Last posts on 10182024-03-28T18:22:51+01:00All Rights Reserved blogSpirithttps://www.hautetfort.com/https://www.hautetfort.com/explore/posts/tag/1018/atom.xmlJean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlRisques épistolairestag:jplongre.hautetfort.com,2022-03-20:63718422022-03-20T10:58:00+01:002022-03-20T10:58:00+01:00 Lire, relire… Philippe Besson, Se résoudre aux adieux ,...
<p style="background: white; text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #222222;"><a href="http://www.pocket.fr"><img id="media-6342521" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/01/02/3062515856.jpg" alt=": Roman, francophone, Philippe Besson, Julliard, 10/18, Pocket, Jean-Pierre Longre" /></a></span>Lire, relire… Philippe Besson, </span></strong><strong><em><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Se résoudre aux adieux</span></em></strong><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">, Julliard, 2007, </span></strong><strong><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">10/18, 2008, Pocket, 2022</span></strong></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Abandonnée par l’homme qu’elle aimait, Louise parcourt le monde (Cuba, New York, Venise, Paris), en quête d’on ne sait quoi : l’oubli (de soi, de l’autre) ? le renouveau ? la certitude ? Mais elle sait bien qu’aimer, « <em>c’est prendre des risques</em> ». Apparemment, elle tente de les reprendre, ces risques, par correspondance. Le livre entier est composé des lettres que depuis ses résidences lointaines elle adresse à Clément. </span></p><p style="background: white; text-align: justify;"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;"><img id="media-6342522" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/02/00/873406877.jpg" alt=": Roman, francophone, Philippe Besson, Julliard, 10/18, Pocket, Jean-Pierre Longre" />Ces lettres rassemblent « <em>les pièces dispersées d’un puzzle</em> », celui de la vie amoureuse, des instants de bonheur et de doute, elles effectuent des retours sur un passé en dents de scie, sur la vie à deux, sur la solitude. Roman épistolaire à sens unique (aucune réponse ne parviendra, Louise en est vite persuadée), <em>Se résoudre aux adieux</em> tisse des variations sensibles et subtiles sur la désillusion, sans fermer la porte à l’espoir.</span></p><p style="background: white;" align="right"><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: black;">Jean-Pierre Longre</span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #222222;"><a href="http://www.julliard.fr">www.julliard.fr</a></span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #222222;"><a href="http://www.10-18.fr">www.10-18.fr</a> </span></p><p><span style="font-size: 10.0pt; font-family: 'Verdana',sans-serif; color: #222222;"><a href="http://www.pocket.fr">www.pocket.fr</a></span></p>
Hildehttp://bloghost.hautetfort.com/about.htmlLe Curieux Noël de Mrs. Ellisontag:bloghost.hautetfort.com,2019-12-29:62013692019-12-29T20:43:00+01:002019-12-29T20:43:00+01:00 Une semaine avant Noël, Mariah Ellison reçoit un pudding de Noël...
<p style="text-align: center;"><a href="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/154756192.jpg" target="_blank" rel="noopener"><img id="media-6072903" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/02/1035266736.jpg" alt="Le curieux Noël de Mrs Ellison, Anne Perry, Roman," /></a></p><blockquote><p style="text-align: justify;">Une semaine avant Noël, <strong>Mariah Ellison</strong> reçoit <strong>un pudding de Noël</strong> contenant un étrange objet de plomb, faisant ressurgir de douloureux souvenirs, <strong>la mort d'une jeune fille de quatorze ans</strong>, Christina Abbott et celle de Cullen Wesley, l'avocat du principal suspect : Le Docteur Durward. Ce dernier est innocenté mais son retour à <strong>Haslemere</strong> est une menace et une injure pour la famille Wesley. <br />Le pudding et la lettre d'Edward Wesley invitent donc Mariah à se rendre sur place pour mener un dernier combat, en quête de vérité.</p></blockquote><p style="text-align: justify;">J'apprécie souvent les enquêtes de Noël d'Anne Perry. Néanmoins, il m'est parfois arrivé d'être déçue par l'ambiance. Ce n'est pas toujours le point fort de ses récits, dans certains, on oublierait presque que c'est Noël. CF : <a href="https://www.hautetfort.com/admin/posts/Voir%20le billet Le Spectacle de Noël." target="_blank" rel="noopener">Le Spectacle de Noël</a> ou <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2015/01/18/un-noel-a-kanpur-5536418.html" target="_blank" rel="noopener">Un Noël à Kanpur</a><br />Cette année, je suis assez satisfaite sur ce point, j'ai même relevé un extrait qui me plaît tout particulièrement. Voir ci-dessous.</p><p style="text-align: justify;">La fête de Noël approche, le temps est glacial, les maisons sont décorées et on boit du thé pour se réchauffer.</p><p style="text-align: justify;">Cela dit, j'ai passé un bon moment aux côtés de Mariah Ellison, une femme assez âgée ne manquant ni de répartie, ni de courage. Je l'ai trouvée attachante.</p><p style="text-align: justify;">L'intrigue n'est pas très élaborée mais, j'aime ce genre d'atmosphère, les échanges au cours de l'enquête et les révélations progressives des personnages qui amènent au dénouement.<br />Mariah évoque ses difficultés conjugales, son attachement pour Cullen Wesley. On ressent sa douleur, ses peurs mais aussi sa détermination et sa volonté pour résoudre cette affaire. </p><p>Un moment de lecture que j'ai apprécié.</p><p><strong>Le curieux Noël de Mrs. Ellison </strong>d'Anne Perry, <a href="https://www.lisez.com/ebook/le-curieux-noel-de-mrs-ellison/9782823874600" target="_blank" rel="noopener">10/18</a>, 2019</p><blockquote><p>"Mariah descendit au salon. La pièce était accueillante, même à cette période de l'année. Elle était décorée de bougies rouges de Noël, de guirlandes de feuillage et de rubans, de pommes de pin et de branches de houx saupoudrées de cheveux d'ange et d'une sorte de neige argentée. Le tout était joyeux sans être trop exubérant. <br />Elle s'installa à l'une des petites tables, puis commanda du thé et des crumpets accompagnés de beurre et de miel. Tout cela serait délicieux et lui redonnerait des forces avant qu'elle prenne des décisions." page 23</p></blockquote><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 14pt;">♦ L'avis de <a href="http://www.myloubook.com/2019/12/31/anne-perry-le-curieux-noel-de-mrs-ellison/" target="_blank" rel="noopener">Lou</a>, <a href="https://sylectures.wordpress.com/2019/12/24/le-curieux-noel-de-mrs-ellison/" target="_blank" rel="noopener">Syl</a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-6056143" style="margin: 0.7em 0.5em;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/02/02/3467629371.jpg" alt="challenges, Noël" width="165" height="165" /><img id="media-6057409" style="margin: 0.7em 0.5em;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/02/3402624040.jpg" alt="Challenge Christmas time.jpg" width="182" height="165" /><img id="media-6074796" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/01/760202940.jpg" alt="challenge british mysteries, 2020" width="166" height="166" /><br /><br /><strong><span style="font-size: 12pt; background-color: #00ccff;">♦ Il était 7 fois Noël </span></strong>organisé par <span style="font-size: 12pt;"><a href="https://www.laplanquealibellules.fr/2019/11/il-etait-sept-fois-noel.html" target="_blank" rel="noopener">Chicky Poo</a> et <a href="http://viedecontedefee.blogspot.com/2019/11/1577-il-etait-sept-fois-noel.html" target="_blank" rel="noopener">Samarian</a> <br /><strong><span style="background-color: #ff0000;">♦ Le Challenge Christmas Time</span> </strong></span>organisé par <span style="font-size: 12pt;"><a href="http://mya.books.over-blog.com/2019/11/challenge-christmas-time-2019.html" target="_blank" rel="noopener">Mya Rosa</a>. <br /><strong>Challenge British Mysteries</strong> <span style="font-size: 10pt;">organisé</span> par <a href="http://www.myloubook.com/" target="_blank" rel="noopener">Lou</a><br /></span></p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlLes deux pôles de la décadence selon Fernando Pessoatag:cottetemard.hautetfort.com,2019-08-19:61707132019-08-19T00:00:00+02:002019-08-19T00:00:00+02:00 « Les décadences sont aussi bien la stagnation où s’enterre une société...
<p style="text-align: center;"><img id="media-6023129" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/1490849092.jpg" alt="fernando pessoa,chronique de la vie qui passe,10/18,blog littéraire de christian cottet-emard,citation,politique,société,décadence,ultraconservatrisme,ultraprogressisme" /></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"><em>« Les décadences sont aussi bien la stagnation où s’enterre une société ultraconservatrice que l’anarchie où sombre une société ultraprogressive. (1er mai 1919). »</em></span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">- Fernando Pessoa - </span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;">Pour qui serait curieux de lire les développements dans ces pages écrites il y a cent ans, c'est extrait de <em>Chronique de la vie qui passe</em>, éditions de la différence, page 319 du premier tome de l’édition de poche 10/18. Le début de la chronique intitulée <em>Comment organiser le Portugal</em> est un peu fumeux mais les pages 316 à 319 sont hélas d'une stupéfiante actualité dans le contexte actuel de nos sociétés occidentales.</span></p><p class="p1" style="text-align: justify;"><span class="s1" style="font-family: 'times new roman', times, serif; font-size: 12pt;"> </span></p><p><a title="WebAnalytics" href="http://www.xiti.com/xiti.asp?s=563914" target="_top"><script type="text/javascript"><!--Xt_param = 's=563914&p=page_ du_ jour';try {Xt_r = top.document.referrer;}catch(e) {Xt_r = document.referrer; }Xt_h = new Date();Xt_i = '<img width="39" height="25" border="0" alt="" ';Xt_i += 'src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?'+Xt_param;Xt_i += '&hl='+Xt_h.getHours()+'x'+Xt_h.getMinutes()+'x'+Xt_h.getSeconds();if(parseFloat(navigator.appVersion)>=4){Xt_s=screen;Xt_i+='&r='+Xt_s.width+'x'+Xt_s.height+'x'+Xt_s.pixelDepth+'x'+Xt_s.colorDepth;}document.write(Xt_i+'&ref='+Xt_r.replace(/[<>"]/g, '').replace(/&/g, '$')+'" title="Internet Audience">');//--></script><noscript>Mesure d'audience ROI statistique webanalytics par <img width="39" height="25" src="http://logv4.xiti.com/hit.xiti?s=563914&p=page_du_jour" alt="WebAnalytics" /></noscript></a></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Le zoo” de Gin Philipstag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2019-03-08:61074232019-03-08T11:10:28+01:002019-03-08T11:10:28+01:00 A l'approche de l'heure de la fermeture du zoo, Joan et son fils de...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5918184" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/01/2488263605.jpg" alt="zoo,gin,phillips,1018" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">A l'approche de l'heure de la fermeture du zoo, Joan et son fils de quatre ans Lincoln, ne sont pas pressés d'aller vers la sortie. Et pourtant, des coups de feu se font entendre et Joan aperçoit avec horreur des corps sans vie, mais également un homme armé d'un fusil. Elle rebrousse chemin et essaye de trouver une cachette pour elle et Lincoln. Car elle en est sûre, ceux qui ont fait ça, ont bien l'intention de les traquer jusqu'au dernier...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Lorsque j'ai reçu ce livre au boulot, je l'ai direct embarqué car le résumé m'a tout de suite interpellé. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Le premier point original de ce roman est le décor utilisé : un zoo. Ce n'est pas un lieu très utilisé dans la littérature pour adulte et cela colle hyper bien au thème. L'endroit idéal pour "chasser" mais aussi pour diverses "cachettes".</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">De plus, ce roman est terriblement d'actualité et m'a rappelé les attentats du 13 novembre 2015 ou encore la tuerie de Columbine aux Etats-Unis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Vous l'aurez compris, c'est un roman angoissant, qui pourrait malheureusement se produire dans la vie réelle. Il est également très prenant, notamment par l'aspect du huis-clos, mais aussi grâce aux personnages de Joan et Lincoln.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">D'ailleurs la relation mère-fils est très bien retranscrite. L'amour maternel amène Joan à se surpasser pour faire face à cette situation inédite : trouver une cachette, lui dire ce qui se passe sans lui faire peur, l'occuper pour qu'il reste tranquille et bien évidemment faire tout ce qui sera nécessaire pour le protéger, quitte à prendre des décisions difficiles.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Ce roman m'a énormément plu, déjà par son côté addictif. On est pris dans l'histoire dès les premières pages et on a envie de savoir s'ils vont s'en sortir et comment cela va se terminer. Et ensuite, je l'ai apprécié car il a remué énormément de choses et d'émotions. On s'imagine être à la place de Joan et on en vient à se poser des questions sur ce que l'on ferait si cela nous arrivait.</span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Malgré tout, le final m'a un peu déçue dans le sens où il manquait un peu d'élément pour clore cette histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, un roman où la tension monte crescendo dans un cadre original ! A découvrir !</span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Eleanor Oliphant va très bien” de Gail Honeymantag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2019-03-04:61074072019-03-04T12:19:04+01:002019-03-04T12:19:04+01:00 Eleanor Oliphant est une jeune femme un peu spéciale. Introvertie, elle...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5918172" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/01/00/3248931877.jpg" alt="eleanor, oliphant, va, très, bien, gail, honeyman, fleuve, 10/18" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Eleanor Oliphant est une jeune femme un peu spéciale. Introvertie, elle gère très bien sa solitude et vit un peu dans son monde. Mais son quotidien va être bouleversé par un nouveau collègue Raymond qui va la pousser à sortir de sa zone de confort, et faire face à son passé !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">J'avais lu pas mal de chroniques élogieuses sur ce bouquin, il me tardait donc de me faire mon propre avis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Tout d'abord, il est important de présenter le personnage d'Eleanor Oliphant. C'est une jeune femme qui approche de la trentaine, qui vit seule, se plonge dans le travail la semaine, tandis qu'elle ne cesse de boire le weekend pour passer le temps. N'oublions pas les traditionnels coups de fil à sa mère chaque mercredi soir. Eleanor a ses propres habitudes et se fiche des conventions sociales car elle dit tout ce qu'elle pense sans filtre. On pourrait la qualifier de bizarre tant elle a du mal à s'adapter aux autres.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Mais c'est sans compter l'arrivée de Raymond dans l'entreprise dans laquelle elle travaille, mais aussi dans sa vie. Celui ci se fiche de ce que l'on peut dire sur elle, et au contraire l'amène à faire des choses qu'elle n'aurait pas oser faire jusque là. Petit à petit, le lecteur assiste à l'évolution du personnage d'Eleanor pour la voir s'épanouir jour après jour.