Last posts on bce2024-03-28T12:32:49+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/bce/atom.xmlRatatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLa spécialisation ”anti-récession” donne des leçons à l'UE. Quels sont les choix de la BCE?tag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-10-26:64085292022-10-26T17:12:00+02:002022-10-26T17:12:00+02:00 La spécialisation "anti-récession" donne des leçons à l'UE. Quels...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6397135" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/1220788615.jpg" alt="62da87c792ef2_5f3a42bb73a12.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-size: 24pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>La spécialisation "anti-récession" donne des leçons à l'UE. Quels sont les choix de la BCE?</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 18pt; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong>Par Francesco Marotta</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Source: https://www.grece-it.com/2022/10/24/lo-specialismo-anti-recessione-da-lezioni-alla-ue-quali-le-scelte-della-bce/?fbclid=IwAR34YrqacHiTIdaMloLW31fAAPUTDfxY5DyyX-peijZwsu5wm62WEQEzrKA </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon l'économiste Phil Smith de S&P Global, qui compile les indices, les données de l'économie européenne sont en forte contraction. En ce qui concerne l'Allemagne, on constate "une intensification du ralentissement de l'économie allemande au début du quatrième trimestre", ce qui, dans les perspectives à court terme, "renforce les signes d'une récession imminente dans la plus grande économie de la zone euro". Selon le Fonds monétaire international, les indices PMI sont à la baisse, ce qui est le prélude à une récession. Le journal <em>Repubblica </em>rapporte que l'indicateur PMI, celui qui "surveille l'activité économique dans la zone euro par le biais d'entretiens avec les directeurs d'achat des entreprises" (services et fabrication), est tombé en dessous de 47,1 points depuis septembre, le plus bas enregistré en 23 mois.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">S'ajoute à ce tableau sombre le déclin du secteur manufacturier, qui a atteint son plus bas niveau en 29 mois, passant de 48,4 points en octobre à 46,6 points en septembre, ainsi que le déclin du secteur tertiaire, qui a atteint 48,2 points en 20 mois. Alfred Kammer, le chef du département européen du FMI, est également du même avis : "Cet hiver, plus de la moitié des pays de la zone euro connaîtront une récession technique, avec au moins deux trimestres consécutifs". La référence, va notamment à l'Allemagne et à l'Italie, à trois trimestres consécutifs de contraction à partir du troisième trimestre de 2022. En résumé, S&P Global et le FMI s'accordent sur l'avènement d'une catastrophe économique, notamment en Europe.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il ne reste plus qu'à comprendre les indices en question, à savoir si ce que prétendent les deux organismes est un tant soit peu proche de la vérité ou non, s'il n'y a pas une interprétation sous-jacente des facteurs économiques telle qu'elle conduit à des prévisions, pire encore à des conclusions, qui sont déplacées. Il n'est plus temps d'écouter ceux qui espèrent ou "prédisent" une catastrophe économique en Europe, alors qu'elle sort des bas-fonds précisément à cause de cela. Commençons par dire qu'une récession peut se transformer en déflation, cela peut arriver mais ce n'est pas forcément toujours le cas. Nous savons que depuis le premier jour du gouvernement Meloni, l'indice FTSE MIB, l'indice boursier le plus important de la bourse italienne, se situe juste au-dessus de la parité, "maintenant les gains d'environ 3% réalisés la semaine dernière" <em>(Financiallunge.com).</em></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les secteurs de la fabrication et des services subissent une certaine contraction pour le quatrième mois consécutif. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Selon une certaine vulgate économique, la quasi-parité de l'indice FTSE MIB est due à l'"adoucissement" de la FED, qui a compensé les indications de contraction de l'économie européenne. C'est très étrange, juste au moment où les indicateurs économiques et même les propres services de la FED commencent à voir une réduction de l'inflation aux États-Unis. Le Livre beige de la Réserve fédérale, un résumé des commentaires sur les conditions économiques actuelles et le rapport publié huit fois par an par le Conseil de la Réserve fédérale américaine, prévoit une hausse modérée des prix aux États-Unis. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Ceci intervient deux semaines seulement avant la réunion de politique monétaire et, surtout, l'augmentation des taux d'intérêt de 75 points de base supplémentaires. Selon les projections des membres du FOMC, le <em>Federal Open Market Committee, </em>les taux d'intérêt devraient être portés à 4,5 % d'ici la fin 2022, à environ 4,75 % l'année suivante, puis se stabiliser à 2,5 % à long terme. Que fait l'UE, et surtout la BCE ?</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Tout d'abord, ils tentent de contrôler l'évolution des prix sans y parvenir complètement. Ce que l'on surveille, c'est l'indice des prix à la consommation, qui augmente considérablement, c'est-à-dire le taux d'inflation (en Italie, en septembre, il a atteint +8,9% par rapport à septembre 2021), en essayant de le stabiliser à 2% à moyen terme. La difficulté d'essayer de stabiliser le taux d'inflation est due aux instruments de politique monétaire conventionnels (décisions sur les taux d'intérêt officiels) et non conventionnels (assouplissement quantitatif). </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La BCE suit la manœuvre de la Fed en matière de taux d'intérêt dans sa quasi-totalité : les rumeurs qui circulent sur les sujets qui seront abordés lors de la réunion du 27 octobre 2022 ne laissent guère de doute à ce sujet. L'intention semble être de préparer une manœuvre de 75 points de base sur les taux d'intérêt, tout comme la FED, en espérant toutefois que le taux de dépôt ne dépassera pas 1,5 %, alors qu'au contraire les dernières estimations économiques " prévoient " 3 % pour l'été 2023.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Plus en détail, car cela implique de poser des questions et d'essayer de trouver des solutions qui ne se limitent pas à "comment la BCE veut gérer son bilan de neuf milliards d'euros", peut-on lire dans l'avis d'Ulrike Kastens, économiste européenne chez DWS. Il serait plutôt préférable de réfléchir à la manière de freiner la volatilité du marché obligataire sans se plier à ses fluctuations, en s'efforçant de relever le niveau des taux réels et en anticipant toute forme de blocage ou de contre-opération spéculative, plutôt que de suivre les directives de la Fed. </span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En effet, pour les spéculateurs, la hausse des taux des banques centrales n'est pas un problème, elle ne l'est pas lorsque les décideurs des banques centrales occultent et excluent des "jeux" le coût que les Etats devraient payer, afin de convaincre les investisseurs d'acheter les titres mis sur le marché. Il est bon de rappeler qu'il s'agit de la plus importante place de marché libre, sous l'égide des lois du marché et non des Etats ou des structures supranationales où ceux qui ont beaucoup de dette publique, voir l'Italie, ne peuvent qu'espérer la refinancer. Et cela en dit long...</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Quelles sont les attentes des investisseurs et celles des spéculateurs, en supposant que tous les investisseurs ne sont pas des spéculateurs ? Les investisseurs s'attendent à de nouvelles hausses de taux par les banques centrales, ce qui suggère un taux implicite supérieur à 2,75 pour cent. Ce que les spéculateurs espèrent, avec la perte de rendement qui s'ensuit, c'est une baisse de 1,5 % ou moins. Ceci étant précisé, comme nous l'avons dit, le débat porte sur le marché obligataire, en particulier sur le niveau des taux réels. La trajectoire haussière agressive de la BCE pourrait momentanément éclipser la spirale inflationniste si elle est alimentée par les rendements réels à 10 ans, incitant les investisseurs à adopter une perspective à revenu fixe. Quelque chose est en train de changer, même si les investisseurs viennent d'une longue période dans le système d'actions.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6397137" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1355222506.jpg" alt="8f822ac814829da24a70bce65b8131bdf47-1650537852.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"TINA", l'acronyme de <em>There IS No Alternative, </em>était le slogan de la ministre britannique Margaret Thatcher, qu'elle avait repris d'Herbert Spencer. Aujourd'hui encore, elle est censée être la seule façon valable de penser en économie, en politique et en économie politique : soit le néolibéralisme. Mais ce qui, à l'époque, ne pouvait de toute façon pas être justifié en raison du manque d'alternatives au système du néolibéralisme, connaît une phase de déclin qui devient de plus en plus évidente. Pour la première fois depuis de nombreuses années, le marché boursier est remis en question, preuve en est que les investisseurs orientent leurs efforts vers des classes d'actifs qui offrent des rendements réels et non virtuels, par opposition aux rendements volatils, l'une des pires composantes d'un environnement fortement inflationniste.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans le contexte d'une économie en semi-récession et du danger d'une récession de plus en plus réelle, tous les actifs obligataires de qualité deviennent très attractifs. Avec la pandémie d'abord et la guerre en Ukraine ensuite, la protection des "portefeuilles" avec des actifs de haute qualité devient à nouveau primordiale. Si les choses s'effondrent et que les risques de récession deviennent de plus en plus réels, il est facile de s'attendre à une compression des rendements en raison des mesures prises par les investisseurs pour protéger leurs "portefeuilles". La même chose arriverait aux actifs refuges, qui font déjà l'objet d'opérations de couverture. Il est clair qu'une escalade soudaine avec tout le poids des craintes dues à l'aggravation de la récession déclencherait une nouvelle accélération dans cette direction.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est très probable que le bond des taux cette année stimulera la demande des assurances et des fonds de pension, notamment aux Etats-Unis ('Les mécanismes de la financiarisation de l'économie', 25/03/2021). La combinaison des choses est devenue favorable en termes d'investissement et les investisseurs institutionnels feront tout pour monétiser l'envolée de la dernière période pour compenser le passif dû à deux crises si rapprochées, en essayant de prolonger ce type d'investissement sur le long terme. En outre, Nadia Netti n'a pas du tout tort lorsqu'elle affirme que "malheureusement, la crise des chambres de compensation de produits dérivés échappe à la comptabilité des nations exposées. Les produits dérivés ne sont pas comptabilisés dans le bilan en tant que "pratique comptable".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-size: 14pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Et il l'est encore plus lorsqu'il se moque de ces "tons ridicules et alarmistes de la presse concernant les manœuvres d'une Banque centrale qui ne se contente pas d'agir comme un croupier dans un casino" dirigé par des groupes comme Amazon, "désigné par la Banque centrale européenne pour jouer un rôle de premier plan et contribuer à la création de l'euro numérique (la monnaie numérique officielle de l'union)". En fait, il est très curieux qu'une entreprise privée américaine participe à la conception de la monnaie de l'avenir de l'Europe, alors que ce dont on a besoin, c'est d'une monnaie qui s'éloigne au plus vite des aléas de la virtualisation et du profit de quelques-uns du "système monétaire". Et ce, avant que les "marchés" ne se régalent des dépenses publiques et du désinvestissement des actifs publics, lorsque plus aucun dépassement des règles fiscales et économiques ne sera possible.</span></strong></span></p>
Ratatoskhttp://euro-synergies.hautetfort.com/about.htmlLagarde saborde l'Europetag:euro-synergies.hautetfort.com,2022-06-16:63873512022-06-16T16:52:26+02:002022-06-16T16:52:26+02:00 Lagarde saborde l'Europe par Luigi Tedeschi Source :...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><img id="media-6365963" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2530828904.jpg" alt="21350_original.jpg" /></span></strong></span></p><p><span style="color: #ff6600; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 24pt;"><strong>Lagarde saborde l'Europe</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif; font-size: 18pt;"><strong>par Luigi Tedeschi</strong></span></p><p><span style="color: #999999; font-family: 'arial black', sans-serif;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Source : Italicum & <a style="color: #999999;" href="https://www.ariannaeditrice.it/articoli/lagarde-affossa-l-europa">https://www.ariannaeditrice.it/articoli/lagarde-affossa-l-europa</a></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La tempête du tout récent vendredi noir sur les bourses européennes s'est fait attendre. Les décisions de Lagarde de relever les taux de 25 points et la fin du programme d'achat de titres de la BCE ont conduit à cet effondrement: en Europe, on a enregistré des pertes de 265 milliards de capitalisation, dont 39 milliards à la bourse de Milan, qui a été la pire de l'UE avec une chute de 5,17 %.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Les effets de la hausse des taux de la BCE étaient entièrement prévisibles. L'inflation aux États-Unis a atteint 8,6 %, le pic le plus élevé depuis 40 ans. Dans le cadre des récentes hausses de 75 points des taux américains et des nouvelles hausses attendues dans les mois à venir dans le cadre du programme de la Fed, l'Europe aussi aurait dû s'adapter tôt ou tard, étant donné l'interconnexion économico-financière entre les États-Unis et l'UE. Également afin d'éviter la fuite massive des capitaux en euros attirés par des taux plus rémunérateurs dans la zone dollar.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il s'agissait de mesures monétaires destinées à contenir l'inflation qui s'était manifestée dans la phase de reprise post-pandémique avec la hausse des prix de l'énergie et la pénurie de semi-conducteurs pour l'industrie. Les banques centrales ont prédit que ce phénomène inflationniste était temporaire, car il était dû à la demande excédentaire apparue à la fin de la pandémie et à l'énorme quantité de liquidités émises par les banques pour faire face à la crise du COVID 19. La hausse de l'inflation persiste et semble inarrêtable.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6365964" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/01/2785317987.jpg" alt="Christine-Lagarde-1.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ont accentué les effets d'une crise déjà en cours. Toutefois, il faut considérer que les causes de l'inflation américaine par rapport à l'inflation européenne diffèrent considérablement. Aux États-Unis, l'inflation a été causée par une demande excessive et doit donc être considérée comme un phénomène congénital d'une phase de croissance accentuée. Ce n'est pas un hasard si la thérapie anti-inflationniste américaine est beaucoup plus agressive qu'en Europe. Cependant, le gouverneur de la FED, Jerome Powell, contrairement à Lagarde, a également annoncé des mesures pour permettre un "atterrissage en douceur", c'est-à-dire pour compenser les effets de la hausse du coût de l'argent, afin de ne pas compromettre la croissance économique. Les résultats de ces choix restent toutefois à voir. <span style="color: #ffcc99;">En Europe, en revanche, le phénomène inflationniste est dû à la hausse du coût des matières premières, avec un impact important sur les coûts de production et la perte de compétitivité des exportations</span>. L'inflation érode également le pouvoir d'achat des citoyens, ce qui entraîne une dépression de la consommation. Ainsi, une phase économique de stagflation apparaît en Europe, avec une croissance et une inflation faibles.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le relèvement des taux de la BCE s'avère donc être une mesure qui affectera négativement les perspectives de reprise de l'économie européenne. En fait, Mme Lagarde n'a annoncé qu'un relèvement des taux, qui sera suivi d'une nouvelle hausse de 50 points en septembre, sans aucun garde-fou pour la croissance. Les perspectives incertaines de l'économie européenne s'intensifient et la réaction négative des marchés ne s'est pas fait attendre. Le défaut fondamental de la politique de la BCE se trouve dans l'approche exclusivement monétaire qu'elle a adoptée pour traiter les problèmes d'inflation, ignorant les effets secondaires qui ne tarderont pas à se manifester dans l'économie réelle. Giulio Sapelli note à cet égard dans une interview récente : "Ceux qui croient que ce sont des problèmes qui peuvent être résolus avec les outils dont dispose une banque centrale, les fameux <em>whatever it takes, </em>se ridiculisent tout simplement. Encore plus pour le fait que la BCE est tout sauf une banque centrale. Nous pouvons la définir comme une institution financière qui, jusqu'à présent, achète des obligations d'État en imprimant de la monnaie commune au profit des nations signataires d'un traité, qui ne modifie toutefois ni les politiques fiscales ni le bien-être. La hausse des prix est uniquement déterminée par les attentes des marchés boursiers, qui tirent vers le haut".</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6365966" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/4165054837.jpg" alt="bce-article-tt-width-1200-height-900-crop-1-bgcolor-ffffff.jpg" /></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En effet, Lagarde n'a pas annoncé, en même temps que la hausse des taux, la création simultanée d'un bouclier anti-spread, c'est-à-dire d'un programme visant à sauvegarder la soutenabilité des dettes publiques des Etats membres de l'UE qui, à ce stade, pourraient faire l'objet de vagues spéculatives agressives, avec pour conséquence des crises financières qui pourraient se propager dans toute la zone euro. En fait, il faut garder à l'esprit que les effets de cette augmentation s'ajoutent à ceux liés à la décision de mettre fin au programme QE, avec lequel, par l'achat indirect de titres par la BCE et donc par des émissions périodiques de liquidités, la banque centrale avait soutenu la dette des États membres dans les phases déflationnistes qui ont suivi la crise de 2008 et la crise pandémique. Ces mesures peuvent peut-être freiner l'inflation, mais au détriment de la reprise économique et pourraient produire des augmentations incontrôlables des <em>spreads</em>. Les prévisions de croissance pour l'Italie ont été revues à la baisse : 2,6% pour 2022, 1,6% pour 2023 et 1,8% pour 2024.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Mais la création d'un bouclier anti-spreads, déjà invoqué dans divers forums afin d'empêcher la spéculation financière sur les dettes souveraines, semble irréalisable. La BCE devrait en fait acheter des titres de créance italiens à haut risque et vendre en même temps des titres de créance allemands hautement sécurisés afin de garantir la dette publique des États membres de la zone euro. La proposition de créer un bouclier anti-propagation se heurterait à l'hostilité catégorique des pays frugaux. Cependant, certaines remarques spécifiques doivent être faites à propos du moralisme financier rigide prêché par les pays frugaux (Allemagne & C.). La crise de la dette italienne n'a-t-elle pas été déclenchée par la vente de 7 milliards de titres détenus par la Deutsche Bank, qui ont ensuite atterri dans les valeurs refuges de la dette allemande ? Face à de telles manœuvres spéculatives, ouvertement déstabilisantes pour un Etat membre, il n'y a eu aucune critique moralisatrice ni aucune alarme face à la perspective d'un défaut de paiement de l'Italie. Au contraire, ces perspectives ont déclenché de nouvelles spirales spéculatives sur les produits dérivés. Cependant, c'est l'Italie qui a subi les effets de la politique d'austérité imposée par l'UE à travers le gouvernement technique de Mario Monti.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Devant l'impossibilité de mettre en place un bouclier anti-spread européen, l'hypothèse de déléguer la gestion des dettes publiques des Etats au MES a refait surface dans les milieux financiers européens. En réalité, la BCE n'est pas une véritable banque centrale, elle n'a pour mission que d'assurer la stabilité financière de la zone euro, elle ne remplit pas de fonctions de politique économique et n'a pas le rôle de prêteur en dernier ressort. Par conséquent, toute intervention sur les écarts de taux étant en dehors de ses attributions statutaires, cette fonction devrait être déléguée au MES, un organisme extérieur à l'UE qui peut intervenir dans les crises de la dette en imposant des conditionnalités capricieuses dans le versement des prêts, puisqu'elles peuvent être modifiées en fonction de situations qui varient dans le temps : le MES peut également imposer des mesures de restructuration de la dette qui pourraient conduire au défaut des États. L'expérience de la boucherie sociale de l'austérité à laquelle la Grèce a été condamnée est éclairante en ce qui concerne les conditionnalités imposées par le MES.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Dans les phases de crise, les limites, les contradictions et les conflits irréconciliables au sein de l'UE refont surface, une structure financière rigide imposée à l'Europe et, surtout, qui s'est avérée inadaptée pour fonctionner dans des contextes géopolitiques mondiaux en constante évolution.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Avec la hausse des taux d'intérêt et la fin du QE, le cauchemar du <em>spread </em>est réapparu en Italie. L'écart entre les obligations italiennes et le <em>Bund </em>allemand a augmenté de 233 points, le plus haut depuis février 2014. Les prédictions de Giulio Sapelli, exprimées dans l'interview susmentionnée, sont très pessimistes: "L'Italie se dirige vers une situation qui ne ressemble pas tant au défaut de l'Argentine qu'à celui du Liban. Et donc nous nous retrouverons avec les mêmes partis à la tête du pays, même au niveau économique, le gouvernement Draghi sera reconduit et il y aura une division du territoire économique entre les banques françaises et les industries allemandes. Le traité du Quirinal signé entre Rome et Paris sera suivi d'un traité italo-allemand, ce qui conviendra particulièrement à Berlin et, je vous en dirai plus, même d'un traité italo-espagnol".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Lors du <em>Black Friday,</em> les plus fortes baisses ont été enregistrées dans le secteur bancaire, avec des pertes de 8,6 %. Ce secteur a enregistré des baisses globales d'environ 22% depuis le début de l'année. Cette tendance négative est en lien direct avec la performance des titres de la dette publique. Les banques détiennent 400 milliards de BTP dans leur portefeuille. L'augmentation de l'écart a entraîné une dévaluation importante des obligations d'État dans les actifs des banques. Ces diminutions pourraient entraîner une détérioration progressive des ratios de fonds propres du système bancaire italien, ce qui pourrait gravement affecter leur capacité à fournir des crédits aux entreprises et aux citoyens. Les effets dévastateurs sur l'économie réelle sont évidents. L'augmentation du coût de l'argent pèse sur les entreprises à un stade déjà extrêmement critique pour l'économie italienne. De plus, la hausse des taux d'intérêt se répercute sur l'augmentation des intérêts des prêts hypothécaires, ce qui pèse lourdement sur le budget des familles, décimé par l'inflation qui, de plus, affecte les salaires dont le pouvoir d'achat était déjà bien inférieur à la moyenne européenne dans la phase d'avant-crise. Nous assisterons à la multiplication des insolvabilités qui, en plus de détruire économiquement des milliers de familles, contribueront à créer davantage d'instabilité dans le système bancaire.</span></strong></span></p><p><span style="color: #ffcc99;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Le problème de la dette des Etats est insoluble, car ces derniers restent à la merci des vagues spéculatives de la finance mondiale. Seule une croissance structurelle planifiée de l'économie réelle pourrait assurer la viabilité de la dette publique.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Il est vrai que le versement des fonds NG-EU sous forme de subventions et de prêts à des taux très bas aura pour effet de réduire les besoins de l'État d'environ 50 % et donc de réduire l'émission d'obligations d'État. Mais l'impact dans la reprise économique des fonds européens sera toujours diminué par l'inflation et un ralentissement de la croissance dû aux événements géopolitiques qui changeront les perspectives économiques dans un avenir proche. Une révision de la NG-EU serait nécessaire pour l'adapter aux nouvelles situations. Il serait également nécessaire de créer de nouveaux fonds européens pour faire face à une crise énergétique qui entraînera des changements structurels dans l'économie européenne. Ces propositions ne semblent pas trouver un soutien adéquat dans les organes institutionnels de l'UE, étant donné l'hostilité des pays frugaux.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Même les perspectives de développement de l'euro semblent incertaines. La hausse des taux aurait dû entraîner des entrées de devises et donc une appréciation de l'euro par rapport au dollar. Au lieu de cela, l'euro s'est déprécié de 2,2 % en 48 heures. En cas de crise, le capital cherche des havres de sécurité. <span style="color: #ffcc99;">Par conséquent, comme l'euro n'offre pas de garanties suffisantes de stabilité dans ce contexte, les capitaux affluent vers la zone dollar, qui en sort renforcée.</span></span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">L'ère de l'argent à coût zéro est-elle donc révolue ? Giulio Tremonti déclare dans une interview au <em>Giornale </em>du 11/06/2022 : "Ce qui aurait pu être une technique d'urgence, est devenu une technique de longue date. Cela a duré 10 ans, avec une satisfaction illusoire et universelle. Et c'est ainsi que le tout-venant est devenu un tout-venant. Il y a deux ans, à l'Eurotower, pour la passation de pouvoirs entre les présidents, dans le public qui applaudissait se trouvaient les chefs d'État et de gouvernement de toute l'Europe. Il aurait été difficile de voir De Gasperi ou Adenauer, Mitterand ou Cossiga courir pour applaudir les "banquiers". ... 'L'image que cette iconographie nous transmet est la suivante : <span style="color: #ffcc99;">l'axe du pouvoir s'est déplacé des peuples et des gouvernements vers la finance. Aujourd'hui, le pouvoir des banquiers est remis en question par le marché et la réalité. C'est la fin d'une décennie.</span> Dix années qui ont commencé par l'austérité et sont passées par la magie, qui à un moment donné a également évolué vers l'idée d'une bonne dette. Et maintenant, le processus s'est arrêté".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">En réalité, l'offre illimitée de liquidités et les taux d'intérêt nuls, voire négatifs, ont été les instruments financiers grâce auxquels on a pu échapper à la crise de 2008. Ils ont constitué les conditions de la survie du capitalisme financier mondialiste pendant plus d'une décennie. Cependant, en Europe, ces instruments financiers extraordinaires, qui ont été adoptés tardivement par rapport aux États-Unis, ont eu des effets limités, au-delà de la rhétorique pro-Draghi. En fait, la croissance européenne a été bien plus faible qu'en Chine et aux États-Unis (la croissance de l'Italie a été presque inexistante), <span style="color: #ffcc99;">l'économie européenne n'a jamais retrouvé ses niveaux d'avant 2008</span> et, dans la phase déflationniste, l'inflation européenne n'a pas réussi à atteindre les 2 % prévus. Giulio Tremonti remarque avec sarcasme : "L'objectif était même trop ambitieux : il était de 2 pour cent, nous avons déjà atteint 8 pour cent".</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;"><span style="color: #ffcc99;">Des financements extraordinaires ont été nécessaires pour préserver un système néo-libéral toujours identique, au-delà des échecs répétés</span>. Après la crise de 2008, le système économique mondial aurait dû être réformé et réglementé en profondeur. Mais au lieu de cela, la déréglementation financière mondiale s'est intensifiée, les liquidités émises pendant la phase de pandémie ayant largement afflué vers les marchés financiers, au détriment du soutien à l'économie productive. Nous avons assisté à des performances record répétées des marchés financiers, mais celles-ci ont été assorties d'une récession mondiale de l'économie réelle.</span></strong></span></p><p><span style="color: #999999;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Verrons-nous, avec la hausse des prix de l'énergie, l'inflation galopante et la montée en flèche des <em>spreads</em>, cette tempête parfaite par laquelle le capitalisme génère sa restructuration créative ? La tempête parfaite est un dogme idéologique néolibéral répétitif et dépassé. <span style="color: #ffcc99;">Les transformations géopolitiques en cours conduiront à un monde multipolaire avec des scénarios sans précédent et imprévisibles</span>. Il pourrait y avoir une réduction de la zone dollar et une réduction de la zone d'influence politique et économique de l'Occident dans le monde. La mondialisation mondialiste pourrait se décomposer en de nombreuses mondialisations régionales ou tout au plus continentales.</span></strong></span></p><p><span style="color: #99999
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlLVSL - La BCE crée-t-elle les conditions d’une nouvelle crise financière ?tag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2022-02-01:63632312022-02-01T13:45:00+01:002022-02-01T13:45:00+01:00 Du fait de la complexité des questions monétaires, le rôle de la Banque...
<p>Du fait de la complexité des questions monétaires, le rôle de la Banque centrale européenne (BCE) n’a été que superficiellement médiatisé. Depuis 2015, elle se livre à une politique massive de rachat de titres de dettes, connue sous le nom d’assouplissement quantitatif (<em>quantitative easing</em>). Des milliers de milliards d’euros ont été ainsi gratuitement donnés aux détenteurs de ces titres de dettes. Cette politique généreuse à l’égard des banques et entreprises concernées a eu pour résultat d’alimenter des bulles spéculatives. Ironie du sort : pour éviter que les bulles n’explosent, un recours accru au même assouplissement quantitatif qui les a créées pourrait s’avérer incontournable… au risque de les faire grossir indéfiniment ? La BCE semble prise au piège de ce cercle vicieux, pourtant mis en évidence par d’innombrables travaux académiques…</p><p><a href="https://lvsl.fr/la-bce-favorise-t-elle-une-nouvelle-crise-financiere/"><strong>Lire la suite</strong></a><br />_____________________<br />_____________________</p>
ylepapehttp://lactualitedessocialistes.hautetfort.com/about.htmlOFCE - La BCE reste préoccupée par la faiblesse de l’inflationtag:lactualitedessocialistes.hautetfort.com,2018-04-19:60441772018-04-19T17:30:00+02:002018-04-19T17:30:00+02:00 Le Président de la Banque centrale européenne, M. Mario Draghi, a annoncé...
<p>Le Président de la Banque centrale européenne, M. Mario Draghi, a <a href="https://www.ecb.europa.eu/press/key/date/2018/html/ecb.sp180314_1.en.html">annoncé</a><u> récemment</u> que l’augmentation du taux directeur de la BCE interviendrait « bien après » la fin des mesures d’achats massifs de titres obligataires (prévue pour septembre 2018), principalement émis par les Etats de la zone euro, et à un « rythme mesuré ». La hausse du taux directeur pourrait donc intervenir vers la mi-2019, soit quelques semaines avant la passation de pouvoir entre Mario Draghi et son successeur.</p><p>Lors de son audition trimestrielle face aux parlementaires européens, Mario Draghi a fait preuve de prudence à propos de l’intensité et de la pérennité de la reprise économique<a href="https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/la-bce-reste-preoccupee-par-la-faiblesse-de-linflation/#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>. A l’écouter, la zone euro n’aurait pas forcément refermé son écart de production (le PIB réalisé resterait en deçà de son potentiel) malgré la reprise des derniers trimestres. Ce n’est donc pas le moment de modifier l’orientation de la politique monétaire au risque de fragiliser cette reprise. Il est par ailleurs indéniable que les effets de la reprise ne se matérialisent pour le moment que très lentement et progressivement dans des hausses de salaires, ce qui explique en partie pourquoi le taux d’inflation de la zone euro reste en deçà de sa cible de moyen terme.</p><p><a href="https://www.ofce.sciences-po.fr/blog/la-bce-reste-preoccupee-par-la-faiblesse-de-linflation/"><strong>Lire la suite</strong></a><br />_____________________<br />_____________________</p>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlIL N’Y A PLUS QUE MACRON POUR NE PAS CROIRE À UN KRACH FINANCIER IMMINENT !tag:pdf31.hautetfort.com,2018-02-08:60246252018-02-08T09:02:00+01:002018-02-08T09:02:00+01:00 Publié par Guy Jovelin le 08 février 2018 Marc Rousset...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 08 février 2018</p><p style="text-align: center;"><img id="media-5766522" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pdf31.hautetfort.com/media/00/02/1034928133.jpg" alt="bce,écroulement,krach financier,macron" /></p><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong><a href="http://synthesenationale.hautetfort.com/media/02/00/3384701480.JPG" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><img id="media-5765940" style="float: left;" title="" src="http://synthesenationale.hautetfort.com/media/02/00/1624555301.JPG" alt="ROUSSET M 2.JPG" width="157" height="203" /></a></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Marc Rousset</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les taux d’intérêt remontent, suite à la prise en compte des risques et à la résurgence des craintes d’inflation. Le Dow Jones a reculé de 2,58 % le vendredi 2 février et la Bourse de Paris est déjà dans le rouge pour l’année 2018, tandis que le bitcoin, autre sinistre présage, poursuit sa descente aux enfers en étant déjà passé de 20.000 dollars, en décembre 2017, à moins de 7.500 dollars.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Bernard Arnault, lors d’une interview toute récente au <em>Figaro</em>, a pu déclarer : <em>« Il n’y a pas eu de crise mondiale depuis plus de dix ans. Cela ne va pas durer. Dans les cinq ans qui viennent, une crise surviendra »</em>, tandis que l’économiste Jean-Pierre Robin constate, d’une façon plus précise, que l’économie américaine vit aujourd’hui la troisième reprise la plus longue de son histoire, soit 103 mois – le début remontant à juillet 2009.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Maurice Obstfeld, chef économiste du FMI, a reconnu à Davos que les arbres ne peuvent monter jusqu’au ciel : <em>« Le prochain retournement à la baisse pourrait intervenir plus vite que prévu et s’avérer plus difficile à combattre »</em>, tandis que Christine Lagarde lançait un avertissement à l’Europe, et plus particulièrement à la France, <em>« qui n’a pas su réparer son toit quand il faisait beau »</em>, suite à la fin du célèbre alignement des planètes. La France aura connu, avec Hollande et son ancien ministre et conseiller économique Macron, un inacceptable déficit budgétaire et commercial, un niveau extravagant de chômage et d’endettement public, des entreprises, des banques et des ménages hyper-endettés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La BCE n’est pas, non plus, très rassurante. Benoît Cœuré, membre du directoire, vient d’émettre des vœux pessimistes trop tardifs à Ljubljana, en Slovénie, souhaitant accélérer les réformes pour éviter l’éclatement de la zone euro lors de la prochaine crise. Il a confirmé que les taux étaient historiquement bas et que la BCE, depuis 2015, avait déjà acheté plus de 2.300 milliards d’euros d’obligations d’une façon non conventionnelle. Le taux de référence du <em>Bund</em> allemand est passé, en un mois, de 0,40 % à 0,75 %.</span></p><div id="wrapper" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Et si l’on se tourne vers les États-Unis, ce n’est pas, non plus, très réconfortant. Le rendement des bons du Trésor américain, qui était proche de 2,4 % en début d’année, s’est envolé à plus de 2,85 %, pour la première fois depuis avril 2014. Alan Greenspan, qui fut président de la Fed de 1987 à 2006, aujourd’hui libre de ses paroles, agite le spectre d’un éclatement de la bulle. Il a estimé, dans un entretien à <em>Bloomberg</em>, qu’il y a deux bulles sur les marchés financiers, <em>« une sur les actions et l’autre sur les obligations »</em>.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></div><div class="mailmunch-forms-in-post-middle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il se trouve que, lorsque le même Alan Greenspan avait quitté la présidence du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale en 2006, on le surnommait « maestro ». L’inflation et le chômage étaient faibles et la croissance honorable. Un an plus tard éclatait la bulle immobilière qui allait précipiter la plus grande crise financière de l’histoire contemporaine car Greenspan avait été trop laxiste en matière de crédit et de taux d’intérêt pas assez élevés.</span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><em>Bis repetita placent</em>. Les mêmes reproches seront bientôt faits à Janet Yellen, qui a passé le flambeau de la présidence, ce jeudi 1<sup>er</sup>février, à Jerome Powell. Martin Feldstein, professeur à Harvard, estime que Yellen n’a pas reconnu assez tôt <em>« les risques croissants des excès d’appréciation de certains actifs »</em>. Bref, Wall Street se retrouve exactement dans la même situation qu’en 2000 (bulle Internet) ou 2006 (scandale des <em>subprimes</em>) avec une bulle immobilière, obligataire et des actions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Lors de la dernière séance de la Fed, Janet Yellen a repassé la patate chaude à Jay Powell en ne remontant pas les taux. Il est probable que ce dernier va augmenter à nouveau les taux directeurs les 20 et 21 mars prochains, avec trois hausses à prévoir en 2018, ce qui pourrait contribuer à faire éclater les bulles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les récessions américaines se manifestent, en moyenne, tous les cinq ans. Nombre d’économistes s’attendent à ce que le coup de tabac survienne alors que Jay Powell sera à la barre. Mais, cette fois-ci, ce pourrait être un véritable tsunami à l’échelle mondiale, avec un risque non négligeable d’écroulement total du système économique et monétaire, du capitalisme financier, avec des répercussions inimaginables.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://synthesenationale.hautetfort.com/">synthesenationale</a></span></p></div></div></div>
France Catholiquehttp://pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com/about.htmlG30: Mario Draghi, gouverneur de la Banque Centrale Européenne, fricote avec le club secret de l’Oligarchie bancaire inttag:pourunefranceforteetcatholique.hautetfort.com,2018-01-30:60220762018-01-30T16:01:00+01:002018-01-30T16:01:00+01:00 Mario Draghi est officiellement mis en cause et...
