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SUR du VENT par Henri CHEVIGNARD
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ABSOLU
tag:surduvent.hautetfort.com,2021-02-18:6297990
2021-02-18T21:30:00+01:00
2021-02-18T21:30:00+01:00
orgue vitraux air et lumière pour...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6228201" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://surduvent.hautetfort.com/media/00/00/204650033.jpg" alt="vitraux," /></p><p> </p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">orgue</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">vitraux</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">air et lumière</span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';"> </span></p><p style="font-size: medium; font-family: Cambria; color: #000000; padding-left: 40px;"><span style="font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">pour combler le vide</span></p><p style="padding-left: 40px;"><span style="color: #000000; font-size: 12pt; font-family: 'Trebuchet MS';">d'absolu</span></p><p> </p><p> </p>
galavent
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Vie
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2020-12-06:6282374
2020-12-06T07:10:00+01:00
2020-12-06T07:10:00+01:00
Seul le mouvement produit l'espace et le temps et crée le cosmos...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6201071" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/media/02/01/608895627.jpg" alt="20-12-06 Tourbillon.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Seul le mouvement</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">produit l'espace et le temps</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">et crée le cosmos</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">Le souffle vivant </span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">étire sa puissance</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #0000ff;">et la vie jaillit <br /></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'book antiqua', palatino, serif; font-size: 12pt; color: #ff0000;"><strong>L'envol,</strong> titre d'un prochain livre, à paraître en 2021.</span></p>
galavent
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Preuves de l’existence de Dieu (4)
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-09-24:6091511
2018-09-24T07:02:00+02:00
2018-09-24T07:02:00+02:00
Nombre d’arguments ont cherché à fonder rationnellement la croyance en...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Nombre d’arguments ont cherché à fonder rationnellement la croyance en l’existence de Dieu. On parle alors de « preuves de l’existence de Dieu », quoiqu’il en soit de leur réussite à appuyer cette croyance. Ces preuves peuvent passer par la déduction ou par les présentations de faits. Depuis Kant, on distingue habituellement :</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">* Des preuves ontologiques,</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">* Des preuves cosmologiques,</span></p><p><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">*Des preuves téléologiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">La preuve ontologique part du concept de Dieu. L’analyse du concept de Dieu suffirait à prouver son existence, car il est dans la nature même de Dieu d’exister. Anselme a donné un argument célèbre de ce type en s’appuyant sur l’idée de grandeur (Proslogion, chapitre II). Descartes fait de même en utilisant l’idée de perfection (Méditation V). Depuis Kant, on considère généralement ce type d’argument comme fautif (CRP, AKIII 4016). Frege propose également une critique de l’argument dans les Fondements de l’arithmétique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">La preuve cosmologique part de l’existence du monde. Le monde existe, il lui faut donc une cause. On remonte ainsi à un Dieu comme cause première. La preuve téléologique voit une finalité dans la nature. Le monde porterait la trace d’un dessein qui doit être attribué à un être intelligent et personnel, et on remonte ainsi à un Dieu.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">La preuve téléologique (ou physique) : La nature doit avoir ses fins comme l'humanité a les siennes, et cette double idée d'une finalité en nous comme hors de nous conduisit la pensée à la notion d'un Dieu, toute sagesse et toute justice, qui en serait l'auteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;"> </span></p>
galavent
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Le nom de Dieu (3)
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2018-09-20:6085417
2018-09-20T07:32:00+02:00
2018-09-20T07:32:00+02:00
Alors comment donner un nom à l’ensemble des concepts relatifs à...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Alors comment donner un nom à l’ensemble des concepts relatifs à l'existence du Tout Autre :</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">* Dieu, Père, Créateur, Protecteur, etc.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">* La « monade », terme employé en métaphysique, qui signifie étymologiquement « unité » (μονάς monas). C'est l'Unité parfaite qui est le principe absolu. C'est l'unité suprême (l'Un, Dieu, le Principe des nombres), mais ce peut être aussi, à l'autre bout, l'unité minimale, l'élément spirituel minimal. Plus subtilement, la notion de monade évoque un jeu de miroirs entre l'Un, la Monade comme unité maximale, et les monades, les éléments des choses ou les choses en tant qu'unités minimales, reflets, de l'Un ; une chose une est comme un microcosme, un reflet, un point de vue de l'Unité ; une âme dit partiellement ce qu'est l'Âme, celle du monde, ou l'Esprit.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">* Le logos, au sens de Héraclite « le Un unifiant le Tout », synthèse entre la pensée et l’être (chez Platon, les stoïciens, Hegel, etc.). C’est la raison divine, sort, raison organisatrice, explicatrice de l'univers. C’est le Logos, terme que Pythagore, Platon et les premiers philosophes chinois ont également employé pour exprimer la manifestation de l'être ou de la raison suprême (Maine de Biran, Journal, 1823, p. 381).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">* "Je suis".</span><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;"> Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui suis ». Et il ajouta : C'est ainsi que tu répondras aux enfants d'Israël: Celui qui s'appelle "Je Suis" m'a envoyé vers vous. (Exode 3).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12.0pt; font-family: 'Century Schoolbook',serif;">Mais un nom permet-il d'englober un concept ou une vision aussi vaste que celle du Tout Autre ? Permet-il également d'avoir des certitudes ? Surement pas ! </span></p>
Fernand Louis Olbec
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Monod, le chercheur dAbsolu
tag:lafaceclairedelanuit.hautetfort.com,2017-09-23:5977049
2017-09-23T03:38:00+02:00
2017-09-23T03:38:00+02:00
Il a rendu « sa barque prêtée ».C’était, il y a 17 ans...
<p><span style="font-size: 14.0pt;">Il a rendu « <em>sa barque prêtée</em> ».C’était, il y a 17 ans déjà. Le 23 Novembre 2000 exactement. Sa barque, c’est sa carcasse qu’il a trainé dans tous les déserts du monde a la recherche des traces de la création pétrifiée, de l’âge d’or de la pré hominisation ,de l’Alpha d’où nous sommes nés et aussi de <strong>l’absolu </strong>,titre d’un livre (1) paru aux éditions du cherche midi en 97 , trois ans avant qu’il rende sa barque avec son passage sur l’autre rive . </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt;">Cet emprunteur de barque, c’est Théodore Monod. « <em>Je ne suis pas pressé de gagner l’autre rive mais je ne suis pas inquiet non plus de franchir le passage. j’ en éprouve une extrême curiosité .C’est un prodigieux problème que cet au-delà ».</em>Qu’a-t-il aperçu sur cette autre rive ? A-t-il réponse à ses questions ?</span></p><p><span style="font-size: 14.0pt;">« <em>La barque prêtée était bonne Les privilèges qui m’ont été donné étaient presque scandaleux au regard des déshérités de l’âme et du corps qui peuplent le monde. »</em></span></p><p><span style="font-size: 14.0pt;">L’actualité des migrations avec le naufrage de barcasses en méditerranée qui enlève a des centaines de déshérités l’espoir de gagner une autre rive donne un éclairage tragique à l’image symbolique qu’emploie Monod. </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt;">La barque qu’on m’a prêtée est solide et comme Monod je ne suis pas pressé de la rendre. Quand siffle le vent du Nord je m’endors sous la couette paisiblement, confiant, comme un enfant dans les bras de son père. Et c’est chaque jour l’émerveillement du réveil comme si ce jour était le premier. Le docteur knock , en recherche de nouveaux patients ,disait que la bonne santé est un état précaire qui ne présage rien de bon .Je sais qu’il me faudra quitter un jour ma barque prêtée. « En ce jour la <em>tu connaitras dit Jésus que je suis en mon père, que vous êtes en moi et moi en vous ».(2).</em></span></p><p><span style="font-size: 14.0pt;">Théodore Monod baroudeur de désert y a appris »<em> l’immensité du temps qui se vit au quotidien » .</em>Peut on vivre le désert allongés sur des plages bondées d’estivants ? Ce n’est peut être pas l’idéal mais il y a toujours quelque part un coin pour s’isoler.et y apprendre une certaine<em> « lenteur intérieure », </em>y cultiver l’espérance en attendant de remettre la barque à celui qui nous a prêté la vie.</span></p><p><em><span style="font-size: 14.0pt;"> </span></em></p><p><span style="font-size: 14.0pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt;"> </span></p><p><span style="font-size: 14.0pt;">(1) Le chercheur d’absolu, le Cherche midi . Théodore Monod .Un de mes livres du mois dAout trouvé dans la maison d'Adrien en Albanne.Je m'engage d'ailleurs à le rendre des que possible.<br /></span></p><p><span style="font-size: 14.0pt;">(2) Jean 14/20.</span></p>
Littérature de partout
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John Donne, Poésie : L'infini des amants
tag:litteraturedepartout.hautetfort.com,2017-06-03:5948525
2017-06-03T05:00:00+02:00
2017-06-03T05:00:00+02:00
...