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Cette ouverture sur le monde s'accompagne d'une remise en question sur son passé. En effet, Eleanor n'a pas vécu des choses faciles, qu'elle a parfois totalement refoulées. Le lecteur va alors apprendre de terribles révélations au fur et à mesure des pages. C'est le petit côté suspense qui nous pousse à vouloir connaître le fin mot de l'histoire. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Globalement, ce livre est très touchant et nous procure diverses émotions. L'humour y est nettement présent par le côté décalé d'Eleanor. Mais également la tristesse pour les événements par lesquels elle a dû passer. J'ai vraiment apprécié cette histoire qui est très bien construite. On ne peut que s'attacher à Eleanor, mais aussi à Raymond !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, un chouette roman contemporain original à découvrir !</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: 12pt;">Bonne nouvelle, il est sorti en poche aux éditions 10/18 !</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5918168" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/01/3248931877.jpg" alt="eleanor, oliphant, va, très, bien, gail, honeyman, fleuve, 10/18" /></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlLa Conspiration du globe de Thierry Bourcy et François-Henri Souliétag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2017-04-17:59339002017-04-17T19:22:00+02:002017-04-17T19:22:00+02:00 La Conspiration du globe de Thierry Bourcy et François Henri-Soulié...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: times new roman,times,serif;">La Conspiration du globe</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: times new roman,times,serif;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: 24pt; font-family: times new roman,times,serif;">Thierry Bourcy et François Henri-Soulié</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5607632" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/00/2487164005.jpg" alt="conspirationduglobe.jpg" width="302" height="302" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">"N'eût été la violente querelle qui éclata au cours du quatrième acte entre deux marchands de chevaux, pris de boisson, la représentation d'Hamlet pouvait être considérée comme un succès. Les spectateurs avaient ri aux bons endroits, hurlé en vain pour sauver Polonius et frémi à l'arrivée du fantôme. Quand aux deux invités exceptionnels de Shakespeare, deux princes venus du Danemark, ils avaient semblé fascinés par la pièce."</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">En ce début du mois de mars 1603, les émissaires Rosencrantz et Guildenstern ont été envoyés par le roi du Danemark pour mener à bien des négociations secrètes avec la reine Elizabeth I. A la demande de William Shakespeare, rencontré dix ans auparavant, ils ont assisté à la représentation d'<em>Hamlet</em> où le dramaturge a créé deux personnages éponymes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">Justement, à la suite d'une méprise, les deux comédiens interprètes de ces rôles sont retrouvés morts dans les coulisses. Afin de faire la lumière sur ce double assassinat, la reine réquisitionne Lord Dawson, le commandant de sa garde, et dépêche Lady Dorchester, une de ses dames de compagnie, à Prague pour chercher le capitaine Kassov. Ce dernier s'était distingué dans la résolution du crime du prince Tsycho Brahé et la souveraine tient à mettre toutes les chances de son côté pour enrayer la crise diplomatique qui couve.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5607636" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/1242573019.2.jpg" alt="la conspiration du globe,thierry bourcy,françois-henri soulié,1018,shakespare,capitaine kassov,polar historique,roman policier,roman sous le règne d'elizabeth i,enquête policière" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">Je n'avais pas lu <em>Le songe de l'astronome</em>, le premier volet des aventures du capitaine Kassov. Mais, en parcourant les allées de Gibert Jospeh avec mes copinautes Titine et Emjy jeudi dernier, j'ai immédiatement été attirée par le ce titre. En effet, j'espère pouvoir visiter ce fameux théâtre lors de mon prochain séjour londonien. Aussitôt acheté, aussitôt lu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">J'ai été ravie de retrouver cette période de l'histoire qui m'a toujours fascinée. Contrairement à la série des Marston dont j'avais précédemment <a href="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/archive/2015/02/17/la-tete-de-la-reine-d-edward-marston-5561394.html">parlé sur le blog</a>, ce roman se situe dans le dernier mois de l'existence de la reine Elizabeth I. Désormais, au Conseil, elle s'appuie sur le fils de son fidèle Sir William Cecil, sir Robert qu'elle a surnommé méchamment le "Pygmée" et dont elle admire les qualités politiques. Lors de plusieurs scènes, notamment dans la salle du Trône , le lecteur est convié à partager le point de vue royal. Ne serait-ce que lors des épineuses négociations avec le Danemark.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">Cependant, l'aspect gouvernemental n'est pas le seul thème abordé. En effet, les deux auteurs ont pris le parti de s'attarder sur un des fleurons du règne d'Elizabeth I, à savoir le théâtre. Lors d'une représentation d'<em>Hamlet</em>, deux comédiens sont tués. L'occasion pour le lecteur de mieux découvrir le fonctionnement du Globe, le rythme des représentations, les répétitions, les interactions entre Shakespeare et sa troupe... J'ai beaucoup apprécié toute cette partie et mon envie de visiter ce lieu artistique n'a fait que croître.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">Pour lier ces deux aspects, politique et artistique, Thierry Bourcy et François-Henri Soulié ont eu recours à un habile procédé narratif: un double meurtre par méprise des protagonistes des deux princes danois. Comme si la création du dramaturge lui échappait et prenait vie en réservant le même sort aux deux émissaires du roi du Danemark, Rosencrantz et Guildenstern. Ce ressort de l'intrigue m'a bien plu. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">Néanmoins, je regrette que les deux auteurs n'aient pas réussi à brosser des personnages aussi intéressants que leur description de l'époque. Peut-être est-ce dû à la multiplicité des figures dépeintes. Certains sont esquissés avec plus de soin et retiennent davantage l'attention, tels que Lady Dorchester qui m'a fait penser à la Milady de Dumas. D'autres, même s'ils sont présentés par quelques détails pittoresques, ne suscitent pas le même intérêt. Par exemple, je suis complètement passée à côté du neveu du capitaine, Matteus, dont le côté jeune premier trop accentué, ne m'a pas convaincue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">Quant à l'histoire policière, elle sert plus de prétexte finalement à plonger le lecteur dans cette Angleterre du début du 17ème siècle, à la fin d'un règne et d'en saisir l'atmosphère, sur fonds de conspiration et d'instabilité. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">Bref, vous l'aurez compris: <em>la Conspiration du Globe</em> m'a permis de passer un moment de lecture agréable et je me laisserai peut-être tenter par les prochaines aventures de Kassov.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">Editions 10/18, 2017, 258 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt; font-family: times new roman,times,serif;">Billet dans le cadre du <a href="https://plaisirsacultiver.wordpress.com/2016/08/01/a-year-in-england-2016-recapitulatif/">challenge de Titine A year in England.</a></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5607634" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/01/3625681909.3.jpg" alt="challenge a year in england.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Jours parfaits” de Raphael Montestag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2016-09-26:58334192016-09-26T21:00:13+02:002016-09-26T21:00:13+02:00 A partir du moment où Téo rencontre Clarice lors d'un barbecue, il...
<p style="text-align: center;"><img id="media-5427351" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/01/574570032.JPG" alt="jours,parfaits,raphael,montes,1018" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">A partir du moment où Téo rencontre Clarice lors d'un barbecue, il devient obsédé par elle. Il commence alors à la suivre et essaye par tous les moyens de faire partie de sa vie. Une seule solution : la kidnapper et lui faire comprendre qu'ils sont fait l'un pour l'autre...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Je dois dire que pour une fois la couverture a été ma première raison de l'achat de ce livre. Et puis, en lisant le résumé, j'ai tout de suite été attiré par l'histoire.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Téo est un jeune homme assez spécial. A sa façon de parler et à sa manière d'agir, on sent qu'il n'est pas tout à fait réglo. Il est étudiant en médecine légale, il passe donc son temps avec des cadavres. Il vit avec sa mère handicapée et n'a pas réellement d'affinité avec les autres. Alors quand Clarice semble s’intéresser un peu à lui, il ne pense plus qu'à elle au point de faire des choses folles comme la kidnapper afin de la forcer à l'aimer.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Voici un roman noir dont l'idée de départ est assez originale. La suite amène le lecteur à poursuivre la lecture car on se demande jusqu'au bout comment va se terminer cette terrible histoire. Je n'en dirais pas plus pour ne pas vous dévoiler les différents rebondissements de l'histoire (et je peux vous dire qu'il y en a !).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Même si j'ai trouvé quelques petites choses un peu trop exagérées à mon goût, je n'en reste pas moins scotchés par les idées originales de l'auteur. D'ailleurs, j'aurais bien aimé découvrir son premier roman "suicides" mais il n'est pas traduit en français... J'aurais également cru ce roman plus noir mais j'ai trouvé l'explication dans les remerciements de l'auteur.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 12pt;">Bref, une histoire originale à découvrir !</span></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlLes Neuf géants d'Edward Marstontag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2015-09-23:56892712015-09-23T21:20:00+02:002015-09-23T21:20:00+02:00 Les Neuf géants de Edward Marston "Atterré, Lawrence Firethorn...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Les Neuf géants</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Edward Marston</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5164831" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/02/3993473871.jpg" alt="neuf géants.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"Atterré, Lawrence Firethorn contempla le corps de son épouse et exhala un soupir de désespoir qui donna le frisson à tous ceux qui l'entendirent. Vacillant devant la silhouette prostrée de sa toute jeune femme, arrachée à lui au soir de leurs noces, il hurla comme un animal blessé et leva des mains suppliantes vers le ciel."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Nicholas Bracewell doit affronter plusieurs situations périlleuses. Non seulement sa troupe, les Hommes de Westfield, est menacée d'expulsion par l'aubergiste de la Tête de la Reine, mais il doit aussi porter secours à un apprenti chapelier, poursuivi par des meurtriers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Et si tout cela ne suffisait pas, voilà qu'il découvre un cadavre atrocement mutilé et abandonné dans les eaux boueuses de la Tamise....</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-5164838" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/01/596877246.jpg" alt="edward-marston-new-bestwb.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Après avoir laissé Nicholas Bracewell sur <a href="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/archive/2015/04/13/la-route-de-jerusalem-d-edward-marston-5602803.html">la Route de Jérusalem</a>, j'ai eu plaisir à le retrouver pour ce quatrième opus dans les rues de la capitale anglaise.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Même si je dois confesser que j'ai été moins emballée par cette aventure que par les précédentes. J'ai remarqué que, parfois, le défaut des polars historiques résidait dans la trop grande importance accordée au contexte et aux protagonistes, au détriment de l'intrigue policière.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Et c'est exactement sur cet écueil que ce tome a buté. Comme dans les titres précédents, Edward Marston démontre son talent pour nous plonger dans le monde du théâtre élisabéthain.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Ainsi, on en apprend plus sur la difficulté des troupes, sur la nécessité pour elles d'avoir un endroit de référence où faire venir le public, sur l'importance des choix des pièces, sur le rôle des protecteurs....</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">A cette peinture de l'univers des saltimbanques se superpose toute une description de la vie politique londonienne et des combats menés pour obtenir le titre de maire. Toute cette partie m'a passionnée.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">De même, j'ai beaucoup apprécié les ressorts comiques développés au fil des chapitres. L'auteur s'amuse à reprendre les codes de la farce et nous livre quelques scènes vaudevillesques très réussies. Je fais notamment référence à un morceau d'anthologie: le duel entre le très cabotin Lawrence Firethorn et un batelier, qui se prétend poète. J'ai beaucoup ri!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Venons en maintenant aux bémols...Comme vous vous en doutez, j'ai jugé que l'intrigue policière n'était pas des plus réussies. Meurtres et complots s'enchaînent sans jamais vraiment accrocher l'intérêt du lecteur...Et le rebondissement, quelque peu attendu, ne m'a pas convaincue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">De plus, selon moi, un des avantages des séries réside dans les retrouvailles avec les protagonistes et dans l'avancée de leurs interactions. Or, dans ce roman, même si on revoit avec plaisir Nicholas, Lawrence..., on a l'impression de ne pas les voir évoluer. Comme si leur caractère était figé et comme si les comédiens n'avaient plus qu'un seul type de rôle...et donc de réaction. Dommage car j'aurais préféré que leur psychologie soit un peu plus creusée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Bref, vous l'aurez compris: cette lecture, même si elle m'a intéressée sur le plan historique, ne me laissera pas un souvenir impérissable...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Editions 10/18, 275 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Billet dans le cadre d'une lecture commune avec Shelbylee</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p> </p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Dieu me déteste” d'Hollis Seamontag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2015-07-24:56523152015-07-24T11:29:13+02:002015-07-24T11:29:13+02:00 Richard va bientôt avoir 18 ans mais il sait qu'il ne va...
