. Ainsi Clément Lépidis vous deviendra de plus en plus merveilleux, de plus en plus fraternel.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large;"><a href="http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I04274435/clement-lepidis-la-main-rouge.fr.html"><span style="color: #993300;">CLEMENT LEPIDIS A APOSTROPHES POUR DEFENDRE</span></a></span></strong> <em><strong><span style="font-size: large;"><a href="http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I04274435/clement-lepidis-la-main-rouge.fr.html"><span style="color: #993300;">LA MAIN ROUGE</span></a></span></strong></em></p> <p style="text-align: justify;"><em><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;"><br /></span></span></strong></em></p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;"><a href="http://www.ina.fr/art-et-culture/arts-du-spectacle/video/I04274425/clement-lepidis-les-folies-belleville.fr.html"><span style="color: #993300;">SUR LE PLATEAU DE L'EMISSION AUJOURD'HUI MADAME L'ECRIVAIN EVOQUE LES FOLIES-BELLEVILLE, DAMIA ET FREHEL</span></a></span></strong></span></span></p> <p> </p> <p><a href="http://www.ina.fr/video/I04281852/clement-lepidis-les-dimanches-a-belleville.fr.html"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;">SUR LE PLATEAU DE L'EMISSION AUJOURD'HUI LA VIE L'ECRIVAIN PARLE DE SES DIMANCHES A BELLEVILLE</span></span></strong></a></p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;"><a href="http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/I04320364/clement-lepidis-evoque-belleville.fr.html"><span style="color: #993300;">EN 1996, L'ECRIVAIN SE SOUVIENT DE BELLEVILLE QUI SELON LUI EST MORT</span></a></span></span></strong></span></span></p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;"><span style="color: #993300;"><a href="http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/CPC81051783/quand-la-republique-s-invente-une-fete.fr.html"><span style="color: #993300;">CLEMENT LEPIDIS, ROBERT DOISNEAU ET ODETTE LAURE SE RAPPELLENT LES 14 JUILLET DE LEUR JEUNESSE</span></a></span></span></span></strong></span></span></p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;"><span style="color: #993300;"><span style="color: #993300;"><a href="http://www.ina.fr/video/CPB83052075/le-genie-du-lieu.fr.html"><span style="color: #993300;">BERNARD PIVOT INVITE L'ECRIVAIN SUR LE PLATEAU D'APOSTROPHES A L'OCCASION DE LA PUBLICATION DE</span></a> <em><a href="http://www.ina.fr/video/CPB83052075/le-genie-du-lieu.fr.html"><span style="color: #993300;">L'OR DU GUADALQUIVIR</span></a></em></span></span></span></span></strong></span></span></p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;"><a href="http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/PAC00031692/le-nouveau-belleville-est-arrive.fr.html"><span style="color: #993300;">CLEMENT LEPIDIS DIT VOULOIR QUITTER BELLEVILLE QU'IL CONSIDERE N'ETRE PLUS SON QUARTIER</span></a></span></strong></span></span></p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;"><a href="http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/I04267198/belleville-et-ses-habitants.fr.html"><span style="color: #993300;">POUR L'EMISSION OUVREZ LES GUILLEMETS L'ECRIVAIN INTERROGE QUELQUES HABITANTS DU QUARTIER</span></a></span></span></strong></span></span></p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;"><span style="color: #993300;"><a href="http://www.ina.fr/art-et-culture/arts-du-spectacle/video/CPC96000684/memoires-de-belleville.fr.html"><span style="color: #993300;">DANS SAGA CITES CLEMENT LEPIDIS ET JO PRIVAT EVOQUENT L'UN DES PLUS VIEUX QUARTIERS DE PARIS</span></a></span></span></span></strong></span></span></p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;"><span style="color: #993300;"><br /></span></span></span></strong></span></span></p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;"><span style="font-size: medium;"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;"><span style="color: #993300;"><span style="color: #993300;"><br /></span></span></span></span></strong></span></span></p>
WG
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CLEMENT LEPIDIS ET LES ASSASSINS DE BELLEVILLE
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-19:2823923
2010-07-19T04:11:00+02:00
2010-07-19T04:11:00+02:00
C'est souvent (et cela se reproduira) que je...
<p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2554690" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/00/783594991.jpg" alt="lepidis.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;">C'est souvent (et cela se reproduira) que je rappelle le nom de <strong><span style="color: #993300;"><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cl%C3%A9ment_L%C3%A9pidis"><span style="color: #993300;">Clément Lépidis</span></a></span></strong>, infatigable défenseur de Belleville, contempteur des casseurs de Belleville.</p> <p style="text-align: justify;">Clément Lépidis est le grand écrivain du vingtième arrondissement populaire (pays d'exil), il est l'auteur de <em>Des dimanches à Belleville</em> (ACE éditeur, avril 1984) et de <em>Je me souviens du 20e arrondissement</em> (Editions Parigramme, août 2003). Son oeuvre est plus vaste que ces contours. L'homme (admiré de Henry Miller) est un témoin inoccultable du monde des humbles et des sans-grades.</p> <p style="text-align: justify;">Le voici de nouveau, pestant et célébrant.</p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300;">Cliquer sur le lien ci-dessous pour le voir en action.</span></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p><span style="color: #993300;"><a href="http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/I04267199/belleville-detruit.fr.html"><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">BELLEVILLE DETRUIT</span></strong></span></a></span></p>
WG
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ANNULATION DE LA ZAC RAMPONNEAU/ARCHIVES INA
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-14:2819962
2010-07-14T05:40:00+02:00
2010-07-14T05:40:00+02:00
La Forge Le 7 octobre 1995, les actualités...