<p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="text-align: center;"> <img id="media-5633992" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://litteraturedepartout.hautetfort.com/media/00/01/1441064721.JPG" alt="John Donne.JPG" /></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;"> L’infini des amants</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Si je n’ai pas encore tout ton amour,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Très chère, jamais je ne l’aurai entier ;</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Pour t ‘émouvoir il ne me reste un seul soupir</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et je ne peux verser une larme de plus ;</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">J’ai dépensé ce qui aurait dû t’acheter,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Tout mon trésor : soupirs, serments, pleurs et lettres.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Et cependant il ne peut m’être dû</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Plus que prévu dans le marché conclu ;</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Si donc de ton amour tu me fis don partiel,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Le partageant entre moi-même et quelques autres,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Très chère, jamais je ne t’aurai entière.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Ou bien si tu me donnes tout alors,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Tout n’est que tout ce qu’alors tu avais ;</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Mais si nouvel amour depuis lors dans ton cœur</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Est né, ou bien naissait, créé par d’autres hommes</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Dont le trésor intact leur permet d’enchérir</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Sur moi en pleurs, soupirs, épîtres et serments,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Cet amour neuf suscité craintes nouvelles</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Car il ne fut compris dans ton serment,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et pourtant il l’est bien, car tu fis don de tout</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;">Et si le sol, ton cœur, est mien, rien n’y croîtra,</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> Très chère, qui ne m’appartienne en entier.</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville;"> </span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">John Donne, <em>Poésie</em>, traduction Robert Ellrodt, Imprimerie</span></p><p style="padding-left: 240px;"><span style="font-size: 14.0pt; font-family: Baskerville; color: blue;">Nationale, 1993, p. 147 et 149.</span></p>
MILIQUE
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AU CŒUR DE L’IMPONDERABLE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-12-08:3811104
2015-12-08T12:59:00+01:00
2015-12-08T12:59:00+01:00
AU CŒUR DE L’IMPONDÉRABLE Désespoir absolu de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3231430" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/2644768585.jpg" alt="colere_thumb[2].jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>AU CŒUR DE L’IMPONDÉRABLE</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Désespoir absolu de soi tout au long du jour présent.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Elle est tellement triste cette incapacité à continuer</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Lorsque l’impulsion ne vibre plus pour rien,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Quand se raréfie le vital apport de son énergie</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Et que s’installe, avec violence, la douleur tentaculaire.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Exacerbation fiévreuse dans l’ombre noire et intense</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D’une colère qui perd pied au cœur de l’impondérable.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUE
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INCOHÉRENCES PRIMITIVES
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2015-03-17:3754528
2015-03-17T10:08:00+01:00
2015-03-17T10:08:00+01:00
INCOHÉRENCES PRIMITIVES Dans l'expression d'une...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3172574" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/01/02/1969497968.jpg" alt="vulnerable.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #008000;"><strong>INCOHÉRENCES PRIMITIVES</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"> </span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans l'expression d'une énergie universelle,</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>L'instinct et l'intuition se mêlent à l'appétit d'absolu,</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Pour faire de ses états émotionnels une source infinie de créativité.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"> </span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Cependant, dans sa capacité qui subsiste</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A ressentir les incohérences primitives</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De cette violence qui l'unit parfois à ce monde animal</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Offrant de donner contour saillant à une réalité</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Hantée d'ombres secrètes et silencieuses,</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Il s’éprouve durement à la merci de sa vulnérabilité,</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Dans l'assourdissante cacophonie de désirs et de peurs, </strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>De désastres et de métamorphoses qui contient le mystère opaque </strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>D'une mort déroutante jusqu'à l’irrévocable.</strong></span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"> </span></p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
Prieto
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Méditation 3ème semaine de Carême : la concupiscence (3)
tag:www.chemindamourverslepere.com,2015-03-11:5580306
2015-03-11T05:05:00+01:00
2015-03-11T05:05:00+01:00
« C'est alors que les grandes erreurs se posent et se proclament avec...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« C'est alors que les grandes erreurs se posent et se proclament avec audace dans la publicité des intelligences, consternées devant le règne de l'absurde, du mensonge et du blasphème.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Des logiciens viennent et disent : « Entre le bien et le mal, la différence n'est que nominale. L'immuable est un non-sens, l'absolu n'existe pas, il n'y a que le relatif éternellement variable ; ce qui est vrai aujourd'hui sera faux demain. »</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Des moralistes viennent et disent : « Toutes les passions sont saintes, tous les instincts sont légitimes ; la répression est un crime, l'antagonisme est une erreur, la lutte une folie. Il n'y a dans l'homme que l'harmonie, et la libre expansion est toute la loi de l'humanité. »</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Des métaphysiciens viennent et disent : « Le paradis est un <em>mythe</em>, l'enfer un épouvantail : il n'y a pas d'enfer et il n'y a pas de paradis ; l'enfer, c'est la misère du peuple sur la terre, et le paradis, c'est la jouissance. »</span><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Enfin il vient des théologiens qui disent : « Dieu, c'est la nature ; Dieu, c'est le grand tout ; Dieu, c'est la loi des mondes ; Dieu, c'est l'humanité ; Dieu, c'est moi-même ! » Et élevant jusqu'à leur dernière puissance l'absurde et le blasphème, il s'en rencontre pour dire : <em>Dieu, c'est le mal !</em></span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Ainsi un bouleversement radical apparaît de tous côtés dans le monde des idées ; les notions des choses ne sont plus seulement altérées, elles sont renversées. La vérité se nomme le faux ; le faux se nomme la vérité ; le bien se nomme le mal, et le mal se nomme le bien ; la nuit dit : « Je suis le jour », et elle dit au jour : « Tu es la nuit. » Les mots mentent aux idées, les idées mentent aux choses ; et les choses, à leur tour, semblent vouloir mentir et aux hommes et à Dieu. A la lettre, <em>les intelligences sont retournées</em>...</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> Alors se réalise cette parole de l’Écriture : <em>Non est intelligens, neque requirens Deum</em> ("Il n'y en a pas un de sensé, ni qui cherche Dieu" cf. Ps XIII, 2). Personne ne comprend plus le mystère de la destinée, ni le mystère du progrès. Personne ne cherche plus Dieu, qui en est le terme et la consommation. Tous ont dévié de leur but, tous ont décliné, <em>omnes declinaverunt</em> (Rm III, 12). Les nations se sont troublées, et les royaumes ont penché vers leur décadence, <em>conturbatae sunt gentes, et inclinata sunt regna</em> (Ps XLV, 7). »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>R.P. C.J. Félix</strong> s.j. (1810-1891), <em>Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris</em>, Année 1857 (Deuxième conférence : la concupiscence obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4964793" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/00/54787038.jpg" alt="concupiscence,erreur,absurde,mensonge,blasphème,bien,mal,absolu,passion,instinct,folie,harmonie,paradis,enfer,jouissance,décadence" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">(<span style="color: #008080;"><a title="Crédit photo" href="http://www.astrosurf.com/luxorion/Documents/eclair-superstock.jpg" target="_blank"><span style="color: #008080;">Crédit photo</span></a></span>)</span></p>
GregDamon
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Histoire du type qui s'est acheté un froc avec marqué Absolu dessus
tag:gregoiredamon.hautetfort.com,2014-07-09:5406170
2014-07-09T08:04:00+02:00
2014-07-09T08:04:00+02:00
l'absolu c'est trop grand pour moi ça me baille aux hanches je...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">l'absolu c'est trop grand pour moi</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">ça me baille aux hanches</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">je n'arrive pas à marcher entre les flaques ou alors il faut que je soulève au-dessus des genoux comme une princesse qui saute sur un nénuphar </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">et puis il glisse on voit mon caleçon dès que je me baisse</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">ma copine aimait pas ça</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">elle a dit J'aime pas être vu avec un mec qui a l'air de faire de la course en sac<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">mais c'était le moins cher à Emmaüs </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">elle a dit Je m'en fous tu pourrais faire un effort</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">mais je faisais déjà des tas d'efforts pour ne pas me prendre les pieds dans mes superlatifs 100 % coton</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">pour pas les orner de crottes de chien pour pas me paumer mes chaussures en route</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;">alors elle est partie</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
MILIQUE
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PROLONGER L'INFINI
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-05-09:5348288
2014-05-09T09:41:00+02:00
2014-05-09T09:41:00+02:00
PROLONGER L'INFINI il arrive qu'à être éclectique...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4522710" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/01/921672145.jpg" alt="au magma présent de l'écriture," /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong>PROLONGER L'INFINI</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>il arrive qu'à être éclectique absolu,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>A partager une insatiable curiosité,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>A tant aimer étonner et être étonné,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Un immense cadeau s'offre à nous</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui n'est autre qu'un cadeau de la vie.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Dans le débridé fou de l'imaginaire,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>S'installent des sentiment amoureux</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Sous forme d'attachement exacerbé</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Qui, à peine effleuré offre à explorer</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>L'ultime frontière des cœurs embrasés.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Pour avoir libre accès aux nuances infinies</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>De la nature humaine et à son équilibre,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Il faut s'octroyer les moyens de ses folies,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>A prendre du plaisir, à vivre l'intense rêve,</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>A s'appliquer à le vivifier, à le faire fructifier.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Nous voilà prêts, aptes a prolonger l'infini</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Par le biais d'une histoire d'amour unique.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Sans exception, chacune d'entre elle l'est! </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>La nôtre à cette unicité de l'être davantage.</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></p>
MILIQUE
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COENGUEN: QUAND ON VOYAGE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2014-03-27:5332253
2014-03-27T06:24:00+01:00
2014-03-27T06:24:00+01:00
COENGUEN "QUAND ON VOYAGE" (ALBUM COMPLET)...
<p style="text-align: center;"><iframe width="560" height="315" src="http://www.youtube.com/embed/4kO1AohQVKE" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><h1 id="watch-headline-title" class="yt" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title yt-uix-expander-head" style="color: #0000ff;" title="COENGUEN - Quand on voyage - Album complet" dir="ltr">COENGUEN </span></h1><h1 class="yt" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title yt-uix-expander-head" style="color: #008000;" title="COENGUEN - Quand on voyage - Album complet" dir="ltr"> "QUAND ON VOYAGE"</span></h1><h1 class="yt" style="text-align: center;"><span id="eow-title" class="watch-title yt-uix-expander-head" style="color: #993300;" title="COENGUEN - Quand on voyage - Album complet" dir="ltr">(ALBUM COMPLET)</span></h1><p> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong><span class="watch-title yt-uix-expander-head" title="COENGUEN - Quand on voyage - Album complet" dir="ltr">COENGUEN est un artiste au tréfonds dévoré par la flamme.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large; color: #008000;"><strong><span class="watch-title yt-uix-expander-head" title="COENGUEN - Quand on voyage - Album complet" dir="ltr"> Démarcheur d'absolu, il n'a de cesse de jeter des passerelles sur le vide pour atteindre à la musique de l'âme.</span></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>Enregistré en septembre 2013 aux studios Davout </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>avec </strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large; color: #0000ff;"><strong>LAURENT JAIS</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong> le bien-nommé. </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">0'00</span> - Une denrée.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;"> 2'49</span> - C'est assez passé.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">6'26</span> - L'homme de Ma vie.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">10'06</span> - N'arrêtez pas la fête.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">12'25</span> - 8m2.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">15'53</span> - Laisse les monstres.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">19'40</span> - Quand on voyage.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">24'46</span> - Sarah.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">27'19</span> - Aussitôt.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">29'45</span> - Clémentine.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">34'05</span> - Je n'ai pas mérité.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">37'37</span> - Seriez-vous.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">41'20</span> - Fuckin' in the morning.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">42'15</span> - J'crois qu'je bois.</strong></span><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong><span style="color: #993300;">44'57</span> - Éponge à problèmes.</strong></span><br /><br /><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>et brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr... Un morceau fantôme !</strong></span></p><h1 class="yt"> </h1>
MILIQUE
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COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2013-11-17:3407525
2013-11-17T05:39:00+01:00
2013-11-17T05:39:00+01:00
L'orgueil Acrylique sur toile, 70 x 70 cm Février 2009. ...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3031886" style="margin: 0.7em 0pt;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/2827053628.jpg" alt="orgueil_600.jpg" /></p><p style="text-align: center;"><strong>L'orgueil Acrylique sur toile, 70 x 70 cm Février 2009. (Oeuvre de Pierre MARCEL)</strong><br /><strong><em><span style="font-size: x-small;">Pour le péché capital Orgueil, cet arbre envahit avec arrogance toute la toile, il n'y a ni ciel ni terre pour ses racines qui ne tiennent d'ailleurs plus à rien, tout va vers le haut, et se noie dans son propre feuillage </span></em></strong></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>COMME UNE LAMPE D’ORGUEIL</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Après avoir pris en compte l’immaculé de la page</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Qui semble adopter de façon délibérée</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Une tonalité profonde au fil du temps,</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Il espère proposer une forme alternative, mais déroutante,</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>A ce mode d’expression devenu minoritaire,</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Absolu fragile constamment menacé.</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Dans ce monde chaotique auquel il ne comprend plus rien,</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Il ose prendre l’étrange chemin naissant</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Qu’il lui faudra poursuivre, attentif, par la suite.</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Au magma de ce lieu d’expérimentation, une part de sens échappe,</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Faisant éclater la conspiration du mensonge de la vie.</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>A l’infime de cette intimité dont il ne faut pas parler,</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Celle qui, dans sa cohérence interne ôte du discernement à l’absurde.</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>Le simple respect de ces émerveillements rares expose alors</strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>L’humilité comme lampe d’orgueil dans sa propre nuit. </strong></span></span></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;" lang="fr-FR"><span style="color: #000000;"><span style="font-family: Arial,sans-serif;"><span style="font-size: small;"><strong>P. MILIQUE</strong></span></span></span></p>
Prieto
http://www.chemindamourverslepere.com/about.html
Méditation : l'infini Mystère de Dieu
tag:www.chemindamourverslepere.com,2013-11-13:5220209
2013-11-13T07:27:00+01:00
2013-11-13T07:27:00+01:00
« "Beaucoup de croyants sont convaincus qu'ils ont la Foi. En fait, le Dieu...
