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Jean-Pierre Longre
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Sous la surface des mots
tag:jplongre.hautetfort.com,2023-12-22:6476949
2023-12-22T18:46:46+01:00
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Paul Lambda, Les icebergs de la mélancolie , Cactus Inébranlable...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6499303" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/00/282089287.jpeg" alt="aphorisme, francophone, Paul Lambda, Cactus Inébranlable éditions, Jean-Pierre Longre" width="97" height="165" />Paul Lambda, <em>Les icebergs de la mélancolie</em>, Cactus Inébranlable éditions, 2023</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Chacun sait qu’une bonne partie des icebergs reste mystérieusement cachée sous la surface de l’eau. De la même manière, une bonne partie de la mélancolie de <a href="http://jplongre.hautetfort.com/tag/paul+lambda">Paul Lambda</a> navigue sous la surface des mots qui, assemblés et concentrés avec virtuosité en micro-textes, forment ce nouvel ouvrage. Ce « gentleman-flâneur », toujours sur le qui-vive, a le don de saisir au vol tout aphorisme passant à sa portée, et n’a pas son pareil (sinon la petite troupe de ses semblables menée par Scutenaire et Chavée) pour le coucher sur le papier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jouant souvent avec l’épaisseur polysémique, voire homonymique des mots (« Celui que je suis a cessé de m’attendre. »), les textes fulgurants laissent entrevoir de vastes espaces poétiques (« La montagne, pour ne pas me voir partir, s’est couverte de brume. » ; « C’est moi qui ralentis ou les nuages qui se pressent ? » ; « Il pleut sur la rivière comme du temps sur le temps. »), et parfois Verlaine n’est pas loin (« Console-toi mon bel oiseau, depuis ta cage tu peux voir le ciel. »), et à propos d’oiseau, cas désespéré : « Si tu laisses la cage ouverte, il reviendra ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Si l’on veut de l’humour, toutes les précautions sont prises : « Quand l’humour est trop grinçant, il faut ajouter de l’huile », et ce n’est pas ce qui manque, l’humour, du genre érotico-sentimental (« Nos ombres ses sont mêlées, c’était bon. ») ou philosophico-absurde (« - La vérité, c’est que la liberté n’existe pas. / - Oui, mais si la vérité n’existe pas ? »). Et parfois on touche à des abîmes sociologico-mondiaux (« Trop d’humains tue l’humain »), voire à un mysticisme tout personnel mais qui ferait bien d’être universel : « Quoi ? Ce ne serait pas Dieu qui aurait créé le rire ? ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Sans cela, l’angoisse risque de nous étreindre (« Pour plus de sûreté, la ligne d’horizon fut électrifiée. » ; « Il ferma les yeux mais dut les rouvrir : à l’intérieur c’était pire. »), même quand elle se laisse aller à la susdite polysémie (« Je tue le temps, mais ce n’est que légitime défense. »). Car souvent, la vie n’est que désillusion (« Elle ne m’a pas vu, elle a juste regardé si je la regardais. » ; « -J’ai acheté votre livre. / – Ah oui ? IL vous a plu ? / - Je ne sais pas, je l’ai offert. »). Tout de même, laissons-nous aller à l’optimisme : « C’est fou ce qu’un sourire sincère produit de lumière. » Et en toute sincérité, on sourit, on rit même, en se laissant aller à la mélancolie lumineuse (bravons l’oxymore) des icebergs de Paul Lambda. </span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jean-Pierre Longre</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><a href="https://cactusinebranlableeditions.com/">https://cactusinebranlableeditions.com</a></span></p>
Jean-Pierre Longre
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« L’aphorisme, cette phrase solitaire »
tag:jplongre.hautetfort.com,2021-12-07:6350979
2021-12-07T16:18:00+01:00
2021-12-07T16:18:00+01:00
Paul Lambda, Le désespoir, avec modération , Cactus Inébranlable...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6313021" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/01/02/3629335556.jpg" alt="Aphorisme, conte, humour, francophone, Paul Lambda, André Stas, Patrick Henin-Miris, Cactus Inébranlable éditions, Jean-Pierre Longre" width="93" height="160" />Paul Lambda, <em>Le désespoir, avec modération</em>, Cactus Inébranlable éditions, 2021 </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Le titre de l’ouvrage nous l’indique : il faut le consommer à doses raisonnables, comme l’alcool, comme les médicaments, et c’est ainsi que le désespoir peut se muer en plaisir. Et disons-le, la forme encourage ce type de consommation, l’aphorisme étant forcément isolé de ses congénères – ce qui fait que tout résumé de ce genre de livre est impossible. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Tout juste pouvons-nous déceler des retours thématiques ou formels, et les illustrer. La subtilité (« Ils n’ont rien fait de l’après-midi mais apparemment ce n’est pas le même rien. ») n’est pas éloignée de l’absurde (« Ce n’est pas vraiment de leur faute, tu sais : comment auraient-ils pu prévoir qu’en se rencontrant, ils se traverseraient ? »), et la poésie (« Un silence plein de cigales » ou « En attendant la fin du monde, la bruyère est en fleurs. ») voisine avec l’humour (« – Oh vous savez, je ne suis rien ni personne. – Prétentieux. » ou « Le temps fuit et ce plombier qui ne vient pas. ») ; il faut dire que « La poésie ne sert à rien mais elle y contribue. » Et lorsque le fantastique est trop affolant (« Catastrophe ! La montagne a fondu avec la neige. »), c’est la philosophie qui prend le pas (« Le suivant tel un caniche bien dressé, son destin. » ou « J’ai une mauvaise et une bonne nouvelle : j’ai trouvé le sens de la vie, il n’y en a aucun. »)</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">On surprend çà et là quelques mots qui résument l’enjeu du livre et l’ambition plus ou moins claire de l’auteur : « J’ai le monde au bout de la langue. » Et c’est vrai, mine de rien, le monde entier s’impose dès le début grâce aux mots, puisqu’on commence avec deux événements d’importance (des oiseaux qui s’envolent, d’autres qui se posent) arrivant en même temps à Paris et au Mexique ; il y en a d’autres, qui nous font « enjamber l’horizon », entre Budapest et Gdansk ou entre le Groenland et Berlin… Il paraît que Paul Lambda, qui est aussi l’auteur, entre autres, du <em>Cabinet </em></span><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: windowtext;">Lambda, </span></em><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; background: white;">5014 citations à siroter, croquer, injecter ou infuser</span></em><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; background: white;">, </span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; background: white;">n’est ni belge ni surréaliste. Osons dire que, pourtant, il mériterait de l’être.