<p> </p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2549829" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/00/103498684.jpg" alt="forge.jpg" /></div> <p style="text-align: center;"><span style="color: #003300;">La Forge</span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"><span style="color: #333300;"><br /></span></p> <p style="text-align: justify;">Le 7 octobre 1995, les actualités régionales de FR3 informent de l'annulation du projet d'aménagement de l'ilôt Ramponneau. On notera au passage l'opiniâtreté inlassable de l'association <strong><a href="http://labellevilleuse.free.fr/"><span style="color: #993300;">La Bellevilleuse</span></a></strong>.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;">Cliquer sur les liens ci-dessous</span></p> <p><a href="http://ha.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/PAC9510051090/belleville-annulation-zac-ramponeau.fr.html"><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">VOIR ANNULATION DE LA ZAC RAMPONNEAU</span></strong></span></a></p> <p> </p> <p><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;"><a href="http://labellevilleuse.free.fr/ramponeau17.htm"><span style="color: #993300;">LIRE LA BELLEVILLEUSE HISTOIRE D'UN PROJET FOU DE RENOVATION URBAINE</span></a></span></strong></span></p>
WG
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EN 1994, LE 23 RUE RAMPONNEAU/ARCHIVES INA
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-10:2819693
2010-07-10T05:09:00+02:00
2010-07-10T05:09:00+02:00
Les Archives de l'INA conservent en mémoire...
<div style="color: #000000; font-family: Verdana, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background-color: #ffffff; margin: 8px;"> <div style="text-align: center;"><img id="media-2549537" style="margin-top: 0.7em; margin-right: 0px; margin-bottom: 0.7em; margin-left: 0px; border: 0px initial initial;" src="http://www.guydarol.fr/media/01/00/402054627.jpg" alt="Rue_Ramponeau_Paris_17-02-2007.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;">Les Archives de l'INA conservent en mémoire l'avenir de la rue Ramponneau tel qu'il était écrit au début des années 1990.</p> <p style="text-align: justify;">Le 10 juillet 1994, les actualités régionales de FR3 nous emmènent en visite 23 rue Ramponneau.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p> </p> <p><span style="color: #993300;">Cliquer sur le lien ci-dessous</span></p> <p> </p> <p><span style="font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;"><a href="http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/PAC9407113733/belleville-quartier-en-sursis.fr.html"><span style="color: #993300;">VOIR BELLEVILLE : QUARTIER EN SURSIS</span></a></span></strong></span></p> </div>
WG
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RUE RAMPONNEAU/DESTRUCTION OU REHABILITATION/ARCHIVES INA
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-07-08:2819656
2010-07-08T09:50:00+02:00
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Les Archives de l'INA sont...
<p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2549515" style="margin: 0.7em 0;" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/00/1609544288.jpg" alt="ramp-mur.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;">Les Archives de l'INA sont une mine cathodique inépuisable. Le 16 juin 1992, les actualités régionales de FR3 faisaient le focus sur le projet d'aménagement des 30 hectares du quartier Ramponneau. Où l'on voit la confrontation des points de vue entre désir de réhabilitation et volonté de destruction.</p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #993300;">Cliquer sur le lien ci-dessous</span></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://ha.ina.fr/video/PAC9207052636/paris-belleville-veut-garder-son-cachet.fr.html"><strong><span style="font-size: large;"><span style="color: #993300;">VOIR BELLEVILLE VEUT GARDER SON CACHET</span></span></strong></a></p>
L'Hérétique
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Belleville entre les lignes...
tag:heresie.hautetfort.com,2010-06-22:2800534
2010-06-22T07:13:00+02:00
2010-06-22T07:13:00+02:00
Tout de même ! Il a fallu que je surfe sur le blogue d'un anarchiste local...
<p>Tout de même ! Il a fallu que je surfe sur le blogue d'un <a href="http://berthoalain.wordpress.com/2010/06/20/emeute-a-belleville-paris-juin-2010/">anarchiste local</a> pour enfin savoir ce qu'il se passe vraiment à Belleville. Oh, ce n'est pas compliqué. A vrai dire, j'avais comme un doute en lisant les journaux.</p> <p>Tiens, par exemple, ils ont tous titré que les manifestants étaient des «Chinois» (en fait des Sud-Asiatiques : Indochinois et Chinois). Mais pas un seul n'a précisé que le petit groupe de «contre-manifestants» venus attaquer les manifestants étaient des Maghrébins. Beaucoup trop peur qu'on les taxât de vilains racistes, fassîsstes et tutti quanti... Faut interpréter le billet de l'anar : jeunes = racaille pas majeure d'origine nord-africaine.</p> <p>En fait, c'est simple : il y a une cité juste à côté de Belleville. Dans cette cité se trouvent concentrés des Maghrébins et des Africains. Cette cité est constituée de gens avec peu ou pas de revenus. La délinquance y est forte. Une minorité agissante vient foutre le bordel à Belleville. Comme la minorité est symptomatique de la cité, évidemment, elle est constituée à 90% de Maghrébins et d'Africains. D'où la colère des Asiatiques du quartier qui se font agresser sans réactions des forces de police. Pire, pendant le manifestation, une racaille pas majeure a volé un sac à une femme : les manifestants ont voulu le remettre à la police, et ces abrutis trouillards de flics locaux l'ont remis tout aussi sec en liberté.</p> <p>Faut pas s'étonner que les habitants aient la haine ensuite. Pire, ce sont même eux qui se sont fait embarquer ensuite. Faut voir comment le libertaire local essaie de botter en touche sur son blogue. Quand c'est maghrébin ou africain, ça doit forcément être gentil.</p> <p>Qu'est-ce que ce politiquement correct peut m'exaspérer. <strong>Les Maghrébins et les Africains tranquilles seront les premiers à faire les frais de ces tentatives d'étouffer la vérité</strong>.</p> <p>Il faut dire que <strong>la vermine locale s'attaque <a href="http://plus.lefigaro.fr/article/paris-la-communaute-chinoise-denonce-linsecurite-20100620-227853/commentaires?page=10">aux femmes enceintes</a></strong><strong>, aux femmes avec poussettes</strong>, volant et agressant sans vergogne. <a href="http://plus.lefigaro.fr/article/paris-la-communaute-chinoise-denonce-linsecurite-20100620-227853/commentaires" title="Le Figaro">On trouve des <strong>témoignages très édifiants dans les commentaires de l'article du Figaro</strong></a>.