Last posts on anticléricalisme2024-03-29T05:45:41+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/anticléricalisme/atom.xmlLe Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlMéga loto et chère chapelle...tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2021-07-29:63290112021-07-29T00:05:00+02:002021-07-29T00:05:00+02:00 Dans les écrits populaires, il ne faut pas oublier de...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Dans les écrits populaires, il ne faut pas oublier de relever aussi les prières que l'on trouve dans certaines églises, épinglées parmi d'autres dans des livres à cet usage. C'est parfois croquignolet. Jugez plutôt, ce papillon que j'ai recopié, trouvé dans une église au fin fond de notre chère province, adressé à un bâtiment entier, excusez du peu (objets inanimés, avez-vous donc une âme?), ça c'est du pur jus brut :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> "Chère chapelle, Notre dame du tilleul. Je souhaite gagner Samedi 09 janvier au loto, Ramener un lot au moins, Car cela fait longtemps que je n'ai rien gagné alors samedi on peut avec mon amie à deux heures de chez nous pour participer à un méga loto je souhaite ramener un gros lot. Merci (signature)" (syntaxe respectée).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"> Commode, non, cette façon de croire, ça mange pas de pain, on passe un coup de fil à la Chapelle préférée, on ne sait jamais, si les voies du Seigneur sont propices, un peu de magie, et hop, ça peut faciliter les choses côté loterie, ça coûte rien d'essayer... Quand la foi s'allie au sens pratique...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">*</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6280029" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/2298919985.jpg" alt="chère chapelle, méga lot, prière, écrits populaires dans les églises, écrits insolites" /></p><p style="text-align: center;">Et que dire de cette plaque de marbre gravée d'un texte votif où l'auteur se félicite de la mort d'un "pécheur" ("C.Boulard", est-ce le nom de l'infortuné?), c'est-à-dire de la mort d'un autre être humain...? Quand la haine la plus rance fait bon ménage avec des petits arrangements avec les saints... ; Basilique Notre-Dame-des-Enfants, Châteauneuf-sur-Cher, photo Bruno Montpied, 2020. </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">*</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6280040" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/567090360.jpg" alt="chère chapelle,méga lot,prière,écrits populaires dans les églises,écrits insolites, ex voto, haine de bigots, basilique notre-dame-des-enfants, anticléricalisme" /></p><p style="text-align: center;">Il y a bien de quoi le devenir, non? ; photo Régis Gayraud, 2020.</p><p style="text-align: center;"> </p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlDétestations (1)tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2019-08-21:61704302019-08-21T00:16:00+02:002019-08-21T00:16:00+02:00 Je déteste Charlotte de Turckheim. Je déteste que l'on parle à toute...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste Charlotte de Turckheim.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste que l'on parle à toute vitesse, au point d'être incompréhensible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste la canicule.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste qu'on rit sans cesse de ses propres plaisanteries.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les ongles ou les lèvres peints en noir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les sourcils que l'on a épilés, au point de les faire ressembler à un trait de crayon.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste tous les ventres proéminents, y compris le mien.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les sifflotements nerveux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les artichauts.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les hommasses.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les avis politiquement corrects.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste le jésuitisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste l'acné (comme tout le monde).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste qu'on soit grossier avec les serveurs, qu'on leur passe sèchement des commandes, sans y mettre la moindre bonne volonté. Cela manifeste un manque de considération absolue pour ces personnes. De quel droit ?</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les pellicules.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste que l'on dise d'une femme qu'elle est une poule, une poulette, ou encore une pouliche.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; color: black; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Par ailleurs, je n'aime pas beaucoup les poules et je déteste ces imbéciles de coqs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les gens qui n'ont pas d'humour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste la canicule (bis).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les braseros aux terrasses des cafés et, plus généralement, cette tendance depuis plusieurs années, chez beaucoup de clients, à vouloir que la température reste éternellement élevée à ces terrasses, comme si l'hiver, ou la froidure de l'automne, ne devaient plus exister.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste l'affirmation qui consiste à dire qu'on a besoin de soleil perpétuellement, même lorsqu'on vit déjà sous la pire des canicules. C'est comme si on réclamait en se pâmant d'avance son futur bûcher.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste l'amoralisme.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je me méfie du laisser-aller.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les lieux qui ont été longtemps publics, puis qui ont été privatisés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les mains moites, et la moiteur en général. <img id="media-6022639" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/3912679933.jpg" alt="poignée de main moite_edited.jpg" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste l'humidité chaude et étouffante, et ne peux donc envisager d'aller dans un pays tropical….</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les souris, et les rats. Et les rongeurs en général (mais pas les écureuils).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les petits rires contractés et étouffés des adolescentes ou des jeunes filles qui se complaisent à ces rires énervés, notamment dans les trains (ma mère appelait ça "riffoler"….). Rire à ses propres phrases s'avère dans tous les cas un art délicat, de toute façon...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les haricots-beurre, avec leurs fils et leurs haricots blancs à l'intérieur. Je ne sais pourquoi, mais je les associe à l'ennui dans les provinces de jadis. Sans compter leur goût insipide.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">De même, je ne prise guère les navets. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les soutanes, des bonnes sœurs en particulier. Outre le message de refus du corps et de ses plaisirs charnels que transmettent ces vêtements, on pressent toujours la sueur rance par dessous, dans les coins sombres, que l'ensoutané n'aura pas voulu laver, par honte de ses excrétions, effroi à l'égard de ce qui s'écoule du corps...</span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-6022640" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/2852541541.jpg" alt="BP injuriant un prêtre, ds la Révolution surréaliste.jpg" /></p><p style="text-align: left;">Paru dans <em>la Révolution surréaliste</em> n°8, 1er décembre 1926.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste également les burkas, voiles et tutti quanti, qui transforment les êtres humains en fantômes inquiétants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les comportements sans gêne en général.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste l'avenue des Champs-Elysées (qui est selon moi ‒ à rebours du qualificatif convenu ‒ l'avenue la plus laide et la plus ennuyeuse du monde).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste depuis longtemps le café au lait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les chapeaux de paille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste porter des pulls de laine à même la peau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je n'aime pas particulièrement mon apparence, et apprécie fort rarement les photos que l'on fait de moi (j'ai souvent l'impression que c'est fait exprès pour me montrer sous un mauvais jour).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste le bourdonnement zézayant, comme rempli de satisfaction de s'être repu de notre sang, qu'émettent les moustiques qui s'envolent loin des corps humains dans la nuit. On les imagine ivres, en train de tituber en vol. Leur infect petit bourdonnement, c'est leur "hips!" de moustique soûlard…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste cette mode immonde qui consiste, chez certains hommes, à exhiber une partie de son slip avec la marque ostensiblement dévoilée, le pantalon, non retenu par une ceinture, ayant glissé opportunément. Que cela soit un hommage, paraît-il, aux taulards américains de qui on a retiré les ceintures pour éviter qu'ils ne s'en servent pour se pendre, ne rend pas cette mode plus séduisante...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les chemises boutonnées jusqu'au cou. Même un seul bouton décroché ne parvient pas à m'apaiser. Il faut au moins deux boutons détachés pour que le corps respire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste la fumée de cigarette, et, bien entendu, je haïssais les tabagies qui ont bienheureusement disparu aujourd'hui.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste la musique jouant à tout bout de champ dans les lieux publics, diffusée ainsi pour des motifs commerciaux, et appréciée cependant par une majorité du public, paraît-il, heureux d'être poussé ainsi à consommer dans une fausse atmosphère réjouie et "positive".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste aussi ces restaurants où l'on vous impose de la musique. Et les gérants à qui l'on demande de la faire baisser et qui font semblant d'obtempérer en obéissant dans un premier temps, avant de faire sournoisement remonter le volume ensuite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les gens qui disent qu'il faut "po-si-ti-ver".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste le choix de ne jamais critiquer, de ne jamais dire ce que l'on pense (à mettre en rapport avec ce que je dis plus haut du jésuitisme). Beaucoup de média devraient plus y réfléchir, parler franc ferait remonter certainement les ventes...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste le boulevard Magenta à Paris.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Au fond, je déteste toutes les grosses poches bourrées de nourriture, du genre pan bagna, burgers, sandwiches "grecs", tacos, fallafels dans lesquels il faut mordre en écartant les lèvres à s'en déchirer les zygomatiques (je dois avoir la bouche trop étroite pour ça ; c'est conçu pour des gueules de requin, et quand on n'en a pas, on l'attrape, à force de manger ce genre de sandwich...). Ce type de restauration rapide propose aux clients une fausse abondance, une fausse saveur sous des dehors en apparence variés et généreux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les chaussettes blanches à grosses côtes avec un triple anneau bleu, blanc, rouge, en haut, au-dessus de la cheville. Et, idem, quelle horreur que les pantalons de survêtement portés dans toutes les situations. C’est comme si on croisait des gens portant en permanence des pyjamas en dehors de chez eux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je suis exaspéré par les lacets qui cassent trop rapidement. On en retire l'impression qu'ils ont été conçus pour devoir être régulièrement remplacés. Obsolescence programmée…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je finis par détester les <em>jingles</em> des radios, ou des annonces dans les gares SNCF, le métro, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les places côté fenêtre dans les tégévés et autres trains pourvus de wagons à couloir central.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les touillettes en plastique, et plus généralement tous les couverts, gobelets surtout, et assiettes en plastique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les thuyas, les haies de thuyas. Je préfère donc les haines de thuyas…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les voyageurs dans le métro qui veulent à tout prix occuper la totalité du strapontin de gauche, alors que soi-même, on occupe le siège près de la cloison. Cela les mène à vous serrer au point d'entraver le mouvement de vos bras au cas où vous voudriez les utiliser, pour attraper quelque chose dans votre poche par exemple. On ne peut pas récriminer, sous peine de passer pour le mauvais coucheur type. En vous tassant contre la cloison du wagon, ces types (ce sont toujours des hommes) vous suggèrent implicitement par leur comportement qu'ils vous considèrent comme des objets, des trucs inertes qui font obstacle, qui gênent…</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste les gens qui n'admettent pas qu'on puisse déclarer ses détestations.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6026431" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/1222549439.jpg" alt="J'aime pas les voitures, 29,7x21 cm, 2016 (2).jpg" /></p><p style="text-align: center;">Bruno Montpied, <em>J'aime pas les voitures</em>, encre, lavis, stylo blanc, crayons et mine de plomb sur papier, 29,7 x 21 cm, 2016.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: 'book antiqua', palatino, serif;">Je déteste au fond les voitures. Même si j'admets qu'elles sont bien utiles. Je les trouve laides. Dans un paysage, elles en polluent toujours plus ou moins l'aspect. Elles font tache.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14.0pt;"> </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6022641" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/3960179120.jpg" alt="Rue de clignancourt, les barrières à n'en plus finir (2).jpg" /></p><p align="center">Rue de Clignancourt, Paris XVIIIe ardt, août 2019. Ph. Bruno Montpied.</p><p><span style="font-size: 14.0pt;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif;"><span style="font-size: 14.0pt;">Une chose que je commence à abhorrer, ce sont ces barrières grises et vertes (quel choix de couleurs ! Les plus horripilantes mariées l’une à l’autre…) qui délimitent les zones en chantier ou en réparation sur la voie publique. Ces travaux s’éternisent de plus en plus, et les barrières aussi par conséquent, enlaidissant le paysage des rues, entravant la circulation aussi bien des véhicules que des piétons. </span><span style="font-size: 14.0pt;">Les badauds paraissent s’y être habitués. J’étais comme eux, mais à présent ces barrières me sont insupportables, me donnant en vie d’y mettre le feu…</span></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6022642" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/1902952035.jpg" alt="Rue de Clignancourt, barrières de chantiers éternels (2).jpg" /></p><p style="text-align: center;">Barrières à l'angle de la rue Andréa Del Sarte et de la rue de Clignancourt, août 2019 (installées là depuis bien plus d'un mois). Ph.B.M.</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;"><strong><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; color: #ff0000;">Cette note est la première de la nouvelle catégorie, "Détestations", que j'installe sur ce blog à partir d'aujourd'hui. D'autres collaborateurs sont les bienvenus pour indiquer leurs propres détestations... </span></strong></span></p>
Littérature de partouthttp://litteraturedepartout.hautetfort.com/about.htmlAragon, la Grande Gaîtétag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2018-12-21:61144322018-12-21T10:12:14+01:002018-12-21T10:12:14+01:00...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5929303" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/02/02/169270693.jpg" alt="aragon-228x300.jpg" /></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0070c0;"> Partie fine</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Dans le coin où bouffent les évêques</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Les notaires les maréchaux</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">On a écrit en lettres rouges</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">DEGUSTATION D’HUÎTRES</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Est-ce une allusion</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">On me fait remarquer que c’est pitoyable</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Ce genre de plaisanterie</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Et puis c’est mal foutu paraît-il</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">En temps que Poème</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Car pour ce qui touche à la Poésie</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">On sait à quoi s’en tenir</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Moi je n’ai pas fini de prendre en mauvaise part</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Tout ce qui touche à la flicaille à la militairerie</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Et plus particulièrement croa-croa aux curetages</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Je n’ai pas assez le goût des alexandrins</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Pour me le faire par-donner pan pan pan pan</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Mais ici même si on ne sait d’où elle tombe</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">D’où tombe-t-elle d’ailleurs D’ailleurs</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Il me plaît d’opposer à la clique des têtes à claques</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Une femme très belle toute nue</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Toute nue à ce point que je n’en crois pas mes yeux</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Bien que ce soit peut-être la millième fois</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Que ce prodige s’offre à ma vue</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Ma vue est à ses pieds</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;">Son très humble serviteur</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif;"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0070c0;">Aragon, <em>La Grande Gaîté</em>, dans <em>Œuvres poétiques complètes</em>,</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0070c0;">I, édition Olivier Barbarant, Pléiade / Gallimard,</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Calibri, sans-serif; color: #000000; padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Baskerville, serif; color: #0070c0;">2007, p. 411-412.</span></p>
francoishttp://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com/about.html”Le nationalisme c'est la guerre”tag:dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com,2017-03-14:59213502017-03-14T14:42:00+01:002017-03-14T14:42:00+01:00 Reprenant une déclaration de François Mitterand, le Président Hollande a...
