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J.-P. Chauvin
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Quelles leçons françaises tirer de la ”déroute occidentale” en Afghanistan et ailleurs ?
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2021-07-23:6328696
2021-07-23T19:37:52+02:00
2021-07-23T19:37:52+02:00
Dans quelques semaines, les dernières troupes états-uniennes auront...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Dans quelques semaines, les dernières troupes états-uniennes auront quitté l’Afghanistan, mis à part quelques instructeurs et conseillers de l’armée afghane, et les Afghans seront livrés à leur destin qui pourrait bien prendre les couleurs, plutôt sinistres, des talibans déjà maîtres de la majeure partie du pays. Cette « <strong>déroute de l’Occident</strong> », comme l’évoque l’hebdomadaire <strong><em>Le Point</em></strong> cette semaine, ne doit pas être négligée et elle doit même servir de leçon, même si les Démocraties semblent avoir perdu le sens de la durée et, peut-être, le sens des choses, préférant le mol oreiller de l’indifférence et de la « bonne conscience » (sic !), plus pratique pour étouffer les réalités qui dérangent. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">La principale leçon à tirer (ou à retirer) est que <strong>la politique des bons sentiments n’est pas une politique en tant que telle</strong>, et que <strong>la morale</strong> (ou l’émotion ? L’intervention occidentale était censée répondre aux attentats du 11 septembre aux Etats-Unis), <strong>si elle peut « légitimer »</strong> (mais est-ce le bon verbe ?) <strong>une opération militaire, ne peut fonder un nouveau régime politique</strong>. Dans <strong><em>Le Point</em></strong>, le diplomate Gérard Araud explique « <strong>pourquoi la démocratie ne peut jamais s’imposer, ni s’improviser </strong>», et cela nous rappelle aussi que nos révolutionnaires de 1789 avaient utilisé les plus grandes violences (jusqu’à la terreur la plus extrême des années 1793-94, et l’extermination de populations récalcitrantes) pour imposer « leur » conception de la Nation (avec majuscule obligatoire) et « leur » République qui, au demeurant, n’était pas forcément celle du voisin… « <strong>Des guerres occidentales pour une vision occidentale du monde se sont heurtées aux dures réalités de sociétés qui sont capables de gagner les premières et de refuser la seconde.</strong> » C’est donc « <strong>l’échec d’une force occidentale supérieure par la technologie, l’armement, l’entraînement des soldats et la faillite d’une politique aux bonnes intentions, qui visait à instaurer dans ces trois pays </strong>(ndlr : Irak, Afghanistan, Mali)<strong> une démocratie respectueuse des droits de l’homme et de l’égalité des sexes </strong>». Pourtant, les Etats-Unis et leurs alliés pensaient pouvoir reproduire sans trop de difficultés le schéma de la Seconde guerre mondiale et, surtout, de sa « réussite démocratique » en Allemagne (de l’Ouest) et au Japon après 1945, oubliant qu’il y avait là, déjà, des Etats politiques constitués et un sentiment national que les guerres et les défaites avaient, somme toute, renforcés. Ce n’était pas exactement le même cas de figure dans ces pays du Sud dont l’unité tenait parfois à un « sacré » local ou historique que l’Occident n’a pas su apprécier et savamment utiliser… Ainsi, le refus définitif des Etats-Unis de restaurer comme chef d’Etat celui qui avait été, quarante ans durant, le roi d’Afghanistan (Zaher Shah, décédé en 2007) et qui était respecté par les clans et les populations afghanes au-delà de leurs différences ethniques, voire religieuses, a sans doute largement contribué à l’échec final des tentatives de pacification occidentales : quand un conquérant ou un « envahisseur » (selon les points de vue, fort tranchés sur cette question) oublie l’histoire pour ne privilégier qu’une conception morale de la politique ou son seul intérêt « égo-politique » (plus encore que géopolitique), la réussite est fort douteuse et rentre même dans le domaine de l’utopie, c’est-à-dire de la construction d’un cadre politique et d’une société rêvée sur les sables mouvants d’une réalité qui, en fait, se dérobe… C’est ce qu’avait d’ailleurs compris le président états-unien Truman en 1945 en laissant l’empereur Hiro-Hito sur le trône du Japon tout en faisant condamner à mort ses principaux ministres et généraux accusés de crimes de guerre sur la période 1928-1945. George W. Bush et ses « faucons », perdus dans leur croyance en une irrémédiable « fin de l’histoire » qui aurait été favorable au modèle politique et de société états-unien, n’ont pas eu l’intelligence de leur prédécesseur, successeur légal et malin de Roosevelt. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Pourtant, au début des années 2000, l’illusion était belle : « <strong>Il était néanmoins légitime d’espérer, à Washington, à Bruxelles ou à Paris, qu’Irakiens, Afghans et Maliens se joindraient aux forces venues les libérer de l’oppresseur et leur apporter les bienfaits de la démocratie ; ils auraient pu tirer parti des élections pour se doter d’institutions solides et de dirigeants intègres. S’ils ne l’ont pas fait, c’est parce qu’ils n’étaient pas préparés à passer sans transition d’une société autoritaire et patriarcale à une démocratie. </strong>» L’un des problèmes réside aussi dans la définition même de « démocratie » qui, en fait, ne peut être la même partout au risque de se renier elle-même si elle est définie, par exemple, par un modèle institutionnel fonctionnant sur la règle majoritaire à intervalles réguliers (les élections) ; si elle est comprise comme un mode de vie social privilégiant l’individu et sa liberté personnelle au détriment de ce qui, dans le pays considéré, « fait corps et sens », elle apparaît aussi en contradiction avec la démocratie politique qui fait de la majorité exprimée du corps électoral (à un moment donné, majorité qui n’est pas forcément confirmée par le moment suivant) la source des lois et des contraintes légales, au-delà des enjeux proprement religieux. Ces difficultés n’ont pas été réglées par des interventions militaires qui se voulaient « démocratiques » mais paraissaient, dans le même temps, violer le principe même d’une politique souveraine des Etats considérés et envahis : les discours des Etats occidentaux n’étaient pas forcément illégitimes mais ils n’étaient pas non plus forcément compréhensibles par des populations locales qui oubliaient vite le bien accompli par les forces occidentales (la libération de leurs villages jusque-là occupés par des groupes armés belliqueux à leur égard, par exemple, et la mise à distance du péril des extrémistes islamistes ; etc.) pour n’en considérer que les côtés moins heureux, à tort ou à raison d’ailleurs. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">« <strong>Les Occidentaux ont fait comme s’il suffisait d’édicter une Constitution et d’organiser des élections honnêtes pour voir fonctionner une démocratie. Il a fallu deux siècles aux Européens pour y parvenir tant bien que mal</strong> », et notre propre histoire nationale nous rappelle cet impératif du temps long pour enraciner des institutions ou des habitudes politiques qui « apaisent » les tensions toujours sensibles (et la période actuelle n’en est pas exempte, loin de là !) : <strong>ce n’est pas la Révolution qui a ancré la démocratie représentative</strong> (1) <strong>en France, mais bien plutôt les Monarchies qui l’ont suivie</strong>, avec la Charte et l’établissement d’assemblées (deux, au niveau national) qui « font les lois » (à défaut de toujours les inspirer) quand l’Etat les fait appliquer après les avoir promulguées et, souvent, « appelées » et préparées. Et les régimes suivants ont poursuivi ce long travail de « parlementarisation » de la vie politique, au risque parfois de faire basculer cette dernière dans un parlementarisme excessif et de mauvais aloi dont le général de Gaulle voudra, à son heure, libérer le pays par la Constitution de la Cinquième République. S’il n’est pas complètement assuré que la démocratie soit forcément « arrivée à bon port » (2), il n’est pas interdit de considérer que certains de ses acquis sont bénéfiques quand d’autres appellent <strong>la pratique d’une tradition critique, mais dans le cadre préexistant d’un pluralisme politique qu’il convient de préserver et, même, d’abonder, à rebours des tendances globalitaires des courants « d’effacement » contemporains</strong>…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Aurait-il fallu, au regard de nos traditions politiques et de leurs fortes contradictions d’avec les principes de vie de pays comme l’Afghanistan, l’Irak ou le Mali (entre autres), s’abstenir d’aller « mourir pour Kaboul » ou « pour Tombouctou » et, donc, préserver la vie de nos propres soldats, la France ayant payé un tribut très lourd ces dernières décennies dans les opérations extérieures et dans les actes terroristes frappant notre pays en son cœur (particulièrement en 2015-16) ? La tentation d’un désengagement complet de notre pays des affaires du monde pour se replier sur le pré carré français ou la construction européenne est forte et elle satisfait ceux qui ne voient plus dans les Etats que de simples gendarmes de la société de consommation et de distraction contemporaine (la fameuse « <strong>société distractionnaire </strong>» moquée par Philippe Muray) ; mais elle n’est pas, en fait, satisfaisante pour qui pense en termes de temps long et de pérennité d’un modèle de civilisation qui, pour imparfait qu’il soit, nous donne des raisons de vivre et nourrit encore les espérances d’une grande part de nos compatriotes qui ne limitent pas leur appartenance au pays à une simple question digestive… De plus, ces combats lointains s’inscrivent aussi dans la préservation de nos frontières, aussi éloignées soient-elles, et nous parlons, là, de la France : des frontières qui ne sont pas, d’ailleurs, que physiques mais symboliques, intellectuelles, civilisationnelles. « <strong>Le monde a besoin de la France </strong>», s’exclamait Georges Bernanos. Le général de Gaulle, son lecteur fidèle, le pensait aussi, maintenant ou relevant (malgré le déclin des décennies précédant son « règne ») le rang de la France dans le grand concert des nations, et cela malgré une stratégie qui, en Algérie, aurait sans doute pu être différente. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">En fait, il me semble de plus en plus que l’erreur originelle est d’avoir trop « occidentalisé » les interventions extérieures, dans une logique états-unienne de « <strong>colonialisme démocratique</strong> » (qui, en temps de paix, porte le nom de « Développement », comme l’a justement signalé depuis fort longtemps le décroissant Serge Latouche), et cela au lieu de jouer la carte qui fut celle du militaire français Lyautey en son temps au Maroc, celle que l’on pourrait baptiser « <strong>l’adaptation conviviale</strong> » : s’appuyer sur les populations locales et sur leurs traditions pour les mener, peu à peu (même si le plus tôt serait le mieux), sur le chemin d’un « <strong>minimum politique</strong> » (en attendant et en espérant mieux, même si le calendrier peut être long dans certains pays et pour certaines populations avant d’atteindre les canons « universels » d’une vie politique pluraliste et apaisée souhaitable). Comme le souligne avec raison Gérard Araud : « <strong>on n’instaure une démocratie ni avec un marteau ni avec des baïonnettes, comme ont essayé de le faire en vain Américains et Français. On ne l’impose pas ; elle doit répondre aux besoins des populations même si elle ne correspond pas aux normes américaines et européennes</strong> ». Cela ne doit pas nous empêcher de prôner quelques uns des éléments (voire des fondements) de notre civilisation (en politique comme dans la vie sociale), mais sans les confondre avec la société de consommation qui oublie l’esprit ni avec la démocratie parlementaire et oligarchique qui ne correspond pas forcément à ce que les peuples locaux veulent faire de leur destin ; ce destin qui doit rester le leur, tant qu’il n’atteint pas le nôtre en cherchant à le subvertir ou à le détruire pour installer « leur » ordre, politique ou religieux, qui n’est pas et ne peut être le nôtre… <strong>C’est parce que la France sera sûre d’elle-même </strong>(et capable de défendre, y compris militairement, sa <strong>particularité</strong> historique et civilisationnelle) <strong>qu’elle pourra, non seulement vivre et « sur-vivre » face aux risques du monde, et qu’elle pourra entraîner des nations et des peuples, non à lui ressembler, mais à s’inspirer d’elle. Et confirmer ainsi son éternité nécessaire</strong>… </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">Notes : (1) : Il s’agit là de la démocratie électorale dite représentative (même si elle peut accepter, rarement, des formes de démocratie plus directe comme le référendum), au sens d’une participation indirecte des citoyens aux affaires d’un Etat pourtant – ou par conséquent ? - de plus en plus intrusif au cours de ces deux derniers siècles, ce que relevait, avec une certaine inquiétude, Bertrand de Jouvenel dans « <strong>Du Pouvoir</strong> » dès les années 1940.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;">(2) : Il faut bien se rappeler que la démocratie telle que nous la connaissons n’est sans doute pas « définitive », ne serait-ce que parce que l’histoire institutionnelle n’est jamais figée même si elle peut paraître fixée, et que le rapport aux pouvoirs des communautés et des personnes peut nécessiter d’autres formes d’institutions et de préjugés politiques pour satisfaire le corps civique en ses différentes acceptions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana', sans-serif; font-size: 12pt;"> </span></p>
PP
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2019 : l'UE engluée dans le fantasme d'une attaque russe
tag:plunkett.hautetfort.com,2019-11-23:6192760
2019-11-23T18:24:00+01:00
2019-11-23T18:24:00+01:00
Manoeuvres aériennes UE du 3 au 22 novembre à Mont-de-Marsan. Dans le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6060404" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/02/1494754997.jpg" alt="1507-1-296x380.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><strong><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Manoeuvres aériennes UE du 3 au 22 novembre à Mont-de-Marsan. Dans le <em>"scénario</em>" de ces manoeuvres, notre ennemi est... russe :</span></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Le saviez-vous ? La prochaine <em>"guerre de haute intensité"</em> opposera les armées de l'Europe à celles de la Russie, ennemi <em>"de même puissance"</em> ! </span><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">C'était le thème des <em>"exercices Volfa"</em> qui viennent de se tenir à partir de la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Cinquante pilotes de quatre pays de l'UE s'y sont entraînés à affronter des <em>“bandits”</em> (c. à d. <em>"contacts confirmés hostiles",</em> en jargon US-OTAN). </span><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Qui sont les <em>bandits</em> pour notre armée de l'air ? Des Sukhoi-27 et des Yak-130. Les Russes, forcément... </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">Pourquoi "forcément" ? Parce que le pli est pris depuis très longtemps. Pour être précis : depuis la guerre froide. Mais la guerre froide est finie depuis plus de trente ans ? Oui, mais l'OTAN est toujours là, et depuis 2016 l'UE se persuade que la Russie est de nouveau son <em>"adversaire potentiel".</em> <br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6060431" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/2935576155.jpg" alt="armées" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">C'est ce qu'on appelle la <em>"culture OTAN".</em>.. L'OTAN aurait dû disparaître après la dissolution de son homologue soviétique, le pacte de Varsovie. Elle n'a pas disparu. Pour plusieurs raisons : </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">► Les présidents successifs à Washington – jusqu'à M. Obama et <em>a fortiori</em> M. Trump – ont veillé à ce qu'UE et OTAN soient soudées recto-verso. Objectifs : vendre aux Européens l'armement américain, garder politiquement l'UE sous la coupe américaine, et coupler l'élargissement de l'UE vers l'Est avec celui de la présence militaire américaine. Aujourd'hui Washington, hypnotisé par le Pacifique et la Chine, se désengage du Vieux Continent ; mais le tropisme US des Européens persiste ! Le sommet des 70 ans de l'OTAN les 3 et 4 décembre à Londres, patronné par MM. Trump et Johnson, promet d'être folklorique...<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">► Pour justifier l'élargissement de la présence militaire US vers l'Est à partir de 1993, quatre Etats membres de l'UE s'étaient posés en futures victimes d'une attaque russe vers l'Ouest : hypothèse très improbable mais nécessaire à la posture "occidentale", qui était indéfinissable sans cet épouvantail. Comme par hasard, les quatre Etats en question (Pologne, Lituanie, Estonie, Lettonie) étaient inconditionnellement pro-américains. Plus ils voient aujourd'hui Washington tourner le dos à l'Europe, plus ils agitent l'épouvantail russe pour garder les bases militaires américaines implantées chez eux depuis les années 1990 : au temps où Washington semblait préparer une sorte de guerre chaude avec la Russie.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;">► Engluées dans leur désir de croire encore et malgré tout au <em>"parapluie américain”,</em> fermées à tout effort budgétaire de défense, rivées à leur crainte très obsolète d'une <em>"hégémonie française"</em> (?), les capitales de l'UE sont affolées par l'audace verbale de M. Macron lançant le 7 novembre : <em>“L'OTAN est en état de mort cérébrale”</em>.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;">► Mais cette parole de M. Macron irrite une partie des généraux français, soucieux de ne pas perdre leurs habitudes à l'OTAN et, pour quelques-uns, leur rond de serviette au Pentagone <span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: 10pt;">[*]</span>. Voilà donc nos Rafale, dans le ciel d'Aquitaine et d'Auvergne, mimant – avec les Eurofighter et les vieux Tornado (1980) de nos partenaires – une grande bataille contre l'aviation russe. C'est le <em>"conflit de haute intensité"</em> qu'imagine maintenant une armée française dont les chefs semblent penser en anglais. </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman, times, serif; color: #000000;"><span style="font-size: 14pt;">Le plus beau est que l'une de nos unités aériennes engagées là-dedans, le régiment de chasse 2/30 de la base 118, porte un nom qui évoque une tout autre histoire : <em>Normandie-Niémen.</em></span> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 8pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;">_________</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;"><span style="font-size: 10pt;">[*] Les opérations militaires françaises en Syrie furent coûteuses quoique très marginales. À quoi ont-elles servi selon les généraux français, qui s'en félicitent ? <em>"À nous rapprocher des Américains".</em></span><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #000000;"><strong>Novembre 2012 à la base de Mont-de-Marsan. Quand Français et Russes célébraient le 70</strong><span style="font-size: 8pt;">e</span><strong> anniversaire de l'escadrille Normandie-Niémen... Sur la photo : un Yak-9 1942 de cette escadrille (croix de Lorraine et casserole d'hélice tricolore) ; et un Rafale décoré pour l'occasion de l'étoile rouge et des marques de 1942 : croix de Lorraine et flèche-éclair.<br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><img id="media-6060391" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/02/01/3035850294.jpg" alt="ob_dc696b_normandie-niemen-2012-maxi.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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14-Juillet avec les militaires lorrains à Nancy
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2018-07-14:6066441
2018-07-14T13:00:00+02:00
2018-07-14T13:00:00+02:00
Fête nationale sous le soleil sur la place Carrière à Nancy avec de...
<p><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 14pt;">Fête nationale sous le soleil sur la place Carrière à Nancy avec de nombreux Lorrains qui soutiennent leurs militaires.</span></p><p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/575770692.JPG" id="media-5841850" alt="" /></p>
Ratatosk
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Comparaison entre les moyens militaires américains et russes
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2018-01-02:6013307
2018-01-02T11:49:42+01:00
2018-01-02T11:49:42+01:00
Comparaison entre les moyens militaires américains et russes par...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5746461" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/1632110909.jpg" alt="militarymeans.jpg" /></p><h1 class="artTitre"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black, sans-serif; color: #ff6600;"><strong>Comparaison entre les moyens militaires américains et russes</strong></span></h1><p><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;">par Jean-Paul Baquiast</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: arial black, sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><span style="font-size: 18pt;">Ex: http://www.europesolidaire.eu</span> </span></strong></span></p><div class="artAccroche"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans un article du 29/12/2017, nous avions évalué rapidement ce à quoi correspondent ce que l'article avait nommé les « nouvelles forces armées russes »</span></strong></span></div><div class="artCorps"><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Il est intéressant de comparer les moyens de celles-ci à ceux de l'armée américaine. Le site <em>Russiafeed</em> fournit des éléments à cet égard. Nous ne pouvons évidemment pas garantir la validité des chiffres. Disons seulement qu'ils paraissent très vraisemblables. Précisons qu'ils ne concernent pas les moyens aéro-navals, notamment en nombre de porte-avions et de flottes aériennes embarquées. Sur ce point l'Amérique dispose d'une supériorité écrasante. La Russie est en train de mettre au point de nouveaux missiles capables de traverser les barrières électroniques actuelles des navires américains. Mais l'US Navy ne restera certainement pas sans réponse.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Voir<span style="color: #ffcc99;"> <a style="color: #ffcc99;" href="http://russiafeed.com/russia-vs-us-who-has-the-stronger-military/">http://russiafeed.com/russia-vs-us-who-has-the-stronger-military/</a></span></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Nous en retiendrons les éléments suivants:</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Budget militaire annuel.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Etats-Unis $594 milliards, Russie $67 milliards.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><span style="color: #ff6600;">Personnels d'active.</span> </span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Etats-Unis 1.492.200, Russie 845.000</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Bases militaires à l'étranger</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Etats-Unis 800 dans 80 pays dont 174 en Allemagne, Russie 12 dont 10 dans les anciens Etats de l'Union soviétique à sa frontière sud, 2 autres l'une en Syrie et l'autre au Viet-Nam.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Arsenal nucléaire.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Nous ne reprendrons pas ici les chiffres. Disons que chacun des deux adversaires éventuels dispose de la capacité de rayer l'opposant de la carte mais aussi d'anéantir la Terre entière. Néanmoins, récemment, Donald Trump a ordonné de moderniser et renforcer les moyens américains, tètes nucléaires et ICBM, sans doute sous la pression du complexe militaro-industriel, toujours avide de nouveaux contrats, même s'ils ne reposent sur aucun besoin.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Aptitude à la « réponse asymétrique ».</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> On appelle ainsi, dans le cas des grandes puissances, la disponibilité de systèmes de défense aérienne, de systèmes de détection, de systèmes de défense anti-missiles. Or sur ce point la Russie, beaucoup plus exposée que l'Amérique aux attaques provenant des bases militaires qui l'encerclent, à mis au point divers systèmes qui semblent beaucoup plus efficaces que leurs homologues américains. Elle a pu les utiliser avec succès et les améliorer encore lors de la récente campagne en Syrie.</span></strong></span><br /> <br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Le représentant russe à l'Otan a prévenu en été 2016 ses homologues des capacités de réponse asymétrique russes, non seulement peu couteuses, mais hautement efficace <a style="color: #999999;" href="https://www.rt.com/news/337818-russia-nato-asymmetrical-response/">https://www.rt.com/news/337818-russia-nato-asymmetrical-response/</a>. Voir aussi, en langue russe <a style="color: #999999;" href="https://ria.ru/syria/20161006/1478654294.html?utm_source=rnews">https://ria.ru/syria/20161006/1478654294.html?utm_source=rnews</a></span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt; color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">Cyber-guerres.</span></strong></span><br /><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"> Sur ce point, l'Amérique possède une indéniable supériorité sur la Russie, compte tenu du nombre et de la variété de systèmes d'espionnage, y compris spatiaux, dont disposent notamment la CIA et la NSA (National Security Agency). On peut penser que rien d'important de ce qui de passe à Moscou ou plus généralement en Russie n'échappe aux « grandes oreilles américaines.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Les capacités russes ont été volontairement surévaluées par le Pentagone et le Département d'Etat à propos de l'affaire dite du Russiagate. Il avait été dit que des Hackers russes étaient intervenus dans l'élection présidentielle américaine pour gêner la candidature d'Hillary Clinton. Mais après des mois d'enquêtes approfondies, les services américains n'ont jamais pu identifier la moindre cyber-intervention. Ceci n'est pas la preuve d'une « incomparable supériorité de la Russie dans la cyber-guerre », comme prétendu par le gouvernement américain, mais de l'absence de toute intervention russe d'ampleur, faute de moyens adéquats.</span></strong></span></p><p><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;">Dans son récent discours au Club de Valdaï, Vladimir Poutine avait ironisé sur la capacité de son pays d'intervenir dans la vie politique américaine avec des moyens électroniques. <em>« L'Amérique est un grand Etat et non une république bananière. Dites moi si je me trompe » </em></span></strong></span></p></div><div class="auteurArticle"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; color: #999999;"><a style="color: #999999;" href="mailto:jp.baquiast@wanadoo.fr">Jean Paul Baquiast</a></span></strong></span></div>
cirmat
http://cirmat-citoyensreservistesmerairterre.hautetfort.com/about.html
Les Sigles et les Acronymes des ARMEES dans un mémo du SGA
tag:cirmat-citoyensreservistesmerairterre.hautetfort.com,2017-10-05:5986450
2017-10-05T17:40:04+02:00
2017-10-05T17:40:04+02:00
La Mission Communication du Secrétariat Général pour l'Administration publie...
<p>La Mission Communication du Secrétariat Général pour l'Administration publie une brochure reprenant les Sigles et Acronymes</p><p>La Mission Communication du Secrétariat Général pour l'Administration publie une brochure reprenant les Sigles et Acronymes</p><p> </p><p><a id="media-5700107" href="http://cirmat-citoyensreservistesmerairterre.hautetfort.com/media/00/01/1026085527.pdf">SGA mémo Sigles & Acronymes.pdf</a></p>
herisson
http://deliredumonde.hautetfort.com/about.html
La vraie photo . . .
tag:deliredumonde.hautetfort.com,2017-07-22:5965309
2017-07-22T23:55:00+02:00
2017-07-22T23:55:00+02:00
Au lendemain de la démission de Pierre de Villiers, Emmanuel Macron s'est...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5663142" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://deliredumonde.hautetfort.com/media/02/00/178300220.jpg" alt="macron protect.jpg" /></p><h2 class="chapo">Au lendemain de la démission de Pierre de Villiers, Emmanuel Macron s'est adressé aux armées sur la base militaire d'Istres pour leur assurer que le budget 2018 de la Défense serait augmenté...</h2><p>voir ici : <a href="http://www.europe1.fr/politique/macron-aux-armees-je-veux-que-vous-ayez-les-moyens-de-vos-missions-3393689">macron s'adresse aux armees.</a></p>
Zed
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La défense sous le feu des technocrates...
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2017-07-20:5963899
2017-07-20T13:00:00+02:00
2017-07-20T13:00:00+02:00
Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d' Éric Zemmour...
<p><span style="font-size: 10pt;">Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'<strong>Éric Zemmour</strong> sur <em><a href="http://www.rtl.fr/emission/z-comme-zemmour">RTL</a></em>, datée du 13 juillet 2017 et consacrée à la réduction du budget de la défense imposée par Emmanuel Macron et les technocrates de Bercy et qui a débouché hier sur la démission du Chef d'état major des armées, le général d'armée Pierre de Villiers...<br /></span></p><p> </p><p> <iframe width="287" height="230" src="//www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01505732/src/ruvu3f/zone/11/showtitle/1/" frameborder="0" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" hspace="0" vspace="0" webkitallowfullscreen="webkitallowfullscreen" mozallowfullscreen="mozallowfullscreen" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.html
14-Juillet à Nancy : vive l'armée française quand même !
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2017-07-14:5963094
2017-07-14T12:00:00+02:00
2017-07-14T12:00:00+02:00
Lors du défilé du 14-Juillet sur la place de la Carrière à Nancy [cl....
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/846412272.JPG" id="media-5659436" alt="" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 12pt;">Lors du défilé du 14-Juillet sur la place de la Carrière à Nancy [cl. H&PB].</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: 14pt;">Présence modeste de troupes squelettiques... pour un public tout aussi clairsemé... C'est la nouvelle France macroniste.</span></p>
Ratatosk
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Laurent Henninger Vers la fluidification du monde
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2016-07-17:5823441
2016-07-17T00:05:00+02:00
2016-07-17T00:05:00+02:00
Laurent Henninger Vers la fluidification du monde...