<blockquote><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;">« "Beaucoup de croyants sont convaincus qu'ils ont la Foi. En fait, le Dieu qu'ils honorent est souvent un Dieu fabriqué ou modifié par eux-mêmes. Ils n'acceptent pas ; ils choisissent ; ils ne reçoivent pas la Révélation, ils élaborent une divinité rationnelle, dangereuse ou coupable contrefaçon. Car Dieu est mystère. Son être infini échappe à nos prises. Ce n'est donc pas au terme d'un syllogisme et comme une idée claire et distincte que l'Absolu sera connu ; nous l'atteindrons par la Foi. Connaissance certaine illuminée par l'amour, mais toujours obscure. L'infini est au-delà de l'expérience humaine. La réalité trinitaire est ineffable et déborde toute intuition."</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Cardinal Suhard</strong>, <em>Le sens de Dieu</em>, Lettre pastorale, 1948, p.41.</span></blockquote><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> L'infinité de Dieu déconcerte et enthousiasme, tout ensemble. Il est à la foi le Maître absolu qui a tous les droits, dont on ne se moque pas, et le Père empressé à nous combler, qui nous veut attentifs à ses appels.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> La vie contemplative, c'est le Christ qui continue en nous de rechercher son Père, de l'appréhender, de le désirer. A la suite du Christ nous devons nous en approcher, le considérant non tel que nous l'imaginons, mais tel qu'il est, non pas à la mesure de notre esprit, mais à la taille de sa sainteté.</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> L'âme de l'homme est un vide qui attend Dieu, dit Thomas Merton. »</span><br /><br /><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"> <strong>Fr. Joseph Vic</strong>, <em>L'âme de toute vie contemplative</em> (ch. VII), Abbaye N.D. de Sept-Fons - Dompierre s/Besbre, troisième édition (1972).</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: small; font-family: georgia,palatino; color: #000000;"><img id="media-4325650" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.chemindamourverslepere.com/media/02/02/2810076655.jpg" alt="mains-ouvertes-2a.jpg" /></span></p>
galavent
http://regardssurunevissansfin.hautetfort.com/about.html
Stop ! La pensée perdue
tag:regardssurunevissansfin.hautetfort.com,2013-09-15:5166407
2013-09-15T05:55:00+02:00
2013-09-15T05:55:00+02:00
Expérience d’un instant sans pensée. C’est arrivé subitement, sans effort,...
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Expérience d’un instant sans pensée. C’est arrivé subitement, sans effort, sans même penser que je ne veux pas penser. Le trou noir dans un monde de lumière environné d’objets et de pensées. Plus rien, que le silence du cerveau, sans parachute.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Je lisais un livre qui se révèle passionnant par sa simplicité et sa profondeur : le monde de tous les jours pour comprendre un monde que seuls quelques mathématiciens qui se comptent sur les doigts de la main peuvent saisir. Il s’appelle <em style="mso-bidi-font-style: normal;">La déesse des petites victoires,</em> écrit par Yannick Grannec et paru en 2012. Nous en reparlerons plus tard. Je réfléchissais à mon incapacité à loger une histoire inventée dans un quotidien imaginaire pour faire un roman crédible. Ecrire un livre pour exposer une nouvelle vision est simple. Il suffit de laisser aller sa logique, puis de la comprimer, de l’empêcher de fuir par les trous de ses jointures, pour finalement sortir un texte qui est une démonstration. Partir d’un point A pour aller à un point B, ou C, ou P (jamais jusqu’à Z. Le fil se rompt avant). Mais combien plus difficile est de créer un monde en soi qui ressemble à s’y méprendre au monde réel. C’est aussi laborieux qu’écrire un poème sur le balai-brosse. Le monde imaginaire est, pour moi, un monde si nouveau que seul un langage différencié du quotidien peut le traduire en paysage que le lecteur saura comprendre.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Voir par l’association d’images sans rapport direct avec ce que l’on décrit (c’est le cas de la poésie) est le meilleur moyen pour atteindre l’appréhension de ce monde imaginaire et merveilleux qui vous fait décoller. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">En réfléchissant sans but précis, je regardais les tableaux suspendus au mur, puis l’étagère sur laquelle trônent des bocaux de toutes couleurs. Arrivant en un lieu précis, sur l’étiquette de l’un d’eux, ma pensée se bloqua. Rien, plus rien que le grand silence. Et je ne pensais même pas à ce silence subit. La tête comme une coque de noix dans laquelle même une bille de conscience ne subsiste pas. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Combien de temps dura ce trou ? Je ne sais. Brusquement, tout revint sans à-coup, comme une machine bien huilée. Je pris lentement conscience de ce moment extraordinaire, comme un cadeau du ciel : quelques miettes de pain offertes au mendiant d’absolu. Quelle réponse à mes interrogations ! Le silence absolu, preuve d’un autre monde sans changement. Une fois de plus la jonction des contraires : le silence pour exprimer ce que l’on ne peut dire, devient une clé de la compréhension du monde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Century Schoolbook','serif'; font-size: medium; mso-bidi-font-size: 13.0pt; mso-ansi-language: FR;">Pour provoquer ces instants magiques, Gurdjieff avait mis au point le jeu du stop. Au milieu de tâches quotidiennes, il criait STOP ! Et chacun devait s’arrêter instantanément en moins d’une seconde, dans la position dans il se trouvait. Ce pouvait être dangereux, mais il fallait dans tous les cas tenir cette position envers et contre tout. L’exercice devait aider à prendre conscience de la mécanicité de la machine humaine. Sortir de son confort par l’arrêt subit de toute action.</span></p>
MILIQUE
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LA MINUTE NECESSAIRE DE MONSIEUR CYCLOPEDE: ”Dissolvons la monarchie absolue dans l'acide sulfurique”.
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-12-06:4918973
2012-12-06T01:33:00+01:00
2012-12-06T01:33:00+01:00
DISSOLVONS LA MONARCHIE ABSOLUE DANS L'ACIDE SULFURIQUE...
<p style="text-align: center;"><iframe width="425" height="319" frameborder="0" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="http://www.ina.fr/video/embed/CPC83051002/1019544/f6d4ef1e5d2a7f5359b350d693da3394/425/319/0"></iframe></p><p style="text-align: center;"> </p><h2 class="titre-propre" style="text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>DISSOLVONS LA MONARCHIE ABSOLUE DANS L'ACIDE SULFURIQUE</strong></span></h2><p style="text-align: center;"><span style="color: #0000ff; font-family: arial black,avant garde; font-size: large;"><strong>La minute nécessaire de Monsieur Cyclopède</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>18/03/1983 - 01min44s</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong>Louis XIV est soluble dans l'acide sulfurique. Il prononce alors cette phrase "L'Etat c'est mou".</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #339966; font-family: arial black,avant garde; font-size: x-large;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><div class="container-global-qr"><div class="container-qr"><div class="hab-qr"><h3 class="titre-propre" style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Production</strong></span></h3><fieldset><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><label>producteur ou co-producteur:</label> </strong></span><div><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Agence, Paris : France 3 </strong></span></div></fieldset><h3 class="titre-propre" style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Générique</strong></span></h3><fieldset><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><label>réalisateur:</label></strong></span><div><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Fournier, Jean Louis </strong></span></div></fieldset><fieldset class="dernier"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><label>interprète:</label></strong></span><div style="text-align: center;"><span style="color: #000000; font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong> Desproges, Pierre </strong></span></div></fieldset></div></div></div>
laserlaser
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Indienne
tag:bijou-noir.hautetfort.com,2012-05-11:4713077
2012-05-11T03:05:00+02:00
2012-05-11T03:05:00+02:00
"La femme est amour , elle est un aimant et tend à attirer vers...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3578417" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://bijou-noir.hautetfort.com/media/02/02/3173243276.jpeg" alt="8781_1c73.jpeg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="color: #00ffff;">"La femme est amour , elle est un aimant et tend à attirer vers elle l'homme qui peut l'aimer</span></p><p style="text-align: center;"><span style="color: #00ffff;">absolument et concrètement..."</span></p>
MILIQUE
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REVE MINERAL
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-04-11:4567446
2012-04-11T05:46:00+02:00
2012-04-11T05:46:00+02:00
REVE MINERAL Ce rêve est d'abord minéral, et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3395277" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/02/2010141339.jpg" alt="MINERAL.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><strong>REVE MINERAL</strong></span><br /><br /><span style="font-size: medium;"><strong>Ce rêve est d'abord minéral, et absolument réaliste,</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong>Qui balaie d'ombres géantes l'ampleur des paysages.</strong></span><br /><br /><span style="font-size: medium;"><strong>Dans l'espace d'un autre temps aux rives de l'impénétrable,</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong>Se structure un chaos d'incohérences bordé d'austère,</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong>Offrant aux yeux étonnés l'étrangeté sourde</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong>D'une vision modulée, fraîche et remarquable esthétique,</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong>Aux apparences criantes de l'instantané.</strong></span><br /><br /><span style="font-size: medium;"><strong>Au cœur de ce rêve d'abord minéral, et absolument réaliste</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong>S'amplifie l'écho infini d'interrogations métaphysiques</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong>Qu'il faut d'emblée écarter d'un rire provocateur</strong></span><br /><span style="font-size: medium;"><strong>Pour ne pas avoir à hurler sa peur de l'abandon !</strong></span><br /><br /><br /><span style="font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE</strong></span><br /><br /></p>
MILIQUE
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A L’OREE DE L’AUBE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-03-22:4108524
2012-03-22T06:46:00+01:00
2012-03-22T06:46:00+01:00
A L’OREE DE L’AUBE Inoubliable jardin...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3353804" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/02/02/2059582957.jpg" alt="bulle1.jpg" /></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>A L’OREE DE L’AUBE </strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong><br /></strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Inoubliable jardin d’éclats d’intelligence</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Par amour de l’échange absolu. </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Une bulle parée de mille couleurs</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Me prends la main et la caresse.</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Ce chevauchement d’univers sublime et doux</strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>Est une iridescente manière de commencer l’année. </strong></span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"> </p><p style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>P. MILIQUE </strong></span></p>
MILIQUE
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L'AVEU DANS SA FËLURE
tag:aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com,2012-03-11:4029504
2012-03-11T06:32:00+01:00
2012-03-11T06:32:00+01:00
L'AVEU DANS SA FËLURE Il est dans le malheur de l'écriture....