</p> <p>Quand ce sont des Asiatiques qui sont victimes d'agressions, <a title="Libération" href="http://www.liberation.fr/societe/0101642673-belleville-des-voyous-ont-attaque-les-manifestants-selon-la-fille-adoptive-des-chirac">comme le dit très justement Anh Dao Traxel</a> (tiens, pour une fois, Libération fait son boulot, du journalisme), la fille adoptive de Chirac, il n'y a pas un mot de protestation de la gauche (mais de la droite aussi) bien-pensante.</p> <p>Eût-il été question de l'agression d'un Maghrébin ou d'un Africain qu'on eût entendu le ban et l'arrière-ban de toute l'extrême-gauche, des syndicats, des Verts et des dégoûlinants de toute sorte.</p> <p>Cela dit, j'ai lu sur le blogue que je cite une réaction édifiante, celle d'<strong><i>Arabesque</i></strong> :</p> <p><i>J’habite le quartier depuis plus de 20 ans et je confirme que, depuis quelques mois, nous vivons un enfer.<br /> <strong>Les femmes chinoises sont effectivement les victimes désignées des vols à l’arraché</strong>. Les jeunes qui commettent ces agressions misent sur le fait qu’elles peuvent être en situation irrégulière et qu’elles ne porteront pas plainte.<br /> Mais elles ne sont pas les seules cibles et les actes de délinquance se multiplient d’une façon inquiétante à l’échelle d’un seul groupe d’immeubles : agressions sur les personnes (depuis janvier, u<strong>n jeune a perdu un oeil, un autre a été arrosé d’essence et brûlé vif</strong>, un troisième a été tabassé et ils lui ont pris son vélo, <strong>une voisine a été agressée sur son palier</strong>), cambriolages, dégradation des locaux, trafics divers, tapage nocturne permanent, attaque de magasins etc.<br /> Les gens ont peur des représailles et ne bougent pas.<br /> A noter : <strong>nos courriers au Maire de Paris, au Préfet, à la Maire et au commissaire du 20ème restent sans réponse</strong> !<br /> Et lorsque nous appelons la police, elle se déplace de plus en plus rarement</i>.</p> <p>On peut comprendre, à mon avis, l'exaspération des locaux : la police est championne pour débarquer à l'improviste et embarquer quelques Africains ou Chinois sans papiers, mais quand il s'agit d'assurer sa mission essentielle, la protection des citoyens et résidents, plus personne.</p> <p>Bref, il s'agit de sanctionner définitivement la racaille : <strong>si jamais certains des agresseurs n'ont pas encore la nationalité française, il faut la leur interdire définitivement</strong>. Pour les autres, la prison et des amendes, et la suppression des aides sociales pour leurs familles quand ils sont mineurs. Bon sang, si on la mettait en place, <a href="http://heresie.hautetfort.com/archive/2010/04/28/polygamie-et-nationalite-a-points.html">cette nationalité à points</a>, comme on pourrait se prémunir durablement pour l'avenir.</p> <p>Un dernier point, toutefois, pour éviter de verser dans de la simplification à outrance : Maghrébins et Africains se trouvaient à Belleville bien avant que les Asiatiques ne s'y installent. Je ne cherche pas à minimiser les phénomènes de violence, qui sont clairement l'expression d'un racisme maghrébin et africain local, mais, on doit aussi comprendre que, fût-ce par une voie délinquante, les communautés maghrébine et africaine cherchent sans doute à lutter aussi contre un recul de leur territoire originel. Elles n'en ont pas moins une responsabilité écrasante. A elles de faire le ménage en son sein si elles veulent être crédibles.</p> <p>Ce qu'on peut déplorer, in fine, c'est que se soient développées des logiques communautaristes sur notre sol. La concentration des populations en un même endroit, une immigration excessive en sont les premières causes. Il faudra du temps, des politiques volontaristes d'un côté, et très fermes de l'autre, pour résorber le mal.</p>
Phil Cham
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Dernier entrainement Judo Club Seynod - le 16 juin 2010
tag:philippechamosset.hautetfort.com,2010-06-20:2794820
2010-06-20T10:37:00+02:00
2010-06-20T10:37:00+02:00
Mercredi 16 après midi, à Max Décarre s’est tenu le dernier...
<div style="text-align: left;"><a target="_blank" href="http://philippechamosset.hautetfort.com/media/00/02/1544341320.jpg"><img name="media-2518536" src="http://philippechamosset.hautetfort.com/media/00/02/916597889.jpg" alt="16062010354.jpg" style="margin: 0.7em 0;" id="media-2518536" /></a></div> <div style="text-align: left;"></div> <div style="text-align: justify;">Mercredi 16 après midi, à Max Décarre s’est tenu le dernier entrainement de l’année au Judo Club de Seynod : chaque année tous les membres et tous les parents sont invités à venir quelques petits échanges sur le tatami : comme vous pouvez le voir sur les photos nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui répondent à l’invitation. Le président m’a proposé une veste de kimono mais arrivant du travail et n’ayant pas eu le temps de m’échauffer, j’ai eu le regret de répondre par la négative... Ce fut également l’occasion en présence de Françoise CAMUSSO, d’assister à la remise de la ceinture noire à Benjamin BELLEVILLE qui a obtenu le nombre de points nécessaire le week-end dernier. Mme le Maire en a profiter pour remercier individuellement chaque judoka méritant pour le parcours réalisé cette année.</div> <div style="text-align: justify;"></div> <div style="text-align: justify;"></div> <div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: right;"><a target="_blank" href="http://philippechamosset.hautetfort.com/media/00/00/1689557446.jpg"><img src="http://philippechamosset.hautetfort.com/media/00/00/1169619183.jpg" alt="16062010360.jpg" style="margin: 0.7em 0;" id="media-2518542" name="media-2518542" /></a></div> </div>
WG
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MAURICE DULAC/MOMO SONG/BELLEVILLE
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-06-11:2786529
2010-06-11T21:02:00+02:00
2010-06-11T21:02:00+02:00
<p style="text-align: center;"><object height="360" width="480" data="http://www.dailymotion.com/swf/video/x76n90" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowScriptAccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.dailymotion.com/swf/video/x76n90" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p>
WG
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ROBERT REGARDE DANS LE RETROVISEUR
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-05-29:2765558
2010-05-29T21:22:00+02:00
2010-05-29T21:22:00+02:00
Vous êtes né en 1930, rue Ramponneau....