<div id="watch7-headline" class="clearfix"><div id="watch-headline-title"><h1 class="watch-title-container"><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" title="Laurent Henninger - Vers la fluidification du monde"> <iframe width="560" height="315" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="https://www.youtube.com/embed/d53NbGYtvm8" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></h1><h1 class="watch-title-container"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" style="color: #999999;" title="Laurent Henninger - Vers la fluidification du monde"><span style="color: #ff6600;">Laurent Henninger </span></span></strong></span></h1><h1 class="watch-title-container"><span style="font-size: 24pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span id="eow-title" class="watch-title" dir="ltr" style="color: #999999;" title="Laurent Henninger - Vers la fluidification du monde"><span style="color: #ff6600;">Vers la fluidification du monde</span> </span></strong></span></h1></div></div><div id="watch-description-clip"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif;"><strong><span style="color: #999999;"><a class="yt-uix-sessionlink yt-user-photo g-hovercard spf-link " style="color: #999999;" href="https://www.youtube.com/channel/UCj0NPP7Q09tBDjQXVIMGvtw" data-ytid="UCj0NPP7Q09tBDjQXVIMGvtw" data-sessionlink="itct=CDMQ4TkiEwj2xtGk7d7NAhXLaxwKHZFhBBQo-B0"> <span class="video-thumb yt-thumb yt-thumb-48 g-hovercard" data-ytid="UCj0NPP7Q09tBDjQXVIMGvtw"> <span class="yt-thumb-square"> <span class="yt-thumb-clip"> <img src="https://yt3.ggpht.com/-oKWrOB9chX4/AAAAAAAAAAI/AAAAAAAAAAA/58uHhGnXpjQ/s88-c-k-no-rj-c0xffffff/photo.jpg" alt="Cercle Aristote" width="48" height="48" /> </span> </span> </span> </a></span></strong></span><div class="yt-user-info"><span style="font-size: 18pt; font-family: arial black,sans-serif; color: #99cc00;"><strong><a class="g-hovercard yt-uix-sessionlink spf-link " style="color: #99cc00;" href="https://www.youtube.com/channel/UCj0NPP7Q09tBDjQXVIMGvtw" data-ytid="UCj0NPP7Q09tBDjQXVIMGvtw" data-sessionlink="itct=CDMQ4TkiEwj2xtGk7d7NAhXLaxwKHZFhBBQo-B0">Cercle Aristote</a></strong></span></div><span id="watch7-subscription-container" style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"></span><br /><div id="watch-description-text" class="yt-uix-overlay " data-overlay-style="primary" data-overlay-shape="tiny"><p id="eow-description" class=""><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Conférence de Laurent Henninger au Cercle Aristote le 27 juin 2016 : "Vers la fluidification du monde"</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;">Rejoignez-nous sur Facebook ! </span></strong><br /><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a class=" yt-uix-servicelink " style="color: #999999;" href="http://www.facebook.com/lecerclearistote" target="_blank" rel="nofollow" data-servicelink="CDIQ6TgiEwj2xtGk7d7NAhXLaxwKHZFhBBQo-B0" data-url="http://www.facebook.com/lecerclearistote">http://www.facebook.com/lecerclearistote</a></span></strong><br /><strong><span style="font-size: 14pt; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #999999;"><a class=" yt-uix-servicelink " style="color: #999999;" href="http://cerclearistote.com" target="_blank" rel="nofollow" data-servicelink="CDIQ6TgiEwj2xtGk7d7NAhXLaxwKHZFhBBQo-B0" data-url="http://cerclearistote.com">http://cerclearistote.com</a></span></strong></p></div></div>
AMD
http://www.lioneltardy.org/about.html
Ma Question écrite de la semaine
tag:www.lioneltardy.org,2015-10-30:5707337
2015-10-30T08:06:00+01:00
2015-10-30T08:06:00+01:00
Question à Monsieur le Secrétaire d'Etat aux Anciens combattants...
<p><span style="mso-bidi-font-size: 11.0pt;"><img id="media-5183818" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/01/01/947589073.jpg" alt="961567148.jpg" width="92" height="84" /></span><strong><br />Question à Monsieur le Secrétaire d'Etat aux Anciens combattants</strong><br /><strong>Thème : PMI, pension, Marine</strong><br /><strong>Date de publication au Journal Officiel : 03/11/2015</strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; mso-hyphenate: auto; mso-layout-grid-align: none; text-autospace: none;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 9.0pt; font-family: 'Arial','sans-serif'; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-ansi-language: FR; mso-fareast-language: AR-SA; mso-bidi-language: AR-SA;">M. LIONEL TARDY alerte <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Monsieur le secrétaire d’Etat aux anciens combattants </em>sur l'alignement des indices des taux de pensions militaires d'invalidité (PMI). Depuis 1959, une différence d’indice existe en effet entre deux militaires d'un même grade, selon qu’ils faisaient partie de la Marine ou des autres armées pour l'autre. Cette disparité a été corrigée par le décret n°2010-473 du 10 mai 2010, mais uniquement pour les personnes qui ont obtenu une PMI après la date d’application du décret. Pour les autres, cette inégalité persiste. Certains bénéficiaires sont engagés dans des actions en Justice, dans lesquels ils obtiennent parfois gains de cause. Un changement clair doit donc intervenir rapidement pour permettre aux militaires concernés d’obtenir une juste réparation, avec la revalorisation de leur pension sur demande. Il souhaite connaître quand il compte mettre fin à cette inégalité et procéder à cette modification.</span></p><p style="text-align: center;"><a href="http://www.lioneltardy.org/media/01/00/844513144.JPG" target="_blank"><img id="media-5197390" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lioneltardy.org/media/01/00/4272559988.JPG" alt="171655.JPG" /></a></p>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
La recherche-développement militaire américaine
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2015-02-06:5551715
2015-02-06T00:05:00+01:00
2015-02-06T00:05:00+01:00
La recherche-développement militaire américaine: vecteur de domination...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4891152" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/4005257332.jpeg" alt="us8677.jpeg" /></p><h3 id="p2" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>La recherche-développement militaire américaine: vecteur de domination mondiale...</strong></span></h3><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Sylvain Gimberlé</span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0;"><span style="font-size: large;">Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com</span> </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Sylvain Gimberlé, cueilli sur <span style="color: #c0c0c0;"><a href="http://www.infoguerre.fr/"><span style="color: #c0c0c0;"><em>Infoguerre</em></span></a></span> et consacré à l'effort considérable fourni par les Etats-Unis en matière de recherche et développement dans le domaine militaire et à ses retombées...</span></strong></span></p><blockquote><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les USA à l’orée de la 2ème Guerre Mondiale ne disposent pas réellement d’industries de l’armement à l’instar de nombreux autres pays. Tout au long de la guerre les USA vont véritablement devenir l’arsenal des Alliés et pour pourvoir à cet effort gigantesque l’État américain va investir énormément aussi bien dans l’outil de production que dans tous les domaines de la recherche scientifique. Ceci s’appelle de nos jours R&D. À la fin du conflit il leur a fallu continuer cet effort pour tenter d’être toujours devant l’URSS. Pendant quarante-cinq ans cela leur a ainsi permis d’être le leader incontesté du bloc occidental en tirant vers le haut non seulement leur économie mais également celles de leur bloc. Avec l’effondrement de l’URSS, les USA sont devenus la superpuissance mondiale aussi bien militairement qu’économiquement. Voulant garder leur leadership mondial ils se doivent de maintenir leur effort de R&D militaire car qui dispose de la plus forte armée peut contraindre à sa guise aussi bien physiquement que par pression diplomatique. Néanmoins cet effort économique en terme de R&D militaire, même s’il draine des fonds et des moyens humains et industriels spectaculaires, peut aussi bien être vu comme un manque d’investissements dans des domaines de R&D civile tout en sachant que nombre de technologies militaires se retrouvent dans le civil mais que la réciproque est vraie également de plus en plus.<span id="more-5633"></span> </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La R&D se décompose en trois domaines essentiellement, à savoir la recherche fondamentale, la recherche appliquée et le développement expérimental (définition établie par l’OCDE). Cependant les moyens humains, industriels et surtout financiers qu’ils octroient à leur R&D ne sont pas répartis de façon homogène sur tous les Departments. De plus le budget fédéral et les entreprises civiles ne contribuent pas financièrement de la même manière selon les secteurs d’activités comme la santé, l’énergie, l’espace, les télécommunications etc… Pour cela ils ont dû et doivent encore consacrer une part importante de leurs dépenses fédérales (environ 4% en moyenne sur les 20 dernières années) à la R&D. Le résultat est qu’ils dépensent dans le domaine militaire plus que tous les autre pays au monde réunis et la tendance s’est encore accentuée depuis les attentats du 11 septembre 2001 et avec l’invasion de l’Afghanistan puis de l’Irak qui ont nécessités des investissements massifs. Le budget du DoD a ainsi presque doublé en dix ans. La R&D militaire américaine a donc fortement augmenté car l’investissement en R&D est resté quasiment stable en pourcentage du budget fédéral. Le budget fédéral alloué au DoD représente ainsi 20% du budget total de l’État américain. La R&D militaire américaine est essentiellement tournée vers le développement, le test et l’évaluation de systèmes d’armes avec 80% des dépenses en R&D du DoD qui représentent 60% de la R&D fédérale des USA. Cependant 66% de la R&D totale des USA (État + entreprises privées) proviennent du secteur privé et le budget fédéral en R&D ne représente que 27% des dépenses totale en R&D. Ces 27% sont drainés à 97% par huit ministères et agences. Il reste ainsi près de 40% du budget fédéral américain alloué aux dépenses civiles même si certaines des découvertes de part et d’autres peuvent trouver des applications dans le civil et le militaire.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’émergence d’une R&D civile de plus en plus indépendante de la R&D militaire a commencé avec la course à l’espace, dans les années 60, que se livraient les USA et l’URSS. Même si cette R&D pouvait avoir des répercussions dans le domaine militaire, ce dernier n’en était plus l’unique bénéficiaire. Les recherches dans les secteurs de la santé, des télécommunications, de la biologie, de l’énergie etc… ont nécessité des dépenses que n’était pas capable d’assumer seul l’État fédéral et donc des entreprises privées ont été mises a contribution pour faire avancer les recherches. Mais l’État fédéral et les entreprises du secteur privé ne pouvaient plus à ce moment là investir dans la R&D sans un retour sur investissement à court ou moyen terme. Ils ont donc commencé à faire de la R&D à fin duale (à des fins civiles et militaires) afin de pouvoir adapter rapidement d’un domaine à l’autre les recherches qui aboutissaient. Pour le long terme elles privilégiaient la R&D militaire qui nécessite des investissements plus lourds et est donc plus longue à amortir et pour le court terme de la R&D civile.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ainsi même si le DoD reste aujourd’hui le ministère bénéficiant des plus gros investissements en R&D de l’État américain, il n’est plus celui qui donne les avancées les plus significatives dans la recherche. Pour qu’il y ait des transferts de technologies du domaine militaire au domaine industriel civil, il faut que non seulement le DoD finance des programmes et projets d’armement mais aussi que les entreprises privées qui travaillent en collaboration avec lui aient suffisamment de ressources humaines, matérielles et financières pour pouvoir honorer ces programmes. Les firmes privées aux USA disposent de près de 80% des chercheurs ce qui leur confère une grande capacité à innover et à proposer des solutions rapidement aux exigences du DoD. Cette capacité en R&D des entreprises américaines se retrouve pour plus de 70% dans le secteur de l’industrie contre 13% dans les universités. Cela montre la forte compétitivité des entreprises américaines par rapport aux entreprises d’autres pays. En effet elles peuvent à la fois innover tester et mettre en production beaucoup de programmes en même temps. Elles ont donc tout intérêt à investir dans la R&D puisque plus elles auront d’avance technologique, plus elles auront la possibilité de décrocher des contrats du DoD.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4891153" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/00/1481272695.jpg" alt="us_military_developing_flying_car_.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">En outre le DoD a d’autres instruments pour favoriser les investissements des firmes dans la R&D militaire. L’un de ceux-ci est la R&D dite indépendante, ou IR&D. L’IR&D est une R&D conduite à l’initiative des firmes d’armement, en dehors de leurs contrats courants, sans contrôle et sans financement direct du DoD. Le contractant finance au départ lui-même l’entièreté des dépenses, mais il sait qu’une partie de celles-ci pourront ultérieurement être imputées comme coûts indirects dans les contrats conclus avec le DoD. Ainsi grâce à l’IR&D les entreprises sont encore plus fortement incitées à investir en R&D et c’est pour cela que c’est dans l’industrie que les investissements en R&D sont les plus massifs. C’est pour maintenir ce haut niveau d’IR&D et ainsi défendre leur position a commencé une vague de fusions-acquisitions dans les années 80-90 et qui se poursuit de nos jours.</span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><img id="media-4891154" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1396356708.jpg" alt="ushalo-revision-helmets.jpg" /></span></strong></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Beaucoup de firmes concurrentes travaillent sur les mêmes projets (ce qui stimule les entreprises) et pour maintenir les investissements en R&D il faut réaliser des économies de fonctionnement et d’échelle. Les retombées de la R&D miliaire américaine sont profitables au domaine civil en cela qu’il stimule les entreprises et permet des investissements privés massifs dans l’industrie. En contrepartie ce sont des investissements qui ne sont pas mis dans d’autres secteurs de recherche et c’est alors au budget fédéral d’investir dans la R&D civile. Les investissements en R&D liés à la conquête spatiale ont fait progresser les STIC de façon significative avec toutes les découvertes qui en découlent telles la mise en orbite des satellites, le radioguidage ou encore la navigation GPS. Même si les crédits alloués à la R&D STIC civile sont plus importants en Europe qu’aux USA, quand on regarde les crédits alloués à la R&D STIC militaire, les USA sont largement en tête car la majorité des crédits publics en R&D STIC bénéficiant aux entreprises relève des crédits de défense. En effet l’investissement de crédits publics en R&D STIC aux USA représente 60% des investissements de la R&D fédérale et est réalisé majoritairement par le DoD. Ceci a pour conséquence que le ratio R&D STIC entreprises / R&D STIC fonds publics n’est que de 4,2 aux USA alors qu’il est plus important en Europe ou encore au Canada.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Un projet néanmoins a eu un développement particulier à partir des années 60, à savoir l’ARPANET l’ancêtre d’Internet. En effet même s’il a été développé par le DARPA, ce réseau informatique a relié en premier des universités pour faciliter l’échange de données. Le réseau évoluant suite au succès rencontré, il fut décidé en 1980 de le scinder en deux réseaux : l’un militaire, l’autre universitaire. Ce dernier a continué à grandir, s’est connecté à d’autres réseaux et ainsi petit à petit a donné l’Internet que tout le monde connaît et qui est de nos jours indispensable dans notre quotidien et dont la majorité des serveurs mondiaux sont situés sur le sol américain. Les USA ont donc compris très tôt que le monde, se rétrécissant grâce aux télécommunications, il allait être nécessaire de faire de gros investissements militaires dans les STIC pour à la fois conserver leur force militaire en C3I et leur contrôle civil de l’Internet ; les deux assurant leur maîtrise de l’information et ainsi leur hégémonie. Au sein même des STIC la part réservée à la cybersécurité va croissante depuis le 11 septembre 2001. En effet l’acquisition d’informations ainsi que la maîtrise de sa propre information fournissent le moyen d’avoir en permanence un coup d’avance et ainsi de posséder un atout maître dans sa prise de décision que cela soit au niveau stratégique, opératif ou encore tactique.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">C’est par des investissements massifs en R&D que les USA peuvent encore conserver l’avance technologique militaire dont ils ont besoin pour influer sur la géopolitique mondiale. Ces efforts n’ont pas été, au fil du temps, axés sur les mêmes priorités avec notamment depuis la chute de l’URSS des dotations en R&D à la fois dans l’armement mais aussi dans le domaine de la santé. Celui-ci est d’ailleurs le premier poste de dépense fédéral de nos jours (environ 22%), bien que le budget du DoD soit juste derrière avec 20%. L’industrie civile est grandement stimulée car près de 80% des chercheurs sont dans les entreprises ce qui leur donne une immense capacité d’innovation qui se retrouve pour 70% dans l’industrie et ainsi a permis jusqu’à présent au DoD de maintenir l’avance technologique militaire des USA. Cependant les dépenses en R&D de l’État dans les universités pour la recherche fondamentale et les investissements dans le domaine de la santé ne compensent que faiblement les fonds pour les STIC.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les investissements en R&D militaire des USA sont donc un immense atout pour leur économie et un vecteur de domination mondiale car massifs et réalisés aussi bien par les entreprises que par l’État. De nos jours, ces investissements sont essentiellement concentrés dans les STIC afin que les USA puissent garder l’avance qu’ils ont dans la maîtrise de l’information. En effet ces derniers savent que la Chine et l’Inde rattrapent à grande vitesse leur retard dans ce domaine et que ces pays essaieront à court terme de leur ravir cette maîtrise de l’information qui est l’arme du XXIème siècle.</span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Sylvain Gemberlé (<em>Infoguerre</em>, 25 janvier 2015)</span></strong></p></blockquote>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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Plantes obsidionales : l'étonnante histoire des espèces propagées par les armées
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2014-10-03:5452997
2014-10-03T00:00:00+02:00
2014-10-03T00:00:00+02:00
Ouvrage étonnant pour ce Centenaire de la Grande Guerre. Pour la...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><a href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/648634815.jpg" target="_blank"><img id="media-4698945" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/3610233783.jpg" alt="plantes.jpg" /></a>Ouvrage étonnant pour ce Centenaire de la Grande Guerre. Pour la première fois, des chercheurs se sont penché sur des plantes apparus sur le sol lorrain après le passage des troupes armées. Des guerres napoléoniennes à la Deuxième Guerre mondiale en passant par le court conflit de 1870 et la Grande Guerre, ce livre dévoile l'étonnante histoire de vingt-et-une espèces propagées par les armées.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Peu de travaux ont été menés jusqu'à maintenant sur les plantes obsidionales - qualificatif relatif aux sièges militaires. Cet ouvrage n'a pas la prétention d'être exhaustif sur le sujet, car il faut être prudent sur l'origine des plantes importées par les armées. Cependant, la démarche entreprise permet d'affirmer que les espèces décrites (la Roquette d'Orient, la Trientale d'Europe, l'Armérie, le Géranium des prés, le Crin végétal, la Potentille de Norvège, la Crépide de Nîmes, le Trèfle alpin...) dans l'ouvrage proviennent bien des troupes occupantes, lors des différents conflits qui ont affecté la Lorraine.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">La particularité de ce travail est de mêler la botanique aux conflits humains, en signe de paix.</span></p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ff6600;"><strong><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">‡ Plantes obsidionales. L'étonnante histoire des espèces propagées par les armées, François Vernier, éditions Vent d'Est, 2014, 191 p., ill. (28 €).</span></strong></span></p></blockquote>
PP
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Hollande et ses guerres innombrables
tag:plunkett.hautetfort.com,2014-09-15:5447817
2014-09-15T11:59:00+02:00
2014-09-15T11:59:00+02:00
Un point de vue non-conformiste : ici ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4690789" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/01/1180717078.jpg" alt="imagesXQ1PYQRC.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff0000; font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><strong>Un point de vue non-conformiste :</strong> </span><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: medium;"><em><strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #ff0000; text-decoration: underline;"><a href="https://fr.news.yahoo.com/blogs/ravanello/iral-la-france-s-expose-pour-rien-080930526.html"><span style="color: #ff0000; text-decoration: underline;">ici</span></a></span></span> </strong></em></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;">autrement dit : </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: medium;"><em>L'Illusion comique</em> (Pierre Corneille), acte I, scène 2</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: medium;">MATAMORE</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-size: medium;">Le seul bruit de mon nom renverse les murailles,</span><br /><span style="color: #000000; font-size: medium;"> Défait les escadrons, et gagne les batailles.</span><br /><span style="color: #000000; font-size: medium;"> Mon courage invaincu contre les empereurs</span><br /><span style="color: #000000; font-size: medium;"> N'arme que la moitié de ses moindres fureurs ;</span><br /><span style="color: #000000; font-size: medium;"> D'un seul commandement que je fais aux trois Parques,</span><br /><span style="color: #000000; font-size: medium;"> Je dépeuple l'État des plus heureux monarques ;</span><br /><span style="color: #000000; font-size: medium;"> Le foudre est mon canon, les Destins mes soldats :</span><br /><span style="color: #000000; font-size: medium;"> Je couche d'un revers mille ennemis à bas.</span><br /><span style="color: #000000; font-size: medium;"> D'un souffle je réduis leurs projets en fumée ;</span><br /><span style="color: #000000; font-size: medium;"> Et tu m'oses parler cependant d'une armée ?</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4690804" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://plunkett.hautetfort.com/media/01/00/3689080229.jpg" alt="hollande,politique,armées,proche-orient" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Ratatosk
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Les Mistral pour la Russie : un enjeu stratégique majeur pour la France
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2014-05-16:5368427
2014-05-16T00:05:00+02:00
2014-05-16T00:05:00+02:00
Les Mistral pour la Russie: un enjeu stratégique majeur pour la France...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4555680" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/02/3590949795.jpg" alt="mistral_class.jpg" /></p><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><strong>Les Mistral pour la Russie: un enjeu stratégique majeur pour la France</strong></span></h1><h1 class="entry-title" style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">par Aymeric Chauprade</span></strong></span></h1><p style="text-align: left;"><span style="font-size: medium; font-family: arial black,avant garde;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> Ex: <a href="http://www.realpolitik.tv/2014/05/les-mistral-pour-la-russie-un-enjeu-strategique-majeur-pour-la-france/" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">http://www.realpolitik.tv/2014/05/les-mistral-pour-la-russie-un-enjeu-strategique-majeur-pour-la-france/</span></a> </span></strong></span></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> En mars au journal de TF1, le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius déclairait que « La France pourrait annuler les ventes des deux BPC si la Russie ne changeait pas de politique à l’égard de l’Ukraine et de la Crimée. »Les BPC, c’est-à-dire les Bâtiments de projection et de commandement, les deux navires militaires de type Mistral commandés en 2011 à la DCN (Direction des constructions navales). </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Cette décision serait catastrophique à plusieurs égards. Pour le contrat lui-même bien sûr, qui pèse 1,2 milliards d’euros et qui conditionne un millier d’emplois à Saint-Nazaire. Il faudrait rendre l’argent déjà versé (la moitié), renvoyer la poupe des navires (construite en Russie) et s’acquitter d’importantes indemnités. En outre la France perdrait ses droits sur les plans du Mistral, déjà remis à la Russie, qui pourrait alors les construire elle-même. Une telle décision nous fermerait également la porte à tout futur contrat avec la Russie et notamment à son immense programme de réarmement naval (civil et militaire), estimé à plus de 50 milliards de dollars. Nos concurrents n’attendent que cela ! </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Mais au-delà, c’est la parole de la France qui est en jeu. Plusieurs contrats importants sont en cours de négociation, citons les 126 avions Rafale avec l’Inde pour un montant de 12 milliards d’euros, une série de contrats libanais financés par l’Arabie Saoudite pour 3 milliards de dollars, deux satellites espions avec les Emirats arabes unis… Mettons-nous à la place de ces pays, vont-ils s’engager plus loin sachant que ces méga-contrats peuvent être remis en cause du jour au lendemain pour des raisons diplomatiques ? </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Car revenons à la source du problème : la Russie n’a pas militairement envahi la Crimée, auquel cas la question pourrait se poser, elle a simplement accepté le rattachement, après un référendum, de cette région très majoritairement peuplée de Russes et arbitrairement annexée à l’Ukraine en 1954. Si les différents diplomatiques, qui font partie de la vie des nations, même lorsqu’elles sont proches, doivent se traduire par des ruptures de contrats d’armement, autant faire une croix sur la capacité exportatrice de notre industrie de la défense ! Et au final sacrifier toute notre filière et perdre notre statut de puissance car, rappelons-le, ce secteur représente 165.000 emplois directs et autant d’emplois indirects, un chiffre d’affaire global de 17,5 milliards d’euros dont environ 30% est réalisé à l’exportation. La France est le quatrième exportateur d’armes mondial, derrière les États-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie et ce résultat prouve l’excellence de nos industriels, que ce soit nos grands groupes ou notre réseau de PME. Se couper de cette compétition internationale à cause de revirements diplomatiques, perdre nos clients en rompant unilatéralement des contrats pourtant signés aurait des effets destructeurs sur l’ensemble de cet écosystème. Des milliers d’emplois seraient en jeu, mais aussi la place de la France dans le monde. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian a fait savoir que « la question de la suspension se posera au mois d’octobre » (date de livraison du premier BPC), « à condition que ce soit dans un ensemble de mesures » prises notamment au niveau européen. Il soumet ainsi la France à une décision prise à Bruxelles, ce qui est tout à fait inacceptable. La réintégration de la France dans le commandement intégré de l’OTAN en 2009 ne suffit pas, il faut qu’en plus elle fasse dépendre ses décisions de nature militaire de l’Union européenne ! Une UE qui ne possède pas de politique claire au niveau stratégique et demeure surtout inféodée aux intérêts américains (cf le Traité transatlantique), qui est tiraillée entre les intérêts contradictoires de ses membres, et qui s’incarne dans une personnalité controversée, aussi transparente que maladroite, à savoir Catherine Ashton. Et il faudrait que Paris abandonne encore sa souveraineté et se détermine par rapport à cet attelage qui ne sait pas où il va. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Dans ce domaine comme dans les autres, la France doit retrouver son indépendance, défendre ses intérêts stratégiques, penser en termes géopolitiques, dans la longue durée et non pas en fonction des émois soulevés par les journaux télévisés. L’industrie de la défense joue un rôle capital dans notre économie, par la place importante qu’elle occupe, par sa capacité exportatrice, on l’a dit, également par ses recherches en haute technologie qui profitent au secteur civil. Remettre en cause la livraison des deux navires commandés par la Russie reviendrait à se tirer une balle dans le pied, et dans cette optique tous les patriotes doivent clairement signifier au gouvernement qu’il fait fausse route. </span></strong></p><p style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"> Aymeric Chauprade </span></strong></p>