<div class="post-meta"> </div><div id="post-86670" class="clearfix post-wrap post-86670 post type-post status-publish format-standard has-post-thumbnail hentry category-economie tag-banque-centrale-europeenne tag-bce tag-charles-sannat tag-club-tres-secret tag-emily-oreilley tag-g30 tag-golman-sachs tag-guardian tag-haute-banque tag-macron tag-mario-draghi tag-medias tag-mediatrice-europeenne tag-rothschild tag-silence tag-strasbourg tag-ue"><div class="entry"><div style="float: none; margin: 10px 0 10px 0; text-align: center;"> </div><p><img class="shrinkToFit" src="http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2018/01/Mario-draghi-1320x792.jpg" alt="http://media.medias-presse.info/wp-content/uploads/2018/01/Mario-draghi-1320x792.jpg" width="1181" height="708" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Mario Draghi est officiellement mis en cause et gravement soupçonné de faire de la Banque Centrale européenne, un instrument au service de l’Oligarchie bancaire internationale. Omerta dans la presse française <a href="https://www.theguardian.com/business/2018/jan/17/mario-draghi-ecb-drop-membership-secretive-bankers-g30-club">c’est le Guardian qui a relevé cette information</a>. Emily O’Reilly, médiatrice Européenne, a mis en demeure Mario Draghi de cesser d’appartenir au club secret des banquiers appelé le <strong>G30</strong> ! ou tout-au-moins, de rendre officielles ses réunions avec ce groupe. Mario Draghi, en sa qualité de président de la BCE est le banquier des banques centrales des pays membres de l’Union. Banquier, fils de banquier, il a été ministre des Finances publiques en Italie, et, notamment, ancien vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs. Emily O’Reilley dénonce sa participation à quatre réunions du très secret G30, en 2012, en 2013 et à deux reprises en 2015. Ci-dessus portrait de Mario Draghi.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><a href="https://www.theguardian.com/business/2018/jan/17/mario-draghi-ecb-drop-membership-secretive-bankers-g30-club"><strong>Voici la traduction intégrale de cet article du </strong><em><strong><u>Guardian</u></strong></em></a><strong> :</strong></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">« Le président de la Banque centrale européenne s’est fait dire par le chien de garde de l’UE qu’il devrait cesser d’appartenir à un club secret de banquiers d’affaires. Après une enquête d’un an, Mario Draghi a été informé mercredi par le Médiateur européen, Emily O’Reilly, que ses relations étroites avec le groupe G30 basé à Washington menaçaient la réputation de la banque, en dépit ses assurances contraires.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Les membres de ce club exclusif, dont seulement deux des 33 membres actuels sont des femmes, sont cooptés par un conseil d’administration anonyme. Seule l’identité du président du conseil d’administration, Jacob A Frenkel, président de <em>JPMorgan Chase International</em>, a été rendue publique. Madame O’Reilly a noté le secret et le manque de transparence du groupe quant au contenu de ses réunions. <strong>Elle a également demandé que tous les futurs présidents de la BCE soient interdits d’adhésion au club</strong>, qui était auparavant nommé <em>Groupe consultatif pour les affaires économiques et monétaires internationales.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Cette décision faisait suite à une plainte déposée par le <em>Corporate Europe Observatory (CEO)</em>, une ONG basée à Bruxelles, qui affirmait que la relation étroite de Draghi avec le G30 était contraire au code d’éthique de la BCE. Au cours de sa présidence de la BCE, M. Draghi, un banquier italien qui a précédemment travaillé chez Goldman Sachs, a assisté à quatre réunions du G30, en 2012, en 2013 et à deux reprises en 2015.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Mme O’Reilly a déclaré qu’il y avait danger pour l’indépendance de la banque qui pourrait être compromise par l’implication de Draghi dans ce club, dont les membres comprennent un certain nombre de gouverneurs de banque centrale, de banquiers du secteur privé et d’universitaires. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, en est notamment membre. Mais Mme O’Reilly a dit qu’il n’y avait aucune preuve que des renseignements de nature délicate aient été échangés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La médiatrice a déclaré : <strong><em>“La BCE prend des décisions qui affectent directement la vie de millions de citoyens. Au lendemain de la crise financière, et compte tenu des pouvoirs supplémentaires conférés à la BCE ces dernières années pour superviser les banques des États membres dans l’intérêt public, il est important de démontrer à ce public qu’il existe une séparation claire entre la BCE, en tant que superviseur, et le secteur financier qui est affecté par ses décisions.”</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Mme O’Reilly a déclaré que <strong>toute réunion entre la BCE et le G30 devrait à l’avenir être rendue publique et que des résumés des discussions devraient être fournis.</strong> Une plainte déposée en 2012 avait été rejetée par la médiatrice mais Mme O’Reilly a déclaré que les choses avaient changé et que la BCE n’avait pas montré comment le public aurait bien pu bénéficié de l’adhésion de Draghi. La relation entre la banque et le G30 devrait<em> “être alignée sur certaines règles et certains codes de gouvernance propres à la banque”</em>, a-t-elle déclaré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Un porte-parole de la BCE a déclaré qu’il avait pris note de la décision et qu’il répondrait en temps utile. »</span></p></blockquote><p><span style="font-size: 18pt;"><strong>Un gouvernement mondial occulte soumis aux intérêts particuliers de la haute finance</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Les impôts des habitants de l’Union européenne alimentent la Banque Centrale européenne (BCE), laquelle contrôle leurs finances et se permet de sanctionner les pays membres si ça lui chante !</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"> Il était déjà scandaleux que le directeur de la BCE ait été membre de la banque Goldman Sachs, mais cette fois-ci la collusion d’intérêts est officiellement mise à jour. Certes, l’évidence de cette mise sous séquestres des intérêts publics européens au profit des intérêts privés des gros banquiers qui gouvernent le monde était déjà amplement supposée. Mais là, c’est une accusation officielle par une sorte de magistrature européenne. Malheureusement les médiateurs européens n’ont aucun pouvoir de rétorsion, et cette grave dénonciation est un coup d’épée dans l’eau, très timide du reste, d’autant plus que l’information est occultée.</span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong>Franc-maçonnerie ? </strong>A noter le chiffre <strong>33</strong>, pour le nombre de membres de ce G30… Est-ce un hasard?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 12pt;"><strong>Cette gravissime affaire est complètement passée sous silence en France où l’information est mise sous séquestre, où <span style="text-decoration: underline;">Macron</span>, comme Draghi a lui aussi été impliqué au plus haut niveau dans l’Oligarchie banquière puisqu’il a été associé de la banque Rothschild !</strong> Mais existe-t-il un passé dans ce genre de fonctions ? Probablement pas ainsi que tout converge à le faire penser! </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 12pt;"> Résumons: <strong>notre Président de la République est un ex-associé de la banque Rothschild et le président de la BCE est a été vice-président de Goldman Sachs!</strong></span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;"><span style="font-size: 12pt;"> Faut-il en plus un dessein pour comprendre que les vrais maîtres de la France et des Français sont les </span><strong><span style="font-size: 12pt;">oligarques de la Haute banque</span></strong> ?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p></div></div>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlÉCONOMIE : LES FINANCIERS ET LES MÉDIAS CACHENT LES VÉRITÉS ÉCONOMIQUES AUX FRANÇAIStag:pdf31.hautetfort.com,2017-12-29:60121392017-12-29T08:45:00+01:002017-12-29T08:45:00+01:00 Publié par Guy Jovelin le 29 décembre 2017 Marc Rousset Mathilde...
<p style="text-align: justify;">Publié par Guy Jovelin le 29 décembre 2017</p><p style="text-align: right;"><strong>Marc Rousset</strong></p><div class="posttext"><div class="posttext-decorator1"><div class="posttext-decorator2"><p style="text-align: justify;"><img id="media-5744200" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pdf31.hautetfort.com/media/00/00/1034928133.3.jpg" alt="bce,dette publique,france,économie" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mathilde Lemoine, chef économiste du groupe Edmond de Rothschild, nous avoue, dans <em>Le Figaro</em>du samedi 23 décembre, <em>« qu’il y a un décalage entre la sphère financière et la réalité économique »</em>. Elle reconnaît que le niveau de la dette privée des ménages et des entreprises, deux fois plus important que celui du PIB, peut devenir insoutenable si les taux remontent brusquement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La BCE (Banque centrale européenne) se contredit. Elle pratique une politique de taux bas et non conventionnelle d’achat de dettes d’entreprises françaises (29 % du total de ses achats, contre 25 % pour les entreprise allemandes) afin de faciliter leur accès aux marchés financiers, mais elle dérègle les prix du marché des actifs financiers comme dans une économie administrée. Elle émet en même temps des signaux contradictoires en imposant aux grandes banques, par le biais du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), de limiter leurs crédits et leur exposition à la dette de certains grands groupes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La BCE cherche, aujourd’hui, à tempérer l’appétit des entreprises pour la dette et celui des banques pour le crédit. La BCE cherche donc d’un côté à relancer l’économie par la politique de l’assouplissement quantitatif, mais donne des directives en sens contraire au HCSF.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Alors que la dette publique française a atteint le niveau astronomique de 2.230 milliards d’euros au troisième trimestre 2017, qui serait insoutenable si les taux d’intérêt remontaient, les médias nous rassurent en nous rappelant que le coupon actuel n’est que de 0,7 % en 2017 et ne sera que 1,85 % en 2018 pour les obligations à dix ans. <em>Quid</em> si c’est, demain, 6 % et 15 % après-demain ? On nous rassure faussement en nous disant que les fonds propres des entreprises financières et non financières ont augmenté respectivement de 5,6 % en et 5,3 % en 2017, ce qui ne change rien au problème fondamental de l’insuffisance des capitaux propres.</span></p><div id="wrapper" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les médias économiques évoquent aussi un argument impressionnant pour le néophyte en nous rappelant que, selon l’INSEE, le patrimoine économique national détenu par les ménages, les entreprises et les institutions publiques atteignait 14.023 milliards d’euros en 2016, soit 7,7 fois le produit intérieur net tricolore, et 6,5 fois le niveau d’endettement.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"> </span></div><div class="mailmunch-forms-in-post-middle" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Aux États-Unis, même scénario. Le Dow Jones flirte avec 2.500 points et le NASDAQ est proche des 7.000 points. Wall Street s’est adjugé 35 % de hausse en quatorze mois sans raison valable, si ce n’est l’augmentation de la masse monétaire, mais on nous rassure avec la réforme fiscale de Trump qui va propulser les bénéfices par action d’environ 10 %, oubliant qu’elle va augmenter la dette publique des États-Unis. La réalité, c’est que les valeurs américaines se payent en moyenne environ dix-huit fois les bénéfices attendus pour 2018 – du jamais-vu depuis la bulle des années 2000.</span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">De plus, aucun journaliste des médias traditionnels n’ose écrire que les totaux des bilans des quatre grandes banques américaines représentent 44,5 % du PIB des États-Unis et que les totaux des bilans des quatre banques françaises représentent trois fois le PIB de la France. Aucun journaliste français ne nous écrit que l’endettement des banques françaises est encore plus démentiel que celui des États-Unis. Les quatre grandes banques françaises ont des capitaux propres insuffisants, un effet de levier moyen de 25,53, c’est-à-dire 25,53 euros de dettes pour un euro de capital engagé (de 21,92 pour le Crédit agricole à 31,41 pour la Société générale).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">L’effet de levier de Lehman Brothers au moment de sa chute, le 15 septembre 2008, était de 31. Celui des banques américaines, aujourd’hui, n’est que de 11,63, une des rares nouvelles rassurantes en provenance des États-Unis. Au royaume des aveugles les borgnes sont rois.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">La vérité, c’est que la sphère financière et les médias ne nous parlent que de surchauffe et d’hirondelles qui font le printemps, alors que les clignotants sont au rouge avec une croissance économique artificielle, instable et fragile.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Source : <a href="http://synthesenationale.hautetfort.com/">synthesenationale</a></span></p></div></div></div>
.http://pdf31.hautetfort.com/about.htmlLa BCE nous annonce des faillites bancairestag:pdf31.hautetfort.com,2017-10-13:59888062017-10-13T09:02:00+02:002017-10-13T09:02:00+02:00 Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2017 Mis à part...
<p>Publié par Guy Jovelin le 13 octobre 2017</p><div class="single_post_image"><a class="blog_index_image_load" title="La BCE nous annonce des faillites bancaires" href="https://www.polemia.com/wp-content/uploads/2017/10/Un_krach_boursier_annonciateur_de-r-cession.jpg" rel="prettyPhoto"><span id="361_img_1"><img class="hover_fade_js" title="La BCE nous annonce des faillites bancaires" src="https://www.polemia.com/wp-content/themes/polemia_v4/cache/Un_krach_boursier_annonciateur_de-r-cession-588x300.jpg" alt="Un Krach Boursier Annonciateur De R Cession" width="588" height="330" /></span></a></div><div class="single_post_content"><h2 class="post_title"> </h2><div class="entry"><div class="pf-content"><h4 style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Mis à part l’erreur grotesque de Macron dans la fusion Alstom/Siemens, tout va toujours très bien en matière économique selon les médias… Cependant, une dépêche du 27 septembre de l’agence Reuters, retransmise par l’AGEFI (Agence économique et financière), nous informe « que le secteur bancaire européen est surdimensionné et pourrait avoir besoin d’une cure d’amaigrissement, probablement à travers des fusions ou des fermetures ».</span></h4><h2 class="post_title">La BCE nous annonce des faillites bancaires</h2><p class="post_meta"><span class="meta_date"><a title="11 octobre 2017" href="https://www.polemia.com/2017/10/">11 OCTOBRE 2017</a> <em>|</em></span> <span class="meta_author">POLÉMIA</span></p><div class="entry"><div class="pf-content"><h4>Marc Rousset, économiste, ancien haut dirigeant d’entreprise</h4><h4>♦ Ça va « barder » dans le secteur bancaire…</h4></div></div><hr /><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Ces propos ont été tenus par Madame Danièle Nouy, qui n’est autre que la responsable de la supervision bancaire au sein de la Banque centrale européenne. Et d’ajouter : « <em>Au final, il semblerait que le secteur bancaire européen soit devenu trop gros. Et nous pouvons en voir au moins l’une des conséquences : de nombreuses banques dans la zone euro ne gagnent pas leurs coûts du capital. Il semble que beaucoup trop de banques se font concurrence pour attirer des clients. Il y a de bonnes chances que la taille du secteur bancaire doive en effet diminuer. </em>» Propos de vérité mais propos lénifiants de haut fonctionnaire européen qu’il importe de traduire aux Européens : ça va « barder » dans le secteur bancaire, des faillites sont à venir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Il suffit de voir la vérité en face et d’écouter son bon sens : pourquoi la directive BRDD de l’Union européenne qui permet de <em>chypriser</em> et de ponctionner les comptes des clients ? Pourquoi la loi Sapin 2, qui permet de bloquer les comptes de l’assurance-vie s’il n’y a pas des dangers imminents ou des risques d’incendie un de ces jours prochains à la demeure ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Les premiers feux annonciateurs se sont, en fait, déjà subrepticement déclarés : la Deutsche Bank qui a été sauvée par des fonds d’investissement des pays du Golfe, des rumeurs de rachat de la Commerzbank par la BNP, le rachat de deux banques vénitiennes par Intesa Sanpaolo avec 4.000 suppressions d’emplois et 17 milliards d’euros d’engagements pour l’État italien, le sauvetage de Monte Paschi avec sa perte abyssale de trois milliards d’euros, les 350 milliards d’euros de créances douteuses dans les actifs des banques italiennes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">En Espagne, Banco Popular avait renforcé à trois reprises son capital pour cinq milliards d’euros et cela n’a pas empêché son sauvetage en hâte par Banco Santander. Et voilà que maintenant, nonobstant les problèmes en Catalogne qui augmentent les risques économiques, bancaires et financiers, on parle de Liberbank comme d’une nouvelle banque en difficulté ! Or, Liberbank, créée en 2011, n’est rien d’autre que le mariage forcé de trois <em>« cajas »</em> (banques d’épargne) : Cajastur, Caja de Extremadura, Caja Cantabria. Le titre, qui valait encore 1,7 euro à fin août, ne vaut plus aujourd’hui que quelques centimes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Quant à la Grèce, pays en faillite qui ne tient que par des prêts nouveaux européens, son système bancaire détient des titres de la dette souveraine grecque, ce qui fait que les banques grecques seraient immédiatement en faillite si l’État grec devenait insolvable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">Le comble, c’est le Crédit agricole, qui a fait une expérience catastrophique en Grèce et a essuyé de très lourdes pertes pour se retirer à tout prix de ce pays. Attiré par l’appât du gain, il recommence la même erreur en Italie ! Il vient d’acheter, le 29 septembre 2017, trois caisses d’épargne italiennes pour 130 millions d’euros après que le Fonds interbancaire de garantie des dépôts italiens a décidé de prendre à sa charge trois milliards d’euros de créances douteuses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;">C’est Napoléon qui disait : <em>« L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain. »</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Marc Rousset<br /></strong>9/10/2017</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt;"><strong>Source :</strong> <a href="http://www.bvoltaire.fr/bce-annonce-faillites-bancaires-a-venir/">Boulevard Voltaire.fr</a></span></p></div></div></div>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlConstats d'un ex-banquier centraltag:plunkett.hautetfort.com,2016-05-16:58024062016-05-16T10:30:00+02:002016-05-16T10:30:00+02:00 ...sur la tyrannie des marchés : ''Les...
<p style="text-align: left;"><img id="media-5372229" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/00/00/3208062532.jpg" alt="variations-taux-de-changes.jpg" /></p><p><span style="font-size: 12pt;"><font color="#ff0000"><font face="Arial, sans-serif"><strong>...sur la tyrannie des marchés :</strong></font></font></span></p><p> </p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif"><em>''Les mouvements de capitaux font la loi'',</em> déplore à son tour Jacques de Larosière, ex-directeur général du FMI et ex-gouverneur de la banque de France (<em>Le Monde</em> de ce week-end). Cet entretien montre que le fameux <em>étatisme</em> n'est pas la cause </font></span><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">déterminante </font></span><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">– en dernière instance – de l'impasse économique actuelle. Cela peut-il ouvrir les yeux du public intoxiqué par les ultra-libéraux ? Extraits :<br /></font></span></p><p> </p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: 12pt;"><font face="Verdana, sans-serif"><em>Question rituelle de la journaliste sur les ''menaces'' qui pèseraient sur l'indépendance de la BCE*... Réponse de Jacques de Larosière :</em></font></span></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">'' Aujourd'hui la BCE est indépendante du pouvoir politique, comme toutes les grandes banques centrales. Mais ces institutions ne sont-elles pas tombées dans une autre forme de dépendance, cette fois aux marchés financiers ? Lorsque l'on constate l'énorme pression exercée par ces derniers en faveur de telle ou telle décision monétaire, on peut légitimement se poser la question. Cela confirme que les mouvements de capitaux font la loi </font></span><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">aujourd'hui. </font></span><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">''</font></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif"><em>Réponse à une question sur la dette :</em></font></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">''Toutes les crises financières sont le résultat d'une bulle d'endettement, qui finit par éclater avec fracas. C'est, là aussi, l'un des effets secondaires du 'non-système' monétaire où nous sommes depuis 1973** : il encourage la dette ! Auparavant les Etats étaient contraints de limiter leur endettement pour être en mesure de maintenir un taux de change stable. Mais ce garde-fou a disparu...''</font></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif"><em>Réponse à une question sur l'inflation faible :</em></font></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">''Une partie de cette modération n'a rien à voir avec l'action des banques centrales. Elle est le résultat d'un phénomène concomitant, à savoir la globalisation des échanges. L'ouverture des frontières des pays émergents à bas salaires et la pression à la concurrence qui l'a accompagnée ont provoqué une modération des revenus salariaux – et donc de l'inflation – dans les pays industrialisés tels que les Etats-Unis, l'Europe*** et le Japon...''</font></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; font-style: normal; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 8pt; color: #000000;">_______________</span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">* et de la Réserve fédérale américaine.</font></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">** 1973 : adoption des taux de change flottants, après la décision US (1971) de supprimer la convertibilité-or du dollar.</font></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="font-size: 10pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">*** Appeler l'Europe <em>''un pays'' </em>montre une persistance du vocabulaire technocrate.</font></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%;" align="JUSTIFY"><span style="color: #000000;"> </span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="RIGHT"><span style="font-size: 12pt; color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif">NDPP - Prônés par le gourou ultra-libéral Milton Friedman <em>("la monnaie est une marchandise comme une autre"),</em> les changes flottants ont favorisé les attaques contre les monnaies, l'empire de la spéculation et l'instabilité financière endogène du néocapitalisme : donc ses crises systémiques de plus en plus graves... Dès 1999, Maurice Allais soulignait que les changes flottants instauraient le désordre généralisé, aggravaient les risques de chaque opération internationale, et ne pouvaient qu'entraîner <em>"</em><em>une crise mondiale</em> <em>de type 1929"</em>. Ce constat s'était heurté à l'indifférence de la presse parisienne - sauf le<span style="font-style: normal;"> commentaire dédaigneux </span><span style="font-style: normal;">d'un chroniqueur ultra-libéral </span><span style="font-style: normal;">du </span><em>Monde. </em><span style="font-style: normal;">La suite a montré </span><span style="font-style: normal;">lequel des deux se trompait</span><span style="font-style: normal;">.</span></font></span></p><p style="margin-left: 1.03cm; margin-right: 0.98cm; margin-bottom: 0cm; line-height: 150%; text-align: justify;" align="RIGHT"><span style="color: #000000;"><font face="Verdana, sans-serif"><span style="font-style: normal;"> <br /></span></font></span></p><p><span style="color: #000000;"> </span></p>
francoishttp://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.htmlLa Grèce, tous coupables.tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2015-07-02:56498822015-07-02T15:09:00+02:002015-07-02T15:09:00+02:00 Quand on a admis la Grèce dans la zone euro, elle avait présenté des comptes...
<p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;">Quand on a admis la Grèce dans la zone euro, elle avait présenté des comptes truqués avec l’aide d’une banque américaine. Personne en Europe n’eut l’idée de les vérifier,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pourtant les mœurs financières de la Grèce étaient connues : fraude fiscale généralisée, clientélisme, système de retraite aberrant, corruption, fonction publique surdimensionnée, tout le monde savait.</p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;">Depuis on prête de l’argent à tout va, sans se poser la question de savoir si et comment ces prêts seront remboursés. La BCE a déversé un flot de prêts à bas taux sur la Grèce sans le moindre contrôle. Maintenant l’Europe s’indigne, alors qu’elle prête de l’argent à la Grèce pour rembourser sa dette. C’est de la cavalerie. A l’heure actuelle, la Grèce doit 325 milliards d’Euros après qu’on lui ait imposé un plan de rigueur qui aurait provoqué en France une révolution : diminution des salaires, des retraites…</p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;">Alors Tsipras se révolte et soumet à referendum les nouvelles mesures imposées par l’Europe : il consulte le peuple, crime inexpiable dans cette Europe gouvernée par la technocratie et les banques. Un referendum, vous vous rendez compte, déjà en 2011 on avait contraint la Grèce à y renoncer.</p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;">Referendum : rappelez vous les Non français et hollandais à celui sur le Constitution européenne. On s’empressa de les contourner en faisant voter le Parlement.</p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;">Referendum, quelle provocation pour la technocratie européenne, toute puissante et omnisciente.</p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;">La problème actuel de la Grèce c’est de savoir si l’Europe a une quelconque existence et si on cherche la meilleure solution pour tirer ce pays de sa situation actuelle.</p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;">D’abord la dette, il est bien certain qu’elle ne sera jamais remboursée – pas plus d’ailleurs que la dette française. Il faut l’aménager, l’étaler dans le temps, diminuer le taux des prêts voire la réduire ou l’annuler, ensuite on pourra exiger de la Grèce une saine gestion : refonte de la fiscalité, augmentation de la TVA, lutte contre la fraude fiscale – un sport national -, réforme des retraites, arrêt de la fuite des capitaux etc…</p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;">Si l’Europe existe il faut trouver ensemble une solution pour sauver le soldat grec et Frau Merkel devrait se souvenir qu’on a, à une certaine époque divisé la dette de l’Allemagne par deux et qu’il fut un temps ou l’Allemagne et pas seulement les nazis, perpétraient en Grèce des atrocités, qu’il est maintenant facile d’oublier quand le 4° Reich a pris le pouvoir en Europe.</p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;"> </p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;"><a href="http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com"><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';">http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com</span></a><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';"> . </span></p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;"><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';"> </span></p><p class="MsoNormal" style="mso-outline-level: 1;"><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';"> </span></p>
C.CFhttp://lesillon04.hautetfort.com/about.htmlNos vies ne sont pas des confettistag:lesillon04.hautetfort.com,2015-04-16:56045822015-04-16T12:35:00+02:002015-04-16T12:35:00+02:00 Qui que soit Joséphine Witt laquelle, sous forme de confettis, a jeté, à...
<p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Qui que soit Joséphine Witt laquelle, sous forme de confettis, a jeté, à la figure de Mario Dragui, sous-fifre affable installé à la BCE par la banque </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Goldman Sachs, </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">le message </span> </span>suit, nous sommes propriétaires de nos vies et nous ne sommes évidemment pas des confettis. <br /></span></span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://lesillon04.hautetfort.com/media/00/02/2126690976.jpg" target="_blank"><img id="media-5007848" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lesillon04.hautetfort.com/media/00/02/372622310.jpg" alt="bce,dragui et cie,joséphine de witt" /></a></p><p><span style="color: #000000;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Il fallait oser. Merci Joséphine. <br />Reste à mettre la BCE en liquidation judiciaire et </span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium;">Mario Dragui, ses employeurs & C° en examen</span>.<br /> </span></span></p><blockquote><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium; color: #000000;"><em>« Nous sommes propriétaires de nos propres vies<br /> et la puissance écrasante<br /> de la police monétaire de la BCE<br /> a parfois du mal à s’en rappeler.</em></span></p><p><span style="color: #000000;">Nous sommes propriétaires de nos propres vies,</span><br /><span style="color: #000000;"> pas des jetons dans le jeu de la BCE</span><br /><span style="color: #000000;"> avec lesquels on joue, qu’on vend ou qu’on dévaste.</span></p><p><span style="color: #000000;">Nous sommes propriétaires de nos propres vies !</span><br /><span style="color: #000000;"> Voilà le cri de ceux qui font face à la répression</span><br /><span style="color: #000000;"> quand nous commençons à ne plus considérer notre pauvreté comme une défaite personnelle</span><br /><span style="color: #000000;"> ou un destin immuable.</span></p><p><span style="color: #000000;">BCE, maître de l’univers,</span><br /><span style="color: #000000;"> je viens te rappeler qu’il n’y a pas de dieu,</span><br /><span style="color: #000000;"> mais qu’il y a des gens derrière ces vies,</span><br /><span style="color: #000000;"> et si tu gouvernes au lieu de servir,</span><br /><span style="color: #000000;"> tu entendras nos cris plus fort, plus lumineux, à l’intérieur et à l’extérieur de tes salles,</span><br /><span style="color: #000000;"> partout, et tu n’auras plus aucun repos.</span></p><p><span style="color: #000000;">Et tant que la BCE persistera dans son hégémonie autocratique,</span><br /><span style="color: #000000;"> dépendant de plans de surveillance et de contrôles policiers,</span><br /><span style="color: #000000;"> bref, toute cette violence quotidienne qui est enracinée ici, </span><br /><span style="color: #000000;"> alors nous trouverons nos réponses radicales</span><br /><span style="color: #000000;"> et nous agirons sans violence contre ces désastres humains.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium; color: #000000;"><em>Parce que nous n’accepterons pas le récit fou que la BCE veut imposer à toutes les personnes dans lequel même la liberté de parole et la dignité peuvent être vendues à la banque pour survivre. Persistant dans son arrogance contre le peuple, la BCE augmente dangereusement sa propre dette envers eux. Une conférence de presse n’est pas suffisante pour qu’on l’appelle "démocratie".<br /> Je n’attends pas que cette institution illégitime entende ma voix, ni même qu’elle comprenne mon message, ce serait trop demander,<br /> mais je sais que beaucoup de gens en comprendront très bien la raison.<br /> Aujourd’hui, je suis juste un papillon venu vous adresser un message, mais soyez sûrs que beaucoup d’autres viendront.<br /> Nous allons reprendre le pouvoir sur nos propres vies.<br /> La dette de la BCE n’est pas encore payée. »<br /></em></span></p></blockquote><p><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: medium; color: #000000;"><strong>Dédié à celles et ceux qui aimeraient pouvoir enfin s'en sortir.</strong><em><br /></em></span></p>
Zébrahttp://fanzine.hautetfort.com/about.htmlLa semaine de Zombitag:fanzine.hautetfort.com,2015-02-26:55670982015-02-26T01:06:59+01:002015-02-26T01:06:59+01:00 Jeudi : les révolutions commencent dans un élan viril plus ou moins...