<p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="coutures.jpg" id="media-2485191" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/01/632125542.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><strong>Vous êtes né en 1930, rue Ramponneau. Essayons de remonter le temps. Quels sont les souvenirs les plus anciens que vous conservez de cette rue ?</strong></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Les plus anciens ? Je cherche et curieusement je ne trouve pas. C'est pour moi tout un ensemble, la porte du 16 de la rue près de laquelle je me suis si souvent adossé attendant les copains ou regardant les passants car il se passait toujours quelque chose dans ma rue. Mais ma rue c'était aussi les soirs d'été, quand j'étais couché la fenêtre grande ouverte, les pièces n'étaient pas grandes et mon logement était sous les toits, en zinc comme tous les toits <span>de</span> Paris. Je m'endormais tard et tous les bruits extérieurs me parvenaient. Comme je connaissais si bien ma rue, je devinais d'où venait chaque bruit : une porte manœuvrée au loin et je me disais, tiens quelqu'un entre au 13 ou quelqu'un sort car le bruit n'était pas le même quand on entrait ou que l'on sortait ; la porte du 12 ou celle du 20 et 22, celle-ci était très lourde et avait un bruit profond, la porte du 16 s'ouvrait ? Le bruit de pas dans le couloir, le cliquetis des fers des souliers, le tintement de pièces de monnaie remuées par la main dans la poche et je savais aussitôt que c'était Kiki qui rentrait. Lui seul faisait sonner sa ferraille et il en avait toujours pas mal dans ses poches. J'en profitais souvent. Quand, adossé à la porte du 16, Kiki passait et s'arrêtait pour me dire: <i>Salut Robert, alors t'es pas au cinoche ?</i> <i>Non monsieur Kiki.</i> <i>C'est la dèche alors ?</i> <i>Plutôt, oui.</i> Alors il glissait sa main dans sa fouille et en sortait une poignée de pièces. <i>Tiens, qu'il me disait, va t'payer une toile.</i> <i>Merci, monsieur Kiki, merci.</i> Il s'éloignait dans le couloir et j'entendais les fers résonner encore quelques instants.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La nuit, il y avait les siffleurs, souvent de très bons. Cela ne se pratique presque plus de nos jours ou ils ne valent pas ceux de mon temps. Parfois, l'un deux arrivait du bas de la rue et je le suivais à l'oreille jusqu'en haut à la rue de Tourtille.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Toujours en été, mais le matin de bonne heure, aux environ de sept heures, j'entendais quelques notes sifflées par un gars dans la cour, sans réponse, l'arrivant lançait alors : <i>Marcel, c'est l'heure !</i> Une tête passait par une fenêtre et le gars Marcel répondait : <i>J'arrive toute suite.</i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Il était habituel autrefois que les copains de travail viennent se chercher chez eux pour ne pas faire le chemin seul et puis pour parler, tout simplement. Moi aussi mes copains ont bien essayé de venir me chercher pour partir au boulot, mais ils ont vite abandonné, j'étais vraiment trop en retard !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">La nuit dernière, je me suis réveillé, mon réveil indiquait 2 h 45 et une pensée trottait dans ma tête. Je l'avais mon souvenir le plus ancien, et il n'était pas loin. J'aurais pu d'ailleurs en parler bien avant. Mon souvenir le plus ancien, c'est une porte qui ouvre sur un mur blanc juste à côté, à droite du cinéma <i><strong>Cocorico</strong></i>, une petite porte qui donne accès au dispensaire appelé <i><strong>La goutte de lait</strong></i>. C'est dans cet établissement que bon nombre de petits bellevillois ont reçu les premiers soins destinés aux nouveaux-nés. Je suis sûr que nous sommes nombreux à nous en souvenir car c'est là que bien souvent on nous réparait quand l'enfant que nous étions se blessait ou souffrait de quelques maux. Avec ma maman, nous entrions toujours par la rue Desnoyer, juste avant les portes de secours des <i><strong>Folies Belleville.</strong> <span style="font-style: normal;">U</span></i>ne grille fermait l'entrée. Il y avait un petit appentis sous lequel se serraient quelques voitures d'enfant, le tout terriblement poussiéreux. Rien que de franchir l'entrée me mettait dans un état de peur insurmontable. La grande salle que je trouvais immense et ses bancs nombreux placés les uns devant les autres et dans le fond, une sorte de scène sans décors, abandonnée. Les murs très hauts qui montent, montent uniformément blancs, sont tristes à pleurer, et je retiens déjà mes larmes car j'ai toujours peur ! Maman produit des documents. Je suis inscrit, nous nous asseyons sur un de ces bancs et attendons. Je la revois cette porte, petite et antipathique, je sais que c'est par elle que tout à l'heure une infirmière tout de blanc vêtue, portant sur la tête une sorte de linge blanc avec une petite croix rouge arrivera et braillera mon nom. La panique s'emparera alors de moi et blotti contre ma mère je la suivrai, pitoyable.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Clément Lépidis, dans ses chroniques bellevilloises, décrit un quartier voué à la chaussure et il évoque parmi ceux qu'il appelle "les colonels de la bottine" les noms de Gravanis, Milonas, Katarklakis, Tokatlérian ... Arméniens ayant survécu aux massacres de 1915, Juifs ashkhénazes chassés par les pogromes de Pologne et de Russie, Grecs fuyant la Turquie composent alors l'essentiel de la population du quartier. Vous-mêmes êtes d'origine arménienne. Comment vivent ensemble les habitants de notre vingtième arrondissement ?</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mon père était Arménien, ma mère Française, mais notre "maison" était, du fait de l'entourage de la famille, grands-parents, frères et sœurs vivant dans le même immeuble ou le même quartier, "française".