<p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5108396" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/01/1329622071.JPG" alt="dieu,me,déteste,hollis,seamon,1018" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Richard va bientôt avoir 18 ans mais il sait qu'il ne va pas atteindre les 19. Pourquoi ? Tout simplement parce que Richard a un cancer. A l'étage des soins palliatifs, il en fait voir de toutes les couleurs aux membres du corps médical... et tout ça avec sa complice Sylvie, patiente de la chambre 302, qui ne le laisse pas indifférent...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Je vois déjà les remarques du genre "ça doit être un livre triste" ou encore "la maladie, la mort, très peu pour moi" et bien vous auriez tord ! Malgré cet aspect sinistre, l'auteur parvient à plusieurs reprises à nous faire sourire et à détendre l'atmosphère pesante d'un étage de soin palliatif.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Richard est un sacré personnage et sait rire de sa condition. Il a énormément d'humour et on n'a qu'une envie : apprendre à mieux le connaitre. Les autres personnages sont également attachants et d'autres qu'on a plus de mal à apprécier même si en relativisant on peut comprendre leur geste. L'auteur nous offre une palette très large de personnages : on passe de l'oncle excentrique de Richard, à la gentille gothique ou encore la mystérieuse harpiste du couloir ! </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">C'est également une belle leçon de vie que nous propose l'auteur, à savoir celle de profiter de chaque instant ! Cette lecture permet aussi de relativiser par rapport à nos petits problèmes du quotidien !</span><br /><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Il existe également une belle et tendre histoire d'amour entre Richard et la belle Sylvie. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">C'est un livre qui plaira autant aux adolescents qu'aux adultes. Un livre multi-public qui fait l'unanimité !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; color: #000000; font-size: small;">Enfin, même si ce n'est pas un sujet facile à aborder, ce livre mérite d'être lu et apprécié. En quelques mots : un beau moment de lecture !</span></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlAinsi puis-je mourirtag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2015-07-23:56615872015-07-23T22:37:00+02:002015-07-23T22:37:00+02:00 Ainsi puis-je mourir de Viviane Moore "Il avait...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Ainsi puis-je mourir</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Viviane Moore</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-5108089" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/01/4027487699.jpg" alt="ainsi puis-je mourir,viviane moore,1018,roman situé sous le règne d'henri iv,drame,roman à deux destins croisés" /></p><p style="text-align: justify;"> <span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"Il avait plu, une pluie fine qui avait jeté un voile scintillant sur la vallée et les collines alentour. Puis, au détour du chemin, il apparut. Il semblait tout droit sorti d'un conte avec ses tourelles, ses fenêtres à meneaux, ses douves, ses toits d'ardoise bleues et ses hautes cheminées, la blancheur de ses pierres soulignée par la noirceur d'un ciel d'orage.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>Je savais déjà ses drames et ses légendes, mais je ne pouvais deviner quel rôle il allait jouer dans ma vie. Ce jour-là, le château des Ravalet prit possession de mon esprit et m'habita plus sûrement que je ne le fis, moi qui allais devenir sa maîtresse...et sa victime."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Lors d'une séance de dédicaces dans une petite librairie de Cherbourg pour la sortie de son premier roman, Gabrielle a rencontré Philip Sedley. Et, au bout d'un mois de cour effrénée, ils se sont mariés.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Après un voyage de noces idyllique, les voici de retour dans la propriété familiale, le château de Ravalet. Un lieu qui a scellé le destin tragique de nombre de ses occupants.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">A commencer par celui de Marguerite de Tourlaville, décédée quatre cent ans plus tôt pour avoir vécu une passion interdite.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Justement Gabrielle décide de faire de cette jeune femme le prochain sujet de son roman.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Très vite, le passé la rattrape...L'histoire semble se répéter... et le danger rôde dans l'enceinte de Ravalet...</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><img id="media-5108094" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/2942380629.jpg" alt="ainsi puis-je mourir,viviane moore,1018,roman situé sous le règne d'henri iv,drame,roman à deux destins croisés" /></span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>Le château de Ravalet/Tourlaville (qui a vraiment abrité l'enfance de Marguerite)</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">J'avais remarqué ce roman sur quelques blogs et cela faisait longtemps que je souhaitais découvrir Viviane Moore. La hasard d'une pérégrination dans les rayons d'une bibliothèque parisienne m'aura permis de concilier ces deux envies.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Cet ouvrage s'articule autour de deux époques: une plus contemporaine qui met en scène Gabrielle et son mari et une, située sous le règne d'Henri IV, qui décrit le destin tragique de Marguerite et de sa famille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">C'est la plume de Gabrielle qui sert de lien entre ces deux chronologies. En effet, l'héroïne imaginée par l'auteur a déjà publié une première œuvre et s'inspire de ses nouveaux lieux d'habitation pour forger la seconde.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">L'occasion pour Viviane Moore de parler de la condition d'écrivain et sans doute de livrer quelques-unes de ses habitudes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"L'écriture était une musique, il me fallait inventer la mienne, un son particulier, un équilibre, une alternance de mouvements de puissances et de colorations différentes."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">A ce jeu de miroirs Gabrielle/Viviane se superpose un autre jeu de miroirs entre Gabrielle/Marguerite. L'occasion pour le lecteur de s'interroger sur la porosité des frontières entre création/réalité et passé/présent.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Au fil des pages, on assiste à un curieux phénomène: comme si les événements survenus quatre cent ans auparavant jetaient une ombre sur le quotidien de Gabrielle et de Philip.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Alors, pure imagination d'un esprit trop en éveil ou vraie manifestation de la tragédie? Tout le récit oscille sans cesse entre ces questions et seules les pages finales nous révèlent le fin mot de cette intrigue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Un des autres atouts de ce roman réside dans l'équilibre entre ces deux temporalités. Même si celle plus actuelle occupe plus de chapitres, la plus ancienne se révèle tout aussi passionnante</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Sur les traces de Marguerite, de ses 13 à ses 17 ans, on en apprend beaucoup sur la vie des nobles dans les années 1600-1603. Viviane Moore décortique aussi bien les mœurs (la condition des femmes, le joug des maris...) que les loisirs (avec notamment cette partie de soule épique). Et démontre ainsi un grand talent pour la reconstitution historique.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Malheureusement, je dois reconnaître que j'ai moins adhéré à l'idylle de Marguerite. Peut-être car comme certaines personnes de l'époque, elle m'a déstabilisée...Je vous laisse juge et je serai curieuse de connaître vos avis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Le présent regorge tout autant de ressorts dramatiques: menaces, chantage affectif...Sans oublier la manoir qui dissimule bien des secrets.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Ce château de Ravalet m'a rappelé le Manderley de<em> Rebecca.</em> De même, si je me fie à mes vieux souvenirs, la cour éclair, la gouvernante imposante, la châtelaine trop timide et...les secrets de Philip constituent bien des hommages au célèbre texte de Daphné du Maurier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Comme pour Marguerite, l'étau se resserre autour de Gabrielle...et du lecteur qui tourne les pages avec de plus en plus de vélocité.</span></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">"Même en fuyant l'on est pris; Ce qui me donne la vie me cause la mort; Les deux n'en font qu'un, Ainsi puis-je mourir...."</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Bref, vous l'aurez compris: je ne suis pas pas passée loin du coup de cœur avec cet ouvrage. Mais la passion interdite et une partie du dénouement m'ont empêchée d'en éprouver un. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Editions 10/18, 2013, 424 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> </span></p>
Notehttp://almasoror.hautetfort.com/about.htmlMémoire de nos lecturestag:almasoror.hautetfort.com,2013-05-11:50675722013-05-11T11:01:00+02:002013-05-11T11:01:00+02:00 Le premier et le dernier paragraphes de Bandini, de John Fante...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4096781" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://almasoror.hautetfort.com/media/00/02/2897148780.jpg" alt="arturo bandini,john fante,brice mathieussent,michèle grazier,télérama,1018,maçonnerie,neige,printemps,chien de chasse,oiseau mort,les gens qui doutent,anne sylvestre,jorane" /></p><p style="text-align: center;"><span class="st"><strong>Le premier et le dernier paragraphes de Bandini, de John Fante</strong></span></p><p style="text-align: center;"><span class="st"><strong></strong>Dédicace : </span></p><p style="text-align: center;"><span class="st"><em>Ce livre est dédié à ma mère, Mary Fante, avec amour et dévotion ;</em><br /><em>et à mon père, Nick Fante, avec amour et admiration.</em> <br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span class="st">«</span>Il avançait en donnant des coups de pied dans la neige épaisse. Un homme dégoûté. Il s'appelait Svevo Bandini et habitait à trois blocs de là. Il avait froid, ses chaussures étaient trouées. Ce matin-là, il avait bouché les trous avec des bouts de carton déchirés dans une boite de macaroni. Les macaroni de la boite n'étaient pas payés. Il y avait pensé en plaçant les bouts de carton dans ses chaussures<span class="st"> »</span>.</p><p style="text-align: justify;"><span class="st">«</span>Jumbo bondit des fourrés. Il tenait un oiseau mort dans sa gueule, une charogne vieille de plusieurs jours.</p><p style="text-align: justify;">- Saleté de chien ! tonna Bandini.</p><p style="text-align: justify;">- C'est un bon chien, papa. Certainement un bon chien de chasse.</p><p style="text-align: justify;">Bandini leva les yeux vers un pan de ciel bleu à l'est.</p><p style="text-align: justify;">- Le printemps ne va pas tarder, dit-il.</p><p style="text-align: justify;">- Et comment !</p><p style="text-align: justify;">Alors qu'il parlait, un minuscule objet froid toucha le dos de sa main. Il le regarda fondre, car c'était un petit flocon de neige étoilé...<span class="st"> »</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="st">Bandini, de John Fante</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="st">Dans la traduction de Brice Matthieussent</span></p><p style="text-align: justify;"><span class="st"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><strong><span class="st">La quatrième de couv de l'édition 10/18 de 1985 :</span></strong></p><p style="text-align: justify;"><em><span class="st">Un sacré bonhomme sans doute que ce Fante-Bandini. Un sacré écrivain aussi. L'Arturo Bandini de <span style="text-decoration: underline;">Bandini</span> est un gamin criblé de taches de son et couronné d'une tignasse en colère. Un râleur, désolé d'être fils d'une mère passivement amoureuse et bigote et d'un père maçon, violent, incertain et cavaleur. Amoureux d'une étoile filante et indifférente, sa petite camarade de classe à la santé fragile, haï par ses maîtres et pairs, Arturo passe son temps à détruire d'une main ce qu'il a construit de l'autre. Bon et méchant, généreux et voleur, il est à la fois la glace et le feu, la tendresse et la rancoeur. </span></em></p><p style="text-align: justify;"><span class="st"><em>Michèle Grazier, Télérama</em><br /> </span></p><p><object id="gsSong2375767974" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" width="250" height="40" data="http://grooveshark.com/songWidget.swf" type="application/x-shockwave-flash"><param name="wmode" value="window" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="flashvars" value="hostname=grooveshark.com&songID=23757679&style=metal&p=0" /><param name="src" value="http://grooveshark.com/songWidget.swf" /><img src="http://www.hautetfort.com/admin/javascript/tinymce/themes/advanced/img/trans.gif" class="mceItemMedia mceItemFlash" width="250" height="40" data-mce-json="{'video':{},'params':{'wmode':'window','allowScriptAccess':'always','flashvars':'hostname=grooveshark.com&songID=23757679&style=metal&p=0','src':'http://grooveshark.com/songWidget.swf'},'object_html':'<span><a href="http://grooveshark.com/search/song?q=Vincent%20Delerm%20Les%20gens%20qui%20doutent%20(avec%20Jeanne%20Cherhal%20%26%20Albin%20de%20la%20Simone)" title="Les gens qui doutent (avec Jeanne Cherhal &amp; Albin de la Simone) by Vincent Delerm on Grooveshark">Les gens qui doutent (avec Jeanne Cherhal &amp; Albin de la Simone) by Vincent Delerm on Grooveshark</a></span>'}" alt="" /></object></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Bons baisers de Cora Sledge” de Leslie Larsontag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2013-04-17:50478302013-04-17T17:08:26+02:002013-04-17T17:08:26+02:00 Cora Sledge est une femme de 82 ans, 136 kilos, accro à la cigarette et...