<p>Reprenant une déclaration de François Mitterand, le Président Hollande a affirmé « <em>le nationalisme c’est la guerre</em> », le patriotisme aussi, je pense, qui en est sa forme affirmée, un peu teintée de pétainisme.</p><p>Ainsi quand les Allemands se sont pointés à nos frontières en 1939 en recherche d’un <em>Lebens Raum </em>bien compréhensible, il eut fallu les accueillir voire aller les chercher au nom de la « <em>tolérance</em> » et du « <em>vivre ensemble </em>». Les 26 millions de Russes morts pour défendre la <em>Rodina </em>seraient morts pour une cause condamnable.</p><p>Il est vrai que maintenant partie prenante d’un quasi quatrième Reich sous la houlette de la <em>Fuehrerin Angela,</em> notre situation ne serait peut être guère différente après avoir digéré le nazisme comme le communisme a été digéré.</p><p>Peut être aurions nous évité une invasion autrement pernicieuse, ces millions de maghrébins et d’africains qui veulent nous imposer l’islam, une religion de chameliers arriérés qui n’a réussi nulle part à quoi que ce soit sauf à créer le désordre.</p><p>Imaginons ce que serait le monde sans la civilisation héléno-chrétienne qui après l’endormissement de la Chine, a tout inventé, tout découvert et développé une culture qui est devenue une culture mondiale. Imaginons vivre sans Bach, sans Molière, sans Rembrandt, sans nos cathédrales.</p><p>Et pourtant des politiciens ouvrent les écluses à une population de plus en plus nombreuse qui refuse de s’assimiler et provoque le désordre et la mort.</p><p>Au début du siècle précédent, on pouvait déclarer, « <em>à bas la calotte </em>» « <em>le cléricalisme voilà l’ennemi </em>» et expulser les congrégations, maintenant pour le moindre mot sur l’islam et l’islamisme on se fait condamner pour « i<em>slamophobie</em> », je n’augure rien de bon de l’avenir de notre pays.</p><p> </p><p><a href="http://www.hautetfort.com/admin/filemanager/index.php?thumbnails=">http://dejudasatartuffelettresaumonde.hautetfort.com</a></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlLes mises en boîte de Jean Veyrettag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2017-02-04:58553962017-02-04T13:18:00+01:002017-02-04T13:18:00+01:00 Les assembleurs d'objets en boîte sont...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Les assembleurs d'objets en boîte sont pléthoriques depuis des années que l'on connaît les boîtes-poèmes d'André Breton ou celles de l'artiste para-surréaliste Joseph Cornell, ainsi que les objets à fonctionnement symbolique tels que les surréalistes les promurent dans les années 1930. Il y eut, pour consacrer ce nouveau support artistique, une grande exposition, intitulée "Boîtes" tout simplement (tenue de décembre 1976 à mars 1977 au Musée d'art moderne de la ville de Paris puis à la Maison de la Culture de Rennes, juste avant la fameuse exposition les Singuliers de l'art de 1978 dans ce même musée parisien).<img id="media-5499229" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/552538782.jpg" alt="jean veyret,art d'assemblage,théâtre d'objets,boîtes à mise en scène d'objets" width="282" height="388" /> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Depuis, je n'ose imaginer ce qui a pu se produire dans ce domaine. Un de mes anciens amis, un surréaliste anglais, Peter Wood, excellait dans ce domaine, avant de tirer sa révérence bien trop tôt dans cette vallée de larmes. Ses assemblages sous boîte vitrée étaient fidèles à une certaine tradition surréaliste de l'image ésotérique. Il la tempérait avec une touche de naïveté ça et là.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5555362" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/4165462606.jpg" alt="jean veyret,art d'assemblage,théâtre d'objets,boîtes à mise en scène d'objets" /></p><p style="text-align: center;">Peter Wood, sans titre, boîte peinte avec divers éléments assemblés, années 1980-1990, coll. et ph. Bruno Montpied.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Récemment cependant, agréablement surpris (faut dire que j'étais conduit par Alain Dettinger, grand dénicheur de talents devant l'Eternel), j'ai été confronté à un autre style de boîtes, remplies elles aussi d'assemblages, celles d'un ancien instituteur, Jean Veyret, par ailleurs adepte avec son épouse Joëlle (elle aussi tâte des arts plastiques et du détournement de matières et d'objets) d'une forme d'archéologie amateur qui les pousse chaque été, la plupart du temps, dans les déserts, notamment ceux de la Mauritanie, où ils récoltent nombre de débris et bestioles desséchées qui viennent alimenter leurs rêveries ultérieures, une fois de retour au bercail...</span></p><p style="text-align: left;"><img id="media-5555365" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/459117944.jpg" alt="jean veyret,art d'assemblage,théâtre d'objets,boîtes à mise en scène d'objets" /></p><p style="text-align: left;">Jean Veyret,<em> La guerre</em>, boîte peinte avec assemblage d'accessoires divers, fil en laine, bois avec écorce, 40 x 28 x 12 cm, 2011, ph. et coll B.M., 2016 ; certes, le sujet est assez limpide, la colombe de la paix va être dévorée par un monstre à la gueule immense et vorace, mais cela est réalisé avec un sens des couleurs et des matières magnifique ; le contraste entre la pelote de fils, les ailes en plastique de la colombe, matériaux tous aussi fragiles les uns que les autres, et le bloc de bois fruste sur un fond sanglant, est très frappant, je trouve.</p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Les assemblages de Jean Veyret recèlent une fraîcheur et une immédiateté poétique qui s'éloignent nettement de l'esprit ésotérique qui préside aux boîtes à connotation onirique, un peu comme on pourrait distinguer la poésie d'un Prévert (du reste, poète apprécié par Jean Veyret) de la poésie d'une Alice Massénat (pour citer quelqu'un de contemporain, particulièrement "ésotérique")...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"><img id="media-5559908" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/2396206036.jpg" alt="jean veyret,art d'assemblage,théâtre d'objets,boîtes à mise en scène d'objets,jacques prévert,poésie ésotérique" width="266" height="571" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;">Jean Veyret, <em>L'apparition</em>, date non notée, ph. B.M., 2016.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5559910" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/965630213.jpg" alt="jean veyret,art d'assemblage,théâtre d'objets,boîtes à mise en scène d'objets,jacques prévert,poésie ésotérique" width="550" height="232" /></p><p style="text-align: center;">Jean Veyret, <em>Le sacre</em>, date non notée, ph. B.M., 2016.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Bien qu'au début, paraît-il, cet artiste autodidacte ait commencé par des boîtes confusément interprétables. C'est sa compagne Joëlle, qui, réclamant (avec raison selon moi) du sens plus explicite, orienta involontairement le travail de son mari vers des assemblages plus immédiatement lisibles : antimilitarisme, anticléricalisme, moquerie à l'égard du christianisme, dénonciation de l'éducation religieuse lobotomisante, poésie engendrée par des rapprochements humoristiques et des analogies surprenantes, toutes attitudes saines et salubres méritant d'être observées avec constance. D'autant que ça nous change enfin de ces boîtes remplies d'objets, certes jolis, léchés, choisis avec un goût exquis, destinées à nous faire sentir qu'on a affaire à un poème visuel qui sonne surréaliste parce qu'on n'y comprend rien et qu'on a affaire à des objets insolites particulièrement beaux...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5556216" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/3483216092.jpg" alt="jean veyret,art d'assemblage,théâtre d'objets,boîtes à mise en scène d'objets,jacques prévert,poésie ésotérique" width="546" height="377" /></p><p style="text-align: center;">Jean Veyret, <em>Coffret de représentant en Clous de Christ</em>, date non notée, env. 25 x 35 cm, ph. B.M., 2016.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Jean Veyret a été instituteur une bonne partie de sa vie, je l'ai déjà dit. On rencontre nombre d'artistes autodidactes parmi les professeurs des écoles en effet. Nul doute qu'un ouvrage paraisse un jour à ce sujet, comme il y en eut déjà un sur les artistes postiers (Josette Rasle, <em>Ecrivains et artistes postiers du monde</em>, éditions Cercle d'Art, Paris, 1997). J'ai abondamment parlé sur ce blog des œuvres de deux autres maîtres d'école, Jean-Louis Cerisier et Armand Goupil. Voici donc à présent les boîtes de Jean Veyret. L'instituteur est souvent féru de cultures diverses, pratique un métier altruiste tourné vers les enfants, désire améliorer la société en propageant toutes sortes d'idéaux via les élèves qu'il enseigne. Il n'est pas étonnant, qu'il puisse à côté de son travail, durant les temps de loisir qu'il possède – que l'on sait plus longs que dans bien d'autres métiers –, tenter de s'exprimer à son tour. Il le fait souvent en autodidacte, ou, au mieux, avec des moyens et des techniques artistiques moins poussées que celles qu'on enseigne dans les écoles spécialisées des Beaux-Arts.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"><img id="media-5559916" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/479768484.jpg" alt="jean veyret,art d'assemblage,théâtre d'objets,boîtes à mise en scène d'objets,jacques prévert,poésie ésotérique" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial,helvetica,sans-serif; font-size: 10pt;">Jean Veyret, <em>Lobotomies</em>, date non notée, ph. B.M. , 2016 ; les lobotomisés que l'on aperçoit ici, adéquatement choisis parmi des figurines Duplo (plutôt des Playmobil...), aux crânes creux, connues des enfants, se dressent devant une photo de classe religieuse... </span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Parallèlement à cette activité de <em>metteur en boîte</em>, qu'il poursuit depuis une trentaine d'années à peu près (et qu'il a très peu montrée, sa première exposition n'ayant été organisée qu'en 2013, à la galerie Dettinger-Mayer à Lyon, suivie d'une autre, tout récemment, fin 2016, dans le même lieu), Jean Veyret a coulé aussi ses pas dans ceux des aventuriers qui de tous temps ont été attirés par les espaces sauvages ou inconnus des Occidentaux. Il partit à moto à travers le Sahara, stimulé par les premiers rallyes Paris-Dakar, fréquentés et organisés en amateur au début, puisque leurs premiers vainqueurs, côté voiture, avaient roulé en 4L Renault. On était très loin de l'actuel rallye avec ses caravanes de matériel, de technologie, sa couverture médiatique, son spectacle, donnant l'impression d'un divertissement du capitalisme instrumentalisant des territoires au profit de ses jeux du cirque.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5559918" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/415084378.jpg" alt="jean veyret,art d'assemblage,théâtre d'objets,boîtes à mise en scène d'objets,jacques prévert,poésie ésotérique" width="533" height="359" /></p><p style="text-align: center;">Chez Jean Veyret, la réserve aux boîtes-poèmes... ph. B.M. 2016.</p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino,serif; font-size: 14pt;"> Jean Veyret cherche depuis quelque temps à exposer davantage. Avis aux professionnels de la diffusion artistique qui n'ont pas les yeux dans leurs poches... </span></p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlL'anticatholicisme primaire n'est pas mort en Francetag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2016-12-01:58813632016-12-01T00:16:00+01:002016-12-01T00:16:00+01:00 En France, face au conservatisme d'un gouvernement Hollande/Valls à la...