stephanedugast
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MOT MARIN : PÉKIN
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2014-02-22:5303801
2014-02-22T08:15:00+01:00
2014-02-22T08:15:00+01:00
Pékin (ou Beijing ), c'est la capitale de la République populaire de...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Pékin (ou <em>Beijing</em>), c'est la capitale de la République populaire de Chine. Cette appellation francisée a connu de nombreux «produits dérivés», dont un usage très en vogue dans la Marine de guerre à la fin du 19ème siècle. <br /></strong></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"> «Pékin», c’est le nom donné à un tissu dont l’origine proviendrait de la capitale de Chine. Dans l’argot militaire, la signification est toute autre, et ce depuis le 14<sup>ème</sup> siècle. Il s’agirait d’un dérivé de <em>piquichini</em>, un terme désignant des soldats italiens fort nombreux dans les armées de Charles VI<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a>.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-4450234" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/1091725442.jpg" alt="chevauchee.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Ces <em>piquichinis</em> firent tant pour la maraude que leur nom devint péjoratif. L’usage du terme «pékin» s’intensifiera à la fin 19<sup>ème</sup> siècle grâce aux Armées. Lors des campagnes de Crimée et d'Italie, des soldats originaires du Midi l’auraient introduit dans le langage populaire afin de désigner le «civil» par opposition au «militaire».<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-4450235" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/3908332667.jpg" alt="DROLESDEPEKINcheval10.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Le «péquin» désignant en provençal une «personne chétive ou malingre». «Pékin moyen», «S’habiller en pékin»… Dès lors, des expressions vont fleurir aussi bien chez les civils que chez les militaires. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Autant de preuves des forts pouvoirs évocateurs de ce terme toujours en vogue chez les marins.</span></p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Stéphane DUGAST<br /><br /></span></p><div><hr align="left" size="1" width="33%" /><div id="ftn1"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> : Roi de France de 1380 à 1422 dit «Charles le Bien-aimé» (1368-1422). Il est le quatrième roi de la branche dite «de Valois» de la dynastie capétienne.</span><br /><br /></span></p></div></div>
stephanedugast
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DROIT AU BUT (RÉACTUALISÉ)
tag:stephanedugast.hautetfort.com,2013-10-28:5156758
2013-10-28T10:07:00+01:00
2013-10-28T10:07:00+01:00
Nom d’usage ? Marius . Matricule ? 0585-3861. Signes...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><strong>Nom d’usage ? <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/10/13/un-acteur-nomme-marius.html" target="_blank">Marius</a>. Matricule ? 0585-3861. Signes particuliers ? «Petite frappe» du milieu marseillais devenue commando Marine puis directeur de sécurité d'un port et comédien sur le petit comme le grand écran. Sa vie est assurément romanesque. Cette fois, il la raconte dans un récit autobiographique. Net, clair et précis...</strong></span></p><p><img id="media-4238948" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/3525243950.jpg" alt="426535_252446478172737_626055687_n.jpg" /></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><iframe width="320" height="240" style="width: 400px; height: 225px; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.wat.tv/embedframe/180520chuPP3r10912831" frameborder="0"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Marius, j’ai d’abord fait sa connaissance dans son «jardin» à Arta (république de Djibouti), un lieu d’entrainement et d’aguerrissement pour les commandos Marine. C’était en 2003. Lui était un commando respecté, un « ancien » allant toujours droit au but, moi un «jeune» reporter en voie d'accomplissement.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-4238915" style="margin: 0.7em auto; display: block;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/02/3174302770.jpg" alt="487484_482080065156587_1837987096_n.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Ce reportage lui avait d’ailleurs valu la une de <em>Cols Bleus</em>, le magazine de la Marine (<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/album/reportages-marins/page1/" target="_blank">VOIR LE REPORTAGE</a>). Par son entremise, celle de ses camarades et de ses supérieurs, j'ai perçu les valeurs simples animant ses hommes de l'ombre comme l'honneur, la fraternité, l'humilité, l'exigence, l'engagement, la loyauté ou la sincérité. J'ai compris ce qu'était un groupe et cette respiration collective tendant vers la réussite de la mission.</span></p><p><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><iframe width="400" height="300" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/IUUrY1TfffE" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Depuis, j’ai suivi ses premiers pas à la télé, dans le reportage <em>À L’école des bérets verts </em>diffusé sur France 2, puis au cinéma dans le long-métrage <em>Forces Spéciales</em> signé Stéphane Rybojad en 2011 (<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/10/27/a-batons-rompus.html" target="_blank">LIRE</a> OU <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/10/23/confidences-d-un-realisateur.html" target="_blank">REGARDER</a> L’INTERVIEW DU RÉALISATEUR).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">À cette occasion et pour la promotion de ce film de guerre, je l’ai revu sur ses « terres », à proximité de l’étang de Berre à quelques encablures de Marseille. (<a href="http://www.dailymotion.com/video/xlm0ah_un-acteur-nomme-marius_shortfilms#from=embediframe" target="_blank">VOIR LE SUJET</a>).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-4238916" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/00/4080012317.jpg" alt="marius3.jpg" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;">EXTRAIT</span><br /><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;">« J'ai de l'humour et de la répartie, je vais droit au but. Je suis enthousiaste. Je sais quand il faut observer, se taire, comprendre. Je sais écouter, entendre, discerner. Je ne juge jamais. J'ai une volonté hors du commun. Je n'abandonne jamais » <br />(Marius / Nimrod éditions)</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Cet été, j’ai lu son livre-témoignage (<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/10/27/lui-c-est-marius.html" target="_blank">VOIR LA CHONIQUE</a>). J’ai alors découvert son destin pas comme les autres, celui d’un jeune délinquant, devenu à la force du poignet et fort d’un mental à toutes épreuves, un commando Marine reconnu par ses pairs et sa hiérarchie. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-4238917" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/00/00/1611264017.jpg" alt="marius.jpg" width="400" height="618" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Cette histoire de rédemption - chère à la littérature et au cinéma d’outre-Atlantique – aurait pu tomber dans le pathos ou la leçon de moral, c’est mal connaître le bonhomme et ses convictions.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Marius - alias Alain A. - raconte avec verve, franchise et souvent faconde, les épisodes clefs de sa vie qui l’ont mené des quartiers populaires de Marseille aux théâtres d’opération les plus dangereux, suite au conseil avisé d’un policier pendant une garde à vue.<br /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-4238951" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/2685422204.jpg" alt="428156_252446554839396_82629783_n.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">De sa jeunesse compliquée et embrouillée, il est ainsi fort question dans ce récit autobiographique. Pour d’évidentes raisons de confidentialité, l’intéressé s’épanche en revanche peu sur son vécu opérationnel. Il y est toutefois question de la participation du commando De Montfort à l’opération « Iskoutir » (NDLR : une opération militaire française réalisée à Djibouti de 1992 à 1999), et à deux missions en Côte d'Ivoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">À ces opérations secrètes, Marius préfère s’attarder sur ses premières années à l’école des fusiliers marins et commandos à Lorient, et le fameux Stageco, le stage pour devenir béret vert, ainsi que sur sa participation (non voulue) dans le documentaire <em>À L’école des bérets verts </em>diffusé sur France 2 puis à son « rôle » au cinéma dans <em>Forces Spéciales </em>(<a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/10/27/a-brule-pourpoint.html" target="_blank">LIRE LA CHRONIQUE</a>).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><img id="media-4238919" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/01/02/4087079079.jpg" alt="marius1oo.jpg" /></span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;">EXTRAIT<br />« Il ne s'agit pas d'une histoire de rédemption à tout prix, mais d'une simple histoire : l'histoire de ma vie, que j'ai voulu coucher sur le papier afin de m'en libérer. Elle n'engage que ma souffrance et mes tourments, mais elle demeurera toujours ce qu'elle a été, un long chemin ponctué d'immenses bonheurs et de tristes vérités » <br />(Marius / Nimrod éditions)</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><br />Si les « Mandarins » du monde des Lettres trouveront ce livre pas suffisamment littéraire à leur goût, ceux qui privilégient les récits racontés sans fard, ni forfanterie seront comblés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;"><iframe width="400" height="300" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/c7ETR-TKsXg" frameborder="0" allowfullscreen="allowfullscreen"></iframe></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Marseille, l’enfance, les pleurs, l’assistance sociale, la peur, des malheurs, des bonheurs, des larcins, l'argent facile, une vie dorée, une garde à vue, un choix, Lorient, la Bretagne, les commandos, la sueur, les efforts, l’abnégation, la télé, la médiatisation, le cinéma, les strass, les paillettes, la famille, les valeurs… C’est le parcours d’un homme à la jeunesse embrouillée qui s’accomplira, quasiment deux décennies durant, dans l’univers strict des fusiliers-marins et commandos de Marine, lavant ainsi durablement son honneur.</span></p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt; color: #000080;">EXTRAIT<br />« Je ne suis pas journaliste, je ne suis pas grand reporter. Marius ce n'est même pas mon vrai nom. J'aime comprendre ce qui m'entoure, ce qui se passe autour de moi. J'aime la complexité des gens et des situations. J'aime m'engager, me forger une opinion, obtenir des réponses. Il n'y a pas mieux que la vérité du terrain pour se forger une opinion. Je peux affirmer une chose : la vie n'est pas aussi simple qu'elle en a l'air. Beaucoup de choses sont compliquées, ce qui les rend passionnantes »<br /> (Marius / Nimrod éditions)</span></p></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 10pt;">Tranchant comme la lame d’une dague, ce récit autobiographique se dévore. Un livre signé <a href="http://stephanedugast.hautetfort.com/archive/2011/10/13/un-acteur-nomme-marius.html" target="_blank">Marius</a> !</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: right;"><span style="font-family: verdana,geneva,sans-serif; font-size: 8pt;"><font face="Verdana, sans-serif">Photographies Easy Company / archives Marius / Nimrod éditions</font></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4239014" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://stephanedugast.hautetfort.com/media/02/01/3319965584.gif" alt="9782915243550FS.gif" width="400" height="612" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">› À LIRE</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><br /><em>Marius, parcours commando</em> de Marius. 381 pages - 21€. Préfaces de l'amiral Christophe Prazuck et de Tchéky Karyo. En librairie le 14 septembre 2013 (Editions Nimrod)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;"><br />› BONUS</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong><br /><span style="font-size: x-small;">Dédicaces</span></strong><span style="font-size: x-small;">. Rencontrez Marius pou</span></span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">r</span><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;"> des signatures à Brest les 20 septembre (librairie Dialogues) et 21 septembre (espace culturel Leclerc), à Lorient (librairie Chapitre) le 22 septembre, à Châtillon en Vendelais – entre Vitré et Fougères (cinéma Le Vendelais) le 23 septembre, à Paris le 24 septembre et à Marseille le 12 octobre.</span><br /><br /></span></p>
Ratatosk
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La Russie, le fournisseur d’armement idéal pour la Suisse
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2013-07-08:5114228
2013-07-08T00:05:00+02:00
2013-07-08T00:05:00+02:00
La Russie, le fournisseur d’armement idéal pour la Suisse par...
<div class="csc-header csc-header-n1"><h1 class="csc-firstHeader" style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large; color: #ff6600;"><strong>La Russie, le fournisseur d’armement idéal pour la Suisse</strong></span></h1></div><h3 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;"> par Albert A. Stahel, </span></strong></span></h3><h3 style="text-align: left;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Institut für Strategische Studien, Wädenswil</span></strong></span></h3><p><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;">Ex: http://www.horizons-et-debats.ch</span><br /></span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Alors qu’avant 1992 l’Union soviétique possédait encore une excellente industrie de l’armement qui développait et produisait des armes modernes, ce secteur fut laissé à l’abandon sous la présidence de Boris Eltsine. L’exportation d’armes russes fut limitée pendant de nombreuses années à des livraisons d’armes provenant des arsenaux de l’armée russe. Toute nouvelle production fut interrompue.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Ce n’est qu’avec l’accession au pouvoir de Vladimir Poutine que le secteur de l’armement a recommencé à être soutenu par l’Etat. Au cours des dernières années, l’industrie de l’armement de la Fédération de Russie a développé et mis en service diverses armes modernes. En font partie la série des systèmes de missiles guidés S-300 contre les avions et des missiles guidés balistiques sol-sol, dont la plus ancienne version S-300PS fut mise mis en service dans les années 1982/83.<sup>1</sup> En 1998, la version améliorée S-300VM était à disposition et en 2007 la S-400 Triumph. La S-400 a une portée de 250 kilomètres. Avec ce système des missiles guidés, on prévoit d’intercepter et de détruire à l’aide d’une ogive conventionnelle des armes balistiques à courtes et à moyennes distances (portée de 5500 km). Un développement plus récent est le missile guidé 40N6 d’une portée de 400 km, qui devrait être disponible en 2013. Le S-500 Prometheus, d’une portée de 500 à 600 km, est également en train d’être développé. Cet engin permettra même d’intercepter et de détruire des missiles guidés balistiques intercontinentaux sol-sol (d’une portée de plus de 5500 km, dotés d’une ogive nucléaire). Pour tous ces systèmes de défense, on a également développé les radars de désignation et de poursuite d’objectifs correspondants.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Si ces indications sont exactes – en raison de la tradition de l’industrie d’armement russe dans le développement d’armes anti-aériennes on ne peut pas en douter –, les performances de la S-400 dépassent de loin celles du missile guidé de défense américain Patriot PAC-3. Le PAC-3 possède une portée de 15 à 45 kilomètres contre des cibles aériennes et des cibles balistiques. </span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Depuis la mise hors service irréfléchie des missiles guidés anti-aériens Bloodhound sous le conseiller fédéral Ogi en 1999, la Suisse n’a plus de système de défense aérienne contre des cibles de longues portées. Avec l’acquisition du système de défense S-400, la Suisse serait protégée non seulement contre des avions de combats mais aussi contre des missiles guidés balistiques.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Russie produit également d’autres équipements militaires, qui pourraient être intéressant pour un petit Etat en raison de leur rapport qualité–prix. Cela comprend notamment la série des avions de combat polyvalents Su-27 de Sukhoï. Depuis le manœuvre spectaculaire du Cobra de Pougatchev à l’Aéroport Paris-Le Bourget en 1989, d’autres types d’avions (chasseurs et chasseurs-bombardiers) ont été développés par Sukhoï sur la base du Su-27. Il s’agit notamment des modèles Su-30, -33, -35, -35S et -37. Mais le Su-27, qui a été mis en service en 1984, jouit – avec sa vitesse maximale de Mach 2.35 et un rayon d’action de 3530 km – toujours d’une excellente réputation au niveau international. Il y a quelques années, les Su-30 de l’armée de l’air indienne se sont avérés supérieurs aux F-15 américains lors d’un exercice de combat aérien.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">La Suisse en tant que petit Etat, qui est de plus en plus traité d’Etat-voyou et soumis au chantage par de soi-disant «amis», ainsi que le Conseil fédéral et le Parlement seraient bien avisés à l’avenir de prendre au sérieux l’offre d’armement de la Russie.</span></strong></p><p class="bodytext" style="text-align: left;"><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Contrairement aux «amis» occidentaux, les dirigeants russes ont toujours traité la Suisse avec respect au cours des dernières années. Compte tenu des siècles de bonnes relations et d’amitiés entre la Suisse et la Russie – mentionnons l’amiral Pierre le Grand, le Genevois F. J. Lefort (1656–1699), le colonel et éducateur du Grand-duc Alexandre, le Vaudois F. C. de Laharpe (1754–1838) et le général et conseiller militaire de divers tsars, le Vaudois Antoine-Henri Jomini (1779–1869) –, ce pays est pour la Suisse le fournisseur d’armes idéal en ces temps difficiles. • </span></strong></p><p class="fussnote" style="text-align: left;"><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">1 Jana Honkova, Current Developments in Russia’s Ballistic Missile Defense, The Marshall Institute, 2013, p. 10/11.</span></strong></p>
AR GEDOUR MAG - Le Blog
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Guingamp : Mgr Ravel a présidé le Pardon de ND de Bon Secours
tag:www.ar-gedour-mag.com,2012-07-02:4768824
2012-07-02T01:19:00+02:00
2012-07-02T01:19:00+02:00
Monseigneur Luc Ravel, évêque aux armées françaises, a présidé ce...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><img id="media-3651336" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://argedourmag-leblog.hautetfort.com/media/00/01/1221813164.jpg" alt="IMG-20120630-00151.jpg" width="219" height="164" /></span><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Monseigneur Luc Ravel, évêque aux armées françaises, a présidé ce week-end le </span><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;"><em>"très grand pardon"</em> de Notre Dame de Bon Secours, grand événement proposé depuis plusieurs siècles aux paroissiens de Guingamp, mais rayonnant bien au-delà. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Primitivement associé à la fête de la Visitation, le 2 juillet, il coïncide, à partir du milieu du XVème siècle, avec la réunion plénière annuelle de la Frérie Blanche. Ainsi se mirent en place les différents rites qui constituent encore le déroulement de cette solennité. <br />La date reste fixée au début de juillet bien que la fête de la Visitation ne soit plus célébrée le 2 de ce mois. <strong>La règle est de fixer le Pardon au samedi qui précède le premier dimanche de juillet.</strong> Une première grand'messe est célébrée le samedi matin. Elle attirait autrefois une nombreuse assistance car ce même jour se tenait une foire très réputée attirant la population des campagnes environnantes (la fête foraine importante en est un souvenir). Toute la journée on se presse au porche de Notre-Dame richement fleuri pour prier, offrir des cierges ou recommander des messes. Le sommet du pèlerinage est atteint dans la soirée. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;"><img id="media-3651339" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://argedourmag-leblog.hautetfort.com/media/00/02/3291466457.jpg" alt="IMG-20120630-00142.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Plusieurs milliers de pèlerins affluent pour la veillée de prières et la grand'messe qui suit. Cette "messe des pèlerins" était, jusqu'au milieu du XIXeme siècle, célébrée à l'aube du dimanche, avant que les pèlerins ne repartent chez eux. En 1859 Monseigneur Martial, évêque de St-Brieuc et Tréguier, institua la messe de minuit en tant que messe des pèlerins, au retour de la procession. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Depuis quelques années l'ordre a été inversé : d'abord la messe, ensuite la procession. Celle-ci constitue le moment le plus spectaculaire de la soirée. Les pèlerins sortent de l'église et forment un long cortège ponctué des croix et des bannières des paroisses voisines de Guingamp. Munis de cierges allumés ils précèdent la statue de Notre-Dame entourée du clergé et des évêques présents. <br />Ce n'est pas la statue du porche (laquelle ne sort jamais) mais celle qui, toute l'année, est installée dans l'église même, dans le bas coté sud. Habillée et couronnée comme la Vierge du porche. C'est la Vierge de Procession depuis la seconde moitié du XIXeme siècle. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Le parcours de la procession a varié au cours du temps ; elle déroule ses méandres au son des cantiques accompagnés de prières et de moments de méditation. Traditionnellement le français, le breton et le latin alternent dans les cantiques et prières. Le retour vers le sanctuaire passe obligatoirement par le centre ville et, plus précisément par la place du centre. Ici se dressent les derniers feux de joie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;"><img id="media-3651341" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://argedourmag-leblog.hautetfort.com/media/02/02/2150886620.jpg" alt="IMG-20120630-00154.jpg" />Plus nombreux autrefois à jalonner le trajet, il n'en reste que trois, chacun à l'un des sommets de la place. Lorsque la statue de la place arrive à leur hauteur, le clergé allume le <em>tantad</em> (le feu) et en quelques minutes l'ensemble s'embrase, flammèches et fumée symbolisant l'envol des supplications des pèlerins vers le ciel. Puis au chant du "Magnificat" le cortège se reforme pour regagner la Basilique. Ainsi, cette année, après la bénédiction de l'évêque et le <em>Magnificat</em>, la statue de la Vierge et les bannières ont rejoint leurs places au son de l'orgue et de la bombarde, interprétant un <em>An Dro</em> festif, avant de laisser la basilique s'endormir. Le lendemain, la messe pontificale et les vêpres y résonneraient encore. <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Sur invitation de Monseigneur Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, Mgr Ravel, qui avait auparavant visité les militaires (gendarmes) locaux, a donc présidé pour la première fois un pardon breton, le plongeant au coeur de l'expression de la foi bretonne, invitant les centaines de pélerins <em>"à ne plus être des handicapés de l'action"</em>, mais d'être des chrétiens prêts à se lever <em>"ici et maintenant"</em> pour annoncer l'évangile dans le monde et le vivre au quotidien. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Pour en savoir plus : <a href="http://paroisse-guingamp.org/" target="_blank">le site de la paroisse de Guingamp</a><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: xx-small; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif;">Crédit photos : Ar Gedour Mag</span></span></span><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Arial;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;"><br /></span></span></span></p>
laserlaser
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Active Denial System
tag:bijou-noir.hautetfort.com,2012-03-14:4634873
2012-03-14T01:06:00+01:00
2012-03-14T01:06:00+01:00
L'Active Denial System (ADS) est un système d'armes non létales à énergie...