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Chez le même éditeur : André Stas, </span></strong><strong><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Tout est relatif (et tondu) </span></em></strong><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">; Patrick Henin-Miris, </span></strong><strong><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Zadigacités</span></em></strong></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6313022" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/02/02/2557810120.jpg" alt="Aphorisme, conte, humour, francophone, Paul Lambda, André Stas, Patrick Henin-Miris, Cactus Inébranlable éditions, Jean-Pierre Longre" width="92" height="160" />Tout est relatif (et tondu)</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"> est un livre signé par un auteur qui, lui, est à la fois belge et surréaliste, pataphysicien et humoriste, digne disciple de Nougé, Scutenaire, Chavée ou Blavier… Lui nous l’avoue tout crûment, « Les recueils d’aphorismes sont des œuvres de cabinet. » (à comprendre comme on le sent), et relativise l’ambition de la création littéraire : « Les cons signent. Et on devrait les respecter… » C’est tout à sa gloire.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6313023" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/02/01/3968794883.jpg" alt="Aphorisme, conte, humour, francophone, Paul Lambda, André Stas, Patrick Henin-Miris, Cactus Inébranlable éditions, Jean-Pierre Longre" width="95" height="138" />Zadigacités</span></em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"> vient aussi d’être publié par le prolifique Cactus Inébranlable. Pas d’aphorismes, cette fois, mais des sortes de contes très courts (une demi page au maximum). Pour terminer cette chronique, voici un encouragement à la lecture, intitulé « Voyage » : « Partout on repeignait les façades en vives couleurs. On plantait des arbres, et surtout des fruitiers pour l’été ou l’automne. On ouvrait des routes qui menaient à de vastes paysages de mer ou de montagne. De nombreux personnages lumineux et désirables se promenaient de tous côtés, comme sur une riche scène de théâtre. Il n’en revenait pas de toutes ces merveilles, la tête lui tournait, et il n’avait encore lu que trois pages. » Poursuivons avec lui. </span></p><p style="text-align: right;" align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jean-Pierre Longre</span></p><p><a href="https://cactusinebranlableeditions.com/"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #0066cc; background: white;">https://cactusinebranlableeditions.com</span></a></p>
Jean-Pierre Longre
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Récidiviste
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2020-10-04T23:00:00+02:00
2020-10-04T23:00:00+02:00
Jean-Jacques Nuel, Chassez le mégalo, il revient à vélo , Cactus...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-6173815" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/00/1335749024.jpg" alt="aphorisme, francophone, jean-jacques nuel, cactus inébranlable éditions, Jean-Pierre Longre" width="93" height="164" />Jean-Jacques Nuel, <em>Chassez le mégalo, il revient à vélo</em>, <span style="font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;">Cactus Inébranlable éditions, 2020</span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;">En 2018, à propos du <em>Journal d’un mégalo</em>, j’écrivais ceci : « </span></strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;">Le mégalo dévide ses aphorismes sur tous les tons, dans tous les registres, du premier degré (sait-on jamais ?) au énième, de la gloriole à l’autodérision en passant par l’autosatisfaction apparente ou l’absurde profond. Tout cela, bien sûr, conduit par l’amour des mots » ; et encore ceci : « Je m’aperçois que ma chronique n’en est pas une ; plutôt un patchwork de citations. Comment faire autrement ? Comment rendre la saveur de ces texticules dont chacun renferme sa propre originalité substantielle et comique ? ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;">Que dire d’autre sur ce retour « en vélo » (et « au galop »), sinon que l’humour et la satire s’en donnent encore à cœur joie, avec une lucidité à toute épreuve? Car Jean-Jacques Nuel ne fait pas « partie des génies qui s’ignorent ». Bon, n’exagérons rien. On trouve à boire et à manger dans cette succession de phrases dont on serait encore tenté de citer un bon nombre. Du genre : « J’ai recruté une femme, deux enfants et un chien pour faire des photos de famille dans Paris-Match », ou « J’ai entamé une traversée du désert, suivi par une caravane publicitaire »…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d; background: white;">Mais ne tombons pas dans le travers signalé ci-dessus, et enrichissons-nous, car « Heureux les pauvres d’esprit, ils vont s’enrichir à la lecture de mon livre », et laissons l’auteur s’épanouir dans l’écriture, car, avoue-t-il, « Vivre ne m’a jamais suffi ». </span></p><p align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jean-Pierre Longre</span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10pt;"><a href="https://cactusinebranlableeditions.com">https://cactusinebranlableeditions.com</a></span></p><p style="background: white;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #3d3d3d;"><a href="http://jeanjacquesnuel.e-monsite.com/"><span style="color: #0066cc;">http://jeanjacquesnuel.e-monsite.com</span></a></span></p>
galavent
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L'humain
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2020-08-22:6258815
2020-08-22T03:18:36+02:00
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Lève-toi chaque nuit, l'enfance est là . Tu es l'humain, l'enfant,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Lève-toi chaque nuit,</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">l'enfance est là</span>.<br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Tu es l'humain,</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">l'enfant, l'adulte et le vieillard,</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">vis chacun pleinement !</span></p>
galavent
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Tout ou rien
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2020-07-05:6249868
2020-07-05T02:01:00+02:00
2020-07-05T02:01:00+02:00
Veiller pour s'éveiller S'éveiller pour évoluer Évoluer pour...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Veiller pour s'éveiller</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">S'éveiller pour évoluer</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Évoluer pour se réaliser</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Se réaliser pour être</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Être qu'est-ce </span><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">et pourquoi ?</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
galavent
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donner... Recevoir...
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2020-02-24:6214925
2020-02-24T03:44:00+01:00
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Non pas "donnez et vous recevrez", mais plutôt : "Donnez tout et soyez...