<p style="text-align: center;"><img id="media-4064317" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/00/02/3067255044.JPG" alt="bons baisers.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Cora Sledge est une femme de 82 ans, 136 kilos, accro à la cigarette et aux médocs ! Elle est placé, malgré elle, en maison de retraite par ses enfants. Peu attiré par l'écriture, elle décide pourtant d'écrire son journal. Elle y regroupe les faits actuels (ses rencontres quotidiennes avec Marcus, ses échanges avec Marcos ou encore les vols fréquents et réguliers dans les chambres des résidents...) et quelques souvenirs (son premier amour, son mari, son ancienne maison...) dont un secret inavoué jusqu'à présent !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ce livre, je l'avais repéré chez <a title="Ingrid" href="http://histoiredusoir.canalblog.com/archives/2012/10/08/25281579.html" target="_blank">Ingrid</a> et je dois dire que sa chronique m'avait donné envie. Hop je garde le titre au fond de ma mémoire et le ressortirait au moment opportun. Voilà c'est chose faite !<br /></span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Tout d'abord, le personnage loufoque mais attendrissant de Cora m'a tout de suite charmé ! On ne s'imagine pas une "vieille" femme, mamie qui plus est, dépendante à mort de tabac et de médicaments ! ça annonce tout de suite la couleur ! Elle râle souvent et se fout parfois de choses qui peuvent paraitre essentielles. Elle garde son charme et sa vitalité surtout en présence de la gente masculine. Cora est certe un personnage vivant mais elle cache néanmoins quelques secrets.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">J'ai beaucoup aimé les passages où Cora nous expose son passé, ses souvenirs et ses anecdotes. On s'aperçoit alors que la vie ne l'a pas épargné et cela nous permet de mieux comprendre son caractère actuel. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">A côté de cela, nous avons les tracas quotidiens de la maison de retraite : les échanges véhéments avec sa voisine de repas, les vols dans les chambres, les amours de Marcos ou encore sa relation particulière avec Vitus. </span><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Ces flash-backs entre passé et présent rythme assez bien le récit. Le lecteur ne s'y perd pas car on a vraiment l'impression que Cora s'adresse directement à nous, lecteurs. </span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Malgré le fait que ce soit un petit pavé (476 pages en format poche), cette histoire se lit vite et bien. Le lecteur est emporté par le tempérament de Cora et sa manière si particulière de nous raconter les choses !</span><br /><br /><span style="color: #800080; font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; font-size: small;">Bref, une bonne surprise ! :)</span></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlLe Mystère de Callander Squaretag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2013-04-12:50426302013-04-12T08:05:00+02:002013-04-12T08:05:00+02:00 Le Mystère de Callander Square de Anne Perry "L'air...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Le Mystère de Callander Square</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Anne Perry</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4056645" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/02/934609901.jpg" alt="le mystère de callander square,anne perry,1018,thomas pitt,charlotte pitt,polar victorien,polar londres" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">"L'air automnal était doux et légèrement brumeux: sous le soleil de cette fin d'après-midi, les feuilles mortes formaient des taches jaunes sur l'herbe de Callander Square. Dans le petit jardin au milieu du square, deux hommes armés de pelles contemplaient une excavation à la surface du sol. Se baissant, le plus grand plongea les mains dans la terre humide. Avec précaution, il en sortit l'objet qu'il recherchait: un petit os ensanglanté.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">-Ce serait quoi à ton avis? Trop gros pour un oiseau.</span></em></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">-Une bestiole, répondit le premier. Un chien qu'on aurait enterré là-dessous"</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Mais les deux hommes se rendent vite compte, en poursuivant leur tâche, que cet os appartient au reste d'un bébé enterré et que sous le premier squelette, se dissimule un second cadavre de nourrisson.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Thomas Pitt se retrouve chargé de l'enquête.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Selon lui,</span><em><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"> "il s'[agirait] probablement de quelque malheureuse servante séduite, qui [aurait] accouché seule, et l'enfant [serait] mort. Elle [aurait] dû l'enterrer en cachette et garder son chagrin pour elle-même, de peur de se retrouver à la rue sans travail et sans références pour un autre emploi"</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Mais, l'affaire est-elle vraiment si simple? Quels secrets dissimulent réellement <em>"les façades majestueuses" </em>de Callander Square?</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4056646" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/00/3287473728.jpg" alt="le mystère de callander square,anne perry,1018,thomas pitt,charlotte pitt,polar victorien,polar londres" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Après <a href="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/archive/2013/03/30/l-etrangleur-de-cater-street.html"><em>l'Etrangleur de Cater Street</em></a>, voici la seconde aventure du couple Pitt que je lis avec <a href="http://deslivresdeslivres.wordpress.com">Bianca</a> et <a href="http://livresdeceline.wordpress.com">Céline</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Nous retrouvons nos héros, deux ans après les funestes événements qui ont entouré leur rencontre. Ils se sont mariés, en dépit de la position sociale plus élevée de la jeune femme. Et vivent très pauvres mais très heureux. Comme nous l'apprenons rapidement, Charlotte attend même un heureux évènement.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Ce qui explique l'attitude de son mari...Au début de son enquête, il souhaite, en effet, lui cacher la macabre découverte de Callander Square. Mais, Charlotte l'apprend par le journal et décide de lui porter secours. Elle sollicite l'aide de sa soeur Emily, désormais Lady Ashworth pour mener des investigations parallèles. Et se retrouve très vite engagée par un des habitants de Callander Square, le général Balantyne, pour retracer les souvenirs de guerre de sa famille.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Ainsi, nous lecteurs, disposons de trois niveaux d'entrée qui nous permettent d'appréhender chacun des suspects de façon différente et de mieux cerner l'importance de la hiérarchie sociale. Par Emily, nous disposons du traitement et du regard d'une égale. Par Thomas, nous avons accès tant aux domestiques qu'aux maîtres. Mais nous percevons nettement le peu d'égards devant sa position. Par Charlotte, en revanche, nous voyons surtout les Balantyne et certains domestiques.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">A ces trois regards croisés se superposent de temps en temps ceux de certains des résidents de Callander Sqaure: le général Balantyne, Lady Augusta, Reggie Southeron...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Cette multitude de narrateurs nous permet donc de nous faire une meilleure idée de la vie dans la haute société londonienne dans les années 1880.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Les rapports entre les maris et femmes sont très bien esquissés et complètent la vision qu'on pouvait se faire après avoir parcouru <em>L'étrangleur de Cater Street.</em> Une nouvelle fois, les épouses sont contraintes de fermer les yeux et de tenir leur rang.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Dans la haute société, on s'entraide. En témoignent les nombreux échanges entre les privilégiés de Callander Square.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">De même, ce roman nous offre la possibilité de mieux saisir les rapports entre les maîtres et les domestiques. Dans certaines maisonnées, il ne vaut mieux pas être servante. L'attitude de Reggie Southeron, un personnage lubrique et repoussant, vis-à-vis de ses employées féminines en est la preuve.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><em>"La discrétion et le bon goût étaient les deux piliers d'un attitude de gentleman. Il existait des fonctions que tout le monde connaissait, mais dont on ne s'entretenait pas en société. Assouvir ses instincts avec les servantes en faisait partie. C'était normal, c'était dans la nature d'un homme: même si l'on vous soupçonnait de se livrer à cette activité, cela ne méritait pas de commentaires"</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">De plus, l'intrigue policière m'a semblé très intéressante. Au fil des pages, des morts surviennent. La tension monte jusqu'à la dramatique confrontation finale...Cette fois-ci, Thomas Pitt ne résoud pas l'énigme par hasard.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Anne Perry a su trouver une solution pertinente et parfaitement en adéquation avec les thématiques qu'elle développait dans ce roman. Je n'en dirai pas plus afin de préserver le suspense.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Bref, vous l'aurez compris: ce deuxième volet des aventures des Pitt m'a bien plu (mon coeur reste néanmoins fidèle à William Monk). L'auteur a su ressusciter, comme à son habitude, l'époque victorienne et créér une galerie de protagonistes intéressante.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Voici les billets de Bianca et de <a href="http://livresdeceline.wordpress.com/2013/04/11/le-mystere-de-callander-square-anne-perry/">Céline</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Si vous voulez nous rejoindre pour la troisième enquête le 10 mai, vous êtes les bienvenus.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4056647" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/418964858.jpg" alt="le mystère de callander square,anne perry,1018,thomas pitt,charlotte pitt,polar victorien,polar londres" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Editions 10/18, 1997, collection "Grands détectives", 382 pages, 8,70 €</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;">Lu dans le cadre des challenges <a href="http://sylectures.wordpress.com/quelques-heures-avec-anne-perry/">Anne Perry</a>, <a href="http://passion-livre.over-blog.com/article-challenge-god-save-the-livre-recap-janvier-2013-bilan-edition-2012-114995021.html">God save the livre 2013</a>, <a href="http://arieste.wordpress.com/challenge-victorien-recapitulatif/">victorien</a>, <a href="http://biblimaginaire.blogspot.fr/2013/02/edition-2013-de-la-plume-au-feminin.html">la plume au</a> féminin 2013 et <a href="http://samlor-en-livre.eklablog.com/challenge-polar-historique-a4704216">polar historique</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-4056648" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/3793066064.4.jpg" alt="le mystère de callander square,anne perry,1018,thomas pitt,charlotte pitt,polar victorien,polar londres" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-4056649" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/01/3921452906.5.jpg" alt="le mystère de callander square,anne perry,1018,thomas pitt,charlotte pitt,polar victorien,polar londres" /> <img id="media-4056652" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/00/4182714065.png" alt="le mystère de callander square,anne perry,1018,thomas pitt,charlotte pitt,polar victorien,polar londres" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium; font-family: times new roman,times;"><img id="media-4056654" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/02/2001282159.3.jpg" alt="le mystère de callander square,anne perry,1018,thomas pitt,charlotte pitt,polar victorien,polar londres" /> <img id="media-4056655" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/01/4217603765.2.jpg" alt="le mystère de callander square,anne perry,1018,thomas pitt,charlotte pitt,polar victorien,polar londres" /><br /></span></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlDes âmes noires de Anne Perrytag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2013-02-17:49914152013-02-17T12:19:00+01:002013-02-17T12:19:00+01:00 Des âmes noires de Anne Perry "Très droite sur sa banquette,...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Des âmes noires</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Anne Perry</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3976344" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/01/2584924751.jpg" alt="des âmes noires,anne perry,1018,grands détectives,polar victorien,william monk" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>"Très droite sur sa banquette, Hester Latterly ne perdait rien du paysage vallonné des Basses-Terres d'Ecosse qui défilait derrière la vitre.</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>Le soleil de ce début d'octobre venait de percer le voile du brouillard qui troublait l'horizon. Il était à peine plus de huit heures et les champs couverts d'éteules baignaient encore dans la brume matinale, si bien que les arbres majestueux semblaient flotter au-dessus du sol, privés de leurs racines. "</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Après avoir aidé son amie Lady Callandra Daviott à élucider le meurtre d'une infirmière dans <em>Vocation fatale</em> et exercé un emploi d'infirmière particulière, Hester Latterly vient de répondre à l'annonce d'une famille bourgeoise d'Edimburgh. Elle devra accompagner Mrs Farraline lors d'un voyage en train à Londres et la ramener six jours plus tard en Ecosse.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Hester est immédiatement bien accueillie par la famille et notamment par l'aînée Oonagh. Cette dernière la met en garde sur les médicaments que doit prendre sa mère dotée d'un coeur fragile.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le soir, débute le voyage en train. Les deux femmes ont une conversation fort plaisante avant qu'elles ne décident de se reposer. Malheureusement, pendant la nuit, Mrs Farraline décède.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">A l'arrivée à Londres, Hester, bouleversée, répond aux questions de la famille de sa patiente et des contrôleurs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Très vite, des soupçons naissent autour des origines de la mort. Et tout semble désigner Hester, surtout après la découverte de la magnifique broche de Mrs Farraline dans ses bagages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Elle est arrêtée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">William Monk part immédiatement pour Edimbourgh pour tenter de prouver son innocence. Il est vite rejoint par l'avocat Oliver Rathbone.</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3976347" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/01/3287473728.jpg" alt="des âmes noires,anne perry,1018,grands détectives,polar victorien,william monk" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je poursuis avec déléctation la découverte des aventures de William Monk que j'ai découvert grâce au très beau <a href="http://sylectures.wordpress.com/quelques-heures-avec-anne-perry/">challenge Anne Perry</a> organisé par Syl.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Cette fois-ci, notre héros se trouve confronté à l'arrestation d'une femme devenue primordiale à ses yeux, avec laquelle il entretient des rapports de rivalité/complicité. Cette situation permet ainsi de faire évoluer l'intrigue amoureuse qui se joue entre Monk, Latterly et Rathbone.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Dans les volumes précédents, nous en avons déjà plus appris sur les sentiments des deux derniers. Mais l'arrestation de Hester sert de déclencheur pour Monk. Il s'interroge enfin sur ses rapports avec elle. On suit ainsi le cheminement de ses émotions tout au long du roman.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Avoir choisi de placer son héroïne dans une situation dramatique se révèle également très habile dans la tension que peut éprouver le lecteur. Nous savons qu'Hester est innocente. Mais la multiplication des preuves à son encontre et le souvenir de cet innocent pendu dans une des précédentes aventures ne peut nous empêcher d'avoir peur pour elle et de partager les inquiétudes de ses amis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La description de la captivité d'Hester souligne une nouvelle fois le talent de l'auteur à nous plonger dans l'époque victorienne. Nous ressortons de cet ouvrage avec une meilleure idée des conditions de vie des prisonniers sous le règne de Victoria.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Anne Perry se révèle aussi très douée dans l'évocation de la vie bourgeoise à Edimbourgh. Il faut dire que la famille Farraline fournit un bon exemple. Elle tient sa richesse d'une entreprise d'imprimerie. L'aîné exerce le poste très en vue de procurateur général. Une des filles est réputée être la plus belle de la ville.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Cependant, très vite, face aux investigations poussées de Monk, le vernis craquèle et tous apparaissent tels qu'ils sont vraiment. Certains des membres m'ont alors fait penser à ceux des familles maudites qu'on retrouve dans la mythologie grecque (les Atrides). D'autres, au contraire, se sont révélés beaucoup plus complexes, attachants et héroïques qu'ils n'apparaissaient de prime abord.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais cette idée de tragédie antique ne m'a jamais quitté jusqu'au dénouement final...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'intrigue policière m'a d'ailleurs semblé bien construite. Sans doute est-ce dû au choix de placer l'héröine dans une situation dramatique...De plus, je n'ai compris que dans le dernier quart, l'identité du coupable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bref, un très bon cru des aventures de William Monk que je retrouverai avec plaisir dans un prochain tome.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Lu dans le cadre d'une lecture commune avec Syl, <a href="http://shelbyleeisdaydreaming.blogspot.fr/2013/02/des-ames-noires-danne-perry-monk-tome-5.html">Shelbylee</a> et <a href="http://adalana.wordpress.com/2013/02/17/anne-perry-des-ames-noires/">Adalana</a>, du <a href="http://sylectures.wordpress.com/quelques-heures-avec-anne-perry/">challenge Anne Perry</a>, du <a href="http://arieste.wordpress.com/challenge-victorien-recapitulatif/">challenge Victorien</a> et du <a href="http://passion-livre.over-blog.com/article-challenge-god-save-the-livre-recap-janvier-2013-bilan-edition-2012-114995021.html">challenge God save the livre</a>.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">10/18, collection "Grands détectives", 478 pages, 8,80 €</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><img id="media-3976828" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/930807382.5.png" alt="des âmes noires,anne perry,1018,grands détectives,polar victorien,william monk" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-3976814" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/00/3793066064.3.jpg" alt="des âmes noires,anne perry,1018,grands détectives,polar victorien,william monk" /></p><p style="text-align: right;"><img id="media-3976822" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/00/3921452906.jpg" alt="des âmes noires,anne perry,1018,grands détectives,polar victorien,william monk" /></p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: right;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: right;">.</p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Jean-Pierre Longrehttp://jplongre.hautetfort.com/about.htmlRelire Philippe Besson…tag:jplongre.hautetfort.com,2013-01-24:49499462013-01-24T18:15:00+01:002013-01-24T18:15:00+01:00 Un mort et ses secrets Un garçon d’Italie, Julliard, 2003...