<p><a href="http://www.fayard.fr/lanticlericalisme-en-france-de-1815-nos-jours-9782213602608" target="_blank"><img id="media-5514568" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/01/02/2560775722.jpg" alt="france,tolérance,laïcité,catholicisme,anticatholicisme,anticléricalisme,rené rémond,libéraiton,laurent joffrin,démagogie,intolérance,république,françois hollande,françois fillon,emmanuel macron,gerhard schröder,état obèse,chômage,crise du système éducatif,fraternité" /></a>En France, face au conservatisme d'un gouvernement Hollande/Valls à la dérive, qui a échoué à relancer l'activité, reserré le garot des prélèvements obligatoires, restreint les libertés, banalisé le mensonge politique, accentué la casse de l'école républicaine, générant plus d'un million de chômeurs supplémentaires depuis 2012, deux options principales se présentent.</p><p> D'une part, des offres démagogiques, soit nobles et généreuses (Mélenchon), soit haineuses et dangereuses (Le Pen)... qui n'offrent pas de solutions.</p><p> </p><p>D'autre part, un réformisme drastique mais salvateur, qui désenfle l'Etat-obèse (vice record mondial OCDE des prélèvements obligatoires) sans tomber dans le néo-libéralisme débridé. Ce réformisme républicain est le seul à même de donner un bel avenir au kaléidoscope des enfants de France, au lieu de continuer à sacrifier ces derniers à la préservation des avantages acquis.</p><p>Sous cette bannière réformiste du courage politique, <span style="background-color: #ffff99;">deux offres assez proches, et profondément respectables</span>, se dégagent: celle d'<strong>Emmanuel Macron</strong>, de sensibilité sociale-démocrate (ma préférence personnelle), et celle de<strong> François Fillon</strong>, de sensibilité gaulliste-libérale. En dépit de différences notables, ces deux hommes pondérés et très déterminés sont finalement assez proches, dans leurs propositions, de ce qu'un <strong>Gerhard Schröder</strong> a accompli en Allemagne.</p><p> </p><p>Lors des dernières Primaires de la Droite républicaine, <strong>François Fillon</strong>, sur la base d'un programme robuste et très travaillé, a pris une option forte sur la route de l'Elysée, en devenant le candidat officiel de la Droite et du Centre. Qu'on partage ou non toutes ses options, il faut admettre qu'au vu la situation de la France, il n'y a rien de vraiment étonnant à ce premier succès!</p><p>Beaucoup de Françaises et de Français, conscients au quotidien du décrochage du pays, semblent avoir décidé qu'il valait mieux un discours de vérité drastiquement réformiste plutôt que des berceuses conservatrices et insupportablement mensongères sur la France qui "va mieux".</p><p> </p><p><strong><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/2911689818.jpg" target="_blank"><img id="media-5514567" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/2725727850.jpg" alt="Cx-HN6FWIAEaB9I.jpg" /></a>Diatribe anticatholique hallucinée</strong></p><p>Pourtant, la scène médiatico-politique française a donné lieu à <strong>des réactions de stupéfaction et de panique très singulières</strong>. La plus renversante émane d'un quotidien zombie, au bord de la liquidation, qui fut, il y a bien des années, un grand journal de gauche. Son éditorialiste en sursis, <strong>Laurent Joffrin</strong>, s'y est livré à une diatribe anticatholique hallucinée, sous prétexte que François Fillon serait catholique pratiquant.</p><p>Il faut se frotter les yeux pour se convaincre que ce qu'on lit a été VRAIMENT écrit dans ce journal qui se prétend sérieux. A des années lumières de la réalité du programme de Fillon, à des stratosphères du terrain social français d'aujourd'hui, l'éditorialiste s'en donne à coeur joie. Il dénonce <span style="background-color: #ffff99;">"un catholicisme politique, activiste et agressif, qui fait pendant à l’islam politique"</span>, rien de moins.</p><p>"<span style="background-color: #ffff99;">Le révérend père Fillon s’en fait le prêcheur mélancolique. D’ici à ce qu’il devienne une sorte de Tariq Ramadan des sacristies, il n’y a qu’un pas</span>" (<em>Libération</em>, édition du jeudi 24 novembre 2016). Rien que ça!</p><p> </p><p>On peut, certes, avoir des points de débats avec François Fillon sur ce que représentent exactement les "racines chrétiennes" de la France. Et engager la discussion avec lui sur la laïcité et la différence entre multiculturalisme (qu'il rejette) et interculturalité (qu'il conviendrait de promouvoir).</p><p>Mais avec ce brûlot haineux signé Joffrin, on n'est pas dans le débat, mais dans l'insulte, et c'est le catholicisme tout entier qui se trouve attaqué. Membre éminent de la caste endogame, nourrie de subventions et de prébendes, qui croit façonner <em>ad vitam aeternam</em> la bien-pensance d'un sécularisme sectaire, conservateur et arrogant, aussi proche du peuple que Trump ou Georges Soros, l'édito de Laurent Joffrin valide l'hypothèse suivante: <strong>un anticatholicisme de bas étage, symétrique de l'antisémitisme, de l'antiprotestantisme et de l'islamophobie, reste vivace en France</strong>.</p><p>Cette rhétorique anticatholique se réveille, face à des catholiques pourtant affaiblis, sages et discrets. Sans être extrémistes (hormis une petite minorité), ces derniers en ont un peu assez de faire profil bas, voire de se faire caricaturer et enlaidir plus souvent qu'à leur heure dans des médias subventionnés, désinvoltes et assurés de l'impunité.</p><p> </p><p><strong>Ces preneurs d'otage de la fraternité républicaine</strong></p><p>Comme d'autres discours de haine, cet anticatholicisme malveillant menace le pacte laïque, qui ne repose nullement sur l'anti-religion mais met à distance les preneurs d'otage de la fraternité républicaine, qu'ils viennent du sécularisme sectaire ou de l'intégrisme religieux. C'est pourquoi <span style="background-color: #ffff99;">tous les amoureux de la République, croyants ou non, devraient se montrer solidaires, en cette circonstance, d'un catholicisme à ce point sali</span> dans un 'grand' média supposé respectable.</p><p> Pour comprendre les racines de cet anticatholicisme nauséabond, mâtiné d'<a href="http://www.fayard.fr/lanticlericalisme-en-france-de-1815-nos-jours-9782213602608">anticléricalisme primaire</a>, on lira avec profit, pour une mise en perspective historique, l'excellent <strong>René Rémond</strong> (dont le regard nous manque en ce moment). Il est l'auteur du classique <a href="http://www.fayard.fr/lanticlericalisme-en-france-de-1815-nos-jours-9782213602608"><strong><em>L'anticléricalisme en France de 1815 à nos jours</em></strong> (Fayard)</a>, disponible en version numérique.</p><p><a href="http://www.fayard.fr/lanticlericalisme-en-france-de-1815-nos-jours-9782213602608">Lien.</a></p><p> </p><p> </p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlBD: le crépuscule des idiotstag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2016-11-06:58703992016-11-06T00:34:15+01:002016-11-06T00:34:15+01:00 "Un singe rhésus tombé du ciel (dans une navette) apprend à une communauté...
<p><img id="media-5495417" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/02/01/309467973.jpg" alt="album-cover-large-30138.jpg" /><em>"Un singe rhésus tombé du ciel (dans une navette) apprend à une communauté de macaques l’existence de Diou. Il les convertit. En résulte un joli bazar dans leur organisation sociale. Rions un peu avec « la religion » (parce qu’elle le vaut bien)".</em></p><p> </p><p>C'est ainsi que le site <a href="http://www.planetebd.com/bd/casterman/le-crepuscule-des-idiots/-/30138.html"><em>Planetebd</em></a> présente "<a href="http://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/albums/le-crepuscule-des-idiots"><strong>Le crépuscule des idiots</strong></a>" (allusion au Crépuscule des idoles de Nietzsche), roman graphique BD de 300 pages (<a href="http://www.casterman.com/Bande-dessinee/Catalogue/albums/le-crepuscule-des-idiots">Casterman</a>) signé Jean-Paul Krassinsky.</p><p> </p><p>Une tentative assez intéressante de critique de l'aliénation religieuse, même si elle n'atteint pas, dans un registre proche, le génie du <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Grand_Pouvoir_du_Chninkel">Grand pouvoir du Chninkel</a>, chef-d'oeuvre de fantasy et de subtile critique religieuse de Van Hamme et Rosinski.</p>
A lirehttp://blogdesebastienfath.hautetfort.com/about.htmlSiné (1928-2016)tag:blogdesebastienfath.hautetfort.com,2016-05-10:57996782016-05-10T01:11:24+02:002016-05-10T01:11:24+02:00 Siné s'est éteint le 5 mai, le jeudi de l'Ascension. Au-delà des...
<p style="text-align: center;"><a href="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/1569859825.jpg" target="_blank"><img id="media-5366706" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://blogdesebastienfath.hautetfort.com/media/00/02/2505235094.jpg" alt="13187883_10208991065404893_1885218296_n.jpg" /></a></p><p>Siné s'est éteint le 5 mai, le jeudi de l'Ascension. Au-delà des polémiques, très nombreuses, et de la détestation qu'il pouvait susciter, saluons l'<strong>immense dessinateur, polémiste et caricaturiste</strong> qu'il a été. Un <strong>homme libre</strong> aussi, à l'humour ravageur, et un précurseur dans plusieurs domaines, comme Philippe Geluck l'a rappelé (<a href="http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/philippe-geluck-sine-ouvert-la-voie-tous-ceux-qui-ont-suivi-787559"><strong>lien</strong></a>).</p><p>Sa fibre viscéralement méfiante à l'égard des institutions et des pouvoirs, au profit d'une attention aux laissés-pour-compte, n'avait d'égale que son <strong>dégoût pour les religions cléricales</strong>, les vérités dogmatiques, et ce qu'on appelle la "violence symbolique". A ce titre, c'est un auteur qui restera important à étudier pour comprendre les relations entre sécularisme, laïcité et religions en France des années 1950 aux attentats de 2015. </p><p>Il sera enterré ce mercredi au cimetière du Montparnasse (<a href="http://www.lemonde.fr/bande-dessinee/article/2015/08/14/au-cimetiere-de-montmartre-sine-a-son-petit-paradis_4724547_4420272.html"><strong>lien</strong></a>).</p>
Solkohttp://solko.hautetfort.com/about.htmlActes anti religieux et propagandetag:solko.hautetfort.com,2016-01-20:57473642016-01-20T08:39:00+01:002016-01-20T08:39:00+01:00 - 806 actes antisémites – 5% - 400 actes antimusulmans ...
<p><span style="font-size: 14pt; font-family: Perpetua, serif; color: #000000;">- 806 actes antisémites – 5%</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: Perpetua, serif; color: #000000;">- 400 actes antimusulmans + 35 %</span></p><p><span style="font-size: 14pt; font-family: Perpetua, serif; color: #000000;">- 810 actes antichrétiens : + 20%</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt; font-family: Perpetua, serif; color: #000000;">Le ministre de l'intérieur a annoncé les chiffres, et les médias français commentent. Tous titrent sur la progression des actes « anti-musulmans », surfant sur <em>une islamophobie galopante </em>présumée<em> de la population</em>, feignant d’en rechercher les causes (c’est vrai qu’on a besoin d’experts pour cela !) et sermonnant le téléspectateur à coup de micro-trottoirs. Ils se réjouissent du léger recul des agressions antisémites, ce qui est normal, mais ne semblent pas s’alarmer outre mesure de la progression parfaitement irrationnelle des actes antichrétiens sur le sol national. Or si l’on doit s’étonner d’un chiffre, <strong><em>c’est bien de celui-là</em></strong>. On n’a en effet jamais vu « d’organisations terroristes christiques » commettre le moindre attentat au nom de la Sainte Trinité, et les massacres de Chrétiens en cours au Moyen Orient sont devenus une désolante monnaie courante. Mais l’islamophilie de la classe politique et médiatique prétendument laïque, son anticléricalisme morbide, qui se confondent avec les combats prétendument anti-racistes de ses dirigeants, deviennent vraiment de plus en plus inquiétants, atteignant des sommets d’aveuglement et de mauvaise foi. Ils ne peuvent que nous conduire au pire.</span></p>
HISTOIRE & PATRIMOINE BLEURVILLOIShttp://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/about.htmlL'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son tempstag:histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com,2015-10-24:57033682015-10-24T00:00:00+02:002015-10-24T00:00:00+02:00 Si l'Art nouveau est bien un symbole de la Belle Epoque, c'est à rebours...