<p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;">Non pas "donnez et vous recevrez", mais plutôt :</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;">"Donnez tout et soyez <span style="text-decoration: underline;">prêt</span> à recevoir".</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt;">alors viendra l'amour et la compréhension.</span></p><p> </p><p> </p>
Jean-Pierre Longre
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Les drôles de ravages de l’amour-propre
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2018-10-15T11:04:11+02:00
2018-10-15T11:04:11+02:00
Jean-Jacques Nuel, Journal d’un mégalo , Cactus Inébranlable éditions,...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><img id="media-5899642" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/02/01/916335048.jpg" alt="Aphorisme, francophone, Jean-Jacques Nuel, Cactus Inébranlable éditions, Jean-Pierre Longre" width="91" height="164" />Jean-Jacques Nuel, <em>Journal d’un mégalo</em>, Cactus Inébranlable éditions, 2018 </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">En cinq chapitres, comme cinq étapes d’une vie bien remplie par soi-même, le mégalo dévide ses aphorismes sur tous les tons, dans tous les registres, du premier degré (sait-on jamais ?) au énième, de la gloriole à l’autodérision en passant par l’autosatisfaction apparente ou l’absurde profond. Tout cela, bien sûr, conduit par l’amour des mots. Cet amour-là bien plus que l’amour-propre, d’ailleurs, avec un ludisme savoureux. Par exemple : « Je ne suis ici-bas que de passage, mais vous allez me sentir passer. » ; « Aussi loin qu’il m’en souvienne, j’ai voulu vivre au-dessus des moyens. » ; « À force d’attendre des jours meilleurs, le meilleur des jours est passé. ». </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Ne nous leurrons pas. Chez tout écrivain, chez tout artiste, l’ego atteint une certaine dimension. Mais <a href="http://jplongre.hautetfort.com/apps/search/?s=Nuel">Jean-Jacques Nuel</a> passe le sien au crible de l’humour, de la satire, de l’autobiographie, voire de la philosophie. L’humour ? Il fuse à tous les coins de pages, en général aux dépens du scripteur, jusqu’au bout : « Les rats de bibliothèque seront les derniers à veiller sur mon œuvre. ». La satire ? Surtout celle des personnalités en vogue : « Je signe, sans les lire, toutes les pétitions pour faire circuler mon nom. », ou encore : « Je veux bien soutenir gratuitement toutes les causes humanitaires et caritatives, à condition d’être bien placé sur la photo. ». L’autobiographie (ou passant pour telle) ? « Je n’ai pas d’ami d’enfance, car l’enfance ne fut pas une amie. ». La philosophie ? Celle qui recourt à la logique : « On naît sans expérience de la vie ; on meurt sans expérience de la mort. » ; « La fuite du temps prouve qu’il est coupable. », ou à la phénoménologie : « Fermant les yeux je congédie le monde. » et à l’absurde : « J’ai trouvé le secret de l’immortalité, que j’emporterai dans ma tombe. ». Le jeu des mots confine parfois à la morale pessimiste d’un La Rochefoucauld qui écrirait avec une verdeur d’aujourd’hui : « La convivialité, c’est vivre avec des cons. ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Arrivé à ce stade, je m’aperçois que ma chronique n’en est pas une ; plutôt un patchwork de citations. Comment faire autrement ? Comment rendre la saveur de ces texticules dont chacun renferme sa propre originalité substantielle et comique ? En guise de conseil au lecteur, suivons pour conclure celui de l’auteur : « Lisez mon livre moins vite, pour faire durer votre plaisir. ».</span></p><p align="right"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;">Jean-Pierre Longre</span></strong></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><a href="http://cactusinebranlableeditions.e-monsite.com">http://cactusinebranlableeditions.e-monsite.com</a></span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif;"><a href="http://jeanjacquesnuel.e-monsite.com">http://jeanjacquesnuel.e-monsite.com</a></span></p>
galavent
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Paradoxe
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-06-04:6056885
2018-06-04T09:27:00+02:00
2018-06-04T09:27:00+02:00
Chacun porte en lui la contradiction du désir de solitude et de la...
<p align="center"> </p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #800080;">Chacun porte en lui la contradiction du désir de solitude et de la soif de partage.</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #800080;">Partage de la solitude, ce pourrait être le titre d’un livre, l’ébauche d’un rêve,</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #800080;">Mais est-ce possible dans la réalité quotidienne ?</span></p><p align="center"> </p>
galavent
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Paradoxe
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2018-05-31T07:12:00+02:00
2018-05-31T07:12:00+02:00
Voir et entendre : La vue et l’ouïe sont les sens de la...
<p> </p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #800080;">Voir et entendre :</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #800080;">La vue et l’ouïe sont les sens de la contemplation,</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #800080;">Sens que l’on remarque plus développés chez l’animal que chez l’homme.</span></p><p align="center"> </p>
galavent
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Maxime
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2018-05-26T07:05:00+02:00
2018-05-26T07:05:00+02:00
Le sens cosmique, c'est le sens de l'affinité des éléments entre...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Le sens cosmique, c'est le sens de l'affinité des éléments entre eux dans et par le logos.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">C'est le sens de l'amour universel</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">A travers l'amour des particuliers</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
galavent
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Apophtegme
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-05-21:6053170
2018-05-21T07:05:00+02:00
2018-05-21T07:05:00+02:00
Étrange comme le désir assouvit sans amour paraît à l’homme une...
<p style="text-align: center;"> </p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #800080;">Étrange comme le désir assouvit sans amour paraît à l’homme une bassesse.</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #800080;">Sublimé par l’amour,</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #800080;">Il devient une révélation de soi, un agrandissement de l’être.</span></p><p align="center"> </p>
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Maxime
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-05-10:6050234
2018-05-10T06:38:00+02:00
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L'intelligence, ce sac à malice que tous voudrait porter, mais...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-size: 10pt;">L'intelligence, ce sac à malice que tous voudrait porter,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-size: 10pt;">mais que personne ne se vante de porter,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #800080; font-size: 10pt;">préférant le mérite du travail.</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
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Sentence
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-04-30:6047466
2018-04-30T07:50:00+02:00
2018-04-30T07:50:00+02:00
Les gens sont adorables, Mais combien sont capables d'adorer....
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; color: #800080; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Les gens sont adorables,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; color: #800080; font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif;">Mais combien sont capables d'adorer.</span></p><p> </p>
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Anonyme
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-04-28:6047048
2018-04-28T07:38:00+02:00
2018-04-28T07:38:00+02:00
La beauté d’un temple grec ne se bâtit pas sur la grosseur d’une colonne...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">La beauté d’un temple grec ne se bâtit pas sur la grosseur d’une colonne par rapport aux autres, mais sur l’harmonie des colonnes entre elles et leur agencement dans l’espace.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Ne cherche pas à t’imposer,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Respecte l’autre,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Et deviens ce que tu es,</span><br /><span style="font-size: 12pt; font-family: georgia, palatino, serif;">Anonymement.</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
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La raison
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-04-11:6042474
2018-04-11T08:31:00+02:00
2018-04-11T08:31:00+02:00
La fonction de la raison est de conduire l'esprit jusqu'aux...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800080;">La fonction de la raison est de conduire l'esprit jusqu'aux frontières du mystère de l'être. </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800080;">Elle cerne le domaine du mystère et démystifie les réalités naturelles.</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
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adaptation
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-04-07:6041322
2018-04-07T07:50:00+02:00
2018-04-07T07:50:00+02:00
Trop de milieux divers nuisent au sensible qui tente de s'adapter. Il...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800080;">Trop de milieux divers nuisent au sensible qui tente de s'adapter.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800080;">Il était (une fois) un caméléon.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800080;">Son maître pour lui tenir chaud,</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800080;">le déposa sur un plaid bariolé.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800080;">Le caméléon mourut de fatigue.</span></p>
galavent
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Le nombre manquant (46)
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-03-17:6034952
2018-03-17T07:26:18+01:00
2018-03-17T07:26:18+01:00
– Oui ! J’ai reçu un paquet, s’écria Vincent. Mais tu m’as téléphoné à...