<p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> <img id="media-3913837" style="margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0px; float: left;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/00/02/3062515856.jpg" alt="Roman, francophone, Philippe Besson, Julliard, Pocket, 10/18, Jean-Pierre Longre" width="106" height="163" /></span><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: windowtext; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Un mort et ses secrets</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Un garçon d’Italie, </span></em></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-bidi-font-style: italic;">Julliard, 2003 et 2011, Pocket 2008 </span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Le cadavre de Luca vient d’être retrouvé sur une rive de l’Arno. Accident ? Suicide ? Meurtre ? Voilà qui aurait pu fournir matière à un roman policier traditionnel, avec enquête, interrogations, confrontations… Il y a de tout cela dans le roman, mais ce n’est pas le plus important.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Ce qui compte, c’est la levée progressive des secrets plus ou moins lourds qui lestent les personnages, selon une structure apparemment simple (monologues alternés des trois protagonistes), mais qui laisse s’épanouir la prose incisive de Philippe Besson, mélange de sensibilité et de violence. Luca laisse entendre à la fois son état cadavérique, son passé mystérieux, son indépendance, les ambiguïtés de ses amours et de ses rapports aux autres ; Anna, sa compagne aimante et aimée, dévoile peu à peu son désarroi devant les découvertes que lui permettent de faire les parents de Luca et la police ; Leo, le jeune prostitué de la gare, apparaît comme un observateur secret et un amant désintéressé, lointain mais de plus en plus proche, de plus en plus impliqué…<span style="mso-spacerun: yes;"> </span></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Outre celle du roman policier, la matière aurait pu être celle du vaudeville, avec le traditionnel trio amoureux et les chassés-croisés qui s’ensuivent. Ce n’est pas non plus le propos. Il s’agit pour l’auteur – et pour le lecteur – d’affronter le tumulte des cœurs, des corps et des âmes, d’aller le plus loin possible à la rencontre de ce qu’ils cachent, de déchiffrer ce que dévoilent d’eux les actes et les pensées des personnages. Il s’agit, plus profondément encore, d’en chercher l’émotion et la beauté. Car ils sont émouvants et beaux, ces personnages, extérieurement et intérieurement, de même qu’est émouvante et belle la tragédie florentine que leur fait jouer Philippe Besson. <strong></strong></span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: windowtext; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;"><img id="media-3913838" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/01/01/2769642616.jpg" alt="Roman, francophone, Philippe Besson, Julliard, Pocket, 10/18, Jean-Pierre Longre" width="102" height="154" />Risques épistolaires</span></strong></p><p class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 0pt;"><strong><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Se résoudre aux adieux</span></em></strong><strong><span style="color: black; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">, Julliard, 2007, </span></strong><strong style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="color: black; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">10/18, 2008</span></strong></p><p><span style="color: black; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Abandonnée par l’homme qu’elle aimait, Louise parcourt le monde (Cuba, New York, Venise, Paris), en quête d’on ne sait quoi : l’oubli (de soi, de l’autre) ? le renouveau ? la certitude ? Mais elle sait bien qu’aimer, « <em>c’est prendre des risques</em> ». Apparemment, elle tente de les reprendre, ces risques, par correspondance. Le livre entier est composé des lettres que depuis ses résidences lointaines elle adresse à Clément. </span></p><p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: small;"> <img id="media-3913841" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://jplongre.hautetfort.com/media/01/00/2557824456.jpg" alt="Roman, francophone, Philippe Besson, Julliard, Pocket, 10/18, Jean-Pierre Longre" /></span><span style="color: black; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Ces lettres rassemblent « <em>les pièces dispersées d’un puzzle</em> », celui de la vie amoureuse, des instants de bonheur et de doute, elles effectuent des retours sur un passé en dents de scie, sur la vie à deux, sur la solitude. Roman épistolaire à sens unique (aucune réponse ne parviendra, Louise en est vite persuadée), <em style="mso-bidi-font-style: normal;">Se résoudre aux adieux</em> tisse des variations sensibles et subtiles sur la désillusion, sans fermer la porte à l’espoir.</span></p><p class="MsoNormal" style="background: white; margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: right; mso-margin-top-alt: auto; mso-margin-bottom-alt: auto;" align="right"><span style="color: black; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt;">Jean-Pierre Longre</span></p><p> </p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><cite><span style="color: #222222; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"><a href="http://www.julliard.fr/"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-style: normal;">www.</span><span style="font-style: normal; mso-bidi-font-weight: bold;">julliard</span><span style="font-style: normal;">.fr</span></span></a></span></cite></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><cite><span style="color: #222222; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"><a href="http://www.pocket.fr/"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-style: normal;">www.</span><span style="font-style: normal; mso-bidi-font-weight: bold;">pocket</span><span style="font-style: normal;">.fr</span></span></a></span></cite></p><p style="margin: 0cm 0cm 0pt; text-align: justify;"><cite><span style="color: #222222; font-family: 'Verdana','sans-serif'; font-size: 10pt; mso-bidi-font-family: Arial;"><a href="http://www.10-18.fr/"><span style="color: #0000ff;"><span style="font-style: normal;">www.</span><span style="font-style: normal; mso-bidi-font-weight: bold;">10-18</span><span style="font-style: normal;">.fr</span></span></a> </span></cite></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlLa troisième enquête de Monktag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2012-12-13:49267182012-12-13T19:10:00+01:002012-12-13T19:10:00+01:00 Défense et trahison de Anne Perry "Hester Latterly...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Défense et trahison</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Anne Perry</span></p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3880187" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/00/1354430898.jpg" alt="defense-et-trahison-150859-250-400.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><em><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">"Hester Latterly descendit du cab. Voiture légère à deux places, d'invention récente, c'était un moyen de locomotion bien moins cher qu'une grosse berline qu'on louait à la journée. Elle fouilla dans son réticule à la recherche de la somme exacte et, après avoir réglé la course, se dirigea d'un pas vif vers Regent's Park où les jonquilles s'épanouissaient dans leur éclat doré sur la terre sombre"</span></em></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Londres, milieu du 19ème siècle: Hester Latterly a rendez-vous avec une de ses meilleures amies à Regent's Park. Or, celle-ci arrive très en retard. Il vient d'arriver un malheur dans sa famille: son frère, le général Carlyon est mort dans ce qui semble un accident domestique stupide. Il se serait empalé sur une arme, après une chute d'escalier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais, très vite, la femme du général confesse son meurtre. La famille Carlyon décide de payer Oliver Rathbone, le célèbre avocat pour assurer sa défense.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ce dernier, afin de sauver sa cliente, fait appel à William Monk, désormais détective privé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et l'enquête pour comprendre les raisons qui entourent cet assassinat débute...</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3880163" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/01/3287473728.3.jpg" alt="anne perry.jpg" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Comme vous avez déjà eu l'occasion de vous en apercevoir, je suis devenue récemment très fan de William Monk. Je l'ai découvert grâce au <a href="http://sylectures.wordpress.com/quelques-heures-avec-anne-perry/">challenge Anne Perry</a> organisé par <a href="http://sylectures.wordpress.com/">Syl</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Aussi, j'ai été ravie quand <a href="http://sylectures.wordpress.com/">Syl</a> a accepté de faire une lecture commune du troisème volume des aventures de cet enquêteur.<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Cet opus m'a tout d'abord semblé très différent des deux précédents en raison de sa construction. En effet, dès le début, on sait qui est coupable. L'enquête, au lieu de mener au procès, va cette fois-ci l'accompagner.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">L'aspect juridique revêt donc une importance primordiale. On assiste à tous les témoignages, aux retournements de situation... Cette manière d'appréhenher le crime et ses motifs n'est pas sans rappeler les films américains tels que <em>Autopsie d'un meutre</em> d'Otto Preminger où la majeure partie de l'action se déroule dans une salle d'audience. La tension monte, monte jusqu'au...verdict final.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Il en va de même pour ce roman. J'ai d'ailleurs vu quelque part qu'Anne Perry avait centré les aventures de Monk autour des tribunaux afin de plaire au lectorat américain. Cela annonce donc d'autres oeuvres construites sur ce modèle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Et par conséquent, une plus grande importance accordée à Oliver Rathbone. J'apprécie de plus en plus ce personnage. Je le trouvais un peu trop sûr de lui dans le précédent tome. Au contraire dans celui-ci, il gagne en profondeur. Il montre ses failles devant sa cliente et devant Hester Latterly.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">En effet, son "humanisation" s'accompagne d'un développement de ses sentiments pour l'infirmière. Ainsi, un trio que je ne qualifierai pas encore d'"amoureux" (Monk n'a pas pris conscience de son attachement) se met progressivement en place...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">C'est là justement une des forces d'Anne Perry: nous rendre attachants ses protagonistes. De livre en livre, on a envie de les voir évoluer, se rapprocher...Et tout semble crédible.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bien entendu, l'autre force de la plume de cette écrivaine tient à son talent de reconstitution. Comme dans <em>Un étranger dans le miroir</em> et <em>Un deuil dangereux</em> , elle parvient à nous plonger dans le Londres victorien. Sont évoqués la condition des femmes, la vie dans les intérieurs nobles, la guerre de Crimée et ses conséquences, l'importance des apparences...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">J'aimerais enfin aborder la question de l'enquête. Je me suis assez vite doutée de la nature des motivations de la criminelle. Même si je ne mesurais pas l'ampleur du drame...Je n'en dirai pas plus de peur de trop en dévoiler...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bref, vous l'aurez compris: j'ai bien aimé cette aventure de William Monk . Mais elle m'a moins plu que les précédentes. Certes, le souci de reconstitution et d'approfondissement des interactions des personnages m'a fait passer un très bon moment. Mais la construction autour du procès et le nombre important de scènes d'audience m'ont moins convaincue. J'attends de voir si Anne Perry réutilisera ce procédé...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Voici le billet de Syl.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Editions 10/18, 2001, 8,80 €, 416 pages</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Lu dans le cadre d'une lecture commune avec <a href="https://sylectures.wordpress.com/2012/12/13/defense-et-trahison/comment-page-1/#comment-2888">Syl</a>, du <a href="http://sylectures.wordpress.com/quelques-heures-avec-anne-perry/">challenge Anne Perry</a>, du <a href="http://samlor-en-livre.eklablog.com/challenge-polar-historique-a4704216">challenge du Polar </a></span><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><a href="http://samlor-en-livre.eklablog.com/challenge-polar-historique-a4704216">historique</a> et du <a href="http://arieste.wordpress.com/challenge-victorien-recapitulatif/">challenge Victorien.<br /></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><img id="media-3880184" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/930807382.3.png" alt="logo-challenge-victorien.png" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><img id="media-3880206" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/4217603765.2.jpg" alt="anne perry,défense et trahison,1018,william monk,hester latterly,oliver rathbone,roman policier victorien,polar historique" /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlUn deuil dangereux d'Anne Perrytag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2012-11-25:49083782012-11-25T15:23:00+01:002012-11-25T15:23:00+01:00 Un deuil dangereux de Anne Perry "-Bonjour, Monk! La...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Un deuil dangereux</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Anne Perry</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3853258" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/00/1443233940.jpg" alt="anne perry,un deuil dangereux,1018,william monk,heather latterly" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>"-Bonjour, Monk!</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>La satisfaction se lisait sur le visage étroit de Runcorn. Son col cassé, placé un tantinet de travers, devait lui pincer le cou chaque fois qu'il tournait la tête. </em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>-Faîtes un saut à Queen Anne Street. Chez Sir Basil Moidore"</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Octavia Haslett, la fille de Sir Basil Moidore, vient d'être retrouvée poignardée dans sa chambre. Elle aurait été assassinée par un voleur de bijoux.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">William Monk, responsable de l'enquête, toujours accompagné de son fidèle collègue Evans, se rend vite compte que le meurtrier appartient à la maisonnée.Tout laisse à penser qu'un domestique serait le coupable...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Mais la vérité est-elle si simple?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3853260" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/01/3287473728.2.jpg" alt="anne perry,un deuil dangereux,1018,william monk,heather latterly" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> Pour ce deuxième volet de la série de cet enquêteur amnésique, j'ai eu le plaisir de retrouver les protagonistes que j'avais tant aimés dans <a href="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/archive/2012/11/06/un-etranger-dans-le-miroir-de-anne-perry.html"><em>Un étranger dans le miroir.</em></a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">A commencer bien entendu par William Monk. Dans ce tome, il poursuit la reconquête de sa mémoire. Certaines bribes de son passé commencent à ressurgir telles l'image d'un ancien protecteur ou celle d'une femme en larmes..Cependant, le mystère reste entier.