<p><img src="http://histoirepatrimoinebleurvillois.hautetfort.com/media/00/00/4236141198.jpg" id="media-5190356" alt="" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Si l'Art nouveau est bien un symbole de la Belle Epoque, c'est à rebours du mythe décrivant des artistes en quête de formes voluptueuses dans un âge d'or crépusculaire. En effet, la Belle Epoque est une période plus troublée que ne le laisse supposer sa légende.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Né dans le contexte lorrain de l'après-Sedan, le mouvement Art nouveau nancéien a une propension à se mobiliser sur les nombreuses questions politiques et sociales d'alors - l'annexion de l'Alsace-Moselle, l'affaire Dreyfus, l'anticléricalisme, les revendications ouvrières -, attisé en cela par les personnalités exceptionnelles de ses deux présidents, Emile Gallé puis Victor Prouvé, républicains fervents qui investissent le champ politique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;">Cet ouvrage, à travers les chefs-d'oeuvre de Gallé, Prouvé, Daum et bien d'autres, permet de découvrir un aspect passionnant et méconnu de l'Art nouveau et de ses implications dans la politique et la société en Lorraine et en France.</span></p><p> </p><blockquote><p><span style="color: #ff6600; font-family: comic sans ms,sans-serif; font-size: medium;"><strong>‡ L'Ecole de Nancy face aux questions politiques et sociales de son temps, collectif, Somogy éditions d'art, 2015, 224 p., ill. (29 €).</strong></span></p></blockquote><p> </p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlUn peu d'anticléricalisme primaire, pour se rafraîchir (Journal de voyage en Espagne 1) )tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2015-08-31:56782892015-08-31T23:49:00+02:002015-08-31T23:49:00+02:00 Vu à La Bastide de Sérou (Ariège), août 2015, photo Bruno Montpied...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5144708" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/3894109811.jpg" alt="001bis-Pissé-sur le couvent, La Bastide de Sérou (2).jpg" /></p><p style="text-align: center;">Vu à La Bastide de Sérou (Ariège), août 2015, photo Bruno Montpied</p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> Cet été, on est parti à trois camarades en direction de l'Espagne. On nous promettait le grill. Le "on" en a été pour ses frais. Il n'a pas fait trop chaud. La canicule, on l'a laissée derrière nous en France, ou sur les plages de la Costa Brava où il était hors de question qu'on aille se faire rôtir. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> En Ariège, pour commencer, il faisait bon. Surtout du côté du charmant village perché de Carla-Bayle (prononcez bien Ba-ïe-le... sinon vous passerez pour un ignoble Parigot). Après y être passé - c'était là notre troisième étape, en direction de la frontière - un panneau nous a tiré l'œil. A La Bastide de Sérou. C'est Régis qui l'a vu le premier. Moi j'ai vu le "SUR" bleuté, presque imperceptible (pour les sympathisants seulement?), qu'une main anticléricale avait rajouté, nous offrant ainsi un caviardage par ajout, si j'ose m'exprimer ainsi (parce que le caviardage consiste plutôt à retirer qu'à augmenter), qui rendait plus parfait le télescopage de la miction et du couvent. </span></p>
ZEC & Ciehttp://zec.hautetfort.com/about.htmlAnticléricalisme & islamophobietag:zec.hautetfort.com,2015-01-14:55332702015-01-14T00:21:00+01:002015-01-14T00:21:00+01:00 En décembre 2013, Olivier Cyran, qui a travaillé à Charlie-Hebdo de...
<p style="text-align: justify;"><a href="http://www.arretsurimages.net/media/breve/s166/id16523/original.66035.demi.jpg.%20" target="_blank"><img style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://www.arretsurimages.net/media/breve/s166/id16523/original.66035.demi.jpg" alt="original.66035.demi.jpg" width="178" height="196" /></a>En décembre 2013, Olivier Cyran, qui a travaillé à <em>Charlie-Hebdo</em> de 1992 à 2001, adressait une lettre ouverte à Charb ( directeur de <em>Charlie</em>), et à Fabrice Nicolino (journaliste) qui avaient signé une tribune dans <em>Le Monde</em> : <a href="http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/20/non-charlie-hebdo-n-est-pas-raciste_3516646_3232.html" target="_blank"><em>Non, "Charlie Hebdo" n’est pas raciste !. </em></a>Olivier Cyran revenait notamment sur la multiplication des caricatures contre les musulmans et des enquêtes fantaisistes :</p><blockquote><p style="text-align: justify;">" Petit à petit, la dénonciation en vrac des "barbus ", des femmes voilées et de leurs complices imaginaires s’imposa comme un axe central de votre production journalistique et satirique. Des" enquêtes" se mirent à fleurir qui accréditaient les rumeurs les plus extravagantes, comme la prétendue infiltration de la Ligue des droits de l’homme (LDH) ou du Forum social européen (FSE) par une horde de salafistes assoiffés de sang".</p></blockquote><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.article11.info/?Charlie-Hebdo-pas-raciste-Si-vous" target="_blank">La lettre ouverte est à lire sur le site Article 11.</a> Elle est ccompagnée d'un <a href="http://www.article11.info/?Aux-fossoyeurs-de-tous-bords#pagination_page" target="_blank">texte signé de la rédaction</a> qui répond à ceux qui estiment que cette lettre <em>"serait une validation a priori de l’attaque terroriste ignoble contre Charlie hebdo".</em></p><p style="text-align: justify;">L'extrait suivant explique bien ce malaise ressentit par des lectrices et lecteurs de <em>Charlie</em> face à ce que Cyran qualifie de <em>"gaudriole islamophobe". </em>Il existe une différence en France, au vu de son histoire, entre une tradition anticléricale visant l'institution établie de l’Église catholique (et ses nombreux appuis politiques) et des caricatures incessantes à l'endroit des musulmans assimilés aux "intégristes" - tous rassemblés <a title="Olivier Roy - La peur d'une communauté qui n'existe pas" href="http://campvolant.com/2015/01/09/la-peur-dune-communaute-qui-nexiste-pas-par-olivier-roy/" target="_blank">dans une communauté fantasmée qui n'existe pas.</a></p><p style="text-align: justify;"><img id="media-4822586" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://zec.hautetfort.com/media/01/02/2595204095.png" alt="3992716853.png" width="28" height="24" />Vous vous réclamez de la tradition anticléricale, mais en feignant d’ignorer en quoi elle se différencie fondamentalement de l’islamophobie : la première s’est construite au cours d’une lutte dure, longue et acharnée contre un clergé catholique effectivement redoutable de puissance, qui avait – et a encore – ses journaux, ses députés, ses lobbies, ses salons et son immense patrimoine immobilier ; la seconde s’attaque aux membres d’une confession minoritaire dépourvue de toute espèce d’influence sur les sphères de pouvoir. Elle consiste à détourner l’attention des intérêts bien nourris qui gouvernent ce pays pour exciter la meute contre des citoyens qui déjà ne sont pas à la fête, si l’on veut bien prendre la peine de considérer que, pour la plupart d’entre eux, colonisation, immigration et discrimination ne leur ont pas assigné la place la plus reluisante dans la société française. Est-ce trop demander à une équipe qui, selon vos termes, « <em>se partage entre tenants de la gauche, de l’extrême gauche, de l’anarchie et de l’écologie</em> », que de prendre un tantinet en compte l’histoire du pays et sa réalité sociale ? "</p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #ff0000;"><strong>></strong></span> Des articles d'Olivier Cyran <a href="http://cqfd-journal.org/Olivier-Cyran" target="_blank">sur le site CQFD</a></p><p style="text-align: justify;">> <em><a href="http://campvolant.com/2015/01/09/la-peur-dune-communaute-qui-nexiste-pas-par-olivier-roy/" target="_blank">La peur d'une communauté qui n'existe pas</a></em> , par Olivier Roy - </p><p><span style="color: #ff0000;"><strong>></strong></span> <a href="http://blogs.mediapart.fr/blog/respiro/090115/val-cabu-le-fn-et-lortf" target="_blank"><em>Val, Cabu, le FN et l'ORTF</em>,</a> par <span class="subscriber">Respiro</span></p><p style="text-align: center;"><span class="subscriber">*</span></p><p class="date"><span class="subscriber">A lire aussi<em> <a href="http://blog.mondediplo.net/2008-06-18-Encore-toujours-l-islam" target="_blank"> " </a></em></span><a href="http://blog.mondediplo.net/2008-06-18-Encore-toujours-l-islam" target="_blank"><em>Encore, toujours, l’islam..</em>. </a>par Alain Gresh - 2008</p><div class="cartouche" style="text-align: justify;"> <img id="media-4822586" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px;" title="" src="http://zec.hautetfort.com/media/01/02/2595204095.png" alt="3992716853.png" width="28" height="24" />Je suis convaincu, depuis longtemps, que l’idée d’un « péril musulman » est une absurdité, que la fixation sur l’islam est dangereuse car elle dresse une partie de l’humanité contre l’autre, une partie des populations européennes contre d’autres. Elle tend à remplacer le combat contre les injustices sociales par une guerre religieuse. Plus largement, on voit se développer en France un courant que l’on peut appeler « occidentalo-atlantiste » (selon la formule de Hubert Védrine) et qui tend à voir dans les Autres, qu’ils soient musulmans, russes ou chinois, une menace existentielle pour « nos » valeurs et « notre » civilisation.</div>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlVoeu!tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2015-01-01:55218422015-01-01T00:05:00+01:002015-01-01T00:05:00+01:00 Bon Athée en 2015!
<p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: xx-large;">Bon Athée en 2015!</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4828898" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/01/2600731457.jpg" alt="athéisme,anticléricalisme,irréligieux,blasphème,profanation,voeux de nouvel an" /></p><p style="text-align: center;"> </p>
Espérance Nouvellehttp://esperancenouvelle.hautetfort.com/about.htmlLes racines idéologiques de Mussolinitag:esperancenouvelle.hautetfort.com,2014-11-04:54815112014-11-04T07:30:00+01:002014-11-04T07:30:00+01:00 Quelles furent les racines idéologiques du dictateur qui créa le mouvement...