<p style="text-align: justify;"><strong>Jeudi</strong> : les révolutions commencent dans un élan viril plus ou moins brutal, et s'achèvent dans un baiser de femme langoureux et doux comme le bruit d'une porte de coffre-fort bien huilée qui se referme inexorablement.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/833680541.jpg" target="_blank"><img id="media-4920894" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/3672734581.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,caricature,europe,bce,angela merkel,jean-claude juncker,alexis tsipras,yanis varoufakis,grèce,dessin,presse,satirique,editorial cartoon,zombi" /></a></p>
adibs1http://adibs1.hautetfort.com/about.htmlLe rêve Tunisien...tag:adibs1.hautetfort.com,2014-11-22:54951802014-11-22T14:59:00+01:002014-11-22T14:59:00+01:00 Quel bonheur de vivre ces instants historiques...il y' a à peine 4 ans...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4770101" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://adibs1.hautetfort.com/media/00/00/1391920159.2.jpg" alt="tunisie,éléctions présidentieles,adib samoud,bce" /></p><p style="margin: 0px 0px 6px; color: #141823; font-family: Helvetica, Arial, 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13.63636302948px; line-height: 17.5636348724365px;">Quel bonheur de vivre ces instants historiques...il y' a à peine 4 ans c'était inespéré...nous avons certes payé le prix en sang et en martyrs...leur sacrifice suprême nous a permis de vivre aujourd'hui un rêve...certes la qualité des débats de la campagne électorale ne vole pas très haut...certes il y'a cas candidats hors sujet..mais en voyant tous les jours depuis presque deux mois des militants et des candidats parcourir le territoire du nord au sud et du sud au nord faire<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"> des meetings , des cafés politiques, distribuer des tracts..dans les marchés, les souks, les quartiers populaires..et chacun d'eux qui porte en lui un espoir...celui de voir son candidat du coeur ou de conviction...élu...c'est tout simplement jouissif </span></p><div class="text_exposed_show" style="display: inline; color: #141823; font-family: Helvetica, Arial, 'lucida grande', tahoma, verdana, arial, sans-serif; font-size: 13.63636302948px; line-height: 17.5636348724365px;"><p style="margin: 0px 0px 6px;">chers amis que vous soyez avec Béji,hamma, chebbi, kannou ou même marzouki...votre engagement est le seul garant de l’installation et de la pérennité de la démocratie en Tunisie...vous êtes le rempart contre le retour de la dictature et de l'hégémonie du partie unique...vous portez en vous l'espoir des générations futures et j'ai la certitude que vous allez réussir haut la main cette mission...</p><p style="margin: 6px 0px;">je suis honoré d'avoir livré combat pour la démocratie à vos cotés depuis plus de 4 ans...je suis honoré d'avoir croisé le fer (politiquement) avec vous tout le long de ces élections et celles de 2011...je suis honoré de vous avoir comme amis et adversaires politiques (je parle de mes amis de jabha, joumhouri, massar, afek...)</p><p style="margin: 6px 0px;">alors demain votons chacun en son âme et conscience...chacun son espoir...chacun son rêve...et faisons que ces rêves se transforment en une immense dynamique intitulée le rêve Tunisien </p><p style="margin: 6px 0px;">bonne chance à Tous<br />la Tunisie triomphera <br /><a class="_58cn" style="color: #3b5998; cursor: pointer; text-decoration: none;" href="https://www.facebook.com/hashtag/ta7ya_tounes?source=feed_text&story_id=10154908640170026" data-ft="{"tn":"*N","type":104}"><span class="_58cl" style="color: #6d84b4;">#</span><span class="_58cm">ta7ya_tounes</span></a> #7</p><p style="text-align: center;"><img id="media-4770102" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://adibs1.hautetfort.com/media/01/02/3701163067.2.jpg" alt="tunisie,éléctions présidentieles,adib samoud,bce" /></p></div>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.html«Chypre restera comme le cobaye de la zone euro»tag:e-mosaique.hautetfort.com,2013-03-28:50289832013-03-28T15:28:45+01:002013-03-28T15:28:45+01:00 Chypre, envoyé spécial de l'Humanité . Stavros Evagorou, député et...
<p><strong><a href="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/01/2270846684.jpg" target="_blank"><img id="media-4035710" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://e-mosaique.hautetfort.com/media/02/01/3211123365.jpg" alt=" Entretiens, bce, Banques, austérité, fmi, dette publique, chypre, troïka, aides européennes" /></a>Chypre, envoyé spécial<a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank"> de l'Humanité</a>. Stavros Evagorou, député et responsable du secteur économique du parti communiste (AKE L), évoque le mauvais rôle joué par Bruxelles dans la crise, alors que les banques chypriotes vont rouvrir ce jeudi après l'adoption de restrictions inédites dans la zone euro, censées limiter les effets d'une éventuelle panique bancaire.</strong></p><p><strong>Chypre est-il un paradis fiscal ?</strong></p><p><strong>Stavros Evagorou.</strong> Plusieurs mois avant la décision de l’Eurogroupe de taxer tous les dépôts, les media allemands ont propagé des accusations fausses contre Chypre. Notre pays serait un paradis fiscal, un centre de blanchiment d’argent… Ces journaux écrivaient sur les oligarques russes. Pourtant <strong>nous avons le même taux d’imposition sur les sociétés que la Bulgarie</strong>, un taux proche de l’Irlande et supérieur à celui de Malte. Pourquoi donc s’acharner sur Chypre? <strong>Aux Pays-Bas, il y a trois fois plus d’argent russe déposé qu’à Chypre</strong>. Et deux fois plus au Luxembourg. Il ne me semble pas que là-bas, les Russes soient prolétaires. Notre système bancaire a été inspecté par Moneyval, une institution du Conseil de l’Europe chargée de la lutte contre le blanchiment d’argent. <strong>Nous avons une note meilleure que l’Allemagne</strong>. Nous sommes les septièmes dans la zone euro. S’ils insistent pour détruire notre système financier, ce n’est pas parce qu’ils ont quelque chose contre les Chypriotes. <strong>Ils ciblent les Russes.</strong> Ces derniers jours, des délégations de banquiers allemands ou de la zone euro se rendent à Chypre pour convaincre les investisseurs russes de transférer leur argent dans leur pays.</p><p><strong>Akel estime que la troïka « asservit » Chypre. Pourquoi une telle expression ?</strong></p><p><strong>Stavros Evagorou. </strong>Chypre restera dans l’histoire économique comme le cobaye de la zone euro. Suite à un accord avec l’UE, nous avons voté depuis 2011, trente-cinq lois comprenant des mesures d’austérité, telles que des baisses de salaires. Nous n’avons pas encore reçu un euro. L’accord de l’Eurogroupe lundi avec le président de la République Nicos Anastasiades, n’est pas la fin de la route.<strong> Ce n’est que le début</strong>. Il y aura des privatisations et de nouvelles mesures d’austérité. Ces mesures sont appliquées en Grèce, au Portugal. Elles ont conduit ces peuples à la pauvreté, leurs pays à la récession.</p><p><strong>Akel demande que Chypre évalue les solutions en dehors du cadre de la troïka. Qu’entendez-vous ?</strong></p><p><strong>Stavros Evagorou. </strong>Prendre nos propres mesures, mais en dehors du cadre de la troïka. Peut-être souffrira-t-on autant. Mais nous n’aurons pas, à chaque étape de notre vie quotidienne, dans les institutions, les ministères, les représentants de la troïka qui nous dictent ce qu’il faut faire. La chancelière <strong>Angela Merkel est la représentante d’une doctrine qui augmente le chômage</strong> au Sud et draine l’argent vers le Nord. Malheureusement, François Hollande est devenu, comme on l’appelle ici, le « politicien invisible ». De nombreuses voix demandent maintenant d’abandonner la zone euro. Ce n’est pas ce que nous disons. Car c’est une voie très dure. Ce ne serait pas sage, de la part de mon parti, sans avoir les cartes en main, de dire qu’il faut en sortir. Mais il faut étudier les coûts respectifs du fait de rester dans le cadre de la troïka et du fait de sortir de l’euro.</p><p><strong>Le président Dimitris Christofias, membre d’Akel et au pouvoir jusqu’à fin février, n’est pas parvenu à faire voter par le Parlement une augmentation de l’impôt sur les sociétés. A-t-il tenté de réformer le système bancaire ?</strong></p><p><strong>Stavros Evagorou. </strong>Il a tenté de convaincre le précédent gouverneur de la Banque centrale de Chypre – c’est pour cette raison que les relations entre eux n’étaient pas bonnes – de restructurer le système bancaire.<strong> </strong>Le gouvernement peut dire qu’il faut restructurer le système bancaire. C’est tout. <strong>Une restructuration passe par des décisions de la Banque centrale</strong>, qui est indépendante. Or celle-ci a autorisé l’expansion des banques en Grèce, en Russie et en Serbie. Ce que critiquait Akel. Quand nous critiquions le gouverneur, le parti de droite Disy de l’actuel président Nicos Anastasiades disait : « Ne touchez pas à l’indépendance de la Banque centrale ». La loi sur la restructuration du système bancaire, votée vendredi, accorde enfin des pouvoirs au ministère de l’Economie. Elle était préparée par le précédent gouvernement, pour appliquer les consignes de la BCE.</p><p><strong>Quelles sont ces trente-cinq lois d’austérités prises depuis 2011, y compris donc, lorsque vous étiez au gouvernement ?</strong></p><p><strong>Stavros Evagorou. </strong>Il s’agit de baisse de salaires et des pensions au-delà d’un certain montant. La troïka est aveugle: elle nous demandait de diminuer le nombre de fonctionnaires de 6.000 alors qu’ils sont 52.000. On s’est rendu compte qu’il manquait des infirmières, des docteurs, sans qu’on puisse en recruter de nouveau. On nous a empêchés de choisir dans quel secteur agir. Nous n’avions d’autre choix, du fait du mémorandum avec la troïka et l’UE. La meilleure voie aurait été d’investir l’argent disponible pour développer le pays. Mais cette possibilité était caduque du fait de la crise internationale, de la dette et des banques. <strong>Le problème de Chypre, ce n’était pas les finances publiques</strong>. Du fait des mesures prises, nous avons eu un surplus budgétaire. Si vous avez 5% de déficit public et 70-75% de dette publique, avec quelques mesures, vous pouvez reprendre la voie du développement. Le problème de Chypre, ce n’était pas la dette publique, <strong>mais celle du secteur bancaire</strong>. Sa faillite est la conséquence des mauvaises décisions prises par nos partenaires européens: l’annulation partielle de la dette grecque qui a fait perdre à nos banques 4,5 milliards d’euros en une nuit. C’est d’ailleurs plus ou moins la somme réclamée aujourd’hui par l’Eurogroupe.</p><p><strong>Avez-vous pris des mesures sociales ?</strong></p><p><strong>Stavros Evagorou. </strong>Nous avons introduit un quatorzième mois pour les petites retraites, augmenté les allocations pour les familles nombreuses ou monoparentales. La contribution sociale pour les étudiants a progressé. Même après les mesures d’austérité, <strong>la progression des fonds sociaux reste aujourd’hui de 12%</strong> par rapport à ce qui existait précédemment.</p><p><strong>Sur quelles bases peut se reconstruire Chypre ?</strong></p><p><strong>Stavros Evagorou. </strong>Ce qui reste doit être sauvé. Ensuite, <strong>on peut transformer notre île en pays de services</strong>, en développant nos systèmes de santé et d’éducation, nos services d’audits, nos services légaux. L’activité bancaire peut jouer un rôle, mais avec un secteur plus petit. Une petite progression peut exister dans des secteurs spécifiques tels que la pharmacie ou l’hi-tech. Il faut développer notre secteur gazier et pétrolifère. Enfin, vue notre situation géographique, nous pouvons améliorer notre aéroport et nos ports. La Chine veut des installations navales pour ses exportations. Chypre trouvera à nouveau sa voie. Les Chypriotes sont des travailleurs. Nous réussirons.</p>
Pascalehttp://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/about.htmlComment la BCE nous mènera au fascisme...tag:j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com,2013-03-25:50265772013-03-25T23:32:00+01:002013-03-25T23:32:00+01:00 En fait, on ne peut pas en vouloir aux institutions qui suivent la logique...
<p>En fait, on ne peut pas en vouloir aux institutions qui suivent la logique de ce qui est inscrit dans leur logiciel...Mais on peut en vouloir à toutes les instances qui, témoins de ces logiques, journalistes, politiques, syndicalistes même, intellectuels de tous poils, ne les passent pas au tamis de la critique ( voire taisent ce qui se passe, comme ça a été la cas pendant un temps dans les médias français).</p><p>Les français ne sont pas sourds. Contrairement à ce que certains pensent, ce ne sont pas des veaux. Moi-même j'en ai été surprise en mai dernier quand j'avais entendu plusieurs fois au fil des micro-trottoirs faits à l'occasion des présidentielles tel ou tel rappeler que N. sarkozy avait fait passer derrière le dos du peuple ce que celui-ci avait très fermement refusé en 2005, le "traité constitutionnel européen" rebaptisé "traité simplifié".</p><p>Les français entendent tout et retiennent tout ! Surtout quand on conchie la souveraineté nationale, y compris quand elle n'est pas la leur. Or l'UE, après l'affaire chypriote, plus que jamais sera vue pour ce qu'elle est : un monstre ! Quousque tandem abutere, Europa? A quelle misère conduiras-tu les peuples? Les Grecs, les Chypriotes... Qui d'autres?</p><p>En France, d'audible, seule Marine Le Pen, en embuscade, remet clairement en cause l'Union Européenne, remet en cause libre échange. Nul besoin pour elle de parler. Les médias peuvent ne pas l'inviter. La dégradation de la situation, chaque jour un peu plus, ici ou ailleurs, travaille en son sens. Pendant ce temps, la Gauche, y compris le Front de Gauche, ne remet pas en cause "le cadre", comme le dit si justement Frédéric Lordon - méconnaissant que, cette fois-ci, la prochaine fois, il n'y aura pas de "sursaut républicain", ce qui est une évidence désormais pour qui sait tendre l'oreille.</p><p>Il faudrait relire Marc Bloch et son <span style="text-decoration: underline;">Etrange défaite</span>, texte écrit au coeur de la tourmente de 1940, témoin d'une réflexion de longue date sur les aspects délétères de la société française et sur les responsabilités des uns et des autres. Nous en sommes là, un Marc Bloch en moins.</p><p>"Jusqu'ici, tout va bien", disait la voix off d'un film de Kassovitz. Oui, jusqu'ici, tout va bien. A quoi sert de voir les choses arriver?</p><p> </p>
Pascalehttp://j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com/about.htmlLa BCE menace d'étrangler Chypretag:j-ai-du-louper-un-episode.hautetfort.com,2013-03-21:50224702013-03-21T21:44:08+01:002013-03-21T21:44:08+01:00 Ca y est ! Je l'ai ma confirmation ! Et en français ( j'avais eu dans la...
<p>Ca y est ! Je l'ai ma confirmation ! Et en français ( j'avais eu dans la soirée des indices vers Die Welt et la Chicago Tribune, puis j'ai entendu parler de CNN).</p><p>Bref ! C'est là, dans l'éditions abonnés du Monde qui me permettait aujourd'hui de lire le début de ses articles réseervés aux abonnés ( merci Le Monde !).</p><p><a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/21/la-bce-menace-d-etrangler-chypre_1851779_3234.html">http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/21/la-bce-menace-d-etrangler-chypre_1851779_3234.html</a></p><p>Le début?</p><p>"<strong><span style="color: #ff0000;">Si ce n'est pas un ultimatum, cela y ressemble fort</span></strong> ! Réuni jeudi 21 mars, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a mis le gouvernement chypriote au pied du mur. <strong>La fourniture de liquidités d'urgence aux banques chypriotes sera maintenue jusqu'à lundi, mais, après cette date, ces liquidités <em>"ne pourront être envisagées que si un programme Union européenne-Fonds monétaire international est en place qui assure la solvabilité des banques concernées".</em></strong></p><p>Après le rejet, mardi soir, par le Parlement chypriote d'un premier plan de sauvetage, les dirigeants chypriotes sont donc clairement sommés de mettre en place de nouvelles mesures viables.</p><p><strong>Mercredi, la BCE avait déjà brandi cette menace de ni plus ni moins couper le robinet à liquidités qui permettrait aux banques du pays de survivre après leur éventuelle réouverture.</strong></p><p><em>"Seules les banques solvables peuvent continuer à prétendre aux liquidités d'urgence"</em>, a souligné Jörg Asmussen, membre allemand du directoire de l'institut d'émission, dans un entretien à l'hebdomadaire <em>Die Zeit</em>, daté du jeudi 21 mars : <em>"Or, la solvabilité des banques chypriotes n'est pas assurée si un programme d'aide n'est pas bientôt décidé, qui garantit une recapitalisation rapide du secteur bancaire"</em>, avait-il ajouté."</p><p> </p><p>Pour le gel des transactions bancaires évoqué par Jacques Sapir, je pense que cet extrait confirme : "Les responsables russes semblent à peine intéressés par le sort de Chypre, alors que les plus importantes banques et les plus grosses entreprises du pays sont très exposées. Plus que la taxe sur les dépôts bancaires,<strong> le gel des transactions financières</strong> met en difficulté les entreprises qui utilisent l'île comme une plate-<span class="lien_interne">forme"</span><span class="lien_interne">- et c'est le Monde </span><a class="lien_interne" href="http://www.lemonde.fr/forme/">http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/03/21/choque-du-gel-des-transactions-sur-l-ile-moscou-lui-refuse-son-aide_1851590_3234.html</a></p><p>Et donc je ne peux qu'inviter à aller lire l'analyse de Laurent Pinsolle, là :<a href="http://www.gaullistelibre.com/2013/03/chypre-cedera-t-il-au-blocus-de-la-bce.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre+%28Blog+gaulliste+libre%29"> http://www.gaullistelibre.com/2013/03/chypre-cedera-t-il-au-blocus-de-la-bce.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre+%28Blog+gaulliste+libre%29</a></p><p> </p><p><a class="lien_interne" href="http://www.lemonde.fr/forme/"><br /></a></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlUn blocus monétaire ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-03-21:50214672013-03-21T10:05:00+01:002013-03-21T10:05:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jacques Sapir , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Jacques Sapir</strong>, cueilli sur son blog <em><a href="http://russeurope.hypotheses.org/">RussEurope</a></em> et consacré à la crise chypriote et au rôle qu'entend jouer dans celle-ci le gouverneur de la Banque centrale européenne, et ancien serviteur de Goldman Sachs, Mario Draghi...</span></p><p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4024045" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/00/868916137.jpg" alt="Mario-Draghi 2.jpg" width="386" height="231" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Chypre : Draghi use du Blocus monétaire</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le « blocus monétaire » de Chypre qui vient d’être mis en œuvre par la BCE est un acte d’une extraordinaire gravité, dont les conséquences doivent être soigneusement étudiées. La décision de M. Mario Draghi porte sur deux aspects : tout d’abord la BCE n’alimente plus la Banque Centrale de Chypre en billets (point qui n’est pas essentiel car les réserves de « cash » semblent importantes) et ensuite elle interrompt les transactions entre les banques chypriotes et le reste du système bancaire de la zone Euro. C’est cette dernière mesure qui est la plus grave. D’une part, elle condamne à court terme les banques chypriotes (mais aussi les entreprises basées à Chypre) car désormais elles ne peuvent plus faire de transactions avec le reste de la zone Euro. D’autre part, elle équivaut à un « blocus » économique, c’est-à-dire dans les termes du droit international un « acte de guerre ». C’est donc dire la gravité de la décision prise par Mario Draghi. Elle pourrait d’ailleurs se prêter à contestation devant les cours internationales. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Sur l’interruption des relations entre banques chypriotes et la zone Euro, l’argument invoqué est le « doute » sur la solvabilité des dites banques chypriotes. C’est à l’évidence un pur prétexte car des « doutes » il y en a depuis juin dernier. Tout le monde sait qu’avec les conséquences du « haircut » imposé sur les créanciers privés de la Grèce, on a considérablement fragilisé les banques de Chypre. La BCE n’avait pas réagi à l’époque et ne considérait pas le problème de la recapitalisation de ces banques comme urgent. Elle se décide à le faire au lendemain du rejet par le Parlement chypriote du texte de l’accord imposé à Chypre par l’Eurogroupe et la Troïka. On ne saurait être plus clair. Le message envoyé par Mario Draghi est donc le suivant : ou vous vous pliez à ce que NOUS avons décidé ou vous en subirez les conséquences. Ce n’est pas seulement un message, c’est un ultimatum. On mesure ici que toutes les déclarations sur le « consensus » ou l’« unanimité » qui aurait présidé à la décision de l’Eurogroupe ne sont que des masques devant ce qui s’avère être un <strong><em>Diktat</em></strong>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais il y a un message dans le message. Mario Draghi vient, d’un seul geste, de faire sauter la fiction d’une décision collective au sein de la BCE, car le Président de la Banque Centrale de Chypre n’a pas donné son accord. Les règles n’ont ainsi même pas été respectées. Il vient, ensuite, d’affirmer au reste du monde que les décisions ne sont pas prises par l’Eurogroupe ou l’Union Européenne mais par lui et lui seul, fonctionnaire désigné et non élu, irresponsable au sens le plus politique du terme. La nature profondément <span class="ext-icon-6"><strong><em>tyrannique</em></strong></span> des institutions mises en place dans le cadre européen se révèle pleinement dans cet incident. Les grands discours sur la coopération et sur l’expertise cèdent la place au froid rapport des forces et sentiment de puissance.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les conséquences de cette décision seront, quoi qu’il advienne, dramatiques. Il est possible que le Parlement chypriote se déjuge sous la pression, mais ce faisant il ouvrira une crise ouverte avec son peuple. La tradition de violence politique que l’on a à Chypre ne doit pas être négligée. Il est aussi possible que l’on aille jusqu’au bout de cette crise et que Chypre soit <strong><em>de facto</em></strong> expulsée de la zone Euro du fait de la décision de Mario Draghi. Le précédent ainsi établi aura dans ce cas des conséquences profondes pour l’ensemble des autres pays. Nous aurons des indications sur le cours que les événements vont prendre d’ici 48 heures.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Jacques Sapir</strong> (<em>RussEurope</em>, 20 mars 2013)<br /></span></p></blockquote>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlLa bombe de la dette vient de grossirtag:verslarevolution.hautetfort.com,2013-03-20:50214372013-03-20T23:23:00+01:002013-03-20T23:23:00+01:00 Ci-après, ma traduction d'un article de Max Keiser , paru le 18...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Debt%20bomb.jpg" alt="Debt%20bomb.jpg" width="560" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ci-après, ma traduction d'un article de <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/08/16/armes-de-destruction-monetaire-massive-contre-les-banques-f.html" target="_blank">Max Keiser</a>, paru le 18 mars 2013 <a href="http://rt.com/op-edge/debt-cyprus-financial-confiscation-441/" target="_blank">sur le site Russia Today</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je ne suis pas vraiment d'accord avec l'opinion de l'auteur au sujet de l'affaire de Chypre, quant à laquelle <a href="http://lachute.over-blog.com/article-le-pilote-de-l-avion-116362043.html" target="_blank">Patrick Reymond</a> et <a href="http://www.dedefensa.org/article-la_dictature_autodestructrice_du_syst_me_20_03_2013.html" target="_blank">Philippe Grasset</a> me paraissent plus lucides, mais les éléments factuels présentés sont exacts et leur potentiel, vertigineux.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">------------------------<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le montant mondial de la dette dépasse l'ensemble des dépôts bancaires dans le monde, et la situation financière actuelle à Chypre est l'inévitable prochaine phase : la confiscation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Toute prétention à une « titrisation » de la croissance par les banquiers centraux ou la finance mondiale en conditionnant et reconditionnant la dette, en hypothéquant et ré-hypothéquant la dette, en régulant et en re-régulant la dette, est désormais révolue. Depuis le début de la reprise du marché obligataire dans les années 1980 (oui, c'est si vieux que ça), les banques centrales et la finance mondiale - le FMI, l'UE et la BCE, pour n'en nommer que quelques-uns - et leurs frères de Wall Street et de la City de Londres ont fait face à chaque crise par une augmentation de la dette et une extension de la maturité de la dette.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Le résultat a été - en 2007 - la plus haute montagne de dette au bilan et hors bilan dans l'histoire : une dette astronomique de <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/05/15/les-etats-unis-d-amerique-sont-vraiment-en-faillite.html" target="_blank">220.000 milliards</a> (si l'on inclut toutes les dettes publiques, privées et contingentes des programmes de prestations non financés) dans l'économie américaine seule, avec ses 14.000 milliards de dollars de PIB. Le volume des dérivés mondiaux de la dette se situe maintenant à plus de 1.000.000 de milliards de dollars, surfant sur un PIB mondial d'environ 60.000 milliards de dollars.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Mais à partir de 2007, puis devenant spectaculairement apparente en 2008 avec la faillite de Lehman Brothers, la capacité des contribuables du monde entier à payer les intérêts ou le principal de la dette a heurté un mur de briques. Et depuis plusieurs années, les gouvernements du monde entier ont essayé les mêmes vieux trucs : « faire comme si ». Reconditionner et allonger la maturité, et prier pour que les recettes fiscales permettent de récolter assez pour rembourser une partie de la dette. Cela n'a pas fonctionné. La bombe de la dette vient de grossir. Maintenant, à Chypre, nous voyons l'inévitable prochaine phase : la confiscation.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Pour payer les dettes qui ont été contractées pour financer la plus forte ponction de richesses de l'Histoire, nous voyons à Chypre, ainsi que chez les institutions bancaires centrales et la finance mondiale, une tendance à juste capter et saisir l'argent des gens sur leur compte bancaire « assuré ». Nous aurions dû avoir compris ce qui se préparait quand JP Morgan (lisez : Jamie Dimon) a capté et saisi illégalement plus de 1 milliard de dollars <a href="http://biospherepourdemain.org/PagePresentation75%20Max%20Keiser%20Pratiques%20des%20Banques.html" target="_blank">en devançant les clients de MF Global</a> [juste avant la faillite de celle-ci], avec l'aide de son copain-copain Jon Corzine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Avons-nous appris notre leçon ? Ils ont plus de dettes à payer qu'il n'y a d'argent sur tous les comptes bancaires dans le monde. Cela signifie qu'il y a des chances pour que vous - qui que vous soyez, et quel que soit votre pays de résidence - ayez un pourcentage non négligeable de votre épargne volé par les banksters.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Depuis que la crise a frappé (et depuis plusieurs années qui ont précédé), nous avons recommandé sur le « Keiser Report » de convertir autant d'argent que vous le pouvez en or et en argent. Notre conseil hier et aujourd'hui est : le seul argent que vous devriez garder dans une banque, c'est de l'argent que vous êtes prêt à perdre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><strong><em>(Traduction par mes soins. – Reproduction autorisée sous réserve de citer verslarevolution.hautetfort.com en source.)</em></strong></span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.html”Que la troïka aille se faire voir !”...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-03-08:50070022013-03-08T10:04:00+01:002013-03-08T10:04:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bertrand Renouvin ,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Bertrand Renouvin</strong>, cueilli sur son <a href="http://www.bertrand-renouvin.fr/">blog</a> et consacré à la colère qui monte au Portugal, information peu reprise en France, bien entendu...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4002029" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/2642293983.jpg" alt="Portugal 2 mars 2013.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: medium;">Que se lixe a troïka !</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Que la troïka aille se faire voir ! Le samedi 2 mars, ce n’est pas en Grèce que ce slogan a été hurlé, mais au Portugal. Un million de personnes ont manifesté dans les rues de Lisbonne et de toutes les villes portugaises pour exiger le départ des <em>troïkans</em> (1) et la démission du gouvernement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">C’est là un événement majeur, qui s’inscrit dans la longue série des mouvements de grèves et de révoltes qui secoue la Grèce, l’Espagne, l’Italie et le Portugal – tous pays impitoyablement frappés par les mesures d’austérité. Pourtant, les chaînes publiques de la télévision française n’y ont pas prêté attention : rien sur <em>France 2</em> au soir du 2 mars et rien non plus au « 20 heures » du dimanche. Sur <em>Soir 3,</em> l’événement a été rapporté à l’aide de quelques images assorties d’un bref commentaire : pas plus de 30 secondes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les responsables de l’information sur les chaînes publiques ne peuvent pas dire qu’ils étaient mal informés et qu’ils n’avaient pas de place dans leurs éditions. Pour ne prendre qu’un exemple, le 2 mars, huit minutes ont été consacrées à divers reportages sur les départs en vacances d’hiver au « 20 heures » de France 2. Quant à l’information, elle était à portée de la main puisqu’une dépêche de l’AFP annonçait une « marée humaine contre l’austérité » et décrivait les rues de Lisbonne animées par un défilé de 500 000 personnes qui chantaient <em>Grândola Vila Morena</em>, l’hymne de la Révolution des Œillets. Il y avait donc, à la disposition des chaînes publiques, de l’image et du son.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il n’était pas non plus bien difficile de rédiger un commentaire sur les causes de la révolte car elles sont partout identiques. En échange d’un prêt du FMI en 2011, le gouvernement portugais s’était engagé à ramener son déficit public à 4,5% du PIB en 2012, à 3% en 2013, à 1% en 2015 et à 0,5% en 2016 afin de se conformer à la « règle d’or » de l’équilibre budgétaire. Comme on pouvait s’en douter, ces engagements n’ont pas été tenus. Le gouvernement a donc demandé à la troïka un délai supplémentaire tout en faisant adopter pour 2013 un budget d’une exceptionnelle dureté alors que la récession atteint 3,2 %, alors que le taux de chômage dépasse 16% de la population active et frappe 40% des jeunes de moins de 25 ans. Ecrasés par les hausses d’impôts qui s’accompagnent de blocages ou de baisses des salaires, les Portugais ne peuvent plus croire les promesses dont ils sont abreuvés. Le FMI annonçait une récession de – 1% pour cette année, mais le gouvernement reconnaît qu’elle atteindra – 2%.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ces informations ne sont pas difficiles à trouver. Il suffit de quelques minutes de recherche sur la Toile pour nourrir un commentaire. Mais les directeurs de l’information télévisée ne sont pas intéressés par le « dossier » portugais. C’est tout à fait compréhensible. Montrer semaine après semaine qu’il existe un lien étroit entre l’austérité et la récession en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie, ce serait donner aux téléspectateurs français des idées fort peu convenables à l’heure où les ministres de gauche plaident pour l’effort en promettant le retour de la croissance pour la fin de l’année. Sur ce point, il est intéressant de noter que l’an dernier le gouvernement portugais espérait « un début de relance en 2013 » avant de reconnaître sa bévue. Mario Monti avait lui aussi promis la relance lorsqu’il avait présenté en novembre 2011 son plan d’austérité – mais l’Italie est en récession durable. Et Lucas Papadémos avait promis en mars 2012 que la Grèce renouerait avec la croissance «d’ici moins de deux ans» – alors que le gouvernement prévoit aujourd’hui une récession de – 4,5% en 2013.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Que d’erreurs de prévision chez ces gens bardés de diplômes, expérimentés, bien informés et de surcroît conseillés et guidés par ces messieurs de la troïka. Cela ressemble fort à un mensonge concerté, tellement répétitif et grossier que la colère s’en trouve décuplée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Bertrand Renouvin</strong> (<em>Le blog de Bertrand Renouvin</em>, 4 mars 2013)<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">(1) Troïkans : membres de la troïka composée de représentants de la Banque centrale européenne, du FMI et de la Commission européenne.</span></p></blockquote>
diazdhttp://e-mosaique.hautetfort.com/about.htmlPortugal: Grândola Vila Morena, l'hymne de la révolution des oeillets contre la troïkatag:e-mosaique.hautetfort.com,2013-03-05:50063662013-03-05T10:44:00+01:002013-03-05T10:44:00+01:00 Des centaines de milliers de portugais ont défilé ce samedi en...