<p>L'Active Denial System (ADS) est un système d'armes non létales à énergie dirigée développé pour l'armée américaine par Raytheon. C'est un puissant émetteur d'ondes millimétriques utilisé pour disperser une foule...</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://jnlwp.defense.gov/multimedia/s_shows/active_denial_system_6.jpg" alt="active_denial_system_6.jpg" /></p><p>L'ADS émet un faisceau d'onde électromagnétique d'une fréquence de <span class="nowrap">95 GHz (ondes radar)</span> vers un sujet. Quand les ondes touchent la peau, l'énergie des ondes se transforme en chaleur au contact des molécules d'eau de la peau.</p><p>Une impulsion de <span class="nowrap">2 secondes</span> porterait la peau jusqu'à une température d'environ <span title="131 °F ou 328,2 K">55<abbr>°C</abbr></span><abbr class="abbr" title="degré Celsius"></abbr>, causant une intense sensation de brûlure très douloureuse. Il faudrait une exposition au faisceau de <span class="nowrap">250 secondes</span> pour brûler la peau.</p><p style="text-align: center;"><img style="margin: 0.7em 0;" src="http://jnlwp.defense.gov/multimedia/s_shows/active_denial_system_1.jpg" alt="active_denial_system_1.jpg" /></p><p>L'ADS a été développé en secret pendant 10 ans au coût de 40 millions de dollars américains. Son existence a été révélée en 2001, mais la plupart des détails sur les effets de l'ADS sur les humains restent classifiés.</p><p>En janvier 2007, une première unité de l'USAF est équipée de cet appareil.</p><p>En juillet 2010, l'ADS a été déployé en Afghanistan, mais n'a pas été mis en service <span class="txtnoir1">vraisemblablement en raison de la mauvaise image attachée à ces rayons électromagnétiques, vu comme des micro-ondes utilisées dans les fours à chauffer la nourriture.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3484579" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/00/00/2728947086.jpg" alt="arme_crowd_control1.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Batterie Shériff avec émetteur de micro-ondes en 94 GHZ pour "dispersion de manifestants"</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;">http://jnlwp.defense.gov/</p><p><span class="txtnoir1"> <iframe width="480" height="360" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/x3vjwf"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/x3vjwf_systeme-de-refus-actif-short-vid_tech" target="_blank"> Systeme de Refus Actif short_vid</a> <em>par <a href="http://www.dailymotion.com/fermetabush" target="_blank">fermetabush</a></em></span></p><p><span class="txtnoir1"><br /></span></p>
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La crise de la défense européenne
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2012-02-01:4580717
2012-02-01T01:21:00+01:00
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Michael WIESBERG: La crise de la défense européenne La crise...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3412739" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2446805216.jpg" alt="jt3uc2.jpg" /></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0;">Michael WIESBERG:</span><br /><span style="font-size: xx-large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;">La crise de la défense européenne</span><br /><br /><span style="color: #99cc00;"><em><span style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde;">La crise financière oblige les Etats européens à trancher dans leurs budgets militaires. Résultat: la puissance européenne est battue en brèche</span></em></span><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Le modérateur de la série radiodiffusée “Streitkräfte und Strategien” (= “Forces armées et stratégies”) de la station allemande NDR avait déclaré, en avril 2011, que “les spéculateurs de la City londonienne et de Wall Street” avaient réussi ce que “les diplomates n’étaient jamais parvenus à faire en des décennies, c’est-à-dire à désarmer l’Europe”. On ne peut pas encore prévoir quelles seront les conséquences de ce désarmement généralisé, résultat des incontournables mesures d’austérité prises récemment. On peut d’ores et déjà le deviner en dressant la liste des insuffisances dont ont fait montre plusieurs pays de l’OTAN lors de leur dernière intervention en Libye: l’Italie s’est vue obligée de retirer son porte-avions du théâtre des opérations pour raisons budgétaires; en prenant cette décision, l’Italie, pense Christian Möllig de la Fondation berlinoise “Wissenschaft und Politik”, “a inauguré une nouvelle page dans l’histoire militaire”. Mais cet exemple italien n’est pas le seul: la Grande-Bretagne, elle, a mis du jour au lendemain son porte-avions hors service et a envoyé à la ferraille de nouveaux navires de guerre, des patrouilleurs, qui venaient de sortir d’usine. Aux Pays-Bas, le gouvernement a été contraint de mettre au rancart des chars de combat qui venaient juste d’être modernisés. Hors OTAN, l’Autriche doit, pour sa part, déclasser les deux tiers de ses chars. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">L’ancien ministre américain de la défense, Robert Gates, lors de sa visite d’adieu au quartier général de l’OTAN à Bruxelles en juin 2011, a annoncé un “avenir triste et sinistre” voire un risque patent d’“insignifiance militaire”. Il semble qu’il avait raison. D’autant plus que les budgets européens sont grevés de lourdes charges qui s’étendront sur le long terme. La situation les contraint à d’autres coupes budgétaires qui porteront essentiellement sur les armées.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les forces armées risquent dorénavant d’être sous-financées, ce qui entraîne le danger qu’elles deviennent totalement incapables d’action sur le terrain. A cela s’ajoute que la puissance hégémonique au sein de l’OTAN, les Etats-Unis, prévoit également de trancher dans ses budgets militaires au cours des dix prochaines années. Le Pentagone veut économiser 490 milliards de dollars dans les dix ans à venir. Mais le ministère américain de la défense commente avec mauvaise humeur les efforts budgétaires des Européens en matières militaires. Ces efforts ont d’ores et déjà conduit à un important déséquilibre du financement des dépenses de l’OTAN. Actuellement, les Etats-Unis financent 75% de toutes les dépenses de l’Alliance, chiffre qui montre, simultanément, que les Etats européens, membres de l’OTAN, sont entièrement dépendants de l’hégémon. Robert Gates, lors de sa visite d’adieu, prenait un ton menaçant, en disant que les Etats-Unis n’allaient plus longtemps tolérer “de mettre leurs chiches ressources financières au service de nations qui refusent de se donner à elles-mêmes les moyens nécessaires pour assurer leur défense”. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Dans son long article paru en novembre 2011 et significativement intitulé “Europa ohne Verteidigung” (= “L’Europe sans défense”), Christian Möllig explique que l’état désastreux de la défense européenne a sauté aux yeux lors de l’intervention de l’OTAN contre la Libye, et pas seulement à cause du retrait du porte-avions italien. “Pas un seul Etat européen, pour ne pas parler de l’Europe dans son ensemble, n’a été en mesure de faire valoir ses intérêts, par le truchement de sa puissance militaire, sur une distance supérieure à 1000 km”. Ce qui est le plus alarmant, ajoutait-il dans son article, c’est que les Européens sont très objectivement “sourds et aveugles” parce qu’ils ne disposent pas du géostrationnaire global C4ISTAR, auquel seuls les Etats-Unis ont accès. Cette station coordonne et soutient le renseignement, la reconnaissance et la direction des opérations. Un chiffre, avancé par Möllig, montre clairement quelle est l’importance de C4ISTAR: près de 90% des actions militaires entreprises en Libye n’auraient pas été possibles sans le soutien américain. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Vu cette misère de la défense européenne, les Etats du Vieux Continent cherchent fébrilement une voie royale pour concilier les impératifs de l’austérité et les intérêts européens en matière de sécurité. On entend des slogans comme ceux de la future “smart defence” ou des “armées bonzaï”: ils ne font que cacher péniblement une triste réalité, où l’on veut déguiser l’amère nécessité en vertu. La notion de “smart defence” est surtout défendue par le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen: les 28 pays membres de l’Alliance Atlantique devraient tout simplement coordonner et fusionner leurs capacités militaires. Sur le plan concret, cela signifie, d’abord, renoncer à toutes voies singulières dans les projets d’armement et, ensuite, éviter tout “doublon inutile dans les capacités”. La “smart defence”, prétend le secrétaire général danois, conduit à “davantage de sécurité pour moins d’argent”. L’optimisme de Rasmussen ne tient pas face à la réalité. Les tentatives entreprises jusqu’ici pour aboutir à une politique de sécurité commune ne valaient pas le prix du papier sur lesquelles leurs pompeuses déclarations étaient imprimées. Peu de signes nous indiquent qu’il en sera autrement dans l’avenir, même si les budgets seront de toutes les façons réduits de manière drastique. Pourquoi? Markus Kaim, expert ès questions militaires auprès de la Fondation “Wissenschaft und Politik”, nous l’explique. C’est dû aux réflexes nationaux de “persistance”: “En fait, vu les contraintes économiques, il n’y a pas d’autres alternatives que la coopération et l’intégration”. Dans de nombreuses capitales, on considère toutefois que la politique de défense est “un élément constitutif incontournable de la souveraineté nationale”. Par conséquent, promptitude et volonté de coopérer avec les voisins sont fort réduites.</span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Qui plus est, il y a encore d’autres clivages: les Français et les Britanniques, depuis les opérations lancées contre la Libye de Kadhafi, réchignent à construire des “capacités communes” avec l’Allemagne, rapporte notamment le “Financial Times Deutschland” (FTD) en octobre 2011. L’Allemagne a, elle, “d’autres priorités”, notamment la réforme de la Bundeswehr. De surcroît, le ministre allemand de la défense, Thomas de Mazière, a déclaré “ne pas vouloir se heurter à ses propres gens”. Finalement, il y a encore, côté allemand, le droit de veto du Parlement pour les questions de guerre et de paix, ce qui s’oppose à toute possibilité de réaction rapide en cas de crise. Il faut aussi tenir compte des intérêts propres aux industries nationales d’armement et d’équipement, qui, selon le FTD, craignent de devoir lâcher leur part du gâteau, parce qu’elles engrangent de gros bénéfices “grâce aux commandes de leurs gouvernements respectifs”. Voilà pourquoi on ne s’étonnera guère de la réaction de Thomas de Mazière, qui tient pour limité le “potentiel d’intégration”. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Les visions de Rasmussen sur la “smart defence” formeront l’un des thèmes centraux à aborder lors du prochain sommet de l’OTAN à Chicago en mai 2012. Mais rien n’interdit de penser qu’elles resteront de l’ordre des voeux pieux. Il suffit d’évoquer un seul exemple: la fameuse troupe d’intervention rapide de l’UE, dont la création fut décidée en 1999 et qui aurait dû compter jusqu’à 60.000 hommes, se fait toujours attendre. Ensuite, les fameux “Battlegroups” de l’UE, qui sont en théorie disponibles depuis cinq ans, n’ont encore jamais été engagés, alors que nombreuses occasions se sont présentées. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">On finira donc, en Europe, par avoir des “armées bonzaïs”, soit des armées en miniature, dont la puissance de frappe militaire sera plus que précaire. L’expert de la Fondation “Wissenschaft und Politik”, Christian Möllig, voit la deconstruction militaire de l’Europe s’effectuer sur le court terme en trois étapes. “D’abord les capacités militaires proprement dites vont se réduire, ensuite viendra le tour des capacités militaro-industrielles et, finalement, celui des compétences technologiques générales du Vieux Continent”. En bout de course, les Européens perdront toute capacité à coopérer à quoi que ce soit, ce qui, ipso facto, enlève à l’OTAN sa raison d’être. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">D’après l’avis de nombreux experts, les rapports de force militaire dans le monde, au cours des prochaines années et pour toutes les raisons évoquées, se déplaceront de l’Occident, aujourd’hui encore vaille que vaille dominant, vers les pays émergeants, ce qui permettra de parler d’un “changement de paradigme géostratégique”, ajoute Möllig. Les Etats-Unis tiennent d’ores et déjà compte de cette future évolution, dans la mesure où le principal point focal de leurs attentions militaro-stratégiques se situe désormais dans l’espace pacifique, où la Chine est devenue un challengeur à prendre très au sérieux. Une étude publié dans “The Military Balance 2011”, organe de l’IISS (“International Institute for Strategic Studies”) de Londres, confirme cette tendance: “Les budgets de la défense des Etats occidentaux sont sous pression et leurs efforts d’armement sont désormais limités. Mais dans d’autres régions du monde, surtout en Asie et au Proche Orient, les dépenses militaires et les achats d’armement connaissent un véritable ‘boom’. Bon nombre d’indices convaincants nous incitent à penser qu’une redistribution générale de la puissance militaire est en train de se produire à l’échelle mondiale”. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Il est évident, poursuit l’étude londonienne, que les glissements qui se sont opérés par la redistribution de la puissance économique s’observent également dans les dépenses militaires. Les Etats-Unis et les autres puissances occidentales sont en train de perdre, conclut l’étude, leur monopole dans les domaines clefs des technologies militaires, y compris dans les techniques dites “Stealth” (engins furtifs), dans celles des aéronefs sans pilote (les drones) et dans la gestion cybernétiques des opérations. Pour les Etats européens du moins, on peut prévoir qu’ils ne joueront bientôt plus aucun rôle en tant que facteurs d’ordre à l’échelle du globe. </span></strong><br /><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">Michael WIESBERG.</span></strong><br /><strong><span style="font-size: small; font-family: arial,helvetica,sans-serif; color: #c0c0c0;">(article paru dans “Junge Freiheit”, Berlin, n°5/2012; http://www.jungefreiheit.de ).</span></strong></p>
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FORCES SPECIALES : c'est le titre du premier long-métrage de Stéphane...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><em>FORCES SPECIALES</em> : c'est le titre du premier long-métrage de Stéphane Rybojad</span></span></strong><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: small;"><strong>. Réalisateur en 2005 d'un reportage remarqué (et remarquable) chez les commandos, intitulé <em>L'école des bérets verts</em> et diffusé lors d'un Envoyé Spécial sur France 2, j'ai pu rencontrer à maintes reprises ce passionné de cinéma d'action comme l'atteste la bande-annonce de son film en salle le 2 novembre prochain...</strong> <br /><br /></span></p><p><iframe width="400" height="249" frameborder="0" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xlhv75"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xlhv75_forces-speciales-bande-annonce-trailer-vf-hd_shortfilms" target="_blank"><br /></a><em><em></em></em></p><p><span class=" text-JUSTIFY" style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">EN SAVOIR + //<br />La fiche du film Forces SPECIALES sur <a href="http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=181881.html" target="_blank">AlloCiné</a></span></span></p><p class=" text-JUSTIFY"> </p>
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Himno de Artilleria Española
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2011-07-19T00:05:00+02:00
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Himno de Artilleria Española
<p><iframe width="425" height="349" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/15_uIgJW6F8" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p><p style="text-align: center;"><span id="eow-title" style="font-size: large; font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;" title="Himno de Artilleria Española" dir="ltr">Himno de Artilleria Española </span></p>
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Himno deinfanteria espanola
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2011-07-18T00:05:00+02:00
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Himno de infanteria española
<p><iframe width="425" height="349" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://www.youtube.com/embed/xXMSZ0wlEdM" allowfullscreen="" frameborder="0"></iframe></p><p> </p><h1 id="watch-headline-title" style="text-align: center;"><span id="eow-title" style="color: #ff6600; font-size: x-large;" title="himno de infanteria española" dir="ltr">Himno de infanteria española </span></h1>
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Un message du polémarque
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-07-06:3702748
2011-07-06T13:37:27+02:00
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Un message du polémarque... Cette semaine, Le Polémarque rend...
<p> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3109632" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2228089234.jpg" alt="Landsknechte1.jpg" /></p><p><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Un message du polémarque...</span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Cette semaine, Le Polémarque rend un hommage mérité au colonel Olrik (qui rime avec héroïque)<em> via</em> la plume enjouée de Jean-Jacques Langendorf et en profite pour saluer les années Cancer ! comme il se doit. A lire sur :</span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://www.lepolemarque.blogspot.com/" rel="nofollow" target="_blank"><span style="color: #c0c0c0;">lepolemarque.blogspot.com</span></a></span></p><p><span style="color: #ff6600;"><strong><em><span style="font-size: medium; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span>"On s'engage puis on voit" </span></span></em></strong></span></p><p><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span>Général</span><span> von Verdy du Vernois</span></span></p>
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Riad friert umfangreiches Rüstungsgeschäft mit den USA ein
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-05-10:3334364
2011-05-10T00:25:00+02:00
2011-05-10T00:25:00+02:00
Riad friert umfangreiches Rüstungsgeschäft mit den USA ein – die Kluft...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3018346" style="margin: 0.7em 0px;" title="" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3324833258.jpg" alt="Saudi_Arabia_soldiers_army_001.jpg" /></p><p class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 0pt; line-height: 18pt; mso-outline-level: 2;"><span style="font-size: large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-font-kerning: 18.0pt; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB">Riad friert umfangreiches Rüstungsgeschäft mit den USA ein – die Kluft zwischen Saudi-Arabien und den Amerikanern vertieft sich</span></span></p><p class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 3.75pt; line-height: 18pt; mso-outline-level: 3;"> </p><p class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 3.75pt; line-height: 18pt; mso-outline-level: 3;"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB">Redaktion</span></span></p><p class="MsoNormal" style="background: white; margin: 3.75pt 0cm; line-height: 16pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB">Das 60jährige Bündnis zwischen den Vereinigten Staaten und Saudi-Arabien hat gewiss schon viele Höhen und Tiefen erlebt, aber bisher war die Stimmung noch nie so eisig wie gegenwärtig, was die strategische Position Amerikas auf der arabischen Halbinsel und dem Persischen Golf ernsthaft gefährdet. Als der amerikanische Verteidigungsminister Robert Gates am Mittwoch in der saudischen Hauptstadt eintraf, hatte sich die Lage schon so weit zugespitzt, dass mit einem Erfolg seiner Mission, die Beziehungen zu kitten, nicht mehr zu rechnen war. </span><span style="mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;">Sein Gespräch mit König Abdullah verlief vernichtend.</span></span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="background: white; margin: 3.75pt 0cm; line-height: 16pt;"><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-size: small; font-family: trebuchet ms,geneva; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR; mso-ansi-language: EN-GB;" lang="EN-GB">Mehr : <a href="http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/redaktion/riad-friert-umfangreiches-ruestungsgeschaeft-mit-den-usa-ein-die-kluft-zwischen-saudi-arabien-und-.html"><span style="color: #c0c0c0;">http://info.kopp-verlag.de/hintergruende/geostrategie/redaktion/riad-friert-umfangreiches-ruestungsgeschaeft-mit-den-usa-ein-die-kluft-zwischen-saudi-arabien-und-.html</span></a></span></strong></span></p>
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Le Chant des Chasseurs Ardennais
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-04-26:3170483
2011-04-26T00:05:00+02:00
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Le Chant des Chasseurs Ardennais Oxygeno
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Le Chant des Chasseurs Ardennais</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Oxygeno</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><iframe title="YouTube video player" src="http://www.youtube.com/embed/GaY03WsA5D4" frameborder="0" width="480" height="390" allowfullscreen=""></iframe></span></p>
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Marcha de los Jinetes de Fehrbelliner - Ejercito de Chile
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-03-31:3160653
2011-03-31T00:05:00+02:00
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Marcha de los Jinetes de Fehrbelliner Ejercito de Chile
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Marcha de los Jinetes de Fehrbelliner</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Ejercito de Chile</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><iframe title="YouTube video player" src="http://www.youtube.com/embed/fsip4Q6K5UU" frameborder="0" width="480" height="390" allowfullscreen=""></iframe></span></p>
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Anne-Marie du 3°REI - Légion Etrangère
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-03-30:3160680
2011-03-30T00:05:00+02:00
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Anne-Marie du 3°REI Légion Etrangère
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Anne-Marie du 3°REI</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Légion Etrangère</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><iframe width="480" height="390" title="YouTube video player" src="http://www.youtube.com/embed/Kprd9Uv3e9k" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></span></p><p> </p>
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Battle of Waterloo - Charge of the British Heavy Cavalry
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-03-29:3160666
2011-03-29T00:05:00+02:00
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Battle of Waterloo - Charge of the British Heavy Cavalry
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;">Battle of Waterloo - Charge of the British Heavy Cavalry</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><iframe title="YouTube video player" src="http://www.youtube.com/embed/7vlcuvrM1po" frameborder="0" width="480" height="390" allowfullscreen=""></iframe></span></p>
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Nouveaux textes sur ”lepolemarque.blogspot.com”
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2011-02-04T15:10:50+01:00
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<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: large; font-family: Cambria;"><img id="media-2877181" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/02/2477459319.jpg" alt="schweizer_armee_fus_gr_2.jpg" /><span style="font-size: x-large; color: #ff6600; font-family: arial black,avant garde;"><strong>Nouveaux textes sur </strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"><a href="http://lepolemarque.blogspot.com/">http://lepolemarque.blogspot.com/</a></span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: large; font-family: trebuchet ms,geneva;">Laurent SCHANG :</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">« Aux armes, citoyens ! »</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: large; font-family: trebuchet ms,geneva;">Bernard WICHT :</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Le port d’arme citoyen et le nouvel équilibre de la terreur</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: large; font-family: trebuchet ms,geneva;">Laurent SCHANG :</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Joseph Kessel : le globe-trotter engagé</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #99cc00;"><strong><span style="font-size: large; font-family: trebuchet ms,geneva;">Les recensions de Laurent SCHANG :</span></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Sur le livre de <span style="color: #ff6600;">Jean-Jacques MOURREAU</span> : « Elsass-Lothringen : l’épopée imaginaire des Corps Francs alsaciens-lorrains »</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;"> </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><span style="font-size: large; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Sur le livre d’<span style="color: #ff6600;">André WAROCH</span> : « Les larmes d’Europe » </span></strong></p>
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L'arme d'ordonnance à la maison, marque de civilisation
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-01-26:3074753
2011-01-26T00:25:00+01:00
2011-01-26T00:25:00+01:00
L’arme d’ordonnance à la maison, marque de civilisation Olivier...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2854303" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1045935391.jpg" alt="sig-sauer-556-classic-swat-1.jpg" /></p><p class="titre01"><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>L’arme d’ordonnance à la maison, marque de civilisation</strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><strong>Olivier Delacrétaz<br />La Nation n° 1906 - 14 janvier 2011</strong></span></p><p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: medium;"><strong>Ex: <a href="http://www.ligue-vaudoise.ch/">http://www.ligue-vaudoise.ch/</a></strong></span></p><p><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">L’initiative «Pour la protection face à la violence des armes», sur laquelle nous voterons le 13 février, est une nouvelle bataille dans la guerre d’usure menée depuis vingt ans contre l’armée suisse. La présence du «Groupement pour une Suisse sans armée» à la tête des organisations de soutien à l’initiative ne laisse aucun doute à ce sujet. Néanmoins, on nous la présente, dans un brouillard de statistiques tronquées et constamment changeantes, comme si son but principal était d’empêcher le suicide par arme à feu. le débat est ainsi détourné de son véritable objet au profit d’un leurre sentimental, probablement pour s’attacher l’électorat féminin. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Pour ce qui est du suicide, on peut répondre que les moyens ne créent pas la fin. Ce n’est pas la détention d’un fusil à la maison qui donne au désespéré l’envie de se tuer. Et s’il veut le faire, ce n’est pas l’absence d’un fusil d’assaut qui l’en empêchera. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">A cette objection majeure, M. Jacques de Haller, président de la Fédération des médecins helvétiques et, surtout, candidat socialiste au Conseil national, oppose le fait que l’arme est à portée de main et prête à l’emploi: cette immédiateté empêche le malheureux qui aurait juste un coup de blues de prendre un temps de réflexion peut-être salutaire. L’argument est dépourvu de pertinence puisque le soldat ne garde plus ses munitions à la maison. Tout le monde le sait, sauf M. de Haller et, bien entendu, Mme Ariane Dayer, qui a repris l’argument sur le ton de l’évidence dans son éditorial du <em>Matin Dimanche</em> du 9 janvier. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Encore une fois, ce qui est en question, ce n’est pas le suicide, c’est le statut du milicien suisse, c’est la légitimité de la défense armée face à la violence. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Pour l’idéaliste, la violence et le mal, c’est la même chose. Il voit la violence comme une tache sur une nature humaine foncièrement pacifique. Un peu de bonne volonté et quelques bonnes lois permettront de la nettoyer. Selon lui, la violence est appelée à disparaître au fur et à mesure que les moyens de la violence disparaîtront. Ce sont les armées qui font les guerres, supprimons-les et l’humanité vivra en paix! Que des Hutus dépourvus d’armée et munis de simples machettes aient massacré des centaines de milliers de Tutsis, cela ne l’impressionne pas: «Supprimons les machettes», répond-il. Car l’idéaliste n’apprend jamais rien. Toute la réalité du monde a moins d’existence que la moindre de ses idées. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">L’erreur de fond des partisans de l’initiative est d’identifier absolument la violence et le mal. La violence n’est pas un mal en tant que telle, mais seulement en tant qu’elle est une force débridée. la violence, c’est la force, mais séparée des autres vertus, la justice, la prudence et la tempérance. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">La force est un bien. La force est au fond de toute pensée, de toute action, de toute création. Il ne faut pas tenter de supprimer la violence, on supprimerait la force du même coup. Il faut la rectifier, la maîtriser par l’éducation, par les usages et par le droit. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">S’il y a une chose que l’armée nous a appris à maîtriser, c’est bien le fusil d’assaut. Il ne s’agit pas seulement du tir proprement dit, mais de tout ce qui se passe avant et après: l’arme est toujours sur soi, sous bonne garde ou sous clef; elle est toujours considérée comme chargée; on ne vise jamais une personne, même si l’on sait que l’arme est déchargée; on ne met pas le doigt sur la détente tant que le dispositif de visée n’est pas sur le but; le fusil doit toujours être propre, le canon sans tache ni piqure; on entre dans le stand de tir avec le magasin à la main; on dégraisse le canon pour éviter d’enfumer celui qui tire à côté de vous; après le tir, «retrait des cartouches face aux cibles!»; alignement pour le contrôle du retrait des cartouches par l’officier; enfin, «je vous rends attentifs à l’ordre fédéral sur la munition», formule un brin mystérieuse qui signifie qu’on doit rendre au magasin les cartouches qui restent et qu’on risque gros à en conserver sur soi. Un de nos lieutenants suisses-allemands ne connaissait du français que cette phrase, qu’il prononçait avec enthousiasme à chaque occasion. Le formel, répété des centaines de fois au cours de l’école de recrues, fait du maniement précautionneux du fusil un comportement naturel, un rituel qu’il est pratiquement impossible de transgresser. Cette éducation à l’arme est sans doute la protection la meilleure contre les abus et les dérapages. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Une civilisation se mesure à sa capacité de maîtriser la violence et, plus encore peut-être, aux formes qu’elle donne à cette maîtrise. Le fait que le soldat suisse soit considéré comme apte à conserver chez lui son fusil d’assaut exprime la confiance que les autorités et la population ont en lui. Nous ne craignons pas d’y voir un symbole de civilisation et, dans sa suppression, une régression vers la barbarie. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Et c’est un symbole efficace. Il rehausse le soldat à ses propres yeux: celui-ci n’est pas simplement une portion de chair à canon, mais un citoyen soldat, responsable en permanence de son armement. Cette détention paisible d’un moyen de mort, exorbitante aux yeux du reste du monde, confère quelque chose d’aristocratique au statut du soldat de milice. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">On peut confier une arme au soldat suisse sans craindre qu’il ne devienne un voleur ou un assassin, sans craindre qu’il ne fomente un pronunciamiento. Les exceptions existent, on nous le dit assez. Elles restent rarissimes et confirment la règle. On en réduira le nombre en précisant les critères du recrutement et en renforçant encore l’éducation à l’arme durant les périodes de service. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">Le symbole n’est pas moins efficace à l’extérieur: le fusil à la maison manifeste – et entretient – une relation étroite entre l’armée et la population. Cette symbiose est en soi une qualité, parfois décisive, pour l’armée d’un petit Etat. </span></strong></span><br /><br /><span style="color: #c0c0c0;"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; font-size: small;">C’est tout cela que nous perdrons définitivement si, trompés par l’argumentation vicieusement sentimentale du GSsA, le peuple et les cantons décident de supprimer l’arme à la maison. Il faut voter et faire voter non.</span></strong></span></p>
Ratatosk
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Militärische Tradition aus Schweizer Sicht
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2011-01-18:3062433
2011-01-18T00:25:00+01:00
2011-01-18T00:25:00+01:00
Militärische Tradition aus Schweizer Sicht Die geschichtliche...