</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Bien sûr, la chaussure a tenu une place importante dans les métiers pratiqués par les immigrés à Belleville et particulièrement par des Arméniens, mais il y en eut bien d'autres : <span>t</span>ailleur, lapidaire, épicier, restaurateur, artiste peintre, musicien... Chaque nationalité avait sa spécialité. Les Arméniens : chaussure, tricot, lapidaire, épicier, restaurant, tailleur. Les Juifs : tailleur, confection et vente, horloger, restaurant, boucher. Les Italiens: la construction, le ciment et le plâtre, épicier. Les Arabes : ventes de primeurs, surtout à la sauvette, restaurant.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Belleville a accueilli depuis très longtemps les immigrés de toutes origines. En plus de ceux que vous avez mentionnés, il faut citer aussi les Italiens, les Espagnols, des Manouches qui furent nombreux à s'installer dans ce quartier. Dans l'ensemble tout se passait de manière acceptable, chacun vivant sa religion, ses coutumes, sa manière de se nourrir. Exemple, il y avait des épiciers ou bouchers italiens, espagnols, arméniens, cacher et hallal. Mais suivant la conjoncture, les étrangers étaient plus ou moins acceptés, surtout quand le chômage s'installait. Les immigrés même naturalisés étaient accusés de prendre le travail des français. On reprochait aux <span>J</span>uifs de s'entraider, on regrettait surtout de ne pas être capable de pratiquer cette même aptitude et la rivalité s'installait car rapidement leur situation financière s'améliorait. Il n'y a rien de changé de nos jours. L'Arménien je crois, s'est généralement bien intégré en France. Il n'est pas d'un naturel violent ou agressif, il est discret et hospitalier, mais je m'arrête ici, on pourrait m'accuser de chauvinisme.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">L'arrivée massive à la fin 1956 de français et autres fuyant l'Afrique du nord suite aux déclarations d'indépendance entraîna un bouleversement radical de la société bellevilloise. Tout alla très vite et le quartier fut submergé par ces nouveaux arrivants. Les anciens habitants partaient vers les banlieues et laissaient la place libre. Belleville, celui d'avant, se mourait et ne s'en remettrait jamais. Belleville de la Courtille, du sieur Ramponeau cabaretier, des guinguettes mais aussi Belleville de la Commune de 1871, de la Libération en 1944 et des ouvriers de 1936 qui luttaient pour leur pain et leur dignité.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">A présent je suis incapable de dire de quoi se composent les habitants de ce quartier. Les derniers arrivants, d'après ce que j'ai pu constater sont asiatiques. Irrémédiablement je crois, leur présence s'étendra à tout le périmètre et émergera alors un 14° arrondissement bis.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Quels métiers exerçaient vos parents ?</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Ma mère était sans profession. Elle a élevé quatre enfants et a été de ce fait amplement occupée. Mon père avait appris notre langue qu'il maîtrisait assez bien. Cela lui permit de l'enseigner à ses compagnons d'immigration lors de leur arrivée en France. Arrivé à Paris, il pratiqua divers métiers : traducteur, lapidaire, canevas de tricot, épicier, et pour finir rédacteur dans un journal de langue arménienne. Trouver un emploi en France n'était pas toujours facile. Il fallait obtenir pour les apatrides un droit de séjour et de travail. Pas toujours aisé à obtenir.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Les appartements étaient exigus et la vie quotidienne se déroulait en partie dans les cafés. Vous souvenez-vous de ces cafés du dimanche, des habitudes que l'on y avait ?</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span>Les appartements étaient cela est vrai exigus. Dans notre immeuble, il n'y avait que des logements de deux ou trois pièces maximum. Pour ce qui nous concernait, la fonction de ma grand-mère et de ma mère ensuite, nous facilitait l'occupation de plusieurs logements, ce qui me permit à treize ans, au départ de mes sœurs, de me retrouver le seul occupant d'un deux pièces. Pas de vrais problèmes de ce côté.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span><span>L'</span>Arménien est quand même un oriental et aime à se retrouver au café, c'est son agora. Il y retrouve ses coreligionnaires et peut parler sa langue maternelle. Le dimanche, vers midi, ma mère m'envoyait chercher mon père à</span> <i><strong>La Chope</strong></i> <span>qui se tenait à l'angle du boulevard de Belleville et de la rue Pali-Kao. C'est dans cette brasserie que se réunissaient en grande partie les Arméniens du quartier. Papa me disait :</span> <i>Va, commande-toi une grenadine, je viens de suite</i><span>. Le temps passait :</span> <i>Papa il faut venir, maman va crier.</i> <i>Oui, oui je viens</i><span>. Enfin la partie de jacquet, de dominos ou de belote terminée, il consentait à me suivre et nous rentrions à la maison. Ma mère le sermonnait mais cela ne durait pas longtemps car mon père avant de rentrer passait acheter un ou deux kilos de raisins, de pêches ou que sais-je encore au vendeur de quatre saisons à la sauvette du coin de la rue.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Quelles étaient les distractions d'un enfant de dix ans, rue Ramponneau ?</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Dans cette rue (et celles de tout le quartier), j'ai pratiqué tous les jeux de l'époque : la marelle, la corde à sauter, saute-mouton, le foot avec un ballon ou même une boîte à conserve, les osselets (qui venaient directement de la boucherie) à "dos-creu-i-s" difficile ! Le traîneau que je construisais avec une planche. Un jour, j'ai eu la mauvaise idée d'utiliser la planche à laver de ma mère pour mon œuvre. Il m'en a cuit et le chat à neuf queues a laissé quelques marques sur mes cuisses. A l'époque, les jeunes garçons ne portaient que des pantalons courts et on ne se posait pas la question : Faut-il oui ou non interdire la fessée? Quelques morceaux de bois et des roulements à billes que j'allais récupérer au garage du coin. Ah ! Ça en faisait du bruit quand nous dévalions, parfois à trois ou quatre, la rue en partant de la rue de Tourtille jusqu'au boulevard. Il y avait peu d'automobile dans les rues. La rue était à nous !