<p><iframe width="450" height="278" src="http://www.youtube.com/embed/NWXkR3jZnoI?rel=0&autoplay=0&wmode=opaque" frameborder="0"></iframe></p><p><strong>Des centaines de milliers de portugais ont défilé ce samedi en entonnant <em>Grândola Vila Morena</em>, l'hymne de la révolution des oeillets en passe de devenir, quarante ans plus tard, celui de la lutte contre l'austérité.</strong></p><p>Selon le mouvement apolitique "Que la Troïka aille se faire voir", organisateur des rassemblements à Lisbonne et dans une trentaine de ville du pays, quelque 500.000 personnes ont défilé dans la capitale où le cortège avait démarré au son de la chanson "Grândola Vila Morena", reprise en coeur par les manifestants, la voix tendue d'émotion. A la fin des manifestations (comme sur cette vidéo à Lisbonne), elle a retenti au même moment du nord au sud du pays dans toutes les villes où des rassemblements ont eu lieu: de Porto, la grande ville du nord, où selon les organisateurs 400.000 personnes ont manifesté, à Faro la station balnéaire du sud.</p><p>Cette chanson, fréquemment entonnée par des contestataires au passage de membres du gouvernement, est devenue le symbole de la contestation au Portugal après avoir été l'hymne de la Révolution des Oeillets de 1974 qui a permis l'instauration de la démocratie.</p><p>Elle fut ainsi <a href="http://www.youtube.com/watch?v=M53-cxC8B1E" target="_blank">entonnée mi-février lorsque le Premier ministre</a> portugais présenta le nouveau plan d'austérité.</p><p><iframe width="450" height="278" src="http://www.youtube.com/embed/M53-cxC8B1E?rel=0&autoplay=0&wmode=opaque" frameborder="0"></iframe></p><p>Samedi, "C'est le peuple qui est souverain", une phrase correspondant à un des vers du chanteur engagé José Afonso, créateur de la chanson "Grândola Vila Morena", était le principal mot d'ordre des rassemblements. La cible principale a été l'inspirateur des mesures d'austérité du gouvernement, c'est-à-dire la "troïka" (UE-FMI-BCE) représentant les créanciers du Portugal, actuellement à Lisbonne pour un nouvel examen des comptes du pays.</p><p><strong>"Bandits"</strong></p><p>"La troïka et le gouvernement dehors", "le Portugal aux urnes", "élections maintenant", "démocratie participative", pouvait-on lire sur les banderoles portées par les manifestants. "Qui s'endort dans la démocratie, se réveille dans la dictature", "Bandits, rendez-nous notre argent" clamait de petites affiches. "Aujourd'hui je suis dans la rue, demain ce sera toi", lisait-on sur une autre à côté d'un portrait du Premier ministre de centre-droit, Pedro Passos Coelho.</p><p>"Cette manifestation est un signal clair que "la troïka" et le gouvernement sont de trop dans ce pays", a estimé de son côté le chef du Bloc de gauche (extrême-gauche) Joao Semedo. A Lisbonne, le défilé a été d'autant plus important que de nombreux militants du principal syndicat portugais, la CGTP, y ont participé. Même des militaires se sont joints au défilé qui s'est terminé vers 18H30 GMT face au Tage, sur la majestueuse et monumentale Place du Commerce, noire de monde.</p><p><a class="lightbox-processed" href="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/portugal_manif.jpg" rel="lightbox"><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/portugal_manif.jpg" alt="" /></a></p><p style="background-color: #c9cfcc;"><strong>Grândola, ville brune,</strong> Terre de fraternité, Seul le peuple ordonne, En ton sein, ô cité, En ton sein, ô cité, Seul le peuple ordonne, Terre de fraternité, Grândola, ville brune, À chaque coin un ami, Sur chaque visage, l’égalité, Grândola, ville brune, Terre de fraternité, Terre de fraternité, Grândola, ville brune, Sur chaque visage, l’égalité, Seul le peuple ordonne, À l’ombre d’un chêne vert, Dont je ne connaissais plus l'âge, J’ai juré d’avoir pour compagne, Grândola, ta volonté, Grândola, ta volonté, J’ai juré de l'avoir pour compagne, À l’ombre d’un chêne vert, Dont je ne connaissais plus l'âge</p><ul><li><strong>Publié dans <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">l'Humanité</a></strong></li></ul>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlL'euro, l'idiot du village planétaire...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2013-02-11:49835992013-02-11T10:05:00+01:002013-02-11T10:05:00+01:00 Vous pouvez regarder ci-dessous la chronique d' Éric Zemmour sur...
<p><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">Vous pouvez regarder ci-dessous la chronique d'<strong>Éric Zemmour</strong> sur <em><a href="http://www.rtl.fr/emission/z-comme-zemmour">RTL</a></em>, datée du </span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">5 février 2013, dans laquelle il nous livre </span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">son point de vue sur la surévaluation de l'euro</span></span></span>...</span></span></span></p><p> </p><p><iframe width="480" height="270" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xxaelh"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xxaelh_la-chronique-d-eric-zemmour-l-euro-l-idiot-du-village-planetaire_news" target="_blank">"La Chronique d'Eric Zemmour" : l'euro, l'idiot...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/rtl-fr" target="_blank">rtl-fr</a></em></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlDes paris stupides ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-09-28:48440102012-09-28T10:10:00+02:002012-09-28T10:10:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de l'économiste hétérodoxe...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de l'économiste hétérodoxe <strong>Jacques Sapir</strong>, cueilli sur son blog <a href="http://russeurope.hypotheses.org/"><em>Russeurop</em></a> et consacré à la politique économique du gouvernement français...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3760751" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/3294835316.2.jpg" alt="Jacques Sapir.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Les paris stupides</strong></span></p><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="font-size: small;"><em>Un certain Blaise Pascal</em></span></p><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="font-size: small;"><em>Et coetera, et coetera…</em></span></p><p style="text-align: justify;" align="right"><span style="font-size: small;"><strong><em>Jacques Prévert</em></strong></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Bien des commentateurs accusent le Président de la République de ne pas avoir de politique. C’est faux.François Hollande a une politique, et celle-ci prend l’apparence d’un pari pascalien, ou plus précisément de plusieurs paris.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le Président de la République est un homme de gauche, et il veut que cela se sache. C’est pourquoi il tient tant à ce que ses promesses de campagne – et en particulier celles dont le coût est très faible – soient appliquées par le gouvernement. Il a promis la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, au ravissement des Écologistes, pour 2016, et il a été ferme quant la création d’emplois aidés, qui devraient aboutir en 2013 à environ 100 000 postes de travail. Notons cependant qu’entre-temps, de septembre 2012 à décembre 2013, le chômage augmentera fortement. Ce sont probablement 700 000 personnes qui perdront leur emploi, et ce chiffre risque de se révéler faux par défaut et non par excès. Durant l’automne 2012, la France devrait connaître un accroissement mensuel du chômage compris entre 40 000 et 55 000 ? Les promesses de François Hollande ne couvriront donc en tout état de cause qu’un septième de l’accroissement probable du chômage. Mais, du moins, pourra-t-il dire que cette promesse là a été tenue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il veut aussi que l’on sache qu’il est un homme raisonnable. C’est pourquoi il fera voter par l’Assemblée Nationale le TSCG ou <em>Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance</em>. On sait qu’il s’était opposé à ce traité durant la campagne présidentielle en disant qu’il le renégocierait s’il était élu. La négociation s’est réduite à un simple codicille sur la croissance dont le montant est de plus parfaitement dérisoire. Disons le, il ne sort pas grandi de cet épisode. Soit il aurait dû dire qu’il considérait ce traité comme un moindre mal, soit il aurait dû – et avec des collègues j’en avais fait la proposition – organiser un référendum sur ce dit traité afin de construire un rapport de force avec l’Allemagne.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On peut aussi se demander si la décision concernant la centrale de Fessenheim n’a pas été prise essentiellement à des fins politiques, comme un os à ronger jeté aux écologistes, pour les persuader de voter le TSCG, ou du moins de s’abstenir lors du vote. On sait que les écologistes, tant la base militante que les députés, sont très opposés à ce traité, comme l’a montré la décision prise à une très forte majorité par l’instance dirigeant de EELV. Mais on connaît aussi les ambitions de certains, qui pour un portefeuille ministériel seraient prêts à bien des compromis, voire des reniements. Le gouvernement n’hésite pas, par ailleurs, à multiplier les pressions sur la gauche du Parti Socialiste pour obtenir son ralliement discipliné. Ceci montre bien que le TSCG occupe une place centrale dans la stratégie de François Hollande.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Pourtant, le risque n’est pas mince, car une majorité de français sont opposés à ce traité, et près de 72% d’entre eux souhaiteraient qu’il donne lieu à un référendum. L’arc d’opposition va du Front National à l’Extrême Gauche, et inclut des franges du Parti Socialiste comme de l’UMP, dont il est acquis que certains députés voteront « non » à la ratification. On est donc conduit à s’interroger sur les raisons d’un choix qui ne cadre guère avec l’image d’indécision que l’on veut donner de François Hollande. Alors que la raison et le bon sens voudraient que l’on abandonne ce traité, l’entêtement du gouvernement et du Président révèle un vrai problème.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Le choix de la rigueur.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce Traité prévoit que le déficit total d’un pays de la zone Euro ne saurait excéder les 3% et que le déficit structurel, ne devrait pas excéder les 0,5%, laissant 2,5% de marge pour le déficit dit « conjoncturel ». Le traité prévoit aussi l’adoption de la « règle d’or » limitant le déficit par une loi organique dans le cas de la France, ce qui serait plus contraignant qu’une loi normale mais sans aller jusqu’à l’inscription dans la Constitution. On peut se demander pourquoi tant d’acharnement dans la rigueur et l’austérité, alors que la situation économique de la zone Euro est critique, et celle de la France se dégrade désormais rapidement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En effet, les données statistiques et les prévisions qui sont faites depuis la rentrée indiquent toutes une entrée dans la récession, voire la dépression. Mettons de côté le cas de la Grèce, qui s’enfonce toujours plus dans une crise terrible, et du Portugal, qui l’imite avec un an de retard. Mettons aussi de côté le cas de l’Irlande, où l’économie se dégrade de nouveau après une embellie de courte durée en 2011. Ce sont des économies de petite taille, certes à l’évolution très symptomatique, mais dont le poids est insuffisant pour tirer vers le bas la conjoncture dans la zone Euro.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le problème par contre est bien plus grave si l’on regarde l’Espagne et l’Italie, qui sont respectivement la quatrième et la troisième économie de la zone Euro. L’Espagne ne cesse de corriger ses données passées à la baisse. L’économie y est à l’arrêt, et 2012 devrait se clore sur une importante chute de la richesse nationale (le PIB). En Italie, la récession est aussi évidente, et le PIB devrait reculer cette année d’environ 1%, et continuer son recul en 2013. La France, quant à elle, est actuellement en stagnation, avec une croissance de 0% comme l’indique la Banque de France. Elle devrait connaître une récession dès la fin de l’année 2012 et le début de 2013.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On peut dès lors s’interroger sur ce choix de la rigueur fait par un Président qui s’est fait élire sur le thème de la croissance. Il ne peut ignorer que cette rigueur est aujourd’hui auto-destructrice. Elle sape les bases des recettes budgétaires et conduit au renouvellement des déficits en dépit des efforts demandés aux populations.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Le tournant pascalien de François Hollande ou les deux paris.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le lien entre les mesures d’austérité ou de rigueur et le climat récessif dans lequel l’Europe est plongé a été établi depuis des mois. Pourtant, François Hollande persiste ; pourquoi ? La réponse tient en deux paris qu’il a fait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le premier porte justement sur le TSCG. Ce dernier est censé signifier un engagement de « sérieux » des pays signataires, en échange de quoi l’Allemagne pourrait assouplir son attitude sur la BCE et accepter de financer des pays comme la Grèce et le Portugal qui auront besoin d’une aide supplémentaire. François Hollande fait le pari que ce qui importe est le vote et non l’application du traité. Déjà, en retenant une hypothèse de croissance de 0,8% pour l’année 2013, le gouvernement français indique bien qu’il n’a nullement l’intention de réduire le déficit budgétaire, qui se situe autour de 5%. Cette hypothèse est parfaitement irréaliste. En admettant que la croissance ne recule que de -0,5% en 2013, l’écart entre les prévisions et la réalité serait de 1,3%, soit 26 milliards d’euros environ. Cela signifie qu’il manquera à peu près 12 milliards de recettes fiscales. Comme les dépenses continueront de monter, ne serait-ce qu’en raison de la récession, on devrait aboutir à un surcroît de déficit de 20 milliards d’euros, soit approximativement 1% du PIB.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Une situation analogue se produira dans de nombreux pays de la zone Euro. Le Portugal, l’Espagne et la Grèce sont dans l’incapacité d’équilibrer leurs finances publiques et sont confrontés à des protestations sociales qui vont rapidement s’amplifiant. La situation des finances publiques se détériore aussi en Italie. François Hollande fait donc le pari qu’aucun de ces pays ne mettra en place les structures coercitives prévues dans le TSCG, et que la Commission de Bruxelles, devant une mauvaise volonté généralisée, n’appliquera pas les sanctions qui sont prévues dans ce traité. Il aurait donc contraint l’Allemagne tout en n’ayant pas a remplir sa part du marché… Cela semble habile, mais là où le pari prend l’eau, c’est qu’une loi et un traité, sont faits pour être appliqués et respectés. Si tel n’est pas le cas, c’est la crédibilité <strong>générale</strong> des gouvernements, et des gouvernants, qui est mise en cause, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Dès que l’on verra vers quoi nous nous acheminons, et que l’on mesurera l’écart entre nos engagements et la réalité de notre politique, il est clair que la spéculation reprendra de plus belle, et cette fois-ci touchera de plein fouet la France. C’est donc un pari bien dangereux que François Hollande a fait, et c’est un pari qu’il va perdre.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le second pari porte sur le chômage. François Hollande semble se résoudre à une forte montée de ce dernier en France. Mais, il espère que ceci ne sera que momentané. D’ailleurs, il a dit dans sa récente intervention sur la chaîne de télévision TF1 qu’il se donnait pour tâche d’inverser le mouvement du chômage à la rentrée de 2013. Le pari réside ici dans l’espoir que la conjoncture internationale s’éclaircira dès l’été 2013, et que la croissance hors de la Zone Euro tirera cette dernière de la trappe de récession dans laquelle elle s’est enfermée. D’ici là, François Hollande compte sur les emplois aidés, et une politique compassionnelle, pour apaiser une partie du malaise social qu’il sent monter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais, si l’on regarde les autres régions économiques du monde, on voit que rien ne vient conforter ce second pari. La Chine se prépare à une longue période de récession, et probablement à de troubles politiques importants. La poussée nationaliste actuelle visant le Japon, qui n’est pas justifications historiques, apparaît néanmoins clairement comme un moyen de dévier la pression sociale vers l’étranger. Il est donc exclu qu’elle puisse jouer le rôle de tracteur de l’économie mondiale. La même chose peut être dite de l’Inde, qui elle aussi semble bien engagée dans une période de récession. Quant aux États-Unis, l’assouplissement monétaire auquel se livre actuellement la Réserve Fédérale (le QE-3) devrait y stabiliser la situation, mais ne saurait permettre une relance que quelque importance. Les problèmes économiques des États-Unis sont structurels, et caractérisés par un investissement très faible et une désindustrialisation avancée. L’importance des dettes des ménages (et des jeunes diplômés) rend impossible toute reprise durable et importante de la consommation. Sur ce point également François Hollande a toutes les chances de perdre son pari.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Non seulement nous n’assisterons pas à une stabilisation, voire une légère régression du chômage à partir de septembre ou d’octobre 2013, mais tout laisse penser qu’il continuera de monter. Nous devrions arriver, à la fin du mois de décembre 2013, au chiffre jamais vu de 3,7 à 4 millions de chômeurs. Et rappelons que ces chiffres n’incluent pas les personnes « parquées » dans les divers dispositifs mis sur pied depuis plus de vingt ans. Le nombre réel de personnes exclues du marché du travail sera en réalité plus proche des 6 millions que des chiffres officiels. La situation sociale va se dégrader fortement durant l’hiver 2012-2013, et en un sens François Hollande s’y est préparé. Mais, contrairement à ses espoirs, elle continuera à se dégrader durant toute l’année 2013.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Le pari caché de François Hollande et la réalité de la politique allemande.</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Qu’un homme politique fasse des paris sur l’avenir est une chose normale. Toute politique, sauf à n’être qu’une simple gestion au fil de l’eau, contient des paris, et des prises de risques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais, quand il s’agit de la politique d’un pays, on est endroit de s’attendre à ce que la fourchette des probabilités soit nettement plus ouverte que ce que l’on a aujourd’hui. Or, dans les deux cas, nous sommes en présence d’une accumulation de facteurs objectifs qui vont à l’encontre des décisions prises. Cela revient à se décider à sortir sans parapluie et pariant sur le soleil alors que les premières gouttes de l’averse frappent déjà les carreaux. En fait, ces paris ne sont que la forme d’un renoncement qui n’ose dire son nom. La vérité est que si François Hollande se résout à faire des paris, dont il ne peut ignorer qu’il a toutes les chances de les perdre, c’est uniquement pour éviter d’avoir à prendre des décisions certes pénibles mais inévitables.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il y a en fait un troisième pari, implicite cette fois, dans la politique de François Hollande : la marche vers un fédéralisme européen, dans laquelle il espère entraîner, à petit pas, l’Allemagne<a class="ext-icon-6" title="" href="http://russeurope.hypotheses.org/113#_ftn1" target="_blank"><span style="color: #205b87;">[1]</span></a>. Mais, ce pari est encore plus aléatoire que les deux précédents.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">On sait bien que la crise de la zone Euro est avant tout une crise de compétitivité, et l’on peut penser que le Président ne l’ignore pas. On sait bien aussi que la solution la plus efficace et la plus facile pour restaurer à court terme la compétitivité consiste à dévaluer, et sur ce point encore on peut penser que le Président ne l’ignore pas non plus. Il sait aussi qu’une dévaluation doperait la croissance des pays qui y auraient recours, ce qui rendrait possible les objectifs actuels de déficit budgétaire . Mais, pour pouvoir dévaluer, il faudrait dissoudre la zone Euro. Ou bien, il faudrait faire basculer la construction européenne vers un véritable fédéralisme. Encore faut-il savoir ce que cela implique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Une dissolution de la zone Euro implique un affrontement avec l’Allemagne, pays qui profite très largement de la zone Euro. Cette dissolution, avec les dévaluations qui s’appliqueraient alors, pourrait coûter la première année 3% à 4% du PIB de l’Allemagne, et probablement autour de 2% la seconde année et les années suivantes. On comprend pourquoi le gouvernement allemand tient tant à l’Euro. Mais, si l’on veut que la zone Euro soit économiquement équilibrée dans une structure fédérale, il faut considérer les pays de la zone Euro comme de simples provinces d’une entité plus vaste. Des flux de transferts budgétaires sont alors nécessaires, comme ils existent actuellement en Allemagne ou en France. La région parisienne et la basse vallée de la Seine financent les départements du centre de la France. Le problème est dans leur montant. Il faudrait que l’Allemagne consente des transferts budgétaires nets allant, suivant les calculs, de 8% à 12% de son PIB tous les ans<a class="ext-icon-6" title="" href="http://russeurope.hypotheses.org/113#_ftn2" target="_blank"><span style="color: #205b87;">[2]</span></a>. L’économie allemande n’y résisterait pas. En d’autres termes ce n’est pas que l’Allemagne ne veuille pas mais elle ne peut pas!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dès lors, on comprend la politique de Mme Merkel : accepter de contribuer au renflouement des États en difficulté, mais sous des conditions d’une austérité draconienne, mais refuser toute pérennisation des flux de transferts. Concrètement, l’Allemagne ne financera pas la re-industrialisation des pays qui connaissent, peu ou prou, des difficultés (Espagne, France, Grèce, Irlande, Italie et Portugal), et ces derniers, en particulier dans le cas de l’Espagne, de la Grèce de l’Italie et du Portugal n’ont pas les ressources budgétaires suffisantes pour le faire<a class="ext-icon-6" title="" href="http://russeurope.hypotheses.org/113#_ftn3" target="_blank"><span style="color: #205b87;">[3]</span></a>. Telle est la logique du fédéralisme au rabais vers lequel nous nous dirigeons et qui nous tue à petit feu. L’Allemagne paiera un peu, mais pas au point de mettre en danger son économie, et par cela espère sauver l’euro qui lui rapporte beaucoup (ou plus précisément qui rapporte beaucoup à ses entreprises…), mais elle a mis une limite implicite à ce qu’elle peut débourser. Les pays de l’Europe du Sud sont dès lors condamnés dans ce scénario à connaître une longue période de crise et de chômage et à voir disparaître ce qui leur reste d’industrie.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’idée d’un tel affrontement paralyse la classe politique française qui se gargarise de l’expression « couple franco-allemand », et l’on pourrait gloser sur la résurgence d’un état d’esprit « munichois ». Non que l’on ne puisse se dire des choses déplaisantes entre responsables des deux pays une fois les portes des réunions internationales closes. Cela s’est fait et se fera encore. M
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlDe la BCE à la FED, un pas de deux « illimité »...tag:verslarevolution.hautetfort.com,2012-09-13:48327622012-09-13T20:35:00+02:002012-09-13T20:35:00+02:00 ... Eh oui, car, après l'annonce d'interventions «...
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://verslarevolution.hautetfort.com/images/Print%20money%2C%20Ben%20%21.jpg" alt="Print%20money%2C%20Ben%20%21.jpg" width="560" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">... Eh oui, car, après l'annonce d'interventions </span><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« </span><em>potentiellement illimitées </em></span><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">»</span></span> de la BCE, chez les Supermen de Wall Street c'est le QE3 (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Assouplissement_quantitatif" target="_blank"><em>Quantitative Easing</em></a>, 3e édition de l'Opération Planche à Billets</span><span style="font-size: medium;">™<span style="font-family: times new roman,times;"> - ben oui, eux, ils sont plus forts, ils les impriment carrément</span></span><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">) dont la mise en oeuvre vient d'être annoncée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Le parallèle n'est pas à trouver que dans la proximité chronologique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Il s'exprime aussi par un troublant </span><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« <em>j</em></span><em>usqu'à ce que </em></span><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">»</span> [ça s'améliore] qui, connaissant l'état réel de l'économie américaine et donc le caractère hautement illusoire d'une amélioration, revêt par conséquent, en fait, une tonalité du genre </span><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« </span><em>jusqu'à ce que mort s'ensuive </em></span><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">»</span> :</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">« </span><em>La Réserve fédérale a lancé jeudi un nouveau plan de soutien à l'économie en annonçant qu'elle achèterait désormais pour 40 milliards de dollars (31 milliards d'euros) de dette immobilière par mois et qu'elle poursuivrait ses achats de titres sur les marchés jusqu'à ce que le marché du travail s'améliore nettement.</em></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Le lien direct établi par la Fed entre ce troisième plan d'"assouplissement quantitatif" (QE3) et l'évolution de la situation économique marque une inflexion marquante de la politique monétaire américaine qui pourrait lui valoir des critiques de ses détracteurs.</span></em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> (...)</span><br /><br /><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">"Si les perspectives du marché du travail ne s'améliorent pas de manière significative, le comité continuera ses achats de prêts immobiliers titrisés (MBS), entreprendra des achats d'actifs supplémentaires et emploiera tous les instruments de politique monétaire appropriés jusqu'à ce qu'une telle amélioration soit obtenue dans un contexte de stabilité des prix"<em>, dit le communiqué de la Fed.</em></span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Autre évolution de la politique monétaire : la banque centrale précise qu'elle ne relèvera pas ses taux d'intérêt avant la mi-2015 au plus tôt, alors qu'elle évoquait jusqu'à présent l'échéance de la fin 2014.</span></em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> (...)</span></p><p style="text-align: justify; padding-left: 30px;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>Le plan annoncé jeudi diffère des précédents notamment car la Fed ne s'est fixé aucune limite de temps, optant au contraire pour un objectif en termes de niveau de chômage.</em> <span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">»</span></span></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE88C0AB20120913" target="_blank"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Source</span></a><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> (et davantage de détails <a href="http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE88C0DH20120913" target="_blank">ici</a>)</span></p>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlFuite en avant financière : le tournanttag:verslarevolution.hautetfort.com,2012-09-10:48294142012-09-10T23:59:00+02:002012-09-10T23:59:00+02:00 Ça y est, c'est parti. Les bruits qui couraient étaient fondés....
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ça y est, c'est parti. <a href="http://www.agefi.fr/articles/la-bce-s-oriente-vers-des-achats-obligataires-sterilises-et-illimites-1236293.html" target="_blank">Les bruits qui couraient</a> étaient fondés.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'homme-clef de l'hyperclasse financière anglo-saxonne en Europe continentale, Mario Draghi, ancien vice-président pour l'Europe de Goldman Sachs et actuel président de la Banque Centrale Européenne, <a href="http://www.challenges.fr/entreprise/20120906.REU5341/feu-vert-de-la-bce-a-des-rachats-obligataires-sans-limite.html" target="_blank">a annoncé que la BCE allait lâcher les chevaux</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/3aRxC3L8Rwg" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p><iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/4-GQX8Rm3dY" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small;"><strong><em>(Quelles andouilles ces journalistes, surtout sur BFM...)</em></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je n'ai jamais fait mystère de ma conviction, d'ailleurs peu originale, que la haute finance allait poursuivre sa fuite en avant dans l'endettement et la création monétaire, pour éviter l'effondrement ou au moins, le retarder le plus possible. Les faits le confirment de plus en plus.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">A l'instar de la Fed sur laquelle elle s'aligne autant que possible, malgré ses différences statutaire et opérationnelle fondamentales, la BCE va désormais (pouvoir) acheter sur le marché secondaire (c'est-à-dire, à des conditions moins avantageuses que la Fed qui, elle, peut opérer directement), DE MANIERE ILLIMITEE, des titres de dette publique émis par les pays de la zone euro. Dette des pays en difficulté, bien sûr.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Vous me direz peut-être, que l'intervention de la BCE, officiellement destinée à rassurer les marchés et à décourager la spéculation en garantissant les emprunts publics pour en faire baisser les taux, sera conditionnée à un recours préalable des pays concernés au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Fonds_europ%C3%A9en_de_stabilit%C3%A9_financi%C3%A8re" target="_blank">FESF</a>, puis au <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9canisme_europ%C3%A9en_de_stabilit%C3%A9_financi%C3%A8re" target="_blank">MES</a>. Elle devrait donc rester limitée.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Vous me direz</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> peut-être</span>, que cette intervention ne reviendra pas à faire fonctionner, de manière déguisée, la planche à billets, puisque les achats de titres devront être stérilisés (compensés par des liquidités prélevées... par la vente d'autres dettes, ou sur le FESF ou le MES, et donc sur les contribuables). Elle ne devrait donc pas provoquer, par inflation, une dévaluation de l'euro.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Vous me direz</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> peut-être</span>, que la solidarité européenne, c'est bien, c'est beau, c'est nécessaire et c'est la logique de ton blog, mon gars, puisque tu nous bassines avec ton européanisme confédéral, avec ta troisième voie économique anti-libérale et solidariste, ta monnaie commune comme contre-projet à la monnaie unique, etc. ; alors, qu'est-ce que tu viens critiquer la BCE qui incarne tout ça à travers cette mesure ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Eh bien, à mon avis, si vous me disiez tout ça, vous auriez raison, mais juste un peu. Juste en surface, et pas longtemps.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">D'abord, OK, dans un premier temps on peut imaginer que les interventions de la BCE restent limitées. Mais qui peut encore croire un instant qu'avec l'aggravation de la crise, des secours plus importants, de plus en plus importants, ne deviendront pas nécessaires à terme ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ensuite, OK, il n'y aura pas de planche à billets. Mais là encore, pendant combien de temps cela restera-t-il possible ? Combien de temps les mécanismes de secours (FESF puis MES) suffiront-ils ? Rappelons qu'ils sont limités en puissance, à respectivement 440 et 60 milliards d'euros. Même si on leur ajoute le budget spécifique du FMI, soit 250 milliards, on arrive à 750 milliards au total, somme ridicule qui n'équivaut même pas au montant des dettes de la Société Générale. Et après, on fait quoi ?<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Enfin, OK, je suis européaniste, mais contre la forme actuelle de l'Europe politique et économique. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et je maintiens qu'à terme, le but de l'hyperclasse financière cornaquée par Goldman Sachs et ses épigones est que les membres de l'Eurosystème acceptent un changement de statut de la BCE, pour permettre</span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> la monétisation des dettes</span> (ce qui, sous un gouvernement protectionniste et souverainiste européen, serait une aussi bonne chose que c'en serait, a contrario, une mauvaise sous la domination du gang d'usuriers qui tente de contrôler le destin actuel de notre monnaie, via des technocrates et des politiciens stupides et apeurés). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Tout est bon, à leurs yeux, pour faire survivre leur système, qui justifie, pensent-ils, toutes les prédations, toutes les exactions. On le voit bien, à travers les cas de l'Islande et de la Grèce.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Or, comme je l'écrivais <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/08/29/l-avenir-de-l-euro-quelles-perspectives-concretes.html" target="_blank">il y a un peu plus d'un an</a>, cette monétisation des dettes, la vraie planche à billets, déjà à l'oeuvre dans l'anglosphère depuis belle lurette, me paraît constituer, pour l'hyperclasse, la seule véritable solution de fuite en avant à relativement court terme. Et que ce soit de la destruction monétaire, peu leur importe. Pourquoi les Goldman Sachs Boys à la Draghi, jugés experts par les médiocres larbins de la partitocratie, se gêneraient-ils pour exporter leur modèle ?<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je me contente de renvoyer à la fin de mon billet de l'époque et <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/09/13/de-la-france-a-la-grece-entre-tintamarre-mediatique-et-reali.html" target="_blank">au suivant</a>, tant je n'ai rien à y ajouter.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ah si, juste un truc, piqué à Jovanovic.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Accrochez-vous au pinceau. Demain, on enlève le plafond.<br /></span></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlUne banque publique européenne à conquérirtag:pcfevry.hautetfort.com,2012-08-04:47975282012-08-04T14:36:00+02:002012-08-04T14:36:00+02:00 Le Parti de la gauche européenne, qui tenait son université d’été en...
