Last posts on babx2024-03-29T07:12:46+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/babx/atom.xmlDenis Desassishttp://maitrechronique.hautetfort.com/about.htmlNougaro : avis de Dessay… et de (re)naissancetag:maitrechronique.hautetfort.com,2019-12-18:61992572019-12-18T16:43:00+01:002019-12-18T16:43:00+01:00 Les meilleures intentions ne font pas les grands disques, même quand on...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-6069863" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://maitrechronique.hautetfort.com/media/02/02/1108989830.jpg" alt="Babx_Minvielle_De-Pourquery.jpg" />Les meilleures intentions ne font pas les grands disques, même quand on prend appui sur le talent d’un Yvan Cassar, celui-là même qui avait collaboré aux derniers enregistrements de <strong>Claude Nougaro</strong> jusqu’à l’ultime et inachevé <em>La Note Bleue</em> en 2003. Et sauf le respect que je dois à celle qu’on connaît comme une excellente cantatrice, inutile de tourner autour du pot : <strong>Nathalie Dessay</strong> a essayé, mais elle a échoué. Son disque de reprises des chansons du Toulousain, <em>Sur l’écran noir de mes nuits blanches</em>, ressemble à s’y méprendre à un coup d’épée dans l’eau ou plutôt, pour filer la métaphore du ring, un uppercut dans le vide. C’est chanté juste, avec les bonnes notes, c’est très proprement réalisé, il y a chez elle une indéniable sincérité et beaucoup de respect mais il manque l’essentiel dans cet hommage : la danse des mots. Il y a des chansons vides comme certaines maisons peuvent le devenir. Bref, un disque hors sujet…</p><p style="text-align: justify;">Parce que vouloir s’attaquer au répertoire de Nougaro, c’est savoir qu’on va prendre des risques, c’est se lancer un défi au risque de trébucher et de se casser la figure. Il n’y a pas de demi-mesure possible avec cette valse des syllabes et des rythmes marquée au sceau du jazz, de l’Afrique ou du Brésil. Cette musique-là, si singulière, il faut la côtoyer, la rudoyer, savoir jouer des coudes avec elle, quitte à lui donner une bonne bourrade fraternelle et mettre son équilibre en péril. À vaincre sans péril… Et puis il faut la dépasser, sans hésiter sur les moyens à mettre en œuvre, y compris celui qui consiste à la dépouiller, à la mettre à nu pour lui offrir si besoin de nouveaux habits. Le respect, oui bien sûr, mais dans l’esprit d’une confrontation sportive à la loyale : on sait les forces de l’autre et on lui dit, les yeux dans les yeux : que le meilleur gagne, mais pas question de se laisser intimider pour autant.</p><p style="text-align: justify;">Tout cela, David Babin alias <strong>Babx</strong>, <strong>André Minvielle</strong> et <strong>Thomas de Pourquery</strong> le savent mieux que quiconque. Et voilà sous nos oreilles ébahies un trio composé de personnalités très différentes et pour autant d’une complémentarité étonnante. Le premier est une sorte de songeur lunaire qui vous ferait facilement croire qu’il est loin de vous, un peu distant, alors qu’il souffle tout simplement ses rêves au creux de votre oreille. Qui, soit dit en passant, est aussi producteur et a su s’assurer le concours de musiciens tels que Marc Ribot ou Archie Shepp. Le second – qui a lui-même écrit des textes pour Nougaro – est un béarnais cultivateur d’accents, un jongleur des mots, un vocaliste scatteur percutant. On n’oubliera pas sa présence au sein de la compagnie Lubat, ce dernier ayant été le batteur de… Claude Nougaro. En 2016, il publiait un <em><a href="http://maitrechronique.hautetfort.com/archive/2016/09/18/il-etait-une-fois-intime-5849465.html" target="_blank" rel="noopener">1 Time</a></em> de toute beauté. Quant au troisième larron, qui a déjà eu l’occasion de travailler avec le premier, comptez sur lui pour ne pas s’en laisser… conter. Car ce saxophoniste supersonique admirateur de Sun Ra, une manière d’ogre en jazz, est aussi un chanteur, puissant et athlétique. Doublé (voire triplé) d’un showman charismatique. Souvenir personnel (et assez récent) d’un de ses concerts en trio à La Gare ou, un peu plus tôt, d’un passage ébouriffant au Chapiteau de la Pépinière dans le cadre de Nancy Jazz Pulsations…</p><p style="text-align: justify;">Leur disque s’appelle <em>Nougaro</em>, tout simplement. Et c’est un enchantement, une gourmandise dont on n’est pas près d’être rassasié. Oh, ici pas besoin de grands moyens, pas de surproduction en studio ! Rien de tout cela, ce serait même plutôt le contraire. L’économie – pour ne pas dire le minimalisme – est la force première de cette union pour le meilleur et pour le… meilleur ! Un piano, quelques percussions façon tambourin, un saxophone. Et trois voix qui se répondent en échos taquins (« Locomots ») ou prennent tour à tour la parole (« La pluie fait des claquettes »). Elles disent la même histoire, chacune à leur manière : Babx caresse des « Rimes » dont la musique si belle est signée Aldo Romano. Thomas de Pourquery, qui l’a aidé à conclure au saxophone alto, chuchote de son côté un époustouflant « À bout de souffle » sans note, tel le récitant d’une aventure confidentielle. André Minvielle chaloupe un « K-You K-Yaw » samba plus brésilien que nature ou chante a cappella un émouvant « Pommier de paradis ».