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">J'apprécie toujours autant Heather Latterly. Au début de l'intrigue, on la voit tenter de travailler pour un médecin rétrograde et incompétent. Mais, très vite, son refus du compromis refait surface et elle se voit congédiée. Heureusement, Lady Callandra convainc Monk de la prendre comme assistante et de la faire engager comme infirmière de la mère de la victime.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">S'ensuivent de nombreuses entrevues entre Monk et Heather Latterly, placées tantôt sous le signe du mépris et de la colère tantôt sous sous celui de l'entente et de la complicité. J'espère qu'on continuera à assister à un rapprochement dans leurs prochaines aventures...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Le nouveau venu, l'avocat Oliver Rathbone m'a également beaucoup intéressé. C'est un personnage très intelligent, de bon conseil et visiblement sous le charme d'Heather.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">J'ai été encore conquise par l'art de la reconstitution déployé par Anne Perry. En effet, j'ai eu l'impression d'être plongée dans le Londres des années 1850.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"> L'atmosphère d'une maison victorienne est parfaitement décrite. On apprend ainsi le quotidien des domestiques, leur interaction avec leurs maîtres...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>"Heather prit connaissance de la hiérarchie qui régissait le monde des domestiques. Elle comprit quel était le domaine de chacun et qui devait des comptes à qui, ce qui revêtait une extrême importance. Car personne ne venait empiéter sur les tâches d'autrui et chacun remplissait son rôle avec une jalouse exactitude. Il eût été inconcevable, par exemple, de demander à une femme de chambre d'accomplir le travail d'une bonne ou, pis encore, de voir un valet de pied prendre la liberté de vaquer à quelque occupation dans la cuisine"</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">De même, la condition des femmes sous le règne de Victoria est très bien évoquée. Par exemple, une bonne qui se retrouve enceinte a forcément fauté, nonobstant les circonstances, et se retrouve jetée à la rue sans références. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">La gent féminine doit aussi adopter une certaine manière d'être, comme le rappelle la belle-soeur de la victime à Heather.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>"Je me souviens encore de ce que me disait Maman quand j'étais petite: il est totalement malvenu pour une femme d'être agitée pour quoi que ce soit. Les hommes détestent l'agitation, tout comme ils désapprouvent ce qui détruit l'image de la femme en tant que personne sereine, fiable, exempte de mesquinerie et de vulgarité, jamais critique, si ce n'est face au manque de soin et à la lascivité, et, surtout, ne cherchant jamais à contredire un homme, même si l'on a des raisons de croire qu'il se trompe. Apprenez à tenir un foyer, à manger avec élégance, à vous habiller et à vous déplacer avec charme et dignité, à engager la conversation avec toutes sortes de gens en société, à peindre ou à dessiner un peu [...] et par -dessus tout, à vous montrer obéissante et à maîtriser vos mouvements d'humeur."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Enfin, l'intrigue policière, pleine de rebondissements et de cruauté, est bien ficelée. Je ne me doutais pas du coupable avant les dernières pages.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bref, vous l'aurez compris: je suis toujours aussi fan des enquêtes de William Monk et de l'univers recréé par Anne Perry. Vivement le troisième tome!</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Editions 10/18, 2001, collection "Grands détectives", 8,80 €, 475 pages<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Lu dans le cadre du <a href="http://sylectures.wordpress.com/quelques-heures-avec-anne-perry/">challenge Anne Perry</a> de <a href="http://sylectures.wordpress.com/">Syl</a>, du <a href="http://arieste.wordpress.com/challenge-victorien-presentation/">challenge victorien</a> d'<a href="http://arieste.wordpress.com/">Arieste</a> et du <a href="http://samlor-en-livre.eklablog.com/challenge-polar-historique-a4704216">challenge du polar historique</a> de <a href="http://samlor-en-livre.eklablog.com/">Samlor</a>.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em><br /></em></span></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlUn étranger dans le miroir de Anne Perrytag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2012-11-07:48888612012-11-07T19:08:00+01:002012-11-07T19:08:00+01:00 Un Etranger dans le miroir de Anne Perry "Lorsqu'il ouvrit les...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Un Etranger dans le miroir</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">de</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-size: x-large; font-family: times new roman,times;">Anne Perry</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3827103" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/834817179.jpg" alt="anne perry,un étranger dans le miroir,william monk,1018,challenge victorien,challenge anne perry,challenge du polar historique" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>"Lorsqu'il ouvrit les yeux, il ne vit qu'une vague grisaille au-dessus de lui, uniforme comme le ciel d'hiver, lourde et menaçante. Il cligna des paupières et regarda de nouveau. Il était couché sur le dos: la grisaille était celle d'un plafond, noir de crasse et de fumée."</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Eté 1856, Londres, William Monk se réveille à l'hôpital. Il a été blessé lors d'un accident de cab trois semaines auparavant et a tout oublié.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Peu à peu, il parvient à glaner des informations sur son identité, son métier (inspecteur de police), son logement...Il découvre aussi qu'il était une personne froide, ambitieuse; qu'il avait délaissé sa famille et qu'il vivait seul, sans amis.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Revenu à la vie professionnelle, il se voit confier une enquête délicate autour de l'assassinat d'un jeune Lord, rescapé de la Guerre de Crimée et sauvagement battu. Pressé par son supérieur qui le déteste, il doit très vite recouvrer ses réflexes de fin limier tout en poursuivant la reconquête de ses souvenirs.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"><img id="media-3827107" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/01/3287473728.jpg" alt="anne perry,un étranger dans le miroir,william monk,1018,challenge victorien,challenge anne perry,challenge du polar historique" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Je me suis lancée dans cette série grâce au<a href="http://sylectures.wordpress.com/quelques-heures-avec-anne-perry/"> challenge Anne Perry</a> organisé par<a href="http://sylectures.wordpress.com/"> Syl</a>. Il s'agit de la seconde série imaginée par cette auteure britannique. En effet, après avoir lancé les aventures de Thomas et de Charlotte Pitt en 1979, elle s'est attaquée aux exploilts de William Monk dès 1990.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">J'ai trouvé le point de départ de l'intrigue très efficace. L'idée du héros qui ne se rappelle de rien et doit tout redécouvrir de lui-même tout en se livrant à une investigation compliquée m'a énormément séduite. J'ai apprécié d'en apprendre petit à petit sur lui, à son rythme, contrairement à d'autres romans où tout nous est dit dès le début sur le protagoniste principal. Ces morceaux de puzzle qui s'assemblent au fil des pages permettent de s'attacher à cet homme pourtant bourré de défauts, de ressentir ses doutes, de trembler à la pensée qu'il soit découvert par ses collègues et viré...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><em>"C'était un miroir pivotant[...] Tout doucement, il l'abaissa vers lui. Le visage qui lui apparut était sombre et énergique, à forte ossature: nez légèrement aquilin, grande bouche, lèvre supérieure plutôt mince, lèvre inférieure plus pleine avec une vieille cicatrice, juste au-dessous, yeux d'un gris lumineux dans la lueur vacillante de la lampe. C'était un visage imposant, mais pas avenant. [...] c'était le visage d'un étranger qui ne se livrait pas facilement"</em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Les personnages qui gravitent autour de l'inspecteur se révèlent également très intéressants. J'ai particulièrement aimé Hester Latterly, une jeune femme de trente ans, pas très belle, encore célibataire et qui a servi auprès de Florence Nightingale comme infirmière pendant la Guerre de Crimée. Son intelligence, son sens de la répartie, son envie de faire évoluer les conditions de vie et de traitement dans les hôpitaux, sa maladresse dans certaines situations sociales....me l'ont rendue très touchante. J'espère la retrouver dans d'autres opus de la série.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">John Evan, le nouveau partenaire de William Monk, m'a aussi bien plu. On sent toute sa loyauté et son admiration. De plus, il aide l'inspecteur à évoluer, à se poser des questions sur lui-même... Je souhaite donc que ce tandem classiquement composé de deux caractères antagonistes mais qui s'équilibrent se reforme dans les prochains tomes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Une fois encore, j'ai été marquée par le talent d'Anne Perry à resusciter toute une époque. On explore le Londres de la période victorienne, entre ses quartiers huppés et ses bas-fonds. De plus, les passages concernant les visites à Shelburne, demeure de la famille de la victime, donnent la possibilité de se rendre compte des usages de la bonne société, du poids des apparences et du mépris affiché par les classes aisées vis-à-vis des policiers.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">De même, j'ai l'impression d'en avoir pas mal appris à la lecture de ce roman sur la Guerre de Crimée et sur l'impact qu'elle a eu tant sur les soldats que sur la population civile. Les lignes autour de la charge de la brigade légère, <em>"cet absurde exemple de gabegie imbécile et d'héroïsme suicidaire"</em> m'ont frappée.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Enfin, je tiens à évoquer l'intrigue policière. Elle m'a semblé bien ficelée. J'ai même été en proie au doute...Mais je n'en dirai pas plus...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Bref, vous l'aurez compris: j'ai beaucoup aimé ce polar historique. Je trouve ce nouvel héros très intéressant et j'ai hâte de suivre de nouvelles enquêtes.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Editions 10/18, Collection "Grands détectives", 2001, 8,10 €, 414 pages<br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;">Ce billet marque ma deuxième participation au <a href="http://sylectures.wordpress.com/quelques-heures-avec-anne-perry/">challenge Anne Perry</a> de <a href="http://sylectures.wordpress.com/">Syl</a> et au challenge <a href="http://samlor-en-livre.eklablog.com/challenge-polar-historique-a4704216#comment-10778304">polar historique</a> de <a href="http://samlor-en-livre.eklablog.com/">Samlor</a>. De plus, il constitue ma cinquième participation au <a href="http://arieste.wordpress.com/challenge-victorien-presentation/">challenge victorien</a> d'<a href="http://arieste.wordpress.com/">Aymeline/Arieste.</a></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><img id="media-3827109" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/01/3793066064.2.jpg" alt="anne perry,un étranger dans le miroir,william monk,1018,challenge victorien,challenge anne perry,challenge du polar historique" /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: right;"><img id="media-3827125" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/00/4217603765.jpg" alt="anne perry,un étranger dans le miroir,william monk,1018,challenge victorien,challenge anne perry,challenge du polar historique" /></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3827128" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/01/930807382.png" alt="anne perry,un étranger dans le miroir,william monk,1018,challenge victorien,challenge anne perry,challenge du polar historique" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: left;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: center;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: times new roman,times; font-size: medium;"><br /></span></p>
Lizouzouhttp://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/about.html”Ainsi puis-je mourir” de Viviane Mooretag:lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com,2012-09-24:48432572012-09-24T11:57:38+02:002012-09-24T11:57:38+02:00 Gabrielle est romancière. Elle a épousé Philip et va vivre dans le...
<p style="text-align: center;"><img id="media-3759637" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://lespetitslivresdelizouzou.hautetfort.com/media/02/02/897597271.JPG" alt="1.JPG" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Gabrielle est romancière. Elle a épousé Philip et va vivre dans le château qui a appartenu jadis aux Tourlaville. Gabrielle s'inspire du funeste destin de Marguerite de Tourlaville pour son nouveau roman. </span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">L'ambiance étrange du château, l'arrivée de Terry, la soeur de Philip et les retrouvailles avec son ami d'enfance Mathias vont bouleverser la vie de Gabrielle. De plus, en s'inspirant du personnage de Marguerite, Gabrielle va se rendre compte qu'elle ne sont pas si différentes l'une de l'autre...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Dans ce roman, Viviane Moore a le don de plonger le lecteur dans une ambiance mystérieuse et étrange qui se ressent de la première à la dernière ligne ! </span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Nous avons ici une alternance de deux récits : tout d'abord le présent de Gabrielle (son arrivée au château, son mariage avec Philip, le temps qu'elle passe à l'écriture, ...) puis le roman de Gabrielle qui conte l'histoire tragique de Marguerite de Tourlaville, retrouvée morte dans un des escaliers du château... Même s'il est facile de se retrouver entre ces deux récits, le lecteur s'aperçoit que l'histoire de Gabrielle et de Marguerite semble liée... Je vous garantie que le suspense est alors au rendez-vous !</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Suspense il y a et aussi pas mal de questionnements et de réflexions de la part du lecteur, qui tente de démêler le vrai du faux, le passé du présent ! L'histoire pourrait limite s'apparenter à un thriller mais cette histoire reste très romancé !</span><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Les secrets sont là et le lecteur a hâte d'arriver au fin mot de l'histoire pour tout remettre en ordre !</span><br /><br /><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">La couverture est magnifique et je trouve qu'elle colle parfaitement à l'ambiance véhiculée par l'auteur dans ce livre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Cette histoire m'a vraiment plu même si j'ai lu ce livre durant ma période "mal au crane"... Et je pense que ce roman aurait été proche du coup de coeur si j'avais eu toute mes facultés ^^</span></p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-family: tahoma,arial,helvetica,sans-serif; color: #800080; font-size: small;">Prix Confidentielles : 6/14</span></strong></p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlUne introduction à confirmertag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2012-08-25:48132672012-08-25T20:57:00+02:002012-08-25T20:57:00+02:00 Avant la tourmente Anne Perry Dimanche 28 juin 1914...