<p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/3594086499.jpg" target="_blank"><img id="media-3692706" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/833699016.jpg" alt="grèce, bce, pierre laurent, traité européen, pge, pacte budgétaire européen, " /></a>Le Parti de la gauche européenne, qui tenait son université d’été en Grèce, fera campagne dès septembre pour une banque publique européenne afin d’émanciper les États des marchés. Objectif : collecter un million de signatures. Une initiative en lien avec la lutte contre le traité fiscal</strong>.</p><p><strong>Portaria (Grèce), envoyé spécial.</strong> Comment occuper le terrain de l’alternative ? « Avec une bataille européenne », répond le Parti de la gauche européenne (PGE) qui tenait son université, cette fin de semaine, à Portaria en Grèce. Entre deux ateliers, verres d’ouzo ou plongeons dans la piscine, certains des 400 militants, venus d’une vingtaine de pays de l’Union européenne (UE), ont planché sur la proposition d’initiative citoyenne européenne. L’ambition n’est rien de moins que de récolter un million de signatures dans toute l’Union pour la création d’une banque publique européenne axée sur le développement social, écologique et solidaire.</p><p><strong>Objectif </strong>: remettre en cause un type de construction européenne. « Il faut mettre fin à une anomalie, dénonce le président du PGE, Pierre Laurent. L’UE a cette particularité qu’elle a poussé avec un tel zèle la protection des marchés qu’elle a mis la Banque centrale européenne (BCE) à l’abri de tout contrôle démocratique. » La campagne sera donc un moyen de mettre en cause le fait que la BCE ne peut prêter directement aux États.</p><p><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/2882395826.jpg" target="_blank"><img id="media-3692709" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/1276607782.jpg" alt="grèce, bce, pierre laurent, traité européen, pge, pacte budgétaire européen, " /></a>La banque publique européenne serait financée par une taxe sur toutes les transactions financières, par le budget européen et par la BCE. Cette dernière pourrait créer de la monnaie. Du fait des traités européens, elle n’en fait profiter aujourd’hui que les banques privées. Si elle leur prête actuellement à 0,75 %, ces dernières s’engraissent en prêtant à leur tour aux États à des taux bien plus élevés. Compagnies d’assurances et fonds d’investissement placent également leur argent dans les bons du Trésor.</p><p><strong>Un des buts majeurs : financer la dette à des taux très bas</strong></p><p>Une banque publique pourrait financer la dette à des taux très bas. Si elle en avait bénéficié au début de la crise, la Grèce n’aurait pas vu sa dette bondir de 120 % à 165 %. Les prêts de cette banque seront soumis à critères. Les investissements devront servir à la « création d’emploi, au développement des services publics et à résorber les déséquilibres » entre les pays. En un mot, œuvrer au « développement social », selon Alexis Tsipras, leader de Syriza.</p><p>C’est un « pas stratégique dans notre plan stratégique. Cette banque pourrait contribuer à financer un plan d’investissement en Grèce », résume Stelios Pappas, membre du comité central de Synaspismos, principale formation de Syriza. De plus, non conditionnés à un plan d’austérité, ces prêts permettraient de ne pas diminuer les salaires des fonctionnaires. « Ainsi, on peut avoir une relance de l’économie par la consommation », explique Stelios Pappas. Troisième argument pour le dirigeant grec : la solidarité entre les peuples, un moyen de lutter contre le nationalisme.</p><p>Députée de Valence pour la Gauche unie, Marina Albiol y voit un moyen d’investir « dans l’éducation, la santé, le bien-être social », au contraire « des coupes imposées par la troïka ». De plus, en Espagne, comme dans d’autres pays, cette campagne participera de la bataille des partis membres du PGE pour une banque publique nationale.</p><p>La Commission européenne doit valider la procédure d’initiative citoyenne avant le 7 septembre. Selon ses règles, si, un an plus tard, le cap du million de signataires est franchi, la Commission devra transformer cette demande en « acte juridique », ou justifier son refus.</p><p>Hasard du calendrier, en France, l’initiative débutera au même moment que la campagne pour obtenir un référendum sur le très « austéritaire » traité fiscal que François Hollande aimerait voir ratifié avant la fin septembre. « Il faudra donc lier les deux », anticipe Pierre Laurent. Cette bataille ne sera pas que celle des partis membres du PGE. Illustration de cette volonté, le comité initiateur est composé de citoyens dont : Pierre Laurent, Alexis Tsipras, mais aussi de l’écrivaine espagnole Marta Sanz, le secrétaire des métallurgistes wallons Nico Cue ou le syndicaliste allemand Heinz Bierbaum. D’autres contacts sont déjà pris.</p><p><strong>Anecdote </strong>: lors d’un atelier étayant l’initiative, une touriste prend la parole. « J’ai vu par hasard ce séminaire. Je ne suis pas membre de Syriza, mais je suis prête à collecter des signatures. » Pour la première fois, la bataille sera menée simultanément par des militants de différents pays européens. Autre nouveauté : ce sera une lutte « non contre, mais pour un projet », se réjouit un participant.</p><p><strong>Initiative citoyenne européenne </strong></p><p>L’initiative citoyenne européenne (ICE) est une disposition du traité de Lisbonne qui permet à un comité de sept citoyens de faire une proposition d’acte juridique. Ils doivent pour cela recueillir, en un an, au moins un million de signatures dans sept pays par voie de formulaires ou d’Internet. Si l’objectif est atteint, la Commission est contrainte de le traduire en acte juridique ou d’expliquer pourquoi elle le refuse. Il faut un nombre minimal de signatures dans ces sept pays. Le plancher français est de 55 500 noms.</p><p class="author">Gaël De Santis, pour <a title="journal l'Humanité" href="http://www.humanite.fr/" target="_blank">l'Humanité</a></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlEuro : une crise sans fin ?...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2012-06-07:47400722012-06-07T10:21:00+02:002012-06-07T10:21:00+02:00 Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jacques Sapir , cueilli...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de <strong>Jacques Sapir</strong>, cueilli sur le site de l'agence de presse russe <a href="http://fr.rian.ru/"><em>Ria Novosti</em></a> et consacré aux derniers développements de la crise de l'euro...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3612754" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/3294835316.jpg" alt="Jacques Sapir.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong>Euro : une crise sans fin ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’Espagne a fait franchir un nouveau stade décisif à la crise de l’Euro. La crise bancaire espagnole a en effet atteint un seuil critique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les banques ont largement financé par le biais de prêts hypothécaires à 30 ans une immense bulle immobilière avant 2008. L’éclatement de cette bulle s’est traduit par un effondrement de l’emploi (près de 24% de la population est au chômage, et 50% pour les moins de trente ans). Les ménages, en pleine crise de solvabilité, ont de plus en plus de mal à faire face aux intérêts de leur dette. Ceci se traduit par un taux de défaut de 8,3% de l’actif des banques, mais, en réalité pour les banques travaillant essentiellement avec la population espagnole, par des taux de défaut de 12% à 15%. La crise touche donc de manière très spécifique une partie des banques espagnoles, les caisses d’épargne et les banques régionales. Le montant des aides publiques a varié depuis le 15 mais de 4,5 milliards d’euros à 50 milliards d’euros, mais il est clair que le processus de révélation des pertes des banques est loin d’être terminé. Au total, le coût est estimé entre 150 et 250 milliards d’euros.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">De plus, le gouvernement espagnol est confronté à une véritable crise des finances publiques:</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">(i) La récession que l’Espagne connaît réduit mécaniquement les recettes fiscales.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">(ii) La hausse du chômage, en dépit de mesures drastiques, se traduit par une hausse des dépenses publiques (allocations chômage).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">(iii) Le gouvernement central a brutalement contraint les budgets des gouvernements régionaux. Ces derniers, se trouvant de fait exclu des marchés financiers par la hausse brutale des taux d’intérêts, ont réagi en suspendant leurs paiements, provoquant une crise massive des impayés. En réponse, les entreprises ont suspendu le paiement de leurs impôts (TVA essentiellement).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">(iv) Le risque d’un effondrement brutal des économies à l’échelle locale a contraint les gouvernements régionaux à reprendre certains de leurs paiements et à demander des aides supplémentaires au gouvernement central (actuellement estimés à 30 milliards d’euros).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Projections budgétaires pour l’Espagne en 2012</strong></span></p><table style="width: 597px; height: 238px;" border="0"><tbody><tr><td><span style="font-size: small;"> </span></td><td><span style="font-size: small;">2012 (A)</span></td><td><span style="font-size: small;">2012 (B)</span></td></tr><tr><td><span style="font-size: small;">PIB courant en milliards d’Euros</span></td><td><span style="font-size: small;">1083,043</span></td><td><span style="font-size: small;">1075,530</span></td></tr><tr><td><span style="font-size: small;">Déficit espagnol annoncé en % du PIB</span></td><td><span style="font-size: small;">-5,4%</span></td><td><span style="font-size: small;">-5,4%</span></td></tr><tr><td><span style="font-size: small;">Taux de croissance nominal prévu par l’OCDE</span></td><td><span style="font-size: small;">0,9%</span></td><td><span style="font-size: small;">0,2%</span></td></tr><tr><td><span style="font-size: small;">Montant du déficit en milliards d’euros</span></td><td><span style="font-size: small;">58,138</span></td><td><span style="font-size: small;">58,079</span></td></tr><tr><td><span style="font-size: small;">Déficit après révision suivant les hypothèses</span><br /><span style="font-size: small;">de décroissance des recettes fiscales</span></td><td><span style="font-size: small;">-6,5%</span></td><td><span style="font-size: small;">-6,9%</span></td></tr><tr><td><span style="font-size: small;">Montant du déficit en milliards d’euros après révision</span></td><td><span style="font-size: small;">70,398</span></td><td><span style="font-size: small;">74,212</span></td></tr><tr><td><span style="font-size: small;">Déficit en milliards d’euros accru</span><br /><span style="font-size: small;">des subventions aux régions (30 milliards)</span></td><td><span style="font-size: small;">100,398</span></td><td><span style="font-size: small;">104,212</span></td></tr><tr><td><span style="font-size: small;">Déficit en milliards d’euros</span><br /><span style="font-size: small;">accru sur la base de la recapitalisation</span><br /><span style="font-size: small;">du système bancaire, en milliards d’euros</span></td><td><span style="font-size: small;">175,398</span></td><td><span style="font-size: small;">254,212</span></td></tr><tr><td><span style="font-size: small;">Déficit budgétaire en % du PIB</span></td><td><span style="font-size: small;">-16,2%</span></td><td><span style="font-size: small;">-23,6%</span></td></tr></tbody></table><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><em>Source : OCDE et données collectées par le CEMI-EHESS</em></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le résultat est tel (un déficit allant de 16% à 23,6% du PIB) qu’il est évident que l’Espagne devra rapidement demander l’aide du Mécanisme Européen de Stabilité (MES).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La contagion s’est aussi installée sur l’Italie, certes déstabilisée par les tremblements de terre à répétition qu’elle subit, mais où la politique de Mario Monti touche à ses limites. Obligé, pour tenir ses objectifs, de faire rentrer l’argent rapidement, il a mis sur pied une politique de répression fiscale qui commence à être contre productive. En effet, les mesures prises pour lutter contre la fraude sont sans effets sur les plus gros fraudeurs, mais soumettent petits commerçants, industriels et artisans à une pression fiscale destructrice aux conséquences dramatiques (cas de suicides en fortes hausses et d’actions désespérées contre l’administration fiscale). Les taux italiens sont désormais revenus pratiquement au même niveau où ils étaient en décembre dernier, et ce niveau est insupportable pour un pays qui a une dette publique égale à 124% de son PIB.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Avec le Portugal, entraîné par l’Espagne dans sa chute, et l’Irlande où les besoins de financement ont été sous-estimés, c’est – hors le cas de la Grèce toujours pendant – à une crise de liquidité sans précédent que désormais la zone Euro doit faire face.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mais cette crise n’est pas la seule, ni même la première, même si elle est la plus visible. Elle est produite fondamentalement par la crise structurelle, engendrée par l’explosion des écarts de compétitivité au sein de la zone Euro. Ces écarts ne cessent de s’approfondir comme en témoignent les divergences de conjonctures entre l’Allemagne et les autres pays. Cette crise-là est le soubassement de la crise de liquidité que nous connaissons actuellement car elle engendre une pression déflationniste meurtrière pour les économies dont la compétitivité s’est dégradée, pression déflationniste qui déséquilibre leurs finances publiques et qui engendre la dette.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Toutes les solutions qui y ont été apportées n’ont été que partielles et temporaires. Les crédits de la BCE n’ont été efficaces qu’environ trois mois. Continuer dans cette voie implique d’affaiblir toujours plus la stabilité financière des pays considérés tout en mettant en cause celle des pays qui, pour l’instant, ne sont pas touchés par le phénomène de contagion.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette dégradation constante a deux effets. D’une part, elle est très corrosive pour la confiance en l’Euro, qui est abandonné par de nombreux agents dans et hors la zone Euro. La baisse depuis deux ans de la part de l’Euro dans les réserves mondiales (de 27,6% à 25%) en est l’un des symptômes. D’autre part, on voit depuis quelques mois une migration des comptes privés au sein de la zone Euro (touchant désormais 1000 milliards d’euros), avec l’accélération de la fuite des capitaux hors des pays « à risque » (66 milliards d’Euros pour l’Espagne au mois de mars).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La fin de l’Euro se profile à l’horizon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les tentatives des résoudre la crise structurelle par l’équivalent de déflations internes risque d’avoir un coût en emploi exorbitant. Le chômage pour passer de 9,8% de la population active à 20% en France, de 24% à 29% en Espagne, de 21% à 52% en Grèce. Ces politiques ne sont que l’équivalent moderne des politiques de « déflation » mises en œuvre en Europe en 1930 et qui sont les principales causes de l’arrivée d’Hitler au pouvoir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Une dissolution ordonnée et concertée de la zone Euro pourrait se révéler une solution bien plus préférable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Jacques Sapir</strong> (<em>Ria Novosti</em>, 3 juin 2012)</span></p></blockquote>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlGRECE : ILS M'ONT TOUT PRIS !tag:pcfevry.hautetfort.com,2012-05-28:47317992012-05-28T16:12:18+02:002012-05-28T16:12:18+02:00
<p style="text-align: center;"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/1931709038.jpg" target="_blank"><img id="media-3601375" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/01/01/3973101982.jpg" alt="grecefmibce.jpg" /></a></p>
diazdhttp://pcfevry.hautetfort.com/about.htmlProgramme du Front de gauche : « Loin des exercices traditionnels de chiffrage, donner à voir la possibilité d'une autretag:pcfevry.hautetfort.com,2012-05-10:47115992012-05-10T19:59:00+02:002012-05-10T19:59:00+02:00 Loin des exercices traditionnels de chiffrage, donner à voir la...
<p><strong><span lang="EN"><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/212680194.jpg" target="_blank"><img id="media-3576893" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/02/1145663004.jpg" alt="pib.jpg" /></a>Loin des exercices traditionnels de chiffrage, donner à voir la possibilité d'une autre logique </span></strong></p><p><span lang="EN"><strong>Déclaration des économistes du PCF </strong></span></p><p>De prétendus éléments de chiffrage du programme du Front de gauche ont été avancés dans divers journaux, dont « Le Monde ». Très discutables, ils cherchent à accréditer l'idée que ce programme serait irréaliste, voire dangereux.</p><p>Ils montrent surtout que leurs auteurs font fi de la nouvelle logique sur laquelle la mise en œuvre de ce programme permettrait d'embrayer, rompant avec les cercles vicieux de la croissance financière et du chômage, à la racine de l'emballement des déficits et des dettes.</p><p>On amorcerait, au contraire, les cercle vertueux d'un nouveau type de croissance tirée par la sécurisation et la promotion de l'emploi, de la formation, des revenus du travail et de remplacement et une grande expansion des services publics, en France et dans ses régions, en Europe.</p><p>Faisant reculer tous les gâchis de capitaux et écologiques, grâce à l'intervention des salariés et des citoyens pour changer les gestions d'entreprises, elle mobiliserait l'argent des profits, des fonds publics et du crédit bancaire pour réaliser de grands objectifs sociaux et environnementaux novateurs.</p><p><strong>Le programme du Front de gauche, jamais cité par « Le Monde », déclare précisément : « Nous proposons que la BCE finance par création monétaire un Fonds de développement social, solidaire et écologique européen ».</strong></p><p>Le produit d'achats de titres de dette publique des différents États de la zone euro par la BCE serait, en effet, affecté, en alimentant ce Fonds, pour une expansion des services publics, différenciée suivant les besoins des divers pays, en vue d’une nouvelle croissance sociale, avec des coopérations de solidarité entre les services publics.</p><p>De même, il s’agirait de déployer une « nouvelle mission de service public du crédit … au service de l’emploi, de la formation, de la croissance réelle et de la préservation de l’environnement. » Cela concernerait une baisse sélective très forte des taux d’intérêts jusqu’à zéro (voire négatifs, avec une diminution des remboursements) pour un crédit long aux entreprises, avec des taux d’intérêts d’autant plus abaissés que sont programmés et vérifiés de bons emplois et formations, pour des investissements réels, matériels et de recherche et leur efficacité appuyée sur la combinaison des recherches et des formations hardies.</p><p><strong><a href="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/4208087458.jpg" target="_blank"><img id="media-3576895" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://pcfevry.hautetfort.com/media/00/01/772997595.jpg" alt="aaa.jpg" /></a>Ce nouveau crédit pourrait être organisé à plusieurs niveaux, local, national et européen, de façon diversifiée et coordonnée. Ainsi, au niveau local, nous proposons des Fonds régionaux publics pour la prise en charge, par des fonds publics, de tout ou partie des intérêts, pour des crédits favorisant l’emploi et la formation avec des investissements efficaces pour une nouvelle croissance réelle.</strong></p><p>Au niveau national, nous proposons l’institution d’un Pôle financier public. Il viserait la mise en réseau des institutions publiques et mutualistes existantes (Caisse des dépôts, Banque Postale, Oseo, Caisses d'épargne, Banques mutualistes) ainsi que certaines nationalisations de banques, comme pour Dexia.</p><p>Ce pôle contribuerait à impulser des orientations nouvelles, y compris dans tout le secteur bancaire et financier, avec l’avancée de contrôles publics et de dispositions nouvelles, en liaison avec des soutiens publics possibles de recapitalisation des banques. Outre les incitations au nouveau type de crédit, les mesures porteraient notamment contre les activités spéculatives, y compris par la séparation des banques de dépôts et d’investissement, et elles viseraient à conjuguer croissance réelle efficace et progrès social, avec également des taxations dissuasives et incitatives.</p><p>On pourrait encore, pour renforcer le Pôle public et le soutien des baisses sélectives des taux d’intérêt, utiliser une partie des énormes fonds publics, gâchés et poussant aux bas salaires, comme ceux dévolus aux exonérations de cotisations sociales (28 milliards d'euros annuels).</p><p><strong>Enfin et surtout, ce nouveau type de crédit pourrait s’appuyer sur un autre financement des banques par la BCE, tout particulièrement pour des crédits à long terme. Cela implique de nouvelles missions prioritaires pour la BCE, pour l’emploi et la croissance réelle, contre la priorité actuelle à l’opposition à l’inflation avec l’objectif principal dit de maintien de la stabilité des prix.</strong></p><p>Alors que, déjà, la BCE a dû prêter à 1% sur 3 ans plus de 1000 milliards d'euros aux banques, sans aucune condition de critères visant une relance de la croissance sociale, et alors qu'elle a du prendre 217 milliards d'euros de dette publique de pays européens, ce sont donc plusieurs centaines de milliards d'euros qui seraient rendus disponibles pour l'ensemble des pays européens dont la France.</p><p>Ces propositions ambitieuses et réalistes du programme du Front de gauche permettent d'aller au-delà des propositions de F. Hollande et du PS mettant en cause la finance, tout en précisant l'audace nécessaire.</p><p>Loin des exercices traditionnels de chiffrage, toujours faux car contredits par les réalités ultérieures, auxquels donnent lieu les élections et qui, aujourd'hui plus que jamais, visent à enfermer la réflexion des citoyens dans le fatalisme face aux contraintes réputées indépassables du capitalisme financier en crise, il s'agit de donner à voir la possibilité d'une autre logique.</p><p><strong><em>Yves Dimicoli, Denis Durand, Frédéric Boccara, membres de la commission économie du PCF</em></strong></p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlLes questions que la campagne présidentielle ne pose pastag:plunkett.hautetfort.com,2012-04-28:46963962012-04-28T13:03:00+02:002012-04-28T13:03:00+02:00 Pourquoi les 1000 milliards d'euros prêtés aux diverses banques par la...
<p><span style="color: #ff0000; font-size: small; font-family: verdana,geneva;"><strong>Pourquoi les 1000 milliards d'euros prêtés aux diverses banques par la Banque centrale européenne ne servent-ils pas à l'économie réelle ?</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="color: #000000;"><a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/26/bruxelles-veut-savoir-ce-que-les-banques-ont-fait-des-1-000-milliards-d-euros-de-la-bce_1691641_3234.html"><span style="color: #000000;">http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/04/26/bruxelles-veut-savoir-ce-que-les-banques-ont-fait-des-1-000-milliards-d-euros-de-la-bce</span></a></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
Chris PERROThttp://chris-perrot.hautetfort.com/about.htmlDeux traités pour couler l'Europetag:chris-perrot.hautetfort.com,2012-04-27:46958412012-04-27T20:57:00+02:002012-04-27T20:57:00+02:00 Deux traités pour couler l'Europe par Dessousdebruxelles
<p style="text-align: center;"><iframe width="240" height="135" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xq1zm9_deux-traites-pour-couler-l-europe_news"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xq1zm9_deux-traites-pour-couler-l-europe_news" target="_blank">Deux traités pour couler l'Europe</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/Dessousdebruxelles" target="_blank">Dessousdebruxelles</a></em></p>
Nickshttp://nicks.hautetfort.com/about.htmlPrendre partitag:nicks.hautetfort.com,2012-03-04:46229872012-03-04T19:35:00+01:002012-03-04T19:35:00+01:00 Nous voilà à moins de deux mois désormais d'une échéance électorale très...
<p>Nous voilà à moins de deux mois désormais d'une échéance électorale très importante en France. Ces présidentielles ne devraient pas pouvoir être isolées du contexte mondial, notamment économique bien entendu, puisque la crise se poursuit, selon les modalités que j'avais évoquée dans mes précédents billets sur la question.</p><p>Nous vivons certes en ce moment une légère acalmie sur le front des dettes souveraines (en réalité tout sauf souveraines mais bon), pause qui doit tout à l'intervention tardive mais cette fois-ci dans les grandes largeurs, de la BCE. La banque centrale européenne s'est en effet décidé à lancer une quasi création monétaire, à l'opposé de ses beaux principes, tout en restant en façade dans les draps immaculée de la rigueur orthodoxe. C'est donc près de 1000 millards d'euros de liquidités qui ont été avalées par les banques, en deux opérations de refinancement à trois ans, dont l'objectif principal était de faire baisser la pression sur les taux d'intérêts de la dette des états, quasiment insoutenable depuis la fin de 2011 en Italie, en Espagne, au Portugal et dans certains autres pays, sans compter la Grèce, depuis longtemps incapable de se financer sur les marchés et sans solution alternative puisque les traités européens interdisent aux banques centrales de financer directement les états.</p><p>C'est pourtant cette impossibilité que, contrainte et forcée, pour sauver l'euro, la BCE a contourné en abreuvant le secteur financier d'euros, tout en lui conseillant d'acheter des obligations, mais sans pour autan avoir les moyens de l'y obliger. Les banques se sont fait tirer l'oreille, préférant souvent mettre en dépôt les sommes prêtées à 1% (quasiment données) par la BCE, auprès de la BCE elle-même, à des taux ridicules (0,25%) signe d'une totale absence de confiance dans la stabilité du système financier. Elles ont aussi profité de ces facilités pour faire rouler leurs propres dettes et continuer par ailleurs, à spéculer, puisque rien n'a été fait pour restreindre les possibilités dans ce domaine. Mais vu l'énormité des sommes engagées par la banque centrale européenne, le marché des dettes souveraines s'est tout de même détendu courant décembre, descendant légèrement sous les 5% pour les deux grands pays méditerranéens, tandis que le Portugal lui, miné par la récession et probable candidat à la succession de la Grèce est toujours lui, soumis aux attaques des financiers. Cela montre bien, s'il en était besoin, que le calme est très fragile et provisoire, tant la situation des deux pays de la péninsule ibérique est délicate (près de 25 % de chômage en Espagne)</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nicks.hautetfort.com/media/02/01/3829343626.jpg" target="_blank"><img id="media-3470203" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nicks.hautetfort.com/media/02/01/1138625153.jpg" alt="crise,euro,bce,grèce,front de gauche,mélenchon" /></a></p><p>En parallèle, l'Union européenne s'enferme dans sa stratégie de l'austérité et de la rustine institutionnelle, qui sans le soutien in extremis de la BCE aurait viré à une implosion certaine. Quoiqu'il en soit cette politique a des conséquences pour le moins fâcheuses et inquiétantes pour l'avenir.</p><p>D'une part, la pression mise sur la Grèce en matière de désentettement sauvage produit des résultats catastrophiques : le PIB a ainsi chuté de plus de 7% au dernier trimestre 2011 (sur un an) et de près de 15% au total depuis le début de la saignée, qu'un médecin du 17ème siècle n'aurait pas reniée. Il se produit là l'effet habituel de l'austérité, qui réduit l'activité et donc les ressources fiscales et donc l'endettement, ce qui donne prétexte à la troïka en charge du dossier grec (Union européenne, FMI et BCE) pour réclamer plus d'effort de réduction de déficit. Le cercle vicieux dans toute sa splendeur. On attendra sans doute longtemps que ce triumvirat sans légitimité démocratique s'attaque avec la même fermeté aux évidentes faiblesses de l'état grec et notamment son impossibilité à recouvrer l'impôt que lui doivent certaines catégories privilégiées comme les armateurs ou le clergé orthodoxe (tiens lui aussi)</p><p>Il y a dans la situation grecque, à la fois la matérialisation de ce que les nonistes de gauche redoutaient au moment de leur contestation du TCE et la préfiguration de ce que sera bientôt l'Union si on laisse cette évolution se dérouler sans entraves. Non seulement les préceptes économiques des élites actuelles sont ineptes et prouvent leur toxicité, ce depuis 30 ans mais avec une irréfutabilité d'airain depuis le déclenchement de la crise en 2007, mais également, l'obstination des représentants politiques unis dans leur néolibéralisme nous entraine vers une mis à bas de la démocratie. POur preuve, on soulignera les propos outrés suite à la proposition de referendum de Papandreou en Grèce, les évocations à peine feutrées de la gêne ou de l'agacement vis à vis des élections législatives d'avril dans ce même pays, ou encore et bien évidemment, les mécanismes de contrôle budgétaire interdisant les déficits, ce qui soustrait de la souveraineté des citoyens ce levier essentiel de la politique, le tout sans qu'ils n'aient été aucunement consultés.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nicks.hautetfort.com/media/01/00/866519272.jpg" target="_blank"><img id="media-3470221" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nicks.hautetfort.com/media/01/00/568326479.jpg" alt="crise,euro,bce,grèce,front de gauche,mélenchon" /></a></p><p style="text-align: left;">Sur le sujet, la position de Jean-Luc mélenchon :</p><p style="text-align: left;"><a href="http://www.jean-luc-melenchon.fr/brochures/tribune-libe-120220.pdf" target="_blank">http://www.jean-luc-melenchon.fr/brochures/tribune-libe-120220.pdf</a></p><p>Si on ajoute à ce tableau sombre mais malheureusement très factuel, les tensions entre pays, nés de la crise de la dette, mais plus globalement de la mise en compétition des pays membres entre eux, la détresse sociale qui progresse partout, même si elle se concentre surtout en Grèce et en Espagne pour le moment, la montée en corollaire de l'extrême-droite partout en Europe (voire Orban en Hongrie, mais la France est particulièrement bien placée dans le domaine), les frictions géo-stratégiques au moyen-orient, le déclin économique des Etats-Unis toujours aussi mal en point, tout est réuni pour déboucher sur un épisode particulièrement pénible.</p><p>Dans ce contexte, que penser des élections présidentielles française ? Il est évident que le sort du monde ne dépend plus de la France depuis belle lurette. Mais d'une part, il faut bien commencer la lutte quelque part, d'autre part notre pays fait partie de l'Union et a encore un rôle majeur à y jouer , pour peu qu'il retrouve un peu d'allant et de confiance en lui-même, dans les valeurs universelles qui l'ont marqué. L'Union, elle, premier marché mondial, qu'on écouterait donc avec attention si elle parlait d'une voix forte, y compris et surtout, si elle développait une parole de rupture, de changement, l'Union donc, peut, elle, décider, du moins influer sensiblement sur le devenir de notre planète. Or, la France peut encore avoir un impact dans ce que peut-être l'Union, si elle décide d'adopter une attitude différente de celle qui est la sienne depuis trente ans.</p><p>Qui parmi les candidats, porte cette potentialité de changement ? Il n'y en a qu'un et c'est celui du front de gauche.</p><p>Il y a deux principales raisons à cela, c'est que dans son programme, d'une part, la compréhension de la crise entraine une volonté de réduire le secteur financier au rôle qu'il doit tenir, c'est à dire financer l'économie réelle, d'autre part rénover en profondeur la vie politique et la proposition de réunir une assemblée constituante est une initiative des plus cruciales, qui, dans le contexte actuel, pourrait créer une dynamique pourquoi pas similaire à celle qui a suivi les Etats généraux en 1789. Le système est moribond, il faut d'urgence penser à l'avenir et à une reconstruction du politique et partant, de l'économique qui lui est lié.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nicks.hautetfort.com/media/00/00/4153844183.jpg" target="_blank"><img id="media-3470227" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nicks.hautetfort.com/media/00/00/3534406176.jpg" alt="crise,euro,bce,grèce,front de gauche,mélenchon" /></a></p><p>Je conseille à tous ceux qui, abreuvés de l'opinion mediatique autorisée, seraient sceptiques sur la qualité, à la fois du programme et du candidat du Front de gauche, de lire les billets de son blog, toujours très informatifs et d'une lucidité sans égale en comparaison des autres postulants à la présidence, les deux principaux les premiers, et d'écouter, voire de participer à ses meetings qui se révèlent à chaque fois, comme une rencontre politique d'où émane un discours de gauche, social, républicain et pédagogique qui n'avait pas été entendu depuis longtemps. A ce titre, il ne faut pas manquer celui qui se déroulera <strong>le 18 mars à la Bastille</strong>, dont le thème sera la démocratie et les institutions, thème d'actualité au moment où nos dirigeants étouffent la souveraineté citoyenne en se servant du paravent européen, pour mieux imposer un régime économique qui a fait les preuves de ses méfaits. Cette réunion pourrait bien marquer un tournant dans la campagne, par l'affluence qu'elle va entrainer et la force du discours qui y sera tenu.</p><p>La gravité de la situation est telle aujourd'hui que les expédients d'une alternance qui résulterait du vote utile, en réalité de la négation du choix électoral, apparaissent comme totalement sous-dimensionnés face à une crise de système, qui à moins d'un véritable changement de cap, nous mène droit dans le mur. Pour ma part , je choisis Jean-Luc Mélenchon, parce qu'il est temps que le pouvoir nous reviennent à nous les citoyens. L'heure est venue de solidement prendre parti !</p><p><a href="http://www.jean-luc-melenchon.fr/" target="_blank">http://www.jean-luc-melenchon.fr/</a></p>
Océanehttp://transmutationentropique.hautetfort.com/about.htmlC'est qui l'ennemi déjà ?tag:transmutationentropique.hautetfort.com,2012-02-01:45834102012-02-01T22:26:00+01:002012-02-01T22:26:00+01:00 journaliste contre BCE - VOSTFR Voilà qui nous dirige....