</p><p style="text-align: justify;">Ce trio, très inspiré comme on l’aura compris, n’a pas cherché à tout prix à mobiliser <em>Les Grands Succès de</em>… pour mener à bien son entreprise enregistrée <em>live</em>. Faire revivre la musique de Claude Nougaro, lui offrir cette joie d’une nouvelle naissance passe avant toute chose par la passion du rythme et une vibration profonde. <em>Nougaro</em> est un disque conçu avec les tripes et le cœur, il est un petit moment suspendu, touché par la grâce. Grâce à Babx, André Minvielle et Thomas de Pourquery, les mots dansent toujours et dansent encore. Ils sont vivants, plus que jamais.</p><p><strong>Musiciens</strong> : <strong>Babx</strong> (chant, piano), <strong>André Minvielle</strong> (chant, percussions), <strong>Thomas de Pourquery</strong> (chant, saxophone alto).</p><p><strong>Titres</strong> : Pommier de paradis / Locomots / La pluie fait des claquettes / À bout de souffle / Rimes / K-You K-Yaw / Introduction piano / La vie en noir / C’est non ! / Cécile ma fille / Une petite fille / Pantoufles à papa</p><p><strong>Label : La Familia</strong></p><p style="text-align: center;"><strong><iframe width="640" height="360" title="vimeo-player" src="https://player.vimeo.com/video/272787901" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></strong></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlIndex nominum, : la lettre Btag:almasoror.hautetfort.com,2014-06-11:53882702014-06-11T10:03:00+02:002014-06-11T10:03:00+02:00 En huit ans d'existence, AlmaSoror a égrené de nombreux noms propres dans...
<p style="text-align: justify;">En huit ans d'existence, AlmaSoror a égrené de nombreux noms propres dans ses pages electro-poussiéreuses. <a href="http://almasoror.hautetfort.com/index-des-noms-propres.html" target="_blank">Le chantier de l'index</a> est entamé, mais bien loin d'être achevé. C'est donc une lettre B en construction que nous vous livrons ici et qui permettra à ceux qui viennent depuis longtemps de retrouver, peut-être, de vieux articles qu'ils avaient oubliés.</p><p><span style="font-size: xx-large;">B</span></p><p><strong>Babx</strong></p><p>Il est cité (sans que son nom soit mentionné) dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/01/07/deuil-d-une-illusion-5264372.html" target="_blank">Deuil d'une illusion</a></p><p><strong>Jean-Sébastien Bach</strong></p><p>Il est mentionné dans<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/05/10/auto-censure-5364732.html" target="_blank"> Auto(?)censure</a></p><p><strong>Gaston Bachelard</strong></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/11/23/sanctuaire-5228883.html" target="_blank">Sanctuaire</a></p><p><strong>Normand Baillargeon</strong></p><p>Il est cité dans<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/01/06/quebec-l-accent-d-une-pensee-5263471.html" target="_blank"> Québec : l'accent d'une pensée</a></p><p><strong>Honoré de Balzac</strong></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/05/10/auto-censure-5364732.html" target="_blank">Auto(?)censure</a></p><p><strong>Arturo Bandini</strong></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/05/11/memoire-de-nos-lectures.html" target="_blank">Mémoires de nos lectures</a></p><p><strong>Alexina (Herculine Abel) Barbin</strong></p><p>Alexina est mentionné(e) dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/11/18/vigny-electro.html" target="_blank">Vigny aux temps électros</a></p><p><strong>Barynsflook</strong></p><p>Il est l'auteur de <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2010/06/05/dangereuse-beaute.html" target="_blank">Dangereuse beauté</a></p><p>Il est l'auteur de <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2010/05/25/de-l-incomprehension-notoire-de-l-homme.html" target="_blank">L'incompréhension notoire de l'homme</a></p><p><strong>Charles Baudelaire</strong></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/05/10/auto-censure-5364732.html" target="_blank">Auto(?)censure</a></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/04/26/au-confessionnal-du-coeur.html" target="_blank">Au confessionnal du cœur </a></p><p><strong>Béja</strong></p><p>Il est mentionné dans<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2010/10/01/la-musique-de-nadege.html" target="_blank"> La musique de Nadège</a></p><p>Il est mentionné dans<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/05/16/la-ville-des-ecrivains.html" target="_blank"> Moineville : la ville des