<p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large;">Avant la tourmente</span></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large;">Anne Perry</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3716758" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/02/2256520775.jpg" alt="anne perry,challenge anne perry,avant la tourmente,reavley" /></p><p style="text-align: center;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: x-large;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Dimanche 28 juin 1914 après-midi, le professeur Joseph Reavley assiste à un match de cricket à Cambridge. Sa quiétude est bien vite bouleversée par l'arrivée intempestive de son frère Matthew. Ce dernier a une très mauvaise nouvelle à lui annoncer: Leurs parents viennent de trouver la mort dans un accident de voiture. Ils se rendaient justement chez lui. En effet, son père comptait lui montrer un document "concernant un abominable complot, susceptible de bouleverser le monde [...] d'anéantir l'Angleterre"</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Joseph et Matthew essaient de retrouver ce fameux papier. Mais toutes leurs tentatives se soldent par un échec. Néanmoins, ils poursuivent leurs investigations et se rendent très vite compte que l'accident de leurs parents a été provoqué. Mais qui aurait bien pu les attaquer? Est-ce que la mort d'un étudiant, protégé de Joseph, aurait un lien avec leur décès?</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3716759" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/01/3287473728.jpg" alt="anne perry,challenge anne perry,avant la tourmente,reavley" /></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Ce billet marque ma première participation au challenge Anne Perry organisé par <a href="http://thelecturesetmacarons.over-blog.com/article-le-challenge-anne-perry-101803890.html">Syl</a>.</span><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Comme je le disais dans une note précédente, je ne m'étais intéressée pour le moment qu'aux aventures de Thomas et Charlotte Pitt, piochées au hasard de la bibliothèque maternelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Je me suis donc attaquée à une autre de ses séries: celle consacrée aux exploits de Thomas et Matthew Reavley, originellement prévue en 5 tomes.</span></p><p style="text-align: justify;"> </p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Et autant le dire tout de suite, je n'ai pas été aussi conquise que par les enquêtes de ses héros victoriens.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Commençons tout d'abord par les aspects positifs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">J'ai vraiment accroché avec le héros Joseph Reavley. Je trouve que l'auteure a su lui donner beaucoup de profondeur. Et c'était un vrai plaisir de le voir évoluer. Le choc conjoint de la mort de ses parents et du décès de son élève préféré le fait sortir de son apathie. En effet, depuis la mort de sa femme un an plus tôt, il vivait dans une sorte de bulle, un environnement idéalisé qui a explosé.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">C'est là aussi une des forces d'Anne Perry, avoir réussi à créer une sorte de personnage miroir de son époque. La perte progressive de ses illusions ne fait que préfigurer celle que vont subir des millions de personnes pendant la Première Guerre Mondiale.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Le contexte historique m'a également vivement intéressée. L'opposition pacifistes/va-t-en-guerre est très bien dépeinte, tout comme la vie quotidienne à Cambridge. L'écrivaine, une fois encore, démontre son talent à brosser une atmosphère.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Venons-en maintenant aux côtés négatifs.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">L'intrigue policière m'a semblé en-dessous d'autres que j'avais pu lire de la même auteure. Elle s'étire en longueur avant de finalement, trouver une conclusion accélérée et alambiquée dans les dernières pages. On se demande d'ailleurs pourquoi Joseph et surtout Matthew, censé travailler pour les services secrets de Sa Majesté, n'avaient pas pensé avant à reconstituer l'emploi du temps de leurs parents la veille de leur meurtre. </span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">J'ai aussi regretté que certains protagonistes ne soient qu'esquissés. Cela tient sans doute au côté introductif de ce volume. Néanmoins, j'aurais apprécié me faire une idée plus précise des soeurs Reavley. Hannah n'apparaît que dans les premières pages et n'est définie que par sa ressemblance avec sa mère. Certains traits de caractère de Judith sont certes soulignés, tels que sa vivacité, sa force...mais là encore, je trouve que le lecteur est laissé en retrait.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Bref, un premier tome assez intéressant des aventures des Reavley mais j'attends d'être plus convaincue par le second<em>.</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3716764" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/00/02/717418201.jpg" alt="anne perry,challenge anne perry,avant la tourmente,reavley" /></p><p style="text-align: justify;"> 10/18, 2005, 8,80 €</p><p style="text-align: justify;"> </p>
frenchbookloverhttp://thefrenchbooklover.hautetfort.com/about.htmlLa Chambre mortuairetag:thefrenchbooklover.hautetfort.com,2012-08-10:48017852012-08-10T23:51:00+02:002012-08-10T23:51:00+02:00 La Chambre mortuaire Jean-Luc Bizien ...
<p style="text-align: center;"><span style="font-size: xx-large;">La Chambre mortuaire </span></p><p style="text-align: center;"> <span style="font-size: xx-large;"> Jean-Luc Bizien</span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3699934" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/02/485630259.jpg" alt="jean-luc bizien,chambre mortuaire,1018,grands détectives,roman policier" /> </p><p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></strong></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">1888. Sarah Englewood, jeune anglaise, vient d'être quittée par Pierre, un Français qu'elle avait suivi à Paris. Réduite à la misère financière, elle erre dans les rues de la capitale. Ses pas la portent vers une maison incroyable en forme de pyramide, propriété de Simon Bloomberg, un aliéniste aux méthodes décriées par ses collègues. Elle y accepte un poste de gouvernante. Et très vite, elle va de surprise en surprise dans ce lieu aux bibelots étranges, aux recoins sombres, aux employés revêches, aux chimpanzés enfermés dans une cage au salon...Sans oublier les mystères qui entourent son employeur tels que la disparition de sa femme...</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Parallèlement, un homme se jette du haut d'un immeuble. L'enquête est confiée aux enquêteurs Léonce Desnoyers et Raoul Mesnard. Mais lorsqu'ils essaient d'analyser le cadavre, il a mystérieusement disparu de la morgue... </span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3699938" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/02/01/2356290041.jpg" alt="jean-luc bizien,chambre mortuaire,1018,grands détectives,roman policier" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">J'ai toujours bien aimé la collection <em>Grands détectives</em> chez 10/18, que ce soient les oeuvres de Jean-François Parot, Anne Perry, Fiona Buckley...et je n'ai pas été déçue par cet ajout à leur catalogue.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">En effet, Jean-Luc Bizien s'inscrit dans la lignée de ces auteurs de polars historiques. Il parvient à nous restituer l'ambiance du Paris de la fin du 19ème siècle, notamment par la description du cabaret d'Aristide Bruant, des troquets à absinthe... Il réussit aussi à dresser un tableau de l'état de l'aliénisme à cette époque.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">De plus, il sait à merveille adopter le ton des feuilletons populaires. Il alterne ainsi de courts chapitres et différents points de vue qui relancent sans cesse l'intrigue et épaississent le mystère. Cette technique stylistique s'avère d'ailleurs particulièrement payante à la fin où le suspense et l'inquiétude ne cessent de grandir.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Certains personnages se révèlent également assez attachants tels le colosse Ulysse ou Léonce Desnoyers et son acolyte. En revanche, je trouve dommage que le trio amoureux ne soit qu'esquissé. On a donc du mal à adhérer aux sentiments des personnages, à en comprendre l'évolution et surtout l'issue très conventionnelle.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-family: 'times new roman', times; font-size: medium;">Bref, un plaisant moment de lecture. Peut-être emprunterai-je le second volet de cette nouvelle série policière <em>La Main de gloire.</em></span></p><p style="text-align: center;"><img id="media-3699940" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://thefrenchbooklover.hautetfort.com/media/01/01/2314817330.jpg" alt="jean-luc bizien,chambre mortuaire,1018,grands détectives,roman policier" /></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"><em><br /></em></span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">10/18, 430 pages, 8,80 €</span></p><p style="text-align: justify;"> </p>
Notehttp://unebibliothequeau13.hautetfort.com/about.htmlL'amour et l'occidenttag:unebibliothequeau13.hautetfort.com,2012-03-31:46600002012-03-31T11:37:00+02:002012-03-31T11:37:00+02:00 Titre : L'amour et l'occident Auteur : Denis de...
<p style="font-weight: normal;"> <strong>Titre : </strong>L'amour et l'occident<strong><img id="media-3514148" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/00/00/670139003.jpg" alt="Denis de Rougement, L'amour et l'occident, Tristan et Iseut, mythe" /><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Auteur : </strong>Denis de Rougemont</p><p style="font-weight: normal;"><strong>Editeur : </strong>10/18</p><p style="font-weight: normal;"><strong>Genre : </strong>essai<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Date de parution : </strong>1938 - Révisé en 1954<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Date de cette édition : </strong>1979 (nouveau tirage 1982)<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Pays de l'auteur :</strong> Suisse</p><p style="font-weight: normal;"><strong>Nombre de pages : </strong>445</p><p style="font-weight: normal;"><strong>Arrivée dans la bibliothèque : </strong>début des années 80<strong><br /></strong></p><p> </p><p style="font-weight: normal;"><strong>Première phrase : <br /></strong>""Seigneurs, vous plait-il d'entendre un beau conte d'amour et de mort ?..." <br />Rien au monde ne saurait nous plaire davantage".<strong> <br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Première phrase de la page 31 :</strong> <br />"Résumé de la sorte, et tout "charme" détruit, à considérer froidement le plus envoûtant des poèmes, on s'aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d'équivoque".<strong> <br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Dernière phrase :</strong> <br />"Un bonheur qui ressemble à l'ancien, mais qui n'appartient plus à la forme du monde, car c'est lui qui transforme le monde".<strong> <br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>COMMENTAIRE</strong></p><p style="text-align: justify;"> Denis de Rougement analyse le mythe de Tristan et Iseut, modèles de notre vision occidentale de m'amour. Amour passion, amour qui mène à la mort, amour impossible à moins de se muer en platitude sans désir. L'adultère est-il au coeur de notre conception profonde de l'amour ?</p><p style="text-align: justify;">Ce livre propose de renoncer aux enchantements de la passion, qui mène à la mort, pour découvrir la beauté de la rencontre, féconde et vitale. Denis de Rougement brise avec son épée de philosophe le fil qui nous tient comme des marionnettes, afin que nous redevenions maîtres de notre vie. Il ne faudra plus confondre l'amour avec la passion de se détruire, ni l'adultère avec la liberté. Au contraire, l'amour est une rencontre entre deux êtres conscients, et la fidélité est l'oeuvre commune. Car toute oeuvre, artistique ou humaine, nécessite persévérance et construction.</p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?lt1=_blank&bc1=000000&IS2=1&bg1=FFFFFF&fc1=000000&lc1=0000FF&t=httpssitesg05-21&o=8&p=8&l=as4&m=amazon&f=ifr&ref=ss_til&asins=2264033134" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p><p><strong>Extrait</strong></p><p style="text-align: justify;">"On pourrait dire d'une manière générale qu'un mythe est une histoire, une fable symbolique, simple et frappante, résumant un nombre infini de situations plus ou moins analogues. Le mythe permet de saisir d'un coup d'oeil certains types de <em>relations constantes</em>, et de les dégager du fouillis des apparences quotidiennes.<strong> <br /></strong>Dans un sens plus étroit, les mythes traduisent les <em>règles de conduite</em> d'un groupe social ou religieux. Ils procèdent donc de l'élément <em>sacré</em> autour duquel s'est constitué le groupe. (Récits symboliques de la vie et de la mort des dieux, légendes expliquant les sacrifices ou l'origine des tabous, etc.) On l'a remarqué souvent : un mythe n'a pas d'auteur. Son origine doit être <em>obscure</em>. Et son sens même l'est en partie. Il se présente comme l'expression tout anonyme de réalités collectives, ou plus exactement : communes. L'oeuvre d'art - poème, conte ou roman - se distingue donc radicalement du mythe. Sa valeur ne relève en effet que du talent de son créateur. Ce qui importe en elle, c'est justement ce qui n'importe pas dans le cas du mythe : sa "beauté", ou sa "vraisemblance", et toutes ses qualités de réussite singulière (originalité, habileté, style, etc).</p><p style="text-align: justify;"><em>Mais le caractère le plus profond du mythe, c'est le pouvoir qu'il prend sur nous, généralement à notre insu. </em>Ce qui fait qu'une histoire, un événement ou même un personnage deviennent des mythes, c'est précisément cet empire qu'ils exercent sur nous comme malgré nous. Une oeuvre d'art, comme telle, n'a pas à proprement parler un pouvoir de<em> contrainte</em> sur le public. Si belle et puissante qu'elle soit, on peut toujours la critiquer, ou la goûter pour des raisons individuelles. Il n'en va pas de même pour le mythe : son énoncé désarme toute critique, réduit au silence la raison, ou tout au moins, la rend inefficace.</p><p style="text-align: justify;">Or je me propose d'envisager <em>Tristan</em> non point comme oeuvre littéraire, mais comme type des relations de l'homme et de la femme dans un groupe historique donné : l'élite sociale, la société courtoise et pénétrée de chevaleruie du XII° et du XIII° siècle. Ce groupe est à vrai dire dissous depuis longtemps. Pourtant ses lois sont encore les nôtres d'une manière secrète et diffuse. Profanées et reniées par nos codes officiels, elles sont devenues d'autant plus contraignantes qu'elles n'ont plus de pouvoir que sur nos <em>rêves</em>."</p><p style="text-align: center;"><img id="media-3514153" style="margin: 0.7em 0;" title="" src="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/01/01/326628419.jpg" alt="Denis de Rougement, L'amour et l'occident, Tristan et Iseut, mythe" /></p><p style="text-align: center;">Denis de Rougemont</p>
Notehttp://unebibliothequeau13.hautetfort.com/about.htmlTolstoï ou Dostoïevskitag:unebibliothequeau13.hautetfort.com,2012-01-29:45656042012-01-29T19:20:00+01:002012-01-29T19:20:00+01:00 Titre : Tolstoï ou Dostoïevski Auteur : George Steiner Editions 10/18...
<p>Titre : Tolstoï ou Dostoïevski<a href="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/01/00/2307849626.jpg" target="_blank"><img id="media-3392735" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/01/00/325801997.jpg" alt="George Steiner, Tolstoï ou Dostoïevski" /></a></p><p>Auteur : George Steiner</p><p>Editions 10/18 (3735)</p><p>Edition originale 1959</p><p>Celle-ci : 2004</p><p>Traduit de l'anglais par Rose Celli</p><p>Signalement : "Malgré tous ses efforts, l'éditeur n'a pu retrouver la trace de Mme Rose Celli, traductrice, ni de ses ayants droits. Ils sont invités à le contacter".</p><p>Dédicace : <em>In memoriam</em> Humphry House</p><p>Première phrase : "La critique littéraire devrait naître d'une dette d'amour".</p><p>Première phrase de la page 30 : "L'ambition conquérante de Balzac a son parallèle moderne : comté de Yoknapatawpha, "seul propriétaire, William Faulkner"".</p><p>Dernière phrase : "S'il avait ouvert le livre au fameux chapitre XII du livre II, au moment où il se tournait enfin au calme des ténèbres, Tolstoï y aurait trouvé un jugement propre à lui-même non moins qu'à Dostoïevski : <br />"C'est un grand ouvrier de miracles que l'esprit humain...""</p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?lt1=_blank&bc1=000000&IS2=1&bg1=FFFFFF&fc1=000000&lc1=0000FF&t=httpssitesg05-21&o=8&p=8&l=as4&m=amazon&f=ifr&ref=ss_til&asins=2264036842" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Notehttp://unebibliothequeau13.hautetfort.com/about.htmlWildernesstag:unebibliothequeau13.hautetfort.com,2012-01-19:45655912012-01-19T19:19:00+01:002012-01-19T19:19:00+01:00 Titre : Wilderness Auteur : Jim Morrison...