<p><span style="font-size: small; color: #000000;"><br /></span></p><p><span style="font-size: small; color: #000000;"><iframe width="480" height="360" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xnz79t_journaliste-contre-bce-vostfr_news"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xnz79t_journaliste-contre-bce-vostfr_news" target="_blank">journaliste contre BCE - VOSTFR</a> <em></em></span></p><p><span style="font-size: small; color: #000000;">Voilà qui nous dirige.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Voilà ce qu’est l’Europe.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Voilà à quoi elle sert : à rien d’autre qu’à assurer le bien-être d’instituions financières en détruisant les peuples, en les réduisant à la misère.</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Populisme me direz-vous ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Comment répondre à cette question : <span style="color: #ff0000;"><strong>pourquoi la BCE oblige tout un peuple à payer pour une banque défunte, qui n’a eu ces dettes que par sa propre faute. Comment la BCE demande de faire payer par les citoyens d’un pays déjà dans le marasme, les dettes privées d’une banque privée qui a merdé de manière privé ? Pour assurer quel bien-être ?</strong></span> Après la Grèce et l’Italie, il faudrait peut-être mettre plus de financiers encore à la tête de nos pays européens, histoires qu’on ferme bien bien notre gueule une bonne fois pour toute, ceux qui ne se satisfont pas de cette situation ?</span><br /><span style="font-size: small; color: #000000;">Oui, l’ennemi c’est la Finance, ô combien. Il faudra bien choisir son camp avant de mourir.</span></p>
lanverthttp://lanvert.hautetfort.com/about.htmlUn beau métiertag:lanvert.hautetfort.com,2011-12-28:42243842011-12-28T15:56:38+01:002011-12-28T15:56:38+01:00 Dessin du Canard Enchaîné
<p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.lecanardenchaine.fr/u4757/u4757_04.jpg" alt="u4757_04.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Dessin du Canard Enchaîné</p>
Atelier des Idéeshttp://www.rupture-et-metamorphose.org/about.htmlVINGT ANS D'AVEUGLEMENT.tag:www.rupture-et-metamorphose.org,2011-12-20:40704642011-12-20T21:58:40+01:002011-12-20T21:58:40+01:00 L’EUROPE AU BORD DU GOUFFRE. Après leur...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;"><span><span style="font-family: Times New Roman;">L’EUROPE AU BORD DU GOUFFRE.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"> <img id="media-3350547" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.rupture-et-metamorphose.org/media/01/02/1407708978.jpg" alt="economistes atterrés.jpg" /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;"><span><span style="font-family: Times New Roman;">Après leur manifeste, « les Economistes atterrés », aux Editions « Les liens qui libèrent », proposent une autre Europe, sociale, écologique et solidaire.</span></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Les réformes successives d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy conduisent vers l’implosion de l’Europe. La réduction de nos déficits ne pourra intervenir que dans un autre modèle économique.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les difficultés qu’ont connues les finances publiques avant la crise proviennent de la concurrence fiscale organisée. Leur restauration passe par la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux. Pour réduire les déficits publics, il faut accroître la taxation des revenus financiers, des plus-values, des hauts revenus, dont le gonflement est une des causes de la crise. A l’échelle européenne cela passe par une stratégie d’harmonisation fiscale, avec des taux d’imposition minimale pour les entreprises, pour les revenus élevés et pour les patrimoines, et la garantie, pour chaque pays de pouvoir taxer ses entreprises et ses résidents.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le capitalisme financier actuel se caractérise par le développement prodigieux des marchés financiers. Tandis que les institutions financières (banques, fonds de placement, fonds spéculatifs) réalisent des profits exorbitants<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en jouant de la volatilité de ces marchés, des masses énormes de capitaux sont perpétuellement à la recherche des placements les plus rentables, les plus liquides et les moins risqués possibles. Mais comment trouver la contrepartie : des emprunteurs sans risque et prêts à payer des taux d’intérêts élevés ? Il faut obligatoirement qu’il y ait un montant énorme de dettes face à un montant énorme d’actifs financiers. Les prêteurs veulent investir de grosses sommes, mais s’inquiètent ensuite de ce que les emprunteurs sont trop endettés : ils recherchent des rentabilités élevées, mais cela fragilise les emprunteurs ; c’est la malédiction du prêteur. Les pays, les entreprises ou les ménages qui bénéficient d’apports de fonds importants sont fragilisés, puisqu’ils deviennent fortement endettés et donc dépendants des marchés de capitaux ; c’est la malédiction de l’emprunteur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le système financier international est ainsi perpétuellement à la recherche d’emprunteurs : Après les pays du Tiers Monde, l’Asie, les Etats-Unis puis les ménages anglo-saxons, ce sont les états, qui, en 2010, ont emprunté. Dans ce système, il y a en permanence des doutes quant à la solvabilité des emprunteurs. Or, les marchés sont moutonniers, leurs anticipations sont auto-réalisatrices: par exemple, si tout le monde anticipe une baisse du cours d’une action, tout le monde vend, ce qui provoque effectivement la baisse du cours... La globalisation financière contraint donc l’économie mondiale à vivre en permanence sous la menace d’une crise de la dette.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les états sont ainsi soumis à des exigences contradictoires : soutenir leur activité économique y compris en aidant les banques défaillantes et maintenir équilibrée leur propre situation financière. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">En 2007, plusieurs pays de la zone euro avaient de larges excédents courants : 230 milliards d’euros (Les Pays-Bas, l’Allemagne, la Finlande, la Belgique et l’Autriche). Ces excédents du Nord créaient et finançaient les 180 milliards de déficits des pays méditerranéens. Le cadre économique européen mis en place par le traité de Maastricht a été incapable d’empêcher le creusement des déséquilibres, devenus insoutenables. De 2007 à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>2010, la dette de la France est passée de 34% du Produit Intérieur Brut à 57% du PIB. Ces dégradations proviennent de contre-révolutions fiscales qui ont alimenté le gonflement de la dette : réductions d’impôts (en France, le bouclier fiscal) sur les revenus des plus aisés, sur les patrimoines, sur les cotisations patronales…Ce désarmement fiscal a été décidé par les classes dominantes afin de tirer parti du déficit ainsi créé pour déclarer inéluctable la baisse des dépenses publiques.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;">Avec l’argent économisé sur leurs impôts, les riches ont pu acquérir des titres (porteurs d’intérêts) de la dette publique émise afin de financer les déficits publics provoqués justement par les réductions d’impôts... » Henri Sterdyniak</span></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Il faut libérer les économies européennes du joug de la dette et des marchés. Cela implique de restructurer à court terme les dettes souveraines, de s’attaquer frontalement au pouvoir des marchés et de jeter les bases d’une autre Europe solidaire et écologique.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La stratégie de sortie de crise mise en œuvre en Europe n’est pas soutenable, car elle est à la fois socialement injuste et économiquement inefficace. Sortir rapidement de la spirale récessive est une nécessité impérieuse. Il faut restructurer la dette, par un rééchelonnement de la dette (recul des échéances), une dispense de paiement des intérêts, ou encore une réduction de la dette elle-même (défaut). Une part importante des dettes souveraines peut être considérée comme illégitime : l’immense majorité des citoyens n’a pas à en subir le coût. Au contraire, il apparaît légitime que les créanciers- c’est-à-dire les détenteurs du capital financier- supportent une partie de l’apurement de dettes souveraines. Par référendum, le 6 mars 2010, les Islandais ont refusé de rembourser la dette contractée par leurs banques.</span></span></p><ol style="margin-top: 0cm;" type="1"><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il faut restructurer sans attendre les dettes de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal, en les rééchelonnant, en abaissant les taux d’intérêt pour les ramener à 3.5% et en les réduisant ( de moitié pour la Grèce et du tiers pour l’Irlande). </span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La banque centrale européenne (BCE) doit pouvoir effectuer de la création monétaire pour financer une partie de la dette publique : ce qui impose une modification de son statut. Un état ne peut pas faire faillite s’il peut recourir à la création monétaire et lever des impôts.</span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il est nécessaire de s’attaquer au pouvoir de la finance par tous les moyens au lieu de chercher à « rassurer les marchés », politique vouée à l’échec.</span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: large; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">Lutter contre la spéculation sur les marchés de la dette souveraine appelle trois mesures prioritaires:l’interdiction des ventes à découvert (spéculer sur la baisse d’un titre en vendant à terme ce titre dont on ne dispose pas), fermer les marchés opaques qui échappent à toute surveillance et créer une agence publique de notation européenne. Cette agence fonctionnerait sur des normes objectives.</span></span></li></ol><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">La survie de l’Europe passe par une nouvelle conception des politiques économiques. Le principe de coordination fondé sur la solidarité des pays membres doit l’emporter sur le principe de coordination par la concurrence des états.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’émission d’eurobonds pour financer de grands projets paneuropéens innovants tels que le ferroutage ou le développement de nouvelles sources d’énergie jetterait les bases d’une Europe écologique et solidaire. » Dominique Plihon. </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt;"><a href="http://www.atelier-idees.org/"><span style="mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-family: Times New Roman;">www.atelier-idees.org</span></span></a></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-family: Times New Roman;">Annie Keszey.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 11pt; color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></span></strong></p>
Atelier des Idéeshttp://www.atelier-idees.org/about.htmlVingt ans d'aveuglementtag:www.atelier-idees.org,2011-12-20:40703052011-12-20T21:51:00+01:002011-12-20T21:51:00+01:00 L’EUROPE AU BORD DU GOUFFRE. Après leur...
<p> </p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’EUROPE AU BORD DU GOUFFRE.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: Times New Roman;"><img id="media-3350537" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.atelier-idees.org/media/01/02/1407708978.jpg" alt="europe au bord du gouffre,économistes atterrés,dettes,bce,désarmer les marchés financiers" /> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;">Après leur manifeste, « les Economistes atterrés », aux Editions « Les liens qui libèrent », proposent une autre Europe, sociale, écologique et solidaire.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Les réformes successives d’Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy conduisent vers l’implosion de l’Europe. La réduction de nos déficits ne pourra intervenir que dans un autre modèle économique.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les difficultés qu’ont connues les finances publiques avant la crise proviennent de la concurrence fiscale organisée. Leur restauration passe par la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux. Pour réduire les déficits publics, il faut accroître la taxation des revenus financiers, des plus-values, des hauts revenus, dont le gonflement est une des causes de la crise. A l’échelle européenne cela passe par une stratégie d’harmonisation fiscale, avec des taux d’imposition minimale pour les entreprises, pour les revenus élevés et pour les patrimoines, et la garantie, pour chaque pays de pouvoir taxer ses entreprises et ses résidents.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le capitalisme financier actuel se caractérise par le développement prodigieux des marchés financiers. Tandis que les institutions financières (banques, fonds de placement, fonds spéculatifs) réalisent des profits exorbitants en jouant de la volatilité de ces marchés, des masses énormes de capitaux sont perpétuellement à la recherche des placements les plus rentables, les plus liquides et les moins risqués possibles. Mais comment trouver la contrepartie : des emprunteurs sans risque et prêts à payer des taux d’intérêts élevés ? Il faut obligatoirement qu’il y ait un montant énorme de dettes face à un montant énorme d’actifs financiers. Les prêteurs veulent investir de grosses sommes, mais s’inquiètent ensuite de ce que les emprunteurs sont trop endettés : ils recherchent des rentabilités élevées, mais cela fragilise les emprunteurs ; c’est la malédiction du prêteur. Les pays, les entreprises ou les ménages qui bénéficient d’apports de fonds importants sont fragilisés, puisqu’ils deviennent fortement endettés et donc dépendants des marchés de capitaux ; c’est la malédiction de l’emprunteur.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Le système financier international est ainsi perpétuellement à la recherche d’emprunteurs : Après les pays du Tiers Monde, l’Asie, les Etats-Unis puis les ménages anglo-saxons, ce sont les états, qui, en 2010, ont emprunté. Dans ce système, il y a en permanence des doutes quant à la solvabilité des emprunteurs. Or, les marchés sont moutonniers, leurs anticipations sont auto-réalisatrices: par exemple, si tout le monde anticipe une baisse du cours d’une action, tout le monde vend, ce qui provoque effectivement la baisse du cours... La globalisation financière contraint donc l’économie mondiale à vivre en permanence sous la menace d’une crise de la dette.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Les états sont ainsi soumis à des exigences contradictoires : soutenir leur activité économique y compris en aidant les banques défaillantes et maintenir équilibrée leur propre situation financière. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">En 2007, plusieurs pays de la zone euro avaient de larges excédents courants : 230 milliards d’euros (Les Pays-Bas, l’Allemagne, la Finlande, la Belgique et l’Autriche). Ces excédents du Nord créaient et finançaient les 180 milliards de déficits des pays méditerranéens. Le cadre économique européen mis en place par le traité de Maastricht a été incapable d’empêcher le creusement des déséquilibres, devenus insoutenables. De 2007 à 2010, la dette de la France est passée de 34% du Produit Intérieur Brut à 57% du PIB. Ces dégradations proviennent de contre-révolutions fiscales qui ont alimenté le gonflement de la dette : réductions d’impôts (en France, le bouclier fiscal) sur les revenus des plus aisés, sur les patrimoines, sur les cotisations patronales…Ce désarmement fiscal a été décidé par les classes dominantes afin de tirer parti du déficit ainsi créé pour déclarer inéluctable la baisse des dépenses publiques.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;">Avec l’argent économisé sur leurs impôts, les riches ont pu acquérir des titres (porteurs d’intérêts) de la dette publique émise afin de financer les déficits publics provoqués justement par les réductions d’impôts... » Henri Sterdyniak</span></strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">« Il faut libérer les économies européennes du joug de la dette et des marchés. Cela implique de restructurer à court terme les dettes souveraines, de s’attaquer frontalement au pouvoir des marchés et de jeter les bases d’une autre Europe solidaire et écologique.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">La stratégie de sortie de crise mise en œuvre en Europe n’est pas soutenable, car elle est à la fois socialement injuste et économiquement inefficace. Sortir rapidement de la spirale récessive est une nécessité impérieuse. Il faut restructurer la dette, par un rééchelonnement de la dette (recul des échéances), une dispense de paiement des intérêts, ou encore une réduction de la dette elle-même (défaut). Une part importante des dettes souveraines peut être considérée comme illégitime : l’immense majorité des citoyens n’a pas à en subir le coût. Au contraire, il apparaît légitime que les créanciers- c’est-à-dire les détenteurs du capital financier- supportent une partie de l’apurement de dettes souveraines. Par référendum, le 6 mars 2010, les Islandais ont refusé de rembourser la dette contractée par leurs banques.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></p><ol style="margin-top: 0cm;" type="1"><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il faut restructurer sans attendre les dettes de la Grèce, de l’Irlande et du Portugal, en les rééchelonnant, en abaissant les taux d’intérêt pour les ramener à 3.5% et en les réduisant ( de moitié pour la Grèce et du tiers pour l’Irlande). </span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">La banque centrale européenne (BCE) doit pouvoir effectuer de la création monétaire pour financer une partie de la dette publique : ce qui impose une modification de son statut. Un état ne peut pas faire faillite s’il peut recourir à la création monétaire et lever des impôts.</span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Il est nécessaire de s’attaquer au pouvoir de la finance par tous les moyens au lieu de chercher à « rassurer les marchés », politique vouée à l’échec.</span></span></li><li class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify; mso-list: l0 level1 lfo1;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman;">Lutter contre la spéculation sur les marchés de la dette souveraine appelle trois mesures prioritaires:l’interdiction des ventes à découvert (spéculer sur la baisse d’un titre en vendant à terme ce titre dont on ne dispose pas), fermer les marchés opaques qui échappent à toute surveillance et créer une agence publique de notation européenne. Cette agence fonctionnerait sur des normes objectives.</span></span></li></ol><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;">La survie de l’Europe passe par une nouvelle conception des politiques économiques. Le principe de coordination fondé sur la solidarité des pays membres doit l’emporter sur le principe de coordination par la concurrence des états.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;"><br /></span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><span style="font-family: Times New Roman;">L’émission d’eurobonds pour financer de grands projets paneuropéens innovants tels que le ferroutage ou le développement de nouvelles sources d’énergie jetterait les bases d’une Europe écologique et solidaire. » Dominique Plihon. </span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;"><a href="http://www.atelier-idees.org/"><span lang="EN-US"><span style="font-family: Times New Roman;">www.atelier-idees.org</span></span></a></span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: #365f91;" lang="EN-US"><span style="font-family: Times New Roman;">Annie Keszey.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: 11pt; color: #365f91; mso-themecolor: accent1; mso-themeshade: 191; mso-bidi-font-size: 12.0pt; mso-ansi-language: EN-US;" lang="EN-US"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></span></strong></p><p> </p>
S. Lle noelhttp://defensederire.hautetfort.com/about.htmlRésignez-vous!tag:defensederire.hautetfort.com,2011-12-08:38992322011-12-08T18:03:00+01:002011-12-08T18:03:00+01:00 Au contraire du court essai de Stéphane Hessel publié en 2010, le slogan à...
<p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Au contraire du court essai de Stéphane Hessel publié en 2010, le slogan à la mode dans la bouche des gouvernants et autres commentateurs est un appel à baisser la tête et courber l’échine devant la situation explosive que nous vivons.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Tous les procédés sont bons pour faire rentrer dans le crâne du citoyen qu’il n’y a point de salut en dehors d’une bonne saignée. Nico et Angela vous le répètent : l’austérité, c’est le pied !</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Plutôt que chercher à reprendre son destin en main, en s’affranchissant du dieu marché et de ses intercesseurs sur terre, les agences de notation, il convient de se mettre un peu plus à sa botte en courant après un triple A grace à la potion magique « Merkozy », composée de rigueur, de dumping social et fiscal et de règles techniques aussi absurdes qu’absconses.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Résignez-vous…et votez bien lorsque l’on vous proposera les prochains traités. L’union budgétaire par la méthode du père fouettard, voilà le rêve auquel vous pouvez aspirer pour les années qui viennent.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Résignez-vous à ne pas casser cette interdiction faite à la BCE de ne pas devenir la banque des Etats…comme cela a pourtant pu être le cas avant les années 70-80, où le mot crise financière n’existait pour ainsi dire presque pas, une époque où les Etats ne payaient pas d’agences de notation braquant la menace d’une mauvaise note.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Résignez-vous à ne pas remettre en cause des politiques fiscales qui ont creusé les déficits, alourdit la dette et…fait exploser les inégalités de patrimoine et de revenus.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Résignez-vous à être les coupables, les stigmatisés, les fraudeurs, les déviants : au royaume du Dieu marché, vous serez les victimes anonymes mais bien utiles de la cupidité des autres.</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Résignez-vous à ne pas entendre d’autres voix que celles des commentateurs officiels : Il n’est qu’un seul Dieu le marché et Standard & Poors est son prophète. Tout ce que l’on vous dira de différent n’est que l’œuvre d’hérétiques à la seule vrai foi sur terre, l’œuvre de populistes désœuvrés et même anti-germain sur les bords…</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Résignez-vous à vous replier sur vous-même, avec un peu de chance, vous éviterez la faucheuse du jugement dernier des réajustements structurels…</p><p class="MsoNormal" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 20px; margin-left: 0px; line-height: 20px; font-size: 14px; text-align: justify; padding: 0px;">Après avoir applaudi au énième sauvetage sans lendemain de Saint-Nicolas, vous vous flagellerez trois fois en récitant le crédo libéral ! Amen</p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlL'Allemagne commence à comprendre qu'elle se tire une balle dans le pied...tag:heresie.hautetfort.com,2011-12-01:38897042011-12-01T11:49:00+01:002011-12-01T11:49:00+01:00 Je suis assez étonné des divers compliments qui ont pu être décernés à...
<p>Je suis assez étonné des divers compliments qui ont pu être décernés à Angela Merkel depuis la crise de l'euro. Elle est objectivement nulle. Elle n'a rien compris, et, non seulement elle a mis en danger l'euro, mais elle est également une menace pour son propre pays.</p><p>Depuis le début de cette crise, la position de l'ADLE et particulièrement du MoDem, en Europe, c'est de mutualiser les dettes en créant des euro-bonds, d'une part, et ensuite, de permettre à la BCE de les acheter, non au coup par coup mais à volonté et sans restriction.</p><p>Bien sûr, il faut entourer une telle pratique de solides garde-fous afin de ne pas pousser au vice les dépensiers qui pourraient croire qu'il y a un puits sans fond derrière leurs déficits désormais.</p><p>Mais à côté de cela, il y aurait là une belle occasion de coller une baffe monumentale aux spéculateurs de toute sorte : si la BCE achète les obligations des États européens et dispose du simple pouvoir de le faire sans restriction, je vous parie tout ce que vous voulez que les taux d'intérêt même des pays les plus endettés comme la Grèce vont baisser à vue d'oeil.</p><p>Comme l'Allemagne fait de l'inflation une obsession, Merkel freine des deux fers depuis le début de cette crise et pousse à ce que chaque État se débrouille tout seul en jugulant ses déficits.</p><p>Que l'on soit vertueux est une bonne chose, mais il ne s'agit pas d'abjurer toute intelligence pour autant. A force de laisser penser aux marchés que chaque pays ne devait s'en remettre qu'à lui-même, Merkel a propagé le doute (qui s'alimentait de toutes façons largement de la dette de chaque État). </p><p>Le problème, quand on crache à la gueule de quelqu'un, c'est que s'il y a un coup de vent, le glaviot vous revient dans la tronche. </p><p><strong>Tous les prêteurs se méfient de la zone euro, maintenant. Y compris de l'Allemagne, en dépit de sa rigueur et de son AAA. Résultat des courses, les taux allemants montent !</strong></p><p>Merkel ne veut pas voir l'argent allemand dépensé chez des paniers percés, ça, je peux encore le comprendre, mais elle bloque aussi la nécessaire évolution de la BCE avec une absence de vision à long terme totale.</p><p>Bayrou a dit que Sarkozy avait mal géré la crise depuis le début : je lui donne raison. Il fallait aller au clash sur le rôle de la BCE avec l'Allemagne. Au pire, l'Allemagne se retirait de l'euro et tous les autres pays donnaient enfin à la BCE le rôle de banque centrale qui devrait lui revenir de longue date. Les Américains ne sont pas un exemple, mais ils agissent ainsi depuis fort longtemps. </p><p>Sarkozy est nettement moins coupable que Merkel au sens où il essaie tout de même de pousser l'Allemagne à accepter cette solution, mais, en public, il se contente de grands mouvements de menton envers l'Italie ou la Grèce au lieu de défendre publiquement becs et ongles cette indispensable évolution.</p><p>C'est tout de même terrible : la solution, on la connaît, et nous sommes de plus en plus nombreux à la dire. De même, la crise de la dette des États avait été annoncé, comme celle de l'immobilier, au demeurant, dont les subprimes ne sont qu'un avatar.</p><p>A l'heure actuelle, c'est en effet, comme le fait souvent valoir Marielle de Sarnez, de plus d'Europe dont nous avons besoin. Même les mélenchonistes et consorts l'ont compris (Mélenchon est favorable à l'euro). Il n'y a plus que le FN pour dire le contraire.</p><p>On peut dire, en somme qu'il y a trois positions en Europe :</p><p>- les nationalistes et souverainistes, qui pensent que chaque pays peut jouer sa partition, mais s'exposent à de sévères mesures de rétorsion avec leur protectionnisme</p><p>- les docteurs de la foi ès orthodoxie qui ne veulent surtout pas voir l'Europe agir comme un État pourrait le faire, notamment avec une banque centrale qui soit se contenter d'ajuster des taux.</p><p>- les individus de bon sens qui veulent plus d'Europe afin que puissent être prises les décisions nécessaires.</p><p>Attention, toutefois, dans la 3ème catégorie, il y a bon nombre de paniers percés qui ont conduit nombre d'États européens là où ils en sont : ce sont évidemment ceux-là qui éveillent la méfiance des docteurs de la foi. Satisfaction : le MoDem et plus généralement les partis de l'ADLE ne font pas partie de ces paniers percés :-)</p><p>Il est encore temps d'agir, alors vite, maintenant, et, Messieurs les Allemands, dégagez Angela aux prochaines élections...</p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlUn putsch de Goldman Sachs sur l'Europe ?tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-11-15:38651462011-11-15T10:16:00+01:002011-11-15T10:16:00+01:00 Nous reproduisons ci-dessous un éditorial de Polémia consacré à la...
<p><span style="font-size: small;">Nous reproduisons ci-dessous un éditorial de <em>Polémia</em> consacré à la "reprise en main" de certains pays européen par des représentants de l'hyperclasse internationale...</span></p><p> </p><p><img id="media-3288064" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/02/4242712375.jpg" alt="Mario Draghi.jpg" /></p><p> </p><blockquote><h3><span style="font-size: medium;">Draghi, Papadimos, Monti : le putsch de Goldman Sachs sur l'Europe </span></h3><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Mario Draghi est le nouveau patron de la Banque centrale européenne (BCE). Loukas Papadimos vient d’être désigné comme premier ministre grec. Mario Monti est pressenti comme président du conseil italien. Ce sont trois financiers formés aux Etats-Unis, dont deux anciens responsables de la sulfureuse banque Goldman Sachs. Est-il bien raisonnable de recruter les incendiaires comme pompiers ? Explications.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Mon premier s’appelle Mario Draghi.</strong> Il est diplômé d’économie du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il a été chargé des privatisations italiennes de 1993 à 2001. Il est devenu gouverneur de la Banque d’Italie en 2006. De 1993 à 2006, il a siégé dans divers conseils d’administration de banques. De 2002 à 2006 il a été vice-président pour l’Europe de Goldman Sachs, la sulfureuse banque d’affaires américaine. Il vient d’être nommé président de la Banque centrale européenne (BCE).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Mon second s’appelle Loukas Papadimos.</strong> Lui aussi est diplômé du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Il a été professeur à l’Université américaine de Columbia avant de devenir conseiller économique de la Banque de réserve fédérale de Boston. De 1994 à 2002, il a été gouverneur de la Banque de Grèce : poste qu’il occupait quand la Grèce s’est « qualifiée » pour l’euro, grâce à des comptes falsifiés par Goldman Sachs. Puis, il a été vice-président de la Banque centrale européenne (BCE). Il vient d’être nommé, sur pression de l’Union européenne et du G20, premier ministre de Grèce avec le soutien des deux partis dominants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Mon troisième s’appelle Mario Monti.</strong> Il est diplôme de l’Université de Yale. Il a étudié le comportement des banques en régime de monopole. Puis il a été durant dix ans commissaire européen, de 1994 à 2004. D’abord « au marché intérieur et aux droits de douane » (ou plutôt à leur suppression) puis à la concurrence. Membre de la Trilatérale et du groupe de Bilderberg – selon Wikipédia – il a été nommé conseiller international de Goldman Sachs en 2005. Il vient d’être nommé sénateur à vie et l’Union européenne et le G20 tendent de l’imposer comme président du conseil italien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Mon tout c’est trois financiers européens (?)</strong>, trois hommes de la superclasse mondiale, formés dans les universités américaines et étroitement liés à Goldman Sachs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>« Government Sachs » : aux commandes de l’Europe ?</strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La banque Goldman Sachs est surnommée aux Etats-Unis « <em>government Sachs</em> » tant elle est influente sur le gouvernement américain. Le secrétaire au Trésor de Clinton, Robert Rubin, qui procéda à la dérégulation financière, venait de Goldman Sachs. Tout comme le secrétaire au Trésor de Bush, Hank Paulson, qui transféra aux Etats les dettes pourries des banques, lors de la crise financière. L’actuel président de Goldman Sachs, Llyod Blankfein, aime à dire qu’il « fait le métier de dieu ». En fait, Goldman Sachs est au cœur de la prédation financière et elle est impliquée dans de nombreux scandales financiers : celui des « <em>subprimes</em> », celui de la tromperie de ses clients (à qui elle recommandait d’acheter des produits financiers sur lesquels elle spéculait à la baisse), celui du maquillage des comptes grecs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Ce sont les hommes de Goldman Sachs qui sont aujourd’hui poussés aux commandes. Par quels moyens ? Et pour quelles fins ? Faire prendre en charge par les peuples les fautes des banques ? Faire sauver l’Amérique par les Européens ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Dans six mois – et sauf imprévu – les Français vont élire un nouveau président de la République : il serait prudent de leur part de demander aux trois principaux candidats (en l’état, François Hollande, Marine Le Pen et Nicolas Sarkozy) de s’engager à ne pas se faire imposer comme premier ministre un… ancien de chez Goldman Sachs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Polémia (</span><span style="font-size: small;">10 novembre 2011)</span></p></blockquote>
Nickshttp://nicks.hautetfort.com/about.htmlMoney timetag:nicks.hautetfort.com,2011-11-14:38681612011-11-14T17:58:00+01:002011-11-14T17:58:00+01:00 La crise procède comme vous l'avez sans doute remarqué, d'un calendrier de...
<p>La crise procède comme vous l'avez sans doute remarqué, d'un calendrier de plus en plus accéléré. Elle s'emballe, tout simplement, faute d'une prise de conscience réelle de nos dirigeants ou, pire, de leur volonté de ne pas accepter ce qui est pourtant désormais imparable : le chute de ce système.</p><p>Depuis déjà quelques années, votre serviteur, inspiré par ses lectures et ses propres réflexions mâtinées d'une intuition qui pour le moment ne l'a pas trompé, a dessiné l'alternative de notre époque comme suit :</p><p>-les décideurs ne se soumettent pas aux faits, préservent leur pouvoir et leurs intérêts coûte que coûte. Ils essaient de sauvegarder le système néolibéral en contournant, voire en supprimant la démocratie. Cela leur permet de faire porter tout le poids économique sur les classes populaires et moyennes, qui sont sommées de faire toujours plus de sacrifices, pour permettre aux rentiers de ne pas assumer le risque des placements financiers pour le moins aventureux qu'ils ont consentis. (les petits épargnants sont le noeud du problème, puisqu'ils servent de caution aux financiers pour se préserver, mais comme je l'ai déjà montré dans mes derniers billets sur la crise, c'est un argument qui peut aisément être démonté)</p><p>-la prise de conscience d'une fin de règne s'impose à une majorité et l'hétérodoxie économique est mise en oeuvre afin de sauver le monde d'une période potentiellement dramatique qui suivrait un chaos économique. Il suffirait pour cela de revenir sur certains dogmes, à savoir permettre à la banque centrale européenne de financer directement les états pour les soustraire au chantage du marché et remettre en place un contrôle des capitaux pour définitivement court-circuiter le secteur financier et permettre aux investissements d'alimenter l'économie réelle, avec à la clé une meilleure répartition des richesses. Cette solution se heurte bien entendu à l'opposition radicale de la finance, relayée par le gouvernement français pour ne citer que lui, qui défend les banques avec un acharnement qu'on aimerait lui voir quand il s'agit du service public. Elle bute également sur les idéologues monétaristes et ordo-libéraux, très représentés à l'échelle de l'Union et surtout de l'Allemagne, sourde à toute tentative de monétiser la dette (financement direct) et agitant le spectre de l'hyper-inflation de l'année 1923, qui a certes durablement marquée les esprits par sa violence bien réelle, mais sert aujourd'hui de subterfuge pour camper sur des positions pourtant intenables économiquement, y compris pour les intérêts allemands à moyen terme.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nicks.hautetfort.com/media/01/00/1642287753.jpg" target="_blank"><img id="media-3291832" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nicks.hautetfort.com/media/01/00/3038790454.jpg" alt="1208570_83045634.jpg" /></a></p><p>Si vous n'êtes pas aveugles ou de mauvaise foi, vous aurez conclu que c'est la première option qui a été choisie. Les derniers épisodes grecs et italiens en témoignent de façon presque caricaturale et transparente : il n'y a qu'une politique possible, demander aux citoyens leur avis est passible d'excommunication inflexible (même si le referendum grec était tout sauf dirigé vers les électeurs de la part de Papandreou), tout politique qui n'est plus en mesure de tenir la barre solidement est prié de déguerpir, on le remplace par un représentant quasi officiel du secteur financier favorable au "fédéralisme européen", c'est à dire en ce moment, à la prise de pouvoir des marchés (Papademos a été vice-président de la BCE et proche de Goldman Sachs, Monti est conseiller de la même méga-banque)</p><p>Certains vous diront que ces "experts" sont incorruptibles et valent bien mieux que les dirigeants qui viennent d'être exclus. On les trouve parmi les européistes les plus forcenés et bien entendu chez les néolibéraux qui ont toujours affiché leur défiance du politique et leur préférence vis à vis de la "gouvernance économique". Se passer de la consultation citoyenne est pour eux un signe de sagesse. Vous noterez qu'ils justifient la pertinence de leurx choix par les sondages qui montrent qu'une large majorité en Grèce comme en Italie, se réjouit du départ des anciens premiers ministres, ce qui vaut automatiquement soutien aux futures politiques d'austérité qui ne vont pas manquer d'être menées comme d'aggraver encore la situation (mais on ne change pas une méthode qui perd). Gourverner en s'appuyant sur les sondages, c'est une garantie démocratique, tout le monde en conviendra n'est ce pas ?</p><p>Cependant, au contraire d'un Jean Quatremer, taulier du blog Les coulisses de Bruxelles, partisan du recadrage technocratique, qui hésite entre ce genre de retour de flamme propagandiste et une lucidité épisodique quand il se range à l'idée que seule la BCE peut sauver l'euro en rachetant sans limite les dettes publiques, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour dénoncer cette dérive autoritaire, au nom de l'Union, des marchés ou des deux à la fois. Ainsi, Jean-Pierre Jouyet, europhile s'il en est (président de l'autorité des marchés financiers et ex secrétaire d'Etat chargé des affaires européennes du gouvernement de François Fillon), vient de dénoncer récemment la "dictature de fait" de la finance, contre laquelle les citoyens finiront par se révolter.</p><p style="text-align: center;"><a href="http://nicks.hautetfort.com/media/00/00/3324180208.jpg" target="_blank"><img id="media-3291864" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nicks.hautetfort.com/media/00/00/3914630785.jpg" alt="1083202_30103190.jpg" /></a></p><p>Nous en sommes donc là aujourd'hui, dans une dérive très prévisible de la situation politique, quand les mesures préconisées pour solutionner la crise, elles, sont toujours les mêmes et d'une inefficacité catastrophique. La récession s'invite à nouveau, l'austérité agit de façon pro-cyclique en contractant l'activité, les revenus fiscaux et donc en augmentant encore l'endettement, les marchés, comme des vautours, dépècent la bête en exigeant d'elle qu'elle leur fournisse plus de viande. Quand Nosferatu constatera que l'aurore pointe, il s'apercevra trop tard que tout le sang aspirée à sa victime désormais défunte, n'a servi qu'à raccourcir sa vie de mort-vivant. Nous serons à ce moment là, tous sur le même bâteau, malheureusement...</p><p>Mais la période est encore aux sommets ultimes de la dernière chance qui ne se représentrera plus, dont on célèbre le néant décisionnel avec fastes pompes et moulinets de bras. Le FESF, fonds de solidarité est mort né, produit de vielles recettes financières (effet de levier, véhicule financier spécial) qui sont directement à l'origine de la crise. Il a de plus été fauché à la fois par les refus dogmatiques allemands et la future dégradation de la note française, qui ne permettra plus d'en faire un outil considéré fiable par le secteur financier. Ce dernier en aurait pourtant largement bénéficié mais il est pourtant directement à l'origine de cette fragilisation par ses attaques sur les dettes publiques. Le serpent se mord la queue...</p><p>Le temps s'accèlère, la situation s'aggrave. Il y a pourtant des solutions, comme je l'ai déjà dit. Financement direct des états, contrôle des capitaux, restructuration du secteur financier (certaines mesures sont préconisées par Frédéric Lordon, voir mes favoris), discussion avec la Chine d'un nouveau système monétaire plus équilibré, qui pourrait s'isnpirer largemement du Bancor de Keynes (voir le blog de Paul Jorion en lien dans mes favoris), au final, une meilleure répartition des richesses et une économie durable. Ces solutions sont portées par une certaine offre politique, celle de Jean-Luc Mélenchon par exemple. Une partie des Verts les défendent également...</p><p>La partie s'accélère et il ne reste plus beaucoup de temps avant un basculement irrémédiable. Comme au basket, c'est le moment crucial, qui porte diablement bien son nom, du money time... </p><p style="text-align: center;"><a href="http://nicks.hautetfort.com/media/00/01/2252494839.jpg" target="_blank"><img id="media-3291904" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://nicks.hautetfort.com/media/00/01/1389541216.jpg" alt="Basketball_scoreboard_BB_5210.jpg" /></a></p>
Patrick Mignonhttp://franchepolitique.hautetfort.com/about.htmlLa révoltetag:franchepolitique.hautetfort.com,2011-11-07:38584502011-11-07T11:30:00+01:002011-11-07T11:30:00+01:00 Je vis bien. J'ai un beau métier qui nous procure un niveau de vie enviable....