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="osselet.jpg" id="media-2485194" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/01/02/97081799.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Le cinéma, je l'ai déjà évoqué, il m'est arrivé d'y aller à une certaine époque plusieurs fois par semaine. Un détail, la veille au soir du jour de ma naissance, ma maman et mon papa avaient assisté à une séance de cinéma du quartier (je n'ai jamais su lequel) où était projeté <strong><i>Le collier de la Reine</i></strong> de Gaston Ravel et Tony Lekain, film de 1929. Ma mère a ressenti les premières douleurs lors de cette séance, m'a-t-elle confié un jour. Pas étonnant alors que j'aime le cinéma. Mais j'aimais aussi le music-hall et le théâtre. A ce dernier j'allais pourtant seul, mes copains ne devaient peut-être pas aimer. J'ai assisté à des opérettes ou des marivaudages et aussi à l'opéra comique <i><strong>Le Pays du Sourire</strong></i> de Franz Lehar. Je me relis et je m'aperçois un peu tard que j'ai dépassé mes dix ans. Excusez-moi, tant pis, mais je ne gomme rien de ce que j'ai écrit, je suis lancé !</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="pays du sourire.jpg" id="media-2485197" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/02/412240929.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Vous avez commencé de travailler à l'âge de 14 ans. Quels furent vos premiers métiers et vous emmenaient-ils loin de Belleville ?</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Même un peu avant car afin d'être embauché j'avais modifié de quelques mois ma date de naissance. Mais c'est très loin tout ça et j'avoue que cela se chevauche un peu dans ma mémoire. Je me souviens très bien des différents métiers que j'ai pratiqués, où, dans quel établissement à la rigueur, mais pas dans l'ordre chronologique et il faut préciser qu'en ce temps, trouver du travail était relativement facile, mais mal payé. J'ai été coursier, maroquinier, plombier-zingueur, terrassier-poseur de rails (je vous en parlerai à une autre occasion, c'était Trappes, j'ai failli y laisser mes 14 ans ! ). Coursier à Paris vous apprend à bien connaître la capitale. Je l'ai parcouru de long en large, du nord au sud, de l'est à l'ouest, à pied, en métro, à vélo, en triporteur (<strong>Bloto Frères</strong>, rue Charlot à Paris) avec son imposant grelot. Difficile à conduire, l'engin se mettait facilement en équerre. Ou encore avec un plateau à ridelles et les chevaux à conduire. Les chevaux demandent de l'entretien, des soins. Je ne vous expliquerai pas le travail du palefrenier qui est riche d'apprentissage, mais le ripeur devait la journée terminée dételer les bêtes, les conduire à l'écurie et les installer dans leurs boxes respectifs en évitant de placer trop près deux chevaux qui se querellent. Un détail, les chevaux de trait son harnachés de collier, de sangles et divers équipements très souvent parés de grelots qui doivent êtres nettoyés et passés à la poudre à faire briller ( le <strong>Miro</strong>r). Ils doivent reluire et sonner gaîment. J'ai connu des chevaux qui refusaient de partir travailler si leur collier n'étincelait pas ou si oublieux ou fainéant vous aviez oublié de cirer leurs sabots à la graisse noire.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="TRIPORTEUR .jpg" id="media-2485195" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/02/522994381.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Parlez-nous de ce bonheur : être un piéton de Paris.</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Que l'on parcoure la capitale en travaillant ou en flânant,pour celui qui sait "regarder", Paris offre les mêmes choses : joyaux ou ruines, beauté ou laideur. Je me souviens, je débutais dans un emploi de coursier chez un maroquinier près des Champs–Elysées. De retour d'une livraison, un sac à main magnifique chez une Madame de V…, le patron me fit la remarque suivante : <i>Dis</i> <i>tu en as mis du temps</i> <i>pour livrer.</i> Je lui ai aussitôt répondu : <i>Monsieur, ce n'est pas ma faute mais vous êtes trop bien situé, le quartier est rempli de belles choses à voir alors il m'arrive de m'arrêter et de regarder</i>. Il a souri et il est parti sans rien ajouter.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Est-ce à la suite de la démolition, en 1960, de l'immeuble dans lequel vous êtes né que vous fûtes contraint de quitter Belleville ?</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Non, du 16 où je suis né ainsi que mon fils aîné nous avons emménagé un peu plus bas au 10, un cinquième étage avec une pièce de 12 m² et un minuscule réduit faisant office de cuisine : eau, gaz, électricité, le confort. Les wc étaient sur le palier que nous partagions avec deux autres locataires. Il y avait une porte-fenêtre prolongée d'un tout petit balcon avec une vue plongeante sur la rue Ramponeau et le boulevard de Belleville, je pouvais même voir mon école.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Pour nous chauffer nous avions acheté un chauffage au gaz Butane mais qui produisait beaucoup de vapeur et donc des gouttes d'eau au plafond qu'il fallait éponger avec une serpillière au bout d'un balai, ce qui faisait éclater de rire mon fils. Une petite fille venue accroître notre famille, la surface habitable s'avérait vraiment trop réduite malgré les éléments en bois avec portes à glissières fixés sur les murs que je fabriquai moi-même.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Départ pour Rungis ou nous resterions quelques mois car le loyer était trop élevé, ensuite Bagneux et la naissance de notre dernier fils dans un neuvième étage d'où l'on voyait les avions atterrir à Orly. L'occasion se présentant et qui me rapprochait encore de mon lieu de travail, nous nous sommes installés à Issy-les-Moulineaux où je suis en train de rédiger non sans mal,mais avec plaisir, les réponses aux sujets que notre cher et grand Ami Guy Darol me propose. Et je le remercie sincèrement pour cet honneur.