<p><span style="font-size: small;"><em>Quelles furent les racines idéologiques du dictateur qui créa le mouvement politique et idéologique nommé fascisme ? Quelle vision du monde a-t-elle forgé sa pensée et son action politique ? Sa biographie permet de répondre à ces questions.</em></span></p><h4 style="text-align: justify;"><span id="Origines" class="thumbimage" style="font-size: small;" data-file-width="800" data-file-height="532">Origines</span></h4><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Fils du forgeron <a title="Alessandro Mussolini" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alessandro_Mussolini">Alessandro Mussolini</a> et de l'institutrice Rosa Maltoni, le jeune Benito naît le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1883-07-29">29 juillet 1883</span> dans une petite maison à Varani dei Costa, un hameau de la commune de Dovia di <a title="Predappio" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Predappio">Predappio</a> dans la <a class="mw-redirect" title="Province de Forlì-Césène" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Province_de_Forl%C3%AC-C%C3%A9s%C3%A8ne">province de Forlì-Césène</a> en <a title="Émilie-Romagne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89milie-Romagne">Émilie-Romagne</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Les prénoms <em>Benito Amilcare Andrea</em> lui sont donnés par son père, <strong>socialiste</strong> à la limite de l'anarchisme, désireux de rendre hommage à <a title="Benito Juárez" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Benito_Ju%C3%A1rez">Benito Juárez</a>, héros <strong>libéral et républicain</strong> face à l'intervention française et ex-président du Mexique, à <a title="Amilcare Cipriani" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Amilcare_Cipriani">Amilcare Cipriani</a>, patriote italien et <strong>socialiste</strong>, et à <a title="Andrea Costa" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Andrea_Costa">Andrea Costa</a>, <strong>premier député socialiste élu au parlement italien</strong>. Il a un frère, prénommé <a title="Arnaldo Mussolini" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaldo_Mussolini">Arnaldo</a> en hommage au <strong>moine révolutionnaire</strong> romagnol <a title="Arnaud de Brescia" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arnaud_de_Brescia">de Brescia</a> et une sœur prénommée <a title="Edvige Mussolini" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Edvige_Mussolini">Edvige</a>. Allessandro Mussolini cherchera à influencer son fils aîné par les conversations qu’il aura avec lui, par les livres qu’il lui fera lire de bonne heure et par les textes que lui-même rédigeait pour les <strong>journaux socialistes</strong> locaux. Benito Mussolini dira à Yvon de Begnac : « <strong>Mon socialisme est né bakouniste</strong>, à l’école du socialisme de mon père, <strong>à l’école du socialisme libertaire de Blanqui</strong>. » Alessandro Mussolini avait l’habitude de lire à ses enfants des passages du <strong><em>Capital</em></strong> <strong>de <a title="Karl Marx" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Marx">Karl Marx</a></strong>, que, selon son fils, il « appliquait avec le bon sens qui le caractérisait » et « <strong>avec un réalisme rigoureux adapté à la situation sociale et politique de l’époque</strong>, et particulièrement à celle de la Romagne. » Les enfants d'Alessandro Mussolini étaient fiers de l’hospitalité que leur père offrait depuis toujours aux militants socialistes recherchés par la police.</span></p><h4 style="text-align: justify;"><span id=".C3.89tudes_.281889-1902.29" class="mw-headline" style="font-size: small;">Études (1889-1902)</span></h4><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le jeune Mussolini fréquente les deux premières classes élémentaires à Dovia, puis à Predappio (1889-1891). Il entre au collège des <span class="mw-redirect">salésiens</span> de <a title="Faenza" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Faenza">Faenza</a> (1892-1894). C'est un élève turbulent, voire violent : en 1893 il est renvoyé après avoir blessé un de ses camarades avec un couteau.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Il poursuit ses études au collège Carducci de Forlimpopoli, où sous l'influence de son père, il se rapproche du militantisme socialiste. En 1900, <strong>Mussolini fréquente les cercles socialistes de Forlimpopoli et de Forlì</strong>. A l’école normale, il quitte l’internat pour assister à des réunions publiques et y prendre la parole. Plus tard, lors de ses entretiens avec <a title="Emil Ludwig" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Emil_Ludwig">Emil Ludwig</a>, il évoquera ainsi son adhésion aux idées socialistes nées de son indignation : « Ce qui domine, c’est l’indignation. J’avais sous les yeux les souffrances de mes parents ; à l’école normale, j’avais été humilié ; alors j’ai grandi comme révolutionnaire, avec les espoirs des déshérités. Qu’aurais-je pu devenir d’autre que socialiste à outrance, blanquiste, plutôt communiste au fond ? »</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En 1901, Il finit ses études obtenant un diplôme d'enseignement. Le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1902-02-13">13 février 1902</span>, il est nommé maître suppléant à l'école élémentaire de Pieve Saliceto, hameau de <a title="Gualtieri" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Gualtieri">Gualtieri</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1902-06-09">9 juin 1902</span>, il termine l'année scolaire et, probablement pour fuir le <span class="mw-redirect">service militaire</span>, s'établit à <a title="Lausanne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lausanne">Lausanne</a>, après avoir séjourné dans deux autres villes suisses, <a title="Yverdon-les-Bains" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Yverdon-les-Bains">Yverdon-les-Bains</a> et <a title="Orbe (Vaud)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Orbe_%28Vaud%29">Orbe</a>.</span></p><h4 style="text-align: justify;"><span id="Exil_en_Suisse_et_premi.C3.A8res_activit.C3.A9s_politiques_.281902-1904.29" class="thumbimage" style="font-size: small;" data-file-width="541" data-file-height="341">Exil en Suisse et premières activités politiques (1902-1904)</span></h4><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">De juin 1902 à novembre 1904, Mussolini vit en Suisse, se déplaçant de ville en ville et occupant des emplois occasionnels (maçon, manœuvre, etc.). Vivant misérablement, il est arrêté pour vagabondage par la police dans la matinée du <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1902-07-24">24 juillet 1902</span> sous les arches du Grand-Pont à Lausanne, où il avait passé la nuit. Dans ses poches sont trouvés son passeport, son diplôme de l'école normale et <span class="nowrap">15 centimes</span>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">En août 1902, il s'inscrit auprès du <strong>syndicat</strong> des maçons et des manœuvriers et en devient le <strong>secrétaire</strong>. Il publie son premier article dans <strong><em><span class="lang-it" lang="it">L'avvenire del lavoratore</span></em> (<em>L'avenir du travailleur</em>)</strong> dont il devint le <strong>rédacteur</strong>. Le syndicat italien des maçons et manœuvres exerçait une forte influence sur la colonie transalpine de Lausanne. Ces débuts modestes de militant obscur vont néanmoins lui permettre, en moins d’un an, de <strong>se faire connaître et apprécier du milieu socialiste italien</strong> et de ses dirigeants en exil. Il affirme alors son rejet viscéral de la sociale-démocratie, du « socialisme de la chaire », du « socialisme de tagliatelles » ; par tempérament et culture politique, <strong>il incline à l’activisme révolutionnaire</strong>. En Suisse, la fréquentation des ouvriers, le contact avec des animateurs du socialisme révolutionnaire, l’engagement dans une authentique action militante vont faire de lui, au moins pour la durée de son séjour, un agitateur et un professionnel de la révolution. Le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1903-06-18">18 juin 1903</span>, il est arrêté dans le <a title="Canton de Berne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Canton_de_Berne">canton de Berne</a> comme <strong>agitateur socialiste</strong> pour avoir soutenu le projet d'une grève générale en ayant éventuellement recours à la violence. Il est maintenu en prison douze jours puis expulsé vers l'Italie le 30 juin.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Jusqu'à l’automne 1903, Mussolini utilise la majeure partie de son temps à faire de l’agitation politique et à mobiliser ses compatriotes immigrés, sillonnant la Confédération dans tous les sens pour porter la parole socialiste ou soutenir des travailleurs en grève. Dans <em><span class="lang-it" lang="it">L'avvenire del lavoratore</span></em>, il publie des correspondances syndicales, des poèmes (dont un sonnet à <a class="mw-redirect" title="Babeuf" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Babeuf">Babeuf</a>), une quinzaine d’articles sur « le socialisme suisse », <strong>« la nécessité de la politique socialiste en Italie »</strong>, « le massacre des Arméniens »... Il écrit aussi dans <strong><em><span class="lang-it" lang="it">Proletario</span></em></strong> ou <strong>L<em>’Avanguardia socialista</em></strong>. À cette époque, il se range dans <strong>l'aile révolutionnaire du <a title="Parti socialiste italien" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_socialiste_italien">Parti socialiste italien</a> (PSI)</strong> dirigée par <a title="Arturo Labriola" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arturo_Labriola">Arturo Labriola</a> et envoie des articles au journal milanais l'<em><span class="lang-it" lang="it">Avangardia socialista</span></em>. C'est au cours de cette période qu'il fait preuve de la plus grande affinité idéologique avec le <strong><a title="Syndicalisme révolutionnaire" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndicalisme_r%C3%A9volutionnaire">syndicalisme révolutionnaire</a></strong>. Il fréquente deux mois la faculté des <span class="mw-redirect">sciences sociales</span> et politiques de l'<a title="Université de Lausanne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_de_Lausanne">Université de Lausanne</a>, où il s'intéresse à la pensée de l'économiste <a title="Vilfredo Pareto" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Vilfredo_Pareto">Vilfredo Pareto</a>, critique acerbe de la <a title="Démocratie libérale" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocratie_lib%C3%A9rale">démocratie libérale</a> et dont il assiste à un de ses cours. Il s'investit notamment dans les <strong>polémiques anticléricales</strong> par exemple au travers d'un débat avec le pasteur évangélique Alfredo Taglialatela sur le thème de l'existence de Dieu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Le 30 décembre 1903, il se rapproche de l'avocat socialiste originaire de <a title="Sienne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Sienne">Sienne</a>, Salvatore Donatini, avec lequel il projette de fonder une revue <em>I Tiempi nuovi</em>. Celui-ci ayant été expulsé, Mussolini le suit en France mais le projet de revue n’aboutit pas faute de moyens financiers. On sait peu de chose sur ce séjour en France que Mussolini n'évoquait pas et au cours duquel il aurait travaillé comme charretier dans une carrière de sable. Le 18 mars 1904, il rencontre l'activiste socialiste russe <a title="Angelica Balabanova" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Angelica_Balabanova">Angelica Balabanova</a> à Lausanne lors d’un meeting commémorant la <a title="Commune de Paris (1871)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Commune_de_Paris_%281871%29">Commune de Paris</a>. En avril 1904, il est expulsé du canton de Genève pour avoir modifié la date de validité de son passeport. Il est libéré à <a title="Bellinzone" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Bellinzone">Bellinzone</a> grâce aux protestations des socialistes genevois et à l'aide du gouvernement <a class="mw-redirect" title="Tessin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tessin">tessinois</a>. Il est emprisonné pendant sept jours à partir du <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1904-04-09">9 avril 1904</span>. <strong>Le 13 novembre 1904, il prononce une conférence sur le néo-marxisme dans laquelle il réaffirme la validité et l’actualité de la pensée de Marx</strong> contre ceux qui appelaient à la révision de la pensée marxiste.</span></p><h4 style="text-align: justify;"><span id="Retour_en_Italie_et_ascension_dans_la_hi.C3.A9rarchie_du_PSI_.281904-1910.29" class="mw-headline">Retour en Italie et ascension dans la hiérarchie du PSI (1904-1910)</span></h4><p style="text-align: justify;">En novembre 1904, en raison de l'amnistie accordée lors de la naissance de l'héritier du royaume, Mussolini revient en Italie alors qu'il est sous le coup d'une condamnation pour refus du service militaire. Il effectue son service militaire, est affecté le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1904-12-30">30 décembre 1904</span> au dixième régiment <a title="Armée de terre italienne" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Arm%C3%A9e_de_terre_italienne">bersaglier</a> de <a title="Vérone" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9rone">Vérone</a> où il obtient son certificat de bonne conduite. Entre-temps, le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1905-01-19">19 janvier 1905</span>, sa mère meurt. Libéré au terme prévu, Mussolini rentre à Dovia di Predappio le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1906-09-04">4 septembre 1906</span> où il devient maître suppléant à <a title="Tolmezzo" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Tolmezzo">Tolmezzo</a> du 15 novembre jusqu'à la fin de l'année scolaire ; mais son poste ne lui est pas renouvelé en raison de sa vie dissipée. En novembre 1907, il obtient l'habilitation pour l'enseignement du français mais échoue à celle d'allemand. En mars 1908, il obtient la charge de professeur de français au collège de <span class="mw-redirect">Oneglia</span>, où il enseigne aussi l'italien, l'histoire et la géographie. Il est donc polyglotte, il maîtrise le français, l'anglais et l'allemand.</p><p style="text-align: justify;">À Oneglia, il dirige l'hebdomadaire socialiste <em>La Lima</em> sous le pseudonyme de « <em><span class="lang-it" lang="it">Vero Eretico</span></em> » (vrai hérétique). L’été 1908 marque un changement avec son engagement direct dans l’agitation menée par les <em>braccianti</em> de Forlì. Le <span class="date-lien nowrap datasortkey" data-sort-value="1908-07-18">18 juillet 1908</span>, il est arrêté pour menaces envers un dirigeant d'une organisation patronale. Jugé, il est condamné à trois mois de prison mais il est relaxé en appel. En septembre, il est de nouveau incarcéré pendant dix jours pour avoir tenu à <a title="Meldola" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Meldola">Meldola</a> une réunion non autorisée. Ces arrestations lui confèrent un réel prestige auprès des <em>braccianti</em> et des socialistes de la région. Il publie des articles dans la revue <em>Pagine liberere</em>, la principale publication syndicaliste révolutionnaire dirigée par <a title="Angelo Oliviero Olivetti" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Angelo_Oliviero_Olivetti">Oliviero Olivetti</a> et dans <em>Il Pensierio romagnolo</em> du républicain <em>Gaudenzi</em>. C’est dans cette revue que parut en novembre et décembre 1908 en trois livraisons <em>La Philosophie de la force</em>, l’essai d’interprétation de la pensée de <a class="mw-redirect" title="Nietzsche" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Nietzsche">Nietzsche</a>.