<p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Oui ! J’ai reçu un paquet, s’écria Vincent. Mais tu m’as téléphoné à ce moment-là et je l’ai laissé sur mon bureau sans l’ouvrir. Je pense qu’il s’agissait de câbles de connexion que j’avais commandés trois jours auparavant. Mais c’est peut-être autre chose en effet.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– As-tu le moyen de le faire ouvrir pour que l’on te dise ce qu’il contient ?</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Euh… Laisse-moi cinq minutes et je te le dis. Il faut se méfier et ne pas le faire ouvrir à n’importe qui. Cela peut être compromettant pour la vie de Claire ou du professeur ou déclencher chez celui qui l’ouvre des réflexes l’amenant à la police sans qu’il sache de quoi il retourne.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– OK, réfléchis.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Et toi, Mathias ?</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Non, je ne vois pas. Ah, je me souviens ! J’ai fait une étrange rencontre il y a deux jours à Paris. Quelqu’un, un homme assez fort a glissé en arrivant à ma hauteur, s’est accroché à moi ou plutôt à ma veste, si bien que mon bras est sorti d’une des manches. Il s’est excusé, m’a aidé à la remettre en ordre, puis à l’enfiler et est reparti en renouvelant ses excuses.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Si je comprends bien, dit Vincent, il a complètement fouillé les poches et t’a ensuite rendu ta veste. Avais-tu quelque chose dans les poches de compromettant concernant nos recherches ?</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Je ne crois pas. Ah si, peut-être. J’avais pris des notes chez un libraire concernant le mur de Planck et l’impossibilité de voir au-delà. J’avoue que tu m’as téléphoné aussitôt après et que je n’ai plus pensé à ce papier.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Encore une chose à vérifier si je comprends bien. Il se peut que nous soyons traqués, probablement pour les informations que nous récoltons. Il pourrait être intéressant de savoir s’il en est de même dans le cercle des connaissances du professeur. Il a peut-être eu quelque problème de ce type, sait-on jamais.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Tout cela est bien, dit Vincent, mais par quoi et où commence-t-on ?</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Comme Mathias l’a proposé tout à l’heure, attendons encore un jour ou deux. Ils vont peut-être revenir ou donner signe de vie. Mais ne restons pas inactifs. Je propose que nous poursuivions nos investigations.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Mai moi, je ne peux rester ici, car j’ai du travail à Paris. Je rentre donc et poursuivrais mes recherches là-bas.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Moi je peux rester étant assez libre. C’est l’avantage de la retraite. Je pense qu’il est préférable que je reste avec Clément qui se retrouve seul pour faire face à on ne sait quoi. Je préviens ma femme et nous pouvons nous mettre au travail.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Fort bien. De toute façon Vincent, tu nous téléphones pour nous donner la réponse concernant ta veste et puis tu pourrais peut-être, si Mathias est d’accord, aller regarder si les notes qu’il avait prises sont bien toujours dans sa veste.</span></p><p><span style="font-size: 11.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">– Oui, ajouta Mathias. Je téléphone à ma femme, qu’elle ne soit pas surprise.</span></p>
galavent
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Vivant
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-03-04:6031294
2018-03-04T07:35:00+01:00
2018-03-04T07:35:00+01:00
Futilité de la bonne chair. Quand le ventre se remplit, l’esprit...
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Futilité de la bonne chair.</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Quand le ventre se remplit, l’esprit se vide.</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">La densité du ventre est en relation avec la légèreté de l’esprit.</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Certes, l’homme est plus gai,</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Mais sa gaité est celle de l’homme repu et non de l’homme contenté.</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Il y a une gaité du corps et une gaité de l’esprit.</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">La seconde est rare, mais elle a plus de prix.</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Nous ne voulons pas d’hommes bons vivants,</span><br /><span style="font-family: book antiqua, palatino, serif; font-size: 12pt; color: #800080;">Mais des hommes bien vivants.</span></p><p> </p>
galavent
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Lumière
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-02-28:6030214
2018-02-28T07:10:00+01:00
2018-02-28T07:10:00+01:00
L’œil qui ne s’est pas ouvert Voit la lumière divine comme...
<p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffffff; color: #800080;">L’œil qui ne s’est pas ouvert</span><br /><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffffff; color: #800080;">Voit la lumière divine comme obscurité.</span><br /><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffffff; color: #800080;">Ce voile noir qui la cache</span><br /><span style="font-size: 12pt; background-color: #ffffff; color: #800080;">N’est rien d’autre que le moi.</span></p><p style="text-align: center;"> </p>
galavent
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Maxime
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-02-19:6027745
2018-02-19T07:44:00+01:00
2018-02-19T07:44:00+01:00
Faire de soi une grotte retentissant des échos de l'univers
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 10pt; color: #800080;">Faire de soi une grotte retentissant des échos de l'univers</span></p><p> </p>
Christian COTTET-EMARD
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Dans mon carnet vert
tag:cottetemard.hautetfort.com,2018-01-31:6022216
2018-01-31T01:01:00+01:00
2018-01-31T01:01:00+01:00
Les pessimistes ont souvent tort. Ce qui arrive est bien pire que ce...
<p class="p1"><span style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><img id="media-5761882" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/3225684736.jpg" alt="mes carnets,note,journal,prairie journal,journal intime,écriture de soi,autobiographie,aphorisme,instantanés,réflexions,blog littéraire de christian cottet-emard,carnet vert,carnet lisbon lovers,christian cottet-emard" />Les pessimistes ont souvent tort. Ce qui arrive est bien pire que ce qu’ils avaient prévu.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Je suis réactionnaire pour le seul plaisir de ne pas être progressiste à votre façon.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L’autre jour, le ciel était comme une vinaigrette en train de prendre.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Ce qui compte dans le roman, c’est le rythme. Le romancier n’a pas besoin de grande intelligence mais de rythme.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Lorsque quelque chose paraît absurde, illogique, incompréhensible, il faut toujours chercher du côté de l’argent, de la raison financière.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour quelqu’un qui mange trop comme moi, l’exercice physique n’est pas profitable car juste après l’effort, j’ai encore plus d’appétit.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">L’école a gâché mon enfance, le travail a gâché ma jeunesse. On ne peut pourtant guère éviter l’une et l’autre. Quel dommage d’avoir dû attendre si tard pour en être débarrassé et vivre désormais ma meilleure période.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Si vous rencontrez quelqu’un qui vous dit <em>l’argent, ce n’est pas ce qui compte, ce n’est pas l’important</em>, vous verrez qu’il est d’autant plus sincère qu’il en a beaucoup et qu’il sait donc de quoi il parle.</span></p><p class="p2"> </p><p class="p1"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Il n’y a rien de péjoratif dans la notion d’étranger. Il peut me plaire d’être étranger dans les pays que j’aime et dans ceux que je n’aime pas. Il m’arrive même parfois d’aimer me sentir étranger en mon propre pays.</span></p><p class="p1"> </p><p class="p1"><span style="font-size: 10pt;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif;">© Éditions Orage-Lagune-Express (Prairie Journal, volume 2)</span></em></span></p><p class="p1"><span style="font-size: 10pt;"><em><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif;">.</span></em></span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript">// <![CDATA[Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');// ]]></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Zébra
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tag:fanzine.hautetfort.com,2018-01-01:6013075
2018-01-01T16:38:00+01:00
2018-01-01T16:38:00+01:00
par M.-F. Ochsenbein
<p style="text-align: center;"><img id="media-5746063" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/00/02/3063261788.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,marie-france ochsenbein,dessin,humour,aphorisme,robots,ressources humaines,satirique" /></p><p style="text-align: left;">par M.-F. Ochsenbein</p><p style="text-align: left;"> </p>
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Aphorisme
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2017-12-28:6011714
2017-12-28T07:19:00+01:00
2017-12-28T07:19:00+01:00
Beaucoup éprouve de la douceur à écouter de la musique, Bien peu...