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Mais pour rien au monde je n'aurais pu rester dans ce Belleville qui mourait, assassiné par les politiques et les promoteurs, ce quartier que j'avais vu vivre, respirer et procurer de la vraie vie à ses habitants, malgré les taudis qui y existaient mais pour lesquels il eut fallut apporter un peu d'argent pour rénover, adapter, et améliorer le confort.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span><strong>Saviez-vous que Jo Privat, le créateur du Balajo, demeurait près de chez vous, rue des Panoyaux ? Croisait-on, dans votre jeunesse, les célébrités du quartier ?<br /></strong></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span><br /></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><i>Accordéon, qui se resserre et se détend comme les cœurs.</i> Qui chantait cette chanson ? Albert Préjean, peut-être.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Non, je n'en savais rien, je l'ai découvert bien plus tard à l'occasion d'une lecture. Je me suis contenté de danser sous le charme de son piano à bretelles dans son palais de la rue de Lappe. Il savait insinuer juste ce qu'il fallait de jazz dans son musette, un peu comme Claude Nougaro avec <i>Le</i> <i>jazz et la java.</i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">J'aimais sa frimousse de titi parisien avec sa gâpette fièrement installée sur le crane comme il le fallait à cette époque et dans le quartier, la gâpette où l'on fixait la visière avec des épingles à tête pour ne pas ressembler à un livreur de journaux.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="jo privat.jpg" id="media-2485196" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/01/1187236072.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">A part Maurice Chevalier, aux Folies Belleville, je ne me rappelle pas d'autres célébrités. Les vraies, les authentiques célébrités étaient tous les Titis qui couraient la gueuse à l'occasion, ceux qui se bagarraient pour elles. Je me souviens de tous ces gars qui, le beau temps venu, descendaient fièrement la rue le dimanche matin en maillot de corps immaculés et moulants, ils étaient beaux, de vrais aminches. L'un d'eux, pas mal baraqué, on le surnommait <i>Robert la grande gueule.</i> Pour l'avoir grande, il l'avait, mais pas grand risque car c'était de la frime. Bon le voilà habillé pour l'hiver le pauvre, mais il était quand même sympa.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Quel souvenir vous reste-t-il de la rue du Pressoir ? Car vous avez certainement arpenté ses trottoirs.</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">Je sais que je vais vous décevoir et j'en suis sincèrement désolé, j'aimerais pouvoir vous parler de la rue du Pressoir, vous dire que j'en ai des souvenirs mais malheureusement je n'en ai aucun. Et à présent, je me trouve un peu idiot à rester devant ma feuille blanche sans pouvoir vous en dire le plus petit mot. Cette rue ne m'est pas inconnue, je la connais de nom au même titre que la rue des Maronites, d'Eupatoria, et bien d'autres du quartier, je suis persuadé y avoir traîné mes bottes comme on dit, mais je n'ai aucun souvenir à lui attribuer.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;"><span>Toute proche, la rue Etienne Dolet, je me souviens de l'école, non pas pour l'avoir fréquenté afin de m'y instruire mais plus prosaïquement parce que je venais y faire la queue en me relayant avec mes sœurs et ma mère pour y retirer les tickets d'alimentations avant le début du mois, pendant la guerre. J'ai cité plus haut les rues des Maronites et d'Eupatoria mais pour ces deux rues non plus je ne peux faire jaillir le souvenir, contrairement à toutes celles du quartier pour lesquelles je pourrais écrire pendant des heures. Je n'ai fait qu'y passer voilà tout. Mon cher Guy, à toutes et à tous, à ceux qui ont fréquenté cette rue et à cet espace sur la</span> <strong>rue du Pressoir</strong> <span>qui m'accueille si fraternellement, je vous renouvelle mes regrets mais je vous dois la vérité.</span></p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Pour conclure cette interview si vous me le permettez, je voudrais vous dire tout le plaisir que j'ai eu à y répondre. Confier à mon papier tous ces souvenirs, qui arrivent comme des larmes que l'on ne peut retenir, et en prime savoir ou espérer qu'ils seront lus et partagés, me donne la sensation du passage de flambeau.</p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;">Nous avons chacun n<strong><span style="font-weight: normal;">otre BELLEVILLE et MENILMONTANT,</span></strong>nous les portons en nous comme un reliquaire du souvenir, nous les connaissons différemment mais nos souvenirs par nous réunis composent de bien jolies chansons comme <strong><i>Je me souviens d'un coin de rue aujourd'hui disparu</i> <span style="font-weight: normal;">et</span> <i>Ménilmontant mais oui Madame, c'est là que j'ai laissé mon cœur... <span style="font-style: normal;"><span style="font-weight: normal;">Merci monsieur Trenet, merci mon ami Guy Darol.</span> Robert</span></i></strong></p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: center;"><object height="385" width="480" data="http://www.youtube.com/v/jdAzG_vQAhc&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/jdAzG_vQAhc&hl=fr_FR&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: center;"><object height="385" width="480" data="http://www.youtube.com/v/qxwgGC4w-7E&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/qxwgGC4w-7E&hl=fr_FR&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p class="MsoBodyText" style="text-align: justify;"> </p> <p class="MsoBodyText"> </p>
WG
http://ruedupressoir.hautetfort.com/about.html
ROBERT FLANE SUR LES GRANDS BOULEVARDS
tag:ruedupressoir.hautetfort.com,2010-05-20:2750465
2010-05-20T05:21:00+02:00
2010-05-20T05:21:00+02:00
Yves Montand chantait J' aime...