écrivains</a></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2009/01/21/le-sexe-des-anges.html" target="_blank">Le sexe des anges</a></p><p><strong>Ota Benga</strong></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/06/05/ota-benga-5385187.html" target="_blank">Ota Benga</a></p><p><strong>Jacques Benoist-Méchin</strong></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/03/30/le-desillusionne.html" target="_blank">Le désillusionné</a></p><p>Il est mentionné et cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2012/10/01/la-fabuleuse-plume-de-jacques-benoist-mechin.html" target="_blank">La fabuleuse plume de Jacques Benoist-Méchin</a></p><p>Il est cité et mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/03/03/le-style-immense-et-plein-de-pensee-de-benoist-mechin.html" target="_blank">Le style immense et plein de pensée de Jacques Benoist-Méchin</a></p><p>Il est mentionné et cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/11/23/trois-esthetes-du-xx-eme-siecle-romain-rolland-jacques-benoi.html" target="_blank">Trois esthètes du XX°siècle : Rolland, Benoist-Méchin, Vaneigem</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/12/24/liberation.html" target="_blank">Épuration. </a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2012/12/31/fragment-d-un-printemps-arabe.html" target="_blank">Fragment d'un printemps arabe</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/03/21/l-invasion-islamique-de-l-europe-annees-700.html" target="_blank">Invasion de l'Europe - Année 700</a></p><p><strong>Cyrano de Bergerac</strong> (personnage)</p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/08/13/militants-radicaux-des-deux-bords-5140406.html" target="_blank">Militants radicaux des deux extrémités du centre</a></p><p><strong>Cyrano de Bergerac</strong> (auteur)</p><p><strong>Ingmar Bergman</strong></p><p>Il est cité en exergue d'<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/09/19/alcool-liberte-litterature-5154518.html" target="_blank">Alcool, liberté, littérature</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2010/08/04/dialogues-du-septieme-sceau.html" target="_blank">Dialogues du septième sceau</a></p><p>Il est cité en exergue d'<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2012/04/04/intemporalite.html" target="_blank">Intemporalité</a></p><p><strong>Claude Bernard</strong></p><p>Il est mentionné dans<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/08/27/la-faculte-de-medecine-au-xixeme-siecle.html" target="_blank"> La faculté de médecine au XIX°siècle</a></p><p><strong>Paul Bert</strong></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2008/11/21/melange-de-paternites.html" target="_blank">Mélange de paternités</a></p><p><strong>Aloysius Bertrand</strong></p><p>Il est mentionné dans<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/04/26/au-confessionnal-du-coeur.html" target="_blank"> Au confessionnal du cœur </a></p><p><strong>Pierre Bez(h)oukov</strong></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2009/02/13/ou-il-y-a-jugement-il-y-a-injustice.html" target="_blank">Où il y a jugement, il y a injustice</a></p><p><strong>Patrick Biau</strong></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/11/10/paysage-5215610.html" target="_blank">Paysage</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2012/08/16/soleil-noir-fonce.html" target="_blank">Soleil noir foncé</a></p><p><strong>Black Agnès</strong></p><p>Les deux noires Agnès sont mentionnées dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2009/05/25/black-agnes.html" target="_blank">Black Agnès</a></p><p><strong>William Blake</strong></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/05/10/auto-censure-5364732.html" target="_blank">Auto(?)censure</a></p><p><strong>Marc Bloch</strong></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/11/29/la-bibliotheque-eparpillee-une-histoire-symbolique-du-moyen.html" target="_blank">La bibliothèque éparpillée : une histoire symbolique du moyen âge</a></p><p><strong>Enid Blyton</strong></p><p>Elle est mentionnée et citée dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/05/10/auto-censure-5364732.html" target="_blank">Auto(?)censure</a></p><p><strong>Jules Boissière</strong> (Voir à <strong>Khou Mi</strong>)</p><p><strong>Laurence Bordenave</strong></p><p>Elle est l'auteur de <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/12/07/eau-de-coco-de-laurence-bordenave-5240986.html" target="_blank">Eau de Coco</a></p><p>Elle est citée dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/03/27/palette.html" target="_blank">Palette</a></p><p>Elle est l'auteur de <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/09/22/a-tatons-n-2-5157619.html" target="_blank">A tâtons N°2</a></p><p>Elle est citée dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/08/07/la-duplication-de-mari-5125703.html" target="_blank">La