<p> </p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #c00000;">Beaucoup éprouve de la douceur à écouter de la musique,</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #c00000;">Bien peu y éprouve de la joie, car ils ont l’oreille distraite.</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #c00000;">L'école de la musique est une école de la joie.</span></p><p align="center"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Century Schoolbook', serif; color: #c00000;">Il faut y prêter l’attention des sens et non d’une oreille.</span></p><p align="center"> </p>
Zébra
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Ressources humaines (4)
tag:fanzine.hautetfort.com,2017-11-22:6001798
2017-11-22T17:58:00+01:00
2017-11-22T17:58:00+01:00
par M.-F. Ochsenbein
<p style="text-align: center;"><img id="media-5726921" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/00/4046835852.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,marie-france ochsenbein,dessin,humour,aphorisme,robots,ressources humaines,satirique" /></p><p style="text-align: left;">par M.-F. Ochsenbein</p>
Zébra
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Ressources humaines (3)
tag:fanzine.hautetfort.com,2017-11-19:6000766
2017-11-19T14:30:00+01:00
2017-11-19T14:30:00+01:00
par M.-F. Ochsenbein
<p style="text-align: center;"><img id="media-5725033" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/01/01/3428186428.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,marie-france ochsenbein,dessin,humour,aphorisme,robots,ressources humaines,satirique" /></p><p style="text-align: left;">par M.-F. Ochsenbein</p>
Zébra
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Ressources humaines
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2017-11-09T10:57:00+01:00
2017-11-09T10:57:00+01:00
par M.-F. Ochsenbein
<p style="text-align: center;"><img id="media-5719601" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://fanzine.hautetfort.com/media/02/01/79001164.jpg" alt="webzine,bd,zébra,gratuit,fanzine,bande-dessinée,marie-france ochsenbein,dessin,humour,aphorisme,robots" /></p><p>par M.-F. Ochsenbein</p>
Kraly
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Pensée zen... (4)
tag:lessongesdunenuit.hautetfort.com,2016-03-15:5774277
2016-03-15T05:00:00+01:00
2016-03-15T05:00:00+01:00
Lorsqu'on n'écoute pas, on peut tout entendre. ...
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #641169;"><img id="media-5320136" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://lessongesdunenuit.hautetfort.com/media/00/02/349057970.17.jpeg" alt="zen,pensée,aphorisme,écoute,entendre,philosophie,réflexion,comprendre,savoir,connaître" /><span style="color: #ff6600;">Lorsqu'on n'écoute pas, on</span></span></p><p><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif; color: #ff6600;">peut tout entendre.</span></p><p><span style="color: #ff6600;"> </span></p><p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">Aphorisme zen</span></em></span></p><p> </p><p><span style="color: #ff0000;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: 'times new roman', times, serif;">à suivre...</span></em></span></p>
tiniak
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fausses rimes en aphorisme
tag:pavupapri.hautetfort.com,2014-07-10:5408301
2014-07-10T18:09:00+02:00
2014-07-10T18:09:00+02:00
Le comble du sentiment n'est, quand le sens y ment, qu'éminemment. ...
<p>Le comble du sentiment n'est, quand le sens y ment, qu'éminemment.</p><div> </div><div style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">tnk</span></div>
nauher
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Traits valéryens
tag:off-shore.hautetfort.com,2013-11-03:5193533
2013-11-03T08:23:00+01:00
2013-11-03T08:23:00+01:00
Cinq flèches, extraites d'un court texte de Paul Valéry, Des partis , dans...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #000000;">Cinq flèches, extraites d'un court texte de Paul Valéry, <em>Des partis</em>, dans le désormais détesté et condamnable goût classique, trop français. Un sens économique de l'aphorisme, à la manière de La Rochefoucauld ou de La Bruyère, qui sonne dans nos oreilles contemporaines, avec netteté et vigueur.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; color: #000000;">*</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"... Ils retirent pour subsister ce qu'ils promettaient pour exister."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">*</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"Le résultat des luttes politiques est de troubler, de falsifier dans les esprits la notion de l'ordre d'importance des </span></em><span style="font-size: large;">questions</span><em><span style="font-size: large;"> et de l'ordre d'urgence.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">Ce qui est vital est masqué par ce qui est de simple bien-être. Ce qui est d'avenir par l'immédiat. Ce qui est très nécessaire par ce qui est très sensible. Ce qui est profond par ce qui est excitant."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">*</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"Toute politique se fonde sur l'indifférence de la plupart des intéressés, sans laquelle il n'y a point de politique possible."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">*</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"On ne peut </span></em><span style="font-size: large;">faire de politique</span><em><span style="font-size: large;"> sans se prononcer sur des questions que nul homme sensé ne peut dire qu'il connaisse. Il faut être infiniment sot ou infiniment ignorant pour oser un avis sur la plupart des problèmes que la politique pose."</span></em></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">*</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">"Les grands évènements ne sont peut-être tels que pour les petits esprits.</span></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #000000;"><em><span style="font-size: large;">Pour les esprits plus attentifs, ce sont les événements insensibles et continuels qui comptent."</span></em></span></p>
Marc Vernet
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Eclair
tag:amisdelacollectionbernardlacroix.hautetfort.com,2012-11-03:4884789
2012-11-03T12:05:00+01:00
2012-11-03T12:05:00+01:00
William Turner, Orage de neige L'Éclair n'atteint...