<p> <a href="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/02/00/2012538803.jpg" target="_blank"><img id="media-3392722" style="float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" title="" src="http://unebibliothequeau13.hautetfort.com/media/02/00/2889578288.jpg" alt="1966 - Venice (07) Jim Morrison Bobby Klein.jpg" /></a></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Titre : </strong>Wilderness</p><p style="font-weight: normal;"><strong>Auteur :</strong> Jim Morrison<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Traducteur :</strong> Patricia Devaux<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Editeur : </strong>10/18</p><p style="font-weight: normal;"><strong>Genre :</strong> poésie<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Date de parution : </strong>1988 (originale) ; 1991<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Pays de l'auteur : </strong>Etats-Unis d'Amérique<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Nombre de pages : </strong>305</p><p style="font-weight: normal;"><strong>Dédicace :</strong> for Pamela Susan<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Arrivée dans la bibliothèque : </strong>le 19 septembre 1992 (achat d'Edith)<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Première phrase : <br /></strong>"I think I was once<br />I think we were"<br />(Autrefois j'ai été, je pense. Nous avons été)<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Première phrase de la page 30 : <br /></strong>"What are you doing here" ? (Que fais-tu ici ?)<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>Dernière phrase : <br /></strong>"Money from home<br />Good luck<br />Stay out of trouble"<br />(Pas de problème d'argent. Bonne chance. Tiens-toi tranquille")<strong><br /></strong></p><p style="font-weight: normal;"><strong>COMMENTAIRE</strong></p><p>Combien d'heures avec ce livres aux tables des cafés du quartier Montparnasse ?</p><p><iframe width="320" height="240" style="width: 120px; height: 240px; display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="http://rcm-fr.amazon.fr/e/cm?lt1=_blank&bc1=000000&IS2=1&bg1=FFFFFF&fc1=000000&lc1=0000FF&t=httpssitesg05-21&o=8&p=8&l=as4&m=amazon&f=ifr&ref=ss_til&asins=2267020769" scrolling="no" marginwidth="0" marginheight="0" frameborder="0"></iframe></p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlAdieu Murakami !tag:cottetemard.hautetfort.com,2011-03-11:31380772011-03-11T03:12:00+01:002011-03-11T03:12:00+01:00 Je n’ai jamais fait mystère de ma détestation du sport sous toutes ses...
<p style="text-align: justify;"><img id="media-2931893" style="float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/00/01/3087859008.jpg" alt="haruki murakami,autoportrait de l'auteur en coureur de fond,10/18,marathon,course à pied,sport,le blog littéraire de christian cottet-emard,littérature,japon,critique,mauvaise foi,humeur" /><span style="font-size: small;">Je n’ai jamais fait mystère de ma détestation du sport sous toutes ses formes et de ses prétendues valeurs, alors pourquoi ai-je fini par céder à la tentation d’acheter <em>Autoportrait de l’auteur en coureur de fond</em> d’Haruki Murakami (10/18) ? Sans doute parce que j’ai lu et apprécié, certes diversement, trois de ses ouvrages, tout d’abord son roman <em>Les Amants du Spoutnik </em>et deux épais recueils de nouvelles regroupées sous les titres <em>L’Éléphant s’évapore</em> et <em>Saules aveugles, femmes endormies</em>. Pour ce dernier recueil, c’est le titre magnifique et les belles couvertures de l’édition brochée et de l’édition 10/18 (j’ai choisi cette édition de poche) qui m’ont convaincu d’acquérir et de lire ces 500 pages dont il ne me reste qu’un vague souvenir pas désagréable.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Tel est le problème avec Murakami. On peut en lire des centaines et des centaines de pages en se demandant où il veut en venir sans pour autant se décider à renoncer. L’addiction à Murakami c’est comme la dépendance à la mayonnaise en tube. On se rend bien compte qu’on avale pas un produit de grande qualité mais on trouve ça bon quand même. Comme toutes les émulsions, ça descend un peu trop facilement et il faut en engloutir un bon paquet avec d’être écœuré.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Voilà qui est fait avec <em>Autoportrait de l’auteur en coureur de fond</em>. Cette lecture en plein épisode de surinfection bronchique (presque trois semaines dans le gaz) m’a fait le même effet que de croiser un de ces coureurs sur un chemin forestier. Vous êtes là à vous promener, à humer le bon air et à vous réconcilier avec le monde en contemplant la nature lorsqu’un de ces bipèdes auréolant ses polymères vous dépasse ou vous croise en s’ébrouant sur vous de sa sueur bien évidemment pas inodore. Le voir s’éloigner en bloquant votre respiration ne vous épargnera pas le détail des mucosités qu’il distribue généreusement en les soufflant avec art le long du chemin. Heureusement pour lui qu’on n’est pas en Chine à l’époque de la tuberculose lorsque cracher par terre en période d’épidémie pouvait se payer d’une balle dans la nuque. Vous me direz qu’au lieu d’évoquer <em>Autoportrait de l’auteur en coureur de fond</em>, je ne fais que me vautrer dans mon dégoût du sport et je vous répondrai évidemment par l’affirmative mais que je suis aussi au cœur du sujet.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Comme tous les sportifs, Murakami nous décrit volontiers ses sueurs, ses humeurs, ses sécrétions tout en nous infligeant sur des dizaines de pages la morne comptabilité de ses kilomètres et du temps qu’il met à les parcourir. À plusieurs reprises, il n’oublie pas de nous confier doctement « je suis allé aux toilettes » , précision dans laquelle il ne faut point chercher le moindre atome de second, troisième ou quatrième degré car ce n’est pas parce que le sportif considère objectivement les productions de son organisme soumis à l’effort qu’il goûte pour autant l’humour pipi caca.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">L’humour, justement, pas l’humour scatologique mais l’humour léger qu’on trouve dans d’autres livres de Murakami, <em>Autoportrait de l’auteur en coureur de fond</em> en est complètement dépourvu. C’est le livre sérieux, presque grave de l’obsession de la production, de la quantité. En inscrivant la course à pied comme métaphore de l’écriture, Murakami, croyant souligner les qualités d’endurance et de souffle qu’il faut effectivement à l’écrivain pour avancer sur le chemin de son œuvre, ne réussit qu’à nous révéler la vacuité de son projet de vie (toujours plus de kilomètres) et surtout la futilité de son projet littéraire (toujours plus de lignes).</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Son succès considérable prive peut-être Murakami de l’esprit critique de ses éditeurs qui ne peuvent sans doute se payer le luxe de lui demander de veiller un peu à la qualité. Quel comité de lecture passerait à un écrivain débutant cette puissante réflexion sur l’âge : « une fois que vous avez passé un certain âge, les choses que vous étiez capable d’accomplir facilement ne sont plus aussi simples... » (page 102). Encore un cliché pour la route ? « Ce qui nous procure le sentiment d’être véritablement vivants – ou du moins, en partie –, c’est justement la souffrance, la souffrance que nous cherchons à dépasser. » On dirait du Charles Juliet dans ses mauvais jours.</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Avec cet esprit de sérieux qui ne lui sied décidément pas, Murakami a commis une postface dans laquelle il confie page 215 : « même s’il ne s’agit pas d’un ouvrage très long, j’ai consacré beaucoup de temps à sa composition, beaucoup de temps à le retravailler soigneusement une fois qu’il a été achevé. » Et, cinq lignes plus loin, page 216 : « Je me suis beaucoup appliqué à la composition et à la rédaction de cet ouvrage » .</span></p><p style="text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Adieu Murakami !</span></p>
Hildehttp://bloghost.hautetfort.com/about.htmlLa Révélation de Noëltag:bloghost.hautetfort.com,2011-01-06:30495142011-01-06T20:13:00+01:002011-01-06T20:13:00+01:00 Anne Perry 2008-2010 aux Editions 10/18 "Grands Détectives" Série...
<p style="text-align: center;"><img id="media-2826356" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.lelivroblog.fr/media/00/01/898759109.jpg" alt="La révélation de Noël.jpg" width="113" height="185" /></p><p style="text-align: center;"><strong>Anne Perry</strong></p><p style="text-align: center;">2008-2010 aux Editions <a href="http://www.10-18.fr/site/page_accueil_site_editions_10_18&1.html" target="_blank">10/18</a> "Grands Détectives"</p><p style="text-align: center;"><strong>Série "Petits crimes de Noël"</strong></p><p style="text-align: center;">Emily Radley est la soeur de Charlotte, la femme de Thomas Pitt ("célèbre policier"). Ce Noël 1895, elle ne le passera pas à Londres en compagnie de son mari et de ses enfants mais dans un petit village d'Irlande auprès d'une tante mourrante, dans le Connemara. Là-bas, elle découvre que Susannah l'a faite venir pour résoudre un mystère concernant un meurtre commis plusieurs années auparavant au cours d'une tempête et d'un affreux naufrage. Etrangement, des évènements semblables semblent sur le point de se reproduire. Emily va, alors, tenter de découvrir les secrets jalousement gardés par ce petit village.</p><p style="text-align: center;">J'ai découvert les romans d'Anne Perry avec <a href="http://www.lelivroblog.fr/archive/2007/01/17/le-mystere-de-callander-square.html" target="_blank">Le mystère de Callander Square</a>, en 2007. J'en garde un bon souvenir. Je m'étais beaucoup amusée, un peu plus, peut-être, qu'avec<strong> La Révélation de Noël</strong> dont je vais vous parler maintenant.</p><p style="text-align: center;"><strong><span style="font-size: large;">Noël 1895...</span></strong></p><p style="text-align: center;">En effet, il n'y a pas vraiment de quoi rire puisqu'un homme a été tué et que le coupable se cache dans le village provoquant craintes et suspicions. L'ambiance est pesante, la tempête féroce et vous n'aurez qu'une envie, vous réfugier sous un plaid polaire ou au chaud n'importe où. J'ai beaucoup apprécié cette atmosphère.</p><p style="text-align: center;">Les personnages sont de bonne compagnie, j'ai pris plaisir à suivre le voyage d'Emily pour l'Irlande, l'accompagner auprès de sa tante en fin de vie. C'était touchant mais le ton était juste.</p><p style="text-align: center;">Le style est fluide, la lecture plutôt rapide même si ça ne déborde pas d'action. L'intrigue et le dénouemement ne sont pas des plus surprenants mais je n'ai pas été déçue. La dose de suspense m'a tout à fait convenue.</p><p style="text-align: center;">Idéal pour les voyages en train, c'est un<strong> bon divertissement</strong>, un roman <strong>agréable à lire</strong> au moment des fêtes.</p><p style="text-align: center;"><img id="media-2835638" style="margin: 0.7em 0;" src="http://www.lelivroblog.fr/media/01/00/1469548372.jpg" alt="Christmas challenge.jpg" /></p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlLes mondes de Murakami et de Paasilinnatag:cottetemard.hautetfort.com,2010-03-06:26386392010-03-06T01:39:00+01:002010-03-06T01:39:00+01:00 Même s'il est capable, lui ou sa traductrice, de laisser traîner dans ses...
<p>Même s'il est capable, lui ou sa traductrice, de laisser traîner dans ses livres des phrases comme celles-ci : <i>« Hormis les grondements d'un train qui passait de temps à autre sur les rails non loin de là, l'environnement était très calme. »</i> puis, quelques pages plus loin, à la fin de la même nouvelle : <i>« Les trains roulaient sur les rails »</i> (comme si les trains pouvaient rouler sur autre chose que des rails), j'apprécie Murakami de qui j'ai lu à la suite le roman <i>Les Amants du spoutnik</i> et deux gros recueils de nouvelles, <i>L'éléphant s'évapore</i> et <img src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/1871708681.jpg" id="media-2317801" alt="saules_aveugles.jpg" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><i>Saules aveugles, femme endormie</i>. D'habitude, je me méfie des grands pondeurs, des machines à écrire, des auteurs en pilote automatique. Le succès les expose à un danger, celui de n'être pas relus par leurs éditeurs trop contents de puiser à la source régulière de copie.</p> <p>On peut lire aussi dans cette catégorie l'incroyablement ponctuel Arto Paasilinna, auteur du merveilleux <i>Lièvre de Vatanen</i> et du truculent <i>Fils du dieu de l'orage</i>, <img src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/01/01/1433525608.jpg" id="media-2317800" alt="51WFCW3TKZL._SL500_AA240_.jpg" style="border-width: 0; float: right; margin: 0.2em 0 1.4em 0.7em;" />qui fait la joie de son éditeur en rappliquant paraît-il chaque année ou presque à la même période avec un nouveau roman. J'ai du mal à continuer le troisième que je lis du finlandais, <i>Le Cantique de l'apocalypse joyeuse</i>, caractéristique d'une écriture en pilote automatique, mais c'est ainsi, malgré ces petits travers, je suis accroché. Sans doute parce que ces deux romanciers savent inventer leurs mondes pour mieux nous parler du nôtre.</p> <p><span style="font-size: xx-small;">* À propos de Murakami, lire aussi chez <a href="http://www.blogg.org/blog-50350-billet-haruki_murakami__kafka_sur_le_rivage_-1152643.html">Alain Bagnoud</a>, cette note sur <i>Kafka sur le rivage</i>.</span></p>
Christian COTTET-EMARDhttp://cottetemard.hautetfort.com/about.htmlChérie, éteins la télé !tag:cottetemard.hautetfort.com,2009-08-28:23443332009-08-28T17:22:03+02:002009-08-28T17:22:03+02:00 « La télévision est le concentré de tout ce qui en nous est abject. Tout...
<p><i><img src="http://cottetemard.hautetfort.com/media/02/02/659131276.gif" id="media-1948802" alt="9782264047175.gif" style="border-width: 0; float: left; margin: 0.2em 1.4em 0.7em 0;" /><b>« La télévision est le concentré de tout ce qui en nous est abject. Tout ce qui, déjà dans la réalité, nous apparaît difficilement réconciliable en terme de qualités humaines devient d'une crudité implacable une fois retransmis à la télévision. »</b></i></p> <p><b>- Erlend Loe - (Doppler, éditions 10/18)</b></p>