<p>Je vis bien. J'ai un beau métier qui nous procure un niveau de vie enviable. Je participe de façon très importante au financement de la collectivité, progressivité de l'impôt oblige. Nous n'avons pas de difficultés majeures à affronter hormis les petits tracas quotidiens.</p><p>Bref, tout pourrait être pour le mieux dans "<a title="Roman de A. Huxley" href="http://www.amazon.fr/Meilleur-mondes-Aldous-Huxley/dp/2266128566/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1320655542&sr=8-1" target="_blank">le meilleur des mondes</a>". Hélas, ce n'est pas HUXLEY mais ORWELL que je vois. ORWELL et son <a title="Roman de G. Orwell" href="http://www.amazon.fr/1984-George-Orwell/dp/3548225624/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1320655588&sr=8-2" target="_blank">1984</a>.</p><p>Et je ressens une profonde révolte !</p><p>Alors moi si je ressens cela, je m'interroge sur le niveau de révolte de ceux, moins bien lotis, qui doivent faire face quotidiennement aux difficultés et aux incertitudes.</p><p>Angoisse ! Peur ! Stress !</p><p>Mais après tout, toute promiscuité, toute compétition, tout effort génère ces sentiments. Alors quoi ? Pourquoi cette révolte ?</p><p>Parce que je sais que nous ne sommes pas écoutés et encore moins entendus. Nous ? Nous tous, composants ordinaires d'une société ordinaire.</p><p>Nos représentants se sont coupés de nous, simples citoyens, lorsque, aux ordres, ils ont ratifié en Congrès à Versailles le Traité Européen de Lisbonne alors que nous avions refusé ce texte — en fait un texte similaire — en 2005 par 55% de NON au référendum.</p><p>Référendum ? Ah le vilain mot ! J'ai cherché, il existe toujours dans le dictionnaire. Pourtant il faudrait l'effacer, il ne sert plus à rien.</p><p>En Grèce, nos dictateurs en chef, la chancelière du IVème Reich et son triste acolyte — être hybride que j'ai baptisé MERKOZY sur Touitteur — ont tout fait pour contraindre le Premier Ministre grec PAPANDREOU de renoncer à la consultation démocratique qu'il avait décidée. Ils ont ainsi poussé encore plus loin leur intolérable ingérence dans la souveraineté grecque. Ils ont baillonné la libre expression du peuple grec tant ils avaient peur d'être désavoués.</p><p>Ce faisant, malfaisant, non seulement ils ont éloigné toujours plus l'Union Européenne des principes fondamentaux de la Démocratie mais ils ont retardé, donc aggravé, la portée de l'explosion qui ne manquera pas de se produire en Grèce car FESF ou pas, FMI ou pas, BCE ou pas, l'euro a une tare congénitale, structurelle, mortifère qui tuera tous ceux qui le conserveront comme monnaie unique.</p><p>Et sur ces champs de batailles, qui ne seront ni ceux de Mars, ni les Elysées, rôdent les vautours, dictateurs en second, faux amis mais vrais charognards des peuples souverains.</p><p>Ils ont pour nom, José-Luis BARROSO président de la Commission Européenne, Jean-Claude JUNCKER président de l'Eurogroupe, Mario DRAGHI président de la Banque Centrale Européenne, Christine LAGARDE directrice générale du Fonds Monétaire International et Pascal LAMY directeur général de l'Organisation Mondiale du Commerce. Ce sont les chantres du mondialisme le plus sauvage par la libéralisation totale des marchés financiers qui assèchent de façon ciblée telle ou telle économie et donc qui décident de l'asservissement plus ou moins prononcé de tel ou tel peuple.</p><p>Ce sont de sinistres marrionnettistes et nous ne sommes que des jouets entre leurs mains qui levons la patte ici ou là pour faire là où on nous enjoint de faire !</p><p>La première réaction face à cette situation est donnée dans la rue par ceux qui s'intitulent "les indignés". Ces mouvements, qui n'ont de spontané que le nom, se parent de la <a title="Indignez-vous !" href="http://www.amazon.fr/Indignez-vous-Stéphane-Hessel/dp/291193976X/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1320658591&sr=8-1" target="_blank">récente notoriété éditoriale de Stéphane HESSEL</a> alors qu'ils sont en réalité de purs produits de l'internationale d'extrême-gauche et de ses techniques d'agit-prop. Mais, ils expriment néanmoins une vraie révolte de ceux que la crise enfonce toujours plus dans la précarité et la pauvreté.</p><p>Ces mouvements orchestrés de protestation ne sont pas la réponse appropriée aux exactions de nos dictateurs. Ce sont des protestations publiques limitées au domaine des libertés publiques.</p><p>La riposte doit être a bien plus grande échelle.</p><p>Pour la France, elle doit être à l'échelle de notre Démocratie ! C'est-à-dire que la révolte doit se manifester dans toutes les consultations que nos dictateurs ne pourront éviter : l'élection présidentielle et les élections législatives de 2012 pour commencer.</p><p>C'est à ce moment-là que la révolte sourde, profonde, implacable devra balayer ceux qui ont délibérément violé la décision souveraine de 2005.<br />Cette expression démocratique qui a été refusée récemment aux Grecs, le Peuple Français devra l'utiliser en 2012 pour sortir sans ménagement tous ceux, droite et gauche confondues car elles sont semblables, qui ont violé sa souveraineté.</p>
Patrick Mignonhttp://franchepolitique.hautetfort.com/about.htmlLe traité ”Mécanisme Européen de Stabilité”tag:franchepolitique.hautetfort.com,2011-10-25:38396652011-10-25T13:28:00+02:002011-10-25T13:28:00+02:00 Pour ceux qui veulent pouvoir lire et télécharger la version française du...
<p>Pour ceux qui veulent pouvoir lire et télécharger la version française du dernier manuel de dictature appliquée.</p><p> </p><p style="text-align: center;"><a id="media-3260746" href="http://franchepolitique.hautetfort.com/media/01/01/3476622376.pdf">Traité M.E.S.pdf</a></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; text-align: center; font: normal normal normal 36px/normal Cochin; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Le traité M.E.S.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; min-height: 15px; padding-left: 30px;"> </p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; min-height: 15px; padding-left: 30px;"> </p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;"><em>Jacques Roman présente ainsi son post </em><br /> <em>Texte français original (document T/ESM/fr, légèrement reformaté pour la typographie seulement) .<span style="text-decoration: line-through;"> Je suppose que la raison pour laquelle ce traité ne se trouve pas sur les sites officiels français tient au fait qu’il est considéré en quelque sorte comme un traité administratif dispensé de la procédureparlementaire de ratification (par conséquent, pas de projet de loi de ratification ni de trace dans les débats parlementaires – mais il est assez curieux que les comptes rendus des réunions du conseil des ministres ne le mentionne pas. Volonté d’intransparence ?</span></em></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="text-decoration: line-through;"><span style="letter-spacing: 0.0px;"><em>Nul doute qu’il y a plusieurs points à éclaircir, en particulier concernant la procédure suivie en France. </em></span></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;"><em><span style="text-decoration: line-through;">Le traité a déjà été « accepté » ou « approuvé » par la France (quand ?) et par les 16 autres États de l’eurozone (la Slovaquie en dernier lieu, tout récemment je crois – mais là encore, rien sur Google).</span> JR</em></span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">_____________________________________</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">TRAITÉ INSTITUANT LE MÉCANISME EUROPÉEN DE STABILITÉ (MES) ENTRE LE ROYAUME DE BELGIQUE, LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D’ALLEMAGNE, LA RÉPUBLIQUE D’ESTONIE, L’IRLANDE, LA RÉPUBLIQUE HELLÉNIQUE, LE ROYAUME D’ESPAGNE, LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, LA RÉPUBLIQUE ITALIENNE, LA RÉPUBLIQUE DE CHYPRE, LE GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG, MALTE, LE ROYAUME DES PAYS-BAS, LA RÉPUBLIQUE D’AUTRICHE, LA RÉPUBLIQUE PORTUGAISE, LA RÉPUBLIQUE DE SLOVÉNIE, LA RÉPUBLIQUE SLOVAQUE, LA RÉPUBLIQUE DE FINLANDE</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">LES PARTIES CONTRACTANTES, le Royaume de Belgique, la République fédéraled’Allemagne, la République d’Estonie, l’Irlande, la République hellénique, le Royaume d’Espagne, la République française, la République italienne, la République de Chypre, le Grand-Duché de Luxembourg, Malte, le Royaume des Pays-Bas, la République d’Autriche, la République portugaise, la République de Slovénie, la République slovaque et la République de Finlande (ci-après dénommés « États membres de la zone euro » ou « membres du MES ») ;</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">DÉTERMINÉES à assurer la stabilité financière de la zone euro,</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">RAPPELANT les conclusions du Conseil européen du 25 mars 2011 sur l’institution d’unmécanisme européen de stabilité,</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">CONSIDÉRANT CE QUI SUIT :</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">1) Le Conseil européen est convenu le 17 décembre 2010 qu’il était nécessaire que les États membres de la zone euro mettent en place un mécanisme permanent de stabilité. Ce mécanisme européen de stabilité assumera le rôle actuellement attribué à la Facilité européenne de stabilité financière (« FESF ») et au Mécanisme européen de stabilization financière (« MESF ») en fournissant, pour autant que de besoin, une assistance financière aux États membres de la zone euro après juin 2013.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">2) Le 25 mars 2011, le Conseil européen a adopté la décision 2011/199/UE modifiant l’article 136 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne en ce qui concerne un mécanisme de stabilité pour les États membres dont la monnaie est l’euro, ajoutant à l’article 136 le paragraphe suivant : « Les États membres dont la monnaie est l’euro peuvent instituer un mécanisme de stabilité qui sera activé si cela est indispensable pour préserver la stabilité de la zone euro dans son ensemble. L’octroi, au titre du mécanisme, de toute assistance financière nécessaire, sera subordonné à une stricte conditionnalité ».</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">3) Le strict respect du cadre mis en place par l’Union européenne, de la surveillance macroéconomique intégrée, et en particulier du pacte de stabilité et de croissance, du cadre applicable aux déséquilibres macroéconomiques et des règles de gouvernance économique de l’Union européenne, devrait rester le premier rempart contre les crises de confiance qui affectent la stabilité de la zone euro dans son ensemble.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">4) Si cela est indispensable pour préserver la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble, l’accès à l’assistance financière fournie par le MES sera accordé sur la base d’une stricte conditionnalité de politique économique dans le cadre d’un programme d’ajustement macroéconomique et sur la base d’une analyse rigoureuse de la soutenabilité de l’endettement public. La capacité de prêt maximale initiale du MES après dissolution complète de la FESF est fixée à 500 milliards d’EUR.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">5) Tous les États membres de la zone euro deviendront membres du MES. Tout État membre de l’Union européenne adhérant à la zone euro devrait devenir membre du MES avec les mêmes pleins droits et obligations que ceux des parties contractantes.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">6) Le MES coopérera très étroitement avec le Fonds monétaire international (« FMI ») dans le cadre de l’octroi d’une assistance financière. Dans tous les cas, une participation active du FMI sera recherchée, sur le plan tant technique que financier. Il est attendu d’un État membre de la zone euro demandant l’assistance financière du MES qu’il adresse une demande similaire au FMI.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">7) Les États membres de l’Union européenne dont la monnaie n’est pas l’euro (États membres hors zone euro) qui participent au cas par cas, aux côtés du MES, à une opération d’assistance financière en faveur d’États membres de la zone euro, seront invités à participer, en qualité d’observateurs, aux réunions du MES qui portent sur cette assistance financière et son suivi.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Ils auront accès en temps utile à toutes les informations et seront dûment consultés.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">8 ) Le 20 juin 2011, les représentants des gouvernements des États membres de l’Union européenne ont autorisé les parties contractantes au présent traité à demander à la Commission européenne et à la Banque centrale européenne (« BCE ») d’exécuter les tâches prévues en vertu du présent traité.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">9) Dans sa déclaration du 28 novembre 2010, l’Eurogroupe a annoncé que des clauses d’action collective (« CAC ») standardisées et identiques seront incluses dans les modalités et conditions de tous les nouveaux titres émis par les États membres de la zone euro à compter de juillet 2013, de manière à préserver la liquidité des marchés. De plus, les modalités de fonctionnement du MES, telles qu’entérinées par le Conseil européen du 25 mars 2011, indiquent que les dispositions juridiques précises pour l’inclusion de CAC dans les titres d’État de la zone euro seront finalisées d’ici à la fin de 2011.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">10) Comme le FMI, le MES fournira une assistance financière à ceux de ses membres qui ne peuvent plus accéder normalement au financement par le marché. C’est pourquoi les chefs d’État ou de gouvernement ont déclaré que le MES bénéficiera d’un statut de créancier privilégié comme le FMI, tout en acceptant que le FMI soit privilégié par rapport au MES. Ce statut est effectif à partir du 1er juillet 2013. Dans le cas improbable d’une assistance financière du MES à la suite d’un programme européen d’assistance financière existant à la date de la signature du présent traité, le MES bénéficie de la même séniorité que celle de tous les autres prêts et obligations du membre du MES bénéficiaire, à l’exception des prêts du FMI.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">11) Les États membres de la zone euro appuieront l’octroi d’un statut de créancier équivalent au MES et aux autres États membres de l’Union européenne accordant un prêt bilatéral aux côtés du MES.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">12) Conformément à l’article 273 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (« TFUE »), la Cour de justice de l’Union européenne est compétente pour connaître de tout litige entre les parties contractantes ou entre celles-ci et le MES au sujet de l’interprétation et de l’application du présent traité.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">13) Une surveillance postérieure au programme sera exercée par la Commission européenne et le Conseil de l’Union européenne dans le cadre établi par les articles 121 et 136 du TFUE,</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">SONT CONVENUES DE CE QUI SUIT :</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Chapitre 1<br /> MEMBRES ET BUT</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Article premier – Institution et membres</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">1. Par le présent traité, les parties contractantes instituent entre elles une institution financière internationale dénommée « Mécanisme européen de stabilité » (ci-après dénommée « MES »).</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">2. Les parties contractantes sont les membres du MES.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Article 2 – Nouveaux membres</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">1. Les autres États membres de l’Union européenne peuvent devenir membres du MES à compter de la date d’entrée en vigueur de la décision du Conseil de l’Union européenne, adoptée conformément à l’article 140, paragraphe 2, TFUE, mettant fin à la dérogation dont ils bénéficient concernant l’adoption de l’euro.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">2. Les nouveaux membres du MES sont admis selon les mêmes modalités et dans les mêmes conditions que les pays déjà membres du MES, conformément à l’article 39.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">3. Tout nouveau membre adhérant au MES après sa mise en place reçoit, en contrepartie de sa participation au capital du MES, un nombre de parts déterminé conformément à la clé de contribution établie à l’article 11.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Article 3 – But</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Le MES a pour but de mobiliser des ressources financières et de fournir, sous une stricte conditionnalité de politique économique, une assistance financière à ses membres qui connaissent ou risquent de connaître de graves problèmes de financement, si cela est indispensable pour préserver la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble. À cette fin, il est autorisé à lever des fonds en émettant des instruments financiers ou en concluant des accords ou des arrangements financiers ou d’autres accords ou arrangements avec ses membres, des institutions financières ou d’autres tiers.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Chapitre 2<br /> DIRECTION</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">Article 4 – Structure et règles de vote</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">1. Le MES est doté d’un conseil des gouverneurs et d’un conseil d’administration, ainsi que d’un directeur général et des effectifs jugés nécessaires.</span></p><p style="margin-top: 0px; margin-right: 0px; margin-bottom: 12px; margin-left: 0px; font: normal normal normal 12px/normal Verdana; color: #333233; padding-left: 30px;"><span style="letter-spacing: 0.0px;">2. Les décisions du conseil des gouverneurs et du conseil d’administration sont prises d’un commun accord, à la majorité qualifiée ou à la majorité simple, conformément aux dispositions du présent traité. Pour toute décision, un quorum de deux tiers des membres disposant de droits de vote représentant au moins deux tiers des voix doit être atteint.
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLes snipers de la semaine... (29)tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-10-09:38136902011-10-09T16:19:00+02:002011-10-09T16:19:00+02:00 Au sommaire : - sur le site de Marianne , Laurent Pinsolle...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3234074" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/00/00/3929670953.jpg" alt="Tueuse.jpg" /></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Au sommaire :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">- sur le site de <em>Marianne</em>, <strong>Laurent Pinsolle</strong> dézingue les technocrates apatrides que notre pays sait trop bien fabriquer...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><a href="http://www.marianne2.fr/La-France-exportatrice-de-technocrates-apatrides_a210877.html">La France, exportratrice de technocrates apatrides</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3234287" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/01/1241607115.jpg" alt="Lamy Lagarde Trichet.jpg" width="477" height="154" /></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: small;">- sur <em>Acrimed</em>, <strong>Julien Salingue</strong> rafale Ivan Levaï et son livre sur l'affaire DSK...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong><a href="http://www.acrimed.org/article3691.html">Affaire DSK : viol et «fantasmes», par Ivan Levaï</a></strong></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3234302" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/01/02/323027232.jpg" alt="lamy,lagarde,trichet,fmi,omc,bce,technocrates apatrides,laurent pinsolle, acrimed, marianne, julien salingue, ivan levaï, dsk, pascale clark, france inter" /></p></blockquote>
Boreashttp://verslarevolution.hautetfort.com/about.htmlLe parler vrai de Jacques Sapirtag:verslarevolution.hautetfort.com,2011-09-21:37883022011-09-21T19:03:00+02:002011-09-21T19:03:00+02:00 ... Ou comment tirer la quintessence d'une émission de télé, en...
<p><iframe width="560" height="410" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/3sOwu1yRwfI" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">... Ou comment tirer la quintessence d'une émission de télé, en isolant les interventions de la seule personne qui sache réellement de quoi elle parle et ne manie pas la langue de bois ou un discours électoral (merci à @Christopher Johnson, pour le lien vers cette vidéo sur fortune.fdesouche.com). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Au-delà du discours clair et percutant de Sapir sur les problèmes de l'heure, voire de <a href="http://verslarevolution.hautetfort.com/archive/2011/09/13/de-la-france-a-la-grece-entre-tintamarre-mediatique-et-reali.html" target="_blank">nos divergences</a> sur leurs possibles solutions, j'avoue trouver le personnage réellement sympathique (ah, ces ressemblances avec Galabru, ces intonations dignes du docteur Galipeau dans <em>Le viager</em>...). </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et, cerise sur le gâteau, la tête d'Estrosi, l'ex-motocycliste de compétition devenu ministre dans la grande tradition de la République des copains et des non-gouvernants, de l'inaction élevée au rang des vertus civiques... Quand Sapir lui dit qu'il est « <em>en train de révolutionner la science économique</em> », ahahaha ! L'hébétude, la stupeur, l'ahurissement, « <em>mais non, absolument pas</em> », le pouce et l'index joints, « <em>je peux vous poser une question</em> », l'hagarde-meurt-mais-ne-se-rend-pas ! Ahahahahahahaha ! Un régal, un délice... Je ne m'en remets toujours pas.</span></p>
Zedhttp://metapoinfos.hautetfort.com/about.htmlLa crise nous interpelle !...tag:metapoinfos.hautetfort.com,2011-08-30:37570132011-08-30T10:20:00+02:002011-08-30T10:20:00+02:00 Hervé Juvin analyse dans cet chronique donnée à Realpolitik.tv au...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><strong>Hervé Juvin</strong> analyse dans cet chronique donnée à <em><a href="http://www.realpolitik.tv/">Realpolitik.tv</a></em> au cours du mois d'août 2011 les derniers rebondissements de la crise. Il évoque notamment la mise en oeuvre, au travers de la crise financière, d'une stratégie indirecte de démolition de l'euro et de l'union européenne... Intéressant, comme toujours !...</span></p><p> </p><p><iframe width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xkr6b1" frameborder="0"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xkr6b1_herve-juvin-la-crise-nous-interpelle_news" target="_blank">Hervé Juvin : "la crise nous interpelle"</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/realpolitiktv" target="_blank">realpolitiktv</a></em></p>
Patrick Mignonhttp://franchepolitique.hautetfort.com/about.htmlExclusif ! Mort de l'Euro: ”BanquAr m'a tuer…”tag:franchepolitique.hautetfort.com,2011-07-07:37028102011-07-07T11:27:00+02:002011-07-07T11:27:00+02:00 Ce titre volontairement provocateur rappelle une affaire criminelle sordide....
<p>Ce titre volontairement provocateur rappelle une affaire criminelle sordide. Et le devenir de l'€uro l'est tout autant.</p><p> </p><p><strong>1 —</strong><strong></strong><strong> BanquAr ?</strong></p><p><strong><span style="text-decoration: underline;">Banqu</span></strong>iers et grands <strong><span style="text-decoration: underline;">Ar</span></strong>gentiers (les ministres des finances) de la zone Euro, emmenés par leur chef, le sinistre Juncker, ministre des finances luxembourgeois de son état, <a title="Les Grecs ci, les Grecs ça..." href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/03/pour-juncker-la-grece-devra-se-resoudre-a-perdre-une-grande-partie-de-sa-souverainete_1544220_3234.html" target="_blank">grand donneur de leçons</a> d'un mini-état. Il est le président de l'Eurogroupe, oligarchie technocratique supranationale. Rien n'est plus détestable à ses membres que l'esprit de Nation et toute manifestation de cet esprit telle qu'une monnaie nationale.</p><p> </p><p><strong>2 — L'activité traditionnelle des banques</strong></p><p>De façon très générale, il existe deux "métiers" dans la banque : la banque de dépôt et la banque d'affaires. Ces deux activités ont été longtemps séparées et les risques liés à l'une des deux branches n'affectaient que rarement l'autre.</p><p>Mais depuis la mise en place de l'Euro — avec l'abandon par les banques nationales au secteur privé de la quasi-totalité de la création monétaire au travers du crédit — les banques privées ont regroupé les secteurs dépôts et affaires lorsqu'ils préexistaient, ou on développé celui qui manquait dans leur offre. C'était une volonté affichée de la Commission Européenne : la concurrence la plus large entre tous les types d'établissements financiers sur tous les produits (grand public, spécialisés, à risque, garantis, dérivés, etc.)</p><p>Les erreurs de la finance des affaires peuvent alors impacter sévèrement la finance des particuliers et réciproquement.</p><p> </p><p><strong>3 — Retour sur la <a title="Politique quantique" href="http://franchepolitique.hautetfort.com/archive/2011/05/07/la-politique-quantique.html" target="_blank">physique quantique</a></strong> </p><p>Dans leur activité de dépôt, les banques rémunéraient les fonds apportés par leurs déposants et faisaient payer les fonds prêtés aux empruntants. Assujetties à des règles dites "prudentielles" (destinées à garantir aux clients déposants la liquidité de leur avoirs), les banques devaient trouver leur rentabilité entre les différences de taux servis ou prélevés. Dans le domaine de la banque d'affaires, des règles analogues s'appliquaient garantissant la solidité des établissements et s'assurant de la viabilité des projets soumis.</p><p>Dans tous les cas, des titres de créance s'échangeaient sur différents marchés. Ces titres étaient parfois regroupés pour créer des produits bancaires plus importants, mais ils n'étaient que très rarement découpés en quantités de plus en plus petites.</p><p>La crise dite des "subprimes" a révélé au grand jour les pratiques irresponsables des établissements financiers. Pour diminuer le risque apparent des contrats les plus douteux, ils les ont divisés. Plus précisément, ils les ont "micronisés", voire même "piconisés". Et ces particules infiniment petites, ces quantas de contrat ultra-risqués ont été artificiellement agrégés à d'autres parties de contrats eux-mêmes moins risqués, moins pourris. Et pour finir, ces contrats achetés et revendus entre "copains" l'étaient le plus souvent de façon partielle sous forme de titres plutôt que comme des contrats entiers. C'est le phénomène de "titrisation".</p><p>Comme dans la physique quantique, <span style="text-decoration: underline;">en franchissant une certaine barrière d'échelle, on a rendu les risques invisibles</span>.</p><p>Invisibles, mais pas inexistants! Et surtout, on a créé une incertitude fondamentale.</p><p>En physique quantique — dont je précise que je ne suis pas un spécialiste mais dont j'ai des notions générales — le principe d'indétermination d'Eisenberg affirme que l'on ne peut connaître en même temps précisément la position et la quantité de mouvement d'une particule, d'un quanta. On ne peut qu'évaluer des probabilités de trajectoires, donc un passé flou, un futur incertain et un présent voilé.</p><p> </p><p><strong>4 — Principe d'incertitude de BanquAr</strong></p><p><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">La situation est la même pour les établissements financiers. En ayant divisé à l'infini les contrats à risques pour les intégrer à d'autres contrats plus "sains", ils ont créé la même incertitude qu'en physique quantique : <em>on ne peut plus connaître précisément en même temps la quantité de risque et son échéance</em>.</span></strong></p><p><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">Comme conséquence de ce qui précède, on ne peut plus effectuer une "traçabilité" des contrats pourris dans le passé, ni espérer assainir le futur en les isolant et en en extirpant les parties à hauts risques.</span></strong></p><p> </p><p><strong> 5 — Résultat</strong></p><p> Cette incertitude a une conséquence de taille : <span style="text-decoration: underline;">le doute</span>.</p><p>Les valeurs de cours traduisent la projection dans le futur des acteurs de marché, donc leur anticipation du niveau de risque.</p><p>Pour les créances d'Etat, les fameuses "dettes souveraines", ce sont les agences de notation, <a title="Non sans blague ?!" href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/07/06/portugal-barroso-critique-moody-s-sur-le-portugal-et-annonce-une-regulation-des-agences_1545562_3234.html" target="_blank">aujourd'hui fort décriées</a>, qui prétendent prédire la solvabilité future de l'Etat en question, donc le degré de risque pris en lui prêtant et donc en finale le taux d'intérêt à appliquer pour couvrir le risque.</p><p>Bien évidemment, tous ces phénomènes décrits sur les supports de base sont amplifiés de façon spectaculaire sur les produits dérivés que ces mêmes établissements financiers proposent sur les marchés.</p><p>C'est en réaction à ce doute sur les produits toxiques "subprimes" que la crise financière est partie des USA et s'est propagée au monde entier au gré des quantas de contrats pourris découverts dans des contrats apparemment sains. En grippant la confiance des banques entre elles, la création monétaire par l'attribution de crédits s'est tarie et la crise de financière est devenue économique.</p><p>Les banques fragilisées ont accru en réaction leur "volatilité" sur les taux de crédit quand il y avait crédit. Les crédits "subprimes", basés sur le taux directeur de 0% de la FED ont concerné des dizaines de milliers de personnes, mais ils sont sans commune mesure avec les crédits accordés aux Etats par le secteur financier privé au travers des obligations d'Etat et autres titres "souverains" d'Etats qui ne le sont plus.</p><p>La Grèce, pays le moins "vertueux" — entendez le moins aligné sur le modèle Allemand — de la zone Euro a été vite mis sur la sellette par les "grands inquisiteurs" que sont les agences de notation.</p><p>Mais si on peut déclarer un ménage (noir américain de préférence) insolvable et le saisir de tous ses biens, si l'on peut mettre en faillite une entreprise (petite et familiale de préférence) en acculant son propriétaire au suicide et ses employés au chômage, on peut difficilement admettre un "défaut" d'un pays, encore moins s'il est membre de la zone Euro et censé être protégé par celle-ci. Tout sera donc fait pour éviter un tel défaut, quel qu'en soit le prix!</p><p> </p><p><strong>6 — En conclusion</strong></p><p><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">Or la Grèce, avec ou sans ses "tares" de base, est rendue incapable de se corriger de par la nature même de l'Euro et du mandat de la BCE.</span></strong></p><p><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">Que l'on décide en une seule nuit d'affecter au remboursement des créanciers de la Grèce le montant économisé sur le système des retraites après trois années de négociations acharnées, montre à quel degré d'aveuglement et d'inquiétude nos gouvernants et leurs complices socialistes sont arrivés.</span></strong></p><p><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">Que les Grecs, contraints et forcés, n'ayant plus rien à brader, vendent leurs îles aux députés allemands ne changera rien si rien ne change dans la structure de la monnaie unique. J'aurais même pu écrire inique…</span></strong></p><p><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">En cette période de Tour de France, nul doute que BanquAr et son complice <a title="Faux cabri et vrai rapace" href="http://www.causeur.fr/le-regime-juncker-contre-la-mauvaise-grece,10537" target="_blank">le sinistre Juncker</a> visent le maillot jaune : hélas pour nous pas le jaune de la victoire, </span></strong><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">mais c</span></strong><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;">elui de la honte.</span></strong></span></strong></p><p><strong><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal;"><strong></strong>En ce qui concerne la France, la question n'est plus de savoir <span style="text-decoration: underline;">si</span> nous quitterons l'Euro mais <span style="text-decoration: underline;">quand</span>, …c'est-à-dire avant ou après l'Italie.</span></strong></p>
Patrick Mignonhttp://franchepolitique.hautetfort.com/about.htmlViol silencieuxtag:franchepolitique.hautetfort.com,2011-05-18:35469812011-05-18T23:30:00+02:002011-05-18T23:30:00+02:00 Il ne s'agit pas , avec un tel titre, de commenter les événements du moment...