<p style="text-align: center;"><img id="media-3346193" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://aumagmapresentdelecriture.hautetfort.com/media/00/00/1986553482.jpeg" alt="LARME.jpeg" /></p><p style="margin-bottom: 0.21cm;" align="CENTER"> </p><p style="margin-top: 0.49cm; margin-bottom: 0.21cm;" align="CENTER"><span style="font-family: arial black,avant garde; font-size: medium;"><strong>L'AVEU DANS SA FËLURE<br /><br /><br />Il est dans le malheur de l'écriture.<br />Cela vient chez lui, toujours, d'un absolu mal à dire.<br />Mais au bout de la dérive,<br />Il est une victime consentante<br />De la difficulté de la mise en mots.<br /><br />Il faudrait qu'il sache se contenter d'un langage silencieux,<br />Seulement verbalisé au contact imperceptible de l'ordinaire.<br />Au lieu de cela,<br />Il s'anéantit dans de désespérantes circonvolutions cérébrales.<br /><br />Sous le fallacieux prétexte qu'il a beaucoup de néant à combler,<br />Tout semble épouser la trajectoire<br />D'une fuite éperdue, désespérée.<br />Une fuite qui l'aide à ne pas perdre pied dans la masse croupissante et fétide de ce qui est.<br /><br />Donc, inlassable, il livre un duel à la tranquille indifférence des mots.<br />Il s'arrête un instant -- ou davantage --<br />Auprès de chacun d'eux,<br />Les soupesant comme pour une expertise.<br />Entre eux et lui, c'est comme un intense corps à cœur.<br />Il est un artisan qui œuvre avec une obstination et une impertinence brûlantes de tenter l'impossible.<br />Rêves ouverts sur un insondable de feu et de lumière.<br /><br />Et que reste-t-il au final de la seule réalité qu'il ait vraiment vécu ?<br />Seulement l'aveu qui cache ses belles larmes de sang gracieux,<br />D'une fêlure hagarde qui se fige et se sèche.<br /><br />Amen !<br />Âme--Haine...<br /><br />P. MILIQUE</strong></span></p><p style="margin-bottom: 0cm;"> </p>
Frasby
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Déserts
tag:certainsjours.hautetfort.com,2010-12-15:3034367
2010-12-15T00:35:00+01:00
2010-12-15T00:35:00+01:00
Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente CAMILLE CLAUDEL...
<p style="text-align: justify;"><strong>Il y a toujours quelque chose d'absent qui me tourmente</strong></p><p style="text-align: justify;"><a href="http://www.exporevue.com/magazine/fr/camille_claudel.html" target="_blank">CAMILLE CLAUDEL</a></p><p style="text-align: left;"><span style="font-size: xx-small;">Il y a toujours quelques sons dans les images </span><a href="http://www.deezer.com/listen-797454" target="_blank"><img id="media-2811026" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/01/02/2805692704.JPG" alt="image_0201.JPG" /></a></p><p style="text-align: justify;">Je <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/11/05/gai-desespoir.html" target="_blank">désespère </a>parfois de ne pas vous amener là où il serait possible de me comprendre, je vous montre<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/08/25/traces.html" target="_blank"> un chemin </a>et vous me répondez qu'il mène <em>nulle part,</em> il ne s'agit que d'un chemin. Vous pensez aux destinations, vous êtes pressé d'arriver, et pendant nos conversations, je pose très patiemment un mot qui pourrait engendrer<a href="http://solko.hautetfort.com/archive/2010/12/21/defense-et-illustrations-des-oisivetes-hivernales.html" target="_blank"> l'oisiveté</a>, l'immobilité, d'invisibles ramifications tout cela me transforme <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/09/24/entre-les-mots.html" target="_blank">à mesure que je parle.</a> Cette façon ne me permet pas de songer à l'avenir.</p><p style="text-align: justify;">Ce dernier jour est mon premier dernier jour ensuite je serai autre. Vous me regardez marcher au hasard, et vous dites que je patine, qu'il est impossible de savoir où je vais et cela vous angoisse. Vous préféreriez encore que je vous désigne <em>"nulle-part",</em> je mettrai une croix sur une carte. Je vous dirai <a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/06/21/reperages.html" target="_blank"><em>"nous sommes ici"</em></a> cela vous apparaîtrait encore comme une destination. Ainsi dois-je demeurer toujours un peu extérieure à ce pas qui est au dedans de moi, et qui ôte le sens à ma parole dès que j'essaie de vous le décrire. Si ce pas pouvait s'acheminer sans moi, je le laisserai vous conduire et m'abandonnerai là.</p><p style="text-align: justify;">Je retrouve l'altitude dans des décisions singulières, de quoi nourrir des aventures d'une autre espèce, les convier à mesure, plutôt que d'attendre une providence ou un événement susceptible de renverser mes constructions. Un miracle pourrait-il durablement nous transformer ? Ne finirions-nous pas par nous en lasser comme du reste ? Le mener tout à l'ordinaire sans nous apercevoir à côté de quoi nous passons, sans nous soucier que cette chose qu'il nous a plu de saccager est arrivée une fois et ne reviendra plus jamais, quoique nous fassions. L'absence d'entretien tue nos forces. Le sacré, n'est pas ce quu'on croit il est plus libre toujours un peu hors de ce qu'on en a fait. St Paul n'a-t-il pas déclaré : <strong><em>"Tout est permis ?"</em></strong>. On peut aimer les saints et ne pas croire en leurs prières ni en leurs Dieux.</p><p style="text-align: justify;">Je songe à la voie de<a href="http://www.youtube.com/watch?v=fktwPGCR7Yw&feature=related" target="_blank"> Tristan</a> : sa passion désirait aimer sans limite au delà des formes et du temps, au delà du moi désirant, au delà de tous les attachements terrestres. Sa passion désirait ce cercle où l'amant et l'aimée puissent se confondre en un seul être dans le règne sans fin de l'amour sans réveil, alors rien serait ni vrai ni faux, ni tien ni mien, ni séparé. Si cela était de nos mondes, nous ne pourrions pas l'accepter, car nous serions dans l'innommable.<a href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2010/08/15/une-grande-innocence.html" target="_blank"> Le silence</a> qui naîtrait de cette confusion, de ces joies inconnues, de ce pouvoir délivrant toutes les possibilités humaines, nous serait intenable.</p><p style="padding-left: 90px; text-align: justify;"><br /><em><strong>Dans le flot houleux</strong></em><br /><em><strong>Dans l'éclat sonore</strong></em><br /><em><strong>Dans la tourmente</strong></em><br /><em><strong>Infinie du souffle du monde</strong></em><br /><em><strong>S'engloutir</strong></em><br /><em><strong>S'abîmer Inconscient</strong></em><br /><em><strong>Joie suprême</strong></em><br /><br /></p><p style="text-align: justify;">Photo : Transformation d'une affiche de mode en simple cri encore humain, vue dans la vitrine d'une boutique de prêt à porter masculin au seuil d'un centre commercial pour lequel je ne ferai pas de publicité, c'était donc quelque part à Lyon, rive gauche, en Décembre .© Frb 2010</p>
Frasby
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Les belles f(r)ictions
tag:certainsjours.hautetfort.com,2009-11-24:2485467
2009-11-24T03:12:00+01:00
2009-11-24T03:12:00+01:00
"Ceux qui n'ont pas exigé, un jour au moins, la virginité absolue des êtres...
<p><b>"Ceux qui n'ont pas exigé, un jour au moins, la virginité absolue des êtres et du monde, tremblé de nostalgie et d'impuissance devant son impossibilité, ceux qui, alors, sans cesse renvoyés à leur nostalgie d'absolu, ne se sont pas détruits à essayer d'aimer à mi-hauteur, ceux-là ne peuvent comprendre la réalité de la révolte et sa fureur de destruction."</b></p> <p>ALBERT CAMUS. "L'homme révolté". Editions Folio 1995.</p> <p><img src="http://certainsjours.hautetfort.com/media/00/02/871409722.jpg" id="media-2126225" alt="feu B.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" name="media-2126225" /></p> <p>Une nuit, au moins, en fouillant sous le ventre d'un caillou, vint une rumeur de vies anciennes, au cratère, des lamentations, et l'odeur encore fraîche de quelques corps calcinés après un combat révolu (disait-on) dont l'ultime précision, quelques détails réels, se délitaient à mesure que nous classions par ordre de grandeur chacune de nos révolutions. Une nuit, au moins, je sentis ces démons brûler méthodiquement la terre, rouler doucement sous les maisons, se rassasier des chairs que nous laissions tomber avec nos ombres. Vieilles canines de chiens, <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2008/12/08/plus-que-parfait.html">rêves lunaires,</a> <a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/07/25/education-sentimentale.html">anciennes peaux.</a>..</p> <p>Sous une pluie malodorante passaient les amours mortes. Et là, juste au dessus de ma tête, le crin crin d'un libre électron pris dans le tournis de son cercle remisait l'avenir de l'homme, avec sa femme. Tous deux, penchés sur la rambarde du balcon de <i><a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/07/06/droit-au-logement.html">la maison moderne</a></i><a target="_blank" href="http://certainsjours.hautetfort.com/archive/2009/07/06/droit-au-logement.html">,</a> me regardaient tisonner les pierres, frictionner cette tombe d'où remontaient quelques aïeux entourés d'elfes noirs... Dans l'enclos de cette rue bordée comme un jardin, de cyclamens pâles et de géraniums sanguins, j'imaginais les grands espaces. Des musiques muettes inventant le <a target="_blank" href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b8/Feu-archet.jpg">feu à l'archet</a>. De quoi griller la mémoire courte... De quoi remuer le vieux bois, de quoi inviter les revenants à se coucher dans le lit des vivants. Coeurs ignifuges à dégommer d'une caresse épouvantable, fine comme du papier argent. La nuit n'offrant pas d'autre spectacle, l'homme et la femme s'en contenteraient.</p> <p>Photo : Rue de <i>l'Auguste,</i> la nuit. Au hasard d'un chantier, cinq pavés se réveillent au fond d'un gouffre immense, ou, sur la colline qui travaille (et qui crie aussi), les fantômes, (ces anciens <i>soulevés)</i>, préparent l'ex-futur incendie. Vu à Lyon, Croix-Rousse. Novembre 2009.© Frb</p>
Fernand Louis Olbec
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AGELATE
tag:lafaceclairedelanuit.hautetfort.com,2009-10-10:2409346
2009-10-10T01:14:00+02:00
2009-10-10T01:14:00+02:00
AA...