</p><p style="text-align: justify;">En janvier 1909, la réputation acquise par Mussolini sur le terrain de l’action sociale et politique et du journalisme, ainsi que les liens d’amitié entretenus avec Serrati et <a title="Angelica Balabanova" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Angelica_Balabanova">Angelica Balabanoff</a> concourent à décider les dirigeants de la chambre du travail de <a title="Trente (Italie)" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Trente_%28Italie%29">Trente</a> à lui offrir le poste de secrétaire de cette organisation et la direction de l’hebdomadaire du parti socialiste tridentin<em><span class="lang-it" lang="it">L'avvenire del lavoratore</span></em> (<em>L'avenir du travailleur</em>). Sous sa direction, le tirage de <em>L’avvenire del lavoratore</em> augmente de 50% en 6 mois. Il entretient d’excellentes relations avec le socialiste irrédentiste Cesare Battisti qui lui confie également la direction de son journal <em><span class="lang-it" lang="it">Il Popolo</span></em> (<em>Le peuple</em>). Entre février et septembre 1909, il signe cent articles, notes, recensions et essais historico-littéraires. Le 7 mars, il tient une joute journalistique avec <a title="Alcide De Gasperi" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Alcide_De_Gasperi">Alcide De Gasperi</a> d'orientation catholique, directeur du périodique <em><span class="lang-it" lang="it">Il Trentino</span></em>. Mussolini réédite ce qu’il avait fait en Suisse à savoir dynamiser une organisation socialiste somnolente et apathique tout en ne rentrant pas en conflit avec la direction du parti. Le 10 septembre, il est emprisonné à <a title="Rovereto" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rovereto">Rovereto</a> pour diffusion de journaux instigateurs de violences envers l'<a title="Empire d'Autriche" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Empire_d%27Autriche">Empire d'Autriche</a> et le 29 il est expulsé et retourne à Forlì. Les huit mois passés dans le <a class="mw-disambig" title="Trentin" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Trentin">Trentin</a> confortent Mussolini dans ses convictions syndicalistes révolutionnaires nourries dans la riche bibliothèque nationale de la ville où il passe une bonne partie de son temps : son goût et le culte de l’action, une philosophie pragmatiste, la nécessité de la volonté pour changer le monde et façonner sur le modèle nietzschéen un homme nouveau.</p><p style="text-align: justify;">Il revient à <a title="Predappio" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Predappio">Predappio</a> fin 1909, où il dirige la grève des journaliers agricoles. En novembre, il s'installe à <a title="Forlì" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Forl%C3%AC">Forlì</a> où il vit avec son père qui crée avec sa compagne Anna Lombardi (veuve de Guidi, mère de la future épouse du duce) la taverne <em>Il bersagliere</em>. Au cours de cette période, Mussolini écrit dans <em><span class="lang-it" lang="it">Pagine libere</span></em> (<em>Pages libres</em>), revue du syndicalisme révolutionnaire éditée à <a title="Lugano" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Lugano">Lugano</a> et dirigée par <a title="Angelo Oliviero Olivetti" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Angelo_Oliviero_Olivetti">Angelo Oliviero Olivetti</a>, l'article <em><span class="lang-it" lang="it">La filosofia della forza</span></em> (<em>La philosophie de la force</em>) où il fait référence à la pensée de <a title="Friedrich Nietzsche" href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Friedrich_Nietzsche">Nietzsche</a>.</p><h4 style="text-align: justify;"><span id="Animateur_de_l.27aile_maximaliste_du_PSI_.281910-1912.29" class="mw-headline">Animateur de l'aile maxim
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlAndré Stas bouffe du curétag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2013-11-15:52224242013-11-15T23:17:00+01:002013-11-15T23:17:00+01:00 J'ai bien ri en regardant ce collage qu'a reproduit...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"> J'ai bien ri en regardant ce collage qu'a reproduit récemment Etienne Cornevin dans un de ses mails circulaires pour une fois réduit à l'essentiel (car c'est souvent très bavard du côté des <em>Nouvelles Hybrides</em>). Bravo André Stas, on ne se méfie jamais assez des soutanes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4329095" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/02/440168660.jpg" alt="André Stas, flagrants délices.jpg" width="534" height="623" /></p><p style="text-align: center;">André Stas, <em>Flagrants délices</em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: large;"><br /></span></p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlQuand on vous dit que les curetons ont la tête dure...tag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2013-07-10:51170222013-07-10T00:54:00+02:002013-07-10T00:54:00+02:00 En compulsant le catalogue de...
<p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;">En compulsant le catalogue de l'exposition <em>Compagnons célestes, épis de faîtage, girouettes, ornements de toiture</em> (présentée par l'Ecomusée de rennes du 10 avril 2010 au 3 juillet 201)</span><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;">, je suis tombé sur une girouette peu banale qui m'a rappelé quelque chose.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4174938" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/2884924505.jpg" alt="girouette de St-Bieuzy a la hache.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Photo extraite du catalogue de l'exposition <em>Compagnons célestes</em> ; à noter que le saint est seulement sur le point de recevoir le coup de hache, ce qui pourrait aussi induire comme interprétation que les gens d'église ne sauraient recevoir meilleur traitement!</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;"> Elle provient d'une église à Bieuzy dans le Morbihan. Et elle représente le martyr d'un certain saint Bieuzy. "<em>Alors qu'il célébrait la messe devant l'autel, Saint Bieuzy fut frappé d'un coup de hache sur la tête par le seigneur dont il avait refusé de guérir le chien atteint de la rage</em>...", est-il expliqué en légende de cette image. Or, cette image, certes assez atypique sur une girouette, m'en rappelle irrésistiblement une autre, un tableau cette fois aperçue il ya fort longtemps dans la Galerie d'art religieux populaire de Sainte-Anne-d'Auray en 1991. Un petit catalogue rédigé par Joseph Danico montre le tableau en question, qui est en fait un ex-voto. A la différence de la scène de la girouette, le prêtre sur l'image a cette fois la hache dans le crâne ce qui ne l'empêche pas, ô miracle, de continuer à se balader...</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4174943" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/4199074178.jpg" alt="Ex-voto-Auray-le-prêtre-à-l.jpg" /></p><p style="text-align: center;">Ex-voto, H. 80 cm, L. 87 cm ; La scène évoque un recteur, Pierre Guillemet (un nom prédestinant pour les citations!), "griévement blessé en 1720"... mais miraculeusement guérie pa rl'entremise de Ste-Anne qu'on le voit prier.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;"> Il paraît, nous dit la petite brochure en question, que le Trésor de Ste-Anne-d'Auray, parmi d'autres ex-voto et sculptures pieux conserve "l'os du crâne où se voit la cicatrice de la blessure"...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large; font-family: book antiqua,palatino;"> Les deux occurrences de coups de hache sur la personne d'ecclésiastiques sont à mettre en parallèle, je trouve. Cela constitue peut-être une tradition iconographique dans l'imagerie religieuse axée sur les martyrs en tous genres?<br /></span></p>
Fernand Louis Olbechttp://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/about.htmlla Christianophobietag:lafaceclairedelanuit.hautetfort.com,2011-01-08:30393992011-01-08T01:06:00+01:002011-01-08T01:06:00+01:00 Pas besoin du MRAP , de la LDH de la Licra ou de...
<p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;"><img id="media-2812676" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/media/00/00/1186413929.jpg" alt="penone le cédre.jpg" />Pas besoin<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>du MRAP , de la LDH <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de la Licra ou de SOS racisme <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour lutter contre la christianophobie, du moins en<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>France.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;">Première raison</span> : Les chrétiens de France s’en fichent. Depuis Voltaire, ils sont habitués. L’infâme (l’Eglise) qu’il voulait écraser est toujours vivante. Tant qu’on<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ne<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>vient pas perturber les offices, taguer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les portes d’église,jouer au rugby avec comme ballon ovale les mîtres d'évéques, autrement dit, tant qu’on leur fiche la paix, ils s’en moquent, c’est un tort sans doute mais <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ils sont vaccinés<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et depuis longtemps contre le discours des anticléricaux .Discours alimenté en partie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>par leur faute et leur manque<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de sainteté et les discours parfois trop moralisateurs de l'Eglise dans l'histoire.</span></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><img id="media-2812694" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lafaceclairedelanuit.hautetfort.com/media/00/01/927664416.jpg" alt="dali croix.jpg" /></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;">La<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>deuziéme raison</span> : C’était prévu <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dés le départ. <em style="mso-bidi-font-style: normal;">« heureux, a dit Jésus, lorsque les hommes vous haïssent, lorsqu’ils vous rejettent et qu’ils insultent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et proscrivent votre nom comme infâme ,à cause du fils de l’homme .Réjouissez vous ce jour là et bondissez de joie, car voici ,votre récompense est grande dans le<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ciel ; c’est de la même manière que leurs pères traitaient les prophètes , mais aussi<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« malheureux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>êtes vous si tous les hommes disent du bien de vous :c’est en effet de la même manière que leurs pères<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>traitaient les faux prophètes ».</em>Dans Luc au chapitre 6. "<em>Le serviteur n'est pas audessus du maître" "Celui qui veut me suivre q'il prenne sa croix" etc ...</em></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;">Troisième raison </span>:.La<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>bêtise<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des christianophobes, leur ignorance<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>crasse<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>invite<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à approfondir les choses. C’est ce que raconte Guillebaut .Face à l’inculture, Il est allé voir de prés<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les sources<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de la modernité<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et les a trouvé <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en grande partie dans le christianisme.(1) . Ce fût pour lui le premier cercle d’un rapprochement avec l' Evangile. Le deuxième cercle fût la subversion évangélique toujours actuelle car pour Jésus christ ,les derniers sont toujours les premiers et vice versa..</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;">Quatrième raison </span>: la mise à l’écart <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>du christianisme aujourd’hui, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sa<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>marginalisation, l’oblige<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à se dévider<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à creuser en lui même, pour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>trouver la<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sève<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>en profondeur (voir Pénone au travail ci dessus).Il devient <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>alors , de nouveau , signifiant et même<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>parfois subversif(contreculturel) <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nos contemporains, et c’est bien ainsi..<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>C’est la thèse du livre de Denis , voir <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la longue <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>note ci-dessous (3).</span></span><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;">Les chrétiens ne sont quand même pas maso. Il est des fois où<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les propos des<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>chritianopobes<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sont<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>lourds<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>voir<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fatigants. Il est des fois où ils frisent l’indélicatesse, le manque évident<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’humour,(4)parfois même <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la méchanceté <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ce qui est plus gênant (5)Cela<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>n’enlève pas aux chrétiens <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>leur <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>joie de vivre (<em style="mso-bidi-font-style: normal;">réjouissez vous, bondissez de joie</em>) <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>car,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>comme dit<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Audiard : <em>si on mettait les cons sur orbite, ces<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>anti - là<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>n’auraient pas fini de tourner.</em> </span><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ce qui est excessif étant insignifiant, un haussement d’épaule<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>suffit.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="mso-spacerun: yes;"> Mais,fini de rire, </span>Rome nous rappelle que actuellement dans le monde,(6) c’est le christianisme qui paye le plus lourd tribut<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à la persécution violente. .Cette atteinte à la liberté religieuse, est une atteinte à la liberté tout court et devrait faire réagir les français qui l’ont inscrite sur les frontons de la République.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;">Et l’islamophobie ?<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Il est alimenté par la méconnaissance de l’islam <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et la bêtise également <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mais aussi <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>malheureusement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>par ceux qui <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>se servent de Dieu <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au lieu de le <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>servir. <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">L’islamophobie <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>est à combattre vigoureusement comme l’antisémitisme</strong>(2) <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’ailleurs . Comme <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>il<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fait l’amalgame<span style="mso-spacerun: yes;"> , en france, </span>avec les populations issues de l’émigration, il<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>se confond bien souvent<span style="mso-spacerun: yes;"> avec</span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la Xénophobie et <span style="mso-spacerun: yes;"> ouvre </span>au racisme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ou au minimum au <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>refus de l’autre. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Le danger, c’est que tout rejet<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>provoque un repli communautaire<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dans une France républicaine qui veut l’égalité entre tous les citoyens. Cela interroge<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les mouvements et associations. Quelle place font-ils <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dans leurs rangs aux jeunes issus de l’immigration ? Quelle confiance leur font-ils ? Ils dénoncent la ségrégation dont ils font l’objet mais ne le font ils pas trop à leur place ?</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;"> </span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000;"><span style="font-size: medium; font-family: Calibri;"> </span><span style="font-size: medium; font-family: Calibri;"> </span><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;">(1)Guillebaut : </span>« <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La superbe et la condescendance<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le plus souvent incultes ,pour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ne pas dire ignares<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de certains réquisitoires<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>contemporains (des christianophobes) qui n’ont plus rien à voir avec<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>un questionnement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ou une controverse documentée, procède<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de l’injonction haineuse .Charge antichrétienne qui laisse entrevoir<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>une ignorance, une inculture vertigineuse qui la renvoie elle-même à sa propre misère .</em>Jean Claude Guillebaud<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Comment je suis redevenu chrétien<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>chez Albin Michel</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="text-decoration: underline;">(2) </span>on sait<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>que cet<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>antisémitisme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>a<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fait glisser<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des peuples <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>entiers <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dans le fascisme, <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>a couté à l’humanité des <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>millions de vie et<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>doit<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>être combattu sans ménagement bien entendu.. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;">(3)<span style="text-decoration: underline;">Jean Pierre Denis : <strong>Pourquoi le christianisme fait scandale </strong>? SEUIL</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><span style="font-family: Calibri;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;">- <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">Les</strong> chrétiens sont dans le monde comme l’âme est dans le corps, ils ne se distinguent des autres hommes ni par<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le pays, ni par la langue, ni par les coutumes (Pas de communautarisme ni de phénomènes sectaires en principe).Ils habitent le monde mais n’appartiennent pas au monde. (lettre à <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Diognéte<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fin du 2 éme siècle).</em>Ils ont donc<em style="mso-bidi-font-style: normal;"> à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">o</strong></em><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">bjecter </strong><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de l’intérieur du monde, l’aider<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à être vigilant<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>pour troubler les calmes trompeurs. Ci-dessous <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>un point sur les 10 <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ou 12 qu’il développe <span style="mso-spacerun: yes;"> : <strong>L'argent </strong></span><strong>:</strong></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: Calibri;">-<strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">La</strong> crise financière nous condamne t elle à<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">mourir d’avidité</strong> ? Le christianisme<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>peut nous faire passer<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de la tyrannie du marché à l’économie du <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">don</strong>. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>La contreculture chrétienne<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>reste <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>sans doute la seule à pouvoir<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>formuler une critique synthétique, globale, des dérives d’une<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>civilisation qui privilégie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les biens payants plutôt que les liens <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">gratuits</strong>, la consommation plutôt que la contemplation, et la prédation plutôt que la préservation. L’être humain est fait pour le <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">don</strong> et c’est le <strong style="mso-bidi-font-weight: normal;">don </strong>qui exprime sa<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dimension de transcendance.je vous fais grâce des 10 autres points (à lire avec gourmandise des pages 105 à 153).</span></em></span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;">.(4) « je ne sais plus si c’était pour la St Martin, la St Nicolas, ou la st Eloi, les petits pains au chocolat donné aux écoliers<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de la ville étaient marqués d’une<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>petite croix<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>discrète que le boulanger<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avait ébauché dans la tête, sans prosélytisme <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’ailleurs , par simple tradition. Une directrice d’école<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>par respect de la laïcité<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>a<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fait gratter<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les petits pains qu’on a du jeter<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au nom du respect<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>de l’hygiène alimentaire.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Deux intégrismes : laïcité<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et prophylaxie <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et une benne<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>remplie avec les petits pains<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>.Injure faite<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à ceux qui ont faim<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et cela, en vertu des grands principes.</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;">Une autre mise au pilon : le calendrier de Bruxelles qui signale ,l'Aîd et le nouvel an chinois mais omet Noël ,Pâques et la Pentecôte .Il faudra plusieurs millions d'Euros pour le refaire. Le christianophobe qui a fait cela sera t il sanctionné pour inculture ? félicité pour largeur de vue et décoré ? mis sur orbite avec les cons ? invité à trinquer avec d'autres christianophobes pour rigoler de la bonne blague qui ne coûte cher finalement qu'aux "cochons de payeurs."</span></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: medium; color: #000000; font-family: Calibri;">(5)En cours de récréation,<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>d’une école, un enfant<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>demande à un autre<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« A l’enterrement de ma <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>grand<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mère, j’ai vu des gens<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>faire un signe<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avec<span style="mso-spa
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlMaïtre Goupil, peintre cachottier, sa biographietag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2010-09-06:28848732010-09-06T00:43:00+02:002010-09-06T00:43:00+02:00 Voici que la lumière...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-2630645" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/1942320259.jpg" alt="Armand Goupil, monogramme, extrait de la peinture du 14-IV-61.jpg" /> <span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Voici que la lumière s'est faite pour moi au sujet du peintre autodidacte Armand Goupil, car l'un de ses trois enfants, prénommé et nommé comme lui Armand Goupil (pour la commodité de la relation, je l'appellerai Armand junior), a pris contact pour me donner des informations complémentaires très précieuses au sujet de son père (grand merci monsieur). Je n'avais pas grand chose à dire en effet, jusque là, sur ce dernier, tout au plus des hypothèses à émettre d'après les quelques peintures que j'avais pu voir et photographier au gré des brocantes où elles avaient surgi depuis trois ou quatre ans (voir mon article: Bruno Montpied, "<em>Armand Goupil, peintre inconnu, peintre domestique</em>" dans <em>Création Franche</em> n°29, avril 2008, et les <a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/search/Armand%20Goupil"><span style="color: #800080;">diverses notes</span></a> publiées sur ce blog).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Cependant ces hypothèses et rumeurs n'étaient pas très éloignées de la vérité comme on va le voir.</span></p><p><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/2791425800.jpg" target="_blank"><img id="media-2630649" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/02/2881266965.jpg" alt="Armand Goupil,Samba sans but sans bas, 1960.jpg" /></a></p></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;">Armand Goupil, <em>Samba Sans but Sans bas</em>, 16-VII-60</span></p><p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;"> </span></p></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Armand Goupil sénior est né le 8 juin 1896 à La Suze-sur-Sarthe, dans un pays où il passa la plus grande partie de son existence. Il est décédé en 1964, soit à soixante-huit ans, au Mans, où il avait pris sa retraite, d'un accident vasculaire cérébral. Ses parents étaient gens fort modestes. Le père, ouvrier tanneur au départ, finit par acheter un bal-restaurant où se tenaient des noces, des banquets. Goupil, remarqué par un instituteur, se dirigea vers l'Ecole Normale pour devenir instituteur lui aussi, intégrant la promotion 1912-1915. Au sortir de ces études, il rentra immédiatement sous les drapeaux pour devenir soldat en pleine guerre, à laquelle il participa sous le fort de Vaux à la bataille de Verdun en 1916. La chance voulut qu'il y soit fait prisonnier (oui, la "chance" car "mort qu'on n'a pas tué", comme il disait à son fils, cette situation lui permit d'éviter les combats), le jour de ses vingt ans. Il fut envoyé en Allemagne, où, refusant de travailler, il fut interné en camp de représailles. Il faillit y mourir de faim, en gardant par la suite une fragilité intestinale qui devait l'affecter le restant de sa vie.</span><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/2672028097.2.jpg" target="_blank"><img id="media-2630651" style="margin: 0.7em auto; display: block;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/3476118850.2.jpg" alt="Armand Goupil,sans titre,18-IX-57.jpg" width="496" height="357" /></a></p><div><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva; font-size: x-small;"> </span></span></div></p><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Il est libéré en 1918, et est tout de suite nommé instituteur à Lamnay dans sa Sarthe natale. C'est le seul poste qu'il exercera jusqu'à sa retraite en 1951. Il épousera l'institutrice du village et fera avec elle trois enfants (dont deux sont encore en vie aujourd'hui). La vie de ce village l'accaparera grandement, puisqu'il y aidait beaucoup de monde, servant à l'occasion d'écrivain public et de secrétaire de la caisse d'Epargne le dimanche matin (le dimanche après-midi étant consacré aux comptes, se souvient son fils Armand junior qui en garde un souvenir accablé...). Comment fit-il pour assurer son rôle de <em>pater familias </em>avec un tel emploi du temps voué à aider à tout moment ses concitoyens? Mystère... Toujours est-il qu'il peignait déjà, même à cette époque, dans les rares temps libres qui lui restaient (Armand junior se souvient d'une de ses premières peintures, à l'adolescence, qui représentait un pont de la Suze), les peintures qu'il estimait (et laissait voir) étant trop travaillées selon son fils, trop banales et convenues.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> </span></div><div style="text-align: justify;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/463394542.2.jpg" target="_blank"><img id="media-2630657" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/42606163.2.jpg" alt="Armand Goupil,sans titre,20-I-62.jpg" /></a></p> </div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> C'est surtout à partir de 1951, date à laquelle il prend sa retraite et qu'il déménage au Mans, et où il va s'empresser d'oublier son village envahissant, qu'il se lance dans la peinture du "matin au soir" (se souvient Armand junior). En treize années - puisqu'il disparaît brutalement en 1964 - il va produire semble-t-il plusieurs centaines de peintures, la plupart à l'huile, sur des supports modestes, la plupart du temps sur des cartons d'emballage. Ce ne sera qu'une fois cette oeuvre dispersée, et publiée sur Internet, notamment sur ce blog, que le fils, Armand Goupil, découvrira que nombre d'oeuvres lui avaient été cachées par son père, ainsi du reste qu'aux autres membres de la famille. Les oeuvres à thématique anticléricale ne sont pas faites pour le surprendre puisque l'on connaît bien les opinions des instituteurs laïcs de l'entre-deux-guerres (cela n’empêchait pas Armand Goupil d’apprécier les rencontres avec le Don Camillo de son village, seule personne avec qui il pouvait avoir des conversations d’une certaine tenue intellectuelle, mais curé qui <span style="font-size: medium;">cependant </span>se cachait lorsqu’il rendait visite à l'athée…). Les oeuvres érotiques paraissent inspirées peut-être de l'iconographie présente dans les revues naturistes plus ou moins dissimulées à l'écart par son père, qu'Armand junior se rappelle avoir découvertes après le décès. Ce qui surprendra plus le fils sera la révélation de la contradiction qui habitait son père, aux moeurs austères, féru de discipline et de morale, soucieux du qu'en dira-t-on campagnard, et très chatouilleux quant aux comportements de ses enfants susceptibles de manquements aux lois morales. Les peintures aux sujets coquins fonctionnaient certainement comme une soupape de sûreté, un défoulement mené sur un mode au moins symbolique pour ce père corseté, dans un temps où la vie sexuelle faisait l'objet d'un persistant tabou.