<div class="csc-header csc-header-n1"><h1 class="csc-firstHeader"><p style="text-align: center;"><img id="media-2840859" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/2723777856.png" alt="Capturedcran20100310161739.png" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;"><strong>Militärische Tradition aus Schweizer Sicht</strong></span></h1></div><!-- Header: [end] --><!-- Text: [begin] --><h4><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Die geschichtliche Entwicklung der Armee in der Schweiz<sup>1 </sup></span></strong></span></h4><h3><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">von Professor Dr. Albert A. Stahel</span></strong></span></h3><p><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><span style="color: #c0c0c0;">Ex: <a href="http://www.zeit-fragen.ch/">http://www.zeit-fragen.ch/</a></span></strong></span></p><p class="bodytext"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #ffff00; font-size: medium;"><strong><span style="font-style: italic;">Wenn im Ausland von der militärischen Tradition der Schweiz die Rede ist, dann wird gemeinhin an die Milizarmee gedacht. Dabei gibt es eine militärische Tradition der Schweiz, die älter ist als ihre Milizarmee. Es ist dies die Tradition der Fremdendienste der Alten Eidgenossenschaft. Im folgenden soll zuerst auf die Fremdendienste eingegangen werden, um anschliessend die Milizarmee zu beschreiben. Am Ende soll die schweizerische Tradition in der Gegenwart beurteilt werden.</span></strong></span></p><p class="bodytext"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Bereits vor der Gründung der alten Eidgenossenschaft 1291 waren die Innerschweizer (Uri, Schwyz, Unterwalden) auf den damaligen Kriegschauplätzen Europas als gefürchtete Söldner und Kriegsknechte begehrt. So stellte Kaiser Friedrich II. von Hohenstaufen den Schwyzern für ihre Kriegshilfe bei Faenza 1240 den begehrten Freiheitsbrief aus und unterstellte sie dadurch direkt seiner Gerichtsbarkeit. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Den eigentlichen Anstoss für das Abschliessen von Verträgen der Tagsatzung für die Kriegsleistung zugunsten fremder Mächte löste paradoxerweise eine verlorene Schlacht aus. Am 26. August 1444 wurde vor den Toren Basels, bei St. Jakob an der Birs, eine Schlacht europäischen Ausmasses ausgefochten. Am 26. August trafen in drei Etappen 1500 Eidgenossen auf 40 000 Armagnaken-Söldner, die unter der Führung des französischen Kronprinzen standen. Die Schlacht begann am frühen Morgen und war nach durchkämpfter Nacht beendet. Von den Eidgenossen überlebten nur wenige, die, einmal nach Hause zurückgekehrt, Mühe hatten, nicht geköpft zu werden, da man sie für Feiglinge hielt. Die Armagnaken hatten 8000 bis 14 000 Tote zu beklagen. Der Kronprinz von Frankreich war von der militärischen Schlagkraft der Eidgenossen derart beeindruckt, dass er sein Heer abzog und am 5. September sein Hauptquartier im elsässischen Ensisheim aufschlug. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Die Eidgenossen wurden am 21. Oktober zu einem Treffen mit dem französischen Bevollmächtigten nach Zofingen eingeladen. Am 28. Oktober 1444 wurde in Ensisheim ein Vertrag zwischen Frankreich und den Städten und Landschaften Basel, Bern, Luzern, Solothurn, Uri, Schwyz, Unterwalden, Zug und Glarus und ihren Verbündeten, dem Herzog Louis von Savoyen, dem Grafen Jean von Neuenburg, dem Grafen Jean von Aarberg und Valangin sowie den Städten Biel und La Neuveville abgeschlossen. Dieses Abkommen war eine Vorstufe zu einem Bündnisvertrag mit Frankreich. Frankreich wurde durch die Möglichkeit, Eidgenossen anzuwerben, zu einer Schutzmacht der Eidgenossenschaft. Diese erhielt dadurch einen bedeutenden Wirtschaftsmarkt im Westen.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Interessanterweise führte wiederum eine verlorene Schlacht zur Vertiefung der Beziehungen der Alten Eidgenossenschaft zu Frankreich und zur Institutionalisierung der Fremdendienste. Diesmal ging es um den Besitz des Herzogtums Mailand, das damals unter Vorherrschaft der Eidgenossen stand. Franz I., König von Frankreich, der das Herzogtum unbedingt für sich wollte, bot am 2. Januar 1515 den Eidgenossen Verhandlungen an, die aber zu keinem Ergebnis führten. Es wurde zum Krieg gerüstet. Während der König seine Kriegsmacht vereinigte, hatten die Eidgenossen Ende Mai südlich der Alpen 30 000 Mann in drei Hauptgruppen verlegt. Dank des königlichen Angebots mit Pensionen und Privilegien zog ein Drittel der Truppen ab. Der Walliser Kardinal Matthäus Schiner feuerte die Eidgenossen an, die darauf die Auseinandersetzung wollten.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vom 13. bis 14. September 1515 tobte die Schlacht bei Marignano in Oberitalien. Als sich die Niederlage infolge der Überlegenheit der französischen Artillerie und der Erschöpfung der eidgenössischen Kampfkraft abzeichnete, zog der Hauptharst der Eidgenossen ab. Nach der verlorenen Schlacht wollte aber die Mehrheit der eidgenössischen Stände noch nicht aufgeben. Schliesslich wurden die Verhandlungen mit Frankreich am 7. Juli 1516 wieder aufgenommen. Nachdem sich die Versprechungen des Kaisers und jene von Heinrich VIII. von England jedoch als unzuverlässig erwiesen, wurde am 29. November 1516 in Freiburg im Uechtland der Ewige Friede mit Frankreich abgeschlossen. Dieser Vertrag wurde mehrmals erneuert und galt bis 1792. Mit der militärischen Kapitulation (ein Vertrag, der in Kapiteln aufgeteilt war) verpflichtete sich das ‹Helvetische Corps› (die Eidgenossenschaft wurde im 17. Jahrhundert so bezeichnet) bzw. verpflichteten sich einzelne Kantone, für Frankreich Kontingente zu stellen, die in der Schweiz ausgehoben werden durften.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">In allen Kapitulationen, die später auch als Vorbild für die Verträge mit anderen europäischen Mächten galten, wurde festgehalten, dass:2 </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">1. die Schweizer nur in Schweizer Regimentern unter Schweizer Flagge und unter Schweizer Offzieren dienen durften und dass der Generaloberst der Schweizer Regimenter entweder der König selbst oder ein Mitglied der königlichen Familie sein musste;</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">2. die Schweizer Soldaten nur durch Schweizer Richter nach schweizerischem Recht und unter eidgenössischer Hoheit verurteilt werden durften;</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">3. die Tagsatzung jederzeit das Recht hatte, die Regimenter für die Verteidigung zurückzurufen, wenn die Eidgenossenschaft bedroht war.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Grundsätzlich mussten die Schweizer Regimenter, die in Frankreich die Stellung von Hilfstruppen hatten, den Interessen der Eidgenossenschaft dienen. Die Schweizer unterstanden nur den militärischen Kapitulationen und genossen eine bevorzugte Stellung im Vergleich zu anderen Söldnern, die sich als Einzelkämpfer der Jurisdiktion und Autorität der Fürsten unterworfen hatten.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Frankreich war auf Grund seiner Aussenpolitik gegenüber dem Heiligen Römischen Reich Deutscher Nation für die protestantischen Orte glaubwürdig und wegen seiner katholischen Innenpolitik für die katholischen Orte annehmbar. Mitte des 18. Jahrhunderts hatte der König von Frankreich zwölf Schweizer Regimenter in seinen Diensten. Dazu kamen noch das berühmteste von allen, das Regiment der Schweizergarde, und die Kompanie der ‹Cent-Suisses›. Verschiedene Male trugen die Eidgenossen zur Rettung der Monarchie von Frankreich bei. Die Treue zur Krone war jedoch immer mit Opfern verbunden. Dazu gehörte die Niedermetzelung des Regiments der Schweizergarde bei den Tuilerien am 10. August 1792, ein Ereignis, das sich 1830 wiederholte.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Dem Beispiel Frankreich folgend, durften später auch andere Mächte Einheiten in der Eidgenossenschaft anwerben. Dazu gehörte der Papst, der neben einer kleinen Streitmacht von 2000 Schweizern das Recht auf eine eigene päpstliche Schweizergarde erhielt. Diese Garde musste 1527 mit 189 Mann den Vatikan gegen den Angriff der Soldateska von Kaiser Karl V. verteidigen. Nachdem die spanischen Söldner und die deutschen Landsknechte am 6. Mai 1527 8000 wehrlose Römer niedergemetzelt hatten, stiessen sie auf 147 Gardisten unter der Führung ihres Zürcher Hauptmanns Kaspar Röist vor dem Petersdom. Die Garde hatte dem Papst Treue geschworen, und für diese Treue war sie bereit, mit dem Leben einzustehen. Nach einem sechsstündigen Kampf gegen 10 000 kaiserliche Soldaten wurden die Gardisten und ihr Hauptmann niedergemetzelt. Mit dem 6. Mai 1527 erhielt die Garde ihr Adelsprädikat. Noch heute wird dieser Heldentat gedacht.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vom 15. Jahrhundert an bis zum Jahr 1787 wurden in der Eidgenossenschaft insgesamt 614 257 Berufssoldaten für Frankreich ausgehoben.3 Unter Franz I. diente gar eine Streitmacht von 163 000 Eidgenossen. Bei allen Schlachten der Krone Frankreichs stiessen die Eidgenossen immer wieder auf ihre alten Erbfeinde, die deutschen Landsknechte, so auf den Italien-Feldzügen oder in den französischen Religionskriegen. Da gab es gegenseitig kein Pardon. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Mitte des 18. Jahrhunderts stellte die Eidgenossenschaft für Frankreich, die Niederlande, Spanien, Savoyen, Neapel und Österreich insgesamt 76 800 Berufssoldaten, dies bei einer Bevölkerungszahl von 1,5 Millionen Einwohnern. Das letzte Kontingent an Eidgenossen diente noch 1859 dem König von Neapel und beider Sizilien. Bis zu diesem Zeitpunkt hatten mehr als zwei Millionen Schweizer in den Fremdendiensten mit oder ohne Kapitulation gedient.</span></strong></p><h4><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Milizarmee</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Die militärische Sicherheit der Eidgenossenschaft beruhte bis zum Untergang der Alten Eidgenossenschaft grundsätzlich auf den Kapitulationen, die es der Tagsatzung ermöglichen sollten, im Bedrohungsfalle auf ausgebildete Berufssoldaten zurückgreifen zu können. Der Anstoss zur Bildung einer Art Milizarmee für die Sicherung der Neutralität war der Dreissigjährige Krieg. Als dieser 1618 ausbrach, beschlossen die protestantischen und katholischen Stände der Tagsatzung, «still zu sitzen» und in diesem schrecklichen Krieg neutral zu bleiben. Bedingt durch die Bündner Wirren, Alt Fry Rätien gehörte damals als zugewandter Ort noch nicht zur Eidgenossenschaft, und der verschiedenen Grenzverletzungen beschloss die Tagsatzung 1647 in Wil ein Defensional- und Schirmwerk zur Sicherung der östlichen Grenzen. Zum ersten Mal wurde ein gemeinsames Kontingent von 36 000 Mann mit 147 Geschützen festgelegt, das die Neutralität der Eidgenossenschaft zu verteidigen hatte. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Eine doppelte Truppenzahl wurde «auf Pikett» gestellt. Dank der Bemühungen des Basler Bürgermeisters Johann Rudolf Wettstein bei den Verhandlungen in Westfalen wurde in Artikel 6 des Friedensvertrages von Westfalen vom 29. Juli 1648 die Unabhängigkeit der Eidgenossenschaft verankert. 1664 wurden die Defensionalen erneuert. 1668, beim Einfall von Frankreich in die Freigrafschaft Burgund, erweiterte die Tagsatzung in Baden das Defensionalwerk. Von da an wurde ein Bundesheer mit 40 000 Infanteristen, Reiterei und Artillerie in drei Auszügen gebildet. Bei der Eroberung der Freigrafschaft durch Frankreich 1674 folgte die erste Neutralitätserklärung. 1702 fand die letzte Erneuerung der Defensionale statt. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Durch die Französische Revolution wurde nicht nur das Machtgleichgewicht in Europa beseitigt, sondern auf Grund der Wehrpflichtseinführung in Frankreich wurden auch die eidgenössischen Berufssoldaten entlassen. Als die Franzosen 1798 in die Schweiz einfielen, ein Treuebruch, der bis auf den heutigen Tag nicht vergessen worden ist, gab es keine intakten Regimenter der Fremdendienste mehr, die man hätte einsetzen können. Den Franzosen ging es um die Plünderung der Zeughäuser und der Vermögen in der Eidgenossenschaft. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Nach der Gründung der Helvetischen Republik wurde am 27. September 1803 mit Frankreich unter Zwang eine neue Kapitulation unterzeichnet. Die Helvetische Republik musste Frankreich 16 000 Mann in vier Regimentern stellen. Am 28./29. November 1812 mussten diese den Rückzug des Rests der Grande Armée über die Beresina decken. Die Russen griffen damals achtmal an. Es überlebten nur 300 Eidgenossen des Kontingents. Während der Napoleonischen Kriege dienten Schweizer auch in den Armeen anderer kriegführender Staaten.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Nach dem Zusammenbruch des napoleonischen Reichs arbeitete die Tagsatzung der 19 Kantone im August 1815 eine neue Verfassung der Eidgenossenschaft aus. Im zweiten Pariser Frieden vom 20. November 1815 anerkannten die europäischen Mächte die immerwährende Neutralität der Schweiz, die diese militärisch aber selbst zu sichern hatte. Mit dem «Allgemeinen Militair-Reglement» vom 20. August 1817 wurde die erste eidgenössische Wehrorganisation der Neuzeit geschaffen. Das Reglement bekannte sich zum Grundsatz der allgemeinen Wehrpflicht und damit zur Milizarmee und lehnte das Berufsheer zur Verteidigung der Schweiz ausdrücklich ab. Das eidgenössische Heer wies damals einen Bestand von 67 516 Mann auf, davon waren 33 758 Mann Auszug und 33 758 Mann Reserve. Daneben gab es noch die Landwehr der Kantone. </span></strong></p><h4><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Vereidigung der Schweizergarde</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Für die Ausbildung des Kaders wurde 1819 in Thun die Militärschule eröffnet. Dieses Reglement wurde 1840 und 1842 revidiert. Im Dezember 1845 gründeten die katholischen Kantone der Urschweiz zusammen mit Freiburg und dem Wallis den Sonderbund. Der Grund dafür war die politische Uneinigkeit über die zukünftige Gestaltung der Eidgenossenschaft als Bundesstaat sowie religiöse Spannungen zwischen den Kantonen. Die Mehrheit der Kantone in der Tagsatzung forderte mehrmals, so zuletzt am 3. September 1847, die Aufösung des Sonderbundes und die Ausweisung der Jesuiten aus der Schweiz, die man als die Drahtzieher hinter dem Sonderbund vermutete. Als dies verweigert wurde, bot die Tagsatzung am 18. Oktober 1847 50 000 Mann auf. Guillaume-Henri Dufour wurde zum General und zum Oberbefehlshaber ernannt. Am 4. November beschloss die Tagsatzung, den Sonderbund gewaltsam aufzulösen. Der Sonderbund selbst verfügte über 29 500 Mann Auszug und Landwehr. Am 6. Dezember endete der Feldzug mit 104 Toten und 373 Verwundeten auf beiden Seiten.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Es folgten in den Kantonen Volksabstimmungen über die neue Verfassung des Bundesstaates, die mehrheitlich von 15½ Kantonen angenommen wurden, was an der Tagsatzung vom 12. September 1848 zur Kenntnis genommen wurde. Gemäss der neuen Verfassung waren die Fremdendienste und die Annahme von Pensionen, Titeln, Geschenken und Orden fremder Regierungen verboten. Auf der Grundlage dieser Verfassung wurde am 8. Mai 1850 das Bundesgesetz über die Militärorganisation der Eidgenossenschaft verabschiedet. Es wurden drei Heeresklassen gebildet:4</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> Auszug: 20 bis 34 Jahre</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> Reserve: 35 bis 40 Jahre</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;"> Landwehr: 41 bis 44 Jahre</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Das Bundesheer wies total einen Bestand von 104 354 Mann mit 252 Feldgeschützen und 48 Festgeschützen auf. Neben der Grundausbildung wurden jährliche Wiederholungskurse eingeführt, mit denen das Ausbildungsniveau der Truppe und der Stäbe aufrechterhalten werden konnte. Auf der Grundlage dieser Organisation wurde die Milizarmee bis 1989 immer wieder reorganisiert und der Lage angepasst. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Es gab mehrere Herausforderungen: Der Neuenburger Handel mit Preussen 1856, der Deutsch-Französische Krieg von 1870/71, die Grenzbesetzung von 1914 bis 1918 und der Aktivdienst von 1939 bis 1945, welche die Armee zu bestehen hatte.</span></strong></p><h4><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Beurteilung aus heutiger Sicht</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Ab 1989 bis heute sind bezüglich Aufrechterhaltung und Ausrüstung der Milizarmee mehrere Volksabstimmungen durchgeführt worden, so die Armeeabschaffungsinitiative von 1989 und die Kampfflugzeugbeschaffungsabstimmung von 1993. Bei allen Abstimmungen über die Armee hat sich das Schweizer Volk zu seiner Armee bekannt. Die Probleme über die gegenwärtige Existenz der Armee sind nicht an der Basis, sondern an der Spitze entstanden. 1989 beschloss eine verunsicherte Regierung die sogenannte Armeereform 95, die nichts anderes als eine Bestandesreduktion von 625 000 Mann auf 400 000 Wehrpflichtige war. Dank des unermüdlichen Einsatzes des Miliz- und Berufskaders gelang es, diese «Reform» mehr oder weniger zu bewältigen. 1995 übernahm Adolf Ogi das Verteidigungsministerium. Unter dem Einfluss seiner Berater beschloss er, obwohl die Reform 95 noch nicht beendet war, eine weitere Armeereform. Das Vorbild für die Armee XXI, die neue Reform wurde so bezeichnet, sollte eine Einsatzarmee nach amerikanischem Vorbild sein. Die bisherige Ausbildungsarmee galt plötzlich als überholt. Wieder war eine Bestandesreduktion geplant, und zwar auf 120 000 Wehrpflichtige und 80 000 Reservisten. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Diese Reform misslang vollständig. Heute muss sich unsere Bevölkerung damit abfinden, dass ihre Armee nicht mehr funktioniert, einen Unterbestand an Milizkadern hat, eine nicht funktionierende Logistik aufweist und der Unterhalt der Waffensysteme nicht mehr gewährleistet ist. Gleichzeitig ist das engmaschige Netz, das seit Generationen zwischen der Bevölkerung, den Gemeinden, den Kantonen und der Eidgenossenschaft bestand, zerstört worden. Der heutige Verteidigungsminister, Bundesrat Ueli Maurer, steht vor einer Herausforderung, die fast nicht zu erfüllen ist. Einfache Korrekturen des Fiaskos genügen nicht mehr. Im Prinzip muss er wieder bei null beginnen. Die früher existierende Tradition der Wehrbereitschaft der Schweizer Milizarmee besteht nicht mehr. Gleichzeitig ist Maurer mit der Tatsache konfrontiert, dass für die Erneuerung des Materials auch kein Geld mehr zur Verfügung steht. Die Befürworter der Armee XXI zielen leider weiterhin auf eine Berufstruppe ab, mit der sie in Kriege ziehen können, in welche die Schweiz auf Grund ihrer humanitären Tradition (IKRK) nicht einbezogen werden darf. Dazu kommt noch, dass die in der Bundesverfassung verankerte Souveränität der Schweiz missachtet wird.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Wie steht es mit den bis 1848 erlaubten Fremdendiensten? Als letzter Zeuge dieser glanzvollen Vergangenheit ist die päpstliche Schweizergarde übriggeblieben. Dank besonderer Vereinbarungen können in ihr junge Schweizer katholischen Glaubens dienen. Der junge Gardist, der bereits eine Rekrutenschule der Schweizer Armee absolviert hat, muss sich für mindestens zwei Jahre verpflichten. Der Dienst stellt eine ausserordentliche Herausforderung dar und ist von einem harten Drill bestimmt. Der Gardist verpflichtet sich durch seinen Schwur, den Heiligen Vater unter Opferung des eigenen Lebens zu schützen. Die päpstliche Schweizergarde ist ein Kleinod, das in der Schweiz immer noch hochgehalten wird. Vielleicht gelingt es dank ihrem Bestehen, der neu zu schaffenden Milizarmee den Geist und die Tradition der alten Eidgenossenschaft und ihrer Fremdendienste einzuhauchen: Treue zum Vaterland und Wehrwille. •</span></strong></p><p class="quelle"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">Quelle: Der «Panzerspähtrupp» Nachrichtenblatt, Nr. 48</span></strong></p><p class="fussnote"><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">1 Stahel, Albert A. (1994): Von den Fremdendiensten zur Milizarmee. In: Armee 95. Chance für die Milizarmee? Hg.: Albert A. Stahel. Zürich, Vdf Verlag, Strategische Studien Band 7, S. 11.</span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">2 Stahel, Albert A. (1994): S. 17. 2. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">3 Stahel, Albert A. (1994): S. 18. 3. </span></strong><br /><strong><span style="font-family: trebuchet ms,geneva; color: #c0c0c0; font-size: small;">4 Stahel, Albert A. (1994): S. 25. 4. </span></strong></p><!-- Text: [end] --><!-- CONTENT ELEMENT, uid:5417/text [end] -->
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La tradition militaire suisse
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2011-01-16T00:30:00+01:00
2011-01-16T00:30:00+01:00
La tradition militaire suisse Histoire de l’Armée en Suisse 1...
<div class="csc-header csc-header-n1"><h1 class="csc-firstHeader"><p style="text-align: center;"><img id="media-2840809" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/3746973170.jpg" alt="armsuissedrap.jpg" /></p><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600; font-size: xx-large;">La tradition militaire suisse</span></h1></div><!-- Header: [end] --><!-- Text: [begin] --><h4><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: medium;">Histoire de l’Armée en Suisse<sup>1</sup></span></h4><h4><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #c0c0c0; font-size: medium;">Ex: <a href="http://www.horizons-et-debats.ch/">http://www.horizons-et-debats.ch/</a></span></h4><h3><span style="font-family: arial black,avant garde; color: #ff6600;"><em><span style="font-size: medium;">par Albert A. Stahel, professeur d’études stratégiques à l’Université de Zurich et directeur de l’Institut d’études stratégiques de Wädenswil</span></em></span></h3><p class="bodytext"><strong><span style="font-style: italic; color: #c0c0c0; font-size: small;">A l’étranger, quand on parle de la tradition militaire suisse, on pense généralement à l’armée de milice. Cependant il existe une tradition plus ancienne, celle du service étranger de l’ancienne Confédération. Nous commencerons donc par décrire ce service étranger pour passer ensuite à l’armée de milice. Et pour terminer, nous examinerons la tradition suisse aujourd’hui.</span></strong></p><p class="bodytext"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Dès avant la fondation de l’ancienne Confédération en 1291, les Suisses d’Uri, de Schwytz et d’Unterwald étaient des mercenaires redoutés sur les champs de bataille d’Europe. Ainsi, en 1240, l’empereur Frédéric II de Hohenstaufen accorda aux Schwytzois, en récompense de leur aide militaire à Faenza, l’immédiateté impériale en vertu de laquelle ils dépendaient directement de l’Empereur et non plus de ses vassaux.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">C’est paradoxalement une bataille perdue qui fut à l’origine de la conclusion d’accords de la Diète sur le service au profit de puissances étrangères. Le 26 août 1444, aux portes de Bâle, près de Saint-Jacques-sur-la-Birse, eut lieu une bataille d’ampleur européenne. Ce jour-là, 1500 Confédérés se heurtèrent, en trois phases, à 40 000 Armagnacs commandés par le dauphin (futur Louis XI). La bataille commença le matin et prit fin le lendemain après une nuit de combats. Seuls quelques centaines de Confédérés en réchappèrent qui, une fois rentrés chez eux, eurent quelque peine à échapper à la décapitation, car on les considéra comme des lâches. Les Armagnacs perdirent entre 800 et 14 000 hommes. Le dauphin fut si impressionné par la combativité des Confédérés qu’il retira son armée et alla, le 5 septembre, établir son quartier général en Alsace, à Ensisheim.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Le 21 octobre, les Confédérés furent invités à rencontrer le plénipotentiaire français à Zofingen. Le 28, à Ensisheim, fut signé un accord entre la France et les villes et cantons de Bâle, Berne, Lucerne, Soleure, Uri, Schwytz, Unterwald, Zoug et Glaris et leurs alliés: le duc Louis de Savoie, le comte Jean de Neuchâtel, le comte Jean d’Aarberg et de Valangin ainsi que les villes de Bienne et de La Neuveville. Cet accord représentait la première étape d’un traité d’alliance avec la France. Grâce à la possibilité d’enrôler des Confédérés, la France devint une puissance protectrice de la Confédération, laquelle se vit ouvrir un important marché à l’Ouest.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Il est intéressant de constater que c’est une autre bataille perdue qui permit d’approfondir les relations entre l’ancienne Confédération et la France et d’institutionnaliser le service étranger. Il s’agissait cette fois du duché de Milan qui était à l’époque sous la domination des Confédérés. Le roi de France François 1er, qui voulait absolument s’emparer du duché, proposa, le 2 janvier 1515, des négociations aux Confédérés, mais elles n’aboutirent pas. On prépara la guerre. Tandis que le roi rassemblait ses forces armées, les Confédérés avaient déplacé 30 000 hommes en trois groupes principaux au sud des Alpes. A la suite des offres de pensions et de privilèges de la part du Roi, un tiers des troupes prirent le chemin du retour. Le cardinal valaisan Matthieu Schiner encouragea avec succès les autres à se battre.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">La bataille fit rage les 13 et 14 septembre près de Marignan, en Italie du Nord. Lorsque, en raison de la supériorité de l’artillerie française et de l’épuisement de la combativité des Confédérés, la défaite fut prévisible, le gros des troupes confédérées se retira. Toutefois, après la défaite, la majorité des cantons ne voulut pas abandonner la partie. Finalement les négociations avec la France reprirent le 7 juillet 1516. Après que les promesses de l’empereur et celles d’Henri VIII d’Angleterre se furent avérées douteuses, les Confédérés signèrent avec la France, le 29 novembre 1516, à Fribourg, une paix perpétuelle. Ce traité fut renouvelé à plusieurs reprises et resta en vigueur jusqu’en 1792. Avec cette capitulation militaire – traité divisé en chapitres – le Corps helvétique (c’était un des noms de la Confédération depuis le XVIIe siècle) s’engageait à mettre à la disposition de la France des contingents pouvant être levés en Suisse. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Toutes les capitulations, qui servirent plus tard de modèle pour les traités avec d’autres puissances européennes, stipulaient<sup>2</sup>:</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">1. que les Suisses ne pouvaient servir que dans des régiments suisses sous la bannière suisse et que le colonel général des régiments suisses devait être soit le Roi soit un membre de la famille royale;</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">2. que les soldats suisses ne pouvaient être condamnés que par des juges suisses selon le droit suisse et sous la souveraineté de la Confédération;</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">3. que la Diète avait en tout temps le droit de rappeler les régiments pour défendre la Confédération en cas de menace.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Les régiments suisses, qui avaient en France le statut de troupes auxiliaires, devaient en principe servir les intérêts de la Confédération. Les Suisses n’étaient subordonnés qu’à la capitulation militaire et jouissaient d’un statut privilégié par rapport à d’autres mercenaires qui, en tant que combattants individuels, étaient soumis à l’autorité et à la juridiction des princes. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En raison de sa politique étrangère à l’égard du Saint-Empire romain germanique, la France était crédible aux yeux des cantons protestants et du fait de sa politique intérieure catholique, elle était acceptable par les cantons catholiques. Au milieu du XVIIIe siècle, le roi de France avait douze régiments suisses à son service. A cela s’ajoutait le plus célèbre, celui de la Garde suisse ainsi que la Compagnie des Cent Suisses. A plusieurs reprises, les Confédérés aidèrent à sauver la monarchie française. Cependant la fidélité à la Couronne ne cessa de faire des victimes: le régiment de la Garde suisse fut massacré aux Tuileries le 10 août 1792, événement qui se reproduisit en 1830.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Suivant l’exemple de la France, d’autres puissances eurent le droit de recruter des unités dans la Confédération. Ce fut notamment le cas du Pape qui entretenait, outre une petite armée de 2000 Suisses, une Garde suisse. En 1527, celle-ci dut défendre le Vatican contre une attaque de la soldatesque de l’empereur Charles-Quint. Après avoir massacré 8000 Romains sans défense, le 6 mai 1527, les mercenaires espagnols et les lansquenets allemands se heurtèrent, devant la basilique Saint-Pierre, à 147 gardes commandés par le capitane zurichois Kaspar Röist. La Garde, qui avait juré fidélité au Pape, était prête à risquer sa vie. Au cours d’un combat contre 10 000 soldats de l’Empereur, qui dura six heures, les gardes et leur capitaine furent tous massacrés. Suite au 6 mai 1527 la Garde a été anoblie. Aujourd’hui encore, on célèbre leur héroïsme.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Du XVe siècle à 1787, 614 257 soldats furent recrutés en Suisse pour la France<sup>3</sup>. Sous François 1er, la troupe en comptait 163 000. Lors de toutes les batailles de la Couronne, les Confédérés se heurtaient à leurs anciens ennemis, les lansquenets allemands, par exemple lors des campagnes d’Italie ou des guerres de religion françaises. On se montrait impitoyable dans les deux camps.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Au milieu du XVIIIe siècle, la Confédération mettait à la disposition de la France, des Pays-Bas, de l’Espagne, de la Savoie, de Naples et de l’Autriche un total de 76 000 mercenaires, et cela pour une population de 1,5 million d’habitants. Le dernier contingent était encore, en 1859, au service du roi de Naples et des Deux-Siciles. Jusque-là, plus de deux millions de Suisses avaient servi à l’étranger, avec ou sans capitulation.</span></strong></p><h4><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">L’armée de milice</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En principe, la sécurité militaire de la Suisse reposa, jusqu’à la fin de l’ancienne Confédération, sur les capitulations qui permirent à la Diète de rappeler des soldats de profession bien formés en cas de menace. C’est la guerre de Trente Ans qui fut à l’origine de la constitution d’une armée de milice pour garantir la neutralité. Lorsque la guerre éclata, en 1618, les cantons protestants et catholiques de la Diète décidèrent de «ne pas bouger» et de rester neutres dans cet effroyable conflit. A la suite des troubles des Grisons – la Rhétie ne faisait pas encore partie de la Confédération – et de diverses violations de frontière, la Diète de 1647 adopta le Défensional de Wil voué à la défense des frontières orientales. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Pour la première fois, on prévoyait un contingent commun de 36 000 hommes et de 147 pièces d’artillerie destiné à défendre la neutralité de la Confédération. Grâce aux efforts du bourgmestre de Bâle Johann Rudolf Wettstein lors des négociations de paix de Westphalie, la souveraineté de la Confédération fut inscrite à l’article 6 du Traité de Westphalie du 29 juillet 1648. Le Défensional fut renouvelé En 1664.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En 1668, lorsque la France envahit la Franche-Comté, la Diète de Baden compléta le Défensional. On créa alors une armée fédérale de 40 000 hommes constituée de trois corps: infanterie, cavalerie et artillerie. La neutralité fut proclamée pour la première fois lors de la conquête de la Franche-Comté par la France en 1674. Le dernier renouvellement du Défensional eut lieu en 1702.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">La Révolution française eut non seulement pour effet de bouleverser l’équilibre des forces en Europe, mais l’introduction du service militaire obligatoire entraîna le renvoi des mercenaires suisses. Lorsque les Français envahirent la Suisse en 1798 – félonie dont on se souvient encore – il n’y avait plus aucun régiment intact du service étranger qu’on aurait pu déployer. Il s’agissait pour les Français de piller les arsenaux et les biens des Confédérés.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Après la création de la République helvétique, une nouvelle capitulation militaire fut signée sous la contrainte avec la France le 27 septembre 1803. La République helvétique devait mettre à la disposition de la France quatre régiments de 4000 hommes chacun. Les 28 et 29 novembre 1812, ils durent couvrir la retraite de ce qui restait de la Grande Armée après le passage de la Berezina. Les Russes attaquèrent alors à huit reprises. Seuls 300 Confédérés survécurent. Pendant les guerres napoléoniennes, des Suisses servirent également dans les armées d’autres Etats en guerre.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Après l’effondrement de l’Empire napoléonien, la Diète des 19 cantons élabora, en août 1815, un nouveau Pacte fédéral (constitution). Par le second Traité de Paris, du 20 novembre 1815, les puissances européennes reconnurent la neutralité perpétuelle de la Suisse, que celle-ci devait défendre elle-même militairement. C’est le Règlement militaire du 20 août 1817 qui créa la première armée fédérale moderne. Il affirmait le principe du service militaire obligatoire et donc de l’armée de milice et s’opposait ainsi à l’idée d’une armée de métier pour défendre le pays. L’armée suisse comptait alors 67 516 soldats: 33 758 soldats d’élite et 33 758 soldats de réserve. Il y avait en outre la landwehr des cantons. En 1819, on créa à Thoune l’Ecole militaire destinée à la formation des cadres. Ce Règlement fut révisé en 1840 et en 1842.</span></strong></p><h4><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Prestation de serment de la Garde suisse</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En décembre 1845, les cantons catholiques de la Suisse primitive ainsi que Fribourg et le Valais fondèrent le Sonderbund («Alliance séparée»). La raison en était le désaccord politique sur l’organisation future de la Confédération en tant qu’Etat fédéral ainsi que des tensions religieuses entre les cantons. La plupart des cantons de la Diète demandèrent à plusieurs reprises – la dernière fois le 3 septembre 1847 – la dissolution du Sonderbund et l’expulsion hors de Suisse des jésuites supposés être les instigateurs du Sonderbund. Se heurtant à un refus, la Diète mit sur pied, le 18 octobre 1847, une armée fédérale de 50 000 hommes. Guillaume-Henri Dufour fut nommé général-commandant en chef. Le 4 novembre, la Diète décida de dissoudre le Sonderbund par la force des armes. Ce dernier disposait de 29 500 soldats d’élite et de la landwehr. Les combats prirent fin le 6 décembre: ils avaient fait de part et d’autre 104 morts et 373 blessés.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Des votations eurent alors lieu dans les cantons sur la nouvelle Constitution fédérale, laquelle fut acceptée par quinze cantons et demi, résultat enregistré par la Diète du 12 septembre 1848. La Constitution interdisait le service étranger ainsi que l’acceptation de pensions, de titres, de décorations et de cadeaux de la part de gouvernements étrangers. Le 8 mai 1850 fut adoptée la loi fédérale sur l’organisation militaire de la Confédération. Elle prévoyait la création de 3 classes d’âge:<sup>4</sup></span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Elite 20–34 ans</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Réserve 35–40 ans</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Landwehr 41–44 ans</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">L’armée avait un effectif total de 104 354 soldats et possédait 300 pièces d’artillerie. Outre l’instruction de base, on introduisit des cours de répétition annuels afin de maintenir le niveau de formation de la troupe et des cadres. C’est sur ces bases que l’armée de milice fut constamment réorganisée et adaptée à la situation jusqu’en 1989. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Il fallut faire face à plusieurs défis: l’Affaire de Neuchâtel, qui opposa la Confédération à la Prusse, la guerre franco-allemande de 1970-71, l’occupation des frontières de 1914 à 1918, le service actif de 1939 à 1945.</span></strong></p><h4><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Appréciation actuelle</span></strong></h4><p class="bodytext"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">De 1989 à aujourd’hui, plusieurs votations populaires ont été organisées à propos du maintien et de l’équipement de l’armée de milice: initiative sur l’abolition de l’armée en 1989 et initiative «pour une Suisse sans avions de combat» en 1993. Lors de toutes les consultations, le peuple suisse a montré son attachement à son armée. Les problèmes ne sont pas venus de la base mais du sommet. En 1989, un gouvernement désorienté a décidé la Réforme de l’Armée 95 qui n’était qu’une réduction des effectifs de 625 000 à 400 000 hommes. Grâce à l’engagement sans faille des cadres professionnels et de milice, cette «réforme» a pu être plus ou moins bien maîtrisée.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">En 1995, Adolf Ogi reprit le ministère de la Défense et, sous l’influence de ses conseillers, il décida, alors que la Réforme 95 n’était pas terminée, de réaliser une nouvelle réforme. L’Armée XXI – tel était son nom – devait être une armée d’intervention sur le modèle américain. L’armée «de formation» apparaissait dépassée. Une nouvelle réduction d’effectif fut prévue: on devait passer à 120 000 appelés et à 80 000 réservistes. </span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Cette réforme a été un échec total. Aujourd’hui, la population doit s’accommoder du fait que son armée n’est plus opérationnelle, qu’elle n’a pas suffisamment de cadres de milice, que sa logistique ne fonctionne pas et que l’entretien des armes n’est plus assuré. En même temps, les liens étroits tissés entre la population, les communes, les cantons et la Confédération ont été détruits. L’actuel ministre de la défense Ueli Maurer doit relever un défi quasi insurmontable. Il ne suffit plus d’apporter de simples corrections à un modèle qui a échoué. Il devrait en principe repartir de zéro. La traditionnelle volonté de défense de l’armée de milice n’existe plus. En outre, Ueli Maurer est confronté au fait que son budget ne lui permet pas de renouveler le matériel. Les partisans d’Armée XXI veulent posséder une troupe professionnelle avec laquelle ils puissent participer à des guerres contraires à sa tradition humanitaire (CICR) du pays. A cela s’ajoute le fait que cet objectif contrevient au principe de souveraineté de la Suisse inscrit dans la Constitution.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Qu’en est-il du service étranger autorisé jusqu’en 1848? Dernier témoin de son passé glorieux, seule la Garde suisse pontificale a subsisté. Grâce à des accords particuliers, des jeunes Suisses de confession catholique peuvent y servir. Le jeune garde qui a effectué une école de recrues de l’Armée suisse doit s’engager pour deux ans au minimum. Ce service représente un défi extraordinaire et suppose un entraînement très dur. Le garde s’engage par serment à protéger le Pape au sacrifice de sa vie. La Garde pontificale est un joyau qui jouit encore d’un grand prestige en Suisse. Peut-être que grâce à son maintien, on réussira à réinsuffler à l’armée de milice, qui reste à créer, l’esprit traditionnel de l’ancienne Confédération et de son service étranger: la fidélité à la patrie et la volonté de se défendre. •</span></strong></p><p class="quelle"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">Source: Der «Panzerspähtrupp», Nachrichtenblatt no 48. (Traduction Horizons et débats)</span></strong></p><p class="fussnote"><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">1 Stahel, Albert A. (1994): Von den Fremdendiensten zur Milizarmee. In: Armee 95 – Chance für die Milizarmee? Hrsg.: Albert A. Stahel. Zürich, Vdf Verlag, Strategische Studien Band 7, pp. 11 sqq.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">2 ibid, p. 17.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">3 ibid, p. 18.</span></strong><br /><strong><span style="color: #c0c0c0; font-size: small;">4 ibid, p. 25.</span></strong></p>
Ratatosk
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Engere militärische Zusammenarbeit in der EU darf nicht US-Interessen dienen
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-10-02:2920879
2010-10-02T00:25:00+02:00
2010-10-02T00:25:00+02:00
Engere militärische Zusammenarbeit in der EU darf nicht US-Interessen...