<p><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3821083" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://amisdelacollectionbernardlacroix.hautetfort.com/media/01/01/2209657444.jpg" alt="jean-michel lacroix,aphorisme,turner" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small;">William Turner, <em>Orage de neige</em></span><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;">L'Éclair n'atteint que celui qui se tient debout.</span></p><p><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p><span style="font-size: large; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: medium;">Jean-Michel Lacroix.</span><br /></span></p>
Le Corbeau 78
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La réflexion du jour
tag:corboland78.hautetfort.com,2012-08-05:4797302
2012-08-05T07:00:00+02:00
2012-08-05T07:00:00+02:00
Un jeune écrivain en devenir s’interroge : « Peut-on vivre de sa...
<p>Un jeune écrivain en devenir s’interroge : « Peut-on vivre de sa plume, dès lors qu’on vole de ses propres ailes ? »</p>
Jean-Pierre Longre
http://jplongre.hautetfort.com/about.html
Du fond des insomnies
tag:jplongre.hautetfort.com,2011-05-19:3168850
2011-05-19T15:36:40+02:00
2011-05-19T15:36:40+02:00
Radu Bata, Mines de petits riens sur un lit à baldaquin , Éditions...
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"><img id="media-2964631" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/01/00/3916557329.jpg" alt="Essai, récit, poésie, aphorisme, francophone, Roumanie, Radu Bata, éditions Galimatias, Jean-Pierre Longre" />Radu Bata, <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Mines de petits riens sur un lit à baldaquin</em>, </span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: BookmanOldStyle;">Éditions Galimatias</span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-style: italic;">, 2011. </span></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify; margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; mso-bidi-font-style: italic;">À paraître en mai 2011</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;">Voilà de « petits riens » qui disent beaucoup, venus comme par la grâce du rêve, comme saisis en plein sommeil, en réalité vus, revus, travaillés, retravaillés dans un style qui ne doit rien au hasard. Le nom de l’éditeur, d’ailleurs, s’il cède au plaisir de la parodie, évoque par antiphrase l’amour d’une langue acquise tendrement et obstinément, avec laquelle on peut se permettre de jouer sans lui manquer de respect – comme en témoignent la dédicace et plusieurs mentions contenues dans le recueil.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;">Le recueil ? Comment nommer autrement un ouvrage aux genres aussi divers que les sujets abordés – même si tous sont attachés par les liens du sommeil et des images qui le peuplent, ce sommeil<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>qui fait l’objet d’autant de définitions que, devine-t-on, de nuits passées à l’élucider, comme on passe sa vie à tenter de percer le mystère de la mort. Genres divers : journal nocturne, souvenirs fantasmés, essai cioranesque, conte merveilleux, nouvelle fantastique, fable morale, récit de rêve, jeu verbal, poésie versifiée, prose introspective, traduction… Le tout assorti d’un goût avéré pour les définitions, les inventaires, les listes, dans une tentative d’épuisement des significations : non seulement celles du grand sommeil noir et de ses accessoires, mais aussi celles de l’insomnie, d’où tout provient.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;">La diversité générique s’assortit, comme on peut s’y attendre, d’une pluralité thématique. Surgissant des profondeurs de la vie nocturne, viennent nous faire signe, çà et là, un ange gardien, le vin vivant sa vie multiple, de beaux hommages (à Ben Corlaciu, écrivain, ami de la famille, à Enrique Vila-Matas…), des bribes d’existence quotidienne, et bien sûr de nombreuses résonances autobiographiques, où l’enfance, la Roumanie, « l’exil permanent » prennent une place discrète et émouvante. Résonances autobiographiques et, dirons-nous, autolinguistiques. Car le changement de langue, le « troc linguistique » est au cœur des textes. « Hormis quelques moments d’enchantement, le passage dans une autre langue est un exercice douloureux ».</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;">Ce « journal de bord judicieusement déraisonnable » met en scène un « amour immodéré pour les mots » que Radu Bata fait abondamment partager à son lecteur. Vu de l’entre-deux-langues, le français se prête à la redécouverte, à la mise en perspective, aux effets d’assonances et d’allitérations, à l’« orage lexical », aux détournements, aux variations sémantiques et typographiques, dans une jubilation qu’entache à peine la désagrégation finale. Et le renouvellement de la langue s’assortit d’une intertextualité tout azimut : l’écriture est celle d’un grand lecteur, qui ne se prive pas de glisser la littérature universelle entre les lignes de son invention : allusions, citations, références, démarquage, parodie voire satire, tout y passe et beaucoup, sûrement, nous échappe. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;">Radu Bata, dont les publications précédentes (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">Fausse couche d’ozone, Le rêve d’étain</em>) avaient déjà réjoui un public choisi, propose ici une réflexion en forme de puzzle, dans laquelle se livrent combat le pessimisme et la joie de vivre, la résignation et l’espoir, le cauchemar et l’utopie, le sommeil et la veille. Au bout du compte, le gagnant est le langage, cet « idiome intérieur » que l’auteur, généreusement, laisse à notre disposition.</span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: right; margin: 0cm 0cm 0pt;" align="right"><strong><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt; font-weight: normal; mso-bidi-font-weight: bold; mso-bidi-font-family: Arial;">Jean-Pierre Longre</span></strong></p><p><span style="font-family: Verdana; font-size: 10pt;"><a href="http://www.editions-galimatias.fr/">www.editions-galimatias.fr</a> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Où il sera question du mérite
tag:corboland78.hautetfort.com,2011-02-17:3108075
2011-02-17T07:00:00+01:00
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Que vaut une équipe de chercheurs dans un laboratoire, face à un trouveur...
<p>Que vaut une équipe de chercheurs dans un laboratoire, face à un trouveur seul dans sa cave ?</p><p> </p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Jugeons d’un livre
tag:corboland78.hautetfort.com,2011-01-08:3055530
2011-01-08T07:00:00+01:00
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« Afin de juger sainement d’un livre, essayez de vous faire les ongles...
<p>« Afin de juger sainement d’un livre, essayez de vous faire les ongles en le lisant. Si vous n’y parvenez pas, le livre est bon, et si vous vous êtes un peu coupé, il est excellent. »</p><p>Jules Renard <em>Les petites bruyères</em></p><p> </p>
Le Corbeau 78
http://corboland78.hautetfort.com/about.html
Un bon conseil
tag:corboland78.hautetfort.com,2010-09-28:2919111
2010-09-28T07:00:00+02:00
2010-09-28T07:00:00+02:00
Chercher à mettre son slip après avoir mis son pantalon est source de tracas...