duplication de Mari</a></p><p>Elle est mentionnée dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/05/30/passage-de-baude-fastoul-extraits-des-29-et-30-mai.html" target="_blank">Passage de Baude Fastoul (extrait des 29 et 30 mai)</a></p><p>Elle est citée dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/05/10/auto-censure-5364732.html" target="_blank">Auto(?)censure</a></p><p><strong>Saint Jean Bosco</strong></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/04/01/ecclesia.html" target="_blank">Ecclesia</a></p><p><strong>Jean Bouchenoire<br /></strong></p><p>Il est dédicataire de <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/01/13/temp-1899d0bcd27ae12dfd91c45d9a5d2937-5270807.html" target="_blank">Ignis Fatuus</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/11/28/le-flot-urbain-5219624.html" target="_blank">Le flot urbain</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/12/03/la-trace-de-l-archange-5224333.html" target="_blank">La trace de l'archange</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/11/19/le-soldat-inconnu-5216388.html" target="_blank">Le soldat inconnu</a></p><p><strong>Alain Bouissière</strong></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/05/12/quatuor-d-un-monde-en-chantier-5367800.html" target="_blank">Quatuor d'un monde en chantier</a></p><p><strong>Nicolas Bourbaki</strong></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/02/05/necrologie-de-nicolas-bourbaki-5290909.html" target="_blank">Nécrologie de Nicolas Bourbaki (1968)</a></p><p><strong>Anouar Brahem</strong></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/02/01/la-vie-tranquille-de-dylan-sebastien-m-t-5287215.html" target="_blank">La vie tranquille de Dylan-Sébastien M-T</a></p><p><strong>Tieri Briet</strong></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2014/04/25/capitaine-corbeau-noir-5352051.html" target="_blank">Capitaine Corbeau Noir</a></p><p>Il est mentionné dans<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/05/01/tieri.html" target="_blank"> Te revoilà Tieri !</a></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/12/31/la-naissance-des-ours.html" target="_blank">La naissance des ours</a></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2008/11/06/reponse-a-une-question-de-tieri-briet.html" target="_blank">Réponse à une question de Tieri Briet</a></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2011/10/11/beaute-des-affiches-des-deux-bouts-de-la-politique.html" target="_blank">Beauté des affiches des deux bouts de la politique</a></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2012/12/17/carte-du-tendre.html" target="_blank">La carte du Tendre</a></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2009/10/30/90e9d0e2aee5003f532b156c32bd1b09.html" target="_blank">Les commentaires de Tieri sur AlmaSoror</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/09/21/temp-d6777ef694ad74812a0d14c6fcd8e177-5176619.html" target="_blank">Orso dort encore</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2010/03/14/malgre-l-hiver-des-sentiments.html" target="_blank">Malgré l'hiver des sentiments</a></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2009/12/11/de3505f75db0220c3e11d24b8e1a203e.html" target="_blank">A quoi ressemblent tes amoureux ?</a></p><p>Il est mentionné dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2010/06/21/album-de-route-et-de-mer.html" target="_blank">Petite brouette de survie, album de route et de mer</a></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2009/10/13/sens-et-mystique-des-sens-episode-9.html" target="_blank">Sens et Mystique des Sens : épisode 9</a></p><p>Il est le photographe de <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2013/07/01/qui-a-peur-des-hamacs.html" target="_blank">Qui a peur des hamacs ?</a></p><p><strong>Brunehaut</strong></p><p>Elle est mentionnée dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2008/12/05/brunehaut-la-perdante.html" target="_blank">Brunehaut, la perdante</a></p><p><strong>Hanno Buddenbrook</strong></p><p>Il est l'auteur d'A<a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2010/08/05/amour-d-un-homme-pour-son-petit-garcon.html" target="_blank">mour d'un homme pour son petit garçon</a></p><p><strong>Luis Buñuel</strong></p><p>Il est cité dans <a href="http://almasoror.hautetfort.com/archive/2009/05/01/eloge-de-la-memoire.html" target="_blank">l’Éloge de la Mémoire</a></p><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large;"><a href="http://almasoror.hautetfort.com/index-des-noms-propres.html" target="_blank">Index Nominum AlmaSororis</a></span></p>
Hornusshttp://lame-son.hautetfort.com/about.htmlMars 2013 (I)tag:lame-son.hautetfort.com,2013-04-08:50391472013-04-08T10:11:00+02:002013-04-08T10:11:00+02:00 Dans la profusion des sorties mensuelles, ne retenons que quelques...