<h2><span style="font-size: small; font-family: verdana;"><strong><p style="text-align: center;"><img id="media-2668854" style="margin: 0.7em 0;" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/2683432243.jpg" alt="061108-Focus_COMEC_Valdahon.jpg" /></p></strong><span style="font-size: xx-large; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;">Engere militärische Zusammenarbeit in der EU darf nicht US-Interessen dienen</span></span></h2><p class="news-single-author"> </p><h3><p class="bodytext"><span style="font-size: medium; color: #c0c0c0; font-family: arial black,avant garde;"><em>Zuvor ist eine von Washington unabhängige Sicherheits- und Verteidigungspolitik zu entwickeln – Österreich darf nicht im Interesse einer außereuropäischen Macht die Neutralität aufgeben</em></span></p></h3><p class="bodytext"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Ex: <a href="http://www.andreas.moelzer.at/">http://www.andreas.moelzer.at/</a></span></strong></p><p class="bodytext"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Wenn es zu einer engeren militärischen Zusammenarbeit innerhalb der Europäischen Union kommen soll, dann müsse zuvor eine eigenständige europäische Sicherheits- und Verteidigungspolitik ins Leben gerufen werden, sagte der freiheitliche Delegationsleiter im Europäischen Parlament, Andreas Mölzer, zu dem heute in Gent zu Ende gehenden informellen Treffen der EU-Verteidigungsminister. „Wenn es zu einer Bündelung der militärischen Ressourcen innerhalb der EU kommen soll, dann darf dies nicht im ausschließlichen Interesse von USA und NATO sein. Allerdings ist zu befürchten, dass die geplante engere militärische Zusammenarbeit genau diesem Zweck dient“, betonte Mölzer. </span></strong></p><p class="bodytext"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Außerdem, so der freiheitliche EU-Mandatar, müsse sich die europäische Sicherheits- und Verteidigungspolitik auf Europa konzentrieren. „Eine engere militärische Zusammenarbeit darf nicht dazu dienen, noch mehr Hilfsdienste für die USA, wie etwa im Krieg in Afghanistan, zu leisten. Vielmehr muss der Balkan, wo es eine Reihe nach wie vor ungelöster Konflikte gibt, die jederzeit wieder aufbrechen können, Schwerpunkt bleiben. Wenn die Europäische Union nicht in der Lage ist, in ihrem engeren Umfeld für Sicherheit zu sorgen, dann wird sie eine Lachnummer bleiben“, stellte Mölzer klar. </span></strong></p><p class="bodytext"><strong><span style="font-size: small; color: #c0c0c0; font-family: trebuchet ms,geneva;">Österreich solle sich, was eine engere militärische Zusammenarbeit innerhalb der Europäischen Union betrifft, abwartend verhalten, forderte der freiheitliche Europa-Abgeordnete. „Solange es keine eigenständige, also von den USA unabhängige europäische Sicherheits- und Verteidigungspolitik gibt, muss Österreich an seiner Neutralität festhalten. Keinesfalls darf die Neutralität abgeschafft werden, um damit den Interessen einer außereuropäischen Macht zu dienen“, schloss Mölzer.</span></strong></p>
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14-juillet nancéien sous le signe du soleil
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2010-07-14:2826115
2010-07-14T12:24:00+02:00
2010-07-14T12:24:00+02:00
Quelques images du 14-Juillet fêté à Nancy sous un chaud soleil... loin du...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Quelques images du 14-Juillet fêté à Nancy sous un chaud soleil... loin du défilé parisien pluvieux. Remarqué, le passage des cinq Mirage 2000 de la base aérienne de Nancy-Ochey tout droit de retour du défilé des Champs-Elysées.</span></p> <div style="text-align: center;"><img id="media-2557940" style="margin: 0.7em 0;" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/1489973294.jpg" alt="14 juillet 10 ncy 002.jpg" /></div> <div style="text-align: center;"> <div style="text-align: center;"><img id="media-2557946" style="margin: 0.7em 0;" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/01/678443634.jpg" alt="14 juillet 10 ncy 004.jpg" /></div> <div style="text-align: center;"> <div style="text-align: center;"><img id="media-2557950" style="margin: 0.7em 0;" src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/1387292946.jpg" alt="14 juillet 10 ncy 006.jpg" /></div> <div style="text-align: center;">[crédit photo : H&PB]</div> </div> </div>
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La France reconnaissante aux obsèques du général Bigeard
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2010-06-22:2800358
2010-06-22T00:00:00+02:00
2010-06-22T00:00:00+02:00
Plus de 2.000 personnes, dont de nombreux militaires, ont rendu ce 21...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #800000;">Plus de 2.000 personnes, dont de nombreux militaires, ont rendu ce 21 juin un ultime hommage au général Marcel Bigeard, lors de ses obsèques en la cathédrale Saint-Etienne de Toul où l’émotion de la foule était palpable.</span></strong></p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/359222078.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/00/1486152986.jpg" alt="obsèques général bigeard.jpg" name="media-2525368" id="media-2525368" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>"C’est un homme qui était un héros et un exemple. Il m’avait donné un conseil : être souple comme le cuir mais trempé comme l’acier pour ‘être et durer’", a déclaré le ministre de la Défense Hervé Morin, faisant référence à la devise du 3<sup>ème</sup> régiment de parachutistes d’infanterie et de marine de Carcassonne, que le général Bigeard avait commandé de 1958 à 1960.</p> <p style="text-align: justify;">Le ministre de la Défense et l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing, étaient présents dans la cathédrale de Toul, située à quelques centaines de mètres du domicile de Marcel Bigeard. Sur le cercueil, recouvert du drapeau français, avaient été posés la grand-croix de la Légion d’honneur, le képi et la "célèbre" casquette camouflée de para du général, alors qu’une gerbe de la présidence de la République avait été déposée au pied de la dépouille.</p> <p style="text-align: justify;">L’ensemble du 3<sup>ème</sup> régiment de parachutistes d’infanterie et de marine de Carcassonne, ainsi que des centaines de militaires, dont 500 porte-drapeaux, ont assisté aux obsèques.</p> <p style="text-align: justify;">Au premier rang figuraient Gaby et Marie-France Bigeard, la veuve et la fille du militaire, ainsi que plusieurs personnalités politiques lorraines.</p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/43827171.JPG"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/42090695.JPG" alt="obsèques bigeard toul.JPG" name="media-2525452" id="media-2525452" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Valéry Giscard d’Estaing, qui avait fait de Marcel Bigeard son secrétaire d’Etat à la Défense entre 1976 et 1978, a évoqué la mémoire du "dernier soldat emblématique de notre histoire militaire".</p> <p style="text-align: justify;">"J’ai compris le souhait de Marcel Bigeard de vouloir ses cendres dispersées sur Dien Bien Phu : ce sera son troisième saut, pour rejoindre ses hommes", a dit l’ancien président, qui a confié avoir parlé au téléphone avec le général "il y a 17 jours, lorsqu’il était à l’hôpital". "Je lui avais promis de venir le voir à Toul, mais je ne pensais pas venir si tôt", a-t-il regretté.</p> <p style="text-align: justify;">Devant le cercueil, le ministre de la Défense a pris la parole en fin de cérémonie en évoquant "le souvenir de son regard lumineux, de son rire clair et de son enthousiasme communicatif". "Vendredi dernier, c’était un 18 juin, vous avez effectué votre dernier saut. Etait-ce une ultime volonté de vous confondre avec l’histoire ? Etait-ce le dernier clin d’œil d’un éternel rebelle ?", a dit Hervé Morin.</p> <p style="text-align: justify;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/1778865063.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/02/00/1046680725.jpg" alt="obsèques marcel bigeard.jpg" name="media-2525369" id="media-2525369" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>La cérémonie, célébrée par Mgr Luc Ravel, évêque aux armées, a en outre été marquée par l’intervention de l’aumônier de la garnison de Toul. Ce dernier a rappelé les accusations mensongères de torture contre Marcel Bigeard, "ce que vous avez toujours démenti", a souligné l’homme d’Eglise.</p> <p style="text-align: justify;">Nadine Morano, secrétaire d’Etat à la Famille, présente aux côtés de nombreuses autres personnalités politiques locales, a lu un texte tiré du livre de Job.</p> <p style="text-align: justify;">Les honneurs militaires seront rendus au général Bigeard mardi à 11h00 à Paris dans la cour d'honneur des Invalides. Le cercueil de Marcel Bigeard sera exposé en la cathédrale Saint-Louis des Invalides, « l'église des soldats », du lundi 21h00 au mardi 10h00.</p> <p>[source AFP / cliché offrande Ph. M.]</p>
J.-P. Chauvin
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Le monde s'arme...
tag:jean-philippechauvin.hautetfort.com,2010-06-09:2782959
2010-06-09T13:19:15+02:00
2010-06-09T13:19:15+02:00
Suis-je trop pessimiste ? Je ne cesse de mettre en garde contre les...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Suis-je trop pessimiste ? Je ne cesse de mettre en garde contre les périls d’un monde qui, au-delà même de sa dangerosité « naturelle », est surtout incertain et fragile, et je ne suis pas le seul à partager cette inquiétude, voire cette angoisse pour les temps qui s’annoncent : alors que nos sociétés européennes se persuadent que la paix est éternelle et que la guerre s’est détourné de notre continent, les nuages s’amoncellent pourtant sur la planète, et ils ne sont pas que volcaniques… Certes, et heureusement, le pire n’est jamais certain lui non plus ! Mais, <b>mieux vaut prévenir que guérir</b>, me semble-t-il au regard de l’histoire…</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">« <b><i>Le Figaro</i></b> » de ce mercredi matin me confirme dans mon sentiment, sous la plume d’Isabelle Lasserre qui titre son article « <b>Quand l’Europe baisse la garde</b> » : « <b>Le monde va mal, la crise financière s’aggrave, mais les dépenses militaires s’envolent. Partout. Sauf sur le Vieux Continent.</b> » Et de signaler que, quand les Etats-Unis partagent la tête du classement des budgets militaires avec la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde par exemple, que « <b>les dépenses militaires ont atteint de nouveaux records en 2009, en hausse de 5,9 % par rapport à l’année précédente</b> », les pays de l’Union européenne « <b>désarment</b> » ou, car ce verbe n’est pas employé par la journaliste, font des économies sur ce qui, pourtant, est <b>l’instrument majeur de l’indépendance des Etats</b>, son instrument de protection par excellence, qu’on le veuille ou non.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">Cela inquiète d’ailleurs ceux qui ont un peu de mémoire et qui n’ont pas renoncé à l’ambition de voir l’Europe et ses nations constitutives (dont la France, évidemment) rester dans le champ de l’histoire et de la liberté d’être et durer ! « <b>Certains d’entre eux redoutent un déclassement des forces armées et un décrochage industriel, qui auraient des conséquences à long terme sur l’emploi, l’économie, la souveraineté, la puissance même du pays [la France]</b>. »</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">« <b>L’histoire de France, aiment-ils rappeler, et notamment la période qui précède la Seconde Guerre mondiale au cours de laquelle Paris a assisté sans réagir au réarmement allemand, devrait pourtant servir de leçon.</b> » Se souvient-on assez des appels désespérés et quotidiens d’un Maurras dans « <b><i>L’Action Française</i></b> » : « <b>Armons, armons, armons !</b> » Il ne fut pas écouté et l’on connaît la suite ! Il est de bon ton (et à bon droit, certes) de critiquer la politique de Pétain : encore faut-il se rappeler que <b>pour éviter le régime de Vichy et la Collaboration, faut-il d’abord éviter l’invasion qui mène à l’Occupation</b> !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La guerre est toujours horrible, quoique l’on fasse, et les cadavres qui empuantissent l’histoire doivent nous rappeler que la paix est un bien qui reste éminemment fragile, aujourd’hui comme demain : mieux vaut se donner les moyens de dissuader ceux qui seraient tentés de nous agresser ou de vouloir nous imposer leur « <b>empire</b> », quel qu’il soit !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">La France ne doit pas baisser la garde ! Mais ses voisins et amis, non plus !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 11pt;">(à suivre)</span></p>
Ratatosk
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Stillgestanden, Pappkameraden: Europäische Armeen verkommen zu militärischen Pleitegeiern
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2010-02-26:2622713
2010-02-26T00:15:00+01:00
2010-02-26T00:15:00+01:00
Stillgestanden, Pappkameraden: Europäische Armeen verkommen zu...
<h2><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><span style="font-size: large;"><span style="font-family: arial black,avant garde;">Stillgestanden, Pappkameraden: Europäische Armeen verkommen zu militärischen Pleitegeiern</span></span></span></span></span></h2> <p class="news-single-author"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;">Udo Ulfkotte /</span></span> <a href="http://info.kopp-verlag.de/"><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: medium;">http://info.kopp-verlag.de/</span></span></a></strong></span></span></span></p> <h3><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><em>Europäische Armeen waren einmal wehrhaft. Sie wurden aufgestellt, um jederzeit Land und Bürger zu verteidigen. Doch verweichlichte Politiker haben aus europäischen Demokratien Bananenrepubliken gemacht. Und aus den europäischen Armeen arme Pappkameraden. Für Verteidigung ist kein Geld mehr da. Denn Feinde sind aus der Sicht unserer Politiker ja inzwischen zu angeblichen »Kulturbereicherern« mutiert. Jeder Böswillige wird als »kulturelle Bereicherung« hofiert. Und so wächst das innere Aggressionspotenzial in den europäischen Bananenrepubliken unaufhaltsam. Die Folge des Geldmangels der Armeen: Die Schweizer haben inzwischen nur noch Medikamenten-Attrappen in den Sanitätszelten. Und die Bundeswehr hat für das ganze Jahr 2010 keinen Schuss Munition mehr für das Standardgewehr G36. Ein Bundeswehreinsatz im Innern wäre 2010 deshalb wohl eher eine satirische Lachnummer.</em></span></span></span></h3> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/1353973145.jpg" alt="spielzeug_musik_g.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" id="media-2297152" />Am 26. Januar wurde auf dem Schweizer Infanterie-Gebirgsschiessplatz Rothenthurm-Altmatt ein Soldat durch eine explodierende Handgranate schwer verletzt. Doch statt – wie geschehen – die Sanitätskompanie-7 zu Hilfe zu rufen, hätte man besser sofort das nächste Krankenhaus und einen Notarzt informiert. Wegen der Finanznot der Armee verfügen Schweizer Sanitäter nur noch über Medikamenten-Attrappen. Dem vor Schmerzen stöhnenden Opfer, das in Beinen, Brust und Bauch Granatsplitter hatte, konnten die Armee-Sanitäter nur eine einfache Infusion mit einer Salzlösung anbieten. Inzwischen gehören nicht einmal mehr Schmerzmittel bei Wehrübungen zur Grundausstattung Schweizer Sanitäter. Das Opfer wurde in einer Notoperation in einer privaten Klinik gerettet.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Bei der deutschen Bundeswehr sieht es nicht besser aus: Sie gibt zwar Milliarden für neue Rüstungsgroßprojekte aus, kann aber den Soldaten nicht einmal mehr die einfachsten Patronen aushändigen. Der Etat für Handfeuerwaffen der Bundeswehr ist schon jetzt für das komplette Jahr 2010 aufgebraucht. Es wurden bislang 30 Millionen Patronen des Typ 5,65 Millimeter Doppelkern (für das G36) verschossen. Das Verteidigungsministerium sucht nun einen Sponsor, der deutschen Soldaten 31,2 Millionen Euro für den Munitionsbedarf bis Ende 2010 zur Verfügung stellt. Auch wenn sich morgen ein Geldgeber finden würde, hilft das nicht sofort weiter: Die Lieferzeit für die Munition beträgt derzeit mehr als ein halbes Jahr. Wenn deutsche Politiker also über einen Bundeswehreinsatz im Innern fabulieren, dann ist das vor diesem Hintergrund eine Satire erster Klasse.</strong></span></span></span></p> <p><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong> </strong></span></span></span></p> <p class="newsdate"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Mittwoch, 17.02.2010</strong></span></span></span></p> <div class="news-single-category"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Kategorie: Allgemeines, Enthüllungen, Wirtschaft & Finanzen, Politik</strong></span></span></span></div> <p class="newsdate"><span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>© Das Copyright dieser Seite liegt, wenn nicht anders vermerkt, beim Kopp Verlag, Rottenburg</strong></span></span></span></p> <p class="newsdate"><br /> <span style="color: #c0c0c0;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: trebuchet ms,geneva;"><strong>Dieser Beitrag stellt ausschließlich die Meinung des Verfassers dar. Er muß nicht zwangsläufig die Meinung des Verlags oder die Meinung anderer Autoren dieser Seiten wiedergeben.</strong></span></span></span></p>
Ferrier
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Premier vol du Sukhoï T-50, le futur avion de combat de la Russie
tag:thomasferrier.hautetfort.com,2010-02-05:2594108
2010-02-05T01:12:00+01:00
2010-02-05T01:12:00+01:00
Le futur avion de combat russe Sukhoi PAK FA T-50 vient d'effectuer son...
<p style="text-align: justify;"><strong>Le futur avion de combat russe Sukhoi PAK FA T-50 vient d'effectuer son premier vol. C'est la première fois également que l'on peut voir à quoi il ressemble réellement.</strong></p> <p style="text-align: justify;">Le premier vol a été effectué le vendredi 29 janvier 2010, durant 47 min, à proximité de la ville de Komsomolsk-sur-l'Amour. Lors du vol, son pilote d'essai Sergueï Bogdan a effectué l'évaluation initiale de la dirigeabilité de l'avion, le fonctionnement des moteurs et des systèmes principaux. « L'avion a bien réagi à toutes les étapes du programme de vol » a commenté le pilote d'essai.</p> <p style="text-align: center;"><object data="http://www.youtube.com/v/R5jTVMVylIw&hl=fr_FR&fs=1&rel=0&color1=0x2b405b&color2=0x6b8ab6" type="application/x-shockwave-flash" height="344" width="425"><param name="wmode" value="transparent"></param><param name="allowFullScreen" value="true" /> <param name="allowscriptaccess" value="always" /> <param name="src" value="http://www.youtube.com/v/R5jTVMVylIw&hl=fr_FR&fs=1&rel=0&color1=0x2b405b&color2=0x6b8ab6" /> <param name="allowfullscreen" value="true" /></object></p> <p style="text-align: justify;">Cet avion de cinquième génération est parfois surnommé le "raptorski" en référence au F-22 américain Raptor. Le vol d'essai s'est déroulé à Komsomolsk-sur-Amour, dans l'extrême-orient russe et il a duré 47 minutes. (Photo Ria Novosti).</p> <div style="text-align: center"><img src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/00/01/404371022.jpg" alt="6a00e008d663eb883401287.jpg" name="media-2259561" id="media-2259561" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <table bgcolor="#FFF8DC" cellpadding="6" border="1"> <tbody> <tr> <td> <p style="text-align: justify;">Avion mulitrôle et furtif, en développement depuis les années 90, il devrait entrer en service dans l'aviation russe à partir de 2015. Il doit remplacer les Mig-29 et Su-27. L'Inde est également intéressée par ce programme.<br /> <br /> Un spécialiste de l'aéronautique nous précise : "On notera la ressemblance frappante avec le défunt<br /> prototype américain YF-23 plus qu'avec celle du F22A. Ainsi que les courtes dérives inclinées et les deux énormes moteurs, design et disposition qui signent la manière de Sukhoi".<br /> <br /> Les caractéristiques de l'avion sont incertaines. On parle d'un poids de 26 tonnes et 37 à pleine charge, ainsi que d'une vitesse supérieure à Mach 2.<br /> <br /> <a target="_blank" href="http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/01/premier-vol-du-raptorski-en-russie.html?cid=6a00e008d663eb88340128772879ca970c">(Source: Jd.Merchet, Blog secret Défense)</a></p> </td> </tr> </tbody> </table><div style="text-align: center"><img src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/01/01/894128649.jpg" alt="rustam.jpg" name="media-2259562" id="media-2259562" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><img src="http://thomasferrier.hautetfort.com/media/02/01/153043415.jpg" alt="raptorsky103hugw1xl9.jpg" name="media-2259563" id="media-2259563" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></div> </div>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIS
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L’histoire du service militaire
tag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2009-09-25:2387193
2009-09-25T08:45:00+02:00
2009-09-25T08:45:00+02:00
Le service militaire n’existe plus, définitivement rayé de nos grandes...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;"><a target="_blank" href="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/274862855.jpg"><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/01/01/1451997052.jpg" alt="service militaire.jpg" name="media-1999333" id="media-1999333" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></a>Le service militaire n’existe plus, définitivement rayé de nos grandes institutions nationales depuis la fin du XXe siècle. Avec lui a disparu tout un pan de nos traditions, de notre folklore et de nos mythes nationaux.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;">Souvent critiqué et combattu, encore plus souvent subi, mais ô combien profondément enraciné dans les fibres de la Nation, puisque fruit de la Révolution, le service militaire a connu au cours de son histoire maints remaniements et maints visages.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;">Pour des générations de jeunes hommes, il symbolise le rite initiatique qui accompagne la transition de l’adolescence à l’âge adulte.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;">De ses origines avec les milices royales, en passant par les levées en masse des guerres de la République et la conscription impériale puis de la IIIe République, cet ouvrage évoque les différents aspects et évolutions du service militaire de sa création à sa suppression sous la V<sup>e</sup> République au travers de plus de deux cents documents et photos qui illustrent près de trois siècles de notre histoire nationale.</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;">Et la Lorraine y tient toute sa place : elle fut une terre de régiments et des générations d’appelés du contingent y passèrent une partie de leur jeunesse. A lire par tous ceux qui ont eu l’honneur de servir sous les drapeaux… et par ceux (et celles) qui n’ont pas eu ce privilège !</span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; font-size: 10pt;"> </span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Tahoma; color: black; font-size: 10pt;"> </span></p> <blockquote> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b><span style="font-family: Tahoma; color: blue; font-size: 10pt;">>> Service Militaire – Histoire et souvenirs, Jean-Claude Demory, éditions ETAI, 144 p., ill. couleurs et N&B (42 €).</span></b></p> </blockquote>
Ratatosk
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Une nouvelle approche de la tourmente du III° siècle
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-08-12:2318987
2009-08-12T00:10:00+02:00
2009-08-12T00:10:00+02:00
U n e nouvelle approche de la tourmente du III°...