<p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 12pt; color: black; font-family: "Times New Roman","serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="font-size: 12pt; color: black; font-family: "Times New Roman","serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"><span style="mso-tab-count: 5;"> </span></span></span></p> <table border="0" width="100%" cellpadding="0" cellspacing="0"> <tbody> <tr> <td></td> </tr> <tr> <td align="right">AA<img border="1" src="http://www.cathedrale-reims.com/notre-dame-saint-jacques-reims/serve_scale.php?id=18307&id1=155&id2=250" /></td> </tr> </tbody> </table> <p><span style="font-size: 12pt; color: black; font-family: "Times New Roman","serif"; mso-fareast-font-family: 'Times New Roman'; mso-fareast-language: FR;"> <span style="color: #000000;"> </span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> <span style="font-size: large;">L'AGELATE </span> le souriredel'ange Reims</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: #000000;"> <span style="font-size: 14pt; mso-themecolor: text1;"><span style="font-family: Calibri;">L’agélate (1) c’est celui<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> qui ne sait pas rire. « Les agélates <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>prennent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> pour hérésies de joyeuses folâtries » écrit Rabelais<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> au cardinal de Chatillon en prologue au quart livre .Ceci<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> est vrai<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> des monstres froids des appareils : on ne riait pas sous l’inquisition pas plus qu’à Téhéran aujourd’hui, mais pas non plus sous Staline ou sous Hitler<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> quand l’Histoire avait remplacé Dieu. On ne rit pas tous les jours <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>non plus <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>dans les <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>périodes <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>révolutionnaires <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>même les plus chaleureuses <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et juvéniles .St Just avait 25 ans quand on le nommait <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>déjà<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> «l’archange de la terreur». Dans son <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>fameux roman « La plaisanterie »(2), Milan Kundera <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>nous fait découvrir l’intolérance joyeuse et candide <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>des<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> étudiants <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>communistes de Prague en 1948. Incapables d’humour , ils<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> condamnent son héros<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> pour une simple plaisanterie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> griffonnée au dos d’une carte postale .Vingt ans après ,le printemps de Prague « explosion d’un scepticisme post- révolutionnaire » ,sera <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>« une révolte populaire<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> des modérés» écrit Kundera .Ce n’est pas encore le rire <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>mais surement l’humour ironique<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de l’honnête homme qui « veut crever les baudruches en dénonçant les ravages provoqués par la prétention humaine<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> à occuper la place que Dieu a laissé vacante. »(3) Cet humour là se rencontre à chaque page d’évangile, Jésus<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>crève ainsi la baudruche du « chauvinisme » du Peuple « Elu » à Nazareth <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>son pays<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> en parlant du général<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> syrien Naaman<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> guérit par Elisée. Il <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>se heurte à une foule de concitoyens <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Agélates <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>furieux<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> qui veulent <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le tuer (4) Face aux pharisiens, Jésus <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>crève avec humour la baudruche de l’hypocrisie. <i style="mso-bidi-font-style: normal;">Sépulcres blanchis</i>, ces tartuffes<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> pratiquent la<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> religion<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> pour se faire remarquer(5) .On pourrait citer également <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>la manière<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> plaisante dont Jésus déjoue les pièges tendus par <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>ses adversaires. Ainsi le piège à propos de l’impôt du à Caesar(6) ou<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> celui de la femme adultère(7).Là aussi <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>l’humour fait reculer les agélates dépités.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">A coté de cet humour<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> qui permet de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> prendre la bonne distance<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> avec soi même, mais aussi avec <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>les prétentieux, les hypocrites, les idéologues coincés qui « habitent leur vérité », il y a le rire :</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">Je ne parle pas du<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> rire <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>gras des<span style="mso-spacerun: yes;"> camarades de</span> chambrées<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> ni du rire persifleur <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>et corrosif des<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> moqueurs professionnels, mais du bon rire éclatant<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> qui accompagne une<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> histoire fine, un quiproquo, une bonne blague, une « joyeuse folâtrerie ».Ce <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>rire là est une grâce<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de jouvence, un grand bol d’air frais qui fait vivre et revivre. C’est <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le meilleur antidote<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> contre les « agélates <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>patibulaires ».</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Au chêne de Mambré ,c’est le rire légendaire de Sara la femme d’Abraham quand les Visiteurs lui annoncent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> que dans sa vieillesse<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> elle<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> mettra au monde un fils<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> au printemps suivant.(8) Si<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> un bonhomme triste<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> est un triste bonhomme, esclaffons nous gaiement<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>avec Sara<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> et ses visiteurs <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>à la barbe des tristes sires <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>aux mines patibulaires qui ne rient que quand ils se brûlent.</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"> </span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span> <span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(1) du grec « a-gélastos » : qui ne rit pas.</span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(2)Milan Kundera, la plaisanterie<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Gallimard</span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(3) Préface de<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> Kundera pour Miracle en Bohème<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> de Skvorecky cité par Alain Finkielkraut dans Cœur intelligent<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> chez Stock/Flammarion</span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(4)Luc ch. 4 /16 à 28 : « mais lui, passant au milieu d’eux, alla son chemin. »</span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(5) Matthieu ch.6 / 16 à 18 : »Quand vous jeûnez… »,Ch.7 / 1 à 5 : « la paille et la poutre » etc…</span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(6)Luc ch.20/20à26 : « rendez à Caesar ce qui est à Caesar et à Dieu ce qui est à Dieu ».</span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(7) Jean ch.8/1à11 : « que celui d’entre vous qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »</span></span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 10pt;" class="MsoNormal"><span style="color: black; mso-themecolor: text1;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: #000000;">(8) « Mais si Sara tu as ri ! » <span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Aujourd’hui encore<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> ce grand éclat de rire illumine mes oreilles. D’ailleurs à la naissance d’Isaac – en hébreu, « il a ri », tu t’écries : "Dieu m’a donné sujet de rire ! Quiconque l’apprendra rira à mon sujet" gén ch.21/6.Cité par Gabriel Ringlet dans l’Evangile d’un libre penseur (Albin Michel) .Il<span style="mso-spacerun: yes;"> </span> ajoute : « Oui Sara, je ris à ton sujet. Mais ce n’est pas un rire moqueur. Je ris de connivence, Je ris d’amitié et de complicité. »</span></span></span></span></p>
VALERIE BERGMANN
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Serge Gainsbourg, l'irremplaçable :
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2009-03-27:2117930
2009-03-27T13:27:33+01:00
2009-03-27T13:27:33+01:00
"Je connais mes limites. C'est pourquoi je vais au-delà".
<div style="text-align: center"><img src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/02/00/274428433.jpg" alt="gainsbourg.jpg" style="border-width: 0; margin: 0.7em 0;" id="media-1662385" /><em><strong>"Je connais mes limites. C'est pourquoi je vais au-delà".</strong></em></div>
absolu
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Souffle
tag:www.listesratures.fr,2008-12-19:1955875
2008-12-19T01:46:29+01:00
2008-12-19T01:46:29+01:00
Je fais tout pour oublier, reléguer ces trois belles journées au fond du...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Je fais tout pour oublier, reléguer ces trois belles journées au fond du grenier à souvenirs, les cacher à ma mémoire, pour l’heure. C’est insupportable le bonheur, juste en souvenir. C’est insupportable de me réveiller, la nuit, le jour, sans un souffle à mes côtés. J’en ai déjà perdu un, cette année.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Les mots fatals ont été prononcés. Les mots qui reniaient les phrases passées. Elles ne sont plus jamais revenues. Alors je me suis tue. Un sursaut verbal. Et puis plus rien. A quoi bon. Je ne sais plus comment te dire…. Tu ne veux plus écouter…</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">La magie s’est arrêtée, c’était ton dernier tour. Tu avais déjà disparu.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Mon illusion. A prendre ou à regretter. J’ai pris. Comme d’habitude, j’y ai cru. Mais un magicien ne révèle jamais son secret.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Tu ne voulais rien de sérieux. Je ne voulais rien d’allégé.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Pas d’histoire, rien à inscrire dans le temps, rien à relire, rien à redire.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p>
absolu
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Douce heure
tag:www.listesratures.fr,2008-11-24:1914450
2008-11-24T20:56:13+01:00
2008-11-24T20:56:13+01:00
"Douceur. Douceur à l’aurore, le jour naissant nous observe, les...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">"Douceur.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Douceur à l’aurore, le jour naissant nous observe, les sens à l’honneur s’éveillent. Des mots à oublier, des gestes à réinventer.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Le corps se redécouvre, s’ouvre, et se souvient.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Fuite en avant, corps renversés. Oublier le passé, pour un temps seulement. Un temps vaut mieux que des cieux gris-blanc.</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana;">Se souvenir du présent, à corps et à deux."</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"> </p>
absolu
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Ô mage (extrait)
tag:www.listesratures.fr,2008-11-13:1895485
2008-11-13T13:59:23+01:00
2008-11-13T13:59:23+01:00
Tu réalises les cris qui t’étouffent, te figent tu tentes...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;"> </span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">Tu réalises les cris qui t’étouffent, te figent</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">tu tentes de faire bonne figure, gardes tout pour toi, ou presque, pour une fois</span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt;" class="MsoNormal"><span style="font-size: small; font-family: Times New Roman;">regardes autour de toi, et ne t’y retrouves pas, ne vois plus que l’immensité d’un ciel prêt à t’accueillir, et toi pas prêt à y aller.</span></p>
absolu
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Déséquilibre
tag:www.listesratures.fr,2008-11-04:1880241
2008-11-04T13:05:48+01:00
2008-11-04T13:05:48+01:00
Juste un déséquilibre, apprendre à marcher sans béquille.. Quelques...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span class="postbody1"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial;">Juste un déséquilibre, apprendre à marcher sans béquille.. Quelques larmes roulent en entendant "l'poinçonneur des Lilas", un vague à l'âme sur les quais de Seine, la nuit. Toutes ces lumières qui scintillent, ce vent insolent de fraîcheur. La rue Mouffetard, pleines de rires, d’alcool, de drames latents.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span class="postbody1"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial;">Ta guitare entre ses mains, les cordes qui vibrent et mon âme aussi.</span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span class="postbody1"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial;">Des moments que je vais devoir écrire, absolument.</span></span> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial;"><br style="mso-special-character: line-break;" /> <br style="mso-special-character: line-break;" /></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span class="postbody1"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial;">Comme une zénitude un peu triste. Comme un état d'âme mélancolisé.</span></span> <span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial;"><br /> <span class="postbody1"><span style="mso-ansi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Et le rire s'autorise à prendre le dessus, à devenir fou, à libérer le corps. A apaiser l'esprit.</span></span><br /> <span class="postbody1"><span style="mso-ansi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Alors seulement on prend un peu de recul.. On regarde, ce qui se passe, on analyse, et on agit. On se remet doucement dans la vie. On s'en remet à la vie....</span></span></span></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana; mso-bidi-font-family: Arial;"><span class="postbody1"><span style="mso-ansi-font-size: 10.0pt; mso-bidi-font-size: 10.0pt;">Et puis...</span></span></span></p> <p class="MsoNormal"> </p>
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Vole en éclat
tag:www.listesratures.fr,2008-07-30:1726448
2008-07-30T12:32:19+02:00
2008-07-30T12:32:19+02:00
"Le cerveau part en torche, mais y a plus de parachute, rien pour parer...
<p><span style="font-size: 11pt; font-family: 'verdana'">"Le cerveau part en torche, mais y a plus de parachute, rien pour parer les silences, dans l’abyme y a plus rien qui résonne, pas même un vieil écho.. on donnerait cher pour un mot, pour un éclat de voix, mais c’est la vie qui vole en éclat."</span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: 'verdana'">Extrait de <strong><em>G. crie C. maux.<br /></em></strong></span></p>
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Il dépérit - IKéBANA n°3
tag:www.listesratures.fr,2008-04-20:1583919
2008-04-20T23:08:00+02:00
2008-04-20T23:08:00+02:00
Il dépérit . En dépit de tous les tests de dépistage possibles, son...
<p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2" face="verdana">Il <b>dépérit</b>. En <b>dépit</b> de tous les tests de <b>dépistage</b> possibles, son corps se <b>dépeuple</b> petit à petit. Il n’en était nullement <b>dépité</b>, quand bien même sa peau se <b>dépiautait</b> lentement, douloureusement. Il sentait toutes les molécules de son corps en proie à la <b>dépigmentation</b>. Il n’en était pas pour autant <b>déphasé</b>. Ce sont les autres qui se <b>dépêtraient</b> de sa <b>dépersonnalisation</b>. Les autres qui souffraient de sa <b>dépilation</b>. Lui n’en avait cure. Au contraire. Il se sentait de plus en plus léger. Il se <b>déphosphorait</b> sans opposer le moindre effort. Ses veines <b>dépiquaient</b> le sang de ses vaisseaux, à leurs <b>dépens</b>, mais il laissait faire. Pourquoi les autres <b>dépensaient</b>-ils tant d’énergie à refuser cet état de fait ? Pourquoi s’obstinaient-ils à s’agglutiner autour de lui, sans arrêt, <b>dépendants</b> du moindre battement, cœur, paupière. Il devenait lisse comme une roche polie par un courant régulier, incessant. Que leur importait-ils alors, qu’il se <b>dépenaille</b> progressivement ? Ils semblaient vouloir empêcher toute fuite en avant, toute <b>déperdition</b> de chaleur, tels des manchots, sur la banquise. Il se sentait pris au piège, comme dans les mailles d’un filet à papillons.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"> </p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2" face="verdana">Ils oubliaient que ça ne dépendait plus de lui. Le sort en était jeté.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"> </p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="2"><font face="verdana"><b>Dépendants</b> du moindre battement, cœur, paupière, du moindre battement d’elle. Partie, il s’envola, laissant à terre sa chrysalide. <b>Dépigeonnage</b> d’une vie. Plus aucune aile à l’horizon, à peine une plume, sur le balcon..</font></font></p>
absolu
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Chérie, remets ton diaphragme, ce soir j'te sors ma diatribe (âmes sensibles, s'abstenir)
tag:www.listesratures.fr,2008-04-17:1569738
2008-04-17T21:52:00+02:00
2008-04-17T21:52:00+02:00
Ikébana n°2, toujours sur une idée de Mr Brown.. Ah faut dire qu'il y a...