<p>Chercher à mettre son slip après avoir mis son pantalon est source de tracas certains pour un résultat décevant annoncé. Du moins, en ai-je l’intuition.</p><p> </p>
Zed
http://metapoinfos.hautetfort.com/about.html
Arrêts sur lecture
tag:metapoinfos.hautetfort.com,2010-09-12:2895673
2010-09-12T17:24:00+02:00
2010-09-12T17:24:00+02:00
Avocat, spécialiste des questions internationales, et notamment de la...
<p style="text-align: justify;">Avocat, spécialiste des questions internationales, et notamment de la Russie, <strong>Patrick Brunot </strong>nous livre avec <strong><em>Arrêts sur lectures </em></strong>un recueil de citations qu'il a rassemblées au fil de ses lectures et qu'il a classées par thèmes. Publié aux éditions Dualpha, l'ouvrage est préfacé par <strong>Pierre Le Vigan</strong>, lui-même grand collecteur de citations et d'aphorismes !</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2641782" style="margin: 0.7em 0;" src="http://metapoinfos.hautetfort.com/media/02/01/2608995847.jpg" alt="Patrick Brunot.jpg" /></p><p> </p><blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Arial; font-size: small;">« Depuis toujours, les hommes ont exprimé leurs pensées grâce à des métaphores simples et des raccourcis commodes », remarque justement Patrick Brunot.<br /><br />Son livre n'est pas un dictionnaire de citations. C'est un recueil et un voyage dans le monde des livres où se rencontrent les citations et dans le monde de la vie où elles prennent corps. <br /><br />Patrick Brunot s'est limité volontairement à quelques thèmes. « Limité », c'est vite dit. Car les thèmes choisis sont immenses : L'amour, le mariage, le célibat, l'action, l'amitié, l'angoisse, l'argent, la beauté, le bonheur, le changement, la civilisation, le cœur, la culture générale, le destin, les discours, le droit, les ennemis, les femmes, la guerre, l'histoire, les hommes, l'intelligence, la jeunesse, la joie, la liberté, les livres, la mort, Paris, les passions, la politique, la religion, la République, la Révolution, la richesse, le rire, la sagesse, la santé, les secrets, le silence, la solitude, le temps, la valeur, la volonté, les voyages, la vérité, la vie…<br /><br />Un seul proverbe peut valoir plus qu'un gros livre : « L'écriture provoque la réflexion, mais les pensées ne sont-elles pas elles-mêmes le résultat d'un cheminement intellectuel plus ou moins direct entre deux citations ? »</span><br /><br /></p></blockquote>
Pascal Adam
http://theatrummundi.hautetfort.com/about.html
Relativement...
tag:theatrummundi.hautetfort.com,2010-09-09:2892258
2010-09-09T23:39:00+02:00
2010-09-09T23:39:00+02:00
...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #000080; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt;"><span style="color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: Times New Roman;">Chaque jour, d’un même geste, une société relativiste emploie, consomme et détruit un nombre immodéré de superlatifs. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: large; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 7.1pt; text-align: justify;"><span style="font-size: small; color: #800000; font-family: times new roman,times;"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></span></p>
Jean-Pierre Longre
http://jplongre.hautetfort.com/about.html
Images de l’amertume
tag:jplongre.hautetfort.com,2010-07-03:2814577
2010-07-03T19:12:35+02:00
2010-07-03T19:12:35+02:00
Emil Cioran, Aphorismes traduits en rébus par Claude et Chris Ballaré,...
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: small;"><img id="media-2543603" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/01/36276569.jpg" alt="Cioran-rebus[1].jpg" />Emil Cioran, <em>Aphorismes traduits en rébus</em> par Claude et Chris Ballaré, préface de Frédéric Schiffter, Finitude, 2009</span></strong></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le rébus met en images non seulement les mots, mais aussi les sons. Créant des images, il crée d’autres mots, et le hasard, complété par l’imagination des auteurs, fait parfois admirablement les choses : inaugurer l’amertume (et le livre) avec une lame de rasoir, c’est une trouvaille… Bien sûr, une vache en train de meugler pour traduire la syllabe « me » ou un nœud pour traduire le « ne » illustrent la prédominance de l’image sur le son, de l’imagination sur la lettre ; et c’est tout le charme du rébus, surtout lorsque les objets qu’il donne à voir, comme ici, sont délicieusement kitsch.</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><img id="media-2543610" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/02/00/772533361.2.jpg" alt="images.jpg" />Pourquoi Cioran ? Sans doute parce que l’auteur du <em>Précis de décomposition</em> a le sens de la formule percutante ; mais il n’est pas le seul. Le goût des illustrateurs ? Sans doute. Alors on sent une accointance entre les suites de dessins souvent énigmatiques (bien que les objets pris séparément soient clairement identifiables) et les suites de mots, dont la construction vigoureuse et provocatrice ne peut laisser indifférent. Chaque objet, chaque mot, chaque son est d’une simplicité enfantine ; mis ensemble, ils se « décomposent » les uns les autres, et leurs combinaisons deviennent désespérément mystérieuses. L’œuvre est accomplie.</span></p> <p style="text-align: right;"><strong><span style="font-size: small;">Jean-Pierre Longre</span></strong></p> <p style="text-align: justify;"><a href="http://www.finitude.fr/"><span style="font-size: small;">www.finitude.fr</span></a> <span style="font-size: small;"> </span></p>
tiniak
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queue de serment
tag:pavupapri.hautetfort.com,2010-01-14:2553333
2010-01-14T13:44:48+01:00
2010-01-14T13:44:48+01:00
Ci-devant la ligne ment avec un bruit de crécelle agitant...
<p><img src="http://pavupapri.hautetfort.com/media/00/00/1807313565.jpg" alt="Pensif.jpg" id="media-2215927" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /></p> <p> </p> <p>Ci-devant<br /> la ligne ment<br /> avec un bruit de crécelle</p> <p>agitant<br /> queue de serpent<br /> ses mots tabous de ficelle :</p> <p>"Je n'attends rien du ciel"</p> <p style="text-align: right;"><span style="color: #888888;">tiniak © 2010 DUKOU ZUMIN &ditions TwalesK</span></p>
Nikolaz
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FT Blues
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2009-09-17T10:13:00+02:00
2009-09-17T10:13:00+02:00
J'aime bien la dernière publicité pour Orange , celle qui présente des...