<p> </p> <p> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="porte saint denis 3a.jpg" id="media-2465730" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/02/1929635978.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><span>Yves Montand chantait</span> <i>J'</i><i>aime <span>flâner sur les grands boulevards, y'a tant de choses, y'a tant de choses, y'a tant de choses à voir…</span></i> <span>Avec les copains, c'était très souvent notre balade quand nous ne savions pas où aller. Nous partions de Belleville et descendions par le faubourg du Temple. Les magasins se suivaient : Prisunic, Dimax, Les Cent Culottes et j'en passe. Passage au métro Goncourt et nous continuions notre descente avec sur la droite le marchand de musique Paul Beuscher. Nous admirions, dans la vitrine, les harmonicas chromatiques Hohner que nous espérions nous acheter bientôt. La guitare n'était pas encore à la mode.</span></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="palais des glaces.jpg" id="media-2465735" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/02/02/1344840943.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><span>Le magasin vendait aussi des chansons papier et puis des disques 78 tours que nous pouvions écouter avant de les acheter. Nous arrivions au cinéma Le Palais des glaces. Cet établissement devait être un ancien théâtre car il y avait de grandes loges à plusieurs fauteuils. Je me souviens que, accompagné d'une charmante, il suffisait de donner un bon pourboire à l'ouvreuse pour rester seul dans la loge. Il y avait L'Obus, un café à l'angle du faubourg et de la rue de la Fontaine-au-Roi. Après la brasserie La Capitale, à l'angle du quai de Jemmapes, juste devant la statue de</span> <a href="http://www.bmlisieux.com/curiosa/grisette.htm"><strong>la Grisette</strong></a><span>, près du canal saint Martin, on traverse et il y a encore un cinéma sur la droite et sur la gauche avant d'arriver place de la République. Puis la caserne à droite, les Magasins Réunis à gauche et enfin la statue de cette vénérable Dame qui a cinq enfants comme le chante Michel Delpech.</span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <div style="text-align: center"><img style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" alt="place de la république.jpg" id="media-2465738" src="http://ruedupressoir.hautetfort.com/media/00/02/690607190.jpg" /></div> <p> </p> <p> </p> <p style="text-align: justify;"><span>C'est le point de départ vers les Grands Boulevards. Il faudrait beaucoup de temps et de talent surtout pour entreprendre la description de ces lieux avec ses innombrables cinémas : le Rex et son ciel étoilé (quelle modernité pour l'époque !), ses théâtres, ses restaurants, ses brasseries, ses boutiques en tous genres, son Musée Grévin, sans oublier aux moments des fêtes de Noël les petites baraques où l'on vendait mille choses. Et la porte Saint Martin, la porte Saint Denis, avec sa rue Blondel, très renommée à une certaine époque… Je me souviens très bien, c'est juste au début, il y a une brasserie, Le Balthazar, où jouait l'orchestre Deprince, un grand monsieur de l'accordéon. Les établissements où il y avait un orchestre, il y en avait pas mal et pour tous les goûts : musique classique, légère, populaire, et même du jazz.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span>Nous allions jusqu'à Opéra et revenions par le même chemin. Nous accostions les jeunes filles qui s'enfuyaient en riant et en se moquant, quitte à nous attendre quelques centaines de mètres plus loin. C'était alors le début d'une longue conversation entre garçons et filles qui finissait parfois fort bien.</span></p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: center;"> </p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span>Dans l'armée en Algérie (1949-1950, la situation était relativement calme), je me suis le plus souvent trouvé avec des gars natifs de la province et parfois même de la campagne. Des gars qui n'étaient souvent jamais allés dans une grande ville et encore moins à Paris. Ceux-là, connaissant mon origine, me demandaient le soir après le couvre-feu quand nous étions tous allongés sur notre lit, attendant l'esprit rêveur que le sommeil vienne enfin, ils me demandaient de leur décrire ce chemin qui allait de la République à l'Opéra en leur détaillant chaque boutique ou établissement. Je dois dire que contrairement à aujourd'hui, je savais tout cela dans le détail. Et alors le miracle s'accomplissait comme par enchantement. Tous écoutaient dans un profond silence mon récit et malheur à celui qui cédait au sommeil accompagné d'un ronflement bienheureux, il recevait à tous les coups un godillot sur le coin de son nez. Je continuais. Ils étaient curieux de tout sur les filles… Jusqu'à l'instant où, du fond de la chambrée, certainement un parisien, fusait un "Ta gueule la Gostagne, tu nous fous le cafard ! " Je m'arrêtais mais je savais qu'un autre soir ils en redemanderaient. Je ne leur en voulais pas. J'en ai vu qui pleuraient. Ils pensaient à leur chez eux et à cette ville inconnue qui les faisait rêver.</span> <strong>Robert</strong></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><strong><br /></strong></p> <p style="text-align: center;"><object height="385" width="480" data="http://www.youtube.com/v/feSimsyf9zw&hl=fr_FR&fs=1&" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/feSimsyf9zw&hl=fr_FR&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p> </p>