<p><strong>Ikébana n°2, toujours sur une idée de Mr Brown..</strong></p> <p align="justify">Ah faut dire qu'il y a longtemps qu'elle n'a pas été autant en verge, enfin, en verve, ma p'tite <strong>diatribe</strong> paresseuse. le jour de ta <strong>diduction</strong> a sonné ma douce, mais tu ne mords pas hein ! La <strong>dichotomie</strong> a assez duré, on va fusionner comme jamais, c'est moi qui t'le dis ! J'ai le <strong>diascope</strong> en alerte, la <strong>diaule</strong> qui chante ! Les Grecs n'ont qu'à bien se tenir.<br /> Par contre sache une chose, on va pas faire dans le <strong>diatonique</strong>, c'est droit au but ! Cherche pas ton <strong>didacticiel</strong>, le ciel, c'est tout droit ! Genre Marquis de Sade sans les didascalies. On va s'refaire la diastole de ton cul, la diathermie d'mon thermomètre à moustaches. J'ai toujours pensé qu'on était faits pour s'emboîter, tous les deux, je suis ta <strong>diaphyse</strong> gorgée de sang, tu es ma <strong>diatomée</strong> intérieure, tes branches enveloppent avec avidité la <strong>diaspora</strong> de mon plaisir. <strong>Diastase</strong> de mon désir, j'vais t'enseigner la <strong>didactique</strong> de mon tromblon, j'vais t'refaire le coup du <strong>dictionnaire</strong>, j'te donne un mot, tu trouves ma définition... Et pas d'entourloupe, du genre "j'ai la migraine", ou " j'peux pas j'ai <strong>diahrrée</strong>".<br /> Viens donc que je te sers contre ma <strong>diaprure</strong>, ma déesse bien fessue, viens, que je t'affine le grain de peau de ma belle <strong>diatomite</strong>, un tango diabolique sur un rythme <strong>diastolique</strong>..<br /> Quelle chance cette <strong>diarthrose</strong>, quelle souplesse, ma tigresse, ces reins <strong>diathermanes</strong> échauffent plus d'un érotomane averti ! c'est le <strong>dicton</strong> qui veut ça : "<strong>diathermanéité</strong> du matin, j'en perds mon frein"! Quoi, il existe pas ce dicton ? Et alors, tu t'y connais, toi, peut-être, tu n'as jamais été capable de faire la différence entre un <strong>dico</strong> qui t'les donne et un arbre ! Un <strong>dicotylédone</strong> ? C'est cela oui.. Si tu veux.. Commence pas à faire ton <strong>dictateur</strong> de la <strong>diction</strong> hein, c'est pas le moment. Occupe-toi plutôt d'mon gros dico, madame la savante <strong>didactyle</strong>. Dactylo ? Aussi, oui. Occupe t'en donc, de ma sténo, ma reine de la <strong>dictée</strong>.<br /> Moi, mon père m'a dit, quand j'étais môme, que, dans la vie, ce qui compte, c'est d'être <strong>dibasique</strong>. Alors j'm'occupe de ma paire. Et d'mes pairs, s'ils sont aussi charmants que toi... ça t'en bouche un coin, pas vrai, mieux qu'avec ma fusée "<strong>dit-atomique</strong>". D'ailleurs, j't'ai pas demandé d't'en occuper y a quelques instants ? Viens donc murmurer des cochonneries à l'oreille de mon <strong>dictaphone</strong>, Après j'te remplirai ta grille de mots croisés, j'ai d'la longueur. J'f'rai même les cases noires, si ça t'intéresse, ma coquine.. Tu as toujours de ton <strong>dictame</strong> ? ça passera mieux je pense.. Dictame, dicte-âme.. amusant non ?<br /> Eh, regarde, ça marche ! J'suis <strong>diapré</strong> de partout, on dirait un zèbre, rouge et blanc. Un troupeau de zèbres très "zob et hissants'. Ah ah ! Tu m'inspires qutant que tu m'aspires, ma goulue, quel talent ! Quand tu m'prends tout entier, là, comme ça, j'retourne en arrière, j'retombe dans mes souvenirs, comme une séance <strong>diapositives</strong>. Quand la brise d'été soulevait délicieusement ta robe, les dimanches à la campagne, et que tu m'attirais derrière un buisson pour me montrer ta rose <strong>dichroïque</strong>. Et moi, pressé de la butiner, je te donnais mon dard "<strong>dick-aromatique</strong>", il gardait le goût de toi, à chaque fois un peu plus, jusqu'à ce que je t'aie dans la peau, jusqu'aux os....<br /> Bah ! Pourquoi tu t'arrêtes, pourquoi tu me regardes comme ça ? C'est la premire fois que je te parle ainsi ? Ah... t'es sûre que tu s'rais pas <strong>diasthésique</strong> des fois ? Amnésique, oui, voilà.. c'est pareil. T'es mon encyclopédie des synonymes, la reine de mon cygne, ma <strong>dicline</strong> en toute saisons, une déclinaison <strong>diaphragmatique</strong>, à l'ouverture psychédélique....<br /> Aaaaaaah, je divague......</p>
absolu
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Un pharaon, ça sent l'poisson non ?
tag:www.listesratures.fr,2008-04-08:1552960
2008-04-08T10:16:00+02:00
2008-04-08T10:16:00+02:00
LE PHARAON (un jeu proposé par une mystérieuse Misra) Règles : I -...
<p><em><strong>LE PHARAON</strong> (un jeu proposé par une mystérieuse Misra)<br /> <br /> Règles :<br /> <br /> I - Utiliser obligatoirement les termes suivants:<br /> <br /> poisson, pharaon, canon pantalon<br /> revolver, patibulaire<br /> carotte, saucisse, , , , ensorceleuse, sordide, ventru, rose, pantois, triste, , , , , , , inévitablement, tragiquement, aussitôt, vite, délicatement.<br /> embrasser crier planter tomber<br /> rire dormir<br /> II - Tous genres littéraires acceptés<br /> <br /> Maximum : 40 lignes.<br /></em><br /> Impro :</p> <p align="justify">Ca sent le poisson, non, vous trouvez pas ? Pas très rassurant ce vieux troquet, limite sordide, avec toutes ces gueules patibulaires vissées au comptoir. De temps en temps un oeil torve se lève vers une ensorceleuse en tenue légère qui se déhanche pitoyablement sur le zinc, désespérant d'un billet de ces vulgaires ventrus, ou des quelques jeunots à la peau encore bien rose. Elle rêve d'un galant qui la f'rait descendre délicatement de son minable piédestal, qui lui ordonnerait de laisser tomber tout ça, qui la prendrait aussitôt dans ses bras pour l'embrasser, qui planterait son poing dans l'oeil torve qui s'est trop attardé en bas. Il la ferait rire, il l'emmènerait crier son plaisir. Elle serait sa déesse, il jouerait les pharaons, jusqu'à ce qu'elle aperçoive, dépassant de la poche de son pantalon le canon d'un revolver.<br /> Elle resterait tragiquement immobile, retenant une larme silencieuse au coin de l'iris, le regard pantois.<br /> Encore une fois elle se réveillera, triste jusqu'au bout de ses rêves.<br /> Elle se demandera quelle conserve elle ouvrira pour le déjeuner : saucisse-lentilles, ou p'tits pois carottes.<br /> Et elle retournera déambuler, encore une fois, sur ce comptoir dézingué.</p>
absolu
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IKéBANA n°1 : « Un pauvre gus qui erre à la recherche de ton dernier soupir »
tag:www.listesratures.fr,2008-04-07:1552608
2008-04-07T16:35:00+02:00
2008-04-07T16:35:00+02:00
Un jeu proposé par un certain MR BROWN, qui consiste à ouvrir un...