</span></p><p><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/163548325.jpg" target="_blank"><img id="media-2630658" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/00/1716691091.jpg" alt="Armand Goupil,Hosanna!Ose,25-XI-60.jpg" /></a></p></span></p><p style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Armand se souvient aussi de sculptures que faisait son père. La famille conserva les peintures les plus convenues. L'ensemble des peintures plus « libres », faites sur les supports de rebut, a été dispersé par un descendant de la famille qui était pressé de faire place nette. Ces oeuvres n'intéressaient pas trop la famille qui n'y décelait pas de valeur particulière, encouragée en cela par la modestie d'Armand Goupil qui avait intériorisé son oeuvre, la réalisant avant tout pour lui-même, dans une démarche assez commune avec celle des créateurs de l'art brut auxquels on ne peut cependant assimiler Goupil (à cause de l'aspect figuratif de son oeuvre, non détachée de la perception rétinienne). Peut-être aussi pour la maintenir à l'abri des regards familiaux. Sa fin brutale ne lui permit pas de la garder du reste éternellement cachée. Son épouse la conserva dans un meuble fort longtemps, d'une façon fétichiste, et lorsqu'elle disparut, ce fut alors qu'elle fut vendue en bloc à un brocanteur qui passait par là. Ce dernier la dispersa méthodiquement, vendant chaque peinture un euro pièce... D'intermédiaire en intermédiaire, les peintures continuèrent alors à circuler, prenant un peu plus de valeur monétaire à chaque nouvelle main. Le mouvement s'est-il aujourd'hui arrêté... ou bien?</span></p></p><p><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><p style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/3631198508.jpg" target="_blank"><img id="media-2630660" style="margin: 0.7em 0;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/4262487251.jpg" alt="Armand Goupil,sans titre, 16-XI-58.jpg" /></a></p></span></p><p style="text-align: justify;"><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Ce graphisme domestique, au voyeurisme naïf, basé parfois sur des calembours, mériterait cependant qu'on aille y voir de plus prés en lui consacrant par exemple un petit ouvrage, pourquoi pas?</span></p></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"> </p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlAutour de Trouille à L'Isle-Adamtag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2009-12-05:25004122009-12-05T18:02:00+01:002009-12-05T18:02:00+01:00 Je m'en voudrais de ne pas vous signaler l'exposition...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Je m'en voudrais de ne pas vous signaler l'exposition autour de Clovis Trouille qui a débuté le 28 novembre au <a href="http://www.clovistrouille.net/documents/dossierPresseLIsleAdam.pdf">musée d'art et d'histoire</a> Louis Senlecq de L'Isle-Adam et qui est prévue pour s'achever le 7 mars 2010 (tous renseignements sur le lien précédent, catalogue, conférences de Clovis Prévost, le vice-président de l'Association Clovis Trouille...). Elle s'intitule "Voyants, voyous, voyeurs", ce qui est tout un programme comme on voit... Le vernissage a lieu aujourd'hui à partir de 16 h. C'est annoncé sur un carton aux formes originales en accord avec les goûts du peintre Clovis Trouille (1889-1975), inclassable marginal de l'art moderne que l'on a tendance à rattacher aux surréalistes desquels il fut un temps le compagnon de route (mais dont il se séparait par son goût de "l'élite", et pour les artistes de l'Antiquité tels que Phidias ; il écrivait ainsi en 1961 à Maurice Rapin: "<em>J'ai horreur de l'appellation "populaire", ce mot me fait vomir</em>").</span></p> <div style="text-align: center"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><img height="556" width="417" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/01/1429008765.jpg" alt="trouille_invitation-1.jpg" name="media-2144269" id="media-2144269" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></span></div> <div style="text-align: center"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;">Les chauve-souris qui sont des cache-sexes dans les peintures deClovis Trouille...</span></span></span></div> <div style="text-align: center"> <div style="text-align: center"><span style="font-size: medium;"><a target="_blank" href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/25697364.jpg"><img src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/02/2048420390.jpg" alt="Trouille,-Pablo-Volta.jpg" name="media-2144418" id="media-2144418" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></a></span></div> </div> <div style="text-align: center;"></div> <div style="text-align: center"> <p><span style="font-size: x-small;">Clovis Trouille, vernissage de l'exposition organisée par Ornella Volta à la Lanterne Magique le 9 novembre 1962, Pablo Volta,tirage argentique original</span></p> </div> <div style="text-align: center"></div> <div style="text-align: justify;"> <span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;">Clovis Trouille, on a toujours intérêt à remettre le nez dedans. Et à l'écouter: "<em>J'ai pour principe qu'il faut gagner de l'argent pour pouvoir vivre et peindre, mais jamais peindre en vue de gagner de l'argent, mais qu'un tableau fait en vue de la vente est raté d'avance</em>" (cité dans le livre de Jean-Marc Campagne sur lui chez Pauvert en 1965). Comme l'a souligné Bernard Marcadé (dans le magnifique livre de Clovis Prévost sur Clovis Trouille aux éditions Melie-s en 1999), le peintre appliquait ses idées à sa vie. Il vécut matériellement grâce à son métier de maquilleur-retoucheur dans une fabrique parisienne de mannequins. C'est son anarchisme, son anti-cléricalisme, son voyeurisme érotique assumé et revendiqué qui le rapprochent des valeurs défendues par les surréalistes. Par contre, sa technique faisant recours à la copie quasi hyperréaliste(notamment de photos) pourrait faire croire qu'il s'éloigne des techniques surréalistes connues comme le dessin automatique, les frottages, etc, si l'on oublie qu'à côté existaient aussi les techniques daliniennes de détournement délirant des techniques de la peinture illusionniste. Dali est du reste une grande référence de Trouille.</span></span></div> <div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: center"><span style="font-size: medium;"><img height="285" width="340" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/355689474.jpg" alt="Voyeurcanonisé,1945,38x46,livrede CPrévost.jpg" name="media-2144420" id="media-2144420" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" /></span></div> <div style="text-align: center;"><span style="font-family: verdana,geneva;"><span style="font-size: x-small;">Le voyeur canonisé, 1945, 38x46cm, tableau peu connu (étonnant!), extrait du livre de Clovis Prévost sur Clovis Trouille</span></span></div> </div> <div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"> En fait Trouille généralisait - et dans ce domaine il eut un "frère" qui s'appelait Alfred Courmes, autre génial marginal de l'art moderne, du reste présent dans l'expo de L'Isle-Adam - une technique picturale de montage d'éléments iconographiques empruntés à l'imagerie ambiante, photographique, publicitaire, et même populaire. Il anticipait de loin sur le Pop'Art, la figuration critique, des peintres tels qu'Erro, ou ceux de la Figuration Libre (Di Rosa, présent dans l'expo avec un tableau d'hommage à Trouille). Il pratiquait au fond un collage, technique on le sait largement utilisée par les surréalistes (mais pas seulement par eux, les dadaïstes aussi), un collage <em>qui se réalisait en peinture</em> (technique savante peu à la portée des autodidactes mais peut-être plus féconde que le collage de papiers)<em>.</em></span></span></div> <div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"> Il prétendait n'avoir peint que 120 tableaux, c'est qu'il était aussi un perfectionniste, reprenant sans cesse ses ouvrages. Et même s'il paraît fautif de l'associer à la peinture dite "naïve", on ne peut s'empêcher de souscrire à ce que lui écrivit un jour Ghérasim Luca: "<em>Vous êtes celui qui a réussi à planter entre les cuisses du douanier Rousseau une paire de couilles géantes</em>".</span></span></div> <div style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"> L'exposition est aussi l'occasion de présenter des artistes que l'on a voulu associer à Trouille, comme Courmes, Pierre Molinier (autre grand érotomane), Hervé Di Rosa (dont l'art modeste est petit cousin des goûts iconographiques de Trouille), Gérard Lattier (qui eut une correspondance avec l'artiste qui l'influença en ses débuts), Francis Marshall, Anne Van der Linden, entre autres.</span></span></div> <div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: center"><span style="font-size: medium;"><img src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/01/00/1009799686.jpg" alt="Clovis Trouille la joueuse de tarentelle.jpg" name="media-2144453" id="media-2144453" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" /></span></div> <div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Clovis Trouille, La joueuse de tarentelle</span></span></div> </div> <p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: book antiqua,palatino;"><span style="font-size: small;"><strong>A noter que l'exposition sera présentée ensuite au musée Rimbaud de Charleville-Mézières du 15 mai au 21 septembre 2010. Puis elle continuera son petit bonhomme de chemin jusqu'au musée du Vieux-Château de Laval du 16 octobre 2010 au 16 janvier 2011 (histoire sans doute de permettre à tous ceux qui prisent en Mayenne une certaine imagerie anticléricale délicieuse et peu montrée dans ces parages de s'en mettre plein les mirettes).</strong> </span></span></span></p> <p style="text-align: justify;"> </p>
Le Sciapodehttp://lepoignardsubtil.hautetfort.com/about.htmlPassage Dieutag:lepoignardsubtil.hautetfort.com,2009-08-26:23418792009-08-26T23:43:00+02:002009-08-26T23:43:00+02:00 Petit ajout à la balade dans le XXe arrondissement que...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Petit ajout à la balade dans le XXe arrondissement que j'ai mise en ligne il y a quelques jours. En recherchant la rue des Vignoles, je suis tombé sur un passage Dieu dont je ne me souvenais plus. Sans doute parce que la rue Dieu, dans le Xe, prés du Canal Saint-Martin, l'avait éclipsé. Placer deux fois le nom de Dieu sur des voies parisiennes faisant décidément un peu <em>too much</em> (d'autant que Satan de son côté n'a droit qu'à une pauvre impasse, comme par hasard, probablement par souci de le limiter, dans le XXe aussi).</span></p><div style="text-align: center;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/545001004.jpg" target="_blank"><img id="media-1945685" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/02/01/1589331667.jpg" alt="C.-Coupé.jpg" name="media-1945685" width="549" height="373" /></a></span></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">"C.Coupé, tapissier"... Passage Dieu, XXe ardt, photo Bruno Montpied, 2009</span></span></div><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: book antiqua,palatino; font-size: medium;"> Ce passage s'est révélé riche d'une inscription en nom prédestinant, comme on peut le voir ci-dessus. Et riche aussi, un peu plus loin, de la collision cocasse entre sa plaque de rue et un avis de chantier placé en contrebas...</span></p><div style="text-align: center;"><a href="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/171211738.jpg" target="_blank"><img id="media-1945700" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px;" src="http://lepoignardsubtil.hautetfort.com/media/00/00/473318029.jpg" alt="Passage-Dieu.jpg" name="media-1945700" width="389" height="558" /></a></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size: x-small;"><span style="font-family: verdana,geneva;">Passage Dieu, port du casque obligatoire... ph. BM, 2009</span></span></div>
gonfalonnierehttp://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/about.html20 octobre : le café et l'églisetag:dominique-le-tourneau.hautetfort.com,2008-10-20:18408752008-10-20T01:12:00+02:002008-10-20T01:12:00+02:00 Il y a en France dix fois plus de cafés que d'églises....
<p><img src="http://dominique-le-tourneau.hautetfort.com/media/00/01/1965388926.jpeg" id="media-1326257" alt="Bistrot.jpeg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-1326257" /></p> <p style="text-indent: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times,Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;">Il y a en France dix fois plus de cafés que d'églises. L'anticlérical dénonce la prétendue dictature du curé et accepte celle du bistrot.</span></span></span></p> <p style="text-indent: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"> </p> <p style="text-indent: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Times,Times New Roman,serif;"><span style="font-size: medium;">Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.</span></span></span></p> <p style="text-indent: 0.93cm; margin-bottom: 0cm;" xml:lang="fr-FR" align="justify" lang="fr-FR"> </p> <p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
PPhttp://plunkett.hautetfort.com/about.htmlChrétiens du Québec : résistances à la campagne politico-médiatiquetag:plunkett.hautetfort.com,2007-12-03:13471872007-12-03T09:35:00+01:002007-12-03T09:35:00+01:00 Lu par exemple dans Le Devoir de Montréal (3.12.07), ce message de...
<strong><em>Lu par exemple dans</em> Le Devoir <em>de Montréal (3.12.07), ce message de Marjorie Hall, graphiste, et Stéphane Bürgi, étudiant en sciences politiques :</em></strong>
Edhttp://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/about.htmlHONTEUXtag:whatamistilldoinghere.hautetfort.com,2007-08-25:11896172007-08-25T17:19:08+02:002007-08-25T17:19:08+02:00 Une lettre est arrivée, adressée à mon pôpa... qu'est mort depuis exactement...
<p align="justify">Une lettre est arrivée, adressée à mon pôpa... qu'est mort depuis exactement dix ans. Etonnant que le paradis (oui, parce que si ça existe, c'est sûr qu'il y est !) n'ait pas averti l'expéditeur ! En effet c'était signé Monsieur Vingt-Trois (je n'invente rien), plus exactement "Monseigneur", car il ne se mouche pas du pied, et il demandait du fric pour une chaîne de télé catholique qui s'appelle "Kto" !!! (C'est aussi ridicule que si le Parti Communiste créait une chaîne intitulée "Télé Coco"...), mais eux, ils ne reculent devant rien, les Catholiques, surtout pas devant la pratique immonde qui consiste à utiliser des mailings adressés à des gens âgés de 80 ans et plus (oui, mon pôpa aurait 80 berges.) pour les convaincre plus facilement de verser leurs économies pour faire vivre leur télé ! Car perso, âgée de 49 ans, bizarrement, je n'ai rien reçu...</p> <p align="justify">L'argument massue de ce courrier, était que l'on peut déduire 66 % de ce qu'on donne de notre déclaration de revenus ! Comme si c'était une oeuvre d'intérêt public... Ca aussi ça m'a mis les nerfs en pelote. J'ai pensé à Max qui regarde toujours TF1. Je me suis demandé s'il pouvait aussi déduire quelque chose s'il leur donne du fric ??? Je ne vois pas la différence entre Télé Catho et Télé beauf.</p> <div style="text-align: center"><img src="http://whatamistilldoinghere.hautetfort.com/media/00/02/cf87dc84cbdf072c26ae5ab5102df85e.jpg" alt="453d3e5fc63f7abd0edd07c70cda1456.jpg" style="margin: 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-513395" name="media-513395" /></div> <p align="center"><font color="#FF6600">Apparemment, ça coûte un max, de rencontrer Dieu !</font></p> <p align="justify">J'ai répondu au questionnaire joint en leur disant bien ma façon de penser, et j'ai mis le plus de papier possible dans l'enveloppe T pour qu'ils payent un supplément, et pour finir, j'ai mis un mot sur la carte de l'expéditeur : Bises, Madame Vingt-Deux.</p>