<p> </p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><span style="color: #000000; font-size: x-small;">Dans la profusion des sorties mensuelles, ne retenons que quelques chansons...</span></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><strong><br /></strong></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><a title="site officiel artiste" href="http://babx-music.com/" target="_blank"><img id="media-4051564" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lame-son.hautetfort.com/media/01/02/1022689716.jpg" alt="BabX, Drones personnels" /><strong>BabX, <em>Drones personnels</em><span style="font-style: normal;"> (Wagram Music/Cinq 7)</span></strong></a></p><p style="margin-bottom: 0cm;">En 2006, dans un premier album épicurien et enchanteur, BabX télescopait savamment son melting-pot d’influences: Ferré, Coltrane, Nougaro, NTM, musiques du monde et BO de films. Trois ans après, on devinait à nouveau ces penchants dans un <em>Cristal Ballroom</em> à la fois fiévreux et mystérieux, et d’une impressionnante richesse instrumentale. Ses dons d’atmosphériste délétère y opéraient à merveille, façon fin de siècle ou plutôt d'empire. Tandis que ses culbutes littéraires, ses entrechocs de sons et de sens étaient chéris au fil d’un ballet de chansons voltigeuses ou juste intimistes sous la seule influence d'un piano.</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Aujourd'hui chez BabX, mots et musique continuent d'élégamment déboussoler dans des optiques plus pop. Mais le chanteur français a choisi d'injecter dans <em>Drones personnels</em> une dimension rétro-futuriste poétique et mécanique. Un imaginaire où se côtoieraient à la fois Jules Vernes et Georges Méliès ; même si BabX ressuscite Jonathan Swift (« Dans mon Gulliver »). Les hommes et les machines, l'émotion et la froideur, le rêve et la réalité, l'ombre et la lumière, la raison et la folie, l'amour et ses tourments entre piano électro-mécanique (chamberlin) et synthés, boîtes à rythmes et machines, acoustique et électronique. Ce troisième album joue sur ces dualités tout en mettant la voix chaleureuse de BabX au centre des ébats musicaux. Les partitions sont ici volontiers brumeuses, synthétiques, parasitées, éthérées ou machiniques ; une dernière optique renforcée parfois par des répétitions lexicales ou des mots martelés (« Despote paranoïa »).</p><p style="margin-bottom: 0cm;">Au sein de cet univers étrangement enchanteur, le collaborateur de Camélia Jordana ou L dévoile ses parts d'ombre, sublime ou entérine les femmes, évoque le manque ou l'absence. « Suzanne aux yeux noirs » réveille sa chère défunte grand-mère quand « Tchador Woman » parle de Manal Al Sharif, icône de la révolte féminine en Arabie Saoudite et « Naomie aime » tacle gentiment la top model starisée avide de diamants. Un large spectre de femmes qu'incarne aussi à sa manière fatale une Camelia Jordana venue faire écho au fiel d'un amoureux éconduit sur « Je ne t'ai jamais aimé » (« Et s'il arriva que je fus fou de toi/Ton souvenir n'est plus qu'un souvenir de plus »). Passion et manque s'entremêlent au fil de « 2012 », le gainsbourien « Les Noyés » ou « Helsinki » dans des courses-poursuite aux airs chimériques. Comme si finalement d'ailleurs <em>Drones personnels </em><span style="font-style: normal;">n'était que recherche du temps perdu. </span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"><span style="font-style: normal;"><iframe width="394" height="222" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xy1qsc"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xy1qsc_babx-feat-camelia-jordana-en-deezer-session-je-ne-t-ai-jamais-aime_music" target="_blank">Babx feat. Camelia Jordana en Deezer Session...</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/deezer" target="_blank">deezer</a></em></span></p><p> </p>
Hornusshttp://lame-son.hautetfort.com/about.htmlAvril 2011tag:lame-son.hautetfort.com,2011-05-10:33559702011-05-10T17:40:34+02:002011-05-10T17:40:34+02:00 Dans la profusion des sorties mensuelles, ne retenons que quelques...