<p><span style="font-size: 10pt"><font face="Times New Roman">Un jeu proposé par un certain MR BROWN, qui consiste à ouvrir un dictionnaire au hasard, et prendre les mots de la double page pour en faire un texte. Dans le désordre, déclinés et/ou conjugués, l'invitation est lancée, j'y réponds ainsi :</font></span></p> <p align="center"> <span style="font-size: 10pt"><font face="Times New Roman"><strong>Le Petit Robert : guillotiner => gynandromorphisme</strong></font></span></p> <p align="center"><span style="font-size: 10pt"><strong><font face="Times New Roman"><b><span style="font-size: 10pt; font-family: Verdana">IKéBANA n°1 : « <i>Un pauvre gus qui erre à la recherche de ton dernier soupir</i> »</span></b></font></strong></span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Ah lala quelle <b>gymnastique</b> pour se glisser dans cette vieille <b>guimbarde</b>, faut avoir de la <b>guimauve</b> à la place des os, c’est pas possible autrement..</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Et tout ça pour animer encore une soirée pourrie dans une vielle <b>guinguette</b> paumée dans un bled connu de personne sauf <b>du guitariste</b>, c’est bien notre veine !</span></p> <p align="justify"><span xml:lang="EN-GB" style="font-size: 8pt; font-family: Verdana" lang="EN-GB"><img name="media-946206" src="http://www.listesratures.fr/media/02/01/1161208849.jpg" alt="64165009.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-946206" />Heureusement, j’entends Keren Ann : « Lay your head down in my arms »…</span> <span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">J’la laisserai bien reposer dans ses bras oui.. arrêter cette vie <b>guindée</b>, qui ne rime à rien, de salles des fêtes en MJC et autres centres socio quelque chose.. m’en fous d’faire <b>guincher</b> les vieux des cités, les papys avec leurs vieilles <b>guimpes</b>, les mamies qu’ont ressorti leurs <b>guipures</b>, tout ce petit monde dansant de <b>guinguoi</b>s, simulacre de leurs belles années.</span></p> <p align="justify"> </p> <p align="justify"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Ah ce coup-ci c’est dans un <b>gymnase</b>, qu’on va jouer.. un peu de <b>gymnastique</b> musicale.. Et si il fait pas trop mauvais on aura qu’à organiser un <b>Gymkhana</b>, histoire d’en achever quelques-uns.. Bah oui, c’est pas humain de laisser ces gens agoniser pendant des années.. Rooo, j’plaisante, prenez pas cet air offusqué..</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana"><img name="media-946190" src="http://www.listesratures.fr/media/00/00/324849215.jpg" alt="1608152794.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" id="media-946190" />J’crois que j’vais devenir <b>gymnosophiste</b>.. plus besoin de me prendre la tête pour les costumes, jouer naturel, revenir aux sources.. Devenir plus spirituel, ou plus spiritueux surtout, <span> </span>histoire de.. d’oublier un peu.. devenir un artiste de la <b>gustation</b> viticole, me mettre à la <b>guzla</b> ; partir, au milieu de nulle part, enfin encore plus au milieu que maintenant, avec ma <b>guitoune</b>, parler à la nature, pousser des cris <b>gutturaux</b> pour effrayer les noctambules, me faire la peau aussi dure que de la <b>gunite</b>, pour résister aux intempéries, projeter sur l’écorce des arbres environnants les soirs de pleine lune l’ombre d’une <b>guivre</b>, pour faire peur aux braconniers insomniaques..</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Je ressemblerais à une plante <b>gymnocarpe,</b> au fil des années mon bras se transformerait en <b>guisarme</b>, grâce à laquelle je pourrais m’accrocher aux troncs, chasser l’écureuil, récupérer ses provisions. Ecrire aussi, des mots corsés, l’âme écorchée, graver l’écorce, <b>guillotiner</b> mes a priori, mes idées reçues et mes apparences.. enrouler mes idées les plus noires en <b>guirlandes</b> autour des branches, et les laisser crever sous le coup des becs carnassiers. Les plus belles, je les recouvrirai de <b>gutta-percha</b>, pour les protéger des intempéries de mon esprit.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana"><img name="media-946197" src="http://www.listesratures.fr/media/02/01/71133926.jpg" alt="2087991669.jpg" style="float: right; margin: 0.2em 0px 1.4em 0.7em; border-width: 0px" id="media-946197" />Je <b>guiperais</b> des <b>gymnotes</b>, pour m’alimenter le cerveau en électricité, pouvoir crier eurêka plus d’une fois par jour. Je n’en ferai qu’à la <b>guise</b> de Dame nature. Je ramasserais du bois, construirai un <b>guindant</b>, y accrocherais une <b>guinée</b>, et me ferai une voile, pour voyager vers les étoiles, Je la <b>guinderais</b>, qu’elle brille de mille feux et fasse jaser les astres les plus chatoyants ; je jouerais du <b>guindeau,</b> histoire d’aller encore plus haut, et jetterai l’ancre aux oubliettes. Je me ferais <b>guillotineur</b> des têtes brûlées, je passerais le <b>guipon</b> sur mon passé, je mettrais mon âme à nu, comme une <b>gymnosperme</b> émue. Je me ferais du <b>guppy</b> de sansonnet avec les quelques <b>guldens</b> qui traînent dans ma poche depuis trop longtemps. Je me fabriquerais <b>un guipoir</b>, torsader jusqu’à l’agonie une tentative de vague à l’âme. Un appareil <b>gustatif</b>, pour percevoir jusqu’à l’infini le goût de toi dans chaque parcelle d’air. Je mettrais des coques de noix vides pour récupérer chaque goutte de pluie , aussi suave qu’une larme de <b>guyot</b> et enverrai des baisers sucrés à ton souvenir, aussi ancien que le <b>günz.</b> J’apprendrais à mon cœur l’art de la <b>guzla,</b> pour lancer vers toi les plus doux sanglots.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Je me prendrais pour un <b>gymnasiarque</b>, et dirigerais les acrobates des sous-bois, les buissons et les rondins feraient d’excellents obstacles, la forêt prendrait son air le plus <b>gymnasial</b>, un saule pleureur me prêterait ses cordes pour grimper à ton sommet. Mes poumons s’élargiraient, grâce à cette hygiène <b>gymnique</b>, et pourraient stocker encore un peu plus de toi à chaque inspiration. La <b>gustométrie</b> de ta peau n’aurait jamais été aussi haute.</span></p> <p align="justify"><span style="font-size: 8pt; font-family: Verdana">Mais tu es partie il y a bien longtemps.. Je ne suis plus qu’un mollusque atteint de <b>gynandromorphisme</b>, je ne suis plus qu’un père privé de descendance, <a name="OLE_LINK1" title="OLE_LINK1" id="OLE_LINK1"></a>un pauvre <b>gus</b> qui erre à la recherche de ton dernier soupir.</span></p> <p align="justify"> </p>
absolu
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L'image innée (suite - 2)
tag:www.listesratures.fr,2008-04-04:1548298
2008-04-04T13:57:00+02:00
2008-04-04T13:57:00+02:00
[...] A peine s’étaient-ils embrassés, que le brasier s’est...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt" class="MsoBodyText"><font size="3" face="Times New Roman">[...] </font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt" class="MsoBodyText"><font size="3" face="Times New Roman">A peine s’étaient-ils embrassés, que le brasier s’est enflammé. Affamés de chair, caresses abrasives, comment a-t-il fait pour savoir où la toucher, où l’attouchement devait être corrosif sur sa peau qu’elle pensait rouillée : comment pouvait-il savoir.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt" class="MsoBodyText"><font size="3" face="Times New Roman">À peine sorti de son lange, sans se gêner l’ingénu fit preuve d’ingéniosité animale avant, bien avant de s’épanouir dans un ultime râle. Libérant des instincts méconnus, il s’installa en elle, doucement, puis se dévoua, dévoilant une fougue si longtemps déviée de la chair.</font></p> <p align="justify" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt" class="MsoBodyText"><font size="3" face="Times New Roman">Devenu disciple, elle lui livra l’indicible, elle lui donna quelques indices pour atteindre la cible. Ce fut pour elle une renaissance quand il dénonça les zones sensibles, quand il pointa du doigt les endroits oubliés... Le désir regagna ses faveurs, la dénoua de ses tensions avec ferveur. Elle s’était censurée, il la rassura. Elle avait oublié de sentir, il la respira.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt" class="MsoBodyText"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt" class="MsoBodyText"><font size="3" face="Times New Roman">[...]</font></p>
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A suivre (II)
tag:www.listesratures.fr,2008-03-23:1529016
2008-03-23T12:57:00+01:00
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D’un ... regard dans le rétro, Le bruit d’une chute à...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"> </p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman"><a target="_blank" href="http://www.listesratures.fr/archive/2008/03/17/impro.html"><font color="#FF0000"><strong>D’un</strong></font></a>... regard dans le rétro,</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Le bruit d’une chute à vélo,</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">La rage d’une guerre aux infos</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Encore une grève de métro…</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Y a comme un courant d’air,</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Un retour en arrière,</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">Un livre qui se referme,</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><font size="3" face="Times New Roman">C’est la terre à l’envers...</font></p>
absolu
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Impro (I)
tag:www.listesratures.fr,2008-03-17:1519063
2008-03-17T12:01:00+01:00
2008-03-17T12:01:00+01:00
Sensuel, Sang-sue elle s'accroche aux mots comme la mer aux rochers, les...
<p>Sensuel,<br /> Sang-sue elle s'accroche aux mots comme la mer aux rochers,<br /> les enveloppe de son être,<br /> les cache aux yeux des manants, des goélands.<br /> Libère leur éclat au soleil couchant<br /> S'évapore, écumant les restes d'un ciel déclinant.</p> <p> </p> <p>Pour <a target="_blank" href="http://www.laguerredesmots.com/anita/"><strong><font color="#FF0000">Anita</font></strong></a> ( le rouge pour son rocher)</p>
absolu
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L'image innée (suite)
tag:www.listesratures.fr,2008-03-15:1516782
2008-03-15T21:42:00+01:00
2008-03-15T21:42:00+01:00
[...] Je veux un endroit inconnu de tous, interdit à la tristesse,...
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt" class="MsoBodyText"><a target="_blank" href="http://Je%20veux%20un%20endroit%20inconnu%20de%20tous,%20interdit%20%C3%A0%20la%20tristesse,%20%C3%A0%20tout%20ce%20qui%20blesse.%20Aucun%20objet%20contondant,%20aucun%20malentendu,%20aucun%20con%20malentendant."><font size="3" color="#FF0000" face="Times New Roman"><strong>[...]</strong></font></a></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt" class="MsoBodyText"><font size="3" face="Times New Roman">Je veux un endroit inconnu de tous, interdit à la tristesse, à tout ce qui blesse. Aucun objet contondant, aucun malentendu, aucun con malentendant.</font></p> <p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-indent: 18pt" class="MsoBodyText"><font size="3" face="Times New Roman">Entre vous et moi, en toute confidence, je pense que c’est un coup de la providence. Soyons fous, oublions ce qui nous entoure, ce qui nous attache, ce qui nous angoisse. Perdons-nous quelques instants, le temps d’une éclipse, le long d’une ellipse. Faisons le tour de la Terre, sans la toucher, le système solaire est à nous, les planètes font place nette et nous permettent un écart de conduite, loin de leur orbite. Régler l’objectif sur la Lune, oublier d’atteindre les siens, se faire du bien. [...]</font></p>
absolu
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Souvenir parisien
tag:www.listesratures.fr,2008-02-10:1457228
2008-02-10T11:33:00+01:00
2008-02-10T11:33:00+01:00
" Poinçonner son ticket, le jour commence à poindre,la vie pointe le bout de...
" Poinçonner son ticket, le jour commence à poindre,la vie pointe le bout de son fardeau, bateau ivre d'abus, jusqu'au havre du soir.<br /> Paris le jour, Paris la nuit, brille quand on se met au lit, s'aigrit quand on en sort."
VALERIE BERGMANN
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Citation du jour
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2007-11-26:1336703
2007-11-26T19:24:01+01:00
2007-11-26T19:24:01+01:00
" Le couple heureux qui se reconnaît dans l'amour défie l'univers et...
<strong>" </strong><em><strong>Le couple heureux qui se reconnaît dans l'amour défie l'univers et le temps; il se suffit, il réalise l'absolu".<br /></strong></em>Simone de Beauvoir
VALERIE BERGMANN
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Antonin Artaud :
tag:valeriebergmann.hautetfort.com,2007-11-25:1334829
2007-11-25T18:40:00+01:00
2007-11-25T18:40:00+01:00
"L'absolu n'a besoin de rien. Ni de dieu, ni d'ange, ni d'homme, ni...
<p><strong><em><img src="http://valeriebergmann.hautetfort.com/media/02/00/bd7b0fd46241bb3fc0042a665d460698.jpg" alt="b756120acc73ba8a915440a632831e72.jpg" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; border-width: 0px" title="Artaud" id="media-685297" />"L'absolu n'a besoin de rien. Ni de dieu, ni d'ange, ni d'homme, ni d'esprit, ni de principe, ni de matière, ni de continuité</em>".</strong></p>
absolu
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7 choses que vous ne savez pas sur moi
tag:www.listesratures.fr,2007-07-11:1134285
2007-07-11T14:20:00+02:00
2007-07-11T14:20:00+02:00
Eh voilà. Cela devait bien arriver un jour. Comme une "ola", tôt ou tard...