<div style="clear: both;"></div> <div class="single-entry"> <p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;"><img width="303" src="http://qc.novopress.info/wp-content/uploads/2009/07/51y1cLsF4uL._SS500_.jpg" alt="51y1cLsF4uL._SS500_" height="500" style="border: white 3px solid;" title="51y1cLsF4uL._SS500_" class="alignright size-full wp-image-5694" /></span></p> <p style="text-align: justify;"> </p> <p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: large;">U<span style="color: #99ccff;"><span style="color: #99ccff;">n</span>e nouvelle approche de la tourmente du III° siècle</span></span></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #99ccff;"><span style="font-size: large;">«</span> <em>Dans les temps de crise que nous vivons, en ce début d’année 2009, il est agréable de se dire qu’à un moment de leur histoire des hommes ont été heureux…</em> » Nous sommes au IIe siècle. Les Antonins ont fait de Rome une puissance insurpassable. La stabilité politique des institutions d’essence monarchique assure aux peuples de l’Empire, au moins jusqu’à Commode (180-192), sécurité et prospérité. La « Pax romana » règne partout. Elle dispose d’un instrument de fer : de 350.00 à 400.000 soldats, dont quelques 150.000 légionnaires postés pour l’essentiel aux frontières, face aux Barbares. Et c’est pourtant en pleine gloire, au faîte de sa puissance, que l’Empire romain va être touché au cœur.</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #99ccff;">Crise militaire, crise globale</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #99ccff;">La crise du monde romain au IIIe siècle est avant tout militaire. C’est l’affaiblissement de l’institution centrale de l’empire qui provoque en chaîne, et se nourrit par la même occasion, des crises politique, économique, financière, sociale et même religieuse – la « quête de sens » étant une constante des périodes troublées. Si tous les historiens s’accordent sur cet enchaînement des causes et des conséquences, rares sont les chercheurs à avoir tenté d’expliquer « <em>comment un corps aussi solidement bâti que l’armée romaine a pu recevoir des coups aussi violents, être secoué dans d’aussi terribles difficultés</em> ». C’est à ce choc initial, cette matrice de toutes les crises, que s’attache Yann Le Bohec avec le talent, l’érudition et l’humour qu’on lui connaît. Son ouvrage, pour être savant, est passionnant parce qu’il s’agit d’une véritable enquête dont la victime – l’Empire romain – et les auteurs – Germains et Iraniens pour l’essentiel – sont connus, mais les faits trop souvent ignorés à force d’être considérés comme acquis, et donc secondaires.</span></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #99ccff;">En s’attachant à proposer « <em>une explication militaire pour une crise militair</em>e », jusque dans les soubresauts des nombreuses « guerres civiles » induites, Le Bohec renouvelle en profondeur notre vision de cette époque, et n’hésite pas au passage à bousculer quelques certitudes historiographiques trop facilement admises.</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #99ccff;">Surtout, Le Bohec va à l’essentiel. Il ausculte, assume et revendique la gravité de la crise étudiée en réhabilitant « l<em>es trois conceptions du temps, court, moyen et long</em> » de l’enseignement de Braudel, « <em>ainsi que les liens qui unissent l’histoire à la géographie</em> ». Son ouvrage est donc politique. Parce que l’essence même du politique réside finalement dans les questions de défense, comme l’ont bien compris depuis des générations les historiens anglo-saxons et l’illustre plus près de nous De Gaulle : « <em>Quand on ne veut pas se défendre, ou bien on est conquis par certains, ou bien ou est protégés par d’autres. De toute manière, on perd sa responsabilité politique</em>… ». Et parce que l’essence même du politique, parfaitement illustrée par Carl Schmitt cette fois, réside dans la désignation – et donc la connaissance – de l’ennemi. Et c’est l’apport principal de cette « armée romaine dans la tourmente » que de s’attacher aux ennemis de celle-ci, en soulignant leur nombre, leur diversité, la nouvelle puissance issue de leur vitalité démographique, de leurs systèmes d’alliance (<em>Quinquegentanei</em> en Afrique, Pictes en Ecosse, Francs, Alamans et Goths en Europe continentale), et des progrès accomplis sur le plan militaire surtout, dans les domaines de l’armement et de la tactique face à des légions dont l’apogée capacitaire est définitivement atteint sous Septime Sévère (193-211).</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #99ccff;">Quand l’histoire éclaire le présent<br /> <br /> L’ouvrage de Le Bohec est ainsi d’une criante actualité. Les analogies sont nombreuses avec les temps de confusions qui sont aussi les nôtres.</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #99ccff;">Il est certes tenant d’esquisser un parallèle entre les empires romain et étatsunien. Et il sera sans doute un jour daté que la fin de l’empire américain a débuté dans les villes d’Irak, comme autrefois l’empire romain dans les sables de Mésopotamie. « <em>Rome ne s’interdisait jamais de passer à l’offensive, pour mener une guerre préventive ou de représailles, ou pour affaiblir un ennemi potentiel, ou encore tout simplement pour piller. Au cours du IIIe siècle, l’offensive n’eut jamais cours qu’en réaction contre une agression ; on ne connaît que des contre-offensives</em> »…</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #99ccff;">Mais le choc du IIIe siècle reste, à l’image de l’Empire romain lui-même, une pièce maîtresse et indéfectible de l’histoire européenne. Il annonce les formidables mutations que vont affronter les peuples d’Europe, et les ruses dont l’Histoire aime à user : « <em>Après avoir atteint le fond du gouffre, l’armée romaine a su s’en sortir. L’explication est sans doute double. Les ennemis sont devenus moins agressifs, parce qu’ils étaient fatigués de la guerre et parce que de nouveaux problèmes se posaient à eux, avec d’autres arrivées de barbares. L’armée romaine s’est mieux adaptée à la situation. Ce fut, si l’on en croit la critique, l’œuvre des empereurs illyriens</em> ». La sortie de la crise est en effet attestée sous Dioclétien (284-305), mais l’Empire ne s’en remettra jamais. Au point de s’effondrer définitivement à peine un siècle et demi plus tard. La crise, aussi violente que profonde, apparaît dès lors comme une première alerte.</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #99ccff;">Une histoire à méditer. Parce que c’est la nôtre. Et que nous ne sommes qu’au IIe siècle…</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #99ccff;">GT<br /> 14/07/2009</span></strong></p> <p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #99ccff;">Source:</span></strong> <a href="http://www.polemia.com/article.php?id=2280"><strong><span style="color: #99ccff;">Polémia</span></strong></a></p> <p style="text-align: justify;"><strong><span style="color: #99ccff;">©Polémia</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #99ccff;"><em>L’armée romaine dans la tourmente. Une nouvelle approche de la crise du IIIe siècle</em>, Yann Le Bohec, Editions du Rocher, collection L’Art de la Guerre, mars 2009, 315 p., 21 euros.</span></strong></p> </div>
Jérôme Laurent
http://www.jerome-laurent.net/about.html
Pour le retour d’un service national
tag:www.jerome-laurent.net,2009-08-10:2321419
2009-08-10T18:06:00+02:00
2009-08-10T18:06:00+02:00
Il a été suspendu en 1997. Certains sont satisfaits, d’autres non....
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Il a été suspendu en 1997. Certains sont satisfaits, d’autres non. Je fais parti de ceux qui le regrettent. Ah le service national ! Le passage obligé si l’on n’avait pas pu/su se faire réformer en se faisant passer pour un fou lors de la visite médicale !</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">« On veut pas jouer aux cartes ! »</span></span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">En 1997, à 14 ans, l’âge où la grande majorité des garçons ont déjà eu l’idée de devenir militaire (cette envie due à l’uniforme ou à des films de type Top Gun ?), j ai été très déçu de savoir que je ne ferai pas mon service militaire à 18 ans.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">Ceux qui me connaissent savent que c’est précisément pour combler cette <i style="mso-bidi-font-style: normal;">frustration</i> que j’ai décidé de suivre en 2003 une</span> <a href="http://www.defense.gouv.fr/marine/votre_espace/formation_et_carriere/ecoles/preparations_militaires/venez_decouvrir_la_marine_grace_a_la_preparation_militaire_marine" title="Préparation Militaire Marine"><span style="font-size: x-small;">Préparation Militaire Marine</span></a><span style="font-size: x-small;">. A cette époque j’avais l’envie d’être pilote. Pilote de Transall pour être précis. Pourquoi le Transall, je ne sais plus…</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Une chose m’avait marqué lorsque j’avais vu des manifestations en faveur de la suspension du service national : la pancarte d’une manifestation où il était inscrit quelque chose du style « On ne veut pas jouer aux cartes ! ». Cette image m’a marquée. Je regrette beaucoup cette association jeu de cartes et armées.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri; font-size: small;"><span style="font-size: x-small;">Aujourd’hui, qu’en est-il ? une armée de métiers et le remplacement du service national par la JAPD (Journée d’Appel de Préparation à la Défense), une journée où, à l’aide d’une copie d’un programme TV, il faut dire à quelle heure passe le <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Bigdil de TF1</i>, ou bien relier des événements historiques avec des dates… Cette journée à bien sur un coût :</span> <a href="http://www.defense.gouv.fr/livre_blanc/les_reperes/les_grands_programmes/lien_armee_nation/journee_d_appel_de_preparation_a_la_defense_et_formation" title="195€ en 2008"><span style="font-size: x-small;">195€ en 2008</span></a><span style="font-size: x-small;">. Une journée dont tout le monde se fout <i style="mso-bidi-font-style: normal;">royalement</i> car ne sert à rien. Ah si : être en mesure de passer tout examen officiel !</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">La défense de demain se prépare aujourd’hui.</span></span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Alors, ceux qui ne pensent pas la même chose me diront que certains ont du arrêter leurs études pour effectuer leur service militaire, qui durait plusieurs mois, qu’il n’y voyait aucun intérêt et que ca leur a faisait plus <i style="mso-bidi-font-style: normal;">chier</i> qu’autre chose.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Je souhaite revenir sur deux points : le premier c’est vrai, je ne l’ai pas connu, je ne sais donc pas comment j’aurai réagi si on m’avait dit « Bon mon petit père, tu arrêtes tes études et tu viens sous les drapeaux ! ». Peut-être cela m’aurait-il embêté que d’aller faire des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">parcours du combattant</i> dans la boue avec un sac sur le dos remplit de pierres, des cloques aux pieds à force de porter des <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Rangers</i> tout cela pendant plusieurs mois au lieu de continuer mes études. Je ne sais pas.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Ce que je sais c’est qu’il y a quelques temps, alors que je pouvais faire une césure entre mon année de Master 1 et Master 2, j’ai reçu un mail de la part du service des stages de mon école qui proposait de réaliser son année de césure avec l’armée, en signant un contrat VOA (Volontariat Officier Aspirant) !</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Quelques mois plus tard, jeune diplômé de mon école, alors que je recherchai un emploi, j’ai rencontré une recruteuse qui m’a dit<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> quelque chose du style « Si vous aviez quelques années d’expériences, avec les connaissances militaires que vous avez, j’aurais pu vous proposer plusieurs postes ! ».</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Pour la création d’un service civilo-militaire</span></span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Je pense que contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, l’armée peut être un tremplin et non une <i style="mso-bidi-font-style: normal;">voie de garage</i>. D’ailleurs la plupart des personnes qui ont fait leur service militaire en garde plus un bon souvenir qu’un mauvais.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Aussi, je lance une idée : la création d’un service <i style="mso-bidi-font-style: normal;">civilo-militaire</i>. Sa durée serait de quatre à huit semaines et se déroulerait pendant les vacances d’été afin de ne pas perturber le rythme scolaire. L’année de ce service serait lors de la première ou de terminale (se pose la question me direz-vous pour les personnes qui quittent le système scolaire avant d’atteindre ce niveau). On peut même penser que ce service <i style="mso-bidi-font-style: normal;">civilo-militaire</i> soit en partie indemnisé. Cela permettrait à des jeunes qui veulent travailler mais qui n’ont pas l’âge requis de 18 ans de pouvoir <i style="mso-bidi-font-style: normal;">travailler</i> et de s’occuper pendant les mois d’été plutôt que de ne rien faire.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Comme l’indique le nom de ce service, il ne serait pas 100% militaire. Le programme s’articulerait autour de deux axes.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Le premier axe serait l’axe <i style="mso-bidi-font-style: normal;">civil</i> dont l’objectif serait d’instruire en ce qui concerne les institutions politiques françaises, leur fonctionnement, leur mode de scrutin avec <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des rencontres d’acteurs (élus…) et des visites de lieux.</span></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="font-size: x-small;">Le second qualifié de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">militaire</i>, donnerait une vision des armées à des buts informatifs sur les différentes possibilités qu’offrent l’armée (on peut penser à des témoignages d’actuels ou d’anciens militaires, reconvertis ou toujours en activité), la reconnaissance des grades des différentes armes, des visites de lieux militaires… Tout cela dans un esprit d’ordre et de rigueur avec le port d’un uniforme afin de <i style="mso-bidi-font-style: normal;">gommer</i> les différences sociales.</span></span></p> <p><span style="line-height: 115%; font-family: "Calibri","sans-serif"; mso-ascii-theme-font: minor-latin; mso-fareast-font-family: Calibri; mso-fareast-theme-font: minor-latin; mso-hansi-theme-font: minor-latin; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-theme-font: minor-bidi; mso-fareast-language: EN-US; mso-ansi-language: FR; mso-bidi-language: AR-SA;"><span style="font-size: x-small;">Ce service pourrait peut-être ré-inculquer une certaine forme de respect envers l’uniforme et la fonction que l’on ne retrouve plus depuis quelques années.</span></span></p>
Ratatosk
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Estados Unidos refuerza su imperio militar mundial
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-05-09:2176517
2009-05-09T00:40:00+02:00
2009-05-09T00:40:00+02:00
Estados Unidos refuerza su imperio militar...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1692343944.jpg" alt="US-Army.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1735145" name="media-1735145" /></strong></div> <p> </p> <p> </p> <div><span style="font-family: arial black,avant garde;"><span style="font-size: large;">Estados Unidos refuerza su imperio militar mundial</span></span></div> <p> </p> <div class="autor"><a href="http://www.rebelion.org/mostrar.php?tipo=5&id=Ernesto%20Carmona&inicio=0"><strong>Ernesto Carmona</strong></a> - <a target="_blank" href="http://www.argenpress.info/"><strong>Argenpress</strong></a> - <a href="http://3via.eu/">http://3via.eu/</a> <p> </p> <p> </p> <div style="font-size: 13px;" id="TextoNoticia"><strong>Mientras los medios ocultan noticias sobre gasto bélico, producción de armas, nuevos inventos para matar y el fortalecimiento del aparato militar de EEUU y de los países ricos aliados del imperio, el Instituto Estocolmo de Investigación de la Paz (SIPRI, su sigla en inglés) informó que el gasto militar del mundo creció en 45% durante los últimos 10 años, con EEUU acumulando casi la mitad del crecimiento del poderío bélico global. A dos décadas de la extinción del “peligro comunista”, en un mundo en crisis financiera y económica, con el planeta en peligro y un tercio de la población mundial amenazada por el hambre, la pregunta es ¿qué gran guerra planean las potencias occidentales?.<br /> <br /> Entre cientos de noticias militares ocultadas a la ciudadanía mundial, la transnacional DynCorp construirá una base de EEUU en Cite Soleil, Haití, EEUU libra una guerra secreta en Sudán mientras la Corte Penal enjuicia al presidente en ejercicio de ese país. También hay un informe sobre el peligro para la paz mundial que significa que Obama mantenga al republicano Gates al frente del Pentágono por su tenebroso curriculum vitae.<br /> <br /> Aumenta el gasto militar a través del planeta<br /> <br /> El SIPRI reportó que el gasto militar del mundo entre 1998 y 2007 corresponde al 2,5% del producto bruto mundial (GDP, en inglés) y a 202 dólares por cada habitante del planeta. El gasto militar creció 6% en 2007 respecto a 2006, situándose en 1.339 millones dólares. Pero EEUU es el campeón en esta carrera, pues gastó 547 mil millones, el 45% del total del mundo.<br /> <br /> Gran Bretaña, China, Francia, y Japón son los más grandes gastadores de dinero en militares y armas pero apenas llegan al 4% o 5% cada uno, muy detrás de las astronómicas cifras de EEUU. El crecimiento regional más grande en militares y armas se dio en la Europa Oriental ex comunista que aumentó sus gastos en 162% entre 1998 y 2007. EEUU y Europa occidental cuentan con 73 de las 100 más grandes empresas de armas del mundo, cuyas ventas en 2006 ascendieron a 292,3 mil millones dólares.1<br /> <br /> DynCorp construirá una base militar de EEUU en Cite Soleil, Haití<br /> <br /> EEUU planea expropiar y demoler los hogares de centenares de haitianos súper pobres que habitan el gigantesco tugurio de Cite Soleil, en Puerto Príncipe, para hacer sitio a una base militar. DynCorp, una desprestigiada contratista del gobierno de Washington, que opera como brazo cuasi oficial del Pentágono y la CIA, tiene el encargo de ampliar la base que alberga a los soldados de la misión de la ONU “para estabilizar Haití” (MINUSTAH) en el campo de batalla montado por la invasión militar extranjera que comenzó después que fuerzas especiales de EEUU secuestraran y expulsaran al exilio al presidente Jean-Bertrand Aristide el 29 de febrero de 2004.<br /> <br /> Los moradores de Cite Soleil han sido victimados en repetidas masacres efectuadas por la MINUSTAH, que desde su aparición discrimina a los ciudadanos más pobres. Según el alcalde de Cite Soleil, Charles José, y un capataz de DynCorp en el sitio, el financiamiento para la expansión será proporcionado por el Departamento de Estado a través de la controvertida Agencia de EEUU para el Desarrollo (USAID, en inglés), en un uso muy poco ortodoxo de los fondos de “ayuda”. Los estrategas de Washington se proponen apoderarse de las primeras propiedades inmobiliarias en que se asienta Cite Soleil. El cuadrante tiene un puerto, está cerca del aeropuerto, colinda con la principal carretera al norte y está anillado por las fábricas y el viejo complejo de la Haitian American Sugar Company.2<br /> <br /> La guerra secreta de EEUU en Sudán<br /> <br /> La Corte Penal Internacional anunció acusaciones amenazadoras contra Omar al-Bashir, el presidente árabe de Sudán, en la primera vez que ese tribunal incrimina a un jefe de estado en ejercicio. Después del anuncio, que el sistema informativo occidental difundió como noticia por todas partes y en cada hogar estadounidense, al término del mismo día el presidente al-Bashir ordenó la expulsión de diez organizaciones no gubernamentales internacionales (ONGs) que operaban en Darfur.<br /> <br /> Pero los grandes medios en lengua inglesa no han divulgado en ninguna parte que EEUU acaba de intensificar su ya antigua guerra por el control de Sudán y de sus recursos naturales (petróleo, cobre, oro, uranio y tierras fértiles para plantaciones de caña de azúcar y goma arábiga, esenciales para la Coca Cola, Pepsi y los helados Ben & Jerry).<br /> <br /> Esta guerra ha estado llevándose a cabo también a través de numerosas ONGs supuestamente humanitarias instaladas en Darfur, mediante compañías militares privadas, operaciones de “mantenimiento de paz” y operaciones militares encubiertas (eufemismo para asesinatos secretos) apoyadas por EEUU y sus aliados más cercanos.<br /> <br /> La lucha por el control de Sudán se manifiesta en los puntos más álgidos de la guerra por Darfur.<br /> <br /> Hay Fuerzas Especiales de EEUU asentadas en tierras de frontera de los estados de Uganda, El Chad, Etiopía y Kenia, y las dos grandes preguntas son: 1] ¿Cuántas de las matanzas “denunciadas” por las ONGs están siendo cometidas por las poderosas fuerzas de EEUU para inculpar después a al-Bashir y al gobierno de Sudán?; y 2] ¿Quién financia, arma y entrena a los rebeldes insurrectos contrarios a al-Bashir?<br /> <br /> Pareciera que la acusación a Sudán desnuda a la Corte Penal Internacional como una herramienta más de la política exterior hegemónica de EEUU.<br /> <br /> Peligros de mantener a Gates como jefe del Pentágono<br /> <br /> El Secretario de Defensa Robert Gates, quien desempeñó el mismo cargo en los últimos años de Bush, no sólo tiene una larga historia de operaciones secretas con la CIA, sino que también es responsable de la más evidente politización de la inteligencia estadounidense.<br /> <br /> Como vice director de la CIA, debajo de William Casey, Gates pellizcó a la inteligencia para que exagerara la amenaza militar de la Unión Soviética y justificar mejor los enormes aumentos del presupuesto del departamento de Defensa, o Pentágono, durante la era de la guerra fría de Reagan, mientras simultáneamente se derrumbaba la Unión Soviética.<br /> <br /> Gates infló el fantasma del comunismo en América Central, apoyando a los escuadrones de la muerte de la derecha de El Salvador y financiando a “los contra” de Nicaragua en toda esa región. El estallido del escándalo Irán-Contra consiguió que Gates fuera rechazado como director de la CIA después de la muerte de William Casey. (Irán-Contra fue un cambalache ilegal de drogas y armas en beneficio de “los contra”, pero sin “involucrar” oficialmente a EEUU y teniendo a Irán como proveedor bélico)<br /> <br /> Según fuentes de inteligencia extranjera, Gates participó en la “Sorpresa de Octubre” para retrasar la liberación de 52 rehenes en Teherán hasta que asumiera Reagan, en 1981. Gates también concentró la ayuda a Saddam Hussein durante la guerra Irán-Iraq, suministrando a Hussein armas químicas, armamento y equipamiento. Gates asumió el control de la secretaría de Defensa una vez que salió Rumsfeld, en diciembre de 2006, y extendió puntualmente la guerra en Iraq con una oleada de 30.000 tropas nuevas. Gates se opuso al plan de Obama de fijar un calendario de 16 meses para el retiro de Iraq.4<br /> <br /> *) Resúmenes de historias periodísticas ocultadas por la gran prensa de EEUU y el mundo, elegidas entre cientos de noticias estudiadas por el Proyecto Censurado de la Universidad Sonoma State de California para la selección final de 25 historias relevantes a publicarse en el anuario Censored 2009/2010.<br /> <br /> Fuentes:<br /> 1) Investigador: Nick Sieben; Consejero de la facultad: Julia Andrzejewski, St. Cloud State University; Evaluador: Carla Magnuson<br /> –"Global Military Spending Soars 45 Percent in 10 Years." Agence France Presse, 9 June 2008 http://www.commondreams.org/archive/2008/06/09/9503<br /> –Instituto Estocolmo de Investigación de la Paz, SIPRI.<br /> http://www.sipri.org/contents/milap/milex/mex_trends.html<br /> 2) Investigado por Leora Johnson y Rob Hunter.<br /> – “UN Military Base Expanding: What is Washington up to in Cité Soleil?” Kim Ives,<br /> Haiti Liberté, 9/04/2008<br /> http://www.haitianalysis.com/2008/9/3/un-military-base-expanding-what-is-washington-up-to-in-cit-soleil<br /> 3) Estudiante investigador: Curtis Harrison / Evaluador académico: Keith Gouveia<br /> –“Africom’s Covert War in Sudan” Keith Harmon Snow, Dissidentvoice.org, 3/6/2009 http://www.dissidentvoice.org/2009/03/africoms-covert-war-in-sudan<br /> –“Aren't There War Criminals in The US? Legitimacy of Global Court Questioned Over Sudan” Thalif Deen, Inter Press Service, March 9, 2009 http://www.commondreams.org/headline/2009/03/09-10<br /> 4) Estudiante investigador: Chris McManus y evaluado académico: Diana Grant<br /> –“The Danger of Keeping Robert Gates” Robert Parry Consortiumnews.com 11/13/2008 http://www.consortiumnews.com/2008/111208.html<br /></strong></div> <p> </p> <table> <tr> <td></td> </tr> </table> </div>
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La guerre, la violence et les gens au Moyen-Age
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-04-19:2112623
2009-04-19T00:05:00+02:00
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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995 ...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/01/730710763.jpg" alt="fontenoy-bat.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1656072" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong>Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995</strong></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="text-decoration: underline;"><strong>La guerre, la violence et les gens au Moyen-âge</strong></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>Le «Comité des Travaux Historiques et Scientifiques» édite en deux volumes les actes du 119ième Congrès des Sociétés Historiques et Scientifiques consacré en 1994 à «La Guerre, la violence et les gens au Moyen-Age». Le premier “apporte du nouveau sur le Languedoc au XIIIième siècle, sur les malheurs de la guerre en Italie, en Provence et en Normandie à la fin du Moyen Age, sur la mise en défense de plusieurs villes et territoires. Il s'intéresse à l'attitude des écrivains face à la guerre (Eustache Deschamps), traite des prisonniers et de leurs rançons, évoque le curieux recours au duel des princes, envisage enfin le thème de la paix. Ce panorama a le mérite, parmi d'autres, de reposer le plus souvent sur l'exploitation de sources inédites ou négligées. Le second volume “s'organise autour de trois grands thèmes. A propos des «Femmes en guerre», le rôle des régentes dans les royaumes de France et de Castille au XIIIième siècle est précisé, il est procédé à une réévaluation prudente de la personnalité d'Isabeau de Bavière et de sa mission pacificatrice, tandis qu'est mise en relief l'action des “viragos” dans l'Italie du Cinquecento. La section «Villes en guerre» fournit des exemples portant sur la fin du Moyen Age. On y trouve notamment un développement sur l'armement de la population “civile” à Troyes au temps de Louis XI. Quant à la dernière section, «Seigneuries et campagnes en guerre», elle traite aussi de la guerre de Cent ans: quelle fut l'attitude des populations normandes aussitôt après l'invasion de Henri V, de quelle manière les monastères réagirent-ils aux chevauchées et autres menaces, et surtout quelle place la guerre occupa-t-elle dans les violences de toutes sortes qui affectèrent Beauvais et le Bauvaisis lors de la domination anglaise» (Jean de BUSSAC).</strong></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman'; mso-bidi-font-size: 10.0pt;" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong>La Guerre, la violence et les gens au Moyen Age, Comité des Travaux Historiques et Scientifiques (1 rue Descartes, F-75.005 Paris),1996, Tome I, Guerre et violence, 370 p., 190 FF. Tome II, La violence et les gens, 316 p.,190 FF.</strong></p>
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Aux origines de la Croatie militaire
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-04-13:2110405
2009-04-13T00:05:00+02:00
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Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995 ...