<h3 id="p2"><span style="color: #000000; font-size: x-small;">Dans la profusion des sorties mensuelles, ne retenons que quelques chansons...</span></h3><p><a title="Site officiel de L" href="http://www.initiale-l.com/" target="_blank"><strong><span style="font-size: small;"><img id="media-3024587" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0pt;" title="" src="http://lame-son.hautetfort.com/media/01/02/1421175175.jpg" alt="chanson, L, Raphaële Lannadère, Initiale, album, Premières lettres, BabX, Barbara, Billie Holiday, Coltrane, Nougaro, Château Rouge " />L, <em>Initiale</em> (Tôt ou Tard)</span></strong><br /></a></p><p><span>U</span>ne lettre, L, pour une<em> Initiale</em>. Derrière la brièveté du pseudonyme et la simplicité du titre, une lame de fond. Le premier album de Raphaële Lannadère, Française de 30 ans au souffle ardent, recèle douze perles graciles et gracieuses. Des chansons grisantes aux noires atmosphères musicales, où percent une insolente aisance d’écriture, une impressionnante et impressionniste maturité déjà. Presque davantage mis en scène qu’orchestré par son complice David Babin, alias BabX, <span>Initiale</span> révèle une rare alchimie entre forme et fond. Embarquant dans ses longs travellings les penchants de BabX pour le jazz (Billie Holiday, Coltrane, Nougaro), les BO de films noirs, le music-hall, le classique, le rock, l’electro, Barbara ou Ferré.</p><p>Et comme tous deux ont le goût des beaux mots poétiques et partagent des admirations pour Baudelaire, Rimbaud ou Artaud, pas étonnant de voir surgir des «nuits fauves», «aubes sépia» ou des images de bohèmes. En tous les cas, L trimbale avec élégance et prestance ses états d’âme et son désenchantement, ses errances et désirs brûlants au cœur de cet univers sonore tour à tour mystérieux et ensorceleur. «Mes lèvres sont mortes à minuit/Mes lèvres sont mortes d’ivresse/Embrasées dans un tourbillon/Carillonnant plein de promesses/En confettis et cotillons», chante-t-elle en introduction à la manière d’une Cendrillon aux prises avec ses émois. Dans une diction et un débit qui évoquent celui de la Barbara de «La solitude», L vous foudroie pareillement que l’une de ses références absolues en jouant sur l’incessante valse des sentiments.</p><p>Quelques figures et mondes interlopes émergent aussi par moments et renforcent le décor de cet <em>Initiale</em> aux clairs-obscurs sublimes. A l’image du captivant «Château Rouge» qui parvient à recomposer dans le détail l’atmosphère du cosmopolite quartier parisien où cohabitent Africains, dealers, camés, bobos et prostituées. A cette immersion au sein d’odeurs de soufre et de produits exotiques, L ajoute une autre citadine balade nocturne aux parfums plus délétères et aux plans plus cinématographiques encore via «Romance et série noire», titre rappelant le «Crack Maniac» de BabX. Ailleurs, ce sont des spleens («Les corbeaux»), passions (le plus mélodique «Jalouse»), poétiques rêveries (l’autoportrait fictif <span>Initiale</span>, «Pareil», «Mescaline») et de belles trouvailles lexicales comme ce «Je fume pour me rappeler ta voix» qui se trouvent souvent déclinés sur d’exquises lenteurs et moiteurs rythmiques.</p><p>Cette esthétique du film musical en noir et blanc appliqué à <span>Initiale</span>, soigneusement peaufiné, confère à l’album un troublant supplément d’âme. La chanteuse a bien fait de prendre son temps pour écrire ce premier chapitre suivant un prologue esquissé il y a trois ans par le biais de six titres, <em>Premières Lettres</em>. Et d’où émergeait déjà «Petite», chanson émouvante sur l’amour d’un homme pour une fille de joie sans papiers volatilisée. Avec de tels atours stylés et ce son patiné, <span>Initiale</span> et L figurent déjà au rang des précieuses révélations de l’année française de la chanson</p><p><strong><a title="Site du Temps" href="http://www.letemps.ch/" target="_blank"><strong>Cet article est aussi paru dans le Quotidien <em>Le Temps </em>du 15 avril 2011</strong></a></strong></p>