<h6><span xml:lang="FR" lang="FR">Eh voilà. Cela devait bien arriver un jour. Comme une "ola", tôt ou tard elle arrive sur soi. Je me suis faite tagger par l'<a target="_blank" href="http://bouquins.hautetfort.com/"><strong><font color="#FF6600">Okapi</font></strong></a> .</span></h6> <div class="posttext"> <div class="posttext-decorator1"> <div class="posttext-decorator2"> <p class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR"><u>Voici donc les règles du jeu</u> :</span></p> <p align="justify" class="MsoNormal"><i>La personne taggée décrit 7 choses sur elle-même sur son blog, ainsi que le règlement. Elle doit ensuite tagger 7 personnes (ou moins!) et les énumérer dans son blog. Enfin elle laisse un message sur leur blog en indiquant qu'ils ont été taggés et les invite à venir sur son blog.</i></p> <p class="MsoNormal"><b><span xml:lang="FR" lang="FR">Sept choses que vous ne savez pas sur moi</span></b></p> <p align="justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">1) <strong>ce que je viens juste de faire</strong> : une tarte aux prunes</span></p> <p align="justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">2) <strong>ce que j'installe en premier lorsque j'emménage</strong> : ma bibliothèque</span></p> <p align="justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">3) <strong>la première chose que je fais en rentrant le soir</strong> : je revêts ma "tenue de combat"</span></p> <p align="justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">4) <strong>depuis quand j'n'ai rien écrit</strong> : ouh là... beaucoup trop longtemps</span></p> <p align="justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">5) <strong>ce qui me manque</strong> : un chat (ça fait un peu vieille fille non ?)</span></p> <p align="justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">6) <strong>ce qui me manque vraiment</strong> : du temps</span></p> <p align="justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">7) <strong>ce que je vais faire dans une heure</strong> : nager (piscine municipale, pas la plage..)</span></p> <p align="justify" class="MsoNormal"> </p> <p align="justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">Je m'en vais de ce pas passer le relais à <a target="_blank" href="http://ambroise.hautetfort.com"><font color="#33CCCC"><strong>Ambroise</strong></font></a> (il faut sortir un peu la tête de tes cartons), à <a target="_blank" href="http://promenonsnous.fr"><strong><font color="#99CC00">mathilde</font></strong></a>, et à <a target="_blank" href="http://une-vie-de-cocker.over-blog.com"><strong><font color="#993300">Buddy</font></strong></a>, pour le fun..</span></p> <p align="justify" class="MsoNormal"><span xml:lang="FR" lang="FR">Ajout du 11 juillet : merci Mathilde !</span></p> </div> </div> </div>
absolu
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Février 2005 - souvenir (fin)
tag:www.listesratures.fr,2007-07-02:1113243
2007-07-02T10:10:00+02:00
2007-07-02T10:10:00+02:00
- actuellement en emploi-jeune "animatrice multimédia", j'ai respiré un...
<p align="justify" class="EC_RTE">- actuellement en emploi-jeune "animatrice multimédia", j'ai respiré un grand bol d'air froid, piquant, mais ô combien vivifiant, j'ai rouvert les yeux, et j'ai vu... je veux être lue, je veux qu'on sache ce que je pense, et comment je le pense.. oué... je veux écrire, je dois écrire, je dois tenter, même de façon très modeste, de rendre un petit hommage à ces grands auteurs qui m'ont fait voyager, qui m'ont permis de m'échapper de ce que je n'arrivais pas à vivre, qui m'ont presque fait croire que la réalité était dans les livres, que je n'étais pas faite pour celle qui m'attendait chaque matin, derrière ma porte..</p> <p align="justify" class="EC_RTE">J'ai encore tendance à croire que cette réalité n'est pas pour moi, que je ne peux y trouver ma place, alors pour ne pas paraître trop en décalage, j'écrirai, je laisserai une empreinte, ne serait-ce que pour dire "si si, j'étais là, y a rien à faire... vous ne vous débarrasserez pas de mon souvenir comme ça.."</p> <p align="justify" class="EC_RTE">Enfin voilà quoi....</p> <p align="justify" class="EC_RTE">Et toi alors... qui es-tu...?</p>
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Février 2005 - souvenir (4)
tag:www.listesratures.fr,2007-07-01:1113238
2007-07-01T10:10:00+02:00
2007-07-01T10:10:00+02:00
- à la fac j'ai découvert tout ce qu'on est en droit de découvrir à 80 km de...
<p align="justify" class="EC_RTE">- à la fac j'ai découvert tout ce qu'on est en droit de découvrir à 80 km de ses parents, livré à soi-même et aux mains d'étudiants en rut... je te passe les détails, les aléas, les brimades encore présentes, mais moins acerbes, ou moins cruelles, plus hypocrites.. bref.. 3 années pendant lesquelles j'ai parcouru en long en large et en travers les rayonnages de la bibliothèque universitaire, de la librairie Martelle, de toute pièce qui contenait des livres... je passais certaines soirées seule dans mon studio, accompagné d'une petite lampe, d'un verre de muscat, d'un bon livre et d'un fond musical.. je flirtais avec Epicure, j'apprenais à le connaître.. et ne cesse de lui rendre hommage dès que je le peux, depuis..</p>
absolu
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Février 2005 - souvenir (3)
tag:www.listesratures.fr,2007-06-30:1113236
2007-06-30T10:05:00+02:00
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- il est vrai que pendant mes années collège j'ai redoublé de passion pour...
<p align="justify" class="EC_RTE">- il est vrai que pendant mes années collège j'ai redoublé de passion pour la littérature dite fantastique et ai passé nombre de mercredis après-midi à dévorer les rayons du secteur adulte de la bibliothèque municipale, Stephen King, Peter Straub, et j'en passe, dont Anne Rice.. tandis que mes chères camarades se promenaient en ville à tenter d'alpaguer le mâle boutonneux et pressé de goûter aux prémices d'une sexualité encore bien embrouillée.. Loin d'être asexuée, j'avais mon prince charmant, mais je ne correspondais pas à la belle au bois dormant... j'ai donc plongé corps et âme dans l'imaginaire, tenu pendant quelques années de "calvaire" un journal intime, à l'écriture encore imprécise, mais plutôt régulière... jusqu'à l'entrée au lycée, où je l'ai lâchement abandonné.. (je dois croire qu'il en fut largement soulagé d'ailleurs...)</p>
absolu
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Février 2005 - souvenir (2)
tag:www.listesratures.fr,2007-06-29:1113235
2007-06-29T10:05:00+02:00
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- donc oui en effet non seulement j'étais plutôt "ronde", ce qui reste...
<p align="justify" class="EC_RTE">- donc oui en effet non seulement j'étais plutôt "ronde", ce qui reste flatteur, j'étais imposante plutôt dirais-je, grande, large, avec un surpoids, bref, un peu une allure de rugbyman à lunettes et cheveux longs, qui collectionnait les félicitations et les "on la pousse elle roule" de ses carmarades qui n'attendaient qu'une chose, que je me dévoue pour aller résoudre au tableau un problème de géométrie.. Ce qui me désespérait n'était pas le problème en lui-même, mais plutôt le fait que toute la classe aurait pour horizon un arrière-train que je m'évertuais à camoufler..eh oui, j'avais tout pour plaire, c'est clair... la seule matière qui me posait problème était, eh oui, les cours d'EPS...</p>
absolu
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Février 2005 - souvenir
tag:www.listesratures.fr,2007-06-27:1113229
2007-06-27T10:05:00+02:00
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C'est l'idéal pour commencer la journée, non je dirais même plus, c'est...
<p align="justify">C'est l'idéal pour commencer la journée, non je dirais même plus, c'est passage obligatoire pour déboucher les conduits auditifs, aiguiser les sens, et supporter les jérémiades diverses et variées de certains élèves à l'allure avariée..</p> <p align="justify" class="EC_RTE">Je me connecte sur Hotmail, et oh! que vois-je, un extrait de ma biographie.. je rectifie un peu le tir, sans me prendre pour une "pool", et me permets de préciser certains points..</p> <p align="justify" class="EC_RTE">Pour répondre à tes questions :</p> <p align="justify" class="EC_RTE">- je suis partie au ski avec trois personne de sexe masculin, ce qui n'a pas changé grand chose, au déroulement du séjour, si ce n'est des parties de belote endiablées, et une tartiflette disparue à peine posée sur la table.. il ne faut cependant pas oublier le petit resto bien sympathique "L<em>e p'tit savoyard</em>", ou un nom approchant.. orgie de fromages et jambons de pays, un vin "la Mondeuse", heureuse découverte, un café génépi pas piqué des hannetons, qui m'a fait voir des edelweiss sans bouger de ma chaise.. je te passe les matins qui trainent (j'ai encore pu constater à quel point la gente masculine doit souffir d'une maladie particulière qui l'empêche de se lever de son lit.. Flémingite aigüe, feignasserie évolutive, je ne sais..). Fort heureusement la neige nous a fait l'honneur et une sacrée faveur de se déverser avec ferveur les trois premiers jours, et donc même nous, pauvres retardaires (enfin on était en vacances aussi hein, pas dans un championnat..) pouvions à notre aise arpenter des pistes plus que fournies.. enfin quand on les voyait, à partir du troisième jour.. quand la neige s'est dit : "ah, tiens, j'crois qu'il y en a assez là.."....</p> <p align="justify" class="EC_RTE">à suivre</p>
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Parade matinale
tag:www.listesratures.fr,2007-06-24:1111699
2007-06-24T11:51:20+02:00
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"Les allées pleines, les haleines chargées, la condensation embuent les...
<p align="justify"><span style="font-size: 9pt; font-family: 'verdana'">"Les allées pleines, les haleines chargées, la condensation embuent les fenêtres des wagons, ça cache un peu le noir du béton entre chaque station. L’on ne voit plus que la masse grouillante, où chacun se débrouille pour respirer, qui entre, qui sort, qui se resserre, qui s’éparpille, mouvements incessants des corps qui s’entassent, des hommes qui s’envient, qui s’engouffrent dans les rames, sans vie.. c’est la parade matinale...</span> "</p>
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Enfin, les mots rouges
tag:www.listesratures.fr,2007-06-18:1087248
2007-06-18T11:35:00+02:00
2007-06-18T11:35:00+02:00
[...] Et les mots rouges, ces mots qui brûlent la peau comme le fer marque...
<p>[...] Et les mots rouges, ces mots qui brûlent la peau comme le fer marque le troupeau, qu'on gardera pour soi au risque de le perdre à jamais... Ces mots, couleur de l'interdit, qu'on prononce tout bas à l'heure où tout s'éteint, ces mots qu'on vit plus qu'on ne les dit, qui dansent plus qu'on ne les pense, quand tout autour plus rien ne bouge. Pourquoi la Terre continue-t-elle de tourner, alors ? [...]</p>
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Ensuite viennent les mots bleus
tag:www.listesratures.fr,2007-06-15:1087278
2007-06-15T10:50:00+02:00
2007-06-15T10:50:00+02:00
[...] Il y a les mots bleus, qu'on dit tout près des cieux, à ce qu'on a de...
<p>[...] Il y a les mots bleus, qu'on dit tout près des cieux, à ce qu'on a de plus précieux. Les mots bleux, dont j'ai perçu l'écho jadis, que j'avais gardé sur mon corps, comme des indices, avant que leur traces ne s'affadissent. [...]</p>
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Premièrement : les mots verts
tag:www.listesratures.fr,2007-06-12:1087264
2007-06-12T10:45:00+02:00
2007-06-12T10:45:00+02:00
[...] Il y avait les mots verts, encore trop acides pour mettre leur jus en...
<p align="justify">[...] Il y avait les mots verts, encore trop acides pour mettre leur jus en bouteille, pas assez mûrs pour tomber au creux de mon oreille. Ceux-là même qui s'échappent alor sque le sommeil nous rattrape. Ces mots couleur des prés qu'on peut dire quand on est encore loin, herbe folle pas encore déracinée d'un amour déjà calciné. [...]</p>