<p style="text-align: justify;">J'aime bien la dernière publicité pour <span style="color: #ff6600;"><strong>Orange</strong></span>, celle qui présente des paires de situations de la vie courante en les mettant en relation avec un seul mot, par exemple le couple qui se dispute au restaurant et les deux amis qui sont ébaubis par une toile de maître dans un musée, ces deux situations renvoyant au même mot : <em><strong>une claque</strong></em>. Le spot présente 5 ou 6 situations similaires, basées sur le même principe. Je me sers de cette publicité lors de mes formations <em><strong>Apprendre à Apprendre Autrement</strong></em> afin d'insister sur le fait que chaque mot peut renvoyer à de nombreuses images mentales différentes selon les individus, et, partant, que chacun de nous s'est créé sa propre conception du monde et de la réalité qui nous entoure.</p> <p style="text-align: justify;">Incidemment, puisque l'on parle de <strong><span style="color: #ff6600;">Orange</span></strong> et de sa société mère, <strong>France Télécom</strong> (que Didier Lombard, dont j'avais beaucoup aimé le dernier bouquin : <strong><em>La deuxième vie des réseaux</em></strong>, appelle <em><strong>La Maison</strong></em>), il m'est venu une réflexion en forme d'aphorisme : <strong><span style="color: #c0c0c0;">Pas étonnant que les employés de France Télécom aient le <span style="color: #00ccff;">blues</span>, à force d'être pressés comme des... <span style="color: #ff6600;">Orange</span> !</span></strong></p>
Ferenc Rákóczy
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Blogème LXXXVIII
tag:blogemes.hautetfort.com,2009-09-12:2366095
2009-09-12T13:36:03+02:00
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Le serpent, d’où lui vient sa séduction particulière, si insistante, si...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;"><span style="font-size: medium;">Le serpent, d’où lui vient sa séduction particulière, si insistante, si terrifiante ? Peut-être de son apparente immobilité ? Car ne plus éprouver le besoin de bouger, c’est avoir compris que le bien et le mal sont trop inextricablement confondus pour pouvoir se passer l’un de l’autre, c’est accepter que sa propre souffrance et que son propre bonheur continueront à se contaminer à jamais.</span></span></p>
Nikolaz
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VéliB
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2009-09-09T06:34:00+02:00
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Avec les VéliB , mieux vaut ne pas dépasser les Bor(g)nes pour éviter...
<p><img src="http://www.niko-blog.fr/media/01/01/86006737.jpg" id="media-1973292" alt="borne-velib.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><span style="color: #ccffcc;">Avec les <span style="color: #339966;"><b>VéliB</b></span>, mieux vaut ne pas dépasser les <span style="color: #339966;">Bor(g)nes</span> pour éviter que ça ne coûte un oeil...</span></p>
Ferenc Rákóczy
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Blogème LXXXVII
tag:blogemes.hautetfort.com,2009-06-05:2226447
2009-06-05T22:57:00+02:00
2009-06-05T22:57:00+02:00
Laisse parler tes instincts, aussi absurdes puissent-ils paraître à...
<p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;">Laisse parler tes instincts, aussi absurdes puissent-ils paraître à première vue. Inutile d’en tempérer leur caractère aveugle et irréfléchi, le tremblement de certitude qui semble les animer. Du reste, c’est seulement lorsque tu les auras vraiment admis comme tels, avec leur bassesse et leur incomparable vulgarité, avec leur dose d’abrutissement, leur tristesse, leur désespérante monotonie, qu’il leur arrivera de relâcher un peu leur emprise sur ta volonté.</span></p>
Nikolaz
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Truisme
tag:inblogwetrust.hautetfort.com,2009-05-15:2200766
2009-05-15T19:00:00+02:00
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La grippe porcine , moi, ça me fait ni chaud ni froid : il paraît que ça...
<p><span style="color: #ff9900;">La <b>grippe porcine</b>, moi, ça me fait ni chaud ni froid : il paraît que ça ne touche qu'autrui !</span></p>
Ferenc Rákóczy
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Blogème LXXXVI
tag:blogemes.hautetfort.com,2009-04-11:2141873
2009-04-11T08:53:00+02:00
2009-04-11T08:53:00+02:00
Sans la clairvoyance du sage, impossible de rien connaître du monde. Sans...
<p><span style="color: #606068;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif;">Sans la clairvoyance du sage, impossible de rien connaître du monde. Sans l'obscurcissement du fou, impossible de tout connaître du monde.</span></span><span style="border-collapse: separate; font-family: Arial; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; line-height: 18px; orphans: 2; text-align: left; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;"><br /></span></span></p> <p style="text-align: justify;"> </p>
G
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Un blog sur Sri Chinmoy
tag:yoga.hautetfort.com,2009-01-15:1992751
2009-01-15T10:54:00+01:00
2009-01-15T10:54:00+01:00
L'ancien blog des aphorismes de Sri Chinmoy est transféré sur une nouvelle...
<p>L'ancien blog des aphorismes de Sri Chinmoy est transféré sur une nouvelle adresse : <a title="Blog sur Sri Chinmoy" href="http://srichinmoy.over-blog.com">http://srichinmoy.over-blog.com</a></p> <p>Belle présentation avec en plus des aphorismes traditionnels, des photos et de la musique de Sri Chinmoy. On y entend même Sri Chinmoy réciter ses propres textes !</p>
Nikolaz
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Update
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2008-09-30T07:56:14+02:00
2008-09-30T07:56:14+02:00
Le comble pour un informaticien, c'est de faire ses mises à jour la...
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff9900;"><b><i>Le comble pour un informaticien, c'est de faire ses mises à jour la nuit.</i></b></span></p>
Ferenc Rákóczy
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Jean Paulhan (1884-1968)
tag:blogemes.hautetfort.com,2008-09-16:1803294
2008-09-16T21:52:21+02:00
2008-09-16T21:52:21+02:00
« Tout a été dit. Sans doute. Si les mots n'avaient changé de...
<div class="posttext"> <div class="posttext-decorator1"> <div class="posttext-decorator2"> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Arial;">«</span> <span style="font-size: 12pt; font-family: Arial;">Tout a été dit. Sans doute. Si les mots n'avaient changé de sens; et les sens de mots</span><span style="font-size: 12pt; font-family: Arial;">. »</span></p> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Arial;"><i>Clef de la poésie</i></span></p> <p> </p> </div> </div> </div>
Ferenc Rákóczy
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Anonyme (?)
tag:blogemes.hautetfort.com,2008-09-05:1786228
2008-09-05T14:40:06+02:00
2008-09-05T14:40:06+02:00
« Les huîtres, comme les hostilités, sont ouvertes . »
<p><span style="font-size: 12pt; font-family: Arial;">«</span> <span style="font-size: 12pt; font-family: Arial;">Les huîtres, comme les hostilités, sont ouvertes</span><span style="font-size: 12pt; font-family: Arial;">. »</span></p>
Ferenc Rákóczy
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Blogème LXXXIII
tag:blogemes.hautetfort.com,2008-09-02:1779341
2008-09-02T22:26:00+02:00
2008-09-02T22:26:00+02:00
Quelle est donc sa valeur d'homme, à celui qui n'a pas au moins l'obole...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: Arial;">Quelle est donc sa valeur d'homme, à celui qui n'a pas au moins l'obole d'un petit secret à garder ?</span></p>