<div style="text-align: center"><strong><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/00/887288672.jpg" alt="38618.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1653336" /></strong></div> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="text-decoration: underline;">Archives de SYNERGIES EUROPEENNES - 1995</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><strong><span style="text-decoration: underline;">Aux origines de la Croatie militaire</span></strong></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><strong>L'éditeur C. Terana, spécialisé dans les rééditions de livres d'histoire militaire, publie La Croatie militaire (1809-1813). Les régiments croates à la Grande Armée du Commandant P. Boppe, ouvrage paru en 1900 et illustré de six planches en couleurs et d'une carte des “Provinces Illyriennes”. L'auteur nous rappelle les origines de la Croatie militaire: «Après que les Turcs, en 1685, eurent été contraints de lever le siège de Vienne et eurent été rejetés en Bosnie, l'empereur Léopold Ier, roi de Hongrie, organisa en 1687 un cordon de régiments frontières pour servir de barrière aux incursions qu'ils pourraient encore tenter, autant qu'à la propagation de la peste. Ce cordon fut établi sur une longue bande de pays s'étendant du littoral hongrois de l'Adriatique à la Transylvanie et ne dépassant pas la largeur moyenne de huit lieues, c'est à dire une journée de marche. Tout ce territoire fut soustrait à la féodalité seigneuriale, le souverain en devenant le maître absolu, et fut divisé en dix-sept provinces dites régiments; chaque régiment fut subdivisé en compagnies et celles-ci en familles (...). Cette organisation subsistait au commencement de ce siècle telle qu'elle avait été créée, tant elle s'adaptait aux besoins qui l'avaient fait concevoir, aussi bien qu'aux mœurs et au tempérament des habitants de contrées qui portaient le nom, justifié dans la réalité, de Confins militaires. Les Croates ayant toujours à se défendre contre les brigands venant de Turquie, vivaient sur un perpétuel qui-vive et étaient constamment armés; un fusil, un khangiar, plusieurs pistolets à la ceinture faisaient partie de leur costume, on pourrait presque dire d'eux-mêmes; ils étaient soldats de naissance:l eur groupement en régiments s'imposait donc par la nature même des choses et c'est un peuple organisé militairement que Napoléon devait, en 1809, trouver sur la rive droite de la Save» (P. MONTHÉLIE).</strong></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 9pt; font-family: Helvetica; mso-bidi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-family: 'Times New Roman';" lang="FR" xml:lang="FR"><strong> </strong></span></p> <p style="text-justify: inter-ideograph; margin: 0cm -129.6pt 0pt 0cm; text-align: justify; tab-stops: 518.4pt;" class="MsoNormal"><strong>P. BOPPE, La Croatie militaire, Editions C. Terana; 31 bd Kellermann, F-75.013 Paris, 268 p., 150 FF.</strong></p>
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L'India, nuova potenza marittima
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-03-31:2112376
2009-03-31T00:36:00+02:00
2009-03-31T00:36:00+02:00
L’India, nuova potenza marittima...
<table border="0" width="100%" cellpadding="3" cellspacing="0"> <tbody> <tr> <td valign="top" class="ttitoli"> <div style="text-align: center"><strong><span style="text-decoration: underline;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/00/02/1423362888.jpg" alt="Indian_Navy_ships.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1655748" /></span></strong></div> <p> </p> <p><span style="text-decoration: underline;"><strong>L’India, nuova potenza marittima</strong></span></p> </td> </tr> <tr> <td valign="middle"></td> </tr> <tr> <td valign="top"> <p class="ttesto"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Riflessioni sulla costruzione della nuova portaerei della marina indiana<br /></strong></span><br /> <strong>di Anton Schmitt*</strong><br /> <br /> <strong>L’India possiede alcune portaerei fin dal 1961. Finora le portaerei in uso presso la Marina indiana erano bastimenti britannici declassati. A queste si aggiungeva una unità acquistata dalla Russia, che gli Indiani hanno continuamente ammodernato nel corso degli anni. L’India è ora sul punto di compiere un passo decisivo, cercando di rendersi in futuro completamente indipendente dalle forniture straniere.<br /> <br /> Il 28 febbraio scorso, nei cantieri navali “Cochin Shipyard”, è ufficialmente iniziata la costruzione della prima portaerei di produzione interamente indiana. La dimensione di questo nuovo bastimento di 40.000 tonnellate di stazza è solo la metà di quella che presentano le super portaerei statunitensi, ma il doppio delle piccole portaerei per velivoli a decollo verticale in uso presso le marine britannica, spagnola, italiana e tailandese.<br /> Nel rispetto della tradizione, le autorità navali indiane hanno deciso di dare a questo nuovo bastimento di guerra il nome che portava la loro prima portaerei: “Vikrant”.<br /> <br /> La nave avrà una lunghezza di 260 metri e una larghezza di 60 m. e raggiungerà la velocità massima di 28 nodi. Sarà equipaggiata con una squadriglia di trenta aerei. Sono previsti Mig 29, aerei di alta prestazione, in versione caccia-intercettore e caccia-bombardiere, ed elicotteri KA 31, ambedue di fabbricazione russa, così come pure i futuri aerei indiani, ancora da sviluppare e costruire, descritti come "Light Combat Aircraft” (aviazione leggera di combattimento).<br /> <br /> L’India perseguiva da molto tempo il progetto di costruire in casa una portaerei. La pubblicazione specializzata "Weyers" aveva menzionato per la prima volta questi sforzi nella sua edizione del 1986. Ma fu solo nel 2003 che il governo mise a disposizione i fondi necessari per l’impresa. A partire dal 2005, le fabbriche indiane cominciarono dunque a realizzare le componenti della portaerei che oggi vengono assemblate nei cantieri navali.<br /> <br /> Il lancio è previsto per il 2010 e la Marina renderà operativa il bastimento entro il 2014.<br /> <br /> In Occidente, alcuni "esperti" anonimi dubitano che l’India riesca a rispettare le scadenze, in quanto il cantiere Cochin ha costruito finora soltanto grandi navi mercantili. I cantieri navali indiani, tuttavia, sono stati in grado di raccogliere abbastanza esperienza sulle portaerei tra il 1994 e il 2001, quando il "Viraat", il vecchio bastimento britannico "Hermes", ha cessato di essere all'avanguardia nel campo della tecnologia.<br /> <br /> Per completare la costruzione di questo bastimento, gli Indiani hanno chiesto aiuto ai costruttori di navi da guerra italiani e russi, rifiutando l’offerta degli USA di una loro ex super-portaerei.<br /> <br /> L’India dimostra, in tal modo, di non voler entrare in un rapporto di dipendenza.<br /> <br /> Per la realizzazione del programma di costruzione delle sue forze navali, l'India ha finora collaborato con la Germania (per i sottomarini), con la Gran Bretagna (per le portaerei e le fregate) e con la Russia (per le portaerei, i cacciatorpediniere, le fregate e i sommergibili) ed anche, più recentemente, con la Francia ( per i sommergibili.<br /> <br /> Tra il 2001 e il 2012, gli ex cantieri navali di Schichau a Königsberg (Kaliningrad) nella Prussia orientale, costruiranno tre fregate lanciamissili moderni per la Marina indiana.<br /> <br /> E’ molto probabile che la Marina indiana preveda di costruire una seconda portaerei, sulla falsariga di "Vikrant", giacché tre portaerei indiane possono rappresentare bene gli interessi di un paese che intende essere qualcosa di più che una mera potenza regionale, un fattore di ordine.<br /> <br /> <br /> *articolo apparso in “zur Zeit”, Vienna, n°11/2009.<br /> Traduzione di Tiberio Graziani dalla versione francese di Robert Steuckers.<br /></strong></p> </td> </tr> </tbody> </table>
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Qu'est-ce que l'OTAN?
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-03-18:2098732
2009-03-18T00:35:00+01:00
2009-03-18T00:35:00+01:00
Qu'est-ce que l'OTAN ? Ex:...
<table class="contentpaneopen"> <tbody> <tr> <td width="100%" class="contentheading"> <div style="text-align: center"><strong><span style="text-decoration: underline;"><img src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/01/00/1480450937.jpg" alt="nato-otan.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1639762" name="media-1639762" /></span></strong></div> <span style="color: #ccffff;">Qu'est-ce que l'OTAN ?</span></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a rel="nofollow" href="http://www.hautetfort.com/index.php?view=article&catid=8:reflexions-sur-lactualite&id=256:quest-ce-que-lotan-&format=pdf" onclick="window.open(this.href,'win2','status=no,toolbar=no,scrollbars=yes,titlebar=no,menubar=no,resizable=yes,width=640,height=480,directories=no,location=no'); return false;" title="PDF"></a></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a rel="nofollow" href="http://www.hautetfort.com/index.php?view=article&catid=8:reflexions-sur-lactualite&id=256:quest-ce-que-lotan-&tmpl=component&print=1&layout=default&page=" onclick="window.open(this.href,'win2','status=no,toolbar=no,scrollbars=yes,titlebar=no,menubar=no,resizable=yes,width=640,height=480,directories=no,location=no'); return false;" title="Imprimer"></a></td> <td width="100%" align="right" class="buttonheading"><a href="http://www.hautetfort.com/index.php?option=com_mailto&tmpl=component&link=aHR0cDovL3VuaXRlcG9wdWxhaXJlLm9yZy9pbmRleC5waHA/b3B0aW9uPWNvbV9jb250ZW50JnZpZXc9YXJ0aWNsZSZpZD0yNTY6cXVlc3QtY2UtcXVlLWxvdGFuLSZjYXRpZD04OnJlZmxleGlvbnMtc3VyLWxhY3R1YWxpdGUmSXRlbWlkPTEz" onclick="window.open(this.href,'win2','width=400,height=350,menubar=yes,resizable=yes'); return false;" title="Envoyer"></a></td> </tr> </tbody> </table> <table class="contentpaneopen"> <tbody> <tr> <td colspan="2" valign="top" class="createdate"><strong><span style="color: #ccffff;">Ex:</span></strong> <a href="http://unitepopulaire.org/"><strong><span style="color: #ccffff;">http://unitepopulaire.org/</span></strong></a></td> </tr> <tr> <td colspan="2" valign="top"> <p><strong><span style="color: #ccffff;">A l’heure où le gouvernement de nos voisins français vient (une fois de plus) de renier son héritage gaulliste en réintégrant l’OTAN, il n’est pas inutile de se demander ce qu’est, en dernière analyse, cette sulfureuse Organisation du Traité de l’Atlantique Nord…</span></strong></p> <p><span style="color: #ccffff;"><span style="font-family: 'Times New Roman';"><strong>« L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) n’est qu’un reliquat de la guerre froide ayant été créé le 4 avril 1949 afin de consacrer l’alliance défensive des pays de l’Ouest européen, des Etats-Unis et du Canada face à l’URSS et à ses satellites européens. Depuis 1991 et la dislocation de l’Empire soviétique, la Russie entretient des relations économiques assez intensifiées avec cette même Europe de l’Ouest en lui fournissant gaz, pétrole et autres matières premières. Cette coopération économique a créé un nouvel espace européen car elle a rapproché – au moins au niveau des échanges commerciaux et des flux financiers – ces divers partenaires européens (Russie d’une part, Europe de l’Ouest d’autre part) qui sont à présent devenus interdépendants.</strong></span> <strong>En dépit de cette intensification des relations ne justifiant plus un tel "club" comme l’OTAN associant une puissance non européenne (les Etats-Unis) dont la vocation est d’opposer un front commun à un autre Etat européen (la Russie), l’OTAN est de fait instrumentalisée par une administration américaine dont l’objectif est de maintenir le "protectorat" européen sous influence afin de conserver un des derniers attributs de son hyper puissance.</strong></span></p> <p><strong><span style="color: #ccffff;">De fait, l’OTAN semble être un outil idéal à la disposition de la politique étrangère américaine. Effectivement, à présent que l’ONU accumule les échecs retentissants dans ce qui devrait être son rôle de maintien de la paix dans le monde, l’OTAN leur offre ainsi opportunément une plate-forme "légale" à même de justifier tous types d’opérations militaires à travers le globe. De surcroît, l’OTAN est un instrument nettement plus flexible que l’ONU, ce "grand machin" où il faut en permanence passer des compromis même si l’on dispose comme les Etats-Unis du droit de veto... La logique est donc simple et compréhensible : réorienter la mission de l’OTAN tout en l’élargissant afin que cet instrument flexible serve au mieux les intérêts de la politique étrangère américaine. […]</span></strong></p> <p><strong><span style="color: #ccffff;">McCain, mais également Obama se révèlent être d’ardents défenseurs d’un interventionnisme militaire américain hors de leurs frontières. Ne sont-ils pas en matière de politique étrangère tous deux conseillés par des spécialistes étiquetés "néo-cons"... ? Ainsi, John McCain prône-t-il une "Ligue des démocraties", concept "néo-con" pur jus visant à amoindrir encore plus et de facto l’ONU afin de placer les Etats-Unis au centre d’une nouvelle alliance où ils règneraient quasiment sans partage. Quant au démocrate, ne soutient-il pas des actions militaires multilatérales hors de son pays et intervenant dans des conflits régionaux, pour "raisons humanitaires", même s’il faudra pour cela se passer de l’aval des Nations unies ? […] Lord Ismay, premier secrétaire général de l’OTAN avait déclaré, il y a près de soixante ans, que l’objectif de son organisation était de "maintenir les Russes à l’extérieur et les Américains à l’intérieur". Il semble qu’en dépit des bouleversements majeurs survenus depuis cette période, certains n’aient rien appris. »</span></strong></p> <p align="justify"><span style="color: #ccffff;"><strong> </strong><strong>Michel Santi (Genève), "L’OTAN, Instrument des Etats-Unis", Agoravox, 2 septembre 2008 </strong></span></p> </td> </tr> </tbody> </table>
Ratatosk
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Anthologie mondiale de la stratégie
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-03-14:2093082
2009-03-14T00:24:00+01:00
2009-03-14T00:24:00+01:00
Anthologie mondiale de la stratégie...
<div class="post-footer-line post-footer-line-2"><a href="http://ettuttiquanti.blogspot.com/2009/03/presentation-de-lediteur-comment.html"><span style="color: #000000;"><strong>Anthologie mondiale de la stratégie</strong></span></a></div> <div class="post-footer-line post-footer-line-2"></div> <div class="post-footer-line post-footer-line-2"></div> <div class="post hentry uncustomized-post-template"> <div class="post-header-line-1"></div> <div class="post-body entry-content"><a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2221111508?ie=UTF8&tag=entreguilleme-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2221111508" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SbfkEhF81aI/AAAAAAAAJ4A/1QP-SL_WqXM/s320/Strategie.jpg" style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 154px; cursor: pointer; height: 235px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5311965051760727458" name="BLOGGER_PHOTO_ID_5311965051760727458" /></a></div> <div class="post-body entry-content"></div> <div class="post-body entry-content"><span style="font-weight: bold;">Présentation de l'éditeur</span><br /></div> <div class="post-body entry-content"><strong>Comment Hannibal a-t-il procédé pour vaincre, à la bataille de Cannes, une armée romaine plus nombreuse que la sienne ? En quoi le feu nucléaire modifie-t-il toutes les données d'un art de la guerre dont l'usage a été constant au cours des millénaires ? Sur le plan géopolitique, l'opposition entre nomades et sédentaires n'est-elle pas un antagonisme historique plus durable que celui existant entre puissances maritimes et continentales? Autant de questions auxquelles répond cette anthologie. Premier recueil réunissant les écrits militaires de l'Antiquité gréco-latine, ceux des stratèges occidentaux modernes et contemporains, mais aussi les contributions théoriques des Chinois, des Indiens, des Byzantins et des musulmans (Arabes, Persans, Turcs), cette nouvelle édition d'un des classiques de la collection « Bouquins» est un instrument pour la recherche, un guide pour l'amateur, et une remise en perspective de l'art de la guerre.<br /></strong><br /> <span style="text-decoration: underline;"><strong>Gérard CHALIAND,</strong> <a href="http://www.amazon.fr/gp/product/2221111508?ie=UTF8&tag=entreguilleme-21&linkCode=as2&camp=1642&creative=6746&creativeASIN=2221111508" style="font-style: italic;"><span style="color: #006699;"><strong>Anthologie mondiale de la stratégie : Des origines au nucléaire</strong></span></a><strong>, R. Laffont, 2009</strong></span><strong>.</strong></div> </div>
Ratatosk
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La fin de la singularité française dans l'OTAN
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-03-12:2082378
2009-03-12T00:35:00+01:00
2009-03-12T00:35:00+01:00
La fin de la singularité française dans l'Otan...
<h3 style="text-align: center"><img name="media-1619942" src="http://euro-synergies.hautetfort.com/media/02/01/1332375233.jpg" alt="jpg_jpg_otan.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1619942" /></h3> <p style="text-align: center"> </p> <h3><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #ffcc00;">La fin de la singularité française dans l'Otan</span></span></h3> <div class="posttext"> <div class="posttext-decorator1"> <div class="posttext-decorator2"> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><b><span style="color: #ffcc00;">La France doit-elle reprendre <i>« toute sa place »</i> dans l'Otan en retournant dans son commandement intégré, qu'elle avait quitté en 1966 ? Ou doit-elle conserver sa position actuelle, présente dans l'organisation, militairement engagée dans des opérations au Kosovo et en Afghanistan sous drapeau otanien mais sans participer à ses organes de commandement pour maintenir son autonomie de décision ? Le débat fait - du moins en apparence - rage dans la classe politique française. Dans quelques semaines, le sommet de Strasbourg et Kehl des 3 et 4 avril prochain, doit en principe célébrer le soixantième anniversaire de l'organisation qui, paradoxalement, a survécu au décès du Pacte de Varsovie et l'annonce du retour complet de l'enfant terrible français au sein de sa <i>« famille »</i> euro-atlantique.</span></b></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffcc00;"><strong>Ce dernier geste, très attendu aussi bien à Washington qu'à Berlin, est pourtant, en grande partie, symbolique. Certes, la France pourrait obtenir deux commandements : l'un basé à Norfolk en Virginie (Etats-Unis) chargé de la conduite des transformations de l'alliance, et un autre à Lisbonne, qui accueille le QG de la force de réaction rapide (<i>Nato Response Force</i>, ou NRF). Le dossier n'est cependant pas totalement bouclé, car ce retour signifie une très forte augmentation du nombre d'officiers français à l'Otan et, donc, d'une réduction concomitante des contingents britannique et allemand. Et l'assentiment des 25 autres alliés. Si tous les feux verts sont obtenus, cette montée en puissance pourrait s'étaler sur trois à quatre ans.</strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffcc00;"><strong>Mais au-delà de caractéristiques techniques, ce retour scelle avant tout, symboliquement, le dernier maillon d'un rapprochement avec l'Amérique et la communauté atlantique, amorcé par Jacques Chirac. Car depuis 1995 la France, et cela en dépit de la violente controverse sur l'Irak avec George W. Bush, a déjà fait une grande partie du chemin en acceptant de participer à des missions militaires et en devenant l'un des principaux contributeurs de forces, notamment au sein de la NRF. Au lendemain des attaques terroristes du 11 septembre 2001, la France n'avait d'ailleurs pas hésité à se ranger du côté de tous les alliés pour évoquer la clause de solidarité collective avec les Etats-Unis, selon laquelle une attaque contre l'un des membres est une attaque contre tous.</strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffcc00;"><strong>Mais ce sont souvent les symboles qui sont le plus sujets à polémique, surtout lorsqu'ils touchent à des concepts comme l'indépendance de la politique étrangère de la France et sa souveraineté. Des concepts qui étaient d'ailleurs au coeur de la décision du général de Gaulle dans sa lettre du 7 mars 1966 au président américain Lyndon Johnson. Pour la France, il s'agissait alors « <i>de recouvrer sur son territoire l'entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamée par la présence permanente d'éléments militaires alliés</i> ». Ce qui avait conduit notamment à l'évacuation des états-majors de l'Otan de Versailles et Fontainebleau un an après. Mais Paris avait d'autres soucis : conserver toute son autonomie de décision sur la force de frappe nucléaire six ans après la première explosion d'une bombe atomique française et refuser de suivre les Etats-Unis dans toutes leurs aventures militaires à l'étranger. Cela au moment même où ils s'engageaient lourdement dans la guerre du Vietnam.</strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffcc00;"><strong>Aujourd'hui, le contexte a profondément changé. D'une part, le monde n'est plus divisé en deux blocs. C'est d'ailleurs aussi pour se placer en dehors de cette politique de blocs et à un moment où s'amorçait une certaine détente que le général de Gaulle avait choisi de se retirer du commandement intégré, lui ouvrant ainsi la voie à un dialogue avec l'URSS et la Chine. La fin de la Guerre froide - et en dépit des nouvelles tensions avec la Russie - a une autre conséquence : celle d'avoir mis un terme à l'équilibre de la terreur entre les deux blocs par le feu nucléaire. Ce qui réduit évidemment la portée de la question de l'autonomie de la force de frappe nucléaire française vis-à-vis de l'Amérique.</strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffcc00;"><strong>Pourtant, il ne faut pas se faire d'illusions. Le retour total dans l'Otan de la France soulève au moins deux autres interrogations : quid de l'Europe de la défense ? Certes, tout est fait pour expliquer que les Américains reconnaissent enfin cette dimension européenne, mais elle restera un élément complémentaire de l'organisation atlantique, et non <i>« autonome »</i>. L'autre question est très simple. Le président Barack Obama ne peut que se féliciter du choix de Nicolas Sarkozy, car ce qu'il souhaite aujourd'hui le plus de la France comme de tous ses alliés, c'est l'envoi de troupes supplémentaires de leur part en Afghanistan. Il s'agit de savoir si alors Paris pourra lui dire <i>« non »</i>. Le mur de Berlin est tombé. La singularité française est en train de suivre. Mais jusqu'à quel point ?</strong></span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="color: #ffcc00;"><strong>Jacques HUBERT-RODIER<br /></strong></span></p> <p><span style="color: #000000;"><span style="color: #ffcc00;"><strong>Source :</strong></span> <a target="_blank" href="http://www.lesechos.fr/info/analyses/4834835-la-fin-de-la-singularite-francaise-dans-l-otan.htm"><span style="color: #ffcc00;"><strong>LES ECHOS</strong></span></a></span></p> <div style="clear: both;"></div> </div> </div> </div>
Ratatosk
http://euro-synergies.hautetfort.com/about.html
Afghanistan: une guerre ”inutile” pour l'ancien chef des SAS britanniques
tag:euro-synergies.hautetfort.com,2009-03-11:2086436
2009-03-11T00:45:00+01:00
2009-03-11T00:45:00+01:00
Afghanistan : une guerre « inutile » pour l’ancien chef des SAS...
<div class="post-footer-line post-footer-line-2"><a href="http://ettuttiquanti.blogspot.com/2009/03/afghanistan-une-guerre-inutile-pour.html"><span style="color: #000000;"><strong>Afghanistan : une guerre « inutile » pour l’ancien chef des SAS britanniques</strong></span></a></div> <div class="post-footer-line post-footer-line-2"></div> <div class="post-footer-line post-footer-line-2"> </div> <div class="post hentry uncustomized-post-template"> <div class="post-header-line-1"></div> <div class="post-body entry-content"><a href="http://4.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SbOJkK3aDXI/AAAAAAAAJ2Q/RXo7DosAuT0/s1600-h/sas.jpg" onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/_tV8nHfVPdyw/SbOJkK3aDXI/AAAAAAAAJ2Q/RXo7DosAuT0/s200/sas.jpg" style="float: left; margin: 0pt 10px 10px 0pt; width: 200px; cursor: pointer; height: 112px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5310739640084991346" name="BLOGGER_PHOTO_ID_5310739640084991346" /></a><a href="http://fr.novopress.info/?p=15878"><span style="color: #006699;">Novopress</span></a>, 7/3/2009 : "<span style="font-weight: bold;">Sebastian Morley, l’ancien chef des forces spéciales britanniques (SAS) en Afghanistan a dans un entretien publié samedi par le Daily Telegraph qualifié d’« inutile » la campagne militaire contre les talibans et estimé qu’elle rappelait la guerre du Vietnam à ses débuts</span>.<br /> <br /> Pour le major Morley, qui a démissionné de l’armée britannique en novembre dernier en blâmant le sous-équipement chronique des troupes déployées en Afghanistan, « <span style="font-style: italic;">le nombre de victimes et l’usure des troupes ne peuvent que croître</span> ». Il accuse également le gouvernement britannique d’avoir « du sang sur les mains ».<br /> <br /> « <span style="font-style: italic;">C’est l’équivalent du commencement de la guerre du Vietnam</span> », a jugé le l’officier qui a expliqué : « <span style="font-style: italic;">Nous tenons de petites portions de terrain dans la province d’Helmand (…) Nous sortons en opérations, nous bagarrons avec les talibans et rentrons au camp pour le thé. Nous ne tenons pas le terrain. Les talibans savent où nous sommes. Ils savent très bien quand nous sommes rentrés au camp</span> ». Pour lui : « <span style="font-style: italic;">Nous nous mentons à nous-mêmes si nous pensons que notre influence dépasse 500 mètres au-delà de nos bases</span> ». Des propos à rapprocher de ceux de l’ex-commandant français Pierre-Henri Bunel, qui déclarait voici quelques semaines au micro de Novopress : « <span style="font-style: italic;">Qui tient Kaboul, tient Kaboul, c’est tout. Mais personne n’a jamais fédéré l’Afghanistan</span> ».<br /> <br /> Depuis, plusieurs semaines, des voix s’élèvent pour souligner la complexité de la situation en Afghanistan et le caractère aléatoire voire illusoire d’une victoire des forces d’occupation occidentales, telle celle du Premier ministre canadien Stephen Harper - qui a récemment déclaré : « nous ne vaincrons jamais l’insurrection » - ou du député français Pierre Lellouche, qui vient d’être nommé par le président Nicolas Sarkozy représentant spécial de la France pour l’Afghanistan et le Pakistan, selon qui « <span style="font-style: italic;">on a réussi à fabriquer le premier narco-Etat de la planète financé par l’argent du contribuable de l’Otan</span> ». Des doutes confirmés voici quelques jours par le géopoliticien Aymeric Chauprade au micro de Novopress : « <span style="font-style: italic;">on oublie la dimension civilisation elle. On ne transformera pas l’Afghanistan et tout ce qui est engagé là-bas est voué à l’échec comme ce fut le cas avec les Russes et avant eux les Britanniques</span> »</div> </div>