<p>Il ne s'agit pas , avec un tel titre, de commenter les événements du moment qui occupent le patron du Fonds Monétaire International. Bien que la situation actuelle de Dominique STRAUSS-KAHN soit révélatrice une fois encore d'un délitement prononcé des valeurs d'éthique et de respect qui devraient prévaloir et s'imposer à tout responsable, du plus modeste au plus immodeste, quelles que soient ses fonctions.</p><p>Que "DSK" ait été "piégé" ou non, que les faits soient avérés ou aient été créés de toutes pièces, peu importe : il n'a pas été suffisamment prudent, il a engagé par sa "légèreté", outre sa condition présente et son avenir personnel, la crédibilité de sa fonction et a grandement hypothéqué toute potentialité de voir confier officiellement à l'avenir à un responsable français la conduite d'affaires internationales.</p><p> </p><p>Non, ce n'est pas de ce dont tout le monde entend parler à longueur de temps sur tous les canaux de communication que je veux vous entretenir. Ce dont je veux parler, <strong>c'est du viol — silencieux celui-là — de notre pays, de son peuple, de ses institutions.</strong></p><p><strong></strong>Je veux par ce "coup de gueule" attirer votre attention sur le crime commis à l'encontre de notre pays :</p><ul><li>viol par nos propres représentants élus de la décision souveraine du peuple signifiée par le référendum de 2005</li><li>viol permanent de la Nation Française par des institutions supra-nationales non élues (Organisation Mondiale du Commerce, Banque Centrale Européenne et Commission de Bruxelles)</li><li>viol en "bande organisée" de nos élus de proximité — les Maires par les Préfets, les conseillers généraux par la réforme territoriale</li><li>viol des aspirations légitimes du peuple des anonymes par nos élites (sur)médiatisées.</li></ul><p> </p><p>Qui connaît la désespérance des agriculteurs (des milliers de suicides par an) ?</p><p>Qui connaît les angoisses des marins-pêcheurs, patrons ou matelots, pour qui affronter la platitude des marchés et l'intransigeance des banquiers est maintenant plus terrible que de naviguer sur les bancs de Terre-Neuve par gros-temps ?</p><p>Qui connaît l'angoisse des ouvriers et employés de PME dont les patrons n'ont d'autre choix que de délocaliser vers des "enfers sociaux" ? Enfers sociaux qui sont la contre-partie obligatoire des paradis fiscaux.</p><p>Qui connaît la détresse et la solitude des patrons d'entreprises familiales qui ne peuvent plus assurer leurs obligations — car c'est bien comme cela qu'ils se considèrent, comme des obligés vis-à-vis de leur employés — et qui voient couler le capital humain et familial patiemment construit depuis quatre ou cinq générations ?</p><p>Seul celui qui "vit" (je mets ce verbe entre parenthèses car on peut difficilement appeler cela "vivre"), seul celui qui vit donc dans son coeur et ses tripes ces situations peut dire qu'il connaît ces angoisses.</p><p>Les autres, tous les autres, ne peuvent qu'imaginer. Et encore pour cela faudrait-il qu'ils soient très attentifs !</p><p>Car pour nos dirigeants actuels, mais aussi pour ceux du système UMP-PS-Verts qui aspirent à les remplacer, oui, pour tous ceux-là, je suis sûr qu'ils n'entendent que le bruit assourdissant du silence. </p><p>Aucun d'entre eux n'est vraiment conscient du drame, aucun d'entre eux n'entend la colère sourde qui monte et va les emporter. <strong>Ils sont des autistes politiques !</strong> Enfermés dans leur monde superficiel, leur "microcosme", ne voyant pas plus loin que le bout de leurs affaires, ils sont insensibles aux pressions de tous ordres qui s'accumulent.</p><p>Et si certains devaient être moins inconscients que les autres, alors leur couardise n'aurait d'égal que leur stupidité !</p><p>L'exemple du "coup médiatique" de la suppression des alertes annonçant les radars fixes est criant.</p><p>D'un côté, un ministre de l'Intérieur, Claude GUEANT, qui pour soi-disant faire baisser les chiffres de la mortalité routière — en réalité pour renflouer toujours plus à coup d'amendes diverses les caisses de l'Etat afin de payer les banques (<a title="Erreur de représentation" href="http://franchepolitique.hautetfort.com/archive/2011/05/13/une-erreur-de-representation.html" target="_blank">voir mon article</a>) — annonce et met en application immédiate la suppression des panneaux avertisseurs ainsi que l'interdiction des systèmes avertisseurs. <span style="text-decoration: underline;">Du même côté</span>, des députés UMP de retour de leurs circonscriptions qui "engueulent" (appelons un chat…, un chat) le-dit ministre de l'Intérieur.</p><p>Mais de qui se moque-t-on ? Mais de nous ! Bien sûr que les citoyens en ont ras-la-casquette (je reste poli…) de se voir contraints toujours plus pour des conn...ies ! Et bien sûr qu'ils se plaignent auprès de leurs députés.</p><p>Qu'on arrête de nous agiter devant le museau le foulard rouge des accidents mortels de la route ! Les maladies "nosocomiales" (d'origine hospitalière et contractées à l'hôpital) en représentent le double : 8.000 morts par an, et les accidents domestiques sont responsables de quatre fois le nombre des morts de la route : 16.000, oui 16.000 morts par an ! Mais, là pas de taxes possibles !</p><p>Des députés réellement à l'écoute des citoyens de leurs circonscriptions, pas les pantins, les marionnettes actuelles, devraient en premier lieu s'opposer par tous les moyens, y compris le renversement du gouvernement actuel, à la politique calamiteuse de nos "élites".</p><p>La colère sourde, les larmes intérieures, la désespérance silencieuse vont exploser au grand jour. Et comme dans le cas de la digue qui se rompt, il sera impossible d'endiguer le flot de violence; tout le sens de mon engagement politique est d'être en situation de représenter ces compatriotes pour que le pire ne soit pas certain et pour qu'un Etat fort et juste, tant à l'international qu'à l'intérieur voit le jour.</p>
J.-P. Chauvinhttp://jean-philippechauvin.hautetfort.com/about.htmlM. Trichet, l'oligarque contre les salariés.tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2011-02-21:31146562011-02-21T14:55:09+01:002011-02-21T14:55:09+01:00 Les salaires des fonctionnaires français sont actuellement gelés, au moins...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Les salaires des fonctionnaires français sont actuellement gelés, au moins pour cette année, et ceux des fonctionnaires espagnols ou portugais réduits de 5 %, tandis que ceux des Irlandais le sont de 14 % en moyenne et ceux des Roumains, membres de l’Union européenne mais pas encore de la zone euro, de… 25 % ! Le Marché unique européen et l’euro qui devaient nous protéger de toute crise n’ont visiblement pas rempli leur rôle et les économies apparaissent parfois tout aussi défaites que les politiques sociales elles-mêmes. Bien sûr, « on » nous assure que cela serait pire s’il n’y avait pas l’euro ou l’Union, et « on » agite l’épouvantail de la déchéance et de la misère pour les pays de la zone euro qui souhaiteraient s’en extraire, ne serait-ce que pour un temps… Comme si les classes sociales les plus défavorisées mais aussi les classes moyennes n’étaient pas déjà en cours d’appauvrissement généralisé et en voie de désespérance sociale certaine !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Mais les oligarques qui dirigent l’Union européenne du haut de leur suffisance et de leur « expertise », ceux-là mêmes qui ont tant de peine (et si peu de volonté ?) à limiter les excès de la Grande Finance, de cette « <strong>fortune anonyme et vagabonde</strong> » qui impose sa loi de la jungle aux Etats et aux peuples, n’ont cure des « petites gens », des classes populaires ni même des classes moyennes, et poursuivent leur logique impitoyable au nom des principes d’une Liberté économique devenue tyrannique. Ainsi, après <strong>la volonté de relever l’âge légal de la retraite à 67 ans</strong> émise par le gouvernement allemand « <strong>pour sauver</strong> <strong>l’euro</strong> », voici l’annonce de la politique salariale désormais assumée par les instances européennes, annonce résumée par les déclarations de dimanche (20 février 2011) sur Europe1 faites par <strong>Jean-Claude Trichet</strong>, le <strong>président de la Banque Centrale européenne</strong> et qui explique doctement et cyniquement <strong>qu’augmenter les salaires serait « la dernière bêtise à faire » en Europe</strong> car elle nuirait, dit-il, à la réduction du chômage ! Comme si ce dernier n’était pas déjà en train d’exploser sous l’effet de la mondialisation plus encore que de la crise qui n’en est qu’un des aspects ou, plutôt, un des moyens !</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ainsi, au moment où l’on apprend que <strong>le quart de la population active française gagne moins de 750 euros par mois</strong> (environ 25 euros par jour…) et que les grands patrons, eux, voient leurs revenus reprendre leur irrésistible marche en avant tandis que les traders se partagent des milliards d’euros pour avoir joué et spéculé au casino boursier (comme avant la crise de la fin des années 2000), M. Trichet, banquier eurocratique et membre de l’oligarchie régnante, en rajoute dans le mépris et l’injustice sociale, mais aussi « l’injustesse » économique : car son raisonnement s’inscrit dans une logique qui, pourtant, pourrait être remise en cause, ne serait-ce que si l’on appliquait la formule jadis mise en avant par le pape Jean-Paul II : « <strong>l’économie doit être au service des hommes, et non l’inverse </strong>», et si l’on repensait la nature même de notre société et de ses finalités. Moins de consommation individualiste, davantage de solidarités actives (ce qui passe aussi par la relocalisation de multiples activités aujourd’hui délocalisées dans des pays sans législation sociale ou environnementale digne de ce nom), davantage d’entraide entre familles, quartiers, régions, etc. Moins de quantité, mais priorité à la qualité. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Ce n’est pas en tapant toujours sur les mêmes que l’on améliorera la situation économique, c’est en permettant de nouvelles relations sociales, en donnant à chacun les moyens de vivre dignement, et cela peut aussi passer par autre chose que de l’argent dans une société qui sortirait du cycle infernal du « <strong>Consommer pour produire</strong> ». Mais, pour l’heure, <strong>il faut parer au plus pressé sans oublier de préparer la suite</strong>, au-delà de notre société de consommation, de gaspillage et d’obsolescence organisée ! <strong>Le plus pressé c’est de redonner du travail à ceux qui en demandent pour pouvoir nourrir leur famille, et c’est de revaloriser, dans les secteurs où sont dégagés de grands profits, les salaires des ouvriers et des cadres</strong> plutôt que de reverser encore de gros dividendes aux actionnaires ou aux traders et dirigeants comme on le voit faire actuellement au mépris de toute justice sociale et, même, de toute décence.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Quant à M. Trichet, il est temps de faire sentir à cet oligarque (dont les revenus mériteraient peut-être une plus grande attention de la part des services fiscaux…) que le vent tourne et que <strong>les personnes qui travaillent</strong>, qu’elles soient fonctionnaires, agriculteurs, ouvriers, cadres, chefs d’entreprise (particulièrement des PME), artisans, etc., <strong>en ont assez des oukases d’une caste financière trop fortunée qui a oublié tous ses devoirs sociaux</strong>, devoirs dont le respect mettrait pourtant un peu d’huile dans une société aujourd’hui de plus en plus bloquée.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">« <strong>Nos</strong> <strong>Saigneurs les oligarques</strong> », prenez garde ! Votre règne pourrait bien s’achever plus tôt que vous ne le pensez, car <strong>l’argent</strong>, dont vous êtes si avare aux dépens des plus nécessiteux de nos sociétés mais aussi des classes moyennes, <strong>ne suffira sans doute pas, le jour venu, à calmer les colères populaires </strong>dont on sait la potentielle violence, parfois aveugle d’ailleurs, mais <strong>qui ne seront pas forcément, loin de là, illégitimes</strong>… </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"></span></p>
lafautearousseau royalistehttp://lafautearousseau.hautetfort.com/about.htmlIrlande - Voyage au bout de l’eurotag:lafautearousseau.hautetfort.com,2010-12-14:30176692010-12-14T00:30:00+01:002010-12-14T00:30:00+01:00 Comme chaque mois, nous...
<p> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Comme chaque mois, nous répercutons sur ce Blog l'analyse économique que François Reloujac livre dans <em>Politique magazine</em>.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Une vraie réflexion d'ensemble se dégage de ces analyses : c'est la raison pour laquelle, comme nous vous le disions samedi, vous trouverez très bientôt réunies, en une seule <em>Page</em>, l'ensemble de ces articles.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Voici celui de ce mois (décembre 2010, n° 91) consacré à l'Irlande : <em>Irlande - Voyage au bout de l’euro....</em></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><em><p style="text-align: center;"><img id="media-2796420" style="margin: 0.7em 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/3083916065.jpg" alt="IRLANDE CRISE.jpg" width="360" height="182" /></p></em></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Au moment où se tenait à Séoul une réunion du G20 censée se pencher sur la nécessaire solidarité entre les États pour sortir de la crise économique mondiale, les partenaires européens ont fait la démonstration de leur égoïste mésentente cordiale.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Pour freiner la hausse des taux d’intérêt auxquels l’Irlande emprunte, la BCE ne voulait plus intervenir en rachetant aux « investisseurs » les obligations irlandaises qu’ils détiennent et dont ils cherchent à se débarrasser. Il est vrai, qu’au-delà des missions et pouvoirs qui lui ont été conférés par les traités européens, la BCE en avait déjà racheté à la mi-novembre pour 64 milliards d’euros, malgré l’opposition officielle du représentant allemand au sein de son Conseil, Axel Weber. Cet effort de la BCE a mobilisé 25 % de la liquidité à moyen et long terme injectée en Europe, contre 17 % pour les banques grecques et 13 % pour les banques espagnoles. Malgré cet effort considérable, en novembre 2010, la valeur de marché des banques irlandaises était tombée à 2 % de ce qu’elle était en 2007. Il était nécessaire de fluidifier encore le marché secondaire des titres obligataires pour permettre à l’Irlande de lever, en tant que de besoin, des capitaux nouveaux. En agissant ainsi, la BCE n’a pas fait un cadeau à l’Irlande, elle a maintenu en survie les banques irlandaises qui ont pu continuer à honorer les dettes qu’elles ont contractées vis-à-vis notamment des banques allemandes et britanniques et que l’État irlandais n’avait plus les moyens de soutenir seul.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2796409" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/2551195863.jpg" alt="G 20.jpg" /></p></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Le débat sur la dette des banques irlandaises n’est pas uniquement économique et financier, il est aussi politique : en voulant intervenir sur les marchés financiers pour soutenir l’Irlande, en forçant la main du gouvernement de Dublin pour qu’il accepte une aide qu’il n’avait pas sollicitée, on a directement attenté à sa souveraineté. B. O’Keeffe, le ministre irlandais chargé des entreprises, du commerce et de l’innovation l’avait pourtant rappelé avec force : « La souveraineté de ce pays a été très difficile à gagner et ce gouvernement ne va pas l’abandonner à n’importe qui ». En fait, l’Irlande ne veut pas relever brutalement le niveau de ses impôts et de ses taxes sur les sociétés sous la pression des États étrangers et pour satisfaire des « investisseurs » anonymes. D’autant que les difficultés du gouvernement irlandais proviennent en grande partie de la tentative de sauvetage de leurs banques fragilisées par l’éclatement d’une bulle immobilière. Cette tentative a en effet déjà coûté à l’État l’équivalent de 80 % de la valeur du PIB du pays. Les Irlandais qui ont, depuis la mise en place de l’euro, profité des imperfections du système pour maintenir le taux de leur impôt sur les sociétés à 12,5 %, ce qui leur a permis d’accueillir le siège européen des grandes multinationales apatrides : Microsoft, Intel, Oracle, Google… et de maintenir ainsi un faible niveau de chômage, craignent aujourd’hui de voir leur modèle s’effondrer. </span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Il est vrai que les déclarations du député allemand Markus Ferber a de quoi les inquiéter : « Nous avons obtenu des augmentations d’impôts en Grèce. Cela doit aussi être le cas en Irlande. Il est impossible qu’un pays profite de la solidarité de la communauté et qu’il continue de s’offrir des avantages de compétitivité en faisant du dumping fiscal ».</span></p><p><em><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Un modèle moribond ?</span></em></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Or, le gouvernement irlandais ne veut pas changer le système fiscal qui a permis aux entreprises installées chez elle de traverser la crise sans trop de dommages. Mais comment, dans ces conditions, augmenter les impôts des personnes qui ne peuvent pas rembourser les emprunts qu’elles ont contractés pour acquérir leur maison alors que celle-ci ne vaut plus le montant de la dette et qu’en vertu du droit national, les Irlandais sont redevables de leurs dettes immobilières sur l’ensemble de leur patrimoine ? La crise irlandaise n’est pas essentiellement due à l’activité économique du pays qui continue à fonctionner – notamment ses industries chimique, pharmaceutique et alimentaire – mais à l’effondrement d’un système bancaire hypertrophié qui n’a pas pu supporter l’éclatement de la bulle immobilière. Il est vrai que les banques irlandaises avaient soutenu, hors du raisonnable, non seulement le marché immobilier domestique mais aussi celui du Royaume- Uni et celui des États-Unis. Pour ce faire, les banques étaient elles-mêmes refinancées par les banques allemandes, britanniques et françaises. En acceptant désormais de garantir leurs dettes, la BCE prend au gouvernement irlandais la maîtrise de son système bancaire et la logique économique pourrait la conduire à susciter un rapprochement des dites banques avec leurs créancières. Les banques irlandaises encourent désormais le risque de passer sous contrôle allemand, britannique ou français.</span></p><p><em><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La machine infernale</span></em></p><p><em><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2796425" style="margin: 0.7em 0px;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/02/01/931900483.jpg" alt="IRLANDE CRISE.jpg 1.jpg" width="345" height="200" /></p></span></em></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Il est bien certain que, dans le mécanisme de cavalerie généralisée qui s’est mis en place dans le monde financier, les difficultés d’un pays contaminent aussitôt les pays voisins. En laissant se développer librement ces mouvements de capitaux internationaux, qui donnaient l’impression de pouvoir se financer sans recourir à l’impôt, les gouvernements ont perdu une grande partie de leurs pouvoirs et donnés aux voisins le droit de leur demander des comptes. Du coup, l’on risque de dresser les États les plus fragiles les uns contre les autres. D’ailleurs celui qui a le plus insisté auprès de l’Union européenne et du FMI pour que l’Irlande accepte leur aide est le ministre portugais de l’économie. Car, si l’Irlande est mise en défaut, le Portugal risque d’être la prochaine cible des spéculateurs internationaux… en attendat l’Espagne ou l’Italie. Il faut bien voir aussi que les « investisseurs » se débarrassent de leurs titres irlandais parce que Mme Merkel a déclaré quelques temps auparavant qu’en cas de difficultés d’un État, les investisseurs privés devraient en supporter les conséquences. Il est vrai que l’Allemagne a converti une partie de ses excédents commerciaux en créances sur les divers pays européens et qu’elle a peur de les perdre. Il n’est un secret pour personne que tous les États occidentaux sont terriblement endettés et qu’ils ne pourront pas augmenter les impôts pour honorer toutes les échéances à venir. </span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Dès lors le risque de défaut de l’un d’entre eux est avéré… et l’Allemagne se trouve donc exposée à ne pas recouvrer ses propres créances. Si, par sa politique d’exportations, elle a plus ou moins ruiné ses partenaires, elle ne veut pas aujourd’hui en supporter les conséquences. Cependant, l’opinion publique allemande ne peut pas accepter de figurer ainsi au banc des accusés, car elle a l’impression, en soutenant les pays les plus fragilisés, de payer pour les « mauvaises pratiques » et le laxisme des autres.</span></p><p><em><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">La dépression ?</span></em></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> La crise est en train de révéler l’erreur d’avoir voulu faire une unité monétaire sans unicité des régimes fiscaux et sociaux, sans mobilité de la main d’œuvre, sans unité politique, autrement dit sans la limiter à ce que Mundell appelait une « zone monétaire optimale ». En fait, les hommes politiques européens avaient vu dans cette union monétaire une opportunité pour conduire leurs actions à bon compte. Chacun y est allé de sa propre recette : l’Allemagne a développé son succès sur des « exportations compétitives », l’Espagne sur la construction à tout va, la Grèce sur l’inventivité de la comptabilité publique, l’Irlande sur le dumping fiscal… La solidarité financière n’était que de façade et a permis de masquer pendant un certain temps l’absence de cohésion politique et le manque d’unité des peuples. Les règlements tatillons de la Commission européenne ne pouvaient pas suppléer cette absence de volonté politique réelle mais ont accru le malaise par leur manque de réalisme. Oui, M. Van Rompuy a raison de dire que, soit nous arrivons, vaille que vaille, à mettre en place un mécanisme qui nous permettra de surmonter la crise actuelle, soit celle-ci fragilisera irrémédiablement la construction européenne telle qu’elle est aujourd’hui.</span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><p style="text-align: center;"><img id="media-2796431" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lafautearousseau.hautetfort.com/media/01/00/1964462555.jpg" alt="CriseMondiale-1.jpg" /></p></span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> La crise, quoique née aux États-Unis, est aujourd’hui particulièrement vive en Europe. Car les Européens n’ont pas les moyens, comme les Américains, d’inonder les marchés d’une monnaie dont la valeur n’est plus que subjective. Et, tout ce qui est désormais consacré au paiement de la dette n’est plus disponible pour l’investissement productif. La dépression redoutée n’est pas loin. Les gouvernements européens n’ont pas seulement abdiqué leurs pouvoirs entre les mains d’une administration européenne d’autant plus tatillonne qu’elle est inadaptée, ils ont aussi donné aux spéculateurs apatrides les moyens de contrecarrer toutes leurs décisions en finançant des dépenses improductives par le recours aux emprunts plutôt que par l’impôt. </span></p><p><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"> Aujourd’hui ils sont dans la situation de l’entrepreneur en faillite qui, ayant eu recours à la cavalerie pour masquer l’état réel de ses dettes, découvre que le monde entier connaît désormais l’état réel de sa situation financière. Dans cette situation, vouloir modifier le système monétaire international revient à vouloir changer les règles du jeu. Mais pour y arriver, il ne faut pas que celui qui le propose apparaisse uniquement comme le perdant du moment. ■</span></p>
L'Hérétiquehttp://heresie.hautetfort.com/about.htmlUn répit pour l'Europe et ses Étatstag:heresie.hautetfort.com,2010-05-10:27392912010-05-10T10:51:00+02:002010-05-10T10:51:00+02:00 La Banque Centrale Européenne et la Commission ont donc pris la décision de...
<p>La Banque Centrale Européenne et la Commission ont donc pris la décision de proposer au reste du monde une action européenne commune. Faisant fi des traités, des garanties pour un montant de 750 milliards d'euros ont été prises par les pays de l'Union Européenne afin de pouvoir court-circuiter d'éventuelles spéculations et venir en aide à des pays en difficulté.</p> <p>Il ne faut pas pour autant compter échapper à nos charges, sauf à prendre le risque d'un tour de passe-passe que nos créanciers n'apprécieraient guère (voir <a href="http://demsf.free.fr/index.php?post/2010/05/10/Petard-a-inflation" title="Démocratie sans frontières">l'analyse</a> de Démocratie Sans Frontières à ce sujet...). Non, en réalité, les États européens n'ont fait que gagner le répit nécessaire pour assainir leurs finances publiques. Nous n'échapperons donc pas à une politique de rigueur ; l'enjeu, désormais, c'est d'avoir encore la possibilité de choisir entre une politique de rigueur que nous maîtriserons et une politique de rigueur qui nous serait imposée. C'est <a href="http://blog.vaches-a-la-une.fr/post/2010/05/08/R%C3%A9habilitons-la-rigueur-!" title="Humeurs de vaches">ce qu'évaluait</a> avec beaucoup de justesse le blog Humeurs de vaches, avant-hier. Il ne suffira pas d'une seule révision générale des politiques publiques, en France, faute de montants significatifs. Comme l'observe Céline Alléaume sur le blog Politicia, <a title="Politicia" href="http://fr.news.yahoo.com/blogs/politicia/la-rgpp-rvision-gnrale-des-politiques-publiques-est-un-chec-la-ncessit-de-la-rforme-de-ltat-elle-reste-entire-p445.html">c'est désormais d'une réforme de l'État</a> dont nous avons besoin, avec une questionnement sur ses missions fondamentales :</p> <p>«La Réforme de l'État, elle, est empêtrée dans les contradictions de la politique du Président. L'opinion publique ne la soutient plus, ne la comprend plus. Les déficits publics s'accumulent, l'endettement de la France atteint des niveaux vertigineux. Plus que jamais une bonne gestion publique, à commencer par une gouvernance irréprochable, est nécessaire. François Bayrou, dans son dernier ouvrage <em>Abus de Pouvoir</em> rappelait que « pour le citoyen, les réformes ne valent que si elles sont progrès […] » et que seules « la discussion et la définition du but à atteindre permettent une méthode de la réforme, qui donne enfin sa place aux intéressés, aux bosseurs de terrain ». La nécessité de la Réforme de l’État reste entière.»</p>
cogitumhttp://cjeandelcogito.hautetfort.com/about.htmlEUROPE : UNE TEMPETE PREVISIBLE. Ce n'est pas le même musique que la Sonate N°17 de Beethoven, ditag:cjeandelcogito.hautetfort.com,2010-05-09:27383852010-05-09T20:14:00+02:002010-05-09T20:14:00+02:00 En ce 09 mai, jour de ma naissance, dès 18 h 45, vla t'y pas que dans...
<p><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">En ce 09 mai, jour de ma naissance, dès 18 h 45, vla t'y pas que dans mon sommeil profond, je suis réveillé par deux tempêtes distinctes.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Du coup; j'ouvre les yeux et m'aperçoit que ma vie future ne sera pas un long fleuve tranquille. Mais je sais aussi que la vie m'apportera du bonheur.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Pour quoi deux tempêtes?</span></span></span></span></p> <ul> <li> <div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;"> Il y a celle de <span style="color: #800000;"><strong><a href="http://www.espritsnomades.com/siteclassique/beethovensonatepiano17.html">Beethoven</a></strong></span> <span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">que j'aime beaucoup</span></span>.</span></span></span></span></span></div> </li> </ul> <p style="text-align: justify;"> </p> <ul> <li> <div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;"><span style="color: #000000;"><span style="color: #000080;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: small;"> Il y a l'autre que je n'aime pas du tout et qui provient « d'un volapük invertébré sans âme que l'on appèle l'Europe ».</span></span></span></span></span></span></span></span></div> <p align="justify" style="text-align: justify;"> </p> </li> </ul> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">La première, celle de <span style="color: #003366;">Beethoven</span> apporte du bonheur à l'âme humaine. Elle est aussi à l'image du compositeur de génie, à savoir un esprit éclairé, tourmenté dans sa tête aussi fort qu'une tempête.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">C'est vrai que j'adore ce génie de la musique et connaissant un peu sa biographie, je me reconnais dans certains de ses aspects, du point de vue du caractère. Il donne une image du bon côté de la culture de l'Europe en ce sens qu'il est allemand comme le sont Verdi pour l'Italie, ou Berlioz pour la France.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;"><object data="http://www.youtube.com/v/LfjD-DQ5REk&hl=fr_FR&fs=1&" height="356" type="application/x-shockwave-flash" width="431"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="wmode" value="transparent" /> <param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/LfjD-DQ5REk&hl=fr_FR&fs=1&" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">La seconde, provient de ce « volapük invertébré que l'on appèle l'Europe » et qui n'a rien à voir avec ce que le peuple français a voulu exprimer à plusieurs reprises : celle d'une Europe des Nations où chacune d'elles doit disposer de sa propre politique économique et monétaire, en autre.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Ce qui se passe avec la Grèce était prévisible, dès lors que dans le Traité de Maastricht, l'on mettait en place une machine de guerre contre les Nations qu'est la BCE, laquelle n'a aucune légitimité, trop indépendante de nos Gouvernants qui eux, ont la légitimité par la sanction du vote.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">En réalité, « <a href="http://www.debout-la-republique.fr/En-realite-ce-n-est-pas-la-Grece.html"><strong>ce n'est pas la Grèce que l'on veut sauver mais l'Euro à tout prix</strong></a> ». Je rappelle que voici 18 ans, lors du débat sur le Traité de Maastricht, l'idéologie de l'euro était déjà à l'oeuvre, en promettant par cette pensée unique, le plein emploi, une Europe plus sociale, plus proche des gens. Non seulement, cela ne s'est pas produit mais tout le contraire : à savoir une pauvreté grandissante en France, un abaissement de nos Institutions, un parlement poltron et couché devant la finance mondiale, sans compter la désindustrialisation de notre pays. Ainsi, ici, à Lyon le projet du grand Stade en est une illustration flagrante où nos Elus cèdent au dictat du Président de l'OL et perdant ainsi leur propre notion de puissance qui sied à une Elu du peuple.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">A la même époque<strong>,</strong> <a href="http://www.lefigaro.fr/politique/2010/01/08/01002-20100108ARTFIG00009-l-europe-grande-affaire-de-philippe-seguin-.php"><span style="color: #800000;"><strong>Philippe Seguin</strong></span></a>, dans son discours pour la France mettait en garde le pays contre l'aventurisme de la monnaie unique</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">« Dans le domaine monétaire, comme dans les autres, il faut se plier aux réalités. Il faut donc savoir ajuster les parités quand c 'est nécessaire, non pour faire de la dévaluation compétitive, mais pour éviter la déflation. En choisissant la monnaie commune au lieu de la monnaie unique, on choisirait, je crois, l'efficacité contre l'idéologie ».</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Que voulait dire par-là, le visionnaire Philippe Seguin ?</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Que chaque pays garde sa propre monnaie tout en ayant une monnaie de réserve qui servirait de régulation dans les échanges intra et extra communautaires. Tel serait le rôle de l'euro. L'efficacité de cette monnaie commune permettrait aux pays et à leur peuple de respirer.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">En conclusion, je vous conseille pour votre âme</span></span></span></span></p> <ul> <li> <div style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;"> </span></span></span><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">d'écouter le bon côté de l'Europe, celui de sa culture : la témpête de Ludwig Van Beethoven,</span></span></span></span></div> </li> </ul> <p style="text-align: justify;"> </p> <ul> <li> <p align="justify"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">d'ouvrir les yeux sur ce que l'on nous prépare, au nom de l'Europe : des mesures de rigueur qui une fois de plus profiteront aux financiers au détriment du bien-être des peuples qui composent les Nations européennes.</span></span></span></span></p> </li> </ul> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;"> </span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Revenons à la genèse des Etats-Nations. Pour cela, il faut militer pour la suppression de la BCE, la disparition de la commission et du Parlement européen.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Si l'on veut que l'Europe puisse avoir une lisibilité au sein du concert des Nations, elle ne pourra se faire qu'à travers 'une structure dite intergouvernementale composée uniquement des Présidents et Chefs de Gouvernement. Laquelle aurait simplement pour mission d'organiser des partenariats entre les pays qui la composent sur des projets d'avenir comme les grandes infrastructures par exemple.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">En aucun cas, elle n'aurait autorisation d'une politique étrangère et de défense, lesquelles doivent rester de compétence nationale.</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;"><strong>Pour une France indépendante,</strong></span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Gaullistement</span></span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="color: #000080;">Claude JEANDEL</span></span></span></span></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"> </p>